An. et vol. CXIII 15 Septembris 2021 Numerus Specialis ACTA APOSTOLICAE SEDIS COMMENTARIUM OFFICIALE Directio: Palazzo Apostolico – Città del Vaticano – Administratio: Libreria Editrice Vaticana ACTA FRANCISCI PP. CONVENTIONES I Permutatio Libellorum Diplomaticorum inter Sanctam Sedem et Rempublicam Italicam de titulis studiorum ecclesiasticorum agnoscendis, ad articulum 10 applicandum, commatis 2, Pactionis recognitae Concordati Lateranensis, die 18 mensis Februarii anno 1984. SEGRETERIA DI STATO NOTA VERBALE N. 2168/19/RS La Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, porge distinti ossequi all’Eccellentissima Ambasciata d’Italia presso la Santa Sede e, con riferimento allo scambio di Note Verbali tra la medesima Ambasciata e la Segreteria di Stato del 25 gennaio 1994 in “prima attuazione” dell’art. 10, n. 2, comma 1, dell’Accordo tra la Santa Sede e la Repubblica italiana del 18 febbraio 1984 che apporta modificazioni al Concordato lateranense, ha l’onore di proporre di integrare l’elenco delle altre discipline ecclesiastiche determinate d’accordo tra le Parti e di aggiornare le previste procedure di riconoscimento dei relativi titoli accademici, nei seguenti termini: “Art. 1 Le Parti concordano nel considerare discipline ecclesiastiche, ai sensi e per gli effetti dell’art. 10, n. 2, comma 1, dell’Accordo di revisione del 2 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Concordato del 18 febbraio 1984, ratificato con legge 25 marzo 1985, n. 121, a integrazione dello scambio di Note Verbali del 1994, oltre alla Teologia e alla Sacra Scrittura, anche il Diritto Canonico, la Liturgia, la Spiritualità, la Missiologia e le Scienze religiose. Art. 2 I titoli accademici di Baccalaureato e di Licenza nelle discipline di cui all’art. 1, conferiti dalle Facoltà approvate dalla Santa Sede, sono riconosciuti, a richiesta degli interessati, rispettivamente come Laurea e Laurea Magistrale con decreto del Ministro dell’Istruzione, dell’Università e della Ricerca, su conforme parere del Consiglio universitario nazionale. Il riconoscimento è disposto con le modalità e alle condizioni già previste dalle summenzionate Note Verbali reversali del 1994, sostituendo alle annualità almeno 180 crediti formativi per la Laurea e almeno 120 crediti formativi per la Laurea Magistrale.” La Segreteria di Stato, Sezione per i Rapporti con gli Stati, mentre resta in attesa di un cortese riscontro, coglie l’occasione per rinnovare all’Eccellentissima Ambasciata d’Italia presso la Santa Sede i sensi della sua alta considerazione. Dal Vaticano, 13 febbraio 2019 AMBASCIATA D’ITALIA PRESSO LA SANTA SEDE NOTA VERBALE Prot. 623 L’Ambasciata d’Italia presenta i suoi complimenti all’Eccellentissima Segreteria di Stato – Sezione per i Rapporti con gli Stati – e, con riferimento allo scambio di Note Verbali con codesta Segreteria di Stato del 25 gennaio 1994 in “prima attuazione” dell’art. 10, n. 2, comma 1, dell’Accordo tra la Santa Sede e la Repubblica italiana del 18 febbraio 1984 che apporta modificazioni al Concordato lateranense, ha l’onore di accettare da parte della Repubblica Italiana la proposta di integrare l’elenco delle altre di- Acta Francisci Pp. 3 scipline ecclesiastiche determinate d’accordo tra le Parti e di aggiornare le previste procedure di riconoscimento dei relativi titoli accademici, nei seguenti termini: “Art. 1 Le Parti concordano nel considerare discipline ecclesiastiche, ai sensi e per gli effetti dell’art. 10, n. 2, comma 1, dell’Accordo di revisione del Concordato del 18 febbraio 1984, ratificato con legge 25 marzo 1985, n. 121, a integrazione dello scambio di Note Verbali del 1994, oltre alla Teologia e alla Sacra Scrittura, anche il Diritto Canonico, la Liturgia, la Spiritualità, la Missiologia e le Scienze religiose. Art. 2 I titoli accademici di Baccalaureato e di Licenza nelle discipline di cui all’art. 1, conferiti dalle Facoltà approvate dalla Santa Sede, sono riconosciuti, a richiesta degli interessati, rispettivamente come Laurea e Laurea Magistrale con decreto del Ministro dell’Istruzione, dell’Università e della Ricerca, su conforme parere del Consiglio universitario nazionale. Il riconoscimento è disposto con le modalità e alle condizioni già previste dalle summenzionate Note Verbali reversali del 1994, sostituendo alle annualità almeno 180 crediti formativi per la Laurea e almeno 120 crediti formativi per la Laurea Magistrale.” L’Ambasciata d’Italia coglie l’occasione per rinnovare all’Eccellentissima Segreteria di Stato – Sezione per i Rapporti con gli Stati – i sensi della sua altra considerazione. Roma, 13 febbraio 2019 Litterarum superius commemoratarum permutatio die XIII mensis Februarii anno MMXIX perfecta est. Quo quidem die ipsius mensis Februarii Conventio vigere coepit. 4 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale II Pactio Libellorum Diplomaticorum inter Sanctam Sedem et Rempublicam Africae Mediae de rebus communis rationis. ACCORD-CADRE ENTRE LE SAINT-SIÈGE ET LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE SUR DES MATIÈRES D’INTÉRÊT COMMUN Préambule Le Saint-Siège et la République Centrafricaine (ci-après désignés « les Hautes Parties Contractantes »), – Désireux de fixer le cadre juridique des relations entre l’Église catholique et l’État centrafricain, et ce conformément, pour le Saint-Siège, aux documents du Concile Œcuménique Vatican II et aux normes du droit canonique et, pour l’État centrafricain, aux normes constitutionnelles en vigueur ; – Tenant compte du fait qu’une partie importante de la population centrafricaine appartient à l’Église catholique ; – Considérant que l’Église catholique, depuis la fondation de la République Centrafricaine, s’est toujours investie dans le développement spirituel, moral, social, culturel et matériel du peuple centrafricain tout entier, et qu’elle s’emploie activement à mettre en place des projets spécifiques pour la construction d’une société pacifique, solidaire et prospère, une société respectueuse de la dignité de la personne humaine ; – Rappelant le principe internationalement reconnu de liberté de religion et celui de la laïcité prescrit dans la Constitution centrafricaine ; Ont convenu de ce qui suit : Article 1 Le Saint-Siège et la République Centrafricaine réaffirment que l’Église catholique et l’État sont, chacun dans son domaine, souverains, indépendants et autonomes, et déclarent s’engager, dans leurs relations, à respecter ces principes et à œuvrer ensemble pour le bien-être spirituel, moral, Acta Francisci Pp. 5 social, culturel et matériel de la personne humaine, ainsi qu’en faveur de la promotion du bien commun. Article 2 La République Centrafricaine reconnaît la personnalité juridique à caractère public de l’Église catholique. Elle lui assure, dans le respect de la liberté de religion, le libre exercice de sa mission apostolique, en particulier pour ce qui concerne le culte, le gouvernement de ses fidèles, l’enseignement sous toutes ses formes, les œuvres socio-éducatives, sanitaires, humanitaires et de bienfaisance et les activités des associations et des institutions dont il est question aux Articles 3 et 4 du présent Accord-Cadre. Article 3 §1. La République Centrafricaine reconnaît aussi la personnalité juridique de toutes les institutions de l’Église catholique qui sont reconnues comme telles par le droit canonique, lesquelles restent régies par leurs règles propres. §2. La République Centrafricaine reconnaît en particulier la personnalité juridique de la Conférence Épiscopale Centrafricaine et de toutes les circonscriptions et institutions ecclésiastiques existantes, dont une liste indicative est jointe au présent Accord-Cadre (Annexe), ainsi que toutes celles pour lesquelles la Nonciature Apostolique aura certifié, par la voie diplomatique, qu’elles ont été canoniquement érigées. Article 4 §1. La République Centrafricaine reconnaît exclusivement à l’Autorité ecclésiastique compétente le droit de : – fixer librement les normes canoniques dans le domaine de sa compétence ; – ériger, modifier ou supprimer les institutions ecclésiastiques en général, comme les circonscriptions ecclésiastiques et toutes les personnes juridiques ecclésiastiques, notamment les archidiocèses, les diocèses, les séminaires, les paroisses, les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique ; – décider de l’affectation du patrimoine des institutions ecclésiastiques supprimées. 6 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale §2. Lorsque l’Autorité ecclésiastique compétente modifie ou supprime une institution ecclésiastique jouissant de la personnalité juridique, elle en informe aussitôt, via la Nonciature Apostolique, les Autorités centrafricaines, qui en prennent acte. Article 5 §1. La République Centrafricaine garantit à l’Église catholique ainsi qu’à ses membres, soit à titre personnel, soit en tant que responsables ou membres de ses organisations, la liberté de communiquer et de se maintenir en relation avec le Saint-Siège, avec les Conférences Épiscopales d’autres pays, tout comme avec les Églises particulières, les personnes et les organismes présents à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. §2. La République Centrafricaine examinera avec bienveillance les demandes de visas et de permis de séjour présentées par des prêtres, des membres d’Instituts religieux et des laïcs, invités en République Centrafricaine sur recommandation formelle de l’Évêque diocésain ou de la personne assimilée en vertu du droit canonique. Quand des personnes seront envoyées en mission directement par le Saint-Siège, le visa leur sera automatiquement accordé. Dans tous les cas, le visa, permanent ou temporaire, et le permis de séjour seront octroyés à titre gratuit. Article 6 §1. La République Centrafricaine garantit à l’Église catholique le respect de l’identité de ses signes religieux et de ses titres régulièrement portés à la connaissance des Autorités compétentes. §2. Dans le cadre de sa législation, la République Centrafricaine assure l’inviolabilité des lieux de culte : églises, chapelles, oratoires, cimetières et leurs dépendances, en particulier les presbytères, les couvents et les archives ecclésiastiques. La force publique peut accéder à de tels lieux : sur invitation de l’Autorité ecclésiastique compétente ; ou bien, après notification de la même Autorité, pour exécuter un mandat judiciaire concernant des personnes accusées de délits commis sur le territoire de l’État. §3. Ces lieux de culte ne peuvent être destinés à d’autres usages, de façon permanente ou temporaire, que pour des motifs graves et avec l’autorisation explicite de l’Autorité diocésaine dont ils dépendent. §4. Dans le cas où ces lieux de culte présenteraient des risques graves et avérés pour la sécurité des personnes et des biens, les Autorités admi- Acta Francisci Pp. 7 nistratives compétentes prendront toute mesure de protection nécessaire, à charge pour elles d’avertir le plus tôt possible les Autorités ecclésiastiques, c’est-à-dire l’Évêque du diocèse et la personne directement responsable de l’usage cultuel de l’édifice concerné. Article 7 §1. Toutes les nominations ecclésiastiques ainsi que l’attribution des charges ecclésiastiques sont exclusivement réservées à l’Église catholique, en conformité avec les normes du droit canonique. §2. La nomination, le transfert, la destitution et l’acceptation de la renonciation des Évêques relèvent de la compétence exclusive du Saint-Siège. §3. Avant la publication de la nomination d’un Évêque diocésain, le Saint-Siège en informera confidentiellement et à titre de courtoisie le Gouvernement centrafricain, qui s’engage à garder le secret de la nouvelle jusqu’à sa publication officielle. §4. Toute nomination que l’État veut réserver à un prêtre ou à un membre d’un Institut religieux jouissant de la personnalité juridique dans l’Église catholique doit requérir l’accord écrit et préalable de l’Évêque diocésain ou du Supérieur Général de la personne concernée quant à l’opportunité d’une telle nomination, à sa durée ainsi qu’aux engagements et avantages qui en découlent. Cet accord sera respectueux des normes canoniques. Article 8 §1. Les membres de l’Église catholique sont justiciables des juridictions de droit commun pour les infractions qu’ils auraient commises. Toutefois, en cas de poursuite contre un clerc, un religieux ou une religieuse pour infraction à la loi pénale, et avant la mise en mouvement de l’action publique, les Autorités judiciaires feront connaître confidentiellement à l’Évêque du lieu du domicile de l’intéressé ou à celui du lieu de la commission des faits, les motifs de cette poursuite pénale, sauf en cas de flagrant délit. De même, en cas d’assignation d’un clerc, d’un religieux ou d’une religieuse devant la juridiction civile pour un dommage causé à autrui par sa faute personnelle, par le fait d’une personne dont il doit répondre, ou du fait d’une chose qu’il a sous sa garde, les Autorités judiciaires informeront l’Évêque territorialement compétent. 8 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale En cas de contentieux administratif concernant des personnes ou des biens de l’Église, l’Autorité saisie informera l’Évêque territorialement compétent. Dans le cas où un religieux ou une religieuse est impliqué, l’Évêque en informera son Supérieur direct. §2. Dans le cas d’un Évêque ou d’un prêtre exerçant une juridiction équivalente, l’autorisation préalable du Parquet général est nécessaire et le Saint-Siège en sera aussitôt informé par les Autorités centrafricaines via la Nonciature Apostolique. §3. Le secret de la confession est absolu et inviolable. Il n’est donc jamais permis d’interroger un clerc en cette matière. §4. Les Évêques, les prêtres, les religieux et les religieuses ont droit au respect de leur obligation au secret lié à leur état de la même manière que les membres des professions à qui le respect du secret professionnel est reconnu. Article 9 §1. Les personnes juridiques ecclésiastiques peuvent acquérir, posséder, disposer et aliéner des biens mobiliers et immobiliers, comme des droits patrimoniaux, dans le respect des législations canonique et centrafricaine. §2. Les personnes juridiques ecclésiastiques peuvent librement recevoir des dons de la part des fidèles et des personnes de bonne volonté et décider de quêtes et de toute contribution destinée à l’accomplissement de leur mission, dans le respect des normes canoniques. §3. Ces mêmes personnes juridiques ecclésiastiques peuvent instituer des fondations, dont les activités, quant à leurs effets civils, seront soumises aux normes légales centrafricaines. §4. Les ecclésiastiques, leurs biens et les biens des personnes juridiques ecclésiastiques sont imposables au même titre que les personnes et les biens des citoyens de la République Centrafricaine. §5. Font exception à ce que prévoit l’Article 9 §4 et ne sont donc imposables d’aucune manière et pour aucune raison : – les lieux, les objets, les livres et les édifices consacrés au culte divin, les séminaires ecclésiastiques, les maisons de formation des religieux et des religieuses, et les matériaux et travaux nécessaires pour leur construction ou réaménagement ; Acta Francisci Pp. 9 – l’importation, l’impression et la vente des éditions de la Bible publiées avec le permis de l’Autorité ecclésiastique, ainsi que des documents du Magistère ; – les matériaux ainsi que les travaux devant servir à la construction, au réaménagement, à l’entretien ou à l’équipement des infrastructures cultuelles, éducatives et sanitaires, pourvu que celles-ci soient sans but lucratif ; – les biens et les titres, dont les revenus sont destinés aux besoins du culte et aux programmes culturels et sociaux, et qui ne constituent pas des revenus personnels pour leurs bénéficiaires. Article 10 §1. L’État centrafricain garantit à l’Église catholique le droit d’agrandir ou de modifier la configuration de toute église ou édifice ecclésiastique, et celui d’en construire de nouveaux, dans le respect de la législation foncière. L’État centrafricain s’engage à examiner avec bienveillance les demandes de terrains formulées par l’Église catholique pour la construction d’édifices pour le culte, y compris dans le cas de la création de nouveaux lotissements. L’Église catholique exerce des droits réels sur ses biens immobiliers, conformément à la législation foncière en vigueur. §2. Seul l’Évêque diocésain ou la personne canoniquement assimilée peut décider de l’opportunité de construire de nouvelles églises ou édifices ecclésiastiques sur un terrain accordé à cet effet par l’État centrafricain ou qu’il aura acquis dans le cadre des règlements en vigueur. Dans ce dernier cas, l’Évêque ou la personne canoniquement assimilée en informera les Autorités civiles compétentes. §3. Les demandes de construction, d’agrandissement et de modification de la configuration des églises et édifices ecclésiastiques devront contenir l’autorisation écrite de l’Évêque diocésain territorialement compétent ou de la personne canoniquement assimilée. Article 11 §1. La République Centrafricaine garantit à l’Église catholique un libre accès aux moyens publics de communication notamment les journaux, les radios, les télévisions et les services informatiques et numériques. Elle lui garantit également le droit de créer et de gérer directement des journaux, 10 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale revues, radios, télévisions et sites internet, et ce, dans le respect de la loi en la matière. §2. Conformément aux principes énoncés à l’Article 2 du présent Accord-Cadre, et dans le cadre de sa législation, la République Centrafricaine reconnaît à l’Église catholique la liberté d’organiser toute activité liée à sa mission spirituelle dans le respect de la loi en la matière. Elle lui garantit, en particulier, la liberté d’éditer, de publier, de divulguer et de vendre des livres, des journaux, des revues et du matériel audiovisuel, informatique et numérique. Article 12 §1. En raison de la valeur spirituelle, morale et éducative du mariage canonique, la République Centrafricaine lui reconnaît une importance particulière dans l’édification de la famille au sein de la Nation. §2. De ce fait, la République Centrafricaine s’engage à œuvrer de concert avec le Saint-Siège, pour une reconnaissance des effets civils du mariage canonique. Article 13 La République Centrafricaine reconnaît et protège le droit des fidèles catholiques de s’associer, selon les normes du droit canonique, pour réaliser toutes activités spécifiques de la mission de l’Église. Ces associations, en raison de leur caractère d’intérêt général, pourront toutefois bénéficier, en ce qui concerne certains aspects de leurs statuts et de leur capacité juridique, de dispositions particulières à préciser dans un Accord spécifique entre la Conférence Épiscopale Centrafricaine, dûment mandatée par le Saint-Siège, et le Gouvernement centrafricain. Article 14 §1. La République Centrafricaine reconnaît à l’Église catholique le droit de créer, de gérer et de diriger des centres d’instruction et d’éducation à tous les niveaux, tels que : écoles maternelles, primaires et secondaires, universités et facultés, séminaires et tout autre institut de formation. La reconnaissance des titres académiques octroyés par des instituts du niveau Supérieur sera réglée par un Accord spécifique entre les Hautes Parties Contractantes. §2. Tout en reconnaissant le droit des parents à l’éducation religieuse de leurs enfants, la République Centrafricaine garantit l’enseignement de Acta Francisci Pp. 11 la religion dans les écoles publiques primaires et secondaires, et ce dans le respect de la liberté de pensée, de conscience et de l’ordre public. §3. Ce même enseignement peut être dispensé dans les universités et les instituts supérieurs de la République Centrafricaine, dans le respect des conditions décrites au paragraphe précédent. §4. S’agissant de l’enseignement de la religion catholique, le programme, les livres et les manuels seront établis par l’Autorité ecclésiastique, qui les communiquera à l’Autorité compétente. §5. L’enseignement de la religion sera confié à des enseignants jugés aptes par l’Autorité ecclésiastique. Ces enseignants doivent recevoir le mandat canonique délivré par l’Évêque diocésain ou la personne à lui canoniquement assimilée. La révocation du mandat entraîne la perte immédiate du droit d’enseigner la religion catholique. §6. La République Centrafricaine reconnaît et garantit aux enseignants de religion la même rémunération que celle assurée aux enseignants des autres matières. Article 15 Conformément aux Articles 2 et 3 du présent Accord-Cadre, l’Église catholique peut créer librement des services pour exercer des activités de bienfaisance et d’assistance sociale liées à sa mission spirituelle et caritative. Article 16 Les Autorités compétentes de la République Centrafricaine et la Conférence Épiscopale Centrafricaine fixeront d’un commun accord la nature, la forme, la portée et les modalités de l’aide de l’État centrafricain à l’Église catholique pour les services rendus à la Nation dans les domaines de la santé, de l’assistance sociale et médicale, de l’éducation et du développement, sans que le respect de la doctrine de l’Église par les entités qui reçoivent cette aide ne constitue, de quelque manière que ce soit, un motif de discrimination. Article 17 §1. La République Centrafricaine accordera une attention particulière aux demandes documentées de rétrocession des biens patrimoniaux appartenant à l’Église catholique, expropriés à partir de 1962. §2. A cet effet, une commission mixte sera créée composée de représentants de la Conférence Épiscopale Centrafricaine, dûment mandatés par le 12 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Saint-Siège, et de représentants des Autorités compétentes pour examiner cette question, en vue de trouver une réponse acceptable au mieux des intérêts des deux Parties. Article 18 §1. La République Centrafricaine reconnaît et garantit à l’Église catholique le droit d’exercer ses responsabilités pastorales envers les fidèles engagés dans les Forces de Défense et de Sécurité de la République Centrafricaine, ainsi qu’envers ceux qui travaillent ou séjournent dans des établissements pénitentiaires et hospitaliers, comme dans des instituts d’assistance médicale, scolaire et sociale, de nature publique ou privée. §2. Les activités pastorales exercées dans les institutions publiques évoquées au §1 feront l’objet d’Accords spécifiques, selon la matière à régler, entre les Hautes Parties Contractantes, ou bien entre la Conférence Épiscopale Centrafricaine, dûment mandatée par le Saint-Siège, et l’État centrafricain. Article 19 La Conférence Épiscopale Centrafricaine et l’État centrafricain collaboreront, par des contacts réguliers, dans les matières d’intérêt commun et pour la clarification de questions relatives à leurs rapports réciproques, en particulier en ce qui concerne les activités des entités de l’Église catholique. Article 20 §1. Le Saint-Siège et la République Centrafricaine conviennent de régler par voie diplomatique toutes les divergences qui pourraient surgir dans l’interprétation ou dans l’application des dispositions contenues dans le présent Accord-Cadre. §2. Les matières d’intérêt commun qui demanderaient des solutions nouvelles ou supplémentaires devront être traitées par voie diplomatique. Article 21 §1. Le présent Accord-Cadre sera ratifié selon les procédures prévues par les règles constitutionnelles propres aux Hautes Parties Contractantes et entrera en vigueur dès l’échange des instruments de ratification. §2. Dans le cas où l’une des Hautes Parties Contractantes viendrait à constater que des éléments liés à la conclusion du présent Accord-Cadre 13 Acta Francisci Pp. ont subi des changements tels que des modifications s’avèrent nécessaires, il sera aussitôt décidé d’entamer des négociations. Ce présent Accord-Cadre est établi en deux exemplaires originaux en langue française destinés à chacune des Parties. Fait à Bangui, le 06 septembre 2016. Pour le Saint-Siège Pour la République Centrafricaine c Franco Coppola Charles Armel Doubane Archevêque titulaire de Vinda Nonce Apostolique en République Centrafricaine Ministres des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Centrafricains de l’Étranger ANNEXE dont il est question à l’art. 3 § 2 de l’Accord-Cadre entre le Saint-Siège et la République Centrafricaine Liste des Circonscriptions et Institutions de l’Église catholique : I. « Conférence Épiscopale Centrafricaine » (CECA) et ses services connexes : – « Grand Séminaire ‘Saint Marc’ » de Bimbo ; II. Les neuf diocèses catholiques et leurs services connexes : – « Archidiocèse de Bangui » ; – « Diocèse d’Alindao » ; – « Diocèse de Bambari » ; – « Diocèse de Bangassou » ; – « Petit Séminaire ‘Saint Louis’ » ; – « Centre de formation des catéchistes ‘Saint Philippe’ » ; – « Diocèse de Berberati » ; 14 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale – « Diocèse de Bossangoa » ; – « Diocèse de Bouar » ; – « Diocèse de Kaga-Bandoro » ; – « Diocèse de Mbaïki » ; III. Les Instituts de Vie Consacrée et leurs services connexes : – « Apôtres de Jésus Crucifié » – « Carmélites de Sainte Thérèse de Turin » – « Communauté des Frères Missionnaires ‘Mission Gran Rio’ » – « Compagnie de Jésus » (Pères Jésuites) – « Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul » – « Congrégation de la Mission » (Pères Lazaristes) – « Congrégation de la Sainte-Famille » – « Congrégation des Sœurs Filles de Jésus de Massac » – « Congrégation des Filles de Saint Joseph de Genoni » – « Congrégation des Filles de Saint Joseph de Turin » – « Congrégation des Frères de la Charité » – « Congrégation des Frères Montfortains de Saint Gabriel » – « Congrégation des Petites Sœurs de Saint François d’Assise » – « Congrégation des Sœurs Abizeramariya » – « Congrégation des Sœurs Bénédictines Célestines » – « Congrégation des Sœurs de Saint Paul de Chartres » – « Congrégation des Sœurs Filles de Marie Missionnaires » – « Congrégation des Sœurs Missionnaires du Joyeux Message » – « Congrégation du Saint-Esprit sous la protection du Cœur Immaculée de Marie » – « Fraternité des Petites Sœurs du Cœur de Jésus » – « Fraternité des Petits Frères du Cœur de Jésus » – « Fraternité des Sœurs Dominicaines Missionnaires d’Afrique » – « Institut des Filles du Sacré-Cœur de Jésus » – « Institut des Sœurs de Saint Augustin du Bénin » – « Institut des Sœurs Dominicaines de Saint Thomas d’Aquin (de Turin) » – « Institut des Sœurs Oblates du Cœur de Jésus » – « Missionnaires Comboniens du Cœur de Jésus » Acta Francisci Pp. 15 – « Missionnaires Franciscaines du Verbe Incarné » – « Ordre des Carmes Déchaux » – « Ordre des Prêcheurs » (Dominicains) – « Ordre des Serviteurs des Malades » (Camilliens) – « Ordres des Frères Mineurs » (Franciscains) – « Ordres des Frères Mineurs Capucins » – « Pères Chanoines de Latran » – « Prêtres du Saint Cœur de Jésus de Betherrem » – « Pères de Don Bosco » (Salésiens) – « Société des Missions Africaines » – « Société des Sœurs Oblates Apostoliques de Notre-Dame de Lourdes » – « Sœurs Missionnaires du Saint-Esprit » (Spiritaines) – « Sœurs de la Charité de Jeanne Antide Thouret » – « Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie » – « Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé » – « Sœurs de la Miséricorde » – « Institut Sœurs de Saint François d’Assise » – « Sœurs Dominicaines Filles de Notre-Dame de Nazareth » – « Sœurs Enfant-Jésus – Providence de Rouen » – « Sœurs Filles de Marie Molengbé » – « Sœurs Filles du Saint Cœur de Marie de Dakar » – « Sœurs Franciscaines de l’Immaculée Conception » – « Sœurs Franciscaines du Saint-Esprit » – « Sœurs Franciscaines Missionnaires du Sacré-Cœur » – « Sœurs Infirmières de Saint Charles Borromé » – « Sœurs Missionnaires de l’Évangile » – « Sœurs Missionnaires Comboniennes » (Pie Madri della Nigrizia) – « Sœurs Missionnaires de “Grand Rio” » – « Sœurs Missionnaires de la Charité » – « Sœurs Missionnaires de la Fraternité » – « Sœurs Pauvres de Sainte Claire » (Clarisses) – « Sœurs Tertiaires Franciscaines » ; 16 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale IV. Les Associations des Fidèles, les Mouvements d’Action Catholique et les Communautés Nouvelles agréés par l’Autorité ecclésiastique compétente et leurs services connexes : – « Œuvre de Marie » (« Mouvement des Focolari »). Commutatio instrumentorum ratihabitionis Conventionis inter Apostolicam Sedem atque Rempublicam Africae Mediae constitutae, confecta est in Civitate Vaticana die V mensis Martii anno MMXIX, a quo ipso die Conventio vigere coepit ad normam articuli XXI eiusdem Pactionis. 17 Acta Francisci Pp. III Adhaesio Sanctae Sedis, in nomine ac pro Statu Civitatis Vaticanae agentis, Conventioni circa Translationem Personarum Damnatarum et Formulario addito Conventioni circa Translationem Personarum Damnatarum. Accession of the Holy See, acting in the name and on behalf of Vatican City State, to the Convention on the Transfer of Sentenced Persons and to the Additional Protocol to the Convention on the Transfer of Sentenced Persons. INSTRUMENT OF ACCESSION N. 15579/18/RS The undersigned Cardinal Secretary of State has the honour to certify hereby that the Holy See, acting in the name and on behalf of Vatican City State, accedes to the Convention on the Transfer of Sentenced Persons (ETS No. 112) which was adopted in Strasbourg on 21 March 1983 and came into force on 1 July 1985. Enclosed are the texts of five declarations, which are an integral part of this Instrument of Accession. In witness whereof the undersigned Cardinal Secretary of State has signed this document and has affixed thereto his seal. From the Vatican, 28th November 2018 P ietro Card. P arolin Secretary of State 18 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale annexed to Declarations the I nstrument of Accession By acceding to the Convention on the Transfer of Sentenced Persons in the name and on behalf of Vatican City State, the Holy See, bearing in mind the functional nature of Vatican citizenship, intends to facilitate the social rehabilitation of prisoners by giving persons convicted of a criminal offence the possibility of serving their sentences in their home countries. Pursuant to article 3.3 of the Convention, the Holy See declares, in the name and on behalf of Vatican City State, that, whenever the Vatican City State is the administering State, it intends to apply the procedure foreseen in article 9.1.a, thus excluding the application of the procedure provided for in article 9.1.b. Pursuant to article 3.4 of the Convention, the Holy See declares, in the name and on behalf of Vatican City State, that, as far as it is concerned, the term “national” means any person having Vatican citizenship. Pursuant to article 5.3 of the Convention, the Holy See declares, in the name and on behalf of Vatican City State, that the Secretariat of State of the Holy See is the competent authority to receive communications and requests concerning transfers and that all communications should be conducted through diplomatic channels. Pursuant to article 17.3 of the Convention, the Holy See declares, in the name and on behalf of Vatican City State, that requests for transfer and their supporting documents should be accompanied by a translation into Italian. ADDITIONAL PROTOCOL N. 15658/18/RS The undersigned Cardinal Secretary of State has the honour to certify hereby that the Holy See, acting in the name and on behalf of Vatican City State, accedes to the Additional Protocol to the Convention on the Transfer of Sentenced Persons (ETS No.167) 19 Acta Francisci Pp. which was adopted in Strasbourg on 18 December 1997 and came into force on 1 June 2000. In witness whereof the undersigned Cardinal Secretary of State has signed this document and has affixed thereto his seal. From the Vatican, 28th November 2018 P ietro Card. P arolin Secretary of State Confirmatio ex parte Sanctae Sedis, in nomine ac pro Statu Civitatis Vaticanae agentis, Formularii emendationis Formularii Additi Conventioni circa Translationem Personarum Damnatarum. Ratification by the Holy See, acting in the name and on behalf of Vatican City State, of the protocol amending the Additional Protocol to the Convention on the Transfer of Sentenced Persons. INSTRUMENT OF RATIFICATION N. 15665/18/RS The undersigned Cardinal Secretary of State has the honour to certify hereby that the Holy See, acting in the name and on behalf of Vatican City State, ratifies the Protocol amending the Additional Protocol to the Convention on the Transfer of Sentenced Persons (ETS No. 222) which was adopted in Strasbourg on 22 November 2017. Enclosed is the text of one declaration which is an integral part of this Instrument of Ratification. 20 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale In witness whereof the undersigned Cardinal Secretary of State has signed this document and has affixed thereto his seal. From the Vatican, 28th November 2018 P ietro Card. P arolin Secretary of State annexed to Declarations the I nstrument of Accession Pursuant to article 5 of the Protocol amending the Additional Protocol to the Convention on the Transfer of Sentenced Persons, the Holy See, acting in the name and on behalf of Vatican City State, declares that, pending the entry into force of said Protocol, it will apply its provisions on a provisional basis with respect to all other State Parties that make a declaration to the same effect. Conventio circa Translationem Personarum Damnatarum eiusque Formularium Additum, quod ad Statum Civitatis Vaticanae attinet, vigere inceperunt die 1 mensis Maii anno 2019. Formularium emendationis Formularii Additi Conventioni circa Translationem Personarum Damnatarum, quod ad Statum Civitatis Vaticanae attinet, tum vigere incipiet, cum ratum fuerit ab omnibus Statibus, qui Conventioni circa Translationem Personarum Damnatarum adhaeserunt. Acta Francisci Pp. 21 IV Notarum permutatio inter Sanctam Sedem ac Regionem Megaloburgi-Pomeraniae Anterioris de erigenda cathedra Theologiae catholicae apud Facultatem Philosophiae Studiorum Universitatis Rostokiensis. NOTENWECHSEL ZWISCHEN DEM HEILIGEN STUHL vertreten durch den Apostolischen Nuntius in Deutschland und DEM LAND MECKLENBURG-VORPOMMERN vertreten durch die Ministerpräsidentin REGIERUNG DES LANDES MECKLENBURG-VORPOMMERN VERBALNOTE Die Regierung des Landes Mecklenburg-Vorpommern begrüβt die Apostolische Nuntiatur in der Bundesrepublik Deutschland und beehrt sich unter Bezugnahme auf den Vertrag zwischen dem Heiligen Stuhl und der Freien und Hansestadt Hamburg, dem Land Mecklenburg-Vorpommern und dem Land Schleswig-Holstein über die Errichtung von Erzbistum und Kirchenprovinz Hamburg vom 22. September 1994, unbeschadet dessen Artikel 8, sowie dem Vertrag zwischen dem Heiligen Stuhl und dem Land Mecklenburg-Vorpommern vom 15. September 1997 mitzuteilen, dass das Land Mecklenburg-Vorpommern in Anwendung von Artikel 6 des Vertrages vom 15. September 1997 eine Professur für Katholische Theologie an der Philosophischen Fakultät der Universität Rostock für zunächst fünf Jahre errichtet, um die Pflege und Entwicklung der Katholischen Theologie in Gemeinschaft mit anderen Wissenschaften zu fördern. Die Mitwirkungsrechte der Katholischen Kirche werden gewahrt. Einrichtung und Betrieb dieser Professur sowie Ausstattung, Personal und Sachmittel erfolgen nach Vorschriften des geltenden kirchlichen, staatskirchlichen und weltlichen Hochschulrechtes. Das Nähere regelt eine Vereinbarung zwischen dem Land Mecklenburg-Vorpommern und dem Erzbistum Hamburg. 22 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Zur Fortsetzung über den vorgenannten Zeitraum hinaus bedarf es einer positiven Evaluierung, deren Modalilitäten durch die oben genannte Vereinbarung festgelegt werden. Die Regierung des Landes Mecklenburg-Vorpommem nimmt diese Gelegenheit zum Anlass, der Apostolischen Nuntiatur in der Bundesrepublik Deutschland den Ausdruck ihrer Hochachtung zu bekunden. Schwerin, den 4. Juni 2019 APOSTOLISCHE NUNTIATUR IN DEUTSCHLAND VERBALNOTE Prot. N. 2910/19 Die Apostolische Nuntiatur in der Bundesrepublik Deutschland begrüβt die Regierung des Landes Mecklenburg-Vorpommern und beehrt sich, namens des Heiligen Stuhls den Empfang der geschätzten Verbalnote vom 04. Juni 2019 zu bestätigen, mit der unter Bezugnahme auf den Vertrag zwischen dem Heiligen Stuhl und der Freien und Hansestadt Hamburg, dem Land Mecklenburg-Vorpommern und dem Land Schleswig-Holstein über die Errichtung von Erzbistum und Kirchenprovinz Hamburg vom 22. September 1994, unbeschadet dessen Artikel 8, sowie dem Vertrag zwischen dem Heiligen Stuhl und dem Land Mecklenburg-Vorpommem vom 15. September 1997 diese mitteilt, dass das Land Mecklenburg-Vorpommem in Anwendung von Artikel 6 des Vertrages vom 15. September 1997 eine Professur für Katholische Theologie an der Philosophischen Fakultät der Universität Rostock für zunächst fünf Jahre errichtet, um die Pflege und Entwicklung der Katholischen Theologie in Gemeinschaft mit anderen Wissenschaften zu fördern und dabei die Mitwirkungsrechte der Katholischen Kirche wahren will. Einrichtung und Betrieb dieser Professur sowie Ausstattung, Personal und Sachmittel erfolgen nach Vorschriften des geltenden kirchlichen, staatskirchlichen und weltlichen Hochschulrechtes. Das Nähere regelt eine Vereinbarung zwischen dem Land Mecklenburg-Vorpommem und dem Erzbistum Hamburg. 23 Acta Francisci Pp. Zur Fortsetzung über den vorgenannten Zeitraum hinaus bedarf es einer positiven Evaluation, deren Modalitäten durch die oben genannte Vereinbarung festgelegt werden. Die Apostolische Nuntiatur in der Bundesrepublik Deutschland benutzt die Gelegenheit, der Regierung des Landes Mecklenburg-Vorpommem ihrer vorzüglichsten Hochachtung zu versichern. Berlin, den 04. Juni 2019 PROTOKOLL In der Apostolischen Nuntiatur Berlin sind heute die Justizministerin des Landes Mecklenburg-Vorpommern, Frau Katy Hoffmeister, und der Apostolische Nuntius in Deutschland, Erzbischof Dr. Nikola Eterović, zusammengekommen, um die Noten zu der am 4. Juni 2019 unterzeichneten Vereinbarung des Landes Mecklenburg-Vorpommern mit dem Heiligen Stuhl über die an der Philosophischen Fakultät der Universität Rostock einzurichtende Professur für Katholische Theologie auszutauschen. Um dies urkundlich zu bestätigen, haben die Ministerin und der Apostolische Nuntius dieses Protokoll unterschrieben. Geschehen in Berlin in zwei Urschriften am 04. Juni 2019 Für das Land Mecklenburg-Vorpom Für den Heiligen Stuhl Katy Hoffmeister c Nikola Eterović Justizministerin Apostolischer Nuntius in der Bundesrepublik Deutschland 24 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale V Epistularum permutatio inter Sanctam Sedem et Rempublicam Italicam de Valetudinario Paediatrico appellato “Bambino Gesù” amplificando. SEGRETERIA DI STATO N. 8454/19/RS Dal Vaticano, 14 giugno 2019 Signor Presidente del Consiglio dei Ministri, Ho l’onore di riferirmi al Trattato tra la Santa Sede e l’Italia firmato l’11 febbraio 1929, qui di seguito indicato come “Trattato del Laterano”. L’Ospedale Pediatrico Bambino Gesù (di seguito “Ospedale”) appartiene alla Santa Sede e non è al momento giuridicamente separato dalla medesima, fermo restando quanto già convenuto tra la Santa Sede e la Repubblica Italiana con lo scambio di lettere del 14 - 15 maggio 2018. Considerato che, al fine di soddisfare la crescente richiesta di prestazioni sanitarie, l’Ospedale ha bisogno di realizzare il nuovo polo ospedaliero di Villa Pamphili, nonché di ampliare la sede di Palidoro, sono a proporre che il regime dell’art. 16, secondo comma, del Trattato del Laterano si estenda alle aree indicate nella Tabella allegata. Resta inteso che il regime dell’articolo 16, secondo comma, del Trattato del Laterano è accordato limitatamente alle attività necessarie alla realizzazione del Polo Ospedaliero di Villa Pamphili e all’ampliamento della sede di Palidoro e comunque non oltre il 31 dicembre 2024. Sarà cura della Segreteria di Stato notificare per via diplomatica il definitivo completamento dei lavori prima di tale data e la conseguente cessazione anticipata del regime indicato nella presente. In presenza di giusti motivi le Parti potranno concordare una proroga per il tempo strettamente necessario al completamento delle opere. È intenzione della Santa Sede far svolgere i lavori nel rispetto della vigente normativa italiana in materia urbanistica. A tal fine i documenti 25 Acta Francisci Pp. progettuali ed eventuali varianti sostanziali degli stessi che dovessero rendersi necessarie in corso d’opera saranno trasmessi alla Presidenza del Consiglio dei Ministri, per via diplomatica e a cura della Segreteria di Stato, con almeno tre mesi di anticipo, salvo motivate ragioni di urgenza. Nel caso in cui la Santa Sede ritenesse di non potersi adeguare ad eventuali osservazioni della Parte italiana, sarà convocata, a richiesta di una delle Parti comunicata per via diplomatica, una Commissione tecnica paritetica per l’esame delle problematiche insorte, in vista di individuare una soluzione mutuamente soddisfacente, nello spirito di amicizia e di collaborazione che tradizionalmente informa le relazioni tra la Santa Sede e l’Italia. È auspicio della Santa Sede che si possa, in termini brevi, addivenire ad un’intesa bilaterale concernente tutte le sedi dell’Ospedale, al fine di renderne omogeneo il regime giuridico. Voglia gradire, signor Presidente del Consiglio dei Ministri, l’espressione della mia più alta e distinta considerazione. P ietro Card. P arolin Segretario di Stato di Sua Santità ALLEGATO Immobili (Polo osp. Villa Pamphili) Via di Villa Pamphili n. 84 Via di Villa Pamphili n. 100 Dati catastali foglio 456 456 part. sub. 3 4 502 228 1 467 (**) Superficie mq Note 19000 (*) (*) Valido per civico 84 e 100 19000 (*) (*) Valido per civico 84 e 100 (**) Particella già censita nel catasto terreni, rusulta ora riferita alla categoria Ente Urbano in quanto vi è stato edificato un fabbricato 26 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale 40 501 381 501 6932 (*) (*) Daro desunto dai dati catastali 380 Via di Santa Maria Mediatrice n. 2 123 427 501 (*) Particelle già censite nel catasto terreni, rusultano ora riferite alla categoria Ente Urbano in quanto vi è stato edificato un fabbricato 380 (*) 123 (*) 40 (*) Immobili (Polo osp. Palidoro) Palidoro – Via della Torre di Palidoro n. snc Dati catastali foglio part. sub. Superficie mq 38 - 197950 38 501 - 73 - 283000 39 - 11368 71 graffata 72 501 - 502 - 303 72 (*) 50598 Note (*) Particella già censita nel catasto terreni, rusulta ora riferita alla categoria Ente Urbano in quanto vi è stato edificato un fabbricato IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO DEI MINISTRI Prot. 6124 PRoma, 18 giugno 2019 Signor Segretario di Stato, in risposta alla Sua nota del 14 giugno u.s., ho l’onore di comunicarLe che le proposte ivi contenute sono accettate dal Governo della Repubblica italiana. Voglia gradire, Signor Segretario di Stato, l’espressione della mia più alta e distinta considerazione, con la più viva cordialità, G iuseppe C onte Presidente del Consiglio dei Ministri 27 Acta Francisci Pp. VI Conventio inter Sanctam Sedem et Rempublicam Congensem de relationibus Ecclesiae Catholicae cum Civitate. ACCORDO QUADRO ACCORD-CADRE TRA LA SANTA SEDE E LA REPUBBLICA DEL CONGO SULLE RELAZIONI TRA LA CHIESA CATTOLICA E LO STATO ENTRE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO ET LE SAINT-SIÈGE SUR LES RELATIONS ENTRE L’ÉTAT ET L’ÉGLISE CATHOLIQUE La Santa Sede e la Repubblica del Congo La République du Congo et le Saint-Siège Desiderose di fissare il quadro giuridico delle relazioni fra la Chiesa cattolica e lo Stato congolese; Soucieux de sceller le cadre juridique des relations entre l’Église catholique et l’État congolais ; Tenendo conto delle norme costituzionali della Repubblica del Congo, degli Atti del Concilio Ecumenico Vaticano II, delle norme del diritto canonico e dei principi internazionalmente riconosciuti in materia di libertà, di credo e di religione; Tenant compte des normes constitutionnelles de la République du Congo, des Actes du Concile Œcuménique Vatican II, des normes du droit canonique et des principes internationalement reconnus en matière de liberté, de croyance et de religion ; Considerando l’importanza della Chiesa cattolica e dei suoi fedeli nella vita nazionale del Congo, il ruolo della Chiesa cattolica nello Considérant la place de l’Église catholique et de ses fidèles dans la vie nationale au Congo, le rôle de l’Église catholique dans le dévelop- 28 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale sviluppo spirituale, socio-culturale e pedagogico del Popolo congolese, come anche la ricchezza delle tradizioni religiose del Continente africano; pement spirituel, socio-culturel et pédagogique du Peuple congolais ainsi que la richesse des traditions religieuses du Continent africain ; Reiterando il rispetto dei principi della sacralità della vita e della dignità umana, nonché dei diritti dell’uomo e delle libertà fondamentali; Réitérant le respect des principes de la sacralité de la vie et de la dignité humaine, ainsi que de la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales ; Hanno convenuto quanto segue: Sont convenus de ce qui suit : Articolo 1 La Santa Sede e la Repubblica del Congo definiscono, con il presente Accordo Quadro, i principi e le norme che reggono le relazioni e le modalità di collaborazione tra la Chiesa cattolica e lo Stato congolese. Article 1 La République du Congo et le Saint-Siège définissent par le présent Accord-Cadre les principes et les règles qui régissent les relations et les modalités de collaboration entre l’Église catholique et l’État congolais. Articolo 2 La Chiesa cattolica e lo Stato congolese sono, ciascuno nel proprio ordine, sovrani, indipendenti e autonomi. Questi principi sono alla base delle loro relazioni e di qualsiasi attività che essi possono compiere congiuntamente per il benessere spirituale e materiale dell’uomo o a favore del bene comune, nel rispetto della dignità e dei diritti della persona umana. Article 2 L’État congolais et l’Église catholique sont, chacun dans son ordre, souverains, indépendants et autonomes. Ces principes sous-tendent leurs relations et toute œuvre qu’ils peuvent accomplir ensemble pour le bien-être spirituel et matériel de l’homme ou en faveur du bien commun, dans le respect de la dignité et des droits de la personne humaine. Articolo 3 1. La Repubblica del Congo riconosce la personalità giuridica a ca- Article 3 1. La République du Congo reconnaît la personnalité juridique à Acta Francisci Pp. 29 rattere pubblico che la Chiesa cattolica possiede per natura. 2. La Repubblica del Congo riconosce la personalità giuridica di tutte le istituzioni della Chiesa cattolica, che sono costituite come persona giuridica di carattere pubblico o privato dal Codice di Diritto Canonico e che sono rette dalle loro norme proprie; in particolare, la Conferenza Episcopale del Congo e tutte le circoscrizioni ecclesiastiche. caractère public que l’Église catholique possède par nature. 2. La République du Congo reconnaît la personnalité juridique de toutes les institutions de l’Église catholique qui sont établies comme personne juridique à caractère public ou privé par le Code de Droit Canonique et qui sont régies par leurs règles propres ; en particulier, la Conférence Épiscopale du Congo et toutes les circonscriptions ecclésiastiques. Articolo 4 1. La Chiesa cattolica stabilisce liberamente le norme giuridiche nel suo ambito di competenza. Essa ha il diritto di erigere, di modificare o di sopprimere le istituzioni ecclesiastiche. 2. Quando la Santa Sede erige, modifica o sopprime sovranamente le circoscrizioni ecclesiastiche, ne informa immediatamente le Autorità congolesi competenti nel quadro del presente Accordo Quadro. Article 4 1. L’Église catholique fixe librement les normes juridiques dans son domaine de compétence. Elle a le droit d’ériger, de modifier ou de supprimer les institutions ecclésiastiques. 2. Lorsque le Saint-Siège érige, modifie ou supprime souverainement les circonscriptions ecclésiastiques, il en informe aussitôt les Autorités congolaises compétentes dans le cadre du présent Accord-Cadre. Articolo 5 La Repubblica del Congo garantisce alla Chiesa cattolica, ai suoi fedeli e ai responsabili delle sue istituzioni, la libertà di comunicare e di mantenersi in contatto con la Santa Sede, con le Conferenze Episcopali di altri Paesi, come anche con le Chiese particolari, gli organismi Article 5 La République du Congo garantit à l’Église catholique, à ses fidèles et aux responsables de ses institutions, la liberté de communiquer et de se maintenir en relation avec le Saint-Siège, avec les Conférences épiscopales d’autres pays, ainsi qu’avec les Églises parti- 30 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale e le persone che si trovano all’interno o all’esterno della Repubblica del Congo. culières, les organismes et les personnes à l’intérieur ou à l’extérieur de la République du Congo. Articolo 6 1. La Repubblica del Congo riconosce e garantisce alla Chiesa cattolica il libero esercizio della sua missione apostolica, in particolare per quanto riguarda il culto, il governo dei propri fedeli e l’insegnamento in tutte le sue forme, le opere caritative, le attività delle associazioni e le opere dei suoi istituti. 2. In conformità alla sua legislazione, Essa assicura l’inviolabilità dei luoghi di culto, delle chiese, delle cappelle, dei cimiteri e le loro dipendenze, in particolare i vescovadi, le canoniche, i conventi, i tribunali e gli archivi ecclesiastici. La forza pubblica può accedere a tali luoghi o su richiesta dell’Autorità ecclesiastica competente oppure, previa notifica alla medesima Autorità, per eseguire un mandato giudiziario concernente persone accusate di delitti commessi sul territorio dello Stato. Article 6 1. La République du Congo reconnaît et garantit à l’Église catholique le libre exercice de sa mission apostolique, en particulier pour ce qui concerne le culte, le gouvernement de ses fidèles et l’enseignement sous toutes ses formes, les œuvres de bienfaisance, les activités des associations et les œuvres de ses instituts. 2. Elle assure, conformément à sa législation, l’inviolabilité des lieux de culte, des églises, des chapelles, des cimetières et leurs annexes, en particulier les évêchés, les presbytères, les couvents, les tribunaux et les archives ecclésiastiques. La force publique peut accéder à de tels lieux : à la demande de l’Autorité ecclésiastique compétente ; ou bien, après notification de la même Autorité, pour exécuter un mandat judiciaire concernant des personnes accusées de délits commis sur le territoire de l’État. 3. En cas de risques graves et avérés pour la sécurité des personnes ou des biens, les Autorités congolaises compétentes peuvent prendre toutes mesures de protection nécessaires, sous réserve d’en avertir au préalable les Autorités ecclésiastiques compétentes, en 3. Nel caso di rischi gravi e accertati per la sicurezza delle persone o dei beni, le Autorità congolesi competenti possono prendere tutte le necessarie misure di protezione, con riserva di avvertirne previamente le Autorità ecclesiastiche competenti, cioè il Vescovo diocesano e Acta Francisci Pp. 31 la persona responsabile dell’edificio in questione. l’occurrence l’Évêque diocésain et le responsable de l’édifice concerné. Articolo 7 1. Le nomine, come anche l’attribuzione delle cariche ecclesiastiche, sono riservate esclusivamente alla Chiesa cattolica, in conformità alle norme del diritto canonico. 2. La nomina, il trasferimento, la destituzione e l’accettazione della rinuncia dei Vescovi spetta esclusivamente alla Santa Sede. 3. Prima della pubblicazione della nomina di un Vescovo diocesano, la Santa Sede, a titolo di cortesia, farà conoscere confidenzialmente al Governo congolese il nome dell’eletto. Article 7 1. Les nominations ainsi que l’attribution des charges ecclésiastiques sont, conformément au droit canonique, exclusivement réservées à l’Église catholique. 2. La nomination, le transfert, la destitution et l’acceptation de la renonciation des Évêques appartiennent exclusivement au Saint-Siège. 3. Avant la publication de la nomination d’un Évêque diocésain, le Saint-Siège fera connaître confidentiellement, par courtoisie, le nom de l’élu au Gouvernement congolais. Articolo 8 1. Per qualsiasi denuncia, indagine o azione giudiziaria riguardante un chierico o un religioso (religiosa), le Autorità giudiziarie faranno conoscere previamente e confidenzialmente al Vescovo del luogo del domicilio dell’interessato i motivi di tali misure. Se si tratta di un membro di un Istituto di vita consacrata o di una Società di vita apostolica, ne sarà informato anche il suo diretto Superiore. Article 8 1. Pour toute dénonciation, information ou poursuite concernant un clerc ou religieux (religieuse), les Autorités judiciaires feront connaître au préalable et confidentiellement à l’Évêque du lieu du domicile de l’intéressé les motifs de telles mesures. S’il s’agit d’un membre d’un Institut de vie consacrée ou d’une Société de vie apostolique, son Supérieur direct en sera aussi informé. 2. Se si tratta di un Vescovo o di un sacerdote che esercita una giurisdizione assimilabile a quella di un Vescovo diocesano, la Santa Sede sarà previamente informata sulle misure che si intendono prendere nei suoi confronti. 2. S’il s’agit d’un Évêque ou d’un prêtre exerçant une juridiction assimilée à celle d’un Évêque diocésain, le Saint-Siège sera informé au préalable des mesures envisagées à son égard. 32 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Articolo 9 1. Il segreto della confessione sacramentale è assoluto e, pertanto, inviolabile. Non è quindi mai permesso di interrogare un chierico su questa materia. 2. I Vescovi, i sacerdoti, i religiosi (le religiose) hanno diritto al rispetto dell’obbligo al segreto, legato al loro ministero o stato di vita, allo stesso modo che per i membri di altre professioni, ai quali è riconosciuto il rispetto del segreto professionale. Article 9 1. Le secret de la confession sacramentelle est absolu et par conséquent, inviolable. Il n’est donc jamais permis d’interroger un clerc en cette matière. 2. Les Évêques, les prêtres, les religieux (religieuses) ont droit au respect de l’obligation au secret liée à leur ministère ou état de vie, de la même manière que pour les membres d’autres professions à qui le respect du secret professionnel est reconnu. Articolo 10 1. Le persone giuridiche ecclesiastiche possono acquisire, possedere, disporre e alienare beni mobili e immobili, come anche diritti patrimoniali, in conformità con il diritto canonico e la legislazione in vigore nella Repubblica del Congo. 2. Esse possono, inoltre, istituire fondazioni, le cui attività, per quanto attiene ai loro effetti civili, saranno sottoposte alle norme legali e regolamentari congolesi. Article 10 1. Les personnes juridiques ecclésiastiques peuvent acquérir, posséder, disposer et aliéner des biens mobiliers et immobiliers, comme des droits patrimoniaux, en conformité avec le droit canonique et la législation en vigueur en République du Congo. 2. Elles peuvent, en outre, instituer des fondations, dont les activités, quant à leurs effets civils, seront soumises aux normes légales et réglementaires congolaises. Articolo 11 1. La Chiesa cattolica gode della libertà di editare, di pubblicare, di divulgare e di vendere libri, giornali, produzioni letterarie o artistiche, mezzi audiovisivi e materiale informatico, nonché della libertà Article 11 1. L’Église catholique jouit de la liberté d’éditer, de publier, de divulguer et de vendre des livres, des journaux, des œuvres, des supports audio-visuels et du matériel informatique, ainsi que de la liberté d’orga- Acta Francisci Pp. 33 di organizzare ogni attività strettamente connessa con la sua missione apostolica, con riserva del rispetto dell’ordine pubblico e della dignità e libertà dei cittadini. 2. È garantito alla Chiesa cattolica un libero accesso ai mezzi pubblici di comunicazione così come il diritto di creare e di gestire direttamente giornali, radio o canali di televisione, compreso attraverso mezzi informatici (internet), in conformità con la legislazione congolese vigente. niser toute activité étroitement liée à sa mission apostolique, sous réserve du respect de l’ordre public et de la dignité et liberté des citoyens. 2. Il est garanti à l’Église catholique un libre accès aux moyens publics de communication ainsi que le droit de créer et de gérer directement des journaux, radios ou chaînes de télévisions, y compris par des moyens informatiques (Internet), conformément à la législation congolaise en vigueur. Articolo 12 La Repubblica del Congo riconosce e protegge, in applicazione delle norme giuridiche congolesi e canoniche, il diritto dei fedeli cattolici di associarsi per perseguire attività specifiche nell’ambito della missione della Chiesa. Pur essendo sottomesse alla legislazione congolese in ciò che attiene agli aspetti civili delle loro attività, queste associazioni, in forza del loro carattere di interesse generale, potranno tuttavia beneficiare di disposizioni particolari relative ai loro statuti e alla loro capacità giuridica, previste da un accordo stipulato fra il Governo congolese e la Conferenza Episcopale del Congo, agendo quest’ultima con la previa approvazione della Santa Sede. Article 12 La République du Congo reconnaît et protège, en application des normes juridiques congolaises et canoniques, le droit des fidèles catholiques de s’associer pour poursuivre des activités spécifiques dans le cadre de la mission de l’Église. Tout en étant soumises à la législation congolaise en ce qui concerne les aspects civils de leurs activités, ces associations, en raison de leur caractère d’intérêt général, pourront toutefois bénéficier de dispositions particulières relatives à leurs statuts et à leur capacité juridique, prévues par un accord conclu entre le Gouvernement congolais et la Conférence Épiscopale du Congo, celle-ci agissant avec l’approbation préalable du Saint-Siège. 34 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Articolo 13 La Chiesa cattolica ha il diritto di creare istituzioni educative di tutti i livelli e di gestirle secondo le norme canoniche e nel rispetto della legislazione congolese. Article 13 L’Église catholique a le droit de créer des institutions éducatives de tous niveaux et de les gérer selon les normes canoniques et dans le respect de la législation congolaise. Articolo 14 La Repubblica del Congo garantisce il diritto della Chiesa cattolica di designare cappellani che assumeranno l’incarico di guida spirituale presso i fedeli cattolici, membri della forza pubblica congolese e delle forze armate, come anche presso i fedeli che dimorano o lavorano nelle strutture penitenziarie od ospedaliere e negli istituti di assistenza medica e sociale. Article 14 La République du Congo garantit le droit de l’Église catholique de désigner des aumôniers qui assumeront la charge de guide spirituel auprès des fidèles catholiques membres de la force publique congolaise et des forces armées, ainsi que des fidèles séjournant ou travaillant dans les établissements pénitentiaires ou hospitaliers et dans les instituts d’assistance médicale et sociale. Articolo 15 1. La Chiesa cattolica ha il diritto di creare liberamente delle istituzioni per esercitare attività caritative, educative e di assistenza socio-sanitaria connesse con la sua missione spirituale. 2. Le autorità competenti della Repubblica del Congo e la Conferenza Episcopale del Congo, nei limiti delle possibilità economiche dello Stato congolese, potranno trovare degli accordi in vista di una partecipazione finanziaria statale in favore delle opere della Chiesa cattolica nella Repubblica del Congo che Article 15 1. L’Église catholique a le droit de créer librement des institutions pour exercer des activités de bienfaisance, d’éducation, d’assistance socio-sanitaire, liées à sa mission apostolique. 2. Les Autorités compétentes de la République du Congo et la Conférence Épiscopale du Congo pourront, dans la mesure des capacités budgétaires de l’État congolais, trouver d’éventuels arrangements en vue de sa participation financière aux œuvres de bien commun dans le domaine de la santé, de l’éducation et Acta Francisci Pp. 35 sono al servizio del bene comune nel campo della salute, dell’educazione e dell’assistenza sociale e medica. de l’assistance sociale et médicale, entreprises par l’Église catholique en République du Congo. Articolo 16 1. La Santa Sede e la Repubblica del Congo risolveranno, per via diplomatica, le eventuali difficoltà che possano sorgere dall’interpretazione e dall’applicazione del presente Accordo Quadro. 2. Le materie di comune interesse, che richiedano soluzioni nuove o supplementari, saranno trattate di comune intesa dalle Parti contraenti. 3. La Santa Sede e la Repubblica del Congo convengono di concludere, su materie di comune interesse, atti pattizi specifici e connessi con il presente Accordo Quadro. Article 16 1. La République du Congo et le Saint-Siège règleront, par voie diplomatique, les éventuelles difficultés pouvant résulter de l’interprétation et de l’exécution du présent Accord-Cadre. 2. Les matières d’intérêt commun qui demandent des solutions nouvelles ou supplémentaires seront traitées de commun accord par les Parties contractantes. 3. La République du Congo et le Saint-Siège s’accordent à conclure, sur des matières d’intérêt commun, des actes conventionnels spécifiques et connexes au présent Accord-Cadre. Articolo 17 Il presente Accordo Quadro può essere emendato, rivisto o modificato su iniziativa di una delle Parti contraenti. Le disposizioni emendate, riviste o modificate entreranno in vigore dopo essere state approvate dalle Parti contraenti. Article 17 Le présent Accord-Cadre peut être amendé, révisé ou modifié sur initiative de l’une des Parties contractantes. Les dispositions amendées, révisées ou modifiées entrent en vigueur après leur approbation par les Parties contractantes. Articolo 18 Il presente Accordo Quadro sarà ratificato secondo le procedure, previste dalle norme costituzionali proprie delle Alte Parti contraenti, Article 18 Le présent Accord-Cadre sera ratifié selon les procédures prévues par les normes constitutionnelles propres aux Hautes Parties contractan- 36 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale ed entrerà in vigore a partire dallo scambio degli strumenti di ratifica. tes et entrera en vigueur dès l’échange des instruments de ratification. Fatto a Brazzaville, il 3 febbraio 2017, in un (1) esemplare originale in lingua italiana e francese, le due versioni facendo egualmente fede. Fait à Brazzaville, le 3 février 2017, en un (1) exemplaire original en langue française et italienne, les deux versions faisant également foi. PER LA SANTA SEDE POUR LA RÉPUBLIQUE DU CONGO Card. Pietro Parolin Clément Mouamba Segretario di Stato Premier Ministre, Chef du Gouvernement Commutatio instrumentorum ratihabitionis Conventionis inter Apostolicam Sedem atque Rempublicam Congensem constitutae, confecta est in Civitate Vaticana die II mensis Iulii anno MMXIX, a quo ipso die Conventio vigere coepit ad normam articuli XVIII eiusdem Pactionis. Acta Francisci Pp. 37 VII Pactio inter Sanctam Sedem et Rempublicam Italicam ad Lisbonensem Conventionem applicandam de titulis studiorum agnoscendis, quae ad superiorem doctrinam tradendam in Regione Europaea attinent. La Santa Sede e la Repubblica Italiana e, di seguito denominate “le Parti”; vista la Convenzione sul riconoscimento dei titoli di studio relativi all’insegnamento superiore nella Regione europea, fatta a Lisbona l’11 aprile 1997, di seguito “Convenzione di Lisbona”; considerando la comune appartenenza allo Spazio Europeo dell’Istruzione Superiore (EHEA) quale quadro orientativo delle politiche della formazione superiore; nello spirito delle relazioni amichevoli esistenti tra le Parti e al fine di promuovere la cooperazione nel settore della formazione superiore; fermo restando quanto previsto dall’art. 10, comma 2, prima parte, dell’Accordo di revisione del Concordato lateranense, firmato il 18 febbraio 1984, per il riconoscimento dei titoli accademici in teologia e nelle altre discipline ecclesiastiche, determinate d’accordo tra le Parti; hanno concordato quanto segue: Articolo 1 Ambito di applicazione 1. Il presente Accordo regola, secondo i principi e le regole della Convenzione di Lisbona, il riconoscimento dei cicli e dei periodi di studio, così come dei titoli di studio ottenuti presso le Istituzioni della formazione superiore appartenenti ai sistemi di formazione superiore delle Parti, al fine di facilitare gli studenti, i ricercatori ed i possessori dei titoli di studio della formazione superiore di queste Istituzioni nell’accesso all’istruzione superiore, nel proseguimento degli studi accademici e nel conseguimento dei titoli accademici nelle rispettive Istituzioni della formazione superiore. 2. In base al presente Accordo, l’espressione “Istituzioni della formazione superiore” include: a) per la Repubblica Italiana: le Università, gli Istituti Universitari, le Scuole Superiori universitarie, i Politecnici, le Scuole di mediazio- 38 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale ne linguistica, le Istituzioni di Alta Formazione Artistica, Musicale e Coreutica (AFAM), statali e non statali, legalmente riconosciuti, abilitati a rilasciare titoli aventi valore legale secondo le leggi della Repubblica Italiana; b) per la Santa Sede: le Università, le Facoltà e le altre Istituzioni di studi superiori ecclesiastiche canonicamente erette o approvate dalla Congregazione per l’Educazione Cattolica che fruiscono del diritto di conferire gradi accademici per autorità della Santa Sede. 3. In coerenza con i principi della Sezione III della Convenzione di Lisbona, è fatta salva la competenza delle singole Istituzioni della formazione superiore appartenenti ai sistemi di formazione superiore delle Parti in merito al riconoscimento dei cicli, dei periodi di studio e dei titoli accademici, competenza esercitata nell’ambito della propria autonomia e in conformità ai rispettivi ordinamenti. Articolo 2 Corrispondenza tra titoli accademici 1. I titoli accademici conferiti dalle Istituzioni della formazione superiore italiane elencati nell’art. 3 del Decreto Ministeriale 22 ottobre 2004, n. 270, pubblicato sulla Gazzetta Ufficiale della Repubblica Italiana del 12 novembre 2004 n. 266, ovvero Laurea, Laurea Magistrale e Dottorato di Ricerca, e i titoli accademici conferiti dalle Istituzioni della formazione superiore canonicamente erette o approvate dalla Santa Sede indicati negli artt. 6, 9, 4550, 52 della Costituzione Apostolica Veritatis gaudium dell’8 dicembre 2017, ovvero Baccalaureato, Licenza e Dottorato, sono riconosciuti per i fini di cui all’articolo 1, comma 1, del presente Accordo, rispettivamente in corrispondenza dei cicli di studio di primo, secondo e terzo ciclo ai sensi del Processo di Bologna e facendo riferimento ai Quadri delle Qualifiche della Repubblica Italiana e della Santa Sede. 2. In conformità a quanto disposto al comma 1 del presente articolo, sono corrispondenti per livello: a) i titoli di Laurea rilasciati dalle Istituzioni della formazione superiore italiane e i titoli di Baccalaureato rilasciati dalle Istituzioni della formazione superiore della Santa Sede; Acta Francisci Pp. 39 b) i titoli di Laurea Magistrale rilasciati dalle Istituzioni della formazione superiore italiane e i titoli di Licenza rilasciati dalle Istituzioni della formazione superiore della Santa Sede; c) i titoli di Dottorato di Ricerca rilasciati dalle Istituzioni della formazione superiore italiane e i titoli di Dottorato rilasciati dalle Istituzioni della formazione superiore della Santa Sede. 3. I titoli a ciclo unico rilasciati dalle Istituzioni della formazione superiore appartenenti ai sistemi di formazione superiore delle Parti sono corrispondenti per livello al secondo ciclo ai sensi del Processo di Bologna, secondo i rispettivi Quadri delle Qualifiche della Repubblica Italiana e della Santa Sede. Articolo 3 Altri titoli della formazione superiore 1. Le disposizioni e gli effetti del presente Accordo si applicano anche al settore dell’Alta Formazione Artistica Musicale e Coreutica (AFAM) della Repubblica Italiana, ovvero alle istituzioni ufficiali ad esso afferenti ed ai titoli di studio di primo, secondo e terzo ciclo nell’ambito del Processo di Bologna da queste rilasciati, ovvero il Diploma accademico di primo livello, il Diploma accademico di secondo livello e il Diploma accademico di formazione alla ricerca. 2. Gli effetti del presente Accordo si estendono altresì a quelle istituzioni e qualifiche riconosciute direttamente equivalenti a titoli ufficiali nel settore della formazione superiore delle Parti, secondo le rispettive regole e normative. 3. Altri titoli di alta specializzazione nell’ambito del terzo ciclo della formazione superiore, rilasciati dalle Istituzioni della formazione superiore appartenenti ai sistemi di formazione superiore delle Parti, possono essere riconosciuti sulla base delle rispettive legislazioni. Articolo 4 Riconoscimento dei periodi di studio 1. In attuazione delle disposizioni della sezione V della Convenzione di Lisbona, le Istituzioni della formazione superiore appartenenti al sistema di 40 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale formazione superiore di una Parte riconosceranno i periodi di studio compiuti nell’ambito di programmi accademici accreditati svolti nelle Istituzioni della formazione superiore appartenenti al sistema di formazione superiore dell’altra Parte, a meno che non sussistano differenze sostanziali tra i percorsi formativi oggetto della valutazione, fermo restando quanto stabilito all’articolo 1, comma 3, del presente Accordo. 2. I periodi di studio effettuati in regime di scambio accademico in Istituzioni della formazione superiore appartenenti al sistema di formazione superiore di una delle Parti, che non comportino il rilascio di un titolo finale, comunque documentati da un certificato rilasciato dalle autorità accademiche competenti che ne attesti l’esito positivo ed i crediti formativi conseguiti sulla base del sistema ECTS o di altro sistema comparabile, potranno essere riconosciuti dalle autorità accademiche competenti dell’istituzione di provenienza, e consentire l’esonero dagli insegnamenti corrispondenti previsti dai relativi piani di studio ed il conseguente riconoscimento dei corrispettivi crediti formativi, fermo restando quanto stabilito all’articolo 1, comma 3, del presente Accordo. Articolo 5 Prosecuzione degli studi 1. In attuazione delle disposizioni della sezione VI della Convenzione di Lisbona, i titolari di titoli accademici rilasciati dalle Istituzioni della formazione superiore appartenenti ai sistemi di formazione superiore delle Parti potranno avere accesso agli studi del livello successivo, secondo le corrispondenze definite dall’articolo 2, commi 2 e 3, del presente Accordo, a meno che non sussistano casi di differenza sostanziale tra i titoli oggetto della valutazione, fermo restando quanto stabilito all’articolo 1, comma 3, del presente Accordo. 2. Ai fini dell’esercizio delle competenze di cui al comma 1 del presente articolo, le Istituzioni della formazione superiore appartenenti ai sistemi di formazione superiore delle Parti si pronunciano sulle domande di riconoscimento, debitamente documentate, entro il termine di novanta giorni a decorrere dalla data di ricezione delle domande stesse. Acta Francisci Pp. 41 Articolo 6 Riconoscimento dei titoli della formazione superiore In attuazione delle disposizioni della sezione VI della Convenzione di Lisbona, sono riconosciuti i titoli di cui agli articoli 2 e 3 del presente Accordo rilasciati dalle Istituzioni della formazione superiore appartenenti ai sistemi di formazione superiore delle Parti di cui all’articolo 1, comma 2, del presente Accordo, che afferiscano a programmi di studio accreditati, secondo le regole e le procedure stabilite dai rispettivi ordinamenti. Articolo 7 Procedure di riconoscimento non accademico Fermo restando quanto disposto dall’articolo 10, comma 2, prima parte, dell’Accordo che apporta modificazioni al Concordato lateranense, firmato il 18 febbraio 1984, i titoli accademici di Baccalaureato e di Licenza, conferiti dalle Istituzioni della formazione superiore approvate dalla Santa Sede secondo le modalità di cui all’articolo 6 del presente Accordo, sono riconoscibili come corrispondenti rispettivamente alle Lauree e Lauree Magistrali, su istanza dell’interessato e secondo le procedure stabilite dal Decreto del Presidente della Repubblica 30 luglio 2009, n. 189, a meno che non sussistano casi di differenze sostanziali in riferimento alla singola procedura valutativa. Articolo 8 Strumenti di attuazione 1. Le Parti demandano ad una successiva Intesa tecnica tra il Ministero dell’Istruzione, dell’Università e della Ricerca della Repubblica Italiana e la Congregazione per l’Educazione Cattolica della Santa Sede la redazione e l’aggiornamento periodico degli elenchi delle Istituzioni della formazione superiore appartenenti ai rispettivi sistemi di formazione superiore, secondo quanto indicato all’articolo 1, comma 2, del presente Accordo. 2. Al fine di facilitare le procedure di riconoscimento previste agli articoli 5, 6 e 7 del presente Accordo, le Parti demandano ad una successiva Intesa tecnica tra il Ministero dell’Istruzione, dell’Università e della Ricer- 42 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale ca della Repubblica Italiana e la Congregazione per l’Educazione Cattolica della Santa Sede la redazione e l’aggiornamento periodico delle tabelle di corrispondenza disciplinare tra i titoli accademici dei rispettivi ordinamenti, fermo restando quanto disposto all’articolo 1, comma 3, del presente Accordo. 3. Le Parti concordano di applicare reciprocamente la corrispondenza tra le posizioni accademiche esistenti nei rispettivi ordinamenti, come stabilita dal Decreto del Ministero dell’Istruzione, dell’Università e della Ricerca 1 settembre 2016, n. 662, secondo le rispettive legislazioni. 4. Al fine di facilitare la valutazione dei titoli delle Parti e per accrescere le competenze valutative delle qualifiche estere provenienti anche da altri sistemi, le Parti promuovono la stretta collaborazione tra i rispettivi Centri nazionali di informazione stabiliti in applicazione dell’articolo IX.2 della Convenzione di Lisbona, e si impegnano ad incrementarla anche tramite lo sviluppo di strumenti, strutture e procedure comuni, collaborando inoltre in ambito nazionale ed internazionale per la realizzazione di progetti collegati alla valutazione delle qualifiche, ove opportuno anche in forma di consorzio o con parti terze. 5. Le Parti coopereranno per l’attuazione del presente Accordo e promuoveranno la collaborazione tra le Istituzioni della formazione superiore, anche tramite la partecipazione a programmi strutturati a livello internazionale, la realizzazione di programmi congiunti ed il mutuo accesso ai servizi per gli studenti e per i ricercatori. Articolo 9 Titoli accademici riconosciuti secondo l’art. 10 dell’Accordo di revisione del Concordato Il presente Accordo non pregiudica quanto previsto dall’art. 10, n. 2 dell’Accordo che apporta modificazioni al Concordato lateranense, firmato il 18 febbraio 1984, per il riconoscimento dei titoli accademici in teologia e nelle altre discipline ecclesiastiche determinate d’accordo tra le Parti, e quanto disposto successivamente dalle medesime Parti per la sua attuazione. Acta Francisci Pp. 43 Articolo 10 Entrata in vigore e periodo di validità 1. Il presente Accordo entra in vigore il primo giorno del terzo mese successivo alla data di ricezione dell’ultima delle notifiche con cui le Parti si comunicano ufficialmente il completamento delle rispettive procedure interne necessarie per la sua entrata in vigore. Esso resta in vigore per un periodo di tempo illimitato. Ciascuna Parte contraente potrà denunciare il presente Accordo in qualsiasi momento tramite comunicazione scritta all’altra Parte, che avrà effetto dopo sei mesi dalla data dell’avvenuta comunicazione. 2. Le Parti, di comune accordo, possono integrare o emendare il presente Accordo per iscritto; le integrazioni o gli emendamenti concordati entreranno in vigore nel rispetto delle procedure di cui al comma 1 del presente articolo e costituiranno parte integrante del presente Accordo. Articolo 11 Disposizioni finali 1. Il presente Accordo si applica nel pieno rispetto delle legislazioni delle Parti, nonché in conformità al diritto internazionale applicabile e agli obblighi derivanti dall’appartenenza dell’Italia all’Unione Europea. 2. Sono fatti salvi i diritti acquisiti per i titolari di diplomi e certificati di studio che abbiano presentato le istanze di riconoscimento prima dell’entrata in vigore del presente Accordo. 3. Il presente Accordo si applica nel pieno rispetto del principio dell’autonomia delle Istituzioni della formazione superiore appartenenti ai sistemi della formazione superiore delle Parti. 4. Tutte le iniziative previste nel presente Accordo saranno messe in atto nell’ambito delle rispettive dotazioni finanziarie senza oneri aggiuntivi per il bilancio dello Stato italiano. 5. Eventuali controversie tra le Parti derivanti dall’interpretazione o dall’attuazione del presente Accordo saranno risolte esclusivamente attraverso consultazioni e negoziati diretti tra le Parti per via diplomatica. 44 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Fatto a Roma, il 13 febbraio 2019, in italiano. Per la Santa Sede Per la Repubblica Italiana Giuseppe Card. Versaldi Marco Bussetti Apostolica Sedes et Italia alteram congruentem partem per Mutuas Notas certiorem fecerunt se utramque intraneas procedendi de iure rationes complevisse, necessarias ut haec Conventio vigere inciperet. Quae quidem Conventio die I mensis Septembris anno MMXIX vigere incipiet ad normam articuli X, §1, eiusdem Pactionis. 45 Acta Francisci Pp. VIII Pactio Libellorum Diplomaticorum inter Sanctam Sedem et Rempublicam Angolanam de necessitudine inter Ecclesiam Catholicam et Statum. ACCORDO QUADRO TRA LA SANTA SEDE E LA REPUBBLICA DI ANGOLA ACORDO-QUADRO ENTRE A REPÚBLICA DE ANGOLA E A SANTA SÉ La Santa Sede e la Repubblica di Angola, d’ora in avanti denominate le Parti: A República de Angola e a Santa S é , daqui em diante designadas Partes: – Desiderose di definire il quadro giuridico delle relazioni tra la Chiesa cattolica e lo Stato angolano; – Desejosas de definir o quadro jurídico das relações entre a Igreja Católica e o Estado angolano; – Riconoscendo la necessità di riaffermare, rafforzare e approfondire i legami di amicizia, solidarietà e cooperazione tra le Parti; – Reconhecendo a necessidade de reafirmar, fortalecer e aprofundar os laços de amizade, solidariedade e cooperação entre as Partes; – Avendo in considerazione la storica rappresentatività della Chiesa cattolica in Angola e la sua funzione al servizio del progresso e del benessere spirituale, morale, sociale, culturale, pedagogico e di salute pubblica del Popolo angolano; – Tendo em conta a representatividade histórica da Igreja Católica em Angola e o seu papel ao serviço do progresso e do bem-estar espiritual, moral, social, cultural, pedagógico e de saúde pública do povo angolano; – Richiamando i principi internazionalmente riconosciuti in materia di libertà religiosa; – Recordando os princípios internacionalmente reconhecidos em matéria de liberdade religiosa; Concordano quanto segue: Acordam quanto segue: 46 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Articolo 1 (Ambito) Artigo 1.° (Âmbito) 1. Le Parti riaffermano che la Chiesa cattolica e lo Stato angolano sono, ciascuno nel proprio ordine, indipendenti e sovrani, e dichiarano di rispettare nelle loro relazioni tale principio e di lavorare congiuntamente per il benessere spirituale e materiale della persona umana, così come per la promozione del bene comune. 2. I termini del presente Accordo Quadro si applicano esclusivamente alla situazione giuridica della Chiesa cattolica nella Repubblica di Angola, pur considerando che la diocesi di São Tomé e Príncipe fa parte della Conferenza Episcopale di Angola e São Tomé. 3. Le relazioni tra la Santa Sede e lo Stato angolano sono assicurate mediante un Nunzio Apostolico nella Repubblica di Angola e un Ambasciatore di Angola presso la Santa Sede. 1. As Partes reafirmam que o Estado angolano e a Igreja Católica são, cada qual na sua própria ordem, independentes e soberanos, e declaram respeitar nas suas relações tal princípio, trabalhar juntos para o bem-estar espiritual e material da pessoa humana, assim como para a promoção do bem comum. 2. Os termos do presente Acordo-Quadro aplicam-se exclusivamente à situação jurídica da Igreja Católica na República de Angola, mesmo considerando que a diocese de São Tomé e Príncipe faz parte da Conferência Episcopal de Angola e São Tomé. 3. As relações entre o Estado angolano e a Santa Sé são asseguradas mediante um Embaixador de Angola junto da Santa Sé e um Núncio Apostólico na República de Angola. Articolo 2 (Libertà religiosa) Artigo 2.° (Liberdade religiosa) La Repubblica di Angola riconosce alla Chiesa cattolica il libero esercizio della sua missione apostolica, in particolare in riferimento alla professione della fede, al culto, al governo ecclesiastico, all’educazione, alle opere di carità, così come A República de Angola reconhece à Igreja Católica o livre exercício da sua missão apostólica, em particular quanto à profissão da fé, ao culto, ao governo eclesiástico, à educação, às obras de caridade, bem como às actividades das associações 47 Acta Francisci Pp. per le attività delle associazioni e delle istituzioni cattoliche, nei termini del presente Accordo Quadro. e das instituições católicas, nos termos do presente Acordo-Quadro. Articolo 3 (Riconoscimento) Artigo 3.° (Reconhecimento) 1. La Repubblica di Angola riconosce alla Chiesa cattolica la condizione di persona morale, nei termini del diritto canonico. 2. La Repubblica di Angola riconosce, inoltre, la personalità giuridica nell’ordinamento civile angolano alle persone giuridiche ecclesiastiche che hanno personalità giuridica pubblica in conformità alle disposizioni del diritto canonico, come: Conferenza Episcopale di Angola e São Tomé, Arcidiocesi, Diocesi, Amministrazioni Apostoliche, Prefetture Apostoliche, Vicariati Apostolici, Parrocchie, Missioni, Santuari, Congregazioni e Istituti di Vita Consacrata, Società di Vita Apostolica, Seminari, associazioni, scuole e istituzioni educative di tutti i livelli e istituzioni sanitarie. 3. La personalità giuridica civile delle persone giuridiche canoniche, di cui al numero precedente, è riconosciuta dalla Repubblica di Angola mediante l’iscrizione dell’atto costitutivo nel rispettivo registro statale, nei termini della legislazione angolana applicabile, dovendo allo stesso tempo essere messe a verbale tutte le alterazioni subite dall’atto stesso. 1. A República de Angola reconhece à Igreja Católica a condição de pessoa moral, nos termos do direito canónico. 2. Além disso, a República de Angola reconhece a personalidade jurídica no ordenamento civil angolano às pessoas jurídicas eclesiásticas que têm personalidade jurídica pública em conformidade com as disposições do direito canónico, tais como: Conferência Episcopal de Angola e São Tomé, Arquidioceses, Dioceses, Administrações Apostólicas, Prefeituras Apostólicas, Vicariatos Apostólicos, Paróquias, Missões, Santuários, Congregações e Institutos de Vida Consagrada, Sociedades de Vida Apostólica, Seminários, associações, escolas e instituições educativas de todos os níveis e instituições de saúde. 3. A personalidade jurídica civil das pessoas jurídicas canónicas, citadas no número anterior, é reconhecida pela República de Angola mediante a inscrição do acto constitutivo no respectivo registo estatal, nos termos da legislação angolana aplicável, devendo ao mesmo tempo ser averbadas todas as alterações por que passe o próprio acto. 48 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Articolo 4 (Leggi ecclesiastiche) Artigo 4.° (Leis eclesiásticas) 1. Spetta esclusivamente all’autorità ecclesiastica fissare liberamente, nei termini del diritto canonico, le leggi regolatrici nell’ambito della sua competenza, così come erigere, modificare o sopprimere le istituzioni ecclesiastiche in generale, le circoscrizioni ecclesiastiche e tutte le persone giuridiche ecclesiastiche. 2. Gli atti di modifica o estinzione delle circoscrizioni e altre giurisdizioni ecclesiastiche, che sono state riconosciute nei termini dell’Articolo 3 n. 2, saranno notificati dalla competente autorità ecclesiastica all’Ufficio competente dello Stato. 1. Compete exclusivamente à autoridade eclesiástica fixar livremente, nos termos do direito canónico, as leis reguladoras no domínio da sua competência, bem como erigir, modificar ou suprimir as instituições eclesiásticas em geral, as circunscrições eclesiásticas e todas as pessoas jurídicas eclesiásticas. 2. Os actos de alteração ou extinção das circunscrições e outras jurisdições eclesiásticas, que foram reconhecidas nos termos do Artigo 3.º n. 2, serão notificados pela autoridade eclesiástica competente à devida Repartição do Estado. Articolo 5 (Garanzia della libertà di comunicazione) Artigo 5.° (Garantia da liberdade de comunicação) 1. La Repubblica di Angola garantisce alla Chiesa cattolica, nella persona dei responsabili, dei membri delle sue istituzioni e dei laici, la libertà di comunicare e mantenere relazioni con la Santa Sede, con le Conferenze Episcopali di altri Paesi, così come con Chiese locali, con persone fisiche ed organismi che si trovano all’interno o all’esterno del territorio angolano. 1. A República de Angola garante à Igreja Católica, na pessoa dos responsáveis, dos membros das suas instituições e dos leigos, a liberdade de comunicar e manter relações com a Santa Sé, com as Conferências Episcopais de outros países, como também com Igrejas locais, com pessoas físicas e organismos presentes dentro ou fora do território angolano. 49 Acta Francisci Pp. 2. La Repubblica di Angola crea condizioni per facilitare l’emissione del visto di entrata e la concessione del permesso di permanenza del personale missionario non angolano. 2. A República de Angola cria condições para facilitar a emissão do visto de entrada e a concessão da autorização de permanência do pessoal missionário não angolano. Articolo 6 (Luoghi di culto) Artigo 6.° (Lugares de cultos) 1. La Repubblica di Angola ga- 1. A República de Angola ga- rantisce l’inviolabilità dei luoghi di rante a inviolabilidade dos lugares culto ecclesiastici, cioè chiese, cap- de culto eclesiásticos, como sejam pelle, oratori, spiazzi e loro annessi. igrejas, capelas, oratórios, esplana- Detti luoghi non possono essere de- das e seus anexos. Tais lugares não stinati ad altri usi, eccetto per gravi podem ser destinados a outros usos, ragioni e con il consenso esplicito a não ser por ponderosas razões e dell’autorità ecclesiastica da cui di- com o consentimento explícito da pendono. autoridade eclesiástica de que dependem. 2. L’inviolabilità, a cui si riferi- 2. A inviolabilidade, a que se sce il numero precedente, si applica refere o número anterior, aplica-se anche a residenze episcopali, mona- também a residências episcopais, steri, cimiteri, seminari, noviziati, mosteiros, cemitérios, seminários, residenze di sacerdoti, conventi di noviciados, residências de sacerdo- religiosi e religiose, come anche alle tes, conventos de religiosos e reli- opere sociali. giosas, bem como às obras sociais. 3. Nel caso in cui le condizioni 3. No caso em que as condições dei luoghi di culto presentino gravi dos lugares de culto apresentem gra- rischi e danni per l’incolumità delle ves riscos e danos para a segurança persone o dei beni, le autorità civi- das pessoas ou dos bens, as auto- li devono adottare misure di prote- ridades civis devem tomar medidas zione, compreso l’avvertimento alle de protecção, inclusive advertindo autorità ecclesiastiche. as autoridades eclesiásticas. 50 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Articolo 7 (Nomine ecclesiastiche) Artigo 7.° (Nomeações eclesiásticas) 1. Tutte le nomine ecclesiastiche, così come l’attribuzione di uffici ecclesiastici, sono di esclusiva competenza dell’autorità ecclesiastica, in conformità con le norme del diritto canonico. 2. La nomina, il trasferimento, la rimozione e l’accettazione della rinuncia dei Vescovi compete esclusivamente alla Santa Sede, che ne dà previa informazione, a titolo di cortesia e riservatamente, al Governo della Repubblica di Angola. 3. La Santa Sede assicura che nessuna circoscrizione ecclesiastica di Angola dipenderà da un Vescovo la cui sede episcopale si trovi fuori del territorio nazionale. 1. Todas as nomeações eclesiásticas, bem como a atribuição de ofícios eclesiásticos, são de competência exclusiva da autoridade eclesiástica, em conformidade com as normas do direito canónico. 2. A nomeação, a transferência, a remoção e a aceitação da renúncia dos Bispos compete exclusivamente à Santa Sé, que, a título de cortesia e confidencialmente, delas informa previamente o Governo da República de Angola. 3. A Santa Sé assegura que nenhuma circunscrição eclesiástica de Angola dependerá de um Bispo cuja sede episcopal se encontre fora do território nacional. Articolo 8 (Sigillo sacramentale, segreto professionale e inviolabilità degli archivi) Artigo 8.° (Sigilo sacramental, segredo profissional e inviolabilidade dos arquivos) 1. Il sigillo sacramentale della Confessione è sempre ed assolutamente inviolabile. 2. La Repubblica di Angola rispetta il segreto professionale dei sacerdoti, dei religiosi e delle religiose. Essi non possono essere obbligati a rispondere ai magistrati, o ad altre autorità, su materie di cui abbiano avuto conoscenza nell’esercizio del loro ministero o nel foro interno. 1. O sigilo sacramental da Confissão é sempre e absolutamente inviolável. 2. A República de Angola respeita o segredo profissional dos sacerdotes, dos religiosos e das religiosas. Eles não podem ser obrigados a responder aos magistrados, ou a outras autoridades, sobre matérias de que tiveram conhecimento no exercício do seu ministério ou no foro interno. Acta Francisci Pp. 51 3. La Repubblica di Angola garantisce l’inviolabilità degli archivi, dei registri e degli altri documenti appartenenti alla Chiesa cattolica. 3. A República de Angola garante a inviolabilidade dos arquivos, registos e outros documentos que pertençam à Igreja Católica. Articolo 9 (Cause contro ecclesiastici) Artigo 9.° (Causas contra eclesiásticos) 1. Le cause contenziose e penali contro i chierici o i religiosi per delitti, previsti nella legge della Repubblica di Angola, sono giudicate dai Tribunali dello Stato. 2. Dopo l’apertura formale del procedimento, l’autorità giudiziaria informa per iscritto il Vescovo della diocesi, in cui il chierico o il religioso opera, purché tale comunicazione non implichi pregiudizio per le finalità del procedimento e per il segreto processuale. 3. Nel caso che si tratti di un Vescovo o di una persona assimilata al Vescovo Diocesano secondo il diritto canonico, verrà informata immediatamente la Santa Sede mediante la Nunziatura Apostolica in Angola. 4. La responsabilità penale relativa a infrazioni, commesse da ecclesiastici, è esclusivamente personale. Le pene, che ne risultino, possono essere inflitte soltanto alle persone fisiche che le hanno commesse. Inoltre, solo queste persone fisiche risponderanno con i propri beni personali ai danni, materiali, immateriali o morali, legati all’illecito civile o al reato penale. 1. As causas contenciosas e penais contra os clérigos ou os religiosos por delitos, previstos na lei da República de Angola, são julgadas pelos Tribunais do Estado. 2. Após a abertura formal do procedimento, a autoridade judiciária informa por escrito o Ordinário da diocese, onde o clérigo ou o religioso trabalha, desde que tal comunicação não implique prejuízos para as finalidades do procedimento e para o segredo de justiça. 3. No caso de se tratar de um Bispo ou de uma pessoa equiparada segundo o direito canónico ao Bispo diocesano, a Santa Sé será informada imediatamente através da Nunciatura Apostólica em Angola. 4. A responsabilidade civil ou criminal relativa aos delitos civis e aos crimes cometidos por eclesiásticos é exclusivamente pessoal. As sanções resultantes dos mesmos só podem ser impostas às pessoas físicas que os cometeram. Além disso, apenas estas pessoas físicas responderão com os seus bens pessoais aos danos materiais, imateriais ou morais ligados ao delito civil ou ao crime. 52 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Articolo 10 (Patrimonio ecclesiastico) Artigo 10.° (Património eclesiástico) 1. Le persone giuridiche di cui all’Articolo 3 n. 2 del presente Accordo Quadro possono acquisire, possedere e disporre liberamente di beni mobili ed immobili, nel quadro tanto della legislazione angolana quanto di quella canonica. 2. Le persone giuridiche di cui all’Articolo 3 n. 2 del presente Accordo Quadro possono costituire fondazioni o istituzioni similari, le cui attività, quanto agli effetti civili, sono soggette alla legislazione angolana in vigore. 1. As pessoas jurídicas referidas no Artigo 3.º n. 2 do presente Acordo-Quadro podem adquirir, possuir e dispor livremente de bens móveis e imóveis, no quadro tanto da legislação angolana como da canónica. 2. As pessoas jurídicas referidas no Artigo 3.º n. 2 do presente Acordo-Quadro podem constituir fundações ou instituições similares, cujas actividades, quanto aos seus efeitos civis, estão sujeitas à legislação angolana em vigor. Articolo 11 (Costruzione e modifiche degli immobili ecclesiastici) Artigo 11.° (Construção e alterações dos imóveis eclesiásticos) 1. La Chiesa cattolica ha il diritto di costruire chiese ed edifici ecclesiastici, di ampliarli e di modificarne la configurazione, purché sia osservata la legislazione civile, vigente in materia edilizia. 2. La Repubblica di Angola riconosce alla Chiesa cattolica il diritto di chiedere, dentro o fuori del Paese, aiuti finanziari per la costruzione, riparazione o ampliamento di luoghi di culto ed altri edifici destinati alla sua missione religiosa, educativa, sanitaria e di assistenza sociale. 1. A Igreja Católica tem o direito de construir igrejas e edifícios eclesiásticos, ampliá-los e modificar a sua configuração, desde que seja observada a legislação civil vigente no âmbito da construção. 2. A República de Angola reconhece à Igreja Católica o direito de solicitar, dentro ou fora do País, ajuda financeira para a construção, reparação ou ampliação de lugares de culto e outros edifícios destinados à sua missão religiosa, educativa, sanitária e de assistência social. 53 Acta Francisci Pp. 3. Le competenti autorità statali non devono prendere in considerazione richieste di sostegno concernenti la costruzione di chiese o di altre strutture ecclesiastiche, se non dopo aver ricevuto l’autorizzazione scritta del Vescovo Diocesano del luogo in cui si trova il terreno sul quale si prevede la costruzione. 4. Nel caso di strutture che appartengono a Istituti di vita consacrata e Società di vita apostolica, è necessaria l’autorizzazione del Vescovo Diocesano e anche quella del Superiore competente. 3. As competentes autoridades estatais não devem tomar em consideração pedidos de apoio concernentes à construção de igrejas ou de outras estruturas eclesiásticas, senão depois de ter recebido a autorização escrita do Bispo diocesano do lugar onde se encontra o terreno em que se projecta tal construção. 4. No caso de estruturas pertencentes a Institutos de Vida Consagrada e Sociedades de Vida Apostólica, é necessária a autorização do Bispo diocesano e também a do Superior competente. Articolo 12 (Esenzioni tributarie) Artigo 12.° (Isenções tributárias) 1. La Repubblica di Angola riconosce che le persone giuridiche di cui all’Articolo 3 n. 2 del presente Accordo Quadro, che siano state costituite dalle competenti autorità ecclesiastiche per il perseguimento di fini religiosi, non sono soggette ad alcuna imposta su: a) le prestazioni dei credenti per l’esercizio del culto e dei riti; b) i donativi per la realizzazione dei lori scopi religiosi; c) il ricavato delle collette pubbliche con fini religiosi; d) la distribuzione gratuita di pubblicazioni contenenti dichiarazioni, avvisi o istruzioni religiose, e la loro affissione nei luoghi di culto. 1. A República de Angola reconhece que as pessoas jurídicas referidas no Artigo 3.º n. 2 do presente Acordo-Quadro, que tenham sido constituídas pelas competentes autoridades eclesiásticas para a prossecução de fins religiosos, não estão sujeitas a qualquer imposto sobre: a) as prestações dos crentes para o exercício do culto e dos ritos; b) os donativos para a realização dos seus fins religiosos; c) o resultado das colectas públicas com fins religiosos; d) a distribuição gratuita de publicações com declarações, avisos ou instruções religiosas, e a sua afixação nos lugares de culto. 54 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale 2. Gli enti menzionati nel numero precedente sono ugualmente esentati da imposte su: a) i luoghi di culto o altri edifici o parti di essi direttamente destinati alla realizzazione di fini religiosi; b) le installazioni di appoggio, diretto ed esclusivo, alle attività con scopi religiosi; c) i Seminari o qualsiasi istituto destinato alla formazione ecclesiastica o all’insegnamento della religione cattolica; 2. As entidades previstas no número anterior estão igualmente isentas de impostos sobre: a) os lugares de culto ou outros prédios ou partes deles directamente destinados à realização de fins religiosos; b) as instalações de apoio directo e exclusivo às actividades com fins religiosos; c) os Seminários ou quaisquer estabelecimentos destinados à formação eclesiástica ou ao ensino da religião católica; d) le dipendenze o annessi ai beni immobili descritte nei punti da a) a c), a uso di istituzioni private di solidarietà sociale, nei termini del regime legale applicabile a questi enti; e) i giardini e gli spazi antistanti ai beni immobili descritti nei punti da a) a d), quando non siano destinati a fini lucrativi; f) i beni mobili di carattere religioso, che siano integrati negli immobili di cui ai punti precedenti o siano accessori di essi. 3. Gli enti previsti nel n. 1 sono esenti, inoltre, dalle imposte di bollo e da tutte le imposte sulla trasmissione di beni che incidano su: a) acquisti onerosi di beni immobili per fini religiosi; d) as dependências ou anexos dos bens imóveis descritos nas alíneas a) a c) para uso de instituições particulares de solidariedade social, nos termos do regime legal aplicável a estas entidades; e) os jardins e os logradouros dos bens imóveis descritos nas alíneas a) a d), desde que não estejam destinados a fins lucrativos; f) os bens móveis de carácter religioso, que estejam integrados nos imóveis referidos nas alíneas anteriores ou sejam seus acessórios. 3. As entidades previstas no n.º 1 estão ainda isentas do imposto do selo e de todos os impostos sobre a transmissão de bens que incidam sobre: a) aquisições onerosas de bens imóveis para fins religiosos; 55 Acta Francisci Pp. b) qualsiasi acquisto a titolo gratuito di beni per fini religiosi; c) atti di istituzione di fondazioni, una volta iscritte nell’apposito registro dello Stato, a termine di legge. b) quaisquer aquisições a título gratuito de bens para fins religiosos; c) actos de instituição de fundações, uma vez inscritas no devido registo do Estado, segundo os termos legais. 4. Le persone giuridiche canoniche menzionate nei numeri precedenti, quando svolgano anche attività con fini diversi da quelli religiosi, considerati tali dal diritto angolano, come, tra gli altri, quelli di solidarietà sociale, di educazione, salute e cultura, insieme a quelli commerciali e lucrativi, sono soggette al regime fiscale applicabile alla rispettiva attività. 5. La procedura per l’esenzione dai diritti doganali, come anche l’elencazione dei rispettivi beni mobili a cui si riferisce il punto f) del n. 2 del presente Articolo, è regolata dalle disposizioni della legislazione angolana. 4. As pessoas jurídicas canónicas, referidas nos números anteriores, quando desenvolvem também actividades com fins diversos dos religiosos, assim considerados pelo direito angolano, como, entre outros, os de solidariedade social, de educação, saúde e cultura, conjuntamente com fins comerciais e lucrativos, estão sujeitas ao regime fiscal aplicável à respectiva actividade. 5. O procedimento para a isenção dos direitos aduaneiros, bem como o inventário dos respectivos bens móveis, a que se refere a alínea f) do n.º 2 do presente Artigo, é regulado pelo disposto na legislação angolana. Articolo 13 (Accesso ai mezzi di comunicazione sociale) Artigo 13.° (Acesso aos meios de comunicação social) La Repubblica di Angola riconosce e garantisce alla Chiesa cattolica il diritto di: a) redigere, pubblicare, divulgare e vendere libri, giornali e materiale audio-visivo che siano propri della sua azione spiri- A República de Angola reconhece e garante à Igreja Católica o direito de: a) editar, publicar, divulgar e vender livros, jornais e material audio-visual que sejam próprios da sua acção espiri- 56 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale tuale e, in generale, organizzare liberamente tutte le attività di informazione o di diffusione strettamente collegate alla sua missione spirituale e sociale, nel rispetto dell’ordine pubblico e della dignità e della libertà dei cittadini; b) creare e gestire direttamente emittenti radiofoniche e televisive e altri organi di informazione, il cui esercizio deve essere in accordo con la legislazione in vigore nella Repubblica di Angola; c) avere libero accesso ai mezzi pubblici di comunicazione sociale, giornali, radio, televisione e altri mezzi tecnici moderni di comunicazione, nei termini di legge. tual e, em geral, organizar livremente todas as actividades de informação ou de difusão estritamente ligadas à sua missão espiritual e social, no respeito pela ordem pública, a dignidade e a liberdade dos cidadãos; b) criar e gerir directamente emissoras radiofónicas e televisivas e outros órgãos de informação, cujo exercício deve estar de acordo com a legislação em vigor na República de Angola; c) ter livre acesso aos meios públicos de comunicação social, jornais, rádio, televisão e outros meios técnicos modernos de comunicação, nos termos da lei. Articolo 14 (Famiglia e matrimonio canonico) Artigo 14.° (Família e matrimónio canónico) 1. In ragione del valore spirituale, morale ed educativo del matrimonio canonico, la Repubblica di Angola riconosce ad esso un’importanza particolare nell’edificazione della famiglia in seno alla Nazione. 2. Sono riconosciuti gli effetti civili del matrimonio celebrato in conformità con le leggi canoniche, a condizione che l’atto di matrimonio sia trascritto negli appositi registri dello stato civile, nei termini da definire nella legge angolana. 1. Em razão do valor espiritual, moral e educativo do matrimónio canónico, a República de Angola reconhece-lhe uma importância particular na edificação da família no seio da Nação. 2. São reconhecidos os efeitos civis ao matrimónio celebrado em conformidade com as leis canónicas, desde que o Assento de casamento seja transcrito nos devidos registos do estado civil, em termos a definir na lei angolana. 57 Acta Francisci Pp. 3. Le pubblicazioni del matrimonio si effettuano non solo nelle rispettive chiese parrocchiali, ma anche nei competenti uffici del registro civile. 4. Il ministro del matrimonio deve avere nazionalità angolana o, se è straniero, l’autorizzazione di residenza temporanea o permanente in Angola. 3. Os proclamas do casamento fazem-se não só nas respectivas igrejas paroquiais mas também nas repartições competentes do registo civil. 4. O ministro celebrante do casamento deve ter nacionalidade angolana ou, se for estrangeiro, ter a autorização de residência temporária ou permanente em Angola. Articolo 15 (Erezione di istituzioni) Artigo 15.° (Criação de instituições) 1. La Repubblica di Angola riconosce alla Chiesa cattolica il diritto di erigere istituzioni educative, sanitarie, sociali, culturali ed umanitarie, in accordo con la propria dottrina. 2. Nel quadro del programma di sviluppo sociale, il Governo angolano può sovvenzionare materialmente o finanziariamente le istituzioni della Chiesa nell’ambito del partenariato con lo Stato, per quanto riguarda la formazione integrale della persona umana, la salute e la promozione del bene comune di tutti gli angolani. 3. Nel quadro dei principi costituzionali, lo Stato riconosce che l’utilizzo del suolo a fini caritativi, educativi, sanitari e sociali costituisce un uso razionale ed efficace dello stesso e decide di trasferirlo a quelle istituzioni della Chiesa cattolica che intendano utilizzarlo, secondo la propria dottrina, per dette finalità, 1. A República de Angola reconhece à Igreja Católica o direito de criar instituições educativas, sanitárias, sociais, culturais e humanitárias, de acordo com a sua doutrina. 2. No quadro do seu programa de desenvolvimento social, o Governo angolano pode subsidiar, material ou financeiramente, as instituições da Igreja no âmbito de parcerias com o Estado, no que diz respeito à formação integral da pessoa humana, à saúde e à promoção do bem comum de todos os angolanos. 3. No quadro dos princípios constitucionais, o Estado reconhece que a utilização do solo para fins caritativos, educativos, sanitários e sociais constitui um uso racional e eficaz do mesmo e decide transferi-lo para as instituições da Igreja Católica que pretendam utilizá-lo segundo a sua doutrina para tais 58 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale a beneficio delle comunità che ne abbiano necessità. 4. La Repubblica di Angola si impegna ad appoggiare il restauro degli immobili della Chiesa cattolica che siano stati danneggiati durante la guerra, così come a continuare ad accrescere e sviluppare programmi di sostegno nei confronti delle persone giuridiche di cui all’Articolo 3 n. 2 del presente Accordo Quadro. Detto appoggio sarà regolato mediante intese specifiche tra la Conferenza Episcopale di Angola e São Tomé, debitamente autorizzata dalla Santa Sede, e la competente autorità statale. finalidades, em benefício das comunidades que dele necessitam. 4. A República de Angola compromete-se a apoiar a reabilitação dos imóveis da Igreja Católica que foram danificados durante a guerra, bem como continuar a fomentar e desenvolver programas de apoio às pessoas jurídicas referidas no Artigo 3.º n. 2 do presente Acordo-Quadro. O referido apoio será regulado através de acordos específicos entre a autoridade estatal competente e a Conferência Episcopal de Angola e São Tomé, devidamente autorizada pela Santa Sé. Articolo 16 (Vincoli di carattere religioso) Artigo 16.° (Vínculos de carácter religioso) 1. Dato il peculiare carattere religioso e di beneficenza della Chiesa cattolica e delle sue istituzioni, il vincolo tra i ministri ordinati o i fedeli consacrati mediante voti e le Diocesi o gli Istituti Religiosi ed equiparati è di carattere religioso e, pertanto, non genera per se stesso alcun vincolo lavorativo, a meno che non risulti provato lo snaturamento della istituzione ecclesiastica. 2. I compiti di indole apostolica, pastorale, liturgica, catechetica, assistenziale, di promozione umana e simili sono realizzati a titolo volontario. 1. Dado o carácter religioso e beneficente peculiar da Igreja Católica e das suas instituições, o vínculo entre os ministros ordenados ou os fiéis consagrados mediante votos e as Dioceses ou os Institutos Religiosos e equiparados é de carácter religioso e, por conseguinte, não gera por si mesmo vínculo laboral, a não ser que seja provado o desvirtuamento da instituição eclesiástica. 2. As tarefas de índole apostólica, pastoral, litúrgica, catequética, assistencial, de promoção humana e semelhantes são realizadas a título voluntário. 59 Acta Francisci Pp. Articolo 17 (Assistenza religiosa) Artigo 17.° (Assistência religiosa) 1. La Repubblica di Angola riconosce alla Chiesa cattolica il diritto di esercitare le proprie responsabilità e funzioni pastorali a favore dei fedeli cattolici che si trovano e vivono in strutture penitenziarie, ospedaliere, portuali e aeroportuali, così come in istituti di assistenza medica e sociale. 2. In forza del numero precedente, la Chiesa cattolica può nominare, a norma del diritto canonico e del disposto dell’Articolo 7 del presente Accordo Quadro, Assistenti Religiosi per operare nelle suddette strutture. 1. A República de Angola reconhece à Igreja Católica o direito de exercer as suas responsabilidades e funções pastorais em favor dos fiéis católicos que se encontram e vivem em estruturas penitenciárias, hospitalares, portuárias e aeroportuárias, bem como nos institutos de assistência médica e social. 2. Em virtude do número anterior, a Igreja Católica pode, nos termos do direito canónico e do disposto no artigo 7.º do presente Acordo-Quadro, nomear Assistentes Religiosos para actuarem nas referidas estruturas. Articolo 18 (Istituzioni di insegnamento) Artigo 18.° (Instituições de ensino) 1. La Repubblica di Angola riconosce il diritto della Chiesa cattolica di: a) erigere e dirigere scuole proprie, anche a livello di insegnamento superiore, in accordo con la dottrina della Chiesa e il diritto angolano; b) scegliere gli insegnanti con requisiti richiesti dalla legislazione angolana per le sue scuole, i quali hanno il diritto di essere integrati nel sistema educativo nazionale. 1. A República de Angola reconhece o direito da Igreja Católica: a) erigir e dirigir escolas próprias, mesmo de nível superior, de acordo com a doutrina da Igreja e o direito angolano; b) escolher os professores com requisitos exigidos pela legislação angolana para as suas escolas, os quais têm o direito de ser integrados no sistema educativo nacional. 60 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale 2. La Repubblica di Angola riconosce i titoli degli studi realizzati nelle scuole cattoliche a cui si riferisce il numero precedente, purché i curricoli seguano i programmi ufficiali o siano approvati dalle istituzioni dello Stato. 3. La Chiesa cattolica può collaborare nella gestione di scuole e centri infantili pubblici. I particolari vengono regolati attraverso un’intesa specifica tra la Conferenza Episcopale di Angola e São Tomé, debitamente autorizzata dalla Santa Sede, e la competente autorità statale. 2. A República de Angola reconhece o certificado dos estudos realizados nas escolas católicas a que se refere o número anterior, desde que os currículos sigam os programas oficiais ou sejam aprovados pelas instituições do Estado. 3. A Igreja Católica pode colaborar na gestão de escolas e centros infantis públicos. Os detalhes são regulados através de um acordo específico entre a autoridade estatal competente e a Conferência Episcopal de Angola e São Tomé, devidamente autorizada pela Santa Sé. Articolo 19 (Formazione spirituale) Artigo 19.° (Formação espiritual) La Repubblica di Angola riconosce il diritto della Chiesa cattolica di offrire nelle scuole cattoliche l’insegnamento della disciplina “Religione e morale”. A República de Angola reconhece o direito de a Igreja Católica ministrar nas escolas católicas o ensino da disciplina de religião e moral. Articolo 20 (Università Cattoliche) Artigo 20.° (Universidades Católicas) Le Università Cattoliche in Angola svolgono la propria attività in accordo con il diritto angolano, nel rispetto della propria specificità istituzionale cattolica, in modo speciale nella formazione filosofica, teologica ed etica secondo il Magistero della Chiesa. As Universidades Católicas em Angola desenvolvem a sua actividade de acordo com o direito angolano, no respeito pela sua especificidade institucional católica, de modo especial na formação filosófica, teológica e ética segundo o Magistério da Igreja. 61 Acta Francisci Pp. Articolo 21 (Istituti ecclesiastici) Artigo 21.° (Institutos eclesiásticos) 1. La Repubblica di Angola riconosce alla Chiesa cattolica il diritto di erigere e dirigere Seminari, così come altri Istituti ecclesiastici di educazione e di cultura, soprattutto per la formazione dei candidati sia al sacerdozio o alla vita consacrata, sia ad altri ministeri pastorali o ad altre finalità educative. I relativi titoli di studio conseguiti nei Seminari, compreso quello in Filosofia, così come quelli conseguiti negli altri summenzionati istituti, saranno equiparati a quelli dello Stato, purché i corsi di studio seguano i programmi statali. 2. La Repubblica di Angola riconosce i titoli accademici delle Università e Facoltà Ecclesiastiche rilasciati sotto l’autorità e a nome della Santa Sede, nei termini della vigente legislazione di ambedue le Parti. 3. L’omologazione degli studi di filosofia e teologia a fini lavorativi spetta al Ministero competente. 1. A República de Angola reconhece à Igreja Católica o direito de erigir e dirigir Seminários, bem como outros Institutos eclesiásticos de educação e cultura, sobretudo para a formação dos candidatos quer ao sacerdócio ou à vida consagrada, quer a outros ministérios pastorais ou outras finalidades educativas. Os respectivos títulos de estudo conseguidos nos Seminários, inclusive em Filosofia, bem como os conseguidos nos outros mencionados Institutos serão equiparados aos do Estado, desde que os cursos de estudo sigam os programas estatais. 2. A República de Angola reconhece os títulos académicos das Universidades e Faculdades Eclesiásticas conferidos sob a autoridade e em nome da Santa Sé, nos termos da legislação em vigor de ambas as Partes. 3. A homologação dos estudos de filosofia e teologia para fins laborais cabe ao Ministério competente. Articolo 22 (Risoluzione delle controversie) Artigo 22.° (Resolução de diferendos) La Santa Sede e la Repubblica di Angola concordano di regolare per via diplomatica tutte le controversie che possano eventualmente sorgere A República de Angola e a Santa Sé concordam em regular por via diplomática todos os diferendos que possam eventualmente surgir 62 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale nell’interpretazione ed applicazione delle disposizioni contenute nel presente Accordo Quadro. na interpretação e aplicação das disposições contidas no presente Acordo-Quadro. Articolo 23 (Situazioni future) Artigo 23.° (Situações futuras) Ulteriori materie di interesse comune che esigano una collaborazione tra la Chiesa cattolica e la Repubblica di Angola, richiedendo nuove soluzioni o supplementi, sono regolate mediante accordi specifici tra le Parti. Ulteriores matérias de interesse comum que exijam uma colaboração entre a República de Angola e a Igreja Católica, requerendo novas soluções ou suplementos, são reguladas por meio de acordos específicos entre as Partes. Articolo 24 (Modifiche ed aggiunte) Artigo 24.° (Modificações e adendas) Nel caso in cui una delle Parti del presente Accordo Quadro ritenga che le condizioni collegate alla sua stipulazione abbiano sofferto cambiamenti tali da implicare la necessità di una sua modifica o di qualche aggiunta, si decide immediatamente di aprire nuovi negoziati. L’Accordo Quadro potrà essere modificato solo di mutuo accordo tra le Parti. Caso uma das Partes do presente Acordo-Quadro considere que as condições ligadas à sua estipulação tenham sofrido mudanças tais que impliquem a necessidade da sua modificação ou de alguma adenda, é imediatamente decidido abrir novas negociações. O Acordo-Quadro poderá ser modificado só de mútuo acordo entre as Partes. Articolo 25 (Entrata in vigore) Artigo 25.° (Entrada em vigor) Il presente Accordo Quadro deve essere ratificato secondo le procedure di ciascuna Parte ed entra in vigore il giorno dello scambio degli strumenti di ratifica. O presente Acordo-Quadro deve ser ratificado segundo os procedimentos de cada Parte e entra em vigor na data da troca dos instrumentos de ratificação. 63 Acta Francisci Pp. Articolo 26 (Originali e lingue) Artigo 26.° (Originais e línguas ) Il presente Accordo Quadro viene firmato in due esemplari originali nelle lingue italiana e portoghese, facendo entrambi i testi ugualmente fede. O presente Acordo-Quadro é assinado em dois exemplares originais em língua portuguesa e italiana, fazendo igualmente fé ambos os textos. Fatto in Vaticano, il 13 settembre 2019. Feito no Vaticano, a 13 de setembro de 2019. Per la Santa Sede Pela República de Angola c Paul R. Gallagher Manuel Domingos Augusto Segretario per i Rapporti con gli Stati Ministro das Relações Exteriores Commutatio instrumentorum ratihabitionis Conventionis inter Apostolicam Sedem atque Rempublicam Angoliae constitutae, die XXI mensis Novembris anno MMXIX perfecta est, a quo ipso die Conventio vigere coepit ad normam articuli XXV eiusdem Pactionis. 64 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale IX Pactio Libellorum Diplomaticorum inter Sanctam Sedem et Rempublicam Democraticam Congensem de rebus communis rationis. ACCORD-CADRE ENTRE LE SAINT-SIÈGE ET LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO SUR DES MATIÈRES D’INTÉRÊT COMMUN Préambule Le Saint-Siège et la République Démocratique du Congo, – Soucieux d’une collaboration harmonieuse au bénéfice de la population congolaise et désireux de fixer le cadre juridique des relations entre l’Église catholique et l’État congolais ; – En référence, pour le Saint-Siège, aux documents du Concile Œcuménique Vatican II et aux normes du droit canonique et, pour l’État congolais, aux normes constitutionnelles en vigueur ; – Tenant compte du fait qu’une partie importante de la population congolaise appartient à l’Église catholique ainsi que de l’importance et du rôle de celle-ci dans la vie de la Nation congolaise au service du développement spirituel, moral, social, culturel et matériel du peuple congolais ; – Rappelant le principe internationalement reconnu de liberté religieuse et celui de la laïcité prescrit dans la Constitution congolaise ; Ont convenu de ce qui suit : Articolo 1 Le Saint-Siège et la République Démocratique du Congo réaffirment que l’Église catholique et l’État sont, chacun dans son domaine, souverains, indépendants et autonomes, et déclarent s’engager, dans leurs relations, à respecter ces principes et à œuvrer ensemble pour le bien-être spirituel, moral, social, culturel et matériel de la personne humaine, ainsi qu’en faveur de la promotion du bien commun. Acta Francisci Pp. 65 Article 2 La République Démocratique du Congo reconnaît la personnalité juridique à caractère public de l’Église catholique. Elle lui assure, dans le respect de sa dignité et de la liberté religieuse, le libre exercice de sa mission apostolique, en particulier pour ce qui concerne le culte, le gouvernement de ses fidèles, l’enseignement sous toutes ses formes, les œuvres de bienfaisance et les activités des associations et des institutions dont il est question aux Articles 3 et 4 du présent Accord-cadre. Article 3 §1. La République Démocratique du Congo reconnaît aussi la personnalité juridique de toutes les institutions de l’Église catholique qui sont reconnues comme telles par le droit canonique et qui restent régies par leurs règles propres. §2. La République Démocratique du Congo reconnaît en particulier la personnalité juridique de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo et de toutes les circonscriptions ecclésiastiques existantes, dont il est fait mention à l’Article 4 §1 ci-dessous, ainsi que de celles qui seront érigées dans l’avenir. Article 4 §1. Il appartient exclusivement à l’Autorité ecclésiastique de fixer librement les normes canoniques dans le domaine de sa compétence, ainsi que d’ériger, modifier ou supprimer les institutions ecclésiastiques, en général, comme les circonscriptions ecclésiastiques et toutes les personnes juridiques ecclésiastiques, notamment, les archidiocèses, les diocèses, les administrations apostoliques, les prélatures personnelles et territoriales, les abbayes, les paroisses, les instituts de vie consacrée et sociétés de vie apostolique. Lors de la création de ces institutions, excepté les circonscriptions ecclésiastiques, l’Évêque diocésain ou la personne à lui canoniquement assimilée informera par écrit les Autorités congolaises pour procéder à leur enregistrement au for civil. §2. Lorsqu’une circonscription ecclésiastique est supprimée, il revient au Saint-Siège de décider de l’affectation du patrimoine de la personne juridique concernée. §3. Lorsque le Saint-Siège érige, modifie ou supprime une circonscription ecclésiastique, il en informe aussitôt les Autorités congolaises. 66 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Article 5 §1. La République Démocratique du Congo garantit à l’Église catholique ainsi qu’à ses membres, soit à titre personnel, soit en tant que responsables ou membres de ses organisations, la liberté de communiquer et de se maintenir en relation avec le Saint-Siège, avec les Conférences Épiscopales d’autres pays, tout comme avec les Églises particulières, personnes et organismes présents à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. §2. Pour rendre effective et faciliter cette liberté, la République Démocratique du Congo examinera avec bienveillance les demandes de visas et de permis de séjour présentées par des ecclésiastiques ou des religieux envoyés en mission en République Démocratique du Congo par l’Autorité compétente de l’Église catholique et, en cas de concession, les délivrera gratuitement. Article 6 §1. La République Démocratique du Congo garantit à l’Église catholique le respect de l’identité de ses signes religieux et de ses titres régulièrement portés à la connaissance des Autorités civiles compétentes. §2. Dans le cadre de sa législation, la République Démocratique du Congo assure l’inviolabilité des lieux de culte : églises, chapelles, oratoires, cimetières et leurs dépendances. §3. Ces lieux de culte ne peuvent être destinés à d’autres usages, de façon permanente ou temporaire, que pour des motifs graves et avec l’accord explicite de l’Autorité diocésaine dont ils dépendent. §4. Au cas où ces lieux de culte présenteraient des risques graves et avérés pour la sécurité des personnes et des biens, les Autorités civiles prendront toute mesure de protection nécessaire, à charge pour elles d’avertir le plus tôt possible les Autorités ecclésiastiques, c’est-à-dire l’Évêque du diocèse et la personne directement responsable de l’usage cultuel de l’édifice en question. Article 7 §1. Toutes les nominations ecclésiastiques ainsi que l’attribution des charges ecclésiastiques sont exclusivement réservées à l’Église catholique, en conformité avec les normes du droit canonique. §2. La nomination, le transfert, la destitution et l’acceptation de la renonciation des Évêques relèvent de la compétence exclusive du Saint-Siège. Acta Francisci Pp. 67 §3. Avant la publication de la nomination d’un Évêque diocésain, le Saint-Siège en informera confidentiellement et à titre de courtoisie le Gouvernement congolais, qui s’engage à garder le secret de la nouvelle, jusqu’à sa publication officielle. §4. Toute nomination que l’État veut réserver à un prêtre ou à un membre d’un Institut religieux jouissant de la personnalité juridique dans l’Église catholique doit requérir l’accord écrit de l’Évêque diocésain ou du Supérieur Général de la personne concernée, quant à l’opportunité d’une telle nomination, à la durée ainsi qu’aux engagements et avantages qui en découlent. Cet accord sera respectueux des normes canoniques. Article 8 §1. Les membres de l’Église catholique sont justiciables des juridictions de droit commun pour les infractions commises par eux. Toutefois, pour toute dénonciation, information, poursuite judiciaire ou administrative relative à un clerc, un religieux ou une religieuse et se basant sur d’éventuels comportements incompatibles avec les lois civiles ou pénales, sauf en cas de flagrant délit, avant de déclencher l’action publique, les Autorités judiciaires feront connaître confidentiellement à l’Évêque du lieu du domicile de l’intéressé ou à celui du lieu de la commission des faits, s’il est difficile de communiquer avec le premier, les motifs de ces poursuites. S’il s’agit d’un religieux ou d’une religieuse, son Supérieur direct ou sa Supérieure directe seront également avertis. §2. Dans le cas d’un Évêque ou d’un prêtre exerçant une juridiction équivalente, l’autorisation préalable du Parquet général de la République est nécessaire et le Saint-Siège en sera aussitôt informé par les Autorités congolaises via la Nonciature Apostolique. §3. Le secret de la confession est absolu et par là inviolable. Il n’est donc jamais permis d’interroger un clerc en cette matière. §4. Les Évêques, les prêtres, les religieux et les religieuses ont droit au respect de leur obligation au secret lié à leur état de la même manière que les membres de professions à qui le respect du secret professionnel est reconnu. Article 9 §1. Les personnes juridiques ecclésiastiques peuvent acquérir, posséder, disposer et aliéner des biens mobiliers et immobiliers, comme des droits patrimoniaux, dans le cadre des législations canonique et congolaise. 68 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale §2. Les personnes juridiques ecclésiastiques peuvent librement recevoir de la part des fidèles et des personnes de bonne volonté des dons et décider de quêtes et de toute contribution destinée à l’accomplissement de leur mission dans le respect des normes canoniques. §3. Ces mêmes personnes juridiques ecclésiastiques peuvent instituer des fondations, dont les activités, quant à leurs effets civils, seront soumises aux normes légales congolaises. §4. Les ecclésiastiques, leurs biens et les biens des personnes juridiques ecclésiastiques sont imposables au même titre que les personnes et les biens des citoyens de la République Démocratique du Congo. §5. Font exception à ce que prévoit l’Article 9 §4 : les lieux et les édifices consacrés au culte divin, les séminaires ecclésiastiques, les maisons de formation des religieux et des religieuses, les biens et les titres dont les revenus sont destinés aux besoins du culte et aux programmes culturels et sociaux et ne constituent pas des revenus personnels pour leurs bénéficiaires. Article 10 §1. Dans le cadre de la législation civile, l’Église catholique a le droit de construire des églises et des édifices ecclésiastiques, de les agrandir et d’en modifier la configuration, y compris pour les églises et les édifices déjà existants. Par conséquent, l’État congolais s’engage à examiner avec bienveillance la demande des espaces formulée par l’Église catholique pour la construction des lieux de culte lors de la création de nouveaux lotissements. L’Église catholique exerce des droits réels compatibles avec la législation foncière sur les terres qui sont ses concessions. §2. Seul l’Évêque diocésain ou la personne à lui canoniquement assimilée peut décider de l’opportunité de construire de nouvelles églises ou de nouveaux édifices ecclésiastiques sur un terrain accordé à cet effet par l’État congolais ou qu’il aura acquis dans le cadre des règlements en vigueur ; dans ce dernier cas, l’Évêque ou la personne à lui canoniquement assimilée informera les Autorités civiles compétentes. §3. En conséquence, ces mêmes Autorités ne prendront en considération les demandes concernant la construction d’églises qu’après avoir reçu l’accord écrit de l’Évêque du diocèse, ou de la personne à lui canoniquement assimilée, compétent pour le territoire sur lequel est projetée la construction. Acta Francisci Pp. 69 Article 11 §1. La République Démocratique du Congo garantit à l’Église catholique un libre accès aux moyens publics de communication, notamment les journaux, les radios, les télévisions et les services informatiques et numériques. Elle lui garantit également le droit de créer et de gérer directement des journaux, revues, radios, télévisions et sites internet, et ce, dans le respect de la loi en la matière et de l’ordre public. §2. De même, la République Démocratique du Congo reconnaît à l’Église catholique la liberté d’organiser toute activité étroitement liée à sa mission spirituelle dans le respect de la loi et de l’ordre public. Elle lui garantit, en particulier, la liberté d’éditer, de publier, de divulguer et de vendre des livres, des journaux, des revues et du matériel audiovisuel, informatique et numérique. Article 12 En raison de la valeur spirituelle, morale et éducative du mariage canonique, la République Démocratique du Congo lui reconnaît une importance particulière dans l’édification de la famille au sein de la Nation. Article 13 La République Démocratique du Congo reconnaît et protège le droit des fidèles catholiques de s’associer selon les normes du droit canonique pour réaliser toutes les activités spécifiques de la mission de l’Église. Ces associations, en raison de leur caractère d’intérêt général, pourront toutefois bénéficier, en ce qui concerne certains aspects de leurs statuts et de leur capacité juridique, de dispositions particulières à préciser dans un Accord spécifique à signer entre la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, dûment mandatée par le Saint-Siège, et le Gouvernement congolais. Article 14 §1. La République Démocratique du Congo reconnaît à l’Église catholique le droit de créer, de gérer et de diriger des centres d’instruction et d’éducation à tous les niveaux, tels que: écoles maternelles, primaires et secondaires, universités et facultés, séminaires et tout autre institut de formation. La reconnaissance des titres académiques octroyés par des instituts du niveau Supérieur sera réglée par un Accord spécifique entre les Hautes Parties Contractantes. 70 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale §2. Tout en reconnaissant le droit des parents à l’éducation religieuse de leurs enfants, la République Démocratique du Congo garantit l’enseignement de la religion dans les écoles publiques primaires et secondaires, et ce dans le respect de la liberté de pensée, de conscience et de l’ordre public. §3. Ce même enseignement peut être dispensé dans les universités et les instituts supérieurs de la République Démocratique du Congo, dans le respect des conditions décrites au paragraphe précédent. §4. S’agissant de l’enseignement de la religion catholique, le programme et les livres de textes seront établis par l’Autorité ecclésiastique, qui les communiquera à l’Autorité civile compétente. L’enseignement de la religion sera confié à des enseignants jugés aptes par l’Autorité ecclésiastique. Ces enseignants doivent recevoir le mandat canonique délivré par l’Évêque diocésain ou la personne à lui canoniquement assimilée. La révocation du mandat entraîne la perte immédiate du droit d’enseigner la religion catholique. §5. La République Démocratique du Congo reconnaît et garantit aux enseignants de religion la même rémunération que celle assurée aux enseignants des autres matières. Article 15 Conformément aux Articles 2 et 3 du présent Accord-cadre, l’Église catholique peut créer librement des services pour exercer des activités de bienfaisance et d’assistance sociale liées à sa mission spirituelle et caritative, à travers ses propres organisations sanitaires et d’assistance sociale. Article 16 §1. Les Autorités compétentes de la République Démocratique du Congo et la Conférence Épiscopale Nationale du Congo fixeront d’un commun accord la nature, la forme, la portée et les modalités de l’aide de l’État congolais à l’Église catholique pour les services rendus à la Nation dans les domaines de la santé, de l’assistance sociale et médicale, de l’éducation et du développement, sans qu’ils subissent de discrimination par rapport au respect attaché à la doctrine de l’Église. §2. La République Démocratique du Congo s’engage à accorder à l’Église catholique des facilités, notamment en matière fiscale et douanière, considérant qu’elle contribue au bien commun. Cette matière sera traitée par un Acta Francisci Pp. 71 Accord spécifique conclu entre la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, dûment mandatée par le Saint-Siège, et les Autorités civiles compétentes. Article 17 La République Démocratique du Congo accordera une attention particulière aux demandes documentées de rétrocession des biens patrimoniaux appartenant à l’Église catholique, expropriés à partir de 1974. À cet effet une commission mixte sera créée entre la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, dûment mandatée par le Saint-Siège, et les Autorités civiles compétentes pour examiner cette question, en vue de trouver une réponse acceptable au mieux des intérêts des deux Parties. Article 18 §1. La République Démocratique du Congo reconnaît et garantit à l’Église catholique le droit d’exercer ses responsabilités pastorales envers les fidèles engagés dans les Forces Armées de la République Démocratique du Congo et dans la Police Nationale Congolaise, ainsi qu’envers ceux qui travaillent ou séjournent dans des établissements pénitentiaires et hospitaliers, comme dans des instituts d’assistance médicale, scolaire et sociale, de nature publique ou privée. §2. Les activités pastorales exercées dans les institutions publiques évoquées au §1, feront l’objet d’Accords spécifiques, selon la matière à régler, entre les Hautes Parties Contractantes, ou bien entre la Conférence Épiscopale Nationale du Congo, dûment mandatée par le Saint-Siège, et l’État congolais. Article 19 §1. Pour toutes les matières ne relevant pas du présent Accord-cadre, les relations entre l’Église catholique et l’État congolais sont régies par les lois de la République Démocratique du Congo. §2. La Conférence Épiscopale Nationale du Congo et l’État congolais collaboreront, par des contacts réguliers, dans les matières d’intérêt commun et pour la clarification des questions relatives à leurs rapports réciproques, en particulier en ce qui concerne les activités des entités de l’Église catholique. Afin de promouvoir cette collaboration, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo nommera une personne qui assurera une information réciproque. 72 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Article 20 §1. Le Saint-Siège et la République Démocratique du Congo conviennent de régler par voie diplomatique toutes les divergences qui pourraient surgir dans l’interprétation ou dans l’application des dispositions contenues dans le présent Accord-cadre. §2. Les matières d’intérêt commun qui demanderaient des solutions nouvelles ou supplémentaires devront être traitées par voie diplomatique. Article 21 §1. Le présent Accord-cadre sera ratifié selon les procédures prévues par les règles constitutionnelles propres aux Hautes Parties Contractantes et entrera en vigueur dès l’échange des instruments de ratification. §2. Dans le cas où l’une des Hautes Parties Contractantes viendrait à constater que des éléments liés à la conclusion du présent Accord-cadre ont subi des changements tels que des modifications s’avèrent nécessaires, il sera aussitôt décidé d’entamer des négociations. Le présent Accord-cadre est établi en deux exemplaires originaux en langue française destinés à chacune des Parties. Fait dans la Cité du Vatican, le 20 mai 2016 Pour le Saint-Siège Pour la République Démocratique du Congo c Paul R. Gallagher Raymond Tshibanda N’Tungamulongo Archevêque Secrétaire pour les Relations avec les État Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale Commutatio instrumentorum ratihabitionis Conventionis inter Apostolicam Sedem atque Rempublicam Democraticam Congensem constitutae, confecta est in Civitate Vaticana die XVII mensis Ianuarii anno MMXX, a quo ipso die Conventio vigere coepit ad normam articuli XXI §1 eiusdem Pactionis. Acta Francisci Pp. 73 X Pactio inter Sanctam Sedem et Statum Burkinae Fasanae de Iuridico Statuto Ecclesiae Catholicae in Burkina Fasana. ACCORD ENTRE LE SAINT-SIÈGE ET L’ÉTAT DU BURKINA FASO SUR LE STATUT JURIDIQUE DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE AU BURKINA FASO Le Saint Siège et l’État du Burkina Faso, ci-après dénommés Hautes Parties contractantes : désireux de fixer le cadre juridique des relations entre l’Église Catholique et l’État burkinabè ; se référant, pour le Saint-Siège, aux documents du Concile Œcuménique Vatican II et aux normes du droit canonique et, pour le Burkina Faso, à la Constitution du 2 Juin 1991 qui, à ses articles 7 et 31, pose le principe de la laïcité de l’État dont le corollaire est le respect de toutes les croyances et de leur autonomie de principe ; tenant compte du fait qu’une partie importante de la population du Burkina Faso appartient à l’Église Catholique, et du rôle de cette dernière dans la vie de la Nation, au service du développement spirituel, social, culturel et pédagogique du peuple burkinabè ; conscients de l’enracinement profond et ancien des fidèles catholiques dans la vie nationale du Pays, de la richesse des traditions religieuses du continent africain et de l’opportunité de leur garantir un espace d’expression solennelle ; rappelant les conventions internationales auxquels les Hautes Parties ont adhéré ainsi que les principes internationaux généralement reconnus en matière de liberté religieuse ; sont convenus de ce qui suit : Article 1 Autonomie Les Hautes Parties contractantes réaffirment que l’Église Catholique et l’État du Burkina Faso sont, chacun dans son ordre, souverains, indépen- 74 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale dants et autonomes et déclarent s’engager, dans leurs relations, à respecter un tel principe et à œuvrer ensemble pour le bien-être spirituel et matériel de la personne humaine, comme en faveur de la promotion du bien commun. Article 2 Personnalité juridique §1. Le Burkina Faso reconnaît dans son ordre légal la personnalité juridique à caractère public que l’Église Catholique possède par sa propre nature. §2. Le Burkina Faso reconnaît également la personnalité juridique de toutes les entités de l’Église Catholique qui possèdent cette prérogative en vertu du droit canonique et qui restent régies par leurs règles propres. §3. Le Burkina Faso reconnaît, en particulier, la personnalité juridique de la Conférence des Évêques du Burkina Faso et du Niger, ainsi que celle de tous les Diocèses et circonscriptions ecclésiastiques assimilées, dont la liste est jointe au Protocole Additionnel au présent Accord. Ladite liste est mise à jour par la Nonciature Apostolique chaque fois que de nouvelles structures sont créées ou s’implantent au Burkina Faso. Article 3 Autonomie organisationnelle et opérative §1. Il appartient exclusivement à l’Autorité ecclésiastique de fixer librement les lois et règlements et tous les actes juridiques dans le domaine de sa compétence, ainsi que d’ériger, modifier ou supprimer des institutions ecclésiastiques en général, qu’il s’agisse de circonscriptions ecclésiastiques ou de toutes autres entités de l’Église Catholique. §2. Seul le Saint-Siège a autorité pour conférer ou modifier la personnalité juridique en droit canonique aux diocèses et assimilés, ainsi qu’aux institutions qu’il crée directement au profit de l’Église, au Burkina Faso ou dans un ensemble de Pays comprenant le Burkina Faso. De même, seule la Conférence des Évêques du Burkina Faso et du Niger est compétente pour ce qui relève du statut canonique des institutions ecclésiastiques nationales, comme le sont également l’Évêque Diocésain pour les institutions diocésaines, et le Supérieur Majeur pour les institutions de l’Institut concerné. §3. Lorsqu’une institution est supprimée, le Saint-Siège ou l’Autorité ecclésiastique compétente en dessous de lui décide de l’attribution du patrimoine de la personne juridique concernée. Acta Francisci Pp. 75 §4. Lorsque le Saint-Siège érige, modifie ou supprime des circonscriptions ecclésiastiques dont il est question à l’article 2 § 3 du présent Accord, il en informe aussitôt les Autorités burkinabè par l’intermédiaire de la Nonciature Apostolique. Article 4 Liberté de communication Le Burkina Faso garantit à l’Église Catholique, tant à ses fidèles en général qu’aux responsables et aux membres de ses institutions, la liberté de communiquer et de se maintenir en relation avec le Saint-Siège et les Conférences Épiscopales d’autres Pays, tout comme avec les Églises particulières et les personnes ou organismes présents à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. Cette liberté constitue un droit fondamental garanti en toutes ses modalités. Article 5 Liberté d’apostolat Dans le respect du droit à la liberté de religion, le Burkina Faso reconnaît à l’Église Catholique, en ses différents rites, le libre exercice de sa mission apostolique, en particulier pour ce qui concerne le pouvoir d’auto-organisation, la liberté de culte, le gouvernement de ses fidèles, la formation du clergé et des personnes consacrées, l’enseignement sous toutes ses formes, les œuvres d’assistance et de bienfaisance et les activités des associations et des institutions dont il est traité aux articles 11, 12, 15 et 16 du présent Accord. Article 6 Liberté de culte public §1. Le Burkina Faso garantit à l’Église Catholique le libre exercice de son culte public. §2. Dans le cadre de sa législation, le Burkina Faso assure l’inviolabilité des lieux de culte : églises, chapelles, oratoires, sanctuaires, cimetières, espaces dédiés au culte public et leurs annexes qu’ils soient à ciel ouvert ou couverts. §3. Lesdits lieux de culte ne peuvent être destinés à d’autres usages, de façon permanente ou temporaire, que pour des motifs graves et avec l’accord explicite de l’Autorité ecclésiastique dont ils dépendent. 76 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale §4. Au cas où lesdits lieux de culte présenteraient des risques graves et avérés pour la sécurité des personnes ou des biens, les Autorités civiles peuvent prendre toute mesure de protection, à charge pour elles d’en avertir le plus tôt possible les Autorités ecclésiastiques, c’est-à-dire l’Évêque du diocèse et la personne directement responsable de l’usage cultuel de l’édifice en question. Toutes les mesures restreignant le culte public sans le consentement préalable de l’Autorité ecclésiastique doivent se limiter au temps nécessaire pour sécuriser les personnes ou les biens menacés. Article 7 Nominations ecclésiastiques §1. Toutes les nominations ecclésiastiques ainsi que l’attribution de charges ecclésiastiques sont exclusivement réservées aux autorités compétentes de l’Église Catholique, en conformité avec les normes du droit canonique. §2. La nomination, le transfert, la révocation et l’acceptation de la renonciation des Évêques relèvent de la compétence exclusive du Saint-Siège. §3. Avant la publication des décisions visées au § 2 du présent article, le Saint-Siège en informe, un jour avant et de manière confidentielle, le Gouvernement burkinabè par l’intermédiaire de la Nonciature Apostolique. §4. Toute nomination que les autorités de l’État veulent réserver à un prêtre ou à un membre d’un Institut de Vie Consacrée ou d’une Société de Vie Apostolique jouissant de la personnalité juridique dans l’Église Catholique, doit préalablement faire l’objet d’une demande écrite au Supérieur dont dépend cette personne. Son engagement au service de l’État est clairement défini, en ce qui concerne tant sa durée que les obligations et les avantages qui en découlent, dans une convention spécifique conclue entre l’État et le Supérieur légitime de l’intéressé. §5. Le lien entre les ministres ordonnés et leurs institutions d’incardination ou entre les personnes consacrées au moyen des vœux publics de religion et les Instituts de Vie Consacrée ou les Sociétés de Vie Apostolique dont elles sont membres est de caractère religieux. Par conséquent, il ne donne pas lieu, en soi, à des droits comparables à ceux d’un employé visà-vis de son employeur selon le droit burkinabè, à moins que de tels droits ne soient établis par un contrat de travail ou un autre document assimilé. Acta Francisci Pp. 77 Article 8 Procédures judiciaires §1. Sauf en cas de flagrance, les motifs de toute dénonciation, information ou poursuite concernant un clerc, un religieux ou une religieuse, sont portés à la connaissance de l’Évêque Diocésain du domicile de l’intéressé dans les meilleurs délais, de manière confidentielle et sans préjudice au bon déroulement de la procédure. S’il s’agit d’un religieux ou d’une religieuse, son Supérieur Majeur en est également informé. §2. Dans le cas d’un Évêque ou d’un prêtre exerçant une juridiction assimilée, le Saint-Siège en est aussitôt informé par l’intermédiaire de la Nonciature Apostolique. §3. Dans tous les cas, la responsabilité pénale et les effets civils qui en découlent sont toujours personnels et, sauf complicité avérée, n’engagent ni l’institution d’appartenance du fautif ni ses responsables hiérarchiques. De plus, seules les personnes physiques qui ont commis l’infraction pénale répondent des correspondants dégâts matériels, immatériels ou moraux, avec leurs biens personnels. §4. Le secret sacramentel de la Confession est absolu et inviolable. Les Autorités judiciaires burkinabè s’engagent à conduire tout interrogatoire d’un clerc, dans le respect de cette règle de l’Église Catholique. Le secret relatif au ministère spirituel sera traité à l’image du secret professionnel de professions similaires. §5. L’inviolabilité du secret relatif au ministère spirituel s’étend aux archives soumises à la juridiction ecclésiastique. Article 9 Droits patrimoniaux §1. Les personnes juridiques ecclésiastiques peuvent acquérir, posséder, et disposer des biens mobiliers et immobiliers conformément aux droits burkinabè et canonique. §2. Ces mêmes personnes juridiques ecclésiastiques peuvent instituer des fondations dont les activités, quant à leurs effets civils, sont soumises aux normes légales burkinabè. §3. L’État burkinabè reconnaît la valeur sociale de plusieurs œuvres d’apostolat gérés par l’Église Catholique et accorde un régime fiscal favorable en tant qu’elles sont exercées sans but lucratif et ont des effets favorables envers la société. 78 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Article 10 Droits fonciers §1. Dans le cadre de la législation civile, l’Église Catholique a le droit de construire des églises et des édifices ecclésiastiques, d’en agrandir et d’en modifier la configuration. Ce dernier aspect s’entend aussi de toutes les constructions destinées au culte public selon l’art. 6 du présent Accord et de tous les édifices déjà existants. §2. Seul l’Évêque Diocésain peut décider de l’opportunité de construire de nouvelles églises ou de nouveaux édifices ecclésiastiques ayant une destination permanente pour un office canonique ou destinées au culte public sur un terrain qu’il a acquis dans le cadre des règlements en vigueur : en ce cas, l’Évêque doit informer les Autorités civiles compétentes. §3. En conséquence, ces mêmes Autorités ne prendront en considération les demandes concernant la construction de bâtiments décrits au § 2 au-dessus qu’après avoir reçu l’accord écrit de l’Évêque du diocèse sur le territoire duquel est projetée la construction. §4. Le Burkina Faso facilite l’inscription dans le registre foncier de toutes les propriétés des différentes institutions ecclésiastiques. §5. Tenant compte de la finalité religieuse et sociale des propriétés des institutions ecclésiastiques, celles-ci sont exonérées de toutes taxes et impôt. Article 11 Liberté d’information §1. Dans l’exercice de sa mission spirituelle, il est reconnu à l’Église Catholique la liberté d’éditer, de publier, de divulguer et de vendre des livres, journaux, revues en support dur ou en format électronique, ainsi que du matériel audiovisuel, informatique et numérique, sous réserve du respect de l’ordre public, de la dignité et de la liberté des citoyens. §2. De la même manière il est garanti à l’Église Catholique un libre accès aux moyens de communication publics ou à relevance publique notamment journaux, radios, télévisions, réseaux sociaux et autres moyens audiovisuels, télématiques, informatiques et numériques. §3. L’Église possède, dans les mêmes conditions, le droit de créer et de gérer directement des journaux, revues, radios, télévisions, chaînes télématiques, formats de réseaux sociaux et sites internet, conformément à la législation en vigueur et aux conventions internationales en matière de liberté d’information et d’expression. Acta Francisci Pp. 79 Article 12 Liberté d’association Le Burkina Faso reconnaît et protège le droit des fidèles catholiques de s’associer selon les normes du droit canonique ou simplement celles de l’État pour des activités spécifiques de la mission de l’Église. Tout en étant soumises à la législation burkinabè en ce qui concerne les aspects civils de leurs activités, ces associations, en raison de leur caractère d’intérêt général, pourront toutefois bénéficier, pour certains aspects de leur statut et de leur capacité juridique, de dispositions particulières prévues par un accord qui sera établi entre le gouvernement du Burkina Faso et la Conférence des Évêques du Burkina Faso et du Niger, après approbation du Saint-Siège. Article 13 Liberté d’éducation, de formation et d’assistance sociale §1. Le Burkina Faso reconnaît à l’Église Catholique le droit de créer des établissements d’éducation, de formation humaine et professionnelle, et celui de les gérer selon le droit canonique et les principes de la doctrine catholique, dans le respect de la législation civile, dont certaines dispositions particulières pourront être précisées dans un accord établi entre le gouvernement du Burkina Faso et la Conférence des Évêques du Burkina Faso et du Niger, après approbation du Saint-Siège. §2. Pour les domaines d’éducation, de formation et d’assistance sociale réglés aussi par conventions ou protocoles internationaux, l’État burkinabè reconnaît aux institutions de l’Église Catholique la liberté d’appliquer des mesures interprétatives qui respectent plus étroitement la doctrine catholique. Article 14 Assistance spirituelle dans le service public §1. Le Burkina Faso reconnaît et garantit à l’Église catholique le droit d’exercer ses responsabilités pastorales envers les fidèles engagés dans les forces armées, les forces de défense et de sécurité, et les brigades de pompiers ainsi qu’envers ceux qui séjournent dans des établissements pénitentiaires et hospitaliers, et dans des instituts d’assistance médicale et sociale, de nature publique ou privée. 80 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale §2. Les activités pastorales exercées dans les institutions publiques évoquées au § 1 du présent article feront l’objet d’un accord établi entre l’État burkinabè et la Conférence des Évêques du Burkina Faso et du Niger, après approbation du Saint-Siège. Article 15 Activités de bienfaisance et d’assistance sociale Conformément à l’article 5 du présent Accord, l’Église Catholique peut créer librement des institutions pour exercer des activités de bienfaisance et d’assistance sociale liées à sa mission spirituelle même pour des finalités d’évangélisation dans le respect des autres confessions religieuses. Pour ce faire, elle agit dans le cadre de la législation civile, mais le statut de ces institutions fera aussi l’objet d’un accord entre la Conférence des Évêques du Burkina Faso et du Niger et les Autorités burkinabè, soumis à l’approbation préalable du Saint-Siège et dont le principe sera d’assurer au moins une équivalence avec le statut et les prérogatives reconnues aux autres institutions agissant dans ces domaines. Article 16 Participation financière de l’État aux activités sociales Les Autorités compétentes du Burkina Faso et la Conférence des Évêques du Burkina Faso et du Niger déterminent d’un commun accord et dans la limite des possibilités budgétaires, la valeur de la participation financière de l’État aux œuvres sociales réalisées par les institutions de l’Église Catholique, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’assistance sociale. Article 17 Règlement des différends Les Hautes Parties contractantes s’accordent pour régler par voie diplomatique toutes les difficultés qui pourraient surgir de l’interprétation et de l’application des dispositions contenues dans le présent Accord. Article 18 Ratification et entrée en vigueur Le présent Accord, régi par le droit international, entre en vigueur après sa ratification et l’échange entre les Parties contractantes de leurs 81 Acta Francisci Pp. instruments de ratification. La date de réception du dernier instrument de ratification constitue la date d’effet de l’Accord. Article 19 Amendements de l’Accord Le présent Accord peut être amendé à la demande de l’une ou de l’autre des Parties contractantes. Lorsqu’une demande aux fins d’amendement de l’Accord est formulée, les Parties contractantes s’engagent à ouvrir des négociations afin d’examiner les amendements proposés. Lesdits amendements, une fois adoptés de commun accord entre les Parties, entrent en vigueur à la date de leur signature. Fait au Vatican, le 12 juillet 2019 En deux exemplaires originaux en langue française. Pour Le Saint-Siège Pour l’État du Burkina Faso c Paul R. Gallagher M. Alpha Barry Secrétaire pour les Relations avec les États Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération PROTOCOLE ADDITIONNEL A L’ACCORD ENTRE LE SAINT-SIÈGE ET L’ÉTAT DU BURKINA FASO SUR LE STATUT JURIDIQUE DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE AU BURKINA FASO I. En ce qui concerne l’article 2, §§ 2 et 3 : 1. Les Hautes Parties contractantes conviennent que les institutions mentionnées à l’article 2, § 2, du présent Accord bénéficieront de droits et seront soumises à des obligations analogues à ceux dont bénéficient ou auxquelles sont soumises les institutions reconnues d’utilité publique en droit burkinabè. La date d’érection canonique est la date de référence pour ces institutions. 82 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale 2. Les circonscriptions ecclésiastiques mentionnées à l’article 2, § 3, du présent Accord désignent la Conférence des Évêques du Burkina Faso et du Niger, les archidiocèses, les diocèses, les éparchies, les prélatures territoriales ou personnelles, les ordinariats militaires ou rituels, les vicariats et les préfectures apostoliques, les administrations apostoliques et les missions sui iuris, les provinces ecclésiastiques, ainsi que les congrégations et les provinces religieuses. II. Liste des Diocèses et Éparchies, suivie par la liste des Instituts de Vie Consacrée et des Sociétés de Vie Apostolique de droit pontifical rassemblés dans l’Union des Supérieurs Majeurs du Burkina Faso et du Niger. - 1 Archidiocèses et Diocèses I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. IX. X. XI. XII. XIII. XIV. XV. Banfora (Diocèse) Bobo-Dioulasso (Archidiocèse) Dédougou (Diocèse) Diébougou (Diocèse) Dori (Diocèse) Fada N’Gourma (Diocèse) Gaoua (Diocèse) Kaya (Diocèse) Koudougou (Diocèse) Koupéla (Archidiocèse) Manga (Diocèse) Nouna (Diocèse) Ouagadougou (Archidiocèse) Ouahigouya (Diocèse) Tenkodogo (Diocèse) - 2 Éparchie I. Éparchie De l’Annonciation d’Ibadan des Maronites (Le siège de cette éparchie est à Ibadan, Nigeria, avec une paroisse personnelle, Paroisse N.D. du Liban, à Tanghin-Ouagadougou) Acta Francisci Pp. - 3 Instituts de Vie Consacrée masculins et Sociétés de Vie Apostolique masculines de droit pontifical ayant un Supérieur Majeur (Ordinaire 1) résidant au Burkina Faso 2 I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. IX. X. XI. Congrégation du Très Saint Rédempteur (Ouagadougou) Fils de la Divine Providence (Ouagadougou) Fils de Marie Immaculée - Pavoniens (Ouagadougou) Frères de la Sainte-Famille de Belley (Ouagadougou) Frères Missionnaires des Campagnes (Ouagadougou) Missionnaires d’Afrique (Ouagadougou) Ordre de Carmes (Ouagadougou) Ordre de Saint Benoît - Bénédictins (Koubri-Ouagadougou) Ordre des Carmes Déchaux (Bobo-Dioulasso) Ordre des Ministres des Infirmes (Ouagadougou) Religieux de Saint Vincent de Paul (Bobo-Dioulasso) - 4 Instituts de Vie Consacrée masculins et Sociétés de Vie Apostolique masculines de droit pontifical et de droit diocésain sans un Supérieur Majeur équiparé à un Ordinaire résidant au Burkina Faso 3 I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. 1 2 3 Augustins de l’Assomption - Assomptionnistes (Ouagadougou) Clercs de Saint Viateur - Ermitage de Boassa (Ouagadougou) Communauté des Béatitudes (Diébougou) Compagnie de Jésus (Ouagadougou) Foyer de la Charité Le Buisson Artdent (Koudougou) Frère Mineur Conventuel (Ouagadougou) Frères de Saint Gabriel (Dédougou) Frères des Écoles Chrétiennes (Bobo-Dioulasso) Cfr. Can. 134 §§1-2 et Can. 620 du Code du Droit Canonique. Dans la liste est indiquée la maison principale. Dans la liste est indiquée la maison principale. 83 84 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale IX. Frères Mineur Franciscains (Kaya) X. Frères Mineurs Capucin (Ouagadougou) XI. Missionnaires Clarétains (Koudougou) XII. Ordre des Ecole Pies - Piaristes (Diébougou) XIII. Ordre des Prêcheurs - Dominicains (Ouagadougou) XIV. Pères de la Société de l’Apostolat Catholique - Palottins (Ouagadougou) XV. Religieux Eudistes (Bobo-Dioulasso) XVI. Salésiens de Don Bosco (Bobo-Dioulasso) - 5 Instituts de Vie Consacrée féminins et Sociétés de Vie Apostolique féminines de droit pontifical et de droit diocésain 4 I. Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul (Nouna) II. Filles de la Croix (Ouagadougou) III. Filles de Marie Immaculée (Bobo-Dioulasso) IV. Filles de Notre Dame du Sacre Cœur (Ouagadougou) V. Filles de Saint Camille (Ouagadougou) VI. Filles du Cœur de Marie (Bobo-Dioulasso) VII. Filles du Saint Cœur de Marie (Koudougou) VIII. Filles du Saint Esprit (Ouagadougou) IX. Filles Orantes de l’Assomption (Bobo-Dioulasso) X. Franciscaines Missionnaires de Marie (Bobo-Dioulasso) XI. Fraternité des Petites Sœurs de Jésus (Ouagadougou) XII. Missionnaires de la Doctrine Chrétienne (Ouagadougou) XIII. Moniales de l’Ordre de Sainte Claire (Ouahigouya) XIV. Moniales Rédemptoristines (Bobo-Dioulasso) XV. Ordres des Cisterciennes Bernardines d’Esquermes (Diébougou) XVI. Petites Sœurs de la Sainte Enfance (Bobo-Dioulasso) XVII. Petites Sœurs Missionnaires de la Charité (Gaoua) XVIII. Religieuses de l’Assomption (Bobo-Dioulasso) XIX. Religieuses de Marie Immaculée (Ouagadougou) 4 Dans la liste est indiquée la maison principale. Acta Francisci Pp. XX. XXI. XXII. XXIII. XXIV. XXV. XXVI. XXVII. XXVIII. XXIX. XXX.    XXXI. XXXII. XXXIII. XXXIV. XXXV. XXXVI. XXXVII. XXXVIII. XXXIX. XL. XLI. XLII. XLIII. XLIV. XLV. XLVI. XLVII. XLVIII. XLIX. 85 Servantes de l’Eucharistie et de la Mission (Diébougou) Société de Vie Apostolique Claire Amitié (Bobo-Dioulasso) Sœurs Apôtres du Sacré Cœur (Ouagadougou) Sœurs Carmélites Missionnaires (Dédougou) Sœurs de Jésus au Temple (Ouagadougou) Sœurs de l’Annonciation de Bobo (Bobo-Dioulasso) Sœurs de l’Enfant Jésus (Ouagadougou) Sœurs de l’Immaculée Conception (Ouagadougou) Sœurs de l’Immaculée Conception de Notre Dame de Lourdes (Diébougou) Sœurs de l’Instruction Chrétienne de Saint Gildas-des-Bois (Ouagadougou) Sœurs de l’Œuvre de Saint Augustin (Ouagadougou) Sœurs de la Charité - Dominicaines de la Présentation de la Sainte Vierge (Ouagadougou) Sœurs de la Conception de Castres (Koupéla) Sœurs de la Nativité (Koudougou) Sœurs de la Présentation de Marie (Banfora) Sœurs de la Providence de la Pommeraye (Ouagadougou) Sœurs de la Providence de Saint Paul de Kara (Bobo-Dioulasso) Sœurs de la Sainte-Enfance (Ouagadougou) Sœurs de Marie Consolatrice (Bobo-Dioulasso) Sœurs de Notre Dame de la Charité d’Evron (Dédougou) Sœurs de Notre Dame de la Charité du Bon Pasteur (Bobo-Dioulasso) Sœurs de Notre Dame de la Consolation (Ouagadougou) Sœurs de Notre Dame de la Trinité (Koupéla) Sœurs de Notre Dame des Apôtres (Ouagadougou) Sœurs de Notre Dame du Calvaire (Bobo-Dioulasso) Sœurs de Notre Dame du Lac Bam (Ouahigouya) Sœurs de Notre Dame du Perpétuel Secours (Ouagadougou) Sœurs de Notre Dame du Perpétuel Secours de la Nouvelle Evangélisation (Fada N’Gourma) Sœurs de Notre Dame du Sacre Cœur (Fada N’Gourma) Sœurs de Saint François d’Assise (Koupéla) 86 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale L. LI. LII. LIII. LIV. LV. LVI. LVII. LVIII. LIX. LX. LXI. LXII. LXIII. LXIV. LXV. LXVI. LXVII. LXVIII. LXIX. LXX. LXXI. LXXII. LXXIII. LXXIV. LXXV. LXXVI. LXXVII. Sœurs de Saint Gérard (Fada N’Gourma) Sœurs de Saint Joseph (Dédougou) Sœurs de Saint Joseph d’Aoste (Koudougou) Sœurs de Saint Joseph de Cluny (Fada N’Gourma) Sœurs de Saint Joseph de Lyon (Ouagadougou) Sœurs de Sainte Croix (Ouagadougou) Sœurs de Sainte Marie de Torfou (Ouagadougou) Sœurs de Sainte Thérèse d’Avesnes (Nouna) Sœurs Disciples du Divin Maître (Ouagadougou) Sœurs Dominicaines de la Présentation (Ouagadougou) Sœurs Dominicaines de la Présentation de la Sainte Vierge (Ouagadougou) Sœurs du Christ Rédempteur (Fada N’Gourma) Sœurs Expiatrices de Jésus Sacrement (Tenkodogo) Sœurs Filles de Jésus de Vérone (Bobo-Dioulasso) Sœurs Filles de Saint Camille (Ouagadougou) Sœurs Marianites des la Sainte Croix (Kaya) Sœurs Missionnaires de l’Immaculée (Bobo-Dioulasso) Sœurs Missionnaires de l’Immaculée Reine de la Paix (Bobo-Dioulasso) Sœurs Missionnaires de la Charité (Dédougou) Sœurs Missionnaires de la Divine Miséricorde (Koudougou) Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique (Ouagadougou) Sœurs Missionnaires des Campagnes (Fada N’Gourma) Sœurs Oblates de l’Assomption (Bobo-Dioulasso) Sœurs Passionistes (Tenkodogo) Sœurs Théathines (Ouagadougou) Sœurs Ursulines (Bobo-Dioulasso) Sœurs Ursulines Filles de Marie Immaculée (Bobo-Dioulasso) Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée (Ouagadougou) Signé au Vatican, le 12 juillet 2019 En deux exemplaires originaux en langue française. 87 Acta Francisci Pp. Pour Le Saint-Siège Pour l’État du Burkina Faso c Paul R. Gallagher M. Alpha Barry Secrétaire pour les Relations avec les États Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Commutatio instrumentorum ratihabitionis Conventionis inter Sanctam Sedem et Statum Burkinae Fasanae de Iuridico Statuto Ecclesiae Catholicae in Burkina Fasana constituto die VII mensis Septembris anno MMXX perfecta est, a quo ipso die Conventio vigere coepit ad normam articuli XVIII eiusdem Pactionis. 88 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale XI Pactio Emendata inter Apostolicam Sedem et Rempublicam Lituaniae de agnitione qualitatum ad superiorem institutionem attinentium. APOSTOLIC NUCIATURE IN LITHUANIA N. 323/20 The Apostolic Nunciature in Lithuania presents its compliments to the Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Lithuania and writes in reference to the Agreement between the Holy See and the Republic of Lithuania (henceforth Agreement) that was signed in Vilnius on 8 June 2012, asking kindly that the following information be transmitted to the competent office. The Apostolic Nunciature in Lithuania communicates that it has been brought to the attention of the Holy See that a small but significant discrepancy exists in the first sentence of article 6 of the Agreement between the English and Lithuanian texts (enclosure 1). While the English text refers to “study programmes governed by the Congregation for Catholic Education of the Holy See”, the Lithuanian text contains an additional word “theological”, and thus reads “teologijos studiju ˛ programu ˛ ”. In reviewing the documentation concerning the preparation of the Agreement, it is clear that the Holy See requested at the very beginning of the negotiations to have the word “theological” removed from the text because there are currently study programmes (and more may be established in the future) in Lithuania that are governed by the Congregation for Catholic Education of the Holy See but are not theological in nature. This request seems to have been accepted since all the subsequent English drafts, including the final version approved by the Holy See, do not contain the word in question. The Apostolic Nunciature in Lithuania further communicates that since article 8 of the Agreement stipulates that both the English and Lithuanian texts are “equally authentic”, the Holy See maintains that it is necessary to remove the word “teologijos” from the Lithuanian text (enclosure 2). Since the preparatory documentation indicates that the discrepancy seems to be Acta Francisci Pp. 89 a simple material error, the Holy See proposes to correct it through the application of article 79, paragraph 1, letter b, of the 1969 Vienna Convention on the Law of Treaties. As a result, the correction, which would be retroactive in nature and not require ratification by Parliament, could be registered through a simple exchange of Reversal Notes between the Ministry of Foreign Affairs and the Apostolic Nunciature. The Apostolic Nunciature in Lithuania expresses its gratitude to the Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Lithuania for its consideration of the Holy See’s proposal and avails itself of this opportunity to renew the assurances of its highest consideration. Vilnius, 12 October 2020 Enclosures Article 6 Evaluation of programmes of study governed by the Congregation for Catholic Education of the Holy See With a view to ensuring the conformity of the quality of study programmes governed by the Congregation for Catholic Education of the Holy See and taught in higher education institutions of the Republic of Lithuania according to the requirements of the Holy See and the Republic of Lithuania as well as the recognition by and transparency of the acquired education and qualifications for other states, external evaluation and accreditation of these programmes of study shall be carried out by the Holy See’s Agency for the Evaluation and Promotion of Quality in Ecclesiastical Universities and Faculties (AVEPRO) and the Congregation for Catholic Education accordingly. These institutions shall present the conclusions of the evaluation and accreditation to the Ministry of Education and Science of the Republic of Lithuania. Study programmes governed by the Congregation for Catholic Education of the Holy See and taught in higher education institutions of the Republic of Lithuania shall be accredited at least once every six years. 90 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale 6 straipsnis Šventojo Sosto katalikiškojo švietimo kongregacijos reglamentuojamu ˛ studiju ˛ programų vertinimas Siekiant, kad Šventojo Sosto katalikiškojo švietimo kongregacijos reglamentuojamu ˛ (teologijos) studiju ˛ programu ˛ kokybė Lietuvos Respublikos aukštosiose mokyklose atitiktmu ˛ Lietuvos Respublikos ir Šventojo Sosto reikalavimus ir kad˛i gytas išsilavinimas bei kvalifikacijos bu ˉtu ˛ pripaži ˛ stamos ir suprantamos kitoms valstybėms, šiu ˛ studiju ˛ programu ˛ išorini ˛ vertinima ˛ atlieka ir jas akredituoja Šventojo Sosto Bažnytiniu ˛ universitetu ˛ ir fakultetu ˛ kokybės vertinimo ir skatinimo agentu ˉra (AVEPRO) ir Katalikiškojo švietimo kongregacija. Savo vertinimo ir akreditavimo išvadas šios institucijos pateikia Lietuvos Respublikos švietimo ir mokslo ministerijai. Šventojo Sosto katalikiškojo švietimo kongregacijos reglamentuojamos studiju ˛ programos Lietuvos Respublikos aukštosiose mokyklose akredituojamos bent karta ˛ per šešerius metus. Article 8 Validity, entry into force, amendment and termination of the Agreement 1. The present Agreement shall be concluded for an indefinite period of time. 2. The present Agreement shall enter into force on the day when both Parties inform each other via diplomatic notes that each Party has fulfilled the internal legal procedures necessary for the entry into force of this Agreement. The day of entry into force shall be the day of the receipt of the last note. 3. The present Agreement may be supplemented and/or amended on mutual agreement of the Parties. Amendments and supplements shall be executed as protocols, which shall form an integral part of the present Agreement, and enter into force in accordance with the procedure set out in paragraph 2 of this Article. 4. One of the Parties may terminate the present Agreement by written notification to the other Party through diplomatic channels. The present Agreement shall cease to be in force six months after the day on which the other Party receives a notice of its termination. 91 Acta Francisci Pp. Signed in Vilnius on 8th June 2012, in two original copies, in the English and Lithuanian languages, both texts being equally authentic. For the Holy See For the Republic of Lithuania Luigi Bonazzi Audronius Ažubalis Apostolic Nuncio Minister for Foreign Affairs MINISTRY OF FOREIGN AFFAIRS REPUBLIC OF LITHUANIA No. 5-529/2020 The Ministry of Foreign Affairs the Republic of Lithuania presents its compliments to the Apostolic Nunciature in Lithuania and, in reply to the note No. 323/20 of 12 October 2020 referring to the Agreement between the Republic of Lithuania and the Holy See on the Recognition of Qualifications Concerning Higher Education, signed in Vilnius on 8 June 2012 (hereinafter – the Agreement), has the honour to inform that the Holy See’s proposal to adjust, by removing the word “teologijos”, the Lithuanian text of the Article 6 of the Agreement would be in general acceptable to the Lithuanian side. However, before the final decision to be taken regarding the abovementioned Holy See’s proposal, the competent Lithuanian authorities kindly ask for clarification regarding which study programmes shall be considered governed by the Congregation for Catholic Education of the Holy See, i.e. what criteria shall be used when deciding whether a particular study programme shall belong to the study programmes governed by the Congregation for Catholic Education of the Holy See. The Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Lithuania avails itself of this opportunity to renew to the Apostolic Nunciature in Lithuania the assurances of its highest consideration. Vilnius, 18 November 2020 92 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale APOSTOLIC NUCIATURE IN LITHUANIA N. 374/20 The Apostolic Nunciature in Lithuania presents its compliments to the Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Lithuania and writes in reference to its Verbal Note No. 5-529/2020 of 18 November 2020, transmitting its response to the proposal of the Holy See to remove the word “teologijos” from the Lithuanian text of article 6 of the Agreement between the Holy See and the Republic of Lithuania (henceforth Agreement). The Apostolic Nunciature is very grateful that the removal of the word in question is generally acceptable to the Lithuanian side since this simple but important material error limits the authority of the Congregation for Catholic Education of the Holy See (henceforth Congregation) in governing study programmes rightfully under its competency that are currently established in Lithuania but are not strictly theological in nature (i.e. Religious Studies) and those covering other subjects that may be established in the future (i.e. Philosophy). The Apostolic Nunciature communicates the following in response to the Ministry of Foreign Affairs’ request for clarification on certain points: 1. Study programmes that are governed by the Congregation are either established directly by or with the authorization of said Congregation which includes the approval of their statutes and plan of studies. In this regard, the statutes and plan of studies must be in conformity with the Apostolic Constitution Veritatis Gaudium, which regulates all study programmes of Catholic higher education in the world. The Lithuanian Conference of Bishops plays an important role in helping the Congregation arrive at its decision. 2. An updated and approved list of the study programmes in Lithuania that are governed by the Congregation has been enclosed. This list can also be found on the Congregation’s website: www.educatio. va (cf. Article 2 of the Agreement). 3. Study programmes governed by the Congregation that are taught in non-ecclesiastical higher education institutions (for example, those Acta Francisci Pp. 93 programmes taught at the Vytautas Magnus University of Kaunas), must observe the prescriptions of the Apostolic Constitution Veritatis Gaudium as well as any multilateral or bilateral accords, conventions or agreements signed by the Holy See with other nations. 4. Article 6 of the Agreement establishes the method (through the auspices of AVEPRO and the Congregation) for assuring that the norms of the preceding number are properly implemented. The Apostolic Nunciature kindly asks the Ministry of Foreign Affairs to communicate failures, if any, on the part of the Holy See to follow the mutually agreed upon method. The Apostolic Nunciature hopes that its response provides the necessary clarifications and that the Ministry of Foreign Affairs will now be able to determine in a definitive way that the word “teologijos” should be removed from the Lithuanian text of article 6 of the Agreement. The Apostolic Nunciature in Lithuania expresses its sincere gratitude to the Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Lithuania for its collaboration on this important matter and avails itself of this opportunity to renew the assurances of its highest consideration. Vilnius, 27 November 2020 Enclosure List of Study Programmes in Lithuania under the governance of the Congregation for Catholic Education of the Holy See • Faculty of Catholic Theology at the Vytautas Magnus University in Kaunas offers theological programs at three levels: Catholic Theology (6121NX046), Pastoral Theology (6211NX039), Doctorate in Theological Studies. • Faculty of Catholic Theology at the Vytautas Magnus University in Kaunas also offers the following programs in Catholic Education: Religious Pedagogy (6121MX036) and Religious Education (6211NX041). • The Major Seminary of St. Joseph in Vilnius offers an extended study program in Religious Studies (601V80001). 94 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale MINISTRY OF FOREIGN AFFAIRS REPUBLIC OF LITHUANIA N. 5-618/2020 The Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Lithuania presents its compliments to the Apostolic Nunciature in Lithuania and, in reply to its Note No. 323/20 of 12 October 2020 and after having considered additional information provided by the Apostolic Nunciature in the Note No. 374 of 27 November 2020, has the honour to confirm that the Lithuanian side concurs with the Holy See’s proposal to correct an error in the Agreement between the Republic of Lithuania and the Holy See on the Recognition of Qualifications Concerning Higher Education, signed in Vilnius on 8 June 2012 (hereinafter – the Agreement), by removing the word “teologijos” in the Lithuanian text of the first sentence of Article 6 of the Agreement. Now therefore, the Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Lithuania states that the initial Note of the Apostolic Nunciature of 12 October 2020 and this present Note of the Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Lithuania shall constitute the correction of the abovementioned error in the Lithuanian text of Article 6 of the Agreement, in accordance with Article 79, paragraph 1, subparagraph b and paragraph 4 of the 1969 Vienna Convention on the Law of Treaties. The Ministry of Foreign Affairs of the Republic of Lithuania avails itself of this opportunity to renew to the Apostolic Nunciature in Lithuania the assurances of its highest consideration. Vilnius, 11 December 2020 Ad normam articuli 79, commatis 4 Conventionis Vindobonensis de pactionum iure, textus emendatus ab initio textui errato sufficit. Acta Francisci Pp. 95 XII Septima additicia Pactio inter Sanctam Sedem et Rempublicam Austriacam Conventioni inter Sanctam Sedem et Rempublicam Austriacam de Normis Vinculorum Patrimonialium die 23 mensis Iunii 1960. SETTIMO ACCORDO ADDIZIONALE SIEBENTER ZUSATZVERTRAG fra la Santa Sede e la Repubblica Austriaca alla Convenzione fra la Santa Sede e la Repubblica Austriaca per il Regolamento di Rapporti Patrimoniali del 23 giugno 1960 zwischen dem Heiligen Stuhl und der Republik Österreich zum Vertrag zwischen dem Heiligen Stuhl und der Republik Österreich zur Regelung von vermögensrechtlichen Beziehungen vom 23. Juni 1960 Fra la Santa Sede e la Repubblica Austriaca viene concluso, a ulteriore completamento della Convenzione fra la Santa Sede e la Repubblica Austriaca per il Regolamento di Rapporti Patrimoniali del 23 Giugno 1960, il seguente Accordo Addizionale: Zwischen dem Heiligen Stuhl und der Republik Österreich wird in neuerlicher Ergänzung des Vertrags zwischen dem Heiligen Stuhl und der Republik Österreich zur Regelung von vermögensrechtlichen Beziehungen vom 23. Juni 1960 nachstehender Zusatzvertrag geschlossen: Articolo I La somma di 17.295.000 Euro, di cui all’Articolo II, Capov. 1, lettera a, della Convenzione fra la Santa Sede e la Repubblica Austriaca per il Regolamento di Rapporti Patrimoniali del 23 Giugno 1960, nella redazione dell’Accordo Addizionale in data 5 Artikel I Der in Artikel II Absatz 1 lit. a des Vertrags zwischen dem Heiligen Stuhl und der Republik Österreich zur Regelung von vermögensrechtlichen Beziehungen vom 23. Juni 1960 in der Fassung des Zusatzvertrages vom 5. März 2009 genannte Betrag 96 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale marzo 2009, viene elevata a partire dall’anno 2018 a 20.754.000 Euro. La somma dovrà essere adattata di volta in volta, in caso di svalutazione monetaria duratura pari al 20 per cento, se necessario anche in maniera retroattiva. Una svalutazione monetaria duratura si ha nel primo di quattro mesi successivi in cui – in ciascuno di questi mesi – sia stata superata una svalutazione del 20 per cento. Ai fini del calcolo della svalutazione ci si deve basare sull’indice dei prezzi al consumatore del 1986, pubblicato da Statistik Austria. La Santa Sede informerà la Repubblica Austriaca di volta in volta del verificarsi della svalutazione monetaria duratura e richiederà l’avvio di colloqui in vista dell’adattamento della somma. La nuova somma fissata ai sensi del presente Articolo dovrà essere pubblicata sulla Gazzetta Ufficiale austriaca. von 17.295.000 Euro wird, beginnend mit dem Jahr 2018, auf 20.754.000 Euro erhöht. Der Betrag ist jeweils im Fall einer dauerhaften Geldwertminderung in der Höhe von 20 Prozent, falls erforderlich auch rückwirkend, anzupassen. Eine dauerhafte Wertminderung tritt im ersten von vier aufeinander folgenden Monaten ein, in denen jeweils eine Wertminderung von 20 Prozent überschritten worden ist. Zur Berechnung der Wertminderung ist der von der Statistik Austria verlautbarte Verbraucherindex von 1986 heranzuziehen. Der Heilige Stuhl wird die Republik Österreich jeweils über den Eintritt der dauerhaften Geldwertminderung in Kenntnis setzen und um Aufnahme von Gesprächen über die Anpassung des Betrags ersuchen. Der gemäß diesem Artikel neu festgelegte Betrag ist im Bundesgesetzblatt kundzumachen. Articolo II L’Articolo XXII, Capov. 2 del Concordato del 5 Giugno 1933 vale, per analogia, per la soluzione di difficoltà concernenti l’interpretazione del presente Accordo Addizionale. Artikel II Artikel XXII Absatz 2 des Konkordates vom 5. Juni 1933 gilt für die Regelung von Schwierigkeiten bezüglich der Auslegung dieses Zusatzvertrages sinngemäß. Articolo III Questo Accordo Addizionale necessita della ratificazione; gli strumenti di ratifica verranno scambiati Artikel III Dieser Zusatzvertrag bedarf der Ratifikation; die Ratifikationsurkunden werden sobald wie mög- 97 Acta Francisci Pp. al più presto a Roma. Esso entrerà in vigore il primo giorno del secondo mese dopo lo scambio degli strumenti di ratifica. lich in Rom ausgetauscht werden. Er tritt am ersten Tag des zweiten Monats nach dem Austausch der Ratifikationsurkunden in Kraft. Fatto a Vienna, il 12 ottobre 2020, in doppio originale in lingua italiana e tedesca, che sono entrambi ugualmente autentici. Geschehen zu Wien, am 12. Oktober 2020, in zwei Urschriften in italienischer und deutscher Sprache, die beide gleichermaßen authentisch sind. Per la Santa Sede: Für die Republik Österreich: c Pedro López Quintana Susanne Raab Nunzio Apostolico Sollemni Conventione inter Apostolicam Sedem et Rem Publicam Austriacam rata habita, die X mensis Februarii anno MMXXI, in Civitate Vaticana instrumenta ratihabitionis accepta et reddita sunt. 98 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale XIII Epistularum permutatio inter Sanctam Sedem et Rempublicam Italicam de spirituali Militum cura, ad applicandum articulum 11 Pactionis recognitae Concordati Lateranensis, die 18 mensis Februarii 1984. IL PRESIDENTE DEL CONSIGLIO DEI MINISTRI Prot. 1898 Roma, 13 febbraio 2018 Eminenza Reverendissima, ho l’onore di riferirmi al documento conclusivo, approvato il 18 dicembre 2017 dalla Commissione Paritetica, istituita dal Govemo italiano e dalla Santa Sede, con Scambio di Lettere in data 30 giugno 2015 e 23 ottobre 2015, al fine di dare attuazione alla previsione dell’articolo 11 dell’Accordo di modificazione del Concordato Lateranense, firmato a Roma il 18 febbraio 1984 e ratificato con legge 25 marzo 1985, n. 121, con specifico riguardo all’assistenza spirituale alle Forze Anuate. La Commissione Paritetica ha esaminato la problematica relativa alla riforma della disciplina che presiede all’assistenza spirituale alle Forze Armate, ed ha approvato il testo dell’Intesa di cui all’articolo 11 dell’Accordo del 1984 nei termini qui di seguito formulati: “Articolo 1. Assistenza spirituale 1. L’assistenza spirituale ai militari cattolici, di cui all’articolo 11 dell’Accordo di revisione del Concordato del 1984, è assicurata da Cappellani nominati dal Ministro della Difesa su designazione dell’Ordinario militare. 2. I Cappellani attendono al proprio ministero al fine di soddisfare le esigenze spirituali dei membri delle Forze Armate, dei Corpi militari e del personale impiegato nelle strutture militari e dei loro familiari, i quali intendano fruire del loro ministero, nel pieno rispetto della libertà religiosa e di coscienza. Acta Francisci Pp. 99 3. I Cappellani, per i soggetti e alle condizioni di cui al comma 2, curano la celebrazione dei riti liturgici, la catechesi, specie in preparazione ai sacramenti, la formazione cristiana delle persone, nonché l’organizzazione di ogni opportuna attività pastorale, anche oltre l’orario di servizio, senza oneri aggiuntivi per l’Amministrazione. 4. I Cappellani, nei luoghi di servizio, svolgono le funzioni di parroco nei confronti delle persone di cui al comma 2. Nell’ambito di tali funzioni, esercitano le facoltà previste dal Codice di diritto canonico e dalle disposizioni adottate dall’autorità ecclesiastica. 5. Per ciò che riguarda la materia propriamente spirituale e pastorale, i Cappellani sono tenuti ad osservare le norme dell’ordinamento canonico e le direttive dell’Ordinario militare. Articolo 2. Svolgimento dell ’ assistenza spirituale 1. Le autorità militari garantiscono ai Cappellani la piena libertà nell’esercizio del loro ministero, riconoscendo la dignità e la natura peculiare del loro servizio, e assicurano la disponibilità dei luoghi e dei mezzi necessari per l’assolvimento delle loro funzioni. 2. I Cappellani risiedono in una delle sedi di servizio, salva dispensa dell’Ordinario militare. L’Amministrazione di appartenenza garantisce loro l’alloggio. Articolo 3. Supplenze e collaborazioni 1. I Cappellani, previa comunicazione alle autorità militari competenti da parte dell’Ordinario militare, ai fini delle attività di culto, possono avvalersi della collaborazione di altri sacerdoti in servizio della Diocesi competente per territorio, senza oneri aggiuntivi per l’Amministrazione. 2. In caso di assenza, il Cappellano è sostituito dal parroco competente per la sede di servizio, previa comunicazione dell’Ordinario militare al Comandante della sede, senza oneri aggiuntivi per l’Amministrazione. Articolo 4. Direzione del servizio di assistenza spirituale 1. La direzione e il coordinamento del servizio di assistenza spirituale spetta all’Ordinario militare, che è nominato dal Presidente della Repubbli- 100 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale ca su designazione della Santa Sede. L’Ordinario militare è coadiuvato dal Vicario generale militare, il quale lo sostituisce nei casi di sede vacante o di impedimento e lo rappresenta quando non può personalmente intervenire. Il Vicario generale è nominato dal Presidente della Repubblica su designazione dell’Ordinario militare. 2. L’Ordinario militare può avvalersi di 5 Cappellani coordinatori presso gli Stati Maggiori di Forza Armata ed i Comandi Generali. I rispettivi nominativi sono comunicati dall’Ordinario militare al Ministro della Difesa. I Cappellani coordinatori assolvono i compiti loro affidati dall’Ordinario militare. A tale fine accedono liberamente ai luoghi militari di loro pertinenza. 3. Il Ministro della Difesa, sentito l’Ordinario militare, determina con apposito Decreto le sedi ove sarà prestata l’assistenza religiosa. L’Ordinario militare, salvo quanto previsto dai commi 1 e 2, individua la sede per ciascun Cappellano militare, previa comunicazione all’Autorità militare competente. 4. L’Ordinario militare esercita le proprie funzioni episcopali nei luoghi militari nei riguardi dei Cappellani e del personale di cui all’articolo 1, comma 2. Articolo 5. Organico e stato giuridico 1. Nel quadro del riassetto complessivo delle Forze Armate, per garantire un rapporto di proporzionalità, l’organico dei Cappellani è determinato in 162 unità. 2. Nell’intento di garantire che al Cappellano sia riconosciuta la dignità delle sue funzioni, e per consentire una piena agibilità delle strutture militari allo scopo di assolvere il servizio ministeriale, si stabilisce l’attribuzione, per assimilazione, dei gradi militari secondo la tabella di cui all’articolo successivo. 3. L’assimilazione ai gradi comporta che il Cappellano militare non può esercitare poteri di comando o direzione, né avere compiti di amministrazione nell’ambito delle Forze Armate. Conseguentemente, i Cappellani non portano armi, indossano di regola l’abito ecclesiastico loro proprio, salvo situazioni speciali nelle quali sia necessario indossare la divisa militare. Acta Francisci Pp. Articolo 6. Assimilazione 101 ai gradi gerarchici 1. I Cappellani militari sono assimilati, secondo una autonoma tabella ministeriale, al rango dei seguenti gradi: a. Ordinario militare assimilato al rango di Tenente Generale; b. Vicario ·generale militare assimilato al rango di Maggiore Generale; c. Secondo cappellano militare, assimilato al rango di Tenente Colonnello, per un numero complessivo massimo di 10 unità; d. Primo Cappellano militare capo, assimilato al grado di Maggiore spe; e. Cappellano militare capo, assimilato al rango di Capitano spe; f. Cappellano militare addetto, assimilato al rango di Tenente spe; g. Cappellano militare di complemento, assimilato al grado di Sottotenente di complemento. Articolo 7. Modalità e forme di avanzamento 1. Le promozioni dei Cappellani militari si effettuano: a. per anzianità congiunta al merito, dal grado di sottotenente di complemento al grado di tenente spe, e dal grado di tenente spe al grado di capitano spe; b. per merito comparativo dal grado di capitano al grado di maggiore spe. 2. Il periodo di permanenza minima per la promozione è il seguente: a. grado di sottotenente di complemento: 5 anni; b. grado di tenente: 5 anni; c. grado di capitano: 10 anni; d. grado di maggiore: 10 anni. 3. Le promozioni al grado superiore dipendono da valutazioni di merito, che hanno ad oggetto la capacità e l’idoneità dei soggetti interessati, secondo il giudizio espresso dagli organismi militari competenti, di concerto con l’Ordinario militare. Articolo 8. Rapporto di impiego 1. La nomina a Cappellano militare è disposta su designazione dell’Ordinario militare. Il Cappellano deve godere dei diritti civili e politici, avere 102 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale l’idoneità incondizionata al servizio militare, non avere meno di 28 anni e più di 40 anni. 2. Il Cappellano militare è titolare di rapporto di impiego che consiste nell’esercizio del ministero sacerdotale. 3. Il rapporto può essere interrotto, sospeso, o cessare, solo in base alle disposizioni della presente Intesa. Articolo 9. Trattamento economico 1. Ai Cappellani militari compete il trattamento economico di base previsto per gli ufficiali delle Forze Armate secondo il grado di assimilazione, con la relativa progressione economica. 2. Ai Cappellani militari sono altresì corrisposte, con esclusione di ogni altra, le seguenti indennità: a. l’indennità integrativa speciale prevista per legge ai lavo- ratori del comparto pubblico; b. l’indennità mensile di impiego operativo di base; c. l’indennità di missione disposta dalle autorità competenti; d. l’indennità di imbarco disposto dalle autorità competenti. 3. Il Cappellano militare non percepisce compensi per lavoro straordinario in ordine all’assolvimento delle funzioni ministeriali in qualunque orario espletate, fermi restando gli eventuali obblighi assicurativi. Articolo 10. Trattamento previdenziale 1. Per le pensioni normali, privilegiate, ordinarie e di guerra, all’Ordinario, al Vicario generale e ai Cappellani militari in servizio permanente, il trattamento previdenziale seguirà il trattamento economico principale, fermo restando che con la cessazione dal servizio al sessantacinquesimo anno di età s’interromperà ogni progressione di carriera e avanzamento economico. Articolo 11. Disciplina militare e applicazione della giurisdizione 1. I Cappellani militari non sono soggetti al codice e al regolamento di disciplina militare. Con Decreto del Ministro della Difesa, di concerto con l’Ordinario militare, viene definito un Regolamento disciplinare valido per i Acta Francisci Pp. 103 Cappellani militari, che sia compatibile con la loro funzione e con le norme della presente Intesa. 2. I Cappellani militari sono soggetti alla giurisdizione penale militare solo in caso di mobilitazione totale o parziale e in caso di imbarco e di servizio presso Unità delle Forze Armate dislocate fuori del territorio nazionale. 3. L’autorità. giudiziaria, nel caso che eserciti l’azione penale nei confronti di un Cappellano militare, ne informa l’Ordinario militare. Articolo 12. Sanzioni 1. In caso di infrazione delle regole disciplinari, e dei doveri di servizio, sono applicate ai Cappellani militari le seguenti sanzioni: a) la sospensione disciplinare dall’impiego; b) la sospensione dalle funzioni; c) la cessazione dal servizio. 2. Ai fini dell’accertamento di un’infrazione disciplinare che comporti una delle sanzioni indicate al comma 1, il Cappellano è sottoposto ad inchiesta formale su rapporto dell’Autorità competente, a seconda della sede in cui si trovi il Cappellano. 3. L’inchiesta formale è affidata dal Ministero della Difesa all’Organo competente dell’Ordinariato militare, il quale, all’esito dell’inchiesta, previa contestazione degli addebiti all’interessato, formula una proposta motivata al Ministro. 4. Il Ministro della Difesa, sulla base delle risultanze dell’inchiesta dell’Ordinariato, decide sulla sanzione da infliggere al Cappellano. Articolo 13. Sospensione e cessazione dell ’ impiego 1. Le sanzioni disciplinari ecclesiastiche che sospendono il Cappellano militare dall’esercizio totale o parziale del ministero sacerdotale, comportano di diritto, per il tempo della loro efficacia, la sospensione dall’impiego, con privazione del trattamento economico. 2. La cessazione dall’impiego è disposta con Decreto del Ministro della Difesa per le seguenti cause: a. a domanda dell’interessato; b. al compimento del sessantacinquesimo anno di età; 104 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale c. per perdita dei diritti civili e politici; d. nei casi di cui al precedente articolo 12, con Decreto del Ministro della Difesa, sentito l’Ordinario militare; e. in caso di revoca della designazione da parte dell’autorità ecclesiastica, e comunque qualora il Cappellano militare sia dimesso dallo stato clericale, in applicazione delle norme canoniche. Articolo 14. Disposizioni transitorie e finali 1. Entro un anno dall’entrata in vigore delle presenti norme, si procederà alla emanazione del Regolamento di Disciplina di cui all’art. 11, comma 1. 2. Con l’entrata in vigore delle presenti norme cessano di avere efficacia le disposizioni di cui al titolo III, Libro V, del Codice dell’Ordinamento Militare e tutte le altre disposizioni legislative e regolamentari con esse incompatibili. 3. Le presenti norme entrano in vigore nell’ordinamento dello Stato e in quello della Chiesa con la pubblicazione, in pari data, sulla Gazzetta Ufficiale della Repubblica e negli Acta Apostolicae Sedis.” Qualora Vostra Eminenza concordi su quanto precede, la presente Lettera e la Lettera di risposta di uguale tenore costituiranno un’Intesa attuativa dell’articolo 11 dell’Accordo del 1984, che entrerà in vigore secondo quanto previsto dall’articolo 14 dell’Intesa stessa. Mi avvalgo dell’occasione per rinnovare all’Eminenza Vostra i sensi della mia più alta considerazione, Paolo Gentiloni Presidente del Consiglio dei Ministri Acta Francisci Pp. 105 SEGRETERIA DI STATO N. 2242/18/RS Dal Vaticano, 13 febbraio 2018 Signor Presidente del Consiglio dei Ministri, Ho l’onore di riferirmi alla Lettera N. 1898, del 13 febbraio 2018, del seguente tenore: « Eminenza Reverendissima, ho l’onore di riferirmi al documento conclusivo, approvato il 18 dicembre 2017 dalla Commissione Paritetica, istituita dal Governo italiano e dalla Santa Sede, con Scambio di Lettere in data 30 giugno 2015 e 23 ottobre 2015, al fine di dare attuazione alla previsione dell’articolo 11 dell’Accordo di modificazione del Concordato Lateranense, firmato a Roma il 18 febbraio 1984 e ratificato con legge 25 marzo 1985, n. 121, con specifico riguardo all’assistenza spirituale alle Forze Armate. La Commissione Paritetica ha esaminato la problematica relativa alla riforma della disciplina che presiede all’assistenza spirituale alle Forze Armate, ed ha approvato il testo dell’Intesa di cui all’articolo 11 dell’Accordo del 1984 nei termini qui di seguito formulati: “Articolo 1. Assistenza spirituale 1. L’assistenza spirituale ai militari cattolici, di cui all’articolo 11 dell’Accordo di revisione del Concordato del 1984, è assicurata da Cappellani nominati dal Ministro della Difesa su designazione dell’Ordinario militare. 2. I Cappellani attendono al proprio ministero al fine di soddisfare le esigenze spirituali dei membri delle Forze Armate, dei Corpi militari e del personale impiegato nelle strutture militari e dei loro familiari, i quali intendano fruire del loro ministero, nel pieno rispetto della libertà religiosa e di coscienza. 106 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale 3. I Cappellani, per i soggetti e alle condizioni di cui al comma 2, curano la celebrazione dei riti liturgici, la catechesi, specie in preparazione ai sacramenti, la formazione cristiana delle persone, nonché l’organizzazione di ogni opportuna attività pastorale, anche oltre l’orario di servizio, senza oneri aggiuntivi per l’Amministrazione. 4. I Cappellani, nei luoghi di servizio, svolgono le funzioni di parroco nei confronti delle persone di cui al comma 2. Nell’ambito di tali funzioni, esercitano le facoltà previste dal Codice di diritto canonico e dalle disposizioni adottate dall’autorità ecclesiastica. 5. Per ciò che riguarda la materia propriamente spirituale e pastorale, i Cappellani sono tenuti ad osservare le norme dell’ordinamento canonico e le direttive dell’Ordinario militare. Articolo 2. Svolgimento dell ’ assistenza spirituale 1. Le autorità militari garantiscono ai Cappellani la piena libertà nell’esercizio del loro ministero, riconoscendo la dignità e la natura peculiare del loro servizio, e assicurano la disponibilità dei luoghi e dei mezzi necessari per l’assolvimento delle loro funzioni. 2. I Cappellani risiedono in una delle sedi di servizio, salva dispensa dell’Ordinario militare. L’Amministrazione di appartenenza garantisce loro l’alloggio. Articolo 3. Supplenze e collaborazioni 1. I Cappellani, previa comunicazione alle autorità militari competenti da parte dell’Ordinario militare, ai fini delle attività di culto, possono avvalersi della collaborazione di altri sacerdoti in servizio della Diocesi competente per territorio, senza oneri aggiuntivi per l’Amministrazione. 2. In caso di assenza, il Cappellano è sostituito dal parroco competente per la sede di servizio, previa comunicazione dell’Ordinario militare al Comandante della sede, senza oneri aggiuntivi per l’Amministrazione. Articolo 4. Direzione del servizio di assistenza spirituale 1. La direzione e il coordinamento del servizio di assistenza spirituale spetta all’Ordinario militare, che è nominato dal Presidente della Repubbli- Acta Francisci Pp. 107 ca su designazione della Santa Sede. L’Ordinario militare è coadiuvato dal Vicario generale militare, il quale lo sostituisce nei casi di sede vacante o di impedimento e lo rappresenta quando non può personalmente intervenire. Il Vicario generale è nominato dal Presidente della Repubblica su designazione dell’Ordinario militare. 2. L’Ordinario militare può avvalersi di 5 Cappellani coordinatori presso gli Stati Maggiori di Forza Armata ed i Comandi Generali. I rispettivi nominativi sono comunicati dall’Ordinario militare al Ministro della Difesa. I Cappellani coordinatori assolvono i compiti loro affidati dall’Ordinario militare. A tale fine accedono liberamente ai luoghi militari di loro pertinenza. 3. Il Ministro della Difesa, sentito l’Ordinario militare, determina con apposito Decreto le sedi ove sarà prestata l’assistenza religiosa. L’Ordinario militare, salvo quanto previsto dai commi 1 e 2, individua la sede per ciascun Cappellano militare, previa comunicazione all’Autorità militare competente. 4. L’Ordinario militare esercita le proprie funzioni episcopali nei luoghi militari nei riguardi dei Cappellani e del personale di cui all’articolo 1, comma 2. Articolo 5. Organico e stato giuridico 1. Nel quadro del riassetto complessivo delle Forze Armate, per garantire un rapporto di proporzionalità, l’organico dei Cappellani è determinato in 162 unità. 2. Nell’intento di garantire che al Cappellano sia riconosciuta la dignità delle sue funzioni, e per consentire una piena agibilità delle strutture militari allo scopo di assolvere il servizio ministeriale, si stabilisce l’attribuzione, per assimilazione, dei gradi militari secondo la tabella di cui all’articolo successivo. 3. L’assimilazione ai gradi comporta che il Cappellano militare non può esercitare poteri di comando o direzione, né avere compiti di amministrazione nell’ambito delle Forze Armate. Conseguentemente, i Cappellani non portano armi, indossano di regola l’abito ecclesiastico loro proprio, salvo situazioni speciali nelle quali sia necessario indossare la divisa militare. 108 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Articolo 6. Assimilazione ai gradi gerarchici 1. I Cappellani militari sono assimilati, secondo una autonoma tabella ministeriale, al rango dei seguenti gradi: a. Ordinario militare assimilato al rango di Tenente Generale; b. Vicario ·generale militare assimilato al rango di Maggiore Generale; c. Secondo cappellano militare, assimilato al rango di Tenente Colonnello, per un numero complessivo massimo di 10 unità; d. Primo Cappellano militare capo, assimilato al grado di Maggiore spe; e. Cappellano militare capo, assimilato al rango di Capitano spe; f. Cappellano militare addetto, assimilato al rango di Tenente spe; g. Cappellano militare di complemento, assimilato al grado di Sottotenente di complemento. Articolo 7. Modalità e forme di avanzamento 1. Le promozioni dei Cappellani militari si effettuano: a. per anzianità congiunta al merito, dal grado di sottotenente di complemento al grado di tenente spe, e dal grado di tenente spe al grado di capitano spe; b. per merito comparativo dal grado di capitano al grado di maggiore spe. 2. Il periodo di permanenza minima per la promozione è il seguente: a. grado di sottotenente di complemento: 5 anni; b. grado di tenente: 5 anni; c. grado di capitano: 10 anni; d. grado di maggiore: 10 anni. 3. Le promozioni al grado superiore dipendono da valutazioni di merito, che hanno ad oggetto la capacità e l’idoneità dei soggetti interessati, secondo il giudizio espresso dagli organismi militari competenti, di concerto con l’Ordinario militare. Acta Francisci Pp. Articolo 8. Rapporto 109 di impiego 1. La nomina a Cappellano militare è disposta su designazione dell’Ordinario militare. Il Cappellano deve godere dei diritti civili e politici, avere l’idoneità incondizionata al servizio militare, non avere meno di 28 anni e più di 40 anni. 2. Il Cappellano militare è titolare di rapporto di impiego che consiste nell’esercizio del ministero sacerdotale. 3. Il rapporto può essere interrotto, sospeso, o cessare, solo in base alle disposizioni della presente Intesa. Articolo 9. Trattamento economico 1. Ai Cappellani militari compete il trattamento economico di base previsto per gli ufficiali delle Forze Armate secondo il grado di assimilazione, con la relativa progressione economica. 2. Ai Cappellani militari sono altresì corrisposte, con esclusione di ogni altra, le seguenti indennità: a. l’indennità integrativa speciale prevista per legge ai lavoratori del comparto pubblico; b. l’indennità mensile di impiego operativo di base; c. l’indennità di missione disposta dalle autorità competenti; d. l’indennità di imbarco disposto dalle autorità competenti. 3. Il Cappellano militare non percepisce compensi per lavoro straordinario in ordine all’assolvimento delle funzioni ministeriali in qualunque orario espletate, fermi restando gli eventuali obblighi assicurativi. Articolo 10. Trattamento previdenziale 1. Per le pensioni normali, privilegiate, ordinarie e di guerra, all’Ordinario, al Vicario generale e ai Cappellani militari in servizio permanente, il trattamento previdenziale seguirà il trattamento economico principale, fermo restando che con la cessazione dal servizio al sessantacinquesimo anno di età s’interromperà ogni progressione di carriera e avanzamento economico. 110 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale Articolo 11. Disciplina militare e applicazione della giurisdizione 1. I Cappellani militari non sono soggetti al codice e al regolamento di disciplina militare. Con Decreto del Ministro della Difesa, di concerto con l’Ordinario militare, viene definito un Regolamento disciplinare valido per i Cappellani militari, che sia compatibile con la loro funzione e con le norme della presente Intesa. 2. I Cappellani militari sono soggetti alla giurisdizione penale militare solo in caso di mobilitazione totale o parziale e in caso di imbarco e di servizio presso Unità delle Forze Armate dislocate fuori del territorio nazionale. 3. L’autorità. giudiziaria, nel caso che eserciti l’azione penale nei confronti di un Cappellano militare, ne informa l’Ordinario militare. Articolo 12. Sanzioni 1. In caso di infrazione delle regole disciplinari, e dei doveri di servizio, sono applicate ai Cappellani militari le seguenti sanzioni: a) la sospensione disciplinare dall’impiego; b) la sospensione dalle funzioni; c) la cessazione dal servizio. 2. Ai fini dell’accertamento di un’infrazione disciplinare che comporti una delle sanzioni indicate al comma 1, il Cappellano è sottoposto ad inchiesta formale su rapporto dell’Autorità competente, a seconda della sede in cui si trovi il Cappellano. 3. L’inchiesta formale è affidata dal Ministero della Difesa all’Organo competente dell’Ordinariato militare, il quale, all’esito dell’inchiesta, previa contestazione degli addebiti all’interessato, formula una proposta motivata al Ministro. 4. Il Ministro della Difesa, sulla base delle risultanze dell’inchiesta dell’Ordinariato, decide sulla sanzione da infliggere al Cappellano. Articolo 13. Sospensione e cessazione dell ’ impiego 1. Le sanzioni disciplinari ecclesiastiche che sospendono il Cappellano militare dall’esercizio totale o parziale del ministero sacerdotale, compor- Acta Francisci Pp. 111 tano di diritto, per il tempo della loro efficacia, la sospensione dall’impiego, con privazione del trattamento economico. 2. La cessazione dall’impiego è disposta con Decreto del Ministro della Difesa per le seguenti cause: a. a domanda dell’interessato; b. al compimento del sessantacinquesimo anno di età; c. per perdita dei diritti civili e politici; d. nei casi di cui al precedente articolo 12, con Decreto del Ministro della Difesa, sentito l’Ordinario militare; e. in caso di revoca della designazione da parte dell’autorità ecclesiastica, e comunque qualora il Cappellano militare sia dimesso dallo stato clericale, in applicazione delle norme canoniche. Articolo 14. Disposizioni transitorie e finali 1. Entro un anno dall’entrata in vigore delle presenti norme, si procederà alla emanazione del Regolamento di Disciplina di cui all’art. 11, comma 1. 2. Con l’entrata in vigore delle presenti norme cessano di avere efficacia le disposizioni di cui al titolo III, Libro V, del Codice dell’Ordinamento Militare e tutte le altre disposizioni legislative e regolamentari con esse incompatibili. 3. Le presenti norme entrano in vigore nell’ordinamento dello Stato e in quello della Chiesa con la pubblicazione, in pari data, sulla Gazzetta Ufficiale della Repubblica e negli Acta Apostolicae Sedis.” Qualora Vostra Eminenza concordi su quanto precede, la presente Lettera e la Lettera di risposta di uguale tenore costituiranno un’Intesa attuativa dell’articolo 11 dell’Accordo del 1984, che entrerà in vigore secondo quanto previsto dall’articolo 14 dell’Intesa stessa ». 112 Acta Apostolicae Sedis – Commentarium Officiale In riferimento alla Sua Lettera di cui sopra, ho l’onore di parteciparLe che la Santa Sede concorda su quanto è in essa rappresentato. Voglia gradire, Signor Presidente del Consiglio dei Ministri, con il mio deferente saluto l’espressione della mia più alta considerazione. Pietro Card. Parolin Segretario di Stato Litterarum permutatio Consensionem constituit ad articulum 11 pactionis anni 1984 efficiendam. Praesentes normae vim obtinent, uti articulo 14 Consensionis determinatur, per editionem eadem die in Gazzetta Ufficiale et Actis Apostolicae Sedis.