nihil obstat. T Alexandre LE ROY Archiep. tit. Caricn. SuP- gen. C. S. Sp. imprimatur. f'R· Albertus LEPIDI, O. p. $· P. A. Magister. n IMPRIMATUR. t Josephus PAI ica δ„κ· -A, Archiep. tit. Philippen. Vices gerens 111 ------------ — • - ΜΚχ„. (W„n MANUEL DE LITURGIE ET CEREMONIAL SELON LE RIT ROMAIN PAR LE R. P. Joseph HAEGY PRÊTRE DE LA CONGRÉGATION du Sa INT-Es prit CONSULTEDR DE LA S. C. DES RITES (POUR LES DEUX SECTIONS) ET DE LA S. C. DES RELIGIEUX membre de la Commission de l’approbation des nouveaux Instituts religieux Ouvrage adopté par un grand nombre d’Évèques pour l’usage de leurs diocèses ONZIÈME ÉDITION, REVUE ET AUGMENTÉE Non pro libito inventi et irrationabiliter inducti, sed recepti cl approbati catholicæ Ecclcsiæ ritus, qui in minimis etiam sine feccato négligé omitti vel mutari haud fossunt' peculiari studio ac diligentia serventur. Benedict. XIII, in Cone. Hom., til. XV i. TOME SECOND PARIS LIBRAIRIE VICTOR LECOFFRE J. GABALDA, Éditeur RUE BONAPARTE, Ç0 1922 manuel de liturgie CÉRÉMONIAL SELON LE RIT ROMAIN ONZIEME PARTIE RÈGLES PARTICULIÈRES A CERTAINS TEMPS OU A CERTAINS JOURS DE L’ANNÉE1 3 2 PREMIERE SECTION DU TEMPS DE L AVENT 1. Le premier dimanche de l’Avent estle dimanche le plus rapproché de la fête de saint André (3o novem­ bre)1. L’Avent peut commencer le 27 novembre, si ce jour est un dimanche. Si le 3o est un jeudi, l’Avent commence seulement le 3 décembre. 2. L’Avent sert de préparation à la fête de Noël, comme le Carême sert de préparation à la fête de Pâques. A l’Office du temps, on se sert d’ornements de couleur violette; on ne récite ni le Te Deum ni le Gloria in excelsis; le Diacre et le Sous-Diacre ne portent pas la dalmatique ni la tunique à la Messe solennelle, excepté le troisième dimanche. Pourtant, Y Alleluia n’est pas supprimé à l’Office, ni le diman­ che à la Messe. 3. Les quatre-temps d’hiver ontlieu pendant la troi1 Rut. Brcv.) De anno et cjus part. De fest, mobil. CÉRÉMONIAL. 2 PART- XI, SECT. I, CHAP. I. ART. I. sième semaine de l’Avent. Lorsque l’Avent commence le 27 novembre, ils ont lieu le 14, le 16 et le 17 dé­ cembre; quand l’Avent commence le 3 décembre, ils ont lieu le 20, le 22 et le 23.* CHAPITRE PREMIER 4 II Règles particulières au temps de l’Avent. ARTICLE PREMIER 1 RÈGLES SPÉCIALES A L’OFFICE DE CE TEMPS. 4· Le premier dimanche de l’Avent, dont l’Office est du rit semi-double comme celui de tous les diman­ ches de l’année, est un dimanche majeur de première classe, et l’on ne peut célébrer aucune fête ce jourlà*. Les deuxième, troisième et quatrième dimanches sont des dimanches majeurs de seconde classe, et ne cèdent qu’à une fête double de première classe2. Les dimanches de l’Avent, à Prime, on ne dit pas le symbole de S. Athanase. 5. Les feries de l’Avent sont des fériés majeures non privilégiées. Elles ne cèdent qu’à une fête du rit semi-double ou d'un rit supérieur; on en fait tou­ jours mémoire. Quand une vigile se rencontre pen­ dant l’Avent, on ne fait, à l’Office, aucune mémoire de cette vigile L’Office de ce temps a des parties spé­ ciales, indiquées dans l'Ordinaire du Bréviaire. A l’Office de la férié, on dit les prières fériales. 6. A partir des Vêpres du samedi avant le premier dimanche de l’Avent, on dit l'antienneA/wa Redemp­ toris Mater, avec le verset Angelus Domini et l’orai­ son Gratiam tuam*; on omet le suffrage. Au répons bref de Prime, le verset Qui sedes esr remplace par le verset Qui venturus es in mundum, chaque fois que l’on fait l’Office du temps, et même à 1 .1. in Rul·. /.’reyM ut. iv, n. i. — ’ Ibid. — * Rul·. Brevn tit. vif n. i, — • £frw.f rub. du temps règles particulières au temps de l’avent. 3 l’Office des fêtes qui n’auraient pas un verset spécial. On excepte le jour de la fête de l’immaculée Concep­ tion et son octave : on dit alors (sauf à l’Office du dimanche qui se rencontre pendant cette octave) le verset Qui natus es de Maria Virgine. Al’Office du temps, ladoxologiedes hymnes, même de celles qui n’en auraient pas de spéciale, n’est jamais Jesu tibi sit gloria. η. Le samedi, on dit aux Vêpres, avec les psaumes delà férié, les antiennes des Laudes du dimanche sui­ vant. A l’Office férial, on dit aux Laudes les psaumes de la seconde sorte avec leurs antiennes, excepté les jours mentionnés au n° 9. Aux petites Heures, on prend les antiennes des Laudes, s’il y en a de spécia­ les; sinon, on prend celles du 'dimanche précédent. A Prime, on ajoute aux trois psaumes le premier de la première sorte des Laudes. Aux Vêpres de la férié, les antiennes et les psaumes sont ceux de la férié ’. 8. Le 8 décembre et les jours suivants, on célèbre la fête et l’octave de l’immaculée Conception. Le di­ manche qui se rencontre dans cette octave, on ne dit pas le Te Deum, ni la doxologie Jesu tibi sit gloria, ni le verset Qui natus es; et l’on omet les prières dominicales1. Si cette fête arrive le dimanche, on fait, le dimanche suivant, l’Office du dimanche, avec la mémoire du jour octave3 et la préface delà Trinité. Dans ce cas, le 14 décembre, on dit les Vêpres du samedi, avec les antiennes des Laudes du dimanche suivant, et l’on fait mémoire de l’octave4; et si, ce jourlà, les Vêpres devaient être celles d’une fête double de deuxième classe, on y ferait la mémoire du diman­ che avant celle du jour octave 5. Si le jour octave arrive le mercredi des quatre-temps, on ne dit pas la neu­ vième leçon de l ’ homélie de cette férié. > · ’ 1 I 9. A partir du 17 décembre, il n’est plus permis de dire les Messes votives privées, ni les Messes quo­ tidiennes de Requiem non chantées, et toute octave ’ Rub. de ces jours. — a Rub. de ce jour. — 3 Addtl. in Rub. Brev^ tit. vni, u. 3, —4 Rub. du jour. — * Règles de la concurrence· PART. XI, SECT. 1, CHAP. I, ART. II. doit cesser, jusqu’à la vigile de Noël inclusivement1. Si le 17 décembre était un jour octave, on en cesserait l’Office après None du jour précédent. Depuis ce moment jusqu’à Noël, l’Office du temps est soumis à quelques règles particulières. Il y a chaque jour, à Laudes et aux petites Heures, des antiennes propres à l’Office du temps, suivant la férié occurrente. Si le 17 est un dimanche, on commencerait ces antiennes le lendemain; celles des fériés où se rencontrerait un Office à neuf leçons, seraient omises. Le 17 décembre et les jours suivants jusqu’au 22 inclusivement, on dit à Magnificat, ou comme mémoire, des antiennes spéciales, appelées O, qui se disent en entier avant et après le cantique. Le 21 décembre, il y a une antienne particulière à Laudes pour la mémoire de la férié (1) ; si le 21 est un dimanche, on dit cette antienne à la place de celle du dimanche ; le 23, l’antienne du Bene­ dictus est aussi spéciale à ce jour. 10. En plusieurs endroits, on célèbre, le 18 décem­ bre, la fête de Γ Attente du saint Enfantement. La doxologie des hymnes de cette fête est Virtus honor, et l’on dit à Prime le verset Qui venturus es in mun­ dum. Si cette lête arrive le mercredi des quatre-temps, on ne dit pas la neuvième leçon de l’homélie de cette férié1 (2). ARTICLE II RÈGLES CONCERNANT LA MESSE PENDANT l’aVENT h. (3). A la Messe du temps, même le dimanche, on (1) Si saint Thomas était Patron ou Titulaire, on célébrerait sa fête le 21, quand même ce jour serait un dimanche; les antiennes des Laudes du dimanche se diraient alors le samedi, si l’Office était de la férié. (2) Si la fête du Patronage de la sainte Vierge ou celle de la Présen­ tation est transférée pendant l'Avent, on ne change rien à l’Office, sauf la *o antienne, qui est Angelus Domini, et le verset du graduel (5. C., 2 2 août s 8 f 8, 258?, ad 6; Eph. lit., t. /5,p. 586). (3) Dans les pays où l’on a le privilège de célébrer tous les jours, pen­ dant l'Avent, une messe votive chantée de Beata, dite Rorate, il faut observer ce qui suit : i® Ce n'est pas une Messe votive pro rè gravi, pro publica causa; par conséquent, elle n’a ni Gloria (excepté le samedi Rub. de ce temps; Addit. in Rul·. Miss., lit. u, n. i; tit. m, n. 9. _ ’g q 5 mat 1730, 23m, Dub. circa lect. lit Nocturni, ad 4; 4 sept. 1773, jLô · ,6 jeot’ i865, 3136, ad 1 ; Rub, du jour. ? RÈGLES PARTICULIÈRES AU TEMPS DE L’AVENT. 5 ne dit pas Gloria in excelsis; à la fin on dit Benedi­ camus Domino. Les fériés n’ayant pas de Messe propre (à l’exception de celles des quatre-temps), on reprend la Messe du dimanche, en omettant ΓAlleluia et son verset. Les trois jours des quatre-temps, la Messe est propre. Le mercredi des quatre-temps, si l’Office est du jour octave de l’immaculée Conception, on ne dit pas le dernier évangile de la férié; on observe la même règle si l’on célèbre, ce jour-là, la fête de l’Attente du saint Enfantement; car l’évangile de la férié est le même que celui de la fête. 12. Quand une fôrie des quatre-temps se rencontre avec une vigile commune, il y a une seule Messe conventuelle : celle de la férié, avec mémoire et der­ nier évangile delà vigile. Si, ce jour, on faisait l’Office d’un double ou d’un semi-double (qui ne serait pas un jour dans une octave commune), on célébre­ rait deux Messes conventuelles : celle de la férié ou de la vigile au Chœur, et celle de l’Office du jour en dehors du Chœur; pourtant, à une fête double de pre­ mière ou de deuxième classe, la Messe, au Chœur, serait celle de la fête, et l’on dirait en dehors du Chœur celle de la férié ou (aux deuxièmes classes seu­ lement) de la vigile; en une vigile commune en occur­ rence avec une férié ordinaire (qui ne serait pas des quatre-temps) ou avec un jour dans une octave com­ mune, l’unique Messe conventuelle sera celle de la vigile. Lorsqu'une férié des quatre-temps ou une vigile arrive en une fête de rit double (majeur ou mineur) ou semi-double, les Messes privées peuvent être de la férié et pendant les octaves de la sainte Vierge), ni Credo'·, pourtant, pen­ dant les neuf jours qui précèdent la fête de Noël, il pourrait y avoir Credo et Gloria, si c’était l’usage et qu’il y eût concours de peuple J. 2° Elle peut être célébrée tous les jours (à ï’exception des fêtes les plus solennelles, et de celles en l'honneur de la sainte Vierge), pourvu que Ion n’omette pas la Messe conforme à l’Office occurrent, dans les églises où elle est obligatoire 3. 3° Dans les églises où l’on ne dit qu’une Messe, on ne peut pas célébrer cette Messe de Beata les dimanches et les fêtes de précepte4. 1 S. C., sçjanv. ιγ52. 2417, ad 5; 22 août 1744, 2378, ad 7; 13 juillet >883, 3583, ad 3; «6 fév. 1906, 4180, ad 1.— J S. C., 10 déc. 1718, 2257 cl 2259. —3 S. C.. ibid. — ♦ S. C., -3 tout 1744, 2378, ad 8. PART. XI, SECT. I, CHAP. I, ART. III. ou de la vigile, ou de la fête : à la Messe de la vigile ou de la fête, le dernier évangile sera celui de la férié; à la Messe de la férié, ce sera celui de la vigile **. Les Messes votives privées et la Messe quotidienne de Requiem sans chant sont prohibées aux fériés des quatre-temps et aux vigiles. 13. Quand la vigile de saint Thomas est en occur­ rence avec le mercredi des quatre-temps, et que, le même jour, on célèbre une fête dont l’évangile est le même que celui des quatre-temps, on dit à la Messe, comme dernier évangile, celui de la vigile2. 14. Les dimanches et les féries.de l’Avent, s’il n’y a pas de mémoire à faire, la deuxième oraison est de la sainte Vierge, Deusqui debeatœ Maria,’ Virginis utero; la troisième, pour Γ Eglise ou pour le Pape3. Le diman­ che dans l’octave de l'immaculée Conception, on fait seulement mémoire de l’octave, et l’on dit la préface de la sainte Trinité. Le samedi des quatre-temps, l’évangile est le même que celui du quatrième diman­ che ( i ). 15. Pour la Messe de la vigile de l’immaculée Con­ ception, on emploie la couleur violette1. Le 7 dé­ cembre, on peut dire la Messe de cette vigile si l’Ôffice dece jour est double (majeur ou mineur) ou semi-double. Le jour de la fête de l’immaculée Conception, on ne peut pas célébrer la Messe de Requiem, même en présence du corps, quand même le précepte de cette fête serait supprimé ’. ARTICLE III DES MESSES ET OFFICES CHANTÉS. 16. Pendant l’Avent, aux Offices du temps, on ne met sur l’autel ni fleurs ni reliques, et l’on ne joue pas de l’orgue. (1) La raison en est qu’anciennement la Messe de l’ordination com­ mençait le samedi soir, pour se terminer le matin du dimanche. ‘ .IJJit. in Rut. Aiiss,, iit. i, η. i ci 2. — ’ S. C., 5 février 1895, 3844, ad q. — 1 RtiK Mise., paru 1, lit. xix, n. 6 et 7. — ‘S. C., 11 sept. 1901, 408Â. —* S. ία déc. 1884, 3624. ad 8. 16 nov. 1898, 4., 1. H, c. xiu, n. n ; S. C.. nov. 1901, 4084. ad 3. — 3 S. C., 5 juillet 1698, 2002, ad 9. — * Inst.CItin. <· u. — ·*■ S. C.,23 juillet 1736, 2319, reliq. dub., ad 26. Si la fête de l’Attente du saint Enfantement est en occurrence avec le mercredi des quatre-temps, on doit célébrer deux Messes conventuelles : une de la fête, et l’autre de la férié, quoique ces Messes soient identiques*. 22. Du 17 au 23 décembre, pendant le chant des grandes antiennes qui se disent à Magnificat, le Chœur se tient debout, soit avant soit après le can­ tique. CHAPITRE II 23. La vigile de Noël est une vigile privilégiée de première classe, c’est-à-dire qui est préférée à toutes les fêtes. L’Office est férial à Matines, double à Laudes et aux petites Heures. Si cette vigile arrive un diman­ che, on dit, le samedi, les Vêpres, comme elles sont indiquées au samedi avant le quatrième dimanche de ΓAvent; l’invitatoire est celui de la vigile ; l’hymne, les antiennes, les psaumes et les versets sont du dimanche, comme pendant l’Avent; les leçons et les répons du premier nocturne et du deuxieme sont du quatrième dimanche; le verset, les leçons et les répons du troi­ sième nocturne sont de la vigile, sans la neuvième leçon du dimanche. Tout le reste de l’Office est de la vigile, avec mémoire du dimanche1. 24. Dans les Chapitres, à Prime, vers la fin des psaumes, le Prêtre qui doit chanter le Martyrologe se rend à la sacristie, ainsi que les Clercs qui doivent l’as­ sister. Le Thuriféraire prépare l’encensoir; le Prêtre se revêt de la chape violette sur le surplis, ou bien, Messe conventuelle, à cette Messe de la férié des quatre-temps, la se­ conde oraison est celle de l'Office occurrent, et l’on ajoute les mémoi­ re;. faites à l'Office. Si l'on avait fait l’Office d’un jour dans l’octave de l'immaculée Conception, et qu'il n'y eût aucune mémoire spéciale, la troisième oraison serait celle du Saint-Esprit. ’ S. C., 4 mars 1901, 4070, ad 4. — 1 Bier., rub. du jour; rub. du psautier. DE LA VIGILE DE NOEL. 9 s’il a l’usage du rochet, sur le rochet et l’amict; les Acolytes prennent les chandeliers. Ils se rendent au chœur avec les cérémonies ordinaires : le Thuriféraire en avant, puis les Acolytes; vient ensuite le Prêtre, couvert de la barrette et les mains jointes, entre deux Clercs qui soutiennent les bords de la chape (l’un d’eux pouvant être le Cérémoniaire). Ils font en sorte d’arriver au chœur pendant l’oraison Domine Deus om­ nipotens; le Prêtre se découvre et donne sa barrette au Cérémoniaire; tous font les révérences convenables, et se rendent au pupitre, qui, placé au milieu du chœur et couvert d’un voile violet, supporte le Martyrologe ouvert; les Acolytes se mettent de chaque côté du pupitre, l’un en face de l’autre; le Prêtre, devant le pupitre, entre les deux Clercs, et le Thuriféraire, à la droite du premier Clerc. Le Thuriféraire pré­ sente l’encensoir; le Cérémoniaire présente la navette avec les baisers d’usage, en disant Benedicite Pater reverende; le Prêtre met l’encens, en disant Ab illo benedicaris.et le bénit. Quand le Chœur a répondu Deo gratias, après Benedicamus Domino, le Cérémo­ niaire ayant donné l’encensoir au Prêtre avec les bai­ sers ordinaires, celui-ci encense le livre comme pour l’évangile; puis il chante le Martyrologe, sans signer le livre ni se signer lui-même. A ces paroles /n Bethleem Judœ, il élève la voix; tous se mettent à genoux, sauf les Acolytes et le Prêtre. Celui-ci con­ tinue sur le ton de la Passion, toujours à voix élevée : Nativitas D. N. J. C. secundum carnem; ensuite, il fait la génuflexion, et tous se relèvent. Alors, le Prêtre et ses Ministres se retirent comme ils sont venus; un Lecteur vient à la même place, et achève la lecture du Martyrologe. 25. A la Messe solennelle de ce jour, les Ministres sacrés portent la dalmatique et la tunique, et l'on touche l’orgue1. Il n’y a qu’une seule oraison; excepté si c’est un dimanche : on ferait alors mémoire de ce dernier, sans 1 JîuL Miss., part. I, tit. xx, n. 6; Crvr. Ep., 1. II, c. χιπ, η. i ; c. xjv, η. i S. C., 2 sept. 1741, 2365, ad 4. ΙΟ PART. XI, SECT. Il, CHAP. ART. I. en lire l’évangile à la fin. Dans le cas où l’Évêque aurait prescrit une oraison pro re gravi à dire même aux fêtes de première classe, il faudrait la dire ce jour-là. DEUXIÈME SECTION DEPUIS LA FÊTE DE NOEL JUSQU’AU CARÊME CHAPITRE PREMIER De la fête de Noël. ARTICLE PREMIER OBSERVATIONS GÉNÉRALES. 26. La fête de Noël se célèbre le 25 décembre, sous le rit double de première classe avec octave privilé­ giée de troisième ordre’. Si l’Enfant Jésus est Titu­ laire, on fait sa fête en ce jour3. 27. Le jour de Noël, il y a trois Messes conven­ tuelles ou chantées : la nuit, l’aurore, et le jour. Chaque Prêtre peut célébrer trois Messes, mais (sauf induit) le jour seulement. La Messe de la nuit ne peut pas être commencée avant minuit (1). 28. La permission de biner ne peut entraîner celle de célébrer plus de trois Messes. Un Prêtre qui, à cause de la faiblesse de sa vue, a obtenu un induit pour dire tous les jours une Messe votive, peut, le jour de Noël, dire cette Messe trois fois3. (1) Ces Messes sont en l’honneur de la triple naissance de N. S. : celle du jour, solemnissima, signifie sa naissance éternelle dans le sein de son Père; celle de la nuit, valde solemnis, sa naissance temporelle d'une vierge celle de laurore. minus solemnis, sa naissance surnatu­ relle dans l'âme des justes (Bencd. XIV, De festis Dom., § 668). La rubrique du Missel prescrit que la Messe de la nuit se dise après mi­ nuit : Dicitur post mediam noctem (Part. IL tit. 1i, n. 5). S. Pie V, par la bulle Sanctissimus in Christo, révoqua tousles privilèges qui autori­ saient la célébration avant l’heure de minuit: il abrogea toutes les cou­ tumes contraires établies à cet égard, et prohiba cette célébration anti­ cipée sous quelque prétexte que ce fù . ‘ Brev., rub. du jour. — * S. C.. 18 dtc. 1896, 3q.|3, ad 1. — 3 S, C., 36 janv. 1930. 12 janv. I921, Instructio. DE LA FÊTE DÉ NOEL. I I 29. Le privilège de célébrer la nuit ne s’étend pas (sauf induit) aux Messes privées; et il n’est pas permis de donner la communion à la Messe de Mi­ nuit’(1). Si l’on ne célèbre qu’une Messe, on peut dire celle des trois qui correspond à l’heure où l’on célèbre; mais, de préférence, on dit celle du jour, qui est la principale. 30. 11 n’est pas permis, le jour de Noël, de chanter une Messe votive, même pro re gravi, ni une Messe àe Requiem, même pour des funérailles. L’oraison commandée pro re gravi à dire même aux fêtes de première classe doit être omise ce jour-là. ARTICLE II OBJETS A PRÉPARER. 31. A la sacristie, on prépare les ornements du Célébrant, du Diacre et du Sous-Diacre pour la Messe, et des chapes pour l’Office de Matines et de Laudes. Au chœur, on prépare ce qui est nécessaire pour les Matines et les Laudes. A la crédence, on dispose, en plus des objets nécessaires pour la Messe solennelle, un corporal destiné à recevoir le calice à la fin de la Messe. 32. Aux autels où l’on doit célébrer la Messe, on met, du côté de lepître, un petit vase d’eau ’. On pré­ pare des hosties, des cierges, du vin et de l’eau en quantité suffisante. 33. On aura soin de bien éclairer le chœur et l’é­ glise avant l’heure des Matines3. Il est permis de placer sur l'autel, au pied de la croix, mais non sur le tabernacle, une image de l’Enfant Jésus. On ne pour­ rait pas le faire si le saint Sacrement était exposé; on (!) Plusieurs Évêques ont obtenu un induit autorisant, dans leur diocèse, la célébration des Messes privées ainsi que la distribution de la communion pendant la nuit de NoCl. Voir tome I, p. 178, note (1), une exception à ces deux règles. 1 Miss., ibid.; S. C., 20 avril 1641, 75a; 7 déc. 1641, 781; 3i mai 1643, 800 ; 1S nov. 1676, 1584; 22 nov. '1681, i683 ; 23 mars 1686, 1761; 27 jail. 1720, 2267; 18 sept. 1781, 25xo ; 7 août 1871, 3254, ad 9; 19 juin 1875, 3354, i3 fevr. 1892, 3767, ad 21. —J J/iss., rub. du jour; S, C., 11 mars 1801,3068. — 3 Ca'r Ef., I. II, c. xiv, n. 3. PART. ΧΓ, SECT. II, CHAP. I, ART. V. 12 mettrait alors cette image à un autre autel *. On encense cette image comme la croix, et aussitôt après elle3, de trois coups doubles. ARTICLE III RÈGLES SPÉCIALES A l’oFFICE. 34. On commence, dès la fin des premières Vêpres, à dire, après l’antienne Alma Redemptoris Mater> le. verset Post partum et l’oraison Deus qui salutis3. Aux Matines, les leçons du premier nocturne se disent sans titre. ARTICLE IV RÈGLES CONCERNANT LES MESSES. 35. Quel que soit le moment où l’on célèbre, on ne change rien au Communicantes : toutefois, à la pre­ mière Messe, on dit noctem, et aux deux autres diem. A la deuxième Messe, on fait mémoire de sainte Anastasie, à cause de la station, même si sa fête est trans­ férée4. 36. Le Prêtre qui célèbre deux ou trois Messes ne prend la purification et l’ablution qu’à la dernière ; s’il les dit de suite, il ferme le missel à la dernière seule­ ment. Comme il se sert du même calice (à moins qu’il ne célèbre dans des églises différentes), il ne doit pas le poser hors du corporal, ni l’essuyer avec le purifi­ catoire, si ce n’est à la fin de la dernière Messe. Voir part. V, sect. I, chap, vm, du binage, t. I, p. 298 (1). . ARTICLE V CÉRÉMONIES GÉNÉRALES DU CHŒUR AUX MESSES DE NOEL. 3-. Aux trois Messes de cette fête, tout le Clergé, J Les prières prescrites après la Messe basse (3 Ave Maria, le Salve Regina, etc.) se disent chaque fois que le Prêtre quitte l’autel, que ce soit après la première, la deuxème ou la troisième messe (S. C., So avril jSSq, 3~o5 jo mai 189?, 3855, ad 7). mais seulement lorsqu’il quitte l’autel (S. C-, 1 r dèc. 1896, 3gS6, ad /). ' S. C„ «5 férr. 1B73, 3j88; 7 ftvr. 18-4, 33jo. — 1 S. C.t »5 févr. 1873, 3î88. — * Rut. Brev. — 4 S. C., 13 déc. i8ç5, 3876, ad 2. l3 DE LA FÊTE DE NOEL. sans exception, se met à genoux quand on chante Et incarnatus est, jusqu’à Homo factus est inclusive­ ment’. A la Messe du jour, le Chœur fait, pendant léchant de l’évangile, la génuflexion, aux paroles Et Verbum caro factum est2. ARTICLE VI CÉRÉMONIES SPÉCIALES AUX MINISTRES DE l’ûFFICE ET DES MESSES DE NOEL. § 1. De l’Office. 38. L’Officiant, en entonnant l’hymne Jesu Redemp­ tor omnium, étend, élève et rejoint les mains3. 39. On célèbre les Matines à l’heure convenable4. Voir part. VIII, sect. IV, t. I, p. 539. Vers la fin du Te Deum, les Chapiers, et les Acolytes portant les chan­ deliers, viennent devant l’Officiant. Le Te Deum ter­ miné, lOfficiant chante Dominus vobiscum et l’orai­ son, puis répète Dominus vobiscum. Quand on a chanté Benedicamus Domino, l’Officiant, sans ajouter Fidelium animœ, se rend à la sacristie avec les Cha­ piers et les Acolytes; on quitte les chapes. Le Chœur s'assied en attendant; on place à l'autel le missel et les canons. 40. Le Célébrant, le Diacre et le Sous-Diacre, s’étant revêtus des ornements pour la Messe pendant qu’on termine les Matines, se rendent à l’autel comme à l’ordinaire. Si le Clergé n’est pas suffisamment nom­ breux, l’Officiant des Matines étant de retour à la sacristie avec ses Ministres, on se revêt des ornements pour la Messe. 41. La première Messe terminée, on célèbre les Laudes. Pour cela, après la communion, l’Officiant et les Chapiers vont à la sacristie se revêtir de la chape. Le Célébrant, ayant terminé la Messe, retourne à la sacristie avec tous ses Ministres; on quitte les orne1 Czr. Ep., I. Il, c. vm, n. 5j ; S. C., i3 juin 1671, 1431, ad 3 ; î3 mai 1846, 2915, ad 6; 33 juillet 1848, 3960, ad 3. — 1 Miss., rub. du jour. —3 C.vr. Ef., 1. II, c. xiv, n. 5. — 4 S. C., 37 nov. 1896. 3931. «4 PART. XI, SECT. II, CHAP. I, ART. VI. merits. Le Chœur s'assied en attendant; on enlève de l’autel le missel et les canons. L’Officiant des Laudes se rend au chœur avec les Chapiers et les Acolytes. Si le Clergé n’est pas suffisamment nom­ breux, au lieu d’aller à la sacristie, le Célébrant se rend à la banquette avec ses Ministres, quitte la cha­ suble, l’étole et le manipule, et reçoit la chape sur l’aube’ pour les Laudes; puis le Diacre et le SousDiacre se retirent à la sacristie; en même temps, les Chapiers se présentent. § 2. Des Messes. 42. Aux trois Messes, le Célébrant et ses Ministres font la génuflexion comme à l’ordinaire, en récitant Et incarnatus *est . Quand on chante ces paroles, ils se mettent à genoux sur le plus bas degré de l’autel, du côté de l’épître, après avoir laissé leur barrette à la banquette. S’ils sont encore à l’autel, ils descendent sur le deuxième degré, et se mettent à genoux sur le bord du marchepied. 43. A la première Messe (1), leCélébrant ayant pris le précieux Sang, le Sous-Diacre couvre le calice de la pale, pendant que le Célébrant dit, les mains jointes, Quod ore sumpsimus; puis il lui présente le vase d’eau et le purificatoire pour l’ablution des doigts, pen­ dant qu’il dit Corpus tuum. Il se rend au côté de l’é­ vangile, laisse le calice sur le corporal, sans l’essuyer, et le couvre du purificatoire, de la patène, de la pale et du voile; puis il le pose du côté de l’évangile, sur une pale que Γ Acolyte a portée en même temps que le voile. 11 plie le corporal, le met dans la bourse, qu’il pose sur le calice, porte celui-ci à la crédence, et le place sur le corporal préparé. 44. A l’offertoire de la deuxième Messe, le SousDiacre ne pose pas le calice sur l’autel, et ne l’essuie pas; le Diacre, ayant reçu le calice du Sous-Diacre, le pose sur la pale qu’il a placée auprès; quand le 1) A celte Messe, il convient de sonner les cloches pendant le Gloria in excelsis Deo. * S. C„ >8 nui 1883, 3574, ad j. — ïS. C., 14 nov. 1911, 428a, ad t. * * ** ’ --r "g* * 1 L-Γ. DE L’OCTAVE DE NOEL· Sous-Diacre a versé l’eau, le Diacre n’essuie pas l'intérieur de la coupe. Après la communion, on observe ce qui est dit au numéro précédent pour la première Messe. 4). A la troisième Messe, le Célébrant ne fait pas la génuflexion aux mots et Verbum caro factum est quand il lit l’évangile1. Le Diacre fait la génuflexion, enchantant et Verbum caro factum est; tous la font en même temps, sauf le Sous-Diacre et les Acolytes; leCélébrant la fait vers l'autel, les mains appuyées dessus. On observe à l’offertoire ce qui est indiqué au numéro précédent pour la deüxième Messe. Après la communion, le Sous-Diacre sert la purification et les ablutions comme à l’ordinaire; puis il verse dans le calice l’eau qui se trouve dans le vase préparé, ou bien il la laisse pour être ensuite jetée dans la piscine. CHAPITRE II De l’octave de Noël et des jours suivants jusqu’à, l’Épiphanie. 46. L’octave de Noël est une octave privilégiée de troisième ordre; elle admet par conséquent- les fêtes occurrentes’. On n’omet jamais la mémoire de l’octave de Noël. Pendant cette octave, les Vêpres se disent tou­ jours de l’octave jusqu’au capitule; si l’Office du jour ou celui du lendemain est du rit double, on dit les antiennes en entier avant et après les psaumes \ 47. Pendant toute l’octave, on dit la préface et le Communicantes de Noël. On ne peut pas dire de Messes votives ordinaires, ni de Messes de Requiem, excepté celle des funérailles 4. 48. Les fêtes que l’on célèbre pendant l’octave de Noël sont : le 26 décembre, saint Etienne, premier Martyr; le 27, saint Jean, Apôtre et Evangéliste; le 28, 1 S. C., 29 mai 1900, 4057, ad b. — 3 Rub. Brcv. — 3 Rrc\\, rub. de ces pars. — * Addit. in Rub. Miss., tit. nt; S. C.. 38 sept. 167S, 1S49: 15 sept. 1714, 3338. ■ PART. XI, SECT. Il, CHAP. II. les saints Innocents (i); le 29, saint Thomas de Cantorbéry,du rit double; le 3i, saint Silvestre. Le 3o est le seul jour libre, et (sauf le cas prévu au n°49) on fait, ce jour-là, l’Office du sixième jour dans l’oc­ tave: ce jour-là, si l’on fait l’Office de l’octave, on peut faire la translation accidentelle d’une fête; on peut y faire la translation fixe d’une fête, même semi-double, empêchée perpétuellement jusqu’à ce jour 49. Si la fête de Noël ou une des trois fêtes suivantes arrive le dimanche,,ce dimanche est vacant, c’est-àdire qu’on n’en fait pas mémoire, on en remet l’Office au 3o décembre, lequel a alors tous les privilèges du dimanche, même dans la concurrence. Si le 29 ou ou le 31 est undimanche, on fait l’Office du dimanche avec mémoire de la fête occurrente et de l’octave de Noël; et, le 3o, on fait l’Office du sixième jour dans l’octave de Noël. 5o. L’ordre de l’Office, pendant l’octave de Noël, est soumis à des rubriques particulières : aux Vêpres de n’importe quel Office, à l’exception de celui delà Cir­ concision, les psaumes avec leurs antiennes sont ceux des deuxièmes Vêpres de Noël; à partir du capitule, l’Office (sauf les exceptions indiquées ci-après) est de la fête précédente, avec mémoire de la fête suivante. Le jour de la fête de saint Étienne, par conséquent, lesVèprcs sedisent dece saint, avec les psaumes et les antiennes de Noël, et non de saint Jean, contrairement à la rubrique qui donne la préférence aux Apôtres. Les octaves de saint Étienne, de saint Jean2 et des saints Innocents sont des octaves simples; c’est-àdire qu’on en fait l’Office ou la mémoire en leur jour octave seulement. 5i. Si l’une des fêtes qui arrivent dans l’octave de Noël était patronale ou titulaire, on observerait ce qui suit : t° pour saint Étienne, il n’y aurait aucun (i) La conclusion de l'oraison de celte fête est Per Dominum nostrum (S. C., 9 mai 1857,3oÔ4, ad 1). • S. C., 9 juillet tlk)5,386(j, ad j; tj déc. 1895, 38fô, adi; 34 fév. 1896, 3889; 37 juin i8<}6, 1919, ad 15. — * Brev.. rub. de ces jours; S. C., 1·» mars 1681, 1063, ad 7. changement^0 pour saint Jean ou les saints Inno­ cents, on dirait la veille les Vêpres de cette fête depuis le capitule, avec mémoire de l’Office précédent ; 3° saint Thomas de Cantorbéry et saint Silvestre auraient aussi leurs secondes Vêpres depuis le capitule (i). 52. Si, le 3o décembre, on célèbre une fête à neuf leçons, on fait l’Office du dimanche le jour où, du 29 au 3i, on célèbre la fête la moins solennelle. Si toutes les fêtes, du 29 au 3 1, étaient du ritdoublede première ou de deuxième classe, la mémoire du dimanche se ferait à la fête la moins solennelle ; dans le cas où toutes ces fêtes auraient la même solennité, cette mémoire se ferait à la première dans l’occurrence. Les leçons de l’épître de saint Paul, indiquées pour les trois der­ niers jours, se lisent toujours en leurjjour respectif, avec les répons du dimanche dans l'octave; il y a exception pour les fêtes où il faudrait dire des leçons propres ou du Commun : on omettrait celles qui auraient été ainsi empêchées. Toutefois, le commencement de cette épître, indiquécau 29, serait, dans le cas d’empêchement, transféré au premier jour suivant (sans exclure la fête de la Circoncision) où il faudrait lire les leçons de cette même épître; si on les lisait en la fête de la Circoncision, les répons seraient ceux de cette fête. 53. La fête de la Circoncision ne cède à aucune fête; elle a ses premières Vêpres entières, et l’on n’y fait aucune mémoire1. Les trois jours suivants sont les (i)Il se présentait ici autrefois quelquesdifficultés: i° La lêtedessaints Innocents se célèbre différemment suivant qu’elle arrive le dimanche ou un jour dans la semaine ; si cette fête est patronale ou titulaire, doitelle être célébrée comme le dimanche : avec Te ‘Deum à Matines, Gloria à la Messe, et ornements rouges? 2° Si la fête de saint Silvestre est patronale ou titulaire, quelles antiennes doit-on dire aux secondes Vêpres? Les auteurs pensaient généralement que la fête des saints In­ nocents serait célébrée comme on le fait quand elle arrive un dimanche. Us étaient partagés sur la seconde difficulté. D'après les nouvelles ru­ briques, quand la fête des saints Innocents est du rit double de pre­ mière classe, elle comporte le Te Deum, le Gloria, et des ornements rouges; lorsque saint Silvestre est Titulaire ou Patron, il faut, aux se­ condes Vêpres, dire les antiennes de l'octave de NoCl, puis le capitule et le reste de l’Office de saint Silvestre, avec mémoire de la Circoncision. ’ Bw., rub. du jour. Io PART. XI, SECT. II, CHAP. / jours octaves simples de saint Etienne, de saint Jean et des saints Innocents : à la Messe, on ne dit pas le Credo; on ne peut pas célébrer des Messes votives privées ni les messes quotidiennes de Requiem sans chant’; à l’Office, on omet le suffrage et les prières. Le jour octave de saint Etienne et des saints Innocents, on dit la préface de la Nativité, mais le Communicantes ordinaire; le jour octave de saint Jean, on dit la préface des Apôtres2. 54. Le 5 janvier, on fait l’Office de la vigile de l’Épiphanie, du rit semi-double : c’est une vigile privilégiée de deuxième classe, qui cède seulement aux fêtes de première ou de deuxième classe, et aux fêtes de N.-S.3. On ne peut pas, ce jour-là, célébrer une Messe de Requiem privilégiée d’anniversaire, ni les Messes votives *privées , ni la Messe votive du Sacré-Cœur autorisée le premier vendredi du mois5. L’Office de cette vigile tient lieu de celui du di­ manche qui se rencontre du icr au 5 janvier, ou qui est empêdhé par une fête ou par le dimanche dans l’octave de l’Épiphanie : cette vigile jouit, dans la con­ currence aux premières Vêpres, comme dans l’occur­ rence, des mêmes privilèges qu’un dimanche; si son Office est empêché, on en fait mémoire, et on en lit l’homélie comme 9e leçon, même dans l’occurrence avec la fête du saint Nom de Jésus. Quand cette dernière fête est en concurrence avec l’Épiphanie, on en fait mémoire6. Le dimanche qui se rencontre depuis le Ier janvier jusqu’au 6 inclusivement est vacant, on en fait l’Office à la vigile de l’Épiphanie. Ce même dimanche, on fait l’Office du saint Nom de Jésus, à moins que le Ier ou le ό janvier ne soit un dimanche; dans ce cas, on célèbre la fête du saint Nom de Jésus le 2 janvier, avec la mémoire de l’octave de saint Étienne. Pourtant, si, le 2, le 3, ou le 4 janvier, il fallait célébrer une fête supérieure à celle du saint Nom de Jésus, et qui ne serait pas en l’honneur de N.-S., ’ Rub. de ces jours Addit, in Rub. Miss., tit ni, n. g; S. C., t8 janv. 1918, DmKï, ad 4. — * Rub. de ces jours. — » Ibid. — « .IJdtf. in Rub. Miss., lit. m, n. 5-9; S. ( .,- avril t65;, ig?3, ad 5 , to dec. 1718, 2156. —1 S. C., 29 nov. igot, 4084. ad i. — 9 Brer., rub. après la Circoncision, et a la vigile de l’Epiphanie * DE LA FÊTE DE L’ÉPIPHANIE. on ferait mémoire de ce dimanche aux deux Vêpres, aux Laudes et à la Messe, par les antiennes, les versets et l’oraison du dimanche dans l’octave de Noël; mais on n’en dirait pas l’homélie comme neu­ vième leçon, ni l’évangile à la tin de la Messe; la fête du saint Nom de Jésus se ferait alors le 2 janvier. On ne se découvre pas au mot Jesu de la troisième antienne des Vêpres. CHAPITRE III De la fête de TÉpiphanie (1). / · * -- w 55. La fête de l’Epiphanie se célèbre le 6 janvier, sous le rit double de première classe, avec octave pri­ vilégiée de deuxième ordre; les jours dans cette octave, sauf l’exception indiquée ci-après (n° 64 bis), sont préférés à toute fête qui n’est pas double de première classe; le jour octave n’admet pas même une fête de première classe. Il n’est pas permis de dire, le jour delà fête, une Messe votive, même pro re gravi, ni une Messe de Requiem, même pour des funérailles. 56. En France et ailleurs, la solennité de cette fête est transférée au dimanche suivant ’. Ce dimanche ; 11 faut remarquer aussi que le psaume Venite exsultemus, étant récité au troisième nocturne, ferait double emploi comme invitatoire. * Martinued. — ‘Rrev.. rub. du jour. — s S. C„ 10 mai 18<)5, 3855, ad 8. — 4 Mus., rub. du jour. de l’octave de l’épiphanie. 21 la génuflexion en lisant ces paroles; le Diacre fait la génuflexion en les chantant; tous les membres du Clergé la font en même temps, sauf le Sous-Diacre et les Acolytes; le Célébrant la fait vers l’autel, les mains appuyées dessus. 62. Le Prêtre ou le Diacre qui doit annoncer les fêtes mobiles se rend à la sacristie pendant l’épître, avec deux Clercs. Il se revêt de la chape blanche sur le surplis, se couvre, et, entre les deux Clercs, qui relè­ vent la chape, revient au choeur de manière à arriver avant le chant de l’évangile *. En arrivant, il se dé­ couvre, donne sa barrette au Clerc qui est à sa droite, fait, avec les Clercs, les révérences convenables, se place du côté de l’évangile, près du pupitre, et se tourne vers le Diacre. Quand celui-ci a encensé le Célébrant après l’évangile, le Prêtre ou le Diacre se place au pupitre, et chante la formule dans le Pon­ tifical \ Pendant ce temps, le Chœur est debout; le Célébrant demeure au coin de l’épître, tourné comme pendant l’évangile, le Diacre se tient à la gauche du Célébrant, et le Sous-Diacre sur le pavé, à la gauche du Diacre, les trois sur la même ligne; les Acolytes, ayant déposé les chandeliers, se tiennent près de la crédence. Après cette annonce, le Prêtre ou le Dia­ cre fait les révérences d’usage, se couvre, et se rend avec les Clercs à la sacristie, où il quitte la chape. CHAPITRE IV De l’octave de l'Épiphanie. 63. L’Office de cette octave se dit comme à la fête, avec les changements indiqués : chaque jour a de spécial seulement les leçons des deuxième et troisième nocturnes avec les antiennes du Benedictus et du Magnificat; le jour octave a, en outre, une oraison spéciale. Pendant cette octave, on ne peut pas dire de ’Pont., ibid. — 1 Pont., ibid. 22 PART. XI, SECT. Il, CHAP. Messes votives ordinaires, ni de Messes de Requiem, excepté celle des funérailles'. Le Bréviaire contient cinq Offices pour les jours dans l’octave de l’Epiphanie, et l’Office du dimanche dans l’octave. Le lundi, on fait l’Office qui suit immé­ diatement celui qui a été fait le samedi. Depuis l’Epi­ phanie jusqu’au dimanche dans l’octave, on lit au premier nocturne l’épître aux Romains. 64 bis. Désormais, le dimanche dans l’octave de l’Epiphanie, on célèbre, sous le rit double majeur et avec tous les privilèges dont jouissait auparavant ce dimanche, la 1ère de la sainte Famille’. On y fait mémoire de ce même dimanche, mais sans en lire la neuvième leçon ni le dernier évangile (1), et de l’octave de l’Epiphanie. Le lendemain, on commence à lire l’épître aux Corinthiens; si l’on fait l’Office d’un jour dans l’octave de l'Epiphanie, la Messe conventuelle doit être celle du dimanche dans l’octave de l’Epi­ phanie, avec Gloria, Credo et mémoire de cette octave; les Messes basses peuvent, au gré du Célé­ brant, soit être conformes à l’Office du jour, avec, toutefois, la mémoire (mais non le dernier évangile) du dimanche dans l’octave de l’Epiphanie, soit être la Messe de ce dimanche, avec mémoire de l’octave3. 65. Si l’Epiphanie arrive le dimanche, la fête de la sainte Famille, avec mémoire du dimanche dans l’oc­ tave, se fait le samedi suivant. Si, ce samedi, on faisait une fête double de première classe, on anticiperait celle de la sainte Famille au premier jour où l’on ferait l’Office de l’octave. Quand le jour octave de l’Epi­ phanie arrive le samedi, aux secondes Vêpres de ce jour, on fait mémoire du deuxième dimanche après l’Epiphanie. Les leçons de la première épitre aux Corinthiens recitées pendant l’octave de l’Epiphanie, ont les ré­ pons de l’octave; en dehors de cette octave, elles ont les répons assignés à chaque iérie. Parmi ceux-ci, les U L’évangile du dimanche dans 1 octave de l’Epiphanie est, en effet, le même que celui de la fête de la sainte Famille. ’.liiil. in. Rut. Miss.. lit. ni. n. 4-0. S. C.. sept. 16-5. 1549; 20 nov. 1677. Itws 6 oct. 1921, Lrhs et Ortis. — ’ Addit, in Rut. .Miss.. DE LA PURIFICATION DE LA SAINTE VIERGE. 23 répons assignés au lundi qui suit le premier dimanche après l’Épiphanie, ne s’omettent jamais. Chaque fois donc qu’ils ont été empêchés ce jour-là, ils doivent être transférés après l’octave de l’Epiphanie, au premier jour où l’Office comportera des leçons de î’Ecriture occurrente*1. CHAPITRE V Depuis l'octave de l’Epiphanie jusqu'à, la fête de la Purification. 66. Il peut y avoir six dimanches entre l’Epiphanie et la Septuagésime, comme il peut n’y en avoir qu’un seul. On observe, pour l’Office de ces dimanches, ce qui est indiqué t. I, part. Ill, sect. Ill, chap, π, art. i, § 2. 67. Le 19 janvier, on fait désormais la fête des saints Marius et ses compagnons, martyrs, du rite simple; avec mémoire de saint Canut, roi, martyr. 68. Si sainte Agnès est Titulaire ou Patronne, son jour octave est le 28 janvier, et la fête de saint Julien, Evêque et Confesseur, qui se rencontrerait ce jour, serait perpétuellement simplifiée. Là où la fête de la Conversion de saint Paul se célèbre avec octave, si la fête de la Chaire de saint Pierre est transférée pen­ dant cette octave, on dit, pour commémoraison de l’octave, celle de saint Paul qui se dit toujours aux fêtes de saint Pierre. CHAPITRE VI De la fête de la Purification de la sainte Vierge (1). 69. La fête de la Purification se célèbre le 2 fé(I) Le Prêtre qui fait la bénédiction des cierges doit célébrer la Messe solennelle; le privilège de faire la bénédiction sans célébrer la ’Bru·., rub, du temps. 24 PART. XI, SECT. ΙΓ, CHAP. VI, ART. I. vrier, du rit double de seconde classe. On fait, ce jour-là, la bénédiction des cierges et la procession. Si, en vertu d’un induit, on transfère au dimanche suivant la solennité de cette fête, il ne s’ensuit pas qu’on puisse transférer la bénédiction des cierges et la procession’. A partir du 2 février exclusivement, les oraisons communes sont : la deuxième A cunctis, la troisième ad libitum1 (1). 70. Si le 2 février arrive le dimanche de la Septuagésime,de la Sexagésime ou de la Quinquagésime, ou si, en ce jour, on célèbre une fête double de première classe, on fait néanmoins la bénédiction des cierges et la procession; l’Office et la Messe sont du di­ manche ou de la fête, mais, pendant la Messe, on ne tient pas les cierges. La fête de la Purification est alors transférée au lendemain, si, en ce jour, il n’y a pas une fête d’un rit plus élevé; empêchée ainsi, elle serait transférée au 4 février, et la fête de ce jour serait simplifiée ou transférée suivant les règles ordi­ naires3. Si la fête de la Purification est Titulaire, on en fait l’Office, même si elle tombe un des dimanches mentionnés ci-dessus. ARTICLE PREMIER. OBJETS A PRÉPARER. 71. A la sacristie. On prépare : lesamicts,les aubes et les cordons pour le Célébrant et ses Ministres, l’étole et la chape violettes pour le Célébrant, l’étole pour le Diacre, et deux chasubles pliées de la même couleur pour les Ministres sacrés. Messe est exclusivement réservé à l'Évêquî diocésain. Il en est de même pour les fonctions du mercredi des Cendres et du dimanche des Rameaux (S. C., 26 fév. 1628, <53; 22 mars i653, 946; 10 août 1666, 1333, ad 12; ι·τ sept. 1838, 2783, ad 2). (1) L'antienne de la sainte Vierge, à la fin de l’Office, ne change qu’après les Complies de ce jour; les oraisons communes, par conséquent, ne changent que le 3 février. ' S. C.. - fév. 1874. 3321 . 17 janv. 1899, 4010. —’ Rub. du dim. de la Sept. ; S. C., 14 fév. 1705, 3148, ad 1. — 3 Miss., rub. du jour et du dim. de la Scpluag. ; S. C., 13 sept. 1704. 2144. ad 6; t5 sept. 1736, 2316, ad 3. 72. A l'autel. Par-dessus le parement de Ja cou­ leur du jour, on en met un violet; on fait de même pour le conopée, si le saint Sacrement est dans le ta­ bernacle. On met les canons seulement pour la Messe, pendant la procession; on ne met ni vases de fleurs ni reliquaires. On allume les six cierges. Le missel, couvert de violet et ouvert, est placé du côté de l’épître. ;3. Près de V autel, au coin de l'épître, de ma­ nière que le Célébrant puisse facilement asperger et encenser les cierges. On place une petite table, que l'on couvre d’une nappe retombant jusqu’à terre; on y met le nombre de cierges suffisant pour les mem­ bres du Clergé, et pour les laïques auxquels il est d’usage d’en distribuer 1 ; on recouvre ces cierges drune nappe blanche" ou d’un voile violet. 74. A la crédence. On prépare tout ce qui est néces­ saire pour la Messe solennelle, et l’on étend le voile huméral violet par-desus celui de la couleur du jour: on y met de plus : le bénitier et l’aspersoir, l’aiguière et son plateau, et une serviette. Si les cierges doivent être distribués aux fidèles par un autre Prêtre que le Célébrant, on met aussi une étole violette 3. On place auprès la croix de procession. 75. Sur la banquette, couverte d’un tapis violet par-dessus le tapis ordinaire. On dispose les orne­ ments de la couleur du jour : chasuble, dalmatique, tunique, étoles et manipules; on les recouvre d’un voile violet. ARTICLE II CÉRÉMONIES GÉNÉRALES DU CHŒUR LE JOUR DE LA FETE DE LA PURIFICATION. 76. A la cérémonie des cierges, on ne joue pas de l’orgue. Pendant la bénédiction, le Clergé se tient debout. Pendant que le Célébrant reçoit son cierge du plus digne du Chœur, les membres du Clergé se 1 Cxr. Ef.y 1. Π, c. xviiT n, i. — aA/em. Jîü. — 3 Martinucci, 1. II, c. χιχ, η. <μ 3 26 PART. XI, SECT. II, CHAP. VI, ART. II. rendent à l’autel, sans barrette ni calotte, et les mains jointes, dans le même ordre que pour la communion. Chacun, les Ministres sacrés les premiers, reçoit à genoux un cierge, baisant d’abord celui-ci puis la main du Célébrant 77. Dans un Chapitre, si les Ministres sacrés ne sont pas Chanoines, ils reçoivent le cierge après les Chanoines; ceux-ci le reçoivent debout et inclinés, et le baisent, ainsi que la main du Célébrant. Les Prélats reçoivent le cierge debout et inclinés : ils bai­ sent le cierge, mais non la main du Célébrant. Les membres du Clergé qui sont d’un ordre égal ou infé­ rieur à ceux qui reçoivent les cierges, demeurent debout; ceux qui sont d’un ordre supérieur s’as­ soient. On se lève pour l'oraison qui suit. 78. Si le 2 février arrive après la Septuagésime, et un autre jour que le dimanche, le Chœur fait la gé­ nuflexion quand le Diacre chante Flectamus genua, et se relève quand le Sous-Diacre chante Levate2. 79. Quand on a répondu à Procedamus in pace, on se met en marche. Tous, avant de sortir du chœur, font, deux ou quatre ensemble, la révérence conve­ nable. Chacun porte son cierge allumé : ceux qui sont à droite le portent de la main droite, et ceux qui sont à gauche, de la main gauche; la barrette se porte de l’autre main. Les membres du Clergé marchent deux à deux; si ceux d’un ordre sont en nombre impair, les trois derniers marchent ensemble, et celui qui est au milieu porte son cierge de la main droite. En sortant de l’église, si c’est l’usage de sortir, on se couvre de la barrette; on se découvre en rentrant. Chacun, en arrivant au chœur, fait, avec son voisin, la révérence convenable, salue celui-ci, se rend à sa place, éteint et dépose son cierge3. Le Chœur s’assied pendant que le Célébrant et ses Ministres se revêtent des ornements pour la Messe. 80 A la Messe, si c’est celle de la Purification, on lient les cierges allumés pendant l’évangile, et depuis Miss., ibid.; Cxr. Ef·., ibid., n. 2 et 3. — ’ Afùx., ibid.; Cxr. Ef., 1. II, c. xv!, n. 13. — 1 Miss., ibid.; Cxr. Ef.. 1. II, c. xvt, n. 18. » PURIFICATION DE LA SAINTE VIERGE. le Sanctus jusqu’après la communion sous les deux espèces1; après l’épître, et après l’encensement du Chœur, des Clercs allument les cierges du Clergé. On doit avoir soin d’écarter la main qui tient le cierge, pour donner le baiser de paix. Ceux qui communie­ raient, éteindraient et déposeraient leur cierge avant d’aller communier. En sortant du chœur, les mem­ bres du Clergé peuvent emporter leurs cierges. ARTICLE III CÉRÉMONIES SPÉCIALES AUX MINISTRES LE JOUR DE LA FÊTE DE LA PURIFICATION. § 1. De la bénédiction des cierges. 81. Pendant Tierce, si l’on dit cette Heure au chœur, le Célébrant et ses Ministres se revêtent de l’amict, de l’aube et du cordon; le Célébrant et le Diacre prennent l’étole, le Célébrant reçoit la chape, puis le Diacre et le Sous-Diacre se revêtent de la chasuble pliée. Ils se rendent à l’autel, précédés des Acolytes; les Ministres se tiennent aux côtés du Cé­ lébrant et relèvent les bords de la chape. Nota. Si c’est un dimanche, on fait d’abord l’asper­ sion de l’eau bénite en ornements violets. 82. Après les révérences d’usage; tous trois mon­ tent à l’autel, que le Célébrant baise, et vont au coin de l’épître: le Diacre se tient à la droite du Célé­ brant, et le Sous-Diacre, à sa gauche; ils cessent de tenir la chape. Alors, le Cérémoniaire découvre les cierges. 83. Le Célébrant, les mains jointes, chante Domi­ nus vobiscum, et, sur le ton férial, les oraisons (1). Quand il bénit les cierges, il pose la main gauche (1) On ne fait aucune inflexion pour les oraisons qui ont la longue conclusion; pour celles qui ont la conclusion brève, on les chante de même, mais on les termine, ainsi que leur conclusion, en fa ri. * Mût., ibid.; Cxr. Ep., ibid., n. 19, PART. XI, SECT. Il, CHAP. VI, ART. III. 28 sur l’autel, et, alors, le Diacre soulève le bord de la chape : ce qu’il fait également pendant que le Célébrant asperge ou encense. 84. Pendant les oraisons, le Thuriféraire prépare l’encensoir. A la cinquième oraison {Domine Jesu Christe qui hodierna die), le Thuriféraire, portant l’encensoir et la navette, et le premier Acolyte, por­ tant le bénitier, s’approchent de l’autel, au coin de l’épitre, le Porte-bénitier, à droite du Thuriféraire .* 85. Après la cinquième oraison, le Thuriféraire monte pour faire mettre l’encens; le Diacre fait sou­ tenir le bord de la chape par le Sous-Diacre; il prend la navette et présente au Célébrant la cuiller avec les baisers ordinaires, en disant Benedicite Pater re­ verende; le Célébrant met l’encens en disant Ab illo benedicaris, et le bénit. Le Diacre rend ensuite la navette au Thuriféraire, qui ferme l’encensoir et se retire à la droite du Diacre; le Porte-bénitier monte, le Diacre prend l’aspersoir par le milieu et le pré­ sente au Célébrant avec baisers. Le Célébrant asperge les cierges trois fois (au milieu, à sa gauche et à sa droite), disant à voix basse l’antienne Asperges me. Le Diacre reçoit ensuite l’aspersoir, le rend au Porte-bé­ nitier, prend l’encensoir, et le présente au Célébrant avec les baisers d’usage. Le Célébrant encense les cierges de trois coups simples, comme il les a aspergés, mais sans rien dire. 86. Après l’encensement le Diacre reçoit l’encen­ soir avec baisers, et le rend au Thuriféraire; celui-ci se retire avec le Porte-bénitier, et ils remettent chaque objet à sa place. § 2. De la distribution des cierges. 87. Le Célébrant va au milieu de l'autel avec ses Ministres; tous trois se tournent vers le peuple, sans changer de place. Le premier Acolyte, au côté de l’épitre. tient les cierges pour les présenter au Diacre : il les présente horizontalement. 1 rub. du jour; Cær. Ef·, 1· H, c. xvn, n. 1. DE LA PURIFICATION DE LA SAINTE VIERGE. 2CJ 88. En même temps, le Prêtre le plus cligne du Chœur, averti par le Cérémoniaire, vient à l’autel, sans étole ’, fait la révérence convenable, et monte sur le degré au-dessous du marchepied.il reçoit du Cérémoniaire un cierge, le baise, et le présente au Célébrant sans baiser sa main, tous deux se tenant debout. Le Célébrant reçoit le cierge et le baise, sans baiser la main du Prêtre’. 89.Le Célébrant remet son cierge au SousDiacre, qui le donne à un Clerc3; ayant ensuite reçu du Diacre un cierge, il le donne au Prêtre qui lui a remis le sien. Celui-ci le reçoit à genoux, baisant d’abord le cierge, puis la main du Célé­ brant4 (1); s’il est Prélat ou Chanoine, il demeure de­ bout et s’incline; s’il est Prélat, il baise seulement le cierge. Après la révérence convenable au bas de l’autel, le Prêtre retourne à sa place. Nota. Si un Evêque hors du lieu de la juridiction, ou un Evêque titulaire, est présent, il se comporte comme le plus digne du Chœur; un Clerc l’accom­ pagne; il donne le cierge au Célébrant comme il a été dit pour les Prélats. 90. Le Cérémoniaire prend la place du Diacre à la gauche du Célébrant, pour lui présenter les cierges des Ministres sacrés; le Diacre et le Sous-Diacre des­ cendent sur le degré, se mettent à genoux sur le bord du marchepied, et reçoivent leur cierge, le baisant d’abord, puis la main du Célébrant. Ils se lèvent en­ suite, remettent leurs ciergesau second Acolyte, qui les dépose à la crédence; et ils remontent, le Sous-Diacre à ladroitedu Célébrant pour relever le bord de la chape, le Diacre à sa gauche pour lui présenter les cierges. 91. Le Célébrant distribue les cierges à tous les mem­ bres du Clergé, en commençant par les plus dignes. Dans un Chapitre, si le Diacre et le Sous-Diacre ne (1) Il y a ici une exception à la règle générale d’après laquelle, en recevant un objet du Célébrant, on baise d’abord sa main, puis l’objet reçu. La raison de celte différence est l’importance spéciale que les cierges bénits ont en ce jour. ' S.jC., 14 fév. i;o5, 2148, ad 5. — ’ Miss., rub. du jour. — 3 Or. 1. II, c. xvii, n. 2. — ‘ S. C., 30 août 1664, 1303 . 1 1 fév. ιγο5, a 1 |8, ad 5. 2. 3o PART. XI, SECT. II, CHAP. VI, ART. III. sont pas Chanoines, ils reçoivent leur cierge après les Chanoines. Les Ministres inférieurs se présentent avec ceux de leur ordre. Les Chantres, s’ils sont au chœur, reçoivent les cierges à leur tour, pourvu que le chant ne soit pas interrompu. NoTA.S’iln'yavaitpasd’autrePrétrequele Célébrant, le Diacre placerait le cierge de celui-ci sur l’autel, au milieu; le Célébrant, se tenant debout ’ sur le mar­ chepied, prendrait le cierge sur l’autel et le baiserait, puis le donnerait au Sous-Diacre. Un Prêtre qui remplit l’Office de Diacre ou de Sous-Diacre ne peut pas présenter le cierge au Célébrant. 92. Lorsque le Célébrant reçoit son cierge, les Chantres commencent l’antienne Lumen, que le Chœur continue. Ils chantent ensuite le cantique Nunc dimittis, et le Chœur reprend l’antienne Lumen après chaque verset. Si le cantique ne suffit pas, on le reprend à partir du second verset, mais on ne dit Gloria Patri qu’à la fin. Les Chantres veillent à ce qu’il n’y ait pas d’interruption dans le chant pendant la distribution des cierges. Vers la fin de la distri­ bution, des Clercs allument les cierges du Clergé pour la procession L 93. La distribution finie, le Célébrant et ses Mi­ nistres reviennent au coin de l’épître; le premier Aco­ lyte prend la serviette, le second prend l’aiguière et le plateau, et ils s’approchent du Célébrant, qu’ils saluent en arrivant; le Diacre et le Sous-Diacre relè­ vent les bords de la chape. Le Célébrant se lave les mains; quand il s’est essuyé, les Acolytes, lui ayant fait la révérence, rapportent chaque objet à la crédence. Pendant ce temps, on chante Exsurge, etc., et l’on répète l’antienne. 94. Le Célébrant se tient comme auparavant, ayant le Diacre à sa droite et le Sous-Diacre à sa gauche. Quand l’ancienne Exsurge est répétée, il chante Oremus, et l’oraison Exaudi, les mains jointes. 95. Si le 2 février arrive après la Septuagésime, et • J/., 1. II, c. XX, n. 3; Miss,, ibid.. S.C.. 16 nov. 1649,926, nd 2 et 3: 14 août tt»63, 12-5. ad 2:4 avril 18-6, 33o6; t3 ftv. 1892, 3767, ad 29, 9. règles particulières au temps du carême. 43 rents; ils ne peuvent porter ni croix ni représentation des instruments de la Passion (1). ARTICLE II RÈGLES CONCERNANT LA MESSE PENDANT LE CARÊME. 148. A la Messe du temps, même le dimanche, on ne dit pas Gloria in excelsis; à la fin, on dit Benedi­ camus Domino. Chaque férié a une Messe propre, et l'on dit un trait les lundis, mercredis, et vendredis. Ce trait est Domine non secundum, excepté le mer­ credi des quatre-temps et le mercredi de la semaine sainte; au verset Adjuva nos, le Prêtre fléchit le genou droit. A la Messe de la férié, après la post­ communion et les mémoires, le Prêtre dit l’oraison super populum 149. Aux dimanches et aux fériés du Carême, jus­ qu'au dimanche de la Passion exclusivement, s’il n’y a pas de mémoire à faire, la deuxième oraison est A cunctis, la troisième pour tous les fidèles vivants et morts; à toutes les Messes qui n'ont pas de préface pro­ pre, on dit la préface du Carême2. Depuis le dimanche de la Passion jusqu'au mercredi de la semaine sainte inclusivement, on dit seulement deux oraisons à la Messe du temps; on en dit trois aux fêtes semi-dou­ bles; la préface est celle de la Croix; à la Messe du temps, on omet le psaume Judica, et on ne dit Gloria Patri ni à l’introït, ni à la fin du psaume Lavabo 3. 150. Le 6 mars on célèbre la fête des saintes Perpétue et Félicité, martyres, du rit double; l'antienne du Magnificat et à\i Benedictus est Istarum est enim, etc. Le 24 mars, on fait désormais la fête de.saint Gabriel, archange, sous le rit double majeur .* il Celte règle ne s’applique pas aux tableaux du chemin de la croix. — Selon les Éphêmerides liturgiques (t. II, p. 451), on ne voilerait que les images qui sont aux autels ou qui reçoivent un culte, mais non celles qui ornent l’église. ' Mifs., rub. du temps; Ordo Missx. — ’ Rub. Miss., part. I, lit. ix, n. 8 0 janvier 169?, 1890, ad 15; Ordo Mtssu'i mo. du temps. — * S. C., 26 oct. 1921. Urbis et Orbis. 3. 46 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. II, ART. III. ARTICLE III DES MESSES ΕΓ OFFICES CHANTÉS 151. Les règles données pour le temps de l’Avent s’appliquent aussi à celui du Carême * ; aux offices du temps, on emploie la couleur violette et les chasu­ bles pliées, on ne met à l’autel ni fleurs ni reliquaires, et on ne joue pas de l’orgue. 132. Aux Messes delà férié, le Clergé se tient à genoux1 suivant les règles données t. I, p. 407, n. 9. Le lundi, le mercredi et le vendredi, excepté le mer­ credi des quatre-temps et le mercredi de la semaine sainte, il se met à genoux pendant le verset Adjuva «05du trait3, et l’on se conforme à ce qui est indiqué pour le mercredi des Cendres. 153. On applique au quatrième dimanche du Ca­ rême, appelé Lœtare, ce qui a été dit pour le troisième dimanche de l'Avent; mais, pour le Carême, il s’agit seulement du dimanche, et non des fériés de la même semaine. 134. On ne peut pas chanter une messe votive pro re gravi les quatre dimanches du Carême, le di­ manche de la Passion ni le dimanche des Rameaux. Tous les dimanches du Carême, sans exception, on peut chanter la Messe de Requiem des funérailles. 133. Depuis le samedi qui suit le mercredi des Cendres inclusivement jusqu’à Pâques, pendant la se­ maine, maisnon les dimanches, les Vêpres, au chœur, se disent avant le repas4, après None et la Messe fé­ riale; il n’est pas permis de les célébrer l’après-midi % même dans les églises où l’obligation de l’Office canonial n'existe pas (1). Lorsqu’on chante l’hymne (i) Dans la récitation privée, on n'est pas obligé de dire les Vêpres avant midi: pourtant, il vaut mieux se conformer à cette règle. Pourquoi anticiper ainsi la récitation des Vêpres? De Herdt (t. III, n. 15, 8" édit, s’exprime ainsi à ce sujet: « Quia jejunium olim, in quadragesima, • hora cœnæ post vesperas tantum solvebatur ; et licet hora comestionis Car. Ef., I. II. C. XX, n. i. —’ Rub. Miss,, part. I, tit. χνιι, n. 5; Cxr. Ep.·, J. 11, c. xvni, n. si. —3 Miss., rub. du jour: Carr. L'/., ibid. —4 Brcv., rub. du temps. — 4 S C., 39 avril 1887, 3675, ad 3. FETES de SAINT JOSEPH ET DE l’aNNONCIATION. 47 Vexilla Regis, le Chœur se met à genoux pendant la strophe O crux Ave\ 156. Pendant le Carê me, les Vêpres des fêtes solen­ nelles qu’on célèbre un autre jour que le dimanche, par conséquent le matin, ont lieu avec moins de so­ lennité et moins de Chapiers qu’elles n’en auraient hors du Carême2. A la fin de la Messe, le Célébrant étant de retour à la sacristie avec tous ses Ministres, l’Officiant des Vêpres se rend au chœur avec les Aco­ lytes et les Chapiers ; on enlève de l’autel le missel et les canons. Si le Clergé n’est pas suffisamment nom­ breux, le Célébrant, au lieu d’aller à la sacristie, se rend à la banquette, où il quitte la chasuble, l’étole et le manipule, et reçoit, pour les Vêpres, la chape sur l’aube3; alors, le Diacre et le Sous-Diacre se retirent, et les Chapiers se présentent. CHAPITRE III Des fêtes de S. Joseph et de l’Annonciation. 157. La fête de saint Joseph se célèbre le 19 mars; elle est rangée parmi les fêtes les plus * . solennelles On ne peut pas chanter en ce jour une Messe votive pro re gravi, ni une Messe de Requiem en présence du corps, même si le précepte était supprimé5. Si ce jour coïncide avec un dimanche de Carême ou avec le dimanche de la Passion, la fête de saint Joseph est renvoyée au lendemain. Si le 19 mars arrive le dimanche des Rameaux ou l’un des jours de la se­ maine sainte, la fête de saint Joseph est transférée au lundi qui suit le dimanche octave de Pâques. Si le « nunc anticipetur ad meridiem, usus tamen vesperas dicendi ante « comestionem retentus est; diebus autem dominicis dicuntur post meridiem, quia in illis non jejunatur. » ‘Rub. du jour. — '* Cxr. Ef>., I. 11, c. xxxiv, n. a. — 3 S. C., 18 mai t883» 3574, ad 3. —1 S. C., 19 sept. i883, 3595; 17 juillet 1900, 4061. — 5 S. C:, 39 déc. 1884, 3624, ad 8: 16 nov. 1898, 4<·ο3, I qu., ad 3. 40 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. III. jour auquel on devrait ainsi transférer la fête de saint Joseph est déjà occupé par une fête double de pre­ mière ou de seconde classe, on remet au lendemain la fête de saint Joseph ; une fête double majeure, double ou semi-double occurrente serait commémorée, sans neuvième leçon, à Laudes et aux Messes basses; une fête simple serait omise. 158. La fête de l’Annonciation de la sainte Vierge, du rit double de première classe, se célèbre le 25 mars; c’est une des fêtes les plus solennelles. On ne peut pas chanter en ce jour une Messe votive pro re gravi, ni une Messe de Requiem le corps présent, même le précepte étant supprimé1. Si le 25 mars est le dimanche de la Passion, l’An­ nonciation est renvoyée au lendemain. Si le 25 mars arrive le dimanche des Rameaux, ou l’un des jours de la semaine sainte, ou pendant l’octave de Pâques, l’Annonciation est transférée au lendemain du di­ manche octave de Pâques’(i). Quand elle est en occurrence avec une fête de la Passion de N.-S., celle-ci est simplifiée, et commémorée seulement à Laudes et aux Messes basses. 139. Quand le jour auquel on devrait transférer l’Office de l’Annonciation est déjà occupé par une fête double de première ou de seconde classe, on remet cet Office au lendemain de ce jour. Une fête double majeure, double ou semi-double occurrente serait simplifiée et commémorée seulement à Laudes et aux Messes basses. Lorsque la fête de l’Annon­ ciation et celle de saint Joseph doivent être reportées après l’octave de Pâques, la fête de l’Annonciation a, dans la translation, la préférence sur l’autre. 160. A la Messe de l’Annonciation, lorsqu’on chante Et incarnatus est. le Célébrant, ses Ministres et tous les membres du Clergé se mettent à genoux, (I) Mais, dansce cas, l’obligation, qui incombe aux Evêques et aux Curés, de célébrer la Messe pro populo demeure attachée au 25 mars (voir ci-après, n. a3o). *' 1 S. C., 10 nov. 1898. -»oo3, I qu., ad 3. — 1 Brcv., rub. du jour; S. C., 17 mat i8o5, 3850; 11 avnl 4095, ad 4. v.‘- '7 ; Cvr 49 DU DIMANCHE DES RAMEAUX. comme à Noël. Si cette fête est transférée, on observe la même chose au jour où on la célèbre CHAPITRE IV Du dimanche des Rameaux, ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. 161. A la sacristie. On prépare : les amicts, les aubes et les cordons pour le Célébrant et ses Ministres ; l’étole et la chape violettes pour le Célébrant; l’étole violette pour le Diacre, et deux chasubles pliées de même couleur pour les Ministres; de plus, trois amicts, trois aubes et trois cordons, puis trois mani­ pules et étoles (i) de couleur violette, pour les trois Diacres qui doivent chanter la Passion, et le livre (ou les livres), couvert de violet, pour le chant de celleci (2). 162. A l'autel. Le parement est violet. On met : la croix couverte d'un voile violet, et six chandeliers, sans aucun ornement (3); au coin de l’épître, le missel couvert de violet et ouvert. On met les canons seulement pour la Messe, pendant la procession. 163. Près de l’autel, au coin de l’épître, de manière que le Célébrant puisse facilement asperger et encenser les rameaux. On place une petite table, qu’on recou­ vre d’une nappe tombant jusqu’à terre; on y met les (1 Ce sont des étoles ordinaires; les trois Diacres ne doivent pas por­ ter l’étole large (S. C., i5 mars 1897, 3g t9> &)(2) Conformément au Cérémonial des Evêques, le narrateur seul porte le livre de la Passion ; il serait mieux de mettre d’avance les deux autres livres au chœur, sur les pupitres. - (3) Plusieurs auteurs, après le Memoriale llituum, admettent l’usage déplacer des rameaux entre les chandeliers; mais telle n’est pXs la pratique des grandes basiliques de Rome. 1 Cor. Ep., 1. 11, c. vm, n. 53 ; S. C., 16 juin i636, 1268. · 50 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. rameaux pour les membres du Clergé, et pour les laïques auxquels il est d’usage d’en distribuer (i), et on les couvre d’une nappe blanche ou d’un voile violet. 164. Du côté de l'évangile, à l’endroit où l’on chante l’évangile. On place trois pupitres pour le chant de la Passion1 (2). 165. A la crédence. On prépare tout ce qui est nécessaire pour la Messe solennelle; de plus : le béni­ tier et l’aspersoir, l’aiguière et son plateau, et une serviette. Si les rameaux doivent être distribués au peuple par un Prêtre autre que le Célébrant, on met une étole violette. On place auprès la croix de procession, couverte d’un voile violet, avec un ruban violet au moyen duquel on attachera un rameau au sommet de la croix. 166. Sur la banquette, couverte de violet. On met la chasuble et le manipule violets du Célébrant, et les manipules violets des Ministres. ARTICLE II CÉRÉMONIES GÉNÉRALES DU CHŒUR LE DIMANCHE DES RAMEAUX. 167. Après l’aspersion de l’eau bénite, on s’assoit pendant l’antienne Hosanna; on se lève pour J’oraison qui suit. On s’assoit de nouveau pendant la leçon et le répons, jusqu’à l’évangile; on demeure debout pendant les autres prières. 168. Pendant que le Célébrant reçoit son rameau du plus digne du Chœur, les membres du Clergé, (1) Le Cérémonial des Évêques admet que les palmes ou rameaux soient travaillés, tressés, ornés. (2) Le Cérémonial des Évêques suppose qu’il y a un seul livre et pas de pupitre; en conséquence, les trois Clercs qu’il désigne pour assis­ ter trois Diacres changeraient entre eux le livre aux moments vou­ lus. L'emploi de pupitres est généralement admis, pour plus de com­ modité; rien ne s'oppose à ce qu’ils soient couverts de violet. * S. C., 16 juin »893, 3804, ad 3. DU DIMANCHE DES RAMEAUX. 5 I les Ministres sacrés les premiers, se rendent à l’autel dans le même ordre que pour la communion, sans barrette ni calotte, et les mains jointes’. Chacun reçoit à genoux un rameau, baisant d’abord le rameau puis la main du Célébrant. 169. Dans une cathédrale ou une collégiale, si les Ministres sacrés ne sont pas Chanoines, ils reçoivent le rameau après les Chanoines ; ceux-ci le reçoivent debout et inclinés, et le baisent, ainsi que la main du Célébrant. Les Prélats reçoivent le rameau debout et inclinés; ils baisent le rameau, mais non la main du Célébrant. 170. Les membres du Clergé qui sont d'un ordre égal ou inférieur à ceux qui reçoivent les rameaux demeurent debout; ceux qui sont d’un ordre supé­ rieur s’asseyent. On se lève pour l’oraison qui suit. 171. Quand on a répondu à Procedamus in pace; on se met en marche. Tous, avant de sortir du chœur, fonp, deux ou quatre ensemble, la révérence convenable. Chacun porte son rameau : ceux qui sont à droite le portent de la main droite, et ceux qui sont à gauche, de la main gauche; la barrette se porte de l’autre main. Les membres du Clergé mar­ chent deux à deux; si ceux d’un ordre sont en nom­ bre impair, les trois derniers marchent ensemble, et celui qui est au milieu, porte son rameau de la main droite. En sortant de l’église, on se couvre de la barrette. 172. Au retour de la procession, les membres du Clergé se rangent devant la porte de l’église, sur deux lignes ou en demi-cercle; on chante alors l’hymne Gloria laus. L’hymne terminée, la procession entre dans l’église; les membres du Clergé se découvrent en entrant. Chacun, en arrivant au chœur, fait, avec son voisin, la révérence convenable, salue celuici, se rend à sa place, et dépose son rameau. Le Chœur s’assied pendant que le Célébrant se revêt des ornements pour la Messe. « 1 Miss., rub. du jour; Cxr. Ef>., ibid.; Gavanlus, Bauldry, Merati. ) ----- PART. XI, SECT. Ill, CHAP. III. 173. Pendant l’épître, on se met à genoux lorsque le Sous-Diacre chante ut in nomine Jesu omne genu flectatur, et on reste ainsi jusqu’au mot infernorum •inclusivement’. Pendant le chant de la Passion, le Chœur est debout, et chacun tient son rameau; après les mots emisit spiritum, on se met à genoux2; on se lève au signe du Cérémoniaire. Le chant de la Passion terminé, le Clergé s’assied ; on se lève lors­ que le Diacre commence l’évangile, et l’on tient son rameau; l’évangile terminé, on dépose son rameau. En sortant du chœur, les membres du Clergé peu­ vent emporter leurs rameaux. ARTICLE III CÉRÉMONIES SPÉCIALES AUX MINISTRES LE DIMANCHE DES RAMEAUX. § 1. Du commancement de la fonction jusqu’à la distribution des rameaux. 174. On fait d’abord l’aspersion de l’eau bénite, comme à l’ordinaire L Pendant l’oraison qui termine l’aspersion, les Acolytes prennent chacun à la ban­ quette un manipule des Ministres, et vont se placer à la gauche de ceux-ci, après avoir fait la génuflexion devant le milieu de l’autel. L’oraison terminée, ils leur mettent le manipule, font la génuflexion, et re­ tournent à la crédence. 175. Le Célébrant et ses Ministres montent à l’au­ tel, que le Célébrant baise, et se rendent au coin de l’épître; le Diacre se tient à la droite du Célébrant, le Sous-Diacre à sa gauche, et ils cessent de tenir la chape. Alors, le Cércmoniaire découvre les rameaux. 176. Le Célébrant, sans faire le signe de croix, peut, lire l’antienne Hosanna pendant qu’on la chante. Quand l’antienne est achevée, il chante, les mains jointes, Dominus vobiscum, et, sur le ton férial, l’oraison Deus quem diligere. 1 rub. du jour: Cxr. Ef.. ibid., n. to. — * Cær. Ef.t ibid., n. (3; Cata­ lan. — 3 rub. du jour. DU DIMANCHE DES RAMEAUX. 53 177. Pendant cette oraison, le Sous-Diacre va di­ rectement à la banquette avec le deuxième Acolyte, qui lui aide à quitter la chasuble pliée, et il reçoit le livre des épitres. Ensuite, avec les mêmes cérémonies que pour l’épître, il chante la leçon sur le ton de l’épîire ; puis il va baiser la main du Célébrant, reçoit de celui-ci la bénédiction, et rend le livre. Aidé par le deuxième Acolyte, il reprend la chasuble pliée, et remonte directement à la gauche du Célébrant. Pen­ dant ce temps, le Thuriféraire prépare l’encensoir. 178. Après la leçon, on chante un des deux répons. Le Célébrant peut lire, au coin de l’épître, la leçon et l'évangile, ainsi que Munda cormeum, sans s’in­ cliner. Lorsque le Sous-Diacre est revenu à la gau­ che du Célébrant, le Diacre se rend à la banquette avec le premier Acolyte, qui lui aide à quitter la chasuble pliée et à prendre l’étole large; il reçoit le livre des évangiles, et le porte sur l’autel avec les révérences accoutumées. Ensuite, le Diacre retourne directement à la droite du Célébrant, et le Thurifé­ raire se présente; le Célébrant, assisté du Diacre, comme pour l’évangile, met et bénit l’encens, au coin de l’épître, le Sous-Diacre relevant le bord droit de la chape. 179. Après la bénédiction de l’encens, le SousDiacre se tourne par sa droite et descend devant l’au­ tel; les Acolytes prennent les chandeliers, et, avec le Thuriféraire, viennent se ranger devant l’autel. Le Diacre va au milieu de l’autel, et se met à genoux sur le bord du marchepied pour dire Munda cor meum; puis il prend le livre, se tourne vers le côté de l’épître, en face du Célébrant, qui se tourne vers lui; il se met à genoux et dit Jube Domne benedicere ; le Célébrant, tourné vers le côté de l’évangile, lui donne la bénédiction comme à l’ordinaire. Le Diacre, ayant baisé la main du Célébrant, celui-ci salue, se tourne sur sa droite, descend à la droite du Sous-Diacre, fait la génuflexion, et va chanter l’évangile. On observe ce qui est prescrit pour la Messe solennelle1. .Vfïs. rub. du jour. PART. XI, SECT. Ill, CHAP. IV, ART. III. I I 180. Après l’évangile, le Sous-Diacre porte le livre à baiser au Célébrant, qui dit Per evangelica dicta; puis il redescend et rend le livre; les Acolytes retournent à la crédence. Le Célébrant, ayant été encensé par le Diacre, se tourne vers le missel et attend les Ministres sacrés. Ceux-ci vont à la banquette, le Diacre faisant la génuflexion devant l’autel ; avec l’aide des Acolytes, ils quittent le manipule; le Diacre quitte l’étole large et reprend la chasuble pliée; puis ils retournent directement aux côtés du Célébrant. 181. Alors, le Célébrant chante, les mains jointes, Dominus vobiscum, et, sur le ton férial, l’oraison Auge fidem et la *préface . Médiocrement incliné, il dit le Sanctus avec ses Ministres. 182. Le Chœur ayant achevé le Sanctus, le Célé­ brant chante, les main jointes, Dominus vobiscum, et, sur le ton férial, les oraisons. Quand il bénit les rameaux, il pose la main gauche sur l’autel, et, alors, le Diacre soulève le bord de la chape : ce qu’il fait également quand le Célébrant asperge ou encense. 183. Pendant les oraisons, le Thuriféraire prépare l’encensoir. A la cinquième oraison Benedic quœsumus Domine'}, le Thuriféraire, ponant l’encensoir et la navette, et le premier Acolyte, portant le béni­ tier, s’approchent de l'autel, au coin de l’épître, le Porte-béniter à droite du Thuriféraire. 184. Après la cinquième oraison, le Thuriféraire monte pour faire mettre l’encens ; le Diacre fait sou­ tenir le bord de la chape par le Sous-Diacre; il prend la navette et présente au Célébrant la cuiller avec les baisers ordinaires, en disant Benedicite, Pater reverende; le Célébrant met l’encens, en disant Ab illo be­ nedicaris, et le bénit. Le Diacre rend ensuite la navette au Thuriféraire, qui ferme l’encensoir et se retire à la droite du Diacre; le Porte-bénitier monte, le Diacre prend l’aspersoir par le milieu et le pré­ sente au Célébrant avec baisers. Le Célébrant asperge les rameaux trois fois au milieu, à sa gauche l| 1 Mia., rub, du jour .-•/SSîW DU DIMANCHE DES RAMEAUX. et à sa droite), disant à voix basse l’antienne Asper­ ges me. Le Diacre reçoit ensuite l’aspersoir avec baisers, le rend au Porte-bénitier, prend l’encensoir er le présente au Célébrant avec les baisers d’usage. Le Célébrant encense les rameaux de trois coups simples, comme il les a aspergés, mais sans rien dire1. i85. Après l’encensement, le Diacre reçoit l’encen­ soir avec baisers et le rend au Thuriféraire; celuici se retire avec le Porte-bénitier, et ils remettent cha­ que objet à sa place. Le Célébrant, les mains jointes, chante Dominus vobiscum, et l’oraison qui suit. § 2. De la distribution des rameaux. 186. Le Célébrant va au milieu de l’autel avec ses Minisires; tous trois se tournent vers le peuple, sans changer de place. Le premier Acolyte, au côté de l’épître, tient les rameaux pour les présenter au Dia­ cre. 187. En même temps, le Prêtre le plus digne du Chœur, averti par le Cérémoniaire, vient à l’autel, sans étole, fait la révérence convenable, et monte sur le degré au-dessous du marchepied. 11 reçoit du Cérémoniaire un rameau, le baise, et le présente au Célébrant sans baiser la main de celui-ci, tous deux se tenant debout. Le Célébrant reçoit le rameau et le baise, sans baiser la main du Prêtre’. 188. Le Célébrant remet son rameau au SousDiacre, qui le remet à un Clerc; ayant ensuite reçu du Diacre un rameau, il le donne au Prêtre qui lui a remis le sien. Celui-ci le reçoit à genoux, baisant d'abord le rameau, puis la main du Célébrant; s’il est Pré­ lat ou Chanoine, il demeure debout et s’incline; s’il est Prélat il baise seulement le rameau3. Après la révérence convenable au bas de l’autel, le Prêtre re­ tourne à sa place. 189. Le Cérémoniaire prend momentanément la 1 J/»«.,rub. du jour. —* Af«s., ibid. ; Car. E/»., ibid. ; S. C., 14 fcv ad g. — ’Car. Ep.. ibid.; Miss., ibid.; S. C., 3o août 1664, 1307; 14 fev. 170$, 2148, ad 5. 56 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. IV, ART. III. place du Diacre à la gauche du Célébrant, pour lui présenter les rameaux des Ministres sacrés; le Dia­ cre et le Sous-Diacre descendent sur le degré, se mettent à genoux sur le bord du marchepied, et reçoi­ vent leur rameau, le baisant d’abord, puis la main du Célébrant’. Ils se lèvent ensuite, remettent leurs ra­ meaux au second Acolyte, qui les dépose à la crédence, et ils remontent : le Sous-Diacre, à la droite du Célébrant, pour relever le bord de la chape; le Diacre à sa gauche, pour lui présenter les rameaux. 190. Le Célébrant distribue les rameaux aux mem­ bres du Clergé, en commençant par les plus dignes1. Dans une cathédrale ou une collégiale, si les Minis tres sacrés ne sont pas Chanoines, ils reçoivent leur rameau après les Chanoines. Les Ministres inférieurs se présentent avec ceux de leur ordre. Nota. S’il n’y avait point d’autre Prêtre que le Célébrant, le Diacre placerait le rameau de celui-ci sur l’autel, au milieu ; le Célébrant, se tenant debout3 sur le marchepied, prendrait le rameau sur l’autel ', le baiserait, et le donnerait au Sous-Diacre. Un Prêtre qui remplit l’office de Diacre ou de Sous-Diacre ne peut pas présenter le rameau au Célébrant5. 191. Lorsque le Célébrant reçoit son rameau, on commence les antiennes, qu’on répète jusqu’à ce que la distribution soit finie. Les Chantres, s’ils sont au chœur, reçoivent les rameaux à leur tour; ils veillent à ce qu’il n'y ait point d’interruption dans le chant pendant la distribution 6. Pendant ce temps, le second Acolyte attache un rameau au sommet de la croix de procession; le Cérémoniaire ou un Clerc met à la crédence le rameau du Célébrant. 192. La distribution finie, le Célébrant et ses Mi­ nistres reviennent au coin del’épître; le premier AcoIvte prend la serviette, le second prend l’aiguière et le plateau, et ils s’approchent du Célébrant, qu’ils rub. du jour. — 41ΙώΜ ibid.; C vr. Ep., ibid. — 3 3km. Rit. — 1 Mem. Rit. — 3 Merati, Martinucci — * Miss , ibid., Car. Ep., ibid ; Merati et autres. DU DIMANCHE DES RAMEAUX. 57 saluent en arrivant; le Diacre et le Sous-Diacre re­ lèvent les bords de la chape *. Le Célébrant se lave les mains; quand il s’est essuyé, les Acolytes, lui ayant fait la révérence, reportent chaque objet à la cré­ dence1. 193. Le Célébrant, ayant, comme auparavant, le Diacre et le Sous-Diacre à ses côtés, chante, les mains jointes, Dominus vobiscum et l’oraison Omnipotens sempiterne Deus3. 194. Si le Célébrant distribue les rameaux au peu­ ple, après les avoir distribués au Clergé \ il des­ cend au bas de l’autel avec ses Ministres, fait avec eux la révérence convenable, et se rend à la balus­ trade, où les fidèles se présentent; il commence parle côté de l’épître. Quand la distribution est finie, le Célébrant et ses Ministres font la révérence conve­ nable devant l’autel, et se rendent près de la cré­ dence; là, le Célébrant se lave les mains; il monte ensuite directement au coin de l’épître5 avec ses Ministres, pour chanter l’oraison. 195. Un autre Prêtre, revêtu du surplis et d’une étole violette, et assisté d’un Clerc, peut distribuer les rameaux aux fidèles, soit à l’entrée du chœur, soit à un autre autel; il commence en même temps que le Célébrant, et fait en sorte de terminer avant la procession. § 3. De la procession. 196. Pendant la dernière oraison, le Thuriféraire doit avoir préparé l’encensoir. L’oraison finie, il monte au coin de l’épître, où le Célébrant, assisté du Dia­ cre et du Sous-Diacre, met et bénit l’encens, comme il est dit plus haut6. 197. Après la bénédiction de l’encens, le SousDiacre va directement à la crédence, et prend la croix de procession : les Acolytes prennent les chan' Marlinucci.—a Bauldry, Bissi, Merati, Carpo, Marlinucci — 3 Miss., rub. du jour : Car. Ef>., 1. II, c. xxi, n.7.— 4 Car. Ep., ibid. — ·'· Marlinucci, 1. II, c. xix, a. 46. — 5 Mtw.,ibid,; S.C., Ier févr, 1907, 4198, ad i. • - ‘ PART. XI, SECT. Ill, CHAP. IV, ART. III. deliers, et se mettent à ses côtés. Précédés du Thu­ riféraire portant l’encensoir ouvert, ils vont directe­ ment à l’entrée du chœur; puis ils se tournent vers l'autel, et le Thuriféraire se tient derrière le SousDiacre. 198. Pendant ce temps, le Diacre, ayant reçu du Cérémoniaire le rameau du Célébrant, le lui donne avec baisers; il reçoit ensuite le sien. Le Diacre demeure à la droite du Célébrant; au signe du Céré­ moniaire, il se tourne par sa gauche vers le peuple, et chante, sur le ton des versets, Procedamus in pace; on répond In nomine Christi, Amen1. 199. La procession se met en marche dans l’ordre qui suit. Le Thuriféraire, ayant fait la génuflexion, marche le premier; viennent ensuite les Acolytes, et le Sous-Diacre au milieu d’eux. Après eux, viennent les Chantres en surplis, puis le Clergé. Au signe du Cérémoniaire, le Diacre et le Célébrant vont au mi­ lieu de l’autel, saluent la croix, descendent au bas des degrés, et font la révérence convenable. Le Dia­ cre, à la droite du Célébrant, reçoit du Cérémo­ niaire la barrette de celui-là et la lui présente avec baisers; il reçoit ensuite la sienne, et se met en mar­ che à la gauche du Célébrant, portant son rameau à la main gauche, la droite appuyée sur la poi­ trine; le Célébrant lient son rameau de la main droite; ils marchent les derniers, la tête couverte2. Le Cérémoniaire marche près du Célébrant, à sa droite. Le Thuriféraire, les Acolytes, le Cérémoniaire, le Sous-Diacre et les Chantres ne portent ni rameau ni barrette. Pendant la procession, on chante les an­ tiennes marquées et on sonne les cloches. Nota. On ne doit pas sonner la clochette aux Messes basses, pendant la procession. Si elle passait devant le saint Sacrement, les membres du Clergé feraient la génuflexion. 200. Lorsque la procession est sortie de l’église, on ferme la porte, deux ou plusieurs Chantres res’ Miss., rub. du jour S C., i* r fcv. (907, 4198, ad 2. — 1 Λ/em. rh . Cær. El·., ibid. DU DIMANCHE DES RAMEAUX. t>9 tant auprès, à l’intérieur (i). Pendant la procession, on enlève la table où étaient les rameaux, et l’on place les canons à l’autel. 201. Au retour, en arrivant à la porte de l’église, le Thuriféraire se retire à la droite du premier Aco­ lyte; les Acolytes et le Sous-Diacre s’arrêtent devant la porte, tournés vers elle1. Le Clergé s’étant rangé en demi-cercle ou sur deux lignes parallèles, le Cé­ lébrant se tient au milieu des plus dignes, la tête couverte; le Diacre reste à sa gauche, couvert égale­ ment. 202. Alors, les Chantres qui sont à l’intérieur chantent la première strophe de l’hymne Gloria laus et honor, que le Clergé répète. Ceux qui sont en dedans, chantent la strophe suivante, et ceux du dehors répètent la première; on fait ainsi jusqu’à la fin. 203. L’hymne terminée, le Sous-Diacre frappe la porte avec l’extrémité de la hampe de la croix, de manière à faire un peu de bruit; ceux qui sont à l'intérieur ouvrent aussitôt la porte, et la procession entre; les Chantres commencent le répons Ingrediente Domino, que l’on achève avant la Messe. 204. Si la procession, ne pouvant pas sortir de l'église, se fait à l’intérieur, la cérémonie indiquée pour la porte de l'église a lieu à la porte du chœur, de la même manière. 205. En arrivant devant l’autel, Le Thuriféraire fait la génuflexion, et va préparer l’encensoir pour la Messe; le Sous-Diacre et les Acolytes vont à la cré­ dence, et déposent, les uns les chandeliers, l’autre la croix. Le Sous-Diacre va ensuite à sa place à la ban­ quette, et, debout, attend le Célébrant; les Acolytes vont à la banquette, pour aider les Ministres à prendre le manipule. 206. Le Célébrant et le Diacre se découvrent en lii A défaut d’un nombre suffisant de Chantres, ceux-ci entreraient dans l’église au retour de la procession, et refermeraient la porte. Rtll·. Miss,, ibid.; Cxr, Ep., ibid., n. 8; Mein. Rit. 6θ PART. XI, SECT. Ill, CHAP. IV, ART. III. entrant au chœur, font la révérence convenable de­ vant l’autel, et vont à la banquette1. Le Diacre dépose sa barrette, et donne son rameau au Céré­ moniaire·, puis il reçoit avec baisers le rameau et la barrette du Célébrant, et les remet au Cérémo­ niaire; celui-ci dépose les rameaux à la crédence. Le Célébrant, aidé par le Cérémoniaire, quitte la chape, et se revêt du manipule et de la chasuble; les Mi­ nistres sacrés, aidés par les Acolytes, prennent le manipule. Le Célébrant et ses Ministres se rendent à l’autel, en saluant le Chœur, font la révérence con­ venable à la croix, et commencent la Messe1 ( i). §4 De la Messe 207. Au commencement de la Messe, les trois Diacres qui doivent chanter la Passion vont à la sa­ cristie, et se revêtent del’amict, de l’aube, du cordon, puis du manipule et de l’étole de couleur violette1; 3ΛΧ r·"^ ± *3^ DU DIMANCHE DES RAMEAUX. 210. Vers la fin du trait, les trois Diacres de la Pas­ sion, le narrateur (ou chacun d’eux) tenant son livre des deux mains devant la poitrine, la tranche dans la main gauche, saluent la croix de la sacristie, se couvrent, et se rendent au chœur, accompagnés du Cérémoniaire; ils marchent l’un à la suite de l’autre: le narrateur d’abord, puis celui qui fait la partie de la synagogue, et enfin celui qui fait la partie de NotreSeigneur; viennent ensuite les trois Clercs, marchant l’un à côté de l'autre, les mains jointes’ (i). 211. En entrant au chœur, les Diacres se placent l’un à côté de l’autre : le narrateur au milieu, à sa droite celui qui fait la partie de Notre-Seigneur, et à sa gauche celui qui fait la partie de la synagogue; ils se découvrent, et donnent leur barrette aux Clercs qui les suivent. Ayant fait, avec les Clercs, la génuflexion devant l’autel et les saluts au Chœur, ils vont aux pupitres1, et se placent comme en entrant, tour­ nés comme pour le chant de l’évangile3; les trois Clercs se placent chacun derrière un pupitre. Les Diacres ouvrent leur livre, et, sans autre cérémonie, quand on a fini de chanter, le narrateur commence; ils ont les mains jointes (2). 212. A l’arrivée des Diacres de la Passion, le (1 II est plus conforme au Ce'rcmonial des Évêques que le narrateur seul porte son livre, et que les deux autres livres soient placés d’avance sur les pupitres. |2) Principes relatifs à ceux qui chantent la Passion : 1° Ils ne doivent être ni séparc's, ni à des autels latéraux; ils ne se tournent pas wre le Célébrant (S. C., / 6 Juin / 893, 38 04, ad 3). 20 Ils doivent être tous trois Diacres; sont exclus: les laïcs, les clercs inférieurs, les SousDiicresfürr. Ep., I. Il, c. xxi, n. 14; S. C., /6 janv. /677, /588, ad 8; ismars /862, 3/ /0, ad /0 ; /3 juin /899. 4o3j, ad 3) ; ils ne peuvent lis faire usage de la calotte (S. C., /0 sept. /70 /,2079,0ά z). 3° Le Cé­ lébrant, à défaut d un Diacre, peut chanter une partie de la Passion, mais i l’autel, du côté de l’évangile ; il fait alors la partie de Notre-Seigneur, etlit à voix basse les parties chantées par les autres (S.C., /2 mars /836, 2740, ad 2 ; /6juin / 8η3, 38o4, ad 3). 40 Les paroles prononcées parla foule peuvent être chantées par un chœur de chantres, com­ pose' même de laïcs, qui sont hors du chœur s’ils n’ont pas le surplis; 1« religieuses ne sont pas admises (S. C., /7 juin /706, 2/69); les paroles prononcées par un seul doivent être chantées par le Diacre qui représente la synagogue (S. C., 7 juillet /899, 4044, ad 2). 'Cxr.Ep., 1. II. c. XXI, n. 1 5. — * Car. Ep., ibid. — 3 Miss., rub. du jour. 4 02 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. IV Célébrant et ses Ministres retournent par le plus court chemin au coin de l’épître, et se placent comme pour l’introït’ (i). Le Cérémoniaire remet au Diacre le rameau du Célébrant, puis aux Mi­ nistres sacrés le leur: le Diacre donne le rameau au Célébrant avec les baisers, et chacun tient le sien de la main droite. Le Célébrant lit la Passion jus­ qu’au texte qui tient lieu d’évangile exclusivement; il ne se met point à genoux après avoir lu emisit spirituma. 213. Lorsque le Célébrant a fini de lire la Passion, ses Ministres se placent comme aux oraisons, et tous trois se tournent vers ceux qui la chantent, tenant leur rameau de la main droite, la gauche posée sur la poitrine. Au nom de Jésus, ils inclinent la tête vers la croix. Après les mots emisit spiritum, ils se met­ te Le Cérémonial des Évêques suppose qu’il y a, pour chanter la Passion, trois Diacres distincts des Ministres de la Messe. Il n'est pas rare que l'un ou l’autre de ces Diacres, ou même tous les trois, fassent défaut. Γ S’il n’y a aucun Prêtre ou Diacre pour chanter la Passion, et à la condition que le Sous-Diacre soit Diacre, le Célébrant, à l’autel, au coin de l'évangile, fait la partie de Notre-Seigneur ; le Diacre, sans cha­ suble pliée ni étole large, au pupitre, fait la partie du narrateur; le Sous-Diacre, ayant quitté la chasuble pliée et revêtu l’étole diaconale, fait la partie de la synagogue, à la gauche du Diacre. 20 S’il n'y a qu'un Prêtre ou Diacre disponible, le Célébrant fait la partie de Notre-Sei­ gneur, le Diacre de la Messe celle du narrateur, et l’autre Diacre celle de la synagogue: le Sous-Diacre se tient alors à la gauche du Célé­ brant. On pourrait aussi distribuer les parties comme il suit : le Diacre delà Messe, celle de Notre-Seigneur; le Sous-Diacre (à la condition qu’il fût Diacre , celle du narrateur; et l’autre Diacre, celle de la syna­ gogue, ou vice versa; dans ce cas, le Célébrant resterait au coin de l’épître. 3° S’il y a deux Prêtres ou Diacres disponibles, le Diacre de la Messe se joint à eux ; sans chasuble pliée ni étole large, il fait la partie de NotreSeigneur. 40 Si, le Sous-Diacre n’étant pas Diacre, il n’y a personne autre que le Diacre de la Messe, le Célébrant, au coin de l’évangile, et sans rameau, lit la Passion à haute voix, ses Ministres étant auprès de lui comme à l'introït; ensuite, le Diacre chante la partie qui tient lieu d’évangile. Si le Célébrant doit chanter une partie de la Passion, ou lire celle-ci à haute voix, il revient à l'autel par le milieu, vers la fin du trait, et va au coin de l’évangile; le Cérémoniaire, ou le Sous-Diacre s'il est libre, transporte le missel ; les Ministres, s’étant revêtus comme il a été dit, se rendent aux pupitres s’ils doivent chanter ; sinon, ils vont avec le Célé­ brant. La Passion terminée, le Célébrant va au milieu de l’autel pour bénir l’encens et le Diacre ; il reçoit son rameau du Cérémoniaire lorsque le Diacre commence l’évangile. ' Cttr.Ep., ibid., n. 16. — * Cær. Ef·.. ibid., n. 17; S.C ta mars 1836, 2740, ad 3 ; 39 mai 1900, 4θ5ο 6· DU DIMANCHE DES RAMEAUX. 63 tent à genoux là où ils se trouvent, tournés vers l’autel ; les Diacres de la Passion se mettent à genoux, tournés vers leur livre; tous s’agenouillent en même temps; on reste ainsi le temps d’un Pater ; au signe du Cérémoniaire, on se relève. Le Thuriféraire va préparer l’encensoir. 214. Les Diacres, ayant fini de chanter la Passion, ferment leur livre, font, avec les Clercs, lagénuflexion devant l’autel et les saluts au Chœur, reçoivent des Clercs leur barrette, et retournent à la sacristie, l’un à la suite de l’autre, dans le même ordre qu'ils sont venus; étant sortis du chœur, ils se couvrent. Ils quit­ tent les ornements. 215. Lorsque les Diacres de la Passion ont fini, le Cérémoniaire reçoit le rameau des Ministres sacrés; le Diacre reçoit avec baisers celui du Célébrant, et le donne au Cérémoniaire; celui-ci met les rameaux à la crédence. Le Sous-Diacre porte le missel au coin de l’évangile; le Célébrant dit Munda cor meum, puis, sans dire Dominus vobiscum et sans faire les signes de croix, il lit la partie du texte de la Passion qui tient lieu d’évangile; à la fin, le Sous-Diacre répond Laus tibi Christe1. Pendant ce temps, le Diacre quitte la chasuble pliée, prend l’étole large, et porte à l’autel le livre des évangiles. 216. Le Célébrant ayant lu l’évangile, on fait la bé­ nédiction de l’encens; le Diacre dit Munda cor meum, reçoit la bénédiction du Célébrant, et va chanter l’é­ vangile. Les Acolytes ne portent point les chandeliers ; ils portent leur rameau, si c’est l’usage2. Le Diacre encense le livre, et, sans faire le signe de croix sur le livre ni sur lui-même, il commence Altera autem die. En même temps, le Célébrant, au coin de l’épî­ tre, reçoit son rameau du Cérémoniaire, qui le lui remet avec baisers, et il le tient de la main droite pendant l’évangile 3. Aussitôt que l’évangile est chanté, le Cérémoniaire reçoit avec baisers et dépose le rameau du Célébrant; celui-ci baise le livre aux mots 1 rub. du jour. —a Miss., ibid. ; Castaldi. —1 Miss., ibid. 64 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. V, ART. I. Altera autem die1, puis est encensé par le Diacre. On continue la Messe comme à l’ordinaire. ARTICLE IV RÈGLES PARTICULIÈRES AUX MESSES BASSES DE CE JOUR, DU MARDI ET DU MERCREDI DE LA SEMAINE SAINTE. 217. A la Messe basse, le Prêtre lit la Passion au coin de l'évangile2; il ne dit Munda cor meum qu'avant la partie qui sert d’évangile. Après avoir achevé le trait, il passe au côté de l’évangile, faisant au milieu une inclination de tête à la croix, même si le saint Sacrement est dans le tabernacle 3, et com­ mence aussitôt la Passion. Après les mots emisit spi­ ritum (ou exspiravit), il se met à genoux un instant, tourné vers le livre4. Au moment marqué dans le missel, il vient au milieu de l’autel dire Munda cor meum ; puis il va lire la partie qui tient lieu d’évangile, sans titre, et sans faire les signes de croix. A la fin, il baise le livre et le servant répond Laus tibi Christe. CHAPITRE V Règles particulières aux trois derniers jours de la semaine sainte. ARTICLE PREMIER DE L’OFFICE. 218. Les trois derniers jours delà semaine sainte, c’est-à-dire depuis les Matines du jeudi jusqu’à None du samedi inclusivement, lOffice est soumis à des 1 Miss., mb. du jour. — ’S. C., 16 nov. 1644, 877, ad 1 , 4 août i663, «375, ad I . 11 mars 1836. 1470, ad 3. —1 S. C., 14 janv. 1898,3975, ad 3. — < S. C., 4 août i6i3t 1175, ad 1; Miss., ibid. RÈGLES PARTICULIÈRES A LA SEMAINE SAINTE. 65 règles spéciales ; il est du rit double. On ne dit jamais Deus in adjutorium, ni Gloria Patri, même à la fin des psaumes. Il n’y a pas de capitules, ni d’hymnes, ni de répons brefs1. 219. Aux Matines, on ne dit pas Domine labia mea aperies, on omet l’invitatoire et le psaume Venite exsultemus; après Pater, Ave, Credo, on commence parla première antienne. On omet l’absolution et les bénédictions avant les leçons. 220. Les Laudes commencent par la première an­ tienne. Après la répétition de l’antienne du Bene­ dictus, on dit Christus factus est, Pater noster, le psaume Miserere, et l’oraison Respice. 221. A Prime, après Pater, Ave, Credo, on dit les psaumes sans antienne, puis Christus factus est, et le reste comme à Laudes. A Tierce, Scxte et None, après Pater et Ave, on dit les psaumes, puis Christus factus est, etc. 222. Les Vêpres, après Pater et Ave, commencent par la première antienne. Après la répétition de l’an­ tienne du Magnificat, on dit Christus factus est, etc. 223. A Complies, on dit seulement Confiteor, Mi­ sereatur, Indulgentiam, les quatre psaumes, le can­ tique Nunc dimittis, puis Christus factus est, et le reste comme aux autres Heures. ARTICLE II DE LA MESSE ET DES CÉRÉMONIES. 224. Dans les cathédrales (l’Evêque étant absent ou empêché) et les collégiales, s’il y a un Curé, même Chanoine, ce n’est pas à lui, comme tel qu’appartient le droit d’officier à la bénédiction des cierges, des cendres et des rameaux, aux cérémonies de la semaine sainte, même à celles du samedi saint et de la vigile de la Pentecôte, avec la bénédiction des fonts. 225. Le jeudi et le samedi, on ne dit pas de PART. XI, SECT. Ill, CHAP. V, ART. Π. Messes privées; on ne célèbre pas le saint sacrifice le vendredi. Les Fonctions de ces trois jours doivent se faire solennellement, c’est-à-dire avec Diacre et Sous-Diacre, et être chantées. La cérémonie du jeudi saint exige celle du vendredi, et réciproquement; si l’une des deux ne se fait pas, l’autre ne peut pas avoir lieu1. 226. Dans les églises paroissiales où ces fonctions ne peuvent avoir lieu solennellement, on les fait sui­ vant le Memoriale Rituum ou petit cérémonial de Benoît XIII\ On ne peut pas, sans induit, les faire de cette manièredans les églises ou chapelles non pa­ roissiales; cette défense concerne les chapelles des communautés religieuses de l’un et l’autre sexe3. 227. Le jeudi saint, on ne peut célébrer qu’une seule Messe, celle qui précède la procession4. Les Messes privées sont défendues, même dans les séminairesetles communautés5. Il y a quelques exceptions : iü les Cardinaux peuvent, le jeudi saint, célébrer la Messe ou la faire célébrer devant eux6; 20 les supé­ rieurs des Réguliers proprement dits peuvent célébrer afin de donner la communion aux religieux de leur communauté, mais seulement dans un oratoire privé, ou, s’il n’y en a pas, dans la chapelle ou église publique, les portes fermées7; 3° dans les églises paroissiales où il est impossible d’avoir le nombre de Clercs exigé par le Memoriale Rituum, on peut célébrer une Messe, avec l’autorisation obtenue chaque année de l’Ordinaire, et avant la Messe de l’église principale s’il y en a * ; une 4° dans le cas cité au numéro suivant. 228. Lorsque la fête de saint Joseph est en occur­ rence avec le jeudi saint, le précepte n’est pas trans­ féré; avec l’autorisation de l’Ordinaire, des Messes Miss., rub. du jour; S. C. 28 murs 17-5, a5o3, ad 5; 20 août 1870, 3219; ι·Γ fév. 1895, 38.|î, ad i ;9 déc. 1899, 4049, ad 1. — 1 Mem. Rit., introd.; S. C., 28 juillet 1821,2616, ad 1 ; 13mai 1846, 2915, ad t ; 22 juillet 1848, 2970, ad 5.4 sept. 1875, 3366,9 dec. 1809, <049, ad 1. — > Mem. Rit., introd.; S.C., 16 mars 187 *1, 3390. — ‘ Miss., rub. du jour; S.C., 19 déc. 1654, 980; 30 mars 1762, 24GS . 3i août 1739, 2799, ad i ; 4 sept. 1875, 3j66. —1 S. C., 9 déc. 1899, 4049, ad î. — · Codex, can. 23q, 1, 4". — S. C., 3t août 1839, 2799, ad 2 9 mars 1877, 3414 , o3déc. 1899, 4«M9> ad 2. — » S. C 28 juillet 1821, 3616, ad 1 ; 1 fer. 1895, 3842, ad 2. RÈGLES PARTICULIÈRES Λ LA SEMAINE SAINTE. privées sont permises en nombre nécessaire à la commodité des fidèles, mais avant la Messe chantée1; elles sont du jeudi saint, et non de la fête occurrente \ Ces Messes ne sont pas permises dans les églises des Réguliers ou des confréries, même les portes fermées?; ni dans les pays où le précepte a été abrogé4. 229. Le jeudi saint, dans les paroisses où Ton ne peut faire les offices de la semaine sainte, il est permis degarder le saint Sacrement dans le tabernacle jusqu’au coucher du soleil, pour que les fidèles puissent l’a­ dorer; mais il n’est pas permis de l’exposer; on doit l’ôter de l’église pour le vendredi saint .* 230. L’Annonciation n’étant plus une fête de pré­ cepte 6, la translation de l’Office et de la M esse de cette fête, lorsque celle-ci se trouve empêchée à son jour, n’entraîne pas le déplacement de l’obligation de célé­ brer pro populo; mais cette obligation demeure atta­ chée au 20 mars, jour de l’incidence7. Chaque fois donc que le vendredi saint tombe le 20 mars, il n’y a pas, celte année-là, à appliquer la Messe pro populo à l’occasion de l’Annonciation (j). 231. Le samedi saint, on ne peut pas célébrer de Messes privées ; une seule Messe est autorisée, celle qui est unie aux cérémonies de ce jour8. Là où, en raison de circonstances particulières, des Messes pri­ vées auraient été autorisées par un induit, on ne peut les célébrer qu’après la Messe chantée, et, alors, sans prophéties, litanies, ni introït. Dans chaque localité, on ne doit sonner les cloches extérieures d’aucune église avant celles de l’église principale. On peut don­ ner la communion pendant la Messe, mais pas avant ’ (1) Lorsque la fête de l’Annonciation est en occurrence avec le sa­ medi saint, rOftice et la Messe de cette fête sont transférés au lundi qui suit le dimanche in Albis; mais, d’après ce qui vient d’être dit, c'est le samedi saint que la Messe doit être appliquée pro populo (Codex, can. 33 g, 5). S. C., i3 sept. 1C92, 1883 ; 13 sept. 1692, 1885, ad t ; to janv. ι6φ3, 1890, ad 6. — ’ S.C., 7 sept. 1816, 2572, ad 8 et o. — 3 S. C., 28 janv. 1719, 2260. — 400, ad t ; 18 août 1879, 35o3,ad 2. ‘S. C., 26 sept. 1868, 3179 ; 27 mai 1876,3400, 6 Codex, can. 1247, 1. — " Codex, — 4 S. C., t*r fév. 1895, 3842, ad 3. can. 339, i. — 8 S. C., ta fév. 1690, 1822 ; 3i juillet 1821, 2616 ; 22 juillet 1848, 2970. 68 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. V, ART. II. 232. Le samedi saint, ainsi que la vigile de la Pen­ tecôte, la bénédiction des fonts baptismaux doit être faite dans toutes les églises, même filiales, qui ont le droit d’avoir un baptistère, etdans celles-là seulement’. Cette cérémonie doit se faire intégralement dans chaque église; et on ne peut pas la renvoyer; si l’on n’a pas encore les saintes Huiles, on observe ce qui est dit pour la cérémonie du samedi saintJ. Là où des dispositions spéciales réservent à l’église mère le droit de bénir les fonts baptismaux, les églises filiales vont prendre l’eau baptismale à l’église mère, pour la met­ tre dans leurs propres fonts. Un Curé qui est chargé de deux églises ayant le droit d’avoir des fonts baptis­ maux, doit, ces deux jours, déléguer un Prêtre pour faire cette cérémonie dans l’une des églises; si cela n’est pas possible, il bénit l’eau baptismale dans l’é­ glise principale, puis il en porte dans l’autre église \ 233. Depuis la Messe du jeudi jusqu’à celle du sa­ medi, on ne sonne les cloches en aucune circonstance. Depuis la Messe du jeudi jusqu’après celle du samedi, les funérailles ne peuvent avoir lieu que sans solennité et sans chant; voir 1.1, part. X, sect. Ill, chap, π, art. i, § 3, ρ. 651. Il n’est pas permis de laisser, jusqu’à l’ado­ ration de la croix le vendredi saint, un crucifix dé­ couvert exposé à la vénération des fidèles4. Le jeudi, depuis la Messe, et le vendredi, on peut laisser vides les bénitiers de l’église, si c’est l’usage. ' S. C., 22 mars 1806, a56j. — * S. C., 12 avril 1755. 2480, ad 1 ; to avril t8<)O, 3734, ad 2 , i3 janv. 1B99, 4005, ad 1 et 2. — a S. C., 7 juin 1892. 3-^6, ad t el 3; 29 mai 1900, 4oS-, ad 1. — » S. C., 27 mars t9o3, ait?· 16 iànv «907, 4*97, ad 1. I I I I DE L OFFICE DES TENEBRES. CHAPITRE VI De l’Offlce des Ténèbres. ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. 234. On met à l’autel six chandeliers; la croix est couverte de violet le mercredi, de noir ou de violet (suivant l’usage’) le jeudi, et découverte le vendredi. Le mercredi, le devant d’autel est violet, et les de­ grés sont couverts d’un tapis, de préférence violet; le jeudi et le vendredi, l’autel est entièrement nu, ainsi que les degrés; et les chandeliers sont ceux qu'on emploie le vendredi malin. Les trois jours, les cierges doivent être de cire jaune2. Si Je saint Sacrement est dans le tabernacle, on le porte à un autre autel avant l’Office3. 235. On place du côté de l’épître, à l’endroit où le Sous-Diacre chante celle-ci, le chandelier triangulaire supportant quinze cierges de cire jaune; on allume ces cierges avant les Matines. Près de ce chande­ lier, on met un éteignoir, et, s’il est nécessaire, un escabeau pour atteindre le quinzième cierge qui est au sommet. Dans les églises où l’autel se trouve entre le chœur et la nef, on prépare, du côté de l’épître, une lanterne en bois, où l’on puisse renfermer et cacher un cierge allumé. Au milieu du choeur, on met un pupitre nu et un grand bréviaire pour le chant des leçons. ARTICLE II CÉRÉMONIES A OBSERVER A L’OFFICE DES TÉNÈBRES. Nota. A part les Matines et les Laudes, les Heures du jeudi, du vendredi, et du samedi jusqu’à Vêpres, ne sont pas chantées, mais psalmodiées. 1 Mem. Rit. — 1 Cxr. Ep., 1. II, c. xxn, n. 4 et 17. — 1 Merati et autres. JQ PART. XI, SECT. Ill, CHAP. VI, ART. II. 236. L’Office des Ténèbres doit commencer de ma­ nière à finir après le coucher du soleil. L’Officiant occupe la première place du chœur; il est en habit de chœur, sans étole, pendant tout l’Office. On omet les saluts au Chœur le vendredi saint, et même les trois jours si c’est l’usage1. On se rend au chœur comme il a été dit pour les Matines, part. VIII, t. I, p. 541 ; les cérémonies sont à peu près les mêmes. 237. On dit, debout et à voix basse, Pater, Ave, Credo. Le chœur des Chantres entonne les antien­ nes (1); il commence la première au signe du Céré­ moniaire. Quand elle est finie, deux Chantres en sur­ plis entonnent le psaume; tous s’asseyent ensuite et se couvrent Les deux Chantres entonnent les psaumes et chantent les versets au milieu du chœur, comme il est dit pour les Matines ordinaires; ils peuvent aussi entonner les antiennes à la même place, si c’est l’u­ sage. 238. A la fin des psaumes, on ne dit pas Gloria Patri, mais on répète immédiatement l’antienne2 ; à la fin du dernier verset, on fait une légère inflexion de voix, ou bien on prolonge un peu le chant des dernières paroles3. 23ç. Après le premier psaume, un Clerc, désigné à cet effet, éteint le dernier cierge qui se trouve du côté de l’évangile sur le chandelier triangulaire. A la fin du second psaume, il éteint le dernier du côté de l’épitre. et ainsi de suite à la fin de chaque psaume, ne laissant allumé que le cierge du milieu4. 240. Lorsqu'on a répété la troisième antienne et chanté le verset qui suit, on se lève et l’on dit tout bas Pater noster: puis on s’assied et on se couvre. On observe la même chose à la fin de chaque nocturne5. (1 Le Cérémonial des Evêques ne suppose pas que les antiennes soient préentonnées aux plus dignes du chœur. Cependant, les auteurs anciens enseignent qu’on les annonce comme aux autres Matines. Dans les grandes basiliques de Rome, on préentonne les antiennes comme à l’ordinaire. On peut s’en tenir à l’usage existant. ’ S. C., >2 sept. 1857 3o5q. ad 27. 11 août 1854, 3oaci. ad u.— ’ Rut.Brev. — ■> Marunucci cl autres. — · Cxr. Ef>„ 1. II, c. xxn. n. 7 cl 12 — i Cxr. Ef\, ibid., n. 8. DE L’OFFICE DES TENEBRES. 71 241. Les leçons se chantent devant le pupitre placé au milieu du chœur. Cependant, si c’est l’usage, celles du premier nocturne, c’est-à-dire les lamentations, peu­ vent être chantées par des Chantres, et de la place qu’ils occupent, même hors du chœur (i). 242. Pendant qu’on répète la troisième antienne, le Cérémoniaire va inviter celui qui doit chanter la pre­ mière leçon, se met à sa gauche, et le conduit devant le pupitre. Ils font, en arrivant, les révérences conve­ nables à l’autel et au Chœur. Le Lecteur, ayant donné sa barrette au Cérémoniaire, et les mains posées sur le livre, chante la leçon, sans demander la bénédiction, sans dire Tu autem Domine à la fin. La leçon finie, il reprend sa barrette, fait les révérences à l’autel et au Chœur, et retourne à sa place, accompagné du Céré­ moniaire. Celui-ci attend qu’on ait chanté le répons et son verset; lorsqu’on reprend la réclame, il avertit ce­ lui qui doit chanter la deuxième leçon ; et l’on fait de même pour les autres. On suit l’ordre de dignité, en commençant par les moins dignes. Ce n’est pas l’Officiant qui chante la neuvième leçon. 243. Le neuvième répons terminé, on reste assis pour le commencement des Laudes. On se lève lorsqu’on entonne le Benedictus. Au verset Ut sine timore, le Clerc désigné pour cela, ayant pris l’éteignoir, se rend devant l’autel, fait la génuflexion, monte, et va éteindre le cierge le plus éloigné de la croix du côté de l’évangile; au verset In sanctitate, il se rend au côté de l’épitre, faisant la génuflexion au milieu du marchepied; et à chaque verset du cantique, il éteint un cierge, de cha­ que côté alternativement, de manière qu’à la fin ils soient tous éteints. Le mercredi, on éteint en même temps toutes les lampes qui brûlent dans l’église, (1) Aucun instrument Je musique, pas même l’orgue ni l’harmonium, ne peut accompagner les lamentations, les répons et le Miserere (S. C., juin j8q3, 3804, ad 24 la coutume contraire ne peut pas être tolérée (S. C.,20 mars rgo3, 4111 8 janv. iyo4, 4 j 56). Dans les réunions que Ion ferait près du reposoir, le jeudi saint, on pourrait, en dehors des fonctions liturgiques, accompagner des chants en l’honneur du saint Sacrement, si cet usage existait (S. C., /6 Juin /Sg3, 3804). 72 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. VII, ART. I. excepté celle qui est devant le saint Sacrement on ne les rallume pas avant le samedi. 244. Ensuite, le Clerc prend, au sommet du chande­ lier triangulaire, le quinzième cierge, qui est resté al­ lumé, et se rend au coin de l’épître; tourné vers le côté de l’évangile, il tient delà main droite, pendant la répétition de l’antienne, le cierge appuyé sur le bord de l’autel, sans l’éteindre. 245. Quand on commence Christus factus est, le Chœur se met à genoux ; le Clerc qui tient le cierge le cache derrière l’autel, le laissant toujours allumé1; si l’autel est entre le chœur et la nef, il met le cierge dans la lanterne préparée. Ensuite, on dit à voix basse Pater noster, puis on psalmodie le psaume Miserere. 246. Quand le psaume est fini, l’Officiant, toujours à genoux, dit à voix haute, sans chanter, l’oraison Respice, jusqu’à Qui tecum exclusivement3; la con­ clusion se dit à voix basse. 247. L’oraison terminée, le Cérémoniaire frappe de la main sur un banc ou sur un livre, et le Chœur fait un peu de bruit de la même manière, jusqu’au mo­ ment où le Clerc qui tient le cierge caché le fait paraî­ tre. Alors, le bruit cesse; le Clerc éteint le cierge, et le dépose à la crédence; le Clergé se retire dans le même À ii est venu. CHAPITRE VII Du Jeudi saint. ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. . A la sacristie. On prépare les ornements ; et ce qui est nécessaire pour la Messe solen’ Crr. Ef·.. 1. Π, C. xxn, n. II. —* Carr. Ef., ibid.·, n. 14. — 3 Ibid. ?3 DU JEUDI SAINT. nelle; un amict, une aube, un cordon, et une tunique blanche pour le Sous-Diacre qui doit porter la croix; les étoles violettes du Célébrant et du Diacre, pour le dépouillement des autels. 249. A l’autel du chœur. On met un parement blanc et six chandeliers, avec des cierges de cire blanche, sans autre ornement; la croix est cQuverte d’un voile blanc (à cet autel seulement). Si l’on récite les petites Heures au chœur, on met à la croix un voile violet par-dessus le blanc, et à l’autel un parement violet par-dessus le blanc; on les enlève avant la Messe; on ferait de même pour le conopée, si le saint Sacrement était dans le tabernacle. 250. A la crédence. En plus de ce qu'il faut pour la Messe solennelle : on met deux hosties sur la pa­ tène; on prépare un calice, dont la coupe soit assez large pour contenir une grande hostie; on le couvre de sa patène, d’une pale sans carton, d’un voile de soie blanche, souple, et assez grand pour couvrir le calice en entier; on y ajoute un ruban de soie blan­ che; on met un ciboire contenant des hosties, la nappe decommunion, des étoles blanches pour les Prêtres et les Diacres qui doivent communier, la chape blanche du Célébrant. Près de la crédence, on place la croix de procession, couverte d’un voile violet, et ï'ombrellino. On tient prêts : deux encensoirs, des cierges pour la procession, et, hors du chœur, le dais. 251. On aura dû préparer une chapelle pour le reposoir, qui doit se trouver dans l’église, séparé du grand autel, et hors du chœur ; on l’orne le mieux pos­ sible, de tentures et de fleurs (1). Il faut en exclure les (1) Les tentures doivent, autant que possible, être de couleur blanche; ou, du moms, celte couleur doit dominer. L’autel ne doit pas être sur­ charge de Heurs; il est préférable de les disposer autour. On ne peut mettre des statues ou des tableaux de saints; pourtant, l’Ordinaire peut tolérer la coutume contraire, si elle est ancienne, en veillant à ce que de nouvelles coutumes sur ce point ne s’introduisent pas (S. C., / 5 dec. i8y6, 3(/3g, ad _’). On ne peut pas exposer, même à un autel différent du reposoiri l’image de Noire-Seigneur mort, ou de Notre-Dame des Sept-Douleurs. CÉRÉMONIAL. II. $ 74 PART. XI. SECT. Ill, CHAP. VU, ART. reliques, même celles de la vraie croix, les tentures de deuil, les tableaux ou statues de saints, les scènes de la Passion, les vases sacrés1; les anges adorateurs sont permis. On y dispose un autel, sans croix, avec un parement blanc, un grand nombre de chandeliers et de cierges en cire; un petit tabernacle surélevé, fermant à clé, et dont la porte ne doit pas être vitrée1; dans ce tabernacle, un corporal ou une pale3; on le recouvre d’un riche conopée blanc. On peut employer un petit tabernacle en forme d’arche ou d’urne, de bois ou de métal doré; on le place sur un socle, envi­ ron à la hauteur qu’atteindrait le sommet de la croix de l’autel, et alors on ne le couvre pas d’un conopée. On met sur l'autel un corporal, avec une bourse, et la clef du petit tabernacle; on tient prêt l’escabeau pour monter, si c’est nécessaire. 25a. Hors de l’église, autant que possible, dans une chapelle indépendante et fermée, ou dans la sacristie, en un lieu convenable, on prépare ce qui est nécessaire pour conserver le saint Sacrement depuis la fin de la Messe du jeudi jusqu’après celle du samedi. ARTICLE II CEREMONIES GÉNÉRALES OU CHŒUR LE JEUDI SAINT. 153. Les petites Heures ne doivent pas être chantées, mais psalmodiées; on célèbre la Messe après None. On ne donne pas le baiser de paix Après la com­ munion, le Chœur ne s’assied pas. A la fin de la Messe, on distribue les cierges. Quand le Célébrant a reçu le saint Sacrement, le Clergé se range en pro­ cession. Tous, avant de sortir du chœur, font, deux ou quatre ensemble, la génuflexion à deux genoux. On marche deux à deux, les moins dignes les premiers, et chacun porte un cierge allume; ceux qui sont à droite le portent de la main droite, et ceux qui sont à gau’ s C . u juillet 190!. 4077, to. — 4 S. c., 3o mars 1Û86, 366o, ad t; item. Rit. —1 S. C., 2- mars 1903, 4112. — ‘ Miss., rub. du jôut DU JEUDI SAINT. 75 Ml che,de la main gauche; la barrette se porte de l’autre main. Si ceux d’un ordre sont en nombre impair, les trois derniers marchent ensemble, et celui qui est au milieu porte son cierge de la main droite. 254. En arrivant au reposoir, les deux moins dignes se séparent, et s’arrêtent à une distance suffisante de l’autel, vis-à-vis l’un de l’autre; ceux qui les suivent se mettent à côté d’eux, de sorte que les plus dignes se trouvent les plus rapprochés de l’autel ; tous se placent sur deux ou plusieurs lignes, de manière que le Célébrant puisse passer au milieu avec ses Mi­ nistres1. 255. Lorsque le Célébrant arrive, on se met à ge­ noux. Quand le saint Sacrement a été renfermé dans le tabernacle, les membres du Clergé éteignent leurs cierges, elles remettent aux Clercs charge's de les rece­ voir: ils font la génuflexion à deux genoux (i), comme en sortant du chœur, et y retournent directement, les les plus dignes les premiers. 256. En arrivant au chœur, les membres du Clergé font la génuflexion, se saluent mutuellement, et se rendent à leurs places. Si Ton psalmodie les Vêpres, on dit debout, à voix basse, Pater et Ave; puis on est assis pendant les psaumes, debout pendant le Magnificat, à genoux pendant Christus factus est et ce qui suit, jusqu’à la fin 237. Le Chœur se lève à l’arrivée du Célébrant et deses Ministres pour le dépouillement des autels; on s’assied quand le psaume Deus, Deus meus, respice in me est commencé ; on se lève après avoir répété l’antienne Diviserunt. (1) Si l’exiguïté du lieu ne permettait pas qu’on fît ainsi la génu­ flexion, on se contenterait de faire une inclination médiocre avant de «relever pour partir, en supposant que l’on fût à genoux par terre. 1 Miss., rub. du jour; Cxr. Ef>., ibid., n. 13. — a lirev., rub. du jour. PART. XI, SECT. Ill, CHAP. VII, ART. III. ARTICLE III CÉRÉMONIES SPÉCIALES AUX MINISTRES LE JEUDI SAINT. § 1. De la Messe. 258. On ne dit pas le psaume Judica me Deus; on omet Gloria Patri à l'introlt et au Lavabo ’.On touche l’orgue au commencement de la Messe, si c’est l'u­ sage, et après l'intonation du Gloria in excelsis, pen­ dant un instant ou jusqu’à la fin de l’hymne; ensuite on ne le touche plus1. Pendant le chant du Gloria in excelsis, après qu’il a été entonné par le Célébrant, on sonne les cloches de l’église; le premier Acolyte sonne la clochette pendant que le Célébrant récite l’hymne avec scs Ministres. On ne sonne plus jus­ qu’au samedi saint3. 25ç). Les Céroféraires demeurent à l’autel après l’élévation, pour la communion et la procession. On ne donne pas la paix; après avoir récité Agnus Dei avec le Célébrant, les Ministres sacrés changent de côté, faisant la génuflexion avant et après Le Céré­ moniaire prend à la crédence le calice préparé, avec la patène, la pale, le voile et le ruban, et le porte sur l’autel, au coin de l’épître. 260. Quand le Célébrant a communié sous les deux espèces, le Sous-Diacre couvre le calice, et l’écarte vers le côté de l’évangile; puis les Ministres sacrés font la genuflexion, changent de côté, et font une nouvelle génuflexion avec le Célébrant. Le Diacre ôte le voile, lapaleet la patène qui couvrent le calice apporté à l’au­ tel, prend le calice des deux mains, et le présente au Célébrant sur le corporal. Le Célébrant, de la main droite, prend l'Hostie et la dépose à plat, avec précau­ tion, dans le calice. Le Diacre couvre le calice de la pale, puis de la patène renversée, et du voile, qu’il attache avec le ruban autour du pied, entre le nœud et la Crr. Ef., 1.1, c. χχνα, a. a. — * Carr. £/.. ibid., n. i3 S. C., 11 iuia 1880, -5i5, ad 4 30 dec. ι83ι, 3535, ad 7. — 1 .Vi»., rub. du jour. — ’ Aft»., «bid. Mcraü, Marunocci. DU JEUDI SAINT. coupe; le Célébrant peut alors appuyer les trois der­ niers doigts de la main droite sur le calice ainsi couvert, pour le maintenir. 261. Ensuite, le Diacre place le calice au milieu du corporal, un peu en arrière, met le ciboire devant le calice et le découvre. Le Célébrant fait la génuflexion avec ses Ministres; ceux-ci s’écartent, et se tiennent debout de chaque côté de l'autel, sur le degré au-des­ sous du marchepied, l’un en face de l’autre. Le Diacre chante le Confiteor, le Célébrant étant tourné vers lui. On observe ce qui est prescrit pour la com­ munion, t. I, p. 382 et 444; les Prêtres1 et les Dia­ cres se présentent en étole. 262. La communion finie, le Célébrant purifie le corporal au moyen de la patène. Le Sous-Diacre qui doit porter la croix se rend à la sacristie pour se revêtir de ses ornements ; les Thuriféraires vont pré­ parer les encensoirs; on allume les cierges du reposoir, et un Clerc y porte les barrettes du Célébrant, du Diacre et du Sous-Diacre; on distribue les cierges au Clergé. 203. On achève la Messe avec les mêmes cérémo­ nies que devant le saint Sacrement exposé. Après les ablutions, les Ministres sacrés, en changeant de côté, font la génuflexion des deux côtés. Le Sous-Diacre essuie le calice et le couvre, se retirant un peu lorsque le Célébrant chante Dominus vobiscum; il laisse sur l’autel le corporal et la bourse. Il fait la génuflexion sur le plus bas degré en portant le calice à la crédence; puis il revient derrière le Diacre, et fait la génuflexion en arrivant si le Diacre est au milieu de l’autel. 264. Le Célébrant, ayant laissé le calice, fait la gé­ nuflexion et va lire la communion ; ensuite, il retourne au milieu, fait la génuflexion avec le Diacre, baise l’autel, se tourne vers le peuple en se retirant du côté de l’évangile, et chante Dominus vobiscum. Il fait de nouveau la génuflexion avec le Diacre, et va ' Cxr. Ep., 1. II, c. xxHi, n. 6. PART. XL SECT. IIL CHAP. VII, ART chanter l’oraison: ensuite il retourne au milieu, fait la génuflexion avec ses Ministres, baise l’autel, se tourne comme précédemment, et chante Dominus vobiscum. Le Diacre fait alors la génuflexion, et, se tournant comme le Célébrant, chante Ite Missa est; quand il a fini, le Célébrant et ses Ministres font la génuflexion, le Célébrant dit Placeat, le Diacre et le Sous-Diacre se placent pour la bénédiction \ 265. Le Célébrant, ayant baisé l’autel et dit Bene­ dicat vos omnipotens Deus, fait la génuflexion au lieu de faire l’inclination, se tourne vers le peuple comme pour Dominus vobiscum, et donne la bénédiction; puis, sans achever le cercle et sans génuflexion, il se tourne sur sa gauche pour dire le dernier évangile. Il ne fait pas de signe de croix sur l’autel ; il le fait sur le carton ou seulement sur lui-même2; à Et Verbum caro, etc., il fait la génuflexion vers le saint Sacrement. 266. Pendant le dernier évangile, le Sous-Diacre porte-croix, ayant les mains jointes, et les Thurifé­ raires, portant les encensoirs, se rendent à la crédence. Un Acolyte enlève de l’autel et met sur la crédence le missel avec le pupitre. Les membres de la Confrérie du Saint-Sacrement se tiennent prêts, avec des cierges, pour accompagner la procession; s’il n’y avait pas de Sous-Diacre pour porter la croix, elle serait portée par un Clerc en surplis. § 2. De la procession 267. Après le dernier évangile, le Célébrant et ses Ministres font la génuflexion sur le marchepied de l’autel, se rendent à la banquette, et tournent le dos à celle-ci. Le Diacre et le Sous-Diacre, aidés par les Acolytes, quittent le manipule; le Célébrant, aidé par le Cérémoniaire, quitte le manipule et la chasuble, et se revêt de la chape. Les Acolytes prennent les chan­ deliers, le Porte-croix prend la croix, et tous trois Mem, Rit.; rub. du jour DU JEUDI SAINT. vont directement à l’entrée du chœur, où ils se tour­ nent en face de l’autel. 268. Le Célébrant revient à l’autel entre ses Mi­ nistres, qui relèvent les bords de la chape; ils font la génuflexion à deux genoux, et s’agenouillent sur le plus bas degré’. Au signe du Cérémoniaire, ils font une inclination médiocre et se lèvent; les Thurifé­ raires se présentent l’un après l’autre; le Diacre fait tenir par le Sous-Diacre le bord de la chape, présente la cuiller sans baisers, et le Célébrant met l’encens dans les deux encensoirs, sans le bénir. Après s’étre remis à genoux, le Célébrant encense le saint Sacre­ ment de trois coups doubles, avec inclination médio­ cre avant et après, ses Ministres relevant les bords de la chape. Les Thuriféraires se tiennent debout en face de l’autel, de chaque côté. 269. Le Cérémoniaire prend à la crédence le voile huméral; il le met au Célébrant quand celui-ci a rendu l’encensoir, et le Sous-Diacre l’attache. Ceux qui doivent porter les dais en prennent les hampes, et se tiennent à l’entrée du chœur. Le dais est porté par des Chanoines, des Prêtres ou des Clercs en habit de chœur; s'ils ne sont pas assez nombreux pour cela, le dais est porté par des laïques, autant que possible par les membres d’une Confrérie en costume. 270. Lorsque le Célébrant a reçu le voile huméral, le Diacre monte sur le marchepied, fait la génuflexion en se retirant un peu du côté de l’épître, prend le calice, de la main droite au bas de la coupe et de la gauche au pied, et le donne au Célébrant. Celui-ci, ayant fait une inclination médiocre, prend le calice de la main gauche par le nœud, pose la main droite par­ dessus, et se lève; le Diacre fait la génuflexion, et lui couvre les mains avec les extrémités du voile. Le Célébrant se tourne vers le peuple et les Ministres chan­ gent de côté le Diacre est à sa droite, et le Sou$« Diacre à sa gauche, tous deux relevant les bords de la chape. Ln Clerc tient Vombrellino ouvert derrière 1 .\Jiss., rub. du jour; Οατ. Ep., 1. 11, c. xxu, n. 20·. Mem. Rit. — 1 Ç.-çr. Ef·, l.II, c. xxm, n. 13; c.xxv, n. 32; S. C., 1 féy. 1907,4198,1111 i3ct 14. 00 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. VII, ART. HI. le Célébrant, et le porte au-dessus du saint Sacrement jusqu’au moment où le Célébrant entre sous le dais1. Les Chantres entonnent l’hymne Pange lingua, que le Chœur continuel· 271. La procession se rend au reposoir, sans sortir de l’église, dans l’ordre suivant : la Confrérie du SaintSacrement, s’il y en a une ; puis le Porte-croix avec les Acolytes, les Chantres en surplis, ne portant pas de cierges, ensuite le Clergé'’; en dernier lieu, viennent le Célébrant et ses Ministres, qui sont sous le dais. Les deux Thuriféraires marchent devant le dais, en agitant légèrement l’encensoir; ils le tiennent parle bout des chaînes et ouvert, celui qui est adroite de la main gauche, et celui qui est à gauche de la main droite; la navette se tient de l’autre main. Les Céroféraires marchent l’un derrière l’autre, de chaque côté du dais. 272. Pendant la procession, le Célébrant récite des­ psaumes ou des hymnes alternativement avec ses Mi­ nistres, sans dire Gloria Patri à la fin des psaumes; les Chantres continuent l’hymne. On a soin de ne pas chanter la strophe Tantum ergo pendant la marche de la procession ; on répète plutôt les autres strophes, en reprenant à Nobis datus. 273. Les Acolytes et le Porte-croix s’arrêtent à l’entrée de la chapelle du reposoir, se retirent de côté, et laissent passer la procession devant eux. Ceux qui portent le dais s’arrêtent au même endroit, et le dépo­ sent; un Clerc porte Vombrellino ouvert jusqu’au bas de l’autel. En arrivant au reposoir, les Thuriféraires s’arrêtent devant l’autel, et s’écartent. 274. Lorsque le Célébrant arrive au bas de l’au­ tel, le Diacre s’agenouille sur le plus bas degré, tourné vers lui, écarte les côtés du voile, reçoit lecalice, delà main droite au bas de la coupe et de la gauche par le pied, et se lève; le Célébrant se met ensuite à genoux sur le plus bas degré avec le Sous-Diacre, et fait une inclination médiocre. Alors le Diacre monte, place le 1 Ahts., ibid; Cm EfM ibid. — * Miss., ibid. ; Cxr. Ef·., ibid. — ’ Carr. Ef ibid., η. ι3. ιχυχ - DU JEUDI SAINT. calice dans le tabernacle, qu’il laisse ouvert, puis fait la génuflexion, et descend s’agenouiller à la droite du Célébrant’; le Cérémoniaire ôte le voile au Célébrant et le dépose. 275. Les Chantres entonnent alors Tantum ergo'. Après Veneremur cernui, ou à Genitori, le premier Thuriféraire se présente seul; le Célébrant met, sans le bénir, de l’encens dans l’encensoir, puis encense le saint Sacrement comme la première fois. Ensuite, les deux Thuriféraires se retirent à la sacristie, après avoir fait la génuflexion à deux genoux. Le Diacre monte, fait la génuflexion, et ferme le tabernacle ; il renouvelle la génuflexion, et redescend à la droite du Célébrant. Nota. Le saint Sacrement reste enfermé dans le tabernacle jusqu’à la fonction du lendemain, de façon qu’il ne puisse être vu 3. L’Hostie réservée pour la Messe des Présanctifiés doit être seule dans le taber­ nacle4. La clef ne doit pas être confiée à des laïques, quelle que soit leur dignité, et ce, nonobstant toute coutume contraire6. 276. Après que le Diacre a fermé le tabernacle, des Clercs reçoivent les cierges, que le Clergé a éteints; les Céroféraires, ayant fait la génuflexion à deux genoux et déposé leurs flambeaux, retournent au chœur avec le Clergé. Quand les membres du Clergé ont quitté la chapelle du reposoir, le Célébrant et tous ses Ministres font la génuflexion à deux genoux, excepté le Porte-croix et les Acolytes, et retournent à la sacristie en cet ordre : le Porte-croix entre les Acolytes, puis le Célébrant entre ses Ministres, tous trois la tête couverte. Ils quittent les ornements blancs, puis le Cé­ lébrant et le Diacre prennent l’étole violette pour le dépouillement des autels; le Sous-Diacre porte-croix quitte ses ornements. 1 Miss., rub. du jour; Car. ibid. ; Merati, Martinucci et autres. — ibid.: Cxr. Ep.9 ibid. — 3 S. C., 30 mars 1886, 366of ad 1. — 4 S. C., 9 déc. 1B99, 4049, ad 4. — * S. C., 14 juin 1845, 2904; 7 août t88o, 3518. 82 PART. XI, SECT, in, CHAP. VH, ART. III. § 3. Des Vêpres et du transport du ciboire ( i ). 277. Pour les Vêpres, on remet le parement violet à l’autel et le voile violet à la croix. De retour au chœur, les membres du Clergé disent Pater et Ave; un Chantre commence, sans chanter, la première antienne des Vêpres; un Chantre du côté opposé commence le premier psaume, et l’on psalmodie les Vêpres suivant les règles ordinaires. Après la répé­ tition de l’antienne du Magnificat, on dit, à genoux, Christus factus est, puis Pater noster à voix basse, et l’on récite le psaume Miserere ; l’OHiciant dit l’oraison à genoux. Les cierges de l’autel doivent rester allumés. , · 278. Un Prêtre, en surplis et étole blanche, se rend à l’autel pendant les Vêpres; si le saint Sacrement est à l’autel du chœur, le Prêtre s’y rend pendant qu’on récite le Miserere; si Ton ne dit pas les Vêpres, il s’y rend aussitôt après la procession. Il est accom­ pagné de Clercs portant le voile huméral, l’oinbrellino et deux flambeaux; il observe les cérémonies ordi­ naires, laisse le tabernacle ouvert, et transporte le saint Sacrement dans une chapelle indépendante et fermée, ou dans la sacristie. § 4. Du dépouillement des autels. 279. Le Célébrant et ses Ministres, à la fin des Vêpres ‘ si on les récite, se rendent à l’autel, la tête cou­ verte, précédés des Acolytes sans chandeliers, les mains jointes. En entrant au chœur, le Célébrant se place au milieu des Ministres sacrés; ils donnent leurs barrettes au Cérémoniaire et saluent le Chœur, comme à l’ordinaire; tous ensemble font la génuflexion, . i La récitation des Vêpres au choeur n'est obligatoire que dans les églises où I on dit lOfficc canonial ; dans les autres églises, on les récite si le Clergé est en nombre suffisant. Il en est de même le vendredi. 1 Miss., rub. du jour: S. C.r îi nov. 1831, 2684, ad 1 DU JEUDI SAINT, 83 excepté leCélébrant, qui fait une inclination profonde. Celui-ci, au bas de l’autel, commence, sans chanter, l’antienne Di viserunt sibi';\e Chœur la continu^, puis récite le psaume Deus Deus meus. Le Célébrant et ses Ministres montent sur le marchepied, et les Acolytes sur les degrés de l’autel, de chaque côté. Si le Célébrant fait le dépouillement des autres autels, on ne répète l’antienne que lorsqu’il est revenu au grand autel. 280. Le dépouillement de l’autel se fait comme il suit. Les Acolytes ôtent les canons, puis le Célébrant et ses Ministres enlèvent. successivement les trois nappes, qu’ils remettent aux Acolytes. Ceux-ci, les avant déposées à la crédence, ôtent le parement, le conopée, et le tapis de l’autel; ils n’y laissent que la croix, couverte du voile violet, les cierges sur les chandeliers, et la toile cirée. Ils enlèvent ensuite la nappe de la crédence et le tapis de la banquette ; on éteint les cierges et la lampe du saint Sacrement. Le Célébrant et scs Ministres, redescendus au bas des degrés, font les révérences convenables à l’autel et au Chœuravecle Cérémoniaire et les Acolytes, reçoivent leur barrette, et se rendent aux autres autels, qu'ils dépouillent de la même manière; s’ils passent devant le reposoir, ils font la génuflexion à deux genoux. S’ils ne dépouillent que le grand autel, ils attendent au bas des degrés que l’antienne soit répétée. 281. Pendant que le Célébrant fait le dépouillement de l’autel principal, un ou plusieurs autres Prêtres, en surplis et étole violette, assistés de deux Clercs, peuvent dépouiller les autres autels2. Si le Célébrant fait le dépouillement des autres autels, il commence par le plus rapproché du côté de l’évangile; il fait le tour de l'église, et termine par le plus rapproché du côté de l’épître ; il revient ensuite au grand autel et attend que le Chœur ait répété l’antienne. Ayant fait les révérences convenables à l’autel et au Chœur, le Célébrant et ses Ministres retournent à la sacristie * Rub. du jour. — ’S. C., ti sept. 1847, üd 3^ Merati, Marlinucci. PART. XI, SECT. Ill, CHAP. VII, ART. comme ils en sont venus, et quittent les ornements. On ôte 1’ eau des bénitiers de l’église, si c’est l’usage Les Complies sont psalmodiées le soir, les cierges éteints. ARTICLE IV DU LAVEMENT DES PIEDS OU MANDATUM. § 1. Objets à préparer. 282. Cette cérémonie peut avoir lieu dans l'église, si celle-ci est vaste, et s’il y a un emplacement assez éloigné du saintSacrement pour que les fidèles qui sont en adoration ne soient pas distraits 2. Dans le cas con­ traire,on la fait ailleurs : par exemple, dans la sacristie, dans une chapelle ou dans une salle comiguë à l’é­ glise !. On forme, avec une balustrade ou avec des bancs, une enceinte où le peuple ne puisse pas péné­ trer *. 283. Non loin de là, à la sacristie, ou dans un en­ droit qui en tienne lieu, on prépare : l’amict, l’aube, le cordon, puis l’étole et la chape violettes pour le Prêtre; les ornements blancs du Diacre et du Sous-Diacre, comme pour la Messe, avec manipules; les chandeliers des Acolytes, l’encensoir et la navette. 284. Dans l'enceinte préparée, on dispose un autel, avec un parement violet et une nappe tombant sur les côtés5; on y place une croix couverte d’un voile violet, six ou quatre chandeliers avec des cierges de cire blanche, le missel couvert de violet et le pupitre au coin de l’épître; on met un tapis sur les degrés. 185. Près de l’autel, du côté de l’épître, on dispose une table assez grande, qu’on recouvre d’une nappe. On y met: le livre des évangiles, couvert de blanc; un linge carré, muni de deux rubans blancs pour l’at­ tacher; deux bassins, deux vases ou aiguières remplis *S. C.. 11 nov. »33t, 1681, ad S». — * Rub. du jour; Car. Ep., 1. 11, c. xxiv, n. 3 . S. C.. 15 mars ittt-, ιίγ |. 11 mars 1861, 3uo, ad 18. — 3 Aïiss., rub. du jour: Cxr.Ep., ibid., S. C., - ftv. 1874, 3317. ad 1. — « Cxr. Ep.t ibid., n. 4. — * S. C.. lu d«. 1783, 151À, ad 4. À 4 I DU JEUDI SAINT 85 d’eau tiède, et treize (r) serviettes sur un plateau ou dansune corbeille; un plateau contenant des pièces de monnaie pour l’aumône à donner, si ceux à qui on lave les pieds sont des pauvres'(2); l’aiguière avec son plateau et une serviette. 286. Du côté de l’évangile, on place un long banc, de préférence sur un degré, pour les treize personnes auxquelles on doit laver les pieds; on met auprès un grand vase destiné à recevoir l’eau qui aura servi. On dispose aussi des bancs pour les membres du Clergé. On parsème le pavé de fleurs ou d’herbes odoriférantes. § 2. Cérémonies à observer. 28;. Après le dépouillement des autels, ou plus tard, selon l’usage, le Clergé, en habit de chœur, se rend à l'endroit désigné pour la cérémonie, soit d’avance, soit avec l’Ofliciant, en procession; les Clercs qui seront nécessaires se placent près de la crédence. Ceux à qui on doit laver les pieds se lèvent quand l’Officiant arrive. 288. Le supérieur du lieu se revêt de l’amict, * de (i) Ceux à qui on lave les pieds sont au nombre de treize. Comme cette cérémonie rappelle que N.-S., la veille de sa mort, lava les pieds de sesapôtres, on peut se demander la raison de ce nombre. Il y a plu­ sieurs opinions sur ce point. Le treizième représenterait N.-S., à qui Marie oignit les pieds à Béthanie, ou bien saint Paul ou saint Mathias; ou bien ce serait le maître de la maison dans laquelle N.-S. fit la der­ nière cène. Suivant d’autres, l’Eglise a voulu conserver la mémoire d’un miracle arrivé sous le pontificat de saint Grégoire le Grand. Ce saint pape avait coutume de laver chaque jour les pieds à douze pauvres, et deles servir à table. Il en vint un jour un treizième, qui était un ange en­ voyé du ciel. A Rome, la table en marbre conservée dans une salle de l'ancien palais de saint Grégoire porte l’inscription suivante : Bis senos hic Gregorius pascebat egentes; Angelus et decimus tertius accubuit. (a) Nous ne désignons pas les personnes auxquelles le supérieur lave les pieds : ce sont ordinairement des pauvres, quelquefois des clercs ou des enfants de chœur. Benoit XIV parle d'un ancien usage d’après lequel le souverain Pontife, dans la matinée, lavait les pieds à douze Sous-Diacres, en mémoire de ce que fit N.-S. à ses apôtres, et, dans l’après-midi, à treize pauvres, en mémoire du miracle dont il est parlé dans la note précédente. De nos jours, le souverain Pontife lavait les pieds à treize Prêtres. 'Miss., rub. du jour; C:vr. Ep., ibid., n. 5. PART. XI, SECT. Ill, CHAP, VII, ART. 86 Taube, du cordon, puis de Pétole et de la chape vio­ lettes; le Diacre et Sous-Diacre se revêtent d’orne­ ments blancs; ils vont à l’autel couverts, les Ministres aux côtés du Prêtre et relevant la chape ; ils sont précé^ dés des Acolytes portant les chandeliers; le Thurjiéraire marche devant les Acolytes. 289, Après les révérences convenables, le Prêtre monte à l’autel avec le Diacre et le Sous-Diacre, et Je baise s’il y a une pierre sacrée; les Acolytes restent devant l'autel avec les chandeliers. Le Diacre descend à la crédence, reçoit le livre des évangiles, et le porte sur l’autel, comme à la Messe. Il se tient à la droite du Prêtre, où le Thuriféraire le rejoint; le Prêtre met et bénit l'encens, comme à l’ordinaire, le Sous-Diacre relevant le bord droit de la chape. 290. Ensuite, le Sous-Diacre descend au bas des degrés, et l’on se range devant l’autel; le Diacre se met à genoux pour dire Munda cor meum; puis il prend le livre et demande la bénédiction. Le Prêtre la lui donne comme à l’ordinaire, et va au coin de Tépitre. Le Diacre descend à la droite du Sous-Diacre, fait la génuflexion et va chanter l’évangile. On ob­ serve ce qui est prescrit pour la Messe solennelle. Après l’évangile, le Sous-Diacre porte le livre à bai­ ser au Prêtre, et le Diacre encense celui-ci ; les Acolytes vont déposer les chandeliers, puis le Thuriféraire Tencensoir. Les treize pauvres ou Clercs s’asseyent alors, et déchaussent leur pied droit. 291. Le Prêtre, après avoir été encensé, descend près de la crédence, accompagné du Sous-Diacre; le Diacre, ayant fait la génuflexion devant l’autel, s’y rend aussi. Les Ministres quittent le manipule; le Cérémonialre ôte au Prêtre la chape, et lui présente Je linge dont il doit être ceint; le Prêtre l’attache au­ tour de lui avec les rubans. Un Clerc prend un bassin; un autre, un vase d’eau tiède; un troisième, le plateau ou la corbeille avec les serviettes; et, si Ton donne des aumônes, un quatrième Clerc prend le plateau qui les contient ’. « .Vus., rub. du jour; Cxr. Et., ibidj F ‘ •L · Λ' DU JEUDI SAINT. 87 292. On se rend en cet ordre près du premier de ceux auxquels on doit laver les pieds. Les deux Clercs qui portent le bassin et le vase marchent en avant; le Prêtre vient ensuite entre ses Ministres, les mains jointes; le Clerc qui porte les serviettes et celui qui tient le plateau des aumônes, si l’on en donne, vont lesderniers. Ils font successivement la révérence con­ venable en passant devant l’autel, d’abord les deux premiers Clercs, puis le Prêtre et ses Ministres, entin le troisième ou les deux autres Clercs. Ils peuvent être suivis des deux Clercs portant le second bassin et le second vase, qui font après tous les autres la génuflexion devant l’autel; ces deux Clercs peuvent aussi venir plus tard. Les Chantres chantent l’an­ tienne Mandatum novum et ce qui suit L 290. En arrivant près du premier des treize, le Clerc qui porte le vase d’eau se place à sa gauche, et celui qui porte le bassin se place à sa droite; le Prêtre se met a genoux devant lui. Le Sous-Diacre maintient le pied droit un peu élevé2; le Clerc qui porte le vase verse doucement de l’eau sur le pied, tandis que l’autre soutient le bassin au-dessous, et le Prêtre lave le pied3. En meme temps, le Diacre prend une serviette et la déplie. Le Prêtre reçoit du Diacre la serviette, essuie le pied, donne la serviette à celui dont il a lavé le pied, et baise le pied \ Le Diacre prend dans le plateau une aumône, si l’on en donne, et la présente au Prêtre; celui-ci la donne au pauvre, qui la reçoit en baisant la main du Prêtre. On fait de même pour les autres \ Quand l’eau vient à manquer, le Clerc qui la verse tait signe à l’autre Clerc de le remplacer; de meme, quand il le faut, le Clerc qui tient un autre bassin prend la place du premier; les premiers vont prendre de l’eau et vider le bassin. Chacun, dès que le Prêtre lui a lavé et essuyé le pied, remet sa chaussure6. 294. Le Prêtre et tous ses Ministres retournent à la crédence comme ils sont venus; le premier Acoibid.: C.rr. Ep.. ibid. — 1 Miss., rub. ., 1. Il, c. xxvi, n. 19 ; Mem. Rit.; S. C.,5 juillet 1695, îoo3, ad i, 2 cl 3. IO4 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. VIII, ART. III. posé, mais sans dire le psaume Lavabo; le Diacre ei le Sous-Diacre se tiennent l’un derrière l’autre, en face du coin de l’épître, comme pendant les oraisons. Le Sous-Diacre pourrait aussi verser lui-même l’eau; et le Diacre, présenter le manuierge (1). 354. Le Célébrant revient ensuite au milieu de l’autel; le Diacre et le Sous-Diacre le suivent, l’un derrière l’autre; ils font tous trois la génuflexion en arrivant. Le Célébrant s’incline médiocrement, ap­ puyant sur l’autel les mains jointes, et dit d’une voix intelligible In spiritu humilitatis ; puis il baise l’au­ tel, fait la génuflexion, se tourne vers le peuple en se retirant du côté de l’évangile, et dit Orate fratres; il se retourne alors sans achever le cercle, et fait la génuflexion; On ne répond point Suscipiat'. 355. 11 chante ensuite, sur le ton férial Oremus, Prœceptis salutaribus moniti, les mains jointes, et Pater noster, les mains étendues. Lorqu’on a répondu Sed libera nos a malo, leCélébrant dit à voix basse Amen, puis, les mains étendues2, il chante sur le ton férial, c’est-à-dire sans aucune inflexion, Libera nos quœsumus Domine, sans prendre la patène ni faire le signe de croix. On répond Amen. 356. Le Célébrant fait la génuflexion ; les Ministres sacrés la font en même temps derrière lui, et viennent se mettre à genoux sur le bord du marchepied, de chaque côté; le Célébrant fait passer la patène sous l’Hostie, prendla patène de la main gauche, qu’il pose sur l’autel, prend l’Hostie de la main droite seule, et l’élève comme à la Messe , mais au-dessus de la patène. Pendant cette élévation, le Diacre et le SousDiacre ne tiennent pas la chasuble, et l’on n’encense pas le saint Sacrement4. Le Cérémoniaire, ayant fait la génuflexion en même temps que les Ministres, se retire et s’agenouille au coin de l’évangile pendant l’élévation; puis il se rend au coin de l’épître. (i) Voir t. I, p. 405, note (·). ’J/M.r.,rub.du jour ;Crr. Ef.. ibid. Men. Rit.—J Rul·. Miss., ibid.; Ca'r.Ep.. bid. ;.Wem. Rit. — 1 Mus., ibid. ; Carr. Ef., 1. II, c. xxvr, n. 20. — 4 Mcrau et Martinucd· DU VENDREDI SAINT. 103 35;. Au moment où le Célébrant abaisse l’Hostie, le Diacre se lève, monte à sa droite et découvre le calice; le Sous-Diacre se lève aussi, et monte à la gauche du Célébrant. Celui-ci dépose la patène, et, sans faire la génuflexion, porte immédiatement l’Hostie sur le calice, la divise comme à l’ordinaire en trois parties, mais sans rien dire, et met la parcelle dans le calice, sans faire les signes de croix accoutumés’. 358. Le Diacre ayant couvert le calice, le Célé­ brant et ses Ministres font ensemble la génuflexion; le Diacre et Sous-Diacre changent de côté, et font la génuflexion en arrivant. Le Célébrant, médiocrement incliné, les mains jointes et appuyées sur l'autel, dit à voix basse l’oraison Perceptio Corporis. Ensuite, il fait la génuflexion avec ses Ministres; il dit Panem cœlestem accipiam, Domine non sum dignus et Cor­ pus Domini, avec les cérémonies ordinaires2. 359. Le Célébrant, ayant communié, demeure quelques instants en méditation; puis le Sous-Diacre découvre le calice ; le Célébrant, sans rien dire3, fait la génuflexion avec ses Ministres, recueille les parcelles et les met dans le calice. En meme temps, le premier Acolyte porte les burettes à l’autel, faisant la génu­ flexion avant de monter. Le Célébrant prend le vin avec la sainte parcelle, sans faire le signe de croix et sans rien dire, ses Ministres étant * . inclinés Ensuite, les Porte-flambeaux se retirent. Le second Acolyte porte le voile du calice au coin de l’évangile. 360. Le Célébrant ne prend que l’ablution des doigts5, et sans rien dire. Le Sous-Diacre ayant versé levin et l’eau, change de côté avec le Diacre; tous deux font la génuflexion au milieu, l’un derrière l'autre. Le Diacre, sans porter le missel, va à la cré­ dence, où il quitte l’étole large et reprend la chasuble pliée; puis il retourne directement à la droite du Cé­ lébrant, faisant la génuflexion avant de monter. Le Sous-Diacre purifie le calice et le couvre comme 1 .l/em. Rit.; Miss.f rub. du jour; Car. Ep.> ibid.; S. C·, i3 fév. i666t i333, ad rt. — 1 MifS., ibid.; C:vr. Ep.% ibid.; Mem. Hit.^ lit. v, c. i, § IV, η. 10 cl suir. — 3 Miss., ibid. — 4 Miss., ibid. —5 Miss., ibid. IO6 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. IX, ART. I. d'ordinaire, le porte à la crédence, et retourne à la gauche du Célébrant, faisant la génuflexion lorsqu’il passe devant l’autel. 361. Le Célébrant, médiocrement incliné, et tenant les mains jointes devant la poitrine, dit au milieu de l’autel Quod ore sumpsimus ; puis le Sous-Diacre ferme le missel. Le Cérémoniaire prend les bar­ rettes; les Acolytes, sans chandeliers, viennent de­ vant l’autel. Le Célébrant et ses Ministres descendent au bas des degrés, et tous font la génuflexionon retourne à la sacristie sans saluer le Clergé, et l’on se couvre une fois sorti du chœur. § 6. Des Vêpres. · 1* 362. Lorsque le Célébrant et ses Ministres se sont retirés, le Chœur récite les Vêpres, de la même ma­ nière que la veille. Pendant ce temps, deux Clercs enlèvent le missel, le pupitre et la nappe de l’autel’ ; on y laisse seulement la croix et les chandeliers avec les cierges allumés ; on enlève aussi tous les objets et la nappe qui se trouvent sur la crédence. Après les Vêpres, on éteint les cierges'. On enlève l’ornemen­ tation du reposoir 1 ; la relique de la vraie Croix ne peut pas y être exposée5. Les Complies sont psal­ modiées le soir, les cierges éteints. CHAPITRE IX Du samedi saint. ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. 363. .1 la sacristie. On prépare : trois amicts, trois aubes, trois cordons; l’étole et la chape violettes pour • S. C., 9 mai 1857. * 3049, ad 6. — 1 lit»., rub. du jour — 3 S. C., n mai ι85γ, 3049, ad 6. — S. C.. 10 août 190«, |08t, ad 6. S. C., 12 mars 1836. 2740, ad 5. DU SAMEDI SAINT. IO/ le Célébrant, l’étole violette du Diacre, les chasubles pliées violettes pour les Ministres; les ornements blancsdu Célébrant et du Sous-Diacre pour la Messe ; l'encensoir et la navette, le bénitier et l’aspersoir (1 cinq grains d’encens (2) sur un plateau; la croix de procession, et, si l’église n’a pas de fonts baptismaux, les chandeliers des Acolytes avec des cierges de cire blanche. 36q. En dehors de l'église, sous le portique, ou en dedans, à l'entrée. On place, sur un piédestal, un grand réchaud contenant des charbons, qu’avant la fonction on allume avec le feu tiré de la pierre (3), et des pincettes. On dispose, à quelque distance, une table recouverte entièrement d’une nappe; on y met: une dalmatique, une étole et un manipule de couleur blanche, un missel couvert de violet, un cierge mince et de la mèche pour l’allumer; le mis­ sel peut aussi être sur un grand pupitre placé tout près du réchaud. On prépare, près de la table, un roseau (4), portant au sommet un cierge à trois bran­ ches. 365. A l'autel. On met : trois nappes; la croix; six chandeliers, avec des cierges de cire blanche non allu­ més; deux parements, un blanc par-dessous et un vio­ let par-dessus ;au coin de l’épître, le missel couvert de violet; point de fleurs ni de reliquaires. Par-dessus le tapis qui couvre les degrés, on en met un violet ; ou bien les degrés restent nus jusqu’à la Messe. 366. Près de l'autel, du côté de l'évangile. On (j) Si l'on n'avait plus d'eau bénite, on préparerait ce qu'il faut pour en faire avant la cérémonie; et en quantité suffisante pour les bénitiers de l'église, au cas où il n'y aurait pas de fonts baptismaux. (2jCes grains doivent être d’encens véritable, tel qu’on le brûle dans l'encensoir: leur grosseur est proportionnée à celle du cierge pascal; en chauffant l’encens, on peut réunir plusieurs petits grains en un seul, de le grosseur voulue. (3) La rubrique dit : excutitur ignis de lapide foris ecclesiam, et ex co accenduntur carbones; et la première oraison de la bénédiction du feu nouveau suppose qu en effet on se lest procuré de la manière in­ diquée par la rubrique. 4) Ce doit être une canne de roseau ou autre plante analogue, longue de deux mètres environ ; il convient de l’orner de Heurs vers le som­ met. Ιθ8 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. IX, ART. I. place le cierge pascal (i) sur un grand chandelier posé à terre; près de ce chandelier, à l’endroit où l’on chante l’évangile, et tourné dans le même sens, on met un pupitre couvert d’un voile blanc; on dispose aussi, I près du chandelier, une base de bois ou de pierre pour y fixer le roseau, et, si c’est necessaire, un escabeau qui permette au Diacre d’atteindre le cierge pascal. 367. A la crédence, recouverte entièrement d’une nappe. On prépare tout ce qui est nécessaire pour la Messe solennelle avec ornements blancs, le livre pour Y Exsultet, couvert de blanc, et l'on étend le voile huméral violet par-dessus le blanc. On met aussi les canons, et, s’il y a des fonts baptismaux, les chandeliers des Acolytes, non allumés. Près de la crédence, on met trois coussins violets. On tient prêt, pour léchant des leçons, un pupitre nu avec un missel. 368. A la banquette. On la couvre du tapis des fêtes, et, par-dessus, d’un tapis violet; on y met :1a chasuble et le manipule de couleur violette pour le Célébrant, les manipules violets des Ministres, et la barrette du Sous-Diacre. 369. Aux fonts baptismaux. On aura soin, au moins la veille, de les vider, de verser l’eau dans la piscine (2), et de les nettoyer. Pour la cérémonie, on les remplit d'eau limpide; il convient de les orner de fleurs et d'herbes odoriférantes, et d’en parsemer le pavé. Près des fonts, on place une table recouverte entièrement d'une nappe. On y met : un missel couvert de violet; deux burettes sur un plateau, l’une contenant du saint Chrême, l'autre de l’Huile des catéchumènes; un bénitier vide et l'aspersoir ;un vase pour puiser de l’eau dans les fonts; une étole violette pour le Prêtre qui fera l’aspersion ; une aiguière et son plateau, de la mie de pain et du coton sur un plateau, et deux serviettes; le missel peut aussi être sur un grand pupitre placé (1) Ce cierge doit être entièrement de cire blanche; il convient qu’il soit décoré d’ornements, soit peints, soit formés avec la cire elle-même; vers le milieu, il a cinq petits trous disposés en forme de croix; il ne doit pas avoir déjà été bénit. (2) On met à part un peu d’eau baptismale, pour baptiser en ca» de danger. DU SAMEDI SAINT. IO9 tout près des fonts. On dispose en outre un vase suffi­ samment grand, dans equel on réservera de l’eau bénite pour l’usage de l’église et des fidèles ( 1 ). Si l’on doit administrer le baptême, on prépare toutcequi est nécessaire pour ce sacrement, et, en plus, la chape *. blanche 370. Ces préparatifs ne doivent pas se faire le vendredi saint, sinon le soir, après que l’église a été fermée. S’il y a des fonts baptimaux, et si l’on n'a pas vidé les bénitiers le jeudi saint, on les vide, pour les remplir plus tard avec de l’eau bénite prise aux fonts. S’il n’y a pas de fonts baptismaux, le Célébrant, ou un autre Prêtre, bénit de Peau à la sacristie, avant la cérémonie. ARTICLE II CEREMONIES GÉNÉRALES DU CHŒUR LE SAMEDI SAINT. 371. Au choeur, les petites Heures sont psalmo­ diées les cierges éteints; ensuite, on retourne à la sa­ cristie. Tout le Clergé se rend en procession à la porte de l’église, pour la bénédiction du feu nouveau. En y arrivant, il se range sur deux ou plusieurs lignes, les plus dignes étant les plus rapprochés du Célébrant. 372. Lorsque le Diacre a pris le roseau, les membres du Clergé se rangent en procession pour aller au chœur. Au bas de l’église, le Clergé s’arrête, et tous font la génuflexion quand le Diacre chante Lumen (i! La bénédiction de l’eau doit se faire dans les fonts baptismaux; avant ., ibid., n. 3 el to. — * Aitsj., ibid. DU SAMEDI SAINT 378. Le Chœur est assis pendant le chant de l’an­ tienne Alleluia et du psaume des Vêpres. On se lève quand le Célébrant entonne Vespere autem sabbati, et l’on s’assied pendant que l'on continue l'antienne. On se lève à l’intonation du Magnificat ; on s’assied pendant la répétition de l’antienne. ARTICLE III CÉRÉMONIES SPÉCIALES AUX MINISTRES LE SAMEDI SAINT. § 1. De la bénédiction du feu nouveau (1). 379. Pendant None, si l’on récite les Heures au chœur, le Célébrant se revêt de l'amict, de l’aube, du cordon, puis de l’étole et de la chape violettes; les Ministres se revêtent aussi de leurs ornements : l’amict, l’aube, le cordon, l’étole pour le Diacre, et la chasuble pliée. Après None, si on l’a récitée, le Clergé étant revenu à la sacristie, on se rend à la porte de l’église, dans l'ordre indiqué ci-après. 380. Trois Clercs marchent en avant, sur la même ligne : celui du milieu, le premier Acolyte, porte le bénitier et l’aspersoir; celui qui est à gauche, le second Acolyte, les cinq grains d’encens sur un pla­ teau ;celui qui est à droite, le Thuriféraire, l’encensoir sans feu et la navette; le Sous-Diacre, portant la croix, vient seul après eux (2) ; il est suivi du Clergé ; le Célé­ brant marche le dernier, ayant à sa gauche le Diacre, tous deux couverts de la barrette, et les mains jointes ; le Ccrémoniaire est à sa droite. Si l’on passe devant (1) On tolère qu’un Prêtre différent du Célébrant fasse la bénédic­ tion du feu nouveau et des grains d'encens, si c'est l’usage (S. C., 12 nov. 183 r, 2884, ad 8). Dans ce cas, ce Prêtre ferait la bénédiction d’une façon privée, et assisté seulement de Clercs en surplis. 11 faut remarquer que les rubriques du Missel supposent le même Célébrant pour tout l’oilice de ce jour, et qu'en tout cas, pour la procession du Lumen Christiet ce qui suit, le Célébrant et le Diacre doivent être les mêmes que pour la Messe (S. C'., ibid.; 1“ sept. /838, 2?83, ad j; 22 juill. 1848, 2 $65, ad 3). (2) Il ne doit pas y avoir deux Sous-Diacres, dont l’un pour porter la croix; celle-ci doit être portée par le Sous-Diacre de la Messe (S. C., /3 février 1892, 3767, ad 3o). 112 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. le grand autel, tous, excepté le Sous-Diacre, font la révérence convenable, le Célébrant et le Diacre ayant soin de se découvrir. 381. En arrivant à la porte de l’église, on sort, si le réchaud est placé dehors; le Sous-Diacre s’arrête à quelque distance du réchaud, tournant le dos au grand autel; le Célébrant se place en face du SousDiacre, près du réchaud, qui se trouve entre les deux; le Diacre, s’étant découvert, se met à la droite du Célébrant, qu’il salue en passant devant lui. L’Aco­ lyte qui tient les grains d’encens et le Thuriféraire se mettent à la droite du Diacre. Le premier Acolyte, ayant déposé le bénitier sur la crédence, y prend le missel, et le tient ouvert devant le Célébrant, un peu à sa gauche; s’il y avait un pupitre, il garderait le bénitier, et resterait entre les deux autres Clercs. 382. Le Célébrant se découvre et donne sa barrette au Diacre; celui-ci la reçoit avec les baisers ordinaires, et la remet, ainsi que la sienne, au Cérémoniaire, qui les dépose. Le Diacre assiste le Célébrant, et relève le bord de la chape lorsqu’il bénit, asperge ou encense. Les membres du Clergé sont en ligne, de chaque côté, depuis le Sous-Diacre jusqu'au Célébrant, les plus dignes près de celui-ci. Sous-Diacre. υ < ·· C5 C C RÉCHAUD . Célébrant. Diacre. E *y e» 383. Le Célébrant, les mains jointes, lit à voix haute, sans chanter, Dominus vobiscum et les trois oraisons de la bénédiction du feu ’. Il dit ensuite 1 Miss., rub. du jour ; Cxr. Ep., 1. H, c. xxvni, n. i. DU SAMEDI SAINT. I 1 3 l'oraison pour la bénédiction des grains d'encens’; l’Acolyte qui les tient les présente devant lui. Pen­ dant cette oraison, le Thuriféraire met du feu bénit dans l’encensoir. La quatrième oraison finie, le pre­ mier Acolyte ferme le livre, le replace sur la crédence, reprend le bénitier et rejoint les autres Clercs. 384. Le Célébrant met de l’encens dans l’encensoir, et le bénit comme à l’ordinaire’ : il est assisté du Diacre, le Cérémoniaire relève la chape. Ensuite, le Diacre lui ayant présenté l’aspersoir avec les baisers d’usage, il asperge le feu, puis les grains d’encens, au milieu, à sa gauche et à sa droite, en disant à voix basse l’antienne Asperges me... Le Diacre reçoit l'aspersoir, et présente l’encensoir au Célébrant avec baisers. Celui-ci encense le feu, puis les grains d’en­ cens, comme il les a aspergés, mais sans rien dire3. 385. Le premier Acolyte dépose le bénitier sur la crédence; le Thuriféraire met de nouveau du feu bénit dans l’encensoir. Le Diacre va auprès de la crédence; assisté du Cérémoniaire et du premier Acolyte, il quitte la chasuble pliée et l’étole violettes, puis prend l’étole, la dalmatique et le manipule de couleur blan­ che (1 ) ; il revient ensuite à la droite du Célébrant. Le premier Acolyte prend sur la crédence le petit cierge préparé, et l’allume au feu nouveau. § 2. De la procession avec le cierge à trois branches. 386. Le Célébrant, assisté du Diacre et du Céré­ moniaire, met et bénit de l’encens dans l’encensoir, pour la procession et pour l’encensement du livre de (I) Le Sous-Diacre doit-il prendre le manipule en ce moment? Les auteurs sont partages sur cette question; le Cérémonial des Evêques, en deux circonstance analogues, le prescrit dans l’une et ne le men­ tionne pas dans l’autre. Les uns lui font prendre le manipule en ce moment, pour se conformer au Diacre; les autres, seulement après ΓΕλsultet, en même temps que Célébrant et le Diacre prennent le mani­ pule et la chasuble de couleur violette. Nous sommes de cette dernière opinion; car le Sous-Diacre n’a aucune raison, dansle cas présent, de sc conformer au Diacre quant au manipule; il n’en a pas davantage de prendre le manipule précisément pour porter la croix, alors’’qu’en toutes les autres circonstances il le quitte pour faire la mime action. 1 Miss,, rub. du jour. — 9 Miss., ibid. — 3 Miss., ibid. 114 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. IX, ART. III. VExsultet. Le Diacre prend ensuite des deux mains le roseau, le Cérémoniaire donne au Célébrant sa barrette, et la procession se met en marche dans l’ordre suivant. 387. En tête marche le Thuriféraire, portant de la main droite l’encensoir ouvert; à sa droite est le se­ cond Acolyte, portant les grains d’encens dans le pla­ teau, qu'il tient des deux mains. Après eux viennent : le Sous-Diacre portant la croix; puis le Clergé; en­ suite, le Diacre portant le roseau, et ayant à sa gauche le premier Acolyte, qui porte le petit cierge allumé au feu nouveau; enfin, le Célébrant, les mains jointes et la tête couverte, ayant à sa gauche le Cérémoniaire. Pendant cette procession, un Clerc porte à la ban­ quette la barrette et les ornements violets du Diacre. On reporte les autres objets à la sacristie. 388. Lorsque le Célébrant est entré dans l’église, la procession s’arrête; le Diacre incline un peu le roseau vers le premier Acolyte, pour allumer une des trois branches; il releve ensuite le roseau, fléchit le genou droit, et, à l’exception du Sous-Diacre, tous font égale­ ment la génuflexion, même le Célébrant, qui se décou­ vre auparavant’; le Diacre chante Lumen Christi, sur un ton assez bas pour pouvoir reprendre deux autres fois en élevant la voix; on répond Deo gratias, et tous se lèvent. La procession s’avance jusqu’au milieu de l’église et s’arrête; le Diacre allume une deuxième branche, et,ayantfait la génuflexion comme la premiere fois avec tout le Clergé, il chante, sur un ton plus élevé, Lumen Christi; on répond Deo * gra tias sur le même ton, et on se lève. La procession entreau chœur; arrivé devant l’autel, le Diacre allume la troisième brancherait la génuflexion, et chante une troisième lois, sur un ton encore plus élevé, Lumen Christi ; on observe les mêmes cérémonies. 389. En arrivant à l’autel, le Thuriféraire se retire du côte de l’évangile; le second Acolyte, portant les grains d’encens, se retire du côté de l’épître; le Sous’ J/i».. mb. du jour: Cxr. Ef., I. Il, c. xrrtn, n. 6; 3fem. Rit. _____ il ( DU SAMEDI SAINT. 1 Diacre, portant la croix se met du côté de l’évangile, à la droite du Thuriféraire; le premier Acolyte éteint le petit cierge et le donne au Cérémoniaire, puis jl reçoit du Diacre le roseau, et se place du côté de l’épîr tre, à la gauche du second Acolyte : ils laissent, au milieu, un espace suffisant pour le Célébrant et le Diacre. Ils se trouvent alors placés comme suit ; Thuriféraire, Sous-Diacre, 1 Acolyte, 2° Acolyte. 390. Au bas des degrés, le Diacre se place à la droite du Célébrant, reçoit sa barrette avec baisers, et la donneau Cérémoniaire; tous font la révérence conve­ nable, excepté le Sous-Diacre et ΓAcolyte qui tient le roseau. Le Célébrant monte à l’autel et le baise; le Diacre reste au bas des degrés. Le Cérémoniaire dépose le petit cierge et la barrette, prend le livre pour ŸÉxsultel, et l’apporte au Diacre. § 3. De VExsultet. 391. Le Diacre, ayant reçu le livre, monte, s’age­ nouille sur le marchepied, et dit au Célébrant Jubé Domne benedicere. Le Célébrant, s’étant tourné vers lui, le bénit comme pour l’évangile, en disant suum paschale prœconium au lieu de evangelium suum; il fait sur lui un signe de croix et lui donne sa main à baiser (1). 392. Le Diacre descend devant l’autel, entre le Sousli) Plusieurs auteurs, s’appuyant sur le Cérémonial des Évêques, qui, à l’office pontifical de ce jour, prescrit au Diacre de ne pas baiser •a main de l’Évêque, en ont conclu que le Diacre ne doit pas baiser a main du Prêtre Célébrant. Mais, avec d'autres auteurs, nous sommes de l’avis contraire, car les circonstances sont différentes. En effet, tout se passe toujours comme avant le chant de l’évangile, avec, toutefois, cette différence que le Diacre ne dépose pas d'abord le livre sur l'autel et ne récite pas Munda cor meum. Or, quand le Diacre doit, avant le chant de l'évangile, recevoir la bénédiction de l'Évêque, il lui baise la main après avoir déposé l’évangéliairc sur l’autel, avant de réciter Munda cormeum; mais non après la bénédiction. On comprend, dès lors, que le baisement de la main de l'Évêque n'ait pas lieu pour le chant de (Exxultet. La même raison n’existe pas quand la fonction est célé­ brée par un Prêtre, puisqu'alors c’est après la bénédiction que se fait le baisement de la main : aussi, le Missel prescrit-il au Diacre de recevoir la bénédiction comme pour l’évangile, sans aucune restriction. I Diacre et l’Acolyte portant le roseau; il fait la génu­ flexion avec le Cérémoniaire, le Thuriféraire et le second Acolyte. On se rend au pupitre, chacun se retournant sans changer de place par rapport aux autres. Tous se tiennent sur une seule ligne devant le pupitre, tournés comme le Diacre, et placés dans ordre suivant : PUPITRE. 2* Acolyte, 1er Acolyte, Diacre, Sous-Diacre, Thuriféraire, Cérémoniaire. Le Sous-Diacre tourne le crucifix vers le Célé­ brant, qui va au coin de l’épître et se tourne vers le Diacre. Celui-ci place le livre sur le pupitre, l’ouvre, et l’encense comme à l’évangile; puis, les mains join­ tes, il chante VExsultet. Le Thuriféraire va déposer l’encensoir, et revient là où il était. 3q3. Après avoir chanté les paroles curvat imperia, le Diacre s’arrête; accompagné du second Acolyte et du Cérémoniaire, il va près du cierge pascal, monte, s’il le faut, sur l’escabeau, et enfonce dans le cierge les grains d’encens, en forme de croix regardant le Célébrant, de cette manière (1) : Le Diacre revient au pupitre et continue. Le deuxieme Acolyte va déposer le plateau à la crédence, y prend le petit cierge eteint, et retourne là où il était. 394. Après avoir chanté les paroles rutilans ignis accendit, le Diacre, accompagné du premier Acolyte, s'approche du cierge pascal, prend le roseau, et, au moyen d’une des trois branches, il allume le cierge pascal. Ensuite, il revient au pupitre, et continue. Le premier Acolyte, ayant repris le roseau, le fixe sur sa base, et retourne là où il était. 39 5. Après avoir chanté les paroles apis mater eduxit, ΙΓ Pour les fixer plus facilement, le Diacre peut chauffer un peu les grains d’encens à la tlammc d'un cierge. DU SAMEDI SAINT. le Diacre s’arrête un instant; le deuxième Acolyte, ayant allumé au cierge à trois branches le petit cierge qu’il tient, va allumer les lampes qui sont près du grand autel, puis celles des autres autels. Quand les premières sont allumées, le Diacre continue et achève ['Exsultet. Si le Saint-Siège est vacant, il omet una cum beatissimo Papa nostro; s’il n’y a pas d’Evêque diocésain, il omet et Antistite nostro; on omet tou­ jours tout ce qui concerne l’empereur. 396. E Exsultet fini, le Diacre ferme le livre et le laisse sur le pupitre; le Sous-Diacre donne la croix au Thuriféraire, qui la dépose près de la crédence. Les Ministres sacrés, avec les Acolytes et le Cérémo­ niaire, font la génuflexion devant l'autel et se ren­ dent à la banquette (1); le Célébrant s’y rend en même temps, par le plus court chemin. Le Thuri­ féraire enlève le pupitre de VExsultet, et place au milieu du chœur le pupitre nu, avec le livre pour le chant des prophéties. § 4. Des prophéties (2). 397. A la banquette, le Célébrant, aidé du Cérémo­ niaire, quitte la chape, prend le manipule et la chasuble de couleur violette; le Diacre, aidé du premier Acolyte, quitte les ornements blancs, prend le manipule, l’étole et la chasuble pliée de couleur violette; le SousDiacre, aidé du second Acolyte, prend le manipule violet. Les Acolytes emportent à la sacristie les or­ nements blancs du Diacre; ils y portent aussi la chape violette, s’il n’y a pas de fonts baptismaux. 398. Pendant ce temps, le second Cérémoniaire va inviter celui qui doit chanter la première prophétie, et se met à sa gauche; tous deux vont au pupitre, et y (1) Le Diacre qui chante l'Exsultel doit remplir la fonction de Diacre pendant toute la cérémonie (S. C., /2 nov. /83/, 2684, ad 8 ; 22 juil­ let /848, 2 g 65, ad 3). (2) Les prophéties ne peuvent pas être omises, et doivent être chan­ tées en entier; il n’est pas permis à celui qui chante une prophétie de l’interrompre quand le Célébrant a fini de la lire a l’autel (S. C.. /2 avril 1765. 2486. ad 4; /4 mars /86/, 3/ g4. ad 8). · ··> 1 18 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. IX, ART. III. font à l’autel et au Chœur les révérences convenables. Le Célébrant et ses Ministres, étant revêtus, mon­ tent au coin de l’épître par le plus court chemin, et se placent comme pour l’introït. Alors, le Lecteur, ayant donné sa barrette au Cérémoniaire, chante la leçon, les mains posées sur les bords du livre. 399. Le Célébrant lit les prophéties pendant qu’on les chante. Après chacune, il peut aller directement s’assçoirà la banquette avec ses Ministres; dans ce cas, ils reviennent à l’autel par le plus court chemin, vers la fin du chant. Lorsque le chant de la prophétie, ou du trait quand il y en a un, touche à sa fin, les Minis­ tres se placent en ligne derrière le Célébrant. Celuici ayant chanté Oremus, le Diacre chante Flectamus genua, en faisant la génuflexion, que tous font aussi, excepté le Célébrant; le Sous-Diacre, se relevant, chante Levate, et tous se lèvent ; le Célébrant chante l’oraison sur le ton férial, les mains étendues. 400. Quand le Lecteur a fini, il reprend sa barrette et attend devant le pupitre, avec le Cérémoniaire, qu’on ait chanté Flectamus genua, Levate; ayant fait la génuflexion avec tout le Chœur, ils saluent celui-ci, et le Cérémoniaire reconduit le Lecteur. S’il y a un trait, ils lont, aussitôt après la prophétie, les révérences convenables à l’autel et au Chœur. Pendant l’oraison, le Cérémoniaire conduit au pupitre celui qui doi chanter la leçon suivante ; il le fait vers la fin du trait, quand il y en a un. 401. Les Lecteurs suivants observent les mêmes cérémonies que le premier ; on suit l’ordre de dignité, en commençant par les moins dignes. Si les mem­ bres du Clergé ne sont pas assez nombreux, les mêmes chantent plusieurs prophéties; au besoin, des Chantres pourraient aussi en chanter, même de la place qu’ils occupent habituellement. La douzième oraison n’est pas précédée de Flectamus genua. 402. Si l’on doit administrer le baptême après la bénédiction des fonts, un Prêtre, revélu du surplis, de l’étole violette, et de la chape pour les adultes, fait d’avance, pendant les prophéties, les exorcismes et DU SAMEDI SAINT. cérémonies sur les catéchumènes (enfants ou adultes ., jusqu’aux onctions de l’huile des catéchumènes inclu­ sivement, c’est-à-dire jusqu’au moment où l’on quitte les ornements violets ; il se conforme au Rituel. S’il n’y a pas de Prêtre qui fasse les exorcismes, le Célé­ brant les fait lui-même, soit avant d’entrer aux fonts et de les bénir, soit après les avoir bénis. § 5. De la bénédiction des fonts baptismaux (i). 403. Vers la fin de la douzième prophétie, les Aco­ lytes allument les cierges de leurs chandeliers. Pendant l’oraison qui suit, un Clerc (qui peut ctre le Thurifé­ raire) va prendre le cierge pascal, qu’il ôte de son chandelier; un autre enlève le pupitre du milieu du chœur, et se tient prêt à prendre la croix de procession. Après l’oraison, le Célébrant et ses Ministres vont directement à la banquette; les Acolytes ôtent le ma­ nipule aux Ministres sacrés, prennent les chandeliers, et vont à l’entrée du chœur avec le Porte-croix; le Célébrant, aidé du Cérémoniaire, quitte la chasuble et le manipule, et se revêt de la chape. 404. On se rend en procession aux fonts baptismaux, tous faisant la révérence convenable à l’autel, excepté le Porte-croix et les Acolytes. Celui qui porte le cierge pascal le tient des deux mains et marche le premier; il est suivi du Porte-croix (2) entre les Acolytes, puis des Chantres, qui chantent le trait Sicut cervus, et du Clergé; vient ensuite le Célébrant, entre ses Ministres, qui relèvent les bords de la chape, tous trois couverts de la barrette. Pendant ce temps, on place les trois coussins violets sur le bord du marchepied de l’autel. 405. Lorsqu’ils sont arrivés à l’entrée du baptistère, le Porte-croix et les Acolytes s'arrêtent en dehors, et se retournent en face du Célébrant; les membres du (t) La bénédiction des fonts doit être faite par le Célébrant, et non parun autre Prêtre [S.C., 12 mars t 66 /, rrt sept. 183St2jS3, nd /). S’il n'y a pas de fonts, on ne peut pas la remplacer par la béné­ diction ordinaire de l’eau, faite en public à ce moment (S. C., 3r août iS~2 32jr,ad /). (2) Ce n'est pas le Sous-Diacre, mais un Clerc en surplis, qui doit porter la croix; le Célébrant doit être entre ses deux Ministres. i.t J 20' PART. XI, SECT. Ill, CHAP. IX, ART. III. Clergé s’arrêtent aussi, et se rangent sur deux lignes; le Cérémoniaire reçoit les barrettes du Célébrant et des Ministres. Un Clerc, ayant pris le missel, le tient ouvert devant le Célébrant ; celui-ci, les mains jointes, chante Dominus vobiscum, et, sur le ton férial, l’oraison Omnipotens sempiterne Deus respice, 406. Ensuite, le Clerc qui porte le cierge pascal, le Porte-croix et les Acolytes, entrent dans le baptistère, suivis du Clergé, s’il y a assez de place, ainsi que du Célébrant et de ses Ministres. Autant que possible, le Porte-croix et les Acolytes se placent en face du Célé­ brant, de manière que les fonts se trouvent entre eux et lui; le crucifix est tourné vers lui; le Clerc qui tient le cierge pascal se place près d’eux, ou près du Diacre. Le Clerc tenant de nouveau le missel devant le Célébrant, un peu à gauche, celui-ci, les mains jointes, chante Dominus vobiscum, puis, sur le ton férial, l’oraison Omnipotens sempiterne Deus adesto et la préface. Le Cérémoniaire, ayant déposé les bar­ rettes, prend la serviette. 407. Pendant la préface, après gratiam de Spiritu Sancto, le Célébrant divise l’eau en forme de croix avec la main droite étendue, qu’il essuie aussitôt avec la ser­ viette présentée par le Diacre, et continue. Après non inficiendo corrumpat, il touche la surface de Peau avec la même main, qu’il essuie aussitôt. En disant per Deum vivum, per Deum verum, per Deum sanc­ tum, il tait trois signes de croix sur les fonts. Après super te ferebatur, les Ministres s’écartant un peu, il divise l’eau avec la main droite, et en jette un peu hors des fonts, vers les quatre points cardinaux (d’abord vers l’orient), de cette manière puis il s’essuie et continue; le Cérémoniaire essuie le bord des fonts, s’il y a lieu. En disant benedico te, le Célébrant fait un signe de croix sur les fonts. >e le ton et DU SAMEDI SAINT. chante recto tono; après tu benignus aspira, il souffle trois fois sur l’eau en forme de croix, et continue. Après purificandis mentibus efficaces, il reçoit du Diacre le cierge pascal, le plonge un peu dans l’eau, et chante Descendat in hanc, etc.; il retire le cierge de l’eau, le replonge davantage, et répète d’un ton plus élevé Descendat, etc. ; il le retire encore, le plonge une troisième fois jusqu’au fond, et répète d’un ton encore plus élevé Descendat, etc. Ensuite, tenant le cierge immergé, il souffle trois fois sur l’eau en forme deΦ, et chante totamque hujus., fœcundet effectu; après quoi, il retire le cierge de l’eau et le remet au Diacre; celui-ci le rend au Clerc, qui l’essuie avec une serviette. Le Célébrant continue et achève la préface; à la conclusion, il baisse le ton, et chante redo lono. Le Diacre et le Sous-Diacre ont soin, cha­ que fois qu’il le faut, de relever les bords de la.chape. »409. La préface terminée, le Célébrant et ses Minis­ tres s’éloignent un peu des fonts; un Clerc, ayant pris le bénitier et le vase pour puiser l’eau, en puise dans les fonts et en met dans le bénitier; le plus digne du Clergé, ou un autre Prêtre suivant l’usage, se revêt de l'étole violette, que lui présente le Cérémoniaire. Ce Prêtre, accompagné du Porte-bénitier à sa droite, vase placer devant le Célébrant, auquel il donne l’aspersoir, tous deux s’étant salués mutuellement. Le Cé­ lébrant se signe au front avec l’aspersoir, asperge le Prêtre, puis le Diacre et le Sous-Diacre, qui s’inclinent et se signent, et rend l’aspersofr au Prêtre. Celui-ci, avec le Porte-bénitier, fait l’aspersion du Clergé, et parcourt l’église en aspergeant les fidèles; pendant ce temps, le Célébrant et ses Ministres peuvent s’as­ seoir et se couvrir; il revient ensuite aux fonts, re­ met 1'aspersoir et l’étole au Porte-bénitier, et reprend sa place. S’il n'y a pas d’autre Prêtre, le Célébrant fait lui-même l’aspersion, après s’être signé avec l’aspersoir présenté par le Diacre : il est accompagné du Diacre, du Sous-Diacre, du Cérémoniaire et du Portebénitier. 410. Pendant l’aspersion, un Clerc puise dans les 122 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. IX, ART. III. fonts et met à part Veau bénite dont on a besoin, y lais­ sant la quantité nécessaire pour les baptêmes; on rem­ plit les bénitiers de l’église. 411. Après l'aspersion, un Clerc prend le plateau contenant les saintes Huiles, s'approche des fonts,et se tient à la droite du Diacre, qui présente les ampoules au Célébrant. Celui-ci verse de l’Huile des catéchu­ mènes dans l’eau des fonts, en forme de croix, disant à voix haute Sanctificetur, etc. ; ayant rendu l’Huile des catéchumènes et pris le saint Chrême, il en verse de même, disant Infusio chrismatis, etc.; il reprend l’Huile des catéchumènes, dit Commixtio, etc., et aux mots in nomine Patris, etc.,’il verse des deux ensemble en forme de croix (1). Le Diacre remet les saintes Huiles au Clerc, qui les dépose ; le Célébrant, du bout de la main droite, répand l’Huile dans les fonts etla mêle avec l’eau, puis s’essuie la main avec le coton. 412. Si l’on administre le baptême, le Célébrant, assisté du Diacre et du Sous-Diacre, le fait en ce moment. Si un Prêtre a fait, pendant les prophéties, les exorcismes et cérémonies préparatoires, le Célé­ brant prend aussitôt l’ctole et la chape blanches, et commence les cérémonies du baptême à TV. credis in Deum? ou, pour les adultes, à Quis vocaris ? c’est * (1) Les saintes Huiles à employer sont celles qui ont été bénites le jeudi précédent. Les Curés doivent faire leur possible pour les avoir a temps. Si. nayant p is pu se les procurer le samedi, on pouvait les avoir dans un bref délai, on omettrait l’infusion des saintes Huiles; et. une fois reçues, un Prêtre, en surplis et avec l’étole violette, les verserait avril / d’une façon privée (S. C 2&5Q, ad 3; 3/ janv. /896, 3879). Mais si l’on ne pouvait pas avoir dans un bref délai les saintes Huiles nouvelles, ou s’il fallait faire un baptême avant de les recevoir, on ferait la bénédiction des fonts avec les saintes Huiles de l'année précédente (S. C., 23 sept. /83;, 2773, ad /; /0 sept. /85'), 3o')2,3/ janv. /896.3879). Si l’on a fait la bénédiction des fonts avec les Huiles anciennes, on ne réitère pas la bénédiction de l’eau, ni l’infusion des Huiles, après avoir reçu les Huiles nouvelles ; l'eau baptismale ainsi faite sert jusqu’à la vigile de la Pentecôte, où l’on fait la bénédiction avec les Huiles nouvelles (S. C., 23 sept. /83;, 2;;3, ad .»). La S. C. condamme l’abus suivant lequel celui qui est chargé de distribuer les saintes Huiles aux Curés retarde ' dessein cette distribution; clic défend aussi de faire avec solennité l’infusion des Huiles nouvelles dans les fonts, quand elle a été omise le samedi saint (S. C., /6 dèc. /826, 2620, ad 3; 3/ janv. /896, 3879). DU SAMEDI SAINT. I 23 j-dire là où en était resté le Prêtre qui a fait les exorcismes (i). |i3. Après la bénédiction des fonts, et après le bap­ tême s’il l’a administré, le Célébrant, près de la cré­ dence, se nettoie les mains avec la mie de pain et les lave: deux Clercs présentent l’aiguière, le plateau et la serviette, les Ministres sacrés relevant les bords de la chape. S’il a baptisé, il reprend ensuite l’étole et la chape violettes. § 6. Des litanies. 414. Après la bénédiction des fonts baptismaux, ou après l’administration du baptême, on retourne au çhœuren procession, dans le même ordre qu’on est venu, et en chantant les litanies du Missel. Elles sont chan­ tées par deux chantres en surplis, qui, marchant der­ rière lacroix, les commencent en quittant le baptistère ; et l’on répète en entier chaque invocation. Tous, en arrivant, font la révérence convenable, excepté le Porte-Croix et les Acolytes, et se rendent à leurs places. Le Clerc qui porte le cierge pascal le replace sur son chandelier ; les Acolytes mettent les chandeliers à la crédence, et le Porte-Croix dépose la croix auprès. 413. Les deux Chantres laissent passer le Célébrant, et se placent au milieu du chœur, devant un tabouret. Le Célébrant et ses Ministres, arrivés devant l'autel, font la révérence convenable; le Célébrant quitte la chape, le Diacre et le Sous-Diacre quittent la chasuble pliée: le Cérémoniaire et les Acolytes, étant venus près d’eux, reçoivent ces ornements et les déposent sur la banquette. Aussitôt, le Célébrant et les Ministres sacres s’agenouillent sur le plus bas degré, et se pros­ ternent, mettant les mains et la tête sur les coussins ; en même temps, tous se mettent à genoux ; et Ton con­ tinue les litanies, sans les avoir interrompues. ii) Le Cérémonial des Évêques (Z. II, c. xxv 11, n. z S) et le Rituel (Z. II, c.i.n. 27 recommandent l'administration solennelle du baptême dans ..cérémonie de ce jour et dans celle de la vigile de la Pentecôte, pour conserver l'intégritc du rite des premiers siècles; si bien que le Cérémonial prescrit de ne baptiser personne dans les huit jours qui précè­ dent, sauf en cas de danger. ΛΛΛίί*/ i VC [24 PART. XI, SECT. Ill, CHAP. 416. S’il n’y a pas de fonts baptismaux, les Acolytes mettent les coussins violets au bord du marchepied de l’autel pendantla douzième prophétie; après l’orai­ son qui suit, un Clerc enlève le pupitre au milieu du chœur, et met à la place le tabouret pour les deux Chantres ; ceux-ci viennent se placer devant. Le Célé­ brant et ses Ministres, étant descendus directement à la banquette, quittent la chasuble et le manipule, aidés par le Cérémoniaire et les Acolytes; puis ils vont devant l’autel, font la révérence convenable, et se prosternent comme il est dit plus haut; en même temps, tous se mettent à genoux, et les deux Chantres commencent les litanies, dont on répète en entier chaque invocation. 417. Au verset Peccatores,le Célébrantet ses Minis· très se lèvent; ils font la révérence convenable avec les Ministres inférieurs, qui sont venus devant l’autel; sans saluer le Clergé, ils se rendent à la sacristie l’un derrière l’autre, secouvrant de la barrette une fois sor­ tis du chœur, et précédés des Acolytes, qui marchent l’un à côté de l’autre, sans chandeliers. lisse revêtent des ornements blancs pour la Messe. Si la sacristie était trop éloignée, ils pourraient s’en revêtir à la banquette, où on les apporterait. S’il n’y a pas de fonts baptismaux, les Acolytes allument leurs chandeliers à la sacristie; s'il y en a, les chandeliers restent allu­ més à la crédence. fw 418. Pendant ce temps, des Clercs allument les cier­ ges de l’autel, ôtent le parement violet, les coussins violets, le tapis violet qui couvrait les degrés; ou bien ils mettent un tapis s’il n’y en avait pas ; ils mettent sur l’autel le missel couvert de blanc, et les canons; ils pourraient placer des vases de fleurs entre les chan­ deliers ; ils enlèvent le voile violet de la crédence, les ornements et le tapis violet de la banquette. Les deux Chantres ont soin de chanter assez lente­ ment. de façon que tout soit terminé avant la lin des litanies. DU SAMEDI SAINT. § 7. De la Messe et des Vêpres. 419. Environ àA Agnus Dei des litanies, au signe du Cérémoniaire, le Célébrant et ses Ministres partent de la sacristie pour se rendre au chœur, de manière à se trouver devant l’autel après Christe exaudi nos. Les Acolytes les précèdent, en portant les chandeliers allumés s’il n’y a pas de fonts baptismaux ; s’il y en a, ils ont les mains jointes. En entrant au chœur, ils se découvrent, mais ne saluent pas le Clergé, qui est à genoux. 420. Après Christe exaudi nos, sans interruption, on commence le Kyrie eleison solennel, et les deux Chantres des litanies retournent à leur place. Le Cé­ lébrant salue l’autel, commence la Messe, avec le psaume Judica me et Gloria Patri, monte à l’autel, le baise, et fait l’encensement comme à l’ordinaire; aussitôt après, il dit, au coin de l’épître, le Kyrie elei­ son avec ses Ministres. 421. Le chant du Kyrie étant terminé, le Célébrant entonne le Gloria in excelsis. Après l’intonation, un Acolyte sonne la clochette pendant que le Célébrant récite le Gloria; on joue de l’orgue, et l’on sonne les cloches de l’église ; on découvre les images et statues qui étaient voilées. Dans les villes où il y a plusieurs églises, on ne doit sonner les cloches extérieures d’au­ cune d’entre elles avant celles de l’église principale; on sonne donc, s’il le faut, même après le Gloria1. 422. Après avoir lu l’épître, le Célébrant s’arrête ; quandilabcnileSous-Diacre,celui-ci et le Diacre étant placés comme pour l’introït, il tient les mains jointes, et chante trois fois Alleluia, en élevant le ton à cha­ cune, le Chœur répétant chaque fois de même; puis le Célébrant lit le trait. 423. Les Acolytes assistent à l’évangile sans chande­ liers. On ne dit ni Credo, ni offertoire. On ne dit point A^nus Dei, et l’on ne donne point le baiser de paix. Après Pax Domini.., le Sous-Diacre ne monte pas à 1 s. CM 21 août 1604, 170: 16 avr. • >659» 1138; 10 dec. 1671, 1140, ad 6. 3Λ·· I 2.5 163g, 6γ3 ; 13 juil. i658, 1079; 21 nov. T— I « )ll IV 120 PART. XI, SECT. HI, CHAP. IX, ART. Ill la gauche du Célébrant ; le Diacre, ayant fait la génu­ flexion avec le Célébrant, passe à sa gaucheet fait la génuflexion en arrivant; le Sous-Diacre, ayant faitla génuflexion en même temps, monte à la droite du Célébrant. » V.S| 424. Après la communion du calice, les Chantres entonnent l'antienne Alleluia, etc., puis le psaume Laudate. Quand il a pris l’ablution, le Célébrant, au coin de l’épître, récite l’antienne et le psaume avecses Ministres; le Diacre est placé comme pour l’introït; le Sous-Diacre se place de même, après avoir porté le calice à la crédence. Pendant ce temps, le Thuri­ féraire prépare l’encensoir. Lorsqu’on a répété l’an­ tienne Alleluia, le Célébrant, les mains jointes, entonne Vespere autem sabbati, et continue l’antienne avec ses Ministres. 425. L'antienne terminée, deux Chantres entonnent le Magnificat; le Célébrant fait le signe de croix, et va au milieu de l’autel avec le Diacre et le Sous-Diacre, qui se placent l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Le Thuriféraire se présente; on fait la bénédiction de l’encens et l’encensement de l’autel comme à l’ordi­ naire, le Célébrant récitant le Magnificat alternative­ ment avec ses Ministres, qui relèvent la chasuble. 426. Après l’encensement de l’autel, le Diacre, à côté du Sous-Diacre, encense le Célébrant comme à la Messe, puis, accompagné du Thuriféraire, va encen­ ser le Chœur. Le Célébrant et le Sous-Diacre demeu­ rent au coin de l’épître, placés comme pour l’introït Lorsqu’il a fini l’encensement du Chœur, le Diacre vient devant l'autel, du côté de l’épître, et encense le Sous-Diacre, qui se tourne vers lui sur sa gauche; ayant remis l’enccnsoirau Thuriféraire, il monte à la droite du Célébrant, se tourne sur sa gauche vers le Thuriféraire, et est encensé par lui. Celui-ci achève l’encensement comme à l’ordinaire. I 427. Lorsqu’on a répété l'antienne Vespere autem, le Célébrant va au milieu de l’autel avec ses Ministres, qui s’y placent l’un derrière l’autre, baise l’autel, se tourne, et chante Dominusvobiscum; il chante ensuite · . ·· — *·· · « Ml S DU SAMEDI SAINT. l’oraison au coin de l’épître, les mains étendues; et tout le reste se fait comme à l’ordinaire, le Diacre ajoutant deux Alleluia à Ite Missa est. Après la cérémonie, on reporte le saint Sacrement dans l'église ; on enlève le roseau avec le cierge à trois branches, ainsi que sa base. On peut donner la com­ munion pendant la Messe, et immédiatement après celle-ci, mais indépendamment. ARTICLE IV I .· 4 RÈGLES PARTICULIÈRES Λ LA MESSE PRIVÉE, AUX VEPRES ET AUX COMPLIES. 428. Quelqu’un qui a le privilège de dire en ce jour une Messe privée ne peut la célébrer qu’après le son des cloches; il commence comme de coutume, sans dire les prophéties ni les litanies après avoir baisé l’autel, sans aller au missel, il dit aussitôt le Kyrie et le Gloria; après l’épître, il dit Alleluia alternative­ ment avec le Servant; il continue la Messe comme dans le missel; à la fin, il dit les Vêpres avec le Ser­ vant 429. Si l’on récite les Vêpres en dehors de la Messe, après Pater et Ave on dit l’antienne Alleluia et le psaume Laudate Dominum; après la répétition de l’antienne, on dit l’antienne Vespere autem et le Ma­ gnificat; après la répétition de l’antienne et l’oraison, on dit Benedicamus Domino avec deux Alleluia. On ajoute seulement Pater noster, si l’on ne récite pas immédiatement les Complies3. 43ο. Pour les Complies, après la leçon brève et la confession, on ajoute Alleluia à.Sicut erat; puis on dit les quatre psaumes sans antienne. A Nunc dimittis, on dit l'antienne Vespere autem sabbati. X la fin, pendant tout le temps pascal, on dit le Pegina cœli4. r ‘S. C., 3 avril iCjj, ;Gi5. ad 2 et 3. — ’ Mcm, Hit. — 3 lire»., rub. du jour. - < Ibid. Λ I"2o PART. XI, SECT. IV, CHAP. I. QUATRIÈME SECTION «I DU TEMPS P ASC AI 431. Le temps pascal commence à la Messe du samedi saint, et se termine le samedi des quatre-temps de la Pentecôte, après None et la Messe .* 432. Le cierge pascal doit rester sur sa colonne jus­ qu’à la fin de la messe solennelle de l’Ascension2. On l’allume à la Messe et aux Vêpres chantées : les trois jours de la solennité pascale, le samedi in albis, et les dimanches, jusqu’à l’Ascension. Aux autres Heures et les autres jours, on suit la coutume3; ordinaire­ ment, on l’allume aux fêtes solennelles. On ne l’al­ lume point aux Offices des morts, ni aux Messes que l’on célèbre avec les ornements violets (comme à la Messe de la station de saint Marc et des Rogations), ni aux bénédictions du saint Sacrement Le jour de l’Ascension, après l’évangile de la Messe chantée, on éteint le cierge pascal, et on l’enlève après la MesseJ. On ne doit pas l’allumer à la Messe de la vigile delà Pentecôte6. =r CHAPITRE PREMIER De la fête et de l’octave de Pâques. 433. Le dimanche de Pâques est celui qui suit le fl quatorzième jour de la lune de mars. Si ce quatorzième jour est un dimanche, la fête de Pâques peut arriver au plus tôt le 22 mars, et au plus tard le 2 5 avril. 434. Pâques est à la fois un dimanche de pre' Ibid. —’ Men. Hit., lit. vi, c. n, § vu, n. 6. —3 Ibid.; S. C., 19 mai 1O07. 23S. ad 11; 7 déc. i8B«. 369-. ad 11. — 4 S. C.. 8 fév. 1879. 3479, ad 3. — 4Afûj.. rub. du jour; Mem. Rit., ibid.; S. C., 20 dec. 1-Ü3, 2824, ad 3. 24 nov. 189«, 4048, ad to. K* Γ DE LA FETE ET DE L OCTAVE DE PAQUES. I 2Q mière classe et une fête double de première classe L’octave est privilégiée de première classe, et l’on ne peut célébrer aucune fête pendant cette octave’. Le lundi et le mardi de Pâques, l’Office est du rit double de première classe, mais la solennité extérieure est moindre 3. 435. Le dimanche de Pâques, on ne peut célébrer aucune Messe de Requiem, même le corps présent. Le lundi et le mardi, on peut chanter la Messe des funérailles. Pendant ces trois jours, on ne peut célébreraucune Messe AOtive. Les autres jours de l’octave, on peut chanter une Messe votive pro re pravi; on ditalors, après l’épître, les deux versets avec les quatre Alleluia. 436. Pendant l'octave de Pâques, l’Office est sou­ mis à des règles spéciales. A Matines, on dit un seul nocturne. Il n’y a de versets qu’aux Matines. On ne dit ni capitules, ni répons brefs, ni hymnes. Aux pe­ tites Heures, il n’y a pas d’antienne avant les psaumes. Aprèsles psaumes de chaque Heure, on dit l’antienne Heue dies \ Aux Laudes et aux Vêpres solennelles, l’an­ tienne Hœc dies est entonnée par l’Officiant5; le pre­ mier Chapier ou le premier Chantre lui annonce l’in­ tonation (11. Pendant le chant de cette antienne, le Chœur se tient debout. 438. Pendant cette octave, jusqu’aux premières Vêpres du dimanche in Albis exclusivement, on ajoute deux Alleluia à Benedicamus Domino à la tin des Vêpres et des Laudes, et à Ite Missa est6 (2). Si l’on chantait une messe votive pro re gravi, on n’ajou­ terait pas ces deux Alleluia. i Les Acolytes n’ont pas à intervenir pour cette intonation, non jusqu’ils n’interviennent, par exemple, pour l’intonation de l’hymne jux Vêpres solennelles célébrées en présence de l’Evêque diocésain assistant â son trône. (ï) Si l’on se'parait les Matines des Laudes, on n’ajouterait pas Alle­ luia λ Benedicamus Domino en terminant les Matines. 3rev.,Dux taK'lhv ex Rutr. excerptx. — 3 Brcv., lit. vu, n. 3. — 3 Cf. Cxr. if., 1. 11, c. 1», n. 17. — 1 Bref., rub. du temps. — s S. C„ it sept. 1817, 2y56, *4 4. — e Brev. et .!/»«., rub. du temps. l3o PART. XI, SECT. IV, CHAP. If, ART. I. 4^9. Le dimanche de Pâques, à Prime, avant h lecturedu martyrologe, le Chœur est debout à fannonce de la fête. Le même jour, dans les églises qui ont des fonts baptismaux, on fait l’aspersionavecl'm qui, la veille, a été bénite et mise à part avant l’infasion des saintes Huiles. On chante l’antienne F/di aquam, jusqu’à la Pentecôte inclusivement. 440. Si le 25 avril coïncide avec la fête de Pâques, I ou si cette date arrive pendant l’octave, on se conforme à ce qui est dit au chap. ni. CHAPITRE II Règles particulières à l’Office et à la Messe depuis l’octave de Pâques jusqu’à la fin du tel II ps pascal. ARTICLE PREMIER RÈGLES SPECIALES A l/OFFICE DE CE TEMPS. 441. Pendant le temps pascal, on ajoute un Alleluia, s’il n’y en a pas, à l’invitatoire; à toutesles antiennes; à la fin de la réclame de chaque répons des Matines; et aux versets de toutes les Heures, excepté ceux des prières et le verset Pretiosa1 de Prime. Aux répons brefs, même à Prime et à Complies, on ajoute deui Alleluia; après le verset, on répète seulement pour réclame ces deux Alleluia2. 442. Toutes les hymnes doivent se terminer par la doxologie Deo Patri sit gloria, Et Filio qui a mor­ tuis Surrexit, ac Parac lito, In sempiterna sœcula, excepté celles qui ont une doxologie propre ou ne sont pas du même mètre \ Les Apôtres et les Martyrs ont un Office spécial. 1 443. Aux Matines à chaque nocturne, s il y en a trois, ou à l’unique nocturne), les psaumes, quel que soit l’Office, se disent toujours sous une seule antienne; si l’Office est propre ou pris au Commun, cette an* Rub. Βκν.,ΐΛ XXIV, n. 44 lit. χχνπ, n. 8; rub. du temps. — -* Rub. Br"., tit. xxvni, n. 5.—} Brevn rub. du temps. RÈGLES PARTICULIÈRES DE L’OFFICE A LA MESSE. l3l tienne est la première de chaque nocturne. On dit toujours le Te Deum, même à l’Office férial. Aux Laudes et aux Vêpres, chaque fois que l’Office com­ porte les psaumes de la férié, ceux-ci se disent sous une seule antienne; mais si les psaumes sont propres ou empruntés à l’un des Communs, on dit cinq an­ tiennes, comme à l’ordinaire \ Nota i°. Si la fête de l’Annonciation est célébrée dans le temps pascal, on prend pour unique antienne, au troisième nocturne, l’antienne Angelus Domini (la dernière en temps ordinaire)1. Nota 2°. A l’Office de l’Ascention, on dit trois an­ tiennes à chaque nocturne3; mais on n’en dit qu’une seule aux fêtes qui se rencontrent pendant cette oc­ tave. 444. A Prime, le dimanche, on dit le psaume Con­ fitemini, mais on omet le symbole'; à l’Office férial, on dit le capitule Régi. On ne fait pas le sutirage : aux Offices du rit semi-double et simple, en dehors des octaves, et pourvu qu’on ne commémore pas un double simplifié, la mémoire de la Croix5en tient lieu. Nota. On n’ajoute pas Alleluia aux versets qui se disent dans les fonctions non liturgiques, comme les saluts du saint Sacrement6. Pourtant, on l’ajoute au verset Panem de cœlo, avant la bénédiction', et, après les litanies de la sainte Vierge, on dit le verset Gaude avec un AlleluiaK. ARTICLE II RÈGLES SPÉCIALES A LA MESSE PENDANT LE TEMPS PASCAL. 445. On ajoute, s’ils ne s’y trouvent pas déjà, deux Alleluia à l’introït, et un seul à l’offertoire et à la communion9; après l’épître, on dit deux versets, avec deux Alleluia avant le premier verset, un entre les deux versets, un apres le second verset’°. Aux Messes ’Ibid, — ’ Brev., rub. de la fete. — 3 Rub. Brcv.> til. xin, n. 3. — 1 Addit. in \ Bnn»., ut. un, n. 2, —$ Brcv., Ordinar. âh. Olï. — * S. C.t6fe'r. iUqs» 3764,3d ι8: Eph., lil.y l. Vil, p. 439. — Ί S. CM 5 mars 1898, 3983. — * App. — 9 Miss., Comm. SS. — "Rub. Miss., p. 1, tit.x, n. a; rub. du temps. PART· XI, SECT. IV, CHAP. Ill, ART. E du rit semi-double et simple, la seconde oraison est Concede, la troisième pour l’Èglise ou pour le Pape'. CHAPITRE III De la procession des grandes et des petites litanies, et de la Messe de la station (1). ARTICLE PREMIER OBSERVATIONS GÉNÉRALES. 446. La procession des grandes litanies a lieu le 25 avril, jour de la fête de saint Marc; la procession des petites litanies (2) se fait les trois jours des Ro­ gations1. Les Rogations ont lieu le lundi, le mardi et le mercredi de la cinquième semaine après Pâques, c’est-à-dire le lundi, le mardi et le mercredi avant l’Ascension3: au plus tôt, les 27, 28 et 29 avril; au plus tard, les 3i mai, icr et 2 juin. 447. Si la fête de saint Marc arrive le dimanche de Pâques, l’Office du saint est transféré après l’oc­ tave ; mais la procession doit être faite le mardi dans l’octave4. Si cette fête tombe dans l’octave, on en trans­ fère l’Office; mais on fait la procession le jour où elle arrive, même le lundi5. 448. Le lundi des Rogations est une férié majeure ; le mardi, une férié ordinaire; le mercredi est la vigile de l’Ascension. Ces trois jours, si l’on n’a pas à faire l’Office d’une fête occurrente, on fait celui du temps pascal. Si, le lundi ou le mercredi, on dit l’Office d’une fête n’ayant pas de leçons propres pour le premier (t) Quelle obligation y a-t-il pour les églises paroissiales de faire cette fonction? Les Ephemerides liturgiques, t. 11, p. 134, répondent ainsi : « Obligatio afficit parochos quando aut commode e® (processiones) fieri possunt, autquando secus nulla in loci ecclesia fieret ·. Cette revue donne ia même solution pour la procession de la fête du saint Sacrement. Telle est Vopinion des auteurs en général. (j) La raison de cette dénomination est la solennité plus grande delà procession de saint Marc. ‘ Miss., rub. du temps. — 3 Rub. de ccs jours. — 3 B/w., rub. du tempe, — 4 />rei rub. du jour.— * Brtv., rub. du jour. I 33 DE LA PROCESSION DES LITANIES. nocturne, et qu’il n’y faille pas d’ailleurs reporter ou anticiper le commencement d’un livre de l’Ecriture, on prend, mais en ayant soin d’en conserver l’ordre respectif, les leçons de l’Ecriture qui pourraient être empêchées pendant la semaine 449. Sauf les exceptions indiquées ci-dessous 00450), les jours des grandes et des petites litanies, à toute Messe (quel qu’en soit le rite) qui n’est pas celle des Rogations ni une Messe de Requiem, on doit faire mémoire des Rogations2. La Messe propre aux fériés du lundi et du mardi est la Messe des Rogations. Si l'on fait, le lundi, un Office double majeur, double ou semi-double, on peut, dans la célébration privée, prendre la Messe des Rogations, avec mémoire de l’Office occurrent et toujours la préface pascale. La même faculté existe le mercredi, pour la Messe de la vigile de l’Ascension. Mais, le mardi, on ne peut dire la Messe des Rogations quest l’on fait, ce jour-là, [Office de la férié. 450. Dans les cathédrales et les collégiales, si l’on célèbre une fête double ou semi-double, on dit la Messe de la fête après Tierce, sans mémoire des Rogations,et après None celle des Rogations; on célè­ bre en outre, après Sexte, la Messe de la vigile de l’Ascension, sans mémoire de la fête ni des Rogations3. Nota i°. Dans ces mêmes églises, la Messe des Rogations se célèbre seule en présence du Choeur, à moins, toutefois, que, le même jour, il n’y ait un double de première ou de seconde classe, ou qu’on ne se trouve dans l’octave de Pâques \ Nota 20. Dans les autres églises, on ne ferait pas la mémoire des Rogations à la Messe chantée d’une fête,si l’on y chantait aussi la Messe des Rogations5. Nota 3°. Dans les cathédrales et les collégiales où, en vertu d'un induit, il n’y a qu’une Messe conven­ tuelle, et dans toutes les églises où il n’y a pas deux 1 Drer., rub. du temps —3 Addit, in Rub. Miss., tit. i, n. 3 ; S. C., 28 juillet i?3j, 1693, ad 4, — ·1 Rub. Miss., part. I, tit. vn, n. a; tit. xv, n, 2 ; S. C., «juin 1644, 872. — 4 Addit, tn Rub. Miss., lit. 1, n. 3. — Λ Addit, in Rub, Hui., lit. t, η. 3. 8 PART. XI, SECT. IV, CHAP. Ill, ART. Messes, si l’on fait la procession, la Messe, sauf dans l’occurrence d’un double de première classe, doit être celle des Rogations. On ne pourrait pas omettre la Messe de station pour célébrer une Messe de Re­ quiem, même le corps présent; on ferait alors les funé­ railles sans Messe *. 451. Tous ceux qui sont tenus au Bréviaire, et qui n’assistent pas à la procession ou qui n’y chan­ tent pas, doivent réciter les litanies en leur particulier, et régulièrement après Laudes’. Mais on ne peut pas les réciter la veille3. Si on les récite immédiatement après Laudes, on les commence après Benedicamus, sans dire Fidelium animœ, et on ne dit pas l’antienne à la sainte Vierge1. Lorsqu’on les récite en particulier, ou même en commun hors de la fonction liturgi­ que, on ne double pas les invocations5. 432. La procession de la Saint-Marc et celles des Rogations sont des processions générales; c’est-à-dire que, chaque our, il n’y a, dans une même localité, qu’une procession à laquelle doit prendre part tout le Clergé séculier et régulier de la localité, ainsi que les Confréries si c’est l’usage. Régulièrement, la pro­ cession des litanies part de l’église principale, et se terminedans une autre église, où l’on chante la Messe des Rogations. On pourrait néanmoins chanter cette Messe au retour de la procession dans l’église d'où l'on est parti. Pour les trois processions des Rogations, on peut répartir tout le Clergé séculier et régulier en trois groupes, dont l'un prend part à la procession du premier jour, un autre à celle du deuxième, et le reste à celle du troisième. Nota. Si la procession générale ne peut avoir lieu, chaque église fait sa procession. * AJdif. in Rut·. Miss., tit in, n. ta; S. C., 3 juillet 1869, 3208. 1 Drev., rub. du jour ; S. C., 12 mars 1806,2740, ad 8; 4 avril 1877, 3428 3 S. C.. 28 mars 177s, :5o3, ad ;. — 4 Rut. Brev., lit. xxx, n. 3 ; lit. xxxvi, n. 3. — s S, mai 18;3, 3oit, ad 2. DE LA PROCESSION DES LITANTES. 13 5 ARTICLE II OBJETS A PRÉPARER. 4$3. .4 la sacristie. On prépare: pour le Célébrant, l’étole et la chape violettes; pour les Ministres sacrés, l’étole, la dalmatique et la tunique violettes; les amicts, aubes et cordons pour les trois; les chandeliers des Acolytes et la croix de procession; un livre conte­ nant tout ce que le Célébrant devra chanter. S’il n’y avait pas Diacre et Sous-Diacre, le Célébrant pourrait avoir le surplis au lieu de l’aube. .4 l'autel. On met un parement violet, et l’on allume six cierges. 454. A l’église où la procession doit se terminer. On prépare : à l’autel et à la crédence, tout ce qui est nécessaire pour la Messe solennelle des Rogations; la chasuble et trois manipules de couleur violette, pour le Célébrant et ses Ministres. Si la Messe est célébrée >ar un autre Prêtre que celui de la procession, ou si e Célébrant n’a pas l’aube à la procession, on prépare à la sacristie tous les ornements pour la Messe solen­ nelle. ARTICLE III CÉRÉMONIES GÉNÉRALES DU CHŒUR Λ LA DES GRANDES ET DES PETITES PROCESSION LITANIES. 455. Si le Clergé n’est pas déjà au chœur pour la récitation de lOfhce, il s’y rend en procession, avec le Célébrant. S’il n’y a pas de place pour tout le monde, les moins dignes se rangent devant la balustrade ou au milieu de la nef. On se met à genoux. Après une courte prière, on se lève, et l’on reste debout pendant le chant de l’antienne Exsurge, etc. Celle-ci étant répétée, on se meta genoux pour les litanies; on reprend en entier chaque invocation, même si la procession ne sort pas de l’église. l36 PART. XI, SECT. IV, CHAP. Ill, ART. IV. 456. Après qu’on a répété Sancta Maria ora pro nobis, et seulement alors, on se lève, et la procession se met en marche, chacun faisant la révérence conve­ nable. Si la procession s’arrête en chemin dans une église, le Clergé se range dans le chœur; s’il n’y a pas assez de place, le Clergé reste en ordre de procession, les plus dignes le plus près de l’autel. En arrivantdans l’église où la procession se termine, on se place au chœur, comme il est dit plus haut, avec les révérences convenables; on se met à genoux, jusqu’après les oraisons. Pendant la Messe des Rogations, le Chœur n’est pas à genoux comme aux Messes fériales de pé­ nitence. On observe les règles générales données au chapitre des processions, t. I, p. 674. ARTICLE IV CÉRÉMONIES SPÉCIALES AUX MINISTRES A LA PROCESSION DES GRANDES ET DES PETITES LITANIES. 437. Pendant None, si Ton récite l’Office au chœur (1 ), le Célébrant et ses Ministres se revêtent de leurs ornements; les Acolytes prennent les chande­ liers, un autre Clerc prend la croix de procession. Le Porte-croix et les Acolytes marchent les premiers; en arrivant au chœur, ils se placent, sans génuflexion, du côté de l’évangile, tournés vers le côté de l’épître, et restent debout; ils sont suivis du Clergé s’il n'est pas déjà au chœur; le Célébrant vient le dernier, entre ses Ministres, qui relèvent les bords de la chape; ils se découvrent en entrant au chœur, et après la révé­ rence convenable, s’agenouillent sur le plus bas degré de l’autel. 458. Après une courte prière, ils se lèvent; les Chantres commencent l’antienne Exsurge, que l’on poursuit. Pendant ce temps, le Porte-croix elles AcoIvtes vont à l’enirée du chœur, en tête du Clergé ; deux Chantres en surplis viennent au milieu du chœur. (1) Dans ce cas, on ne dit pas, à la fin de None, le verset Fidelium wtimx (Rub. Brev., lit. xn, n. 3). 1 H DE LA PROCESSION DES LITANIES. l3/ Quand l’antienne est répétée, on se met à genoux, et les deux Chantres, agenouillés, commencent les litanies; ils chantent toutes les invocations en entier, elle Chœur les répète de même. 439. Après qu’on a répondu Sancta Maria ora pro nobis, on se lève, et la procession se met en marche, dans l’ordre indiqué au chapitre des processions, t. I, p. 674. Les deux Chantres marchent derrière la croix, continuant les litanies; si la procession était très longue, ils pourraient majcher au milieu, pour se faire mieux entendre. Un Clerc porte le livre qui doit servir au Célébrant. On sonne les cloches au départ de la procession ; on sonne aussi celles de l'église oüelle se rend. 460. Si la procession dure longtemps, les litanies terminées, on les reprend à Sancta Maria, ou bien enchante des psaumes pénitentiaux ou graduels. Les prières qui sont à la suite des litanies ne peuvent pas être dites en chemin. On ne doit pas chanter des hymnes ou autres chants joyeux. 461. La procession peut s’arrêter, en chemin, dans une ou plusieurs églises; elle peut être reçue par le Clergé de l’église, comme il est dit plus loin pour l’église où elle se termine. Lorsque le Clergé est rangé dans l’église, on interrompt les litanies ou les psau­ mes; on s’agenouille et l’on prie un instant en silence, le Célébrant et ses Ministres se tenant à genoux sur le plus bas degré de l’autel. Ensuite, on se lève; les Chantres entonnent l’antienne du Titulaire de l’église, les deux Chantres ajoutent leverset correspondant, et le Célébrant chante l’oraison, sur le ton férial et avec la conclusion brève. Cette mémoire du Titulaire est celle que l’on faisait autrefois aux suffrages ; on ajoute Alleluia à l’antienne et au verset; mais on n’ajoute pas aux litanies l’invocation du Titulaire. La proces­ sion continue son chemin, et les Chantres repren­ nent les litanies ou les psaumes là où on les avait interrompus. 462. Quand la procession arrive à l’église où elle doit se terminer, le Clergé de cette église la reçoit hors l38 β f PART. XT, SECT. IV, CHAP. Ill, ART. V. de la porte, si c’est l’usage; si ce Clergé ne prend pas part à la procession, il sort de l’église et assiste à l’entrée de la procession; s’il est lui-même dans la procession, il s’arrête hors de la porte et laisse passer le reste de la procession ; le Supérieur de l’église, en surplis et sans étole, placé à droite de l’entrée, peut asperger ceux qui passent devant lui, puis présenter l’aspersoir au Célébrant paré de la chape, lequel, de la main droite, touche l’aspersoir'. 463. En arrivant dans l’église où la procession se termine, on se· place comme avant le départ; les Acolytes déposent les chandeliers à la crédence, et le Porte-croix met la croix auprès; on se met à genoux, et l’on achève les litanies si elles ne sont pas ter­ minées. Le Célébrant, à genoux, chante Pater noster, etc. ; les Chantres entonnent le psaume, qui est alterné par le Chœur; puis le Célébrant chante les versets, sur le livre tenu par ses Ministres ; il se lève seul pour dire Dominum vobiscum et les oraisons;à la fin, il répète Dominus vobiscum, et ajoute le verset Exaudiat puis le verset Et fidelium; après quoi, on se lève Si le Saint-Siège est vacant, on omet le verset et l’oraison pour le Pape, ainsi que les mots Domnum apostolicum dans les litanies ’. Si l’on ne célèbre pas la Messe dans l’église qui est le but de la procession, on chante alors l’antienne, le verset et l’oraison des suffrages de la sainte Vierge, puis ceux du Titulaire de l’église, comme il est dit plus haut. Si la Messe n’est pas chantée par le même Prêtre, celui-ci va à la sacristie avec ses Ministres, les Aco­ lytes et la croix. S’il était d’usage de porter des reliques à la procession, voir t. I, p. 686. ARTICLE V DE LA MESSE DES ROGATIONS (l). 9 464. Le Célébrant se rend à la banquette avec ses (1) La Messe étant le complément de la procession, il est dans ’ S. C., 13 sept, ttxyo, ao35, id t.-’ Gàvanlu», Cavalieri, de Ikrdl. DE LA PROCESSION DES LITANIE. Ministres, et quitte la chape ; ils prennent le manipule ; le Célébrant, la chasuble, et l’on commence la Messe. Si le Célébrant n’avait pas de Ministres sacrés et n’é­ tait pas en aube, il irait se revêtir à la sacristie. Si la Messe doit être célébrée par un autre Prêtre, celui-ci se revêt des ornements pendant qu’on termine les prières. 465. La Messe qui suit la procession est celle des Rogations, même le dimanche’, et même dans les cathédrales ou collégiales où il n’y a qu’une Messe con­ ventuelle, et dans les autres églises où il n’y a qu’une Messe. Il faut, toutefois, excepter, pour toutes ces églises,les fêtes doubles de première classe : on célèbre alors à la station la Messe de la fête, avec la mé­ moire des Rogations sous une seule conclusion 466. Dans les cathédrales et les collégiales où il n’y a qu’une Messe conventuelle, et dans les autres églises où il n’y a qu’une Messe, on fait, s’il y a la Messe des Rogations, la mémoire de l’Office occurrent ‘ et les autres mémoires spéciales qui peuvent se rencontrer, sans excepter celle de la vigile de l’Ascension 5 (1). Si Ton commémore une fête du rite double, on omet l’oraison commune du temps [Concédé) \ Dans tous les autres cas, on célèbre la Messe des Rogations sans mémoires, mais avec la deuxième et la troisième orai­ son du tempsG. 467. A la Messe des Rogations, il n’y a ni Gloria ni Credo, même dans l’octave de Pâques ou le di­ manche Après l’épître, on dit un seul Alleluia, même pendant l’octave de Pâques8. La préface est tou­ jours celle du temps pascal'1; même dans l’octave de l’ordre quelle soil chantée ; mais ce n’est pas absolument nécessaire; basse ou chantée, la Messe des Rogations jouit des mêmes privilèges (S. C., 14 août /858, 3obg, ad 3;3juill. 1896, 3924, ad 9). (i) Dans ce cas, on dit aussi, à la fin de la Messe, 1 évangile de cette vigile (Addit, in Rub. Miss., lit. ix, n. 1). ' S. C., 14 août i858, 3o6g, ad 2: 4 déc. 1898, 3i8o, ad 2. — a Addit. in Rub. Miss., lit. i, n. 4; S. C., 27 fév. 1847, 3942, ad 3 ; 26 war> Ubo. 3oM. — bUdil. in R-.il·. Miss., ibid. ; S. C., 23 mai 1846, 3916, ad 2 ; 13 janv. 1899, 400b. »d 3. —4 Addit, in Rul·. Miss., tit. V, n. 1. — 4 Ibid., lit. vi, n. >. — Ibid., n. 4. -· ibid., lit. vu, n. 1 cl 3; S, C.. aS sept. 1688. t8oi ; 5 ju.llell 1698 16M, ad il. — · Rub. Miss., part. I, lit. xin, n. 4 ; rub. du jour. — » Ad.iit. ni But. .Vu»., lit. vin, n. «4θ PART. XI, SECT. IV, CHAP. IV. Pâques, on y dit in hoc potissimum *, avec le Commu­ nicantes et le Hanc igitur propres à cette octave. A la fin de la Messe, on dit Benedicamus Domino; on n’ajoute pas Alleluia pendant l’octave de Pâques. Le Célébrant chante sur le ton férial. On peut toucher l’orgue si c’est l’usage3 (i). CHAPITRE IV De9 la fête et de l’octave de l’Ascension II et du lendemain de l’octave. 468. La fête de l’Ascension se célèbre le jeudi de la cinquième semaine après Pâques, c’est-à-dire au plus tôt le 3o avril, et au plus tard le 3 juin ; elle est du rit double de première classe, avec octave privilégiée de troisième ordre L A l’Office de l’Ascension, on dit trois antiennes à chaque nocturne, le jour de la fête et pendant l’octave. Aux fêtes des saints célébrées dans l’octave, on ne dit qu’une seule antienne’. 469. Le jour de l’Ascension, après l'évangile de la Messe chantée, un Clerc éteint le cierge pascal, qu’on enlève après la Messe 5. Pendant l’octave, on dit tou­ jours le Communicantes propre à cette octave, même aux fêtes qui auraient une préface propre0. L’octave de l'Ascension exclut les Messes de Requiem (excepté la Messe même des *funérailles ;, et les Messes votives privées, fussent-elles chantées, excepté celle pro sponso et sponsa \ 470. Le lendemain du jour octave, l’Office est du rit semi-double. S’il y a une fête double ou semi-double, ou si l’on fait l’Office d’un jour dans l’octave du Patron (i) Si, à la fête de saint Marc, il n’y avait pas procession, on ne célé­ brerait pas la Messe des Rogations, mais on ferait mémoire des Roga­ tions à toutes les Messcsi Addil.in Rub. Miss., tit. 1, n. 3; S. C., i2 nov> tSS 1,2682. ad 35}. • Addit. in Rub. Miss., lit vm, n. 1. — ’ Cf. S. C., 2 sept. 1741,2365, ad 4. — 3 Brci·.. rub. du jour. — * Rub. Rre>. lit. xm, n. 3. — ·■ Miss., rub. du jour. — 6 Miss., rub. du jour. — ‘ /MJiL in Rub. Miss., tit in, n. 4-9. _ • Ibid., tit. u, n. i. 2 et io. 1 RÈGLES PARTICULIÈRES AUX FETES DES SAINTS. 141 ou du Titulaire, on fait mémoire de cette férié1. On n’en ferait pas mémoire si l’on célébrait une fête double de première ou de seconde classe ’. CHAPITRE V Règles particulières aux fêtes des saints pendant le temps pascal. 471. Comme on ne célèbre aucune fête pendant les octaves de Pâques et de la Pentecôte, ni la veille de la Pentecôte, l’application des règles relatives aux fêtes des saints commence le lendemain du dimanche octave de Pâques, c’est-à-dire au plus tôt le 3i mars et au plus tard le 3 mai, et setermine le vendredi dans l’octave de l’Ascension, c’est-à-dire au plus tôt le 8 mai et au plus tard le 11 juin. 472. Pendant tout ce temps, l’Office et la Messe des fêtes se célèbrent avec le rit pascal, comme il est indiqué ci-dessus chap. 11. Le rit pascal s’applique aux fêtes transférées comme à celles dont l’incidence arrive pendant ce temps. Si la fête d’un ou plusieurs Martyrs, arrivant avant le temps pascal, est transfé­ rée pendant ce temps, on prend au commun spécial des Martyrs dans le temps pascal toutes les parties de l’Office et de la Messe qui devraient être prises au commun des Martyrs hors du temps pascal; et l’on retient tout ce qui est propre à la fête, même les parties qui appartiendraient à un autre commun. Si l’introït seul était propre, on dirait, à la place de cet in­ troït, celui du commun des Martyrs au temps pascal3; on ferait de même pour les parties propres qui ne pourraient pas se concilier avec le rit pascal. 4/3. La règle énoncée au numéro précédent trouve son application à la fête de saint Herménégilde. Cette ‘ Brei·., rub. du jour; S. C., a3 avril 1875, 3352, ad 9. — ’ /frw., rub. du jour. — JS. C., 29 nov. 1738, 2340, ad 2 cl 3. fête arrive le i3 avril, et, par conséquent, se célèbre tantôt avant la semaine sainte, tantôt après Pâques; elle a une oraison propre et l’évangile Si quis vertit1, du commun des Martyrs Pontifes hors le temps pascal. Avant la semaine sainte, tout le reste de l’Office de ce saint est pris au commun d’un Martyr hors le temps pascal, avec la Messe In virtute d'un Martyr non Pontife; après Pâques, l’Office et la Messe sont pris au commun des Martyrs pendant le temps pascal, mais avep l’oraison propre et l’évan­ gile Si quis venit. Si l’on ne dit pas aux premières Vêpres l’hymne du saint, l’hymne des premières Vêpres se dit à Matines, et celle des Matines se dit à Laudes2. 474. Le mercredi qui suit le deuxième dimanche après Pâques, on célèbre la Solennité de saint Jo­ seph (1), sous le rit double de première classe avec octave commune. Pendant cette octave, on dit à la Messe le Credo, et, sauf le dimanche et aux Messes qui ont une préface propre, la préface de saint Joseph. Le mercredi qui suit le troisième dimanche, on fait, sous le rit double-majeur, le jour octave de cette So­ lennité; on en ferait seulement mémoire s’il se rencontrait une fête d’un rit supérieur. 475. Le Ier mai, on célèbre la fête de saint Philippe et saint Jacques, Apôtres. Si l’octave de l’Ascension est commencée, on fait mémoire de cette octave; on dit la préface des Apôtres et le Communicantes de l’Ascension. Si l’un de ces deux Apôtres est Patron ou Titulaire, on doit en faire l’Office séparément, et transférer l’Office du second3. Si l’on fait l’Office de saint Philippe, les trois premières leçons sont celles du commun des Apôtres; la quatrième est de la fête, la cinquième et la sixième sont la quatrième et la (t) L'Office de cette fête est celui du Patronage de saint Joseph, célébré naguère le troisième dimanche après Pâques. — Pour la célébration de la solennité extérieure, voir part. IV, sect, vu, n. i35 (tome 1, page 34.1), et Additions et Corrections (ibid., page 692). ■ S. C.. i? juin 1073. ’4Ë3. - ’ Brer rub. du jour; S. C., 131Π, ad tiU de Hymnis. — 3 AdJfl. tn Hut. Brn·., lit. ix1 n. 4. juillet i736. T. * Z'î :« -VS·’ RÈGLES PARTICULIÈRES AUX FETES DES SAINTS. ¥ cinquième du commun; les leçons du troisième noc­ turne som de la fête; on prend à la fete toutes les antiennes propres ; tout le reste de l’Office est du com­ mun; la Messe est celle de la fête, avec les oraisons de la Messe de saint André (3o novembre). Si l’on fait l’Office de saint Jacques, on dit les trois premières leçons de la fête; la quatrième et la cinquième sont la cinquième et la sixième de la fête; la sixième est la quatrième du commun; on prend au commun les le­ çons du troisième nocturne et les antiennes; la Messe est celle du commun des Martyrs au temps pascal, avec les oraisons de la Messe de saint André. 476. Le 2 mai, on célèbre la fête de saint Athanase. Si ce jour arrive le quatrième dimanche après Pâques, on dit au premier nocturne les leçons du lundi avec les répons du dimanche, pour ne pas répéter des leçons qui ont été dites la veille. On ne ferait pas ce changement si l’on avait fait l’Office de saint Phi­ lippe seul et transféré celui de saint Jacques. 477. A la fête de l’invention de la sainte Croix, le 3 mai, on observe, pendant l’épître, ce qui est prescrit le dimanche des Rameaux; si cette fête est en concur­ rence avec celle de l’Ascension, on en fait mémoire. Le jour de la fête de saint Venance ( 1 8 mai), si l’on n’a pas dit aux premières Vêpres l’hymne propre à cette fête, on la joint à celles des Matines sous une seule doxologie Si la fête de saint Barnabé se célèbre au temps pascal, ce qui arrive lorsque Pâques est le 2 5 avril, la Messe se dit comme à la fête de saint Marc, excepté les oraisons, l’épître et l’évangile 2 (1). Le 3o mai, on célèbre en France la fête de sainte Jeanne d'Arc, sous (i) Là où Γοη célèbre la fête de Notre-Dame Auxiliatrice (24 mai), si cette fête arrive le lendemain du jour octave de l’Ascension, on dit encore, à Complies de ce jour octave, la doxologie de l’Ascension (Addit. in Rub. Brev., lit. vm, n. 1). — Si, en vertu d’une concession spéciale, la Messe du saint Cœur de Marie, refuge des pécheurs, est célébrée quelque part au temps pascal, on dit la Messe du temps, avec l’évangile Loquente Je$u(S. C., 3 sept. iyou, 4064). La S. C. a approuvé une formule de consécration du diocèse au saint Cœur de Marie (S. C., lÿ déc. /898, 4004}. 1 Brev,, rub. du jour. — 3 Miss., rub. du jour. I44 PART. XI, SECT. IV, CHAP. VI, ART. I. le rit double de seconde classe, et avec un Office et une Messe propres ( i ). CHAPITRE VI De la vigile de la Pentecôte. 478. La vigile de la Pentecôte, on ne peut célébrer aucune fête ’. LOftice est du rit semi-double ; il se dit comme le dimanche dans l’octave de l’Ascension, avec des leçons propres’. On ne dirait pas la neuvièmeleçon d’une fête simplifiée‘. Siles leçons de l’Écriture occur­ rente marquées pour le vendredi n’ont pu être récitées, on lit la première leçon du vendredi, et les deux autres de l’épître de saint Jude. 479. On fait, ce jour-là, la bénédiction des fonts, comme le samedi saint ; cette cérémonie est obligatoire dans toutes les églises qui ont des fonts baptismaux. Dans une église qui a des fonts et où il n’y a qu’une seule Messe, on ne peut pas omettre la Messe de ce jour pour célébrer une Messe de Requiem, même le corps présent; on ferait alors les funérailles sans Messe. Il n’y a pas d’introït à la Messe qui fait suite aux litanies; mais on dit l’introït aux Messes privées. ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. 480. A la sacristie. On prépare : trois amicts, trois aubes et trois cordons; le manipule, l’étole et la cha­ suble de couleur violette pour le Célébrant ; les mani(1) Cette fête fut primitivement fixée au dimanche dans l’octave de 1 Ascension. — Pour la célébration de sa solennité extérieure, laquelle, désormais, est fixée au deuxième dimanche de mai, voir part. IV, sect. VII, n. 135 (tome I. page 241), et Additions et Corrections [ibid., page 692). ■ ’ Ruh Brev., lit. n n. t, —1 Brtv., rub. du jour. — 3 Brev., rub. du jour. DE LA VIGILE DE LA PENTECOTE. pules, l’étole et les chasubles pliées de même couleur, pour les Ministres; les ornements rouges du Célé­ brant, du Diacre et du sous-Diacre pour la Messe ; en outre, les chandeliers des Acolytes, s’il n’y a pas de fonts baptismaux. 481. A l’autel. On met la croix et six chandeliers, sans fleurs ni reliquaires, un parement rouge, et un violet par-dessus; on fait de même pour le conopée, si le saint Sacrement est dans le tabernacle; au coin de l’épître, on dispose le missel couvert de violet; les cierges restent éteints jusqu’à la Messe. Si l’on récite l’Office au chœur, on met un parement blanc par­ dessus le violet ; après None, on enlève le parement blanc, et on éteint les cierges qui étaient allumés pen­ dant l’Office. 482. A la crédence. On prépare tout ce qui est né­ cessaire pour la Messe solennelle avec ornements rou­ ges, et on étend l’huméral violet par-dessus le rouge. On met auprès trois coussins violets. S’il y a des fonts baptismaux, on met à la crédence la chape violette, les chandeliers des Acolytes avec des cierges éteints, ainsi que, auprès, le cierge pascal éteint, sans chan­ delier, et la croix de procession. 483. La banquette est recouverte du tapis qui sert aux fêtes, et, par-dessus, d’un tapis violet. Au milieu du chœur. On place un pupitre avec un missel, pour le chant des prophéties. Aux fonts baptismaux. On fait tous les préparatifs indiqués pour le samedi saint. ARTICLE II CÉRÉMONIES GÉNÉRALES DU CHŒUR LA VIGILE DE LA PENTECOTE. 484. On est assis pendant léchant des prophéties, et debout pendant l’oraison qui suit chacune d'elles. Après la sixième prophétie, on observe, pour la béné­ diction des fonts et pour les litanies, ce qui est indiCÉRÉMONIAL. II. 9 146 PART. XI, SECT. IV, CHAP. VI, ART. HI. que pour le samedi saint. A la Messe, on observe les cérémonies ordinaires. ARTICLE III CÉRÉMONIES SPÉCIALES AUX MINISTRES LA VIGILE DE LA PENTECOTE. 485. Pendant None, si l’on récite l’Office au chœur, le Célébrant et ses Ministres se revêtent de leurs or­ nements. Ils se rendent au chœur comme pour la Messe, précédés des Acolytes sans chandeliers. Après s’être découverts et avoir fait les révérences convena­ bles, ils montent à l’autel, que le Célébrant baise au milieu, vont au coin de l’épître, et se placent comme pour l’introït. 486. Celui que le Cérémoniaire a conduit au pu­ pitre commence aussitôt la première prophétie, et l’on fait comme le samedi saint. Le Célébrant chante les oraisons sur le ton férial, mais on n’ajoute pas Flectamus genua. Lorsqu’il n’y a pas de trait, le Lec­ teur, avant de faire la génuflexion et de saluer le Chœur pour retournera sa place, attend que le Célébrant ait chanté Oremus. 487. S’il y a des fonts baptismaux, un Clerc allume les chandeliers des Acolytes et le cierge pascal pendant la sixième prophétie, et tient le cierge près de la cré­ dence. Après la dernière oraison, on observe tout ce qui est prescrit pour le samedi saint; avant d’entrer aux fonts, le Célébrant chante l’oraison Concede, pro­ pre à ce jour; de retour au chœur, le Clerc va déposer le cierge pascal à la sacristie. 488. Pour les litanies, on fait comme le samedi saint; au verset Peccatores, le Célébrant et ses Mi­ nistres vont se revêtir des ornements rouges. L’orgue ne joue pas, jusqu’au Gloria. Après l’intonation du Gloria in excelsis, on sonne les cloches, on joue de l’orgue, et un Acolyte sonne la clochette pendant DE LA FÊTE ET DE L’OCTAVE DE LA PENTECOTE. Ï47 que le Célébrant récite l’hymne. Les Acolytes assis­ tent à l’évangile sans chandeliers. CHAPITRE VII De la fête et de l’octave de la Pentecôte. 489. La fête de la Pentecôte, comme son nom l’in­ dique, se célèbre le cinquantième jour (c’est-à-dirc le septième dimanche) après Pâques; elle ne peut arriver ni avant le 10 mai, ni après le 13 juin. Il faut appliquer au dimanche de la Pentecôte les règles générales données pour le dimanche de Pâques. 490. Pendant l’octave delà Pentecôte, il n’y a qu'un nocturne à Matines; à Tierce, au lieu de l’hymne Nunc sancte, on dit Veni Creator. Le Chœur se met à genoux pendant la première strophe de l’hymne Veni Creator. On ne s’incline pas et on ne se décou­ vre pas aux mots Spiritus sanctus. 491. Le dimanche de la Pentecôte, dans les églises qui ont des fonts baptismaux, on fait l’aspersion avec l’eau qui a été bénite la veille, et mise à part avant l'infusion des saintes Huiles. 492. Aux Messes basses, le Prêtre fléchit le genou en lisant le verset Veni sancte Spiritus qui précède la séquence. A la Messe chantée, le Célébrant ne fait pas la génuflexion en lisant ce verset ; il se met à genoux pendant qu’on le chante; le Chœur s’agenouille en même temps (i). 4g3. Les quatre-temps d’été ont lieu pendant l’oc­ tave de la Pentecôte; la Messe est du rit festival, les Ministres sacrés portent la dalmatique et la tunique (2). (1) Voir t. I, p. 421, Nota, pour le moment où les Ministres sacres doivent se mettre à genoux. (2) Le samedi dans cette octave, à midi, on dit encore le Regina cali au lieu de Γ Angélus (S./. C., 20 mai iSg6). Λνς· ..z-V 2 148 PART. XI, SECT. V, CHAP. CINQUIÈME SECTION DEPUIS LA FÊTE DE LA SAINTE TRINITÉ jusqu’à l’avent CHAPITRE PREMIER De la fête de la sainte Trinité. 494. On célèbre la fête de la sainte Trinité le di­ manche qui suit la Pentecôte, c’est-à-dire au plus tôt le 17 mai, et au plus tard le 20 juin. C’est une fête primaire double de première classe. On ne peut, ce jour-là, célébrer aucune autre fête, ni aucune solen­ nité transférée'; les Messes de Requiem, même celle des funérailles, sont aussi interdites '. On commence, dès les premières Vêpres, à réciter l’antienne finale Salve Regina, qui se dit jusqu’à l’Avent 3. On doit se découvrir et s’incliner toutes les fois que, dans l’Ofiice ou dans la Messe, on nomme les trois per­ sonnes 1 dans l’ordre normal et par leurs noms pro­ pres de Père, Fils et Saint-Esprit (1). 493. Si la sainte Trinité est Titulaire d’une église, sa fête a, dans cette église, une octave commune. Dans ce cas, le vendredi et le samedi qui suivent cette fête, on fait l’Office et l’on dit la Messe de l’octave du saint Sacrement, avec mémoire de l’octave de la sainte Trinité5, mais avec la préface de la Nativité6. (1) Lorsqu’il faut se découvrir plusieurs fois de suite, il est mieux de rester dc'couvert; ainsi, aux secondes Vêpres, à l'antienne du Magni­ ficat, on fera bien de ne pas se couvrir avant, les mots sanctam et individuam. 1 S.C., 0 mars 1896, 38ço, ad 3. * lire»., Ordinar. «iv. Ofi. — 4 Cf. c IV, O. 2. — 1 Cf. Addit, m Rub. ad 2. —6 AJJil. in Rub. Miss., lit. — 3 Addit. in Rub. Miss., lit. lit, n. 4.— Cxr. Ef., 1. Il, c. vi, n. 8; Uauldry, p. 111, Brev., til ni, n. 3; S. C.» 8 juin 1709,2104, vin, n. 1. 7 RÈGLES PARTICULIÈRES A QUELQUES FÊTES. I49 496. Les répons assignés, dans le Propre du temps, au lundi qui suit le premier dimanche après la Pen­ tecôte ne s’omettent jamais. Chaque fois donc qu’ils sont empêchés ce jour-là, ils se transfèrent avec les leçons qu’ils accompagnent. Si, pourtant, ces leçons devaient être lues pendant l’octave du saint Sacre­ ment, les répons dont il s’agit seraient reportés jus­ qu’après cette octave, au premier jour où l’Office comporterait des leçons de l’Écriture occurrente ’. CHAPITRE II Règles particulières à, quelques fêtes dont l’Office peut être transféré après la Pentecôte. 497. Plusieurs fêtes qui arrivent ordinairement pendant le temps pascal peuvent être transférées après l’octave de la Pentecôte; on suprime alors tout ce qui appartient au rit pascal. Si la fête d’un ou plusieurs Martyrs, arrivant d’ordinaire pendant le temps pascal, est ainsi transférée, on prend au commun d’un ou de plusieurs Martyrs hors du temps pascal toutes les parties de l’Office et de la Messe qui, sans cela, de­ vraient être prises au commun des Martyrs pour le temps pascal, et l’on retient tout ce qui est propre à la fête, même les parties qui appartiendraient à un autre commun; on ne retiendrait pas celles des parties propres à la fête qui appartiendraient exclusivement au rit pascal ’. 498.Si la Messe de saint Anicet (17 avril) doit être célébrée hors du temps pascal, on dit la Messe Sacerdotes Dei et l’évangile Si quis vult3. Si la Messe des saints Soter et Caïus (22 avril) se dit hors du temps pascal, on prend la Messe Intret 4. 499. Si la Messe de saint Georges (23 avril) est cé' Brtv., rub. du temps. — ’ Rub. de ces jours. — 3 Miss., rub. du jour, — ‘ CfU/wi.. rub. du jour. - % .v 15o PART. XI, SECT. V, CHAP. Π. lebrée hors du temps pascal, on dit la Messe Invirtute avec les oraisons propres et le meme évangile \ On dit, hors du temps pascal, la même Messe et le même évangile pour saint Fidèle de Sigmaringen (24 avril·, avec la secrète et la postcommunion de cette Messe’. 500. Si l’on célébrait-hors du temps pascal la Messe de saint Marc (25 avril), cette Messe se dirait comme le jour de saint Luc, excepté les oraisons et l’épître, qui se diraient comme à la fête de saint Marc3. 501. Pour les saints Clet et Marcellin (26 avril), hors du temps pascal on dirait la Messe comme il est indiqué, n° 498, pour les saints Soter et Caïus4. Pour saint Pierre Martyr (29 avril), on dit hors du temps pascal la Messe Lœtabitur, avec l’évangile Si quis vult. 502. A la Messe de saint Philippe et saint Jac­ ques ( Ier mai) célébrée hors du temps pascal, on dit: l'introït, l'offertoire et la communion propres, sans Alleluia; l’épître comme à la Messe votive des Apô­ tres Pierre et Paul; le graduel Constituit de la même Messe, puis Alleluia et le verset Tanto tempore, pro­ pre à la fête; les oraisons et l’évangile sont les mêmes qu’au temps pascal5. 503. A la Messe de saint Athanase (2 mai), on dit hors du temps pascal le graduel Ecce sacerdos ma· gnus, puis Alleluia avec leverset Beatus vir qui suf­ fert G. I 004. Si l’on célèbre la Messe votive de l’apôtre saint Jean dans le temps pascal, on prend la Messe du 6 mai; hors du temps pascal, on dirait celle du 2 5 décembre. 505. Pour saint Stanislas (7 mai), on dit, hors du temps pascal, la Messe Sacerdotes Dei, avec l’oraison propre et le même évangile'. 506. Lorsqu’on doit reporter après le temps pascal la fête des saints Nérée, Achillee, Domitille et Pan­ crace (12 mai), l’Office est du commun de plusieurs Martyrs hors le temps pascal, avec l’oraison et les ’ Ibid.; S. C., n sept. i8|t, 1839. ad 7. — ’ AïtM., rub. du jour. — ’ Ibid — « ΛΓ»»., rub. du jour. — * .Uns.. rub. du jour; S. C., 33 juin t~o3 air ad 31. —5 Afi-Js., rub. du jour. — 1 .Vitu., rub. du jour. * ■ DE LA FETE DU SAINT SACREMENT. leçons propres; la Messe est Sapientiam, avec les orai­ sons et l’évangile propres à cette fête’. Pour saint Venance (18 mai), on prend au commun d’un Martyr hors le temps pascal tout ce qui n’est pas propre à la fête, avec l’homélie sur l’évangile Si quis venit; la Messe est In virtute, avec les oraisons propres et le même évangile L CHAPITRE III De la fête du saint Sacrement. 5o". La fête du saint Sacrement se célèbre le jeudi qui suit l’octave de la Pentecôte, c’est-à-dire au plus tôt le 21 mai, et au plus tard le 24 juin; elle est du rit double de première classe, avec octave privilégiée de deuxième ordre. Il n’est pas permis de célébrer, le jourde la fête du saint Sacrement, une Messe votive pro re gravi, ni, à moins que la solennité de cette fête ne soit transférée au dimanche, une Messe de Requiem, même le corps présent. 5o8. En France et ailleurs, la solennité de cette fête est transférée au dimanche suivant, deuxième après la Pentecôte3. Ce dimanche exclut toute Messe votive, et toute Messe de Requiem, même le corps *. présent 309. Après la grand’Messe, on fait la procession solennelle du saint Sacrement5. Cette procession se fait le dimanche suivant dans les pays où la solen­ nité est transférée6. Elle doit toujours se faire après la Messe ; l’usage de la faire avant la Messe ne pour­ rait pas être conservé 7 (1). (t) Ainsi qu'il a clé dit t. I, p. 4.57, toutes les fois que le saint Sacre­ ment doit être porté en procession, on commence par la célébration de 1 Ibid. — ’ Ibid. — 3 Décret du Card. Caprara du 21 juin 1804. — * S. C., j3 juillet içh, 427 •I, ad 7. —s Jiit., De Process. Corp, Chr. ; Cœr. Ef., I. Il, mm. n. i5. S. C. 17 juillet 1900, 4062, ad a. — ® Décret du Gard.Caprara. — *· S. C., 3 juin 1662, t23z. PART. XI, SECT V, CHAP. Ill, ART. I. 510. La procession de la fête du saint Sacrement est une procession générale. Le jour de cette solennité, tout le Clergé séculier et régulier de chaque localité, ainsique les confréries si c’est l’usage, doivent prendre part à la même procession, qui est faite par l’église principale du lieu. Le matin de ce jour, par consé­ quent, il y a une seule procession dans chaque loca­ lité. Pendant l’octave, chaque église fait sa procession à son tour, après la Messe ou après les Vêpres. Le jour même de la solennité, si la procession générale ne peut avoir lieu, chaque église fait sa procession. ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER, ET ORNEMENTS QU’ON DOIT REVETIR. 5 11. A la sacristie. On prépare : tout ce qui est né­ cessaire pour la Messe solennelle; deux encensoirs; un nombre suffisant de cierges, pour ceux qui pren­ dront part à la procession; et des ornements blancs, pour ceux qui en porteront s’il y a lieu, suivant ce qui est dit plus loin. 5 12. A la crédence. Outre les objets nécessaires pour la Messe solennelle, on met : l’ostensoir couvert d’un voile blanc, l’hostie qui doit être placée dans l’osten­ soir (1), la chape et le voile huméral pour le Célé­ brant, un ruban ou cordon de soie blanche qu’il mettra à son cou pour soutenir l’ostensoir si c’est né­ cessaire, le livre des oraisons; auprès, on met Vombrellino et la croix de procession. 5i3. Près de l’entrée du chœur, on dispose le dais, et la Messe, et l’on consacre à cette Messe, comme le prescrivent positi­ vement le Rituel et le Cérémonial des Evêques, l’hostie qui doit être portée en procession On ne pourrait donc pas faire la procession avant la Messe sans troubler l’ordre liturgique de cette fonction. Si des circonstances obligeaient de remettre la procession au soir, il faudrait cependant, à la cathédrale, faire après la Messe une proces· sion, quand même celle-ci devrait être courte {S. C., 3i mars 3488, ad r). (i) L'hostie que l’on portera en procession doit être consacrée à la Messe qui précède celle-ci. •L\x DE LA FÊTE DU SAINT SACREMENT. quatre lanternes avec des cierges si la procession sort de l’église (i). On décore, avec des tapis, des tentures et du feuil­ lage, le chemin par où la procession doit passer; on y répand de la verdure, des fleurs, des herbes odori­ férantes. Aux reposoirs (2), on dispose ce qui est nécessaire pour l’exposition du saint Sacrement. Ils doivent être visités préalablement par l’autorité ecclésiastique. 5iq. Dans les cathédrales, l’Evêque étant absent, les Chanoines doivent revêtir des ornements à cette procession, comme si l’Evêque officiait; la croix est portée par un Sous-Diacre en aube et tunique; des Bénéficiers, ou d’autres Ecclésiastiques à défaut de ceux-ci, sont revêtus de chapes à la procession, pour porter le dais à l’intérieur de l’église. 5i5. Dans les autres églises, si le Chapitre de la cathédrale n’est pas présent (car s’il est présent, lui seul est paré), le Clergé peut être revêtu d’ornements à la procession : les Sous-Diacres en tunique, les Dia­ cres en dalmatique, les Prêtres en chasuble, et les plus dignes du Clergé en chape. Ces ornements doi­ vent être de couleur blanche ; on les met par-dessus le surplis, ou le rochet pour ceux qui en ont le pri­ vilège, et l’amict ; si c’est l’usage, on peut les mettre ( 1) On ne peut pas employer plus de deux Thuriféraires, ni leur adjoindre des enfants de chœur qui jettent des Heurs (S. C., n mai Γ878, 344.8· ad 9). L'Ordinaire peut, s’il le juge à propos, tolérer que, là où l’usage existe, des enfants, vêtus comme on représente les anges, répandent des Heurs sur le chemin et portent des encensoirs; il va sans dire qu’alors ils ne doivent pas être dans le chœur, ni parmi le Clergé, ni entre le Clergé et le dais (S. C., 7 fèvr. /874,3324; ir déc. 1896. 3g35,ad /). On ne peut pas y porter de reliques ni de statues (S. C., /7 juin 1684, ad i ; 3/janv. /896,3878', /tT juillet /898, 3997).hcsl aussi deïcndu d'y représenter des saints, des saintes, des miracles ou des mystères (S, C., 5 nov. 1667, /36/, ad 7). (2) Un reposoir est un autel où l’on expose le saint Sacrement pendant un arrêt de la procession; il doit être orné aussi somptueusement et aussi liturgiquement que possible. La principale décoration en est un baldaquin, qui recouvre l'autel ou au moins l'ostensoir, un luminaire abondant, avec le nombre requis de cierges en cire, enfin des vases de fleurs. On n'atteindrait pas le but proposé si l’on donnait au reposoir un aspect trop original, qui risquât de compromettre le recueillement des fidèles. Il est évident que des statues de Notrc-Seigneur, de la sainte Vierge ou des saints n'y seraient pas à leur place. 154 PART. XI, SECT. V, CHAP. ΙΠ, ART. II. surl’aube, mais sans étole(i), ni manipule; Jes Clercs qui ne sont pas dans les ordres sacrés ne peuvent pas en porter. Si le Clergé est paré, la croix est portée par un Sous-Diacre en aube et tunique; mais les Ecclésiastiques qui portent le dais ne sont pas parés. Si le Clergé n’est pas parc, la croix est portée par un Clerc en surplis. ARTICLE H CÉRÉMONIES GÉNÉRALES DU CHŒUR Λ LA MESSE ET A LA PROCESSION 516. Après que le Célébrant a communié, le Clergé reste debout. Quand le saint Sacrement a été mis dans l’ostensoir, les membres du Clergé qui doivent por­ ter des· ornements vont s’en revêtir à la sacristie; en­ suite, ils reviennent au chœur et se mettent aux pre­ mières places, les Prêtres les premiers. Si les Ecclé­ siastiques qui doivent prendre des ornements sont la majorité, ceux d’un côte du chœur vont d’abord sc parer; ceux de l’autre côté n’y vont que lorsque les premiers sont revenus. Pendant le dernier évangile, on distribue des cierges à tout le Clergé, séculier et régulier, ainsi qu’aux Confréries. Si le Clergé des autres églises qui vient à la procession ne trouve pas place au chœur, il se range devant la balustrade, ou même au milieu de la nef. 5 17. Quand le Célébrant a reçu le saint Sacrement, ou un peu avant si le Clergé est très nombreux, on se met en marche, dans l'ordre indiqué au chapitre des processions, t. I, p. 674; ceux qui sont parés vont les derniers, par rang de dignité; si ceux d’un ordre sont en nombre impair, les trois derniers vont ensemble. (i) L’emploi de l’étole n’a aucune raison d’être en cette circonstance; comme elle est interdite aux Chanoines parés, on ne peut admettre que de simples Prêtres la portent. En un décret particulier (ü juill. i 848, 2 975), la S. C. s’en remet au jugement d’un Evêque pour tolérer l’usage contraire à cette règle : usage qui, selon les termes du décret, est immémorial, mais qui est contraire aux lois ecclésiastiques et au Cérémonial. de la eete du saint sacrement. Avant de partir, on fait, deux ou quatre ensemble, la génuflexion à deux genoux. Tous marchent deux à deux et portent un cierge allumé : ceux qui sont à droite le tiennent de la main droite, et ceux qui sont à gau­ che, de la main gauche; on porte de l’autre main la barrette et le livre (1). 518. Si la procession s’arrête à un reposoir, les deux moins dignes se séparent, et s’arrêtent à une certaine distance du reposoir, l’un en face de l’autre; les deux suivants se placent à côté d’eux, et ainsi de suite, de sorte que les plus dignes soient les plus près de l’au­ tel; on se range sur deux ou plusieurs lignes. Si la procession est très longue, les premiers restent en ordre de procession, et les derniers seulement se rangent de chaque côté du reposoir, comme il vient d’être dit. Quand le Célébrant arrive, on se met à genoux. En repartant, on fait la génuflexion à deux genoux devant l’autel. 519. Au retour de la procession, chacun reprend la place qu’il occupait avant le départ, sans faire la génuflexion; on s’agenouille quand le Célébrant arrive, et l’on tient les cierges allumés jusqu’après la bénédiction. ARTICLE III CÉRÉMONIES SPÉCIALES AUX DE LA MESSE ET DE LA MINISTRES PROCESSION. § 1. De la Messe. 520. On observe ce qui est indiqué au chapitre de la Messe pour l’exposition du saint Sacrement, t. I, P· 45?· Après la consécration, les Ccroféraires restent de­ vant l’autel jusqu’à la fin de la Messe, pour prendre part à la procession. Après la postcommunion, le (i) A Rome, tous les membres du Clergé qui ne chantent pas, réci­ tent deux à deux des psaumes et des hymnes pendant la procession. l56 PART. XI, SECT. V, CHAP. Ill, ART. III. Cérémoniaire enlève le missel avec le pupitre, et le met à la crédence. Pendant le dernier évangile, des Clercs distribuent des cierges à tout le Chœur, excepté aux Chantres, et on les allume; le Porte-croix et les deux Thuriféraires, ceux-ci avec les encensoirs, se ren­ dent auprès de la crédence; dans les cathédrales, les Ecclésiastiques qui doivent porter le dais, s’étant re­ vêtus de la chape, se tiennent près de l’entrée du chœur. 521. Après le dernier évangile, le Célébrant et ses Ministres font la génuflexion sur le marchepied, et vont directement à la banquette, à laquelle ils tour­ nent le dos. Le Célébrant, aidé du Cérémoniaire, quitte la chasuble et le manipule, et se revêt de la chape; les Ministres quittent le manipule, aidés par les Acolytes. Nota. C’est le Prêtre qui a célébré la Messe d’expo­ sition, à l’exclusion de tout autre (sauf, toutefois, de l’Evêque du diocèse'), qui doit porter le saint Sacre­ ment2; ce doit être le même Prêtre pour toute la pro­ cession1; il doit porter le saint Sacrement de ses propres mains, et l’ostensoir ne peut pas être porté une autre manière4. § 2. De la procession. Le Célébrant, revêtu de la chape, entre ses Ministres, qui en relèvent les bords, vient devant l’autel; ils font la génuflexion à deux genoux, puis s’agenouillent sur le plus bas degré. Le Porte-croix prend la croix de procession, les Acolytes prennent les chandeliers, et ils vont directement à l’entrée du chœur; ils se mettent en tête du Clergé quand il en est temps. 513. Au signe du Cérémoniaire, le Célébrant fait une inclination médiocre, et se lève avec ses Minis­ tres; les Thuriféraires se présentent, le Sous-Diacre * Cxr.JS/*., I. II, c. xxxni n. i5, 18, ac, etc.— ’ S. C., i3 mars 1700, 2049, 3 mars 1709. 2188. ad 4 et 5 , | mai 1709, 2192, ad 3 ; 3 août 1839, 2793, ad 2 32 mai 1841,2835. — 4 S. C., 2 juin 1618, 365 ; 2 août i63t, ad i a.-- DE LA FETE DU SAINT SACREMENT. relève la chape du côté droit le Diacre présente la cuiller sans baisers, et le Célébrant met l’encens dans les deux encensoirs sans le bénir. Les Thuri­ féraires se présentent l’un après l’autre, puis se tien­ nent debout devant l'autel, de chaque côté. Le Célé­ brant, s’étant remis à genoux, encense le saint Sacrement de trois coups doubles, avec inclination médiocre avant et après. 524. Le Cérémoniaire, met, au besoin, au cou du Célébrant le cordon ou ruban de soie blanche; puis il lui met le voile huméral, que le Sous-Diacre attache. Le Diacre monte sur le marchepied, fait la génu­ flexion en se tenant un peu du côté de l’épître, prend de la main droite l’ostensoir au-dessus du nœud et delà main gauche par le pied, et, toujours debout, le donne au Célébrant agenouillé. Celui-ci prend l’ostensoir avec les mains couvertes des extrémités du voile : il le tient de la main droite par le nœud, et de la gauche par le pied. Le Diacre, ayant ainsi remis l’ostensoir au Célébrant, fait la génuflexion et descend à sa droite1. Le Célébrant se tourne alors vers le peuple avec ses Ministres : le Diacre est à sa droite, le Sous-Diacre à sa gauche, relevant les bords de la chape. 525. Les Chantres entonnent alors l’hymne Pange lingua; un Clerc porte Vonibrellino ouvert au-dessus du saint Sacrement, derrière le Célébrant, jusqu’à ce que celui-ci entre sous le dais. Le Célébrant et ses Ministres se mettent à la suite du Clergé, et entrent sous le dais en sortant du chœur. Les deux Thurifé­ raires, l’un à côté de l’autre, marchent immédiate­ ment devant eux, en balançant doucement l’encensoir ouvert, qu'ils tiennent par le bout des chaînes : celui qui est à droite, de la main gauche, et celui qui est à gauche, de la main droite, la navette dans l’autre main. Les Céroféraires marchent de chaque côté du dais; si la procession sort de l’église, ils prennent des lanternes et les portent aux quatre coins du dais. Or./ff., I. H, c. xxjii, n. 12; c. xxv, n. 3r; c. xxxiu, n. 20; cf. S. C levr, 1905 4198, ad i 3< l58 PART. XI, SECT. V, CHAP. Ill, ART. III. 520. Pendant la procession, on chante les hymnes indiquées dans le Rituel. Les Chantres ont soin que la strophe Tantum ergo ne soit pas chantee tant que la procession est en marche, et ils la réservent pour les moments où l’on s’arrête. Si l’on chante le Te Deum, ce n'est pas le Célébrant qui l’entonne. Le Célébrant récite des psaumes et des hymnes alterna­ tivement avec ses Ministres (i). 527. Le dais est porté dans l’église par des Ecclésias­ tiques en habit de chœur, Chanoines, Bénéficiers ou autres, selon l’usage (pour les cathédrales, voir plus haut); si le Clergé n’est pas en nombre suffisant, le dais est porté par les membres d’une Confrérie en costume, ou, à défaut de ceux-ci, par d’autres laïques. Lorsque le dais sort de l’église, les Ecclésiastiques qui le portent en remettent les hampes aux laïques désignés pour cela, puis vont prendre leurs places dans la procession. Ces laïques peuvent être les auto­ rités, les notables du lieu, les membres d’une associa­ tion ou d’une confrérie; ils se partagent cette fonction si le chemin à parcourir est long; alors, tant à la sortie qu’à la rentrée, c’est le tour des plus dignes quand on est le plus près de l’église; c’est celui des moins dignes quand on en est le plus loin. Lorsque le dais rentre dans l’église, les Ecclésiastiques qui l’ont porté à la sortie s’arrêtent; ils en reprennent les hampes, et le portent jusqu’à l’entrée du chœur. Pour ceux qui portent le dais, la place la plus digne est à droite en avant; la seconde, à gauche en avant; la troisième, derrière la première, et ainsi de suite. 528. S’il y a un long trajet à parcourir, on peu s’ar­ rêter dans une église ou à un autel préparé sur le che­ min, y déposer le saint Sacrement, l’encenser, et chan­ ter l’oraison; on peut aussi donner la bénédiction si c’est l’usage. Cela ne doit pas sc faire à tous les autels (i) Il convient que le Cérémoniaire remette au Diacre et au SousDiacre de petits livres contenant les prières à réciter; le Célébrant s'u­ nit au Diacre, et le Sous-Diacre répond. Le Cérémoniaire a soin de faire mettre de temps à autre de l’encens dans les encensoirs. DE LA FETE DU SAINT SACREMENT. que l'on rencontre, mais une ou deux fois scule- 529. Si l’on s’arrête à un reposoir, le Porte-croix et les Acolytes se placent à une distance suffisante de l’autel, ou bien, si la procession est très longue, ils restent en tête de celle-ci. Quand le Célébrant est arrivé devant l’autel, ceux qui portent le dais se reti­ rent; le Diacre reçoit l’ostensoir et le place à l’endroit préparé, comme il est dit au n° 53 1 ; le Cérémoniaire ôie l'huméral au Célébrant. Les Chantres entonnent Tantum ergo; le Célébrant met de l’encens dans un encensoir et encense le saint Sacrement; on chante le verset Panem de cœlo avec Alleluia, et le Célébrant chante l’oraison Deus quinobis. Ensuite, la procession se remet en marche, comme au départ. Si l’on donne la bénédiction, le Célébrant, ayant reçu l’huméral, monte à l’autel avec ses Ministres, reçoit l’ostensoir debout, bénit, et garde l’ostensoir pour repartir à la suite du Clergé. 530. Au retour de la procession à l'église, les Ecclésiastiques reprennent le dais à la porte; le Portecroix et les Acolytes, arrivés au chœur, vont à la cré­ dence sans génuflexion, et déposent la croix et les chandeliers; à l’entrée du chœur, ceux qui portent les lanternes vont les déposer; ceux qui portent le dais font de meme, puis vont prendre leur place au chœur s’ils sont Ecclésiastiques; un Clerc porte ï'ombrellino (i) D'après le Cérémonial des Evêques, si le chemin est long, la pro­ cession ne s'arrête pas plus de deux fois, et la bénédiction ne doit être . nnée qu’à la fin de la procession. Cependant, la S. C. permet l'usage donner la bénédiction, mais seulement une ou deux fois; cette permission est une simple tolérance, motivée par l'ancienneté de la coutume existante (S. C., 23 sept. /820, 260p). Cette règle a été con­ vince parla S. C., qui, consultée sur quelques usages relatifs à cette ession, et en particulier sur celui de bénir à plusieurs reposoirs, a ■<;ondu (26 mars /85g, 3o86 ad 4) : « Expositos usus alienos esse 4 rubneis cl decretis pra-scribentibus ut, in supplicatione Sanctissimi Sacramenti, non adeo frequenter extra ecclesiam benedictio donetur, sed ernei rei iterum duntaxat. » La même décision a clé donnée depuis 11 mai 1878,5448, ad /0); dans une réponse plus récente, la S. C. tolère l’usage de s'arrêter plus souvent 13/ mars /87g, 3488, ad 2); cllea maintenu la règle dans un décret postérieur (/ / septembre /886, 362/, ad 3). · , (; PART. XI, SECT. V, DE L’OCTAVE DU SAINT SACREMENT. CHAP. IV au-dessusdu saint Sacrement jusqu’au pied de l’autel; les Thuriféraires se tiennent debout en face defame!, de chaque côté; les Céroféraires se placent comme, l’ordinaire. i 531. Quand le Ce'lébrantest arrivé au bas de faute!, il s’arrête; le Diacre s’agenouille devant lui surI: pavé; restant ainsi agenouillé, il incline profondémen: la tête, et le Célébrant, toujours debout, lui donne] l’ostensoir. Le Célébrant se met alors à genoux, avec! le Sous-Diacre à sa gauche, sur le degré inférieur'. h Diacre, ayant reçu l’ostensoir, se lève, monte à Fauteil et place l’ostensoir sur le corporal; il fait ensuite!:! génuflexion en se tenant un peu du côté de l’épître, e:| descend s’agenouiller à la droite du Célébrant, L| Cérémoniaire ôte à celui-ci le voile huméral. I 532. Les Chantres entonnent Tantum ergo; o: observe ce qui est prescrit pour la reposition du sair; Sacrement; les Thuriféraires se retirent après l’encen-1 sèment. Après la bénédiction, on éteint les cierges, d les Céroféraires se retirent; on retourne à la sacristieI comme d’ordinaire, les Acolytes marchant en tête. I CHAPITRE IV De l’octave du saint Sacrement. 533. L’octave de la fête du saint Sacrement est une octave privilégiée de deuxième ordre; elle exclut les fêtes doubles de deuxième classe, et n’admet (avec la réserve indiquée au n° suivant pour le jour octave) que les fêtes doubles de première classe. On simplifie donc, s’il y a lieu, pendant toute cette octave, les fêtes dou­ bles majeures, doubles, ou semi-doubles occurrentes, et l’on en fait mémoire, ainsi que des simples; mais on n’en dit pas la neuvième leçon3. Lorque a vigile ‘ Car. F.f., 1. II. c. xxui, n. i3; c. xxv, n. 3»; c. xxVI, ,6; c. xxxin, n. J<: S. C.. »· * féTT. 1907, 4198, ad i3 ct.14. — Brn., rub. du temps. de saint Jean-Baptiste ou celle des saints apôtres Pierre et Paul arrive pendant cette octave, on dit la neuvième leçon de l’homélie de cette vigile, à moins que l’on ne fasse l’Office d’un double de première classe. Du­ rant cette octave, il n’est pas permis de célébrer des Messes votives privées, pas même celle pro sponso et sponsa1, ni des Messes de Requiem, excepté la Messe des funérailles3. Encore faut-il, pour que l’on puisse célébrer celle-ci, que le saint Sacrement ne reste pas exposé solennellement dans l’église (voir part. IV, sect. IV, chap, π, art. i, n° 59). 534. L’Office du jour octave du saint Sacrement cède, dans la concurrence, à une fête double de pre­ mière classe ; néanmoins, chaque fois qu’il concourt avec la fête du Sacré Cœur de Jésus, il garde les secondes Vêpres entières, et l’on n’y fait aucune mémoire. Dans l’occurrence, il n’y a que les fêtes uniprimaires doubles de première classe de Γ verselle qui l’emportent sur l’Office de ce jour octave : mais, alors, celui-ci n’est pas commémoré aux secondes Vêpres de la fête prééminente, où, par contre, on fait mémoire des premières Vêpres du Sacré-Cœur3. Au premier nocturne de l’Office du jour octave du saint Sacrement, on dit (après avoir, au besoin, trans­ posé, afin d’en maintenir l’ordre respectif, les leçons de l’Écriture occurrente des jours précédents) les leçons de l’Ecriture occurrente empêchées dans la première partie de la semaine ; si toutes avaient pu être dites à leur jour, on anticiperait les leçons de l’Écriture assignées au vendredi4. 535. Pendant l’octave, on a coutume de célébrer l’Office, ou seulement les Vêpres, ainsi que la Messe, en présence du saint Sacrement exposé; et l’on ter­ mine par la bénédiction. Aux saluts, pendant cette octave, on ne doit pas chanter d’autre oraison que celle du saint Sacrement, ni d’autres morceaux que ceux en son honneur. 536. Le jour octave, on fait la procession du saint 1 in Rub. Aiiss., lit. 11, n. 1, 2 cl 10. —3 Ibid., lit. Ill, n. 5-ç. — not. in duas labM n. i3; rub. du jour. —* rub. du temps. ART. XI, SECT. V, CHAP. V. Sacrement après les Vêpres; on y observe ce quicsi dit pour celle de la fête, mais la procession est moins solennelle : le Chapitre ou le Clergé n’est pas paré, et le parcours est ordinairement moins long. Vers la fin des Vêpres, le Prêtre qui doit porter le saint Sacrement se rend à la sacristie avec le Diacre et le Sous-Diacre qui doivent l’assister, et ils se revêtent comme le jour de la fête. S'il n’y avait pas d’autre Prêtre que l’Officiant des Vêpres, il irait se revêtir à la sacristie, les Vêpres étant terminées. 537. En France, la solennité extérieure de celte octave, avec l’exposition du saint Sacrement, com­ mence généralement le deuxième dimanche après la Pentecôte, par la Messe votive delà fête, suivie de la première procession ; elle se termine le troisième dimanche après la Pentecôte, par la seconde proces­ sion, après les Vêpres du jour (1). On ajoute Alleluia au verset Panem de cœlo jusqu’à la seconde procession, inclusivement, comme pendant l’octave. CHAPITRE V Des fêtes du Sacré Cœur de Jésus, de sainte Ju­ lienne de Falconiéri, de saint Louis de Gonzague, etc. 538. Le lendemain de l'octave de la fête du saint Sacrement, on célèbre la fête du Sacré Cœur de Jé­ sus (2). Le jeudi, les Vêpres sont de l'octave, même si (1) Dans le décret du cardinal Caprara, il est question seulement des processions. · Processiones Ssmi Corporis Christi incipientur in domi· • nica in qua solemnitas ejusdem festi refertur, cl in dominica sc· • quenti finem habebunt. · Aucun changement ne doit avoir lieu dans l'Office du jour. La procession ne peut autoriser à célébrer la Messe votive du saint Sacrement. Rien ne s’oppose à ce que les offices déco dimanche soient célébrés avec une plus grande solennité extérieure. (2) L'Office que l'on doit réciter ce jour-là dans l Église universelle est celui dont l’invitatoire commence par Christum pro nobis passum et l’on dit la Messe Miserebitur. L’Office qui a pour invitatoirc Cor Jcsu caritatis victimam, et la Messe correspondante Egredimini ne peuvent se dire qu’en vertu d’une concession particulière. — Les DES FÊTES DU SACRÉ CŒUR DE JESUS, ETC. I 63 le Sacré Cœur de Jésus est Titulaire '; on n’y fait mé­ moire ni de la fête du Sacré-Cœur (i), ni d’aucune fête simplifiée 53g. La fête du Sacré-Cœur est double de première classe sans octave, mais elle n’est que secondaire. Par conséquent, si elle est en occurrence avec une fête primaire du rit double de première classe, celle-ci lui est préférée (2) ; la fête du Sacré-Cœur est alors trans­ férée au lendemain (3), ou au lundi suivant, si. le samedi est déjà occupé par une fête double de pre­ mière ou de seconde classe. En concurrence avec une fête primaire du rit double de première classe, la fête du Sacré-Cœur a seulement mémoire aux Vêpres 3. >40. Le 3 juin, on fait en France, sous le rit dou­ ble, la fête de sainte Clotilde. Le 18 juin, on célèbre dans l’Église universelle la fête de * saint Ephrem, Diacre, Confesseur et Docteur4; l’Office, du rit dou­ ble, a des leçons propres aux deuxième et troisième nocturnes, et une oraison propre; on y fait mémoire, aux premières Vêpres, à Laudes et à la xMesse, des saints Marc et Marcellien, dont on lit aussi la neu­ vième leçon3. Si la fête de sainte Julienne de Falconiéri a quelque part ses secondes Vêpres entières, on y dit l’hymne des premières Vêpres. La fête de saint Paulin (22 juin) est désormais du rit double ; l’Office comporte une oraison propre et des leçons historiques6. 541. Les Ordinaires peuvent transférer la solenhymnes du premier de ces Offices sc disent avec la doxologie or­ dinaire : celles du second ont la doxologie Jcsu tibi.„. qui natus es (S. C., /3 févr. /892,3767, ad 4). (t) La fête du Sacré-Cœur a, en ciTet, pour objet le même mystère que la fête du saint Sacrement. if Cette fête, secondaire pour l’Église universelle, est. par privilège spécial, primaire pour le Portugal (5. C., ro mai /8g5, 3855, ad 5). (3) La fête du très pur Cœur de Marie, célébrée naguère, dans plusieurs diocèses, le troisième dimanche après la Pentecôte, est maintenant fixée, pour les diocèses qui en auraient obtenu de nouveau la concession, au samedi apres l’octave du saint Sacrement (S. C., 28 avril /9/4, Dubia, ad /). — La conclusion de la secrète de cette fête est : Per ewndem Dominum (S. C., 27 sept. /9/3, ad z5). 1 S. C., 27 juin 1896, 3919, ad il. — 9 Brev., not. in duas tab., n. i3 . 'db, du jour. —3 Addit, in Hub. Brev., lit. 11, n. 1; S. C., 28 juin 1B80. 3-u, 14 août 1891, 3838. 4 LUI. Af. * Principi Apostolorum », 5 oct. 1920. — ‘S.C., 14 oct. 1920, Urbis et Orbis. — 6 S. C„ 9 juin 1909. 164 PART. XI, SECT. V, CHAP. VI. nité du Sacré-Cœur et celle de saint Louis de Gonza­ gue à un autre jour que celui de la fête, aux conditions suivantes. Il ne s’agit que de la solennité exte'rieure: donc l’Office et la Messe restent fixés au jour delà fête. Le jour de la solennité, les Messes basses votives sont prohibées si l’on célèbre une fête double de pre­ mière ou de deuxième classe, ou si l’on fait l’Office d’un dimanche privilégié de deuxième classe, ou des vigiles privilégiées de Noël et de la Pentecôte, ou du mercredi des Cendres, ou des fériés delà semaine sainte, ou des octaves privilégiées de Noël, de l’Epiphanie, de Pâques, de l’Ascension, de la Pentecôte et du saint Sacrement ; la Messe chantée est permise, à moins qu’il n’y ait une fête double de première classe, ou un di­ manche privilégié de première classe, ou un jour qui exclut la Messe votive pro re gravi. On célèbre la Messe votive, basse ou chantée, suivant les règles or­ dinaires quant aux mémoires et au dernier évangile. On n’omet pas alors la Messe conventuelle ou la Messe paroissiale conforme à l’Office du jour CHAPITRE VI De la fête et de l’octave de saint Jean-Baptiste. 542. La nativité de saint Jean-Baptiste (24 juin) est une fête primaire double de première classe, avec oc­ tave commune1 ; mais, pour la solennité extérieure, elle est de second ordre3. Elle exclut toute Messe votive, même pro re *gravi , et toute Messe de Re­ quiem, même celle des funérailles; là, toutefois, où la solennité de cette fête est transférée au dimanche, la Messe des funérailles n’est prohibée que ce di­ manche même5. 543. Si la vigile de saint Jean-Baptiste coïncide avec la fête du saint Sacrement, on ne fait mémoire de la vi*S. C., 17 juin 39*8. s3 juillet 1897, 3n6o. — ’ Rub. Brev., catal. fcst. - 3 Cxr. Ef., I. Π, c. ni, n. 17. - « Addit, tn Rub. Miss., lit. u n. 1-3,Ibid., lit. ui. n. 4-9. DELA FÊTE ET DE L’OCTAVE DE S. JEAN-BAPTISTE. l65 gile ni à l’Office ni à la Messe de la fête’; le jeûne de cette vigile, là où il est obligatoire et où la fête du saint Sacrement est une fête de précepte, est alors supprimé1. Si cette vigile arrive pendant l’octave du saint Sacre­ ment, et que, ce jour-là, on ne fasse pas l’Office d’une fêtedouble de première classe, on doit, dans les églises astreintes à l’Office choral, célébrer en dehors du chœur une Messe conventuelle de la vigile; mais la Messe conventuelle célébrée avec assistance du chœur, même dans les églises autorisées à n’avoir qu’une Messe conventuelle, et toutes les autres Messes, doi­ vent être de l’octave du saint Sacrement3. Si cette vi­ gile arrive pendant une octave commune et que l’on fasse l’Office de cette octave, la Messe conventuelle doit être celle de la vigile, avec mémoire de l’octave4 ; les Messes non conventuelles peuvent être soit celle de l’octave, soit celle de la vigile. 344. Si la fête du saint Sacrement arrivait le 24 juin, celle de saint Jean-Baptiste serait transférée au lende­ main, ou, si ce jour-là était déjà occupé dans un calendrierparticulier par une fête double de première classe, au surlendemain'. On ferait alors mémoire de l’octave du saint Sacrement, puis, à Laudes et aux Messes pri­ vées seulement, de l’Office occurrent double majeur, double ou semi-double simplifié c. Le jour octave de saint Jean-Baptiste ne serait pas transféré. 543. La Messe de saint Jean-Baptiste ne comporte pas de soi le Credo, sauf là où ce saint est Patron ou Titulaire7. La fête de saint Jean-Baptiste a ses Vêpres entières, même en concurrence avec la fête du Patron ou du Titulaire, à moins qu’il ne s’agisse d’une fête primaire double de première classe de Notre-Seigneur, de la sainte Vierge ou des saints Anges8. 346. Si saint Jean-Baptiste est Patron ou Titulaire, et si la solennité de cette fête doit être transférée au dimanche, la solennité de saint Jean-Baptiste doit 1 /M. Brev., lit. vi, n. 2; Addil. in Rub. Miss., lit. 1, n. 1 , S. C., 18 sept. i‘c6. 2173. —2 Codex, can. 1202, -j. — 3 Addit, in Rub. lit. 1. n. 1 cl 4, — ’Ibid., n. 1. — 5 Addil. in Rut. Brev., lit. iv, n. 3. — c Ibid., lit vi, n. 1 ; .-IJJil. teM.AIiss., lit. v, n.,i.— 1 Miss., rub. du jour. — * Addit. in Rub. Miss., tiiu, u. 1, J. Tab. cuncurr. ; S. C., juin 1898, 3807. 166 PART. XI, SECT. V, CHAP. VII, DES FÊTES DU MOIS DE JUILLET. être préférée à celle des saints Apôtres Pierre et Paul’. octave, on doit, dans les églises astreintes à l’Office 347. L'octave de saint Jean-Baptiste aurait la pre choral, célébrer en dehors du chœur une Messe con­ férence sur celle de tous les autres saints, si l’on en ventuelle de la vigile ; mais la Messe conventuelle célé­ brée en présence du Chœur, même dans les églises faisait en même temps une autre de même ordre Pendant l’octave, on ne joint pas les hymnes les unes autorisées à n’avoir qu’une Messe conventuelle, et tou­ aux autres si elles sont empêchées, comme on le ferai· tes les autres Messes sont celles de l’octave du saint Sacrement1. le jour de la fête3. 551. Lorsque saint Pierre est Patron ou Titulaire, on ne change rien à l’ordre de l’Office de la fête ni à celui de l’octave, bien que cet Office soit relatif aux CHAPITRE VII saints Pierre et Paul’. 552.En France et dans les colonies françaises, la De la fête et de l’octave des saints Apôtres Pierre et Paul. solennité de cette fête est transférée au dimanche qui suit l’incidence3, si l’on ne doit pas célébrer, ce jour5q8. La fête des saints Apôtres Pierre et Pau! là, la solennité du saint Sacrement, ou celle de saint (29 juin) est du rit double de première classe, avec Jean-Baptiste ; mais la solennité des saints Apôtres octave commune (1). Elle exclut toute Messe votive, serait préférée à celle du Sacré-Cœur .* même pro re gravi', et toute Messe de Requiem. 553. Si saint Paul est Patron ou Titulaire, on célè­ même celle des funérailles; toutefois, lorsque la solen­ bre la Commémoraison de saint Paul du rit double nité de cette fête est transférée au dimanche, la défense de première classe : on en dit les premières Vêpres de célébrer la Messe des funérailles n’existe que pour le jour delà fête des saints Apôtres, avec mémoire ce dimanche5. de saint Pierre'’. 549. La veille (28 juin), on célèbre désormais, 55|. Là où saint Paul est Patron ou Titulaire, si la sous le rit double, la fête de saint Irénée, évêque et Commémoraison de saint Paul arrive un dimanche, martyr6. A l’Office, on dit la neuvième leçon et l’on tout en se conformant pour l’Office à ce qui est fait mémoire à Laudes de la vigile des saints Pierre et indiqué au n° précédent, la Messe chantée pour la Paul. La Messe conventuelle célébrée en présence solennité transférée est celle des saints Apôtres. du Chœur doit être celle de la vigile, avec mémoire 555. Si le Titulaire était la Conversion de saint Paul de saint Irénée et de l’octave de saint Jean-Baptiste. iln’y aurait rien de particulier à observer le3o juin. Les Messes non conventuelles peuvent être soit de saint Irénée, soit de la vigile. 550. Si la vigile des saints Apôtres arrive pendant l’octave du· saint Sacrement, et si l’Office est de celte CHAPITRE VIII (ii A Rome, l'octave des saints Apôtres Pierre et Paul est une octave privilégiée de troisième ordre. Elleya donc toujours, sinon 1 Office entier, du moins une commémoraison à l’Office et à la Messe delà fête occur­ rente, quelque soit le rit de celle-ci (S. C., 5 juillet /883, 358/, ad 3,. Elle y exclut les Messes de Requiem, excepté celle des funérailles, et les Messes votives privées, chantées ou non, excepté la Alesse pro sponso cl sponsa (Addit, in Rub. Miss., tit. ir, n. /, 2 et 10 ; lit. ru, n. 4-9). ‘ S. C., 23 mai (846. 3914. ad 3.— ·* Rub. Brev., tit.vn, n. 3. __3 S. C., 12 juillet ΐυοι |0?θ. ‘d 1.— ‘ -iJJit. in Rub. Miss., lit. n, n. i-3. — 3 Ibid., * tit nr, n. ^j. — ü S. C., 26 oct. 1931, Lrbis (1) Lorsque, dans la ville de Rome, le 20 septembre, vigile de saint Matthieu,on fait l'Oftîce de saint Agapit, Confesseur Pontife, les leçons du troisième nocturne sont du commun d’un Confesseur Pontife 20 loco, l’homélie est Vigilate, la Messe est Sacerdotes (au lieu de Statuit}; si cette fête est en occurrence avec les quatre-temps de septembre, les leçons du premier nocturne, s’il n’y a pas de leçons d’Ecriture occurrente à y reporter, sont Laudemus (S. C., 5 fév. 18n a dû, dans la cinquième leçon, sup­ primer les mots prima quaque OclobrisDominica. qui sc trouvaient dans U dernière phrase, et, vers le milieu de la sixième leçon, au lieu de sanctissimi Rosarii festum eadem die eodemque ritu celebrandum, faire lire sacratissimi Rosarii festum eodem ritu celebrandum. — Pour la célé­ bration de la solennité extérieure de cette fête, voir part. IV, sect. Vil, n. 135 (tome I, page 241), et Additions cl Corrections (ibid., page 692). * 1 S. CM induit du i.j janv. 1QI4. PART. Xi, SECT. V, CHAP. vitate ( i). S’il arrive quelque part que celle fêle n’ait pas ses premières Vêpres, on joint, sous une meme doxologie, l’hymne des premières Vêpres à celle de Malines *. Si cette fête était privée de ses secondes Vêpres, il ne faudrait pas, du moins dans la récitation publique de l’Office, unir à l’hymne de Laudes celle des secondes Vêpres, qui n’est qu’un résumé des trois autres hymnes 570. Si la fête de saint Jean de Kenty (20 octobre) n’a pas ses premières Vêpres, au moins à partir du capi­ tule, on dit à Matines l’hymne des premières Vêpres, à Laudes celle des Matines, et aux secondes Vêpres celle de Laudes; mais si, en outre, cette fête n’a pas ses secondes Vêpres entières, on joint, sous une seule doxologie, l’hymne des premières Vêpres à celle de Matines, et l’on n’a pas à déplacer l’hymne de Laudes Le 24 octobre, on célèbre désormais, sous le rit dou­ ble majeur, la fête de saint Raphaël, Archange .* 571. Le 28 octobre, on célèbre la fête de saint Simon et saint Jude, Apôtres. Si l’un des deux est Patron ou Titulaire, on doit en faire l’Office séparé­ ment, et transférer au lendemain l’Office du second1’; au premier nocturne de l’Office de saint Simon, on dit les leçons du commun; à l’Office de saint Jude, on dit cellesde la fête; les autres leçons peuventselireauxdeux fêtes; l'oraison, pour chaque saint, se dit au singulier. 572. La veille de la Toussaint, soit que l’on fasse l’Office de la vigile,soit que Ton célèbre une lete semidouble avec mémoire de cette vigile, on doit, à l’Office, omettre le suffrage de tous les saints 6, et prendre à la Messe, pour oraisons communes du temps, non pas l’oraison A cunctis, mais celle du Saint-Esprit, puis, s’il y a lieu, l’oraison contre les persécuteurs de ΓEglise ou celle pour le Pape ’. (1) Partout, soit dans les oraisons, soit dans les leçons historiques, k mot sacratissimi (ou sacratissimo) a été substitué au mot sanctissimi (ou sanctissimo). 1 Rub. Brev Ut XX, n. 3. — ’ S. C., 23 mars iqi r. 4262, ad 4. — ’ Brei’., rub. du joar. - S. C., 26 oct. Urbis d OrHs. ~ s Ai dit. in Rub. Brev., ut ix, a. 4. — 5 Brev., rub. du jour. — ' Addit. in Rub. Miss., lit. n. i a ■ Ί de la COMMEMORAISON DES FIDELES TRÉPASSÉS. I 75 CHAPITRE XII De la Commémoraison des fidèles trépassés. 573. La Commémoraison de tous les fidèles trépassés 2novembre) est assimilée aux fêtes primaires doubles de première classe les plus solennelles de l’Eglise universelle. Elle exclut toute fête, quelle qu’en soit la solennité, d’une localité, d’une église, d'un ordre ou institut religieux ; elle ne cède qu’au dimanche tombant le 2 novembre : dans ce cas, elle est transférée, avec tous ses privilèges, au lundi 3 novembre ARTICLE PREMIER DE L’OFFICE DE LA COMMÉMORAISON DES FIDÈLES TRÉPASSÉS. § 1. Règles concernant l’Office. 374. L’Office de la Commémoraison de tous les fidèles trépassés s’ouvre par les Vêpres, qui se disent à lasuitedes secondes Vêpres de la Toussaint, ou, si le 2 novembre est un dimanche, à la suite des Vêpres de ce dimanche ; il se termine après None du lende­ main3. Pendant ce laps de temps, il n’y a pas d’autre Office du jour 3 (i). Les Matines et les Laudes de la Commémoraison de tous les fidèles trépassés peuvent, même dans les églises astreintes à l’Office choral, être anticipées la veille, après les Complies des morts *. 075. Aucune des Heures de l’Office des morts ne débute par le verset Deus in adjutorium, ni par un autre ii) Ainsi, le soir de la Toussaint, ou du dimanche si le 2 novembre est un dimanche, il n’y a pas d’autres Complies que celles des morts. •s, C., 18 févr. 1917. Urbis cl Orbis. — * Brev., rub. du jour. — 3 AJJH. in M.Brev.,th. vn, n. 3 — ’ S. C., 9 juillet 189?, 38ô.|, ad 1 ; cf. Car. £>., I. Il, c. x, n I76 PART. XI, SECT. V, CHAP. XII, ART. I. verset. Avant les Vêpres, qui, en la Commémoraisonde tous les fidèles trépassés, commencent immédiatement après le verset Benedicamus Domino des Vêpres de l’Office précédent (1), de même avant les Complies et les Laudes (2), il n’y a ni oraison dominicale, ni salutation angélique. Les Matines et Prime sont pré­ cédées de la récitation à voix basse de Pater, Are, Credo; Tierce, Sexte et None, de Pater et Ave ’. 376. Les Vêpres, les Matines et les Laudes sontcelles de l’Office ordinaire des morts ; toutefois, à Matines, les leçons des trois nocturnes sont propres à ce jour. Chacune des autres Heures comporte trois psaumes propres, sans antienne; à Complies, ces psaumes sont précédés seulement du Confiteor, avec Misereatur et Indulgentiam, et sont immédiatement suivis du cantique Nunc dimittis. Après la répétition de l'antienne du cantique évangélique des Vêpres et des Laudes, de même après le cantique des Complies et les psaumes des petites Heures, on dit : le Pater ; les versets habituels de l’Office des morts; une oraison, avec sa conclusion longue (3) ; puis, sauf à Prime, les deux versets Requiem œternam, etc., et Requiescant in pace; et l’on n’ajoute rien de plus (4). A Prime, l’oraison est, au chœur, immédiatement suivie de la lecture du Martyrologe, (1) A l’Office choral, il n’est pas permis ( d’intercaler quoi que ce soit (fonction ou prières) entre les secondes Vêpres de la Toussaint ou du dimanche, et les premières Vêpres delà Commémoraison des fidèles trépassés. — Mais on pourrait, dans la récitation privée, séparer des Vêpres du jour celles des morts. Dans ce cas, on terminerait comme d’ordinaire les Vêpres du jour par le versêt Fidelium anima, et l’on ferait précéder les Vêpres des morts du Pater et de l’/lve (Brev., rub. du jour; cf. Rit., til.yi, c. «v, ad Vesperas). (2) Si, dans la récitation privée, les Laudes étaient séparées des Matines, elles devraient être précédées du Pater ctdel’/tve (Brev., rub. du jour;S. C., 24 juillet rg/2, Plurium Diacesium). (3) Cette oraison est : à Complies. Propitiare quaesumus ; à Prime, Sup­ plices Domine ; à toutes les autres Heures, Fidelium Deus omnium. 4) Si, dans la récitation privée, on sépare Matines de Laudes, aussitôt après le neuvième répons, on dit : Dominus vobiscum, l’oraison Fidelium, puis les deux versets Requiem alernam, etc., et Requiescant in pace, et rien de plus (Brev., rub. du jour; S. C., 24 juillet 1912, Plurium Diacesium). ’ Brev., rub. du jour. À DE LA COMMÉMORAISON DES FIDÈLES TRÉPASSÉS. 177 qui comporte, ce jour-là, avant l’indication du quan­ tième du mois et de la lune, une mention spéciale de laCommémoraisondes fidèles trépassés Hac die,etc.; après la lecture du Martyrologe, qui se termine comme à l’ordinaire, ou, en dehors du chœur, après la première oraison, on dit : le verset In memoria, etc.; l’oraison Deus veniœ largitàr, avec la conclusion brève; enfin les versets Requiem œternam, etc., et Requiescant in pace, auxquels on n’ajoute rien. § 2. De l’Office solennel. I. Objets à préparer. i;8. Avant les Vêpres de la Toussaint, ou du lende­ main si le 2 novembre est un dimanche, on tient prêt cequi est nécessaire pour l’Office des morts. A l’autel, on met un parement noir sous celui de la couleur du jour; si le saint Sacrement est dans le taber­ nacle, ce devant d’autel peut être noir ou violet, et l’on met unconopée violet sous celui de la couleur du jour. Sous le tapis des degrés, on en met un violet, qui couvre seulement le marchepied. On ne met ni reliquaires, ni vases de fleurs, à moins qu’on ne puisse les enlever facilement. On prépare une chape noire, et un bréviaire de chœur couvert de noir. Il convient de préparer six cierges de cire jaune, pour remplacer les blancs de l’autel. Si l’Officiant doit être à la banquette, on y met le tapis violet sous le tapis ordinaire. II. Cérémonies à observer. 379. Après l’oraison des Vêpres, les Acolytes dépo­ sent les chandeliers à la crédence, en éteignent les cierges, et vont à leurs places au chœur, leur fonction étant terminée. Après le Benedicamus Domino, l’Officiant ne dit pas Fidelium animœ 1 ; les Chapiers, ' Brev., til. xxx, n, 3. PART. XI, SECT. V, CHAP. XII, ART. Ii. ayant failles révérences convenables, vont directement à la sacristie, les plus dignes les premiers; ils quittent leurs chapes, puis retournent au chœur, leur fonction étant terminée. 58o. En même temps, les Clercs désignés pour cela enlèvent le devant d’autel, le tapis, et les reliquaires ou les vases de fleurs s’il y en avait ; ils mettent les cierges de cire jaune1 ; ils enlèvent le tapis de la banquette, le bréviaire et le voile de la couleur du jour qui sont devant l’Officiant, et mettent à la place le bréviaire couvert de noir. Un Clerc apporte la chape noire; l’Officiant, aidé du Cérémoniaire, s’en revêt; et le Clerc emporte la chape blanche que l’Officiant a quittée. L’Officiant et le Chœur s’assoient pendant les prépa58i. On observe, aux Vêpres, ce qui est dit t. I, p. 644, pour l’Office des morts. Ensuite, si l’on doit dire les Complies, on les commence, l’Officiant ayant quitté la chape, et repris son habit de chœur s’il en a un spécial. Après Complies, l’Officiant reprend la chape pour les Matines et les Laudes des morts, on place un pupitre au milieu du chœur, et l’on se con­ forme à ce qui est dit t. I, p. 644. ARTICLE II DES MESSES DE LA COMMÉMORAISON DES FIDÈLES TRÉPASSÉS. g 1. Règles concernantjes Messes. /. Qualité, nombre cl application des Messes. 581. Le 2 novembre, ou le 3 novembre si le 2 est un dimanche, n’admet que les Messes de la Commémo­ ra Si lOflkiant des Vêpres des morts n'était pas le même que celui des Vêpres du jour, celui-ci, après Benedicamus Domino, irait à la sa­ cristie, accompagné de tous ses Ministres; le second se rendrait au chœur entre le Cérémoniaire et un autre Clerc, relevant les bords de la chape noire, et, après les révérences convenables, il irait directement à la banquette ou à la première salle. A «K DE LA COMMÉMORAISON DES FIDÈLES TRÉPASSÉS. I79 raison de tous les fidèles trépassés; aucune cause ne saurait autoriser une exception 583. Tous les Prêtres ont désormais, ce jour-là, la faculté de célébrer trois Messes, à la condition expresse d’observer rigoureusement les prescriptions spéciales qui en régissent l’application et l’honoraire (voir ciaprès, n° 586)\ Il leur est d’ailleurs loisible de n’en célébrer qu’une ou deux (i) ’. 584. Chacune de ces trois Messes a son formulaire propre. La première est, telle quelle, l’ancienne Messe de la Commémoraison des fidèles trépassés. La deuxième est la Messe de l’anniversaire des défunts, sauf suppression, dans le texte de l’oraison, du passage faisant allusion à l’anniversaire. La troisième est la Messe quotidienne des morts, avec l’oraison Deus venia.’largitor légèrement retouchée4. 585. La première de ces Messes n’est jamais omise par le Prêtre qui célèbre en la Commémoraison des îidèles trépassés. C’est donc cette première Messe qu’il doit prendre, s’il ne dit qu’une Messe. S’il en dit deux, il prendra la première et la seconde5. 586. Chaque Prêtre a le droit de disposer de son intention, et, par conséquent, de recevoir un hono­ raire (2) pour l’une quelconque des trois Messes de la Commémoraison des fidèles trépassés (3), mais pour uneseulement6. Quant aux deuxautres Messes, s’il les i) Toutefois, dans sa maternelle sollicitude pour les âmes du Purploire, l’Eglise exhorte vivement chaque Prêtre à user, en leur faveur, Je la précieuse faculté de célébrer les trois Messes (S, 5. Benoît XV, will.Incruentum, ru août ig 15). ;i 11 est défendu au Prêtre d’exiger ou d’insinuer qu'on lui verse, à celte occasion, un honoraire supérieur à celui qui est fixé par le tarif -xésain. Une pourrait accepter un honoraire plus élevé, que si celui-ci lui était offert tout spontanément (S. C. C., /5 oct. ig/5, Dubia, ;3) Le Prêtre n’est nullement obligé de choisir, pour l’appliquer linsià son gré, la Messe qu’il célèbre en premier lieu (S. C. C., /5 oct. igt5, Dubia, ad /). 'S. C. 28 fév. 1917, Urbis et Orbis; 10 janv. 1919, Albinganen,, 26 ftivr. l'jir,, l'rlw et Orbis. — * Codex, can. 8oû, 1 ; Miss., rub. du jour; Benoit IV, const. Incruentum, 10 août 1912, I. —J S. C., 28 fèvr. 1917, Dubia, ad 1. Mi$î., rub. du jour, Benoit XV, ibid., Ill; S. it août 1915, Urbis et Orh, — $ Miss., rub. du jour; Benoit XV, ibid. ; S. C., 28 févr. »917, Dubia tit. — (CoJexf can. 824, 2; Benoit XV, ibid., 1; cf. S. C., 30 déc. 1783, *4, ad 2. >5 18θ PART. XI, SECT. V, CHAP. XII, ART. II. célèbre, il devra les appliquer : l’une, toujours pour tous les fidèles défunts (i)'; l’autre, s’il en dit trois, aux intentions du Souverain Pontife’ (2). Aussi,lui est-il formellement interdit de percevoir, à quelque titre que ce soit, un honoraire ou une rétribution pour ces Messes supplémentaires 2 (3). 587. Si, en raison de la faiblesse de sa vue, un Prêtre est autorisé par induit à célébrer en tout temps la Messe votive de la sainte Vierge, il a, le jour de la Commémoraison des fidèles trépassés, la faculté de célébrer deux ou trois fois la Messe quotidienne de Requiem, à la condition pourtant de se conformer de tout point, en ce qui concerne l’application et les honoraires de ces Messes, à ce qui est marqué au n° précédent. Il ne dit alors chaque fois que l’oraison Fidelium;J. | 588. Le jour de la Commémoraison des fidèles trépassés, toutes les Messes jouissent du même privi­ lège que si elles étaient célébrées à un autel privi­ légié *. I IL Manière de célébrer la Messe. 589. On doit, au début de toutes les Messes, réciter les prières de la confession, telles qu’elles se disent (1) Un Prêtre qui, le jour de la Commémoraison des fidèles trépassés, ne célèbre que deux Messes, est donc libre d’en dire une à son inten­ tion-, mais il est tenu d’appliquer 1'autre pour tous les fidèles défunts (S. C., 2 8fëvr. 1917, Dubia, ad 5). (2) Ces intentions sont: la pensée de soulager les âmes du Purgatoire; le désir de suppléer, autant que possible, aux fondations pieuses qui auraient été supprimées, négligées ou réduites; la volonté de secourir les innombrables morts de la dernière guerre (Benoit XV, const. Incruen­ tum, fo août igr 5). (3) On ne pourrait, sous aucun prétexte, célébrer à des intentions particulières les deux Messes supplémentaires de la Commémoraison des fidèles trépassés et en percevoir les honoraires, quitte à différer aux jours suivants le soin d’appliquer deux messes aux intentions imposées par le Saint-Siège (S. C. C., i5 oct. igi5, Dubia, ad 4.). ' Benoit XV, ibid. : S. C., 28 fevr. 1917, Dut ta, ad. 3. —2 Benoit XV, ibid. ; S. C. C., tS oct. 191Î, DuHa, ad 3. — ■' S. C., 26 janv. 1920, Romana, ad r. 12 janv 1921, Instructio, § 3, n.a. — ' Codex, cnn. 917, 1 , Benoit XV, const. Incruentum, 10 août ipiS, 11, S. C. !.. 19 ma> 1761, Urlis et Orbis. DELA COMMÉMORAISON DES FIDÈLES TRÉPASSÉS. l81 aux Messes des morts. Chaque Messe ne comporte normalement qu’une oraison (i). La séquence Dies irœ est obligatoire aux trois Messes ’ (2). 390. Le Prêtre qui veut célébrer deux ou trois Messes, ne prend la purification et l’ablution qu’à la dernière. Comme il se sert du même calice (à moins qu’il ne célèbre dans des églises différentes), il a soin, depuis la communion de la première Messe jus­ qu’après la communion de la dernière, de ne jamais le poser hors du corporal ni l’essuyer avec le purifi­ catoire’. Voir t. I, part. V, sect. 1, chap, vin, du binage, p. 298. 591. A la fin de chaque Messe, le Prêtre dit Requie­ scant in pace, la prière Placeat, et l’évangile In prin­ cipio \ S’il dit de suite les trois Messes, il ne ferme le missel qu’après la postecommunion de la dernière (3J. § 2. De la messe solennelle ou chantée. I. De la Messe principale. 592. Comme Messe principale chantée, il faut prendre la première des trois Messes insérées désormaisdans le missel pour le jour de la Commémoraison des fidèles trépassés. Le Prêtre qui chante cette Messe est d’ailleurs libre de dire, s’il le désire, les deux autres auparavant4. $93. Après l’absoute qui suit cette Messe, le Célé­ brant ne dit pas le verset Animœ eorum, et l’on ne récite pas, en retournant à la sacristie, les prières accoutumées pour les mortss. H) Toutefois, si l'on avait à célébrer la Messe pour des funérailles, on observerait ce qui est marque ci-après, n° * 594. et SgS(j) Un Prêtre qui a obtenu l'induit dont il est question ci-dessus, n· $87, n’est jamais tenu de lire la séquence Dies ira: (S.C., 12 janv. ig2f, Instructio, § 3, n. 4). — Voirt. I, p. 691. (3) Pour la récitation des prières prescrites à l’autel après la Messe basse, voir ci-dessus, p. 12, note (1). ' Aftsi., rub. du jour; S. C., 11 août içiS, Urbis et Orbis. — ’ Miss., rub. du jour. — ’ Ibid. — ♦ Miss., rub. du jour; Benoît XV, const. Incruentum, loiout 1915, III. — 6 S. C., 3i août 1871, 3267 ; 11 mars 1899, 4014., CÉRÉMONIAL. II. 182 PART. XI, SECT. V, CHAP. XII, ART. 11. II. De la Messe pour des funérailles, 594. Quand une sépulture a lieu le jour de Commémoraison des fidèles trépassés, on ne peut chanter, pour le défunt, la Messe spéciale assignée dans le missel aux funérailles. On doit alors prendre la première des Messes propres à la Commémoraison des fidèles trépassés, et ajouter, sous une seule conclu­ sion, à l’oraison Fidelium, l’oraison Deus cui pro­ prium est de la Messe in die obitus 1 (1). ôqi. Si, toutefois, l’on avait déjà chanté ou si l’on devait chanter, comme Messe principale, la première des Messes propres à la Commémoraison des fidèles trépassés, il faudrait prendre, pour les funérailles, la deuxième ou la troisième de ces Messesy en ajoutant, sous une même conclusion, à Poraison de la Messe chantée, celle de la Messe in die obitus 2. 396. Le Prêtre qui célèbre ainsi la Messe pour le défunt dont on fait la sépulture, peut, pour cela, per­ cevoir les honoraires ordinaires des Messes des funé­ railles 3. Mais il n’est plus libre de disposer des inten­ tions des deux autres Messes, et, s’il célèbre celles-ci, il est obligé de les appliquer comme il a été dit plus haut, n° 586. § 3. De Texposition du saint Sacrement pour les Quarante-Heures. >97. Si, dans une église, l'exposition publique du saint Sacrement pour l’oraison des Quarante-Heures(2) coïncide avec la Commémoraison des fidèles trépassés, toutes les Messes y seront, quand même, des Messes de Requiem, comme le veut le jour (3). Mais celles (1) Pour 1 anticipation des autres Messes, voir ci-dessus, n° 5(j2. (2) 11 ne s'agit ici que de l'exposition des Quarante-Heures proprement dites. (3) Ainsi qu’il a été ditt. I. part.II, sect. I, chap, iv, n. 34, p. 24, et part. IV, sect. V, chap, 1, n. 59, p. 2o5, ce jour là est le seul où il soit rub, du jour, S. C., ro janv. 1919, AXtir.gsncn. — * S. C., ibid. — 15, oc U 1915, Debu, ad 1. DES AUTRES VÊTES bü MOIS DE NOVEMBRE.' l83 qui s’y diront pendant qüe le saint Sacrement demeu­ rera aiîlSi exposé, devront être célébrées aVec des ornements violets l, et à un autre autel qué celüi de , l’exposition 3 ( i). 598. Il n’est pas petmis de chanter, dans cette cir­ constance, une des Messes votives prévues par l’ins­ truction Clémentine pour chacun des trois jours de l’oraison des Quarante^Heures, savoir : la Messe votive solennelle du saint Sacrement, pour l’exposition et pont la reposition; ni la Messè votive de la paix, comme Messe principale du jour intermédiaire3. 399. Si l’otaison des Quarante-Heures doit com­ mencer le jour même de la Commémoraison des fidèles trépassés, on n’exposera le saint Sacrement qü’après la Messe chantée de cette Commémoraison. Si c’est, au contraire, ce jour-là que se termine l’ofaison des Quarante-Heures, la reposition du saint Sacrement, avec la procession et les prières d’usage, devrâ avoir lieu avant la Messe chahtée de la Commémoraison des fidèles trépassés * (2). CHAPITRE XIII Des autres fêtes du mois de nove: bre. 600. Là où elle est concédée, la fete dès saintes ;ermis de célébrer la Messe de Requiem dans une église où le saint 'Krèment est publiquement exp<>sé pour une caUste grave» H| En aucune autre occasion, il n’est permis de célébrer la Messe de Requiem avec des ornements violets (S. C., 27 juin /868, 3177}. 2 La Messe principale de la Commémoraison des fidèles trépassés d leiposition ou la reposition du saint Sacrement doivent être des onctions absolument distinctes. En fait, elles se trouveront toujours jiparces par l’intervalle de temps nécessaire pour parer l’autel en vue «Je celle de ces fonctions qui se fera en dernier lieu. 1 Benoit XV, const. Ineruc'ntum, 10 août 191S, IV; S. (’·, 27 juin t868. >7; 9 juillet 1895, 3864, ad 4. — 1 Benoit XV, ibid.; S. C., ibid., ci. 14 juin 187Î, 330a, ad □ . — J S. C., 28 fevr. 1917, Urbis et Orbis; sl> iévr. 1919, Urbis düdu. — ‘ S.C., 26 févr. 1919, Urbis et Orbis. —VS—T-J PART. XI, SECT. V, CHAP. XIII Reliques, que, naguère, on célébrait assez généra­ lement un dimanche d’octobre ou de novembre, sous le rit double majeur ou double, est désormais fixée, avec le même rit, au 5 novembre *. 601. Lorsque saint Martin, Evêque de Tours (i), est Patron de lieu ou Titulaire d’église, son jour octave (i8 novembre), du rit double majeur, se trouve en occurrence perpétuelle avec l’anniversaire de la Dédicace des basiliques des saints Apôtres Pierre et Paul, qui est également du rit double majeur. Dans ce cas, on fait, le 18 novembre, l'Office du jour octave de saint Martin, avec mémoire de l’anniversaire simplifié de cette Dédicace, dont on lit aussi la neu­ vième leçon *. Toutefois, si le 18 novembre tombait un dimanche, l’anniversaire de la Dédicace des basi­ liques des saints Pierre et Paul reprendrait tous ses droits de fête du Seigneur : on en ferait alors l’Office des les premières Vêpres, avec, aux deux Vêpres, à Laudes et à la Messe, mémoire du dimanche et du jour octave simplifié de saint Martin 3. 602. L’Office de sainte Cécile (22 novembre) n’em­ prunte que pour Complies et pour les petites Heures l’antienne et les psaumes de la férié occurrente; aux Heures majeures, on dit les antiennes et les psaumes marqués à ce jour dans le propre des saints *. Pour saint Clément (23 novembre), on prend au psautier les antiennes et les psaumes de l'Office, sauf pour les Vêpres et pour Laudes5. 603. Quand la vigile de saint André (29 novembre) arrive ou est anticipée avant le temps de l’Avent, on fait l'Office de cette vigile et l’on en dit la Messe. Si cette vigile tombe en Avent, on l’omet entièrement au bréviaire, mais là seulement6. (1) Désormais, à la Messe de saint Martin (u novembre), on dit la secrète Sanctifica quaesumus de la Messe de saint Nicolas (6 décembre). * S. C., O févr. 191Q, Decretum, a. — 1 Addit. in Rub. Brev., tab. oçcurr. — J S. C.. 3 man» 1017, Duèw.ad 1. — < Brev., rub. du jour; Addit. in Rub. Bm., lit. i, u. 3. — 4 Ibid. — 6 Brev. et Miss., rub. du jour DE L’ANNIVERSAIRE DE LA DEDICACE. CHAPITRE XIV De l’anniversaire de la Dédicace. 604. L’anniversaire de la Dédicace de la cathédrale doit toujours être célébré à partLe Clergé séculier de tout le diocèse est tenu d’en faire l’Office au jour propre, sous le rit double de première classe avec octave commune’ (1). 605. Le Clergé attaché par un titre canonique à toute autre église consacrée doit, en outre, fêter, sous le rit double de première classe avec octave commune, l’anniversaire de la Dédicace de sa propre église 1 *34. En France, toutes les églises consacrées célèbrent cet anniversaire, chacune le sien *, en un même jour, qui est désormais le 6 novembre 5 (2). Mais, ce jour-là, ni le Clergé de la cathédrale, ni les Ecclésiastiques qui ne sont pas canoniquement attachés à une église con­ sacrée, ne peuvent faire l’Office de la Dédicace6. 606. Pour chaque église consacrée, l’anniversaire de sa propre Dédicace est une fête primaire du Seigneur ’. Les fêtes les plus solennelles de l’Eglise n) Si l’anniversaire de la Dédicace de la cathédrale était autrefois attaché à un dimanche, la solennité extérieure en est permise, ce dimanche même, dans tout le diocèse, nulle part, cependant, elle n'est obligatoire (S. C., 5 mai i gr6', Sedunen., ad 5). (î) L'anniversairc de la Dédicace était naguère fixé en France, pour toutes les églises, au dimanche qui suit l’octave de la Toussaint. — Ce dimanche-là, on peut, mais seulement dans chacune des églises consa­ crées, faire la solennité extérieure de l'anniversaire de la Dédicace de cette église. Voir t. I, part. IV, sect. VII, p. 241.— Si, parfois, celte solennité extérieure se rencontrait avec celle du Patron local, on devrait chanter la Messe du Patron, et, à l’oraison de celui-ci, on pourrait ajouter, sous une même conclusion, 1'oraison de l’anniversaire de la Dédicace; puis on ferait mémoire du dimanche (S. C., 28 oct. tgr3, Decretum generale, J I, n. 2), 1 S. C., 28 oct. 1913, Decr. gen,9 S b n· e: 14 janv. 1914, Parisien. — ’ AJdii. in Rub. Brev., rit. ix, n. 2. — 3 S. C., 9 juillet 1895· 3863, III. — 4 S. C., t2 févr. 1914. Dubia, ad 2. — * S. C.r 14 janv. 191b Parisien. — 4S. C., 5 oct. 1607, 1983; 29 mars i85it 2986, ad 3 ; 28 oct. iqi3f Decr. gen., n. i,/. — 1 in Rub. Brev., lit. ix, n. 1. I 186 PART. XI, SPCT. V, CHAP. XIV. universelle et la fete du Patron local ont, dans l’oc­ currence et dans la concurrence, la préséance sur cet anniversaire ’. Mais celui-ci doit être préféré à toutes les autres fêtes, même à celle du Titulaire de l’église pourtant, si le Titulaire était un mystère de NotreSeigneur, les Vêpres, dans la concurrence, seraient partagées3. 607. Le jour octave de la Dédicace (i3 novembre pour la France) est un double majeur primaire4. On y fait mémoire et on y lit la neuvième leçon de saint Oidace, semi-doublesimplifié(i). Quand le i3 novem­ bre tombe un dimanche, on doit, dans les églises consacrées, faire l’Office de ce dimanche, et y com­ mémorer le jour octave simplifié de l’anniversaire de la Dédicace et saint Didace. 608. Lorsque l’anniversaire de la Dédicace des diverses églises d’un ordre ou d’un institut religieux est fixé pour toutes à un même jour, cet anniversaire ne peut néanmoins être célébré que dans les églises consacrées de cet ordre ou de cet institut \ Par ailleurs, les Réguliers sont tenus de célébrer à son jour l’anniversaire de la Dédicace de la cathédrale du diocèse où est leur résidence; cet anniversaire est, pour eux, du rit double de première classe, mais sans octave s’ils ont un calendrier propre fi. 609. A l’anniversaire de la Dédicace d’une église, on y allume, à partir des premières Vêpres, un cierge au-dessus de chacune des douze croix dessinées sur les murs (2); ces cierges doivent brûler au moins pendant (t) On simplifierait de même un double majeur ou un double qui se renconterait à cette date dans le calendrier diocésain. (2) L'Officiant aux Vêpres elle Diacre à la Messe peuvent suivre, là où elle existe, la coutume d'aller encenser, ce jour-là, les douze croix des murs de l'Eglise; mais, pour faire cet encensement, ils doivent se tenir debout (S. C.. 27 juin r868, 3ij5, ad r ; 12 sept. /884, 362f, ad r). ■ Addd.in Uni. Rro-, lit. U, n. 1, — 1 S. C., 4 fév. 1H96, 3881, Efh. lit,, t. XXXtV, p. u3. — 1 AIM. tn Jïufr. Brei·., ub. concurr. — 4 Ibid., du?: t?ij. e» Rubr, nqerptœ. — * S. C., oçt. iq»3, Dfçr. jen., $t , n. 1,/). — « AilS, in Rui. Brtv., lit. ix, n. 3. DES DERNIERS DIMANCHES APRES LA PENTECOTE. I 87 les fonctions liturgiques, sinon toute la journée 1 ( i). On pent les allumer aussi le jour octave CHAPITRE XV Des derniers dimanches après la Pentecôte bio. Le vingt-deuxième dimanche après la Pente­ côte, si l’on avait à dire l’oraison Pro quacumque necessitate, prescrite par l’Ordinaire, on la remplace­ rait par l’oraison Pro quacumque tribulatione. 611. S’il y a seulement vingt-trois dimanches entre la Pentecôte et l’Avent, l’Office du vingt-troisième dimanche est anticipé au samedi (voir t. I, part. III, sect. Ill, chap. II, art. n, n. 27, p. 79), et l’Office du vingt-quatrième se fait le dernier dimanche. 612. Lorsqu’il y a plus de vingt-quatre dimanches entre la Pentecôte et l’Avent, on réserve pour le der­ nier dimanche l’Office du vingt-quatrième, et l’on reporte dans leur ordre, entre le vingt-troisième dimanche et le dernier, ceux des dimanches après l’Epiphanie dont l’Office n’a pu être fait avant la Septuagésime. MF CHAPITRE XVI De la visite pastorale3 (2). ARTICLE PREMIER OBJETS A PREPARER. 613. La veille du jour où l’Evêque doit faire la vi(1) . Si la solennité extérieure de l’anniversaire de la Dédicace était célébréele dimanche, on y observerait, quant aux croix des murs, ce qui est marqué ici. (2) On trouvera ici ce que le Clergé paroissial a besoin de savoir en ’ S. C.. 28 févr. 1682, 1686; 13 déc. Π195» 2876, ad 6. — ’ S. C.f 13 dec. »895. lS-6, ad 7. — 3 Pontif., Ordo ad visitandas Parochias. 188 PART. XI, SECT. V, CHAP. XVI, ART. I. site pastorale, on sonne les cloches comme aux jours de fête, et on orne l’église le mieux possible ’. 614. A l'autel. Le devant d’autel et le conopée sont de couleur blanche; si l’Évêque doit dire la Messe, ils sont de la couleur du jour. On allume six cierges. Au coin de l’épître, on met le pupitre, placé de telle sorte que le Prêtre lise tourné vers le coin de l’évangile; on y place le missel, ouvert à l’oraison du Titulaire de l’église, et, par-dessus, le livre con­ tenant les prières à dire pour la réception de l’Évéque. On ne met pas les canons. Sur le marchepied, du côté de l’évangile, on met un fauteuil convenable; on le met hors de l’autel si l’Évêque doit dire la Messe. Devant l’autel, on place un prie-Dieu couvert d’un tapis, avec deux coussins ( i). 61 5. A la crédence, recouverte d’une nappe. On pré­ pare : le bougeoir; le pontifical; un amict, puis une étole et une chape blanches pour l’Évêque; une étole et une chape noires pour le même; la mitre simple; un voile huméral blanc; une bourse blanche, avec un corporal; la clef du tabernacle; une étole blanche pour le Curé, et deux flambeaux. Si l’Évêque doit dire la Messe, on prépare les ornements, le calice, et tout ce qui est nécessaire. Si l’Évêque doit administrer la Confirmation, on prépare, outre l’amict, l’étole et la chape blanches dont il est fait mention ci-dessus2 : la mitre à orfrois; le vase du saint Chrême; du coton, pour essuyer le front des confirmands; l’aiguière et son plateau, une serviette, de la mie de pain et du coton sur un autre plateau. Chaque confirmand doit tenir un billet sur lequel est inscrit son nom de baptême, et le parrain ou la marraine de chacun doit être désigné à l’avance. celte circonstance: ce qui concerne l'Evêque est expliqué dans les Fanelions pontificales. (i) La couleur à employer est le vert; pour un Cardinal, c’est le rouge. * Martinucci, 1. III, c. xn, η. 3 et 3,; 1. VIt c. χχχνπ, n. 6 et 8. - 3 S. C 16 nov. 1919. 1 ■ .( DE LA VISITE PASTORALE. 189 616. A la sacristie. On prépare : le bénitier et l’aspersoir; l’encensoir et la navette-, un plateau contenant un petit crucifix (i) couvert d’un voile blanc; une chape blanche pour le Curé; la croix de procession; les chandeliers des Acolytes, si c’est possible. 617. Si le cimetière est éloigné de l’église, on lient prêt le drap mortuaire, que l’on étendra sur le pavé, dans la nef. On dispose tout ce qui doit être l’objet de la visite. A la porte de l’église, on prépare un petit tapis et un coussin. A la maison où loge l’Evêque, on prépare le dais de couleur blanche. Il faut au moins quatre Clercs. ARTICLE II CÉRÉMONIES DE LA VISITE PASTORALE. 618. A l’heure indiquée, le Curé se revêt, sur le surplis, de la chape blanche sans étole; les Clercs se revêtent du surplis sur la soutane; l’un prend la croix de procession ; les Acolytes, s’il y en a, prennent les chandeliers ; un autre, l’encensoir et la navette; un troisième, le bénitier; et un quatrième, le plateau con­ tenant le crucifix. 619. On se rend en procession à la maison où l’E­ vêque est descendu. Les confréries, s’il yen a, mar­ chent en avant; puis vient le Clergé, précédé de la croix, et suivi du Curé, couvert de la barrette. Les trois Clercs qui portent le bénitier, l’encensoir et le petit crucifix, marchent de front devant la croix pro­ cessionnelle ; ils s’arrêtent à la porte de l’église, à droite de l’entrée. Les autres poursuivent leur marche. 620. La croix s’arrête à la porte de la maison; le Curé y entre et salue l’Evêque. Celui-ci sort de la (i)Une relique de la vraie croix, fixée dans une croix, peut remplacer l'image de Notrc-Seigncur. 190 PART. XI, SECT. V, CHAP. XVI, ART. II. maison, et se place seql sous le dais, qui est porté par les notables de la paroisse, ou par les membres d’une confrérie. La procession retourne à l’église dans le même ordre qu’elle en est venue; l’Evéque est immé­ diatement précédé du Curé, marchant seul à la suite du Clergé. Pendant ce temps, on chante le Benedictus, et, an besoin, des psaumes. 621. Lorsque l’Evéque est arrivé au seuil de l’é­ glise, la procession s’arrête; le Curé se découvre et donne sa barrette à un Clerc; l’Evéque s’agenouille sur le coussin, qu’on place au milieu du tapis pré­ paré. Le Curé découvre le petit crucifix, le prend, et le présente à baiser à l’Evéque, puis il le dépose sur le plateau tenu par le Clerç, et le recouvre. L’Evêque se relève; le Curé prend l’aspersoir, et le lui donne avec les baisers d’usage; il s’incline et se signe en recevant 1’aspersion; puis 11 reçoit l’aspersoir avec sente alors, et se met à genoux; le Curé prend la na­ vette, et, avec les baisers ordinaires, présente la cuiller à l’Evéque, en lui disant Benedicite, Pater Reveren­ dissime (i); celui-ci met et bénit l’encens. Ensuite, le Curé reçoit la cuiller avec baisers, rend la navette, prend l’encensoir, se place en face de l’Evéque, et l'encense de trois coups doubles, avec inclination pro­ fonde avant et après. 622. La procession se remet en marche, les trois Clercs précédant la croix, et l’on se rend au chœur en chantant l’antienne : *·* ·ί| Sacérdos et Pontifex, et virtutum ôpifex, pastor bone in pôpulo, sic placuisti Dômino. ou bien le répons : ' Ecee Sacérdos magnus, qui in diébus suis plâcuit Deo: *ldeo jurejurando fecit illum Dôminus crescere in plebem suam, ÿ Benedictiônem omnium génthim dedit illi, et testamentum suum confirmavit super caput ejus. 'Ideo. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui sancto. 'Ideo. (I) A un ÇarJin^L-On 4it qc Rarentissime, DE LA VISTTE PASTORALE. 023. Quand on est arrive au chœur, les Clercs déposent à la crédence les objets qu’ils portaient, et le Porte-croix met la croix auprès; le Curé monte sur le plus haut degré de l’autel, au coin de l’épître, et se place devant le pupitre, tourné vers le côté de l’évangile; l’Evéque s’agenouille sur le prie-Dieu, et ceux qui portaient le dais le déposent hors du chœur. Lorsque l’antienne ou le répons est terminé, le Curé chante les versets suivants, puis, sur le ton férial, l’oraison : ÿ. Protector noster àspice, Deus. ij. Et respice in faciem Christi tui. I Salvum fac servum tuum. Γ Deus meus, sperantem in te. « y· Mitte ei, Domine, auxilium de sancto. IL Et de Sion tuere eum. Nihil proficiat inimicus in eo. κ. Et filius iniquitatis non appânat nocere ei. 1 y· Domine, exaudi orationem meam. Et clamor meus ad te veniat. Déminus v obiscum. il Et cum spiritu tuo. Or émus. Deus, humilium visitator, qui eos patérna dile­ ctone consolaris, prœténde societati nostrœ gratiam luam; ut per eos, in quibus habitas, tuum in nobis sentiânius adventum. Per Christum Dominum no­ strum. r\ Λ wen. 624. Le Curé, ayant terminé, descend près de la crédence et quitte la chape. On chante alors Kan­ tienne puis le verset du Titulaire de l’église (j). Pendant ce temps, l’Evéque monte à l’autel, et se rend au côté de l’épître, devant le pupitre, que l’on a (I) L’antienne, le verset et l’oraison sont, en général, ceux que l’on disait autrefois aux suffrages; le Pontifical (Orda ad recipiendum Wl· Priv. hivmyel Legatum) permet de çhÿnîer une autre pnîiçnm IÇ2 PART. XI, SECT. V, CHAP. XVI, ART. II. placé comme d’ordinaire. Après le verset, l’Evêque chante l’oraison du Titulaire; puis il va au milieu de l’autel, et donne la bénédiction solennelle. 625. Ensuite, l’Evêque s’assied sur le fauteuil placé sur le marchepied, du côté de l’évangile, et adresse la parole aux fidèles. S’il doit dire la Messe, il s’age­ nouille sur le prie-Dieu après avoir donné la béné­ diction, lit la préparation, puis prend les ornements, qu’on a placés au milieu de l’autel; après l’évangile, il s'assied comme il est dit plus haut, et adresse la parole aux fidèles. 626. Après cette allocution de l’Evêque (qu’elle ait eu lieu soit après la première bénédiction solen­ nelle, soit après l’évangile), un Clerc vient se placer au bas des degrés de l’autel et se tourne vers l’Evêque. Celui-ci se lève. Aussitôt, le Clerc, médiocrement incliné, chante le Confiteor, faisant la génuflexion à te Pater et à tibi Pater. Quand le Confiteor est ter­ miné, l’Evêque s’assied; le Curé, se tenant près de lui, le salue, et litàhaute voix la formule suivante (1) : Reverendissimus in Christo Pater et Dôminus, Dôminus N., Dei et Apostôlicce Sedis gratia Epi­ scopus N., dat et concédit omnibus hic praesentibus quinquaginta dies de vera Indulgéntia in forma Ecclésice consueta. Rogâte Deum pro felici stain Sanctissimi Domini nostri N., divina Providentia Papae A7., Dominationis suce Reverendissimae et sanctae Matris Ecclesiae. 627. Pendant ce temps, un Clerc prend le bougeoir, et un autre, le pontifical; ils font la génuflexion devant l'autel, et se tiennent debout devant l’Evêque. Celui-ci donne l’absolution et la bénédiction : Précibus et méritis bedtae Mari ce semper Virginis, beâti Michaélis Archângeli, bedti Joânnis Baptista’, (1) Si le prélat est ArchevSque, on dit Archiepiscopus au lieu de Epi­ scopus, et centum au lieu de quinquaginta. Si c’est un Cardinal, on dit: Eminentissimus ac Reverendissimus in... Dominus N., TituÙ S. A’.. sanctae Romana: Ecclesiae Presbyter Cardinalis N., Dei et Apostolica Sedis gratia Ed^ubus N., dat... bis centum dies... Dominationis sua endissimae... * Eminentis nd is3 imae... DE LA VISITE PASTORALE. sanctorum Apostolorum Petri et Pauli, et omnium Sanctôrum, misereâtur vestri omnipotens Deus, et dimissis peccatis vestris, perducat vos ad vitam œtérnani. ri. Arnen. Indulgentiam, absolutionem et remissionem pec­ catorum vestrorum tribuat vobis omnipotens et mi­ sericors Dominus, if Arnen. Et benedictio Dei omnipoténtis, Patris, et Filii, et Spiritus Sancti, descendat super vos et maneat sem­ per. ri. Amen. 628. L’Evêque continue ensuite la Messe, s’il la célèbre; après la Messe, on reporte les ornements à la crédence. Après la bénédiction qui suit l’allocu­ tion, ou après l’action d e grâces s’il a célébré la Messe l’Evêque se revêt de l’amict, puis de l’étole et de la chape noires, et reçoit la mitre simple; un Clerc prend le bénitier; un autre, l’encensoir et la navette; un troisième, le bougeoir, et un quatrième, le pon­ tifical. 629. L’Evêque, restant au bas de l’autel, se tourne, vers les fidèles; il commence l’antienne Si iniqui­ tates, et récite avec ceux qui l’entourent le psaume De profundis, avec, à la fin, le verset Requiem œtemam ; puis on répète l’antienne. Après quoi, l’Evêque, à qui l’on a ôté la mitre, dit Kyrie eleison..., Pater noster. Le Curé lui donne l’aspersoir sans baisers, et l’Evêque asperge le pavé; ensuite, le Curé lui présente la navette sans baisers, en disant Benedicite, Pater Reverendissime, leThuriféraire présentant l’encensoir à genoux; l’Evêque met et bénit l’encens, le Curé lui donne l’encensoir sans baisers, et l’Evêque encense le pavé. Il lit ensuite les versets et l’oraison, deux Clercs tenant devant lui le livre et le bougeoir : ÿ. ri. γ. ri. Et ne nos inducas in tentatiônem Sed libéra nos a malo. In memôria œtérna erunt justi, Ab auditiône mala non timébunt. If i 194 PART. XI, SECT. V, CHAP. XVI, ART. Erue, Domine, dnimas eôrum. f Réquiem œtérnam doua eis, Domine. if. Et lux perpétua lûceat eis. ÿ. Domine, exaudi orationem meam. η. Et clamor meus ad te véniat. y. Dominus vobiscum. r\ Et cum spiritu tuo. ii. Orémus, W: Deus, qui inter Apostôlicos Sacerdotes famulos tuos Pontificdlifecisti dignitate vigére; prœstayqua'· sumus, ut eôrum quoque perpetuo aggregentur con­ sortio. Per Christum Dominum nostrum, ii. Arnen. 63o. L’Evêque reçoit la mitre. LLn Clerc ayant pris la croix, et, si c’est possible, les Acolytes tenant les chandeliers, le Porte-bénitier et le Thuriféraire se placent devant eux, et l’on se rend en procession au cimetière, s’il est proche; dans le cas contraire, on descend au milieu de la nef, où l'on a eu soin d’éten­ dre le drap mortuaire. En s’y rendant, on chante le répons : Oui Labarum resuscitasti a monumento foetidum : ’ Tu eis, Domine, dona requiem, et locum indulgentiae; y. Qui venturus es judicare vivos et môrtuos, et sarcu­ lum per ignem. * Tu eis. 63 t. Quand on est arrivé, le Porte-croix se tient en face de Γ Evêque, et l'on se place comme pour l’ab­ soute; on chante alors le répons : Libera me, Domine, de morte cetérna in die illa tre­ menda, 'Quando cœli movéndi sunt et terra, 'Dum veneris judicare sæculum per ignem, ÿ. Tremens fa­ ctus sum ego et timeo, dum discûssio vénerit atque ventùra ira. 'Quando, y. Dies illa, dies irce, calamitdtis et misériœ, dies magna et amara valde. 'Dum. y. Réquiem œtérnam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Libera me. Quand on reprçnd le répons, l’Evèquo met et G. X DE LA VISITE PASTORALE. bénit l’encens. Après qu’on a chanté Kyrie eleison, etç., ayant quitté la mitre, il chante Pater noster; puis il asperge et encense le cimetière, ou le drap morluaire. Le Porte-rLivre et le Porte-bougeoir s’étant présentés, il chante : ÿ. Et ne nos inducas in tentatiônem. il.i Sed libéra nos a malo. y. In memôria œtérna erunt justi, tj. Ab auditiône mala non timébunt. y. .4 porta inferi. tj, Erue. Domine, animas eorum, ÿ. Réquiem œtérnam dona eis, Domine. tj. Et lux perpétua lûceat eis, ÿ. Domine, exaudi orationem meam. tj. Et clamor meus ad te véniat, y. Dôminus vobiscum. tj. El cum spiritu tuo. Orémus. Deus, qui inter apostôlicos sacerdotes fàmulos tuos sacerdotâli fecisti dignitate vigére : prœsta quœsu mus; ut eorum quoque perpétuo aggregéntur consôrtio. Deus, véniœ largitor et humânœ salutis amator : quœsumus clementiam tuam; ut nostr œ congregatiônis fratres, propinquos et benefactores, qui ex hoc sæculo transiérunt, beâta Maria semper Virgine intercedente cum omnibus Sanctis tuts, ad perpétuer beatitùdinis consortium pervenire concédas. Deus, cujus miseratione ànimœ fidelium requie­ scunt: famulis etfamula bus tuis omnibus hic et ubique in Christo quiesçéntibus, da propitius véniam pecca­ torum; ut a cunctis reatibus absoliiti, tecum sine fine lœténtur. Per Christum Dominum nostrum, Arnen. y. Réquiem œtérnam dona eis, Domine^ Et lux perpétua lûçeat eis. Les Chantres chantent : y. Requiescant in pace, i|\ Amen, PART. XI, SECT. V, CHAP. XVI, ART. 633. Après avoir fait en silence un signe de croix sur le cimetière ou sur le drap mortuaire, l’Evêque reçoit la mitre, et l’on retourne au chœur comme on en est venu, en récitant le psaume Miserere. Les Clercs déposent les objets qu’ils portaient; l’Evêque, au bas de l’autel, quitte la mitre, puis, debout et tourné vers celui-ci, il lit les versets et l’oraison,devx Clercs tenant le livre et le bougeoir : ÿ. Kyrie eléison... Pater noster. ÿ. Et ne nos inducas in tentatiônem. rî. Sed libera nos a malo. γ. A porta inféri, i{. Erue, Domine, animas eôrum. ÿ. Domine, exàudi orationem meam ιί. Et clamor meus ad te véniat. γ. Dôminus vobiscum, ii. Et cum spiritu tuo. O rémus. Absolve, quœsumus, Domine, animas famulorum famular unique tuârum ab omni vinculo delictôrum : ut in resurrectionis gloria inter Sanctos et eléctos tuos resuscitâti respirent. Per Christum Dominum nostrum, i. Amen. 634. L’Evêque quitte alors la chape et l’étole noires, puis reçoit l’étole et la chape blanches. Un Clerc place un coussin au milieu du plus bas degré de l’autel. Deux Clercs prennent les flambeaux à la crédence, et s’agenouillent devant l’autel comme à l’ordinaire. Le Curé va à la crédence, se revêt de l’étole blanche, prend la bourse de même couleur, monte à l’autel, et déplie le corporal ; il ouvre le ta­ bernacle, fait la génuflexion un peu du côté de l’épître, descend de l’autel, quitte l’étole, et s'agenouille à la droite de l’Evêque. 635. Le Thuriféraire présente l’encensoir debout; le Curé, tenant la navette, présente la cuiller sans DE LA VISITE PASTORALE. 197 baisers, et l’Evêque met l’encens; le Curé rend la navette, et donne l’encensoir à l’Evêque, qui encense le saint Sacrement. Ensuite, on entonne le Tantum ergo; après Veneremur cernui, il monte à l’autel avec le Curé, fait la génuflexion, sort le ciboire, qu’il ouvre et qu’il visite, ainsi que le tabernacle. 6? 6. Quand il a fini, il recouvre le ciboire et le laisse sur l’autel; puis il s’agenouille sur le bord du marchepied. Le Curé lui met le voile huméral. Pen­ dant que l’on chante Genitori, l’Evêque donne la bénédiction avec le ciboire. Après quoi, il dépose le ciboire sur l’autel, fait le génuflexion, et descend s’agenouiller sur le plus bas degré, où on lui enlève le voile huméral. Le Curé, ayant repris l’étole, monte, remet le saint Sacrement dans le tabernacle avec les génuflexions d’usage, puis quitte l’étole. 63/. L’Evêque quitte les ornements au bas de l’autel; ensuite, accompagné du Curé et suivi du Clergé, il va visiter les fonts baptismaux, les cha­ pelles, les autels, la sacristie, etc. (1). Quand la céré­ monie est terminée, le Clergé, sans la croix, accom­ pagne l’Evêque à la maison où il est descendu : celui-ci marche le premier, et il n’y a pas de procession. 638. Lorsque le sacrement de Confirmation doit être administré le jour de la visite pastorale, l’Evêque choisit, pour cela, le moment qui lui semble le plus opportun. Si les deux fonctions sont séparées par un intervalle de temps, l’Evêque, accompagné du Clergé, retourne à l’église à l’heure fixée pour la cérémonie delà Confirmation. Ce retour s’effectue sans proces­ sion : on n’y porte pas la croix, et l’Evêque marche le premier; à la porte de l’église, le Curé, sans étole et sans chape, lui présente seulement l’aspersoir, avec les baisers ordinaires. 63q. Si la procession pour la réception de l’Evêque ne peut se faire hors de l’église, le Clergé va recevoir l’Evêque à la porte. Quand celui-ci a baisé le cru­ cifix, reçu l’eau bénite et l’encens, il entre sous le (il Pour ces diverses visites, l’Evêque n'est pas précédé de la croix PART. XI, SECT, V, CHAP- JCVI, ART. 11. » dais, ef Ton observe ce qui a été dit plus haut, Après la cérémonie, le Clergé accompagne l’Evêque jusqu’à la porte. 640. La réception de ΓEvêque, lorsqu’il arrive, peut aussi avoir lieu à l’entrée du pays. Le Clergé s’y rend en procession, comme il a été dit ; on a eu soin d’y préparer le crucifix, le coussin, le tapis et le dais L’Evêque baise le crucifix à son arrivée, et entre sous le dais. A la porte de l’église, il reçoit l’eau bénite et l'encens. Nota. Si le Prélat est Archevêque, on observe et qui suit. On ne prépare pas la croix de procession è la sacristie; on la porte d'avance à l’endroit où le Curé ira recevoir l’Archevéque, si celui-ci n'a pas la sienne. On ne porte pas la croix en allant à la ren­ contre de l’Archevéque. Quand celui-ci entre sous le dais, un Clerc prend la croix : il tient toujours le cru­ cifix tourné vers l’Archevéque. Dans l’a procession À l’église, le Porte-croix marche immédiatement devant le Curé en chape. Pendant que l’Archevéque donne la première bénédiction, après l’oraison du Titulaire, et la seconde bénédiction, après l’allocution, le Portecroix, ayant pris la croix, la tient devant lui, à genoux sur le plus bas degré de l’autel. Pour l’absoute, le Porte-croix marche immédiatement devant 1 Arche­ vêque. 11 fait de même le reste du temps; il précède toujours 1’Archevêque : dans l’église, quand il quitte celle-ci, et s’il y revient; mais il est alors sans les Aco­ lytes. 641. L’Evêque, avant son départ, se rend à l’église sans cérémonies, adore le saint Sacrement, et, debout devant l’autel,du côté de l’épître, récite avec ceux qui l’entourent : I Ps. De profundis, avec Requiem œtérnam et lantienneSi iniquitâtes. Pater noster.,. y. Et ne nos inducas in tentatiônem, iL Sed libéra nos a malo. DE LA VISITE PASTORALE. i. A porta inferi, ri. Erue, Domine, animas earum, y. Requiéscant in pace. Amen. y. Domine, exàudi orationem meam, ri. Et clamor meus ad tevéniat. y. Dôminus vobiscum, ri. Et cum spiritu tuo. Orémus. Deus, cujus miseratione ànimœ fidelium requiéscunt :fa m u lis et famula bus t u is omn i b us hic et ubi­ que in Christo quiescéntibus, da propitius véniam peccatorum; ut a cunctis reatibus absoluti, tecum sine fine Iceténtur. Per Christum Dominum nostrum. ri. Ainen. • i DOUZIÈME PARTIE CÉRÉMONIES A OBSERVER A CERTAINS JOURS DANS LES PETITES ÉGLISES DE PAROISSE CHAPITRE PREMIER Règles générales sur ces fonctions. 1. Certaines fonctions sont solennelles de leur na­ ture, et doivent être célébrées avec les Ministres sacrés et inférieurs. Ce sont celles:du 2 février, du mercredi des Cendres, du dimanche des Rameaux, des trois derniers jours de la semaine sainte *, de la vigile de la Pentecôte, et de la fête du saint Sacrement. 2. Dans les paroisses dépourvues d’un Clergé suffi­ samment nombreux pour les célébrer solennellement, on peut, avec trois ou quatre Clercs, et même sans chanter} τ ), faire les fonctions du 2 février, du mercredi des Cendres, du dimanche des Rameaux, des trois derniers jours de la semaine sainte, et de la vigile de la Pentecôte’; on observe alors le petit cérémonial de Benoît XIII (2). On peut aussi faire la procession de la fête du saint Sacrement sans Ministres sacrés, et à la suite d'une Messe basse. 3. Ces fonctions peuvent êtres faites suivant le pe(1) Toutefois, le chant n’y est nullement interdit, et ce serait s'abuser que de voir, dans la réponse donnée pour Bayonne, le i3 septembre i8;5. par la Sacrée Congrégation des Rites (n. 35o5, ad 6), une prohibition quelconque à ce sujet (Mem. Rit., Introd.). (2) Une nouvelle édition du Memoriale Rituum de Benoît XIII, soi­ gneusement revisée, et rendue conforme aux récentes prescriptions liturgiques, a été officiellement approuvée par le Saint-Siège le 14 jan­ vier 1020. — C’est cette édition que nous suivons et que nous citons dans ce second tome de notre Manuel. * Miss., rub. de ces jours ; M:m. Rit., Introd. — ‘ S. C., 28 juillet 1821, 2616, ad 1. DE LA PURIFICATION DE LA SAINTE VIERGE. 201 iiicérémonial de Benoît XIII, et sans aucune permissi·, n spéciale, mais seulement dans les églises parois! unies. Pourles célébrer ainsi dans d’autres églises, ou I même dans les chapelles ou oratoires des CommuI milites religieuses de l’un ou l’autre sexe, il faut une I jermission spéciale du Saint-Siège1. |.Ces fonctions peuvent, généralement, se faire avec I irds Clercs3; un quatrième est, pourtant, nécessaire I le samedi saint3. Ce nombre est le minimum; si l’on I dispose d’un plus grand nombre de Clercs, il peut y I avoir: un Thuriféraire et deux Acolytes, à la procesI sion du 2 février et à celle du dimanche des Rameaux ; I deux Thuriféraires, deux Acolytes et un Clerc qui porte ïombrellino, à la procession du jeudi et du vendredi saint; deux Acolytes, à la procession aux fonts bap­ tismaux le samedi saint et la vigile de la Pentecôte. Si l’onnechante pas, et s’il n’y a personne pour psalmodier ce qui devrait être chanté, le Célébrant le récite avec les Clercs qui l’assistent. Nota. Pour les règles générales concernant les Jonctions de la semaine sainte, voir part. XI, sect. Ill, chap, v, art. π, t. II, p. 65. ri CHAPITRE II De la fête de la Purification de la sainte Vierge, hv ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. 5. .4 la sacristie. On prépare : pour le Célébrant, in surplis (voir ci-aprcs, n° to), l’amict, l’aube, le 1 âfem, Rit., Introd. ; t déc. 1899, 4049, ad i lit. ill, C. 1; lit. IV, c. i C., 16 mars 1876, 33qo; i3 sept. i8?9» «BoS, ad 6: — ■* Mem. Rit., lit. 1, c. u, 4 1, n. U l,t· **_» tc· *: lit. v, c. 1. — 3 Mem. Rit 202 PART. XII, CHAP. II cordon, l’étole violette, et, s’il est possible, une chape de même couleur; trois surplis pour les Clercs; du feu pour l’encensoir. 6. A l'autel. On met un purement violet, facile à retirer, par-dessus celui de la couleur du jour, à moins que la Messe ne doive être célébrée avec des ornements violets; oh fait de même pour le conopée; oii dispose, au coin de l’épitre, le missel ouvert süf son pupitre; on allume six cierges. 7. Au bas des degrés, au coin de l’épître, de manière que le Célébrant puisse facilement asperger et encenser les cierges. On place une petite table recou­ verte d’une nappe blanche; on y met des cierges en nombre suffisant, et on les couvre d’une autre nappe. On dispose du même côté un siège pour le Célé­ brant ( i ), et, à l’écart, des vases de fleurs, si l’on doit en mettre à l’autel pour la Messe. 8. A la crédence, recouverte d’une nappe blanche. On met : le calice préparé pour la Messe, avec le Voile et la bourse de la couleur du jour, le tout recoüvcrt d’un voile violet, à moins qüe la Messe ne doive éllëmême être célébrée avec des ornement Violets; la chasuble, l’étole et le manipule de la couleur du jour; le bénitier et l’aspersoir, à moins que la fonction n’ait lieu un dimanche; l’encensoir et la navette; un peu de mie de pain sur un plateau, puis une aiguière avec son bassin, et une serviette sur un autre plateau; les burettes sur leur plateau, avec un manuterge; le Memoriale Rituum ou des livres notés, pour chanter ou réciter les antiennes de la procession ; un livre pour l’aspersion, si c'est un dimanche; la clochette. Près de la crédence, on place la croix de procession. (i) Si le Célébrant doit faire une allocution avant la distribution des cierges, on peut, pour plus de commodité, mettre à l’avance un tabouret au bas des degrés, du côté de l’évangile. DE LA PURIFICATION DÈ LA SAINTE VIERGE. 203 ARTICLE II CÉRÊMONIES A OBSERVER LE JOUR bE LA FÊTE DE LA PURIFICATION. § 1. De la bénédiction des cierges. 9 .A.l’heure convenable, les trois Clercs qui doivent assiter le Célébrant se revêtent du surplis sur la soulatie, et préparent les objets nécessaires. S’il n’y à pas de Clerc ayant le pouvoir de toucher les vases sacrés, le Célébrant dispose lui-même le calice à la crédence. On sonne les cloches comme au± jours delete, pour convoquer le peuple. io. S’étant lavé les mains à la sacritie, le Célébrant, aidé par le deuxième et le troisième Clercs, se revêt, par-dessus le surplis s’il est possible *, de l’amict, dé l’aube, du cordon, puis de l’étole et de la chape violettes, ei se couvre de la barrette. Cependant, le premier Clerc allume les cierges de l’autel; il revient ensuite à h sacristie, où il se place derrière le Célébrant. Nota. Si c’est un dimanche, le Célébrant, avant de prendre la chape, bénit à là sacristie l’eau pour l'aspefsion. n. Après le salut à la croix, on se rend à l’autel en cetordre : le premier Clerc marche devant, les mains jointes, ou tenant le bénitier, si c’est Un dimanche; puis le Célébrant, couvert de la barrette, ayant à seS côtés le deuxième et le troisième Clercs, qui relèvent les bords de la chape. Si le Célébrant n’avait pas de chape, le deuxième et le troisième Clercs marcheraient de front devant lui. 12. En arrivant au bas de l’autel, les Clercs se placent de chaque côté : le premier et le deuxième, du côté de l’épître; le troisième, du côté de l’évangile, Le Célébrant se découvre, et donne sa barrette au deuxième Clerc, qui la reçoit avec les baisers ordi' Him. Ail., rub. du jour. 204 PART. XII, CHAP. Il, ART. naires (1). Les Clercs font la génuflexion, en même temps que le Célébrant fait la révérence convenable. Celui-ci monte à l’autel entre le deuxième et le troisième Clercs, et le baise au milieu; cependant, le premier Clerc découvre les cierges à bénir. Nota. Si c’est un dimanche, le Célébrant, revêtu de l’étole et de la chape violettes, fait l’aspersion avant de monter à l’autel; ce n’est qu’après celle-ci que le premier Clerc découvre les cierges. 13. Ayant baisé l’autel, le Célébrant, accompagné des deux Clercs, se rend au coin de l’épître : le deuxième Clerc se tient à sa droite, et le troisième, à sa gauche; là, tourné vers l’autel et les mains jointes, il lit ou chante Dominus vobiscum, Oremus, puis, sur le ton férial, les cinq oraisons. Quand il bénit les cierges, il pose la main gauche sur l’autel, et le deuxième Clerc soulève alors le bord droit de la chape: ce qu’il fait également pendant que le Célébrant asperge ou encense. 14. Pendant les oraisons, le premier Clerc prépare ' l’encensoir. Lorsque le Célébrant dit la cinquième oraison {Domine Jesu Christe, qui hodierna die], le troisième Clerc, qui est à sa gauche, descend à la crédence, prend le bénitier, et se tient au bas des degrés, du côté de l’épître; le premier Clerc, portant l’encensoir et la navette, se place à sa gauche. 15. Les oraisons terminées, le premier Clerc donne la navette au deuxième, qui présente au Célébrant la cuiller avec les baisers d’usage; le premier Clerc pré­ sente l’encensoir. Le Célébrant met et bénit l’encens; le deuxième Clerc rend la navette, prend l’aspersoir par le milieu, et le lui présente avec baisers. Le Célébrant asperge les cierges trois fois (au milieu, à sa gauche, puis à sa droite), disant à voix basse l’antienne Asperges me, sans psaume. Le deuxième Clerc reçoit ensuite et rend l’aspersoir, prend l’encensoir, et le I. Le premier Clerc prend la barrette du Célébrant et la dépose à la crédence soit dès l’arrivée, s’il n’y a pas d’aspersion, soit après l'aspersion. Dans ce dernier cas, le deuxième Clerc la déposerait, en attendant, sur les degrés de l’autel. ^<5 -- ·· DE LA PURIFICATION DE LA SAINTE VIERGE. 2O5 présente au Célébrant avec les baisers ordinaires. Le Célébrant encense les cierges de trois coups simples, comme il les a aspergés, mais sans rien dire \ 16. Il est bon que le Célébrant adresse au peuple une instruction de circonstance, pour expliquer l’ins­ titution de cette solennité, les significations mysté­ rieuses et l’utilité des cierges bénits, et pour engager les fidèles à les recevoir avec piété. Dans ce cas, il salue la croix, et s’assied sur le tabouret que le deuxième Clerc met, au besoin, sur le marchepied, du côté de l’évangile ; le même Clerc lui donne sa bar­ rette, et descend au bas des degrés du côté de l’évan­ gile, où il se tient debout, tourné vers le côté de l’épître; le Célébrant se couvre et fait son exhortation. Quand il a fini, il se découvre, rend sa barrette au deuxième Clerc, se lève, et revient au milieu de l’autel; le deuxième Clerc enlève le tabouret, et monte à l’autel du côté de l’évangile, tandis que le troisième monte au côté de l’éoître. § 2. De la distribution des cierges. 17.Après l’encensement des cierges, ou après l'exhortation, le premier Clerc prend sur la table le cierge du Célébrant, et, s’il n’y a point d’autre Prêtre pour le Ιμΐ donner, il le pose sur l’autel, au milieu. S’il n’y a pas d’autre Prêtre, le Célébrant, debout sur le marchepied et tourné vers la croix \ prend le cierge sur l’autel, le baise, et le donne au premier Clerc, qui le place sur la crédence. S’il y a un Prêtre présent, on observe ce qui est prescrit part. XI, n05 88 et 89. 18. S’il n’y a personne pour chanter ou réciter Fantienne Lumen et le cantique Nunc dimittis, le Célé­ brant, ayant donné son cierge au premier Clerc, retourne au côté de l’épître, et récite à haute voix, alter­ nativement avec les Clercs, l’antienne et le cantique; il revient ensuite au milieu de l’autel, et se tourne vers le peuple. Le premier Clerc a soin de lui remettre ‘ Mim, Rit., rub. du jour. — ’ Ibid. •Λ? 2θ6 part. Μι, chap, π, Art. h. les cierges. Les Prêtres, s’il y en a, se présentent les premiers; ensuite, viennent les Clercs. Tous se met­ tent à genouï sur le bord du marchepied, et châcun, en recevant son cierge, le baise, puis baise la main du Célébrant ; celui-ci commence par le côté de l’épître. Le deuxième et le troisième Clercs, ayant reçu leurs cierges et les ayant donnés au premier, qui les dépose à la crédence, se placent aux côtés du Célébrant. S’il y a des Chantres, ceük-ci observent ce qui est mal· qué part. XI, n° 92. 19. Le Célébrant distribue les cierges au peuple après les avoir distribués au Clergé. Le premier Clerc prend les cierges qui doivent être distribués; le Célé­ brant descend de Γautel entre le deuxième et lé troisième Clercs, et fait la révérence convenable, pendant qüe les trois Clercs font la génuflexion ; puis ils se rendent à la balustrade, où les fidèles se présentent. Le pre­ mier Clerc donne les cierges aii troisième, qui les donne au Célébrant, et le deuxième soutient le bord droit de la chape; le Célébrant commence par le côté de l’épître. La distribution finie, le Célébrant et les Clercs retournent devant l’autel, font la révé­ rence convenable, et se rendent au bas des degrés, au coin de l’épître. 20. Le Célébrant se lave les mains, le premier Clerc tenant l’aiguière et le plateau, les deux autres tenant la serviette et relevant les bords de la chape^ Si le Célébrant ne distribuait pas les cierges aux fidèles^ il se laverait les mains à l’autel, au coin de l’épître. Pendant ce temps, on chante ou on récite l’antienne Exsurge, etc. Le Célébrant, s’étant essuyé les mains, monte directement au coin de l’épître avec le deuxième et le troisième Clercs; s’il n’y a personne pour dire l'antienne Exsurge, etc., il la lit à haute voix avec les Clercs. 21. Cette antienne terminée, le Célébrant dit ou chante Oremus et l oraison Exaudi, les mains jointes. Si le 2 lévrier arrive après la Septuagésime et un autre jour que le dimanche, le Célébrant, après avoir dit Oremus, fait la génuflexion en disant Flectamus ge- DE LA PURIFICATION UE LA SAINTE VIERGE. 20/ nua; tout le monde fléchit alors le genou ; le deuxième Clerc, se levant le premier, répond Levate^ et tous se lèvent. Pendant ce temps, le premier Clerc allume les cierges. § 3. De la procession. 22. S’il n’y a que trois Clercs, on ne porte pas l’en­ censoir à la procession, mais s'il y en a un quatrième, il remplit la fonction de Thuriféraire; s’il y en aval· un nombre suffisant, deux pourraient accompagner la croix en portant des chandeliers. S’il y a un Thurifé­ raire, il prépare l’encensoir après avoir reçu son cierge; l’oraison finie, il monte au coin de l’épître, où le Célébrant met et bénit l’encens comme à l’ordi­ naire. Le Célébrant vient au milieu de l’autel ; le pre­ mier Clerc lui remet son cierge allumé, et, si l’on ne chante pas, le livre où se trouvent les antiennes de la procession; le deuxième et le troisième Clercs reçoi­ vent également leurs cierges allumés et des livres. Le premier Clerc prend ensuite la croix de procession, et vientdevant l’autel, avec le Thuriféraire elles Acolytes s’il Jy en a. 2?. Le Célébrant se tourne vers le peuple, et dit ou chante Procedamus in pace; on répond In nomine Christi, Amen. On se met en procession dans l'ordre suivant, après avoir fait la génuflexion : le Thurifé­ raire, s’il y en a un, marche le premier avec l’en­ censoir ouvert; viennent ensuite le Porte-croix et les Acolytes, qui ne font pas la génuflexion; s’il y a des Chantres en surplis, ils marchent à la suite de la croix, et sont suivis des membres du Clergé ; s’ils ne sont pas en surplis, ils marchent devant la croix ou derrière le Célébrant; vient enfin le Célébrant, couvert de la bar­ rette, entre les deux autres Clercs. S'il n’y a pas de Chantres, le Célébrant récite, alternativement avec les Clercs, les antiennes, divisées en versets comme il suit : Antienne. Adorna thalamum tuum, Sion : et suscipe Regem Christum, __ 2o8 PART. XII, CHAP. II, ART. II. Amplectere Mariam : quœ est cœléstis porta. Ipsa enim portat Regem glôriœ novi luminis. Subsistit Virgo, adducens manibus Filium ante lu­ ciferum génitum. Quem accipiens Simeon in ulnas suas, praedicavit populis, Dominum eum esse vitee et mortis, et Salva­ torem mundi. Autre Antienne. Responsum accépit Simeon a Spi­ ritu sancto, non visurum se mortem, nisi videret Chri­ stum Domini. Et cum inducerent Puerum in templum, accepit eum in ulnas suas, et benedixit Deum, et dixit : Nunc dimittis servum tuum, Domine^ in pace. ÿ. Cum inducerent Puerum Jesum paréntes ejus, ut facerent secundum consuetudinem legis pro eo, ipse accépit eum in ulnas suas. 24. En rentrant dans l’église, si la procession est sortie, ou à l’entrée du sanctuaire, si elle s’est faite dans l’église, on chante ou on récite le répons Obtule­ runt. Si le Célébrant le récite avec les Clercs, il le fait de cette manière : Obtulérunt pro eo Domino par turturum, aut duos pullos columbarum. Sicut scriptum est in lege Domini. y. Postquam impléti sunt dies purgationis Maria, secundum legem Moysi, tulérunt Jesum in Jerusalem, ut sisterent eum Domino. Sicut scriptum est in lege Domini. y. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui sancto. Sicut scriptum est in lege Domini. 25. On rentre au chœur en continuant le répons; si l’on ne chante pas, le Célébrant le termine devant l’autel. S'il y a un Thuriféraire, il fait la génuflexion devant l’autel; le Porte-croix et les Acolytes qui l’ac­ compagnent ne la font pas; ils vont déposer ce qu’ils portaient. Le premier Clerc reçoit le cierge du Célé­ brant et ceux des autres Clercs, les éteint, et les met à la crédence.. I iq 26. Le Célébrant, ayant fait la révérence convenable DU MERCREDI DES CENDRES. 209 pendant que les Clercs faisaient la génuflexion, se rend à la crédence ; aidé du deuxième et du troisième Clercs, il quitte la chape, et, au besoin, l’étole violettes; puis il prend les ornements pour la Messe. Le premier Clerc enlève la table où étaient les cierges; il ôte de l'autel, s’il y a lieu, le parement violet qui recouvre le blanc, fait de même pour le conopée, et met les vases de fleurs entre les chandeliers si l’on dit la Messe de la fête; il porte ensuite le calice à l’autel et dispose le corporal; s’il n’avait pas le pouvoir de le faire, le Cé­ lébrant, revêtu de la chasuble, prendrait le calice à la crédence, et le porterait lui-même à l’autel avant de commencer la Messe. Nota. S’il y a un nombre suffisant de Clercs, on prépare tout à l’autel pendant la procession. § 4. De la Messe. 27. Si la Messe, chantée ou basse, est celle de la fête, les Clercs tiennent leurs cierges allumés pendant l'évangile, et depuis le Sanctus jusqu’après la com­ munion; s’il y a des Ecclésiastiques au chœur, ils font de même. Pendant que le Célébrant lit l’antienne de la communion, le premier Clerc prend, s'il en a le pouvoir, le calice sur l’autel, et le porte à la crédence. CHAPITRE III Du mercredi des Cendres. ARTICLE PREMIER OBJETS Λ PRÉPARER. 28. X la sacristie. On prépare : pour le Célébrant, un surplis (voir ci-après, n° 32), î’amict, l’aube, le cordon, l’étole violette, et, s’il est possible, une chape de même couleur; trois surplis pour les Clercs; du leu pour l’encensoir. '; - 210 DU MERCREDI DES CENDRES. PART. XII, CHAP. IU, ART. |I. 29. A Γautel. On met : un parement violet; la croix et six chandeliers, sans aucun ornement ni vases de fleurs. On place en outre sur l’autel, entre le missel ouvert et le coin de l’épître, un vase ou plateau d’ar­ gent ou de quelque autre matière convenable, conte· nant des cendres faites avec les rameaux bénits l'année précédente, en poudre sèche et bien tamisée’, on couvre ce vase d’un voile violet ou de son couvercle. On dispose du môme côté un siège pour le Célé­ brant (1). 3o. Sur la crédence, recouverte d’une nappe blanche. On dispose : le calice préparé pour la Messe, avec le voile violet et la bourse de meme couleur; le bénitier et l’aspersoir; l’encensoir et la navette; un plateau avec de la mie de pain; l’aiguière avec son plateau ei une serviette; les burettes et la clochette; la chasuble et le manipule de couleur violette2. ARTICLE II CÉRÉMONIES A OBSERVER LE MERÇREpI DES CENDRE^. § 1. De la bénédiotion des cendres. 3i. A l’heure convenable, les trois Clercs qui doi­ vent assister le Célébrant se revêtent du surplis sur la soutane, et préparent les objets nécessaires. S’il n’y a pas de Clerc ayant le pouvoir de toucher les vases sacrés, le Célébrant dispose lui-même le calice à la crédence. On convoque le peuple à l’église par la son­ nerie ordinaire des cloches. 3 2. S’étant lavé les mains à la sacristie, le Célébrant, aidé par le deuxième et le troisième Clercs, se revêt, par-dessus le surplis s’il est possible3, de l’amict, de l’aube, du cordon, puis de l’étole et de la chape vio­ lettes, et se couvre de la barrette, Cependant, lç pre(1) Voir page 203, note (1). •Mem. Rit., rub. du jour; S. C., ?3 mai 1607, 1 jq, ad J. — ’ du jour, — 1 Ibid. m (Ub » ’ mier Clerc allume les cierges de l’autel; il revient ensuite à la sacristie, ou il se place derrière le Célé­ brant. 33. Après le salut à la croix, on se rend à l’autel en cet ordre ; le premier Clerc marche devant, les mains jointes; puis le Célébrant, couvert delà barr rette, ayant à ses côtés le deuxième et Iç troisième Clercs, qui relèvent les bords de la chape, Si le Cé­ lébrant n’avait pas de chape, le deuxième et le troi­ sième Clercs marcheraient de front devant lui. 34. En arrivant au bas de l’autel, les Clercs se placent de chaque côté : le premier et le deuxième, du côté de l’épître; le troisième, du côte de l’évangile. U Célébrant se découvre et donne sa barrette au premier Clerc; celui-ci la reçoit avec Jes baisers ordi­ naires, puis se retire un peu. Tous font la génuflexion, en même temps que le Célébrant fait la révérence convenable, Celui-ci monte à l’autel et le baise; le deuxième et le troisième Clercs montent avec lui, Ils se rendent au coin de l’épître : le deuxième Clerc se tient à la droite du Célébrant; le troisième, à sa gau­ che, Le premier Clerc, ayant déposé la barrette à la crédence, découvre les cendres. 35. S’il y a des Chantres, ils chantent l’antienne Exaudi; le Célébrant la lit en même temps à voix basse. S’il n’y a pas de Chantres, il la lit à haute voix avec les Clercs, L’antienne étant répétée, le Célébrant, les mains jointes, lit ou chante Dominus vobisçutn, Oremus, et, sur le ton férial, les oraisons. Quand i| bénit les cendres, il pose la main gauche sur l’autel, el le deuxième Clerc soulève alors le bord de la chape du côté droit : ce qu’il fait également pendant que le Célébrant asperge ou encense. 36. Pendant les oraisons, le premier Clerc prépare l’encensoir. Lorsque le Célébrant dit la quatrième oraison [Omnipotens sempiterne Deus qui Ninivitis), Je troisième Clerc, qui est à sa gauche, descend à la crédence, prend le bénitier, et se tient au bas des degrés, du côté de l’épître. Le premier Clerc, portant l’encensoir et la navette, §e place à §a gauçhe, PART, XII, CHAP, III, ART. II. 3y. Les oraisons terminées, le premier Clerc donne la navette au deuxième, qui présente au Célébrant la cuiller avec les baisers ordinaires ; le premier Clerc présente l’encensoir. Le Célébrant metetbénitl’encens; le deuxième Clerc rend la navette, prend l’aspersoirpar le milieu, et le lui présente avec baisers. Le Célébrant asperge les cendres trois fois (au milieu, à sa gauche puis à sa droite), disant à voix basse l’antienne Asper­ ges me, sans psaume. Le second Clerc reçoit ensuite et rend l’aspersoir, prend l’encensoir, et le présente au Célébrant avec les baisers d’usage. Le Célébrant encense les cendres de trois coups simples, comme il les a aspergées, mais sans rien dire. Après l’encense­ ment, le premier et le troisième Clercs reportent chaque objet à sa place; le Célébrant revient au milieu de l’autel ; le deuxième Clerc place le vase des cendres au milieu de l’autel. 38. Il est bon que le Célébrant fasse une instruc­ tion en rapport avec la circonstance. Dans ce cas, il salue la croix, et s’assied sur le tabouret que le deuxième Clerc a placé sur le marchepied de l’autel, du côté de l’évangile; le meme Clerc lui donne sa barrette, et descend au bas des degrés du côté de l’évangile, où il se tient debout, tourné vers le côté de l’épître; le Célébrant se couvre et fait son exhortation. Quand il a fini, il se découvre, rend sa barrette au deuxième Clerc, se lève, et revient au milieu de l’autel; le deuxième Clerc enlève le tabouret, puis monte à l'autel du côté de l’évangile, tandis que le troisième monte au côté de l’épître. I § 2. De l’imposition des cendres. 4 3q. S’il n’y a pas d’autre Prêtre, le Célébrant, de­ bout sur le marchepied et tourné vers la croix1, prend des cendres dans le plateau qui est sur l’autel, et se les impose sur la tète en forme de croix, sans rien dire. S’il y a un Prêtre présent, on observe ce qui est prescrit part. XI, n0’ i3a et 133. 1 Λ/em. RïL, rub. du jour. DU MERCREDI DES CENDRES. 40. S’il n’y a personne pour chanter ou réciter les amiennes et le répons, le Célébrant va au coin de l’épître, les récite à haute voix avec les Clercs, et revient ensuite au milieu de l’autel. Il prend de la main gauche le vase des cendres, et se tourne vers le peuple. Les Prêtres, s’il y en a, se présentent les premiers, ensuite les Clercs : tous se mettent à genoux sur le bord du marchepied, pour recevoir les cendres. Le Célébrant dit Memento homo..., en traçant un signe de croix; il commence par le côté de l’épître. S’il y a des Chantres, ils observent ce qui est marqué part. XI, n° i35. 41. Les Clercs ayant reçu les cendres, le premier seretire à la crédence, les deux autres se placent aux côtés du Célébrant ; le deuxième prend le vase des cen­ dres, et tous deux soutiennent les bords de la chape. LeCélébrant descend de l’autel avec les Clercs, fait la révérence convenable, pendant qu’ils font la génu­ flexion, puis ils se rendent à la balustrade, où les fidèles se présentent; le Célébrant commence par le côté de l’épître. L’imposition finie, le Célébrant et les Clercs retournent devant l’autel, font la révé­ rence convenable, et vont près de la crédence. 42. Le premier Clerc présente l’aiguière et le pla­ teau, le deuxième dépose les cendres et présente la serviette, le troisième présente le plateau contenant la mie de pain; le Célébrant se nettoie les mains avec la mie de pain, puis se les lave. S’étant essuyé les mains, il monte directement au coin de l’épître avec le deuxième et le troisième Clercs; il dit ou chante, les mains jointes, Dominus vobiscum, Oremus, et, sur le ton férial, l’oraison Concede nobis. 43. Ils vont ensuite directement à la crédence, où le Célébrant, aidé du deuxième et du troisième Clercs, quitte la chape, puis prend le manipule et la cha­ suble. Le premier Clerc porte le calice à l’autel et dispose le corporal'; s’il n’avait pas le pouvoir de le faire, le Célébrant, revêtu de la chasuble, prendrait 1 iicm. Rit., rub. du jour. 1 PART. XII, CHAP. IV, ART, I. le calice à la crédence, et le porterait lui-même à l'au­ tel avant de commencer la Messe1. § 3. De la Messe. 44. Si la Messe est chantée, on observe ce qui suit. Le Clergé, pour se tenir à genoux, se conforme am règles données t. I, p. 407. Le Célébrant ne fait pas la génuflexion en lisant Adjuva nos, etc. Pendant le chant du trait, après les mots/acü’ sumus nimis, il se met à genoux sur le bord du marchepied; il demeure ainsi jusqu’à ce qu’on ait chanté propter nomen tuum; alors, il remonte sur le marchepied, et dit Mundû cor meum. 45. Pendant que le Célébrant lit Pantienne de la communion, le premierClerc prend, s’il en a le pouvoir, le calice à l’autel, et le reporte à la crédence \ Aprèsla dernière postcommunion, le Célébrant dit ou chante Oremus, et, la tête inclinée vers la croix, ajoute Humi­ liate capita vestra Deo, puis il dit ou chante l’oraison qui suit. CHAPITRE IV Du dimanche des Rameaux. ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. 46. A la sacristie. On prépare : pour le Célébrant, un surplis (voir ci-après, n° 51 ), l’amict, l’aube, le cor­ don, l’étole violette, et, s’il est possible, une chape de même couleur; trois surplis pour les Clercs; le béni­ tier et l'aspersoir; du feu pour l’encensoir. 47. A l'autel. On met un parement violet, le missel Mem. rub. du jour. — 3 Ibid. H DU DIMANCHE DES RAMEAUX. ouvert au coin de l’épître; on pent placer des rameaux entre les chandeliers; on allume six cierges * 48. Λκ bas des degrés, au coin dé l’épître, de ma­ nière que le Célébrant puisse facilement asperger et encenser les rameaux. On place une petite table recou­ verte d’une nappe blanche ; on y met des rameaux en nombre Suffisant, et on les couvre d’une autre nappe. On dispose du même côté un siège pour le Gélé-^ brant (i). 4g. A la crédence, recouverte d’une nappe blanche. On dispose : le calice préparé pour la Messe, avec le voilé violet et la bourse de même couleur ; la chasuble et le manipule ; l’aiguière avec son plateau et une ser­ viette; les burettes, avec leur plateau et un manuterge; la clochette; l’encensoir et la navette ; des livres pour réciter ou chanter les antiennes de la procession. On met auprès la croix de procession, couverte d’un voile violet, avec un ruban violet pour attacher un rameau au sommet de la croix. ARTICLE II CÉRÉMONIES A OBSERVER LE DIMANCHE DES RAMEAUX. ;i. Du commencement de la fonction jusqu'à la distribution des rameaux. 50. A l’heure convenable, lés trois Clercs qui doi­ vent assister le Célébrant se revêtent du surplis sur la soutane, et préparent les objets nécessaires. S’il n’y a pas de Clèrc ayant le pouvoir dé toucher lés vases sacrés, le Célébrant prépare lui-même le calice à la crédence. On sonne les cloches comme aux jours de fête, pour convoquer les fidèles. 51. S’étant lavé les mains à la sacristie, le Célé­ brant, aidé par le deuxième et le troisième Clercs, se revêt, par-dessus le surplis s’il estpossible \ de l’amict, de l’aube, du cordon, et de l’étole violette. Il bénit l’eau II) Voir pago 202, note (1). ’ Μ· *ι. Ril.t rub. du jenfr. Λ 210 PART. XII, CHAP. IV, ART» . JI. pour l’aspersion, puis il se revet de la chape violette et se couvre de la barrette. Cependant, le premier Clerc allume les cierges de l’autel ; il revient ensuite;· la sacristie, où il se place derrière le Célébrant. 52. Après le salut à la croix, on se rend à l’autel en cet ordre : le premier Clerc marche devant, portantle bénitier; puis le Célébrant, couvert de la barrette, et ayant à ses côtés le deuxième et le troisième Clercs, qui relèvent les bords de la chape. Si le Célébrant n’avait pas de chape, le deuxième et le troisième Clercs marcheraient de front devant lui. 53. En arrivant au bas de l’autel, les Clercs se pla­ cent de chaque côté : le premier et le deuxième, du côté de l’épître; le troisième, du côté de l’évangile. Le Célébrant se découvre, et donne sa barrette au deuxième Clerc, qui la reçoit avec les baisers ordi­ naires. Tous font la génuflexion, en même temps que le Célébrant fait la révérence convenable; puis le deuxième Clercdépose la barrette à la crédence. On se met à genouxsur le plus bas degré, et l’on fait l’aspersion comme à l’ordinaire. 5q. Après l’aspersion, le premier Clerc dépose le bénitier à la crédence. Le Célébrant monte à l’autel et le baise; le deuxième et le troisième Clercs montent avec lui. Ils se rendent au coin de l’épître : le deuxième Clerc se tient à la droite du Célébrant; le troisième, à sa gauche. Le premier Clerc découvre alors les ra­ meaux. 55. S’il y a des Chantres, ils chantent l’antienne Hosanna, et le Célébrant la lit en même temps à voix basse. S’il n’y a pas de Chantres, il la lit à haute voix avec les Clercs. Ensuite, le Célébrant, les mains jointes, lit ou chante Dominas vobiscum, et, sur le ton férial, l’oraison Deus quem diligere. 56. Pendant cette oraison, si l'office est chanté, le premier Clerc prend à la crédence le livre des épîtres, et, observant ce qui est prescrit pour l’épître aux Messes chantées sans Ministres sacrés, il chante la leçon sur le ton de l’épître; après quoi, on chante l’un des deux répons. Cependant, le Célébrant, les mains ■ Jr’J & ?■ DU DIMANCHE DES RAMEAUX- posées comme pour l’épître, lit à mi-voix la leçon et le répons. Si l’office n’est pas chanté, il lit à haute voix la leçon, puis, avec ses Clercs, un des deux répons. 5/ Le Célébrant, au coin de l’épître, et sans s’incliner, dit à voix basse Munda cor meum...; puis il lit ou chante l’évangile, à latin duquel il baise le livre en disant Per evangelica dicta... Ensuite, les mains jointes, il lit ou chante Dominus vobiscum, Oremus, et, sur le ton férial, l’oraison Auge. Quand il bénit les rameaux, il pose la main gauche sur l’autel, et, alors, le deuxième Clerc soulève du côté droit le bord de la chape : ce qu’il fait également quand le Célébrant asperge ou encense. Celui-ci lit ou chante la préface, les mains jointes; après quoi, on chante le Sanctus, ou bien le Célébrant le récite à haute voix avec les Clercs. Le Célébrant lit ensuite, ou chante, les mains jointes, Dominus vobiscum, Oremus, et, sur le ton férial, les oraisons. 58. Pendant les oraisons, le premier Clerc prépare l’encensoir. Lorsque le Célébrant chante la cinquième [Benedic quœsumus], le troisième Clerc, qui est à sa gauche, descend à la crédence, prend le bénitier, et se tient au bas des degrés, du côté de l’épître. Le premier Clerc, portant l’encensoir et la navette, se place à sa gauche. 39. Les oraisons terminées, le premier Clerc donne la navette au deuxième, qui présente au Célébrant la cuiller avec les baisers ordinaires; le premier Clerc présente l’encensoir, Le Célébrant met et bénit l’en­ cens; le deuxième Clerc rend la navette, prend l’aspersoir par le milieu, et le lui présente avec baisers. Le Célébrant asperge les rameaux trois fois (au milieu, à sa gauche, puis à sa droite), disant à voix basse l’anlienne Asperges me, sans psaume. Le second Clerc reçoit ensuite avec baisers et rend l'aspersoir, prend l'encensoir, et le présente au Célébrant avec les baisers dusage. Le Célébrant encense les rameaux de trois coups simples, comme il les a aspergés, mais sans rien dire. 60. Après l’encensement, le premier et le troisième CÉRÉMONIAL, n. .· - 218 PART. XII, CHAP. IV, ART. IF. Clercs reportent chaque objet^à sa place. Le troi­ sième Clerc retourne à la gauche du Célébrant, qui lit ou chante Dominus vobiscum, Ovemus, et l’oraisun qui suit. Après quoi, le Célébrant vient au milieu de l’autel. 61. Il est bon que le Célébrant fasse une instruc­ tion en rapport avec la circonstance. Dans ce cas, il salue la croix, et s’assied sur le tabouret que le deuxième Clerc a mis sur le marchepied de l’autel, du côté de l’évangile; le meme Clerc lui donne sa barrette, et descend au bas des degrés du côté de l’é­ vangile, où il se tient debout, tourné vers le côté de l’épître: le Célébrant se couvre et fait son exhortation. Quand il a fini, il se découvre, rend sa barrette au deuxième Clerc, se lève et revient au milieu de l'au­ tel; le deuxième Clerc enlève le tabouret, et montes l’autel du côté de l’évangile, tandis que le troisième monte au côté de l’épître. § 2. De la distribution dos rameaux. 62. Après l’oraison, ou après l’exhortation, le pre­ mier Clerc prend sur la table le rameau du Célébrant, et, s’il n’y a point d’autre Prêtre pour le donner à celui-ci, il le pose sur l’autel, au milieu. 63. S’il n’y a pas d’autre Prêtre, le Célébrant, de­ bout sur le marchepied, et tourné vers la croix, prend le rameau sur l’autel, le baise, et le donne au premier Clerc, qui le dépose à la crédence. S'il y a un Prêtre présent, on observe ce qui est prescrit pan. XI, noF 187 et 188. 64. S’il n’y a personne pour chanter ou réciter les deux antiennes, le Célébrant, ayant donné son ra­ meau, va au coin de l’épître, et récite à voix haute les antiennes avec les Clercs; il revient ensuite au milieu de l’autel, et se tourne vers le peuple. Le premier Clerc a soin delui remettre les rameaux. Les Prêtres, s’il y en a, se présentent les premiers, ensuite les Clercs : tous se mettent à genoux sur le bord du marchepied; chacun, en recevant son rameau, le baise, DU DIMANCHE DES RAMEAUX. puis baise la main du Célébrant; celui-ci commence par le côté de l’épître. Le deuxième et le troisième Clercs, ayant reçu leurs rameaux et les ayant donnés au premier, qui les met à la crédence, se placent aux côtés du Célébrant. S’il y a des Chantres, ils observent ce qui est marqué part. XI, n° 191. 65. Le Célébrant distribue les rameaux au peuple, après en avoir distribué au Clergé. Le premier Clerc prend les rameaux qui doivent être distribués ; le Céébrant descend de l’autel avec le deuxième et le troi­ sième Clercs, fait la révérence convenable, pendant ^ue les trois Clercs font la génuflexion; puis ils se rendent à la balustrade, où les fidèles se présentent. Le premier Clerc donne les rameaux au troisième, qui les donne au Célébrant, et le deuxième soutient le bord de la chape; le Célébrant commence par le côté de l’épître. La distribution finie, le Célébrant et les Clercs retournent devant l’autel, font la révérence convenable, et se rendent près de la crédence. 66. Le premier Clerc présente l’aiguière et le plateau ; les deux autres tiennent la serviette et relèvent les bords de la chape; le Célébrant se lave les mains. Si le Célébrant ne distribuait pas les rameaux aux fidèles, il se laverait les mains à l’autel, au coin de l’épître. Quand il s’est essuyé, il monte directement au coin de l’épître avec le deuxième et le troisième Clercs ; il dit ou chante Dominus vobiscum, Oremus, et la dernière oraison. Le premier Clerc attache, avec le ruban violet, un rameau au sommet de la croix de pro­ cession. 2 3. De la procession. (;. S’il n’y a que trois Clercs, on ne porte pas l’en­ censoir à la procession ; mais, s’il y en a un quatrième, il remplit la fonction de Thuriféraire; s’il y en avait on nombre suffisant, deux pourraient accompagner la croix en portant des chandeliers. S’il y a un Thuriféftire, il prépare l’encensoir après avoir reçu son ra­ meau; l’oraison finie, il monte au coin de l’cpître^ù ■ 220 PART. XII, CHAP. IV, ART. II le Célébrant met et bénit l’encens comme à Fordinaire. Le Célébrant vient au milieu de l’autel; le premier I Clerc lui remet son rameau, et le livre où se trouvent I les antiennes de la procession; le deuxième et le troi­ sième Clercs reçoivent également leurs rameaux e> des livres. Ensuite, le premier Clerc prend la croix de procession, et vient devant l’autel, avec le Thuri­ féraire et les Acolytes, s’il y en a. 68. Le Célébrant se tourne vers le peuple, et dit ou chante Procedamus in pace; on répond In nomina Christi, Amen. On se met en procession dans l’ordre suivant, après avoir fait la génuflexion : le Thurifé­ raire, s'il y en a un, marche le premier avec l’encen­ soir ouvert; viennent ensuite le Porte-croix et les Acolytes, qui ne font pas la génuflexion; s’il y a des Chantres en surplis, ils marchent à la suite de la croix, et sont suivis des membres du Clergé; s’ils ne sont pas en surplis, ils marchent devant la croix ou derrière le Célébrant; vient enfin le Célébrant, couvert de la barrette, entre les deux autres Clercs. On sort direc­ tement par la porte principale de l’église. S’il n’y a pas de Chantres, le Célébrant récite, alternativement avec les Clercs, les antiennes, divisées en versets comme il suit : I ôminus Jerosô· dicens : st : et inveniétis iiillus hominum pus Domino est. et imposuerunt >ia : alii ramos dosânna, bene- 'avid. HosânM l. Λ DU DIMANCHE DES RAMEAUX. 22 I Autre Antienne. Cum audisset populus, quia Jesus renit Jerosqlymam. accepérunt ramos palmarum. Et exierunt ei ôbviam, et clamdbant piieri, dicéntes : Hicest, qui venturus est in salutem populi. Hicest salus nostra et redémptio Israel. Quantus est iste, cui Throni et Dominationes occur­ runt ! Noli timere, filia Sion : ecce Rex tuus venit tibi, sedens super pullum dsince, sicut scriptum est. Salve, Rex, fabricator mundi, qui venisti redimere nos. Autre Antienne. Ante sex dies sollemnis Paschœ, quando venit Dominus in civitatem Jérusalem, Occurrerunt ei pueri : et in manibus portabant ramos palmarum, Etclamdbant voce magna, dicénles : Hosdnna in excélsis. Benedictus, qui venisti in multitudine misericordice luce : Hosdnna in excélsis. Autre Antienne. Occurrunt turbœ cum floribus et palmis Redemptori obviam : et victori triumphanti digna dant obsequia. Filium Dei ore Gentes prœdicant : et in laudem Christi voces tonant per nubila : Hosdnna in excélsis. Autre Antienne. Cum Angelis et pueris fidèles inveniamur, triumphatori mortis clamdntes : Hosdnna in excélsis. Autre Antienne. Turba multa, quœ convenerat nd diem festum, clamâbat Domino : Benedictus, qui venit in nomine Domini : Hosdnna in excélsis. 69. Lorsque la procession, au retour, est arrivée à la porte de l’église, le premier Clerc, portant la croix, s'arrête devant la porte, tourné vers elle. S’il y a des Chantres ou du Clergé, on observe ce qui est marqué part. XI, n° 202; s’il n’y en a pas, les deux autres » 222 ’ PART. XII, CHAP. IV, ART. H. Clercs entrent dans l’église, ferment la porte, se tien­ nent auprès, et disent : Gloria, laus et honor tibi sit, Rex Christe, Redémv· tor : Cui puerile decus prompsit Hosanna pium. Le Célébrant, en dehors, tourné vers la porte, la tête couverte, répète : Glôria, laus... Les Clercs qui sont en dedans ; Israel es tu Rex, Davidis et inclyta proles : Nomine qui in Domini, Rex benedicte, venis. Le Célébrant : Glôria, laus... Les Clercs : Cœtus in excélsis te laudat cœlicus omnis, Et mortalis homo, et cuncta creâta simul. Le Célébrant : Glôria, laus Les Clercs : Plebs Hebrœa tibi cum palmis obvia venit : Cum prece, voto, hymnis, adsumus ecce tibi. Le Célébrant : Glôria, laus... Les Cieres : Hi tibi passuro solvebant mûnia laudis: Nos tibi regnanti pangimus ecce melos. Le Célébrant : Glôria, laus... Les Clercs Hi placuére tibi, placeat devôtio nostra: Rex bone, Rex clemens, cui bona cuncta placent. Le Célébrant : Glôria, laus... 70. Cette hymne terminée (1), le premier Clerc frappe le bas de la porte avec l’extrémité de la hampe de la croix, de manière à faire un peu de bruit; les deux Clercs qui sont dans l’église ouvrent aussitôt, et attendent le Célébrant pour se remettre à ses côtés. Le Porte-croix entre le premier dans l’église. S’il y a (i) On pourrait, au besoin, n’en réciter qu’une partie (Ment. Rit., rub. du jourj BU DIMANCHE DES RAMEAUX. des Chantres, ils commencent le répons Ingrediente Domino; s’il n’y en a pas, le Célébrant le récite alter­ nativement avec les Clercs, comme il suit : Jngrediénte Domino in sanctam civitâtem, Hebrœôrumpûeri resurrectionem vil cepronuntiantes J Cum ramis palmârum : Hosanna, clamabant, in ixcéhis. y. Cum audisset pôpulus, quod Jesus veniret Jer&sôlymam, exierunt obviam ei. Cum ramis palmarum ; Hosânna, clamâbant, in excélsis. 71.On rentre au chœur en continuant le répons; si l’on ne chante pas, le Célébrant le termine devant l'autel. S’il y a un Thuriféraire, il fait la génuflexion, le Porte-croix et les Acolytes ne la font pas ; ils vont déposer ce qu’ils portaient. Le premier Clerc reçoit le rameau du Célébrant et ceux des autres Clercs, et les met sur la crédence. 72. Le Célébrant, ayant fait la révérence conve­ nable, pendant que les Clercs ont fait la génuflexion, se rend à la crédence ; aidé du deuxième et du troisième Clercs, il quitte la chape, puis prend le manipule et la chasuble. Le premier Clerc enlève la table où étaient les rameaux, si personne ne l’a fait pendant la proces­ sion, porte le calice à l’autel et dispose le corporal s’il n’avait pas le pouvoir de le faire, le Célébrant, revêtu de la chasuble, prendrait le calice à la crédence et le porterait lui-même à l’autel avant de commencer la Messe. § 4. De la Messe/ ;3. Si la Messe est chantée, on observe ce qui suit. Pendant l’épître, aux mots ni in nomine Jesu omne genu flectatur, tout le monde se met à genoux, et reste ainsi jusqu’au mot infernorum inclusivement; si un Clerc chante l’épître, le Célébrant ne fait pas la génu' Hem. Rit., rub. du jour. 1ί 224 PART. XII, CHAP. V, ART. I. flexion en lisant ces paroles, mais seulement lors­ qu’elles sont chantées. Pendant que le Célébrant lit l’antienne de la com­ munion, le premier Clerc prend, s’il en a le pouvoir, le calice à l’autel, et le reporte à la crédence. A la finde la Messe, le Célébrant lit l’évangile selon saint Jean In principio. Nota. Si la Messe est chantée et qu’il y ait là trois Diacres, ceux-ci peuvent chanter la Passion. Dansce cas, le Célébrant la lit au coin de l’épître; puis, au moment opportun, il dit Munda cor meum au milieu de l’autel, et va au coin de l’évangile chanter la partie qui sert d’évangile. S’il n’y a que deux Diacres, ils peuvent chanter les parties du Narrateur et de la Synagogue; le Célébrant, gardant la chasuble, chante au coin de l’évangile la partie du Christ. S’il n’y a pas de Diacres, le Célébrant lit la Passion comme à la Messe basse, et chante la partie qui sert d’évangile. 74. Les Clercs tiennent leurs rameaux pendant la Passion et l’évangile, même si la Messe n’est pas chan­ tée; s’il y a des Ecclésiastiques au chœur, ils font de même. CHAPITRE V Du jeudi saint. ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. 75. A la sacristie. On prépare : pour le Célébrant, un surplis (voir ci-après n° 80), les ornements blancs pour la Messe, une chape blanche, une étole violette; trois surplis pour les Clercs; du feu pour l’encensoir; des torches ou des cierges pour la procession; dans un endroit écarté et sûr, hors de l’église (1), un tabernacle, (t) Voir ci-après, page a3i, note (i) H Μ·· DU JEUDI SAINT. :η 225 destiné à recevoir le ciboire après la fonction, et, audevant, une lampe prête à allumer au moment voulu et une table avec un corporal étendu ; la crécelle, pour annoncer YAngélus. 76. A l'autel. On orne l’autel comme pour les solennités; on y met un parement blanc; s’il n’y a pas de tabernacle, on en dispose un; on couvre la croix d’un voile blanc par-dessus.le violet; on allume six cierges; on place au coin de l’épître le missel ouvert sur son pupitre. 77. A la crédence, recouverte d’une nappe blanche. On met : le calice pour la Messe, avec le voile et la bourse decouleur blanche et deux grandes hosties ( 1 ) ; un autre calice, avec sa patène, une pale sans carton, un voile de soie blanche et un ruban de même; un ciboire contenant les petites hosties à consacrer pour la communion du peuple et des malades; les burettes surleur plateau, avec un manuterge ; le voile huméral blanc; la nappe de communion, s’il y a lieu ; des étoles blanches, si des Prêtres ou des Diacres doivent com­ munier; l’encensoir et la navette; la clochette, si l’on a coutume de la sonner à l’intonation du Gloria in excelsis. Près de là, on met la croix de procession, couverte d’un voile violet. 78. Par terre, près du coin de l’épître, on place un siège simple pour le Célébrant, si celui-ci veut s'asseoir pendant les chants communs de la Messe. On dispose hors du chœur le dais ou Yombrellino de couleur blanche, pour la procession. On prépare le reposoir comme il a été dit part. XI, ARTICLE II CÉRÉMONIES A OBSERVER LE JEUDI SAINT. § 1. De la Messe. 79. A l’heure convenable, les trois Clercs qui doi(1) 11 faut veiller à ce que celle des deux hosties qui sera réservée pour le lendemain, soit de tel diamètre qu’elle puisse entrer facilement dans le calice où elle doit être placée. 220 PART. XII, CHAP. V, ART. vent assister le Célébrant se revêtent du surplis sur h l soutane, et préparent les objets nécessaires. S’il n'y a, I pas de Clerc ayant le pouvoir de toucher les vases sacrés, le Célébrant prépare lui-même les calices. On annonce par une sonnerie harmonieuse des cloches le commencement de la fonction. 80. S’étant lavé les mains à la sacristie, le Célé­ brant, aidé par le deuxième et le troisième Clercs, se revêt, par-dessus le surplis s'il est possible1, des orne­ ments blancs pour la Messe, et se couvre de la bar­ rette. Cependant, le premier Clerc allume les cierges de l’autel; il revient ensuite à la sacristie, où il se place derrière le Célébrant. 81. Après le salut à la croix, on se rend à l’autel en cet ordre : le premier Clerc marche devant, les mains jointes; le deuxième et le troisième Clercs le suivent, les mains jointes et l’un à côté de l’autre; le Célé­ brant vient le dernier, la tête couverte et les mains jointes. 82. En arrivant au bas de l’autel, les Clercs se placent de chaque côté : le premier et le deuxième, du côté de l’épître; le troisième, du côté de l’évangile. Le Célébrant se découvre, et donne sa barrette au premier Clerc, qui la reçoit avec les baisers ordinaires. Tous font la génuflexion, en même temps que le Célé­ brant fait la révérence convenable, et le Clerc va dé­ poser la barrette à la crédence. On commence la Messe, soit chantée, soit basse. 83. On ne dit pas le psaume Judica me Deus;w omet Gloria Patri à l’introït et au Lavabo1, Au Gloria in excelsis, le premier Clerc sonne la clochette si c'est la coutume, et l’on sonne en même temps les cloches de l’église3. Après cela, on ne sonne plus jus­ qu’au samedi saint. Si la Messe est chantée, le son des cloches commence après l’intonation du Gloria par le Célébrant, et se continue jusqu’à la fin du chant; le premier Clerc sonne la clochette seulement pendant que le Célébrant récite l’hymne. S’il y a un » Mtm. Rit., rub, du jour, — i Rit,, |yb, du tour, — 3 Ibid, * ■fi" _<4V. DU JEUDI SAINT, 227 orgue, on en joue jusqu’à la fin du chant du Gloria in excelsis seulement 84. Après Pax Domini, etc., le premier Clerc, ou un autre qui ait le pouvoir d’y toucher, prend à la cré­ dence le second calice avec la patène, la pale, le voile et le ruban, et le porte sur l’autel, du côté de l’épître, faisant la génuflexion avant de monter et après être descendu. S’il n’a pas le pouvoir de toucher le calice, il le prend au moyen du voile. 85. Après avoir pris le précieux Sang, le Célébrant couvre le calice de la xMesse, et le met un peu du côté de l’évangile. Ayant ôté le voile de l’autre calice, il le place au milieu du corporal, ôte la pale et la patène, (ait la génuflexion, prend l’Hostie et la dépose à plat dans le calice; il couvre le calice de la pale, puis de la patène renversée ; il étend le voile par-dessus, et tait la génuflexion. 86. S’il y a lieu, le Célébrant distribue la com­ munion comme à l’ordinaire; quand il a fini, il met le ciboire dans le tabernacle. Il achève la Messe avec les cérémonies prescrites devant le saint Sacrement exposé. Il met le calice delà Messe hors du corporal, du côté de l’évangile, et le revêt comme à l’ordinaire, mais sans y meure la bourse ni le corporal (1). 87. Après la communion, le premier Clerc, ou un autre qui ait le pouvoir de toucher aux vases sacrés, porte à la crédence le calice de la Messe; s’il n’a pas le pouvoir de toucher le calice, il le prend au moyen du voile. Le premierClerc prépare ensuite l’encensoir pour la procession. S’il y a un nombre suffisant de Clercs, deux prendront des encensoirs, et deux autres porteront des chandeliers. S’il y a d’autres Clercs ou des Ecclésiastiques au chœur, on leur distribue des cierges, ainsi qu’à la Confrérie, s’il y en a une, ou à d’autres laïques qui doivent accompagner le saint h) S’il n’y avait qu’un calice, le Célébrant, l’ayant essuyé après les ablutions, y mettrait l’Hostie, couvrirait le calice comme il a été dit, et se purifierait les doigts dans un petit vase d’eau. ' frn/ty., 1,1, c, 5XVH1 n, a, 1’ h ■ 22ο PART. XII, CHAP. V, ART. II. Sacrement. On allume les cierges du reposoir. Après la postcommunion, un Clerc enlève de l’autel le missel et le pupitre ; on dispose le dais ou Vombrellino, et l’on va prendre la chape blanche à la sacristie. § 2. De la procession. %8. Après le dernier évangile, le Célébrant descend au bas des degrés devant le milieu de l’autel; il y fait par terre la génuflexion à deux genoux1, et se rend au bas des degrés près du coin de 1’épitre. Là, il se place de manière à ne pas tourner le dos au saint Sacrement, et, aidé par les deux Clercs, il quitte la chasuble et le manipule, puis prend la chape blanche. Ensuite, il se rend devant l’autel entre les deux Clercs, qui relèvent les bords de la chape; ils font par terre la génuflexion à deux genoux, et s’agenouillent sur le plus bas degré’. 89. Après une courte adoration, ils font une inclination médiocre et se lèvent; le Thuriféraire, ou les Thuriféraires s’ils sont deux, se présentent; le deuxième Clerc prend la navette, et donne, sans bai­ sers, la cuiller au Célébrant, qui met de l’encens sans le bénir. Après cela, ils se remettent à genoux. Le deuxième Clerc présente l’encensoir au Célébrant, et soutient le bord de la chape avec le troisième; le Célébrant encense le saint Sacrement de trois coups doubles, avec inclination médiocre avant et après. Les deux Clercs se rendent à la crédence; le deuxième prend le voile huméral et la barrette du Célébrant, le troisième prend la croix de procession; ils reviennent devant l’autel. Le deuxième Clerc met le voile sur les épaules du Célébrant. 90. Le Célébrant monte à l’autel, fait la génu­ flexion, se relève, et, pour plus de sûreté, il attache, avec le ruban blanc, le voile autour du pied du calice, entre le nœud et la coupe; il prend ensuite de la main * Mem. Rit., rub. du jour. — * Ibid. DU JEUDI SAINT. 229 gauche le calice par le nœud, met la droite dessus, et le second Clerc couvre ses mains des extrémités du voile. Tenant ainsi le calice, il se tourne vers le peu­ ple; le second Clerc se place à sa gauche. Un Clerc, ou, à défaut de celui-ci, un laïque, tient Yombrellino ouvert au-dessus du saint Sacrement, derrière le Célé­ brant, quand il est descendu de l’autel, jusqu’au mo­ ment où il entre sous le dais, si on le porte. S’il y a des Chantres, ils entonnent l’hymne Pange lingua; s’iln’y en a pas, le Célébrant l’entonne, et en récite les strophes alternativement avec le Clerc ou les Clercs qui l’accompagnent '. Nota. Pendant la procession, on chante ou on récite cette hymne jusqu’à la strophe Tantum ergo exclusi­ vement; si la longueur du trajet le demande, on répète quelques-unes des strophes précédentes, en recom­ mençant à la deuxième strophe. Il est à souhaiter que le peuple s’unisse au chant de l’hymne. 91. Aussitôt que l’hymne est entonnée, la proces­ sion se dirige vers le reposoir en cet ordre : la ban­ nière de la Confrérie, s’il y en a une, puis les membres de cette Confrérie, ou d’autres personnes, portant des cierges; vient ensuite le Clerc qui porte la croix, accompagné des Acolytes; le Clergé, s’il y en a, avec des cierges; puis le Thuriféraire, ou les Thuriféraires s’ils sont deux, avec l’encensoir ouvert; enfin le Cé­ lébrant, sous le dais ou sous Yombrellino, entre deux Clercs s’ils sont en nombre suffisant; sinon, ayant à sa gauche le deuxième Clerc, qui porte sa barrette, tient le bord de la chape, et relève ses vêtements s’il y a des degrés à monter’. Si c’est possible, le dais est porté par des Clercs, ou par les membres d’une Con­ frérie, ou par d’autres laïques, à partir de la sortie du chœur. 92. Au reposoir, les laïques se rangent en dehors de la clôture de la chapelle. Le Porte-croix, et les Acolytes s’il y en a, s’arrêtent à quelque distance du reposoir, et se retirent de côté. On se place sur deux 1 hltm. Ril.t rub. du jour, — 1 Ibid. 23ο PART. ΧΤΙ, CHAP. V, ART. Π. lignes, de chaque côté, en laissant au milieu un pas­ sage. On dépose le dais ou Vombrellino. Le Célébrant I monte à l’autel, pose le calice sur le corporal, fait h génuflexion, descend, s’agenouille sur le milieu du degré inférieur, et, là, quitte le voile huméral. Il se lève ensuite, met de nouveau de l’encens dans l’encen­ soir, sans le bénir et sans que le Clerc assistant fasse aucun baisement, et se remet à genoux à la même place. Cependant, on chante ou on récite la strophe Tantum ergo. Après Veneremur cernui, ou, selon la i coutume, à la dernière strophe Genitori, le Célébrant encense le saint Sacrement, puis rend l’encensoir, que le Thuriféraire dépose. ç3. Le Célébrant se lève, monte à l’autel, fait la génuflexion, prend le calice, et, montant au besoin sur un escabeau placé pour cela par le deuxième Clerc, met le calice dans le tabernacle. Il fait une nouvelle ' génuflexion, ferme le tabernacle, dont il emporte la clef, descend, et se met à genoux sur le degré inférieur. Après avoir prié un instant, il se lève, et fait, sur le pavé, la génuflexion à deux genoux, en meme temps que les Clercs, excepté le Porte-croix et les Acolytes. Précédé de ceux-ci, il retourne au maître-autel avec les autres Clercs, dont l’un a soin d’emporter le voile huméral. Il se couvre lorsqu’il n’est plus en vue du saint Sacrement. § 3. Du transport du ciboire. 94. Le Célébrant, arrivé à l’autel, fait la génuflexion avec les Clercs; le troisième, sans génuflexion, dépose la croix près de la crédence ; le deuxième, qui a reçu la barrette, la garde, et, ainsique le troisième, prend un cierge allumé. Le Célébrant monte à l’autel, ouvre le tabernacle, fait la génuflexion, met le ciboire sur l’autel,iait encore la génuflexion, et descend se mettre à genoux sur le bord du marchepied. Le premier Clerc lui met le voile huméral, et prend ensuite Yombrellino. Le Célébrant monte à l’autel, fait la génuflexion, et, précédé des deux Clercs céroféraires, suivi de celui qui DU JEUDI SAINT. 23 I lient ['ombrellino, il porte le saint Sacrement au lieu préparé (i), où l’on a eu soin d’allumer la lampe. g5, Arrivé là, il dépose le ciboire sur le corporal, fait la génuflexion, descend se mettre à genoux sur le bord du marchepied, et là, avec l’aide du premier Clerc, quitte le voile huméral. Il remonte ensuite, fait la génuflexion, ouvre la porte du tabernacle, y met le ciboire, fait une nouvelle génuflexion, et ferme le ta­ bernacle. Les Clercs déposent ce qu’ils portaient. Le Célébrant fait la génuflexion avec les Clercs, et, cou­ vert de la barrette, retourne à la sacristie, s’il n’y est pas. § 4. Du dépouille 1« eut des autels. 96, Le Célébrant, à la sacristie, quitte la chape et l'étolc blanches, et prend l’étole violette, qu’il croise. Il retourne ensuite à l’autel, couvert de la barrette, et précédé des Clercs, les mains ’joiütes. Le premier Clerc reçoit sa barrette. Après la révérence conve­ nable, le Célébrant, debout au bas des degrés, dit à haute voix l’antienne Diviserunt sibi; puis il récite alternativement avec les Clercs, si les Chantres ou des Ecclésiastiques ne le font pas, le psaume Deus, Deus meus, respice in me (2). 97. Après l’antienne, le Célébrant monte à l’autel avec le deuxième et le troisième Clercs. Le premier 11' Régulièrement, il n’est pas permis de déposer dans le tabernacle du reposoir le ciboire où sont conservées des saintes Hosties pour l'ad­ ministration éventuelle du viatique (S. C.,g decembre i S g g ,404g, ad 4; Htm. Rit., til. IV, c. /; til. V, c. II, § V, n. j). Le Memoriale Rituum tolère, il est vrai, que, dans un cas d’absolue nécessité, le ciboire soit porte' au reposoir. Mais c’est pour y rester seulement jusqu’à la fin de la fonction du vendredi saint : ce jour-là, en effet, le saint Sacrement re saurait rester dans l’église, mais doit être conservé dans une cha­ pelle indépendante et fermée, ou dans la sacristie. Il est donc préférable de prendre partout les dispositions necessaires pour que, dès le jeudi taint, le saint Sacrement soit porté à l’endroit où il devra se trouver pendant la journée du lendemain et jusqu’après la Messe du samedi saint. · (3) S’il y avait des Ecclésiastiques ou des Chantres, eux seuls conti­ nueraient l’antienne commencée parle Célébrant, réciteraientle psaume et répéteraient l’antienne. Pendant ce temps, le Célébrant procéderait au dépouillement de l’autel (Mem.Ril·, rub, du jour). 252 PART. XII, CHAP. VI Clerc ayant enlevé les canons, le Célébrant enlève successivement les trois nappes, qu’il remet aux Clercs. Ceux-ci les déposent à la crédence, puis enlè­ vent le parement, le conopée et le tapis; ils éteignent les cierges, et ne laissent à l’autel que la croix et les chandeliers (i). Le Célébrant et les Clercs descendent au bas des degrés, font la révérence convenable, puisle Célébrant se couvre, et ils se rendent aux autres autels, qu’ils dépouillent, n’y laissant que la croix et les chan­ deliers, sans renverser ceux-ci. S’ils passent devant le reposoir, il font la génuflexion à deux genoux. Ils retournent ensuite au grand autel. 98. Le dépouillement achevé et le psaume fini, le Célébrant, devant le grand autel, répète l’antienne, puis il fait l’inclination profonde, tandis queles Clercs font la génuflexion, se couvre, et retourne avec eux à la sacristie. Le premier Clerc ôte alors le voile blanc de la croix du maître-autel, et y laisse le voile violet ; il enlève aussi, si c’est l'usage, l’eau bénite des béni­ tiers de l’*église . Le Prêtre aura soin qu’il y ait conti­ nuellement des adorateurs au reposoir, et qu’il s’y trouve toujours un nombre convenable de cierges de cire allumés; il en faut au moins six. CHAPITRE VI Du vendredi saint. ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. 99. A la sacristie. On prépare : pour le Célébrant, (i) Si tout cela ne pouvait aisément se faire à ce moment, on se contenterait alors de dégarnir la plus grande partie de la table de l’autel, «t Ton enlèverait le reste après la fonction (Ment. Rit., rub. du jour). * S. C., la nov. 1831, 3683, ad 54. DU VENDREDI SAINT. un surplis (voir ci-après n° 104), et les ornements noirs comme pour Messe; trois surplis pour les Clercs; du feu pour l’encensoir; une crécelle pour convoquer le peuple. 100. A l’autel. Il doit être entièrement nu. On y met seulement : six chandeliers, avec des cierges de cire jaune éteints; au milieu de ceux-ci, une croix de bois ( 1), aisément amovible de son socle, et couverte d’un voile, noir ou violet suivant la coutume, mais facile à enlever. On dispose sur le milieu du second degré un coussin violet. 101. A la crédence, couverte d’une petite nappe de toile qui n’en déborde pas la table. On met : une seule nappe pliée, dont la dimension excède à peine celle de la table de l’autel; le missel avec son pupitre; une bourse noire, contenant un corporal et un purifica­ toire; un petit vase d’eau et un purificatoire, pour purifier, au besoin, les doigts du Célébrant; le voile noir du calice; les burettes sur le plateau, avec le manuterge; un plateau d’argent pour recevoir les offrandes, si c’est l’usage d’en donner; l’encensoir et la navette; le livre des épîtres. On met auprès de la crédence : un long tapis violet; un coussin de même couleur;.un voile de soie blanche, broché ou bordé desoie violette; la croix de procession, couverte de son voile violet; un siège nu pour le Célébrant. 102. Au reposoir. On met : une bourse blanche, et un corporal étendu sur l’autel ; la clef du tabernacle ; le voile huméral blanc ; des torches et des cierges pour la procession. On dispose hors de l'enceinte de la cha­ pelle le dais ou ï'ombrellino de couleur blanche * (I) Voir part. XI, chap, vin, n· 297, note (1). PART. XII, CHAP. VI, ART. ARTICLE II CÉRÉMONIES Λ OBSERVER LE VENDREDI SAINT. § 1. Du commencement de la fonction jusqu’aux monitions. ί» ·*> hi *· 103. A l’heure convenable, les trois Clercs qui doi­ vent assister le Célébrant se revêtent du surplis sur la soutane; ils allument tous les cierges à l’autel du reposoir, et préparent les objets nécessaires. On an­ nonce avec la crécelle le commencement de la fonction. 104. S'étant lavé les mains à la sacristie, le Célé­ brant, aidé par le deuxième et le troisième Clercs, se revêt, par-dessus le surplis s’il est possible r, et en réci­ tant à mesure les prières accoutumées2, des ornements noirs, comme pour la Messe, et se couvre de la barrette. 105. Après le salut à la croix, on se rend à l’autel en cet ordre : le premier Clerc marche devant, les mains jointes; le deuxième et le troisième Clercs le suivent, les mains jointes, l’un à côté de l’autre; le Célébrant vient le dernier, la tête couverte et les mains jointes. 106. En arrivant au bas de l’autel, les Clercs se placent de chaque côté : le premier et le deuxième, du côté de l’épître; le troisième, du côté de l’évangile. Le Célébrant se découvre, et donne sa barrette au deuxième Clerc, qui la reçoit sans baisers ; il fait l’in­ clination profonde, et les Clercs, la génuflexion; puis il s'agenouille sur le pavé, et se prosterne, appuyant les bras et la tête sur le coussin; les Clercs s’age­ nouillent aux côtés du Célébrant3. 107. Après quelques instants, les trois Clercs se lèvent, et vont à la crédence, où le deuxième dépose la barrette. Le premier prend la nappe de l'autel, et, avec le deuxième, monte à l’autel par le côté de l’épître; tous deux font la génuflexion au milieu du marche­ pied; laissant la nappe pliée en double dans sa lar­ geur. ils l’étendent dans sa longueur sur la partie pos’ Mem. Rit.rub. du jour. - ’Cf. Cxr. E/., 1. II. c. xxv, n. 6. — rub. du jour ; Marttnucci, Rit., nU VENDREDI SAINT. 235 térieure de la table de l’autel, de façon à ce que le dos du pli porte sur le milieu de cette table, dont la moitié antérieure reste ainsi decouverte. Ils descendent ensuite, et s’agenouillent à la droite du Célébrant. Le troisième Clerc prend le pupitre avec le missel ouvert, le place sur l’autel au coin de l’épître, puis va s'agenouiller à la gauche du Célébrant. 108. Celui-ci, étant resté prosterne le temps d’un Miserere, se lève; le premier Clerc ôte le coussin et le porte à la crédence; les deux autres Clercs se lèvent aussi, et se tiennent debout devant l’autel, de chaque côté. Le Célébrant monte seul à l’autel, le baise au milieu, et va au coin de l’épître. 109. Si l’office est chanté, le premier Clerc, ayant déposé le coussin à la crédence, y prend le livre des épîtres, et, observant tout ce qui est prescrit pour l’épître aux Messes chantées sans Ministres sacrés, il chante la première leçon sur le ton des leçons; après quoi, il reporte le livre à la crédence, auprès de laquelle il demeure, et l’on chante le trait. Cependant, le Célébrant, les mains posées comme pour l’épître, lit à mi-voix l’épître et le trait. Si l’office n’est pas chanté, il fait cette lecture à haute voix. no. Le Célébrant dit ensuite ou chante Oremus, puis, en faisant avec tous les autres la génuflexion, Flectamus genua; le deuxième Clerc, se levant le pre­ mier, dit ou chante Levate, et tous se lèvent; le Célé­ brant, les mains étendues, dit ou chante l’oraison Deus a quo. ni. Pendant cette oraison, si l’office est chanté, le premier Clerc prend à la crédence le livre des épîtres, pour chanter la seconde leçon sur le ton de l’épître; on chante ensuite le second trait. Dans tous les cas, le Célébrantse comporte comme pour la première leçon. 112. Si l’office est chanté et qu’il y ait là trois Diacres, ceux-ci peuvent chanter la Passion, pendant que le Célébrant la lit, jusqu'à Munda cor meum exclu­ sivement, au coin de l’épître; s’il n’y a que deux Diacres, ils peuvent chanter les parties du Narrateur et de la Synagogue, et le Célébrant, gardant la cha- PART. XII, CHAP. VI, ART. subie, chante au coin de l’évangile la partie du Christ, s’il n’y a pas de Diacres, le Célébrant lit au coin de l’épître la Passion proprement dite. Dans les troiscas, il dit auTnilieu de l’autel Munda cor meum, en omet­ tant Jubé Domine, et chante au coin de l’évangile1 la partie du texte qui tient lieu d’évangile. Si l’office n’est pas chanté, il lit la Passion au coin de l’épître; il dit au même lieu, sans s’incliner, Munda cor meum, en omettant Jubé Domine, puis il lit la partie qui sen I d’évangile. A la fin, il ne baise pas le livre. Nota. S’il y a un sermon sur la Passion, c’est à ce moment qu’il se fait. 2 2. Des monitions et oraisons. 113. Aussitôt après l’évangile, ou après le sermon, le Célébrant, au coin de l’épître, commence les moni­ tions et oraisons. Si l'office est chanté, il chante la monition sur le ton de la préface fériale, les mains jointes; ensuite, il chante Oremus, puis, saufavantla huitième oraison, Flectamus genua, et le deuxième Clerc chante Levate, en observant ce qui est marqué au n"iio; après quoi, le Célébrant, les mains étendues, chante l'oraison sur le ton férial. Il omet la monition et l’oraison pour l’empereur romain. Si l’office n’est pas chanté, le Célébrant lit les monitions et les orai­ sons, en observant les mêmes cérémonies. 114. Vers la fin des oraisons, le premier et le troisième Clercs déploient sur le pavé, devant les degrés du chœur et au milieu, le tapis violet, de façon qu’une extrémité en soit posée sur le plus bas degré ou sur le deuxième; sur ce même degré, par-dessus le tapis, ils placent le coussin violet, et, sur celui-ci, ils étendent le voile blanc broché de soie violette ’ (i1. (i) Les rubriques du Memoriale Rituum, comme celles du Missel, supposent que les fidèles vont, à la suite du Clergé, et de la même manière que lui, adorer la croix déposée sur un coussin ; et, à cet effet· on doit laisser libre, devant ce coussin, un espace convenable. — Si, dans quelque église, il n'y avait pas de fidèles à prendre pari à l’adora­ tion de la croix, ce serait devant l'autel meme que se feraient les préparatifs indiqués ici. f ’ Mem. Rit., rub. du jour. — ’Ibid. tffe rii k i i .ο DU VENDREDI SAINT. § 3. De l’adoration de la croix. n 5. Les oraisons terminées, le Célébrant descend au bas des degrés, au coin de l’épître·, là, il quitte seulement la chasuble, que le deuxième Clerc met à la crédence. Le troisième Clerc porte, au besoin, un esca­ beau à l’autel. Le Célébrant se rend ensuite devant le milieu de l’autel, au bas des degrés; il fait la révé­ rence à la croix ’, monte à l'autel, prend la croix, et, la portant des deux mains, va se placer en dehors du coin de l’épître, à l’angle postérieur de l’autel le visage tourné vers le peuple. Le troisième Clerc enlève l’escabeau, s’il l’a mis. Le premier Clerc prend le missel, et le tient ouvert devant le Célébrant. Les deux autres Clercs se mettent aux côtés de celui-ci. 116. Le Célébrant, tenant la croix de la main gauche, en découvre le sommet jusqu’au croisillon exclusivement; puis, élevant un peu la croix des deux mains, il dit ou chante d’une voix grave : Ecce lignum Crucis. Les Clercs continuent avec lui, du même ton : In quo salus mundi pependit; puis, tout le monde se mettant à genoux, excepté le Célébrant, les Chantres, s’il y en a, ou les Clercs ajoutent : Venite adoremus. Avant de se mettre à genoux, le premier Clerc ferme le livre. 117. Tous se lèvent, et le Célébrant, avec les Clercs placés de la même manière, monte sur le marchepied, au coin de l’épître. Il découvre le bras droit de la croix et la tête du crucifix; il dit alors ou chante sur union plus élevé que la première fois : Ecce lignum Crucis. Tout le reste se fait comme ci-dessus. 118. Le Célébrant, accompagné des Clercs, va au milieu de l’autel. Il découvre entièrement la croix, donne le voile au second Clerc, et dit ou chante sur un ton plus élevé que les autres fois : Ecce lignum Crucis. On observe ce qui a été prescrit ci-dessus, et le premier Clerc se retire un peu. 119. Quand on a répondu pour la troisième fois Martinucci. — 1 Aient. Rit,, rub. du jour. I 238 PART. XII, CHAP. VI, ART. II. * Venite adoremus, tous restent à genoux à l’endroit où ils se trouvent. Alors, le Célébrant descend parle côté de l’évangile, et, tenant des deux mains la croix, la porte au lieu préparé. Il se met à genoux, et la pose sur le coussin; il se lève ensuite, fait la génuflexion, et va s’asseoir d u côte de l’épître. 120. Au moment où le Célébrant fait la génuflexion, tousselèvent, etlesClercsfont aussi la génuflexion vers la croix; le premier Clerc remet le missel sur le pupi­ tre, et se rend à la crédence avec les deux autres. Le premier découvre la croix de procession; le deuxième dépose le voile de la croix de l’autel ; le troisième prend le plateau pour les offrandes, si l’on en donne, et le met près du coussin, du côté de l’épître; puis, s’il n’y a personne pour le faire, il va découvrir les croix qui sont dans l’église. 12 1. Le Célébrant, aidé par le deuxième Clerc, quitte son manipule1 et ses souliers; ensuite, il va adorer la croix. Il se rend à l’extrémité du tapis, où il s’agenouille un instant (i); il fait de même au milieu du tapis, puis devant la croix; à la troisième fois, il dépose son offrande dans le plateau, si c’est l’usage, et baise les pieds du crucifix. S’étant relevé, il fait la gé­ nuflexion et va s’asseoir; aidé par le deuxième Clerc, il reprend seulement ses souliers et le manipule; puis il se couvre. 122. Alors, les Clercs, ayant, s’ils le veulent, ôté leurs souliers, vont, les trois ensemble, ou deux à deux s’ils sont plus de trois, avant qui que ce soit du peuple, adorer la croix, de la même manière que le Célébrant; de retour à leurs places, ils reprennent leurs souliers; puis le deuxième et le troisième Clercs pren­ nent des livres où se trouvent les impropères, et se placent aux côtés du Célébrant. Après les Clercs et de semblable façon, mais sans quitter leurs chaussures, viennent à l'adoration : les confrères en costume, s’il y (0 11 peut dire chaque fois : Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi, quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum. ’ Mem. IUI., rub. du jour: S. C., >5^pi. ip6, J136, ad 4. — « M«m. Rit., ibid. ; Miss., rub. du jour, Cxr. Ef., 1. Il, c. xxt, n. z5. DU VENDREDI SAINT. en a, puis les hommes, et enfin les femmes ; pendant ce temps, le premier Clerc se tient auprès de ceux qui adorent la croix. iî3. Si l’office est chanté, le chant des impropères commence au moment où le Célébrant va adorer la croix, et continue jusqu’à la finde l’adoration; mais il n’est pas nécessaire de tout chanter; en même temps, le Célébrant, assis, récite à mi-voix, alternativement avec les deux Clercs debout à ses côtés, tout ou partie des impropères et de ce qui suit. Si l’office n’est pas chanté, cette récitation alternée se fait à haute voix. 124. Vers la fin de l’adoration de la croix, le pre­ mier Clerc allume les cierges de l’autel, et ceux des Acolytes s’il y en a; le troisième enlève de l’autel le missel et son pupitre. Puis le deuxième et le troisième Clercs se rendent, par le sanctuaire, l’un au coin de l’évangile, l’autreàcelui de l’épître ( 1 ), et étendent dans son entier la nappe de l’autel. Après cela, le deuxième Clerc porte à l’autel la bourse avec le corporal et le purificatoire; s’il en a le pouvoir, il tire et déploie le corporal au milieu de l’autel, et met le purificatoire auprès, du côté de l’épître; il porte aussi à l’autel le petit vase d’eau avec l’autre purificatoire, et les place auprès du corporal, vers le fond de l’autel. Le troisième Clerc porte le missel avec son pupitre au côté de l’évan­ gile, près du corporal, et replace l’escabeau si c’est nécessaire. Tous ont soin de faire la genuflexion à la croix quand ils passent derrière elle. 125. L’adoration terminée, le Célébrant se dé­ couvre^ se lève, va au lieu où est la croix, fait la génuflexion, se met à genoux, prend la croix des deux mains et la reporte sur l’autel ; pendant ce temps, tout le monde se met à genoux. Il disposerait alors le cor­ poral elle purificatoire si le Clerc n’avait pu le faire. 12Ô. Quand le Célébrant a replacé la croix, on se lève; il fait la génuflexion sur le marchepied, et va (il Si le coussin sur lequel est exposée la croix se trouve sur les degrés de l'autel, le deuxième et le troisième Clercs montent ensemble par le côte de l’épître, et font, du milieu du marchepied, la génuflexion à cette croix. 240 PART. XII, CHAP. VI, ART. II par le plus court chemin à la crédence, où il reprend la chasuble. Pendant ce temps, le deuxième et le troisième Clercs enlèvent tout ce qui a servi pour Fadoration de la croix; le premier Clerc va préparer l’encensoir à la sacristie, et le porte avec la navette à la chapelle du reposoir *. A partir de l’adoration delà croix, tout le monde, même le Célébrant, salue celleci par une génuflexion a. § 4. De la procession. 127. Tout étant prêt, le troisième Clerc prend la croix de procession, et, avec les Acolytes portant les chandeliers, s’il y en a, vient se placer devant l’autel; le Célébrant, accompagné du deuxième Clerc, qui tient sa barrette, y vient aussi. Tous, excepté le Portecroix et les Acolytes, font la génuflexion avant de partir. 128. On se met en marche pour aller au reposoir, en cet ordre : la croix ou la bannière de la Confrérie, s’il y en a une, puis les membres de cette Confrérie ou d’autres personnes; viennent ensuite : le Portecroix, entre les Acolytes s’il y en a ; puis les autres Clercs, ou Prêtres, s’il s’en trouve ; enfin le Célé­ brant, qui reçoit sa barrette du deuxième Clerc et se couvre; le deuxième Clerc marche à sa gauche, et un autre à sa droite si c’est possible. 129. En arrivant au reposoir, tous, sauf le Portecroix et les Acolytes, font la génuflexion à deux genoux, et l’on se range comme le jour précédent; le Célébrant, ayant donné sa barrette au deuxième Clerc, se met à genoux sur le plus bas degré. On allume et on distribue des cierges pour la procession. Le Célé­ brant, après une courte adoration, monte à l’autel, ouvre le tabernacle, lait la génuflexion, et redescend. 130. Le Thuriféraire, ou les Thuriféraires s’il y en a deux, s’approchent; le deuxième Clerc prend la navette et la présente au Célébrant sans baisers; celui'Jfem. Rit., rub. du jour. — ’S. C., 12 sept. 1857, joSg. ad 4. DU VENDREDI SAINT. 24I ci, debout, met de l’encens sans le bénir. Il se met à genoux, reçoit l’encensoir, et encense le saint Sacre­ ment de trois coups doubles, avec inclination médiocre avant et après. Ensuite, il monteàl’autel, fait la génu­ flexion, sort le calice du tabernacle, le pose sur l’autel, fait la génuflexion (1), descend d’un degré, et se met à genoux sur le bord du marchepied; le deuxième Clerc lui met le voile huméral. 131. Le Célébrant se lève, monte à l’autel, fait la genuflexion, prend de la main gauche le calice par le nœud, et met la droite dessus; le deuxième Clerc couvre ses mains des extrémités du voile. Tenant ainsi lecalice, il se tourne vers le peuple ; le deuxième Clerc, ayant pris sa barrette, se place à sa gauche. S’il y a des Chantres, ils entonnent l’hymne Vexilla Regis ; s’il n’y en a pas, le Célébrant la récite alternativement avec le Clerc ou les Clercs qui l’accompagnent. La procession se rend directement à l’autel, dans le même ordre que pour venir au reposoir le jour précédent. 132. En arrivant, les confrères restent en dehors de la balustrade et y demeurent rangés, tenant leurs cierges allumés jusqu’à la fin de la fonction; on ne fait pas la génuflexion à la croix de l’autel; ceux qui portent la croix et les chandeliers les déposent ; si l’on porte le dais, le Célébrant en sort à l’entrée du chœur ; on porte Vombrellino jusqu’au bas de l’autel. Le deuxième Clerc dépose la barrette du Célébrant. Celuici monte à l’autel, pose le calice sur le corporal, fait lagénuflexion, descend, se met à genoux sur le degré inferieur, et le deuxième Clerc lui ôte le voile. 133. Le Thuriféraire se présente; le Célébrant se lève, met, sans le bénir, de l’encens dans l’encensoir, s’agenouille, et encense le saint Sacrement. Le Thu­ riféraire va à la crédence, avec le troisième Clerc. Ceux qui portent des cierges les tiennent allumés jus­ qu’après la communion. On est à genoux jusqu’à ce (1) Le Célébrant fermerait alors le tabernacle, si l’on y avait aussi déposé la veille le ciboire contenant les sainte· Hosties conservées en rue de l’administration éventuelle du Viatique. Voir ci-dessus, page 23 1, note (1). 142 PART. Xli, CHAP. VI, ART. Π. moment. Après le depart de la procession, on éteint les cierges du reposoir (1). g 5. De la Messe des Présanctifiés. 104. Après l’encensement, le Célébrant monte à l’autel, fait la génuflexion, détache le ruban et ôte le voile du calice. Le deuxième Clerc les porte à la cré­ dence, et se tient au coin de l’épître; le troisième Clerc porte les burettes à l’autel, faisant la génu­ flexion avant de monter. Le Célébrant ôte la patene, qu’il met au milieu du corporal, puis enlève la pale, prend le calice, et fait glisser l’Hostie sur la patène, prenant garde de la toucher. (S’il la touchait, il se purifierait aussitôt les doigts dans le vase d’eau pré­ paré à cette fin, et les essuierait avec le purificatoire.) Il prend ensuite des deux mains la patène, dépose l’Hostie sur le corporal, sans faire de signe de croix et sans rien dire, et place la patène du côté de l’épître^ également sur le corporal. 135. Le Célébrant fait ensuite la génuflexion, prend de la main gauche le calice, et s’approche du coin de l’épître; là, sans essuyer le calice et sans l’appuyer sur l’autel, il y verse du vin et de l’eau comme pour la Messe, mais il ne bénit pas l’eau et il ne dit aucune prière. Aussitôt, sans essuyer le calice, il le pose sur le côté du corporal, revient au milieu de l’autel, fait h génuflexion, place le calice au milieu du corporal, sans faire de signe de croix, et le couvre de la pale. Le troisième Clerc descend du coin de l’épître, fait la génuflexion, reporte les burettes à la crédence, et va au côté de l’évangile. 1 36. LeThuriféraire,ayantfaitlagénuflexion,mon(e au côté de l’épître avec le deuxième Clerc, qui pré­ sente la navette sans baisers; et le Célébrant met de l’encens sans le bénir. Il reçoit l’encensoir, fait la génuflexion, encense l’Hostie et le calice comme à 1 ' oife r to i r e, disan 1 Incensum istud..., fait la génuflexion. (1) On y laisserait, toutefois, quatre cierges allumés, si le ciboire était dans le tabernacle lA/em. Rit., rub. du jour). DU VENDREDI SAINT. 243 encense la croix en disant Dirigatur Domine, etc., puis fait encore la génuflexion, et encense l’autel comme à l’ordinaire, faisant la génuflexion chaque fois qu’il passe au milieu; pendant ce temps, le deuxième Clerc relève la chasuble à la droite du Cé­ lébrant, et le troisième enlève le missel de l’autel. i3y. Le Célébrant rend l’encensoir en disant Acet le Thuriféraire va déposer ren­ cendat in nobis censoir; on n’encense pas le Célébrant. En «1te me temps, le troisième Clerc va prendre à la crédence la H burette d’eau et le plateau, et le deuxième prend le ma· nuterge. Le Célébrant descend, se place comme à la Messe devant le saint Sacrement exposé, et se lave les mains sans rien dire. 138. Il revient ensuite au milieu de l’autel, fait la génuflexion, s'incline médiocrement, et, appuyant les mains jointes sur l’autel, il dit d’une voix médiocre, mais intelligible : In spiritu humilitatis. Ayant baisé l’autel et fait la génuflexion, il se tourne vers le peu­ ple, en se retirant du côté de l’évangile, et dit Orate fratres, etc., puis se retourne sans achever le cercle, et fait la génuflexion. On ne répond pas Suscipiat. Les Clercs s’agenouillent sur le plus bas degré de l’autel : le deuxième, à droite; le troisième, à gauche, et le premier, du côté de l’épître. 139. Le Célébrant dit, ou chante sur le ton férial, Oremus, Prœceptis salutaribus, etc., les mains jointes, et Pater noster..., les mains étendues. On répond Sed libera nos a malo; le Célébrant ajoute Amen à voix basse, puis, les mains toujours étendues, dit à haute voix ou chante sur le ton férial Libera nos, etc., sans faire le signe de croix avec la patène. On répond Amen. Il fait ensuite la génuflexion, découvre le calice, fait passer la patène sous l’Hostie, prend la patène de la main gauche, qu’il pose sur l’autel, prend l’Hostie de la main droite seule, et l’élève comme à l’élévation de la Messe. Les Clercs ne tiennent pas la chasuble; on n’encense pas le saint Sacrement. 140. Après l’élévation, le Célébrant laisse la patène, abaisse immédiatement l’Hostie sur le calice, la divise PART. XII, CHAP. VI, ART. comme à l’ordinaire en trois parties, et met la parcelle dans le calice, sans rien dire et sans faire les signes de croix accoutumés. Il couvre le calice, fait la génu­ flexion, puis, médiocrement incliné, les mains jointes et appuyées sur l’autel, il dit à voix basse l’oraison Per­ ceptio Corporis. Ensuite, il fait la génuflexion, et dit Panem cœlestem accipiam..., Domine non sum di­ gnus..., Corpus Domini nostri..., avec les cérémonies accoutumées. 141. Le Célébrant, ayant consommé l’Hostie, se recueille un instant; puis il découvre le calice, fait la génuflexion, recueille les parcelles, et les met dans le calice, sans rien dire. Le deuxième Clerc porte les bu­ rettes à l’autel. Le Célébrant prend le vin avec la par­ celle, sans faire le signe de croix et sans rien dire. Ensuite, omettant la purification ordinaire du calice, il reçoit au milieu de l’autel, sans rien dire, et prend l’ablution des doigts. Le deuxième Clerc reporte les burettes à la crédence, et le premier porte à l’autel le voile du calice. Le Célébrant essuie le calice et le couvre comme à l’ordinaire. 142. Après avoir disposé le calice, le Célébrant, médiocrement incliné et tenant les mains jointes de­ vant la poitrine, dit Quod ore sumpsimus ; puis il ferme le missel. Le premier Clerc, s’il en a le pouvoir, porte le calice à la crédence. Le Célébrant descend de l’autel, fait la génuflexion avec les Clercs, reçoit sa barrette, qui lui est présentée sans baisers, se couvre, et l’on retourne à lasacristie. Ensuite, les Clercs enlè­ vent tout ce qui est à la crédence et à l’autel, laissant celui-ci dans l’état où il était avant la fonction. Nota. Si le ciboire se trouve au reposoir, il faut l’en retirer aussitôt après la fonction, et le porter dans quelque chapelle écartée de l’église, supposé qu’il n’y ait réellement, hors de celle-ci, aucun autre endroit *. convenable Pour cela, après avoir quitté les orne­ ments à la sacristie, le Célébrant se revêt d’un surplis et d'une étole blanche; précédé du premier Clerc ’Mem.Rit., rub. du jour. DU SAMEDI SAINT. 243 portant le voile huméral et une bourse, et des deux autres portant des cierges, il se rend au reposoir. Là, il fait la génuflexion, et se met à genoux sur le degré inférieur; après avoir prié un instant, il monte à l’autel, ouvre le tabernacle, fait la génuflexion, prend le ciboire, le place sur le corporal, et fait une nouvelle génuflexion. Il descend ensuite, et se met à genoux sur le bord du marchepied. Le premier Clerc lui met le voile huméral et prend Vombrellino. Le Célébrant monte à l’autel, fait la génuflexion, et prend leciboire, pour le transport duquel on observe ce qui est marqué ci-dessus, nl,s 94 et ç5. CHAPITRE VII Du samedi saint. ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. 143. A la sacristie. On prépare : pour le Célébrant, un surplis (voir ci-après, n° 1 5o), l’amict, l'aube, le cordon, l’étole et la chape violettes, puis le manipule, l’étole et la chasuble de couleur blanche; quatre sur­ plis pour les Clercs; le voile huméral blanc; Vombrellino et deux cierges; la croix de procession. Nota. On peut aussi préparer à la sacristie, surtout si elle est tout près de l’autel, le manipule et la cha­ suble de couleur violette, au lieu de les mettre à la crédence du chœur. 144. .4 la crédence, recouverte d’une nappe blanche. On met : un missel ; le calice préparé pour la Messe, avecle voile et la bourse de couleur blanche, le tout re­ couvert d’un voile violet ; les burettes sur leur plateau, avec un manuterge; la clochette ; le manipule et la cha­ suble de couleur violette. Si l’office est chanté, on prépare près de la crédence un coussin violet pour la » Ù? · £ 246 PART. ΧΠ, CHAP. VH, ART. 1. prostration du Célébrant ; sinon, on y met un tabouret. A l’écart, on dispose des vases de fleurs, si Pon doit en mettre à l’autel pour la Messe. Nota. Si la sacristie est un peu loin du chœur,au lieu d’y préparer le manipule, l’étole et la chasuble de couleur blanche, on peut mettre ces ornements à pan, sur la crédence. 145. A l'autel. On met: trois nappes, comme à l’or­ dinaire; la croix et les chandeliers des jours de fête, avec des cierges de cire blanche, qui demeurent éteints; un parement blanc, et, par-dessus, un parement violet; le missel ouvert sur son pupitre, au coin de l’épître. 146. Près de l’autel. Du côté de l’évangile, on met par terre : un socle de bois ou de marbre, poury placer plus tard le roseau; un grand pupitre couvert d’un voile blanc, pour le chant de 1’Exsultet, à moins que, pour ce chant, on n’aille à Pambon; sur un grand chandelier, le cierge à bénir, ayant sa mèche pré­ parée de façon à pouvoir s’allumer rapidement, et portant cinq trous disposés en forme de croix et tournés vers le peuple ; près de ce chandelier, un esca­ beau pour le Célébrant. Du côté de Péprtre, on dispose un siège simple pour le Célébrant. Les lampes de l’église doivent être préparées, mais non allumées(i). 147. A la porte de l'église, et en dehors si c’est pos­ sible. On place une table recouverte d’une nappe blanche, sur laquelle on met : un plateau d’argent, avec cinq grains d’encens; l’encensoir et la navette; le bénitier et l’aspersoir; un manipule, une étole et une dalmatique de couleur blanche ; une lanterne avec une bougie éteinte, ou une bougie seule; quelques allu­ mettes soufrées. A un endroit convenable, on dispose, sur un grand pupitre si l’on veut, un missel ouvert. A droite de la table, on met : un petit réchaud, posé sur un socle, et garni de charbons que l’on allumera en temps opportun; des pincettes; un roseau orné, por­ tant à son sommet un cierge à trois branches. Enfin, (i) On aura soin, toutefois, de laisser allumée la lampe placée devant le tabernacle où se trouve le saint Sacrement.A DU SAMEDI SAINT. 247 on tient prête la crécelle pour convoquer le peuple. 148. Aux fonts baptismaux, que l’on a eu soin de vider, de nettoyer et de remplir d’une eau limpide. On place, sur un grand pupitre si l’on veut, un missel ou­ vert. On dispose aussi une table, recouverte d’une nappe blanche, et on y met : deux serviettes sur un pla­ teau; un bénitier vide et l’aspersoir; des vases pour puiser de l’eau aux fonts ; les ampoules du saint Chrême et de l’Huile des catéchumènes, avec un peu de coton sur un plateau; une aiguière et son bassin, avec de la mie de pain. Si l’on doit administrer le baptême, on prépare aussi ce qui est nécessaire pour l’administration de ce sacrement, et, en plus, une chape blanche, si le Célé­ brant porte la chape violette. Nota. Pour plus de détails, voir les préparatifs de la fonction solennelle de ce jour, part. XI, chap, art. i. ARTICLE II CÉRÉMONIES A OBSERVER LE SAMEDI SAINT. § 1. De la bénédiction du feu nouveau, 149. Avant l’heure fixée pour le commencement de la fonction, on allume, à la porte de l’église, les char­ bons du réchaud, avec le feu qu’on a tiré d’une pierre. Au moment convenable, les quatre Clercs qui doi­ vent assister le Célébrant se revêtent du surplis sur la soutane et préparent les objets nécessaires. S’il n’y a pas de Clerc ayant le pouvoir de toucher les vases sacrés, le Célébrant prépare lui-même le calice. On annonce avec la crécelle le commencement de la fonction, 150. S’étant lavé les mains à la sacristie, le Célé­ brant, aidé par le deuxième et par le troisième Clercs, se revêt, par-dessus le surplis si c’est possible ’, de l’amict, de l’aube, du cordon, puis de l’çtole çt de Iq 1 Mil», RII., rub, du jour, 248 PART. XII, CHAP. VII, ART. II. chape violettes, et se couvre de la'barrette. Le troi­ sième Clerc prend la croix de procession, et se place derrière lui; le premier Clerc se place derrière le troisième. 151. Après le salut à la croix de la sacristie, on se rend à la porte de l’église en cet ordre : le premier Clerc, les mains jointes, ouvre la marche; le troisième vient après, portant la croix; suivent les membres du Clergé, s’il y en a; en dernier lieu s’avance le Célé­ brant, la tète couverte et les mains jointes, accom­ pagné du deuxième et du quatrième Clercs, qui sou­ tiennent les bords de la chape ; s’il n’y avait pas de chape, ces deux Clercs marcheraient de front devant le Célébrant. Si l’on passe devant le maître-autel, les Clercs, excepté le Porte-croix, font la génuflexion; le Célébrant se découvre et fait une inclination. 1 52. La procession sort de l’église. Le Porte-croix s’arrête sur le seuil même, tournant le dos à la porte de l’église et tenant l’image du crucifix tournée vers le Célébrant. Au delà du seuil, le Clergé, s’il y en a, se range de chaque côté, laissant au milieu un assez grand espace. A l’extrémité des rangs, en tout cas à quelque distance et vis-à-vis de la croix, se place le Célébrant : il se tient devant le grand pupitre, si l’on s’en sert, ayant à ses côtés les deux Clercs; il donne sa barrette au deuxième Clerc. Celui-ci la reçoit avec les baisers ordinaires, la dépose sur la table, et a soin de relever le bord droit de la chape lorsque le Célébrant fait les signes de croix, lorsqu’il asperge ou qu’il en­ cense. 153. Le Célébrant, les mains jointes, lit sans chanter, dans le missel posé sur le grand pupitre ou tenu par un Clerc, Dominus vobiscum, et les trois orai­ sons pour la bénédiction du feu; il dit ensuite de la même manière l’oraison pour la bénédiction des grains d’encens. Pendant cette dernière oraison, le premier Clerc met du feu dans l’encensoir et prend la navette; le quatrième, ayant pris le bénitier avec l’aspersoir, passe à la droite du Célébrant. 154. La quatrième oraison finie, le premier Clerc DU SAMEDI SAINT. 249 donne la navette au deuxième, qui présente au CéléI brant la cuiller avec les baisers ordinaires ; le premier Clerc soutient l’encensoir ; le Célébrant met de l’enI cens et le bénit'. Le deuxième Clerc, ayant rendu la navette et pris l’aspersoir par le milieu, le présente au Célébrant avec baisers. Le Célébrant asperge le feu et les grains d’encens trois fois (au milieu, à sa gauche, puis à sa droite), disant à voix basse Asperges me... Le second Clerc reçoit et rend l’aspersoir; il prend l’en­ censoir, et le présente au Célébrant avec les baisers d’usage. Le Célébrant encense, de trois coups simples, le feu et les grains d’encens, comme il les a aspergés, mais sans rien dire. 155. Ensuite, le quatrième Clerc dépose le bénitier; le premier remet du feu bénit dans l’encensoir; le deuxième prend la bougie, et l’allume aufe un ouveau. Le Célébrant, assisté du quatrième Clerc, quitte la chape et l’étole violettes, puis prend l’étole sur l’épaule gauche, la dalmatique, s’il y en a une, et le manipule de couleur blanche. j 2. De la procession avec le cierge à trois branches. i56. Le Célébrant étant revêtu des ornements blancs, le premier Clerc présente l’encensoir, et le quatrième la navette ; le Célébrant met et bénit l’encens. Ensuite, le quatrième Clerc prend le plateau conte­ nant les grains d’encens; le Célébrant prend des deux mains le roseau, et l’on se met en marche pour se rendre à l’autel. ι5;. En premier lieu, marchent de front le premier et le quatrième Clercs : le premier, portant l’encensoir ouvert et se tenant à gauche; l’autre, à droite de celuiciet portant les grains d’encens. Après eux, viennent : letroisicme Clerc,portant la croix; puis les membres du Clergé, s’il y en a; enfin le Célébrant, la tête nue, portant le roseau, et ayant à sa gauche le deuxième Clerc, qui tient (au besoin, dans une lanterne) la bougie allumée. 1 Mtm. Rit., rub. du jour. * 25ο PART. XII, CHAP. VIL ART. II. DU SAMEDI SAINT. j 58. Le Célébrant étant entré dans l’église, la pro l’évangile, chacun se retournant sans changer de place cession s’arrête; il penche le roseau vers le deuxième par rapport aux autres. On se place sur une seule ligne Clerc, pour allumer une des trois branches, relève devant le pupitre, de cette manière : ensuite le roseau, fléchit le genou, et, à l’exception^ Porte-croix, tous font la génuflexion; le Célébrant chante ou dit Lumen Christi, sur un ton assez bas; 4* Clerc, a" Clerc, Célébrant, 3· Clerc, i·» Clerc. puis il se relève: tous se relèvent avec lui, et répotb dent Deo gratias. 1Ô2. Le Célébrant place le missel sur le pupitre, et 159. La procession s’avance jusqu’au milieu de l’é­ l'ouvre; il reçoit du Thuriféraire l’encensoir, et encense glise; le Célébrant allume alors une des deux autres le livre (au milieu, à sa gauche et à sa droite); puis branches, et, faisant la génuflexion comme la première il lit ou chante 1’Exsultet. fois, avec les Clercs et le Clergé s’il y en a, il chante ou i63. Après les mots curvat imperia, il s’approche dit, sur un ton plus élevé, Lumen Christi; on se relève la cierge pascal, avec le Clerc qui porte les grains et on répond comme la première fois. On s’avance d’encens, et il fixe les grains dans les cinq trous du ensuite dans le chœur, devant l’autel; le Célébrant cierge, en forme de croix; dans cet ordre : allume la troisième branche, fait la génuflexion, ci chante ou dit une troisième fois, sur un ton plus élevé que les deux premières, Lumen Christi; on observe les mêmes cérémonies. I 160. Quand on a répondu Deo gratias pour la troisième fois, les Clercs se rangent devant l’autel, Ensuite, il revient au pupitre et continue. Le Clerc qui sur une seule ligne avec le Célébrant, qui occupe le portait les grains d’encens va déposer le plateau à la milieu :1e deuxième Clerc est à sa droite ; le troisième, crédence, y prend la bougie, et revient là où il était. à sa gauche; le quatrième, à la droite du deuxième;et Après les mots rutilans ignis aècendit, le Célébrant le premier, à la gauche du troisième. Le deuxième Clerc s'approche du cierge pascal, et l’allume au moyen du va à la crédence, éteint et dépose la bougie, et prend le roseau, qu’il reçoit du deuxième Clerc; il revient au missel; il revient à la droite du Célébrant, dont il pupitre et continue. Après les mots apis mater eduxit, reçoit le roseau, et auquel il donne le missel. On aura le Célébrant s’arrête un instant; le quatrième Clerc soin de porter à la crédence l’étole et la chape allume sa bougie au roseau, et va allumer les lampes violettes, ainsi que la barrette du Célébrant. qui sont près des autels; puis il vient reprendre sa place. 164. LExsultet achevé, le Célébrant ferme le missel i 3. De l Exsultet. et le laisse sur le pupitre; le deuxième Clerc fixe le 161. Le Célébrant, tenant le missel des deux mains, roseau sur son socle, à côté du cierge pascal ; le troi­ s’agenouille sur le plus bas degré de l’autel, et dit : sième va, sans génuflexion, déposer la croix près de la Jubé Domine benedicere. Dominus sit in corde meo el crédencejle Célébrant fait la génuflexion devantrautel in labiis meis, ut digne et competenter annuntiem suum avec les trois autres Clercs, et ils se rendent à la cré Paschale Prœconium. Amen. S’étant relevé, il fait, dence; le Thuriféraire dépose l’encensoir. avec les Clercs sauf le Porte-croix, la génuflexion à 165. Le Célébrant, aidé du deuxième et du l’autel, et l’on se rend au pupitre préparé du côté de troisième Clercs, quitte les ornements blancs, puis PART. XII, CHAP. VII, ART. π. prend le manipule, l’étole et la chasuble de couleur violette. Pour cela, il pourrait aussi se rendre à la sa· cristie, précédé des Clercs. Pendant ce temps, le qua­ trième Clerc enlève le pupitre; il peut le porter, mais sans le voile, aux fonts baptismaux, s’il n’y en a pas déjà un. g 4. Des prophéties. 166. Le Célébrant, revêtu des ornements violets,se rend devant l’autel avec le deuxième et le troisième Clercs, fait l’inclination profonde, monte à l’au­ tel, qu'il baise au milieu, et va au coin de l’épître. Le deuxième et le troisième Clercs, ayant fait la génu­ flexion, se tiennent debout au bas des degrés, devant l’autel : le deuxième à droite, le troisième à gauche. Les deux autres Clercs demeurent près de la crédence. 167. Le Célébrant lit à haute voix les douze pro­ phéties, tenant les mains sur le livre; si on les chante, il les dit à voix basse. Il fait de même pour les traits. Il lit, ou chante sur le tonférial, les mains étendues, les oraisons; avant chacune, excepté avant la dernière, il ajoute, après Oremus, Flectamus genua, en faisant la génuflexion. Tous font la génuflexion en même temps que lui; le second Ôlerc, en se relevant, répond Levate, et tous se lèvent. § 5. De la bénédiction des fonts. 168. Après l’oraison qui suit la douzième prophé­ tie, le Célébrant se rend directement à la banquette, avec le deuxième et le troisième Clercs ; aidé par ceuxci, il quitte la chasuble et le manipule, et prend la chape violette, puis il s’assied. Le premier Clerc enlève de son chandelier le cierge pascal, et, le portant des deux mains, se place devant l’autel; le troisième prend la croix de procession, et rejoint le premier; s’il y a suffisamment de Clercs, deux peuvent prendre les chandeliers, dont on aura allumé les cierges à ce moment, et accompagner le Porte-croix. JFV Jîî’aV DC SAMEDI SAINT. 169. Le Célébrant ayant fait l’inclination profonde devant l’autel, et les Clercs, sauf le Porte-croix, la génuflexion, on se rend aux fonts baptismaux en cet ordre : le Clerc portant le cierge pascal; derrière lui, le Porte-croix; puis le Célébrant, couvert de la bar­ rette, entre le deuxième et le quatrième Clercs, qui re­ lèvent les bords de la chape. S’il y a des Chantres, ils chantent le trait Sicut cervus ; s'il n’y en a pas, le Cé­ lébrant, l’ayant commencé debout devant son siège, le récite à haute voix, en marchant, avec les Clercs qui l'assistent. 170. Avant d’entrer aux fonts baptismaux, la proces­ sion s'arrête : le Porte-croix, tournant le dos à l’entrée du baptistère, tient l’image du crucifix tournée vers le Célébrant. Le trait étant terminé, le Célébrant donne sa barrette au deuxième Clerc, qui la reçoit avec les baisers ordinaires; tourné vers la croix de procession, il dit ou chante, les mains jointes, Dominusvobiscum et l’oraison Omnipotens..., le quatrième Clerc tenant le missel devant lui. Ensuite, on entre au baptistère : le Porte-croix s’y place en face du Célé­ brant, les fonts étant entre eux; le Clerc qui porte le cierge pascal se tient à côté du Porte-croix. 171. Le Célébrant, placé devant les fonts, ayant à sa gauche le missel posé sur le grand pupitre ou soutenu par le quatrième Clerc, dit ou chante, les mains jointes, l’oraison et la préface. Après les roots gratiam de Spi­ ritu sancto, de la main droite étendue, il divise l’eau en forme de croix, puis s’essuie avec la serviette pré­ sentée par le deuxième Clerc. Après non inficiendo corrumpat, il touche la surface de l’eau avec la main droite, puis s’essuie. Après indulgentiam conse­ dentur, il fait, aux paroles marquées, trois signes de croix au-dessus des fonts. Après super te ferebatur, il divise l’eau avec la main droite, et en jette un peu hors des fonts, vers les quatre points cardinaux, en forme de croix et en commençant par l’orient. Après et Spi­ ritus sancti, il emploie un ton de voix plus bas. Ayant dit tu benignus aspira, il souffle trois fois sur l’eau en forme de croix. CÉRÉMONIAL. *** · . b PART. XII, CHAP. VII, ART. II. 172. Après purificandis mentibus efficaces, le pre­ mier Clerc présente le cierge pascal, et Iç Célébrant, le tenant des deux mains, le plonge un peu dans l'eau, en disant ou chantant descendat, etc. ; après quoi, ille retire. Il le plonge une seconde et une troisième fois, la seconde un peu plus profondément, et la troisième jusqu’au fond, en répétant les mêmes paroles sur un ton chaque fois plus élevé. La troisième fois, il ne re­ lire pas le cierge, et, continuant à le tenir dans l’eau, il souffle trois fois sur celle-ci en forme de puis il continue tolamqiLe hujus, etc. Après fœcundet effectué relire le cierge et le rend au premier Clerc, qui l’essuie avec la serviette. 11 termine la préface sur un ton moins élevé. 17?. La préface terminée, le deuxième Clerc puise dans les fonts l’eau qui doit être réservée pour les bé­ nitiers de l’église et pour l’usage des fidèles, et en met dans le bénitier; puis il donne, avec les baisers ordi­ naires, l’aspersoir au Célébrant. Celui-ci se signe au front avec l’aspersoir, et asperge ceux qui sont autour de lui; accompagné du quatrième et du deuxième Clercs, celui-ci portant le bénitier, il fait ensuite le tour de l’église en aspergeant les fidèles. On met de l’eau bénite dans les bénitiers de l’église. 174. De retour aux fonts baptismaux, le deuxième Clerc, ayant déposé le bénitier, prend le plateau des saintes Huiles.Le Célébrant verse dans l’eau de l’Huile des Catéchumènes, en forme de croix, et en disant sanctificetur, etc.; puis il y verse de même du saint Chrême, en disant infusio Chrismatis, etc.; enfin, il verse des deux Huiles à la fois, en forme de croix,et en disant commixtio, etc. De la main droite, il répand l’Huile dans les fonts et la mêle avec l’eau; puis il s’essuie avec du coton; ensuite, il se nettoie les mains avec de la mie de pain, les lave et les essuie, assisté par le deuxième et le quatrième Clercs. 175. Si l’on administre le baptême (ce que le Rituel recommande de faire le samedi saint et la vigile delà Pentecôte), le Clerc qui porte le cierge pascal resteprès des fonts; le Célébrant, s’étant lavé lesmains,-se rendà ■· II t'<£' >> DU SAMEDI SAINT. la porte de l’église, avec le Porte-croix, le deuxième et le quatrième Clercs,pour faire les exorcismes. Avant d’entrer aux fonts, il quitte la chape et l’étole violettes, et prend celles de couleur blanche. Après le baptême, ilse lave les mains, et reprend les ornements violets. § 6. Des litanies. i;6. On retourne à l’autel dans le même ordre qu’on en est venu. En partant du baptistère, on commence les litanies des Saints : chaque invocation est d’abord entièrement chantée par les Chantres ou récitée par le Célébrant, puis répétée de même en entier par les assistants. En arrivant à l’autel, tous, à l’exception du Porte-croix, font la révérence convenable. Celui qui porte le cierge pascal le remet sur son chandelier ; celui qui porte la croix la dépose près de la crédence ; le Cé­ lébrant, ayant donné sa barrette au deuxième Clerc, et restant devant l’autel, quitte seulement la chape, que ^quatrième Clerc va déposer à la sacristie. 177. Si l’office est chanté, le deuxième Clerc,ayant reçu la barrette du Célébrant avec les baisers ordi­ naires, place un coussin violet sur le milieu du deuxième degré *. Le Célébrant s’agenouille par terre et se prosterne, appuyant les bras et la tète sur le coussin. Tous s’agenouillent en même temps : le deuxième et le quatrième Clercs, aux côtés du Célé­ brant; et les deux autres, auprès de la crédence. On poursuit le chant des litanies, auquel, désormais, le Célébrant ne prend pas part. 178. Si l’office n’est pas chanté, le deuxième Clerc place au milieu des degrés de l’autel un tabouret, au lieu du coussin violet, et y met le missel ouvert. Le Célébrant, sans se prosterner, se met à genoux sur le degré inferieur; et les Clercs, aux mêmes places que ci-dessus. Le Célébrant récite les litanies et on lui répond comme il est marqué au n° 176. ' CÎ.Jfem, Ril., th. v, c. 11, ■ lu, n. 106. i, n. 4. — ’ De Ilerdl; de Carpo ; vuir ci-dvbSUb, 256 PART. XII, CHAP. VU, ART. II. 179. S’il n’y a pas de fonts baptismaux, le Célébrant, ayant quitté la chasuble et le manipule après la der­ nière prophétie, se rend devant le milieu de l’autel, et fait l’inclination profonde à la croix. On observe ce qui vient d’être dit, suivant que l’office est chanté ou non, et l’on commence les litanies. 180. Au verset Peccatores, les Clercs ôtent le pare­ ment violet de l’autel, allument les cierges, et, si c’est la coutume, mettent des vases de fleurs entre les chan­ deliers4 ; le premier Clerc enlève le voile violet qui re­ couvre le calice, et, s’il en a le pouvoir, il porte celuici à l’autel, et l’y dispose comme à l’ordinaire. Si l’office est chanté, le Célébrant se lève, fait l’inclination pro­ fonde à la croix, reçoit sa barrette, et va à la sacristie pour se revêtir des ornements blancs. Si l’office n’est pas chanté, le Célébrant reste à genoux devant l’autel, où il continue les litanies jusqu’à Christe exaudi not inclusivement, et va ensuite à la sacristie prendre les ornements blancs; dans ce cas, il pourrait aussi, sur­ tout si la sacristie était un peu éloignée, prendre ces ornements à la crédence. § 7. De la Messe et des Vêpres. | 181. Si l’on chante, le Célébrant, accompagné des Clercs, sort de la sacristie de manière à se trouver au bas de l’autel à Christe exaudi nos; il commence alors la Messe, et les Chantres commencent le Kyrie eleison aussitôt après ce verset, sans interruption. On dit le psaume Judica, avec Gloria Patri. Le Célébrant, ayant terminé Aufer a nobis et Oramus te, dit immé­ diatement Kyrie eleison au milieu de l'autel. 182. Au Gloria in excelsis, le premier Clerc sonne la clochette, et, si c’est l’église principale de la localité, ou que les cloches de l’église principale se soient déjà fait entendre, on sonne en même temps les cloches exté­ rieures; on découvre les tableaux et les statues. Si la Messe est chantée, le son des cloches commence après 1 Mem. Rit., rub du jour. DU SAMEDI SAINT. 23y l’intonation par le Célébrant, et se continue jusqu’à la tin du chant; le premier Clerc sonne la clochette seu­ lement pendant que le Célébrant récite le Gloria in excelsis; on touche l’orgue si l’on s’en sert. 183. Après l’épître, le Chœur se lève; le Célébrant dit ou chante trois fois Alleluia, en élevant le ton à chaque fois, et, à chaque fois, les Clercs ou les Chantres le répètent sur le même ton que lui. On s’as­ sied ensuite; le Célébrant lit le ÿ. Confitemini et le irait, qui sont aussi chantés par les Chantres, s’il y en â. On ne dit pas Credo; après Dominus vobiscum, il n’y a pas d’antienne pour l'offertoire. On omet Agnus Dei. Si le Célébrant a consacré de petites hosties, il peut distribuer la communion aux fidèles pendant la Messe ’. 184. Au lieu de l’antienne de la communion, on dit les Vêpres. Le Célébrant, au coin de l’épître, dit l’antienne Alleluia, puis le psaume Laudate avec les Clercs; après le psaume, on répète l’antienne. Si l’office est chanté, les Chantres chantent l’antienne, etlepsaume, puis répètent l’antienne. 185. Le Célébrant dit ensuite l’antienne Vespere autem sabbati, et récite le Magnificat avec les Clercs. Si l’office est chanté, le Célébrant entonne Vespere autem sabbati; il continue l’antienne et dit le cantique àvoix basse, pendant qu’on les chante. 186. L’antienne étant répétée, le Célébrant va au· milieu de l’autel, le baise, dit ou chante Dominus vobiscum, puis l’oraison, comme à l’ordinaire; il ajoute deux Alleluia à Ite Missa est. g 8. Du transport du ciboire. 187. Après avoir quitté les ornements à la sacristie, le Célébrant prend un surplis et une étole blanche, et se rend au lieu où est conservé le saint Sacrement. Cependant, on met un conopée au tabernacle de l’autel. Le Célébrant porte le saint Sacrement à l’autel I Codtx, can. 867, 3; Mern. Rit., rub. du jour; S. C., 22 mars 1806. n. a56r ; ifeavril 1914, Dutia, ad 2. PART. XII, CHAP. VIII. avec les cérémonies ordinaires : deux Clercs le précè­ dent avec des flambeaux; un autre porte Vombrellino, met et ôte l’huméral. Si la communion n’a pas été distribuée aux fidèles pendant la Messe, elle peut l’être à ce moment *. 188. Les Clercs éteignent ensuite les cierges de l’autel et le cierge à trois branches du roseau, que l’on enlève, avec le socle qui le supportait. On éteint aussi le cierge pascal; mais il demeure sur son chandelier, pour être allumé suivant ce qui est indiqué part. XI, CHAPITRE VIII De la procession des grandes et des petites litanies, et de la Messe des Rogations. 189. On observe les règles générales données pour la fonction solennelle de ce jour, part. XI. Deux ou trois Clercs peuvent suffire, dont un porte la croix; s’ils sont assez nombreux, deux peuvent porter les chandeliers. On convoque la Confrérie s’il y en a une. 190. A la procession, le Célébrant est en aube ou en surplis, avec l’étole violette, et, si c’est possible, la chape de même couleur. On chante ou l’on récite ce qui est prescrit dans le Rituel, et l’on répète en entier chaque invocation des litanies. La Confrérie précède la croix. Les Chantres en surplis marchent derrière celle-ci; s’ils ne sont pas en surplis, ils marchent devant la croix ou derrière le Célébrant. 191. Après la procession, on célèbre la Messe des Rogations, en ornements violets, même si elle n’est pas chantée, suivant ce qui est dit part. XI, p. 133. Codex, ibid.. S. C., avril, toi |, Dubii, ad 2. DE la VIGILE DE LA PENTECOTE. 239 CHAPITRE IX De la vigile de la Pentecôte. ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. ni2. A la sacristie. On prépare : pour le Célébrant, un surplis, l’amict, l’aube, le cordon, puis le mani­ pule, l’étole et la chasuble de couleur violette; les ornements rouges pour la Messe, à moins que ceuxci ne soient mis sur la crédence ; trois surplis pour les Clercs. ιρ3. A l'autel. On met : la croix et six chandeliers, sans Heurs ; un parement rouge, recouvert d’un pare­ ment violet; un conopée rouge, recouvert aussi d’un conopée violet; au coin de l’épître, le missel ouvert sur son pupitre. Les cierges demeurent éteints jusqu’à la dernière partie des litanies. 194. A la crédence, recouverte d’une nappe blanche. On met : le calice préparé pour la Messe, avec le voile et la bourse de couleur rouge, recouverts d’un voile violet; les burettes sur leur plateau, avec un manuterge;la clochette; la chape violette, si c’est possible; le cierge pascal éteint; le manipule, l’étole et la chasuble de couleur rouge, si ces ornements ne sont pas préparés à la sacristie. On met auprès la croix de procession, et un tabouret, ou, si l’office est chanté, un coussin violet. Dans un endroit écarté, on met des vases de fleurs, si l’on a coutume d’en parer l’autel. 193. Auxfonts baptismaux. On prépare ce qui est indiqué pour le samedi saint. 200 PART. XII, CHAP. IX, ART. II. ARTICLE II CÉRÉMONIES A OBSERVER. 196. La fonction est à peu près identique à celle du samedi saint. Le Célébrant s’étant revêtu, par-des­ sus le surplis s’il est possible, de l’amict, de l’aube, du cordon, puis du manipule, de l’étole et de la chasuble de couleur violette, on se rend à l’autel en cet ordre: le premier Clerc marche devant; le deuxième et le troisième lesuivent, l’un à côté de l’autre; le Célébrant vient le dernier; il est seul couvert, et tous ont les mains jointes. 197. En arrivant au bas de l’autel, les Clercs s’écartent; le Célébrant donne sa barrette au premier. Tous font la génuflexion, en même temps que le Célé­ brant fait la révérence convenable. Le premier Clerc va à la crédence, et dépose la barrette; les deux autres restent debout au bas des degrés. Le Célébrant monte à l’autel, le baise, et va au coin de l’épître. Il lit les six prophéties, avec les traits et les oraisons, mais sans Flectamus genua. 198. Pendant la dernière prophétie, le premier Clerc allume le cierge pascal. Après l’oraison qui suit la sixième prophétie, on observe ce qui est prescrit pour le samedi saint. Au lieu de l’oraison Omnipo­ tens, le Célébrant dit l’oraison Concede avant d’entrer au baptistère. Après les litanies, on célèbre la Messe. Il n’y a pas d’introït; le Célébrant, ayant dit Oramus te, demeure au milieu de l’autel et commence immé­ diatement Kyrie eleison. On sonne les cloches et la clochette au Gloria in excelsis. DE LA FETE DU SAINT SACREMENT. CHAPITRE X De la fête du saint Sacrement. ARTICLE PREMIER OBJETS A PRÉPARER. 199. A la Ici sacristie. On prépare : les ornements blancs pour la Messe; des surplis pour Clercs; du feu pour l’encensoir. 200. A Γautel. On met : un parement blanc; le missel ouvert; le calice préparé pour la Messe, avec deux hosties sur la patène, si l’une des deux n’est pas dans la lunule ; on allume six cierges. 201. A la crédence. En plus de ce qui est nécessaire pour la Messe, on met ·. l’ostensoir couvert d’un voile blanc; la chape et Phuméral de couleur blanche; le livre des oraisons ; des cierges pour la procession ; les chandeliers des Acolytes, s’il y en a; la navette et un encensoir, ou deux si c’est possible. On met auprès la croix de procession et Vombrellino. 202. Près de 1'entrée du chœur, on place : la croix ou la bannièrede la Confrérie, s’il y en a une ; le dais; quatre ou au moins deux lanternes avec des cierges de cire, si la procession sort de l’église. 203. On décore le chemin que la procession doit parcourir, et l’on prépare le reposoir si l’on doit s’ar­ rêter. Il faut au moins trois ou quatre Clercs. Pour plus amples détails, voir la fonction solennelle de ce jour, part. XI, p. i52; on observe, d’ailleurs, les rè­ gles générales qui y sont données ainsi qu’au chapitre des processions, t. I, p. 671. 202 PART. XII. CHAP. X, ART. II. ARTICLE II CÉRÉMONIES Λ OBSERVER. 4|[·. * Vf 4 204. A la Messe, on observe ce qui est dit au sujet de la Messe chantée sans Ministres sacrés pour l’expo­ sition du saint Sacrement. Si le Clerc qui porte l’os­ tensoir à l’autel n’a pas le droit de toucher les vases sacrés, il le prend au moyen du voile qui le couvre; il fait de même pour porter le calice à la crédence après les ablutions. Après la postcommunion, un Clerc enlève le missel. 203. Le Célébrant va prendre la chape près delà crédence, après avoir fait la génuflexion sur le mar­ chepied; ou bien à la sacristie, après avoir fait la génuflexion à deux genoux au bas des degrés. Le Thuriféraire, ou les Thuriféraires s’il y en a deux, préparent l'encensoir. On distribue des cierges aux membres du Clergé et de la Confrérie s’il y en a, ou aux autres personnes qui doivent en porter. 206. Le Célébrant revient à l’autel entre deux Clercs qui soutiennent les bords de la chape, fait la génu­ flexion à deux genoux, et s’agenouille un instant sur le plus bas degré. 11 se lève avec les Clercs, après avoir fait une inclination médiocre; le Thuriféraire ou les Thuriféraires s’approchent; le Clerc qui est à droite présente la navette sans baisers; le Célébrant met de l’encens sans le bénir, l’autre Clerc relevant la chape du côté droit. Ensuite, il encense le saint Sacre­ ment de trois coups doubles, avec inclination mé­ diocre avant et après. Le Thuriféraire ou les Thu­ riféraires se tiennent debout devant l’autel. 207. Un Clerc prend la croix de procession, et se place devant l’autel, entre les Acolytes s’il y en a; un autre met le voile huméral au Célébrant. Celui-ci monte à l’autel, fait la génuflexion, prend l’ostensoir, et se tourne vers les fidèles; il entonne le Pange lingua, s’ il n’y a personne pour le faire. On fait lagé- de la fête du saint sacrement. 263 I nuücxion à deux genoux avant de partir. Un Clerc, ou. à défaut de Clerc, un membre de la Confrérie, I porte Vombrellino au-dessus du saint Sacrement, der­ rière le Célébrant, depuis le moment où celui-ci est descendu de l’autel jusqu’au moment où il entre sous le dais. Le dais et les lanternes sont portés par les mem­ bres de la Confrérie ou parles notables de la paroisse. 208. On marche en cet ordre : à la suite des Confré­ ries ou des laïcs portant des cierges, vient le Portecroix, entre deux Acolytes s’il y en a ; puis les Chan­ tres en surplis; d'autres Clercs ou Ecclésiastiques deux à deux, portant des cierges; le Thuriféraire ou les Thuriféraires, agitant légèrement l’encensoir ouvert ; enfin le Célébrant sous le dais, ayant à ses côtés, si c’est possible, deux Clercs relevant les bords de la chape. Ceux qui portent les lanternes marchent aux côtés du dais. Si les Chantres ne sont pas en surplis, iis marchent devant la croix ou derrière le Célébrant. On chante ce que prescrit le Rituel. 209. Si l’on s’arrête à un reposoir, le Célébrant, ayant déposé l’ostensoir, quitte l’huméral. On chante le Tantum ergo. Le Célébrant met de l’encens et en­ cense le saint Sacrement. Après le verset, auquel on ajoute Alleluia, il chante l’oraison. Ayant reçu le voile huméral, il reprend l’ostensoir, peut donner la bénédiction, et la procession continue. 2jo. De retour à l’église, le Célébrant sort du dais à l’entrée du chœur, et l’on porte Vombrellino jusqu’au bas de l’autel. Le Porte-croix, et, s’il y en a, les Aco­ lytes vont déposer la croix et les chandeliers ; personne ne fait la génuflexion. On observe ensuite ce qui est prescrit à l'ordinaire pour la bénédiction du saint Sa­ crement: on tient les cierges allumés jusqu'à la fin de celle-ci. • «Λ TREIZIÉME PARTIE FONCTIONS SPÉCIALES A CHACUN DES MINISTRES(i) CHAPITRE PREMIER Office du Thuriféraire. ARTICLE PREMIER OBSERVATIONS ET RÈGLES GENERALES. 1. Le Clerc chargé de remplir les fonctions de Thuriféraire doit être bien instruit de la manièred’encenser (voir t. I, part. VI, sect. II, chap. vu). Le Thuriféraire salue la croix de l’autel par une génu­ flexion, même quand le saint Sacrement n’est pas dans le tabernacle. Il fait la génuflexion, même en por­ tant l’encensoir, toutes les fois qu’il sort du chœur ou qu’il y entre, et lorsqu’il passe devant l’autel. 2. Quand il n’y a pas d'encens dans l’encensoir, on porte l'encensoir de la main gauche; quand il y a de l’encens, on le porte de la main droite. On tient de la main opposée la navette par le pied, devant la poi­ trine. 3. Quand le Thuriféraire porte l’encensoir de la main droite, comme pour le chant de l’évangile et aux processions, il met le doigt dans l’anneau fixe U) Régulièrement, toutes les fonctions du service de l’autel appar­ tiennent à l’ordre des Acolytes. A défaut de ceux-ci, on supplée par d’autres Clercs, et. en cas de nécessité, par des laïques ou enfants de chœur, revêtus de la soutane ou du surplis. Ces suppléants ne consti­ tuent pas un degré intermédiaire entre le Clergé elles laïques; quoique laïques, ils remplissent les fonctions des Clercs, et doivent être considérés comme tels dans les cérémonies. OFFICE DU THURIFÉRAIRE. 265 auquel sont réunies les chaînes, et le pouce dans l’an­ neau mobile qui termine la chaîne du couvercle (i) : il tient ainsi l’encensoir ouvert. Dans les autres cir­ constances, il tient l’encensoir en prenant toutes les chaînes au-dessous du disque qui les réunit. 4. Pour faire mettre l’encens, le Thuriféraire, por­ tant la navette de la main droite et l’encensoir de la main gauche, donne la navette à celui qui est à la droite de l’Officiant (le Cérémoniaire peut prendre la navette et la donner à celui-là); il passe le petit doigt delà main droite dans l’anneau du couvercle, tire la chaîne et élève le couvercle presque jusqu’au som­ met des chaînes; puis, avec les autres doigts de la même main, il prend les trois chaînes ensem­ ble. vers le milieu, en dessous du couvercle; il présente ainsi l’encensoir de la main droite, appuyant contre sa poitrine la main gauche qui tient le sommet des chaînes. L’encens ayant été mis, et bénit s’il y a lieu, il abaisse le couvercle; puis il reçoit la navette delà main droite. Il donne delà main gauche l’encen­ soir à celui qui assiste l’Officiant (le Cérémoniaire peut remettre la navette au Thuriféraire après que celui-ci a donné l’encensoir). 5. Quand il donne l’encensoir à l’Officiant, au Dia­ cre ou au Chapter qui doit encenser, le Thuriféraire prend le haut des chaînes dans la main droite et le bas dans la main gauche ; il lui met le bas des chaînes dans la main droite (baisant, s’il y a lieu, l’encensoir et la main), puis le haut dans la gauche. Pour recevoir de lui l’encensoir, il prend d’abord le bas (baisant, s'il y a lieu, la main et l’encensoir), puis le haut des chaînes. 6. Le Thuriféraire peut demeurer à la crédence, avecles Acolytes. Il peut aussi prendre place au chœur lorsqu’il n’est pas nécessaire à l’autel; dans ce cas, il se met au banc des moins dignes, le plus rapproché H) D’après le Cérémonial des Évêques (I. I, c, xiv. n° 7), le Thurifé­ raire met le pouce dans l’anneau fixe et le médius dans l’anneau mo­ bile. D’après l’usage romain, il soutient l’encensoir avec le petit doigt, et le couvercle avec le pouce : ce qui est beaucoup plus commode. PART. XIII, CHAP. I, ART. II de l'autel, du côté le plus commode, et il a soin de ne pas se déplacer aux moments où l’on doit s’incliner. Il peut être chargé de remplir quelques fonctions en dehors de son office. S’il reste avec les Acolytes, et s’il ne remplit pas la fonction de Cérémoniaire, il peut s’asseoir avec eux sur les degrés de l’autel, du côté de l’épître; de préférence, il reste debout. 7. On choisit, pour placer le réchaud et déposer l’encensoir, l'endroit le plus commode : autant quepossible, non loin de l’autel. La place de la navette est à la crédence. Le Thuriféraire doit avoir soin de ne pas laisser éteindre le feu dans l’encensoir lorqu’on s’en sert, et de le renouveler quand il en est besoin ARTICLE II FONCTIONS DC THI RIFÊRAIRE A LA MESSE SOLENNELLE $ 1. Depuis le commencement de la Messe jusqu’à l'offertoire. 8. Le Thuriféraire se revêt du surplis, et, à défaut des Acolvtes, aide les Ministres sacrés à se revêtir de leurs ornements. Il peut entrer au chœur avec le Célébrant et ses Ministres, ou avec le Clergé, oubien rester à préparer l’encensoir. 9. S'il entre avec le Célébrant et les Ministres, il fait avec eux la révérence à la croix de la sacristie, et se rend à l’autel, les mains jointes, précédant les Acolytes. En arrivant, il se retire du côté de l'épitre, à côté de l’Acolyte ; si le Clergé est au chœur, il le salue en y entrant. Après avoir fait la génuflexion, il va pré­ parer l’encensoir ij; il doit se trouver au coin de l’épître avant le moment où le Célébrant monte à l’autel. 10. Lorsque le Célébrant monte à l’autel, le Thuy ____ (i) Si le réchaud se trouve à la sacristie, il est plus naturel que le Thuriféraire neutre pas avec les autres Ministres. υν τ. OFFICE DU THURIFÉRAIRE. riféraire monte directement au coin de l’épître, près du Diacre, et fait bénir l’encens, observant ce qui est prescrit ci-dessus, art. i. Après la bénédiction de l’en­ cens, il ferme l’encensoir, le remet au Diacre, descend au bas des degrés du côté de l’épître, et dépose la navette à la crédence; il y demeure pendant l’encen­ sement de l’autel, s’il n’est pas chargé de prendre le missel. Nota. Si le Thuriféraire est chargé d'ôter le mis­ sel, il le prend sur l’autel avec le pupitre, sans génu­ flexion, descend au bas des degrés du côté de l’é­ pître, et, tourné vers l’autel, il tient le missel pendant que le Célébrant encense cette partie de l'autel; il le remet ensuite à sa place, et revient au bas des degrés sans génuflexion. n. Lorsque le Diacre encense le Célébrant, le Thuriféraire se tient à sa droite, et fait les mêmes inclinations que lui; puis il reprend l'encensoir, va le déposer et revient à sa place. Après le chant de l’épître, le Thuriféraire va préparer l'encensoir, et revient à la crédence pendant que le Célébrant lit l’évangile. 12. Au verset qui suit Alleluia, ou vers la fin du trait ou de la prose, le Thuriféraire monte à l’autel pour la bénédiction del’encens. L’encens bénit, le Thu­ riféraire ferme l’encensoir, reçoit la navette, descend du côté de l’épître, dépose la navette à la crédence, et se joint aux Acolytes, qu’il précède devant l’autel. Lorsque les Ministres sacrés font la génuflexion, il la fait aussi; puis il salue le Chœur avec eux, et, mar­ chant le premier, se rend au côté de l’évangile, où il se place à la gauche du Diacre, un peu en arrière, faisant en sorte de ne pas l’incommoder avec l'encen­ soir. 13. Lorsque le Diacre chante Initium ou Sequentia) sancti Evangelii, le Thuriféraire ferme l’encensoir et le donne au Cérémoniaire. Avant et après l’encense­ ment, il fait, avec le Diacre, une inclination au livre. Puis il reprend l’encensoir, et en soulève le couvercle pour conserver le feu. Il s'incline vers le livre quand 268 PART. XIII, CHAP. I, ART. H. le Diacre prononce le saint nom de Jésus, le nom de Marie ou du saint dont on fait la fête ou la mémoire. S’il faut faire la génuflexion, il la fait vers le livre. 14. Après le chant de l’évangile, le Thuriféraire ferme l’encensoir; il attend que le Sous-Diacre soit passé, accompagne ensuite le Diacre au coin de l’évan­ gile, et se place à sa droite; il lui donne l’encensoir, mettant le bas des chaînes dans sa main droite et le haut dans sa gauche, et fait avec lui une inclination profonde au Célébrant avant et après l’encensement, pendant lequel il demeure à la droite du Diacre. id. Il reprend ensuite l’encensoir, et va le déposer. S’il le dépose du côté de l’épître, il se rend devant le milieu de l’autel, derrière le Sous-Diacre, et fait la génuflexion en même temps que lui. S’il s’en va parle côté de l’évangile, il fait la génuflexion à l’endroit où il se trouve, sans venir pour cela au milieu de l’autel. § 2. Depuis l'offertoire jusqu’à la fin de la Messe. 16. Lorsque le Célébrant a chanté Oremus, avant l’offertoire, le Thuriféraire doit se trouver à la cré­ dence avec l’encensoir. Après l’oblation du calice, quand le Sous-Diacre est descendu de l’autel, on fait la bénédiction de l’encens puis l’encensement de l’au­ tel, et le Thuriféraire observe ce qui est prescrit au n° 10. 17. Quand le Diacre encense le Célébrant, le Thu­ riféraire se tient à sa gauche; puis il l’accompagne à gauche pour l’encensement du Chœur. Le Diacre fait l’encensement du Clergécomme il est marqué part. VI, t. 1, p. 3q3 ; et le Thuriféraire se conforme au Diacre pour les révérences. 18. Après l'encensement du Clergé, le Thuriféraire vient au côté de l’épître avec le Diacre, et se tient à sa gauche pendant qu’il encense le Sous-Diacre; il passe ensuite à sa droite, reçoit l’encensoir, et, quand le Diacre, arrivé à sa place, a fait la génuflexion et s’est tourne vers lui, il l’encense de deux coups doubles. OFFICE DU THURIFÉRAIRE. 269 19. Ensuite, il encense d’un coup le Cérémoniaire, qui est à la gauche du Célébrant; puis il s’approche des Acolytes, et les encense d’un coup chacun, en leur faisant, avant et après, une inclination commune. I Après avoir fait la génuflexion devant l’autel et salué le Clergé, le Thuriféraire se rend à l’entrée du chœur, et encense le peuple de trois coups simples (au milieu, à sa gauche et à sa droite), faisant une inclina­ tion avant et après; puis,en faisant les révérences con­ venables, il va renouveler le feu de l’encensoir. 20. S’il est sorti du chœur, et si les Céroféraires prennent les flambeaux à la sacristie, le Thurifé­ raire revient avec eux à la fin de la préface, en les pré­ cédant, et fait avec eux la génuflexion devant l’autel et les saints au Chœur. Il se rend au côté de l’épître. 21. A Hanc igitur, le Cérémoniaire met de l’en­ cens dans l’encensoir; à défaut du Cérémoniaire, le Thuriféraire met lui-même l’encens. Ensuite, le Thu­ riféraire s’agenouille sur le plus bas degré du côté de l’épître, et, si le Cérémoniaire ne le fait pas lui-même, il encense le saint Sacrement de trois coups doubles au moment de l’élévation de i’Hostie, faisant, avant et après, une inclination médiocre, qui coincide avec la génuflexion du Célébrant ; il fait de même à l’élévation du calice. Il se lève alors, fait une génuflexion simple, va déposer l’encensoir et revient à sa place. S’il est venu avec les Céroféraires, il s’en retourne avec eux, si ceuxci ne restent pas devant l’autel jusqu’à la communion. 22. Ici se termine l’office du Thuriféraire. Cepen­ dant, si les Acolytes tiennent les flambeaux jusqu’après la communion, il revient à la crédence pour les rem­ placer. Pendant le Pater, il ôte au Sous-Diacre le voile huméral. S’il y a distribution de la communion, il tient la nappe avec le Cérémoniaire. Il porte les bu­ rettes à l’autel ; après les avoir remises à la crédence, il porte le voile du calice au coin de l’évangile. Il observe alors ce qui est dit pour les Acolytes. 23. A la fin de la Messe, suivant qu’il était au chœur ou à la crédence, et suivant la manière dont il est entré, le Thuriféraire retourne à la sacristie, soit, PART. XIIL, CHAP, i, ART. III. les mains jointes, devant les Acolytes, soit parmi les moins dignes du Clergé. A la sacristie, il salue la croix et les autres Ministres. ARTICLE III FONCTIONS DU THURIFÉRAIRE A L’ASPERSION DE L’EAU BÉNITE. I Ht 1 24. Le Clerc qui doit remplir pendant la Messe l’office de Thuriféraire, est ordinairement chargé de porter le bénitier à l’aspersion de l’eau bénite. Il prend de la main droite le bénitier par l’anse, le tient à la hauteur de la ceinture, et appuie la main gauche sur la poitrine. 2 5. Il salue la croix de la sacristie, et, précédant les Acolytes, se rend au chœur; il ne prend pas d’eau bénite en entrant dans l’église. En arrivant au chœur, il fait les révérences prescrites, se met à genoux sur le plus bas degré de l’autel, à la droite du Diacre, et lui présente le bénitier pour qu *il prenne l’aspersoir. 26. Quand les Ministres sacrés ont été aspergés, il reçoit l’aspersoir dans le bénitier; après avoir fait la génuflexion, il accompagne le Diacre à l’aspersion du Clergé et du peuple, ayant soin de rester à sa droite, de faire les génuflexions requises, de recevoir l’aspersoir et de le présenter aux moments voulus. 27. Il est aspergé en même temps que les Acolytes et le Cérémoniaire, après le Clergé et avant le peuple L’aspersion terminée, il revient à l’autel, fait la génu­ flexion et se rend à la sacristie, où il dépose le bénitier. Il prend alors l’encensoir et revient à l’autel. Nota. Dans les petites églises, le Clerc qui porte le bénitier observe ce qui vient d’ètre dit, et a soin de faire les baisers d’usage lorsqu’il présente l’aspersoir au Célébrant ou le reçoit de lui. * K ΛΜη OFFICE DU THURIFÉRAIRE. 2/ί ARTICLE IV DU THURIFÉRAIRE A LA MESSE DEVANT LE SAINT SACREMENT EXPOSÉ. FONCTIONS PARTICULIÈRES 28. On omet les saints au Chœur Le Thuriféraire salue cependant comme à l’ordinaire les personnes qu’il encense, évitant, toutefois, de tourner le dos au saint Sacrement. Il encense le peuple en se tenant, non au milieu, mais du coté de l’épître ou de l’évangile. 29. En arrivant à l’autel au commencement de la Messe, et avant de retourner à la sacristie après le dernier évangile, le Thuriféraire fait la génuflexion à deux genoux. Il fait encore la génuflexion à deux genoux en sortant et en rentrant, s’il sort du chœur pour préparer et déposer l’encensoir. Dans le cours de la Messe, il fait la génuflexion d’un seul genou .* 30. Chaque fois qu’il monte à l’autel, il fait la génu­ flexion au bas des degrés, du côté de l’épître, avant de monter; il la renouvelle à la même place après être descendu. 31. Après que le Célébrant a mis et béni l’encens, il donne l’encensoir au Cérémoniaire et descend ; à défaut du Cérémoniaire, il donne l’encensoir au Diacre lui-même. A l’introït, il ne donne l’encensoir au Dia­ cre que lorsque celui-ci s’est mis à genoux sur le bord du marchepied ; puis il descend. 32. Si l’on doit, immédiatement après la Messe, faire la procession ou donner la bénédiction, le Thu­ riféraire se tient prêt, avec l’encensoir, pendant le der­ nier évangile, et se conforme à ce qui est prescrit pour les processions ou pour la bénédiction. S.C.. p aou *. :S.|4. — ’ S. C., 12 nov. 1851,2682,3! 19. ■ PART. XIII, CHAP. ART. V. ARTICLE V FONCTIONS DU THURIFÉRAIRE A LA MESSE DE REQUIEM ET A I?ABSOUTE. 33. Le Thuriféraire n’a aucune fonction à remplir avant l’offertoire. A l'offertoire, il observe ce qui est marqué pour la Messe solennelle ordinaire ; seule­ ment, comme on n’encense pas le Chœur, il reprend l’encensoir dès que le Célébrant a été encensé parle Diacre; puis il va le déposer aussitôt. 34. Avant la consécration, il fait mettre l’encens dans l’encensoir par le Cérémoniaire, ou, à défaut de celui-ci, il le met lui-même; puis il donne l’encensoir au Sous-Diacre, qui est venu s’agenouiller au coin de l’épître, et il se met à genoux à sa gauche. Après l’élé­ vation, il se lève, reprend l’encensoir, va le déposer, et revient à sa place. 35. Si on fait l’absoute, le Thuriféraire va préparer l’encensoiraprès la communion, et vient à la crédence pendant le dernier évangile. Quand le Célébrant a quitté la chasuble, il se met en marche avec le Portebénitier, en avant du Sous-Diacre et des Acolytes, après avoir fait la génuflexion. En arrivant près du lit funèbre, il se place de manière à se trouver à la gauche du Célébrant et du Diacre. A la reprise du répons Libera me, il fait bénir l’encens. Lorsque le Célébrant est de retour à sa place après avoir aspergé le lit funèbre, il présente l’encensoir au Diacre; il reçoit l’encensoir après l’encensement. L’absoute étant finie, on retourne à la sacristie dans le même ordre qu’on s’est rendu au catafalque. Nota i". Si l'absoute se fait sans catafalque, le Thu­ riféraire demeure près de la crédence; à la reprise du répons, il monte au coin de l’épître pour faire mettre et bénir l’encens, puis descend, et se rend au côté de l’évangile avec le Porte-bénitier. Quand le Célébrant a aspergé le drap mortuaire, il présente l’encensoir; il se retire après l’avoir reçu. OFFICE DU THURIFÉRAIRE. Nota 2”. S’il n’y a pas de Ministres sacrés, le Thuri­ féraire présente lui-méme l’encensoir au Célébrant, mais sans baisers. ARTICLE VI FONCTIONS DU THURIFERAIRE A LA MESSE CHANTÉE SANS MINISTRES SACRES, AVEC LES ENCENSEMENTS. § 1. Depuis le commencement de la Messe jusqu’à l'offertoire. 36. Le Thuriféraire se revêt du surplis, et, à défaut des Clercs servants, il aide le Célébrant à se revêtir des ornements. Il prépare l’encensoir, et se trouve à ia crédence avant que le Célébrant monte à l’autel. Lorsque le Célébrant monte à l’autel, le Thuriféraire monte directement par le coin de l’épître avec le Cérémoniaire, et fait bénir l’encens. 37. Après la bénédiction de l’encens, il ferme l’en­ censoir, reçoit la navette, et remet l’encensoir au Céré­ moniaire; puis il dépose la navette à la crédence, passe, en faisant la génuflexion devant le milieu de l’autel, à la gauche du Célébrant, prend la partie pos­ térieure delà chasuble vers les épaules, et la soutient pendant l’encensement, appuyant la main gauche sur la poitrine. Il fait la génuflexion toutes les fois que le Célébrant la fait, et même quand celui-ci ne fait quel’inclination si le saint Sacrement n’est pas dans le tabernacle. 38. Après l’encensement de l’autel, il descend au coin de l’épître, se tient à la gauche du Cérémoniaire pendant que celui-ci encense le Célébrant, fait avec lui une inclination profonde avant et après, reprend l’encensoir, vale déposer, et revient à sa place. Après léchant de l’épître, le Thuriféraire va préparer l’en­ censoir, et revient au côté de l’épître. S’ily a un trait ou une prose, il peut attendre un peu plus longtemps. 3o. Au verset qui suit Alleluia, ou vers la fin du PART. XIII, CHAP. I, ART. VI. trait ou de la prose, |Ie Thuriféraire monte avec le Cérémoniaire pour la bénédiction de l’encens. L’en­ cens bénit, il ferme l’encensoir, reçoit la navette, qu’il déposeà la crédence, et va devant l’autel avec le Céré­ moniaire; puis il fait la génuflexion en même temps que celui-ci, se rend au côté de l’évangile, où il se tient au bas des degrés, tourné vers le côté de l’épître. 40. Lorsque le Célébran t chante Initium (ou Sequen­ tia) sanctiÈvangelii, leThuriférairedonne l’encensoir au Cérémoniaire. Il le reprend ensuite, et en soulève le couvercle pour conserver le feu. Après le chant de l’évangile, le Thuriféraire ferme l’encensoir elle donne au Cérémoniaire, qui encense le Célébrant. Il reprend ensuite l’encensoir, et va le déposer en atten­ dant l’offertoire. § 2. Depuis l’offertoire jusqu à la fin de la Messe. 41. Lorsque le Célébrant a chanté Oremus avant l’offertoire, le Thuriféraire prépare l’encensoir. Après l’oblation du calice, on fait la bénédiction de l’encens et l’encensement de l’autel; le Thuriféraire observe ce qui est prescrit au n° 3/. Quand le Célébrant a été encensé par le Cérémoniaire, le Thuriféraire reçoit l’encensoir, fait la génuflexion devant l’autel, et va faire l’encensement du Clergé. 42. Le Thuriféraire encense les Acolytes d’un coup chacun, en leur faisant une inclination commune avant et après; il fait la génuflexion, va encenser le peuple, et déposer l’encensoir. S'il a porté l'encensoir à la sacristie, il en revient avec les Porte-flambeaux, les précédant, ou marchant au milieu d'eux. Après l’élévation, il fait de même si les Cérofcraires ne doivent pas rester devant l’autel. Pendant l’élévation, à genoux au côté de l’épître, il encense le saint Sacrement, si le Cérémoniaire ne le fait pas. q3. Ici se termine l’office du Thuriféraire; Si, ce­ pendant, les Acolytes restent avec les flambeaux jusqu'àprès la communion, il peut remplir les fonctions suivantes. S’il y à distribution de la communion, il OFFICE DU THURIFERAIRE prend la nappe, monte à l’autel, étend et soutient la nappe avec le Cérémoniaire. Après la communion, il présente les burettes au Célébrant. 44. A la fin de la Messe, si le Thuriféraire est près de la crédence, il vient se placer devant l'autel, à la droite du premier Clerc servant. Au moment de partir, il fait la génuflexion avec tous les Ministres, les pré­ cède en retournant à la sacristie, et, là, salue la croix et le Célébrant. Nota i°. Si l’on fait l’aspersion de beau bénite, le Thuriféraire porte le bénitier. Il se conforme aux cérémonies indiquées à l’art, ni, observant, à l’égard du premier Clerc servant, ce qu’il ferait à l’égard du Diacre, ou bien donnant lui-méme au Célébrant et recevant de lui l’aspersoir avec les baisers ordinaires. Nota 20. Si la Messe est chantée en présence du saint Sacrement exposé, le Thuriféraire observe ce qui est marqué à l’art, iv. Nota 3°. Si l’on faisait les encensements à une Messe de Requiem chantée sans Ministres sacrés, ces encensements n’auraient lieu qu'à l’offertoire et à l’élévation. ARTICLE VII FONCTIONS DU THURIFÉRAIRE AUX VEPRES SOLENNELLES. § 1. Fonctions du Thuriféraire aux Vêpres solennelles sans Chapiers. 45. Quand il n’est pas empêché, c'est-à-dire à l'entrée et à la sortie, le Thuriféraire assiste FO Ai­ dant. à la gauche, avec le Cérémoniaire qui est à droite; à moins qu’il n’y ait un autre Clerc qui puisse lefaire. Si, outre le Cérémoniaire, il y a un autre Clerc pour assister l’Officiant, le Thuriféraire se rend au chœuravecle Clergé; il prend une place d’où il puisse facilement sortir lorsqu’il doit le faire. Après que l’hymne est entoit née, ou un peu plus tôt s’il n’y a PART. XIII, CHAP. I, ART. pas d’hymne, comme il arrive pendant l’octave de Pâques, il fait la génuflexion et va préparer l’encen­ soir. 46. Pendant l'antienne du Magnificat, le Thuri· féraire, portant l’encensoir et la navette, se tient du côté de l’épître. Lorsque l’Ofliciant monte à l’autel, il y monte aussi pour faire bénir l’encens, observant, à l’égard du Cérémoniaire, ce qu’il ferait à l’égard du Diacre. Lorsqu’il a déposé la navette, il passe, à défaut d’autre Clerc, à la gauche de l’Ofliciant, et l’ac­ compagne pendant tout l’encensement, en relevant le bord de la chape; il fait la génuflexion toutes les fois qu’en passant au milieu de l’autel l'Ofliciant fait la révérence convenable (génuflexion ou inclination). 47. Lorsque l’encensement de l’autel est terminé, le Thuriféraire descend au coin de l’épître, et reçoit du Cérémoniaire l’encensoir. Quand l’Ofliciant est arrivé à sa place, il donne l’encensoir au Cérémo­ niaire, qui doit encenser l’Ofliciant; il se tient à la gauche du Cérémoniaire, ayant soin de faire avec lui, avant et après, une inclination profonde à lOfliciant. Il reprend ensuite l’encensoir et va encenser le Chœur. S’il y a des Chanoines, il encense de deux coups ceux qui se trouvent du côté le plus digne, et fait à chacun une inclination avant et après; il en­ cense de même ceux qui se trouvent du côté opposé. Il fait ensuite le reste de l’encensement, en se con­ formant aux règles données t. I, p. 3g3, n. lyqetsuiv. 48. Après l’encensement du Clergé, le Thuriféraire encense d’un coup le Cérémoniaire, en le saluant avant et après. Il fait ensuite la génuflexion, salue le Chœur, et va à Ventrée du chœur encenser le peuple de trois coups (au milieu, à sa gauche et à sa droite, avec inclination avant et après. On doit attendre que l’encensement soit fini pour chanter Gloria Patri. Quand l’encensement est fini, le Thuriféraire va dé­ poser l’encensoir et retourne à sa place, ayant soin de faire la génuflexion en allant et en revenant. 277 OFFICE DU THURIFÉRAIRE. § 2 Fonctions du Thuriféraire aux Vêpres solennelles lorsqu'il y a deux Chapiers seulement. 49. Sa fonction est la même qu’au chapitre suivant, avec cette différence qu’il fait lui-même l’encensement du Chœur et des Chapiers. Ainsi donc, après l’en­ censement de l’Officiant, il reçoit l’encensoir du premier Chapier, et va encenser le Cierge, puis les Chapiers, le Cérémoniaire et le peuple. S’il y a des Chanoines, il encense d’abord ceux-ci, puis les Cha­ piers, ensuite le reste du Clergé. §3. Fonctions du Thuriféraire aux Vêpres solennelles lorsqu’il y a plus de deux Chapiers. 50. Le Thuriféraire observe ce qui est marqué au n■· 45 ; il n’a pas à assister l’Officiant. Après l’inionation du Magnificat, lorsque l’Officiant et les Chapiers arrivent à l’autel, le Thuriféraire, porlant l’encensoir et la navette, se tient du côté de l’épitre, monte à l’autel, et fait bénir l’encens. Lorsqu'il a reçu la navette, il descend du côté de l’épître, et la dépose à la crédence. 51. Lorsque l’encensement de l’autel est terminé, ii reçoit, au coin de l’épître, l’encensoir du premier Chapier. Quand l’Officiant arrive à son siège, il vient à la droite du premier Chapier, lui remet l’en­ censoir, et soutient le bord de sa chape pendant que ce Chapier encense l’Officiant; il fait avec lui une inclination profonde avant et après l’encensement. 32. Après l’encensement de l’Officiant, il reçoit l’en­ censoir, suit le dernier Chapier, et, quand celui-ci est arrivé à sa place, il lui remet 1’encensoir ; il se tient à sa droite pendant l’encensement du Chœur, et relève le bord de sa chape. Après l’encensement du Clergé, il re­ çoit l’encensoir, et, après avoirencensé de deux coups doubles le dernier Chapier, il encense d’un coup le Cérémoniaire, et enfin le peuple comme à l’ordinaire. 16 278 PART. XIII, CHAP. I, ART. V1H. § 4. Cérémonies à observer par le Thuriféraire si l’on encense un autel outre celui du chœur. i 53. Si Ton encense un ou plusieurs autels outre celui du chœur, par exemple celui du saint Sacre­ ment, qui alors doit être encensé en premier lieu, le Thuriféraire observe ce qui suit. 5q. Aussitôt après l'intonation du Magnificat, il se place devant l'autel, derrière les Acolytes; il fait la génuflexion, salue le Chœur avec les autres Minis­ tres, et les précède à l’autel que Ton doit encenser. Quand il y est arrivé, il se rend immédiatement au côté de l’épître, fait avec eux la génuflexion, et se comporte comme à l'autel du chœur. Après l’encen­ sement, il fait la génuflexion, revient au chœur en précédant les Acolytes, et fait en arrivant les révé­ rences convenables. ARTICLE VIII FONCTIONS DU THURIFÉRAIRE A l’exposition ET A LA REPOSITION DÛ SAINT SACREMENT. § 1. Fonctions du Thuriféraire à l'exposition. 55. Le Thuriféraire prépare l'encensoir; après les révérences d'usage, il précède les autres Ministres à l’autel. Si l'on apportait le saint Sacrement d'un autre autel, le Thuriféraire se rendrait à l'autel de l’exposi­ tion pour le moment où le Prêtre qui porte le saint Sacrement v arriverait. ·' j| 56. Le saint Sacrement ayant été mis dans l’osten­ soir, et celui-ci ayant été placé au trône de l’exposition, le Thuriféraire fait mettre l'encens, et présente l’en­ censoir au Ministre qui est à la droite du Prêtre, ou Jsans baisers au Prêtre lui-même s’il n’y a pas d’autres Assistants près de lui; dans ce cas, il soutient le bord de la chape, si le Prêtre en est revêtu. 57. Après l'encensement, il reprend l’encensoir et * OFFICE DU THURIFÉRAIRE. 279 va le déposer. Si l’on devait quitter l’autel après l’ex­ position, il ferait la génuflexion à deux genoux avec les autres Ministres, et les précéderait dans le retour à la sacristie. § 2. Fonctions du Thuriféraire à la reposition. 58. Pour la reposition du saint Sacrement, le Thu­ riféraire doit être prêt avant le chant du Tantum ergo. Après Veneremur cernui, il fait mettre l’encens; il présente l’encensoir comme il est dit au numéro pré­ cédent. Après l’encensement, il reçoit l'encensoir et va le déposer. Si on ne met l’encens qu’à Genitori, le Thuriféraire se présente à ce moment. 39. Pendant la bénédiction, le Thuriféraire peut encenser à genoux le saint Sacrement quoique l’usage contraire soit préférable. S’il encense, il le fait de trois coups doubles, avec une inclination médiocre avant et après : le premier coup, au moment où le Prêtre, faisant le signe de croix, conduit l’ostensoir de haut en bas; le deuxième, lorsqu’il le conduit du milieu à sa gauche : et le troisième, quand il le conduit du milieu à sa droite. ARTICLE IX FONCTIONS DU THURIFERAIRE AUX PROCESSIONS 60. Lorsqu’on porte le saint Sacrement en proces­ sion, il doit y avoir deux Thuriféraires; ils marchent devant le dais ' en balançant l’encensoir 3; celui qui est du côté droit le tient de la main gauche, et celui qui est du côté gauche le tient de la main droite, tous deux par l’extrémité des chaînes, le couvercle soulevé. 6r. Dans les autres processions, le Thuriféraire 1 S. c.. n sep. 3056, ad 9; 7 **P·1· 3roU· ad 6· “ Λ ^'·· jtadf et vendredi saints; Ûrr· 1 Π, c. xxi», n. ri ; c. xxv. ir. 3i : c. xxvi, D. î4; c. xxvir. n. 7. I I cî IQ. RifUJle, Oc Process, Smi ( urpor - Chnsti. 1 S, C.f i5 sept. 17P, 2ôO PART. XIII, CHAP. I, ART. XI. marche ordinairement devant le Porte-croix,et, de la main droite, porte l’encensoir de la même manière; il ne se couvre jamais. ARTICLE X FONCTIONS DU THURIFERAIRE AUX FUNÉRAILLES. 62. Si la tombe n’est pas bénite, le Thuriféraire, après l’absoute, précède le Porte-croix au cimetière; quand on y est arrivé, il fait bénir l’encens, présente l’encensoir après l’aspersion du cercueil et de la tombe, et le reprend ensuite. Si la tombe est bénite, le Thuriféraire ne porte pas l’encensoir au cimetière pour les funérailles des adultes. 63. Aux funérailles des enfants, il précède la croix, et fait bénir l'encens après la dernière oraison ; il pré­ sente l’encensoir après l’aspersion, et le reprend après encensement. ARTICLE XI FONCTIONS DU THURIFÉRAIRE LE JOUR DE LA FÊTE DE LA PURIFICATION. 64. Pendant les oraisons, le Thuriféraire prépare l'encensoir, vient au coin de l’épître, et se place à la gauche du Porte-bénitier. Après la dernière oraison, il monte du côté de l’épître pour faire mettre et bénir l’encens; puis il se retire à la droite du Diacre. Lorsque le Célébrant a aspergé les cierges, il présente l’encen­ soir au Diacre, et le reçoit après l’encensement; il le reporte ensuite, puis revient à sa place. 65. Lorsqu’il a reçu son cierge, il le dépose à sa place, et prépare l’encensoir pour la procession’. Après la distribution des cierges, lorsque le Célé­ brant a chanté l’oraison, le Thuriféraire monte au côté de l’épître, fait bénir l’encens2, puis attend quele ’ Aiiss., rub.du jour. —1 Ibid. \ OFFICE DU THURIFÉRAIRE. 281 Sous-Diacre ait pris la croix, le précède à l'entrée du chœur, et se place derrière lui. 66. Quand on a répondu In nomine Christi, Arnen', il fait la génuflexion, et marche,en tête de la proces­ sion, portant de la main droite l’encensoir ouvert. En rentrant au chœur, il fait la génuflexion devant l’au­ tel, et reporte l’encensoir. La Messe solennelle se cé­ lèbre ensuite comme à l'ordinaire. ARTICLE XII fonctions du thuriféraire le mercredi des cendres. 67. Le Thuriféraire observe, pour la bénédiction des cendres, les cérémonies marquées pour la béné­ diction des cierges, n° 64. A la Messe, il se met à genoux pendant le verset Adjuva nos, puis fait bénir l’encens pour l’évangile. ARTICLE XIII JONCTIONS DU THURIFÉRAIRE LE DIMANCHE DES RAMEAUX. 68. On fait d’abord l’aspersion de l’eau bénite comme à l’ordinaire2. Le Thuriféraire va ensuite préparer l’encensoir, et vient au coin de l’épître ; après la leçon, il présente 1’encensoir pour la bénédiction de l’encens3. Il vient ensuite devant l’autel, comme pour l’évangile de la Messe solennelle, et va assister a l’évangile avec les cérémonies accoutumées. 69. Après l’évangile, il accompagne le Diacre pour l’encensement du Célébrant, comme à la Messe; mis, ayant fait avec le Diacre la génuflexion devant autel, il retourne au coin de l’épître. Pour la béné­ diction des rameaux et la procession, le Thuriféraire observe ce qui est prescrit à l’art, xi, à propos des cierges4. ’Miss., rub. du jour. _ a Ibid- — 3 Ibid. — 4 Ibid PART. XIII, CHAP, I, ART. XIV. 70. Au retour de la procession, le Thuriféraire, arrivé devant la porte de l’église, se retire à la droite du premier Acolyte, et restctournévers la porte. Quand elle est ouverte, il entre le premier' ; ayant fait la gé­ nuflexion devant l’autel, il va déposer l’encensoir. 71. La Messe solennelle se célèbre comme à l’ordi­ naire. Vers la fin du chant de la Passion, c’est-à-dire après s’être mis à genoux à emisit spiritum, il va pré­ parer l’encensoir pour l’évangile. Après le départ des Diacres qui ont chanté la Passion, il vient au côté de l’épître, et fait bénir l’encens. Aussitôt que le Diacre a ouvert le livre pour chanter l’évangile, le Thurifé­ raire donne l’encensoir. OFFICE DU THURIFÉRAIRE. ils font la génuflexion à deux genoux et retournent à la sacristie. § 2. Du lavement des pieds. 74. Le Thuriféraire, ayant préparé l’encensoir, précède tous les autres Ministres à l’autel. Il monte pour faire bénir l’encens, et tout se fait comme pour l’évangile de la Messe solennelle. Le Diacre encense ensuite le Célébrant', et le Thuriféraire va déposer l’encensoir. Il peut être chargé de porter les serviettes. La cérémonie achevée, il retourne à la sacristie, après avoir fait les révérences convenables. ARTICLE XV ARTICLE XIV FONCTIONS DES THURIFÉRAIRES LE VENDREDI SAINT. FONCTIONS DES THURIFÉRAIRES LE JEUDI SAINT. § 1. De la procession au reposoir. 72. Après la communion, le Thuriféraire va pré­ parer l’encensoir. Le second Thuriféraire doit être prêt en même temps que lui. Pendant le dernier évan­ gile, les deux se rendent à la crédence. Quand le Cé­ lébrant, en chape, s’est agenouillé au bas de l’autel, ils se présentent l’un après l’autre; le Célébrant met de l’encens dans les deux encensoirs, puis ils se tien­ nent debout devant l’autel, de chaque côté ; le premier donne l’encensoir. Ils précèdent immédiatement le dais, portant les encensoirs comme il est dit au n° 6o. 73. Arrivés près de l’autel du reposoir, ils s’écar­ tent pour laisser passer le Célébrant et ses Ministres, et se tiennent devant l’autel de chaque côté’. Lorsque le saint Sacrement a été mis dans le tabernacle, après qu’on a chanté veneremur cernui, ou à Genitori, le premier Thuriféraire seul fait mettre de l’encens dans l’encensoir3, puis le présente. Après l’encensement, ' Miss., rub. du jour.— ’ Ibid.. Car. Ep.. 1. II, c. xxin, n. n. — J Mut. ibid. ;Cxr. Ep.. ibid., n. ji, ;5. Le premier Thuriféraire se rend à l'autel dès le commencement, précédant les Acolytes, et les mains jointes. Après avoir fait la génuflexion, il se met à genoux derrière le Célébrant; et, après la prostration, il enlève le coussin de celui-ci. Il reste près de la cré­ dence, pour aider les Acolytes à disposer ce qui sert à l'adoration de la croix. 76. Après avoir adoré la croix, et repris leurs sou­ liers s’ils les ont quittés, les Thuriféraires vont pré­ parer les encensoirs. Lorsque la croix est replacée sur l’autel, ils se rendent directement au reposoir, et s’y tiennent du côté de l’épître. 77. Lorsque le Diacre est revenu à la droite du Célébrant après avoir ouvert le tabernacle, les deux Thuriféraires se présentent l’un après l'autre, et le Célébrant met de l'encens dans les encensoirs ’ : après quoi, le second Thuriféraire se retire derrière le SousDiacre; le premier présente l’encensoir au Diacre, et le reçoit après l’encensement. i I. il, c. XXIV. n. 5. — 3 Miss.. mb. du jour; 2δ4 PART. XIII, CHAP· I, ART. XVI. 78. Les Thuriféraires demeurent devant l’autel du reposoir, derrière les Ministres sacrés; ils mar­ chent devant le dais, comme le jeudi saint. En arri­ vant à l’autel du chœur, ils se tiennent debout,de chaque côté. 79. Quand le saint Sacrement est posé sur l’autel! le premier Thuriféraire fait mettre l’encens et pré­ sente l’encensoir1; après l’encensement, il reçoit l’en­ censoir et va près de la crédence. Le second fait la génuflexion à deux genoux, va déposer l’encensoir, et retourne au chœur. 80. Lorsque les Ministres sacrés ont mis le vin et l’eau dans le calice, le Thuriféraire fait la génuflexion, monte à l’autel, et fait mettre l’encens. On fait l’encen­ sement de l’autel; après quoi, le Thuriféraire reçoit immédiatement l’encensoir du Diacre, qui n’encense point le Célébrant2 ; puis il fait la génuflexion à deux genoux, va déposer l’encensoir, et retourne au chœur. ARTICLE XVI FONCTIONS DU THURIFÉRAIRE LE SAMEDI SAINT. 81. Le Thuriféraire, à la sacristie, prend l’encen­ soir sans feu et la navette, et se place derrière le SousDiacre. Il se met en marche à la droite du Porte-bé­ nitier, qui a un autre Clerc à sa gauche. Si l’on passe devant le grand autel, il fait la génuflexion. 82. Arrivé à la porte de l’église, le Thuriféraire se place à côté du deuxième Acolyte, qui est à la droite du Diacre. Pendant la quatrième oraison (Veniat quœsumus , il met du feu nouveau dans l’encensoir; après cette oraison, il fait bénir l’encens, remet l’encensoir au Diacre, et le reçoit après l’encensement du feu et des grains d’encens 3.11 met ensuite du feu bénit dans l’encensoir. 1 Jîlvs·! ibid. ; Cær. K/*., ibid., n. 31. — 1 Λ/iw., rub. du jour ; Cær. Ef 1. H, c. XXV, n. 33 , c. xxvij n. 19· — 3 3/ns., rub. du jour. OFFICE DU THURIFÉRAIRE. 285 83. Lorsque le Diacre est revêtu des ornements blancs, le Thuriféraire fait de nouveau bénir l’encens, et marche en tête de la procession, portant de la main droite l’encensoir ouvert, et ayant à sa droite le se­ cond Acolyte. Il a soin de s’arrêter et de faire la génu­ flexion en même temps que les autres Ministres. 84. En arrivant à l’autel, il se retire du côté de l’évangile, à la gauche du Sous-Diacre, et y demeure jusqu’au moment où le Diacre descend après avoir reçu la bénédiction du Célébrant; il fait alors la gé­ nuflexion, salue le Chœur, et va au pupitre. 11 s’y place à la droite ' du Sous-Diacre, tous les Ministres étant sur une seule ligne, tournés comme le Diacre. 85. Aussitôt que le missel est posé sur le pupitre, il présente l’encensoir ; dès qu’il l’a repris, il va le déposer; il revient ensuite à la droite du Sous-Diacre. Après le chant de VExsultet, il reçoit du Sous-Diacre lacroix de procession, et la dépose près de la crédence. 11 place ensuite au milieu du chœur le pupitre avec le livre pour les prophéties, et enlève celui de Y Exsultet. llvaalorsauchœur, ou à la crédence avec les Acolytes. 86. S’il y a des fonts, le Thuriféraire y porte le cierge pascal. Pendant l’oraison qui suit la dernière prophétie, il l’enlève de son chandelier. 11 se rend à l’entrée du chœur, précédant le Porte-croix ; avant de se mettre en marche pour la procession, il fait la génuflexion. Aux fonts, il se place à la droite du Diacre. Il donne le cierge à celui-ci quand le Célébrant doit le plonger dans l’eau. Il revient des fonts dans le même ordre qu’il y est allé, remet le cierge pascal sur son chandelier, et va à sa place jusque vers la fin des litanies. 87. Pendant la Messe, il observe les cérémonies ordinaires. Après la communion, il va préparer l’en­ censoir, et vient à l’autel pendant l’unique psaume des Vêpres. Après l’intonation du Magnificat, il se pré­ sente pour la bénédiction de l’encens. L’encensement de l’autel et du Chœur se fait comme à l’offertoire. Il * Cf. Mem. Ri!., lit. Vf, c. n> § B, n. 5. 286 PART. XIII, CHAP. I, ART. XVII. encense le Diacre, qui se trouve à côté du Célébrant, puis le Cérémoniaire, les Acolytes et le peuple. L’encensement fini, il va déposer l’encensoir, après avoir fait la révérence convenable. ARTICLE XVII FONCTIONS DES THURIFERAIRES LE JOUR DE LA FETE DU SAINT SACREMENT. 88. Après la communion le Thuriféraire va préparer l’encensoir; le second Thuriféraire doit être prêt en meme temps que lui. Pendant le dernier évangile, ils viennent à la crédence, faisant la génuflexion à deux genoux. Quand le Célébrant, en chape, s’est age­ nouillé au bas de l’autel, ils se présentent l’un après l’autre ; le Célébrant met de l’encens dans les deux encensoirs, et encense le saint Sacrement avec celui du premier Thuriféraire; puis ils se tiennent debout de chaque côté devant l’autel. Ils marchent devant le dais, portant les encensoirs pendant toute la proces­ sion, comme il est dit au n° 6o'. 89. Si la procession s'arrête à un reposoir, les Thu­ riféraires, arrivés près de l’autel préparé, s’écartent pour laisser passer le Célébrant et ses Ministres. Si Γοη donne la bénédiction, le premier Thuriféraire seul fait mettre l’encens et présente l’encensoir. 90. Quand la procession est de retour à l’église,les Thuriféraires observent à l'autel ce qui vient d’etre dit, et se retirent lorsque le Célébrant a encensé le saint Sacrement. ’ .Ifiw., rub. du jour·. Cxr. Ef·.. 1. II, c. xxxiti, n. 7. OFFICE DES ACOLYTES. CHAPITRE II Office des Acolytes (1). ARTICLE PREMIER OBSERVATIONS ET REGLES GÉNÉRALES. pi. Les Acolytes doivent être, autant que pos sible, de taille égale1. Même en portant les chan­ deliers, à moins qu’ils n’accompagnent le Portecroix, ils saluent la croix de l’autel par une génuHexion, quand même le saint Sacrement ne serait pas dans le tabernacle. Toutes les fois qu’ils doivent faire la génuflexion, ils la font sur le pavé. 92. Lorsqu’ils portent les chandeliers, ils les tiennent droits et également élevés \ devant eux et non sur le côté (2), le pied environ à la hauteur de la ceinture. Le premier Acolyte, qui est du côté droit, porte son chandelier de la main droite par le nœud, et le sou­ tient de la main gauche par le pied ; le second, qui est du côté gauche, le tient de la gauche par le nœud, et de la droite par le pied 3. Lorsqu’ils se retournent, iis ont soin de changer de côté, afin de garder la même place l’un par rapport à l’autre; s’ils ne le pouvaient pas, ils changeraient la position des ,'mains pour soutenir le chandelier. S’ils font une inclination avec le chandelier en main, ils doivent le tenir droit et immobile. g3. Ils font avec ensemble et uniformité, soit entre (i) Le Cérémonial des Évêques {donne le nom d Acolytes à tous les Clercs qui remplissent une fonction de cet ordre, et désigne sous le nom de Céroféraires les Ministres dont nous parlons. Nous conservons le nom d’Aco/y/es, pour nous conformer à l’usagefreçu. iî) L’usage, d’ailleurs inélégant, de porter les chandeliers sur le côté n’est fondé sur aucun passage des rubriques du {Misselfromain ou du Cérémonial des Evêques; il a contre lui la pratique des églises de Rome. 'Car. £/>., ldi, c. xi, n. 8. — ’ Marlinucci. — 3 C.-er, Λ/., ]. J, c. m, n. 8. 288 PART. XIII, CHAP. II, ART. eux, soit avec les autres Ministres, les génuflexions ou révérences qui leur sont communes. Ils doivent toujours marcher de front, le premier à droite du second ; mais, s’il faut passer par un lieu étroit, le second Acolyte doit passer le premier. 94. Ils s’inclinent au mot Oremus, aux saints noms de Jésus et de Marie, à celui du saint dont on fait la fête ou la mémoire spéciale, au verset Gloria Patri, et aux autres paroles auxquelles le Célébrant s’incline, s’il chante. Ils se conforment au Chœur pour les in­ clinations, et pour se mettre à genoux quand ils n’ont aucune fonction à remplir -par exemple, lorsqu’on chante Adjuva nos, Veni sancte Spiritus; de même aux Messes des morts et aux fériés, pendant les orai­ sons et depuis le Sanctus jusqu’à Pax Domini}. q5 . La place des Acolytes est à la crédence, de chaque côté de celle-ci. Ils tiennent les mains jointes, toutes les fois que le Célébrant chante. Hors de ce temps, ils tiennent les mains devant la poitrine, la main droite posée sur l’avant-bras gauche, et la main gauche posée sous l’avant-bras droit, en dedans des manches du surplis; ou bien la main droite posée sur la gauche, les paumes réunies et les doigts repliés par-dessus. 96. Lorsque le Célébrant et ses Ministres vont s’asseoir, les Acolytes vont se placer aux deux extré­ mités de la banquette, prennent les barrettes, relèvent la partie postérieure des ornements des Ministres sa­ crés pendant qu’ils s’asseyent, leur donnent les bar­ rettes et retournent à la crédence, après avoir salué le Célébrant s’ils passent devant lui. Ils peuvent alors s’asseoir1, mais sans se couvrir : soit aux places les moins dignes du chœur et les plus rapprochées de la crédence, soit sur les degrés de l’autel, du côté de l’épître; de préférence, ils restent debout près de la crédence, ou bien aux deux extrémités delà banquette. ’ s. C., 18 déc. i—<(, 2si5. ad ς OFFICE DES ACOLYTES. 289 ARTICLE II FONCTIONS des acolytes λ la messe solennelle. § 1. De la préparation à la Messe. 97. Les Acolytes, s’étant revêtus du surplis à la sacristie, vont au chœur, et, après une courte prière, ils préparent tout ce qui est nécessaire. Si un autre n’est pas désigné pour remplir cette fonction, ils allu­ ment les cierges de l’autel, chacun d’un côté, en com­ mençant par les plus rapprochés de la croix. Si un seul les allume, il commence par le plus rapproché de la croix, du côté de l’épître '. Ils doivent prendre garde de tacher la nappe. 98. Ils vont ensuite à la sacristie, aident aux Mi­ nistres sacrés à se revêtir de leurs ornements, et allumentles cierges de leurs chandeliers. Ils prennent leurs chandeliers de la manière indiquée au n° 92, et se pla­ cent derrière les Ministres sacrés. § 2. De la sortie de la sacristie. 99. Les Acolytes font, avec les autres Ministres, une inclination à la croix, et se rendent à l’autel7. Si l'entrée est solennelle, ils font la génuflexion en ar­ rivant devant l’autel, et se retirent aux deux côtés, tournés en face l’un de l’autre, jusqu’à l’arrivée des’ Ministres sacrés. Si le Clergé est déjà au chœur, ils s'écartent en y entrant, se placent sur la même ligne que les Ministres sacrés, saluent le Clergé, et s’avancent ainsi devant l’autel; s’il n’y a pas l’espace suffisant, ils restent l’un à côté de l’autre devant les Ministres. î,r févr. 1907, 4198, ad 9. — * Rub. Miss., paît. 11, lit. lt, n* CÉRÉMONIAL. IL 2Q0 PART. XIII, CHAP. II, ART. II. § 3. Depuis le commencement de la Messe jusqu'à l'offertoire. ιοο'. Les Acolytes font la génuflexion avec les Ministres sacrés; puis le second Acolyte, sans faire au­ cune révérence, rejoint le premier, et tous deux vont ensemble à la crédence. Ils y déposent les chande­ liers1 à chaque extrémité, en arrière, se mettent à ge­ noux, tournés vers l'autel, et, tenant les mainsjointes, ils répondent à mi-voix aux prières de la confession, ou bien les disent entre eux ; ils font les signes de croix et les inclinations, comme les Ministres sacrés. I ιοί. Lorsque le Célébrant monte à l’autel, les Acolytes se lèvent, croisent les bras, et demeurent ainsi pendant l'encensement et le Kyrie eleison. Si le Célébrant va s’asseoir ils observent ce qui est dit au n° 96. Il est louable qu’ils récitent entre eux le Gloria in excelsis, en même temps que le Célébrant le dit avec les Ministres sacrés; ils font alors le signe de croix à la fin. Ils aident les Ministres sacrés à s'asseoir; lorsqu’on chante Cum sancto Spiritu, ils se lèvent et croisent les bras. Ils sont debout pendant l'oraison et l’épître. 102. Si un des Acolytes est chargé par le Cérémoniaire d’accompagner le Sous-Diacre pour le chant de l’épître, il prend le livre à la crédence quand la der­ nière oraison est commencée, et, le tenant des deux mains par les côtés, la tranche dans la main droite, il le donne au Sous-Diacre en lui faisant une inclination, et se place à la gauche de celui-ci . Après les mots Jesim Christum, auxquels ils inclinent la tête vers la croix, ou. si ces mots ne sont pas dans la conclusion, aux pre­ mières paroles de la conclusion et sans incliner la tète, ils vont ensemble faire la génuflexion devant le milieu de l'autel, saluent le chœur en commençant par le côté de l'évangile, et se rendent au lieu où l’on a coutume de chanter l’épître. L’Acolyte indique l’épître au SousDiacre, et l’assiste à sa gauche; s’il faut faire une gé’ De Conny. Martinucci cl autre?. — * Cxr. Ef., 1. II, c. vm, n. 40, OFFICE DES ACOLYTES. 291 nuflexion ou une inclination, l’Acolyte la fait avec lui; il tourne aussi le feuillet du livre s’il y a lieu. Après le chant de l’épître, il retourne avec le SousDiacre devant l’autel, fait avec lui la génuflexion, salue le chœur en commençant par le côté de l'évangile, accompagne le Sous-Diacre au coin de l’épître. et reste debout derriere lui pendant qu’il reçoitla bénédiction. Il reprend ensuite le livre avec une inclination, puis il le dépose à la crédence. 103. Lorsqu’après avoir lu l’évangile le Célébrant a mis de l’encens dans l’encensoir, les Acolytes prennent les chandeliers, suivent le Thuriféraire devant l'autel, se placent de chaque côté des Ministres sacrés ou der­ rière eux, et font en même temps qu’eux la génuflexion et le salut au chœur, en commençant par le côté de l’épître. 104. Les Acolytes vont ensuite au lieu où l’on chante l'évangile, et se mettent aux côtés du SousDiacre, le premier à sa droite et le second à sa gauche, tournés comme lui Ils demeurent ainsi pendant l’évangile, sans faire aucune génuflexion ni inclina­ tion, non plus que les signes de croix à Initium ou Sequentia, 105. L’évangile fini, les Acolytes retournent ensem­ ble faire la génuflexion devant l’autel, avec le Cérémoniaire (si celui-ci ne remplit pas la fonction de Thuriféraire), et vont à la crédence, Ils y posent les chandeliers, et se tiennent debout. Si l’on prêche après l’évangile, ils sont assis pendant le sermon. 106. Pendant que le Célébrant dit le Credo, il est louable que les Acolytes le récitent entre eux ; quand le Célébrant dit Et incarnatus est, ils font la génu­ flexion; à la fin, ils font le signe de croix s'ils ontrécité le Credo. Ils aident les Ministres sacrés à s’asseoir. Quand on chante Et incarnatus est, ils se mettent à genoux s’ils ne sont pas assis. Quand on chante Crucifixus, ils se lèvent, et restent debout jusqu’au moment où le Diacre est de retour à sa Cf. Rul·. Miss-, part. II, *it. w, n.5 : Car. E/., J. JJ, v. vin, n., 4 ». 292 PART. XIII, CHAP. Il, ART. II. place et assis. Au moment où l’on chante Et vitam, ils se lèvent. §4. Depuis l’offertoire jusqu’à la fin de la Messe. 107. Pendant que le Célébrant chante Dominus vobiscum et Oremus, les Acolytes joignent les mains. Quand le Sous-Diacre vient prendre le calice à la cré­ dence, ils élèvent des deux mains le voile huméral et le donnentau Cérémoniaire, ou bien ils le mettent euxmêmes au Sous-Diacre Ensuite, le premier Acolyte, portant les burettes sur le plateau, suit le Sous-Diacre au coin de l’épître, il dépose le plateau sur le coin de l’autel, et présente successivement au Sous-Diacre la burette du vin et celle de l’eau; quand le SousDiacre a versé l’eau, il reporte à la crédence le plateau et les burettes. 108. Après l’encensement de l’autel, lorsque le Diacre encense le Célébrant, le premier Acolyte prend des deux mains le manuterge étendu ; le second prend de la main gauche le plateau, et de la droite la burette d’eau. Aussitôt que le Diacre et le Thuriféraire se sont retirés, ils s’approchent du Célébrant a, le pre­ mier à la droite du second, et lui font une inclination: le second verse l’eau, et le premier présente le manu­ terge. Lorsque le Célébrant a remis le manuterge, ils le saluent, se retirent, et remettent tout en place après que le second a essuyé le plateau. 109. Quand le Thuriféraire vient pour les encen­ ser, ils joignent les mains, et le premier Acolyte dé­ fère, par une inclination, l’honneur de l’encensement au second; l’un et l’autre saluent le Thuriféraire avant et après l’encensement. 110. Quand la préface est commencée, les deux Acolytes, si d’autres Clercs ne sont pas désignés pour cet office, vont prendre et allumer les flambeaux. Au Sanctus, marchant à côté l’un de l’autre, ils vont devant l’autel, font la génuflexion, saluent le Chœur, 1 Cxr. Ef„ 1.11, c. mu, n. 6o. —1 Rul·. Miss., lit. vit, η. ιο. OFFICE DES ACOLYTES. 2ç3 se saluent mutuellement, s’écartent un peu, et se met­ tent à genoux sur le pavé. j n. A l’élévation, le premier Acolyte sonne la clo­ chette comme aux Messes basses. Après l’élévation, s’il ne doit pas y avoir distribution de la communion aux fidèles, et si ce n’est pas un jour où le Clergé doit demeurer à genoux, les Acolytes vont reporter les flambeaux’. Avant de partir, ils font la génuflexion simple, et se retirent sans saluer le Chœur, à cause de la présence du saint Sacrement. En rentrant au chœur, ils font la génuflexion simple, et vont à leurs places, où ils se tiennent debout. n2. Au Pater, lorsque le Célébrant chante Et di­ mitte nobis debita nostra, le premier Acolyte, s’il n’est pas occupé à tenir un flambeau, monte au côté de l’épître en même temps que le Sous-Diacre, après avoir fait la génuflexion, et lui ôte le voile huméral. Il descend ensuite, fait la génuflexion en même temps que le Sous-Diacre, revient à sa place, et, aidé du second Acolyte, plie le voile et le met sur la crédence. n3. Lorsque le Célébrant dit Agnus Dei, s’ils ne sont pas occupés à tenir les flambeaux, les Acolytes font bien de le dire entre eux et de se frapper la poi­ trine. Le premier Acolyte, ayant reçu la paix du Cé­ rémoniaire, la donne au second. Ils s’inclinent vers l’autel pendant que le Célébrant communie sous l’une et l’autre espèce. 114. Quand le Sous-Diacre découvre le calice, le pre H ier Acolyte prend les burettes avec le plateau fait la génuflexion, monte au coin de l’épître, et pose le plateau sur l’autel. Après les ablutions, il reporte à la crédence les burettes et le plateau. Le second Acolyte, ayant pris le voile du calice à la crédence, le porte sur l’autel au côté de l'évangile, faisant la génu­ flexion au milieu, en même temps que les Ministres sacrés, qui changent de côté. Il retourne ensuite à la crédence, faisant la génuflexion en passant devant le milieu de l’autel. ’ Hut. Miss., part. II, lit. vu», n. U. 294 PART. XIII, CHAP. II, ART. II. 115. Si les Acolytes tiennent les flambeaux, etsi l’on donne la communion, ou si le Chœur demeure à ge­ noux. les Acolytes, après l’élévation, restent à genoux avec les flambeaux. Après la communion, ils se reti­ rent, faisant la génuflexion et saluant le Chœur. Le Thuriféraire pourrait alors les remplacer dans les fonctions qui leur sont prescrites. S’ils devaient com­ munier, d’autres Clercs tiendraient les flambeaux pour ce moment. ri6. Si l’on donne la communion et si les flam­ beaux sont portés par des Clercs différents des Aco­ lytes, ces derniers prennent la nappe quand le SousDiacre a couvert le calice, vont devant l’autel, font la génuflexion, et se mettent à genoux de chaque côté. Le Célébrant ayant dit Indulgentiam, ils montent s’agenouiller aux extrémités du marchepied, déploient la nappe, et, tournés l’un en face de l’autre, la tiennent par les deux extrémités. Quand les Ministres sacrés ont communié, le premier Acolyte retire la nappe; les deux l'étendent de nouveau dès que les Minis­ tres sacrés sont montés auprès du Célébrant. Ils reçoivent la communion les premiers après les Diacres. Tous les Clercs ayant communié, le premier Acolyte retire la nappe et rejoint le second au bas des degrés; tous deux font la génuflexion et retour­ nent à la crédence. 117. Après Ite Missa est ou Benedicamus Domino, lorsqu’on a répondu Deo gratias, ils se mettent à genoux pour recevoir la bénédiction. Pendant le der­ nier évangile, les Acolytes prennent les chandeliers; si le Célébrant dit levangile de saint Jean, ils vien­ nent se placer de chaque côté de l’autel, et font la génuflexion à Et Verbum caro factum est: si le Cé­ lébrant dit l’évangile du dimanche ou de la férié, ils font la génuflexion au milieu, avant de se placer de chaque côté de l’autel. L’évangile fini, ils font la génuflexion et les saluts au Chœur en même temps que les Ministres sacrés, et les précèdent à la sacris­ tie. Si la sortie est solennelle, il vont directement à l’entrée du chœur, font la génuflexion à Et Verbum ■■■■ OFFICE DES ACOLYTES. caro, ou à la fin d’un autre évangile, et se rendent à la sacristie en tête du Clergé. 118. Arrivés à la sacristie, ils se placent comme avant la Messe; lorsque le Célébrant et ses Ministres saluent la croix, ils le font eux-mêmes, puis déposent les chandeliers. Ils aident le Diacre et le Sous-Diacre à quitter leiirsornements. Enfin, ils vont éteindre les cierges de l’autel, si personne n’est désigné pour cet office; ils commencent par ceux qui sont les plus éloignés de la croix; si un seul les éteint, il com­ mence par le plus éloigné de la croix, du côté de l’évan­ gile'. Nota. Aux Messes où les Ministres sacrés portent la chasuble pliée, on observe ce qui suit. Les Aco­ lytes leur aident à s’en revêtir après que le Célébrant a pris tous ses ornements. Le second Acolyte aide le Sous-Diacre à ôter la sienne au commencement de l’avant-dernière oraison, et la met sur la banquette; il l’aide à la remettre après qu’il a baisé la main du Célébrant. Le premier aide le Diacre à ôter sa cha­ suble quand le Célébrant commence l’évangile, et lui met l’étole large; il met la chasuble pliée sur la crédence. Après la communion, lorsque le Diacre a transporté le missel au côté de l’épître, le premier Acolyte lui aide à ôter l’étole large et à remettre la, chasuble. ARTICLE III FONCTION DES ACOLYTES A L’ASPERSION DE I.’eAU BENITE. 119. Lorsqu’on doit faire l’aspersion de l’eau bénite avant la Messe solennelle, les Acolytes sont pré­ cédés du Clerc qui porte le bénitier. En arrivant au chœur, ils observent tout ce qui est prescrit pour la Messe solennelle. Arrivés à la crédence, ils se mettent à genoux, et se relevent en même temps que le Célé’ S. C., r1 fevr. 1907. 4198, ad 9. < PART. XIII, CHAP. II, ART. V. brant. Ils demeurent à la crédence pendant toute l’aspersion. Ils sont aspergés par le Célébrant après le Clergé et avant le peuple, et ont soin de s’incliner pendant qu’ils sont aspergés. ARTICLE IV FONCTIONS PARTICULIÈRES DES ACOLYTES A LA MESSE SOLENNELLE EN PRÉSENCE DU SAINT SACREMENT EXPOSÉ. 120. Les Acolytes font la génuflexion à deux ge­ noux en arrivant à l'autel pour la première fois, et en le quittant pourla dernière. Pendant la Messe, ils font la génuflexion d’un seul genou’. Ils ne saluent le Chœur en aucune circonstance 121. Le premier fait la génuflexion au bas des de­ grés en portant les burettes à l’autel et en les repor­ tant à la crédence. Le Célébrant se lave les mains en dehors de l’autel, tourné vers le Chœur, On ne sonne pas la clochette au Sanctus ni à l’élévation?. 12 2. Après la Messe, si l’on fait la procession, les Acolytes observent ce qui est indiqué au n° 2o3. Si l’on donne la bénédiction, ils attendent à leurs places le moment de revenir à la sacristie. Après la reposi­ tion du saint Sacrement, ils prennent les chandeliers et retournent à la sacristie comme à l’ordinaire. ARTICLE V FONCTIONS PARTICULIÈRES DES ACOLYTES A LA MESSE SOLENNELLE DE REQUIEM ET A LABSOUTE. 123. Les Acolytes se mettent à genoux pendant que le Célébrant chante les oraisons, et depuis le SanS. C., 13 nov. 1831, 3683, ad 49. — ’S. C., 31 août 1793, 2^44· — 3S. C 3i août 1867, 3157, ad 10; 11 mai 18~8, JjMl, ad 2. OFFICE DES ACOLYTES. 297 dus jusqu’à Pax Domini, même s’ils ne portent pas les flambeaux. Ils assistent à l’Evangile sans porter les chandeliers; ils tiennent alors les mains jointes ’. A l’offertoire, le premier Acolyte, ayant porté les burettes à l’autel, reçoit le voile du calice et le met à la crédence. 124. Quand le Célébrant a été encensé, ils donnent à laver eux-mémes, comme à l’ordinaire. Le premier Acolyte peut aussi donner au Diacre le manuterge, et le second remettre au Sous-Diacre la burette d’eau et le plateau, pour donner à laver au Célébrant; puis ils reprennent ces objets, et les reportent à la crédence. Les Acolytes ou ceux qui portent les flambeaux res­ tent à l’autel jusqu’après la communion2. 125. S’il doit y avoir absoute, les Acolytes, après le dernier évangile, enlèvent aux Ministres sacrés le ma­ nipule, et prennent les chandeliers quand le SousDiacre prend la croix de procession; puis ils se met­ tent à ses côtés, l’accompagnent à l’entrée du chœur, et, sans faire la génuflexion,se rendent au catafalque. Ils vont, par le côté de l’Evangile, se placer à la tête du catafalque3, laissant, pour le passage du Célébrant, quelque distance entre eux et le lit funèbre. Ils demeurent ainsi jusqu’à la fin de l’absoute'; passant alors par le côté de l’épître, ils retournent à la sacris­ tie 5*. Nota i°. Si l’absoute se faitpourun Prêtre, lecorps présent, les Acolytes se placent entre le cercueil et l’autel'7. Ils passent par le côté de l’évangile, font le tour du lit funèbre, et reviennent par le côté de l’épître; ils se placent alors à la tète du défunt. Nota 2°. Si l’absoute se fait sans catafalque, les Acolytes restent à leurs places. Le premier peut remplir l’officede Porte-bénitier. Vers la fin du répons, il prend le bénitier; quand le Célébrant a béni l’en­ cens, il se rend au coin de l’évangile avec le Thu­ riféraire. Lorsque le Célébrant est venu au milieu de ' Rub. Miss. part. II, lit. xi», η· 3· ~ ’ λ’“?· 3/ί«·, ibid. — 3 Rub. Miss., ibid. — 4 Rub. Miss,, ibid. — s Miss., ibid. — * Rit., I. VI. c. j , S. C.f 3 sept. 17^6, i3n2, ad 2. 298 PART. XIII, CHAP. II, ART. VI. l’autel, il présente l’aspersoir au Diacre, et le reçoit apres l’aspersion. Après l’encensement, quand le Thu­ riféraire a reçu l’encensoir, il va déposer le* béni­ tier à la crédence. ARTICLE VI FONCTIONS l'ES ACOLYTES A LA MESSE CHANTÉE SANS MINISTRES SACRÉS ET SANS ENCENSEMENTS. § 1. Observations et règles générales. 126. Pendant tout le temps qu’ils sont à l’autel, les Acolytes sont à genoux comme à la Messe basse, et tiennent les mains jointes. Lorsque le Célébrant doit aller s’asseoir, ils se rejoignent devant le milieu de l’autel, font ensemble la génuflexion en même temps que le Célébrant fait la révérence convenable, et le précèdent à son siège. Pendant qu'il s’assied, ils élè­ vent la chasuble; le premier Acolyte lui présente en­ suite sa barrette avec les baisers ordinaires, et tous deux restent debout, de chaque côté, tenant les mains de la manière indiquée à l’article I; ils pourraient aussi s’asseoir sur un banc voisin de la crédence, ou sur les degrés de l’autel, du côté de l’épître. Toutes les fois que le Célébrant doit se découvir, le premier Aco­ lyte l’en avertit par une inclination. Quand le Célé­ brant doit revenir à l’autel, le premier Acolyte salue le Célébrant, reçoit sa barrette avec les baisers d’usage, ex tous deux le précèdent à l’autel, les mains jointes. En arrivant, ils font la génuflexion en même temps qu’il fait la révérence convenable, et relèvent l’aube et la soutane quand il monte les degrés; puis ils s’écartent, et s’agenouillent à leurs places. §2. De la préparation à la Messe. . . 127. Les Acolytes font les préparatifs nécessaires. Quand le Célébrant va se revêtir des ornements, les Acolytes, le premier à sa droite, le second à sa gau- h OFFICE DES ACOLYTES. 29g ' che, lui aident à s’en revêtir; ou bien le premier assiste le Célébrant, et le second allume les cierges de l’autel, puis revient se mettre à la gauche du Célé­ brant. Il §3. Depuis le commencement de la Messe jusqu'à l’offertoire. 128. Les Acolytes font avec le Célébrant une in­ clination à la croix de la sacristie, saluent le Célébrant, etle précèdent à l’autel en marchant l’un à côté de l’autre. En entrant dans l’église, s’il ne doit pas y avoir aspersion, le premier Acolyte donne de l’eau bénite au Célébrant, puis au second Acolyte. 129. En approchant de l’autel, ils s’écartent; si l’un d’eux se trouve du côté par où vient le Célébrant, il se relire en arrière pour le laisser passer. Le premier Acolyte reçoit la barrette du Célébrant avec les baisers onlinaires ; tous deux font la génuflexion, et le pre­ mier porte la barrette à la banquette. Le second Aco­ lyte se met à genoux à la gauche du Célébrant, et le premier vient se mettre à genoux à droite; ils répon­ dent ensemble. 130. Lorsque le Célébrant monte à l’autel, ils se lèvent pour soulever le bas de ses vêtements, puis ils se mettent à genoux sur le plus bas degré. Si le Cé­ lébrant va s'asseoir après avoir récité le Kyrie, ils observent ce qui est dit au n° 126 ; lorsque l’on chante le dernier Kyrie, ils reviennent à l'autel avec le Célé­ brant. 131. Quand le Célébrant va s’asseoir après avoir récité le Gloria, les Acolytes observent ce qui est pres­ crit au n° 126. S'ils sont en chemin lorsqu’on chante un verset pendant lequel on doit s’incliner, ils se retournent et s’inclinent vers l’autel. A Cum Sancto Spiritu, on revient à l’autel. 132. Lorsque le Célébrant chante la dernière orai­ son, le premier Acolyte se rend à la crédence, prend le livre des épîtres, puis vase placer derrière le Célé­ brant, sur le pavé. Après les mots Jesuni Christum de 3oo PART. XIII, CHAP. II, ART. VI. la conclusion, ou, si ces mots n’y sont pas aux pre­ mières paroles de la conclusion, il va faire la gé nuflexion devant le milieu de l’autel, revient où il était,et chante l’épître. L’épître chantée, il va faire la génu­ flexion devant le milieu de l’autel, reporte le livre à la crédence, et revient à sa place. Il ne doit point baiser la main du Célébrant (i). 133. Si le Célébrant va s’asseoir après avoir lu l’épître et ce qui suit, les Acolytes observent ce qui est prescrit au n° 126. Quand le Célébrant va au milieu de l’autel, le premier Acolyte transporte le livre au coin de l’évangile, puis revient à sa place ; ils font comme à la Messe basse. i3q. Si l’on prêche, ils peuvent s’asseoir pendant le sermon. Si le Célébrant prêche en chaire et quitte la chasuble, ils l’accompagnent à la banquette après l’évangile, lui aident à quitter la chasuble et le mani­ pule, et l’un d’eux le conduit à la chaire ; après le ser­ mon, un Acolyte le conduit à la banquette, tous deux lui aident à reprendre ses ornements, et le recondui­ sent à l’autel. 135. Lorsque le Célébrant va s'asseoir après avoir récité le Credo, les Acolytes observent ce qui est pres­ crit au n° 126. Lorsqu'on chante Et incarnatus est, s’ils sont debout, ils se mettent à genoux, quoique le Célé­ brant reste assis. A Et vitam venturi sœculi, on revient à l’autel. § 4. Depuis l’offertoire jusqu'à la fin de la Messe. 136. Quand le Célébrant a chanté Dominus vobiscum et Oremus, les Acolytes se lèvent, se réunissent au milieu et font la génuflexion. Le premier se rend à la crédence; le second monte au côté de l’épître pour recevoir et plier le voile, puis se rend à la crédence. Le premier vient au coin de l’épître, portant les deux fi) D’après la rubrique, l’épître doit être chantée par un Lecteur en surplis. Il n'est donc pas de rigueur que cette fonction soit remplie par l'Acolyte. Au besoin, l’épître pourrait être chantée par un Chan­ tre, de sa place (Voir t. I. p. 485, note 1). ♦ OFFICE DES ACOLYTES 3o r burettes sur le plateau, et les présente comme à la Messe basse. Il retourne ensuite à la crédence, rap­ portant la burette de vin. 13;. Le premier Acolyte prend le manuterge, et tous deux vont au coin de l’épître; le second, à la gauche du premier, prend la burette et le plateau ; il verse l’eau, le premier présente le manuterge. Ils sa­ luent le Célébrant avant et après. Lorsque le Célé­ brant s’est essuyé les mains, ils reviennent à la cré­ dence, y déposent les objets, et le second essuie le plateau; puis ils vont devant le milieu de l’autel, font la génuflexion, et s’agenouillent à leurs places. A l’élé­ vation, tous deux tiennent la chasuble, et le premier sonne la clochette ; après l’élévation, ils reviennent à leur place sans génuflexion. Nota. Si l’on prend les flambeaux pour l’élévatipn, le second Acolyte, pendant la préface, se rend, avec un troisième Clerc, à l’endroit où ils sont (r); ils pren­ nent chacun un flambeau, et viennent devant l’autel au Sanctus. Après l’élévation, ils se retirent, excepté lorsqu’il doit y avoir communion des hdèles ou aux fériés et aux Messes de Requiem; ils reviennent en­ suite à leurs places. 138. Apres la communion, le premier Acolyte pré­ sente les burettes comme à la Messe basse. Après les ablutions, le second se lève et monte au côté de l’évangile; le premier, ayant reporté les burettes à la crédence, monte au côté de l’épître et prend le voile; en meme temps, le second prend le missel. Tous deux font la génuflexion devant le milieu de l’autel, puis ils se croisent, le premier passant devant le second, et ils montent, le premier au côté de l’évangile, le second au côté de l’épître. Ils déposent le missel et le voile, puis font la génuflexion devant le milieu de l’autel, se croisent comme auparavant, et reprennent (I) Le premier Acolyte reste pour tenir la chasuble à l’élévation. Deux Clercs autres que les Acolytes peuvent porter les flambeaux : ce qui est mieux, lorsqu’on peut en avoir pour remplir cette fonction. S il n'y avait personne pour porter les flambeaux, ceux-ci pourraient être placés sur des chandeliers de chaque côté de 1 autel. PART. XIII, CHAP. II, ART. VI. OFFICE DES ACOLYTES leurs places. Si le premier Acolyte était Sous-Diacre, on pourrait faire ce qui suit : le second reviendrait à ARTICLE VII sa place, faisant la génuflexion en passant au milieu; le premier, après avoir purifié le calice, le prendrait FONCTIONS PARTICULIÈRES DES ACOLYTES A LA MESSE et le porterait à la crédence. CHANTEE SANS MINISTRES SACRES, AVEC LES ENCENSEMENTS (l). i3q. Si l’on donne la communion, on observe ce qui est dit pour la Messe basse. S’il faut dire un évan­ 14t. On observe ce qui est marqué à l’article pré­ gile propre, le premier Acolyte porte le livre. Pendant que le Célébrant lit l'évangile, il va prendre la bar­ sent (2'. A l’offertoire, les Acolytes attendent, pour donner à laver au Célébrant, que celui-ci ait été en­ rette. 140. Lorsque le Célébrant est descendu de l’autel, censé. Lorsque le Thuriféraire vient pour les encen­ ils font la génuflexion et le précèdent à la sacristie. En ser eux-mêmes, ils joignent les mains, et le premier arrivant à la sacristie, ils se placent comme avant la I défère au second, par une inclination, l'honneur de Messe, font des révérences à la croix et au Célébrant, I l'encensement; l'un et l’autre saluent le Thuriféraire et lui aident à quitter les ornements ; ou bien le pre­ I avant et après l’encensement. Nota. Si l’on fait l’aspersion de l’eau bénite avant la mier Acolyte assiste le Célébrant, et le second va Messe, les Acolytes observent ce qui est dit à l’art, vi, éteindre les cierges. Nota i°. Si l’on chante la Messe avec un seul Aco­ I pJû2. Le Thuriféraire peut être chargé de porter le lyte, il chante l’épître, observant ce qui est dit plus bénitier; le premier Acolyte prend alors l’aspersoir, haut; et le Célébrant, après avoir lu l’épître, dit lui- pour le donner au Célébrant quand celui-ci en a même Deo gratias. TjW besoin; et, quand il l’a reçu du Célébrant, il le rend Nota 2°. Si l’on fait l’aspersion de l’eau bénite avant au Thuriféraire. la Messe, les Acolytes accompagnent le Célébrant à l’autel, en soutenant les bords de la chape s’il en est I . ARTICLE VIII revêtu, et le premier porte de la main droite le béni­ tier. Ils se mettent à genoux; le premier présente l’asACTIONS PARTICULIÈRES DES ACOLYTES A LA MESSE CHANTÉE persoir au Célébrant avec les baisers d’usage, et. SANS MINISTRES SACRÉS, EN PRÉSENCE DU SAINT SACRE­ avec le second, soutient devant lui le livre où est notée MENT EXPOSÉ. > l’antienne. Ils se lèvent ensuite, font la génuflexion, et accompagnent le Célébrant pendant l’aspersion, en , 142. On omet les saluts au Chœur’. Le premier faisant les mêmes révérences que lui. Ils reviennent Acolyte reçoit la barrette du Célébrant dès que celuiau bas des degrés, font la génuflexion, et se tiennent debout. Ils soutiennent le livre devant le Célébrant ci est en vue du saint Sacrement. En arrivant à l’autel, «Acolytes font, avec le Célébrant, une génuflexion à pendant qu’il chante les versets et l'oraison. Ils font ensuite la génuflexion, se rendent à la banquette leux genoux. Si le Célébrant va s’asseoir, le premier avec le Célébrant, et lui aident à prendre le manipule 1) Nous avons exposé, t. I, p. 483, à quelle condition on peut faire et la chasuble. * T'Vli a encensements à une Messe chantée sans.Ministres sacrés. 3) Comme il a été dit, t. I, p. 486, note (2), les Acolytes n'ont pas ■ porter les chandeliers à la Messe chantée sans Ministres sacrés. 1 S. C.. 3i aoul iy»3. 2Î41. . ' 1 , ' LA ses 004 PART. XIII, CHAP. II, ART. IX. Acolyte ne lui présente pas sa barrette. Lorsqu ili montent à l’autel par le côté de l’épître, ils fonili génuflexion avant de monter et après être descende 143. Pour le Lavabo, les Acolytes ne montent pa à l'autel, mais ils attendent, au côté de l’épître,que le Célébrant soit tourné vers le peuple, et alors ilss: placent en face de lui, versent l’eau et présentent;.· manuterge comme à l’ordinaire ’. On ne sonne pas h clochette. A la fin de la Messe, ils font, avec le Célé­ brant, la génuflexion à deux genoux, et le premi? Acolyte lui rend sa barrette au lieu où il l’a reçueκ allant. ARTICLE IX FONCTIONS PARTICULIÈRES DES ACOLYTES A LA MESSE DE REQUIEM CHANTÉE SANS MINISTRES SACRÉS. OFFICE DES ACOLYTES. ARTICLE X FONCTIONS DES ACOLYTES AUX VEPRES SOLENNELLES. 146. Les Acolytes vont au chœur, pour déposer à leurs places leur barrette et leur livre; si un autre n’est pas désigné pour cette fonction, ils allument, chacun de son côté, les cierges de l’autel, en commen­ çant par les plus rapprochés de la croix. Si un seul les allume, il commence par le plus rapproché de la croix, du côté de l’épître. 14;. A la sacristie, ils allument les cierges de leurs chandeliers, et aident les Chapiers, s’il y en a, à se revêtir de leurs ornements. Ils prennent les chandeliers, et se placent derrière le Célébrant et les Chapiers, 148. Ils font une inclination à la croix, et se rendent 144. On omet tous les baisers '. Si le Célébrantvî à l’autel, observant ce qui est dit pour la Messe. Si s'asseoir pendant la prose, le premier Acolyte l’averti! l'entrée est solennelle, ils font la génuflexion en arri­ de revenir à l’autel à la quatrième ou cinquième vant au bas de l’autel, et se retirent de chaque côté, avant-dernière strophe, puis il transporte le livre au tournés en face l’un de l’autre, jusqu’à l’arrivée de coin de l’évangile. l’Officiant. 145. S’il doit y avoir absoute après la Messe, les 149. Lorsque l’Officiant arrive à l’autel, ils font la Acolytes accompagnent le Célébrant à la ban­ génuflexion, en même temps qu’il fait la révérence quette après le dernier évangile; le premier l’aide convenable; puis ils déposent, chacun de son côté, à ôter la chasuble et le manipule, et le second lui les chandeliers aux coins de l’autel, sur le plus bas met la chape, s’il y en a une. S’il y a assez de Clercs degré1, de manière qu’ils ne gênent pas pendant l’en­ pour assister le Célébrant, ils prennent alors les censement; puis ils en éteignent les cierges’, et se chandeliers. S’ils ne sont que deux, l’un porte la croii, rendent à leurs places au chœur. l’autre est chargé de présen ter le bénitier et l’encensoir; 150. Vers la fin du dernier psaume, ils se découvrent, si le Célébrant porte la chape, il l’accompagne à si se lèvent, posent leurs barrettes à leurs places, et se droite pendant l’absoute, soutenant le bord de la chape, rendent aux coins de l’autel, après avoir salué le Cé­ et ayant soin de faire la génuflexion en passant devant lébrant s’ils passent devant lui. Ils allument leurs la croix. Si l’absoute se fait sans catafalque, les deux cierges, si d’autres ne sont pas chargés de ce soin; Acolytes restent à l’autel avec le Célébrant : le premier puis ils attendent, près des chandeliers, que l’on chante remplit l’office de Thuriféraire, et le second porte Gloria Patri, et s’inclinent pendant ce verset. A Sicut le bénitier. 1 Inst. (lent. — 1 Cxr. Eï., L I, c. xvnr n. ' Cxr. Ep.. I. II, c. ni, n. a. — ’ Cxr. Ep., ibid. • h 3o6 PART. ΧΠ1, CHAP. II, ART. X. erat, ils prennent les chandeliers, viennent devant l’autel, font la génuflexion avec les Chapiers, s’il y en a, et se rendent devant lOfliciant qu’ils saluent en arrivant. 151. Ils se tiennent devant l’Officiant, tournés en face l’un de l’autre, de chaque côté du pupitre si le Célébrant est à la banquette, jusqu’à ce qu’il ait en tonné l’hymne. Si l’on chante Veni Creator ou maris stella, ils y demeurent, sans se mettre à genoux, pendant toute la première strophe. 152. Aussitôt après l’intonation de l’hymne, ou, si c’est Veni Creator ou Ave maris Stella, après 1a première strophe, les Acolytes saluent l’Officiant avec les Chapiers, et retournent à l’autel, chacun restant de son côté. En arrivant, ils font la génuflexion, replacent les chandeliers aux coins de l’autel, sans éteindre les cierges, et vont à leurs places, après avoir salué le Célébrant s’ils passent devant lui. 153. Pendant qu’on répète l’antienne du Magnificat, les Acolvtes vont prendre les chandeliers, se réunissent au milieu, font la génuflexion avec les Chapiers, et reviennent devant l’Officiant. Ils y demeurent jus­ qu’après les oraisons, tournés l’un vers l’autre, sans faire aucune révérence. 164. Lorsque l’Officiant chante Dominus vobiscum après les oraisons, ils le saluent et retournent devant l’autel1, font la génuflexion, s’écartent, et attendent l’Officiant. Si l’on ne dit pas les Complies, ils y restent pendant l’antienne à la sainte Vierge; ils sont debout, même si le Chœur s'agenouille. Ayant ensuite fait la génuflexion et salué le Chœur, ils vom à la sacristie. 155. Si le Clergé sort du Chœur avec l’Officiant, ils se rendent directement à l’entrée du chœur au Bene­ dicamus Domino, et attendent debout jusqu’à la fin de l’antienne. Alors, après Divinum auxilium, ils font la génuflexion, et retournent à la sacristie en tête du Clergé. U Cxr. Kp., |e c. ίι, n. q. — 1 Cær. Ep^ 1. II, c. n. 17. OFFICE DES ACOLYTES. 3θγ Nota. Si l’on encense un ou plusieurs autels outre celui du chœur, par exemple celui du saint Sacrement, qui alors doit être encensé en premier lieu, les Aco­ lytes se rendent devant le maître-autel pendant Vantienne du Magnificat. Ils font la génuflexion, saluent le Chœur avec les autres Ministres, et se rendent, à lisuite du Thuriféraire, à l’autel que l’on doit encen­ ser. Ils font la génuflexion, et se tiennent devant l'autel, de chaque côté; après l’encensement, ils font lagénutlexion, reviennent au maître-autel avec les révérences convenables, déposent les chandeliers, et retournent à leurs places. ARTICLE XI FONCTIONS DES ACOLYTES AUX VÊPRES SOLENNELLES EN PRÉSENCE DU SAINT SACREMENT EXPOSÉ. 156. Les Acolytes font la génuflexion à deux genoux en arrivant à l’autel1; ils déposent les chandeliers comme à l’ordinaire, mais sans en éteindre les cierges, ils ne saluent le Chœur ni le Célébrant en aucune circonstance 7. Ils font la génuflexion d’un seul genou quand, de l’autel, ils vont auprès de l’Officiant, et réci­ proquement. A la fin de l’Office, avant de retourner à la sacristie, ils font la génuflexion à deux genoux 3. ARTICLE XII FONCTIONS DES ACOLYTES AUX PROCESSIONS. 137. Celui qui porte la croix de procession doit être accompagné de deux Acolytes portant les chandeliers, au moins dans les grandes églises, et il est à désirer qu’il le soit également dans les petites. Au moment 1 S.C., n n v. ι33ι. 2682, ad 49. — 3 S. C., 3i août 1793, 2544. — 3 S· C.. iJ ma1, i8ti, y a J 49. 3o8 PART. XIII, CHAP. Il, ART. XIV. OFFICE DES ACOLYTES. 3 09 où la procession doit partir, les Acolytes se rendent, sacrés ont reçu les leurs, le second Acolyte les leur aux côtés du Porte-croix, à l’entrée du chœur, en prend et les met à la crédence. Ils reçoivent leur cierge face de l’autel. Ils ne font la génuflexion ni en sortant avec ceux de leur ordre, puis le déposent à la cré­ ni en rentrant; ils ne se couvrent jamais, et marchent dence. Après la distribution des cierges, le pre­ sur la même ligne avec le Porte-croix. mier prend la serviette et le plateau contenant la mie de pain; le second prend l’aiguière et le bassin; ils se rendent près du Célébrant, le saluent, puis le second Acolyte verse l’eau, et le premier présente la mie de ARTICLE XIII pain et la serviette. Ensuite, les Acolytes saluent le Célébrant, et reportent chaque objet à la crédence. FONCTIONS DES ACOLYTES AUX FUNÉRAILLES. ibi. Au moment où le Sous-Diacre prend la croix de procession, les Acolytes prennent les chandeliers, 158. Les Acolytes peuvent accompagner le Porteetvonià l’entrée du choeur; ils se mettent en marche croix en allant à la maison mortuaire et en revenant lorsqu’on a répondu In nomine Christi, Amen. En ren­ à l’église. En arrivant à l’église, si l’on doit dire Γ0ί· uant au chœur, ils se rendent directement à la cré­ flce, ils vont à la crédence, et déposent les chande­ dence, où ils déposent les chandeliers. Quand les liers; si l’on doit célébrer la Messe solennelle, ils Ministres sacrés arrivent à la banquette, les Acolytes se rendent à la sacristie. Pour l’absoute, ils pren­ leur aident à se revêtir des ornements pour la Messe. nent les chandeliers, et observent ce qui est indiqué plus haut. Après l’absoute, si l’on porte immédiate­ ment le corps au cimetière, ils peuvent accompagner le Porte-croix. Arrivés près de la tombe, ils se pla­ cent à la tête du défunt, et y demeurent jusqu’au re­ tour à l’église. ARTICLE XIV FONCTIONS DES ACOLYTES LE JOUR DE LA PURIFICATION. DE LA FETE ι5ρ. Pendant la dernière oraison, le premier Aco­ lyte prend le bénitier, et, ayant à sa gauche le Thu­ riféraire, se place au coin de l’épître. Quand le Célébrant a béni l’encens, le premier Acolyte monte, et donne l’aspersoir au Diacre; il le reçoit ensuite. Après l’encensement des cierges, il reporte le béni­ tier à la crédence 160. Le premier Acolyte, au coin de l’épître, pré­ sente les cierges au Diacre; lorsque les Ministres ARTICLE XV FONCTIONS DES ACOLYTES LE MERCREDI DES CENDRES. 162.Les Acolytes, pour la bénédiction des cendres, observent les cérémonies marquées, à l’article précé­ dent, pour la bénédiction des cierges; ils reçoivent les cendres avec ceux de leur ordre. A la Messe, ils doivent être à genoux pendant les oraisons, le chant du verset Adjuva nos, et depuis le Sanctus jusqu’à Pax Domini. Lorsqu’on chante Adjuva nos, ils se mettent à genoux; le trait terminé, ils se lèvent, et, après la bénédiction de l’encens, ils vont devant l’autel avec les chandeliers, pour l’évangile. 163. Au commencement de l’avant-dernière oraison, avant l’épître, le second Acolyte aide le Sous-Diacre à quitter la chasuble pliée, et la met sur la banquette; il aide ensuite le Sous-Diacre à la reprendre quand celui-ci a reçu la bénédiction du Célébrant. Le premier aide le Diacre à quitter, près de la crédence, la chasuble 3 ΙΟ PART. XIII, CHAP. II, ART. XVI. pliée et à prendre l’étole large, lorsque le Célébrant commence l’évangile. Il l’aide à reprendre la chasuble lorsque le missel a été transporté après la communion. ARTICLE XVI FONCTIONS DES ACOLYTES LE DIMANCHE DES RAMEAUX. ! B< 1 164. Aussitôt après l’aspersion de l’eau bénite, les Acolytes prennent à la banquette le manipule des Ministres sacrés, viennent devant l’autel, et le leur mettent. Au commencement de la première oraison, le second Acolyte aide le Sous-Diacre à quitter la chasuble pliée, et la met sur la banquette; il aide le Sous-Diacre à la reprendre quand celui-ci a reçu la bénédiction du Célébrant. Aussitôt après, le premier Acolyte aide le Diacre à quitter la chasuble pliée et à prendre l’étole large à la banquette. 165. Les Acolytes assistent à l’évangile avec les chandeliers, comme à la Messe solennelle ’. Après que le Célébrant a été encensé, ils déposent les chande­ liers à la crédence; ils vont à la banquette ôter les manipules des Ministres sacrés; le premier aide le Diacre à reprendre la chasuble pliée. Ils observent alors, pour la bénédiction des rameaux, ce qui aété dit pour la bénédiction des cierges. 166. Au retour de la procession, les Acolytes, arri­ vés à la porte de l'église, s’arrêtent aux côtés du Sous-Diacre, tournés vers la porte jusqu’au moment où l’on ouvre. En entrant au chœur, ils vont direc­ tement à la crédence, où ils déposent les chandeliers. 167. Après le chant du Kyrie, au commencement de l'oraison, le second Acolyte observe ce qui a été dit au n° 164. Tous deux ont soin de faire la génuflexion pendant l’épître, lorsque le Sous-Diacre chante In nomine Jesuomne genu flectatur, jusqu’à infernorum inclusivement \ 1 A/trt., rube du i I. II. c. xxl n. i3 OFFICE DES ACOLYTES. 168. Ils se mettent à genoux lorsque le Diacre a chanté emisit spiritum. Quand le Célébrant com­ mence à lire le texte qui tient lieu d’évangile, le pre­ mier Acolyte aide le Diacre à quitter la chasuble pliée et à prendre l’étole large. Lorsque l’encens est bénit, les Acolytes vont assister à l’évangile sans chandeliers ’, mais, si c’est l’usage, tenant leur ra­ meau à la main. La Messe solennelle se célèbre ensuite comme à l’ordinaire L ARTICLE XVII FONCTIONS DES ACOLYTES LE JEUDI ‘ SAINT. § 1. De la Messe et de la procession. 169. Lorsque le Célébrant a entonné le Gloria in txcelsis Deo, le premier Acolyte sonne la clochette, et continue de sonner jusqu’à ce que le Célébrant ait fini de réciter l’hymne avec ses Ministres. On ne doit plus sonner pendant la Messe, et on ne se sert pas de la crécelle. Les Acolytes observent ce qui est dit pour laMesse où l’on distribue la communion. 170. Aussitôt que le Célébrant, revêtu de la chape, est venu devant l'autel, ils se rendent aux côtés du Porte-croix, à l’entrée du choeur. Quand le Célébrant I a reçu le saint Sacrement, ils partent avec le PorteI croix, et se rendent à la chapelle du reposoir. 171. Les Acolytes, avec le Porte-croix, s’arrêtent à I l’entrée de la chapelle du reposoir, et se retirent de manière que le Clergé puisse se ranger sur deux I lignes. Ils restent debout jusqu’à ce que le Cierge reI tourne au choeur. Alors, ils retournent à la sacristie. § 2. Du dépouillement des autels. 172. Les Acolytes se rendent à l’autel les mains 1 Μί$$., rub. du jour; C#r. £/*·> 1· H» η· l9· “ *Afiss·, ibid. PART. XIII, CHAP, fl, ART. XVIII. jointes, font les révérences convenables, et montent de chaque côté. Ils enlèvent les canons, les déposent à la crédence, reçoivent les nappes et les y déposent également. Ils enlèvent le parement de l’autel, le conopée, le tapis qui couvre les degrés, et remet­ tent le voile violet à la croix. Ils ôtent ensuite la nappe qui recouvre la crédence, après que d’autres Clercs ont enlevé les objets qui s’y trouvaient, revien­ nent devant l’autel, font les révérences à l’autel et au Chœur, et précèdent les Ministres. I § 3. Du lavement des pieds. 1/3. Les Acolytes, ayant pris les chandeliers, et précédés du Thuriféraire, se rendent à l’autel. Après avoir fait la génuflexion, ils restent devant l’autel, et tout se fait comme pour l’évangile de la Messe so­ lennelle. Après l’évangile, ils vont déposer les chan­ deliers à la crédence ’. 174. Ils prennent alors le vase rempli d’eau et le bassin, s’approchent de ceux à qui l’on doit laveries pieds, et se placent aux côtés de chacun, pour verser l’eau et la recueillir. Ensuite, le Prêtre va se laver les mains près de la crédence, et les Acolytes fon: comme à la Messe. Ils prennent ensuite les chande­ liers, viennent devant l’autel, de chaque côté; lors­ que le Prêtre a terminé l’oraison et est descendu de l’autel, ils retournent à la sacristie avec les révé­ rences convenables. ARTICLE XVIII fonctions des acolytes le vendredi saint. § 1. Depuis le commencement de l’office jusqu’aux monitions. OFFICE DES ACOLYTES. fonctions ordinaires. Ils ne prennent point de chan­ deliers, et se rendent à l’autel les mains jointes1. A l’autel, ils font la génuflexion, en même temps que les Ministres font la révérence convenable ; puis vont près delà crédence, où ils se mettent à genoux. i;6. Après une courte prière, ils se lèvent; le pre­ mier Acolyte prend la nappe pliée qui se trouve sur la crédence, et tous deux montent, par le côté de l’épître. sur le marchepied de l’autel, où ils font la génu­ flexion; ils s’écartent, étendent la nappe dans sa lon­ gueur, mais la laissent pliée en double dans sa largeur, defaçon à ce que le dos du pli porte sur le milieu de l’autel, et que les deux grands bords superposés soient contre le gradin3; ils viennent ensuite derrière les Ministres sacrés, et se mettent à genoux : le premier, derrière le Diacre, et le second, derrière le SousDiacre. Lorsque le Célébrant et ses Ministres se sont levés, ils ôtent les coussins des Ministres, et les mettent près de la crédence, où ils se tiennent. 177. Lorsque le Célébrant monte à l’autel, le pre­ mier Acolyte, s’il en est chargé par le Cérémoniaire, remet le livre des épîtres à celui qui doit chanter la première leçon. S’il doit la chanter lui-même, il prend le livre, va faire la génuflexion devant l’autel, puis se rend à l’endroit où se chante l’épître, et chante la leçon; ayant chanté la leçon, il fait la génuflexion devant l’autel, puis retourne à la crédence. 178. Au commencement de l’oraison, le second Aco­ lyte aide le Sous-Diacre à quitter la chasuble pliée, puisa la reprendre après la leçon. Lorsque les Dia­ cres qui chantent la Passion ont terminé, le pre­ mier Acolyte aide le Diacre à quitter la chasuble pliée et à prendre l’étole large. Ils l’accompagnent à l’évangile sans chandeliers, et les mains jointes. Après l’évangile, ils retournent à la crédence \ 1 Miss») rub. du jour. — J Cf» A(cm. Hit·) til» v, c» n, § 1, n» 5. — du jour ; Cær. K/»., I. IL c» xxv, n» 19. * rub 175. Les Acolytes remplissent à la sacristie leurs ' Miss., rub. du jour. -■ c*.« * 6 314 PART. XIII, CHAP. II, ART. XVIII. § 2. Des monitions et oraisons. 179. Au commencement de l’oraison Omnipotens sempiterne Deus, qui salvas omnes, les Acolytes, aidés au besoin par le Thuriféraire, étendent le long tapis violet dans le sanctuaire, devant l’autel, de sorte qu'une extrémité soit posée sur le plus bas degré ; ils mettent sur ce degré le coussin violet; sur le coussin, ils éten­ dent le \roile blanc; puis ils retournent à la crédence’. § 3. De l’adoration de la croix. 180. Quand le Célébrant et ses Ministres sont arrivés à la banquette, le second Acolyte aide le SousDiacre à quitter la chasuble pliée. Pendant que le Célébrant reçoit du Diacre la croix, le premier AcoIvte prend le missel sur l’autel, et, se plaçant devant le Célébrant, il tient des deux mains le livre ouvert. Lorsqu’on répond Venite adoremus, il ferme le livre, et se met à genoux là où il se trouve. Le chant ter­ miné, il se lève et accompagne le Célébrant, se tenant toujours en face de lui. 181. Le Chœur répondant une deuxième fois Venile adoremus, il se met à genoux comme la première fois; puis il s’avance en même temps que le Célébrant, et se place devant le milieu de l'autel Le second Acolyte reçoit du Sous-Diacre le voile qui couvrait la croix, et le met à la crédence. Le Chœur répondant pour la troisième fois Venite adoremus, le premier Acolyte se retire un peu, se met encore à genoux, et reste ainsi jusqu’à ce que tous se lèvent. Il fait alors une génuflexion vers la croix, en même temps que les autres Ministres, laisse le missel, et se rend à la crédence. Le second Acolyte découvre la croix de procession3. ' * 182. Quand le Célébrant et ses Ministres sont arri­ vés à la banquette, les Acolytes les aident à quitter les ’ ( xr. kp.) ibid.,r n. 22; c. xxvi, n. 8. — 1 Aliss., rub. du jour ; Crr. Ef.t I. Il, c. xxv, n. 23; c, xxvi, n. 9. — 3 Ci. Alem. Ritn lit. v, c. n, $ n, n.9. -γ.τΓ OFFICE DES ACOLYTES. manipules et leurs chaussures; ils les aident à les re­ prendre quand ils sont de retour, et le second aide au Sous-Diacre à reprendre la chasuble pliée. Les Acolytes quittent alors leurs souliers, si c’est l’usage, et ot adorer la croix avant ceux de leur ordre *. 183. Ils reprennent ensuite leurs souliers s’ils les ontquittés ; puis le premier allume les cierges qui sont àla crédence, et ceux de l’autel; le second soutient le missel devant le Célébrant et ses Ministres. Ceux-ci ayant lu les impropères, il ferme le livre, salue le Célébrant, reporte le livre, et revient à la crédence. Les Acolytes doivent être à genoux lorsque le Diacre va replacer la croix sur l’autel. Ils se lèvent ensuite, et vont ôter tout ce qui a servi à l’adoration de la croix. A partir *de l ’adoration de la croix,on omettes saluts au ChœurL § 4. De la procession. 184. Lorsque le Diacre a replacé la croix sur l’autel, lesAcolytes prennent les chandeliers, et vont aux côtés du Porte-croix à l’entrée du chœur; sans faire la génu­ flexion, ils se rendent à la chapelle du reposoir. En arrivant, ils se placent comme la veille. Quand le Célébrant a reçu le saint Sacrement, ils reviennent au chœur, vont à la crédence sans faire la génuflexion, y posent les chandeliers, et se mettent à genoux. § 5. De la Messe des Présanctiflés. 185. Lorsque le saint Sacrement a été encensé, le premier Acolyte prend les burettes et les porte avec le plateau à l’autel, faisant la génuflexion au bas des degrés. Quand le Sous-Diacre a versé l’eau dans le calice, ΓAcolyte reporte les burettes à la crédence, après avoir fait la génuflexion au bas des degrés. 186. A la fin de l’encensement de l’autel, les Aco1 Cf. S. CM 13 juillet i658. 1074. — ’S. ( .. i2 sept. 1857, V.' ad I PART. XIII, CHAP. II, ART. XIX. lytes se présentent, le premier portant le manuterge, le second la burette d’eau et le plateau; et, en ayant soin de se placer comme à la Messe en présence du saint Sacrement exposé, ils donnent à laver au Célé­ brant. Le premier Acolyte peut aussi donner le manu­ terge au Diacre, et le second donner la burette et le plateau au Sous-Diacre; quand le Célébrant s’est lavé les mains, ils reçoivent le manuterge, la burette çt le plateau, et les reportent à la crédence. 187. Les Acolytes sont à genoux le reste du temps. Lorsque le Célébrant prend le vin qui est dans le calice, le premier Acolyte se présente avec les bu­ rettes. Quand l’ablution est donnée, il les reporteàla crédence. En même temps, le second Acolyte, ayant pris le voile du calice à la crédence, le porte sur l’autel, du côté de l’évangile. Ensuite, les Acolytes viennent devant l’autel, pour retourner à la sacristie : ils ne portent point les chandeliers et ne saluent pas le Chœur; ils marchent les mains jointes. ARTICLE XIX FONCTIONS DES ACOLYTES LE SAMEDI SAINT. 188. A la sacristie, le premier Acolyte prend le bé­ nitier; le second, un plateau contenant les cinq grains d’encens destinés à être mis au cierge pascal. Ils se mettent en tête de la procession, précédant le Portecroix. Ils marchent sur une ligne avec le Thurifé­ raire : le premier, au milieu, portant le bénitier; le second, à gauche, avec les grains d’encens; le Thu­ riféraire, à droite. Si l’on passe devant le grand autel, ils font la génuflexion. Ils vont à la porte de l’église où doit se faire la bénédiction du feu nouveau. 189. Arrivé près de la porte, le premier dépose le bénitier sur la table, prend le missel, et, si celui-ci n’est pas sur un grand pupitre, il le tient ouvert devant le Célébrant. Le second se place à la droite du Diacre, qui, lui-même, est à la droite du Célébrant. Après la OFFICE DES ACOLYTES. 31/ troisième oraison {Domine sancte), le second Acolyte présente les grains d’encens à bénir. iqo. Quand le Célébrant met l’encens dans l’encen­ soir, le premier Acolyte pose le missel sur la table, s’il la tenu; il présente l’aspersoir au Diacre, puis dé­ pose le bénitier sur la table, et prend la bougie préparée pour allumer le cierge triangulaire ; il l’allume an feu nouveau, et revient à sa place. Après que le Célébrant a encensé le feu nouveau et les grains d’en­ cens, le second Acolyte dépose le plateau sur la table, aide le Diacre à se revêtir des ornements blancs, puis reprend le plateau. 191. L’encens ayant été bénit de nouveau, le second Acolyte se met en tête de la procession, à la droite du Thuriféraire. Le premier, portant la bougie allumée, se place à la gauche du Diacre. Pendant le trajet, ilss’arrêtent trois fois et fléchissent le genou, comme le Clergé, En arrivant à l’autel, le second Acolyte se retire du côté de l’épître, à l’extrémité de> la ligne formée pas les Ministres. Il y demeure jusqu’à ce que kDiacre ait reçu la bénédiction du Célébrant. 192. Lorsque le Célébrant est entré dans l’église, le premier Acolyte allume une des branches du cierge I triangulaire, que le Diacre lui présente; il fait la géI ouflexionen même temps que lui. Arrivé au milieu de iëglise, il allume une autre branche, et fait de nou­ veau la génuflexion avec le Diacre. Il fait la même chose une troisième fois, devant l’autel; puis il donne la bougie au Cérémoniaire, et reçoit des deux mains le roseau ; il se retire du côté de l’épître, à la gauche du second Acolyte. 193. Quand, apres avoir reçu la bénédiction du Célébrant, le Diacre est descendu del’autel, les Acolytes font la génuflexion avec les autres Ministres, et accompagnent le Diacre au pupitre : le premier se place à la gauche du Diacre, et le second, à la gauche du premier. 194. Après que le Diacre a chanté curvat imperia, le second Acolyte s’approche avec lui du cierge pascal, et lui présente les grains d’encens. Lorsque le 18. -zispe·;--“K-v'-s. ?>a· · . ’-S PART, xnr, CHAP, n f I ■ ■ OFFICE DES ACOLYTES. ART. XIX. Diacre a mis le cinquième grain d’encens, l’Acolyte porte sur la crédence le plateau qui les contenait, et prend la bougie éteinte. 195. Lorsque le Diacre a chanté rutilans ignis accendit, le premier Acolyte s’approche avec lui du cierge pascal, que le Diacre allume avec une des bran­ ches du cierge triangulaire; il pose ensuite le roseau sur le pied destiné à le recevoir, et revient à si place. Le Diacre ayant chanté apis mater eduxit, Je second Acolyte allume la bougie au cierge trian­ gulaire, et va allumer les lampes du chœur. 196. Après le chant de Y Exsultet, les Acolytes vont devant l’autel avec les autres Ministres, et fontla génu­ flexion; le second dépose la bougie à la crédence, et aide le Sous-Diacre à prendre le manipule à la ban­ quette; le premier se rend à la banquette, pour aider le Diacre à reprendre les ornements violets; puis tous deux reviennent à la crédence. 197. Après les prophéties, les Acolytes se rendent à la banquette, pour aider le Diacre et le Sous-Diacre à quitter le manipule. Si ceux-ci portent la chasuble pliée et si l’église n’a pas de fonts baptismaux, ils leur aident d’abord à quitter la chasuble. 198. Si l’église a des fonts baptismaux, les Acolytes, ayant allumé les cierges de leurs chandeliers pendant la dernière prophétie, prennent ces chandeliers, vont à l’entrée du chœur aux côtés du Porte-croix, puisse rendent aux fonts baptismaux. Arrivés aux fonts, ils se tiennent en face du Célébrant, de chaque côté de la croix, pendant toute la bénédiction. Ils reviennent ensuite au chœur, se rendent à la crédence avec le Porte-croix, et y déposent les chandeliers ; ils aident les Ministes sacrés à quitter les ornements devant l’autel, puis se mettent à genoux près de la cré­ dence. 199. Si l’église n’a pas de fonts baptismaux, les Aco­ lytes mettent, pendant la dernière prophétie, les trois coussins violets sur les degrés de l’autel, aident les Mi­ nistres à quitter les ornements à la banquette, et s’age­ nouillent à la crédenceau commencement des litanies, 200. Au verset Peccatores, les Acolytes viennent devant l’autel, font la génuflexion avec les Ministres, et. tenant les mains jointes, les précèdent à la sacristie. Ils les aident à se revêtir des ornements pour la Messe. S'il n’y a pas de fonts baptismaux, ils pren­ nent les chandeliers à la sacristie. S’il y a des fonts, les chandeliers restent à la crédence. Us se rendent à l’autel sans saluer le Chœur, si celui-ci est encore à genoux. / 201. Aussitôt que le Célébrant a entonné le Gloria in excelsis Deo, le premier Acolyte sonne la clochette, et continue de sonner jusqu’à ce que le Célébrant ait fini de réciter l'hymne avec ses Ministres. Les Acolytes ne prennent point les chandeliers pour assister à l’évangile; ils y vont les mains jointes. Pendant le chant des Vêpres, ils demeurent à la crédence, et sont encensés, au Magnificat. Après Je dernier évangile, ils retournent à la sacristie avec les cérémonies ordi­ naires. e v a I t ! F ARTICLE XX FONCTIONS DES ACOLYTES LA VEILLE DE LA PENTECOTE. 202. Les Acolytes se rendent à l'autel les mains jointes: ils font les révérences d’usage, et vont à la crédence. Après les prophéties, les Acolytes observent ce qui est indiqué ci-dessus, n0' 197 et suiv., pour le samedi saint. ARTICLE XXÏ FONCTIONS DES ACOLYTES A LA FETE DU SAINT SACREMENT. 2o3. Après la Messe, aussitôt que le Célébrant, revêtu de la chape, est venu au pied de l’autel, les Acolytes se rendent aux côtés du Portp crqix, à l’entrée du chœur : ils se mettent en marche avec lui. Si la r ·· J 320 PART. XIII, CHAP. II, ART. XXIII, procession s’arrête à un reposoir, les Acolytes s’arrê­ tent avec le Porte-croix, à une distance convenable, et se retirent de manière que le Clergé puisse être rangé sur deux lignes. Ils restent debout. En arrivant au chœur, ils se rendent à la crédence sans génuflexion, et déposent les chandeliers. Après la bénédiction, ils retournent à la sacristie avec les cérémonies ordi­ naires. ARTICLE XXII FONCTIONS DES ACOLYTES AUX VEPRES DE LA TOUSSAINT. 204. Après l’oraison, les Acolytes déposent les chandeliers à la crédence, et en éteignent les cierges. Lorsqu’on a chanté Benedicamus Domino, ils se ren­ dent à la sacristie à la suite des Chapiers, après avoir fait les révérences convenables. Quand les Chapiers ont quitté leur chape, ils retournent au chœur, et vont à leurs places avec les révérences d’usage. S’ils sont chargés de cet office, ils enlèvent les cierges de cire blanche de l’autel, et mettent ceux de cire jaune1. Les Acolytes n’ont aucune fonction à remplir pendant les Vêpres des morts. ARTICLE XXIII FONCTIONS DES PORTE-FLAMBEAUX QUAND ILS SONT DIFFÉRENTS DES ACOLYTES. t/· 205. Les flambeaux sont ordinairement portés par des Clercs différents des Acolytes ; ceux-ci sont chargés de cette fonction à défaut d’autres Clercs. Ces Clercs peuvent être deux, quatre, ou six. Aux jours solennels, il convient qu’ils soient au moins quatre’. 206. A la préface, après Gratias agamus, les Porte' Cf. Car. Ef·., 1. Il, c» xr, n. 1. — ’ Car. Ef., 1. II. c. tut, n. 68 ; Rul·. part. I, tit. vin, n. ü. 1 OFFICE DES ACOLYTES» 321 I flambeaux quittent leurs places, portant leurs bar­ rettes à la main; faisant les révérences convenables à l’autel et au Chœur, ils se rendent à la sacristie ou au lieu où les flambeaux sont préparés. Arrivés là, les Clercs déposent leurs barrettes, prennent les flam­ beaux, et se placent deux à deux. 207. Ils saluent la croix s’ils sont à la sacristie, et, ponant les flambeaux de la main qui est en dehors, l’autre appuyée sur la poitrine, ils se rendent à l’autel deux à deux. En arrivant au chœur, ils font avec ensemble les révérences convenables à l’autel et au Chœur, se saluent mutuellement, s’écartent un peu, et se mettent à genoux sur le pavé, en face de l’autel, ou, si la disposition du lieu l’exige, de chaque côté', 208. Ils restent ainsi jusqu’après l’élévation. Ils font alors la génuflexion, et se retirent sans saluer le Chœur. S’il doit y avoir communion, ou si c’est une .Messe à laquelle on reste à genoux jusqu’à l'Agnus Dei, ils demeurent jusqu’après la communion. Ils se lèvent alors, font les révérences convenables, et se retirent. Ils déposent les flambeaux, reprennent leurs barrettes, et reviennent à leurs places après avoir fait la génuflexion simple2 (i) à l’autel, mais sans saluer le Chœur. 209. Aux bénédictions du saint Sacrement, les Céroféraires se placent de la même façon ; ils précè­ dent les Ministres. Quand la bénédiction suit immé­ diatement la Messe ou les Vêpres, ils viennent à l’au­ tel à la fin de ces offices, et s’en retournent dès que le saint Sacrement a été remis dans le tabernacle; car ce sont alors les Acolytes de la Messe ou des Vêpres qui marchent en tête pour retourner à la sacristie. (i) Λ la messe solennelle célébrée en présence du saint Sacrement publiquement exposé, les Céroféraires font la génuflexion à deux genoux chaque fois qu’ils sortent du chœur ou qu’ils y rentrent. 'C®r. E/., ibid. — 3 S. C., 20 mai 1904, 41^5. ad 3. H -* < XVI VU- PART. ΧΙΠ, CHAP. ΠΙ, ART. I. CHAPITRE III U Office du Cérémoniaire (i; ARTICLE PREMIER OBSERVATIONS ET RÈGLES GÉNÉRALES. I » -J GA * 210. Si tous les Ecclésiastiques qui prennent part à une cérémonie avaient une science suffisante des règles liturgiques et une connaissance assez complète de la fonction qu’ils ont à remplir, la présence d’un Maître des Cérémonies ne serait pas absolument né­ cessaire; néanmoins, meme alors, elle serait très utile. Mais, comme chacun le sait par expérience, cette per­ fection idéale est au moins très difficile à obtenir dans la pratique: c’est ce qui a conduit à instituer la charge de Cérémoniaire. 2i i. Cette charge est très honorable, indispensable pour la bonne exécution des fonctions liturgiques, ei (1) Le port de la soutane violette est accorde au Maître des Cérémo­ nies de la cathédrale (Or. Ep., I. I, c. V, n. 4); mais il ne l’est à aucun autre Cérémoniaire (5. C., 31 mars /744, 2375, ad 5), pas même a celui d’une collégiale (S. C., 3 juillet /728, 2286',; /5 juillet I7Î2. 2420, ad 9). - Cette soutane ne peut être en soie, ni avoir des agré­ ments de couleur rouge (S. G., 3 sept. itabi, I2i3\. — Le Maître des Cérémonies de la cathédrale n'a, d’ailleurs, le droit de la porter qu’au: fonctions pontificales (S. C., 22 janv. t y35 3 / 0, ad 3), _______ et elle lu! est interdite en dehors du service de l’Evéque et du Chapitre (S. C.. 263/, ad /»}. 3/ mai /817, 2578, dub. addil., ad 3 ; /7 sept, 28 Lorsque deux fonctions, dont l’une seulement comporte l’usage de la soutane violette, se suivent immédiatement, il peut néanmoins porter celle-ci aux deux fonctions (Eph. lit., t. 24, p.4/(>), — Si le Maître des Cérémonies de la cathédrale est Chanoine, et rien ne s’y oppose |5. G, /3 juillet /658, 2072. ad 3 ; 10 janv. /6^3, 2889), il peut, pour les fonctions pontificales, revêtir la soutane violette ; mais il doit pren­ dre le surplis (ou la cotta), qu’il peut, du reste, mettre sur le rochet (S. C., 2q févr. /868, 3/65, ad r). — En aucun cas il n’est permis au Maître des Cérémonies de remplir son office avec la cappa ou la mozette canoniale (S. C.,8 avril /854, 3022, ad /; /0 avril /876, 3398, ad / ; /4 dec. /834, 3840, ad r), ni avec la calotte (5. C., /7 juillet /734, 23o 8 . 6 OFFICE DU CEREMONIAIRE positivement prescrite par le Cérémonial des Evêques. Pour atteindre le but proposé, l’office du Cérémoniaire consiste à connaître parfaitement celui de tous les autres ; car il doit exercer et diriger dans l’exécution des cérémonies ceux qui y prennent part. Comme le Cérémoniaire doit s’imposer par une science appro­ fondie des rites sacrés, et être à même de donner les raisons de ce qu’il ordonne, il importe qu’il ait à sa disposition les livres et documents, soit anciens, soit récents, qui traitent de la liturgie, 212. Il doit faire en sorte que le service divin soit célébré avec toute la dignité et la majesté convenables, et qu’on y observe avec exactitude tous les rites pres­ crits’. Il doit corriger les fautes et détruire les abus i ; au besoin, il a recours à l’autorité supérieure, qui, l’ayant institué, aura soin de le soutenir, et ne permet­ tra pas que son action soit entravée’. 213. Son autorité et sa surveillance ne s’exercent pas seulement sur les personnes, mais encore sur le matériel liturgique, soumis également à des règles spéciales. C’est lui aussi qui doit veiller à l’obser­ vance des règles concernant le chant et la musique. A moins de dispositions spéciales, il lui appartient de designer les différents Ministres pour chaque fonc­ tion. et de donner le signal pour commencer les offi­ ces. Tout le monde doit lui obéir dans les cérémo­ nies1. Un second Cérémoniaire, sous les ordres du premier, est très utile dans les églises qui ont un nombreux Clergé. 214. D’après ce qui vient d’être dit, on comprendra que le Cérémoniaire ne saurait trouver dans ce cha­ pitre tout ce qu’il doit savoir et pratiquer. Nous don­ nons simplement un aperçu die ses fonctions, pour faciliter ses débuts. U II y a la, pour lui. uno véritable obligation de conscience (voir ce qui a été dit au début du tome Ier, sur l’obligation des rubriques et des decrets de la Sacrée Congrégation des Rites). 1 S. C., l3 sept. t879, 3505, ad r et 5. — ’ Car. fy., 17 sept. 1822, 2621, ad 1 ; «4 avri* *®77> ^417, ad 2 1734, 2307, ad 5 ; 20 mars 1869, 3201, ad 4; 31 mai ibr 1879, ad 3 ; 9 juin rBÜ4> 3ûn, ad 7. — 3 S. C.. 17 juillet *57θ> ûd 10; sept. 324 PART. ΧΙΙΓ, CHAP. Ill, ART. 215. L’office du Cérémoniaire est de conduire, dans l’exercice de leurs fonctions, le Célébrant, les Minis­ tres sacrés et les Ministres inférieurs’; il doit donc être attentif.à tout, pour avertir chacun quand il est nécessaire. Lorsqu’il les conduit, il le fait avec modes­ tie; s’il donne des avis, il le fait à voix basse, et, s’il est possible, seulement par signes. Il évite tout ce qui peut ressentir la précipitation, la légèreté, la nonchalance ou l’affectation; il tâche, au contraire, d’inspirer aux autres la piété et le respect pour les choses saintes’. En tout cela, il doit user de patience, de mansuétude ', de prudence, jointes à une grande fermeté. 216. Il a soin d’étudier la disposition du chœur et de l’église où il doit faire exécuter les cérémonies. Lorsque l’entrée au chœur est solennelle, c’est-àdire quand le Clergé entre avec le Célébrant, le Cé­ rémoniaire fait placer le Clergé sur deux lignes, chacun suivant la place et le côté qu’il doit occuper au chœur; il donne le signal quand on est prêt: tous font alors l’inclination à la croix de la sacristie, et l’on se met en procession. 217. Le Cérémoniaire salue toujours la croix de l’autel par une génuflexion, même quand le saint Sacrement n’est pas dans le tabernacle. Toutes les fois qu’il doit faire la génuflexion au bas de l’autel,ilia fait sur le pavé. S’il était Chanoine, et qu'il eût le rochet sous le surplis, il serait dispensé de la génuflexion. Le Cérémoniaire ne se couvre jamais, ni de la barrette, ni de la calotte, quand il remplit ses fonctions. Il ne peut porter ni aumusse, ni mozette, même s’il est Chanoine, et doit toujours être revêtu du surplis. 218. Lorsqu’il n’est pas occupé, il tient les mains devant la poitrine, la main droite posée sur l’avantbras gauche, et la main gauche posée sous l’avant-bras droit, en dedans des manches du surplis; ou bien la main droite posée sur la gauche, les paumes réunies, et les doigts repliés par-dessus. 1 Cxr. Ep., 1.1. c. t, n. 6. — 3 Cxr ' Ep., I. 1, c. v. n.' 3. -» 1 Bauldry. OFFICE DU CÉRÉMONIAIRE 325 219. Lorsque le Cérémoniaire invite quelqu'un à faire une cérémonie, il le fait par une inclination. Quand il conduit ou accompagne quelqu’un, il marche ordinairement à sa gauche. Il fait une inclination à ceux auxquels il présente ou dont il reçoit un objet, à moins qu’il ne baise l’objet et la main cequi s’observe à l’égard du Célébrant1). 220. Lorsqu’on doit bénir l’encens, le Cérémoniaire peut recevoir du Thuriféraire la navette, et la donner lui-même au Diacre ; quand celui-ci lui a remis la navette, ilia rend au Thuriféraire’. Quand il faut saluer le Chœur, le Cérémoniaire indique le côté par où l’on doit commencer. Lorsqu’il assiste le Célébrant au livre, il lui indique de la main droite ce qu’il doit lire ou chanter, ayant soin d’élever ou d’abaisser le livre selon le besoin, de tourner les feuillets,7 etc. 221. Quand le Célébrant et ses Ministres doivent aller s’asseoir, le Cérémoniaire les y invite; il donne au Diacre la barrette du Célébrant et la sienne; puis il se place à la droite du Diacre, tourné vers le côté de l'évangile ou vers le Chœur, et restant debout. S’il taut taire une inclination, il salue le Célébrant et s’incline vers l’autel. Quand il est temps de revenir à l’autel, il avertit le Célébrant par une inclination, puis il reçoit et dépose les barrettes3. ARTICLE II FONCTIONS DU CEREMONIAIRE Λ l.A MESSE SOLENNELLE. § 1. De la préparation à la Messe. 222. Le Cérémoniaire se revêt du surplis et se rend au chœur ; après une courte prière, il s'assure si tout est prêt, tant à l’église qu’à la sacristie1. Lorsqu'il en est temps, il avertit les Ministres sacrés de s’habiller, et il aide le Célébrant à prendre ses ornements. 'Cxr. Ef., 1. I, c. xviii, n. *Czr. Ef., 1. I, c. t, n. a. CÉRÉMONIAL. IL 16. — a Schobcr. — 3Bauldry, Merati, Du Molio.— H■ M N | |fl 1I M JT II II H lia M I B ■ * 11 Ή ■| B B B fl B 'Λ. PART. XIII, CHAP. Ill, ART. II. OFFICE DU CÉRÉMONIAIRE. § 2. De la sortie de la sacristie. 223. Le Cérémoniaire donne le signal du départ; il fait, avec les autres Ministres, l’inclination àlacroix, et se met en marche à la droite des Ministres. Si le Clergé précède le Célébrant, le Cérémoniaire donne aux Acolytes le signal du départ, aussitôt que le Célé-· brant est revêtu des ornements; lorsque le Clergé est en marche, il invite les Ministres sacrés à le suivre. En entrant dans l’église, il présente l'eau bénite au Sous-Diacre et au Diacre, à moins qu’il ne doive y avoir aspersion. S’il y a des degrés à monter, le Cé­ rémoniaire relève les vêtements du Célébrant. Si le Clergé est déjà au chœur, il le salue en arrivant, avec les autres Ministres. S’il v a lieu de s’arrêter ou de saluer, il invite à le faire. p l· § 3. Depuis le commencement de la Messe jusqu’à l’offertoire. 1 » I 224. A l'entrée du chœur, ou, s’il n'y a pas de Clergé au chœur, seulement à l’arrivée du Célébrant et des Ministres sacrés à l’autel, le Cérémoniaire reçoit du Diacre et du Sous-Diacre les barrettes, si un autre Cérémoniaire n’est pas désigné pour cet office. Il fait la génuflexion avec le Célébrant et ses Ministres, etva placer les barrettes en ordre sur la banquette, ou les y fait mettre. Il se met à genoux sur le pavé, au côté de l’épître, tourné vers le coté de l’évangile; s’il répond au Célébrant à mi-voix, il fait les signes de croix et les inclinations. 225. Lorsque le Célébrant monte à l’autel, le Céré­ moniaire se lève, monte à l’autel par le côté de l’épître, et fait bénir l’encens. Quand le Célébrant va encenser cette partie de l’autel, il prend le missel avec le pu­ pitre, descend au bas des degrés, et, tourné vers le coté de l'évangile, tient le missel pendant que le Cé­ lébrant encense; il le remet ensuite à sa place. C? rw ' Si" Nota. Le Thuriféraire peutaussi prendre le missel; le Cérémoniaire le charge de cet office, s’il le juge à propos. 220. Pendant l'encensement du Célébrant, il se tient au coin de l’épître, sur le plus haut degré en dessous du marchepied. Ensuite, il indique au Célébrant le com­ mencement de l’introït. Quand le Célébrant a dit Kyrie, si le chant de l’introït est achevé et s’il y a assez de temps, le Cérémoniaire l’invite à aller s’asseoir. Pen­ dant qu’on chante le dernier Kyrie, il invite le Célé­ brant et ses Ministres à retourner à l’autel; pendant \t Kyrie, s’il ne sont pas assis, il leur fait signe de se mettre l’un derrière l’autre et d’aller au milieu de l’autel. 227. Lorsque le Célébrant entonne le Gloria inexcelsis Deo, il fait signe au Diacre et au Sous-Diacre de s'incliner au mot Deo et de monter aux côtés du Prêtre, pour réciter l'hymneavec lui. Quand le Célé­ brant et ses Ministres ont fini de dire le Gloria in excelsis, il les invite à aller s’asseoir; il prend garde, toutefois, de ne pas le faire pendant qu’on chante Adoramus te, ou Gratias agimus tibi; alors, s’ils sont en chemin, il les avertit de se retourner et de s'inclinervers l’autel. Quand il faut se découvrir, il s'incline vers eux, puis vers l’autel. Lorsqu’on chante Cum Sancto Spiritu, il invite le Célébrant et ses Ministres à retourner à l’autel. Il va ensuite au coin de l’épître, indique au Célébrant les oraisons, et tourne les Juillets du missel. 228. Quand la dernière oraison est commencée, il se rend à la crédence, prend le livre des épîtres, et, le tenant des deux mains par les côtés, la tranche dans sa main droite, il le donne au Sous-Diacre avec une inclination, et se place à sa gauche. Après avoir in­ cliné la tête vers la croix bJesum Christum, ou, si ces mots ne se trouvent pas dans la conclusion, dès le dé­ but de celle-ci et sans incliner la tête, ils vont ensem­ ble faire la génuflexion devant le milieu de l’autel, saluent le Chœur, en commençant par le côté de l’évangile, et vont au lieu où l’on a coutume de PART. XIII, CHAP. Ill chanter l’épîtrealors, le Cérémoniaire indiquel epitrc au Sous-Diacre, et l’assiste à sa gauche ; S’il faut faire une génuflexion ou une inclination pendant l’épître, le Cérémoniaire la fait avec le Sous-Diacre; après avoir, toutefois, si un autre n’en est pas chargé, averti le Chœur de fléchir le genou ou de se découvrir. Il tourne le feuillet du livre, s’il y a.lieu Après l’épître, il retourne avec le Sous-Diacre devant le milieu de l'autel, fait avec lui la génuflexion, salue le Chœuren commençant par le côté de l’évangile, accompagne le Sous-Diacre au coin de l’épître, et reste debout der­ rière lui pendant qu’il reçoit la bénédiction. Il reprend ensuite le livre avec une inclination, puis il le dépose à la crédence '. Nota i°. Un Acolyte peut accompagner le SousDiacre; le Cérémoniaire charge l’un d’eux de cet of­ fice, s’il le juge à propos. Nota 2°. Si l'on chante une prose ou un long trait, le Célébrant et ses Ministres vont s’asseoir aussitôt après que le Sous-Diacre a reçu la bénédiction. Le Cérémoniaire les en avertit, et les invite à revenir à l’autel assez à temps pour que l’on puisse faire avant la fin du chant ce qui est indiqué aux nos 229 et 23o. 229. Lorsque le Célébrant commenceà lire l’évan­ gile, le Cérémoniaire fait signe au Diacre de descendre au bas des degrés, du côté de l’épître, et, le saluant, lui remet l’évangéliaire. Quand le Célébrant a achevé de lire l’évangile et lorsqu’il en est temps, on fait bénir l’encens. Nota. Si l’on chante un verset pendant lequel on doit se mettre à genoux, le Cérémoniaire invite, au moment voulu, le Célébrant et ses Ministres à se mettre à genoux sur le bord du marchepied. 230. Apres la bénédiction de l’encens, le Cérémo­ niaire invite les Acolytes à prendre les chandeliers et à se ranger devant l’autel; il les suit. Le Cérémo­ niaire, ayant fait avec les autres Ministres la génu­ flexion à l'autel et les saluts au Chœur, les conduit T S. C„ 16 mars iîqi, 9, ad 1. — 3 (Àrr. £/»·, 1. Il, c. vm, n. 40· — 3 Mcrati, Bauldry, Du Molio. — 4 De Conny, Marlinucci cl autres. OFFICE DU CÉRÉMONIAIRE. au lieu où se chante l’évangile; il s’y place à la droite du Diacre. 231. Quand le Diacre chante Initium (ou Sequentia sancti Evangelii, le Cérémoniaire se tourne vers leCélébrant, et fait les trois signes de croix'. Ayant ensuite reçu du Thuriféraire l’encensoir fermé, il le présente au Diacre ', fait avec lui l’inclination au livre avant et après l’encensement, reprend l’encen­ soir, et le rend au Thuriféraire2. Il tourne le feuillet, s’il est nécessaire. Si l’on doit se mettre à genoux ou incliner la tête pendant l’évangile, il le fait vers l’autel, ce qui sert de signe au Célébrant. 232. Après l’évangile, le Cérémoniaire va devant le milieu de l'autel, fait la génuflexion avec les Aco­ lytes, reçoit du Sous-Diacre le livre des évangiles, et le reporte à la crédence. Si l’on doit prêcher, il invite le Célébrant et ses Ministres à venir à la banquette, et lait conduire le Prédicateur à la chaire. Si le Célé­ brant prêche à l’autel et s’assied, il fait mettre un tabouret sur le marchepied de l’autel, du côté de l’évangile; le Diacre et le Sous-Diacre s’assoient à la banquette. 233. Lorsque le Célébrant entonne Credo in unum Deum, il avertit le Diacre et le Sous-Diacre de s’in­ cliner au mot Deum, et de monter aux côtés du Prêtre, pour réciter le symbole avec lui. 11 fait en même temps qu’eux la génuflexion quand ils récitent Et incarna­ tus est; puis il les invite à aller s’asseoir. Lorsqu’on chante descendit de cœlis, il avertit le Célébrant et ses Ministres de se découvrir et de s'incliner; puis il se tourne vers l’autel, et se met à genoux jusqu’à et Homo factus est inclusivement. Après ces paroles, il se lève, salue le Célébrant pour l’inviter à se couvrir, puis invite le Diacre à se lever, et le conduit à la cré­ dence. 11 prend des deux mains la bourse, en tourne l’ouverture vers le Diacre, la lui présente en le saluant, et retourne à la banquette. A simul adoratur, il aver­ tit le Célébrant et ses Ministres de se découvrir. A 'Cf. Ruh part. Il, lit. 'i. n. 5; C:er. Ep., I. II, c. vin, n. ./>. — 'Car, E/λ. ibid. — 33ο PART. XIII, CHAP. 111. ART. 11. Et vitam venturi sœculi, il les invite à retourner à l’autel § 4. Depuis 1 offertoire jusqu’à la fin de la Messe. 234. Au moment où le Célébrant chante Oremus avant l'offertoire, le Cérémoniaire avertit les Ministres sacrés de s'incliner, puis le Sous-Diacre de faire la génuflexion 2 (1). Il met le voile huméral au SousDiacre, ou bien il se rend au missel, près du Célé­ brant, laissant aux Acolytes le soin de mettre le voile au Sous-Diacre. Si l’on doit consacrer des hosties pour la communion, le Cérémoniaire porte le ciboire à l'autel, à la suite du Sous-Diacre portant le calice. 235. Lorsque le Célébrant fait l'oblation du Calice, le Cérémoniaire avertit le Thuriféraire de faire bénir l'encens. Pendant que le Célébrant encense les obluts. il passe au côté de l’évangile s’il n’y était pas déjà; il ôte le missel, descend au bas des degrés, et remet le livre à sa place après que le Célébrant a encensé cette partie de l’autel. Il reste alors auprès du missel, pour assister le Célébrant, lui indiquer les secrètes et tour­ ner les feuillets. Nota. Le Cérémoniaire peut charger le Thurifé­ raire de prendre le missel: il vient alors près du livre quand le Thuriféraire l’a replacé. 236. Quand la préface est commencée, il veille à ce que les Acolvtes ou les Clercs désignés pour cet office aillent prendre les flambeaux. Aux derniers mots de la préface, il fait signe au Diacre de monter à la droite du Célébrant, et au Sous-Diacre de monter à sa gauche si c’est l’usage ; alors, il dispose le missel pour le commencement du canon, et se retire un peu. (1) Si le peuple vient à l'offrande, le Cérémoniaire avertit le Célébrant de se rendre à la balustrade, fait donner au Diacre le crucifix ou l image que le Célébrant présente à baiser, et au Sous-Diacre, si c’est l’usage, e plateau pour les offrandes. Après l’offrande, il fait reprendre ces ob­ jets. Si l’on apportait le pain à bénir, le Cérémoniaire ferait donner au Diacre l’aspersoir. 4 I - Cxr. Ef., I. 11, c. vni, n. 55. — 5 Mçrali c·. (iavanlus. OFFICE DU CÉRÉMONIAIRE. l’évangile. zhj. Quelque temps avant la consécration, il met ou fait mettre de l’encens dans l’encensoir ’, s’age­ nouille sur le plus bas degré avec le Thuriféraire, et encense ou fait encenser par le Thuriféraire le saint Sacrement de trois coups à chaque élévation 2. Il veille à ce que, à chaque élévation, on sonne la ciochetie de trois coups distincts. S’il est resté au côté de l’évangile, il s’agenouille sur le bord du marchepied, à la gauche du Diacre, et soutient la chasuble avec lui 238. Après l’élévation, il se rend au coin de l’évangile, près du Diacre, s’il n’y est pas resté. A Per quem iive omnia, il avertit le Diacre de passer à la droite du Célébrant; alors, il se met à la gauche de celui-ci, coude. Il assiste le Célébrant au missel jusqu’à Pax Domini; il peut faire ou ne pas faire les génuflexions avec lui, mais il lui met à chaque fois la main sous le coude. 239. Avant le Pater noster, il fait signe au Diacre de se retirer derrière le Célébrant. A Et dimitte nobis, le Cérémoniaire avertit le Diacre et le Sous-Diacre de monter au côté de l’épitre, puis le Sous-Diacre de retourner à sa place, tandis que le Diacre reste à la monter à la gauche du Célébrant; il se retire un peu, puis, après V Agnus Dei, fait signe au Sous-Diacre de descendre; il descend lui-même au bas des degrés, et attend le Sous-Diacre, pour l’accompagner à la paix. 241. Lorsque le Sous-Diacre a reçu la paix, le Céremoniaire fait avec lui la génuflexion, et, marchant à sa gauche, le conduit porter la paix au premier de chaque ordre, en commençant, pour l'ordre supérieur, par le côté le plus digne du Chœur, et en ayant soin de faire la génuflexion chaque fois qu’ils passent devant le milieu de .l’autel. m I | I '1 , I fl | 332 OFFICE DE CEREMONIAIRE PART. XIII, CHAP. HI, ART. II. 242. Quand la paix a été donnée au Chœur, ils re­ tournent à l’autel. Ils font ensemble la génuflexion; puis le Cérémoniaire reçoit du Sous Diacre la paix, et va la donner aux Ministres inférieurs, c’est-à-dire au premier Acolyte, ou bien au Thuriféraire, si celuici est à la crédence à la place des Acolytes occupés à tenir les flambeaux. Il se tient ensuite au coin de l’épître, et s’incline pendant que le Célébrant com­ munie sous chacune des deux espèces. 243. S’il doit y avoir distribution de la communion, le Cérémoniaire avertit les Acolytes de prendre la nappe, et, s’ils sont occupés à tenir les flambeaux, il le fait lui-même avec le Thuriféraire. Si la communion est distribuée à la balustrade, il y accompagne les autres Ministres. 244. Lorsque Je Célébrant vient au coin de l’épître, il lui indique la communion, puis la postcommu­ nion. Après la dernière oraison, il ferme le livre, ou bien, si l’on doit dire un évangile propre, il laisse le livre ouvert, et avertit le Sous-Diacre de venir le prendre après Vite Missa est. 240. Le Cérémoniaire se met à genoux pour la bé­ nédiction. Au commencement du dernier évangile, il prend ou fait prendre les barrettes du Célébrant et des Ministres, et fait signe aux Acolytes de prendre les chandeliers et de se placer devant l’autel. Lorsque le Célébrant et ses Ministres sont descendus, il fait les révérences convenables en même temps qu’eux, à la droite du Diacre; lorsqu’on est sorti du chœur, il donne les barrettes. 246. Si le Clergé sort avec le Célébrant, il fait signe aux Acolytes de se placer en tète du Clergé; et, lors­ que le Célébrant et ses Ministres ont fait la révérence à l’autel, il donne la barrette du Célébrant au Diacre, qui la remet à celui-ci; il donne ensuite leur barrette au Diacre et au Sous-Diacre, quand ceux-ci se sont retournés pour suivre le Clergé. Arrivé à la sacristie, il se place comme avant la Messe, salue la croix, et aide le Célébrant à quitter ses ornements. Aux Messes où les Ministres sacrés por­ 333 tent la chasuble pliée, le Cérémoniaire observe ce qui suit : il avertit le Sous-Diacre de quitter sa chasuble au commencement de l’avant-dernière oraison '. Il l’invite à reprendre sa chasuble lorsqu'il a baisé la main du Célébrant. Lorsque le Célébrant commence à lire l’évangile, il fait signe au Diacre d’aller quitter la chasuble et prendre l’étole large. Après la com­ munion, lorsque le Diacre a porté le missel au côté de l’épître, il l’invite à aller quitter l’étole large et à reprendre la chasuble '. Nota 2". S’il y a deux Cérémoniaires, leurs fonc­ tions sont réparties de la manière suivante. Le premier •estspécialement chargé du Célébrant, et des Ministres sacrés quand ils sont avec lui; il se tient près de la banquette lorsqu’ils sont assis; pendant le chant de l’évangile, il se tient à la gauche du Célébrant, au bas des degrés, tourné vers le Diacre. Le second est charge des Ministres sacrés quand ils ne sont pas avec le Célébrant, et des Ministres inférieurs; quand il n’est pas occupé ou quand on est assis, sa place est près de la crédence. Le second Cérémoniaire peut remplir les fonctions suivantes : il dirige 0 l’entrée au Chœur:* il reçoit du premier Cérémoniaire les barrettes, et les met a la banquette ; il donne le livre au Sous-Diacre, et l’ac­ compagne pour l’épître; il donne le livre au Diacre, l'accompagne devant l’autel, et l’aide à monter: il conduit devant l’autel le Thuriféraire et les Acolytes, puis accompagne tous les Ministres pour l’évangile: il donne la bourse au Diacre, l'accompagne devant l'au­ tel, et l’aide à monter; il met le voile huméral au SousDiacre; il accompagne le Diacre pour l’encensement du Clergé; il accompagne les Céroféraires, et les conduit devant l’autel; il met l’encens et encense le saint Sacrement à l'élévation ; il accompagne le SousDiacre pour porter la paix au Clergé; il conduit les Acolytes à l’entrée du chœur, et dirige la sortie. 1 RttK Μιπ.. park 1, th. xix. n. 6: Car. ’ Rut. AÎiw.. ibid.; Cær. Ef., ibid., n I. II, c. xni, n. 3; Bauldry. — PART. XIII, CHAP. Ill, ARI IV. ARTICLE HI FONCTION DU CÉRÉMONIAIRE A LASPERSION DE L’EAU BÉNITE. 247. Quand la bénédiction de l’eau est terminée, le Cérémoniaire met la chape au Célébrant, et donne le signal du départ; il ne prend pas d’eau bénite en entrant dans l’église. Après avoir déposé les barrettes si lui-même remplit cet office, le Cérémoniaire pré­ sente au Diacre le livre où est notée l’antienne, et se met à genoux à côté du Diacre ou du Sous-Diacre. Le Célébrant ayant aspergé les Ministres sacrés, le Cérémoniaire se lève et fait avec eux la génuflexion; il les conduit pendant toute l'aspersion, marchant près des Ministres, un peu en arrière. Lorsque les Acolytes et autres Clercs ont été aspergés après les membres du Chœur *, le Cérémoniaire conduit le Cé­ lébrant pour l’aspersion du peuple. Il revient ensuite à l’autel, faisant les révérences convenables, et remet au Diacre le livre pour les versets et l’oraison. Après l’oraison, il aide le Célébrant à quitter la chape et à prendre le manipule et la chasuble. ARTICLE IV FONCTIONS PARTICULIÈRES DU CÉRÉMONIAIRE A LA MESSE EN PRÉSENCE DU SAINT SACREMENT EXPOSÉ. 248. Le Cérémoniaire aura soin de bien s'instruire des règles posées t. I, part. VII, sect. 1, p. 448, spé­ cialement au sujet des génuflexions qu’ont à faire le Célébrant, les Ministres sacrés et les Ministres infé­ rieurs. Après la xMesse, si l’on fait la procession ou si l’on donne la bénédiction du saint Sacrement, il con­ duit le Célébrant à la banquette, et observe ce qui est 1 Cær. Ep.t 1. IL c. xxxi, n. 3: Rut. Mivs., Ordo ad faciendam aquam bene d clam. 335 OFFICE DU CÉRÉMONIAIRE. dit plus loin (nos 317 et 318, p. 35,7) pour le commen­ cement de la procession du jeudi saint. ARTICLE V FONCTIONS particulières nu CÉRÉMONIAIRE a la messe pour l’exposition du saint sacrement. 249. Après la paix, le Cérémoniaire porte à l’autel, du côté de l’épître, 1’ostensoir couvert de son voile. Pendant l'antienne de la communion, il avertit le Thu­ riféraire de prépare'r l’encensoir, et les Porte-flam­ beaux de préparer les flambeaux. Après la postcom­ munion, il enlève le missel. Après le dernier évangile, il fait venir à la banquette le Célébrant et ses Minis­ tres, pour quitter le manipule, et observe ce qui est marqué plus loin (n°5 017 et 318, p. 357). Lorsque l’exposition est terminée, le Cérémoniaire avertit les Acolytes de venir avec les chandeliers devant l’autel, et l'on se retire après avoir fait la génuflexion à deux genoux sans saluer le Chœur. ARTICLE VI FONCTIONS PARTICULIÈRES DU CEREMONIAIRE A LA MESSB DE REQUIEM ET A L'ABSOUTE. § 1. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe de Requiem. a5o. On n’encense pas à l’introït’ ni à l’évangile. Après l’épître, le Sous-Diacre ne reçoit point la bé­ nédiction 1 ; le Cérémoniaire, ayant fait avec lui les ré­ vérences à l’autel et au Chœur, reçoit le livre. Pen­ dant le chant de la prose, le Célébrant va s’asseoir avec ses Ministres, avant de lire l’évangile. Quand le Célébrant a fini de lire la prose, le Cérémoniaire l’invite à se rendre à la banquette. A la strophe Qui Mariam, il l’avertit de revenir à l'autel, puis il donne ’ RuF. Mi.tx., pan. Il, tit. xui, n» a. — * Ibid. ?36 PART. XIII, CHAP. Ill, ART. VI. au Diacre le livre des évangiles. Aussitôt que le Célé­ brant a lu l’évangile, il fait signe aux Acolytes de se rendre, sans chandeliers, devant l’autel. Après l’évan­ gile, le Sous-Diacre ne porte pas le livre à baiser au Célébrant, mais le Cérémoniaire le reçoit aussitôt. A Hanc igitur, il met (ou fait mettre par le Thurifé­ raire) de l’encens dans l’encensoir ; mais c’est le SousDiacre qui encense à l’élévation. On ne donne point le baiser de paix. fl § 2. Fonction du Cérémoniaire à l'absoute. Ci· Λ i>l 251. Après le dernier évangile, il invite le Célébrant et ses Ministres à se rendre à la banquette, aide le Cé­ lébrant à quitter la chasuble et le manipule, et lui met la chape. Il a soin que le Sous-Diacre prenne la croix, et les Acolytes les chandeliers, et se rendent devant l’autel, précédés du Thuriféraire et du Portebénitier. Après la révérence à l’autel, le Cérémoniaire les conduit près du lit funèbre, où l’on se range comme il suit: le Thuriféraire et le Porte-bénitier s’arrêtent aux pieds, c’est-à-dire vers l’autel, du côté de l’épître; le Sous-Diacre et les Acolytes vont se placer à la tête, laissant quelque distance entre eux et le lit funèbre; le Célébrant, avec le Diacre à sa gauche, se met aux pieds, en se retirant un peu du côté de l’épître s’il est à proximité du grand autel. Si l’absoute se fait pour un Prêtre, le corps présent physiquement ou morale­ ment, les pieds du défunt sont tournés vers la porte. Le Clergé se range sur deux lignes, les moins dignes les plus rapprochés de la croix, et les plus dignes au­ près du Célébrant. 202. A la reprise du répons, le Cérémoniaire fait bénir l’encens. Quand le Célébrant a chanté Pater noster, il l’accompagne, à sa gauche, autour du cata­ falque, pour l’aspersion et l’encensement. En passant devant la croix que tient le Sous-Diacre, il fait la génuflexion, en même temps quele Célébrant fait l’in­ clination. Etant revenu, il fait soutenir par le Diacre le livre devant le Célébrant. Lorsqu’on a chanté OFFICE DU CÉRÉMONIAIRE. Requiescant (ou Requiescat) in pace, il invite les Ministres inférieurs à retourner à la sacristie; il remet au Célébrant et au Diacre leurs barrettes quand il en est temps. On dit, en s’en allant, le De profan­ es et les autres prières. Nota. Si l’absoute se fait sans catafalque, le Cérémoniaire fait étendre le drap mortuaire au bas des degrés, devant l’autel, aussitôt après la Messe. Quand le Célébrant est revêtu de la chape, il l’invite à se rendre au coin de l’épître, et se place près de lui comme pendant l’introït. A la reprise du répons, il fait bénir l’encens ; il avertit ensuite le Thuriféraire et le Porte-bénitier de se rendre au coin de l’évangile, puis le Célébrant et ses Ministres d’aller au milieu de l'autel. Après l’encensement, il assiste le Célébrant au livre pour les versets et l’oraison. ARTICLE VII FONCTIONS PARTICULIÈRES DU CEREMONIAIRE A LA MESSE SOLENNELLE LORSQU'IL Y A UN PRETRE ASSISTANT ’l). 253. Pendant l’encensement de l’autel, le Cérémoaiaire n’enlève pas le missel si le Prêtre assistant remplit cette fonction. Il demeure au bas des degrés, du côté de l’épître, pendant que le Célébrant lit l’in­ troït, chante les oraisons et lit l’épître ; en un mot, il laisse au Prêtre assistant le soin du missel. ARTICLE VIII FONCTIONS DU CÉRÉMONIAIRE A LA MESSE CHANTÉE SANS MINISTRES SACRÉS, AVEC LES ENCENSEMENTS. § 1. Observations et régies générales. 234. Lorsqu’on doit bénir l’encens, le Cérémoniaire reçoit la navette du Thuriféraire, et présente au Célé(I) On indique, t. I, p. 444, les circonstances où est autorisée la présence d’un Prêtre assistant à la Messe solennelle. S3 8 OI-FICE DU CÉWéMONJAIRE PART. XIII, GHAP. Ill, ART. VIII brant la cuiller avec baisers, en disant Benedicite, Pater reverende. Ayant ensuite reçu la cuiller w baisers, il rend la navette et prend l’encensoir. Il baise le haut des chaînes, en met le bas dans la main droite du Célébrant, qu’il baise en meme temps, puis lui met le haut dans la main gauche. Pendant l’encen­ sement, il soutient la partie postérieure de la chasu­ ble, vers les épaules, et fait la génuflexion toutes les fois que le Célébrant fait la révérence prescrite. Après l’encensement, le Cérémoniaire reçoit l’encensoir, baisant la main droite du Célébrant en prenant dans la droite le bas des chaînes, puis les prend de la gau­ che par le haut, qu’il baise ensuite. 255. Quand le Célébrant doit aller s'asseoir, le Cé· rémoniaire l’y invite, et prend sa barrette à la ban­ quette; il relève la partie postérieure de la chasuble, lui présente sa barrette avec les baisers ordinaires, el demeure debout. Quand le Célébrant doit revenir 1 l’autel, le Cérémoniaire salue le Célébrant, reçoit sa barrette avec baisers, la dépose, et le précède à l’au­ tel. Après avoir fait la génuflexion avec lui, il relève ses vêtements, et se rend là où il doit aller. § 2. Depuis le commencement de la Masse jusqu’à l’offertoire. 256. Le Cérémoniaire se revêt du surplis; après une courte prière, il s’assure si tout est disposé à l’église et à la sacristie. Lorsqu’il est temps de partir, le Céré­ moniaire fait, avec les autres Ministres, la révérence à la croix et au Célébrant, et se met en marche à la suite des Acolytes. En entrant dans l’église, il pré­ sente l’eau bénite au Célébrant. 257. A l'arrivée du Célébrant à l’autel, il reçoitsa barrette avec baisers, fait la génuflexion avec lui et les Acolytes, va placer la barrette sur la banquette, et se met ensuite à genoux sur le pavé, près des degrés latéraux de l'autel, du côté de l’épître. Après la confes­ sion, il se lève, et monte à l'autel, du côté de l’épître, pour faire bénir l’encens. 339 2)8. Après l’encensement de l’autel et du Célébrant, il lui indique le commencement de l’introït ; il répond à Kyrie eleison. Quand le Célébrant a dit le Kyrie. s’il v a assez de temps, le Cérémoniaire l’invite à aller s'asseoir. Lorsqu'on chante le dernier Kyrie, il invite le Célébrant à retourner à l’autel.tSi le Célébrant n’est pas assis pendant le Kyrie, il lui fait signe d’aller au milieu de l’autel. 239. Le Célébrant ayant récité le Gloria in excelsis, il l’invite à aller s’asseoir, évitant de le faire pendant qu’on chante Adoramus te, ou Gratias agimus tibi. Si le Célébrant est en chemin lorsqu’on chante ces paroles, il l’avertit de se retourner et de s’incliner vers l’autel; s’il est assis, il l’avertit de se découvrir, ets’incline vers l’autel. Lorsqu’on chante Cum Sancto Spiritu, il fait signe au Célébrant de retourner à l’autel; puis il l’assiste au livre. 2Ô0. Le Cérémoniaire désigne d’avance le Clerc qui doit chanter l’épître. Quand le Célébrant a lu le gra­ duel et ce qui suit, si l’on chante une prose ou un long trait, il l’invite à aller s’asseoir; il l’avertit de revenir à l’autel assez à temps pour la bénédiction de l’encens. 261. Au verset qui suit Alleluia, ou au dernier ver­ set du trait ou de la prose, il fait bénir l’encens. Il descend ensuite avec le Thuriféraire devant le milieu de l’autel, y fait avec lui la génuflexion, et se rend avec lui au coin de l’évangile. Il se place à la gauche du Célébrant, donne et reçoit l'encensoir, et tourne au besoin les feuillets. L'évangile fini, il descend au bas des degrés du côté de l’évangile, reçoit du Thu­ riféraire l’encensoir, encense le Célébrant, et re­ tourne au côté de l’épître. 262. Quand le Célébrant, récitant le Credo, dit Pt incarnatus est, le Cérémoniaire fait la génuflexion ; à la fin, il l’invite à aller s’asseoir. Lorsqu’on chante de­ scendit de cœlis, il avertit le Célébrant de se découvrir et de s’incliner, puis il se met à genoux jusqu’à et Homo factus est inclusivement. Après ces paroles, il se lève, et salue le Célébrant pour l’avertir de se cou- 340 PART. XIII, CHAP. Ill, ART. VIII. vrir. A simul adoratur, il l’invite à se décourir. A£i vitam, il l’avertit de retourner à l’autel. § 3. Depuis l’offertoire jusqu’à la fin de la Messe. 26?. Lorsque le Célébrant a fait l’oblation du ca­ lice, le Cérémoniaire fait bénir l’encens; il assiste le Célébrant pendant l’encensement de l’autel. Après avoir encensé le Célébrant, il rend l’encensoir au Thuriféraire, puis va auprès du missel pour assister le Célébrant. Quand la préface est commencée, il veille à ce que les Acolytes, ou les Clercs désignés pour cet office, aillent prendre leurs flambeaux. 264. Quelque temps avant la consécration, il des­ cend au coin de l’épître, met de l’encens dans l’en­ censoir, s’agenouille à la droite du Thuriféraire, et encense le saint Sacrement de trois coups à chaque élévation. Il veille à ce qu’à chaque élévation on sonne la clochette de trois coups distincts. Si les Acolytes sont occupés à tenir les flambeaux, il soutient, mais seulement pendant chaque élévation, la chasuble du Célébrant, et laisse au Thuriféraire le soin d’encenser. 265. Il demeure près du Célébrant jusqu’après la communion. S’il y a distribution de la communion, il observe ce qui est dit pour la Messe basse. Lors­ qu’il a transporté le missel au côté de l’épître apres les ablutions, il indique au Célébrant l'antienne de la communion. S’il est dans les ordres sacrés, il peut purifier le calice1 ; alors, il charge le second Acolyte de transporter le missel. 266. S'il ne purifie pas le calice, il demeure près du livre et assiste le Célébrant. Après la dernière orai­ son, il ferme le livre, ou bien, si l’on doit dire un évangile propre, il le transporte au côté de l’évangile aussitôt que le Célébrant a chanté Ite Missa est. Il assiste le Célébrant au dernier évangile; ensuite, il va prendre la barrette, fait avec lui la génuflexion, lui donne sa barrette avec baisers, et retourne à la sacristie à la suite des Acolytes. ; 1 Cf. S. C., î5 sept, 1875, 3377, ad r. Oi l ICE DU CÉRÉMONIAIRE Nota i°. Si l’on fait l’aspersion de l’eau bénite avant la Messe, le Cérémoniaire conduit et assiste le Célé­ brant. Nota 2°. Si la Messe est chantée en présence du saint Sacrement exposé, le Cérémoniaire observe ce qui est marqué à l’art, iv. Lorsqu’il encense le Célé­ brant, il se place au bas des degrés, du côté de l’épître, îournant le dos au peuple. ARTICLE IX FONCTIONS DU CEREMONIAIRE AUX VEPRES SOLENNELLES. § 1. De la préparation à la cérémonie. 267. Le Cérémoniaire, s’étant revêtu du surplis, veille à ce que rien ne manque pour la cérémonie, et dispose les signets du livre de l’Officiant. 11 l’avertit, au besoin, des Vêpres que l’on va chanter, des mémoires à faire, et de ce qu’il y a de particulier à l’Office. Lorsqu’il en est temps, le Cérémoniaire met la chape à l’Officiant et donne le signal du départ; il fait, avec les autres Ministres, la révérence à la croix. Si l’entrée est solennelle, il fait d’abord partir les Acolytes; puis il invite l’Officiant à suivre le Clergé. §2. Office du Cérémoniaire aux Vêpres solennelles lorsqu’il n’y a point de Chapiers. 268. Le Cérémoniaire marche à la droite de l’Officiant, le Thuriféraire ou un autre Clerc étant à sa gauche; il relève le bord de la chape, et lui présente l’eau bénite. En arrivant à l’autel, il reçoit sa barrette, fait la génuflexion, et s’agenouille avec lui pour réciter l’dperz1. Cette prière achevée2, il fait dê nouveau la gé­ nuflexion, en même temps que l’Officiant fait la révé­ rence convenable, salue le Choeur avec lui, l’accom1 Cxr. Eh.. I. Π, c. ni, π. î et 2. —3 Cat. ibid., η. 3-5. — i PARI. XIII, CHAP. Ill, ART. IX. pagne à son siège, l’invite à s’asseoir, lui donne «a barrette, et place le pupitre devant lui, s’il n’y était pas’. Il l'avertit ensuite de se lever et reçoit sa bar­ rette. * I 269. Après Pater et Ave, quand l’Officiant entonne Deus in adjutorium et fait le signe de croix, k Cérémoniaire soulève le bord de la chape1. A Gloria Patri, il s’incline avec l’Officiant vers l’autel·. Lors­ qu’on chante Sicut erat, il veille à ce que les Chantres annoncent à l’Officiant la première an­ tienne. Aprèsl'intonation du premier psaume, il aver­ tit l’Officiant de s’asseoir ’, lui donne sa barrette, et s’assied à proximité de l’Officiant, sur un siège dis­ tinct et inférieur. Le pupitre reste devant lOfficiant. 270. A la fin de chaque psaume, il se lève, avertit l’Officiant de se découvrir, et s’incline vers Faute! pendant le chant du Gloria Patri. Il fait de même toutes les fois qu’il faut se découvrir. Vers la fin dû dernier psaume, il se lève, vient près de l’Officiant.et veille à ce que les Acolytes allument leurs cierges. Pendant qu’on répète l'antienne, il les invite à venir devant l’Officiant; lorsqu’elle est finie, il invite Γ0(· ficiant à se lever, reçoit sa barrette avec les baisers ordinaires, et il lui indique le capitule dans le livre qui est ouvert sur le pupitre. 271. Lorsqu'on répond Deo Gratias, le Cérémo­ niaire a soin que les Chantres annoncent à l’Officiant l'intonation de l’hymne. Si Ton chante l’hymne Veni Creator ou Ave maris stella, le Cérémoniaire aide l’Officiant à se mettre à genoux aussitôt après l’intonation; il s’agenouille lui-méme; lorsque la première strophe est terminée, il l’invite à se rele­ ver6. Après l’intonation de l’hymne, ou si c’est Leni Creator ou Ave maris stella, après la première stro­ phe, il avertit les Acolytes de se retirer. 272. Pendant la dernière strophe de l’hymne, il veille à ce que les Chantres soient prêts pour le chant Ep., I- Π ibid., n. 5. — ’ Ibid. — , n. ·? ; c. in Car. />., 1. Il, c. 1, n. O. — ‘ Cxr. 1. n. 11 ; c. 10. n. 0. OFFICE DU CÉRÉMONIAIRE. 343 du verset, puis viennent devant 1’Officiant pour lui préentonner l’antienne du Magnificat, Quand l’an­ tienne est entonnée, si l’Office est double, il avertit l’Officiant de s’asseoir, et lui donne sa barrette avec les baisers ordinaires1. 273. A la tin de l’antienne, il avertit l’Officiant de se lever, reçoit sa barrette avec les baisers d’usage, la dépose, et soutient le bord de la chape pendant qu’il fait le signe de croix à Magnificat2, Il accompagne ensuite l’Officiant à l’autel, faisant les saints au Chœur. Si l’Officiant est à la banquette, et si c’est nécessaire, il écarte le pupitre qui était devant lui. 274. En arrivant à l’autel, il fait la génuflexion à la droite de l’Officiant, monte à l’autel avec lui, en relevant le bas de ses vêtements, fait bénir l'encens, et présente l'encensoir à l’Officiant. Pendant l’encen­ sement, le Cérémoniaire relève la chape, et fait la génuflexion, avec le Thuriféraire ou l’autre Clerc, toutes les fois que l’Officiant fait la révérence conve­ nable. Le Célébrant récite alternativement avec lui le Magnificat. 2/5. Lorsque l’encensement est fini, il reprend l’encensoir et le remet au Thuriféraire; puis, ayant fait l'inclination à la croix avec l’Officiant, il descend, fait la génuflexion, salue le Chœur en commmençant parle côté opposé au siège de l’Officiant, accompagne celui-ci à son siège, et l’y encense de trois coups dou­ bles. Ayant ensuite rendu l'encensoir au Thuriféraire, il demeure auprès de l’Officiant, et remet le pupitre devant lui s'il l’a écarté. Il est encensé après le Clergé. 276. Après Sicut erat du Magnificat, le Cérémo­ niaire avertit l’Officiant de s’asseoir , lui donne sa barrette, et reste debout. A la lin de l’antienne, il reçoit sa barrette, et lui indique les oraisons. Après la der­ nière oraison, quand le Célébrant a chanté Dominus vobiscum, le Cérémoniaire invite les Acolytes à se retirer et à retourner de chaque côté de l’autel. Après que l’Officiant a dit Fidelium anima·, si l’on ne dit pas .·* 344 PART. XIII, CHAP. Ill, ART. IX. OFFICE DU CEREMONIAIRE. 345 les Complies, on récite Pater noster; le Cérémoniaire I â se rendre à leurs places. Après l ’ intonation du pre ­ indique à l’Officiant le verset Dominus det et l’an­ mier psaume, il avertit l’Oificiant de s’asseoir, lui tienne à la sainte Vierge, qu’il commence debout ou donne sa barrette, et s’assied à proximité de l’Offià genoux, selon le temps; l’oraison se dit debout. ciant, sur un siège distinct et inférieur; il ne se couvre 277. Ensuite, le Cérémoniaire accompagne lOffipas. ciant devant l’autel et à la sacristie, à sa droite, 281. A la fin de chaque psaume, il se lève, avertit un Clerc étant à sa gauche; et il lui donne sa bar­ l’Officiant de se découvrir, et s’incline vers l’autel pen­ rette quand il en est temps. Si la sortie est solen­ dant le chant du Gloria Patri; à Sicut erat, il s'assied nelle, les Acolytes marchent devant le Clergé ; si elle de nouveau. Il fait de même, toutes les fois qu’il faut ne l'est pas, le Cérémoniaire salue le Chœur avec se découvrir. Vers la fin du dernier psaume, il avertit tous les Ministres. Arrivé à la sacristie, il salue h les Acolytes d’allumer leurs cierges, se lève, et vient croix et l’Officiant, ainsi que le Clergé si la sorties près de l’Officiant. Pendant qu’on répète l’antienne, été solennelle, et aide l’Officiant à quitter la il les invite, ainsi que tous les Chapiers, à venir devant l’Officiant1. Il invite celui-ci à se lever, et lui indique le capitule dans le livre ouvert devant lui. §3. Office du Cérémoniaire aux Vêpres solennelles 282. Lorsqu’on répond Deo gratias, le Cérémolorsqu’il y a des Chapiers. niaire a soin que le premier Chapier annonce à l’Officiant l’intonation de l’hymne. Si l’on chante l’hymne 8. Le Cérémoniaire, pour aller à l’autel, marche \'eni Creator ou Ave maris stella, le Cérémoniaire à la droite des Chapters. En entrant à l’église, il pré­ l’avertit de se mettre à genoux aussitôt après l’into­ sente de l’eau bénite aux Chapters. En arrivantà l’au­ nation, ainsi que les Chapiers. La première strophe tel, il fait la génuflexion à la droite du premier Chaterminée, il les invite à se relever. Après l’intonation pier. ou de l’avant-dernier s’ils sont plus de deux, de l’hymne, ou, si c'est Veni Creator ou Ave maris et se met à genoux à côté de lui pour réciter Aperi. slella, après la première strophe, il avertit les Acolytes 279. Après cette prière, il fait de nouveau la génu­ et les Chapiers de se retirer 3. flexion, en meme temps que l’Officiant et les Chapiers 283. Il veille à ce que le premier Chapier vienne font la révérence convenable, salue le Chœur avec devant l’Officiant, pour lui annoncer l’antienne de eux. les accompagne au siège de l’Officiant, et invite Magnificat. L’antienne étant entonnée, si l’Office celui-ci à s’asseoir pendant quelques instants. Le est double, il avertit l’Officiant de s’asseoir. Vers la Cérémoniaire lui donne sa barrette et la reçoit avec lin de l’antienne, il avertit l’Officiant de se lever, et les baisers ordinaires, chaque fois qu’il y a lieu. Si soutient le bord de la chape pendant qu'il fait le signe le premier Chapier s’assied à côté de l’Officiant, il est de croix à Magnificat. Il conduit l’Officiant à l’autel, chargé de ce soin. - 'j taisant les saluts au Chœur, en commençant par le 280. Pendant que l’Officiant entonne Deus in adju­ côté où il est. En arrivant à l’autel, il fait la génu­ torium et fait le signe de croix, le Cérémoniaire flexion, et dirige la bénédiction de l’encens et l’encen­ soulève le côté droit de la chape. A Gloria Patri, sement de l’autel. il avertit l’Officiant et les Chapiers de s’incliner, et 284. Après l’encensement de l’autel, le Cérémo­ s’incline vers l’autel. Lorsqu’on chante Sicut erat, il niaire fait la génuflexion, en même temps que les auveille à ce que le premier Chapier annonce à l'Officiantla première antienne; puis il invite les Chapiers Carr. Ep„ 1. II, c. n. 9. — ’ Crrr. I-.f., ibid. ^4^ PART. XIII, CHAP. HI, ART. IX. très Ministres font la révérence convenable, et re­ conduit l’Officiant à sa place. Si l’on doit encenser d’autres autels, il observe ce qui est indiqué au 1.1. part. VIII, p. 533. Lorsque l’Officiant a été encenst par le premier Chapter, il remet le pupitre devant lui, s’il l'a écarté. Il est encensé après le Clergé. Après Sicut erat de Magnificat, le Cérémoniaire averti! l’Officiant de s’asseoir, et reste debout. Vers la fin de l’antienne, il inv te les Chapters et les Acolytes à venir devant l’Officiant ’. a85. Après que l’Officiant a dit Fidelium anima, s\ Ton ne ditpasles Complies, on récite Pater noster:k Cérémoniaire indique à l’Officiant le verset Dominus det et l’antienne à la sainte Vierge, que celui-ci com­ mence debout ou à genoux, selon le temps; puis il conduitle Célébrant et les Chapters devant l’autel et à la sacristie. Si la sortie est solennelle, les Acolytes marchent devant le Clergé; si elle ne l’est pas, leCérémoniaire salue le Chœur avec tous les Ministres. Ar­ rivé à la sacristie, il salue la croix, et le Clergé si la sortie a été solennelle, puis il aide l’Officiant a quitter la chape. H Nota. Lorsqu’il y a quatre ou six Chapiers aux Vêpres solennelles, un second Cérémoniaire peut,si c’est nécessaire, être chargé d’accompagner les Cha­ piers pour les différentes cérémonies qu’ils ont à rem­ plir. Il se place au chœur, non loin des Chapiers, près des moins dignes du Clergé, de l’un ou l’autre côté, de façon à pouvoir facilementquittersa place et y revenir. Il dirige l’entrée au chœur, il s’agenouille près de la crédence pendant V Aperi. Après l'intonation de la première antienne, il conduit les Chapiers à leur place, et va lui-même à la sienne. Vers la fin de chaquepsaume.il peut se rendre au milieu du chœur, derrière les Chapiers, et inviter le Clergé à se dé­ couvrir ali Gloria Patri, pendant lequel il s’incline lui-même. Pendant la répétition de l’antienne, se met­ tant à la gauche du dernier Chapter, il le conduit an­ OFFICE DU CÉRÉMONTAIRE. ?4~ noncer l’antienne suivante, et fait les mêmes révé­ rences que lui ; il retourne ensuite à sa place. Pendant la répétition de la cinquième antienne, il fait signe aux Chapiers de se lever, et les accompagne devant l’Officiant. Pendant le capitule, il se tient près du premier Cérémoniaire. L’hymne étant entonnée, il re­ conduit les Chapiers à leur place, et va lui-même à la sienne. Vers la fin delà dernière strophe, il veille à ce que les deux derniers Chapiers se rendent devant l’autel, pour chanter le verset. Il accompagne ensuite le premier Chapter, qui va annoncer l’antienne du Magnificat au Célébrant; il le reconduit à sa place, et leste derrière les Chapiers. A l’intonation du Magni­ ficat, il leur fait signe de se lever, et les conduit devant l’autel. Pendant l’encensement de l’autel, il se tient près de la crédence. Lorsque le Célébrant a été encensé, il reconduit les Chapiers à leur place, et va à Il sienne, ou bien il accompagne le dernier Chapter pur l'encensement du Clergé. Pendant la répétition de l’antienne, il conduit les Chapiers devant l’Officiant, I dsemet près de la crédence. Il veille à ce que les deux derniers Chapiers chantent le Benedicamus Domino devant l'autel. Il dirige la sortie. ARTICLE X FONCTIONS PARTICULIÈRES DU CÉRÉMONIAIRE AUX EN PRÉSENCE DU SAINT VEPRES SACREMENT EXPOSÉ. 286. Le Cérémoniaire aura soin de bien s’instruire des règles exposées au t. I, part. VIII, sect. I, ch. n, p. 53o. Il reçoit la barrette de l’Officiant, aussitôt que celui-ci est en vue du saint Sacrement. Pendant l’Office, il la dépose à la crédence. Si l’on donne la béné­ diction du saint Sacrement immédiatement après les Vêpres, le Cérémoniaire veille à ce que le Thurifé­ raire et les Porte-flambeaux se trouvent à l’autel à la fin de l’antienne de la sainte Vierge. 348 PART. XIII, CHAP. Ill, ART . XII. ARTICLE XI JONCHONS PARTICULIÈRES DU CÉRÉMONIAIRE AUX VÈPHU DES MORTS LE PREMIER NOVEMBRE. 287. Le Cérémoniaire veille à ce que tout soit dis­ posé comme il est indiqué part. XI, sect. V, ch. χιι, p. 177. Dès que le premier psaume est commencé,il donne à l’Ofliciant sa barrette, et demeure assis ju qu’au Magnificat. Avant l’intonation du Magnificat, il reçoit la barrette de l’Ofliciant, et l’invite â se lever 11 l’invite à s’asseoir et lui donne sa barrette pendam la répétition de l’antienne. A la lin de l’antienne, il reçoit sa barrette, et lui fait signe de se mettre à genoui pour les prières. Il invite l’Ofliciant à se lever avant Dominus vobiscum, pour l’oraison. ARTICLE XII lONC'IIONS 1)1 CÉRÉMONIAIRE ΛΙ X MATINES ET Al X LAUDES SOLENNELLES. 288. Le Cérémoniaire doit veiller à ce que rien ne manque, disposer les signets du livre de 1’0 Aidant et du livre des leçons. 11 avertit le Clergé des rubriques particulières à l’Oflicedu jour ’. Quand il en est temps, il conduit l’Ofliciant à l’autel pour réciter Aperi. Cette prière achevée, il conduit l’Ofliciant à la stalle. Quand on a récité Pater, Ave, Credo, il l’invite à commencer Domine fabia mea aperies, et à s’incliner au Gloria Patri. Il s’assied à proximité de l’Ofliciant quand k premier psaume est entonné. 289. Après le verset qui suit le dernier psaume du premier nocturne, le Cérémoniaire va avertir celui qui doit chanter la première leçon, et l’accompagne au pupitre. 11 fait avec lui les révérences convenables a I. Il, c. n, 2. 01 HCE j)l CEREMONIAIRE. 349 i’autcletau Chœur,et reçoitsa barrette. Aprèsla leçon, il lui remet sa barrette, fait les révérences convenables et le reconduit à sa place. Pendant le répons, il va inviter celui qui doit chanter la deuxième leçon, et le conduit comme le premier. Il fait de même pour la troisième leçon ’. 11 peut confier cette fonction à un second Cérémoniaire2. 290. Il observe aux deuxième et troisième nocturnes ce qui est indiqué pour le premier. Pendant qu’on chante le huitième répons, le Cérémoniaire avertit ceux qui doivent remplir l’oflice de Chapiers d’aller se revêtir de leurs chapes, et fait revêtir la chape à l’Ofliciant. Puis il fait placer devant lui les Chapiers et les Acolytes avec les chandeliers, et l’invite à chanter la dernière leçon. Après la leçon, il invite le premier Chapter à annoncer à l’Ofliciant l'intonation du Te Daim Quand celui-ci est entonné, il invite les Cha­ piers et les Acolytes à se retirer. 291. Il invite les Chapiers à revenir près de l'Ofliciant quand on chante Jn le Domine speravi. Pendant les Laudes, il observe ce qui est indiqué pour les Vê­ pres solennelles. Il invite l’Ofliciant à se découvrir ex a s'incliner quand on chante Benedicamus Patrem et Filium mm Sancto Spiritu. ARTICLE XIII I ONCTIONS PARTICULIÈRES DU < ÊH ÊMONIAI RE AUX MATINES ET Al \ LAEDES DES MOR IS. 292. Le Cérémoniaire veille à ce que tout soit dis­ posé comme il est indiqué au t. I,part. X, sect. Ill, ch. 1, art. 11, p. 64'L 11 aide l’Ofliciant à sc revêtir de la chape à la sacristie, s’il doit en cire revêtu. Dès que le premier psaume est commencé, le Cérémoniaire donne à lOlïiciant sa barrette; il demeure assis à ibid., n. u — 35o PARI. ΧΙΠ, CHAP. HI, ART. XIV. proximitépendantles psaumes. Quand il en est temps, il invite les membres du Clergé qui doivent chanter les leçons à venir au pupitre, et les reconduit à leurs places. Aux Laudes, il observe ce qui est dit pour les Vêpres des morts. 35 I OFFICE DU CÉRÉMONIAIRE. Sacrement sur l’autel. Après la be'nédiction, le Cérémoniaire lui ôte le voile. ARTICLE XV FONCTIONS DU CEREMONIAIRE AUX PROCESSIONS. ARTICLE XIV JONCTIONS DU CÉRÉMONIAIRE A ^EXPOSITION ET A LA REPOSITION DU SAINT SACREMENT. § 1. De l’exposition. 293. Le Cérémoniaire devra observer et faire ob­ server ce qui est marqué au t. I, part. IX, p. 549. Si le saint Sacrement se trouve à l’autel où il doit être exposé, le Cérémoniaire, ayant conduit à cet autel le Prêtre qui doit faire l’exposition, reçoit sa barrette, fait avec lui la génuflexion, et se met à genoux sur le plus bas degré. Lorsque le Prêtre est descendu au bas des degrés, le Cérémoniaire fait avec lui une inclination médiocre, et fait mettre l’encens. S'il faut apporter le saint Sacrement d’un autre autel, le Cérémoniaire y conduit le Prêtre avec deux PorteHambeaux; il reçoit sa barrette et fait la génuflexion: quand le Prctre a tiré le saint Sacrement du taber­ nacle, le Cérémoniaire lui met le voile, et fait porter ï'ombrellino au-dessus du saint Sacrement; il lui ôte le voile quand on est arrivé. L’exposition faite, il re­ conduit le Prêtre à la sacristie. 295. Le Cérémoniaire n’a point de place fixe dans les processions ; comme il est chargé de veiller à ce que tout s’y passe avec ordre, il doit se tenir aux en­ droits où sa présence peut être utile1. S’il n’est pas occupé ailleurs, il marche près du Célébrant. Pen­ dant les processions, le Cérémoniaire doit avoir la tête découverte1. 4 ARTICLE XVI * FONCTIONS DU CÉRÉMONIAIRE AUX FUNÉRAILLES. 296. Le Cérémoniaire veille à ce que tout soit préparécomme ilestindiqué aut. Lpart. X, p.65 i. Quand il en est temps, il conduit le Clergé au lieu où l’on doit faire la levée du corps. Pendant qu’on récite le psaume De profundis, il fait distribuer les cierges. En arrivant à l’église, il veille à ce que l’on commence, s’il y a lieu, l’Office ou la Messe après le chant du ré­ pons Subvenite. ARTICLE XVTI § 2. De la reposition. FONCTIONS DU CEREMONIAIRE LE JOUR DE LA FETE .. ibid. - ’ .Vein. Λ’ί/., - i Rul·. item· Bit. ibid., § 3. Du lavement des pieds. 322. Le Prêtre et ses Ministres s’étant revêtus de leurs ornements, le Cérémoniaire les conduit au lieu préparé ; il reçoit les barrettes, et Γ-on fait les révérences convenables à l'autel et au Chœur. Pendant que le Prêtre et ses Ministres montent à l’autel, le Cérémoniaire va prendre à la crédence le livre des évan­ giles; il le remet au Diacre, et fait ensuite mettre et bénir l’encens. 323. Après la bénédiction de l’encens, il fait ranger les Ministres comme pour l’évangile de la Messe so­ lennelle; et, quand le Diacre a reçu la bénédiction, il les conduit, avec les cérémonies accoutumées, au lieu où l’on doit chanter l’évangile. Quand le Prêtre a baisé le livre des évangiles, le Cérémoniaire le reçoit du Sous-Diacre, et le dépose sur la crédence; il fait ôter le manipule aux Ministres, et enlève la chape au Prêtre; il lui metensuitele linge dont il doit être ceint. 324. 11 avertit les Clercs désignés pour porter le bassin, le vase d’eau, les serviettes, et le plateau qui contient les aumônes, et les accompagne devant ceux à qui l’on doit laver les pieds. Si l’eau vient à man­ quer, il fait remplacer les premiers par d’autres Clercs portant un autre vase d’eau et un autre bassin. 3î5. Le lavement des pieds terminé, le Cérémo­ niaire conduit près de la crédence le Prêtre et ses Mi­ nistres; quand le Prêtre s’est lavé les mains, il lui ôte le linge dont il était ceint, et lui met la chape. Il l'in­ vite ensuite à se rendre au coin de l’épître avec ses Ministres, pour les versets et l'oraison. Après l’orai­ son, il reconduit, avec les cérémonies accoutumées, le Prêtre et ses Ministres au lieu où l’on a pris les ornements. —— Ill ■ CHAP. ■ PART. XIII, I 358 35g ; 36ο PART. XIII, CHAP. Ill, ART. ΧΧΠ. ARTICLE XXII FONCTIONS DU CÉRÉMONIAIRE LE VENDREDI SAINT. § 1. Depuis le commencement de I bffice jusqu'aux monitions. 326. Le Cérémoniaire conduit le Célébrant et ses Ministres à l’autel; il reçoit les barrettes. Il se metâ genoux au coin de l’épître, pendant qu’ils sont pros­ ternés. Après une courte prière, il se lève, fait signe aux Acolytes de monter à l’autel, pour étendre la nappe sur la partie postérieure de la table de l’autel. Dès que les Acolytes ont ainsi étendu la nappe, il place le missel au coin de l’épître'. 327. Le Célébrant et ses Ministres étant restés prosternés pendant le temps d’un Miserere, il les avertit de se lever; il avertit les Acolytes et le Thu­ riféraire de retirer les coussins. Un second Cérémoniaire ou un des Acolytes donne le livre à un Lec­ teur en surplis, et il l’accompagne comme pour l’épître; lorsque la leçon est chantée, chacun re­ tourne à sa place, après avoir fait la génuflexion. Si le Célébrant doit allers’asseoir pendant le trait, le Céré­ moniaire l’invite à y aller; vers la fin du trait, il l’in­ vite à se rendre au coin de l’épître par le plus court chemin. 328. Le Cérémoniaire avertit ensuite le Sous-Diacre de quitter la chasuble pliée, et lui donne le livre des épîtres; après la leçon, il reçoit le livre, et fait repren­ dre au Sous-Diacre la chasuble pliée. Pendant le trait, le Cérémoniaire invite le Célébrant à aller s’asseoir; on observe ce qui est dit pour le chant de la Passion au dimanche des Rameaux. Après le chant de la Passion, le Cérémoniaire fait signe au Diacre de quitter la chasuble pliée et de prendre l’étole large, ' Miss., rub. du jour; Car. Εκ, I. II. c. xxv, n. 9; Mcm, Hit. OFFICE DU CÉRÉMONIAIRE. 36 I et lui donne le livre des évangiles; il avertjt les Aco­ lytes de venir, les mains jointes, devant l’autel, pour févangile. L’évangile chanté, le Cérémoniaire reçoit le livre. § 2. Des monitions et oraisons. 329. Le Cérémoniaire assiste le Célébrant au mis­ selpendant les monitions et les oraisons ; il invite les Ministres à faire la génuflexion quand il y a lieu. A l’oraison Omnipotens sempiterne Deus, qui salvas omnes, il avertit les Acolytes de disposer ce qui est nécessaire pour l’adoration de la croix. § 3 De l’adoration de la croix. 33o. Les oraisons terminées, le Cérémoniaire invite le Célébrant et ses Ministres à se rendre à la ban­ quette; quand le Célébrant et le Sous-Diacre ont quitté leur chasuble, il les invite à se rendre au coin de l’épître, sur le pavé. Le Cérémoniaire accom­ pagne le Diacre à l’autel; ils montent tous deux sur le marchepied, font la génuflexion, puis le Diacre prend la croix, aidé au besoin par le Cérémoniaire. Celui-ci veille à ce qu’un Acolyte tienne le missel ouvert devant le Célébrant. Il a soin que tout le monde, à l’exception du Célébrant seul, soit à genoux pendant qu’on répond Venite adoremus. 33ι. Quand on a répondu pour la troisième fois Venite adoremus, le Cérémoniaire accompagne le Célébrant, qui va déposer la croix sur le coussin. Il veille à ce que le second Acolyte ôte le voile de la croixde procession. Lorsque le Célébrant a quitté son manipule et ses souliers, le Cérémoniaire l’accom­ pagne à l’adoration de la croix, puis le reconduit à la banquette. Il veille à ce qu’un Acolyte tienne le mis­ sel devant le Célébrant. Il a soin que le Sous-Diacre qui doit porter la croix se trouve à la sacristie, ainsi que les Thuriféraires, après qu’ils ont adoré la croix. 332. Vers la fin de l’adoration, le Cérémoniaire in- 302 PART. XJII, CHAP. HI, ART. XXII vite les Acolytes à étendre en entier la nappe sur l’autel, et le Diacre à porter la bourse sur l’autel; il porte lui-même le missel avec le pupitre au côté de l’évangile, ayant soin de faire les génuflexions vers la croix qui est sur le coussin; le Diacre retourne parle plus court chemin à la droite du Célébrant. Lorsque l’adoration est terminée, le Cérémoniaire invite le Diacre à replacer la croix; il l’accompagne au lieu où elle se trouve, et fait la génuflexion en arrivant; puis il I» conduit le Diacre à l’autel, et lui aide à la remettre ea place. Tout le monde doit alors être à genoux, même le Célébrant ’. Le Cérémoniaire fait la génuflexion, reconduit le Diacre à la banquette, et avertit les Aco­ lytes d’enlever ce qui a servi à l’adoration de la croix. Oil ICE DU CEREMONIA IRE. § 5. De la Messe des Présanctifiés. 335. Lorsque le Diacre ôte le voile du calice, le Cérémoniaire porte ce voile sur la crédence. Quand I je calice a été posé sur le corporal et recouvert de la 1 pale, il fait mettre l’encens, et l'on encense l’autel: il enlève et remet le livre, puis reste auprès jusqu’à l’éléI vation de l’Hostie. Quand le Diacre a rendu l’encenI soir au Thuriféraire, il avertit celui-ci de se retirer à la sacristie’. I 336. Avant l’élévation,/ il O descend au bas des degrés, I et va au coin de l’épître. Lorsque le Célébrant a pris la sainte parcelle avec le vin, le Cérémoniaire fait éteindre les cierges du Clergé. Quand le Sous-Diacre a fermé le missel, il prend à la banquette les barrettes § 4. De la procession. du Célébrant et des Ministres, les leur donne, et 333. Le Cérémoniaire invite le Célébrant et ses Mi­ reconduit ceux-ci à la sacristie sans saluer le Chœur. nistres à venir devant l’autel pour la procession. Il veille à ce que l’on fasse la génuflexion à la croix avant de partir; on se rend, par le chemin le plus court, à ARTICLE XXIII la chapelle du reposoir. Lorsqu’on arrive au reposoir, FONCTIONS Dr CÉRÉMONIAIRE LE SAMEDI SAINT. le Cérémoniaire reçoit les barrettes, et les fait portera la banquette. Il fait la génuflexion à deux genoux, puis il fait allumer des cierges et distribuer ceux-ci § 1. De la bénédiction dn feu nouveau. au Clergé. 334. Au signe du Cérémoniaire, le Diacre ouvre le 35/. Quand les Ministres sacrés sont revêtus de tabernacle ; on met ensuite l’encens dans les encensoirs, leurs ornements, le Cérémoniaire invite le Sous-Dia­ et l’on encense le saint Sacrement; le dais doit être cre à prendre la croix de procession, et l’on se rend prêt ’. Après l’encensement, le Cérémoniaire met l’huà la porte de l'église où doit se faire la bénédiction méral au Célébrant, et la procession se met en mar­ du feu nouveau. Après la quatrième oraison, il fait bénir l’encens. che. Il reprend le voile lorsque le Célébrant a donne le calice au Diacre, puis il fait mettre l’encens. Après l’encensement, il avertit le second Thuriféraire de § 2. De la procession avec le cierge triangulaire. reporter l'encensoir à la sacristie, et le premier de 338. Lorsque le Diacre est revêtu des ornements se placer du côté de l’épitre. blancs, le Cérémoniaire fait de nouveau bénir l’encens; quand le Diacre a pris le roseau, il donne le signal II/w.. rub. du jour Cxr. Ep.. I. II. c. x.xsr, n. 12; Mun. Hit. — ‘ ibid. Cxr. Ep.. ibid., n. ts. pour la procession. Il fait porter à la banquette la barI 1 Miss., ibid.; Car. £’/>., ibid.; Mem. RU. PART. XIII, CHAP. Ill, ART. XXIII. rette et les ornements violets du Diacre; s’il ne guide pas la procession, il marche à la gauche du Célébrant. Quand celui-ci est entré dans l’église, le Cérémoniaire fait arrêter le Clergé une première fois, puis une seconde fois au milieu de l’église, et enfin une troi­ sième foisdevantLauiel, veillant à ce que tout le monde fléchisse le genou en meme temps que le Diacre. § 3. De l'Exsultet. 339. Arrivé devant l’autel, le Cérémoniaire dépose la barrette du Célébrant, prend sur la crédence le livre elle donne au Diacre. Quand le Diacre a reçu la bénédiction, il l’accompagne au lieu où se chante YExsultet; il lui présente l’encensoir. Le Diacre ayant encensé le livre, il reprend l’encensoir et le donne au Thuriféraire. Il se tient en arrière du Dia­ cre. 340. Lorsque le Diacre chante curvat imperia, It Cérémoniaire fait approcher l’Acolyte qui porte les grains d’encens, et veille à ce que le Diacre les pose sur le cierge pascal comme il est prescrit. Il veille aussi à ce que les Acolytes remplissent exactement les fonc­ tions dont ils ont été chargés. 341. Après le chant de YExsultet, le Cérémoniaire reconduit le Diacre et les autres Ministres devant l’autel, fait la génuflexion, et invite le Célébrant à se rendre à la banquette. Il lui ôte la chape, et l’aide à mettre le manipule et la chasuble; il veille à ce que les Ministres prennent les ornements requis, et les ' avertit d’aller au coin de l’épître par le chemin le , plus court. § 4. Des prophéties. 342. Aussitôt que Y Exsultet est fini, le second Cé­ rémoniaire place au milieu du chœur un pupitre nu pour les prophéties, et va inviter celui qui doit chan­ ter la première. Le second Cérémoniaire et celui qui a chanté la prophétie, lorsqu’il n’y a pas de trait, office du cérémoniaire. 365 attendent, avant de quitter le pupitre, que le Diacre ait chanté Flectamus genua; alors, ils font la génu­ flexion, et se lèvent à Levate. Le Cérémoniaire re­ conduit ensuite celui qui a chanté la leçon, et va avertir celui qui doit chanter la suivante. 343. Le Cérémoniaire a soin d’avertir le Célébrant, chaque fois que celui-ci doit aller s’asseoir et revenir au coin de l’épître. Lorsque les prophéties et les orai­ sons sont terminées, le Cérémoniaire invite le Célé­ brant à se rendre à la banquette, pour quitter la cha­ suble et le manipule. Le second Cérémoniaire enlève le pupitre et le livre des prophéties, et met trois coussins violets sur les degrés de l’autel. § 5. De la bénédiction des fonts. .144. Si l’église a des fonts baptismaux, le Cérémo­ niaire met la chape au Célébrant ; il veille à ce que les Clercs qui doivent porter le cierge pascal et la croix se trouvent prêts; et l’on se met en marche. Lorsqu’on est arrivé aux fonts, le Cérémoniaire reçoit les bar­ rettes. La bénédiction terminée, il a soin qu’on mette de l’eau dans les bénitiers avant qu’on verse des saintes Huiles dans l’eau baptismale; il avertit le Porte-bénitier de se présenter devant le Célébrant, et d’accompagner le Prêtre qui doit faire l’aspersion. § 6. Des litanies. 3q5. Quand la bénédiction des fonts est terminée, le Cérémoniaire donne les barrettes; on retourne à l’autel, et l’on fait, en y arrivant, la révérence conve­ nable; lorsque le Diacre et le Sous-Diacre ont quitté lachasuble pliée, et le Célébrant la chape, le Cérémo­ niaire les invite à se prosterner. S’il n’y a pas de fonts baptismaux, quand, après les prophéties, le Célébrant et ses xMinistres sont allés à la banquette, il les invite à quitter la chasuble et le manipule et à venir se pros­ terner. 346. Le Cérémoniaire se met à genoux, ainsi que âœSSrjK,* 366 PART. ΧΙΠ, CHAP. HI, ART. XXJV. les Acolytes, du côté de l’épître. Dès que l’on chante Peccatores, le Cérémoniaire, ayant pris les barrettes, invite le Célébrant et ses Ministres à se lever; après la révérence convenable à l’autel, il donne aux iVinistrès sacrés leurs barrettes, et les conduit à la sacristie. Quand le Célébrant et ses Ministres sont partis, le Cérémoniaire veille à ce que des Clercs ôtent les cous­ sins et préparent ce qui est nécessaire pour la Messe: il avertit le Thuriféraire de préparer l’encensoir, et, s’il n’y a pas de fonts baptismaux, il avertit les Acolytes d’allumer les cierges de leurs chandeliers. § 7. De la Messe et des Vêpres. 347. Le Célébrant et ses Ministres devant se trou­ ver à l'autel quand on chante Christe exaudi nos, le Cérémoniaire donne, lorsqu’il en est temps, le signal du départ; on se rend à l’autel, et, après avoir salué celui-ci, mais non le Clergé, on commence la Messe. Il veille à ce que le premier Acolyte sonne la clochette pendant tout le temps que le Célébrantrécite le Gloria in excelsis avec ses Ministres. Pour l’évan­ gile, il avertit les Acolytes de venir sans chandeliers. 3q8. Après la communion du Prêtre, il avertit le Thuriféraire d’aller préparer l’encensoir. Au com­ mencement du Magnificat, il avertit les Ministres de faire le signe de croix et de se rendre au milieu de l’autel; il fait bénir l’encens, et l’on encense l’autel comme aux Vêpres; il ôte et remet le missel en temps convenable. Lorsqu’on a répété l’antienne Vespere autem sabbati, le Cérémoniaire invite le Célébrante aller au milieu de l’autel, et la Messe se termine comme de coutume ’. 4· ARTICLE XXIV FONCTIONS DU CÉRÉMONIAIRE A LA FETE DU SAINT SACREMENT. 349. A l’offertoire de la Messe solennelle, le Géré! Miss., rub. du jour. OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. 867 moniaire a soin qu’on porte à l’autel l’hostie qui doit être consacrée pour la procession *. Après la paix, il se rend à la crédence, prend l’ostensoir cou­ vert du voile blanc, et le porte à l’autel Il avertit les Thuriféraires d’aller préparer les encensoirs. S’il y a lieu, il a soin que le Sous-Diacre qui doit porter la croix, et tous ceux qui doivent prendre des orne­ ments, se trouvent à la sacristie. Il a dû charger deux Clercs de distribuer des cierges au Clergé, et de les allumer pour la procession. Le Cérémoniaire observe ce qui est marqué pour le commencement de la pro­ cession du jeudi saint. Si la procession s’arrête à un reposoir, il veille à ce que le Porte-croix et les AcoIvtes s’arrêtent à une distance convenable, et se retirent pour ne pas gêner le passage; il fait placer le Clergé sur deux lignes, les moins dignes près de la croix. J CHAPITRE IV Office des Chapiers et des Chantres. ARTICLE PREMIER OBSERVATIONS ET RÈGLES GÉNÉRALES. 350. Le chœur des Chantres, appelé schola, en­ tonne ou chante certaines parties du texte liturgique. 11 peut, suivant l’usage et la disposition, être placé au chœur, ou en dehors du chœur, ou dans une tri­ bune. Les Chantres doivent connaître les règles données au t. 1, p. 067, ch. n et in. 351. A l’Office, deux Chantres, placés au chœur, ont certaines fonctions à remplir, comme il est dit 1 Gardcllini. in Inst. Çkm.. $ io, «--· I. II, c· xxxiu, n. 368 PART. XIII, CHAP. IV, ART plus loin. Aux Vêpres et aux Laudes solennelles, les Chapiers ne remplissent pas les fonctions de Chan­ tres, deux Clercs en surplis étant chargés de ce soin. Il ne faut donc pas confondre Chantres et Chapiers. A la Messe solennelle, il ne peut pas y avoirde Chan­ tres revêtus de chapes. 352. Les Chantres, dans l’exercice de leur fonc­ tion, doivent être debout et tête nue. S’ils chantent des paroles pendant lesquelles on doit se mettre à genoux, ils restent debout, puis font ensemble la gé­ nuflexion à la fin de ces paroles. Ils doivent lire à voix haute et intelligible toutes les parties du texte liturgique dont le chant est suppléé par l’orgue : un ou deux suffisent pour cela. 353. Toutes les fois que les Chapiers et les Chan­ tres ont à faire la génuflexion, ils la font sur le pavé. Ils saluent la croix de l’autel par une génuflexion, même quand le saint Sacrement n’est pas à l’autel. Si le saint Sacrement n’est pas à l’autel, les Chapiers saluent la croix par une inclination profonde lors­ qu’ils la saluent avec l’Officiant. ARTICLE II FONCTIONS DES CHANTRES A LA MESSE. 35q. Le Célébrant arrivant à l’autel, les Chantres commencent l’introït, jusqu’à l’astérisque. Aux fériés et aux fêtes simples, l’introït est commencé par un Chantre; aux autres fêtes et les dimanches, il est com­ mencé par deux; et aux solennités, par quatre, si c’est possible. Le Chœur continue jusqu’au psaume. Les Chantres chantent le commencement du verset du psaume jusqu’à l’astérisque, et le Gloria Patri en en­ tier; le Chœur chante le reste. Tout le Chœur répète l’introït. 355. Ensuite, on chante le Kyrie eleison alternati­ vement, soit tout le Chœur avec les Chantres, soit un OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. 369 côté du Chœur avec l’autre. Le dernier Kyrie est di­ visé en deux ou trois parties par un ou deux astéris­ ques; s’il est divisé en deux, la première partie est chantée par les Chantres ou par le premier Chœur, la seconde par tous ensemble; s’il est divisé en trois, la première partie est chantée comme il vient d’être dit, la deuxième est chantée par le second Chœur, et la troisième par tous à la fois. 356. Le Célébrant ayant entonné Gloria in excelsis Deo, le Chœur continue Et in terra...; un côté du Chœur répond à l’autre côté, ou bien tout le Chœur répond aux Chantres. 357. Après l’épître, le graduel est commencé par un ou deux Chantres, jusqu’à l’astérisque; tous les Chantres, ou quelques-uns, continuent. Deux chan­ tent le verset, que tout le Chœur achève à partir de l’astérisque. Le premier Alleluia est chanté par un ou deux Chantres, jusqu’à l’astérisque; le Chœur répète Alleluia, en y ajoutant le neume. Les Chantres chan­ tent le verset, que tout le Chœur achève à partir de l’astérisque. Ensuite, un Chantre ou les Chantres ré­ pètent Alleluia, et le Chœur ajoute le neume. 358. Après la Septuagésime, on chante le trait, dont les versets sont alternés par les deux côtés du Chœur se répondant, ou par tout le Chœur répondant aux Chantres. 359. Au temps pascal, après qù’on a chanté deux Alleluia et un verset, comme plus haut, un ou deux Chantres commencent un Alleluia, que l’on ne répète pas, mais dont tous chantent le neume ; puis on chante un verset et un Alleluia comme il est dit plus haut. 360. La prose ou séquence se chante alternative­ ment, soit par les Chantres et le Chœur, soit par les deux côtés du Chœur. 361. Le Célébrant ayant entonné Credo in unum Deum, le Chœur continue Patrem omnipotentem, soit les deux côtés ensemble, soit alternativement. 362. L’offertoire est commencé par un, deux ou quatre Chantres, comme l’introït, et tout le Chœur le continue. Il en est de même pour le Sanctus. On ne 2I. PART. XIII, CHAP. IV, ART. IV. OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. doit rien chanter pendant l’élévation Le Benedictus n'est chanté qu’après l’élévation a. 363. L'Agnus Dei est chanté par tout le Chœur:un, deux, ou quatre Chantres le commençant chaque fois: ou bien on alterne, les uns chantant la première partie, les autres répondant miserere nobis dona eis requiem à la Messe des morts), et tous, à la fin, dona nobis pa­ cem (sempiternam à la Messe des morts). 364. L’antienne de la communion, commencéepar un, deux, ou quatre Chantres, est continuée par le Chœur. ctussum, etle Chœur reprend Quando cœli. Les Chan­ tres chantent le verset Dies illa, et le Chœur reprend Dum veneris. Les Chantres chantent le verset Re­ quiem œternam, et le Chœur répète Libera me. Le répons terminé, les Chantres, avec le premier chœur, chantent Kyrie eleison; le second chœur répond Christe eleison ; puis tout le Chœur ensemble, Kyrie eleison. A la fin, les Chantres chantent Requiescat (ou Requiescant) in pace. ARTICLE V ARTICLE Ill FONCTIONS DES CHAPIERS ET DES CHANTRES AUX VEPRES FONCTIONS DES CHANTRES A L’ASPERSION DE L *EAU BÉNITE, 365. Le Célébrant ayant entonné Asperges me ou Vidi aquam, le Chœur continue l’antienne. Les Chan­ tres commencent le verset du psaume, jusqu’à l’asté­ risque, et chantent le Gloria;\e Chœur chante le reste. Ensuite, les Chantres reprennent l’intonation de l’an­ tienne, et le Chœur répète celle-ci. ARTICLE IV FONCTIONS DES CHANTRES A LA MESSE DES MORTS ET A L’ABSOUTE. 366. Outre ce qui est dit pour la Messe ordinaire, les Chantres observent ce qui suit. On ne peut omettre aucune strophe de la prose. A 1’offertoire. ils chantent seuls le verset Hostias et preces ; et, à l’antienne de la communion, ils chantent seuls le verset Requiem œternam. 367. A l’absoute, les Chantres commencent le ré­ pons Libera me, que le Chœur continue jusqu’au verset. Les Chantres chantent le verset Tremens faC:rr. Ef.. I. Il, c.vin, n. 70 , S. C., 22 mai 1894. 3827, ni; 26 avril tçûf. 4071, ad i. Λ/.. 1. II, ct vin, n. 70; S. C.,12 dot. 1831, 2682,ad 3i 22 : ιαι H, 3027,111; io dec. 1909, 42^3, ad 6; 1 j janv. 1921, !)iiHttm, SOLENNELLES. § 1. Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles lorsqu'il n'y a pas de Chapiers. 368. Deux Clercs, revêtus du surplis ou de la cotta. remplissent la fonction de Chantres. Ils se placent dans le chœur, aux sièges des Chapters, un de chaque côté, ou tous deux du même côté. 369. Ils entonnent les psaumes au milieu du chœur, et, si c’est l’usage, devant un pupitre nu, où se trouve le livre des intonations. Lorsqu’ils ne sont pas oc­ cupés, ils se conforment au Clergé. Ils peuvent se couvrir, mais n’y sont pas obligés. 370. Toutes les fois que les Chantres arrivent au milieu du chœur, ou devant le pupitre, ils font la gé­ nuflexion. Avant de retourner à leur place, ils font d’abord la génuflexion, et se saluent mutuellement s’ils se quittent. 371. Lorsqu’ils vont annoncer une antienne, ils font la génuflexion s’ils passent devant l'autel, se rendent tous deux devant celui à qui elle doit être an­ noncée, et le saluent plus ou moins profondément suivant sa dignité. Quand le chant est terminé, un des deux Chantres (le premier pour le Célébrant etle second pour les autres) annonce l’antienne, d’une 5?^ PART. XIII, CHAP. IV, ART. V voix claire, mais de manière à être entendu seulement des personnes les plus rapprochées. 372. Quand l’intonation est répétée, si l’Office est double, ou, si l’Office est semi-double ou simple, aussitôt qu’elle est annoncée, les deux Chantres sa­ luent de nouveau celui à qui l’antienne a été annoncée, et vont au milieu du chœur entonner le psaume, faisant la génuflexion quand ils y arrivent. 3/3. Ils chantent le premier verset du psaume en entier ou seulement jusqu’à l’astérisque, suivant l’u­ sage; puis ils s’inclinent aussitôt vers le côté du Chœur qui doit continuer, c’est-à-dire vers le côté opposé à celui qui a entonné l’antienne s’ils ontchanté le premier verset en entier, ou bien vers le côté qui a entonné l’antienne s’ils n’ont chanté que la moitié du verset. 374. Us peuvent être chargés, si d’autres au chœur ne le peuvent facilement, de lire debout, à voix haute et intelligible, les paroles dont le son de l’orgue rem­ place le chant, comme la répétition des antiennes, les strophes de l’hymne et les versets du Magnificat. Pour répéter les antiennes, ils peuvent venir au milieu du chœur, avant d’aller annoncer la suivante. 375. Les deux Chantres entrent au chœur avec l’Officiant; ils marchent ensemble à la suite des Aco­ lytes. Si le Clergé entre en même temps, ils attendent devant l’autel, à côté des Acolytes, que l’Officiant arrive. Ils font la génuflexion avec lui, et, pendant 1’Ageri, s’agenouillent à côté de ses assistants. 376. Après la génuflexion et les saluts au Chœur, ils suivent l’Officiant à son siège, et se placent en face de lui. Lorsqu’on a chanté sœculorum, Amen. après Deus in adjutorium et Gloria Patri, pendant lequel ils s’inclinent vers l’autel, le premier Chantre annonce à l’Officiant la première antienne. Ils vont ensuite au milieu du chœur, font la ngénuflexion en arrivant, entonnent le premier psaume quand il en est temps, font de nouveau la génuflexion, et retournent à leur place. I 377. Après le premier psaume, pendant qu’on ré1 OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. 373 pète l’antienne, ils vont annoncer l’antienne suivante au plus digne du Clergé, et reviennent au milieu du chœur entonner le psaume. Lorsque celui-ci est en­ tonné. ils reviennent à leurs places. Cela se pratique à la fin des deuxième, troisième et quatrième psau­ mes; et l'on commence par les plus dignes de cha­ que côté du chœur. 378. Pendant la répétition de la cinquième antienne, ou seulement après l’avoir répétée s’ils le font euxmêmes, les deux Chantres se rendent devrant l’Officiant, qu’ils saluent en arrivant. Après le capitule, le premier Chantre annonce à l’Officiant l’intonation de l’hymne; celle-ci étant entonnée, ils saluent l’Officiant, font la génuflexion devant l’autel, et retournent à leurs places. Nota. Si l’on chante Veni Creator ou Ave maris Stella, ils se mettent à genoux devant l’autel, jusqu’à la fin de la première strophe, et vont ensuite à leurs places. 379. Vers la fin de la dernière strophe, ils vont de­ vant l’autel, faisant la génuflexion en arrivant. A la fin de l’hymne, ils chantent le verset. Pendant qu’on répond au verset, les deux Chantres vont devant l’Officiant, et le premier lui préentonne l’antienne du Magnificat. Ils reviennent ensuiteau milieu du chœur pour entonner le cantique, puis vont à leurs places après l’avoir entonné. On doit conduire le chant et le son de l’orgue de manière que l’encensement soit terminé avant le Gloria Patri. 380. Les Chantres sont encensés individuellement, d’un coup chacun, après le Clergé. Ils restent à leurs places pendant la répétition de l’antienne du Magni­ ficat et l’oraison. A la conclusion de celle-ci, ils vont devant l’autel, faisant la génuflexion en arrivant, pour chanter les versets des mémoires s’il y en a, et Benedicamus Domino. Ils pourraient aussi entonner les antiennes des mémoires; ils le feraient à l’endroit où ils ont entonné les psaumes. 381. Si l’on chante l’antienne à la sainte Vierge, ils vont à leur place après Benedicamus Domino, et re- / —: Ttc*Λ-ClV.V PART. XIII, CHAP. IV, ART viennent au milieu du chœur pour chanter le verset: ils vont ensuite rejoindre lOfficiant, font la génu­ flexion, et retournent à la sacristie à la suite des Aco­ lytes. Si l’on ne chante pas l’antienne à la sainte Vierge, ils vont rejoindre lOfficiant après Benedica­ mus Domino; quand il vient à l’autel, ils font la gé­ nuflexion pendant qu’il fait la révérence convenable, et retournent à la sacristie à la suite des Acolytes. § 2. Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles lorsqu’il y a deux Chapiers. OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. de chaque côté, ou tous deux du même côté. Ils entrent à la suite des Acolytes, et ne vont pas auprès de lOfficiant. Ils n’ont rien à préentonner, ni à l’Officiant ni au Clergé; ils ne chantent pas le verset après l’hymne, ni ceux des mémoires, ni le Benedica­ mus Domino. Ils n’entonnent que les psaumes et le Magnificat. Ils sont encensés en même temps que le Clergé, du côté qu’ils occupent. Ils sortent comme ils sont entrés. § 4. Fonctions des Chapiers aux Vêpres solennelles lorsqu’ils sont seulement deux. 382. Lorsqu’il y a deux Chapiers, les Chantres ob­ 385. Le’s Chapiers, s’étant revêtus du surplis, pren­ servent ce qui est indiqué au paragraphe précédent, nent leur chape, aidés par les Acolytes, et se placent sauf les particularités suivantes. Si les Chapiers •aux côtés de lOfficiant. Au signe du Cérémoniaire, ils sont au chœur, les Chantres se placent à l’entrée du saluent la croixdela sacristie et lOfficiant, se couvrent, chœur, de chaque côté, ou tous deux du meme côté; ei accompagnent celui-ci, le premier à sa droite et le si les Chapiers sont aux côtés de lOfficiant, les second à sa gauche, en soutenant le bord de la chape. Chantres se mettent au chœur à la place ordinaire des 386. En entrant dans l’église, ils se découvrent, Chapiers. Ils ne sont pas chargés de préentonner à prennent de l’eau bénite, le premier en présente à l’Officiantla première antienne, l’hymne, et l’antienne lOfficiant, et ils se couvrent après s ’ être signés. lisse du Magnificat : cela étant réservé au premier Chapier. découvrent en entrant au chœur; arrivés devant l’autel, 383. En arrivant au chœur, ils ne se rendent pas ils font la génuflexion, ou l ’ inclination profonde si le près de lOfficiant, mais à leur place. Vers la tin de saint Sacrement n’est pas à l’autel, et s’agenouillent la première antienne, ils vont entonner le psaume. avec lOfficiant sur le plus bas degré, pour dire 1\4Ils restent à leur place pendant le capitule et l’hymne. peri. Après avoir chanté le verset, si l’Office est semi38-. Après s’être levés, ils font les révérences con­ double, ils demeurent au même lieu pour entonner venables à l ’ autel et au Chœur, en commençant par le le Magnificat ; si l’Office est double, ils retournent^ côté opposé à celui de l ’ Ofliciant, accompagnent celuileur place, et la quittent de nouveau à la lin de l’an­ cià sa place, et se tiennent devant lui. Ils s ’ inclinent tienne, pour entonner le cantique. Us sont encensés vers l ’ autel au Gloria Patri. Au moment voulu, le après le Clergé et les Chapiers, s’ils occupent la place premier Chapierannonce à lOfficiant la première an­ de ceux-ci ; sinon, en même temps que le Clergé. A tienne. Après avoir salué lOfficiant, et fait la génu­ la fin, ils se rendent à la sacristie à la suite des Aco­ flexion devant l’autel, ils vont à leur place; ils s’as­ lytes, n'ayant pas à accompagner lOfficiant. seyent et se couvrent quand le premier psaume est entonné. Ils ne préentonnent pas les antiennes au § 3. Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles Clergé. lorsqu'il y a plus de deux Chapiers. 388. A Sicut erat du cinquième psaume, ils se rendent devant l’Ofliciant, qu’ils saluent en arrivant. 38q. Les Chantres se placent à l’entrée du chœur. PART. XIII, CHAP. IV OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. Quand on a répondu Deo gratias après le capitule, le premier Chapier préentonne l’hymne à l’Officiant. Celui-ci l’ayant entonnée, les Chapters le saluent et reviennent à leur place. Si l’on chante Veni Creator ou Ave maris stella, ils se mettent à genoux après l’intonation, jusqu’à la lin de la première strophe. 389.IIS ne chantent pas le verset. Pendant qu'on répond au verset, le premier Chapier va seul annon­ cer à l’Officiant l’antienne du Magnificat; il revient ensuite à sa place. Ils s’asseyent et se couvrent pen­ dant l’antienne, si l’Office est double. A l’intonation 1 du Magnificat, ils se lèvent, déposent leur barrette, font le signe de croix, et vont rejoindre l’Officiant de­ vant l’autel; ils se placent à ses côtés, et font la révé­ i rence convenable avec lui. 090. Ils montent à l’autel avec l’Officiant ; après que, celui-ci a baisé l’autel, le premier Chapier reçoit la na­ vette, et présente la cuiller avec les baisers ordinaires, I en disant Benedicite, Pater reverende, le second rele­ vant le bord droit de la chape. L’encens étant bénit, le premier Chapier reçoit la cuiller avec baisers, rend la navette, reçoit 1’encensoir, et le donne à l’Officiant avec baisers. Pendant l’encensement, les deux Chapters accompagnent l’Officiant, en tenant les bords de la chape; ils font les mêmes révérences que lui, et récitent le Magnificat alternativement avec lui. I 391. L’encensement terminé, le premier Chapier reçoitdel’Officiant l’encensoir, avec les baisers d’usage, et le donne au Thuriféraire; puis ils retournent au milieu, font une inclination à la croix, descendent au bas de l’autel, font la révérence convenable, saluentle Chœur en commençant par le côté opposé à celui de l’Officiant, et accompagnent celui-ci à sa place. lisse placent en face de lui; le premier Chapier reçoit du Thuriféraire l’encensoir, et encense l’Officiant de trois coups doubles : les deux Chapters font une inclination profonde avant et après. 392. Ensuite, le premier Chapier rend l'encensoir au Thuriféraire, et les deux Chapters retournentà leur place. Ils sont encensés par le Thuriféraire,, après que celui-ci a encensé les Chanoines, ou, s’il n’y a pas de Chanoines, après qu’il a encensé le Clergé (1). Pen­ dant qu’on répète l’antienne du Magnificat, ils se ren­ dent devant l’Officiant, et y demeurent pendant l’orai­ son et les mémoires s’il y en a. Ils ne chantent pas les versets des mémoires, ni le Benedicamus Domino. 393. Si l’on dit ou si l’on chante l’antienne de la sainte Vierge, les Chapters demeurent devant 1’0fciant, debout ou à genoux selon le temps; si l’on est à genoux, ils restent agenouillés pendant que l’Officiant est debout pour l’oraison. Les Chapters accompagnent ensuite l’Officiant devant l’autel, et font avec lui la révérence convenable; après avoir salué le Clergé s’il reste au chœur, ils retournent à la sacristie comme ils en sont venus; ayant salué la croix et l’Officiant, ils déposent leur chape. Nota. Siles deux Chapters se placent à la banquette, au côtés de l’Officiant, ils observent ce qui suit. Au commencement, ayant accompagné l’Officiant à la banquette, ils se placent le premier à sa droite et le se­ cond à sa gauche. Le premier est chargé de lui donner ou de recevoir sa barrette avec les baisers ordinaires, chaque fois qu’il y a lieu; il soutient le bord de la chape quand l’Officiant fait le signe de croix à Dëus in adjutorium et à Magnificat. A la fin du Sicut erat, lepremier Chapier seul se place devant l’Officiant, et luipréentonne la première antienne: lorsque celui-ci l’aentonnée, le Chapier le salue, et revient à sa droite. Après que le Célébrant s’est assis et couvert, les deux Chapiers se saluent mutuellement, s’asseyent et se couvrent. Après le capitule, le premier Chapter se placedevantl’Officiant, pour lui préentonner l’hymne, puis revient à sa droite. Pendant qu’on répond au verset, il fait de même, pourlui préentonnerlantienne fa Magnificat. Les deux Chapiers s’asseyent, s’il y a lieu, pendant l’antienne, après que l’Officiant s’est assis. Au commencement du Magnificat, ayant dé(!) Voir î.I, p. 523, note (i). Λ OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. PART ΧΙΠ, CHAP. IV ART. V. posé leur barrette, ils accompagnent l’Officiant à l’autel, en saluant le Chœur d’abord du côté de l’épitre. En retournant à la banquette après l'encensement de l’autel, ils saluent d’abord le côté de l’évangile. Tous deux se tiennent devant l’Ofliciant pendant que le premier l'encense; puis ils retournent à ses côtés. Ils y sont encensés comme il est dit plus haut, et s’asseyent après que le Célébrant s’est assis. Ils demeurent aux côtés de l’Officiant pendant l'oraison et les mémoires, ainsi que pendant l'antienne de la sainte Vierge. §5. Fonctions des Chapiers aux Vêpres solennelles quand ils sont quatre ou six. ΛΜ · 879 394. Les Chapiers, s’étant revêtus du surplis, pren­ nent la chape, aidés parles Acolytes; les deux pre­ miers se placent aux côtés de l’Officiant, et les au­ tres, de chaque côté sur la même ligne, ou en arrière deux à deux. Ayant salué la croix de la sacristie ei l’Officiant, ils se couvrent, et, les mains jointes, se rendent à l’autel deux à deux, les deux premiers étant aux côtés de l’Officiant, dont ils relèvent le bord de la chape. JP 3q5. Ils se découvrent pour prendre Veau bénite, et le premier en présente à l’Officiant En entrant au chœur, ils se découvrent, et le premier reçoit avec les baisers ordinaires la barrette de l’Officiant; ils font à l’autel l’inclination profonde, ou la génuflexion si le saint Sacrement s’y trouve, et s'agenouillent tous sur le plus bas degré, pour dire V Aperi. left. Après s'être levés et avoir fait la révérence convenable à l’autel, ils saluent le Chœur en com­ mençant par le côté opposé à celui de l’Officiant, ac­ compagnent celui-ci à sa place, et se tiennent soit de­ vant lui, tous sur la même ligne, soit des deux côtés sur deux lignes, l’un vis-à-vis de l’autre. Au Gloria Patri, ils s’inclinent vers l’autel. Le premier Chapier préentonne la première antienne à l’Ofliciant; quand celui-ci l'a entonnée, tousle saluent, font la génu- flexion devant l’autel, se saluent mutuellement, et vont à leur place. Ils s’asseyent et se couvrent comme le Clergé. 397. Après chaque psaume, pendant qu’on répète l’antienne, le dernier Chapier va préentonner Kan­ tienne suivante à l’un des Ecclésiastiques présents au chœur, en commençant par le plus digne, et en faisant la génuflexion chaque fois qu'il passe devant l'autel; pendant ce temps, les autres Chapiers restent assis, et se découvrent quand il les salue en partant et en ar­ rivant. 3q8. Pendant qu’on répète l’antienne du cinquième psaume, tous les Chapiers font la génuflexion devant l'autel, et se rendent près de l’Officiant. Après le capi­ tule, le premier lui préentonne l'hymne; quand l’Of­ ficiant l’a entonnée, tous saluent et retournent à leur place, comme au commencement. Si l’on chante Vcni Creator ou Ave maris stella, ils s’agenouillent après l’intonation, et restent ainsi jusqu'à la fin de la première strophe, soit là où ils se trouvent, soit devant l'autel. 399. Vers la fin de l’hymne, les deux derniers Cha­ piers se rendent devant l’autel et font la génuflexion; après avoir chanté le verset, ils font la génuflexion, se saluent, et vont à leur place. Pendant qu’on répond au verset, le premier Chapier se rend devant 1’0 fficiant, i pour lui préentonner l’antienne du Magnificat; après quoi, il retourne à sa place. Tous s’asseyent et se cou­ vrent pendant l’antienne. 400. A l’intonation du Magnificat, tous les Cha­ piers se rendent devant l’autel, et reçoivent au milieu d'eux l'Officiant, qui y arrive en même temps. Après que tous ont fait la révérence convenable, les deux premiers montent avec l’Officiant à l'autel, et obser­ vent, pour l’encensement, ce qui a été dit au paragra­ phe précédent. Les autres restent au bas des degrés. 401. Après l’encensement, tous font la révérence à l’autel, saluent le Chœur en commençant par le côté opposé à celui de l’Officiant, accompagnent celui-ci à sa place, et se tiennent devant lui. Le premier Chapier 38o PART. ΧΠΙ, CHAP. IV, ART. V. encense l'Officiant de trois coups doubles, et tous font à celui-ci une inclination profonde avant et après;le premier rend l’encensoir au Thuriféraire, et tous re­ tournent à leur place, comme au commencement. 402. Le dernier Chapter, arrivé à sa place, reçoit du Thuriféraire l’encensoir, et fait l’encensement du Clergé et des Chapiers; il encense ces derniers après les Chanoines, ou après tout le Clergé s’il n’y a pas de Chanoines (1). Il a le Thuriféraire à sa droite; après avoir encensé les Chapiers, chacun de deux coups doubles avec inclination avant et après, il est encensé à sa place, et de la même manière, par le Thuriféraire. I 403. Pendant la répétition de l’antienne du Ma· gnijîcat' tous les Chapiers font la génuflexion devant l’autel, et se rendent auprès de l’Officiant, où ils de­ meurent. Pendantla conclusion de l’oraison, les deux derniers vont devant l’autel et font la génuflexion; ils chantent les versets s’il y a des mémoires, et, quand il en est temps, le Benedicamus Domino; puis ils font la Ogénuflexion,7 et reviennent devant l’Officiant. 404. Celui-ci ayant chanté Fidelium animœ,ï® Chapiers restent devant lui pendant l’antienne de la sainte Vierge si on la dit, debout ou à genoux suivant le temps; s’ils sont à genoux, ils restent ainsi même quand l’Officiant se lève pour l’oraison. Ensuite, ils l’accompagnent à l’autel, et y font la révérence conve­ nable; après avoir salué le Clergé s’il reste au chœur, ils retournent à la sacristie comme ils en sont venus, saluent la croix et l’Officiant, puis quittent leur chape. -j Nota i°. Si les deux premiers Chapiers sont placés aux côtés de l’Officiant à la banquette, ils observent ce qui est dit au nota du paragraphe précédent, et les deux ou quatre autres suivent ce qui est dit dans ce paragraphe-ci. Nota 20. Si Ton encense un ou plusieurs autels outre celui du chœur, on observe ce qui suit. Les Chapiers, (1) Voir t. I, p. 523, note (1). OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. 381 barretteen mains, ayant rejoint l’Officiant devant l’au­ tel au commencement du Magnificat, font la révé­ rence convenable, saluent le Chœur, et se rendent couverts devant l’autel à encenser, de la même manière qu’ils sont venus de la sacristie. Ils se découvrent en arrivant, font la révérence convenable, et observent ce qui est dit pour l’encensement de l’autel du chœur. On ne bénit l’encens qu’au premier autel. Lorsqu’on retourne au chœur, ils se découvrent en entrant, sa­ luent le Clergé, se rendent à l’autel, que l’on encense si on ne l’a pas déjà fait, et accompagnent l’Officiant à sa place, observant ce qui a été dit plus haut. ARTICLE VI FONCTIONS PARTICULIÈRES DES CHAPIERS AUX VEPRES SOLEN­ NELLES CÉLÉBRÉES DEVANT LE SAINT SACREMENT EXPOSÉ, OU IMMÉDIATEMENT SUIVIES DE LA BÉNÉDICTION. 405. Aux Vêpres en présence du saint Sacrement exposé, les Chapiers ne saluent pas le Chœur. En se rendant à l’autel, ils se découvrent dès qu’ils sont en vue du saint Sacrement; et, en partant du chœur, à lafin, ils se couvrent au même endroit. En arrivant à l’autel, ils font la génuflexion à deux genoux; ils la font aussi en quittant l’autel après Y Aperi, en y arri­ vant au Magnificat, en le quittant après l'encense­ ment, et en partant à la fin des Vêpres. Dans toutes les autres circonstances, ils font la génuflexion d’un seul genou. Il n’y a aucun baiser. Au Magnificat, quand l’Officiant a mis et béni l’encens, les deux premiers Chapiers descendent du marchepied avec lui, en s’écartant un peu pour ne pas tourner le dos au saint Sacrement; ils s’agenouillent sur le bord du marchepied, le premier reçoit et donne l’encensoir à l’Officiant; celui-ci encense le saint Sacrement, les deux Chapiers soutenant la chape, et faisant avec lui une inclination médiocre avant et après; puis ils montent sur le marchepied, font la génuflexion, et l’encensement a lieu comme à l’ordinaire. OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. 383 PART. XIII, CHAP. IV, ART. VIH 406. Si les Vêpres sont suivies immédiatement de la bénédiction du saint Sacrement, tous les Chapiers y assistent, à genoux sur le plus bas degré de l’autel. Quand il y a lieu de mettre l’encens, les deux premiers font une inclination médiocre et se lèvent avec l'Ofli· ciant; le premier présente la navette sans bai­ sers, tandis que le second tient le bord droit de la chape. Le premier présente et reçoit l’encensoir, les deux soutiennent la chape pendant l’encensement,et tous font l’inclination médiocre avant et après. Les deux premiers, à genoux, soutiennent le livre pendant l’oraison; ensuite, ils montent à l’autel avec l’Ofli· ciant. et s’arrêtent sur le degré au-dessous du marchepied; ils s'agenouillent sur le bord de celui-ci, et sou­ tiennent les côtés de la chape pendant la béné­ diction. Quand celle-ci est donnée, ils montent sur le marchepied, font la génuflexion avec l’Officiant, et descendent avec lui, en s’écartant unpeupourn. pas tourner le dos au saint Sacrement. ARTICLE VII FONCTIONS DES CHANTRES AUX VEPRES DES .MORTS, 407. Les deux Chantres en surplis se placent à l’entrée du choeur. Us entonnent les psaumes et chantent le verset au milieu du chœur, avec les céré­ monies ordinaires. On ne préentonne pas les antien­ nes au Clergé; si d’autres n’en sont pas chargés, les deux Chantres les entonnent à l'endroit où ils enton­ nent les psaumes. Us sont à genoux à leur place pen­ dant les prières. ARTICLE VIII FONCTIONS DES CHANTRES ET DES CHAPIERS AUX MATINES ET AUX LAUDES SOLENNELLES. 408. Les deux Chantres en surplis suivent le Cé- rémoniaire et précédent l’Officiant; ils font la génu­ flexion devant l'autel, et s'agenouillent aux côtés de l’Officiant. Ils se lèvent avec l’Officiant, font la gé­ nuflexion, saluent le Chœur, en commençant par le côté opposé à celui de l’Officiant, accompagnent celuici à sa place, et se tiennent en face de lui. Us s’incli­ nent vers l'autel au Gloria Patri. A Sicut erat, ils saluent l’Officiant, vont au milieu du chœur, devant lepupitre, et font la génuflexion. 409. Ils chantent l’invitatoire, que Je Chœur ré­ pète, puis les versets du psaume Venite exsultemus ; à Venite adoremus et procidamus ante Deum, ils font h génuflexion. A la fin, ils reprennent la première partie de l’invitatoire, puis font la génuflexion, et vont devant l'Officiant. Le premier lui préentonne l’hymne, et tous deux restent devant lui. Après l'hymne, le premier Chantre annonce à l’Officiant la première antienne; ils vont ensuite au pupitre, et font la génuflexion. Après avoir entonné le psaume, ilsfont la génuflexion, et vont s’asseoir aux sièges des Chapiers. 410. Us annoncent les antiennes suivantes comme d'ordinaire. Pendantqu’on répète la dernière antienne du premier nocturne, ils vont au milieu du chœur, et font la génuflexion ; après avoir chanté le verset, ils font la génuflexion, et retournent à leurs places. Après chaque leçon, ils entonnent le répons si d’autres n’en sont pas chargés ; alors, ils chantent le verset, ainsi que le Gloria s’il y a lieu. On fait de même aux deux au­ tres nocturnes. 411. Vers la lin du troisième nocturne, pendant le huitième répons, les Chantres vont se revêtir de la chape, puis, avec les révérences convenables, se rendent devant l’Officiant, pour assister à la neuvième leçon. Quand l'Officiant a achevé la leçon, le premier lui préentonne le Te Deum, et tous deux retournent à leurs places; ils s’agenouillent au verset Te ergo *φια sumus. Pendant le dernier verset, ils se rendent devant l’Officiant. Aux Laudes, ils observent les céré­ monies indiquées pour les Chapiers aux Vêpres solen- PART. XIII, CHAP. IV, ART. XI. OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. nelles, et deux Clercs en surplis leur succèdent dans les fonctions de Chantres. ARTICLE IX FONCTIONS DES CHANTRES AUX MATINES ET AUX LAUDES DES MORTS. 412. Les deux Chantres en surplis se placenta l’entrée du chœur. Si l’on doit chanter l’invitatoire, ils le chantent au pupitre, comme à l’ordinaire. Ils entonnent les psaumes et chantent les versets au mi­ lieu du chœur, avec les cérémonies ordinaires. On ne préentonne pas les antiennes au Clergé; si d’au­ tres n’en sont pas chargés, les deux Chantres les entonnent à l’endroit où ils entonnent les psaumes. Aux Laudes, ils font comme aux Vêpres. c- .1 ARTICLE X FONCTIONS DES CHANTRES AUX PROCESSIONS. 413. Aux processions, la place des Chantres en sur­ plis est derrière la croix et les Acolytes. Ils entonnent ou chantent ce qui est prescrit. Ils marchent deux à deux comme le Clergé; ou bien, s’ils sont nombreux, ils peuvent, pour plus de commodité, marcher en groupe, c’est-à-dire quatre ou plus de front, sur plu­ sieurs lignes. Aux processions qui sont très longues. Il peut y avoir plusieurs groupes de Chantres espacés, afin de soutenir le chant. mencél’antienne Si iniquitates, les Chantres récitent, sanschanter, le psaume De profundis, etdisent ensuite l’antienne. Lorsque le Prêtre a commencé l’antienne Exsultabunt Domino, les Chantres entonnent le psaume Miserere, que le Clergé continue. Si le psaume ne suffit pas, on y ajoute des psaumes graduels ou de l’Office des morts. A la fin de chaque psaume, on chante Requiem œternam dona ei Domine, Et lux perpetua luceat ei. Le chant des psaumes doit se prolonger jus­ qu’à ce que l’on soit arrivé à l’église. 415. En entrant dans l’église, les Chantres répètent l'antienne Exsultabunt. Ils entonnent ensuite le répons Subvenite, que le Clergé continue. Ils chantent les versets Suscipiat et Requiem œternam, et le Clergé re­ prend Suscipientes et Offerentes. Après l’absoute, si l’on porte immédiatement le corps au cimetière, les Chantres entonnent l’antienne In paradisum, que le Clergé continue en allant au cimetière. Si le cimetière est éloigné, on peut répéter cette antienne et chanter des psaumes. 416. Au cimetière, lorsque le Prêtre a entonné l’antienne Ego sum, les Chantres entonnent le canti­ que Benedictus, que le Clergé continue. A la fin, on dit Requiem œternam dona ei Domine, Et lux perpe­ tua luceat ei; puis on répète l’antienne. Quand le Prêtre a chanté Kyrie eleison, on répond Christe eleison. A la fin, les Chantres chantent Requiescat in pace. Quand le Prêtre a commencé l’antienne Si ini­ quitates, les Chantres disent, sans chanter, le psaume De profundis ; à la fin, on dit Requiem au pluriel. ARTICLE XII FONCTIONS DES CHANTRES AUX FUNÉRAILLES DES ENFANTS. ARTICLE XI FONCTIONS DES CHANTRES AUX FUNÉRAILLES 385 DES ADULTES. 414. Quand le Prêtre, arrivé près du corps, a com- 417. Les Chantres, pour la levée du corps chantent l’antienne Sit nomen Domini, et le psaume Laudate pueri, avec Gloria Patri. En allant à l’église, on chante le psaume Beati immaculati, auquel on ajoute, 386 PART. ΧΠΙ, CHAP. IV, ART. XIII. s’il est nécessaire, les psaumes Laudate Dominum de cœlis, Cantate Domino, Laudate Dominum in Sanctis ejus. En entrant dans l’église, les Chantres entonnent, si le Prêtre ne l’entonne pas, l’antienne Hic acci­ piet, puis le psaume Domini est terra, que le Clergé continue; et l’on répète l’antienne. On chante ensuite Kyrie eleison, Pater noster et les versets. 418. Après l’oraison, les Chantres entonnent, si le Prêtre ne l’entonne pas, l’antienne Juvenes et virgines, puis le psaume; en allant au cimetière, on chante le psaume Laudate Dominum de cœlis, et, si le trajet est long, Cantate Domino, Laudate Dominum in Sanctis ejus; à la fin, on répète l’antienne. Au cimetière, quand le Prêtre a chanté Kyrie eleison, on répond Christe eleison. Après l’oraison, les Chantres entonnent, si le Prêtre ne l’entonne pas, l’antienne Benedicite Domi­ num, et, en revenant à l'église, on chante'le cantique Benedicite; on répète ensuite l’antienne. â ARTICLE XIII FONCTIONS DES CHANTRES LE JOUR DE LA FETE DE LA PURIFICATION. 419. Lorsque le Célébrant a reçu son cierge, les Chantres entonnent l’antienne Lumen ad revelationem gentium, que le Chœur continue. Ils entonnent ensuite le cantique Nunc dimittis; et le Chœur répète l’an­ tienne après qu'ils ont chanté chaque verset ’. Si la dis­ tribution des cierges n’est pas finie lorsque le Chœur a répété l’antienne après Je dernier verset, on reprend le cantique au deuxième verset. On chante Gloria Patri quand la distribution est terminée 2. Les Chantres veillent à ce que, pendant la distribution, il n’y ait point d’interruption dans le chant3. 420. Après la distribution des cierges, ils entonnent 1 antienne Exsurge, qui séchante comme l’introït de la Miss., rub du jour, — ’ Bauldry. —·* Miss., ibid. OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES 387 Messe'. Lorsque le Diacre a chanté Procedamus in pace, le Chœur répond Innomine Christi, Amen. Les Chantres, sans porter leurs cierges, se mettent à la suite du Porte-croix et des Acolytes, et chantent, pen­ dant la procession, les antiennes marquées. En ren­ trant à l’église ou au chœur, ils chantent le répons Obtulerunt ARTICLE XIV FONCTIONS DES CHANTRES LE MERCREDI DES CENDRES. 421. Aussitôt que le Célébrant arrive à l’autel, les Chantres entonnent l’antienne Exaudi nos, qui se chante comme l’introït de la Messe Lorsque le Célé­ brant a reçu les cendres, les Chantres entonnent l’an­ tienne Immutemur, que le Chœur continue \ On chante de même l’antienne Inter vestibulum. Ensuite, ils entonnent le répons Emendemus, que le Chœur continue; ils chantent seuls le verset et le Gloria Patri, le Chœur reprenant Attende Domine. Les Chantres veillent à ce que, pendant l’imposition des cendres, il n’y ait point d’interruption dans le chant. ARTICLE XV * FONCTIONS DES CHANTRES LE DIMANCHE DES RAMEAUX. 422. Aussitôt après l’aspersion, les Chantres enton­ nent l’antienne Hosanna, que le Chœur continue. Après l’épître, ils entonnent le répons Collegerunt o\iln monte Oliveti), que le Chœur continue. Ils chan­ tent ensuite le verset, et le Chœur reprend Et venient (ou Spiritus). On répond, sur le ton férial, aux versets qui précèdent la préface; puis les Chantres entonnent le Sanctus, également sur le ton férial. 'Miss., ibid.— 2 Hit.. De Process, in die Purif. 1.11,c. xvm, n. io. cf. Mem. Jtil., rub. du jour. Bauldry. · Ccr. Ep., ’ nr. . 388 PART. XIII, CHAP. IV, ART. XVI. 423. Lorsque le Célébrant a reçu son rameau1, les Chantres commencent l’antienne Pueri Hebrœorwn portantes ramos, puis l’antienne Pueri Hebrœorm vestimenta prosternebant. On les répète jusqu’à ce que la distribution soit finie; les Chantres veillent à ce que, pendant la distribution, il n’y ait point d’inter­ ruption dans le chant. 424. Lorsque le Diacre a chanté Procedamus in pace, le Chœur répond In nomine Christi, Amen. Les Chantres, sans porter leurs rameaux, se mettent à la suite du Porte-croix et des Acolytes, et chantent, pen­ dant la procession, les antiennes marquées. Lorsque la procession, au retour, est proche de la porte de l’église, quelques Chantres doivent se trouver à l’in­ térieur, derrière la porte fermée. S’ils sont assez nom­ breux, ceux qui doivent chanter à l’intérieur restem à l’église, et ferment la porte dès que la procession est sortie. 425. Quand la procession est arrivée et que le chant a cessé, les Chantres qui sont à l’intérieur chantent, auprès de la porte, la première strophe de l’hymne Gloria, laus et honor. Quand le Clergé l’a répétée, ils chantent la strophe suivante, et ainsi de suite. Quand le chant est terminé et qu’on a ouvert la porte de . l’église, les Chantres entonnent le répons Ingredient! Domino, que le Chœur continue. Ils chantent leverset, et le Chœur reprend Cum ramis. ARTICLE XVI FONCTIONS DES CHANTRES A L’OFFICE DES TÉNÈBRES. 426. Aussitôt qu’on a récité à voix basse Pater, Are. Credo, les Chantres commencent la première antienne, que le Chœur continue. Deux entonnent ensuite le psaume. Les deux Chantres en surplis se conforment à ce qui est indiqué pour les Matines; ils entonnent euxl'.p., I. II, c. xxi, n. 6 ; cf. Ment. Rit., rub. du jour. 01 FICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. mêmes toutes les antiennes1 ( i ). A la fin des psaumes, on ne dit pas Gloria Patri ; on fait une légère inflexion de voix, ou bien on prolonge un peu le chant des dernières paroles. Après la répétition de l'antienne àuBenedictus, les Chantresentonnent Christus factus est. Après avoir dit à voix basse Pater noster, on psal­ modie le psaume Miserere mei Deus 7, que lus Chantres commencent. ARTICLE XVII FONCTIONS DES CHANTRES LE JEUDI SAINT. 427. Au commencement de la procession, les Chantres se mettent à la suite du Porte-croix et des Acolytes, et entonnent l’hymne Pange lingua, que le Chœur continue. Ils ont soin de ne pas chanter, pen­ dant la procession, la strophe Tantum ergo. Si le che­ min à parcourir était long, ils pourraient reprendre à la strophe Nobis datus. 428. Apres les Vêpres, quand le Célébrant est ar­ rivé à l’autel et a commencé l’antienne Diviserunt, les Chantres la continuent ; puis ils commencent le psaume, que le Chœur continue; après le psaume, ils répètent l’antienne 429. Au lavement des pieds, après le chant de l’évangile, les Chantres chantent les antiennes et les versets marqués dans le missel ut dans les livres de chant autorisés. (1) On pourrait, ce semble, conserver, là où il existe depuis longtemps, l’usage de faire préentonner les antiennes par les Chantres aux membres du Clergé. Toutefois, la pratique que nous indiquons ci-dessus est plus conforme au Cérémonial des Evêques (1. Il, c. xxu, n. 6 . 1 Mttrtinucci, Wapclhorst. — ’ Cxr. Ep., 1. 1. c. xxu. n. n. — Merati, Martinucci cl autres. OFFICE DES CHAPIERS ET DES CHANTRES. ♦ PART. ΧΠΤ, CHAP. IV, ART. XVIII. 39Ο ARTICLE XLX ARTICLE XVIII FONCTIONS DES CHANTRES LE SAMEDI SAINT. FONCTIONS DES ‘CHANTRES LE VENDREDI SAINT. 43ο. Après la première leçon, les Chantres com­ mencent le trait Domine audivi; et, après la seconde, le trait Eripe me. Pendant l’adoration de la croix, les Chantres chantent les impropères et l’hymne qui suit, jusqu’à ce que l’adoration soit termine'e. Il n’est pas nécessaire de chanter tout, mais le chant doit durer pendant toute l’adoration. 431. Deux Chantres chantent les deux versets Popule meus et Quia eduxi te de terra ’. Le premier côté du Chœur chante Agios o Theos, et le second répond Sanctus Deus; le premier chante Agios ischyros, le second Sanctus fortis ; le premier Agios athanatos, eleison imas, le second Sanctus immor­ talis, miserere nobis. Deux Chantres chantent ensuite leverset Quia eduxi te per desertum; le premier et le second Chœur chantent, comme la première fois, Agios, etc., et ainsi de suite. Ensuite, deux Chantres, de chaque côté, chantent à tour de rôle les versets des impropères, et, après chaque verset, le Chœur répète Popule meus jusqu’à responde mihi inclusi­ vement. On chante l’antienne Crucem tuam et le verset, comme l’introït de la Messe. On chante en­ suite la strophe Crux fidelis, puis l’hymne Pange lingua gloriosi lauream certaminis ; après la pre­ mière strophe, on reprend Cruxfidelis jusqu’à Dulce lignum exclusivement ; après la seconde, on reprend Dulce lignum, et ainsi de suite 2. 1 432. Les Chantres se joignent à la procession der­ rière la croix. Quand on se met en marche pour reve­ nir de la chapelledu reposoir, les Chantres entonnent l’hymne Vexilla Regis prodeunt, que le Chœur continue pendant la procession \ 1 Castaldi.— rub. du jour. — 3 Miss,, rub. du jour. 3<) I 433. Les Chantres se joignent à la procession qui $e rend à la porte de l'église où doit se faire la bé­ nédiction du feu nouveau. En allant à l’autel, quand le Diacre chante Lumen Christi, on répond Deo gratias '. ' 434. Après la quatrième prophétie, ils chantent le trait Cantemus Domino ; après la huitième, le trait Vinea facta est, et, après la onzième, le trait Attende I efflum. 435. Si l’église a des fonts baptismaux, les Chan­ tres se mettent à la suite du Porte-croix quand on ' part en procession ; en allant aux fonts, ils chantent le trait Sicut cervus3; quand la bénédiction des fonts est terminée, deux Chantres commencent les litanies, chantant chaque invocation en entier, et le Clergé répète en entier chaque invocation ; on conti­ nue en retournant au chœur; les deux Chantres, en arrivant,, s’agenouillent au milieu du chœur, devant un tabouret, et continuent les litanies. S’il n’y a pas de fonts baptismaux, deux Chantres, placés comme il vient d’etre dit, commencent les litanies aussitôt que le Célébrant s’est prosterné sur les degrés de l’autel, après les prophéties \ 436. Les litar/es terminées, après Christe exaudi nos, les Chantres commencent sans interruption le Kyrie eleison solennel. Après l’épître, le Célébrant chante trois fois Alleluia, en élevant le ton chaque fois. Le Chœur répète chaque fois Alleluia, sur le même ton que le Célébrant ’. Il n’y a ni offertoire ni Agnus DeiJ. 437. Quand le Célébrant a pris le précieux Sang, les Chantres entonnent l’antienne des Vêpres, 1 1 ibid. — * .Wiw., ibid. — 3 Merati et c, xxvut n. x5. —Miss.% ibid. autres· — 1 <:vr. Ep., h It PART. XIII, CHAP. V, ART. I. OFFICE DC SOUS-DIACRE. Alleluia, etc., puis le psaume Laudate Domi, num ; on répète l’antienne. Le Célébrant ayant en· tonné Vespere autem sabbati, on continue l’antienne on chante Magnificat, puis on répète l’antienne. 4-38. Après Ite Missa, on ajoute deux Alleluia à Deo gratias. ARTICLE XX FONCTIONS DES CHANTRES LE JOUR DE LA FÊTE DU SAINT SACREMENT. 439. A la procession, les Chantres se mettent à la suite du Porte-croix et des Acolytes, et entonnent l’hymne Pange lingua, que le Chœur continue. Ils entonnent successivement les autres hymnes marquées dans le Rituel1. 440. Si la procession s’arrête à un reposoir et si l’on y donne la bénédiction, les Chantres entonnent Tantum ergo, puis le verset Panem de cœlo avec Alleluia. Lorsque la procession est de retour, on chante Tantum ergo, et le verset avec Alleluia. CHAPITRE V Office du Sous-Diacre. ARTICLE PREMIER OBSERVATIONS ET RÈGLES GÉNÉRALES. 441. S’il n’est pas Chanoine, le Sous-Diacre salue toujours la croix de l’autel par une génuflexion, quand 393 même le saint Sacrement ne serait pas dans le taber­ nacle. Il fait la génuflexion sur le pavé en arrivant à l’autel pour la première fois, et en le quittant pour la dernière. Pendant la Messe, il la fait sur le plus bas degré. 442. Lorsqu’il n’a pas les mains occupées, il les lient jointes. Toutes les fois qu’une main est occupée, il pose l’autre sur la poitrine; jamais le Sous-Diacre ne pose les mains sur l’autel. La place habituelle du Sous-Diacre est derrière le Célébrant et le Diacre, au bas des degrés, quel que soit le nombre des degrés de l’autel. 443. Les règles concernant les génuflexions à faire parle Sous-Diacre sont les suivantes : 1. Quand le saint Sacrement n’est pas sur l’autel, I c’est-à-dire depuis le commencement de la Messe jusqu’à la consécration et depuis la communion jus­ qu’à la lin, il fait la génuflexion au milieu de l’autel : 1 lorsqu’il y arrive d’un lieu hors de l’autel; 2° lors­ qu’il y passe pour se rendre d’un côté de l’autel à l’autre ; 3° lorsqu’il en part pour se rendre à un lieu hors de l’autel. Il ne la fait donc pas en se rendant d’un côté de l’autel au milieu, ni en montant du milieu aux côtés du Célébrant, et vice versa. Il la fait pourtant à l'offertoire, en arrivant derrière le Cé­ lébrant, apres avoir reçu la patène. II. Quand le saint Sacrement est sur l’autel, c’està-dire depuis l’élévation jusqu’à la communion, il fait la génuflexion : i°en partant et en arrivant, et non au milieu, lorsqu’il se rend d’un côté de l’autel à l'autre ; 2° en partant, et non en arrivant, lorsqu’il se rend d’un côté de l’autel au milieu, derrière le Cé­ lébrant, et vice versa 444. Quand il est à côté du Célébrant, et quand celui-ci fait la génuflexion, le Sous-Diacre la lait en même temps et met la main droite sous son coude; mais quand il tient la chasuble pendant l’encense­ ment, il ne cesse pas de la tenir et ne met pas la main Hit., De Process, in festo Smi Corp. Chr. 1 S. C., n juin 18991 4θ27· . Ju t OFFICE DU SOUS-DIACRE. PART. XIII, CHAP. V, ART. 1 sous le coude. Lorsqu’il fait avec un autre Ministre une action ou une révérence, ce doit être avec ensemble et uniformité. 445. Il récite avec le Célébrant le Gloria in excel­ sis, le Credo, le Sanctus et 1’Agnus Dei 11 fait les memes inclinations et les mêmes signes de croix que le Célébrant, se frappe la poitrine en même temps que lui, quand il récite avec lui des paroles qui demandent ces actions2, et quand le Célébrant chante ou dit à haute voix ces paroles en union avec lui, par exemple : les prières de la confession, l’introït, les oraisons, l’intonation du Gloria et du Credo, la 446. Toutes les fois que le Sous-Diacre quitte le milieu de l’autel pour aller s’asseoir avec le Célébrant, il fait d’abord la génuflexion à sa gauche, puis il l’ac­ compagne à la banquette. Si, du coin de l’épître, il se rend à la banquette, il ne fait aucune inclination. Lorsque le Célébrant s’assied, il élève la partie pos­ térieure de la chasuble, et, quand le Diacre lui a pré­ senté sa barrette, il prend la sienne, fait une incli­ nation au Diacre, puis s’assied à gauchedu Célébrant et se couvre. Pendant qu’il est assis, il tient les mains étendues sur ses genoux, par-dessus la tunique, et suit les règles du Chœur pour se découvrir. Lors­ qu’il doit revenir à l’autel, il se découvre en même temps que le Diacre, et met sa barrette sur la ban­ quette, si l’Acolyte ne la reçoit pas. En retournantà l’autel, il salue le Chœur, d’abord du côté de l’épître, puis, après quelques pas, du côté de l’évangile, tou­ jours à la gauche du Célébrant’. En arrivant, il fait la génuflexion sur le plus bas degré. Pendant que le Célébrant monte à l’autel, il soulève le bas de ses vêtements : ce qu’il fait en restant à sa place, s’il ne doit pas monter lui-même. 1 Rub. Kiss., part. Il, lit. iv, n. ;; lit. vr, n. i ; Hit. x, n. 8. — * S. C 39 mai 1000, 405.", ad 5. — 3 C.er. Epi, 1. II, c. m, ru 10 . c. χλχ, n ARTICLE II FONCTIONS DU SOUS-DIACRE A LA MESSE SOLENNELLE. § 1. De la préparation à la Messe. 447. Le Sous-Diacre doit prévoir le chant de l’épîire (i), et fera bien de se recueillir pour demander à Dieu la grâce de s’acquitter dignement de son au­ guste fonction. A la sacristie, il cherche et marque dans le livre l’épître du jour, si d’autres ne sont pas chargés de ce soin; il se lave ensuite les mains, pré­ pare le calice si d'autres ne l’ont pas fait, et se revêt des ornements, récitant en même temps les prières, ce qui est louable (2). 448.Prenant l’amict par les extrémités où sont les cordons, il baise la croix qui est au milieu, le pose sur sa tête en faisant tourner sa main droite, et l’abaisse sur son cou de manière à couvrir le col de sa soutane ; après avoir croisé les cordons sur la poitrine, il les fait passer sous les bras, les ramène par-devant et les attache. 11 se revêt de l’aube, sans la baiser : il fait l’abord passer la tête, puis le bras droit, ensuite le bras gauche, et l’ajuste convenablement. Il se ceint du cordon, et dispose l’aube de manière qu’elle tombe également de tous côtés Il prend la tunique, si ce (l) Voir à la fin de ce tome les règles concernant le chant de l’épîtreJ)|Ces prières sont : Cum lavat manus : Da, Domine, virtutem manibus meis ad abstergen dam omnem maculam : ut sine pollutione mentis et corporis valeam tibi servire. Ad amictum, dum ponitur super caput : Impone, Domine, capiti meo galeam salutis, ad expugnandos diabolicos incursus. Ad albam, cum ea induitur : Dealba me Domine, et munda cor meum: 4in sanguine Agni dealbatus, gaudiis perfruar sempiternis. Ad cingulum, dum se cingit : P ne cinge me, Domine, cingulo puritatis» et exstingue in lumbis meis humoremlibidinis : ut maneat in me virtus :oniinentiæ et castitatis. Ad tunicam : Tunica jucunditatis et indumento lætitia: induat me Dominus. Ad manipulum, dum imponitur brachio sinistro : Merear, Domine, por­ tare manipulum fletus eidolons : ut cum exsultatione recipiam merce dem laboris. 1 Hub. Miss., part. 11, tit. », η. 3. *9 w A 396 PART. XIII, CHAP. V, ART. II OFFICE DU SOUS-DIACRE 397 n’est pas un jour où l’on ne doit pas la porter', et croix et s’incline comme le Célébrant. Pendant que enfin le manipule. Il est aidé par le second Acolyte celui-ci dit le Confiteor, il se tient droit et ne se 449. Si c’est l’usage, il peut aider le Célébrant à frappe point la poitrine. En disant Misereatur Lui, il se revêtir des ornements; dans ce cas, il prend le ma­ s’incline médiocrement vers le Célébrant; puis, en nipule seulement lorsque celui-ci est revêtu; il fait récitant le Confiteor, il s’incline profondément vers de même pour la chasuble pliée, si l’on s’en sert. l’autel. Il se retourne un peu vers le Célébrant aux Quand le Célébrant s’est couvert de la barrette, il$e mots et tibi Pater, et te Pater. Il se relève quand couvre lui-même. S’il doit y avoir aspersion de l’eau le Célébrant dit Indulgentiam, et s’incline médio­ bénite, le Sous-Diacre observe ce qui est dit ci-après, crement depuis Deus tu conversus jusqu’à Oremus inclusivement. art. ni. 453. Le Sous-Diacre monte à l’autel avec le Célé­ brant, en relevant de la main droite le bas des vête ­ § 2. De la sortie de la sacristie. ments de celui-ci, et tenant la gauche appuyée sur la 420. Au signe du Cérémoniaire, le Sous-Diacre $c poitrine. Lorsque le Célébrant baise l’autel, il ne fait découvre, descend sur le pavé s’il y a un degré, salue pas la génuflexion; il se tient à la droite du Célébrant la croix de la sacristie et le Célébrant par une incli­ pendant la bénédiction de l’encens; après quoi, il re­ nation médiocre, se couvre, et se rend au chœur, les vient à sa gauche, prend la partie postérieure de la mains jointes, devant le Diacre. Quand le Cérémo­ chasuble vers les épaules, et la soutient pendant l’en­ niaire lui présente l’eau bénite, il se découvre, fail censement; il fait la génuflexion toutes les fois que le Célébrant la fait, et même, si le saint Sacrement n’est passer sa barrette dans la main gauche, fait le signe de pas dans le tabernacle, quand le Célébrant ne fait que croix, et, s’il v a encore un trajet suffisant, il se couvre [inclination. de nouveau. 4)4. Lorsque le Célébrant rend l’encensoir au Dia­ 45i. En allant à l’autel, s’il y a lieu de faire quel­ cre, le Sous-Diacre descend directement sur le pavé qu’une des révérences prescrites au r. I,part.V, sect.I, au coin de l’épître; il se met à la gauche du Diacre, ch. i, art. 11, § 3, p. 253, le Sous-Diacre la fait à la en face du Célébrant, pendant que celui-ci est en ­ gauche du Célébrant. Si le Sous-Diacre traverse le O censé, faisant avec le Diacre une inclination profonde chœur, le Clergé y étant déjà assemblé, il le salue avant et après. avec les autres Ministres, à la gauche du Célébrant; 405. Il se met ensuite à la droite du Diacre, un dealors, il le traverse découvert, ayant donné sa barrette gré plus bas que lui, de sorte que le Célébrant et le au Cérémoniaireà l’entrée du chœur. Diacre, qui est à la droite de celui-ci, forment avec le, Sous-Diacre un demi-cercle. Il fait le signe de croix § 3. Depuis le commencement de la Messe jusqu à l'offertoire W commencement de l’introït, répond au Kyrie, et demeure au même lieu. Au chant du dernier Kyrie, il 432. En arrivant au pied de l’autel ou à l’entrée 5erend au milieu de l’autel avec le Diacre, et se tient du chœur, le Sous-Diacre se découvre, donne sa bar· rette au Cérémoniaire, et se retire à la gauche du Cé­ sur le pavé. Si le Célébrant va s’asseoir, il accompagne à la banquette; au dernier Kyrie, il revient à lébrant2; il fait la génuflexion. 11 répond avec le l’autel, et, après avoir fait la génuflexion, reste der­ Diacre aux prières de la confession, fait le signe de rière le Diacre, au bas des degrés. ’ Rub. Miss., part. 1. tit.xix, n. 5. — i Rue. Miss., pari. II, lit. n, n. 5. 456. Lorsque le Célébrant entonne le Gloria, il inCÉRÉMONIAL. II. PART. XIII, CHAP. V, ART OFFICE DU SOUS-DIACRE cline la tête au mot Deo; puis, sans faire la génuflexion, près au lieu où le Sous-Diacre se tient pendant les il monte à la gauche du Célébrant en meme tempsque ] oraisons: si c’est la coutume de la chanter à l’ambon, le Diacre monte à sa droite, et continue l’hymne avec ! ou de poser le livre sur un pupitre, on peut la lui ’. Il fait les memes inclinations que le Célébrant, conserver'. Nota 2". Si, dans l’épître, on lit in nomine Jesu omne et le signe de croix à la fin. Après la récitation du Gloria, il fait la génuflexion avec le Diacre, et se rend genu flectaturj le Sous-Diacre fléchit le genou, et à la banquette, marchantà la droite du Célébrant.S’il reste ainsi jusqu’après le mot infernorum2. 459. Le Sous-Diacre, ayant achevé l’épître, ferme est en chemin lorsqu’on chante un verset pendam lequel on doit s’incliner, il se retourne et s’incline le livre, et, le portant comme auparavant, il retourne vers l’autel. Étant assis, il se découvre et s’incline devant le milieu de l’autel, fait la génuflexion, salue gu signe du Cérémoniaire. Lorsqu’on chante Cum le Chœur en commençant parle côté de l’évangile, se Sancto Spiritu, le Sous-Diacre se découvre et retourne rend au coin de l’épître, se met à genoux sur le mar­ à l’autel; après avoir fait la génuflexion, il reste au bas chepied, et baise la main du Célébrant, posée sur le des degrés. livre; il reçoit ensuite la bénédiction !. b il y a un 457. Quand le Célébrant a chanté Dominus vobis- I trait ou une prose, et si le Célébrant ne 1’ a pas achevé cum, le Sous-Diacre, sans faire aucune révérence, suit I au moment où le Sous-Diacre vient demander la béné­ le Diacre au côté de l’épître, se tenant toujours derrière diction, le Célébrant les termine avant de le bénir, et lui. Pendant les oraisons, il fait les memes inclinations le Sous-Diacre attend au bas des degrés qu’il ait que le Célébrant. ■ 1 - j achevé. Nota. Quand on doit dire Flectamus genua, le Dia­ ' 460. Ayant reçu la bénédiction, le Sous-Diacre sc lève, remet le livre au Cérémoniaire ou à l’Acolyte, cre chante ces paroles en faisant la génuflexion,-le avec une inclination, puis, si l’on ne doit pas aller s’as­ Sous-Diacre la fait en même temps, puis se relève le premier en chantant Levate2. j seoir, il monte sur le marchepied, prend le missel et 458. Pendant la dernière oraison, le Sous-Diacre | le porte au coin de l’évangile, faisant la génuflexion sur le plus bas degré, en passant au milieu. Si l’on reçoit des deux mains, avec une inclination, le livre doit aller s’asseoir, il se rend, avec le Célébrant et des épîtres, que lui présente le Cérémoniaire ou un le Diacre, à la banquette; quand on est de retour à l’au­ Acolyte. Il le tient devant sa poitrine, la tranche dans la main gauche. Après avoir, à Jesuni Christum, in­ tel, après avoir fait la génuflexion, il va porter le mis­ sel au côté de l’évangile comme il vient d’etre dit. cliné la tête vers la croix en meme temps que le Céré­ 461. Ayant placéle missel, il se tient sur le degré en moniaire ou l’Acolyte, ou, si ces mots ne sont pas dessous du marchepied, tourné vers le coin de l’épître. dans la conclusion, dès le début de la conclusionet II indique le commencement de l’évangile au Célé­ sans incliner la tête, il le suit au milieu de l’autel,fait avec lui la génuflexion et les saluts au Chœur, en , brant, lui répond, et retourne les feuillets s’il en est commençant par le côté de l’évangile, se rend au 1 besoin; il ne se signe pas. Ayant répondu Laus tibi lieu où l’on a coutume de chanter l’épître, et, ayant le . Christe, il monte sur le marchepied, approche, sans le trainer, le missel du milieu de l’autel et demeure au Cérémoniaire ou l’Acolyte à sa gauche, il chante l’épître, tenant lui-méme le livre3. Jqp I même lieu pour la bénédiction de l’encens. Nota i°. L’épître se chante ordinairement à peu | ‘Rub. Miss., part, il, tit. iv, n. 7; S. C., avril 1871, 3248, ad 5. — * /M Miss., part. II, ut. v, n. 5. — 3 C:vr. Ep., I. II c. vin, n. 40. » - «■ * > - - 4OO PART. XIII, CHAP. V, ART. II. ** '"^2* · OFFICE DU SOUS-DIACRE. 4OI Nota. Si l’on chante un verset pendant lequel on doit I au même endroit, tourné vers le Diacre, jusqu’à ce que se mettre à genoux, le Sous-Diacre se met à genoux le Célébrant ait été encensé; puis il va au milieu de à la gauche du Célébrant, sur le bord du marchepied, 1 l’autel, et fait la génuflexion en arrivant derrière le après avoir transporté le missel au coin de l’évangile. I Diacre. S’il est assis, il se met à genoux sur le plus bas degré i 464. Si Ton doit prêcher, le Sous-Diacre monte I avec le Diacre aux côtés du Célébrant; ils font, avec du côté de l’épître. celui-ci, la révérence convenable, et vont s’asseoir à la 462. Après la bénédiction de l’encens, le Sousbanquette. Si le Célébrant prêchait à l’autel, le SousDiacre descend devant l’autel, et attend le Diacre; Diacre irait avec le Diacre s’asseoir à la banquette. Il au signe du Cérémoniaire, il fait la génuflexion avec revient ensuite au milieu de l’autel, derrière le Diacre *, les autres Ministres, et, après avoir salué le Chœur, faisant la génuflexion en arrivant. d’abord du côté de l’épître, il précède le Diacre, et st 465. Lorsque le Célébrant entonne le Credo, le rend à l’endroit où l’on doit chanter l’évangile. Il se tourne vers le côté de l’épître, se place entre les deux I Sous-Diacre incline la tête au mot Deum; puis, sans Acolytes, reçoit et soutient des deux mains, par le bas, 1 faire la génuflexion, il monte à la gauche du Célé­ brant, et observe ce qui est marqué pour le Gloria in le livre ouvert, dont il appuie le haut sur son front. Si l’on chante l’évangile sur un pupitre, le Sous-Diacre I txcelsis . Au verset Et incarnatus est, il fait lentese place derrière le pupitre, et soutient des deux mains I ment la génuflexion avec le Célébrant. Après la réci­ tation du symbole, on va s’asseoir. Pendant qu’on le livre par le haut1; si on le chante à l’ambon, leSous· chante Et incarnatus est, le Sous-Diacre, comme le Diacre se tient à la droite du Diacre, pour lui présen­ ter l’encensoir et tourner les feuillets si c’est néces­ ' Célébrant et le Diacre, se découvre et s’incline jusqu’à it Homo factus est inclusivement3. saire . Pendant le chant de l’évangile, si le Sous-Diacre soutient le livre, il ne fait aucune inclination ni génu- I Nota. Aux trois Messes de Noël et le jour de Annonciation, quand on chante Et incarnatus est, flexion’; s’il est à la droite du Diacre, il fait les incli­ le Célébrant et ses Ministres se mettent à genoux sur nations vers le livre, et les génuflexions s’il y a lieu. 463. Après le chant de l’évangile, le Sous-Diacre , le plus bas degré du côté de l’épître \ met le livre ouvert sur son bras gauche, et, quand 1 466. Quand le Diacre se lève pour aller prendre la bourse, le Sous-Diacre se lève également, salue le le Diacre lui a indiqué le commencement de l’évan­ Diacre, et reste debout, tenant sa barrette en mains, gile, il va par le plus court chemin le porter au Célé­ jusqu’à ce que le Diacre ait fait l’inclination au Célé­ brant, sans faire la génuflexion, même en passam brant s’il passe devant lui avec la bourse. Après devant le saint Sacrement; il lui présente le livre a cela, le Sous-Diacre s’assied et se couvre; quand le baiser, en lui indiquant, de la main droite, le com­ mencement de l’évangile. Après que le Célébrant ;i I Diacre revient pour s’asseoir, il se découvre, se lève, salue le Diacre, et s’assied en même temps que lui. baisé le texte, le Sous-Diacre ferme le livre, et, s’écar­ tant un peu, il salue le Célébrant, puis descend surit ■ Le Sous-Diacre peut aussi rester debout jusqu’au retour du Diacre. Il se découvre toutes les fois que pavé à la gauche du Célébrant, où, sans faire la génu­ flexion, il rend le livre au Cérémoniaire *. Il demeure i le Cérémoniaire avertit de le faire. Quand on chante Et vitam venturi, etc., au signe du Cérémoniaire, il retourne à l’autel. Rub. Miss., part. Π, tit. vi, n. 5 ; Car. Ef., 1. II, c. vni, n. 44; S. <.. 15 sept. 1753, J.p5, ad 3; 2 mai 1900, 4054, ad 3. — J Car. /1/., ibid., n. 45. ' Rub. Miss., part. I, til, xvn, n. 4. — 4 Rub. Miss., part. II, tit. vr, n. 5; l-i'. Ef>., ibid., n. 46. 1 Gavanlus, Cavalicri, de Conny. — ' S. ( ., 22 avril 1871,3a 48, ad 5. — ’ Rub. pari. 1, lit, xvn, n· 3·— 4 Hub. Mus·, iwid. ; < a r. I. vmt n. 5j. PART. XIII 1 * OFFICE DU SOUS-DIACRE. CHAP. V, ART. Π, 403 chemin, devant le milieu de l’autel, et fait, en arrivant, la génuflexion sur le plus bas degré ; sauf les exceptions § 4. Depuis l’offertoire jusqu’à la fin de la Messe. indiquées ci-après, il y reste debout, tenant la patène élevée àla hauteur du visage, et la main gauche sous le 467. Quand le Célébrant chante Oremus avant coude droit, laissant pendre la partie gauche duvoile. l’oiTertoire, le Sous-Diacre incline la tête ; puis il fait 470. Lorsque le Diacre est de retour après l’encen­ la génuflexion (1), et se rend à la crédence. On lui met sement du Clergé, le Sous-Diacre se tourne vers le voile huméral, il prend de la main gauche, sans se servir du voile, le calice par le nœud, le couvre seule­ lui pour être encensé, et lui fait une inclination avant et après; il tient pendant ce temps la patène appuyée ment avec la partie du voile qui pend à sa droite, met sur sa poitrine, et ne fait aucune génuflexion avant ni la main droite par-dessus, et va directement le porter après. Il répond, sans s’incliner, à Orate fratres. au Diacre, sur le marchepied, et s’y tient à sa droite. Nota. Aux Messes où il n’y a pas de Credo, il porte 471. Vers la fin de la préface, au signe du Céréla bourse sur le calice ’. moniaire, il appuie la patène contre sa poitrine, et, 468. Lorsque le Diacre a ôté la pale et la patène, le sans génuflexion, il monte à la gauche du Célébrant, Sous-Diacre essuie le calice avec le purificatoire, qu’il s'incline médiocrement, et récite avec lui le Sanctus; arrête ensuite avec le pouce droit au nœud du calice, 'i Benedictus, il se redresse, et continue sans faire le et présente celui-ci au Diacre. Ayant pris de la main signe de croix. Il revient ensuite à sa place sans droite la burette du vin, il la donne au Diacre; puis génuflexion, et tient la patène comme auparavant ’. il prend la burette de l’eau, et, lorsque le Diacre a Nota. Si l’usage est que le Sous-Diacre reste au versé le vin dans le calice, il présente la burette bas des degrés, on peut le conserver ’; il ne récite pas de l’eau au Célébrant, en lui disant Benedicite, Pater alors le Sanctus. reverende. Le Célébrant ayant béni l’eau, il en verse 472. Quand le Diacre se met à genoux pour l’élé­ quelques gouttes dans le calice; puis, de la main vation, le Sous-Diacre pose la patène contre sa poi­ gauche, il reçoit du Diacre la burette du vin, et trine, et s’agenouille sur le plus bas degré, au milieu, remet les deux burettes à l’Acolyte. lise relève après l’élévation du calice. A Et dimitte 469. Après l’oblation du calice, le Sous-Diacre nobis, ayant fait la génuflexion derrière le Diacre et en reçoit du Diacre la patène, la partie concave tournée même temps que lui, il monte au côté de l’épître, à vers lui, la prend de la main droite sans se servir du droite du Diacre, et lui donne la patène. Après que voile, la couvre seulement de l’extrémité droite du l’Acolyte ou le Thuriféraire a pris le voile huméral, voile huméral, et l’appuie sur sa poitrine (ce qu’il fait il fait la génuflexion, et retourne à sa place derrière toujours lorsqu’il marche, lorsqu’il est encensé, ou le Célébrant, où, sans nouvelle génuflexion, il reste est à genoux, et pour répondre à Orate fratres}. debout, les mains jointes 3. Tenant ainsi la patène, il descend, par le plus court 473. A Pax Domini, au signe du Cérémoniaire, il fait la génuflexion, monte à la gauche du Célébrant, (1) Si le peuple vient à l’offrande, le Sous-Diacre, ayant fait la génuet fait de nouveau la génuflexion avec lui ; puis il flcxion, accompagne le Célébrant à sa gauche. Si c’est l'usage, il tient le s’incline médiocrement, et dit avec le Célébrant Agnus plateau destiné à recevoir les offrandes. Après l'offrande, il revient à Dei, se frappant la poitrine au mot nobis \ Faute), ayant soin de changer de côté avec le Diacre; en arrivant au bas des degrés, il fait la génuflexion, puis se rend à la crédence pour prendre le calice. ' Rub. Miss., part. II, lit. vt, q. 7, , 1 Rub. Miss., part. II, lit. vu, n. 11. — 3 S. C., 12 nov. i83i, 2682, ad 3o. -Rub. Miss., ibid., tit. x, n. 8; Cxr. Ep.. I. 'II, c. vin, n. 73. — « S. C., » avril 1871, 3248, ad 5. 1 cê’VAI ·χ·.- -X-.V ··' 1Λ· · •*·»· 404 PART. XIIJ. CHAP. OFFICE DU SOÜS-DIACRE V, ART. 474. Après le troisième Agnus Dei, il fait la gé­ nuflexion, et retourne à sa place au bas des degrés. 11 y reçoit du Diacre la paix; puis, ayant fait la génuflexion, il va, accompagné du Cérémoniaire, donner la pan au Clergé'. Il revient ensuite à l’autel, fait la génu­ flexion sur le degré, donne la paix au Cérémoniaire qui l’a accompagné, et monte à la droite du Célé­ brant, sans génuflexion en arrivant. Pendant la com­ munion sous l’une ou l’autre espèce, il s’incline vers l’autel2. 475. Lorsque le Célébrant disjoint les mains après la communion sous l’espèce du pain, le Sous-Diacre découvre le calice. Après la communion du précieux Sang, il prend la burette du vin et verse la purifica­ tion; il prend ensuite la burette de l’eau dans la main gauche, et verse l’ablution au Célébrant, qui reste au milieu de l’autel; pendant qu’il verse l’eau, il dé­ pose la burette de vin et prend de la main droite le purificatoire, qu’il met ensuite sur les doigts du Célé­ brant; il dépose alors la burette d’eau. 476. Si l’on donne la communion, le Sous-Diacre couvre le calice avec la pale aussitôt que le Célébrant a pris le précieux Sang, fait la génuflexion en même temps quele Diacre, et passe au côté de l’évangile, où il renouvelle la génuflexion. Lorsque le Diacre a decouvert le ciboire, il fait la génuflexion avec le Célébrant et le Diacre, et se retire sur le degré audessous du marchepied, du côté de l’évangile, où il s’incline profondément, sans rien dire, pendant que le Diacrechante ou récite le Confiteor; il se redresse à Indulgentiam. Ensuite, il va près du Célébrant, au côté de l’épître, et fait avec lui la génuflexion ; Pen­ dant la distribution de la communion, il se tient à sa gauche. Après la communion, s’il ne reste pas d’Hos· ties, il ne change pas de côté en se retournant vers l'autel, et se trouve ainsi à la droite du Célébrant: il ne faitpasde génuflexion en arrivant à l’autel. S’il , reste des Hosties et qu’on doive les mettre dans le ‘ Car. Ep., 1. 1. c. xxiv, n. u; Jiul·. Miss., part. H, tit. x, n. 8. — ’Rut. Miss., ibid. — J far. Ep., I. 11, c. xxix, n. j. I I 4o5 tabernacle, le Sous-Diacre, en se retournant vers l’autel, se met à la gauche du Célébrant; il fait la génuflexion en même temps que celui-ci; quand la porte du tabernacle est refermée, il change de côté avec le Diacre, faisant, en même temps que celui-ci, la génuflexion derrière le Célébrant; puis il donne les ablutions. Si le Sous-Diacre doit communier, il se met à genoux sur le bord du marchepied, devant l’autel, lorsque le Célébrant a dit Indulgentiam; quand il a communié, il monte à la gauche du Célébrant. 477. Le Sous-Diacre, ayant versé l’ablution et re­ mis le purificatoire sur les doigts du Célébrant, change de côté avec le Diacre, faisant derrière lui la génufle­ xion au milieu *. Arrivé au côté de l’évangile, il essuie le calice, et met dessus : le purificatoire, la patène, la pale, le voile, et, en dernier lieu, la bourse renfermant le corporal. Prenant le calice de la main gauche, et po­ sant la droite par-dessus, il le porte à la crédence, en faisant une génuflexion devant le milieu de l’autel; il se rend ensuite derrière le Diacre : si celui-ci est au milieu, le Sous-Diacre fait la génuflexion en arrivant; sinon, il ne la fait pas. 478. Après que le Diacre a chanté Ite Missa est ou Benedicamus Domino, le Sous-Diacre monte sur le degré au-dessous du marchepied, un peu du côté de l’évangile; à Benedicat vos, il se met à genoux sur le bord du marchepied, pour recevoir la bénédiction. Setant levé, il va au coin de l’évangile, et assiste le Célébrant en tenant le canon3; il ne fait pas les signes de croix du commencement, ni la génuflexion à Et Verbum caro factum est3. Nota. Si l’on dit un évangile propre, après que le Diacre a chanté Ite Missa est ou Benedicamus Do­ mino, le Sous-Diacre, sans génuflexion, va prendre le missel au coin de l’épître, fait la génuflexion en passant au milieu, et transporte le livre au côté de l’évangile; puis il se met à genoux sur le bord du marchepied pour la bénédiction. Il se lève ensuite, et se 1 Rub Miss., part. II, lit· x*> n· 3· — ‘ Uub. Miss., part. II, tit. xri, u. Carpo. ϊ·^Η·ί·Μ|Μ··|Μ J06 PART. XIII, CHAP. V. ART. III. I tient à la gauche du Célébrant. A la fin, il ferme le livre, et le laisse au meme lieu. 479. Après l’évangile, il monte sur le marchepied à la gauche du Célébrant, fait une inclination de tète à la croix, et, étant descendu avec le Célébrant et le Diacre, il fait, en même temps que celui-ci, lagénuflexion sur le pavé. Si le Clergé reste au chœur, il le salue; il reçoit sa barrette, se couvre, mais seulement après avoir traversé le chœur si le Clergé y reste, et retourne à la sacristieà la suite des Acolytes. 480. En arrivant à la sacristie, il se découvre, se met à la gauche du Célébrant, fait la révérence à la croix de la sacristie et au Célébrant, et salue le Clergé s’il est venu en même temps. Il ôte son manipule, et, si c’est l’usage, aide le Célébrant à quitter ses *or nements. Il quitte ses ornements, aidé par le second Acolyte. 1 Nota. Quand on porte la chasuble pliée, le SousDiacre observe ce qui suit. Il ne se revêt du manipule 1 et de la chasuble que lorsque le Célébrant est revêtu de ses ornements Au commencement de l’avantdernière oraison, le Sous-Diacre, à la place qu’il occupe, et aidé par le second Acolyte, quitte la chasuble pliée et la laisse àTAcolyte2; il reçoit le livre, et va chanter l’épître. Après avoir baisé la main du Célé­ brant, il rend le livre, et, avant de porter le missel au coin de l’évangile, va à la banquette reprendre la cha­ suble pliée, aidé par le second Acolyte3. A la sacristie, il quitte la chasuble et le manipule, puis, si c’est l’usage, aide le Célébrant à quitter ses ornements. OFFICE DU SOUS-DIACRE. 407 I Diacre prend les ornements comme pour la Messe, à I l’exception du manipule. Quand le Célébrant fait la I bénédiction de l’eau, il l’assiste et répond aux priè­ res. Au signe du Cérémoniaire, il salue la croix de la j sacristie et le Célébrant, se met à la gauche de celui-ci, I soutenant le bord de la chape, et se rend à l’autel, fai­ sant les révérences prescrites pour la Messe solennelle. ! Une prend pas d’eau bénite en entrant dans l’église. 482. Après avoir fait la génuflexion sur le pavé, en même temps que le Célébrant fait la révérence con­ venable, il se met à genoux à sa gauche, sur le plus bas degré; puis il soutient le livre devant lui, avec le Diacre. Après avoir été aspergé, il se lève, fait la gé­ nuflexion sur le degré, et accompagne le Célébrant à sa gauche pendant toute l’aspersion, tant du Clergé que des Ministres inférieurs et du peuple, répondant au psaume, et tenant de la main droite le bord de la chape, la gauche appuyée sur la poitrine. 483. Après l’aspersion, le Sous-Diacre revient à l'autel, fait la génuflexion, et reste debout au bas des degrés. Il soutient, avec le Diacre, le livre devant le Célébrant, pendant que celui-ci chante les versets et l’oraison. Il fait ensuite la génuflexion, et se rend à la banquette. Aidé par le second Acolyte, il prend le manipule; puis il vient devant l’autel, en saluant le Chœur, et fait la génuflexion sur le degré inférieur. ARTICLE IV A FONCTIONS PARTICULIÈRES DU SOUS-DIACRE A LA MESSE ARTICLE III I FONCTION DU SOUS-DIACRE A L’ASPERSION DE L’EAU BÉNITE. '1 481. Pour l’aspersion de l’eau bénite, le SousC.xr. Ep.. I. II. c. XI», n. 7 ; c. xxv, n. 7 ; c. xxv», n. 12. —a /{ul·, Aiiss., part. I. lit. xix. n. b. C;er. Ep.. I. II, c. xm, n. 8. — J Hub. Miss., ibid..· Car. Ep., ibid. DEVANT LE SAINT SACREMENT EXPOSÉ. 484. Le Sous-Diacre fait la génuflexion à deux genoux en arrivant à l’autel pour la première fois et en le quittant pour la dernière; dans le cours de la Messe, il fait la génuflexion d’un seul genou *. Il la fait : i° Au milieu de l’autel seulement : a) quand ’ S. C., 12 nov. 1831, 2682, ad 49. 408 O ' i PART. XIII, CHAP. V, ART. il y arrive, non d’un côté du Célébrant; b] quand ilv passe; c) quand il le quitte pour se rendre à l’un des côtés de l’autel; d) quand, s’y trouvant derrière le Cé­ lébrant, il se rend aux côtés de celui-ci; 2” En panant et non en arrivant, lorsqu’il quitte un des côtés du Célébrant pour se rendre derrière lui, et vice versa; 3° En partant et en arrivant, lorsqu’il se rend d’un côté du Célébrantà l’autre'. 485. Le Sous-Diacre ne salue pas le Chœur2 et ne se couvre pas. Lorsqu’il est en vue du saint Sacre­ ment, il se découvre, donne sa barrette au Cérémo­ niaire, et s’avance, les mains jointes, au pied de l’autel, où il fait la génuflexion à deux genoux3. Lorsqu’onva s’asseoir, il fait la génuflexion d’un seul genou avant de quitter l’autel, et il la fait au bas des degrés en revenant. -'J S 486. Après la confession, il fait, en arrivant sur le marchepied, la génuflexion avec le Célébrant. L’encens étant bénit, le Sous-Diacre, sans génu­ flexion, descend d’un degré avec le Célébrant, et se met à genoux à sa gauche sur le bord du marche­ pied. Le Célébrant ayant reçu l'encensoir, il fait, en même temps que lui, une inclination médiocre, sou­ tient la chasuble pendant l’encensement, fait de nou­ veau une inclination médiocre, se lève, remonte à l'autel, fait la génuflexion avec le Célébrant, et l’ac­ compagne comme à l’ordinaire pendant l’encense­ ment. 487. On ne va pas s’asseoir pendant le Kyrie elei­ son. Le Sous-Diacre reste à la droite du Diacre jusque vers la fin du chant du dernier Kyrie; il vient alors au milieu, derrière le Diacre, et fait la génuflexion en arrivant. Le Célébrant ayant en tonné Gloria in excel­ sis Deo, le Sous-Diacre fait la génuflexion, et se rend à sa gauche. 488. Quand le Célébrant a lu l’évangile, on fait immédiatement, sans revenir au milieu, la bénédiction de l’encens. Le Sous-Diacre fait ensuite, avec le Celé‘S.C., 0 juin 1S99, 4027. —1 S. C., 31 août 1703, 2544. - a Garddhm, Oi Imtr. Clem., ; 3o, n. 7. OFFICE DU SOUS-DIACRE 409 I brant. la génuflexion au milieu de l’autel, et descend j devant celui-ci. Après le chant de l’évangile, le SousDiacre porte le livre à baiser au Célébrant, sans faire I aucune révérence en passant devant le saint SacreI nient. Quand le Célébrant a été encensé, il le suit au milieu de l’autel, et fait la génuflexion, en arrivant. 489. Lorsque le Célébrant entonne Credo in unum Deum, le Sous-Diacre fait la génuflexion, et se rend à sa gauche. A l’offertoire, le Sous-Diacre, portant le calice, fait la génuflexion sur le plus bas degré latéral, avant de monter à l’autel. Ayant reçu la patène, il fait la génuflexion, et descend devant l’autel sans nouvelle génuflexion ’. Quand le Diacre arrive près duSous-Diacre pour l’encenser, celui-ci fait la génu­ flexion avant de se tourner; après avoir été encensé, ilse retourne et fait une autre génuflexion. 490. Après avoir donné l’ablution et rendu les burettes à ΓAcolyte, il fait la génuflexion à la droite du Célébrant, change de côté avec le Diacre, puis fait de nouveau la génuflexion en même tempsquecelui-ci. En reportant le calice, il fait la génuflexion sur le plus bas degré, en passant au milieu de l’autel. Après la dernière oraison, il suit le Célébrant au milieu de l’autel et fait la génuflexion. Après que le Diacre a chanté Ile Missa est, il fait avec lui la génuflexion, avant de monter se mettre à genoux pour la bénédic­ tion. Après le dernier évangile, il fait la génuflexion, au milieu de l’autel avec le Célébrant, descend au bas des degrés, fait avec lui la génuflexion à deux genoux, et retourne à la sacristie. 11 reçoit sa barrette et se couvre à l’endroit où il s’est découvert en venant. j3 nov. 1906, 1191, ad 6. — a S. C., 9 juin 1899, 4037, ad t. PART. XIΠ CHAP. V. ART. OFFICE DU SOUS-DIACRE. ARTICLE V FONCTIONS DU SOUS-DIACRE A LA MESSE ET Λ L’ABSOUTE. DE REQUIEM § 1. Fonctions du Sous-Diacre à la Messe de Requiem. f » a* 4 " 1 491. Après la confession, le Sous-Diacre monte à l’autel comme à l’ordinaire, et se rend aussitôt au coin de l’épître pour l’introït. Si l’autel n’a qu’un ou deux degrés, il ne monte pas, mais reste derrière le Diacre, puis va au coin de l’épître. Après l’épître, le Sous-Diacre ne reçoit pas la bénédiction; mais, ayant fait la génuflexion devant le milieu de l’autel et salué le Chœur, il rend le livre au Cérémoniaire, et se place comme pour l’introït. 492. Le Célébrant va s’asseoir avec ses Ministres pendant le chant de la prose, avant de lire l'évan­ gile; lorsqu’il a fini de lire la prose, le Sous-Diacre l’accompagne à la banquette. A la strophe Qui Ma­ riam, il se lève, accompagne le Célébrant devant l’autel, va prendre le missel, et le porte au côté de l’é­ vangile, puis assiste le Célébrant pendant que celui-ci lit l’évangile. Il descend ensuite au bas des degrés, et se rend comme d’ordinaire à l’endroit où l’on chante l’évangile. Après l’évangile, le So us-Diacre ne porte pas le livre à baiser au Célébrant1; mais, aussitôt que le Diacre a fini, il ferme le livre et le rend au Cérémo­ niaire. Il retourne devant l’autel, et fait la génuflexion derrière le Diacre. 493. A l’offertoire, le Sous-Diacre ne prend point le voile huméral, mais il porte à l’autel le calice cou­ vert de son voile et de la bourse. Il donne la bourse au Diacre, découvre le calice, et donne le voile à l’Acolyte. Le Diacre ayant versé le vin, il verse l’eau sans demander la bénédiction ’. Le Sous-Diacre ne porte 1 point la patène; après avoir déposé les burettes, il va fila gauche du Célébrant, faisant la génuflexion en I passant au milieu. Il assiste à la bénédiction de l’en! cens, à l’encensement de l’autel et du Célébrant, I comme au commencement de la Messe solennelle I ordinaire '. Lorsque le Diacre a rendu l'encensoir, le I Sous- Diacre se place derrière lui, en face du coin de ■ Fépitre, pendant que les Acolytes donnent à laver au j Célébrant. Il pourrait aussi, après l’encensement de ί celui-ci, recevoir la burette d’eau et le plateau, s’ap. piocher du Célébrant avec le Diacre, et verser l’eau avec les salutations ordinaires (i). Il se rend ensuite, I avec le Célébrant et le Diacre, devant le milieu de l’autel. 1 494· A Qwtfm oblationem, lorsque le Diacre passe à I la droite du Célébrant, le Sous-Diacre fait la génuI flexion en même temps que le Diacre la fait au miI lieu, va au coin de l’épître, reçoit du Thuriféraire I l'encensoir fumant (2), et se met à genoux sur le plus I bas degré, tourné vers le côté de l’évangile ; il encense I le saint Sscrement de trois coups doubles à chaque I élévation ’, avec une inclination médiocre avant et après. Après l’élévation du calice, il rend l’encensoir, revient à sa place, et fait la génuflexion en arrivant. I 493. A Pax Domini, le Sous-Diacre monte à la gau­ che du Célébrant. Il récite avec lui Agnus Dei... dona eis requiem,... dona eis requiem sempiternam, sans se frapper la poitrine. Aussitôt après, comme il n’y a point de baiser de paix, il change de place avec le Dia­ cre, faisant une génuflexion avant de partir et une se­ conde en arrivant. Le Sous-Diacre ne se met point à genoux quand le Diacre a chanté Requiescant in pace, et il monte aussitôt au coin de l’évangile. (1) Voirt. I, p. 4'05, note (i). (2) Ce n'est pas le Sous-Diacre qui doit mettre de l’encens dans l’encensoir pour l’élévation, mais le Cérémoniaire, ou un Acolyte, ou le Thuriféraire {Car. Ep., 1. II, c. xi, n. 8). 1 Rub. Miss., part. Il, tit. xm, o· *· ’ Rub. Miss., part. II, lit, vr, n. 4; tît. xm, n. 3. — 3 Rub. Miss., part. U. lit. vu, n. 4. 1. Il, e. xi, n. 8. Rub. Miss., ibid. ; Car. Ef>, ■μ PART. XIII, CHAP. V, ART. VI. § 2. Fonction du Sous-Diacre à l’absoute. ·* R I *1·’ 496. Le Sous-Diacre, après le dernier évangile, fait la génuflexion sur le marchepied, en mêmetemp que le Célébrant fait la révérence convenable, et l’ac­ compagne à la banquette, où il quitte son manipule. Il va ensuite prendre la croix de procession, se place entre les Acolytes, et vient devant l’autel; il se rend, sans aucune révérence, par le côté de l’évangile, à h tête du lit funèbre, laissant le passage libre au Cele­ brant. Il demeure ainsi jusqu’à la fin de l’absoute, après laquelle il retourne à la sacristie. Si l’absoute se fait pour un Prêtre, le corps présent physiquement ou moralement, le Sous-Diacre se place entre le cer­ cueil et l’autel; il passe par le côté de l’évangile, fait le tour du lit funèbre, revient par le côté de l’épître. et se place à la tête J 497. Si l’absoute se fait sans catafalque, le SousDiacre quitte son manipule à la banquette. Quandle | Célébrant est revêtu de la chape, il l’accompagne au coin de l’épître, et se place à sa gauche sur le marche­ pied. Vers la fin du répons, il l’assiste pour la béné­ diction de l’encens. Le répons terminé, il accompa­ gne le Célébrantau milieu de l’autel, se tourne vers le peuple, et passe à la gauche du Célébrant, en s’écar­ tant un peu pour laisser la place au Diacre, qui est venu à la droite de celui-ci. Après l’encensement du drap mortuaire, le Sous- Diacre revient au livre, où il se tient à la gauche du Célébrant pendant que celui-ci chante les versets et l’oraison. ARTICLE VI *CH «r PONCTIONS PARTICULIÈRES DU SOUS-DIACRE A LA MESSE LORSQU’IL Y A UN PRETRE ASSISTANT. 498. En arrivant au bas de l’autel, il s’écarte pour De exseq. ; S. C,, 3 sept. 1746, e3ô2, ad 2. OFFICE DU SOUS-DIACRE. que le Diacre puisse se placer à la gauche du Célé­ brant, et se place à la gauche du Diacre. Après avoir chanté l’épître, il va recevoir la bénédiction, et trans­ porte le missel comme à l’ordinaire. Pendant la lec­ ture de l’évangile, il se tient à la gauche du Prêtre assistant. Pendant que le Célébrant récité le Sanctus Mgnus Dei, il demeure au bas des degrés. Le SousDiacre reçoit la paix du Diacre, puis il la porte au Chœur si le Prêtre assistant ne le fait pas ; après avoir donné la paix au Cérémoniaire, il monte à la droite du Célébrant, où il donne la purification et les ablu­ tions. S’il y a un dernier évangile propre, il transporte le missel après Ite Missa est ou Benedicamus Domino. Nota. Si le Prêtre assistant n’est pas en chape, le Sous-Diacre remplit ses fonctions comme à l’ordinaire. ARTICLE VII FONCTIONS DU SOUS-DIACRE A L'EXPOSITION ET A LA REPOSITION DU SAINT SACREMENT. § 1. De l’exposition. 499. Si le Sous-Diacre doit assister à l’exposition du saint Sacrement, il se revêt de tous les ornements, à l’exception du manipule; couvert de la barrette, il accompagne à gauche le Prêtre avec les cérémonies ordinaires, en relevant la chape. Après avoir fait la génuflexion, il se met à genoux sur le plus bas degré. Quand le Diacre est descendu après avoir expose le saint Sacrement, il fait une inclination médiocre avec lui et le Prêtre, se lève, et, pendant que le Prêtre met l’encens dans l’encensoir, soutient le bord droit de la chape; il se remet ensuite à genoux, soutient la chape, et fait aveclePrétre une inclination médiocre avant et après l’encensement. PART. XIII, CHAP. V, ART. VIII. OFFICE DU SOUS-DIACRL § 2. De la reposition. •»»•1 - >t| 5oo. Le Sous-Diacre se revêt des memes ornements, et se rend à l’autel avec les cérémonies accoutumées. Il incline la tête pendant que l’on chante Veneremur cernui. Il fait une inclination médiocre ', se lève, et tient la chape à droite du Prêtre pendant que celui-ci met l’encens dans l’encensoir; il soutient la chape pen­ dant l’encensement, et fait une inclination médiocre avant et après. Après le verset Panem de ccelo, il sou­ tient avec le Diacre, sans se lever, le livre des oraisons devant le Prêtre. Lorsque le Prêtre monte à l’autel pour donner la bénédiction, le Sous-Diacre, relevant ses vêtements, l’accompagne jusqu’au bord du marche­ pied, où il se met à genoux; pendant que le Prêtre donne la bénédiction, il soutient le côté droit de la chape Après la bénédiction, il monte sur le marche­ pied, à la gauche du Célébrant, fait la génuflexion, et descend avec lui. A la fin, après la génuflexion au bas des degrés, il prend sa barrette, et change de côté avec le Diacre. n ARTICLE VIII FONCTIONS DU SOUS-DIACRE LE JOUR DE LA FETE •il >1 DE LA PURIFICATION. § 1. De la bénédiction des cierges. MT’ «4 ' 5oi. Le Sous-Diacre se revêt de l’amict, de l’aube et du cordon; lorsque Célébrant a été revêtu delà chape, il prend la chasuble pliée, si l’on s’en sert Il se rend à l’autel à la gauche du Célébrant, en obser­ vant les cérémonies ordinaires et en soutenant le bord de la chape. Après les révérences d’usage, il monte à l’autel avec le Célébrant, et va avec lui au coin de ' S. C., 16 févr. 1906, 3, 3o. _ a Gardcllini, ... in Insl. Clem., v 3i, n. - Miss., rub. du jour; Cœr. Ep., 1. II, c. xvn, n. 1. — l’épître, restant sur le marchepied, à sa gauche. Apres la cinquième oraison, le Sous-Diacre tient le bord droit de la chape du Célébrant pendant la bénédiction de l’encens. § 2. De la distribution des cierges. 5o2. Les cierges ayant été encensés, le Sous-Diacre accompagne le Célébrant au milieu de l’autel, se tourne vers le peuple sans changer de place, et sou­ tient le bord de la chape du Célébrant, à sa droite. Quand le Célébrant a pris son cierge, le Sous-Diacre le reçoit delui avec baisers,/ et le remet à un Aco» 5o3. Lorsque le Prêtre qui a donné le cierge au Célébrant a reçu le sien, le Sous-Diacre se met à genoux sur le bord du marchepied, à la gauche du Diacre; il reçoit son cierge, en le baisant d’abord, et baisant ensuite la main du Célébrant’. Il revient àsa place, après avoir donné son cierge à un Acolyte, et soutient la chape du Célébrant. 304. Après la distribution des cierges, le Sous-Dia­ cre revient au coin de l’épître, et soutient le bord de la chape à la gauche du Célébrant pendant que celuici se lave les mains3. Lorsque le Célébrant s’est essuyé, le Sous-Diacre se place comme au début de la céré­ monie. 505. Si le Célébrant descend à la balustrade pour distribuer les cierges au peuple, le Sous-Diacre l’y ac­ compagne, en soutenant le bord de la * . chape Le Célé­ brant se lave alors les mains près de la crédence, avant de remonter à l’autel par le plus court chemin. 506. Si cette fête arrive après la Septuagésime, et unautre jourquele dimanche,lorsquele Diacre chante (1) D’après Martinucci, le Sous-Diacre pose sur l’autel le cierge du Célébrant. 1 Car. Ep., L 11, c. xvn, η. i ;ef. Ment. Rit., rub. du jour ; de Conny. — 2 Miss.. rub. du jour ; Ment. Rit., rub. du jour. — 3 Bauldry, Bissi, Merati, Carpo, Martinucci. — 1 Aient· Rit·) rub. du joui. OFFICE DU SOUS-DIACRE PART. XIII, CHAP. V, ART. IX Flectamus genua, le Sous-Diacre, toujours à la gauche du Célébrant, lait la génuflexion, puis, en se relevant le premier, chante Levate ’. * j.· /J § 3. De la procession. 5oy. Après l'oraison, le Sous-Diacre tient la chape du côte droit pendant la bénédiction de l’encens; puis il va directement prendre la croix de procession; il va ensuite, entre les Acolytes, se placer à l’entrée du chœur, en face de l’autel a. Lorsqu’on a chanté In nomine Christi, Amen, le Sous-Diacre se met en marche à la suite du Thuriféraire, sans faire aucune révérence1. Au retour de la procession, le Sous-Diacre, sans faire aucune révérence, va déposer la croix, sc place à la banquette, et attend le Célébrant. Aidé par le second Acolyte, il quitte la chasuble pliée, et sc revêt de la tunique et du manipule de la couleur du jour·, On célèbre la Messe comme à l’ordinaire. ARTICLE IX FONCTIONS DU SOUS-DIACRE LE MERCREDI DES CENDRES. § 1. Delà bénédiction des cendres. Mo * 11 5o8. Le Sous-Diacre se revêt de l’amict, de l’aube et du cordon; lorsque le Célébrant a été revêtu delà chape, il prend la chasuble pliée, si l’on s’en sert Il se rend à l’autel à la gauche du Célébrant, cr observant les cérémonies ordinaires et en soutenant^ bord de la chape 5. Après les révérences d’usage, il monte à l’autel avec le Célébrant, et se rend avec lui au coin de l’épître, restant sur le marchepied, à sa gauche. Après la quatrième oraison, le Sous-Diacre tient le bord de la chape à la droite du Célébrant pendant la bénédiction de l’encens. ‘ Miss.. rub. du jour. — 3 Miss., ibid. — * Car. 1. IJ? c. xvi, n. it> et 17. ibid. — 1 Mitt., rub, du jour, I. H c. xix, n. 2 et 3. § 2. De l’imposition des cendres. 509. Les cendres ayant été encensées, le Sous-Dia­ cre accompagne le Célébrant au milieu de l’autel, change de côté avec le Diacre, se tourne vers le peu­ ple, et soutient de la main droite le bord de la chape du Célébrant, à sa gauche. Quand le Prêtre qui a donné les cendres au Célébrant les a reçues, le Sous-Diacre se met à genoux sur le bord du marchepied, à la gauche du Diacre, reçoit les cendres, puis revient à sa place, et soutient la chape du Célébrant \ 510. Après l’imposition des cendres, le Sous-Dia­ cre revient au coin de l’épître, et tient le bord de la chape à la gauche du Célébrant pendant qu’il se lave les mains. Lorsque le Célébrant s’est essuyé, le SousDiacre se place comme au début de la cérémonie. 511. Si le Célébrant descend à la balustrade pour imposer les cendres au peuple, le Sous-Diacre l’y ac­ compagne en soutenant le bord de la chape; le Célé­ brant se lave alors les mains près de la crédence, avant de remonter à l’autel parle plus court chemin Après l’oraison, il se rend directement à la banquette avec le Célébrant et le Diacre; aidé par le second Acolyte, il se revêt du manipule. § 3. De la Messe. 512. Pendant le trait, après les mots facti sumus nimis, le Sous-Diacre se met à genoux sur le bord du marchepied avec le Célébrant et le Diacre, à la gau­ che du Célébrant; il demeure ainsi jusqu’à ce qu’on ait chanté propter nomen tuum. Ensuite, il assiste à la bénédiction de l’encens, descend devant l’autel, et attend le Diacre pour le chant de l’évangile. ‘ Dauldy, Bissi, Merati, Carpo. — 3 Mem. /til., rub. du jour. OFFICE DU SOUS-DIACRE PART. XIII, CHAP. V, ART. X ARTICLE X FONCTIONS DU SOUS-DIACRE LE DIMANCHE DES RAMEAUX. Il § 1. Du commencement de la cérémonie jusqu'à la distribution des rameaux. i1 De la distribution des rameaux. 517. Les rameaux ayant été encensés, le Sous-Dia­ cre accompagne le Célébrant au milieu de l’autel, se tourne vers le peuple sans changer de place, et sou­ tient le bord de la chape du Célébrant, à sa droite. Quand le Célébrant a pris son rameau, le Sous-Dia­ cre le reçoit de lui avec baisers, et le remet à un Aco- 513. On fait l’aspersion de l’eau bénite comme à l’ordinaire ’. Après l’aspersion et l’oraison Exaudi, le Sous-Diacre prend son manipule 2, que lui apporte 518. Lorsque le Prêtre qui a donné le rameau au le second Acolyte ; puis il monte à l’autel avec le Célébrant a reçu le sien, le Sous-Diacre se met à Célébrant, et va au coin de l’épître, restant sur le genoux sur le bord du marchepied, à la gauche du marchepied, à la gauche du Célébrant 3. Diacre; il reçoit son rameau, en le baisant d’abord, et 514. Au commencement de la première oraison, le baisant ensuite la main du Célébrant?. Il revient à Sous-Diacre descend sur le pavé derrière le Célébrant, sa place, après avoir donné son rameau à un Acolyte, quitte la chasuble pliée, et reçoit le livre des épîtres: et soutient la chape du Célébrant. faisant les révérences d’usage, il se rend au lieu où 519. Après la distribution des rameaux, le Sousl’on chante l’épître Après l’oraison, le Sous-Diacre Diacre vient au coin de l’épître, et tient le bord de la chante la leçon sur le ton de l’épître. Ayant reçu la chape à la gauche du Célébrant, pendant que celui-ci bénédiction du Célébrant, il rend le livre, reprend la se lave les mains '. Lorsque le Célébrant s’est essuyé, chasuble pliée, et retourne directement à la gauche le Sous-Diacre se place comme au début de la céré­ du Célébrant. monie. 5i5. Quand il est temps de bénir l’encens pour ?2o. Si le Célébrant descend à la balustrade pour l’évangile, il tient le bord de la chape à la droite du distribuer les rameaux au peuple, le Sous-Diacre l’y Célébrant. Après la bénédiction de l’encens, le Sousaccompagne, en soutenant le bord de la chape. Le Diacre descend devant l’autel, et accompagne le Diacre Célébrant se lave alors les mains près de la crédence, à l’évangile. Il porte, comme à l’ordinaire, leliyreà avant de remonter à l’autel parle plus court chemin '. baiser au Célébrant 5. Après l’encensement du Célé­ brant, il va à la banquette quitter son manipule, puis § 3. De la procession. retourne directement à la gauche du Célébrant. 516. Quand le Célébrant a chanté la préface, le . Après l’oraison, le Sous-Diacre tient la chape Sous-Diacre s’incline médiocrement, et récite le Sail· du côté droit pendant la bénédiction de l’encens; puis dus avec lui. Après la cinquième oraison, il assiste. il va directement prendre la croix de procession; il va comme la première fois, à la bénédiction de l’encens; ensuite, entre les Acolytes, se placer à l’entrée du pendant la dernière oraison, il demeure à la gauche ♦ du Célébrant. II) D'après Martinucci, te Sous-Diacre pose sur l’autel le rameau du Miss.. rub. du jour; Mem. Hit.., rub. du jour. — 2 Garanti, Cavalieri, Bau!· dry, De Conny, Martinucci. — 1 Merati, Carpo, De Herdt, De Conny, Min nucci. — 4 Miss.. rub. du jour ; Cxr. Ef.. I. Il, c. xxx, n. 4. — 5 Mtss.f rub, du jour. Célébrant. 1 Cxr. Ep., 1. II, c. xxi, n. 6; cf . Mi-m. Rit., rub. du jour. — ‘ Miss., rub. du jour: Ment. Rit., rub. du jour. — 3 Bauldry, Bissi, Merati, Carpo, Martiaacci. — * Cf. Ment. Rit., rub. du jour. 420 PART. ΧΠΙ, CHAP. V, ART. X. OFFICE DU SOUS-DIACRE. chœur, en face de l’autei. Lorsqu’on a chante' In no­ mine Christi, Amen, il se met en marche à la suite du Thuriféraire, sans faire aucune révérence. 522. Au retour de la procession, le Sous-Diacre, avec les Acolytes, s’arrête devant la porte de l’église, tourné vers elle. Lorsqu’on a fini de chanter, il frappe d'un coup le bas de la porte avec la hampe de la croix. Quand la porte est ouverte, il entre dans l’église; sans faire aucune révérence, il va déposer la croix, se place à la banquette, et attend le Célébrant. Il prend son manipule, aidé par le second Aco­ lyte. § 4. De la Messe. . Μ RM 523. En chantant l’épître, aux paroles ut innomine Jesu omne genu flectatur, le Sous-Diacre fait la gé­ nuflexion, qu’il prolonge jusqu’après le mot infernorum. A la fin du trait, il reçoit du Cérémoniaire son rameau, qu’il tient de la main droite; pendant que le Célébrant lit la Passion, il se place comme pendant l’introït. 324. Quand le Célébrant a fini, le Sous-Diacre se place au bas des degrés, comme pendant les oraisons de la Messe, et se tourne vers les Diacres qui chan­ tent la Passion, tenant toujours son rameau de la main droite; aux paroles emisit spiritum, il se met à genoux là où il se trouve, sur le plus bas degré, tourné vers l’autel. 5a5. Après le chant de la Passion, le Sous-Diacre remet son rameau au Cérémoniaire, porte le missel au côté de l’évangile, et assiste le Célébrant comme à l’ordinaire. On bénit ensuite l’encens. Après le chant de l’évangile, il porte le livre à baiser au Célébrant, en lui indiquant les mots Altera autem die. On con­ tinue la Messe comme à l’ordinaire. ARTICLE X] (ONCTIONS DU SOUS-DIACRE LE JEUDI SAINT. § 1. De la Messe et de la procession. 520. On ne donne pas le baiser de paix : après L-Igm/y Dei, le Sous-Diacre change de côté avec le Diacre, faisant la génuflexion avant de partir et en arrivant. Quand le Célébrant a pris le précieux Sang, leSous-Diacre couvre le calice, l’écarte du côté de l’évangile, fait la génuflexion, passe au côté de l’évan­ gile, et fait, en arrivant, la génuflexion avec le Célébrant. Lorsque le Célébrant a mis l’Hostie dans le calice, et que le Diacre a découvert le ciboire, il lait la génuflexion avec eux. 52/. Pour la communion, il observe les cérémo­ nies ordinaires; il communie après le Diacre et avant tous les Prêtres. Après la communion, il oberve ce qui est prescrit à la Messe devant le saint Sacrement exposé, c’est-à-dire qu’il fait la génuflexion toutes les fois qu’il quitte le milieu de l’autel ou qu’il y ar­ rive. Il purifie le calice comme à l’ordinaire, et se retire un peu quand le Célébrant dit Dominus vobiscum. Il emporte le calice, laissant sur l’autel le cor­ poral et la bourse 028. Après le dernier évangile, il fait avec le Célé­ brant la génuflexion au milieu de l’autel, et l’accom­ pagne à la banquette par le plus court chemin. Tournant le dos à la banquette, et aidé par le second Acolyte, il quitte son manipule. 11 revient ensuite à l’autel, fait au bas des degrés la génuflexion à deux genoux avec le Célébrant, et se met à genoux sur le plus bas degré. 529. Au signe du Cérémoniaire, le Sous-Diacre se lève, et soutient le bord de la chape à la droite du * Cf. Mem. Rit., rub. du jour. ■ W 422 OFFICE DU SOUS-DIACRE. PART. XIII, CHAP. V, ART. XI Célébrant, pendant que celui-ci met de l’encens dans les encensoirs. Il se met de nouveau à genoux, sou­ tient la chape pendant l’encensement, et fait, avant et après, une inclination médiocre avec le Célébrant. 53o. Lorsque le Célébrant a reçu le voile huméral, le Sous-Diacre l’attache. Le Diacre ayant remis le calice au Célébrant, le Sous-Diacre se lève, changede côté avec le Diacre, se tourne vers le peuple, et sou­ tient de la main droite le bord delà chape, à la gauchi du Célébrant. Il accompagne ainsi le Célébrant jus­ qu’au reposoir, en récitant avec lui des psaumes et des hymnes en l’honneur du saint Sacrement. 531. En arrivant, il se met à genoux sur le plus bas degré. Il détache au besoin le voile huméral, et assiste le Célébrant comme à l’ordinaire, pendant qu’il met l’encens et encense le saint Sacrement. Quand ktabernacle est fermé, le Sous-Diacre, au signedu Céré­ moniaire, se lève avec le Célébrant, fait avec lui L génuflexion à deux genoux, et l’on retourne à la sa­ cristie. Il reçoit sa barrette et se couvre en sortant de la chapelle du reposoir. Arrivé à la sacristie, il quitte la tunique. M i - f* § 2. Du dépouillement des autels. 532. Au signe du Cérémoniaire, le Sous-Diacre fait les révérences d’usage, et se rend à l’autel à la suite des Acolytes. Il donne sa barrette au Cérémo· niaire, salue le Chœur en entrant, et fait la génu­ flexion à la gauche du Célébrant. Lorsque le Célé­ brant a commencé l’antienne Diviserunt sibi, i! monte avec lui sur le marchepied, et l’aide à enlever successivement les trois nappes. 11 descend ensuite au bas des degrés, et y demeure pendant que les Aco­ lytes enlèvent les autres ornements de l’autel. Lors­ qu’on a répété l’antienne Diviserunt, le Sous-Diacre fait la génuflexion, reçoit sa barrette, et l’on retourne à la sacristie avec les révérences d’usage. 533. Si le Célébrant fait le dépouillement des au- , très autels, le Sous-Diacre suit les Ministres inlé- I rieurs, et fait comme il est dit ci-dessus. On com­ mence par l’autel le plus rapproché du côté de l’évangile, on fait le tour de l’église, et l’on termine par l’autel le plus rapproché du côté de l’épître. En quittant un autel, le Sous-Diacre reçoit sa barrette et $e couvre; en arrivant à l’autel suivant, il se décou­ vre et donne sa barrette au Cérémoniaire. Ensuite, on revient au grand autel; on retourne à la sacristie lorsque l'antienne a été répétée. § 3. Du lavement des pieds. 534. Le Sous-Diacre se revêt de l’amict, de l'aube, du cordon, de la tunique et du manipule de couleur blanche. Il se met à la gauche du Prêtre, soutient le bord de la chape, et se rend à l’autel avec les révé­ rences d’usage. Il monte à l’autel avec le Prêtre, ne lait pas la génuflexion quand celui-ci baise l’autel, et demeure à sa gauche. 535. Quand le Diacre fait bénir l’encens, le SousDiacre tient le bord de la chape à la droite du Prêtre. Ensuite, il descend devant l’autel, pour accompagner le Diacre à l’évangile. Il porte le livre à baiser au Prêtre, et demeure près de lui pendant que le Diacre l’encense. 536. Il se rend directement à la crédence avec le Prêtre, et quitte son manipule. Quand le Cérémoniaire a attaché le linge à la ceinture du Prêtre, il accom­ pagne celui-ci, à sa gauche, près de ceux auxquels il lave les pieds, et soutient le pied droit de chacun. Ensuite, le Sous-Diacre accompagne le Prêtre à la crédence, à sa gauche; il lui présente la serviette avec le Diacre, pendant qu’il se lave les mains. 53/. Lorsque le Prêtre a repris la chape, le SousDiacre l’accompagne directement au coin de l’épître; il se tient à sa gauche pendant qu’il chante les versets etl’oraison. L’oraison terminée, le Sous-Diacre accom­ pagne le Prêtre au milieu de l’autel, fait une inclina­ tion à la croix, descend au bas des degrés, fait la génu­ flexion. reco.it sa barrette, et s’en retourne comme PART. XIII, CHAP. V, ART. XII. d’ordinaire à la gauche du Célébrant, soutenant le bord de la chape. ARTICLE XII FONCTIONS DU SOUS-DIACRE LE VENDREDI SAINT. § 1. Depuis le commencement de l’office jusqu’aux monitions. «1« • ·*·| ’••I 538. Le Sous-Diacre se revêt de l’amict, de l’aube et du cordon; quand le Célébrant est revêtu de la cha­ suble, il prend le manipule, et la chasuble pliée si l’on s’en sert. Il se rend à l’autel devant le Diacre, comme à l’ordinaire. Le Sous-Diacre fait la génuflexion, puis s’agenouille sur le plus bas degré, et se prosterne sur le coussin préparé pour lui. Il se lève au signe du Cérémoniaire, monte à l’autel avec le Célébrant, etse rend au coin de l’épître. 539. Pendant la première leçon, le Sous-Diacre se lient comme à l’introït. Pour l’oraison, les Ministres sacrés se placent l’un derrière l’autre. Lorsqùe le Cé­ lébrant a chanté Oremus, il fait la génuflexion pen­ dant que le Diacre chante Flectamus genua, puis, se relevant le premier, il chante Levate. Il quitte ensuite la chasuble pliée, et reçoit le livre; il va, au lieu accoutumé, chanter la seconde leçon sur le tonde l'épitre, comme à l’ordinaire. Après léchant de la leçon, il ne reçoit pas la bénédition ; il rend le livre, reprend la chasuble pliée, et retourne près du Célébrant, comme pendant l’introït. 340. Pendant que le Célébrant lit la Passion, il se tient comme pendant l’introït. Quand le Célébrant a fini, le Sous-Diacre se place au bas des degrés, comme pendant les oraisons, et se tourne vers les Diacres qui chantent la Passion. Aux paroles tradidit spiritum, il se met à genoux là où il se trouve, sur le plus bas degré, tourné vers l’autel. Après le chant de la Passion, il OFFICE DU SOUS-DIACRE reste au bas des degrés, au milieu, et attend le Diacre pour l’évangile. § 2. Des monitions et oraisons. 541. Après l’évangile, le Sous-Diacre ferme le livre ede rend; puis il fait avec les autres Ministres la gé­ nuflexion devant le milieu de l’autel, et se rend avec le Diacre au côté de l’épître, où ils se mettent l’un derrière l’autre. Chaque fois que le Diacre chante Flectamus genua, il fait la génuflexion, puis, se rele­ vant le premier, il chante Levate, § 3. De l’adoration de la croix. S42. Quand les oraisons sont terminées, le SousDiacre se rend directement à la banquette avec le Cé­ lébrant, et quitte la chasuble pliée. Il se place ensuite au coin de l’épître, au bas des degrés, et se tourne vers le peuple, à la gauche du Célébrant. Le Diacre avant remis la croix au Célébrant, il aide celui-ci à découvrir le sommet de la croix. Le Célébrant ayant chanté Ecce lignum Crucis, le Diacre et le SousDiacre continuent avec lui in quo salus mundi pe­ pendit; pendant que l’on répond Venite adoremus, il se met à genoux. 5q3. Quand on a fini de chanter, il se lève, monte au coin de l’épître, le Célébrant se plaçant à l’angle de l’autel, et l’aide à découvrir le bras droit de la croix et la tête du crucifix. Le Célébrant ayant chanté une second fois Ecce lignum Crucis, le Diacre et le Sous-Diacre continuent, puis se mettent à genoux comme la première fois. Quand le chant est terminé, ils vont au milieu de l’autel, et aident le Célébrant à I découvrir la croix en entier; 1e le Sous-Diacre oous-uiacre remet au Cérémoniaire le voile qui couvrait la croix. Ils font comme précédemment, et restent ensuite à genoux. I 544. Pendant que le Célébrant va poser la croix I sur le coussin, le Sous-Diacre est à genoux sur le marchepied, tourné vers la croix. Lorsque la croix est 426 PART. XIII, CHAP. V, ART. XII, I OFFICE DU SO US-DIACRE. 427 de nouveau la génuflexion. Il présente au Diacre la burette du vin; puis il verse quelques gouttes d’eau I dans le calice, sans demander la bénédiction. Il re­ tourne ensuite à la gauche du Célébrant, faisant la génuflexion en partant et en arrivant, et assiste à l’en! censément de l’autel, 549. Après l’encensement de l’autel, pendant que les Acolytes donnent à laver au Célébrant, qui se tient au bas des degrés latéraux de l’épître et tourne vers le peuple, le Diacre et le Sous-Diacre se placent l’un derrière l’autre devant le coin de l’épître, comme pour les oraisons. S’ils doivent donner eux-mêmes ! à laver au Célébrant, le Sous-Diacre reçoit du second ( Acolyte la burette d’eau avec le plateau, et se place J àla gauche du Diacre devant le Célébrant; après avoir S rendu à l’Acolyte la burette et le plateau, il va se § 4. De la procession. placer au bas des degrés, derrière le Diacre et le Célé­ brant. 546. Le Sous-Diacre, au signe du Cérémoniaire, 550. Le Sous-Diacre se rend, en même temps que se découvre, et, gardant sa barrette à la main, vient le Célébrant et le Diacre, devant le milieu de l'autel, devant l’autel avec le Célébrant; il fait la génuflexion, et fait la génuflexion en y arrivant. Après Orate et, marchant devant le Diacre, se rend au reposoir. fratres, il ne répond rien. Lorsque le Célébrant a En arrivant au reposoir, il se découvre et donne sa chanté Libera nos, le Sous-Diacre monte se mettre à barrette au Cérémoniaire; il fait la génuflexion à deux genoux sur le bord'du marchepied, à la gauche du genoux, se relève, et se met à genoux à la gauche du Célébrant, après avoir fait la génuflexion avec le Diacre, Célébrant. en même temps que le Célébrant. Il n’élève point la 547. Il assiste le Célébrant lorsque celui-ci met chasuble pendant l’élévation. l’encens, puis soutient la chasuble quand il encense 551. Après l’élévation, le Sous-Diacre monte à la le saint Sacrement. Il se met à la gauche du Célébrant gauche du Célébrant. Après la fraction de l’Hostie, il pour revenir au grand autel. En arrivant, le Sousfait avec lui la génuflexion, change de place avec le Diacre se met à genoux sur le plus bas degré. Il dé­ Diacre, et fait la génuflexion en arrivant àla droite du tache au besoin le voile huméral, et assiste le Célé­ Célébrant. Quand le Célébrant a consommé l’Hostie, brant pendant que celui-ci met l’encens et encensele le Sous-Diacre découvre le calice en temps convena­ saint Sacrement. | ble, et fait la génuflexion avec le Célébrant. Il verse l’ablution des doigts, aussitôt que le Célébrant a pris §[5. De la Messe des Présanctifiés. levin qui est dans le calice. 552. Après l’ablution, le Sous-Diacre revient à la 548. Après l’encensement, le Sous-Diacre monte gauche du Célébrant, faisant, au milieu, la génu­ à l’autel avec le Célébrant, fait avec lui la génu­ flexion comme à l’ordinaire. Il purifie le calice, le flexion à sa gauche, passe à la droite du Diacre, et fait couvre du voile, et le porte à la crédence; il revient à placée sur le coussin, il se lève, fait, au meme lieu, la génuflexion vers la croix en meme temps que le Cé­ lébrant et le Diacre, et se rend directement à la ban­ quette. Il y demeure pendant que le Célébrant va adorer la croix; il quitte son manipule et ses souliers. 545. Lorsque le Célébrant est de retour, il va avec le Diacre faire l’adoration de la croix, ensemettantà genoux trois fois, comme le Célébrant. Il revient en­ suite à la banquette, reprend ses souliers, son mani­ pule et la chasuble pliée, s’assied, se couvre et récite les impropères alternativement avec le Célébrant. Quand l’adoration est terminée, il se met à genoux près de la banquette avec le Célébrant, pendant que le Diacre porte la croix à l’autel; lorsqu’elle y est re­ placée, il se lève et s’assied. PART. XIII. CHAP. V, ART. XIII. la gauche du Célébrant, puis ferme le missel. Il des· cend avec le Célébrant les degrés de l’autel, fait la gé­ nuflexion, reçoit sa barrette, et revient à la sacristie sans saluer le Chœur '. ARTICLE XIII OFFICE DU SOUS-DIACRE 429 Sous-Diacre se trouve à sa gauche, et, sans aucune révérence, l’accompagne au pupitre préparé pour ['Exsultet. Il se place à la droite du Diacre, et tient la croix, le crucifix tourné vers le Célébrant. Après le chant de ['Exsultet, le Sous-Diacre donne la croix au Thuriféraire, va avec les autres Ministres devant l’autel, fait la génuflexion, et se rend avec le Diacre à la banquette, où il prend son manipule. FONCTIONS DU SOUS-DIACRE LE SAMEDI SAINT. § 4. Des prophéties. § 1. De la bénédiction du feu nouveau. 553. Avant la fonction, la barrette du Sous-Diacre doitêtre mise sur la banquette, à la placedecelui-ci. Le Sous-Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, et delà chasuble pliée, si l’on s’en sert. Au signe du Cérémoniaire, il prend la croix de procession, se met à la suite des trois Clercs, et se rend, sans faire au­ cune révérence, à la porte del’église. Arrivé là, ils’arrète sur le seuil, et, tournant le dos à la porte, il se place en face du Célébrant, le réchaud étant entre eux. Il reste au même lieu jusqu’à la procession. 556. Le Sous-Diacre vient à l’aùtel, près du Cé­ lébrant, par le plus court chemin; pendant les pro­ phéties, il se tient comme à l’introït. Toutes les fois que le Célébrant est sur le point de chanter une orai­ son,le Diacre et le Sous-Diacre se placent l’un derrière l’autre. Lorsque le Diacre chante Flectamus genua, le Sous-Diacre fait la génuflexion; se relevant le premier, il chante Levate. Après la dernière oraison, il se rend directement à la banquette avec le Célébrant, et quitte son manipule. § 5. De la bénédiction des fonts.' § 2. De la procession avec le cierge triangulaire. 554. Lorsque le Diacre s’est revêtu des ornements blancs, le Sous-Diacre se met en marche à la suite des Clercs, pour se rendre à l’autel. Pendant cette procession, le Sous-Diacre s’arrête trois fois, quand le Cérémoniaire l’en avertit; il ne fait point la gé­ nuflexion quand le Diacre chante Lumen Christi § 3. De l’Exsultet. 555. En arrivant à l’autel, le Sous-Diacre se place, sans faire aucune révérence, du côté de l’évangile, à la droite du Thuriféraire. Lorsque le Diacre descend après avoir reçu la bénédiction du Célébrant, le ‘ S. C., 13 sept. 1857, 3009, ad 37. 557. Le Sous-Diacre prend sa barrette, et se rend devant l’autel avec le Célébrant. Après avoir fait la génuflexion, il se couvre, et se met en marche à la gauche du Célébrant, pour aller aux fonts baptismaux : il soutient le bord de la chape. En arrivant aux fonts, il se découvre, et donne sa barrette au Cérémoniairc. Il se tient à la gauche du Célébrant, et l’as­ siste quand c’est nécessaire. Il accompagne le Célé­ brant pour l’aspersion, si elle n’est pas faite par un autre Prêtre; puis revient avec lui aux fonts, soute­ nant la chape. § 6. Des litanies. 558. On revient à l'autel en procession, quand le Célébrant s’est lave les mains. En arrivant au bas des q3o PART. ΧΙΠ, CHAP. V, ART. XIII. OFFICE DU SOUS-DIACRE. 55g. Arrive à la sacristie, le Sous-Diacre se revêt des ornements blancs pour la Messe. Au signe du Cérémoniaire, on se rend à l’autel sans saluer le Chœur. Comme il n’y a pas d’introït, on répond au Kyrie eleison aussitôt que le Célébrant a été encensé. Après le chant de l’épître, le Sous-Diacre, ayant reçu la bénédiction et rendu le livre, se place comme pendant l’introït. Il n’y a ni Agnus Dei ni baiser de paix. Après Pax Domini, le Sous-Diacre se rend à la droite du Célébrant, faisant la génuflexion en partant et en arrivant. 56o. Le Sous-Diacre, après avoir reporté le caliceà la crédence, vient au coin de l’épître; placé comme â l’introït, il récite les Vêpres avec le Célébrant et le Dia­ cre. Le Célébrant ayant entonné l’antienne Vespere autem sabbati, le Diacre et le Sous-Diacre la conti­ nuent avec lui. Lorsqu’on entonne le Magnificat,ils font le signe de croix, vont au milieu de l’autel, sans génuflexion, et se placent aux côtés du Célébrant pour la bénédiction de l’encens. On encense l’autel en réci­ tant alternativement le Magnificat; puis le Célébrant est encensé comme à l’ordinaire. Le Sous-Diacre demeure, avec celui-ci, au coin de l’épître. Après l’en­ censement du Clergé, le Sous-Diacre est encensé par le Diacre, au lieu où il se trouve. Le Sous-Diacre suit I le Célébrant au milieu de l’autel pour Dominus vobis· cum. et la Messe se termine comme à l’ordinaire. I FONCTIONS DU SOUS-DIACRE LA VIGILE DE LA PENTECOTE- Soi. Le Sous-Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, du manipule de couleur violette, et de la chasuble pliée, si l’on s’en sert. Il se rend à l’autel avec les cérémonies accoutumées. Après les révérences d’usage, le Sous-Diacre monte à l’autel avec le Célé­ brant, se rend au coin de l’épître, et se place comme pour l’introït. Il demeure ainsi pendant les prophéties. Toutes les fois que le Célébrant est sur le point de chanter une oraison, le Diacre et le Sous-Diacre se placent l’un derrière l’autre. 562. Après la dernière oraison, il se rend à la ban­ quette avec le Célébrant, et quitte son manipule. Le Sous-Diacre se conforme ensuite à ce qui est dit pour le samedi saint. Arrivé à la sacristie, il se revêt des ornements rouges pour la Messe. Au signe du Céré­ moniaire, il se rend à l’autel sans saluer le Chœur. Comme il n’y a pas d’introït, il répond au Kyrie elei­ son aussitôt que le Célébrant a été encensé. La Messe se célèbre ensuite comme à l’ordinaire. ARTICLE XV FONCTIONS DU SOUS-DIACRE LE JOUR DE LA FETE DU SAINT SACREMENT. 563. Le Sous-Diacre observe ce qui est indiqué pour le jeudi saint, en appliquant à l’ostensoir ce qui est dit du calice. Lorsque le saint Sacrement a été mis dans l’ostensoir, il fait la génuflexion avec le Diacre, passe au cùtéde l’épître, fait la génuflexion en y arrivant, et verse la purification. Pendant la procession, il récite avec le Célébrant des psaumes et des hymnes en l’hon­ neur du saint Sacrement. H § 7. De la Messe et des Vêpres. ARTICLE XIV 1 degrés, le Sous-Diacre fait la génuflexion, quitte la chasuble pliée, s’agenouille sur le plus bas degré,et se prosterne sur le coussin préparé. S’il n’y a pas de fonts baptismaux, le Sous-Diacre, s’étant rendu à la . banquette après la dernière prophétie, quitte la cha­ suble pliée et le manipule; puis il vient se prosterner. Au mot Peccatores, il se lève, fait la génuflexion, et se rend à la sacristie, devant le Diacre. ■F OFFICE DU DIACRE. PART. ΧΠΙ, CHAP. VI, ART. I 564. Si la procession s’arrête, le Sous-Diacre, en arrivant à l’autel préparé, observe ce qui est prescrit au numéro suivant. Si l’on donne la bénédiction, il assiste comme à l'ordinaire, et reste ensuite à la gau­ che du Célébrant. 565. Au retour de la procession, le Sous-Diacre, arrivé devant l’autel, s’agenouille sur le plus bas degré. Il détache au besoin le voile huméral, et assiste le Célé­ brant comme à l’ordinaire, pendant qu’il met l’encens, encense le saint Sacrement, et donne la bénédiction. CHAPITRE VI Office du Diacre. ARTICLE PREMIER OBSERVATIONS ET RÈGLES GÉNÉRALES. 566. S’il n’est pas Chanoine, le Diacre.salue tou­ jours la croix de l’autel par une génuflexion, quand même le saint Sacrement ne serait pas dans le taber­ nacle. Il fait la génuflexion sur le pave en arrivants l’autel pour la première fois, et en le quittant pour la dernière. Pendant le cours de la Messe, quand il fait la génuflexion devant l’autel, c’est sur le plus bas degré. 56/. Hors les moments où il a les mains occupées, il tient les mains jointes. Toutes les fois qu’une main est occupée, il pose l’autre sur la poitrine; jamais le Diacre ne pose les mains sur l’autel. La place habi­ tuelle du Diacre est sur le plus haut degré en dessous du marchepied, derrière le Célébrant . 568. Les règles concernant les génuflexions à faire par le Diacre sont les suivantes ; JaSl·' 4« f, Quand le saint Sacrement n’est pas sur l’autel, c’est-à-dire depuis le commencement de la Messe jus­ qu’à la consécration, et depuis la communion jusqu’à la fin, il fait la génuflexion au milieu de l’autel : ^lorsqu'il y arrive d’un lieu hors de l’autel; 20 lors­ qu’il y passe pour se rendre d’un côté de l’autel à l’au­ tre; 3° lorsqu’il en part pour se rendre à un lieu hors de l’autel. U ne la fait donc pas en se rendant d’un côté de l’autel au milieu, ni en montant du milieu aux côtés du Célébrant, et vice versa. II. Quand le saint Sacrement est sur l’autel, c’està-dire depuis la consécration jusqu’à la communion, il fait la génuflexion : i° en partant et en arrivant, et non au milieu, lorsqu’il se rend d’un côté de l’autel à l'autre; 20 en partant et non en arrivant, lorsqu’il se rend d’un côté de l'autel au milieu, derrière le Célé­ brant, et vice versa. 369. Lorsqu’il est à côté du Célébrant, et que celuici fait la génuflexion, le Diacre la lait en même temps, et met la main gauche sous son coude; mais quand il tient la chasuble pendant l’encensement, il ne cesse pas de la tenir et ne met pas la main sous le coude du Célébrant. Lorsque le Diacre faitavec un autre Ministre une action ou une révérence, ce doit être avec ensem­ ble et uniformité. * 370. Le Diacre récite avec le Célébrant le Gloria in excelsis,\e Credo, le Sanctus et Γ Agnus Dei. Il fait les memes signes de croix, se frappe la poitrine en même temps et fait les mêmes inclinations que le Célébrant, lorsqu’il récite avec lui des paroles qui demandent l’une ou l’autre de ces actions, et quand le Célébrant chante ou dit à haute voix ces paroles en union avec lui; exemple : les prières delà confession 1), l'introït, les oraisons, l’intonation et la récitation du Gloria ou du Credo, la préface, etc. 571. Lorsque le Diacre remet quelque chose au Célébrant, il baise d’abord l’objet, puis la main; lors(1) Le Diacre n’a pas à se frapper la poitrine lorsque le Célébrant en récitant le Coujileor, se la frappe à mea culpa. CÉRÉMONIAL. IL WA ■pi OFFICE DU DIACRE PART. XIII, CHAP. VI, ART. .«· w 1 . 1 i qu’il reçoit quelque chose de lui, il baise d’abord la main, puis l’objet qu’il a reçu. Il doit observer ces baisers même s’il est Chanoine '. 372. Toutes les fois qu’il quitte le milieu de l’autel pour aller s’asseoir avec le Célébrant, il fait d’abord la génuflexion à la droite de celui-ci, puis va directe­ ment à la banquette. Quand il se renddu coindel’épitreàla banquette, il ne fait aucune révérence. Lorsque le Célébrant s’assoit, le Diacre élève la partie posté­ rieure de la chasuble; lorsque le Célébrant est assis, le Diacre lui présente sa barrette, avec baisers; il prend ensuite sa barrette salue le Sous-Diacre, s’as­ sied à la droite du Célébrant, et se couvre. Pendant qu’il est assis, il tient les mains étendues sur les ge­ noux, par-dessus la dalmatique, et suit les régies du Chœur pour se couvrir et se découvrir. Lorsqu'il doit revenir à l’autel, il se découvre dès que le Céré­ moniaire l’en avertit, donn.e sa barrette à celui-ci. reçoit celle du Célébrant avec baisers, et la donne également au Cérémoniaire. En retournant à l’autel, il salue le Chœur de chaque côté, avec le Célébrant et le Sous-Diacre, d’abord du côté de l’épître, puis, après quelques pas, du côté de l’évangile, toujours à la droite du Célébrant En arrivant, il fait la génu­ flexion sur le plus bas degré. Pendant que le Célé­ brant monte à l’autel, si élève ses vêtements; s’il ne doit pas y monter lui-même, il l'accompagne seule­ ment jusque sur le second degré. . 5y3. Pour faire bénir l’encens, le Diacre prend de la main gauche la navette, et donne, de la main droite, au Célébrant la cuiller avec baisers, disant en même temps Benedicite, Pater reverende; ayant ensuite repris la cuiller avec baisers, il rend la navette. Si l’on doit alors faire l’encensement, il prend l’encensoir, le tient de la main droite par le haut des chaînes et delà main gauche par le bas, baise le haut des chaînes, met le bas des chaînes dans la main droite du Célé­ brant, qu’il baise en même temps, puis lui met le haut Cf. S. C., 1 juin i8i * t 3578, od 5. — * C *. n C.. 1. II, c. fl. IC» des chaînes dans la main gauche. Pendant l’encensement, il soutient la partie postérieure de la chasuble, vers les épaules, et fait la génuflexion chaque fois que le Célébrant fait la révérence convenable. Après l’en­ censement, le Diacre se place en face du Célébrant, prend de la main droite le bas des chaînes, baisant en même temps la main du Célébrant, puis prend de la main gauche le haut des chaînes, et le baise; il des­ cend ensuite au bas des degrés, pour encenser le Cé­ lébrant. ARTICLE 11 FONCTIONS DU DIACRE A LA MESSE SOLENNELLE. § 1. De la préparation à la Messe. ; 374. Le Diacre doit prévoir le chant de l’évangile, del’Z/e Missa est ou du Benedicamus Domino (i), et doit savoir de mémoire Munda cor meum et Offeri­ mus, 11 fera bien de se recueillir pour demander à Dieu la grâce de s’acquitter dignement de son auguste fonction. A la sacristie, il cherche et marque dans le livre l’évangile du jour, si d’autres n’en sont pas char­ gés; puis il se lave les mains et se revêt des orne­ ments, récitant en même temps les prières, ce qui est louable (2). Prenant l’amict par les extrémités où sont les cordons, il baise la croix qui est au milieu, le pose sursa tète en faisant tourner sa main droite, et l’a­ baisse sur son cou, de manière à couvrir le col de sa soutane ’ ; après avoir croisé les cordons sur la poitrine, il les fait passer sous les bras, et les attache ’ par-de- (1) Voir, à la fin Je ce tome, les règles concernant le chant de 1 évan­ gile. (2) Ces prières sont, outre celles indiquées pour le Sous-Diacre : Jd stolam, dum humero sinistro imponitur ; Redde mihi. Domine, stolam immortalitatis, quam perdidi in praevaricatione primi parentis: et quamvis indignus accedo ad tuum sacrum mysterium, merear tamen gaudium sempiternum. .Id dalmalicam : Indue me, Domine, indumento salutis et vesti­ mento lætitiæ, et dalmatica justitiœ circumda me semper. Rut. Mi;r>., pari. II, lit. i, n. 3. — Itui'. Miss., ibid. 436 PART. XIII, CHAP. VI, ART. II. vant. Il se revêt de l’aube, sans la baiser : il fait d’a­ bord passer la tête, puis le bras droit, ensuite le bras gauche, et l’ajuste convenablement. Il se ceint du cor­ don, et dispose l’aube de manière qu’elle tombe éga­ lement de tous côtés. Il se revêt de l’étole, qu’il baise, pose sur l’épaule gauche, et attache sous le bras droit. Il prend la dalmatique, sauf aux jours où l’on ne doit pas la porter, et enfin le manipule. Il est aidé parle premier Acolyte. 5y5. Si c’est l’usage, il peut aider le Célébrant à se revêtir des ornements; dans ce cas, il prend le mani­ pule seulement lorsque le Célébrant est revêtu; il fait de même pour la chasuble pliée, si l’on s’en sert. Quand le Célébrant s’est couvert, il se couvre de la barrette. S’il doit y avoir aspersion de l’eau bénite, le Diacre observe ce qui est dit ci-après, art. m. OFFICE DU DIACRE. 43y § 3. Depuis le commencement de la Messe jusqu’à l’offertoire. I 5;8. En arrivant au pied de l'autel, ou à l’entrée I du chœur s’il y a lieu, le Diacre se découvre, donne sa barrette au Cérémoniaire, se retire à la droite du Célébrant, reçoit la barrette de celui-ci avec les baisers ordinaires, et la donne également; il fait la génuI flexion. I 379. Il répond avec le Sous-Diacre aux prières de la confession, fait le signe de croix et s’incline comme le Célébrant. Pendant que celui-ci dit le Confiteor, il setient droit et ne se frappe point la poitrine. En disant Misereatur tui, il s’incline médiocrement vers le Célébrant; puis, en récitant le Confiteor, il s’incline profondément vers l’autel, et se tourne un peu vers le § 2. De la sortie de la sacristie. Célébrant aux mots et tibi Pater, et te Pater Il se relève quand le Célébrant dit Indulgentiam, et s’in­ 576. Au signe du Cérémoniaire, le Diacre se dé­ cline médiocrement depuis Deus tu conversus jusqu’à couvre, descend sur le pavé s’il y a un degré,.saluepar Oremus inclusivement2. une inclination médiocre la croix de la sacristie et le 58o. Le Diacre monte à l’autel avec le Célébrant, en Célébrant, se couvre, et, les mains jointes, se rend au relevant, de la main gauche, le bas des vêtements de chœur à la suite du Sous-Diacre. Quand le Cérémo­ celui-ci, et tenant la droite appuyée sur la poitrine; niaire lui présente l’eau bénite, il se découvre, fait lorsque le Célébrant * baise l’autel, il ne fait pas la passer sa barrette dans sa main gauche, reçoit l’eau génuflexion. Il recule d’un pas pour faire place au bénite, en présente au Célébrant, et fait le signe de Thuriféraire, et assiste le Célébrant pour la bénédic­ croix; s’il y a encore un trajet suffisant, il se couvre tion de l’encens. Il accompagne le Célébrant pendant de nouveau. l’encensement, puis l’encense, comme il est dit n° 573 377. En allant à l’autel, s’il y a lieu de faire quel­ Ayant rendu l’encensoir au Thuriféraire, il monte à qu’une des révérences prescrites au t. I,p. 253, le Diacre la droite du Célébrant, sur le degré en dessous du ia fait à la droite du Célébrant. Si le Diacre traverse | marchepied, se place de manière à former avec le Cé­ le chœur, le Clergé y étant déjà assemblé, il le salue lébrant et le Sous-Diacre un demi-cercle, et fait le signe avec les autres Ministres, à la droite du Célébrant: de croix en même temps que le Célébrant. Il répond au alors, il le traverse découvert, ayant donné sa bar­ Kyrie, et demeure au même lieu. Au chant du dernier rette au Cérémoniaire à l’entrée du chœur. g Kyrie, il se rend au milieu de l’autel avec le Célé­ brant, et se tient derrière lui. Si le Célébrant va s’as’ Rub. Miss., part. H, tit. n, n. 9 ; Car. Ep., 1. H, c. vin, n. 3o. — ’ Cf. Rub. Miss., ibid., n. 10. — 3 Rub. Miss., part. II. tit. tv, n. ». PART. XIII, CHAP. VI, OFFICE IM ART. II. seoir, il l’accompagne à la banquette; au dernier Kyrie, il revient à l’autel, et, après avoir fait la génu­ flexion, il reste derrière le Célébrant. 58i. Lorsque le Célébrant entonne le Gloria, il incline la tête au mot Deo, et, sans faire la génuflexion, monte à la droite du Célébrant; il continue l’hymoe avec lui \ Il fait les memes inclinations que lui, et, a la fin, le signe de croix. Après la récitation du Gloria, il fait la génuflexion, et se rend à la banquette, mar­ chant à la gauche du Célébrant. S'il est en chemin quand on chante un verset pendant lequel on doit s’incliner, il se retourne et s’incline vers l’auiel. Etant assis, il se découvre et s’incline au signe du Cérémoniaire. Lorsqu’on chante Cum Sancto Spi­ ritu, le Diacre se découvre et retourne à l’autel; il reste derrière le Célébrant après avoir fait la génu­ flexion. 582. Le Célébrant ayant chanté Dominus vobiscum, le Diacre le suit au côté de l’épître, reste derrière lui pendant les oraisons ', et fait les mêmes inclinations que lui. Nota. Quand on doit dire Flectamus genua, le Dia­ cre fait la génuflexion en chantant ces paroles, aussitôt que le Célébrant a chanté Oremus ; il se lève quand le Sous-Diacre chante Levate. 583. Quand le Célébrant a fini la dernière oraison, et non auparavant, le Diacre se place à sa droite, sur le degré au-dessous du marchepied; il tourne les feuillets du missel, s’il en est besoin. A la fin de l’épître, il répond Deo gratias. Au moment où le Sous-Diacre vient recevoir la bénédiction, le Diacre se retire un peu vers le coin de l’autel. Lorsque le Célébrant com­ mence l’évangile, le Diacre descend sur le pavé, reçoit le livre, et des deux mains, le tient par le bas, devant la poitrine la tranche dans la main gauc11 LU salue le Chœur, d’abord du côté de l’épître, puis du côté de l’évangile, se rend au milieu de l’autel, fait la génu­ flexion sur le plus bas degré, monte sur le marchepied, 1 Jiul\ Miss., ibid pari. 11, lil. \, n. 5 2 avril 187Î, 3248, ad 5. — * Hub, Jîim DIACRE. et pose le livre au milieu de l’autel. Il se retire un peu à droite, et reste au même endroit. Nota. Si l’on chante un verset pendant lequel on doit se mettre à genoux, le Diacre se met à genoux à la droite du Célébrant, sur le bord du marchepied. S’il est assis, il se met à genoux sur le plus bas degré de l’autel, du côté de l’épître. 384. Au signe du Cérémoniaire, il fait bénir l’en­ cens. Se tournant ensuite sur sa gauche, il descend sur le degré, se met à genoux sur le bord du marchepied, et dit : Munda cor meum ac labia mea, omnipotens Deus, qui labia IsaiœProphetat calculo mundasti igni­ to: ita me tua grata miseratione dignare mundare, ut sanctum Evangelium tuum digne valeam nuntiare. Per Christum Dominum nostrum. Amen'. Quand ii a lini, il monte à la droite du Célébrant, prend le livre sur l’autel, se met à genoux sur le marchepied 'i\ en lace du Célébrant, qui se tourne vers lui, et il dit : Jube, Domne, benedicere. 585. Après avoir reçu la bénédiction, le Diacre baise la main que Je Célébrant appuie sur le livre, se relève, lui fait une inclination, et descend à la droite du Sous-Diacre. Il fait avec lui la génuflexion sur le plus bas degré, salue le Chœur, d’abord du côté de l’épître, puis du côté de l’évangile, et se rend au lieu où il doit/ chanter l’évangile. U? 586. Etant arrivé, il ouvre le livre et le pose sur les mains du Sous-Diacre qui doit le tenir, ou sur un pupi­ tre, si c’est l’usage. Le chant ayant cessé, il commence Dominus vobiscum; en disant Initium (ou Sequentia sancti Evangelii, il pose la main gauche étendue sur le livre, fait un signe de croix au commencement de l’évan­ gile avec le pouce de la main droite, en le séparant des autres doigts, qu’il tient étendus et joints ensemble; posant ensuite la main gauche au-dessous de la poi­ trine, il fait avec le pouce un signe de croix sur son (1) Le Diacre peut aussi s’agenouiller sur le bord du marchepied, de vant le milieu de l’autel: alors, pour lui donner la bénédiction, le Célé­ brant tourne le dos à l'autel. ■Rut. Afiss., part. II.lit. vt, n. 5 : r-T'· *>·♦ I. h c· n. 7 ; I. Il, c. vnr, n. 4». 13 juillet 19CU, 4077, ad 3· I hi -* «< * * * - - * PA HT. XIII, CHAP. OFFICE DU DIACRE. VI, ART. II. front, sa bouche et sa poitrine. II reçoit du Cérémo­ niaire l'encensoir, et encense le livre de trois coups doubles (le premier au milieu, le deuxièmeà sa gauche, le troisième à sa droite), faisant, avant et après, une inclination au livre. Ayant rendu l’encensoir au Cé­ rémoniaire, il chante l’évangile les mains jointes. S'il faut incliner la tête ou faire la génuflexion, il lefait vers le livre. 58/. Quand il a fini, il montre de la main droite au Sous-Diacre lecommencement de l’évangile. Sans quitter le coin de l’évangile, il reçoit du Thuriféraire l’encensoir, et encense le Célébrant de trois coups doubles, avec une inclination profonde avant et après. Il rend l’encensoir au Thuriféraire, monte à sa place derrière le (Célébrant, et fait la génuflexion en y arrivant. Si l’on doit prêcher, le Diacre se rend A la banquette, après avoir fait la génuflexion devant l’autel. 588. Lorsque le Célébrant entonne le Credo, le Diacre incline la tête au mot Deum, et, sans faire la génuflexion, monte à la droite du Célébrant. Il ob­ serve ce qui est dit pour le Gloria 1 ; à Et incarnatus est, il fait la génuflexion avec le Célébrant. Après la récitation du symbole, on va s’asseoir. Quand on chante Et incarnatus est, le Diacre se découvre et reste incliné jusqu'à et Homo factus est inclusivement. i Nota. Aux trois Messes de Noël, et le jour de d’Annonciation, lorsqu’on chante Et incarnatus est. Je Célébrant et ses Ministres se mettent à genouxsur ·' Je plus bas degré du côté de l’épître. 589. Après et Homo factus est, le Diacre se lève au signe du Cérémoniaire, lui donne sa barrette, salue le Sous-Diacre, et va à la crédence. Il reçoit du Cérémoniaire la bourse, et la tient horizontalement, des deux mains, à la hauteur du visage, sans l’ouvrir, et l’ouverture tournée vers lui 2. S’il passe devant le Célébrant, il le salue; il salue ensuite le Chœur, d’a­ bord du côté de l’épître, puis du côté de l’évangile; ' Rub. Mus., part. II, tit. vj, n. 5; S. C., 22 avril 1871, 3248, ad 5. — * Rur Miss., ibid.; C.rr. £>., ibid., n. 54; I. I, c. ix. n. 3. 44' après avoir fait la génuflexion sur le plus bas degré, il monte, pose la bourse sur l’autel ’, l’ouvre avec la main gauche, en tire le corporal avec la main droite, et place la bourse contre le gradin du côté de l’évan­ gile; puis il étend entièrement le corporal, et en ap­ proche le missela. Il fait ensuite la génuflexion, re­ tourne à la banquette par le plus court chemin, prend sa barrette, salue le Sous-Diacre, s’assied et se cou­ vre. Quand on chante Et vitam venturi, il retourne à l’autel au signe du Cérémoniaire. § 4. Depuis l’offertoire jusqu’à la fin de la Messe. 5go. Quand le Célébrant chante Oremus avant l’offertoire, le Diacre incline la tête, puis, sans faire de génuflexion, monte à la droite du Célébrant (i . Quand le Sous-Diacre arrive de la crédence, le Diacre découvre le calice, ôte la pale, et la place sur l’autel, près du corporal; il prend ensuite la patène avec l’hostie, et la présente au Célébrant avec les baisers d’usage. 591. Lorsque le Sous-Diacre a essuyé le calice, le Diacre le prend de la main gauche par le nœud, ainsi que le purificatoire, qu’il tient étendu en long, de manière à recueillir les gouttes qui pourraient tom­ ber; il reçoit du Sous-Diacre la burette, et verse le vin. Quand le Sous-Diacre a versé l’eau, il lui donne la burette du vin, et, tenant le purificatoire autour de l’index droit, il essuie les gouttes qui auraient pu rester adhérentes à l’intérieur de la coupe3. Il prend alors le calice, de la main droite au bas de la coupe, et de la gauche par le pied, et le présente au (1) Si le peuple vient à l’offrande, le Diacre descend au bas des de­ grés avec le Célébrant, après que celui-ci a lu l’offertoire, fait la génu­ flexion, change de côté avec Je Sous-Diacre, et se tient à sa droite. Il présente au Célébrant le crucifix, si on le donne à baiser. Après l’of­ frande, il revient à l’autel, ayant soin de changer de côté avec Je SousDiacre, et de faire la génuflexion au bas des degrés. Si l’on apporte le pain à bénir, le Diacre présente l’aspersoir au Célébrant avec les baisers ordinaires. 1 Hub. Miss., ibid.; Ca *r. Ef>., ibid. — Rub. Miss., ibid.. ( ar. b.p., ibid. S. C., 2 mai 1900, 4004, ad 1. — 3 Rub. Miss., ibid <· 11, n. 5. Λ PARI. XIII, •I ’ * CHAP. VI, ART. OFFICE DI Π. Célébrant, en baisant le pied du calice et la main du Prêtre ; soutenant de la main droite le pied du ca­ lice, la gauche appuyée sur la poitrine, et tenant les yeux élevés vers la croix, il dit avec lui : Offerimus tibi, Domine, calicem salutaris, tuam deprecantes clementiam : ut in conspectu divina * majestatis tuœ, pro nostra et totius mundi salute, cum odore suavitatis ascendat, Amen1; puis il cesse de tenir le ca­ lice. Lorsque le Célébrant a fait le signe de croix avec le calice, il couvre celui-ci de la pale, met la pa­ tène dans la main droite du Sous-Diacre, et la couvre avec l'extrémité du voile huméral qui pend du côté droit. Nota i°. Aux Messes où il n’y a pas Credo, le Diacre reçoit la bourse avec le calice. Le Célébrant s’étant un peu retiré vers le côté de l’évangile, le Dia­ cre étend le corporal et place la bourse comme il est dit au n° 589 ; puis il présente la patène au Célébrant. Nota 20. S’il y a de petites hosties à consacrer pour la communion, le Diacre découvre le ciboire avant de présenter la patène ; pendant que le Célé­ brant offre la grande Hostie, il tient, (de la main droite, le ciboire au-dessus du corporal, en l’élevant un peu; il couvre ensuite le ciboire, et le met derrière le calice. . 592. Lorsque le Célébrant a dit Veni sanctificator, etc., le Diacre fait bénir l’encens. Pendant que le Célébrant encense les oblats, il met la main droite sur le pied du calice ’, et tient de la main gauche la chasuble du Célébrant; puis il retire le calice du milieu de l’autel, et le met du côté de l’épître, toujours sur le corporal; il fait ensuite la génuflexion, en même temps que le Célébrant fait la révérence con­ venable; après l’encensement de la croix, il fait de nouveau la génuflexion, et remet le calice à sa place. 5(j3. Après avoir encensé le Célébrant, le Diacre va faire la génuflexion à la droite du Sous-Diacre, sur le degré inférieur, et encenser le Chœur3. Apres ’ ITw.. ibid.: C-ir. Ef.. ibid. — ’ Rut. Miss., ibid., n. to: I. I. c. x. n. 5.— ’·Rut. Vi»., ibid. ; Cxr. Et.. ibid. w-■■ ■ C.it F/., DIACRE. ?■ ■ 44 3 ' l’encensement du Clergé, il se rend à l'autel, fait la génuflexion s’il passe au milieu, vient à la droite du Sous-Di acre, et l’encense de deux coups doubles; puis il rend l’encensoir au Thuriféraire, monte à sa place, fait la génuflexion s'il ne l’a pas laite avant d’encenser le Sous-Diacre, et se tourne vers le Thuriféraire, qui l’encense de deux coups; il sc retourne ensuite vers l’autel. 394. Vers la fin de la préface, au signe du Cérémoniaire, il monte à la droite du Célébrant, s’incline médiocrement et récite avec lui le Sanctus; à Benedi­ ctus, il se redresse et fait le signe de croix. Il se rend alors à la gauche du Célébrant, faisant la génuflexion derrière celui-ci, sur le bord du marchepied, en pas­ sant au milieu. 11 a soin de tourner les feuillets du missel. Le Célébrant ayant dit Memento Domine famulorum famular unique tuarum, le Diacre se retire un peu en arrière, il se rapproche quand le Célébrant continue et omnium circumstantium. 5p5. A Qiiam oblationem, il revient à la droite du Célébrant, faisant la génuflexion en passant au milieu ; en arrivant, s'il y a un ciboire, il le met à la droite du Célébrant et le découvre; puis il se met à genoux sur le bord du marchepied. Pendant l'élévation del’Hostie ilrelèvet de la main gauche, le bas de la chasuble Après que le Célébrant a déposé l’Hostie et fait la génuflexion, il se lève en même temps que lui, re­ couvre le ciboire s’il y en a un, le remet derrière le calice, découvre celui-ci, et se met de nouveau à genoux; il soutient la chasuble pour l’élévation du calice. Quand le Célébrant abaisse le calice, le Diacre se relève, couvre le calice, et fait la génuflexion avec le Prêtre ; il retourne ensuite à sa gauche, où il fait la génuflexion en arrivant. 11 continue de tourner les feuillets du missel. Il observe pour le Memento des défunts, ce qui est dit pour le Memento des vivants. 396. A Per quem hœc omnia, il fait la génuflexion, et passe à la droite du Célébrant; à prœstas nobis, il découvre le calice, et fait la génuflexion avec le Célé­ brant. Pendant que celui-ci fait les signes de croix avec I J PART. XIII, CHAP. VI, ART. u. l’Hostie, le Diacre peut appuyer la main droite sur le pied du calice. Après omnis honor et gloria, il recou­ vre le calice, et fait la génuflexion avec le Célébrant. 597. Lorsque le Célébrant chante audemus dicere, avant le Pater, le Diacre fait la génuflexion, et va derrière lui. A Et dimitte nobis, il fait la génuflexion en même temps que le Sous-Diacre, et ils montent tous deux au côté de l’épître. Le Diacre prend de la main droite la patène, la fait passer dans la main gauche, prend de la droite le purificatoire, et essuie la patène ; il la soutient des deux mains près du corporal, à l’aide du purificatoire, la partie concave tournée vers le Célébrant; lorsque celui-ci met la main pour la prendre, il baise la patène et sa main. Il pose en­ suite le purificatoire à quelque distance du corporal. 598. Lorsque le Célébrant met la patène sous l’Hostie, le Diacre découvre le calice, et fait la génu­ flexion avec le Célébrant. Lorsque celui-ci y a mis la parcelle de l’Hostie, il recouvre le calice, et fait de nouveau la génuflexion; se tenant médiocrement in­ cliné, il dit avec le Célébrant Agnus Dei, en se frap­ pant la poitrine. Après le troisième Agnus Dei, il se met à genoux à la droite du Célébrant, tourné vers l’autel. 599. Il se lève après la première oraison, et, tenant les mains jointes, il baise l’autel hors du corporal, en même temps que le Célébrant; il reçoit de lui la paix, avec une inclination avant et après, et répond Et cum spiritu tuo. Il fait la génuflexion, descend sur le der­ nier degré, et donne la paix au Sous-Diacre, lui fai­ sant une inclination seulement après l’avoir donnée; il monte alors à la gauche du Célébrant, et fait la ge­ nuflexion en y arrivant. Il s’incline pendant la commu­ nion sous l’une et l’autre espèce. 600. Si l’on donne la communion, le Diacre, après que le Célébrant a pris le précieux Sang, passe au côté de l’épître, faisant la génuflexion derrière le Célébrant, ou, si le saint Sacrement est sur l’autel, la faisant en partant et en arrivant. Si le ciboire est sur l’autel, il le place au milieu du corporal, le découvre, met le OFFICE DU DIACRE. 445 couvercle hors du corporal, fait la génuflexion, et, comme il est dit ci-dessous, chante le Confiteor. S’il taut tirer le ciboire du tabernacle, le Diacre ouvre le tabernacle, fait la génuflexion les mains jointes, prend le ciboire, le pose sur le milieu du corporal, ferme le tabernacle, ôte le pavillon, le met hors du corporal, découvre le ciboire, pose aussi le couvercle hors du corporal, fait la génuflexion, et chante le Confiteor. Pour cela, le Diacre se place du côté de l’épître, sur le degré au-dessous du marchepied, s’incline médio­ crement, et demeure incliné jusqu’à Indulgentiam exclusivement. Quand le Célébrant a dit Indulgenliam, le Diacre revient près de lui, fait avec lui la gé­ nuflexion, et change de côté avec le Sous-Diacre, il lient la patène sous le menton des communiants, à la droite du Célébrant. Après la communion, il change de côté avec le Sous-Diacre, par derrière le Célé­ brant, et l’accompagne à l’autel. S’il reste des Hosties dans le ciboire, il fait la génuflexion; si l’on doit les mettre dans le tabernacle, il couvre le ciboire, le met dans le tabernacle, et fait la génuflexion; il passe en­ suite au côté de l’évangile, faisant la génuflexion au milieu. S’il ne reste pas d’Hosties ou s’il en reste irès peu, le Diacre, en revenant à l’autel, ne change pas de côté avec le Sous-Diacre, et se trouve à la gau­ che du Célébrant. Si le Diacre communie, il s’age­ nouille sur le bord du marchepied, à la droite du Sous-Diacre, quand le Célébrant a dit Indulgentiam; après avoir communié, il monte à la droite du Célé­ brant et observe ce qui est marqué ci-dessus. 601. Quand le Célébrant a pris les ablutions, le Diacre ouvre le missel à l’antienne de la communion, et le porte au côté de l’épître, faisant la génuflexion au milieu avec le Sous-Diacre. Il se met devant le missel, sur le degré au-dessous du marchepied. Il suit le Célé­ brant lorsque celui-ci va au milieu de l'autel et qu'il retourne au livre. 602. Quand le Célébrant a chanté Dominus vobis­ cum après la postcommunion, le Diacre, restant au mi­ lieu de l’autel, se tourne entièrement vers le peuple I I 44O Λ 1 T 1 Ί • '1 PART. XIII, CHAP. VI, ART. II. OFITCl. DU DIACRE. 447 en face du Sous-Diacre, et chante Ite Missa est. S'il l'autel comme d’ordinaire. Après la communion, lors­ qu’il a porté le missel au coin de l’épître, il se rend à doit chanter Benedicamus Domino, il ne se tourne pas. Nota. Pendant le Carême, lorsqu’il faut chanter la crédence; là, aidé par le premier Acolyte, il quitte Humiliate capita vestra Deo après la postcommu­ l’étole large. et reprend la chasuble pliée. A la sacris­ tie, il quitte la chasuble avant le manipule. nion, le Diacre chante ce verset quand le Célébrant a dit Oremus pour la troisième fois; pour cela, sans changer de place, il se tourne vers le peuple sur sa ARTICLE III droite; après avoir chanté ce verset, il se tourne vers l’autel sans achever le cercle. FONCTIONS DU DIACRE A ^ASPERSION DE L’EAU BÉNITE. 6o3. Pendant que le Célébrant dit Placeat, le Diacre se relire un peu du côté de l’épître; quand le 6oô. Pour l’aspersion de l’eau bénite, le Diacre Célébrant dit Benedicat vos, il se met à genoux à la prend les ornements comme pour la Messe, à l’excepdroite du Sous-Diacre, sur le bord du marchepied, iinri du manipule. Quand le Célébrant fait la bénédicpour recevoir la bénédiction. Il se lève ensuite, et :ion de l'eau, il répond aux prières, et présente le sel demeure au même lieu pendant l’évangile; il fait la quand il en est temps. Au signe du Cérémoniaire, il génuflexion à Et Verbum caro factum est. salue la croix de la sacristie et le Célébrant, et se rend 604. Quand l’évangile est fini, il monte sur le â l’autel à la droite de celui-ci, soutenant le bord de marchepied à la droite au Célébrant, fait une inclina­ ;achape, et faisant les révérences prescrites pour la tion de tête à la croix, descend au bas des degrés avec le Célébrant et le Sous-Diacre, et fait la génu­ / Messe solennelle. Il ne prend pas d’eau bénite en en­ fant dans l ’ église. flexion en même temps que celui-ci. Si le Clergé reste 607. Après avoir fait la génuflexion sur le pavé, il au chœur, il le salue; il reçoit ensuite la barrette du je met à genoux sur le plus bas degré, à la droite du Célébrant, la lui présente avec baisers, reçoit la sienne, Célébrant, prend l’aspersoir, le lui présente avec les se couvre, et retourne à la sacristie à la suite du Sousbaisers ordinaires, et soutient, avec le Sous-Diacre, Diacre. le livre devant lui. Lorsqu’il a été aspergé, il reçoit 6o5. En arrivant à la sacristie, il se découvre, se laspersoir avec les baisers d’usage, le remet au met à la droite du Célébrant, fait à la croix de la sa­ Porte-bénitier, se lève, fait la génuflexion, et, mar­ cristie et au Célébrant une inclination, et salue le chant à la droite du Célébrant, se rend devant le Clergé si celui-ci est venu en même temps. Il ôte son côté le plus digne du Chœur; il prend alors l’aspermanipule, et, si c’est l’usage, aide le Célébrant a soir, et le présente au Célébrant avec baisers. Pen­ quitter les ornements. Il quitte ses ornements, aide dant l'aspersion, qui se fait dans le meme ordre que par le premier Acolyte. l’encensement du Chœur, le Diacre accompagne le Nota. Quand on porte la chasuble pliée, le Diacre Célébrant, soutenant de la main gauche le bord de la observe ce qui suit. Il se revêt du manipule et de la chape, la droite appuyée sur la poitrine. chasuble après que le Célébrant est lui-méme revêtu 008. Après l’aspersion du Clergé et des Ministres de ses ornements. Quand le Célébrant commence inférieurs, il accompagne le Célébrant à l’aspersion du l’évangile, le Diacre se rend à la crédence; aidé parle peuple, puis reçoit 1’aspersoir avec baisers, le rend à premier Acolyte, il quitte la chasuble pliée, et se met, l ’ Acolyte, revient à l ’ autel, fait la génuflexion, et reste sans la baiser, l’étole large sur l’épaule gauche, par­ debout au bas des degrés. Léchant terminé, le Diacre, dessus son étole; il reçoit alors le livre, et le porte à iX U PART. XIII, CHAP. VI, ART. IV avec le Sous-Diacre, soutient le livre devant le Célé­ brant pendant que celui-ci chante les versets et l’orai­ son. Il fait ensuite la ge'nuflexion, erse rend à la ban­ quette. Aidé par le premier Acolyte, il prend son ma­ nipule; puis il vient devant l’autel, en saluant le Chœur, et fait la génuflexion sur le degré. ARTICLE IV FONCTIONS PARTICULIÈRES DU DIACRE A LA MESSE DEVANT LE SAINT SACREMENT EXPOSÉ. OFFICE DU DIACRE 449 Avant donné l’encensoir au Célébrant, il fait, en meme temps que lui, une inclination médiocre, sou­ rient la chasuble pendant l'encensement, fait de nou­ veau l’inclination, se lève, remonte à l’autel, fait la genuflexion avec le Célébrant, et l’accompagne pen­ dant l’encensement de l'autel. L’encensement terminé, il reçoit l’encensoir, descend au bas des degrés, et, tournant le dos au peuple, il encense le Célébrant. 012. On ne s’assied pas pendant le Kyrie eleiitni: le Diacre reste à la droite du Célébrant. Au chant du dernier Kyrie, il va au milieu de l’autel, derrière le Célébrant, et fait la génuflexion en y arri­ vant. Le Célébrant ayant entonné Gloria in excelsis Deo, le Diacre fait la génuflexion, et se rend à sa 609. Le Diacre fait la génuflexion à deux genoux en arrivant à l'autel pour la première fois, eten le quit­ droite. tant pour la dernière ; dans le cours de la Messe, il 613. Le Diacre, portant le livre pour, l ’ évangile, fait la génuflexion d’un seul genou, et, quand il y a fait une première génuflexion sur le dernier degré, et lieu, sur le degré. Il fait la génuflexion : i° au milieu de l’autel seu­ une seconde sur le marchepied après avoir posé le livre lement : a) quand il y arrive non d’un côté du Célé­ au milieu de l’autel. Après avoir reçu la bénédiction et baisé la main du Célébrant, le Diacre fait la brant; b} quand il y passe; c) quand il le quitte pour se rendre à l’un des côtés de l’autel; d} quand, s’y trou­ nuflexion en même temps que lui, descend sur le pavé, fait avec les autres Ministres la génuflexion d’un vant derrière le Célébrant, il se rend au côté de celuiseul genou, puis va chanter l’évangile sans saluer le ci; 20 en partant et non en arrivant, lorsqu’il quitte un des côtés du Célébrant pour se rendre derrière lui, et 1 Chœur. Quand il a encensé le Célébrant après l'évan­ vice versa; 3Û en partant et en arrivant, lorsqu’ilse : gile, il revient derrière lui, et, en arrivant, fait la génu­ flexion en même temps que lui. rend d’un côté à l’autre du Célébrant. 614. Lorsque le Célébrant a entonné Credo in unum 610. Quand le Diacre arrive en vue de l’autel, il Deum, le Diacre fait la génuflexion, et se rend à sa donne sa barrette au Cérémoniaire, puis donne celle du Célébrant après l’avoir reçue. En arrivant au pied j droite. Ayant pris la bourse à la crédence, il se rend à de l’autel, il fait la génuflexion à deux genoux. Le I l’autel sans saluer le Chœur; il fait seulement une génuflexion sur le dernier degré. Après avoir disposé Diacre ne salue pas le Chœur. Lorsqu'on va s’asseoir le corporal, il fait, comme à l'ordinaire, la génu­ le Diacre fait la génuflexiond'un seul genou avant de flexion sur le marchepied, et revient directement à la quitter l’autel, et au bas des degrés en revenant; à la banquette. banquette, il ne se couvre pas. ώΗΗ 615. Après l’encensement des oblats. le Diacre ne 6i i . Après la confession, il fait, en arrivant sur le retire pas le calice; sans faire de génuflexion, il des­ marchepied, lagénuflexion avec le Célébrant. L’encens cend, avec le Célébrant, se mettre à genoux sur le étant bénit, le Diacre, sans faire auparavant la génu­ flexion, descend avec le Célébrant sur le degré, et se , bord du marchepied, et observe ce qui est prescrit ' pour l ’ introït. Le Diacre salue, avant et après, ceux met à genoux à sa droite sur le bord du marchepied. qu'il encense. Après avoir encensé le Sous-Diacre et PART. XIII, CHAP. VI, ART. rendu l’encensoir au Thuriféraire, il monte à sa place, y fait la génuflexion, se retire un peu du côté de l’évangile pour être encensé, puis se retourne, et fait une seconde génuflexion. 6i6. Après l’ablution, en portant le livre au côté de l’épître, il fait la génuflexion des deux côtés du Célébrant. Il accompagne celui-ci au milieu de l’autel, et fait la génuflexion en y arrivant et en en repartant. Quand le Célébrant a chanté pour la deuxieme fois Dominus vobiscum, il fait la génu­ flexion, puis, se retirant un peu du côté de l’évangile, il se tourne vers le peuple, et chante Ite Missa est; il se retourne, fait de nouveau la génuflexion, et se place comme à l’ordinaire pour la bénédiction. Après le dernier évangile, il fait la génuflexion avec le Célé­ brant au milieu de l’autel, descend au bas des degrés, et y fait par terre la génuflexion à deux genoux. Il se couvre à l’endroit où il s’est découvert en venant, après avoir donné au Célébrant sa barrette. ARTICLE V iO\CTI()\'S PARTICULIÈRES DU DIACRE A LA MESSE DE REQUIEM ET A L’ABSOUTE. § 1. Fonctions du Diacre à la Messe de Requiem. •I 617. Le Diacre omet tous les baisers. Après la con­ fession, il monte à l'autel comme à l'ordinaire; si l’autel n’a qu'un ou deux degrés, il ne monte pas sur le marchepied, mais reste derrière le Célébrant, lise rend aussitôt au coin de l’épître, pour assister à l’in­ troït; il ne fait pas le signe de croix au commence­ ment de celui-ci. 618. Pendant que l’on chante la prose, le Célébrant va s’asseoir, avant de lire l’évangile. Quand il a fini de lire la prose, le Diacre l’accompagne directement à la banquette. A la strophe Qhz Mariam absolvisti, il accompagne le Célébrant devant l’autel, va rece­ OFFICE DU DIACRE. 45 r voir le livre des évangiles au coin de l’épître, et le porte sur l'autel. Dès que le Célébrant a lu l'évangile, le Diacre, à genoux sur le bord du marchepied, récite Munda cormeum, reprend le livre, et descend pour aller chanter l’évangile. Il n’y a pas d’encensement. Après l’évangile, le Diacre ferme le livre, qu’il laisse au Sous-Diacre, se rend à l’autel avec lui, monte à sa place derrière le Célébrant, et y fait la génuflexion. 619. Après l’oblation du calice, le Diacre ne donne pas la patène au Sous-Diacre ; il la met à demi sous lecorporal, et en couvre avec le purificatoire la partie qui est en dehors. Après l’encensement de l’autel, il encense seulement le Célébrant. Le Diacre, ayant rendu l’encensoir au Thuriféraire, se place sur le deuxième degré, en face du coin de l’épître, comme pendant les oraisons, tandis que les Acolytes donnent à laver au Célébrant. Il pourrait aussi, après l’encen­ sement de celui-ci, recevoir le manuterge; il le pré­ senterait quand le Sous-Diacre aurait versé l’eau; lorsque le Célébrant s’est essuyé les mains, il ren­ drait le manuterge, et reviendrait à sa place derrière le Célébrant. 020. Le Diacre récite avec le Célébrant, sans se Irapper la poitrine, Agnus Dei, dona eis requiem.,.. Joua eis requiem sempiternam. Aussitôt après, comme il n’y a point de baiser de paix, il change de place avec le Sous-Diacre, faisant la génuflexion avant de partir et en arrivant. Après le dernier Dominus vobiscum, le Diacre, sans se retourner, chante Requiescant in pace. 11 le dit toujours au pluriel. Comme le Célébrant ne donne pas la bénédiction, le Diacre ne se met point à genoux. § 2. Fonctions du Diacre à l'absoute. 621. Lorsqu’on fait l’absoute apres la Messe, le Dia cre. après le dernier évangile, fait la génuflexion sur le marchepied, et accompagne le Célébrant à la ban­ quette; là, il quitte son manipule. Le Diacre se rend ensuite devant l’autel, avec le Célébrant, lait la génu- PART. ΧΠΙ, CHAP. VI, ART. V. OFFICE DU DIACRE 453 flexion, lui donne sa barrette et prend la sienne s’il y a un trajet suffisant, et, se tenant à sa gauche, l’ac­ persion et l’encensement, il soutient de la main gauche e bord de la chape. 11 revient ensuite au missel, à la compagne près du lit funèbre. Si l’on est à proximité droite du Célébrant, pour les versets et l’oraison '. de l’autel, il se place un peu du côté de l’épître, 622. En arrivant, le Diacre se découvre, donne sa barrette au Cérémoniaire, reçoit celle du Célébrant, ARTICLE VI et la donne aussi. A la reprise du répons, le Diacre, au signe du Cérémoniaire, passe devant le Célébrant I FONCTIONS PARTICULIÈRES DU DIACRE A LA MESSE en le saluant, et se place à sa droite. Il prend la na­ I LORSQU’IL Y A UN PRÊTRE ASSISTANT. vette, et présente au Célébrant la cuiller, en disant I Benedicite, Pater reverende. 625. En allant à l’autel, le Diacre marche seul der023. Après le troisième Kyrie eleison, il prendl’as­ persoir; quand le Célébrant a chanté Pater noster, il I rière le Sous-Diacre; à l’entrée du chœur, il se met à la gauche du Célébrant. Il reste ainsi pendant la fait la génuflexion à l’autel, et donne l’aspersoir au Cé­ lébrant. Se tenant à la droite de celui-ci, il l’accom­ I confession. Il monte à l’autel à la droite du Célébrant. Pendant l’épître, le Diacre se place à la droite du Cé­ pagne autour du catafalque, en soutenant le bordée lébrant, entre celui-ci et le Prêtre assistant. A l’of­ la chape; en passant devant la croix tenue parle fertoire, il encense le Prêtre assistant de deux coups Sous-Diacre, il fait la génuflexion. De retour à la doubles, avant d’encenser le Sous-Diacre. Après avoir place qu’il occupait pendant le répons, il reçoit du récité le Sanctus avec le Célébrant, il se place derrière Célébrant l’aspersoir et le rend au Clerc, puis prend lui. 11 fait de même après l’élévation. Après VAgnus l'encensoir; après la génuflexion à l’autel, il le remet Dei, le Diacre se rend à la gauche du Célébrant ou au Célébrant, qu’il accompagne comme la première derrière lui, selon que le Prêtre assistant porte la paix fois. au Chœur ou non; il reçoit du Prêtre assistant le bai­ 624. Etant revenu, il reçoit l'encensoir et le rend ser de paix. Quand le Diacre a reçu la paix du Prêtre au Clerc; puis il tient le livre en face du Célébrant, assistant, il descend derrière le Célébrant s’il n’y était jusqu’à ce que les Chantres aient chanté Requiescat pas déjà; là, il donne la paix au Sous-Diacre, puis il (ou Requiescant) in pace. Ensuite, avec les révéren­ monte à la gauche du Prêtre assistant. Il a soin de faire ces convenables, il accompagne à gauche le Célébrant les génuflexions requises. Au moment voulu, iPporte à la sacristie; quand il en est temps, il lui donne sa le missel au coin de l’épître. Il retourne à la sacristie barrette et prend la sienne. comme il est venu. Nota i°. Si l’absoute se fait pour un Prêtre, le corps Nota. Si le Prêtre assistant n’est pas en chape, le présent, le Diacre se place, avec le Célébrant, de I Diacre remplit ses fonctions comme à l’ordinaire, et l’autre côté du catafalque, vis-à-vis de l’autel. il n’encense pas le Prêtre assistant. Nota 2°. Si l’absoute se fait sans catafalque, le Diacre accompagne le Célébrant delà banquette au coin de ' Car. £/>., I. U, c. xxxvir, n. 5 l’épître, et se place à sa droite; là, au moment voulu, il fait bénir l’encens. Le répons terminé, il accom­ pagne le Célébrant au milieu de l’autel, et passe à sa droite, en se tournant vers le peuple. Il présente au Célébrant l’aspersoir, puis l’encensoir; pendantl’as/ OFFICE DI PART. Χ1ΓΙ, CHAP. VI, ART. VH. 454 ARTICLE VII FONCTIONS DU DIACRE A ^EXPOSITION ET A LA REPOS1TIOX DU SAINT SACREMENT. DIACRE. 4^ un peu du côté de l’épître, remet l’ostensoir sur l’autel, II et attend le Célébrant. S’il ne remplit pas cet office, il monte à l’autel avec le Célébrant. 11 fait la génuflexion avec celui-ci, et, debout, lui donne l’ostensoir; puis il s’agenouille sur le bord du marchepied pour recevoir la bénédiction, pendant laquelle il soutient le bord de la chape. § 1. De 1'exposition. 626. Si le Diacre doit assister à l’exposition du saint Sacrement, il se revet de tous ses ornements, à l’exception du manipule; couvert de la barrette, il accompagne le Prêtre à droite, avec les cérémonies ordinaires, relevant la chape. Après la génuflexion, il s’agenouille sur le plus bas degré de l’autel. Au signe du Cérémoniaire, il monte à l’autel, étend le corporal, découvre l’ostensoir, ouvre le tabernacle, et fait la génuflexion, les mains jointes, en se retirant un peu du côté de l’épître; il prend la custode, et met l’Hostie dans l’ostensoir. 627. Ayant fermé la porte du tabernacle, il place l’ostensoir sur le trône de l’exposition; puis il fait la génuflexion, comme la première fois, et descend s’a­ genouiller à la droite du Prêtre. Au signe du Céré­ moniaire, il s’incline médiocrement, et se lève pour faire mettre l’encens, sans baisers et sans rien dire. S’étant remis à genoux, il donne sans baisers l’encen­ soir au Prêtre, et soutient la chape pendant l’encense­ ment, faisant, avant et après, une inclination mé­ diocre. TjM· 629. Il reçoit ensuite l’ostensoir debout, le pose sur l’autel, et fait la génuflexion avec le Célébrant. Si le Célébrant prend et dépose lui-même l’ostensoir, le Diacre l’accompagne jusque sur le degré en dessous du marchepied : il s’agenouille sur le bord de celui-ci, relevant la chape pendant la bénédiction; après la bé­ nédiction, il monte sur le marchepied, et fait la génudexion avec le Célébrant. Le Diacre renferme le saint Sacrement, si un autre n’en n’est pas chargé; lorsque le Prêtre s’est agenouillé au bas de l’autel, il ouvre le tabernacle, y remet la lunule, fait la génuflexion an peu du côté de l’épître, referme le tabernacle, re­ couvre l’ostensoir, et remet le corporal dans la bourse. Après avoir fait la génuflexion au bas des degrés, il donne au Prêtre sa barrette, reçoit la sienne, et change décote' avec le Sous-Diacre. ARTICLE VIII FONCTIONS DU DIACRE LE JOUR DE LA FETE “ DE LA PURIFICATION. % § 1. De la bénédiction des cierges. § 2. De la reposition. ‘4 628. Le Diacre est revêtu des mêmes ornements que pour l’exposition. Il incline la tète pendant qu’on chante Veneremur cernui. Il fait mettre l’encens, et assiste le Célébrant pour l’cnsencement, comme il est dit plus haut. Après le verset Panem de cœlo, restant à genoux, il tient, avec le Sous-Diacre, le livre devant le Prêtre. Après l’oraison, si un autre n’est pas chargé de remplir cet office, il monte à l’autel, fait la génuflexion 63o. Le Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, et de l’étole violette; lorsque le Célébrant est revêtu de la chape, il prend la chasuble pliée, si l’on s’en sert'. Il se rend à l’autel à la droite du Célébrant, en soutenent le bord de la chape. Après les révéren­ ces d’usage, il monte à l’autel, à la droite du Cèle- * 1 ' , ' Uiu., rub. du jour: C-tt. Ep·, ·« Π, c. xvn, n. ». 456 PART. XI II chap, vi, art. vin. OFFICE DU DIACRE. brant, va avec lui au coin de l’épître, et se tient à sa ges. Le Célébrant se lave alors les mains près de la droite, sur le marchepied ou sur le degré. Pendam crédence, avant de remonter au coin de l’épître. 636. Si cette fête arrive après la Septuagésime et un les oraisons, toutes les fois que le Célébrant bénit, le Diacre relève le bord de la chape. II fait de même autre jour que le dimanche, aussitôt que le Célébrant a chanté Oremus, le Diacre, toujours à sa droite,, lorsque le Célébrant asperge et encense les cierges. chante Flectamus genua, en faisant la génuflexion X 631. Après la cinquième oraison, le Diacre fai: soutenir par le Sous-Diacre le bord de la chape du Célébrant, et fait bénir l’encens comme à l’ordinaire. § 3. De la procession. Il prend ensuite l’aspersoir, et le présente au Célé­ brant avec les baisers d’usage; il Je reçoit de même.le 63-. Après l’oraison, le Diacre fait bénir l’encens rend, et prend l’encensoir, qu’il présente au Célébrant comme à l’ordinaire; il reçoit ensuite du Cérémo­ avec baisers. Après l’encensement, il reprend l’encen­ niaire le cierge du Célébrant, et le lui présente avec soir avec baisers, et le rend au Thuriféraire. les baisers ordinaires; puis il reçoit le sien. Au signe du Cérémoniaire, il se tourne par sa gauche vers le § 2. De la distribution des cierges. peuple, et chante Procedamus in pace. Il se rend au milieu de l’autel, descend au bas des degrés, et fait la 632. Le Diacre accompagne le Célébrant au mi­ génuflexion ; il donne au Célébrant sa barrette avec lieu de l’autel, se tourne vers le peuple sans changer les baisers d’usage, reçoit la sienne, se met en marche de place, et reçoit les cierges pour les présenter au à la gauche du Célébrant, et se couvre : il tient son Célébrant. S’il n’y a pas de Prêtre pour donner le cierge de la main gauche. cierge au Célébrant, le Diacre pose le cierge au milieu 638. Au retour de la procession, il se découvre de l’autel. en entrant au chœur; après avoir fait la génuflexion Nota. Un Prêtre qui remplit la fonction de Diacre devant l’autel, il se rend à la banquette; il donne son ne peut pas donner le cierge au Célébrant. cierge au Cérémoniaire, et dépose sa barrette; il reçoit 633. Lorsque le Prêtre qui a donné le cierge au ensuite avec baisers le cierge puis la barrette du Célébrant a reçu le sien, le Diacre se met à genoux Célébrant, et les donne au Cérémoniaire. Il quitte avec le Sous-Diacre, sur le bord du marchepied, reçoit l'étole violette et la chasuble pliée, et prend les orne­ son cierge, en le baisant d’abord, et en baisant ensuite ments pour la Messe. la main du Célébrant. Lorsque le Sous-Diacre a reçu son cierge, le Diacre revient à sa place, après avoir ARTICLE IX donné son cierge au second Acolyte, et continue a donner des cierges au Célébrant. FONCTIONS DU DIACRE LE MERCREDI DES CENDRES. 63q. Après la distribution des cierges, le Diacre revient au coin de l’épître; il se place à la droite du Célébrant, et soutient le bord de la chape pendant § 1. De la bénédiction des cendres. que celui-ci se lave les mains. Il se tient ensuite là 63g. Le Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du où il était au début de la cérémonie. ' ■*' cordon, et de l’étole violette; lorsque le Célébrant est 635. Si le Célébrant descend à la balustrade pour distribuer les cierges au peuple, le Diacre l’y accom­ pagne, et, se tenant à sa gauche, lui présente les cieri Aliss., rub. du jour. 458 PART. XIII, CHAP. VI, ART. IX. revêtu delà chape, il prend la chasuble pliée, si l’on s’en sert1. Il se rend à l’autel à la droite du Célébrant, en soutenant le bord delà chape. Après les révérences d’usage, il monte à l’autel à la droite du Célébrant, va avec lui au coin de l’épître, et se tient à sa droite, surle marchepied ou sur le degré. Pendant les oraisons, toutes les fois que le Célébrant bénit, il soutient le bord de la chape. Il fait de même lorsque le Célébrant asperge et encense les cendres. 640. Après la quatrième oraison, le Diacre fait sou­ tenir par le Sous-Diacre le bord de la chape du Célé­ brant, et fait bénir l’encens. Il prend ensuitel’aspersoir, et le présente au Célébrant avec les baisers ordinaires; il le reçoit de même, le rend, et prend l’encensoir, qu'il présente au Célébrant avec baisers. Après l’encense­ ment, il reprend l’encensoir avec baisers, et le rend au Thuriféraire. ÿ 2. De l’imposition des cendres. * MM -i 1 2l . ' 641. Le Diacre accompagne le Célébrant au milieu de l’autel, change de côté avec le Sous-Diacre, et se tourne vers le peuple; il présente le vase des cendres au Célébrant. Lorsque celui-ci a donné les cendres au Prêtre dont il les a reçues (ou, s’il n’y a pas de Prêtre au chœur, après que le Célébrant s’est imposé luimême les cendres), le Diacre remet au Cérémoniaire le vase des cendres; il se met à genoux sur le bord du marchepied, à la droite du Sous-Diacre, pour recevoir les cendres2. Quand le Sous-Diacre les a reçues, le Diacre remonte du côté de l’évangile, reprend le vase des cendres, et soutient la chape du Célébrant. "Nota. Un Prêtre qui remplit la fonction de Diacre ne peut pas imposer les cendres au Célébrant. 642. Après l’imposition des cendres, le Diacre re­ vient au coin de l’épître; il se met à la droite du Ce­ lebrant, et, pendant que celui-ci se lave les mains, il soutient le bord de la chape. Il se tient ensuite là où 1 Ibid.. / .rr. Ef·., I. II. c. xis, n. J. —â Miss., ibid.: f’.rr. El·., ibid. OPTICE DU DIACRE. 4’9 il était au début de la cérémonie. Si le Célébrant descendà la balustrade pour donner les cendres au peuple, le Diacre l’y accompagne, en portant les cendres et soutenant le bord de la chape; le Célébrant se lave alors les mains près de la crédence, avant de remonter au coin de l’épître. Après l’oraison, il se rend direc­ tement à la banquette, et se revêt du manipule. § 3. De la Messe. 643. Pour leverset Adjuva nos du trait, et Humiliate capita vestra Deo après la postcommunion, le Diacre observe ce qui est dit au sujet de la messe solennelle. ARTICLE X FONCTIONS DU DIACRE LE DIMANCHE DES RAMEAUX. II § 1. Du commencement de la cérémonie jusqu'à la distribution des rameaux. 644. On fait l’aspersion de l’eau bénite comme à l’ordinaire. Après l’aspersion et l’oraison Exaudi, le Diacre prend son manipule, que lui porte le premier Acolyte, puis monte à l’autel avec le Célébrant; il va ensuite au coin de l’épître, à la droite du Célé­ brant, sur le marchepied ou sur le degré. 643. Après le chant de l’épître par le Sous-Diacre, il dépose la chasuble pliée, prend l’étole large, reçoit le livre des évangiles, et le porte sur l’autel, comme à la Messe. Il retourne directement, sans génuflexion, à la droite du Célébrant, pour faire bénir l’encens, et fait alors soutenir le bord de la chape par le SousDiacre. Il revient directement au milieu de l’autel, etse met à genoux sur le bord du marchepied, pour dire Munda cor meum. Il reprend ensuite le livre, se tourne vers le côté de l’épître, et s’agenouille sur le marchepied, en face du Célébrant, pour demander la bénédiction. Lui ayant baisé la main, il le salue, se tourne sur sa droite, descend au bas des degrés, fait vxxjzrr ■lé-Ξ- ·— ν'— 460 PART. XIII, CHAP. Vf, ART. X. la génuflexion, et va chanter l’évangile avec les céré­ monies accoutumées1. 646. Après l’évangile, le Diacre indique au SousDiacre le commencement du texte, et encense le Cé­ lébrant, comme à la Messe. Il fait la génuflexion en passant devant l’autel, et se rend à la banquette; il quitte le manipule et l’étole large, puis reprend la chasuble pliée; il retourne ensuite directement à la droite du Célébrant. Pendant les oraisons, toutes les fois que le Célébrant bénit, le Diacre soutient le bord de la chape. Il fait de même lorsque le Célébrant asperge ou encense les rameaux. Quand le Célébrant a chanté la préface, le Diacre s’incline médiocrement et récite le Sanctus avec lui. 647. Après la cinquième oraison, le Diacre fait sou­ tenir par le Sous-Diacre le bord de la chape du Célé­ brant, et fait bénir l’encens. Il prend ensuite l’aspersoir et le présente au Célébrant avec les baisers ordinaires; il le reçoit de même, le rend, et prend l’encensoir, qu’il présente au Célébrant avec baisers. Après l’encensement, il reprend l’encensoir avec baisers, et le rend au Thuriféraire. I JA *>4 ♦I § 2. De la distribution des rameaux. 648. Le Diacre accompagne le Célébrant au mi­ lieu de l’autel, se tourne vers le peuple sans changer de place, et reçoit les rameaux pour les lui présen­ ter. S’il n’y a pas de Prêtre pour donner le rameau au Célébrant, le Diacre le pose au milieu de l’autel. Nota. Un Prêtre qui remplit la fonction de Diacre ne peut pas donner le rameau au Célébrant. 649. Lorsque le Prêtre qui a donné le rameau au Célébrant a reçu le sien, le Diacre se met à genoui avec le Sous-Diacre, sur le bord du marchepied, et reçoit son rameau, en le baisant d’abord et en baisant ensuite la main du Célébrant. Lorsque le Sous-Diacre a reçu son rameau, le Diacre revient à ‘ A/itt·, rub. du jour. * 461 OFFICE DU DIACRE. sa place, après avoir donné son rameau au second Acolyte, et continue à donner les rameaux au Célébrant. 65o. Après la distribution des rameaux, le Diacre revient au coin de l’épître; il se place à la droite du Célébrant, et, pendant que celui-ci se lave les mains, il soutient le bord de la chape. Ensuite, il se place comme au début de la cérémonie. Si le Célébrant descend à la balustrade pour distribuer les rameaux au peuple, le Diacre l’y accompagne, et, se tenant à sa gauche, lui présente les rameaux; le Célébrant se lave alors les mains près de la crédence, avant de remonter au coin de l’épître. § 3. De la procession. 651. Après l’oraison, le Diacre fait bénir l’encens comme à l’ordinaire. Il reçoit ensuite du Cérémo­ niaire le rameau du Célébrant, et le lui présente avec baisers; puis il reçoit le sien. Au signe du Cérémo­ niaire, il se tourne par sa gauche vers le peuple, et chante Procedamus in pace. Il va au milieu de l’au­ tel, descend au bas des degrés, et fait la génuflexion; il présente au Célébrant sa barrette avec les baisers ordinaires, reçoit ensuite la sienne, se met en marche à la gauche du Célébrant, et se couvre; il tient son rameau de la màin gauche. 602. Au retour de la procession, le Diacre fait la génuflexion devant l’autel, et se rend à la banquette; il donne son rameau au Cérémoniaire et dépose sa barrette ; puis il reçoit le rameau et la barrette du Célébrant, qu’il donne également au Cérémoniaire; ensuite, il prend son manipule. § 4. De la Messe. €53. Pendant que le Sous-Diacre chante ces pa­ roles de l’épître in nomine Jesu omne genu flectatur, le Diacre fléchit le genou là où il se trouve. A la fin du trait il reçoit du Cérémoniaire le rameau du Célé26. 462 I W4 î , ’ wiH -If b I’ PART. XIII, CHAP. VI, ART. XI. OFFICE DC DIACRE. 403 brant et le lui donne avec baisers ; il reçoit ensuite I flexion, et observe ce qui est prescrit pour la com­ munion à la Messe solennelle; il chante le Confiteor, le sien. Pendant la Passion, il se lient comme pen­ etcommunie le premier. dant l’introït, ayant son rameau dans la main droite. 656. Après la communion, le Diacre observe ce Quand le Célébrant a fini de lire la Passion, il se place qui est prescrit pour la Messe devant le saint Sacre­ comme pendant les oraisons, et se tourne vers les ment exposé. Toutes les fois qu’il quitte le milieu de Diacres qui la chantent, tenant son rameau de la l'autel ou qu'il y arrive, il fait la génuflexion. Pour main droite. A emisit spiritum, il se met à genoux là chanter Ite Missa est, il se retire un peu du côté de où il se trouve, tourné vers l’autel. 054. Après le chant de la Passion, le Diacre re­ I l'évangile. Après le, dernier évangile, il fait, avec le Célébrant, la génuflexion au milieu de l’autel, et met au Cérémoniaire son rameau puis celui du Cé­ l'accompagne à la banquette par le plus court chemin ; lébrant; il quitte la chasuble pliée et prend l’étole là, aidé parle premier Acolyte, il quitte son mani­ large; il reçoit le livre des évangiles, le porte sur pule. 11 revient ensuite à l’autel, fait la génuflexion à l’autel, fait bénir l’encens, dit Munda cor meum, re­ deux genoux avec le Célébrant, et se met à genoux çoit la bénédiction, et va chanter l’évangile. Il ne dit sur le plus bas degré. Au signe du Cérémoniaire, le pas Dominus vobiscum, et ne fait aucun signe de Diacre se lève, fait soutenir par le Sous-Diacre le croix; après avoir encensé le livre, il commence Al­ bord de la chape du Célébrant, et fait mettre l’encens tera autem die. On continue la Messe comme à l’or­ dans les deux encensoirs. S’étant remis à genoux, il dinaire. reçoit du premier Thuriféraire l’encensoir, et assiste le Célébrant pour rencensement. ARTICLE XI 65;. Après l’encensement, le Diacre monte à l'au­ tel, lait la génuflexion en se retirant un peu de côté, 1 ONCTIONS l»u DIACRE LE JEUDI SAINT. prend le calice, de la main droite au bas de la coupe et de la gauche par le pied, se tourne sur sa gauche, le donne au Célébrant, qui est à genoux, puis il fait § 1. De la Messe et de la procession. la génuflexion. Le Diacre couvre ensuite des extré­ mités du voile huméral le calice et les mains du Célé­ 65 5. On ne donne pas le baiser de paix; après brant, change de côté avec le Sous-Diacre, se tourne VAgnus Dei, le Diacre change de côté avec le Sousvers le peuple, et soutient de la main gauche le bord Diacre, faisant la génuflexion en partant et en arri­ de la chape du Célébrant, à la droite de celui-ci. Il vant. Quand le Célébrant a pris le précieux Sang, le accompagne ainsi le Célébrant au reposoir, en réci­ Diacre change de côté avec le Sous-Diacre, faisanda tant avec lui des psaumes et des hymnes en l'honneur génuflexion en partant et en arrivant; il découvre le du saint Sacrement. calice qu’on a placé sur l’autel, le prend des deux 658. Arrivé à l’autel du reposoir, le Diacre se me: mains, et le présente au Célébrant sur le corporal. Le à genoux par terre, devant le Célébrant, écarte les Célébrant ayant mis l’Hostie dans le calice, le Diacre côtés du voile qui sont sur le calice, reçoit celui-ci, le couvre de la pale, de la patène renversée, et du et se lève; quand le Célébrant s’est mis à genoux, il voile, qu’il attache avec le ruban autour du pied du monte, met le calice dans le tabernacle, dont il laisse calice, entre le nœud et la coupe; il place ensuite le la porte ouverte, fait la génuflexion, et revient à la calice un peu en arrière, au milieu du corporal. Il met droite du Célébrant. Le Diacre se lève avec celui-ci, le ciboire devant le calice, le découvre., fait la génu· -· v/.z-'-e^-. 464 PART. XIII, CHAP. VI, ART. XI lui fait mettre de l’encens dans l’encensoir du premier Thuriféraire, et l’assiste comme à l’ordinaire pendant l’encensement. 659. Après l’encensement, le Diacre monte à l’au­ tel, fait la génuflexion, ferme le tabernacle, renouvelle la génuflexion, et revient à la droitedu Célébrant. Au signe du Cérémoniaire, on se lève ; le Diacre fait, avec Je Célébrant, la génuflexion à deux genoux, et l’accom­ pagne à la sacristie en soutenant le bord de la chape; en sortant de la chapelle du reposoir, il reçoit la bar­ rette du Célébrant, la lui présente, reçoit la sienne et se couvre. * § 2. Du dépouillement des autels. I I ^1, c4 660. Le Diacre, ayant quitté la dalmatique et l’é­ tole blanches, prend l’étole violette. Au signe du Céré­ moniaire, il se rend à l’autel à la suite du Sous-Diacre, avec les cérémonies ordinaires, et couvert de la bar­ rette. En arrivant à l’autel, il fait la génuflexion ; lors­ que le Célébrant a commencé l’antienne Diviserunt sibi, il monte sur le marchepied à sa droite, et lui ide à enlever successivement les trois nappes. Il escend ensuite au bas des degrés, et y demeure pendant que les Acolytes enlèvent les autres orne­ ments de .l’autel. Lorsqu’on a répété l’antienne Diviserunt, le Diacre fait la génuflexion, et se met à la suite du Sous-Diacre, pour retourner à la sacristie comme il en est venu. 661. Si le Célébrant fait le dépouillement des autres autels, le Diacre, s’étant couvert, suit les Ministres inférieurs, et fait comme il est dit ci-dessus. On com· mence par l’autel le plus rapproché du côté de l’évan­ gile ; on fait le lourde l’église, et l’on termine par l’autel le plus rapproché du côté de l’épître. En quit· tant un autel, le Diacre donne au Célébrant sa bar­ rette avec les baisers ordinaires, puis se couvre; en arrivant à l’autel suivant, il se découvre, et donne au Cérémoniaire sa barrette puis celle du Célébrant. On OFFICE DU DIACRE. 465 revient ensuite au grand autel; et Ton retourne à la sacristie après la répétition de l’antienne. § 3. Du lavement des pieds. H 662. Le Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, puis de l’étole, de la dalmatique et du manipule de couleur blanc.be. Il se met à la droite du Prêtre, soutient le bord de la chape, et, couvert de la barrette, se rend à l’autel avec les cérémonies ordinaires. Il monte à l’autel avec le Prêtre. 663. Il descend du côté de l’épître, reçoit le livre des évangiles, et le porte sur l’autel avec les révé­ rences accoutumées. Ensuite, il fait bénir l’encens; après quoi, il se met à genoux sur le bord du marche­ pied pour dire Munda cor meum. Il reprend ensuite le livre, et s’agenouille sur le marchepied, en face du Prêtre, pour demander la bénédiction. Ayant baisé la main de celui-ci, il le salue, descend au bas des de­ grés, fait la génuflexion, et va chanter l’évangile avec les cérémonies accoutumées. 664. Après l’évangile, le Diacre indique au SousDiacre le commencement du texte, et encense le Prêtre comme à la Messe. Ayant fait la génuflexion devant l’autel, il se rend près de la crédence, et quitte son manipule. Quand le Cérémoniaire a attaché le linge à la ceinture du Prêtre, le Diacre, se tenant à la droite de celui-ci, l’accompagne près de ceux aux­ quels il lave les pieds. Quand le Prêtre a lavé le pied du premier, le Diacre lui présente une serviette; il lui présente ensuite une pièce de monnaie. Il observe la même chose pour tous les autres. 665. Ensuite, le Diacre, se tenant toujours à droite, accompagne le Prêtre près de la crédence; quand celui-ci se lave les mains, le Diacre lui présente la serviette avec le Sous-Diacre. Lorsque le Prêtre a repris la chape, le Diacre l’accompagne directement au coin de l’épître; il se tient à sa droite pendant le chant des versets et de l’oraison. L’oraison terminée, le Diacre accompagne le Prêtre au milieu de l’autel, I PARI. XIII, CHAP. VI. ART. OFFICE DU XII. DIACRE laisse au Sous-Diacre, fait, avec les autres Ministres, fail une inclination à la croix, descend au bas des degrés, fait la génuflexion, et retourne à la sacristie I la génuflexion devant l'autel, et monte au côté de l’épître, derrière le Célébrant, comme pour les oraisons. comme il en est venu. Il y demeure pendant que le Célébrant chante les mo­ nitions et les oraisons; il chante, quand il le faut, ARTICLE XII Flectamus genua, en faisant la génuflexion. FONCTIONS DU DIACRE DE VENDREDI SAINT. § 3. De l’adoration de la croix. § 1. Depuis le commencement de l’office jusqu’aux monitions. 666. Le Diacre se revêt de l'amict, de l’aube, du cordon, et de l’étole noire ; quand le Célébrant est re­ vêtu de la chasuble, il prend le manipule, puis la cha­ suble pliée si Ton s’en sert. Il se rend à l’autel comme à l’ordinaire'. On omet tous les baisers. En arrivant à l’autel, le Diacre se met à genoux sur le plus bas degré, et se prosterne sur le coussin préparé pour lui. Il se lève au signe du Cérémoniaire. 667. Le Diacre monte à l’autel avec le Célébrant, et se tient comme à l’introït. Pour l’oraison, les Ministrès sacrés se placent l’un derrière l’autre. Quand le Célébrant a chanté Oremus, le Diacre, faisant la génuflexion, chante Flectamus genua ; il se lève lorsque le Sous-Diacre chante Levate. 668. Pendant que le Célébrant lit la Passion, le Diacre se tient comme pendant l’introït. Quand le Cé­ lébrant a fini, il se place comme pendant les oraisons, et se tourne vers les Diacres qui chantent la Passion. A tradidit spiritum, il se met à genoux là où il se trouve, tourné vers l’autel. Après le chant de la Passion, il quitte la chasuble pliée, prend l’étole large, reçoit le livre des évangiles, le porte sur l’autel, dit Munda cor meum, et, sans demander la bénédiction, va chanter l’évangile. jgS ' ! I : : I § 2. Des monitions et oraisons. 669. Après l’évangile, le Diacre ferme le livre, le 1 ntb. du jour , I. .j'yaKRKj I 670. Quand les oraisons sont terminées, le Diacre se fend à la banquette avec le Célébrant. Ensuite, il monte directement à l’autel,/ fait la Ogénuflexion au milieu du marchepied, et prend la croix; il la porte au Célébrant, et la lui remet de manière que le crucifix soit tourné vers le peuple. Il se place à sa droite, tourné comme lui vers le peuple, et lui aide à décou­ vrir le sommet de la croix. Le Célébrant ayant chanté Ecce lignum Crucis, le Diacre et le Sous-Diacre con­ tinuent avec lui in quo salus mundi pependit: puis ils se mettent à genoux pendant qu’on répond Venite adoremus. Quand on a fini de chanter, le Diacre se lève, monte avec le Célébrant sur le marchepied, au coin de l’épître, et lui aide à découvrir le bras droit ci la tète du crucifix; le Célébrant ayant chanté une deuxième foisEcce lignum Crucis,le Diacre etle SousDiacre continuent, puis se mettent à genoux, comme la première fois. Quand le chant est terminé, ils vont au milieu de l’autel, le Diacre aide à découvrir lascroix en entier, et ils répètent le même chant avec le Sous-Diacre; ils restent ensuite à genoux. 671. Pendant que le Célébrant va poser la croix sur le coussin, le Diacre reste à genoux sur le marche­ pied. Lorsque la croix est placée sur le coussin, il se lève, fait au même lieu la genuflexion vers la croix, en même temps que le Célébrant, et se rend directement à la banquette. Il y demeure pendant que le Célébrant va adorer la croix, et quitte son manipule et ses sou­ liers1. Lorsque le Célébrant est de retour, il va, avec ‘ S. C., =3 sept. 103?.· S'*· ■ I. Λ —* ■ ■ * <·^ι I J 468 PART. ΧΙΠ. CHAP. VI, ART. XII. le Sous-Diacre, faire l’adoration de la croix, en se met­ tant à genoux à trois endroits différents, comme le Cé­ lébrant. Il revient ensuite à la banquette, reprend ses souliers et son manipule, se couvre, et récite les im­ properes alternativement avec le Célébrant. 672. Vers la fin de l’adoration de la croix, le Dia­ cre se découvre et se rend à la crédence; il prend la bourse, et la porte à l’autel par le plus court chemin; en arrivant sur le marchepied, il fait la génuflexion vers la croix, étend le corporal, et met le purificatoire du côté de l’épître. Il fait de nouveau la génuflexion à la croix, retourne à la banquette par le plus court che­ min, s’assied, et se couvre. Quand l’adoration est ter­ minée, le Diacre, au signe du Cérémoniaire, se décou­ vre, se rend devant la croix, fait la génuflexion, se met à genoux,, prend la croix, et, la tenant des deux mains, la porte à l’autel. Il fait ensuite la génuflexion, et revient à la banquette. § 4. De la procession. Λί; 'nu ■1 Wa Wtt'· 6/3. Au signe du Cérémoniaire, le Diacre, gardant sa barrette en main, vient devant l’autel avec le Célé­ brant, fait la génuflexion, se couvre, et se rend au reposoir, à la suite du Sous-Diacre. En arrivant, il se découvre, et reçoit la barrette du Célébrant; il fait la génuflexion à deux genoux, et se met à genoux à la droite du Célébrant. 674. Si un autre ne le fait pas, le Diacre monte à l’autel, fait la génuflexion en se retirant un peu du coté de l’épître, ouvre la porte du tabernacle, renouvelle la génuflexion, et revient à la droite du Célébrant. Il fait mettre l’encens, et soutient la chasuble pendant que le Célébrant encense le saint Sacrement. Après l’encen­ sement, il monte à l’autel, fait la génuflexion, prend le calice, de la main droite au-dessous de la coupe et de la gauche par le pied, se tourne sur sa gauche, le donne au Célébrant, qui est à genoux, et fait la génuflexion. Le Diacre couvre ensuite des extrémités du voile huméral le calice et les mains du Célébrant, change 469 OFFICE DU DIACRE. de place avec le Sous-Diacre, se tourne vers le peuple, à la droite du Célébrant, et se met en marche avec lui pour revenir au grand autel. 675. Lorsque le Célébrant arrive au bas de l’autel, le Diacre s’agenouille devant lui par terre, et écarte les extrémités du voile huméral; il prend le calice, de la main gauche au pied et de la droite au bas de la coupe, eiselève; le Célébrant s’étant mis à genoux, il monte, et dépose le calice au milieu du corporal; il fait la génuflexion, ôte le ruban, le met du côté de l’épître, et étend le voile du calice ; il fait ensuite la génuflexion, et retourne à la droite du Célébrant. Il fait mettre l’encens, et assiste le Célébrant pour l’encensement du saint Sacrement, en relevant la chasuble. § 5. De la Messe des Présanctifiés. 676. Après l’encensement, le Diacre monte à l’au­ tel avec le Célébrant, fait avec lui la génuflexion, dé­ couvre le calice, ôte la patène et la pale, puis prend la patène des deux mains, et la tient au-dessus du cor­ poralpendant que le Célébrant y faitglisser l’Hostie. Il donne ensuite la patène au Célébrant. Le Diacre prend alors le calice de la main gauche, le pose sur la pale, sans l’essuyer, reçoit du Sous-Diacre la burette, et verse le vin. Le Sous-Diacre ayant versé l’eau, il n’essuie pas le calice, mais il le donne aussitôt au Célébrant, puis le couvre de la pale. 677. Le Diacre assiste ensuite le Célébrant pendant qu’il met l’encens et qu’il encense l’autel; mais il n’encense point le Prêtre. Le Diacre, ayant rendu l’en­ censoir au Thuriféraire, se place surle deuxième degré, devant le coin de l’épître, comme pour les oraisons, pendant que les Acolytes donnent à laver au Célé­ brant. Le Diacre pourrait aussi recevoir le manuterge pour le présenter au Célébrant, qui se lave les mains hors de l’autel, tourné vers le peuple, puis il rendrait le manuterge à l’Acolyte. Il va ensuite au milieu avec le Célébrant, et fait la génuflexion derrière lui. Après Orate fratres, il ne répond rien. CÉRÉMONIAL. 11. 27 470 PARI. ΧίΠ ART. XUI. OFFICE ΒΤ LîJ G» J 678. Lorsque le Célébrant a chanté Libera nos, le Diacre ‘ait la génuflexion derrière lui et en II eme temps que lui, et se met à genoux sur le bord du marchepied, à sa droite, pendant l’élévation; il n’élève point la chasuble. Quand le Célébrai!rabaissel’Hostie après l’élévation, le Diacre se lève et découvre le calice. Lorsque le Célébrant y a mis la parcelle de l’Hostie, le Diacre recouvre le calice, fait la génu­ flexion avec le Célébrant, change de place avec le Sous-Diacre, et lait la génuflexion en arrivant à la gauche du Célébrant. 679. Apres l’ablution. le Diacre, faisant la génu­ flexion au milieu, se rend à la crédence, ponr quitter letole large et reprendre la chasuble pliée; il revient ensuite directement à la droite du Célébrant, où il fait la génuflexion. Lorsque le Sous-Diacre a fermé le missel, le Diacre descend les degrés de l'autel, fait la génuflexion, remet au Célébrant sa barrette, reçoit la sienne, se couvre, et, sans saluer le chœur, retourne à la sacristie. ' ' O| ARTICLE XIII FONCTIONS or DIACRE LE SAMEDI SAINT. $ 1. De la bénédiction du feu nouveau. BIACRE. senie au Célébrant la navette, pour la bénédiction de l’encens; ensuite, il lut présente, avec les baisers d’usage, l’aspersoir puis l’encensoir. 2. De la procession avec le cierge triangulaire. 682. Lorsque le Célébrant a encensé le feu et les i grains d’encens, le JDiacre quitte la chasuble pliée et ' létole violettes, puis prend rétoleyla dalmatique et le manipule de couleur blanche. Il revient à la droite du Célébrant, fait bénir l’encens comme à l'ordinaire, ! [vend des deux mains le roseau portant le cierge I inangulaire, et se met en marche devant le Célébrant. J 683. Le Célébrant étant entré dans l’église, le DiaIcre s’arrête, allume une des branches du cierge à la bougie que porte le Clerc qui est à sa gauche, et fait la génuflexion, en chantant, d’un ton assez bas, Lumen Christi. Arrivé au milieu de l’église, il s’arrête, allume 1 une deuxieme branche du cierge, et fait la génuflexion, I en chantant, sur un ton plus élevé, Lumeti Christi. I Devant l’autel, il allume la troisième branche, et fait comme précédemment, en chantant sur un ton encore Iplus haut. § 3. De l’Ersultet. ^1 .1 ”1.f K* 5 i "■ •‘T fl: i: 4 680. Le Diacre se revêt de l’ami et, de l’aube, du cordon.et de Vérole violette; lorsque le Célébrant est revêtu de la chape, il prend la chasuble pliée, si l’on s’en sert. Au signe du Cérémoniaire, il se met à la gauche du Célébrant, se couvre de la barrette, et se rend en procession à la porte de l’église. 681. Arrivé à la porte, le Diacre donne sa barrette au Cérémoniaire. se met à la droite du Célébrant, et le salue en passant devant lui ; il reçoit sa barrent avec les baisers ordinaires, et l’assiste, en relevantia chape lorsqu’il fait les signes de croix, lorqu’il asperge ou encense. Après la quatrième oraison, le Diacre pre- 684. Arrivé au bas de l’autel, le Diacre donne le î roseau au Clerc qui l’assiste, se place à la droite du ! Célébrant, dont il reçoit la barrette avec les baisers ordinaires, fait la génuflexion, et reste au bas des ! degrés. Il reçoit du Cérémoniaire le livre, monte sur le marchepied, s’y agenouille en face du Célébrant, et dit Jube, domne, benedicere. Ayant reçu la béné­ diction, il baise la main du Célébrant, se lève, le salue, descend se placer entre le Sous-Diacre et l’AcoIvte qui porte le roseau, fait la génuflexion, et se rend au pupitre. Après avoir encensé le livre comme à l’ordinaire^ fl commence VExsultet. 685. Après les mots curvat imperia, il s’approche 472 OFFICE DU DIACRE. PART. ΧΙΠ, CHAP. VI, ART. XIII. du cierge pascal, et y fixe les cinq grains d’encens en forme de croix, de cette manière : i 425 3 Ml t r '4 j M· Après rutilans ignis accendit, le Diacre allume le cierge pascal avec une des branches du cierge triangulaire. Après pia mater eduxit, il s’arrête un instant, pendant qu’on allume la lampe du chœur, puis continue. On omet tout ce qui concerne l’empe­ reur et l’empire romains. Après léchant de iExsultet. le Diacre ferme le livre, et le laisse sur le pupitre, 1! fait la génuflexion devant l’autel, et se rend à la ban­ quette; il quitte les ornements blancs, et prendit manipule, l’étole et la chasuble pliée de couleur I violette. § 4. Des prophéties. 686. Le Diacre se rend directement au coin de l’épître avec le Célébrant, et, pendant que celui-ci lit les prophéties, il se tient comme à l’introït. Toutes les fois que le Célébrant est sur le point de chanter une oraison, le Diacre se place derrière lui. Lorsque le Célébrant a chanté Oremus, le Diacre chante Fle­ ctamus genua, faisant en même temps la génuflexion: il demeure derrière le Célébrant pendant que celuici chante l’oraison. Avant la dernière oraison, il ne dit point Flectamus genua. Après la dernière oraison, il se rend directement à la banquette avec le Célébrant, et quitte son manipule. § 5. De la bénédiction des fonts. 687. Le Diacre, ayant fait la génuflexion devant l’autel, donne au Célébrant sa barrette avec baisers, se couvre, et se met en marche à la droite du Célé­ brant, pour aller aux fonts baptismaux. Il soutient le bord de la chape. En arrivant aux fonts, il se découvre et reçoit la barrette du Célébrant ; il a soin de relever la chape aux moments voulus, et présente â celui-ci avec baisers, quand il en est besoin, la serviette et le cierge pascal. Il accompagne le Célé­ brant pour l’aspersion, si elle n’est pas faite par un autre Prêtre, puis revient avec lui aux fonts, soutenant la chape. Il présente ensuite au Célébrant les saintes Huiles. § 6. Des litanies. 688. On revient à l’autel en procession. En arri­ vant au bas des degrés, le Diacre fait la génuflexion, quitte la chasuble pliée, s’agenouille sur le plus bas degré, et se prosterne sur le coussin préparé. S’il n’y a pas de fonts baptismaux, le Diacre, s’étant rendu à la banquette après l’oraison qui suit la dernière prophé­ tie, quitte la chasuble pliée et le manipule; puis il vient devant l’autel pour se prosterner. Au mot PecI catores, il se lève, fait la génuflexion, et se rend à la sacristie à la suite du Sous-Diacre. § 7. De la Messe et des Vêpres. 689. Arrivé à la sacristie, le Diacre quitte l’étole violette, et se revêt des ornements blancs pour la Messe. Au signe du Cérémoniaire, on se rend à l’autel sans saluer le Chœur. Comme il n’y a pas d’introït, le Diacre, aussitôt après avoir encensé le Célébrant, répond au Kyrie eleison. Il n’y a ni Agnus Dei ni baiser de paix ; après Pax Domini, le Diacre passe à la gauche du Célébrant, faisant la génuflexion en partant et en arrivant. 690. Après la communion, lorsqu’il a porté le missel au coin de l’épître, le Diacre se place comme pendant l’introït; il récite les Vêpres avec le Célébrant et le Sous-Diacre. Quand le Célébrant a entonné l’an­ tienne Vespere autem sabbati, le Diacre la continue avec lui. Lorsqu’on entonne le Magnificat, il fait le 474 PART. XIII, CHAP, VI, ART. XIV. OFFICE l>U DIACRE. 47 3 signe de croix, et, se tenant à la droite du Célébrant, va avec lui au milieu de l’autel, pour la bénédiction de l’encens. On encense l’autel comme à l’ordinaire, le ARTICLE XV Célébrant récitant le Magnificat alternativement avec Lf ses Ministres. Le Diacre encense, comme à l’offer­ JONCTIONS DU DIACRE LE JOUR DK RA T'H DU SAINT toire, le Célébrant, le Clergé et le Sous-Diacre. 11 SACREMENT. encense le Sous-Diacre à la place qu’occupe celui-ci au coin de l’épître, à la droite du Célébrant; puis il I oq3. Lorsque le Célébrant a pris le précieux Sang, s’y rend lui-même, et y est encensé. Le Diacre chanif le Diacre change de place avec le Sous-Diacre, faisant Ite Missa est en y ajoutant deux Alleluia. La Messe la génuflexion en partant et en arrivant: il découvre se termine comme à l'ordinaire. I . l’ostensoir, l’ouvre, et le place sur le corporal, l’ou­ verture tournée vers le Célébrant. Après que le Célé­ brant a misl’Hostie dans l’ostensoir, le Diacre ferme ARTICLE XIV celui-ci, et le recule un peu. Il retourne ensuite à la gauche du Célébrant, faisant la génuflexion en partant FONCTIONS Dl DIACRE LA VIGILE DE LA PENTECOTE. et en arrivant ; il observe ensuite ce qui est indiqué pour la Messe du jeudi saint. 694. Quand le Célébrant a encensé le saint Sacre­ 6g i. Le Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du ment au pied de l’autel, le Diacre monte, fait la génu­ cordon, puis du manipule et de l’étole de couleur vio­ flexion, en se retirant un peu du côté de l’épître, prend lette, enfin de la chasuble pliée si l’on s’en sert *. lise l’ostensoir, de la main droite par le nœud et de la rend à l'autel avec les cérémonies accoutumées, monte gauche par le pied, le donne au Célébrant qui esta avec le Célébrant, se rend au coin de l’épître, erse place genoux, lait la génuflexion, change de côté avec le comme pour l’introït. Il demeure ainsi pendantque Sous-Diacre, et se tourne vers le peuple, à la droite le Célébrant lit les prophéties. Toutes les fois que le du Célébrant, soutenant de la main gauche le bord Célébrant est sur le point de chanter une oraison, il de la chape. Il accompagne ainsi le Célébrant sous se place derrière lui. le dais, pendam la procession, et récite avec lui des 692. Après la dernière oraison, il se rend à la psaumes et des hymnes en l’honneur du saint banquette avec le Célébrant, et y quitte son manipule. Sacrement. Il se conforme ensuite à ce qui est dit pour le samedi 693. Si la procession s’arrête, le Diacre, arrivé saint. Arrivé à la sacristie, il quitte l’étole violette, et devant l’autel préparé, observe ce qui est dit au nu­ se revêt des ornements rouges pour la Messe. Comme méro suivant, dépose l’ostensoir sur l’autel, fait la il n’y a pas d'introït, il répond au Ajrrze eZe/.sw aus­ génuflexion, et descend à la droite du Célébrant. Si sitôt après avoir encensé le Célébrant. Ton donne la bénédiction, le Diacre fait comme à l’or­ dinaire, et reste ensuite sur le marchepied, h la droite du Célébrant, en attendant le moment de partir. ub. du jour 696. Au retour, en arrivant à l’autel, le Diacre s’age­ nouille sur le plus bas degré, devant le Célébrant, reçoit l’ostensoir, et se lève; quand le Célébrant s’est mis à genoux, il monte à l’autel et y place l’ostensoir ; J 9 * Arw .y 47 6 PART. XIII, CHAP. VII, ART. I. puis il fait la génuflexion, et descend s’agenouiller à la droite du Célébrant. 11 assiste celui-ci pendant qu'il met l'encens et encense le saint Sacrement. Pour la bénédiction, il fait comme à l’ordinaire, puis se retire avec les cérémonies accoutumées. CHAPITRE VII Office du Célébrant OFFICE DU CÉLÉBRANT. 477 censoir, disant en même temps Abillo benedicaris in cu­ jus honore cremaberis, Amen, ou, si c’est à l’offertoire, Per intercessionem, etc. 11 rend ensuite la cuiller, pose la main gauche sur l’autel, et fait sur l'encensoir un signe de croix sans rien dire, ou, si c’est à l’offertoire, en disant benedicere. Pour la manière d’encenser, il observe ce qui est prescrit au t. 1, part. VI, sect. Il, chap, vu, art. ni, p. 3qo. Le Célébrant, à la Messe chantée, dit à voix médio­ cre ce qu'il dit à voix haute à la Messe basse. Il doit faire les cérémonies assez posément pour laisser à ses Ministres le temps de remplir toutes leurs fonc­ tions. ARTICLE PREMIER ARTICLE II OBSERVATIONS ET REGLES GÉNÉRALES. FONCTIONS DU CÉLÉBRANT A LA MESSE SOLENNELLE. I I U4 M|T1 >. Me 697. Toutes les fois que le Célébrant quitte le milieu de l’autel pour aller s’asseoir, il se rend directement à la banquette, après avoir fait une inclination profonde si le saint Sacrement n’est pas dans le tabernacle, ou la génuflexion s’il s’y trouve. Lorsqu’il quitte le coinde l’épître pour aller s’asseoir, il se rend à la banquette sans faire aucune révérence. Arrivé à la banquette, il s’assied, reçoit du Diacre sa barrette, et se couvre. Pen­ dant qu’il est assis, il tient les mains étendues sur ses genoux, par-dessus la chasuble. Lorsqu’il doit reve­ nir à l’autel, il se découvre, donne sa barrette au Diacre, et se lève; il va devant l’autel entre ses Ministres, en saluant le Chœur, d’abord du côté de l’épître, puis, après quelques pas, du côté de l’évan­ gile. En arrivant au bas des degrés, il fait la génu­ flexion sur le plus bas degré si le saint Sacrement est dans le tabernacle ; sinon, il fait l’inclination profonde, et monte à l’autel. ■ ·. 698. Lorsqu’il faut bénir l’encens, le Célébrant se tourne vers le côté de l’épître, pose la main gauche sur sa poitrine, reçoit la cuiller, et, prenant trois fois de l’encens dans la navette, il en met trois fois dans l’en § 1. De la préparation à la Messe. 699. Le Célébrant doit prévoir l’intonation du Gloria in excelsis, du Credo, le chant des oraisons et de la préface. Il se lave les mains, et se revêt des ornements comme pour la Messe basse, aidé par le Cérémoniaire, ou, si c’est l’usage, parle Diacre et le Sous-Diacre. Lorsqu’il est revêtu de ses ornements, il se couvre. S’il doit y avoir aspersion de l’eau bénite, le Célébrant observe ce qui est dit à Part. in. § 2. De la sortie de la sacristie. 700. Au signe du Cérémoniaire, le Célébrant se découvre, descend sur le pavé s’il y a un degré, salue d’une inclination médiocre la croix de la sacristie, puis, d’une inclination de tête, ses Ministres, de chaque côté, se couvre, et se rend à l’autel à la suite du Diacre, les mains jointes. Lorsque celui-ci lui présente l’eau bé­ nite, il se découvre, fait passer sa barrette dans la main 4/8 PART. XIH, CHAP. YU, ART. J|. gauche, fait le signe de croix, et, s’il y a encore un tra­ jet suffisant, se couvre de nouveau. En allant à l’autel, s’il y a lieu de faire quelque révérence, le Célébrant h fait entre ses deux Ministres. Il se découvre en entrant au chœur, et salue le Clergé s’il s’y trouvait déjà; s’il traverse le chœur, il demeure découvert. § 3. Depuis le commencement de la Messe jusqu’à l'offertoire. 701. En arrivant près de l’autel, le Célébrant st découvre, s’il ne l’a pas fait déjà, et remet sa barrent au Diacre, fait une inclination profonde, ou la génu­ flexion si le saint Sacrement est dans le tabernacle, et commence la Messe. Aux mots vobis fratres, vos fra­ tres, demeurant toujours incliné, il se tourne un peu d’abord vers le Diacre, puis vers le Sous-Diacre. 702. Le Célébrant, étant monté à l’autel et l’ayant baisé, met et bénit l’encens, puis encense l’autel. Ayant été encensé, il se tourne vers le missel; lorsque le Cérémoniaire lui montre l’introït, il le commence en faisant le signe de croix; puis il dit au même lieu, alternativement avec ses Ministres, le Kyrie eleison; après quoi, il reste au coin de l’épître, ou bien il peut aller s’asseoir. 703. Après le chant du dernier Kyrie, le Céle'brant entonne, si on doit le dire, Gloria in excelsis Deo, ei le continue à mi-voix avec ses Ministres. Quand il a fini de réciter le Gloria, il fait la révérence convena­ ble, et se rend à la banquette. Lorsqu’on chante un verset auquel on doit s’incliner, s’il est en chemin, il se retourne vers l’autel, et s’incline; s’il est assis, il se découvre et s’incline. Au signe du Cérémoniaire, lors­ qu’on chante Cum Sancto Spiritu, il retourne à l’autel. 7°4- Lorsqu’on a chanté Amen, ou, s’il n’y a pas Gloria in excelsis, apres le dernier Kyrie, le Célébrant baise l’autel, etch&nte Dominus vobiscum, puislesoraisons. Elles se chantent sur le ton solennel tous les uiniancheSL· mix fêtés dnnhlpc Pt î-Jnn Mpq anr OFFICE DU CKLÉDRANT. 479 fériés, et aux Messes votives ordinaires, on emploie le diam férial. Nota. Si le Diacre chante Flectamus genua, le Cé­ lébrant ne fait point la génuflexion. ;o5. Après les oraisons, le Célébrant lit à voix basse l’épître et ce qui suit; puis il reste au même lieu. Quand ft1? le Sous-Diacre vient recevoir la béné­ diction, le Célébrant se tourne vers lui, et, posant la main gauche sur l’autel, met la droite sur le haut du livre que tient le Sous-Diacre; lorsque celui-ci l’a baisée, il le bénit sans rien dire (i). Nota. S’il y a un long trait ou une prose, et si le Cé­ n ne lébrant n’a pasachevé de les lire au moment où le SousDiacre vient recevoir la bénédiction, il les termine avant de le bénir. 7-06. Si l’on ne doit pas aller s’asseoir, le Célébrant va ensuite au milieu del’autel, dire Munda cor meum; puis il se rend au coin de l’évangile, pour lire l’évan­ gile. Si l’on doit aller s’asseoir, il se rend à la ban­ quette; quand on est de retour à l’autel, il dit Munda cor meum, et va lire l’évangile. Après avoir lu l'évan­ gile, il ne baise pas le livre et ne dit point Per evangeiica dicta. Le Célébrant retourne ensuite au milieu de l’autel. Nota. Si l’on chante un verset pendant lequel on doit se mettre à genoux, le Célébrant se met à genoux, avec ses Ministres, surle bord du marchepied. S’il était assis, il se mettrait à genoux sur le plus bas degré du côte de l’épître. 707. Au verset qui précède l’évangile, le Célébrant met et bénit l’encens. Lorsque le Diacre demande la bénédiction, le Célébrant se tourne vers lui, et la lui donne en disant, les mains jointes, Dominus sit in corde tuo et in labiis tuis, ut digne et competenter annunties Evangelium suuon; puis, posant la main gauche sur l’autel, il fait sur lui un signe de croix, en u) 11 faut remarquer la différence qui existe entre la bénédiction donnée au Sous-Diacre après l’épître, et celle donnée au Diacre aient l’évangile. A la première, le Célébrant donne d abord sa main à baiser, et bénit ensuite; à la secondent commence par bénir. y T 480 ’ » •1 PART. XIII, CHAP. VII, ART. II. OFFICE DU CÉLÉBRANT. 481 du Diacre la patène, et fait l’oblation de l'hostie; disant In nomine Patris, et Filii, et Spiritus sancti, après avoir déposé celle-ci sur le corporal, il met la Amen; mettant ensuite la main droite sur le haut du livre, il la lui donne à baiser. patène hors du corporal. Il regarde le calice pendant que le Diacre y verse le vin. Lorsque le Sous-Diacre 708. Le Célébrant se retire au côté de l’épître, et se tourne vers le Diacre quand celui-ci commence à I présente la burette d'eau, le Célébrant, appuyant la chanter. Il fait les troissignes de croix à Initium ou 1 main gauche sur l’autel, bénit l’eau, en disant l’oraison Deus qui humanœ substantial, qu’il continue, les Sequentia; quand on prononce le saint nom de Jésus, mains jointes. 11 reçoit du Diacre le calice, et dit avec il s’incline vers la croix; quand c’est le nom de Marie ou celui du saint dont on fait la fête ou la mémoire,il lui Offerimus... s’incline aussi, mais sans se tourner vers l’autel; s’il Nota. Aux Messes où il n’y a pas Credo, le Diacre faut faire une génuflexion, il la fait vers l’autel, les étend le corporal au moment de l’offertoire; alors, le mains appuyées dessus. Célébrant se retire un peu. 709. Lorsque le Sous-Diacre lui apporte le livre à 713. Après Veni sanctificator omnipotens, il met baiser, il prend des deux mains celui-ci, et baise le l’encens, en disant Per intercessionem, fait le signe de commencement de l’évangile, en disant Per evangecroix au mot benedicere, et fait l'encensement comme lica...; il est ensuite encensé par le Diacre. Après ilestdit au 1.I. part. VI, sect. II, ch. vu, p. 3go. Après cela, il se rend au milieu de l’autel, assez lentement avoir été encensé par le Diacre, il se lave les mains, et pour y arriver en même temps que ses Ministres. continue la Messe. 710. Si l’on doit prêcher, il se rend à la banquette 714. Le Célébrant chante la préface. On emploie avec ses Ministres. S’il prêche lui-même, il peut quit­ le ton solennel tous les dimanches, aux fêtes doubles ter la chasuble et le manipule, et est conduit à la chaire et semi-doubles, et aux Messes votives pro re gravi. par le Cérémoniaire. S’il prêchait à l’autel, il le ferait Aux fêtes simples, aux fériés, et aux Messes votives au côté de l’évangile et garderait les ornements. Après ordinaires, on emploie le chant férial. le sermon, le Célébrant reprend les ornements s’il les 715. Si l’on n’a pas fini de chanter, le Célébrant a quittés, et revient au milieu de l’autel. doit attendre la fin du chant pour faire la consécra­ 711. Le Célébrant entonne, si on doit le dire, tion. Le Célébrant observe, pour le chant du Pater, I ce qui est dit pour celui de la préface. Après l’oraison Credo in unum Deum, et le continue à mi-voix avec ses Ministres; en disant Et incarnatus est, il fait la Domine Jesu Christe qui dixisti, le Célébrant baise génuflexion. Lorsque le symbole est récité, on va l’autel, se tourne vers le Diacre,et lui donne la paix, le s’asseoir. Pendant qu’on chante Et incarnatus est, il ’ saluant seulement après; il continue ensuite les orai­ se découvre et s’incline jusqu’à et Homo factus est sons. inclusivement (1). A Et vitam venturi..., au signe du 716. S’il donne la communion, et s’il faut tirer le Cérémoniaire, il retourne à l’autel. I ciboire du tabernacle, le Célébrant fait la génuflexion en même temps que le Diacre. Lorsque le ciboire est § 4. Depuis l'offertoire jusqu’à la fin de la Messe. découvert, le Célébrant fait la génuflexion avec ses Ministres, se retire un peu du côté de l ’ évangile, et y 712. Le Célébrant baise l’autel, chante Dominus demeure debout, tourné vers le Diacre. Après le Con~ vobiscum, puis Oremus, et lit l’offertoire (2). Il reçoit (1) Aux trois Messes de Noël et le jour de l’Annonciation, on se met à genoux. 1· 1 (2) Si le peuple vient à l’offrande, le Prêtre, après avoir lu l’offertoire, descend au bas des degrés, fait l’inclination profonde, ou la génuflexion si le saint Sacrement est dans le tabernacle, et se rend à la balustrade; il fait la révérence convenable, avant de remonter à l’autcU V 402 1 '* I ·· *·♦. part, xni, chap, vil, art. ni. OFFICE DU CÉLÉBRANT. 483 fiteor, il dit Misereatur, etc., puis donne la commu­ reçoit une chape’. Il se rend à l’autel, en observant ./qui est dit pour la Messe solennelle; il ne prend nion, comme aux Messes basses. Si l’on ne conserve pas le saint Sacrement, et s’il reste quelques Hosties, .-as d’eau bénite en entrant dans l'église. 721. Après avoir fait la révérence convenable, le il les consomme, et purifie le ciboire. Si l’on renferme Célébrant se met à genoux sur le plus bas degré \ Il le ciboire dans le tabernacle, il fait la génuflexion en I reçoit du Diacre Taspersoir, entonne l'antienne Aspermême temps que le Diacre. 717. Apres avoir pris l’ablution, il met le purifi­ l&ine, ou, si c’est au temps pascal, I7dz aquam, et asperge l'autel (au milieu, puis au côté de l’évancatoire sur le calice, qu’il laisse au milieudu corporal, cile, enfin au côté de l’épître); il s’asperge ensuite et va lire la communion. Si le chant de celle-ci se üi-méme, en faisant un petit signe de croix sur son prolongeait, il attendrait au coin de l’épître que ce ront avec l’aspersoir; puis il se lève, et asperge le chant fût près définir. Le Célébrant va au milieude Diacre et le Sous-Diacre, qui sont restés à genoux5. l’autel, le baise, chante Dominus vobiscum, puis se 722. Le Diacre s’étant levé, le Célébrant lui remet rend au coin de l’épître, et y chante les oraisons. jspersoir, fait, suivant les cas, la génuflexion sur le 718. Après la dernière oraison et Dominus vobis-t'gré ou l’inclination profonde, et va faire l’aspersion eum, il demeure tourné vers le peuple jusqu’à ce que eu Clergé et du peuple, récitant avec ses Ministres le le Diacre ait chanté De Missa est. Si l’on doit dite psaome Miserere. Au temps pascal, il dit le psaume Benedicamus Domino, il se retourne vers l’autel Confitemini, ou seulement le premier verser. aussitôt après avoir chanté Dominus vobiscum., et dit 7’3. Arrivé devant le côté le plus digne du chœur, à voix basse Benedicamus Domino'. Après Placeat, il reçoit l’aspersoir, et asperge le Clergé de la manière quand on a répondu Deo gratias, il baise l’autel, indiquée au tome 1, p. 3p8, n. 190. Ensuite, il asperge donne la bénédiction, et va dire le dernier évangile. 719. Après l'évangile, il revient au milieu de l’au­ I les Ministres inférieurs, c’est-à-dire les Acolytes, puis les fidèles, soit en restant à l’entrée du chœur, soit tel, fait une inclination de tête à la croix, descend au en parcourant l’église. bas des degrés, et fait la révérence convenable. Si le 724. Le Célébrant revient à l’autel, fait lia révérence Clergé reste au chœur, il le salue, et ne se couvre convenable, et reste debout au bas des degrés; l’anqu’après en être sorti. Il reçoit sa barrette, se couvre, nenne étant répétée, il chante, les mains jointes, les et retourne à la sacristie à la suite du Diacre. Arrivé '■ersets et l'oraison. Après la révérence convenable, le à la sacristie, il se découvre, salue la croix et ses Mi­ Célébrant se rend à la banquette, quitte la chape, et nistres, comme avant la Messe, puis quitte ses orne­ prend le manipule et la chasuble. 11 revient à l’autel ments, aidé par le Cérémoniaire, ou, si c’est l’usage, pour commencer la Messe, en saluant le Chœur, d’a­ parle Diacre et le Sous-Diacre. bord du côté de l’épître, puis du côte' de l’évangile. ARTICLE III FONCTIONS DU CÉLÉBRANT A l’aSI’ERSION DE l’eâü BÉNITE. 720. Le Célébrant, ayant pris l’aube et l’étole, bénit l’eau, si un autre Prêtre ne le fait pas; puis il Cxr. /·>., 1. Il, c. xxxi, n. 3. Ord·» ad (dciundani aquam hcncJ. — ibid.4 Mfati ibid. · S. c., " · . .· I · 484 PART. XIII, CHAP. VII, ART. IV. ARTICLE IV FONCTIONS PARTICULIÈRES DU CELEBRANT A LA MESSE SOLENNELLE EN PRESENCE DU SAINT SACREMENT EXPOSÉ. /25. Le Célébrant fait la génuflexion à deux ge noux en arrivant à l’autel pour la première fois, et en le quittant pour la dernière ; pendant la Messe, il fait la génuflexion d’un seul genou. Il ne salue ja­ mais le Chœur. Il ne se couvre pas quand il est assis. Lorsqu’il est en vue du saint Sacrement, il se dé­ couvre, et donne sa barrette au Diacre. En arrivant, il fait la génuflexion à deux genoux avec ses Minis­ tres. 726. Le Célébrant, ayant, sans génuflexion préa­ lable, béni l’encens, descend sur le plus haut degré, se mer à genoux sur le bord du marchepied, reçoit l’encensoir, et encense le saint Sacrement de trois coups doubles, avec inclination médiocre avant et après; puis il remonte, fait la génuflexion, et fait l’encensement de l’autel comme à l’ordinaire. Ayant rendu l'encensoir, il descend sur le premier degré, ou même sur le pavé, selon la disposition de l’autel, se tourne vers le peuple, et, ainsi placé, est encensé par le Diacre. Le Célébrant monte ensuite au côté de l’épître pour dire l’introït et le Kyrie; il ne va pas s’asseoir. Au dernier Kyrie, il vient au milieu del'au- ( tel, et fait la génuflexion. 1 727. Après avoir lu l’évangife, le Célébrant fait la bénédiction de l’encens, puis revient au milieu de l’autel, et fait la génuflexion. A l’offertoire, le Célé­ brant encense les oblats comme à l’ordinaire, sans faire la génuflexion ni avant ni après. Il encense ensuite le saint Sacrement et l’autel et est encensé comme à l’introït. Après avoir été encensé, il se lave les mains sans changer de place. Pendant que le Diacre chante Ite Missa est, le Célébrant demeure comme en disant Dominus vobiscum. Le Célébrant OFFICE DU CÉLÉBRANT. 485 observe en outre ce qui est prescrit pour la Messe basse en présence du saint Sacrement exposé. Nota. Si l’on fait l’aspersion de l’eau bénite avant la Messe, le Célébrant n’asperge pas l’autel. ARTICLE V FONCTIONS DU CÉLÉBRANT A LA MESSE SOLENNELLE DE REQUIEM ET A L’ABSOUTE. § 1. Fonctions du Célébrant à la Messe de Requiem. 728. Le Célébrant observe les cérémonies de la Messe basse de Requiem, et celles de la. Messe so­ lennelle ordinaire, sauf les exceptions suivantes. Les Ministres omettent tous les baisers. Il n’y a pas d’en­ censement avant l’offertoire. Le Célébrant ne bénit ni le Sous-Diacre après l’épître, ni le Diacre avant l’évangile. 729. Pendant qu’on chante la prose, le Célébrant, ayant fini de la lire, se rend à la banquette, avant de lire l’évangile. A la strophe Qui Mariam absolvisti. au signe du Cérémoniare, il retourne à l’autel, dit Munda cor meum, et lit l’évangile. Ensuite, il re­ vient au milieu de l’autel; quand il en est temps, il se rend au côté de l’épître, pour assister au chant de l’évangile. A la fin, il ne baise point le livre. Il n’y a point de baiser de paix. Il dit à voix basse Requie­ scant in pace, tandis que le Diacre léchante. $ 2. Fonctions du Célébrant à l’absoute. ;3o. Le Célébrant, après le dernier évangile, fait, au milieu du marchepied, la révérence convenable, et se rend à la banquette; il quitte la chasuble et le ma­ nipule, et reçoit une chape. Il va devant l’autel, fait la révérence convenable, reçoit du Diacre sa barrette s’il y a un certain trajet, se couvre, et va se placer aux pieds du catafalque, en face de la croix tenue par le OFFICE DU CELEBRANT PART. XIH. CHAP. VIL ΑΛΊ Sous-Diacre; s’il est à proximité du grand autel, il se retire un peu du côté de l’épître, pour ne pas tourner barrette au Diacre; si le corps est présent physique­ ment ou moralement, il chante l’oraison Non intres. fait la révérence convenable à l’autel, reçoit du Diacre l’aspersoir, et, commençant par sa droite, fait le tour du lit funèbre; en marchant, il asperge trois fois du premier côté (aux pieds, au milieu, et à la tête; quand il passe devant la croix, il la salue; en reve­ nant par l’autre côté, il asperge aussi trois fois à la tête, au milieu et aux pieds). De retour à 6fl place, il rend l’aspersoir, fait la révérence convenable, etreçoi’ l'encensoir; il encense le lit funèbre comme il h aspergé, de trois coups simples de chaque côté; puis il rend l’encensoir. /32. Le Célébrant, de retour à sa place, chante, sur le livre que le Diacre tient devant lui, Et tie nos inducas in tentationem, puis les versets et l’oraison. Si le corps n’est pas présent, il chante ensuite le verset Requiem œternam, en faisant un signe de croix vers le lit funèbre; il se retire, en se conformant, pour les prières à réciter après l’absoute, à ce qui est dit out. I. p. 472, n. 183. Si le corps est présent, le Célébrant observe ce qui est prescrit pour les funérailles. 733. Si l’absoute se fait sans catafalque, le Célé­ brant, étant revêtu de la chape, se rend directement au coin de l’épître. A la reprise du répons, il bénit l'encens. Après le Kyrie eleison, il chante Pater noster; puis il se rend au milieu de l’autel, se tourne vers le peupl reçoit du Diacre l’aspersoir, et asperge le drap mortuaire trois fois (au milieu, à sa gauche. et à sa droite). Il rend ensuite l’aspersoir, reçoit l’en­ censoir, et encense le drap mortuaire comme il l’a aspergé, de trois coups simples. Il rend l'encensoir au Diacre, et revient au coin de l’épître, où ii chante les versets et l’oraison. ARTICLE VI MINISTRES SACRES ET SANS 1.ES ENCENSEMENTS 7?4· Le Célébrant doit prévoir l'intonation du Glo­ ria in excelsis et du Credo, le chant des oraisons, de l’évangile, de la préface, de Vite Missa est ou du Be­ nedicamus Domino. Les cérémonies sont celles delà Messe basse; pour ce qui concerne le chant, de même pour aller s’asseoir et revenir à l’autel, le Célébrant observe ce qui est dit au sujet de la Messe solennelle. ;35. Le Célébrant se rend à l’autel les mains jointes; il se découvre pour saluer la croix delà sa­ cristie et pour prendre de l’eau bénite; si le Clergé est au chœur, il le salue, après s’être découvert et avoir donné sa barrette. Après avoir lu l'introït, il va au milieu de l’autel, dit le Kyrie eleison, et attend la fin du chant; s’il va s'asseoir, il dit auparavant le Kyrie eleison au coin de l’épître. S’il n’y a personne pour chanter l’épître, il est plus conforme à l'esprit de la liturgie que le Célébrant la lise sans chant. Après ia lecture de l’épître et de ce qui suit, il reste au coin de l’épître, en attendant le moment d’aller dire Munda cor meum et de chanter l’évangile. ARTICLE VU ONCTIONS DU CELEBRANT A LA MESSE CHANTEE SANS MINISTRES SACRÉS, AVEC LES ENCENSEMENTS. ;36. Le Célébrant observe ce qui est prescrit pour la Messe solennelle et à l’article précédent. En disant vobis fratres, vos fralres, il ne se tourne pas vers les Acolytes. Après avoir fait l’encensement de l’autel, il est encensé par le Cérémoniaire. Au verset qui suit Alleluia, ou au dernier verset du trait ou de la prose, - 488 PART. XIII, CHAP. VII, ART. VIH. le Célébrant vient au milieu de l’autel, bénit l’en· cens, et dit Munda cor meum. Il se rend ensuite au coin de l’évangile. Lors­ qu’on a cessé de chanter, il chante Dominus vobiscum, puis Initium (ou Sequentia) sancti Evangelii, faisant les signes de croix accoutumés. Il reçoit ensuite du Cérémoniaire l’encensoir, et encense le livre de trois coups doubles (au milieu, à sa gauche, et à sa droite), faisant, avant et après, une inclination aulivre, Ayant rendu l’encensoir au Cérémoniaire, il chante l’évangile; à la fin, il baise le livre, et est encensé par le Cérémoniaire. 738. Après avoir lu l’offertoire, il découvre le ca· lice, fait l’oblation de l’hostie, verse le vin et l’eau, et offre le calice, comme à la Messe basse; puis il fait la bénédition de l’encens. Après l’encensement de l’autel, il est encensé par le Cérémoniaire. ARTICLE VIII FONCTIONS DE L OFFICIANT AUX VEPRES SOLENNF I.ES. 739. L’Officiant, étant revêtu du surplis, ou, s’ila le droit de porter le rochet, de celui-ci puis de l’amict, reçoit une chape, et se couvre de la barrette'. Au signe du Cérémoniaire, il se découvre, descend sur le pavé s’il y a un degré, salue la croix de la sacristie, puis, de chaque côté, ses Assistants, se couvre, et, les mains jointes, se rend à l’autel. Lorsque le Cérémoniaire ou le premier Assistant lui présente l’eau bénite, il se découvre, fait le signe de croix, puis se couvre de nouveau. Si le Clergé était déjà assemblé dans le chœur, l’Officiant se découvrirait avant d’y entrer, et saluerait le Clergé. S’il entre à la suite du Clergé, il se découvre devant l’autel et ne salue pas. 740. L’Officiant, arrivé devant l’autel, se découvre s’il ne l’est pas déjà, donne sa barrette au Cérémo· OFFICE DU CÉLÉBRANT. 489 niaire ou au premier Chapier, fait une inclination profonde à la croix, ou, si le saint Sacrement est dans le tabernacle, la génuflexion, puis se met à genoux sur le plus bas degré, pour réciter Aperi. Ensuite, il se lève, fait la révérence convenable, salue le Choeur, en commençant par le côté opposé à celui où il va, et se rend à sa place, soit à la banquette, soit à la pre­ mière stalle; ills’assied, reçoit sa barrette, et se couvre. 741. Au signe du Cérémoniaire, l’Officiant se dé­ couvre, donne sa barrette au Cérémoniaire, se lève, joint les mains, et récite à voix basse Pater noster et Ave Maria ; puis il chante, en faisant le signe de croix, Deus in adjutorium meum intende. Pendant le GloriaPatri, il s’incline vers l’autel. Après Alleluia (ou Laus tibi Domine, Rex œternœ gloriœ), il entonne la première antienne, lorsqu’elle lui a été annoncée par le Chapier ou par le Chantre .* 742. Après l’intonation du premier psaume, l’Officiant s'assied, reçoit sa barrette, et se couvre. Il se découvre au Gloria Patri à la fin de chaque psaume, aux saints noms de Jésus et de Marie, et toutes les fois qu’il est prescrit de le faire. 743. Quand la dernière antienne est répétée, l'Officiant remet sa barrette au Cérémoniaire, se lève, et, les mains jointes, chante le capitule. Apres Deo gra­ tias, il entonne l’hymne, lorsqu’elle lui a été annon­ cée par le Chapier ou par le Chantre. Nota. Si l’on chante Veni Creator ou Ave maris Stella, il se met à genoux après avoir répété l’in­ tonation, et demeure ainsi pendant le reste de la pre­ mière strophe. Pendant les hymnes Vexilla Regis et Pange lingua, il se met à genoux lorsque le Chœur le fait. 744. Après le verset, l’Officiant, tenant les mains jointes, entonne l’antienne du Magnificat, lorsqu’elle lui a été annoncée par le Chapier ou par le Chantre; puis, si l’Office est double, il s’assied, reçoit sa barrette, et se couvre. Lorsqu’on entonne le Magnificat, il se 49° i *· lit .•v tir M4 PART. ΧΙΠ, CHAP. VII, ART. VIH. découvre, donne sa barrette au Cérémoniaire, se lève, et fait le signe de croix. 745. L’Officiant salue le Chœur, en commençani parle côté où il se trouve, et se rend à l’autel, 0(1 il se place entre les deux premiers Chapiers, s’il y en a. Il fait la révérence convenable, monte à l'autel, etlebaise; puis il bénit l’encens, et encense l’autel, récitant le Magnificat alternativement avec ses Assistants. 746. Après l’encensement, il rend l’encensoir au Cérémoniaire, ou au Chapier s’il y en a; puis il re­ tourne au milieu de l’autel, fait une inclination de tête à la croix en disant le Gloria Patri, descend, fait la révérence convenable, salue le Chœur, et retourne à sa place, où il est encensé. Après le chant du Sicut erat, il s’assied, reçoit sa barrette, et se couvre. 747. Quand l’antienne est répétée, le Célébrantdonne sa barrette, se lève, et, les mains jointes, chante Dominus vobiscum, puis l’oraison. S’il y a des mémoires, il chante de même les oraisons. Après la dernière oraison, il chante Dominus vobiscum, et, après Deo gratias, il dit, sur un ton plus bas, Fidelium animet. 748. Si l’on ne dit pas les Complies, l’Officiant, après avoir dit Fidelium anima·, demeure à sa place, et ré­ cite à voix basse Pater noster. Il dit ensuite Dominus det nobis..., et commence, debout ou à genoux selon le temps, l’antienne à la sainte Vierge; il dit de même le verset, puis, debout, l’oraison et Divinum auxi­ lium. Si l’antienne de la sainte Vierge est chantée, le Célébrant demeure à sa place, et, après le Pater noster, dit Dominus det nobis, sur un ton peu élevé et sans aucune inflexion; puis, à sa place, debout ou à genoux selon le temps, il entonne l’antienne, que le Chœur continue; après l’antienne, le verset est chanté parles Chantres,et l’Officiant chante l’orai­ son sur le ton férial, avec la finale fa ré. 749. Le Célébrant se rend ensuite devant l’autel, fait la révérence convenable, salue le Clergé si celui-cirestc au chœur, se couvre, et retourne à la sacristie comme il en était venu. Arrivé à la sacristie, il se place comme avant les Vêpres, salue la croix et ses Ministres, 49 l OFFICE DU CÉLÉBRAIT. ainsi que le Clergé si celui-ci y est venu en même temps, et quitte la chape. ARTICLE IX FONCTIONS DE LOFiTCLANT AUX VÊPRES SOLENNELLES EN PRÉSENCE DU SAINT SACREMENT EXPOSÉ. ;5o. En entrant au chœur, l’Offociant se découvre adonne sa barrette aussitôt qu’il est en vue du saint Sacrement. En arrivant à l’autel, il fait La génutiexion Ideux genoux1, puis se met à genoux sur le plus bas degré, pour réciter Aperi, Ensuite, il fait de nouveau j ia génutiexion à deux genoux. Il ne s’assied point arant les Vêpres, ne salue pas le Choeur, et ne se couvre point. 1 ;5i. En arrivant à l’autel pour l’encensement, il I fait la génutiexion à deux genoux sur le pave, monte I à l’autel, le baise, et, sans génutiexion préalable, bénit I l’encens. 11 descend ensuite sur le degré, se met à geI nouxsur le bord du marchepied, reçoit l’encensoir, 1 et encense le saint Sacrement. S’étant relevé, il monte I a l'autel, fait la génutiexion, et encense l’autel. Après i avoir rendu l’encensoir, il revient au milieu de l’autel, I tait la génuflexion, descend^ et fait la génutiexion à deux genoux sur le pavé2. A la tin de l’Office, il fait I hgénutiexion à deux genoux, et se couvre à l’endroit II où il s’est découvert en venant. ARTICLE X FONCTIONS DE I? OFFICIANT AUX VÊPRES SOLENNELLES DES MORTS. 7 >2. L'Officiant peut être en étole ou en chape noires, ou avoir Les deux, selon le cas. Si les Vêpres . . OV. 183l, -*■ * -T . — 1 Car. f.f., ibid., c. xi, M. n. 3; c. x PART. XIII, CHAP. VII, ART. XI. OFFICE DU CÉLÉBRANT. des Morts suivent immédiatement celles de l’Office du jour ou la levée du corps et le répons Subvenite, on les commence absolument; autrement,l’Officiant,de­ bout à sa place, dit d’abord tout bas Pater et.Ave, \\ n’entonne rien. Quand on a entonne' le premier psaume, lOfficiant s’assied et se couvre; il demeure assis et couvert jusqu’au Magnificat. Pendant qu’on en répète l’antienne, il s’assied et se couvre. L’antienne achevée, il se met à genoux, chante Pater noster. puis Et ne nos inducas in tentationem, etc.; il se lève pour chanter Dominus vobiscum avant l’oraison; il chante ensuite le verset Requiem... Nota. Aux Vepres de la Toussaint, ou le lende­ main si la Toussaint est un samedi, après Benedi­ camus, l’Officiant ne dit point Fidelium anima, H I demeure à sa place, quitte la chape blanche, et en re­ çoit une noire. ARTICLE XI FONCTIONS I* DE LOFFICIANT AUX MATINES ET AUX LAIDES SOLENNELLES. 1 § 1. Des Matines. i /53. L’Officiant se revêt du surplis, ou de l’habit de chœur qu’il a le droit de porter, et se rend à l'au­ tel à la suite des deux Chantres. En arrivant, il fait la révérence convenable, et se met à genoux pour réciter Aperi. 11 se lève ensuite, fait la révérence convenable, salue le Chœur, se rend à sa place, s’as­ sied et se couvre. rïL 734. Au signe du Cérémoniaire, lOfficiant se dé­ couvre, se lève, et récite à voix basse Pater, Ave, Credo; puis il chante, en faisant avec le pouce un signe de croix sur ses lèvres, Domine labia mea ape­ ries. Il chante ensuite Deus in adjutorium, observant ce qui est dit pour les Vêpres solennelles’. ' Car. L,-., I. II, c. vi. n. 2, 3 cl f. 755. Pendant l’invitatoire et le psaume Venite ex­ sultemus, il se met à genoux pendant qu’on chante Venite adoremus et procidamus ante Deum. Après l’invitatoire, il entonne l’hymne, puis la première antienne. Il s’assied quand le premier psaume est commencé. 756. Au verset du premier nocturne, l’Officiant se lève; il chante ensuite Pater noster; il continue à voix basse, et chante Et ne nos inducas in tentatio­ nem; quand on a répondu, il chante l’absolution. Lorsque le Lecteur a chanté Jube. Domne, benedicere, il chante la bénédiction, puis s’assied et se couvre pendant la leçon. Avant les deux autres leçons, quand le Lecteur chante Jube, Domne, benedicere, l’Officiant se découvre, se lève, et chante la bénédiction; puis il s’assied de nouveau. 757. Aux deuxième et troisième nocturnes, on observe ce qui est indiqué pour le premier; toutefois, la première antienne n’est pas entonnée par l’Officiant. Pendant le huitième répons, ou même, au besoin, pendant la huitième leçon, l’Officiant reçoit une chape. Quand le huitième répons est terminé, il s’incline vers le plus digne du Chœur, et lui demande la bénédiction; celle-ci ayant été donnée, il chante la leçon. S’il n’y a pas d’autre Prêtre, il dit Jubé, Domine, benedicere, puis chante lui-même la bénédiction. Après la leçon, lorsqu’on a répondu Deo gratias, l’Officiant entonne le Te Deum. § 2. Des Laudes. 708. Le Te Deum terminé, l’Officiant commence les Laudes ; il observe toutes les cérémonies indiquées pour les Vêpres solennelles1. Il fait l'encensement au Benedictus, comme au Magnificat des Vêpres solen­ nelles. 1 S. C.. 12 août 3029, ad 4· ■ I I 28 494 OFFICE DU CÉLÉBRANT. PART. XIII, CHAP. VH, ART. XIII. ARTICLE XII FONCTIONS DE MATINES ET AUX LAUDES SOLENNELI.ES POUR LES MORTS. L OFFICIANT AUX 709. L’Officiant observe ce qui est indiqué à l’ar­ ticle précédent et pour les Vêpres des morts, sauf quel­ ques exceptions. Il prend la chape ou l’étole depuis le commencement de l’Office. Si celui-ci ne doit pa> commencer absolument, l’Officiant, debout à sa place, récite d’abord tout bas Pater, Ave, Credo. Il n'y an: bénédictions ni absolutions’. Après la répétition de la troisième antienne de chaque nocturne et le verse: qui suit, on se lève, et l’on dit Pater noster entièrement à voix basse ’. A la fin des Laudes, l’Officiant observe tout ce qui est indiqué pour les Vêpres. Si l’on ni­ chante pas les Laudes, l’Officiant chante, après le dernier répons, les prières qui sont marquées pour être dites après Benedictus. 493 I J 1 I j I le gradin, du côté de l’évangile, et découvre l’ostensoir. II ouvre ensuite le tabernacle, fait la génuflexion, prend la custode, ferme le tabernacle, et met l’ostensoir sur le corporal. Il ouvre alors la custode, met le saint Sacrement dans l’ostensoir, ferme l’ostensoir et la custode, qu’il place de côté sur le corporal, et place l’ostensoir au milieu de l’autel. Il se retire un peu du côté de l’épître pendant qu’un Clerc dispose, si c’est nécessaire, le marchepied, fait la génuflexion, prend l’ostensoir de la main droite et le place sur le trône; il lait ensuite la génuflexion, descend, et se met à genoux sur le plus bas degré. Après avoir salué le saint Sacrement par une inclination médiocre, il se j lève, met, sans le bénir, de l’encens dans l'encensoir, I se met de nouveau à genoux, et encense le saint Sacre­ * ment de trois coups doubles, avec inclination médiocre avant et après. 762. Si le Prêtre est assisté par un Diacre et un Sous-Diacre, ou bien par un autre Prêtre ou par un Diacre, il demeure au bas des degrés . Quand le saint Sacrement a été exposé, le Prêtre met l’encens est en­ cense comme il est dit plus haut. ARTICLE XIII fonctions de l’officiant a l’exposition, a LA REPOSITIO' ET A LA BÉNÉDICTION DU SAINT SACREMENT. $ 1. De l'exposition. 760. Le Prêtre se revêt du surplis et de l’étole blanche. Si la bénédiction doit suivre immédiate­ ment l’exposition, il prend aussi la chape; et même, s’il y a un Diacre et un Sous-Diacre parés, le Prêtre se revêt alors de l’amict, de Taube, du cordon, de l’étole croisée et de la chape. 761. Arrivé à l’autel, s’il n’y a pas de Ministres sacrés, ni un Prêtre ou un Diacre pour l’assister, il monte à l’autel, étend le corporal, met la bourse contre § 2. De la reposition. ;63. Le Prêtre doit être revêtu de la chape avec le surplis et l’étole3; quand il est assisté d’un Diacre et d’un Sous-Diacre, il doit prendre l’amict, l’aube, le cordon, l’étole et la chape. A Veneremur cernui, il incline la tète. Il fait l’inclination médiocre, se lève, met, sans, le bénir, de l’encens dans l’encensoir, se met à genoux, reçoit l’encensoir, et encense le saint Sacrement de trois coups doubles, avec inclination médiocre avant et après. 764. Pendant qu’on répond au verset, le Célé­ brant se lève; les mains jointes, il chante, sur le livre soutenu devant lui par ses Assistants, l’oraison Beus ’ S. C.. 26 mare ιΗ5η. ad 0. — J Jïeraii, <>nrdcllmi cl autres. ■ sept. i-<î5, îSîB, ad 1. ’ R:d. llrei. — J C.vr. Ef., ibid., c. xxn. n. 8, - S. 496 -H11 qui nobis, qui se termine par Qui vivis et regnas in sœcula sœcu lorum. γ65. S’il prend lui-même le saint Sacrement, il monte à l’autel, fait la génuflexion, prend l’ostensoir, le pose sur le corporal, et se met à genoux sur le marchepied pour recevoir le voile *. S’il est assisté d’un Prêtre ou d’un Diacre, il reçoit le voile au bas des degrés, après l’oraison 766. Ayant reçu le voile, le Prêtre monte à l’au­ tel, fait la génuflexion s’il a reçu le voile au bas des degrés, prend l’ostensoir, et donne la bénédiction. Pour cela, le Prêtre, s’étant complètement tourné vers les fidèles, fait lentement un seul signe de croix avec l’Hostie, comme il le tracerait avec la main (après quoi, il peut ramener Postensoir au milieu et s’arrê­ ter un instant), puis il se retourne en achevant le cer­ cle 3 (i ). 767. Après la bénédiction, le Prêtre pose l’osten­ soir sur le corporal. S’il doit lui-même renfermer le saint Sacrement, il fait la génuflexion (pendant la­ quelle on lui enlève le voile), se lève, et met le saint Sacrement dans le tabernacle. S'il est assisté d’un Prêtre ou d’un Diacre, il fait la génuflexion, descend au bas des degrés, et, là, quitte le voile. Il se retire quand le saint Sacrement est renfermé dans le tabernacle. ARTICLE XIV FONCTIONS DU CÉLÉBRANT LE JOUR DE LA FÊTE DE LA PURIFICATION. Cîi 01 EICE DU CELEBRANT. PART. XIII, CHAP. VII, ART. XIV. § 1. De la bénédiction des cierges. 768. Le Célébrant se revêt du surplis, s’il est pos(i) Le Prêtre peut recevoir l’ostensoir du Diacre, et ensuite le remet­ tre à celui-ci; dans l’un et l’autre cas, les deux sont debout. Inst. Clem., ‘ζ 3i; S. C., 20 sept. 1718, 2252. — ’ Inst. Clem., ibid,— ’S. C., ai mars 167b, iSçô, ad 497 sible, puis de l’amict, de l’aube, du cordon, enfin de l’étole ei de la chape violettes. Il se rend à l’autel avec les cérémonies ordinaires, et donne sa barrette au Diacre; après la révérence convenable, il monte à l’autel, le baise, et va au coin de l’épître. 769. Le Célébrant, les mains jointes, chante sur le ton férial les oraisons de la bénédiction. Il chante et termine sans aucune inflexion celles qui ont la conclusion longue ; pour celles qui ont la conclusion brève, il termine l’oraison et la conclusion en fa ré. Toutes les fois qu’il fait un signe de croix sur les cier­ ges, il pose la main gauche sur l’autel. 770. Après la dernière oraison, le Célébrant bénit l'encens, reçoit du Diacre l'aspersoir, et asperge les cierges trois fois (au milieu, à sa gauche et à sa \ droite), en disant à voix basse l’antienne Asperges me. Il rend ensuite l’aspersoir, reçoit l’encensoir, en­ cense les cierges de trois coups simples, comme il les a aspergés, mais sans rien dire, et rend l’encensoir. Q 1 O § 2. De la distribution des cierges. 771. Le Célébrant vient au milieu de l’autel, et se tourne vers le peuple. 11 reçoit son cierge du Prêtre le plus digne du Chœur; s’il n’y a pas d’autre Prêtre, il se tient debout sur le marchepied, et prend son cierge sur l'autel : il le baise, et le remet au SousDiacre. Il reçoit du Diacre un cierge, et le donne au Prêtre qui lui a remis le sien. 11 reçoit du Cérémo­ niaire les cierges qu'il donne au Diacre et au SousDiacre, et du Diacre ceux qu’il distribue aux membres du Clergé. Nota. Le Célébrant ne pourrait pas recevoir son cierge d’un Prêtre qui remplirait l’office de Diacre. 772. Après la distribution, il revient au coin de l’épître, se lave les mains, et chante l'oraison. Si le Célébrant distribue les cierges au peuple, après les avoir distribués au Clergé, il descend au bas des degrés, fait la révérence convenable, et se rend à la balustrade; quand il a fini, il fait la révérence conve- 490 PART. XIII, CHAP. VII, ART nable devant l’autel, se rend près de la crédence, et, là, se lave les mains ; puis il monte directement au coin de l’épître pour chanter l’oraison. g 3. Be la procession. 773. Après l'oraison, le Célébrant bénir l’encens, .puis reçoit son cierge du Diacre. Quand il en est temps, il va au milieu de l’autel, descend, fait la reference convenable, se couvre, etse met en marche. Au retour .de la procession, il se découvre en entrant au chœur, fait la révérence convenable devant l’autel, et se rend à la banquette; il donne au Diacre son cierge et sa barrette, puis quitte la chape et au besoin l’étole de couleur violette, et prend les ornements pour la AI esse. $ 4. De la Messe. 774. Après avoir fait les signes de croix au com­ mencement de l’évangile, le Célébrant reçoit son cierge, qu’il tient de la main droite pendantl’évangile; il le rend avantde baiser le livre. Si la Messe n’est pas c^lle de la fête, il ne tient pas son cierge. OFFICE DU CÉLÉBRANT. 499 a pas d’autre Prêtre, il se tient debout sur le marche­ pied, et s’impose lui-même les cendres sans rien dire. Avant reçu les cendres, il les donne à celui qui les lui a imposées; il trace avec les cendres un signe de croix sur sa tête, en disant Memento, homo, quia pulvis es, it in pulverem reverteris. Le Célébrantdonne ensuite je la même manière les cendres au Diacre et au SousDiacre, puis à tous les membres du Clergé. Nota. Le Célébrant ne pourrait pas recevoir les cendres d’un Prêtre qui remplirait l’office de Diacre. 777. Après l’imposition des cendres, il revient au coin de l’épître, se lave les mains, les nettoyant, si c’est nécessaire, avec de la mie de pain, puis chante l'orai­ son. Si le Célébrant impose les cendres au peuple, après les avoir imposées au Clergé, il descend au basées degrés, fait la révérence convenable, et se rend à la balustrade; quand il a fini, il fait, devant l’autel, la révérence convenable, se rend près de la crédence, et,là, se lave les mains; puis il monte directement au coin del'épître, pour chanter l’oraison. Après l’oraison, il se rend directement à la banquette, quitte la chape, et prend le manipule et la chasuble. § 3. Be la Messe. ARTICLE XV ONCTIONS DU CÉLÉBRANT LE MERCREDI DES CENDRES. i 1. De la bénédiction des cendres. 773. Le Célébrant observe ce qui est prescrit pour la bénédiction des cierges; il commence les oraisons après qu’on a chanté l’antienne Exaudi. $ 2. De l'imposition des cendres. 776. Le Célébrant va au milieu de l’autel, etse Tourne vers le peuple. Il reçoit du Prêtre le plus digne du choeur, en s’inclinant vers lui, les cendres; s’il n’y 778. Eu Usant le trait, le Célébrant ne fait pas la génuflexion au verset Adjuva nos1. Il lit l’évangile après le chant de l’épître. Avant le chant du verset Adjuva nos, il descend, avec ses Ministres, sur le degré, et se met à genoux avec eux sur le bord du marche­ pied. Il demeure ainsi jusqu’après ce verset. Ensuite, il remonte à l'autel, et bénit l’encens. 779. Après la postcommunion, on dit l’oraison sur le peuple; le Célébrant chante Oremus, puis at­ tend que le Diacre ait chanté Humiliate capita vestra Deo; il chante ensuite l’oraison '. ;r, mai »900, 4«57» “Ί <·· — ’ Miss., rub. du jour. 00 PART. XIII, CHAP. VII, ART. XVI. ARTICLE XVI FONCTIONS DU CÉLÉBRANT LE DIMANCHE DES RAMEAUX. § 1. Du commencement de la cérémonie jusqu’à la distribution des rameaux. 780. Le Célébrant fait l’aspersion comme à l’ordi­ naire. Ensuite, il monteà l'autel, le baise, et vaaucoin de l’épître. Après l’antienne Hosanna, tenant les mains jointes, il chante l’oraison sur le ton férial (i)’. Il lit l’épître et le répons, dit au même lieu, sans s’incli­ ner, Munda cor meum, et lit l’évangile2. Il bénit le Sous-Diacre comme à la Messe3. Pour donner la bénédiction au Diacre, il se tourne vers le côté de l’évangile. Il est encensé après l’évangile, comme à la Messe .* 781. Le Célébrant, après avoir été encensé et lors­ que ses Ministres sont revenus à ses côtés, chante, les mains jointes, et sur le ton férial, l’oraison et la pré­ face qui suit. Toutes les fois qu’il fait un signe decroix sur les rameaux, il pose la main gauche sur l’autel. Après la préface, il s’incline médiocrement, et récite le Sanctus avec ses Ministres. Après le chant du Sanctus, le Célébrant chante les oraisons. Après celles-ci, il bé­ nit l’encens; puis il asperge et encense les rameaux,en observant ce qui est prescrit pour la bénédiction des cierges le jour de la Purification. § 2. De la distribution des rameaux. » 782. Le Célébrant vient au milieu de l’autel, reçoit son rameau, puis distribue les rameaux, en observant ce qui est indiqué pour la distribution des cierges le jour de la Purification. Si c’est l’usage, le Célébrant OFFICE DU CELEBRANT. distribue les rameaux au peuple, comme il est dit pour les cierges. § 3. De la procession. ;83. Après l’oraison, le Célébrant bénit l’encens, et reçoit du Diacre son rameau. Quand il en est temps, il va au milieu de l’autel, descend, fait la révérence convenable, se couvre, et se met en marche. Au retour delà procession, le Célébrant se découvre en entrant au chœur, fait la révérence convenable à l’autel, et se rend à la banquette; il donne au Diacre son rameau et sa barrette, quitte la chape, puis prend le manipule et la chasuble. § 4. De la Messe. 784. En lisant l’épître, le Célébrant ne fait pas la génuflexion à in nomine Jesu omne genu flectatur. Il la fait quand le Sous-Diacre chante ces paroles; pour cela, il s’arrête après avoir lu l’épître. A la fin du trait, il reçoit son rameau, le tient de la main droite, et lit la Passion ; il ne se met point à genoux après avoir lu emisit spiritum. 785. Quand le Célébrant a lu la Passion, il se tourne vers les Diacres qui la chantent; lorsqu’on chante emisit spiritum, il se met à genoux, tourné vers l’autel. Après le chant de la Passion, le Célébrant remet son rameau au Diacre, se rend au milieu de l’autel pour réciter Munda cor meum, puis va lire l’é­ vangile. Il revient ensuite au milieu, bénit l'encens, et donne la bénédiction au Diacre qui va chanter l'évan­ gile; il tient de nouveau son rameau, et le rend avant de baiser le livre. ARTICLE XVII FONCTIONS DU CÉLÉBRANT LE JEUDI SAINT. (!) Pour le chant des oraisons à la bénédiction des rameaux,il se conforme à la règle donnée pour la Purification. ’ Miss., ibid.; Mem, Rit. — 3 Cxr. Ep., 1. Il, c. xxi, n. 4. — 3 Miss., ib:d, - < Miss., ibid. § 1. De la Messe et de la procession. On ne dit pas le psaume Judica me l)eus; on 5O2 ‘Hl PART. XIII, CHAP. VII, ART. XVII □met Gloria Patri à l’introït et au Lavabo. Le Célé­ brant consacre deux grandes hosties; il place la se­ conde sur le corporal, du côté de l’évangile. On ne donne pas le baiser de paix. Après avoir pris le pré­ cieux Sang, le Célébrant fait la génuflexion, dépose la seconde Hostie à plat dans le calice qui lui est présenté par le Diacre; il peut appuyer la main sur ce calice pendant que le Diacre attache le ruban autour du pied. 11 fait une nouvelle génuflexion, lorsque le Diacre a couvert le calice et découvert le ciboire, La Messe se termine comme devant le saint Sacrement exposé. 787. Après le dernier évangile, le Célébrant fait la génuflexion au milieu de l’autel, et se rend direc­ tement à la banquette; tournant le dos à celle-ci, il quitte le manipule et la chasuble, et reçoit une chape. Il va ensuite devant l’autel, fait la génuflexion à deux . genoux sur le pavé, et se met à genoux sur le plus bas degré. Apres un instant, il fait une inclination médiocre, se lève, met, sans le bénir, de l’encens dans les deux encensoirs, s'agenouille de nouveau, reçoit du Diacre un des encensoirs, et encense le saint Sacre­ ment de trois coups doubles, avec inclination mé­ diocre avant et après. 788. Le Célébrant, ayant reçu l’huméral, resteàge­ noux; quand le Diacre lui présente le calice, il fait une inclination médiocre, puis prend de la main gauche le calice par le nœud, met la droite dessus.se lève, et se tourne vers le peuple. Quand il en esttemps, il se met en marche, récitant, avec ses Ministres, des hymnes et des psaumes en l’honneur du saint Sa­ crement. 789. Arrivé au reposoir, le Célébrant s’arrête au bas de l’autel; il remet le calice au Diacre, puis s’age­ nouille et fait une inclination médiocre. Quand on a chanté Veneremur cernui, ou à Genitori, il met de l'encens dans un seul encensoir, et encense le saintSacrement. Ala tin, au signe du Cérémoniaire, le Célé­ brant se lève, fait la génuflexion à deux genoux, et se rend à lu sacristie; en sortant du reposoir, il reçoit sa OFFICE DU CÉLÉBRANT. 5o3 barrette et se couvre. A la sacristie, il quitte la chape , et l’étole blanches. § 2. Du dépouillement des autels. 790. Le Célébrant, ayant quitté la chape et l’étote i blanches, prend l’étole violette, qu’il croise^ Au signe du Cérémoniaire, il se rend à l’autel avec les cérémo­ nies ordinaires. Il fait une inclination profonde, comI mence l’antienne Diviserunt sibi, et monte sur le ; marchepied; aidé par ses Ministres, il enlève succes­ sivement les trois nappes. Il descend ensuite au bas des degrés, et y demeure pendant que les Acolytes ■ enlèvent les autres ornements de l’autel. Lorsqu’on a répété l’antienne Diviserunt, le Célébrant fait une < inclination profonde, et retourne à la sacristie comme il en était venu. I 791. Si le Célébrant fait lui-même le dépouille­ ment des autres autels, il commence par l’autel le ! plus rapproché du côté de l’évangile; il fait le tour I de l’église, et termine par l’autel le plus rapproché du côté de l’épitre. Il se couvre en allant d’un autel à l'autre, et observe à chacun ce qui est prescrit pour I le grand autel. Il revient ensuite au grand autel, et attend, pour retourner à la sacristie, qu’on ait répété l’antienne Diviserunt. § 3. Du lavement des pieds. 792. Le Prêtre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, puis de l’étole et de la chape violettes. Il se rend à l’autel avec les cérémonies d’usage, monte à l’autel et le baise. Quand le Diacre a posé le livre sur l'autel, le Célébrant bénit l’encens; puis il donne la bénédiction au Diacre comme à la Messe, va au coin de l’épître, et se tourne vers le Diacre. Après l’évangile, il baise le livre et est encensé. Il descend ensuite di­ rectement près de la crédence, quitte la chape, et est ceint d’un linge par le Cérémoniaire. 7û3. Le Prêtre se rend près du premier de ceux 504 PART. XIII, CHAP. VII, ART. XVIII. auxquels il doit laver les pieds, et se met à genoux de­ vant lui; il lui lave le pied droit, que le Sous-Diacre soutient, l’essuie avec la serviette qui lui est présentée par le Diacre, et donne la serviette à celui dont il a lavé le pied; il baise ensuite le pied, reçoit du Diacre une pièce de monnaie, si l’on donne des aumônes, et la remet à celui dont il a lavé le pied. Il observe la même chose pour les autres. A la fin, le Prêtre revient près de la crédence, se lave les mains, quitte le linge dont il est ceint, et reprend la chape. Il monte ensuite directement au coin de l’épître, chante les versets et ’oraison. Il retourne à la sacristie avec les céré­ monies ordinaires. ARTICLE XVIII FONCTIONS DU CÉLÉBRANT LE VENDREDI SAINT. § 1. Depuis le commencement de la cérémonie jusqu'aux monitions. · ■ -•tl J * 794. Le Célébrant se revêt comme pour la Messe, et se rend à l’autel comme à 1’ordinaire. Il fait une inclination profonde, s’agenouille sur le plus bas degré, et se prosterne sur le coussin.préparé. Il se lève au signe du Cérémoniaire, monte à l’autel, le baise, et va au coin de l’épître lire la première leçon et le trait. A la fin du trait, il chante l’oraison, sur le ton férial, les mains étendues. Lorsque le Diacre chante Flectamus genua, le Célébrant ne fait point la génu­ flexion. Après l’oraison, il lit la seconde leçon et le irait. . ' ‘tUMI 79D. Il lit au coin de l’épître la Passion, y compris l’évangile; il ne se met point à genoux après avoir lu tradidit spiritum ; après videbunt in quem transfixe­ runt. il dit Munda cor meum sans s’incliner, et conlinue. Lorsqu’il a fini, ii se tourne vers les Diacres; après tradidit spiritum, il se met à genoux, tourné .vers l’autel. Quand on a fini la Passion, le Célébrant OFFICE DU CÉLÉBRANT. ?0? se tourne vers le missel; il se tourne vers le Diacre quand celui-ci chante l’évangile. H § 2. Des monitions et oraisons. 796. Ses Ministres étant revenus près de lui, le Cé­ lébrant, tenant les mains jointes, chante la monition sur le ton de la préface fériale; ensuite, étendant et rejoignant les mains, il chante Oremus; lorsque le Diacre chante Flectamus genua, il ne fait point la génuflexion; quand le Sous-Diacre a chanté Levate, il chante l’oraison sur le ton férial, les mains étendues. On omet la monition et l’oraison pour l’empereur romain.» § 3. De l’adoration de la croix. 797. Après les oraisons, le Célébrant se rend à la banquette, et y quitte la chasuble. Il se place alors près de l’autel, du côté de l’épître, et se tourne vers le peuple. Ayant reçu du Diacre la croix de l’autel, il la tient de la main gauche, le crucifix tourné vers le peuple; aidé parses Ministres, il découvre de la droite le sommet, jusqu’au croisillon exclusivement, puis, l’élevant des deux mains à la hauteur des yeux, prenant un ton assez bas pour pouvoir chanter deux autres fois en élevant le ton à chacune, il chante, sur le livre qu’un Acolyte tient devant lui, Ecce lignum Crucis; il continue avec ses Ministres in quo salus mundi pependit. Il demeure debout pendant qu’on répond Venite adoremus. 798. Lorsqu’on a répondu, le Célébrant monte sur le marchepied, au coin de l’épître; il découvre le bras droit et la tête du crucifix, et chante, sur un ton plus élevé, Ecce lignum Crucis; ses Ministres continuent avec lui. Quand on a répondu, il va au milieu de l’autel, découvre entièrement la croix, donne au SousDiacre le voile, et répète le même chant sur un ton encore plus élevé. Lorsqu’on a répondu pour la troisième fois, le Célébrant porte la croix sur le CÉRÉMONIAL. IL 5o6 PART. XII/, CHAP. VII, ART. XVIII. coussin qui a été préparé, s’agenouille, et l’y dépose; puis il se lève, fait la génuflexion, retourne à la ban­ quette, quitte le manipule, s’assied, et ôte ses sou­ liers. 799. Le Célébrant va adorer la croix, se mettant à genoux en trois endroits différents : la première fois, à l’extrémité du tapis; la deuxième fois, au milieu; la troisième fois, devant la croix, et, là, il baise les pieds du crucifix, puis, si c'est l’usage, il dépose dans le plateau son offrande, que lui remet le Cérémoniaire. Ensuite, il se lève, fait la génu­ flexion, et revient à la banquette; il reprend ses sou­ liers, son manipule et sa chasuble, s’assied, et se couvre. Lorsque le Diacre et le Sous-Diacre, ayant adoré la croix, sont revenus à la banquette et ont repris leurs souliers et leur manipule, le Célébrant récite alternativement avec eux les impropères. Quand le Diacre reporte la croix à l’autel, le Célébrant se met à genoux près de la banquette ; après qu’elle est replacée, il se lève. i £ 4. De la procession. 800. Le Célébrant, au signe du Cérémoniaire, fait la génuflexion devant l’autel, se couvre, et se rend en procession au reposoir. En y arrivant, il se découvre et donne sa barrette au Diacre; il fait, sur le pavé, la génuflexion à deux genoux, puis s’agenouille sur le plus bas degré. Quand le tabernacle est ouvert, le Célébrant met, sans le bénir, de l’encens dans les deux encensoirs, et encense le saint Sacrement. 801. Le Célébrant reçoit le voile huméral, et reste à genoux ; quand le Diacre lui présente le calice, il lait une inclination médiocre, puis prend de la main gauche le calice par le nœud, et met la droite dessus; il se lève ensuite, se tourne vers le peuple, et se rend en procession au grand autel. En y arrivant, le Célé­ brant s’arrête au bas des degrés, remet le calice au Diacre, puis s’agenouille et fait une inclination mé­ diocre. Quand le Diacre est de retour à sa droite, il OFFICE DU CÉLÉBRANT. 307 met de l’encens dans un des encensoirs, et encense le saint Sacrement. § 5. De la Messe des Présanctifiés. 802. Après l’encensement, le Célébrant monte à l’autel et fait la génuflexion. Lorsque le Diacre a découvert le calice, le Célébrant le prend et fait tom­ ber doucement l’Hostie sur la patène, que le Diacre soutient ’ ( 1). Il remet ensuite le calice sur le corporal, prend la patène des deux mains, puis, sans faire le signe de croix et sans rien dire, il fait glisser l’Hostie sur le corporal, et met la patène du côté de l’épître, également sur le corporal \ 803. Quand le Diacre a mis du vin, et le SousDiacre, de l’eau dans le calice, le Célébrant place le calice au milieu du corporal, sans faire le signe de croix. Ensuite, il met, sans le bénir, de l’encens dans l’encensoir, et fait l’encensement, en observant ce qui est prescrit pour l’offertoire, et en faisant la génu­ flexion avant et après l’encensement des oblats . 804. Après l’encensement de l’autel, il n’est point encensé par le Diacre ; il descend, et se lave les mains sans rien dire, tourné vers le peuple, comme à la Messe devant le saint Sacrement exposé. Il revient ensuite au milieu de l’autel, fait la génuflexion, s’incline médiocrement, et, tenant les mains jointes ap­ puyées sur l’autel, dit In spiritu humilitatis : puis il se tourne vers le peuple comme à la Messe devant le saint Sacrement exposé, dit Orate fratres, et se retourne sans achever le cercle. On ne lui répond rien. ·;■ . 8o5. Il chante ensuite, sur le ton férial. Oremus Prœceptis, et le Pater. Lorsqu’on a répondu Sed li­ bera nos a malo, le Célébrant dit à voix basse Amen; puis, les mains étendues, il chante sur le ton férial, μ) Le Célébrant doit prendre garde de toucher (‘Hostie , s'il la touchait, il se purifierait les doigts dans le vase destiné à cet usage. ' Martmucci ; Λ/iss., rub. du jour. — ’ Mis»., ibid.; C:er, Ef n. iU. — 3 Miss., ibid. I.-J Ol I ICI 5o8 •il •In, PART. XIII. CHAP. VII. c'est-à-dire sans aucune inflexion, Libera nos qua’sumus. Il ne fait point le signe de croix avec la patène. 806. Après cette oraison, le Célébrant fait la génu­ flexion : puis il prend la patène, et la met sous l’Hostie; tenant ensuite la patène delà main gauche, qu’il pose sur l’autel, il prend l’Hostie de la main droite seule, et l’élève comme à l’ordinaire. Il l’abaisse ensuite immédiatement sur le calice découvert, la divise, comme à l’ordinaire, en trois parties, mais sans rien dire, et met la parcelle dans le calice sans faire les signes de croix accoutumés. 807. Le Célébrant fait la génuflexion, joint les mains, les tient appuyées sur l’autel, s’incline médio­ crement, et récite à voix basse l’oraison Perceptio Cor­ poris tui. Ayant fait la génuflexion, il dit Panem cœlestem et Domine non sum dignus, avec les cérémo­ nies ordinaires. 808. Après avoir communié, le Célébrant se re­ cueille un instant; il fait la génuflexion, purifie le cor­ poral et la patène, et prend le vin avec la parcelle, sans rien dire et sans faire le signe de croix avec le calice. Il prend ensuite l'ablution des doigts sans rien dire, et laisse le calice au Sous-Diacre. Se tenant médiocrement incliné, sans poser les mains sur l’autel, il dit Qiiod ore sumpsimus. Lorsque le Sous-Diacre a fermé le missel, le Célébrant fait une inclination à la croix, descend au bas des degrés, fait la génuflexion, et se retire sans saluer le Chœur. FONCTIONS CÉLÉBRA ST. 5 09 ART. XIX. ARTICLE XIX 4 Dl DU CÉLÉBRANT LE SAMEDI SAINT. § 1. De la bénédiction dn fen nouveau. 809. Le Célébrant se revet, sur le surplis s’il est possible, de l’amict, de l’aube, du cordon, puis de l’étole et de la chape violettes. Au signe du Cérémo­ niaire, après les révérences d’usage, il se couvre et se rend en procession à la porte de l’église. Quand il y est arrivé, il se place en face du Sous-Diacre, devant le réchaud, celui-ci étant entre les deux; il se dé­ couvre, donne sa barrette au Diacre, et lit à haute voix les oraisons. 810. Après la quatrième oraison, il bénit l'encens; il reçoit ensuite du Diacre l’aspersoir, et asperge trois fois le feu puis les grains d’encens (au milieu, à sa gauche et à sa droite), en disant l’antienne Asperges me. Il rend l’aspersoir, reçoit l’encensoir, et encense le feu, puis les grains d’encens, de trois coups simples, comme il les a aspergés, mais sans rien dire. § 2. De la procession avec le cierge triangulaire. ( 811. Quand le Diacre s’est revêtu des ornements blancs, le Célébrant bénit de nouveau l’encens. Il se couvre, et suit le Diacre. Quand le Diacre allume une des branches du cierge triangulaire, le Célébrant se découvre; il fait, en meme temps que lui, la génu­ flexion lorsqu’il chante Lumen Christi; il fait de même au milieu de l’église, et près de l’autel. § 3. De l’Exsultet. 812. Le Célébrant, arrivé à l’autel, donne sa bar­ rette au Diacre, fait l’inclination profonde, monte à l’autel et le baise. Quand le Diacre lui demande la bénédiction, il la lui donne en disant : Dominus sit in corde tuo et in labiis tuis, ut digne et competenter annunties suum paschale pra?conium : in nomine Patris, et Filii, *q et Spiritus sancti, Amen, puis lui donne sa main à baiser. Le Célébrant se place au coin de l’épître, et, comme à l’évangile, s’y tient tourné vers le Diacre pendant le chant de ΓExsultet. L’Exsultet fini, il se rend à la banquette, quitte la chape, puis prend le manipule et la chasuble de couleur violette. § 4. Des prophéties. 813. Le Célébrant se rend par le plus court chemin Ml· PART. XIII. CHAP. VIL ART. XIX. au coin de l’épître; là, il lit les prophéties en tenant les mains sur le missel, puis, les mains étendues, chante les oraisons sur le ton férial. Après avoir lu chaque prophétie, il peut aller s’asseoir; il revient directe­ ment à l’autel quand il en est temps. Après la dernière oraison, le Célébrant se rend à la banquette; il quitte la chasuble et le manipule. OFFICE DU CELEBRANT. rivé à la sacristie, il se revêt des ornements blancs pour la Messe. §7 De la Messe et des Vêpres. 814. Le Célébrant reçoit la chape, se rend devant l’autel, fait l’inclination profonde, se couvre, et va en procession aux fonts baptismaux. Avant d’entrer dans 1 enceinte des fonts, le Célébrant donne sa barrette au Diacre, et, les mains jointes, chante Dominus vobiscum, et, sur le ton férial, l’oraison Omnipotens sempiterne Deus respice, sur le missel soutenu par un Acolyte. Il observe ensuite ce qui est indiqué part. XI. Avant l’infusion des saintes Huiles, si l’aspersion n’est pas faite par un autre Prêtre, le Célébrant prend l’aspersoir, se signe au front, et asperge ceux qui l’environnent, puis les fidèles. Dans le cas contraire, il reçoit l’aspersoir, se signe au front, asperge le Prêtre qui lui a présenté l’aspersoir, puis le Diacre et leSousDiacre, et rend l’aspersoir au même Prêtre. S’il y a des enfants ou des adultes à baptiser, le Célébrant les baptise en ce moment. 816. Vers la tin des litanies, au signe du Cérémo­ niaire, on se rend à l'autel sans saluer le Chœur. Il n’y a point d’introït : le Célébrant, ayant été encensé, récite immédiatement le Kyrie eleison. Ayant lu I l’épître, il attend qu’elle ait été chantée parle SousDiacre; lorsqu’il a donné à celui-ci la bénédiction, ! il chante Alleluia trois fois, en élevant la voix à chacune, et le Chœur répondant. Il lit ensuite le verset et le trait. Il n’y a ni Agnus Dei, ni baiser de paix. 817. Au lieu de l’antienne de la communion, le Célébrant, au coin de l’épître, récite les Vêpres avec ses Ministres. L’antienne étant répétée, le Célébrant entonne l’antienne Vespere autem sabbati, qu’il con­ tinue avec ses Ministres. Lorsqu’on entonne le Ma­ gnificat, il fait le signe de croix, vient au milieu de l’autel, y bénit l’encens, encense l’autel en récitant le Magnificat alternativement avec ses Ministres, et est encensé par le Diacre. Après la répétition de l’an­ tienne Vespere autem sabbati, le Célébrant vient au milieu de l’autel, le baise, chante Dominus vobiscum, et termine la Messe comme à l’ordinaire. § 6. Des litanies. ARTICLE XX § 5. De la bénédiction des fonts. V F 81 5. On revient à l’autel en procession. En arrivant au bas des degrés, le Célébrant fait l’inclination pro­ fonde, quitte la chape, et se prosterne sur le coussin préparé. S’il n'y a pas de fonts baptismaux, le Célé­ brant, s’étant rendu à la banquette après la dernière prophétie, et ayant quitté la chasuble et le manipule, vient se prosterner au bas des degrés. Au mot Pecca­ tores, il se lève, fait la révérence à l’autel, et, sans saluer le Chœur, suit ses Ministres à la sacristie. Ar- FONCTIONS nu CÉLÉBRANT LA VIGILE DE LA PENTECOTE. 818. Lé Célébrant se revêt, sur le surplis si c’est possible, de l’amict, de l’aube, du cordon, puis du manipule, de l’étole et de la chasuble de couleur vio­ lette. Il se rend à l’autel avec les cérémonies ordi­ naires, y monte, le baise, et va au coin de l’épître. Il lit les prophéties, et chante les oraisons sur le ton fé­ rial. Après avoir lu chaque prophétie, il peut aller 512 PART. XIII, CHAP, VII, ART. XXL OFFICE DU CÉLÉBRANT. 5I3 encensoirs, se met de nouveau à genoux, reçoit du s’asseoir; il revient directement à l’autel quand il Diacre un des encensoirs, et encense le saint Sacreen est temps. Après la dernière oraison, le Célébrant nientde trois coups doubles, avec inclination médiocre se rend à la banquette, et, là, quitte la chasuble et avant et après. le manipule. ’ . *. 82?. Le Célébrant reçoit ensuite le voile huméral, 819. S’il y a des fonts baptismaux, le Célébrant I s’en couvre les mains, et reste à genoux; quand le reçoit alors la chape, et se rend en procession aux Diacre lui présente l’ostensoir, il fait une inclination fonts baptismaux. Avant d’y entrer, il donne sa bar­ mediocre, puis prend de la main droite l’ostensoir par rette au Diacre, et, les mains jointes, chante Dominus le nœud et de la main gauche par le pied, se lève, et se vobiscum, puis, sur le ton férial, l’oraison Concede quœsiimus, sur le missel soutenu par un Acolyte. ’ tourne vers le peuple ; quand il en est temps, il se met 820. 11 observe ensuite ce qui est indiqué pour le 1 en marche, récitant, avec ses Ministres, des psaumes et des hymnes en l’honneur du saint Sacrement. samedi saint. Arrivé à la sacristie, il se revêt des orne­ 824. Si la procession s’arrête, le Célébrant, en ments rouges pour la Messe. Au signe du Cérémo­ arrivant à l’autel, observe ce qui est dit au numéro niaire, il se rend à l’autel sans saluer le Chœur. Il n’y suivant. S’il donne la bénédiction, il le fait avec les a point d’introït : le Célébrant, ayant été encensé, cérémonies d’usage ; après l’avoir donnée, il garde l’os­ récite immédiatement le Kyrie eleison. La Messe se tensoir, et se met en marche quand il est temps. célèbre ensuite comme à l’ordinaire. 825. Au retour de la procession, le Célébrant s’ar­ rête aù bas de l’autel, remet l’ostensoir au Diacre, puis s’agenouille, et fait une inclination médiocre. 11 ARTICLE XXI observe ensuite ce qui est prescrit pour la bénédiction du saint Sacrement. FONCTIONS DU CELEBRANT LE JOUR DE LA FÊTE DU SAINT SACREMENT. 821. Le Célébrant consacre deux hosties, dontl’une doit être placée dans l’ostensoir'. Après avoir pris le précieux Sang, le Célébrant fait la génuflexion, met l’Hostie dans l’ostensoir, qui lui est présenté parle Diacre, et fait une nouvelle génuflexion. La Messe se termine comme devant le saint Sacrement exposé. 822. Après le dernier évangile, le Célébrant fait la génuflexion au milieu de l’autel, et se rend directe­ ment à la banquette; tournant le dos à celle-ci, il quitte la chasuble et le manipule, et reçoit une chape. 11 va devant l’autel, fait, sur le pavé, la génuflexion à deux genoux, et se met à genoux sur le plus bas degré. Après un instant, il fait une inclination médiocre, se lève, met, sans le bénir, de l’encens dans les deux appendici: APPENDICE MANIÈRE DE CHANTER L’EPITRE, L’ÉVANGILE LE CONFITEOR. LES ORAISONS ET QUELQUES ’ VERSETS bri-us est. Quid di-cam vo-bis? Lau-do vos' In hoc non laudo... Dum ju-di-camur au-tem, a Do-mi-no corn- CHAPITRE PREMIER Du chant de l’épître1. T. L’épître se chante sans aucune inflexion de voir, excepté aux interrogations. II faut prolonger un peu les syllabes, surtout à la fin des phrases, de manière que ce soit un chant, et non une simple lecture. 2. Dans la modulation propre aux interrogations, les notes préparatoires débutent au signe de ponc­ tuation placé avant le point d’interrogation, ou, si la phrase est courte, au commencement même de cette phrase; la cadence elle-même commence à la syllabe antépénultième. Si la phrase ne comporte que deux ou trois syllabes, la cadence ne comprend que les notes correspondantes aux syllabes. ECTi-o sto-li E-pistolae be- a-ti Pauli Apo pi-mur, ut non cum hoc mundo dam-nemur. CHAPITRE II Du chant de l’évangile, du Confiteor, des mots • I’ Flectamus genua, Levate, et du verset Humiliate capita vestra Deo·. 3. L’évangile se chante de cette manière : L'inflexion de la voix correspondant à la fin de la phrase, se fait toujours sur la syllabe qui précède l’antépénultième. La modulation finale commence à la syllabe qui porte l’avant-dernier accent, principal ou secondaire, de la phrase. Pour les interrogations, on suit la même règle que pour 1’ ad Co-rinthi-os. Fratres, Conve-ni- entibus vo· «I bis in unum, du-ea-re. OMiNUS vo-bis-cum. Sequen-ti-a sancti Evan- jam non est Do-mi-ni-cam Coenam man- Et a-h-us quidem e-su-rit : a-li-us autem * üraduulc typicum, Toni connu. Missæ. gc-li-i se-cundum Matthae-um. Secundum Lu-cam. J o- annem Mqrcum ‘fblJ. 516 APPENDICE. In illo tempo-re, di-xit Je-sus di-scipu-Iis su-is : Vos estis sal terrae. Quod si sal e-vanu-e-rit, in quo sa­ APPENDICE. a culpa, me-a culpa, me-a maxima culpa. Id-e-o preûor be-a-tam Mari-am semper Virginem, be-a-tum Mi- li-e-tur? Et gio-ri-ficent Pa-trem vestrum qui in coe­ cha-e-lem Archange-lum, be-a-tum Jo-annem Bapti­ lis est. Hic magnus voca-bi-tur in regno caelo-rum. stam, sanctos Apostolos Petrum et Paulum, omnes San­ 4. On chante le Confiteor de la manière suivante ; ctos, et te, Pater o-rare pro me ad Dominum De-um nostrum. ri-ae semper Virgini, be- a-to Micha-e-li Archange- 5. Les mots Flectamus génu a et Levate, se chantent ainsi : Le Célébrant ayant chanté: lo, be-a-to Jo-anni Baptistae, sanctis Aposto-lis Petro Orémus; Flectamus genu- a. Le Sous-Diacre : Leva-te. 6. Aux fériés du Carême, le Diacre chante, avan l’oraison sur le peuple, Humilidte capita vestra Deo Ce verset se chante comme il suit : appendice. CHAPITRE III Du chant des oraisons. 7. On distingue, comme on l’a vu part. VI, 1.1 p. 404, n. 89, le ton festival et le ton férial1. Dôminus vobiscum et Orémus se chantent toujours recto tono. 8. Le chant festival des oraisons est le suivant : tur : sic pausa-tur; et termina-tur recto tono. Per Do­ minum nostrum Jesum Christum Fi-li-um tu-um : qui De-us, per omni-a sae-cu-la sae-cu-lo-rum. b). Amen. 9. L’inflexion de la médiante (sic mediatur) se fail toujours à la fin de la première partie de l’oraison : une oraison, en effet, comprend à peu près toujours deux C’.cr. Ept> 1. c. χχνπ# B, J; Graduale typicum, loni communes Alisste * 519 parties distinctes, séparées par deux points dans les missels bien ponctués. 10. L’inflexion de la pause (sicpausatur} se fait seu­ lement après la médiante, à l'endroit où se trouve le repos de phrase. Ce repos est souvent marqué par un point virgule ; s’il n’y a pas de point virgule dans l’o­ raison, on fait l’inflexion de la pause, à la première virgule qui suit la médiante, pourvu, toutefois, que le sens le permette. Si, après les deux points, il n’y avait pas d'autre signe de ponctuation, ou si la phrase ne pouvait être coupée à cet endroit, on omettrait cette inflexion, comme il arrive dans l'oraison Aurem tuam, du troisième dimanche de l’Avent, dont la seconde partie est : et mentis nostras ténebras grdtia tuœ visitationis illustra'. 11. La conclusion Per Dominum se chante inva­ riablement comme ci-dessus. Les autres conclusions, Qui vivis, Qui cum eodem Deo Patre, n’admettent point l’inflexion qui se fait dans la première à Filium luunt. 12. Dans le ton férial, les oraisons qui se terminent par une conclusion longue n’admettent aucune in­ flexion de voix, ni dans le texte, ni dans la conclusion ; il faut seulement s’arrêter un instant à la médiante et à la pause. 13. Toutes les oraisons qui se terminent par une conclusion brève ont l’inflexion Ja ré à la dernière syllabe de l’oraison, ainsi qu’à la dernière syllabe de la conclusion. Cette règle est invariable, et s’observe à n’importe quel jour et quel oflice. Nous donnons pour exemple la lin de l’oraison qui se chante à l’aspersion : ... ha-bi-tacu-lo. Per Christum Dominum nostrum. 1 Car. Ep., 1. I, c. xxvn, n. 1 cl suiv. TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES ADDITION ET CORRECTIONS T. I", p. 54, ajoute^ : Si le premier vendredi du mois arrive le lendemain de l’octave de l’Ascension, et que l’on fasse ce jour-là, l’office de la férié, on ne peut pas, même dans les églises où ont lieu, le matin, des exercices de piété en l’hon­ neur du Sacré-Cœur, célébrer une Messe votive du SacreCœur. Il faut alors prendre la Messe de la férié, qui, en rais de sa teneur et de celle de l’Office correspondant, doit être considérée comme la Messe d’un mystère de Notre-Seigneut Cette Messe jouit, d’ailleurs, dans la circonstance, des mêm.privilèges que la Messe votive du Sacré-Cœur (5. C.,8 juilk: 1921, Dubium). ' JjBeC1T. Ier, p. 220, n. 89, 9e et io° lignes, au lieu de : où l’on fait l’Office d’une fête simple, d’une férié ou d’une vigile, lisent 0; l’on fait l’Office d’une férié mineure, et où l’on n’a pas à repren­ dre la messe du dimanche précédent, empêchée en son jour. T. Ier, p. 223, n. 94, au lieu de la deuxième phrase, lise;: A la Messe votive des saints apôtres Pierre et Paul, lorsque l’oraison du temps est A cunctis, c’est cette même oraison qu’il faut prendre désormais (et non plus, comme autrefois, l’oraison de la sainte Vierge Concede nos); mais on a soinuy omettre les mots beatis Apostolis tuis Petro et Paulo. T. II, p. i5o, n .504, 40 ligne, au lieu de : 25 décembre, lise;. 27 décembre. PAR ORDRE ALPHABETIQUE Ablution. La rubrique porte abluit pollices et indices, et non pas seu­ lement extremitates digitorum. On doit présenter à l’ablution les autres doigts qui auraient touché la sainte Hostie, I, 274. A la Messe solennelle, et quand le saint Sacrement est exposé, le Prêtre la reçoit au milieu de l'autel, I, 290, 439. Règles spéciales quand il doit célé­ brer une seconde Messe, I, 298, 3oo. Absolution. Aux Matines, avant les leçons, on dit ordinairement une absolution,!, 144. Avant l’absolution sacramentelle, on peut omettre Misereatur et Indulgentiam ; après, on peut omettre Passio Domini: le mot deinde fait partie de la formule, I, 604. Absoute pour les défunts. L'Absoute pour les défunts se fait toujours aux funérailles, I, 466, 658. On la fait après la Messe des morts, 1, 467, 473, 5o3. L'Absoute qui se fait après la Messe des morts, doit tou­ jours être faite par le Célébrant. I, 467, 5o3. L'Evêque, dans son diocèse, ayant assisté dans le chœur à la Messe, peut aussi faire l’Ab. soute. 1, 467; les Vicaires Apostoliques dans leur lieu de juridiction. Acolytes. On désigne par ce nom les Clercs que le Cérémonial de Evêques appelle Cëroféraires, II, 287. Fonctions des Acolytes, 1, 410, 414, 44.9, 462, 512, 53o, 536, 545; H Règles générales; 11, 287. En portant les chandeliers, ils les tiennent des deux mains, devant la poitrine, et non de côté : celui de droite prend de la main droite le nœud, et de la gauche le pied du chandelier; ce­ lui de gauche prend de la main gauche le nœud, et de la droite le pied. Ils se présentent quelques instants avant la fonction, soit pour allumer les cierges, soit pour faire les préparatifs s’ils en sont chargés , ils ai­ dent les Ministres sacrés à prendre les ornements. A la Messe solennelle, II, 289. Leur place est à la crédence. Quand les Ministres sacrés sont assis, ils peuvent s’asseoir au chœur, aux pla­ ces les plus rapprochées de la crédence, mais sans se couvrir. Ils tien­ nent les mains jointes quand ils sont encensés et quand le Célébrant chante ; autrement, ils ont les bras croisés sous les manches du surplis, ou bien la main droite posée sur la gauche. Ils sont chargés d'enlever ’Jt TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES, ou de mettre les manipules aux Ministres sacrés ; quand ceux-ci voüt. 'b burettes, le second va recevoir le voile du calice. S'il y a Absoute, ils s'asseoir pour le chant du Kyrie, du Gloria, du trait et du Credo, i., jjjent. après le dernier évangile, aux Ministres sacrés à quitter leur ma écartent la dalmatique ou la tunique, et leur présentent la barrette. IIj sipule’; ils prennent les chandeliers quand le Sous-Diacre prend la croix, font la génuflexion quand les Ministres sacre's la font à dus paroles qui Kcompagncnt devant le milieu de l’autel, et, sans faire la génuflexion, l’exigent. Ils sont â genoux lorsque le chœur l’est. Quand le Célébrant fùnt.seplacer à la tête du lit funèbre, J, 468. Après ΓAbsoute, ils re­ a lu l’évangile, ils viennent, après la bénédiction de l’encens, àliruite tournent à la sacristie. S'il n’y a pas de lit funèbre, ils restent à leurs du Cérémoniaire et du Thuriféraire, se mettre devant l’autel, derrière places, et le premier présente et reçoit le bénitier, I, 473 ; II, 297. les Ministres sacrés. Après les révérences prescrites, ils vont au lieu où séchante l’évangile: iis s’y tiennentde chaque cdtédu Sous-Diacre, et tour­ Fonctions des Acolytes à la Messe chantée sans Ministres sacrés et sans nés comme lui. Après Je chant de l’évangile, ils reviennent à lacre'denci. (Ktnsemenls, I, 488 ; II, 298. Ils observent les cérémonies prescrites aux Lorsque le Sous-Diacre porte le calice à l’autel à l'offertoire, le pre­ serrants de la Messe basse quand ils sont deux, et les suivantes. Axant la mier Acolyte va déposer au coin de l'autel les burettes avec le platau. Îl Messe, ils préparent les objets nécessaires. Si le Célébrant va s'asseoir Avant que le Diacre encense le Célébrant, ils se disposent à se présen­ ipr« avoir chanté le Kyrie, ils se réunissent au milieu, font la génuter devant celui-ci : le second, avec Je plateau et la burette d'eau. le ierion et se rendent à son siège ; ils élèvent la chasuble pendant qu'il premier, avec le manuterge. Ils sont encensés par le Thuriféraire, I sissied; le premier lui donne sa barrette, et ils demeurent debout à ses saluant celui-ci, se saluant mutuellement, et saluant une seconde fou I ,’tcs. tenant les bras croisés. Le premier remplit alors l’ofrice du Céle Thuriféraire. Le premier sonne au Sanctus et à l’élévation. XF.Idi- I rcmoniaire. Quand il faut revenir à l’autel, le premier reçoit la bar­ mitte nobis du Pater, le second se présente au coin de l’autel, derrière rette, la dépose sur le siège, et ils le précèdent. Quand le Célébrant a le Sous-Diacre, pour enlever à celui-ci Je voile huméral, en faisan! récité le Gloria in excelsis, s’il va s'asseoir, ils observent ce qui est la génullexion avant et après. Le premier reçoit la paix et b donne lu dit ci-dessus. Pendant la dernière oraison, le premier va prendre le second. Avant la communion du précieux Sang, le premier, faisant livre des épîtres, et le second se rend près du Célébrant; le premier en bas la génullexion, se présente avec les burettes sur le plateau. ebitite ordinairement l’épitre. Après le chant de l’épître, ils reviennent Lorsque le Sous-Diacre va du côté de l'évangile, le second, avec > i leurs places. Si le Célébrant va s’asseoir, ils observent ce qui est dit voile de calice, fait la génuflexion derrière lui, et va déposer le voilt ci-dessus. Ils observent au Credo ce qui est marqué pour le Gloria au coin de l'évangile. Au commencement du dernier évangile, les incxcelsis. cl ils se mettent à genoux au verset Et incarnatus est. S’il Acolytes, s’il n'y a pas sortie solennelle, se placent au bas des degrés,de n’ya pas de Porte-flambeaux, le premier allume un ou deux cierges au chaque côté, et se retirent avec les autres Ministres, après la génuflexion Sanctus. S'ils doivent porter des flambeaux, ils observent ce qui est et le salut au Chœur. S’il y a sortie solennelle, les Acolytes se rendent prescrit pour les Porte-flambeaux. S'il y a Aspersion avant cette Messe, à l’entrée du chœur au même moment que précédemment, et, aptèi ils accompagnent le Célébrant, en soutenant les bords de la chape, s’il la génullexion h Et Verbum caro, ou à la fin de l’évangile s’il estspecifl, en est revêtu, et le premier porte le bénitier et l’aspersoir. ils font la génuflexion à l'entrée du chœur, se mettent en tetedu Clergé, et retournent· à la sacristie. Ils se placent comme avant la Messe, font les révérences convenables, et déposent leurs chandeliers. Ils aident au Diacre et au Sous-Diacre à quitter leurs ornements. Ils vont éteindre les cierges, s’ils en sont chargés. Ponctions des Icolytes aux Messes ou l’on porte la chasuble pliée. I. 443, II, 2q5. Le second Acolyte aide au Sous-Diacie à ôter la chasu­ ble à l'avant-dernière oraison, et à la remettre quand, après l’épitre, le Sous-Diacre a reçu la bénédiction. Le premier Acolyte aide au Diacre à ôter la chasuble quand le Célébrant commence l’évangile, et luimet la grande étole. Après les ablutions, le premier Acolyte aide au Dia­ cre à quitter la grande étole, et à reprendre la chasuble. Ponctions des Acolytes, à l’Aspersion de l'eau bénite. I. 3^8; H, 39). Ils se rendent à l’autel comme avant la messe. Ils se mettent à genour en arrivant à leurs places, et se lèvent en même temps que le Célébrant. Ils le saluent quand ils sont aspergés. ' r Ponctions des Acolytes à la Messe solennelle en présence du saint Sa­ crement exposé. 1. f.yj; II, 296. Ils font la génuflexion à deux genoui en arrivant et en partant. Ils font la génuflexion avant de montera l’autel et apres en être descendus. Au Lavabo, le Célébrant se lave les mains en dehors de l’autel et tourné vers le peuple. Fondions des Acolytes à la Messe de Requiem et à l'Absoute, î, 46/: II, 296. Ils se mettent à genoux quand le Chœur le fait. Ils ne por­ tent pas de chandeliers â l’évangile. Quand le premier va présenter | ï Kl B * TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES· Fonctions des Acolytes à la Messe chantée sans Ministres sacres, avec Its encensements, 1, 486: II. 3o3. Us précèdent sans chandeliers le Célé­ brant à l’autel; puis ils observent les cérémonies prescrites pour la Messe solennelle jusqu’à l’encensement de l’autel. Lorsque le Célé­ brant encense la croix, le premier va prendre le Missel. Si le premier Acolyte chante l’épître, il observe ce qui est indiqué pour la Messe chantée sans encensements. 1 peut aussi assister celui qui la chante, et, alors, il va prendre le livre pour le lui présenter, fait avec lui les ré­ vérences convenables, se tient à sa gauche pendant qu’il chante l’épître, fait de nouveau avec lui les révérences convenables, et reporte le livre à la crédence. Au Credo, ils se tiennent debout, et font la génullexion à El incarnatus est. Λ roifertoirc, le second va recevoir le voile, et ils observent, pour présenter les burettes, les cérémonies prescrites aux Ser­ vants de la Messe basse quand ils sont deux. Quand ils ont rapporté les burettes, le premier va du côté de l’évangile, et prend le missel pendant l’encensement. Quand il est de retour, ils servent le Célébrant au Lavabo, et observent les cérémonies prescrites aux Servants de la Messe basse quand ils sont deux. Ils joignent les mains quand on les encense. S’ils sont chargés de porter les flambeaux, ils font ce qui est indiqué pour les Porte-flambeaux. Le premier sonne la clochette au Sanctus et à l’élévation. S’il y a communion et s’ils ne portent pas les flambeaux, iis tiennent la nappe. Aplcs la communion, le premier présente les burettes, et le second porte le livre. S’il y a aspersion, ils accompagnent le Célébrant, comme il estindiqué pour la Messe chantée sans encensements; le premier Acolyte reçoit du Porte-bénitier l’aspersoir, elle lui rend quand il y a lieu. i f TA B Li TABLE Fonctions particulières des Acolytes à la Messe chantée sans Miniiirti iccompagnent le Porte-croix quand on est en procession ; près du corps, sacres en présence du Saint Sacrement expose. I,49 5 ; II, 3o3. Ils obser- I ï$e mettent avec le Porte-croix à la tête du défunt. vent les règles tracées au Servant de Messe en présence du saint Sûre­ ment exposé. On ne présente pas la barrette au Célébrant, s'il n I Fondions des Acolytes à la fêle de la Purification, II. 3o8. Au com­ mencement de la dernière oraison, le premier prend le bénitier, et va s’asseoir. j lucoin de l’épître, à la droite du Thuriféraire. Il présente l’aspersoir Fonctions particulières des Acolytes à la Messe chantée sans Ministre I ju Diacre, après la bénédiction de l’encens. Il présente les cierges au sacrés pour l'exposition du saint Sacrement, 1,499. Après la communia, ! Diacre pour la distribution. Le second Acolyte prend leurs cierges au le premier Acolyte porte à l’autel l'ostensoir couvert de son voile. 1 Diacre et au Sous-Diacre, quand ils les ont reçus, et les met sur lacréFonctions des Acolytes à la messe de Requiem chantée sans Ministre- ; snce. Après la distribution, le premier prend la serviette; le second, sacrés, J, 5o2; II, 3o.y Ils observent les règles tracées au Servant del: jiguière et le bassin, et ils vont près du Célébrant. Ils reviennent Messe basse de Requiem. Si le Célébrant va s’asseoir pendant la prose, I ;uxnd le Célébrant s’est essuyé les mains. Quand le Sous-Diacre prend le premier l’avertit de revenir à l’autel quand il en est temps. S'ilv I ; croix pour la procession, ils prennent leurs chandeliers; au retour Absoute, iis aident au Célébrant à quitter, après le dernier évangileJ j I . procession, ils aident aux Ministres à prendre leurs ornements. chasuble et le manipule, et à prendre la chape, s’il doit s'en revêtir, ! fondions des Acolytes le mercredi des Cendres, II, 309. Ils observent, s’il y a des Clercs en nombre suffisant, ils prennent les chandelier; I «la bénédiction des cendres, ce qui est dit pour la bénédiction des s'il n'y en a pas, ils prennent la croix et l’encensoir, et déposent le tén lier près du Célébrant. / 1 ikrges. A la Messe, ils se mettent à genoux pendant les oraisons. Ils {mettent à genoux lorsqu’on chante Adjuva nos, se lèvent quand ce Fonctions des Acolytes aux Vêpres solennelles, I, 512, 516, 527, 11, trset est terminé, et se rendent au lieu où l'on doit chanter l'évangile, 3o5. Leur place, quand ils sont libres, est au chœur, rapprochée de l’au nanti il en est temps, Ils aident aux Ministres à quitter et à reprendre tel.'Us y déposent leur barrette avant la cérémonie.dis se rendent à l’autel lischasubles pliées, si l'on s'en sert. comme pour la Messe. A l’autel, il font la génuHexion avec leCélébrani: Fondions des Acolytes le dimanche des Rameaux II, 3io. Pendant l'odéposent les chandeliersaux coins de l’autel, de chaquecôtc ; en éteigne.· tison de l’aspersion, ils mettent les manipules aux Ministres sacrés, les cierges, et se rendent au chœur. Vers la fin du dernier psaume, rendant 1 antienne Hosanna, le second Acolyte enlève la chasuble pliée ils saluent le Célébrant s’ils passent devant lui, vont à l’autel, allumer,: m Sous-Diacre, et la lui remet après la leçon. Quand le Sous-Diacre a les cierges de leurs chandeliers si d’autres n'en sont pas chargés.A repris la chasuble, le premier aide de même au Diacre à quitter la Sicut erat, ils viennent devant l’autel avec leurs chandeliers, font h iisienne et à prendre la rande étole. Les deux Acolytes observent, génuflexion avec les Chantres, ou les Chapiers s'il y en a. Ils se ren­ pour I évangile, les cérémonies ordinaires. Après l'évangile, ilsi se rendent avec ceux-ci devant le Célébrant, de chaque côté du pupitre, et dent à la banquette, où le premier aide au Diacre à quitter la grande saluent le Célébrant à leur arrivée. Ils y demeurent jusqu’après l’into­ étole et le manipule et à mettre la chasuble; le second aide au Sousnation de l'hymne,ou jusqu’après la première slrophesi c'est VeniCraiiiicre a quitter le manipule. Ils observent, pour la bénédiction des tor ou Ave maris stella. Ayant salué le Célébrant avec les Chantresou rameaux et la procession, ce qui est marqué pour le jour de la Purifi­ les Chapiers, et fait la génuflexion à l’autel avec eux, ils vont déposer cation. Le Sous-Diacre quitte la chasuble pliée au commencement de oraison, et le Diacre quitte la sienne après le chant de la Passion. Ils été encensé, ils se rendent de chaque côté de l’autel, s’inclinent vers V se mettent a genoux et s’inclinent à emisit spiritum. Ils ne portent pas la croix à Gloria Patri, prennent leurs chandeliers, font avec lesCluI leurs chandeliers à l’évangile, mais, si c’est l'usage, leurs rameaux. piers, sil y en a, la génuflexion au bas des degrés, else rendent devint Je Célébrant. Ils quittent celui-ci à Dominus vobiscum, après l'oraison Fonctions des Acolytes le Jeudi saint, IL 3ii. Après l’intonation du ou les mémoires, et retournent de chaque côté de l'autel, où ils restent I Gloria in excelsis, le premier sonne la clochette jusqu’à ce que le Cé­ avec leurs chandeliers. On retourne à la sacristie comme aprèsla Messe. lébrant ait fini de réciter l'hymne. Après la Messe, ilsaidentaux Ministres S’il y a sortie solennelle, les Acolytes se rendent à l’entrée du Chœur rcrés à quitter leur manipule, prennent leurs chandeliers pour la pro­ après Benedicamus Domino. S’il y a bénédiction du saint Sacrement cession, et se mettent aux côtés du Porte-croix. En arrivant au reposoir, aussitôt après les Vêpres, les Acolytes déposent les chandeliers aux ils se retirent de côté, et ils demeurent au même lieu jusqu’à ce que côtés de l’autel à Benedicamus Domino, et retournent au chœur. Ils le Clergé retourne au chœur. Ils précèdent alors les Ministres à la sa­ les reprennent après la bénédiction, et précèdent le Clergé ou le Cellcristie. Ils reviennent à l'autel pour assister au dépouillement de celuici, après avoir salué le Chœur. Ils reçoivent les divers objets, cl les dé­ brant ù la sacristie. J/ML·. posent en lieu convenable. Ils ôtent ensuite la nappe de la crédence. Fonctions des Acolytes aux Vêpres solennelles en présence du saint S* Ils font de même aux autres autels dont le Célébrant fait le dépouil­ crement exposé, I. 53ο; II, 3oq. Ils font la génuflexion à deux genoux er lement. Pour le lavement des pieds, ils précèdent les Ministres au lieu arrivant, et avant de retourner à la sacristie; dans le cours des Vêpres, où il doit se faire; ils observent les cérémonies prescrites pour l'évan­ ils font la génuflexion d'un seul genou. Ils n'éteignent pas leur gile de la Messe solennelle. Après l’évangile, ils vont prendre le bassin cierges. , ■ d les serviettes, pour les présenter devant chacun de ceux à qui on lave les pieds. Ils prennent ensuite l'aiguière, et présentent aux Minis Fonctions des Acolytes aux processions, I, 6γ5; II,3of Ils marchent 1res la serviette pour le Célébrant. Ils déposent ces objets, prennent de chaque côté du Porte-croix, et, comme lui, ne font pas la génu­ leurs chandeliers, et reviennent à la sacristie. flexion. Fonctions des Acolytes aux funérailles, 1 655, 65 9; II, 3o8. Ils Fonctions des Acolytes le vendredi saint, II, 312. Ils vont à l’autel les TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. TABLE ANALYTIQUE DES ΜΑΤΙ EHES. mains jointes, font la génuflexion, et vont à la crédcnco. Ils sclaui tonne la bougie au Cérémoniaire, et reçoit le cierge triangulaire. En urinnt à l’autel, le second Acolyte se retire du côté de l’épître; quand au signe du Cérémoniaire; puis ils montentsur le marchepied del auit. 4 premier arrive, celui-ci sc met â la gauche du second. Quand le Diapar le côtéde l’épître, et étendent la nappe sur la moitié postérieure it «ea reçu la bénédiction, le second fait, en même temps que lui, la génu­ l’autel, faisant, la génuflexion avant et après. Ils reviennent se mettrei flexion et le salut, et ils vont au pupitre. Le premier se met à la gauche genoux: le premier, derrière le Diacre; le second, derrière le Soui-Di^t. Quand ceux-ci se sont levés, ils ôtent les coussins, et reviennent à leur» I lu Diacre, et le second, à la gauche du premier. Après curvat imperia, places. Si le premier Acolyte doit chanter la première leçon, ille fait alon i le second s’approche du cierge pascal, et, quand le Diacre a mis les avec les cérémonies d’usage. Au commencement de l'oraison.Icscùh:; pins d’encens, il porte le plateau à la crédence, et prend la bougie aide au Sous-Diacre à quitter la chasuble pliée, s'il s’en sert, et â le re­ ] éteinte. Après rutilans ignis accendit, le premier s'approche du cierge prendre après la leçon. Aprèsle chantde la Passion, le premier aide :. pascal, donne au Diacre le cierge triangulaire, et, quand le cierge pascal Diacre à quitter la chasuble pliée, et à prendre la grande étole. Tenintlo est allumé, il pose le cierge triangulaire sur le chandelier qui lui est mains jointes, ils accompagnent le Diacre à l’évangile; ils reviennent cidestiné. Après apis mater eduxit, le premier allume une bougie à une suite à leurs places. Ils y demeurent pendant les monitions et oraiiotu. desbranches du cierge, puis allume les lampes. Après VExsultet, ils Vers la fin, ils préparent, s’ils en «ont chargés, le tapis et le coussin pour;; Tiennent, dans le même ordre, faire la génuflexion devant lautel; le Croix. Après la dernière oraison, le second aide au Sous-Diacreàquitter!. second va à la crédence: le premier va à la banquette, aider au Diacre à chasuble pliée, s'ils'en sert. Quand le Diacre apporte la croix de l’autel, It I quitter les ornements blancs et à prendre les violets. Ils demeurent à premier va tenirdevant le Célébrant le livre pour le chant de l’antie"'/. leurs places pendant les prophéties. Vers la fin des prophéties, ils mettent Ecce lignum. Pour cela, il se tient : la première fois, sur le pavé,du trois coussins sur les degrés de l’autel, là où le Célébrant et les Mi­ côte de l’épître; la deuxième, au coin de l’épître; la troisième, au mil::, nistres sacrés doivent se prosterner. S’il y a procession aux fonts, ils de l'autel. Toutes les fois que le Chœurchante Venite adoremus, il k■·-. allument les cierges de leurs chandeliers, prennent leurs chandeliers et le livre, et se met à genoux. Quand le Célébrant chante pour la troisième marchent aux côtés de la croix ; ils demeurent en face du Célébrant fois Ecce lignum, le second Acolyte vient recevoir le voile; fisse pendant toute la bénédiction, reviennent au chœur quand celle-ci est mettent â genoux à Venite adoremus, et, quand tous se lèvent, h terminée, et reprennent leurs places. S’il n'y a pas de fonts, ils sc reviennent â leurs places. Le second découvre la croix de proecsiion. mettent à genoux pendant les litanies. A Peccatores, ils précèdent les Ils viennent âla banquette, recevoir les manipules des .Ministres‘Λ<· Ministres sacres à la sacristie, ayant les mains jointes. Ils aident aux et les y déposent. Ils les leur rendent quand iLs sont de retour, et lt Ministres sacrés à se revêtir de leurs ornements, et vont à l’autel sans second aide au Sous-Diacre à reprendre la chasuble pliée. Ils vont saluer le Chœur. Après l'intonation du Gloria in excelsis, le premier adorer la croix après les Sous-Diacres. Le premier allume le$cierç:>, sonne la clochette jusqu’à ce que le Célébrant ait fini de réciter l’hymne. s’il en est chargé; le second soutient le missel devant le Celebrant pen­ Ils assistent à l’évangile sans chandeliers. dant les impropères, puis remet le missel à la crédence, et revient ·■« Fonctions des Acolytes la veille delà Pentecôte, IL 3 in. lisse rendent à place. Ils se mettent à genoux quand le Diacre replace la croix. Ils 'autel les mains jointes. Aux prophéties et à la bénédiction des fonts vont ensuite, s’ils en sont chargés, enlever le coussin elle lapis. Ils ilssc conforment à ce qui est marqué pour le samedi saint. prennent leurs chandeliers, vont aux côtés du Porte-croix, et précèdent h procession. En revenant, ils vont à leurs places sans génuflexion, et je Fonctions des Acolytes à la fêle du saint Sacrement, II, 319. Ils mettent à genoux. Le premier, faisant en bas la génuflexion, présent, observent, après la Messe et aux reposoirs, ce qui est dit pour le jeudi les burettes. Après l’encensement, le premier prend le manuterge; le saint. En quittant le reposoir, ils se remettent en marche. En arrivant second; la burette de l’eau et le plateau, et, comme à la Messe devint i l'église, ils vont â leur place sans génuflexion. le saintSacrement exposé, ils présentent àlaver au Célébrant, ils repor­ Fonctions des Acolytes aux Vêpres de la Toussaint, II, 320. Us quit­ tent ces objets, et se mettent à genoux à leurs places. Le premic tent l'Ofliciant après Benedicamus, et déposent leurs chandeliers. Ils après genuflexion, présente les burettes pour l’ablution. Le Second p!c conduisent les Chapiers, s'il y en a, à la sacristie, et reviennent à leurs le voile de calice du côté de l’évangile, et retourne à sa place. Au sign places au chœur. du Cérémoniaire, ils reviennent à l’autel, font la génuflexion,et,tenant les mains jointes, précèdent les Ministres à la sacristie. Action de grâces après la messe. Elle commence au départ de Fonctions des Acolytes le samedi saint, 11,316. Le premier reçoitlebcn. I autel. Il faut dire les prières indiquées par la rubrique, 1. 377. lier cl l’.ispersoir; le second prend un plateau contenant cinq grains Λ cunctis. Dans cette oraison, à la lettre N , on nomme le Titulaire d'encens. IL * vont en tête de la procession, le premier Acolyte au mi­ et, à son défaut, le Patron du lieu, si l’on en fait mémoire à l’of­ lieu, le second à sa gauche. Après la troisième oraison, le second pr> fice dans l’oraison du Suffrage, I, 219. On y omet : à lames.se vo­ sente les grains d’encens a bénir. Quand le Célébrant a béni l’encens, tive de saint Joseph, le nom de ce saint, I, 223; â la messe votive le premier présente l’aspersoir au Diacre. Il le reçoit ensuite, dépose des saints apôtres Pierre et Paul, les noms de ces saints, II, 220. le bénitier, prend une bougie et l’allume. Après l'encensement, le se­ cond aideau Diacre à.se revêtir de ses ornements. Le second va se mettre Adjuva nos Deus. Λ ce verset, le Prêtre fait la génuflexion; le Chœui en tête de la procession,à la droite du Thuriféraire. Le premier,portant se met à genoux, I, 407. Le Célébrant et leg Ministres sacrés s'age­ la bougie allumée, reste à la gauche du Diacre. Pendant la procession, nouillent sur le bord du marchepied, II, 43. ils s’arrêtent quand on en donne le signal, et le premier Acolyte allume successivement les trois branches du cierge triangulaire, quanAdoration. Quand le saint Sacrement est exposé,il doittoujoursy avoir le Diacre les lui présente. Quand la troisième branche est allumée, il TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. des adorateurs, I, 554. Le vendredi saint, tous les membres du font l'adoration de la croix, deux à deux, II, 98, 11 quittent leur» souliers, si c’est l’usage, et se mettent à genoux à trois endroits dif­ férents. puis baisent les pieds du crucifix. Agnus Del. En disant Agnus Dei, on se frappe la poitrine au nu ' nobis, 1. 271, 409, 4 37. A la Messe de Requiem, on dit dona eis requiers. I, 298, 466, et l’on ne se frappe pas la poitrine. A la messe dusamtd; saint, on ne dit point .1 gnusDci, II, 125. Alleluia. On dit Alleluia après Sicut erat, au commencement del'Office, excepté depuis la veille de la Septuagésime à Complies, jusc(Ui mercredi saint à Complies, I, 123, 124. Depuis la Septuagésimejusqu’à Pâques, onomet A lleluia, ibid. ; 11,34· Au temps pascal, onajouk deux Alleluia aux répons brefs; un à l’invitatoire.aux répons prolixe-, aux antiennes et aux versets (excepté au verset Pretiosa de Prime,, s’ils ne se terminent pas déjà par Alleluia, J, i34, 140, i53, i56. On ajoute deux Alleluia au verset Benedicamus Domino .-aux Vêpres de la veille de la Septuagésime, aux Vêpres et aux Laudes pendar.· l'octave de Pâques, II, 34, 129. Pendant l’octave de Pâques, onajoute deux Alleluia à Ile Missa esi, II . 129. ' Alma Redemptoris Mater. On dit cette antienne depuis les Vêpres Ju samedi avant le premier dimanche de l'Avent jusqu’après le* Com­ plies du 2 février, I, 164; II, 2. Le 2 février, après les Vêpres et avent les Complies, on dit encore l’antienne Alma Redemptoris Mater.il, Amict. Il doit être en toile de lin ou de chanvre, I, 19. Il doit avoir de o,n, ïo à o'u,90 cm. de long, et de o,n,60 à om, 70 de large: il porte une croix au milieu, et s'attache avec des cordons, ibid, lise porte toujours avec l'aube, I, 26. On ne doit pas faire lesigne de I; croix avec l’amict, I, 252. On le baise à l’endroit où est la croix, itid. On doit le mettre sur la tête avant de le posersurles épaules,ni. •'r Ml · « Angelus. On sonne V Angelus trois fois par jour, I, 36q. Les samedis de carême, on le récite debout à midi, ibid. Les trois derniers jours de la semaine sainte, on ne doit pas omettre la récitation de l'Angelus. Le samedi saint, pendant tout le temps pascal, et le samedi apL? la Pentecôte à midi, on récite à sa place l’antienne Regina cati, I, ?6|. ■ W s * Anges. A la Messe votive des saints Anges, on dit Gloria in excelsi, I, 2i 5. On dit Credo à la Messe de leurs fêtes, t, 232. Wp. G: Anneau. Les Prêtres, quelle que soit leur dignité, ne peuvent pas k porter en célébrant la Messe. I, 182. Le Prêtre qui célèbreun mariage, bénit l’anneau conjugal, I, 631. Anniversaire. Aux jours anniversaires de la création et du couronne­ ment du souverain Pontife, on dit, à la Messe, l’oraison pour lui.sauf à certains jours privilégiés, 1, 226. Aux jours anniversaires del’élection et de la consécration de l’Evêque,on chante à la cathédrale une Messe votive solennelle, et, dans tout le diocèse, l’on dit, à toutes les messes, l’oraison à son intention, excepté à certains jours privilégiés. 227. Au jour anniversaire de sa propre ordination sacerdotale, chaque TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. prêtre peut dire, à la Messe, l'oraison proseipso Sacerdote, sauf à cer­ tains jours privilégiés, 1, 228. On célèbre chaque année l’anniversaire de la dédicace de l'Église à laquelle on appartient, I. ! 19 : cet anniver­ saire se célèbre en 1’rancc, sauf pour les cathédrales, le 6 novem brc. I, 120. On célèbre à part, dans tout le diocèse, l'anniver­ saire de l’église cathédrale,!, 159. On distingue, pour les défunts, les anniversaires au sens strict, et les anniversaires au sens large, I, 211, 2t2, 692. Annonciation. Cette fête est rangée parmi les plus solennelles, II, 48. Quand l’Annonciation arrive un des cinq premiers jours de la semaine sainte, elle est renvoyée après l'octave de Pâques pour la Messe et pour l’Office, mais non pour l’obligation de célébrer pro populo. IL 48,67. Si elle arrive le vendredi saint, il n’y a pas, cette année-là, d’obli­ gation de célébrer pro populo à l'occasion de l’Annonciation, II. 67. Ijc jour où l’on célèbre cette fête, le Célébrant, ses Ministres et tout le Chœur se mettent à genoux au verset El incarnatus est, I, 408, 428; IL 48. Antienne. On dit à toutes les Heures une ou plusieurs antiennes avec les psaumes. A l’Office du temps, elles se prennent ordinairement au psautier. A l’Office des Saints, elles se prennent au psautier, au propre ou au commun des Saints, I, 163 etsuiv. Les antiennes sont annoncées au Chœur par les Chantres, ou par le dernier Chapier s’il y en a plus de deux, I,5i3, 5iq; II, 371, 379. On commence par les plus dignes, alternativement de chaque côté. Le premier des Chantres ou des Chapiers, s’il y en a. annonce les antiennes à l’Officiant ; les Chapiers. s’il y en a, se rendent près de lui. La seconde antienne est toujours annoncée au plus digne du Chœur. La préintonation se fait aux Vê­ pres, aux Matines et aux Laudes solennelles. On ne les annonce pas aux Offices des morts, ni aux Offices de la semaine sainte. V. Alleluia. Lorsque quelqu’un entonne une antienne tous les membres du Clergé placés du côté où l'antienne est entonnée, qui sont du même ordre ou d’un ordre inférieur, doivent être debout, 1, 5u. L'antienne à la sainte Vierge se dit au chœur lorsqu'on termine l’Office, I. 165. Hors du chœur, elle se dit après Laudes ou à la suite de 1'Heure qui sc dirait ensuite, et après Complies, ibid. Elle se dit à genoux, à l'excep­ tion du samedi aux Vêpres, du dimanche et du temps pascal, 1. 165, 5io. Aperi. Cette prière n’est pas d obligation, I, 122. A I Office public, elle se dit à genoux, I, 5io. Apôtres. Les fêtes des saints Apôtres sont d’une dignité supérieure à celle des autres Saints, après celles de saint Jean-Baptiste et de saint Joseph, I, 86. Saint Barnabé a la même dignité qu’eux, ibid. On dit Credo à la Messe de leurs fêtes, I, 232. Ascension. Le jour de l’Ascension, on éteint le cierge pascal après l’évangile de la Messe solennelle, II, 140. Le lendemain de l’octave de cette fête est du rit semi-double, H, 140; si l’on en fait l’Office. on ne peut dire la Messe votive du Sacré-Cœur, même pour le premier vendredi du mois, 11.520. Aspersion de l'eau bénite, 1, 3qS et stiiv Elle doit se taire tous les dimanches, mais une seule fois le même dimanche, dans la même église; et par le Prêtre qui doit célébrer la Messe. Avant la Messe soSo ■JM 53ο FABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES, lennelle, le Célébrant est en chape, et assisté de ses Ministres revêtus de leurs ornements, sans manipule. SI le saint Sacrement est eiposé, <>n n’asperge pas l’autol, et on omet les baisers et les saluts au Chœur, I, 402. Dans les petites églises, le Célébrant n'a pas toujours la chape, I, 403. Aspersoir. On porte toujours un aspersoir avec le bénitier, I. i3. Assistance. L'honoraire d’une assistance ne peut être perçu par un Ecclésiastique qui a assisté à un Office sans y prendre part, I, 363. Assistants. Ceux qui assistent à une Messe basse se tiennentàgenout pendant toute la Messe, excepté pendant les deux évangiles, I, 343. V. Chapters, Prêtre. Assomption, II. 160. Pendant l’octave de la fête de l’Assomption,quand l’Oificc est de l'octave, on dit au premier nocturne les leçons propres, avec les répons de la fête, IL 170. Athanaso (Saint). On dit à Prime le symbole de saint Atbanase, àl'OL Jicc d’un dimanche après l'Epiphanie ou après la Pentecôte, lorsqu'on n'y fait pas mémoire d'une fête double ou d'une octave, et Je jour de la fête de la sainte Trinité, I, 161. La fête de saint Athanasesecélèbre le 2 mai. IL 143. Si ce jour arrive Iq quatrième dimanche après Pâques, on lit au premier nocturne les leçons de l'Ecriture du lundi, avec les répons du dimanche, ibid. *·Η «•I P Aube, I. 18. Elle doit être en toile de lin ou de chanvre. Elle doit être assez longue pour couvrir les vêtements ; et la broderie des man­ ches d une aube destinée à un simple Prêtre peut être soutenue par une étoffe de la couleur des parements de la soutane. I, iq. Elle doit être bénite par un Evêque ou par un Prêtre qui ait ce pouvoir, I, 25. On s'en sert pour la Messe, les processions, et la reposition du saint Sacrement, I, 26. L’Evêque seul porte l'aube pour officier aux Vêpres et aux Laudes. Les enfants de chœur ne peuvent pas porter l'aube, 1, 32. Pour s’en revêtir, on met d'abord la manche droite. Aux Messes de Requiem, il ne convient pas d'employer les aubes dont on sc sert aux grandes solennités, 1,460. βι Aumônier. Un Aumônier «le religieuses qui ont un calendrier propre, dit la .Messe conformément à ce calendrier, même si les rdigiwse» ne récitent pas le bréviaire, I, 240. Vjy Aumusse. On ne doit pas porter l'aumusse pour remplir des fonctions à l'autel, I, 410. sj U Or 1 Aurore. L’aurore, quand il s'agit de la Messe, s'entend moralement, I. 177. II ne parait pas possible d'excuser de faute grave un Prêtre qui, sans nécessité, célébrerait la Messe tellement avant le jour, qubn ne pourrait en aucune manière dire qu'il a célébré à l'aurore, il faut raisonner de même pour ce qui regarde l'heure de midi. Autel, I, 3uctszHP. On appelle autel fixe, celui qui est entièrement con­ sacré. Il doit avoir au moins un degré, et l’autel principal en a trois On y met trois nappes bénites. Hors le temps Je la Messe et des Of­ fices, on le couvre d'un tapis. Le devant d’autel en est la décoration liturgique, 1, 43. On y met une croix et deô chandeliers, r, 44 * 4?. Il I ABLE ANALYTIQUE DES MATURES. faut toujours au moins deux chandeliers. Aux Messes et offices solen­ nels, on en met six, I, 4$. Les plus élevés sont les plus rapprochés de la croix, ibid. Il ne convient pas de les couvrir pendant les Messes et lesOffices. On décore l’autel avec plus de soin aux jours des grandes solennités, 1. 56. 11 doit être décoré avec splendeur quand le saint Sacrement est exposé. Aux Messes et aux Offices pour les morts, l'autel ne doit avoir aucun ornement, et, si Je saint Sacrement est dans le tabernacle, on met le devant d’autel violet ou noir, I. 460, ô?2. Aux Messes et aux Offices du temps de l’Avent et du Carême (excepte'le troisième dimanche de l’Avent et pendant la semaine sui­ vante, en dehors des jours des quatre-temps, et le quatrième diman­ che de Carême), on ne met sur l'autel que la croix et les chandeliers H.0,46. Lorsque l’autel n'est pas fixe, il faut étendre le corporal, et placer lecalicc et l’hostie sur la pierre sacrée. Ondoit veiller à ce qu'on ait. pour les autels, le respect dû à leur consécration, ibid. Le saint Sa­ crement n’est pas nécessairement au grand autel. I. 49. Dans les églises tenues à l’Office du chœur, il doit être à un autel latéral, ibid. On n'asperge pas l'autel quand le saint Sacrement est exposé. I. ;02. Le jeudi saint, on dépouille les autels, II, 82. V. Chandeliers, Cierges, Fleurs, Nappes. Autel privilégié. L’indulgence n'est pas perdue par la destruction de l’autel, s’il est remplacé par un autre érigé sous le même titre, I, 42. Ave Maria, se dit au commencement de chaque Heure, excepté avant les Complies, I, 160. On le dit après les Complies, I, 161. Ave maris Stella Pendant la premièrestrophe de cette hymne, on se met à genoux, 1, 520. Avent. Du temps de l’Avent, II, 1. Le premier dimanche de l’Avent est un dimanche majeur de première classe, 1. 70: II, 2. Les autres diman ches de l’Avent sont des dimanches majeurs de seconde classe, I, 76. 11.2. Pendant le temps de l’Avent,aux Messes et Offices du temps, on ne met sur l'autel que la croix et les chandeliers, IL 6. On ne porte pas la dalmatique et la tunique. On ne touche pas l’orgue. On excepte le troisième dimanche et les jours de la troisième semaine où l'on dit la Messe du dimanche. II, 7. Les ornements sont violets; le troisième dimanche, à la Messe solennelle et aux Vêpres, ils peu­ vent être de couleur rose, I. 24; II, 7. La veille de Noël, on peut orner les autels, on touche l’orgue et l’on porte la dalmatique et la tunique; mais les ornements sont violets, 11, 9. Il n'y a pas Gloria in excelsis, même le dimanche, II, 1. Ave Regina cælorum. Cette antienne se dit depuis les Complies du 2 février jusqu’au mercredi delà semaine sainte, I, 165; II. 34. Les samedis du Carême, lorsqu'on dit les Vêpres avant midi, elle se dit debout, 1, 511. Baiser. Pendant la Messe, le Prêtre baise l'autel neuf fois; et une fois de plus, s’il donne le baiser de paix. L’Officiant, aux Vêpres et aux Lau- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. des solennelles, baise l'autel avant de mettre et de bénirl'encens. Avant de commencer les prières de la bénédiction des cierges, des cendres et des rameaux, le Célébrant baise l’autel. 11 baise l’autel au commen­ cement de la cérémonie du vendredi saint. Il le baise en y arrivant le samedi saint, après la bénédiction du feu nouveau. Le Prêtre,après avoir lu l'évangile àlaMesse basse, baise lecommcncementdu texte.A l.i Messe solennelle, il le baise seulement après le chant de l'évangile. Ce baiser s’omet à la Messe des morts. Le Sous-Diacre, après axoir chanté l’épître, et le Diacre, avant de chanter l’évangile, baisent la main du Célébrant. Ces baisers s’omettent à la Messe des .Morts, Pendant la prière Libéra nos, le Prêtre baise la patène. Quand un Ministre présente un objet au Célébrant, il baise d'abord l’objet pré­ senté, puis sa main; en recevant de lui un objet, il baise d’abord la main, puis 1 objet, I, 65. Toutefois, quand on reçoit les cierges et les r meatiXyOn baise d’abord l'objet, et ensuite la main du Célébrant, ibid. Les baisers n’ont pas lieu en présence du saint Sacrement exposé, excepté ceux qui sont propres aux rites de la Messe, ibid. Ils n’ont pas lieu aux fonctions funèbres, ni le vendredi saint, I, 66. Le Servam baise les burettes, excepté àla Messe devant le saint Sacrement exposé, et aux Messes de Requiem. 1, 331, 337, 338. V. Paix. Baldaquin. 11 convient qu’il y ait un baldaquin au-dessus de l’autel, 1,41. Balustrade. 11 convient de séparer le chœur du reste de l'église, par une balustrade, I, 5g. M ■ Bannières. Les bannières religieuses se portent en procession; elles doivent être bénites, et ne peuvent pas être de forme militaire, 1,35. Banquette. Le Célébrant doit avoirune banquette, et non un fauteuil, pour s’asseoir au Kyrie, au Gloria, au Credo, pendant les prosesei certainstraits. I, 55,qo5. Il se rend à la banquette par le plus court chemin, et retourne à l’autel par le plus long. La couverture est verte quand les ornements ne sont pas noirs ou violets; autrement, elle est violette; on ne couvre pas la banquette le vendredi saint, I, 406, M Mi Baptême. La matière du sacrement de Baptême est l'eau naturelle,!, 378. On ne peut rien changer à la formule sacramentelle, I. 57g. Le Ministrelégitime est le Curé, ou un Prêtre spécialement délégué; mais, en cas de nécessité, toute personne peut baptiser, I, 58o. Le samedi saint et la veille de la Pentecôte sont des jours spécialement destinés au baptême, I. 583. Régulièrement, on doit baptiser dans l’église,hors le cas de nécessité, ibid. On baptise un enfant ou un adulte endanger de mort, en omettant toutes les cérémonies qui précèdent, maison les supplée ensuite. I, 601. Si l’on doute de la validité du baptême,on baptise sous condition, I, 579. 600. Barnabé (Saint). La fête de saint Barnabé a la dignité de fête d’Ap*>ire, 1,86. fil Barrette, 1, 3i, 3a.Elle a trois pointes, 1. 3i. La barrette doctorale en a quatre: mais on ne peut s’en servir dans les fonctions liturgiques, 1. 32. Les chanoines n’ont pas le droit d'avoir une barrette ornéede liserés ou de houppes de couleur rouge ou violette, I, 31. Le Prêtre, pour aller à l’autel, doit être couvert de la barrette, I, 253. S'il porte le calice, il fait le signe de la croix avec l’eau bénite et salue sans se ■ TABLE ANALYTIQUE DES MAIIÈRES. découvrir;s’il ne porte pas lecahce,ilsedécouvre,I, 253.254. Silpasse devant un autel où le saint Sacrement est exposé ou pendant l’élé­ vation, ou pendant la distribution de la communion, il quitte la bar­ rette quand il s’est mis à genoux, I, 253. Il l’ôtc et la donne au Ser­ vant avant de saluer l’autel. Pour retourner à la sacristie, il se cou­ vre de sa barrette après avoir salué l'autel. Le Prêtre qui célèbre devant le saint Sacrement exposé, et ses Ministres, ôtent leurs barrettes dès qu’ils sont en vue du saint Sacrement. Pour se couvrir et se dé­ couvrir, on se sert de la main droite. Au chœur, on est couvert de la barrette lorsqu’on est assis, et seulement lorsqu’on est assis, I, 3· L /i table analytique des matières. - 53q sence l'évangile. Après l'évangile. il sc tourne vers le Missel, et chante monitions les mains jointes, cl les oraisons les mains étendues. Après les oraisons, il vient à la banquette, quitte la chasuble, et attend Kfoix au coin de l’autel, du côté de l’épître, sur le pavé. S'il n'y a ji>de Ministrçssacrés, il va lui-même la prendre. Il se tourne vers le xuplj, découvre le haut de la croix, chante seul Ecce lignum CrucisI tl continue avec scs Ministres in quosalus mundi pependit. Quand on a •.,ündu, il monte au coin de l’épître. et répète la même chose sur un n plus élevé, en découvrant le bras droit du crucifix. Il répète une l’oisième fois la même chose au milieu de l’autel, sur un ton encore .-.’us élevé, en découvrant toute la croix. Il porte la croix sur le coussin prépare· Π revient à la banquette. 11 quitte son manipule, s'assied, et ôte Î «s souliers. 11 va adorer la croix, en sc mettant à genoux à trois en· jOiti différents. Il revient à la banquette, reprend ses souliers, son i manipule et la chasuble, s’assied et se couvre. Quand ses Ministre * sont le retour, il récite les impropères avec eux. Quand le Diacre va remettre J j croix, il se met à genoux. 11 s’assied quand elle est replacée, S’il n’y J ipas de Ministres sacrés, il la replace lui-même. Au signal donné, il j rient à l’autel, fait la génuflexion, se couvre, et suit la procession. lise j découvre et donne sa barrette au Diacre, en entrant dans la chapelle du i reposoir. En y arrivant, il fait la génuflexion à deuxgenoux. et se met à genoux, il met l’encens dans les deux encensoirs, et encense. Il reçoit f ihuméral et le calice. Il sc tourne vers le peuple, et suit la procession. I En arrivant à l’autel,· il donne debout le calice ou Diacre, se met à I genoux, quille l’huméral, met l'encens dans un encensoir, et encense. I llmonteà l’autel, et fait la génuflexion. Quand le Diacre a découvert le I calice, il fait tomber, sans la toucher, l’Hostie sur la patène. S’il la tou! chc.il sepurifieles doigts. Il la met sur le corporal, et pose la patène sur ■ 'e corporel, du côtéde l’épître. Quand le vin et l’eau ont été mis dans le I calice,il met l’encens, et encense l’autel, faisant la génuflexion avantd'enI censer les oblats et après les avoir encensés. Il sc lave les doigts comme I devant le saint Sacrement, sans rien dire. II revient au milieu, fait la I genuflexion, et dit In spiritu humilitatis. Il dit Orate fratres, en se I tournuntà demi comme devant le saint Sacrement exposé, et il chante j Oremus. Prarceptis et le Pater. Il chante ensuite Libera nos, les mains s Rendues. Après la génuflexion, il fait passer la patène sous l’Hostie, I prend la patène de la main gauche, et élève l’Hostie de la main droite I seule. Il abaisse l’Hostie sur le calice, et fait la fraction sans faire le i signe de la croix, puis fait la génuflexion. II dit Perceptio, fait la génuI flexion, dit Panem c.vlestem, et Domine non sum dignus. 11 commu! nie, se recueille un instant, fait la génuflexion, prend levin avec la parcelle, reçoit et prend l'ablution sans rien dire. 11 don ne le calice à purifier au Sous-Diacre, et dit Quodore, en se tenant incliné médio­ crement. 11 attend que le Sous-Diacre soit venu fermer le Missel, et il se retire. Si le Célébrant fait celte fonction sans Ministres sacrés, il fait néanmoins l'encensement de l’autel 11 prend lui-même le calice, le découvre, et Je purifie. I Ponctions du Célébrant le samedi saint, II, 5o8. Il salue toujours l’autel par une inclination profonde. Il marche à lu suite de la procession, et sc place devant le réchaud où il doit bénir le feu. Il donne sa barrette au Diacre, dit les oraisons, bénit l'encens, asperge et encense; il bénit de nouveau l'encens avant le retour de la procession, il suit la proces­ sion. la tête couverte. Il se découvre et fait la génuflexion chaque fois que le Diacre chante Lumen Christi. En arrivant à lautel.il donne sa barrette au Diacre, monte à l’autel, le baise, et va au coin de l’épître. Il bénit le Diacre, et demeure tourné vers lui pendant VExsultet: il va » - i ·· - —u., · . TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. et assister le Sous-Diacre, ou bien il en charge un des Acolytes. Il de­ meure du côté de l’épître jusqu’à la bénédiction de l’encens pour l’é­ vangile. Lorsque le Célébrant commence l’évangile, il donne l’évangéliaire au Diacre. Après la bénédiction de l’encens, il précède les autres Ministres inférieurs devant l'autel, et, avec les révérences prescrites, il va au lieu où se chante l'évangile. Il se place à la droite du Diacre, reçoit l'encensoir pour le lui présenter, puis le rend au Thuriféraire. Après l'évangile, il retourne au coin de l’épître. Au Credo, il observe ce qui est dit pour le Gloria. A l'offertoire, il assiste à la bénédiction de l’encens, prend le missel, cl demeure près du livre. 11 y reste jusqu’a­ près la préface. Il revient alors au coin de l’épître, et retourne près du livre après Nolis quoque peccatoribus. Il descend au bas des degrés après .•Iptws Dei. 11 conduit le Sous-Diacre, en se tenant à sa gauche, porter la paix au Chœur; il la reçoit lui-même, et la donne au premier Acolyte, et aux autres Ministres s’il y en a à la crédence * il indique la communion au Célébrant, et l’assiste pendant les oraisons. S'il y a un dernier évangile propre, le Sous-Diacre porte le missel; s'il n'y en a pas, le Cérémoniaire ferme le livre. S’il y a aspersion de l’eau bénite, ileonduit les Ministres pendant toute l'aspersion. à la banquette, quitte la chape, et prend le manipule et la chasuble. Il monte directement au coin de l’épître, lit les prophéties et les traits, chante les oraisons, va s’asseoir s’il y a lieu, et remonte directement au coin de l’épître. Après la dernière oraison, il revient à la banquette, quitte la chasuble et le manipule, et reprend la chape pour la bénédic­ tion des fonts. Il suit la procession, et fait cette bénédiction comme il est indiqué dans le Missel. Avant l’infusion des saintes Huiles, il fait l’aspersion, ou bien un autre Prêtre la fait. Il revient à l’autel, quitte la chape, et se prosterne. A Peccatores, il se lève, et se rend à lasacristie. Il se revêt des ornements blancs. Il se rend à l'autel, sans saluerit Chœur. Quand il a été encensé, il dit de suite Kyrie eleison. Aprê * avoir lu l’épître, il attend que le Sous-Diacre ait fini de la chanter. Quand il a béni le Sous-Diacre, il chante trois fois Alleluia, élevant la voix à chaque fois. Il lit le verset et le trait, et va lire l'évangile. 11 n’\ ni Agnus Dei, ni baiserde paix. Après l’ablution, il récite les Vêpres avec ses Ministres. 11 entonne Vespere autem sabbati. Après cette antienne,il va au milieu de l’autel, bénit l’encens, encense l’autel en alternant le Magnificat avec les Ministres sacrés, et est encensé. Il termine la Mes^e comme à l’ordinaire. Fonctions du Célébrant la vigile delà Pentetote, II, 511. En arrivant i l’autel, il le baise, va au coin de l’épître, et observe, pour les prophéties, la bénédiction des fonts et les litanies, ce qui est indiqué pour le samedi saint. 11 célèbre ensuite la Messe. Fonctions du Célébrant le jour delà fêle du saint Sacrement, 11, 5ia. Il consacre deux hosties, et observe ce qui est indique pourle jeudi saint, en appliquant à l’ostensoir ce qui est dit du calice. En arrivant à un rt posoir, ou à l’église à la fin delà procession, il observe ce qui estindiqué pour le reposoir du jeudi saint; et, quand il faut donner la bénédiction, il observe les règles ordinaires. Fonctions du Célébrant à l'OfJice solennel. V. Officiant. Cendres. Le mercredi des Cendres est une férié majeure privilégiée,I,S:. II, 44. La fonction de ce jour se compose de la bénédiction et de l'imposition descendres,etde la messe solennelle, 11,37- On peut béni descendres le malin, avantla messe solennelle, pour les personnesqui ne pourraient pas attendre, II, 38. Fonctions des divers Ministres le jour des Cendres, V. Acolytes, Célébrant, Cérémoniaire, etc. Dans les pe tites églises, le Célébrant fait la cérémonie des cendres avec troisClercs II, 209, 210. Cérémoniaire. Importance de sa fonction, II, 322. Il est tenu de veiller à l’observance exacte des règles liturgiques, et tous doivent lui obéir. 11,32.3.11 doit connaître les détails de l’office de chacun des Minis­ tres, pour être à même de diriger l’exécution des cérémonies, iW. line peut porter ni barrette, ni calotte, et doit être revêtu du surplis, II, 32.). 11 se rend à la sacristie quelque temps avant la Messe ou l’Office, et s’assure que tout est disposé, I, 414; II, 3a5. Fondions du Cérémoniaireà la Messe solennelle ordinaire, 1,410; 11,325.11 reçoit les barrettes, et les porte à la banquette 11 est à genouxdu côté de l’épître, pendant la confession. Il va parle côté de l’épître faire bénii l’encens, et donne la navette au Diacre. Pendant rencertscment.il enlève le missel. 11 sc tient près du Célébrant pendant l'introït et le Kyrie. Quand le Célébrant est assis, il demeure debout près du Diacre, tourne versle Chœur : il se lient près du Célébrant pendant les oraisons et. au commencement de la dernière, il va prendre le livre des épi très I Fonctions du Cérémoniaire à la Messe solennelle lorsque le Diacre et le Sous-Diacre sont revêtus de la chasuble pliée, 1, 442; II, 332. Au commencement de l’avant-dernière oraison, le Cérémoniaire avertit le Sous-Diacre de quitter la chasuble pliée, et l’assiste ou le fait assister par le second Acolyte. Après le chant de l’épître, il veille à ce qu’il reprenne la chasuble pliée. Avant l’évangile, il avertit le Diacre de quitter la chasuble pliée etde prendre la grande étole, et le fait assis­ ter par le premier Acolyte. Il lui fait quitter la grande étole et reprendre la chasuble après les ablutions, quand il a transporté le Missel. Fonction du Cérémoniaire à l'aspersion de l'eau bénite, 1. 3g8; 11, 33.|. 11 présente le livre en temps opportun. 11 conduit le Célébrant et ses Ministres pendant toute l’aspersion. Fondions du Cérémoniaire à la .Messe solennelle en présence du saint Sacrement exposé, 1,448; 11, 334. Il fait la génuflexion avant de monter a l’autel pour la bénédiction de l’encens, et après en être descendu. Au commencement, après la bénédiction de l’encens, il reçoit l’encensoir, et le donne au Diacre quand les Ministres sacrés se sont agenouillés sur le marchepied. Fondions du Cérémoniaire à la Messe solennelle pour l’exposition du saint Sacrement, 1, 457; II, 335. Après la paix, le Cérémoniaire porte à l'autel l’ostensoir couvert de son voile. S'il y a la procession, il se con­ forme n ce qui est indique pourle jour de la fête du saint Sacrement. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe de Requiem et à l'Absoute, 1,460, ‘,65; 11. 335. S’il y a absoute, il fait apporter la chape pendant le der­ nier évangile. Pendant le répons, il sc met à droite du Célébrant; à la reprise du répons, il fait bénir l'encens, et accompagne le Célébrant, en se tenant à sa gauche, pendant l’aspersion et l'encensement, Si l’absoute se fait à l’autel, il demeure au coin de l’épître. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe solennelle avec un Prêtre assistant, 1. 476; 11, 337- Le Cérémoniaire ne va pas près du Missel, frais l’enlève pendant l’encensement. Foutions du Cérémoniaire à la Messe chantée sans Ministres sacrés et sans encensements, I, 484. A cette Messe, un Cérémoniaire peut assiste! le Célébrant au Missel, verser le vin et l’eau dans le calice, le découvrir, e couvrir, et, s'il est dans les ordres sacrés, le purifier. CEREMONIAL. II. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. Fofictions du Cérémoniaire à la Messe chantée sans Ministres sacra avec les encensements, I, 486 ; 11, 311. Pendant les prières de la confession, il se tient à genoux sur le pave', près des degrés latéraux de l’autel, du côté de l’épître. Il présente l'encensoir au Célébrant, assiste à l’encen­ sement, et encense le Célébrant. Il assiste au livre. Après la bénédiction de l’encens pour l’évangile, il se rend au bas des degrés, du côté de l'évangile. Après l'évangile, il encense le Célébrant, rend l'encensoi’. et va au livre. Pour l'encensement de l’autel, il observe ce qui est dit pour le premier encensement. 11 revient au livre. Avant l’élévation, i: descend au coin de l’épître, et met l'encens. Après l’élévation, il revient au livre. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe chantée sans Ministret sacra en présence du saint Sacrement exposé. Il observe ce qui est indiqué pour la Messe solennelle devant le saint Sacrement, I, 495 ; 11,341. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe chantée sans Ministres sacra pour l'exposition du saint Sacrement, I, 499. Après la communion, il porte ou fait porter à l’autel par le premier Acolyte l’ostensoir couvert de son voile. Pendant le dernier évangile, il fait venir à l’autel le Thuri­ féraire elles Porte-flambeaux, I, 458. Il observe ensuite ce qui est indi­ qué pour l’exposition, ou pour la procession, si on doit la faire, 1, 502. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe de Requiem chantée sans Mi­ nistres sacrés, 1, 5o2. 11 observe ce qui est indiqué ci-dessus pour li Messe solennelle de Requiem. A l’absoute, il assiste le Célébrant, en sc tenant à sa droite. Fonctions du Cérémoniaire aux Vepres solennelles, 1, >07 et 341. S'il y a des Chapiers, il marche près d’eux, accompagne l’Officiant l’autel, puisa son siège, et demeure près de lui pendant les Vêpres.Si les Chapiers ne sont pas auprès de l’Ofliciant, le Cérémoniaire reçoit sa barrette et la lui donne. Il tourne les feuillets du livre quand il est nécessaire. Il invite l’Ofliciant à se découvrir et à s’incliner quand il y a lieu. Pendant les psaumes, il peut s’asseoir à proximité de 1' 6 u ciant. Il l’accompagne à l’autel pour l'encensement, et, s’il n’y a pis de Chapiers, il assiste à la bénédiction de l’encens, soutient la chape. sa droite pendant l’encensement, en alternant le Magnificat avec lui, cl l'encense quand il est de retour à son siège. : I H Fondions particulières du Cérémoniaire aux Vêpres en présence du saint Sacrement exposé, I, 53o; II, 347. Il reçoit la barrette de lOfficiant aussitôt qu'il est en vue du saint Sacrement. 11 fait observer les Céré­ monies indiquées pour l’encensement de l'autel. Si l’on doit donne la bénédiction après les Vêpres, il veille à ce que les Ministres soient prêts. Fondions particulières du Cérémoniaire aux Vêpres des morts, k zcr novembre, II, 348. Il donne à l’Ofliciant sa barrette, dès que le pre­ mier psaume est commencé. A Magnificat, il reçoit sa barrette, et la lui rend à la répétition de l’antienne. Vers la fin de l’antienne, il reçoit sa barrette. Quand on a chanté Requiescant in pace, il accompagne lOffi­ ciant à la sacristie. Fondions du Cérémoniaire aux Matines et aux Laudes solennelles, 53y; 11, 348. On se rend à l’autel en cet ordre :1e Cérémoniaire, les deux Chantres, et l'Ofliciant en habit de chœur. On dit Aperi. Il conduit l'Officiant à sa stalle. Il l’invite à s’incliner à Gloria Patri. Il demeure TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES 543 près de l’Ofliciant. U conduit au pupitre ceux qui doivent chanter les leçons, ou les fait conduire par un second Cérémoniaire. Pendant la huitième leçon, les Chapiers vont sc revêtir de leurs chapes, il revêt leCélébrant de la sienne. A la lin de ce répons, ils viennent près de l’Officiant, ainsi que les Acolytes. Quand le Te Deum est entonné, les Chapierset les Acolytes se retirentà leurs places. Aux Laudes, ilobserve les cérémonies prescrites pour les Vêpres solennelles. Fondions du Cérémoniaire aux Matines et aux Laudes des morts, 1, 644; II, 349. 11 invite en temps opportun ceux qui doivent chanter les leçons. Fondions du Cérémoniaire à l'exposition et à la reposition du saint Sacrement, I, 347 et suiv.; H, 225. Lorsqu’on doit faire l’exposition, le Cérémoniaire accompagne le Prêtre à l’autel, et reçoit sa barrette. Quand le Prêtre est descendu après avoir exposé lesaint Sacrement, il fait mettre l'encens. On se retire ensuite avec les Cérémonies ordinaires. A la re­ position, le Cérémoniaire fait mettre l’encens à Genitori. Il présente Je livre pour l’oraison. Après l’oraison, il met le voile huméral au Prê­ tre. 11 l’ôte ou le fait ôter après la bénédiction. Quand le saint Sacre­ ment est renfermé dans le tabernacle, il reconduit à la sacristie, avec les révérences prescrites, le Prêtre et ceux qui l’assistent. Fonctions du Cérémoniaire aux processions, I, ό?3 ; II, 351. Il n'a pas de place fixe, et il veille à ce que tout se passe avec ordre. 11 doit avoir la tête découverte, I, 678. Fondions du Cérémoniaire aux funérailles, I, 646, 653, 661; II, 35t. 11 conduit le Clergé au lieu où doit se faire la levée du corps. Pendant qu’on récite le psaume De profundis, il fait distribuer des cierges. Il fait partir la procession. 11 veille à ce que l’Office commence aussitôt qu’on a chanté le répons Subvenite. Si l’on doit porter le corps au cime­ tière aussitôt après l'absoute, il fait partir la procession. 11 fait de même pour le retour à l’église. Fondions du Cérémoniaire le jour de la Purification, II, 351. En arrivant à l'autel, il découvre les cierges. Après la dernière oraison, il fait bénir l'encens. Après la bénédiction des cierges, un autre Cérémoniaire ac­ compagne le plus digne du Chœur à l’autel, et le reconduit à sa place quand il a reçu son cierge. Quand les Ministres sacrés vont recevoir leurs cierges, il monte à la gauche du Célébrant pour lui présenter ceuxci, et revient à sa place. 11 fait bénir 1’enccns pour la procession. A l'évangile, après Sequentia, il présente ou fait présenter au Célébrant son cierge, et le fait reprendre de suite après le chant de l’évangile. Fonctions du Cérémoniaire le mercredi des Cendres, 11, 353. 11 observe pour la bénédiction des cendres, ce qui est dit pour la bénédiction des cierges. Quand les Ministres sacrés vont recevoir lescendres.il monte à la droite du Célébrant pour tenir le plateau, puis revient à sa place. Il fait bénir, après le verset Adjuva nos, l’encens pour l'évangile. Fonctions du Cérémoniaire le dimanche des Rameaux, 11, 353.Av&ntta bénédiction des rameaux,on observe à peu près les mêmes cérémonies que pour l’épître et l’évangile de la Messe solennelle. A la bénédiction des rameaux et au départ de la procession, il observe ce qui est indique pour la bénédiction des cierges et le départ de la procession du jour de la Purification. Au retour, le Clergé sc range près de la porte de l’église. Pendant l’épître, il fait la génuflexion avec le ÎSous-Diacre à omne genu flectatur. Les Diacres de la Passion et les Clercs qui les accompagnent vont se préparer; vers la fin du trait, ils viennent dans le sanctuaire. *1 • *· TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. 544 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. Le Cérémoniaire donne au Diacre le rameau du Célébrant et le sien; puis il en donne un au Sous-Diacre. Il se tient au livre. Quand le Célé­ brant a lu la Passion, il va se placer près du Sous-Diacre, et fait au Cék: brant et aux Ministres sacrés les invitations necessaires. Après miiil spiritum, il se tourne vers l’autel, invite le Célébrant et ses Ministres à se mettre à genoux le temps d’un Pater, et donne le signal pourst relever. Après le départ des Diacres qui ont chanté la Passion, il reçoit les rameaux du Célébrant et de ses Ministres, et l'on continue la Messe. Fondions du Cérémoniaireaux Ténèbres, H, 355. Si un autre Clerc n'en est pas chargé, ii éteint, après chaque psaume, un cierge du chandelier triangulaire. Il va chercher, avant chaque leçon, celui qui doit la chanter, se met à sa gauche, le conduit au pupitre, fait les révireno» prescrites, reçoit sa barrette, et, après la leçon, il lui remet sa barrette, et le reconduit à sa place avec les révérences d'usage. Il éteint les cier­ ges de l’autel pendant les derniers versets du cantique Benedictus. Ii soutient pendant l'antienne le dernier cierge sur l’autel, aucoindel’c pitre, le met derrière l'autel quand on chante Christus factus esi, et l’éteint après l’oraison. V. Ténèbres. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe du jeudi saint, II, 356. Après Γ.Ιgnus Dei, il porte à l'autel le calice préparé pour la sainte réserve. Il fait distribuer les étoles aux Prêtres qui doivent communier. Quand le Cé­ lébrant a mis l’encens dans les deux encensoirs et a encensé, il lui met le voile huméral. En arrivant au reposoir, il fait ranger le Porte-croii, les Acolytes et tout le Clergé. Quand le saint Sacrement est renferme dans le tabernacle, il donne le signal du départ. S’il reste des Hosties consacrées dans le tabernacle, il les fait porter ailleurs pendant le psaume Miserere des Vêpres. Fonctions du Cérémoniaire au dépouillement des autels, II, 358. A la fin des Vêpres, il conduit à l’autel le Célébrant et ses Ministres, obsenant les révérences prescrites. S’il y a plusieurs autels à dépouiller, on com­ mence par le côté de l'évangile, près du grand autel. Il peut inviter plusieurs Prêtres pour cette fonction. Lorsque le Chœur a répété l'an­ tienne, il reconduit le Célébrant et ses Ministres à la sacristie, avec les révérences prescrites. ' Fondions du Cérémoniaire au lavement des pieds, II, 35g. 11 ûb serve à peu près les mêmes cérémonies que pour l’évangile de la Messe solennelle. Lorsque le Célébrant et ses Ministres sont a la banquette, il dépose la chape du Célébrant en lieu convenable, et le ceintd’unlm.e. 11 accompagne le Prêtre et ses Ministres pendant la Cérémonie. Il re­ conduit le Prêtre et les Ministres à la crédence, reprend la serviette, et remet la chape au Célébrant. . ■% Fonctions du Cérémoniaire le vendredi saint, II, 36o. Les Diacres de h Passion se préparent à la sacristie. 11 se met â genoux au coin de l’épître. Quand la nappe a été mise sur l’autel, par les Acolytes, il place le Missel sur l'autel, au coin de l’épître. 11 se remet â gcnoui. Il veille à ce que le Lecteur soit prêt. Il avertit le Sous-Diacre de quitter la chasuble pliée pour la seconde leçon. 11 donne le signal pour se lever. 11 prévient le Célébrant et les Ministres pour aller s’asseoir, s'il y a lieu, et pour revenir à l’autel. Les Diacres de la Passion viennent â l’autel vers la lin du deuxième trait. Il assiste à la Passion comme le dimanche des Rameaux. Après l'évangile, il reçoit le livre, cl le porte à la crédence. 11 se tient prés du missel pendant les moni­ tions et les oraisons. 11 fait préparer à temps ce qui est nécessaire pour l'adoration de la croix. Quand le Célébrant est à la banquette, il monte sur le marchepied, avec le Diacre, prend la croix et la lui donne. Quand le Chœur a répondu pour la troisième fois Venite adoremus, il accom­ pagne le Célébrant lorsque celui-ci va déposer la croix sur le coussin. 11 met près de la croix, du côté de l’épître, le plateau pour les offrandes. 11 accompagne le Célébrant à l’adoration de la croix. Pendant l'adora­ tion, il veille à ce que tout soit prêt pour la procession. Pendant que le Diacre étend le corporal, il porte le missel au côté de l’évangile. Après l'adoration, il accompagne le Diacre, qui replace la croix. Il fait enlever le coussin et le tapis. Il fait partir la procession. Au retour de la procession, le saint Sacrement est encensé. Quand le vin et l’eau ont été misdansle calice, l'autel est encensé comme â l'olfertoire de la Messe so­ lennelle. Pendant l’encensement de la croix, il se rend au missel, où il reste jusqu'après Libéra nos. 11 fait alors la génuflexion en mêmetemps que les Ministres sacrés, et revient du côté de l’épître. Lorsque le SousDiacre, après avoir porté le calice à la crédence, est revenu à la gauche du Célébrant, tous les Ministres se retirent, faisant la génuflexion à l'autel, et sans saluer le Chœur. * Fonctions du Cérémoniaire le samedi saint, IL 363. Il fait disposer les Ministres et le Clergé pour la procession. Après la quatrième oraison (celle delà bénédiction des grains d’encens), il fait bénir l'encens. Quand le Diacre a pris la dalmatique, il fait de nouveau bénir l’encens. Pen­ dant la procession, il fait arrêter trois fois le Clergé. En arrivant â l'autel, il reçoit la barrette du Célébrant et celle du Diacre, et les porte à la banquette; il prend le livre de VExsultet, et le donne au Diacre. Il ac­ compagne le Diacre au pupitre, reçoit l’encensoir, le lui présente, puis le donne au Thuriféraire. Il se tient près de lui. A curvat imperia, le Diacre met les grains d'encens au cierge pascal. Après rutilans, etc., le Diacre l’allume. Après VExsultet, le Cérémoniaire va à la banquette, et aide au Célébrant à quitter la chape et à mettre le manipule et la cha­ suble. 11 assiste aux prophéties, et invite, quand il y a lieu, le Célébrant à s’asseoir et â revenir à l'autel. Un autre Cérémoniaire avertit et accom­ pagne ceux qui chantent les prophéties. A la fin des prophéties, il fait appoiter la chape pour le Célébrant. Quand il en est temps, il fait partir la procession aux fonts baptismaux. Pendant la bénédiction des fonts, il fait mettre trois coussins violets au bas des degrés; si cette bénédiction n’a pas lieu, on les met vers la fin de la dernière prophétie. Au retour, il reçoit la chape du Célébrant cl les chasubles pliées des Ministres, si l’on s’en sert; le Célébrant et les Ministres sacrés se prosternent sur les degrés de l’autel. A Peccatores, il donne le signal pour aller à la sacristie. 11 accompagne les Ministres pour la Messe solennelle. Après la communion, il fait préparer l’encensoir. Λ Magnificat, il fait bénir l’en­ cens, et ôte le Missel pendant l’encensement de l’autel. Fonctions du Cérémoniaire à la fête du saint Sacrement, IL 366. Après la paix, il porte l’ostensoir à l’autel. 11 observe, pour le départ delà pro­ cession, ce qui est indiqué pour le jeudi saint. En arrivant à un reposoir ou à l’église à la fin de la procession, il se conforme à ce qui est dit pour le jeudi saint, et, quand il faut donner lu bénédiction, il observe les règles ordinaires. Cérémonial des Évêques. Ce livre fait autorité, et doit être suivi dans les églises et oratoires où l’on célèbre les fonctions solennelles. Cérémonies de la Messe. On doit s'appliquer à les observer exacte­ ment, 1, 244· 1 546 TABLE ANALYTIQUE 1)ES MATIERES, Cèroféraires. V. Acolytes. Fondions des Cèroféraires à la Messe solennelle, I, 433, 445, 4??. 466: II, 292, 320. Ils ont une place spéciale au chœur, quand ils ne rem­ plissent pas leur fonction. Ils tiennent leur flambeau de la main exté­ rieure. A Vere dignum de la préface, avec leur barrette ou ayant 1« mains jointes, accompagnés d’un Cérémoniaire. après la génullexion à l'autel et le salut au Chœur, ils vont prendre les flambeaux à la sa­ cristie ou à la crédence. Au Sanctus, précédés du Thuriféraire s'il· viennent de la sacristie, ils vont devant l’autel, font la génullexion et le salut au Chœur, se saluent entre eux, et se mettent à genoux en face de l'autel ou de chaque côté. Après l'élévation, précédés du Thurifé­ raire, ils rapportent leurs flambeaux; s’il y a communion, ou si c’est une Messe de Requiem ou d’une férié de pénitence, ils ne se retirent qu’après la communion. Après avoir déposé leurs flambeaux, ils revien­ nent au chœur, où ils font les révérences prescrites à l’autel, et, si le saint Sacrement n'est pas sur l’autel, au chœur. .4 la bénédiction du saint Sacrement qui suit la Messe ou les Vêpres, I, 565; II, 321, S’il s’agit de la Messe, ils vont prendre leurs flambeaux après la communion, et viennent à l’autel après le dernier évangile.S'il s’agit des Vêpres, ils vont prendre leurs, flambeaux après Benedicamus Domino, et viennent à l'autel quand le Célébrant y est arrivé. En arri­ vant, ils font la génuflexion, et se saluent. Ils se retirent quand le saint Sacrement a été mis dans le tabernacle. /1 l'exposition du saint Sacrement, 1, 56o, et suiv.: II, 32 1. Us précèdent à l’autel les Ministres, et saluent le Chœur, s'il y a lieu; ils font la génu­ flexion, se saluent, et se mettent à genoux; quand le saint Sacrement a été encensé, iis se retirent, après avoir fait la génuflexion à deux ge­ noux. .4 la reposition du saint Sacrement, I, 565; II, 321. Ils précèdent les Ministres à l'autel, font avec eux la génuflexion à deux genoux, et se mettent à genoux. Apres la reposition du saint Sacrement, ils font la génuflexion, saluent le Chœur, et précèdent les Ministres à la sacristie. Chaire. La place normale de la chaire est du côté de l’évangile, saut dans les cathédrales si le trône n’est pas au fond de l’abside, 1,56. Chambre. On dispose convenablement la chambre d’un malade à qui l'on doit porter la sainte communion, I, 60S. Au-dessus des oratoires privés, il ne peut pas y avoir de chambres habitées, I, 174. Chandeliers. Sur l’autel où l'on dit la Messe, on met au moins deux chandeliers, 1, 4$. Ces chandeliers ne peuvent pas être remplacés par des candélabres, ni par des branches attachées aux murs. ibid. On met deux, quatre ou six chandeliers pour les Messes et les Offices so­ lennels, ibid. Ils sont inégaux entre eux, ibid. La hauteur des chande­ liers ne doit pas dépasser le pied de la croix. On peut laisser à demeure six chandeliers sur les autels. Aux Ténèbres, il y a un chandelier triangulaire, II, 69. Les Acolytesne portent pas de chandeliers à l’évan gile aux Messes de Requiem, ni à la Messe du dimanche des Rameaux, ni à la Messe du samedi saint, ni à celle de la vigile de la Pentecôte, I, 464; II, 63, 125, 147. , Chanoines. Leur vêtement de chœur doit être fixé par une concession apostolique, 1, 3o. Ils ne peuvent s’en servir dans l'administration des sacrements, ni dans les fonctions pour lesquelles le surplis est TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. 547 requis» 1, 3o, 420. Leur barrette ne se distingue en rien de la barrette cléricale, 1, 3«. Les Chanoines font une inclination profonde à la croix de l'autel, I, 63 ; ils sont encensés individuellement, et de deux coups doubles, I, 3n •iege, iiprt 'i leit i< verem cm |>ten riteu, et ne piment II nen côtdn, OU devint lui. A Siaïf crat.l» premier lui .innomc l’antienne. Quand I7iniicnru eut entonner, ils vont Λ leur/. p|n< on nu chœur lin viennent pu t de roihclnnt pourle capitule. Ilnno oinpngncnt l'( Illiciunt À l'autel principal, rt .iin nuticn nuirh qu'il y n lieu d'encenner, et l'iiHiintcrit pendant l'tn irnicrncni. l e premier enccnne l* , <47. Cent nu premier Lignliamt du Chapitre qu’il appartient d'id mlniatror ks dernier» arret'-mentu ii l'Evéque. I, hoh, hij. Il appartient t colle· de» liipni taira·, do» Chanoine» (rnemeu honoraire») et don bénéficiera do I glbie capitulaire, I, 647, Place et rôle du Chapitiva'll nxaiati i d’-iutut (unéi aille·, I, 649, 1 \. Chnftiiblo 111 < liiMublo rut lo vfiternent du l'r'tic, I, 17, Su rnnthrrel»· forme, I, 20 Elle aort pour In Hulule Mette on ne pourrait|αιη·Ι· <<·' Idbirr In Mena nnnn < hntublc, I, iHr. En ne rovthmt th· In ch»»ublu(le l‘i< tic doit lu bien fixer nvrr le· cordon». /, 2Î2. A certain· jour·, It IdiH icot le Sou» |)iiu i< portent .| pre­ mier, I 5», I.eouir «0 partage en deur partie», .ippcldi 1 premier i haur et »fcoud< hES MATlEI'l'.’L 551 Chrémeau On met un chrémeau mir Fautai, 1,4»· Ciboire, on a ordinaire mont du» ciboire» de deux dimension#. La ciboire doit être bénit, I, r/, l.c l’rèlrcne doit pointk porter « l'autel avec le calice, 1,3 ’3. Ou phr< <· sur h-< orpornl, denier. Iccnllcc, le clboirequi fcnlormo de» hoatio» h conaacrcr; ai Ica dirm neion» de l’autel ne le permettent pn», on lo mot du côté de l’épître, I, 379. On le dé­ couvre A l’offertoire et avant la con»ficrrition, I, 3M0. I.o ciboire qui r«n(»rmc le» uaintoa aapèce» doit Cire couvert d’un voile blanc, I, 12, Quand il ne rcnlcrmt pn· le» sainte c«pùce», on le couvre d'un autre aille ;Ι,:·γ<). I.oraqu'il n'y a plu» d’HoetÎG·, il faut le purifier avec »otri pour cela on peut y mettre du vin, si l'on n» doit pou y rem cl tre hn média tentent de·· hoatic’i, I, 2K1. A l’oilertoirc de la Mc« .<· solennelle, le blai re lo «Ici ouvre ut le soutient, I, 444, Quand on le découvre, on met le pavillon et le «ouvert le en dehors du corporal, 1, jK6, Le ciboire ne doit pan '’tic placé, pour l'cxpoiition ou le· snluf», sur le Irfinu Ju tabernacle ; ροιιι lu· «alutn, on no doit pas It pim « r .ur l’iiu tel, rrniis il doit ranter dana le tabernacle ouvert, I, Î7#, 5>3, C.6rC.· moule» n observer loi «qu’il faut h ir»n «porter d’un autel à un autre . I, 557, Le jeudi anint, avant lo dépouillcmtnt de» autell, »i le ciboire cil au grand autel, on lo tron«port(5 nillour», II. 74. H’· vi>· Le ven drûdi siiini, on le m« t on dehor· de lYglisr, II. 744. L« samedi tint, on loreporte dans l'égliec «pria Ion Vèpre», II. 127, 2S7, V, Salut, Ciborium. V, Haldac/uht, ctorqn Qualité· de h < ire, I, 49. On ne peut j.iinai· dire l i n.untc Meme nnna lumière, I, iHa. I.n rubrique cxlg< d« In cira, I, >0. Aux Meuan brune», on iillumc deux ulergoa. On peut an allume) phi· de deux ii uno Menno qui revi t un cniiictr ra de. solennité, mai non * pour (•Ire hnnnout h un Prfilrn. La cierge de l’dlévatimi ntl prem rit par l· rubrique, rmiia d’une manière directive, I, 2-|b- Aux Μα··β· clianid··», on allume Mx, quatre ou Hautement deux cierge·, suivant I· .olcnniif du jour, I,/)’>. On en allume toujours au rnoln· quatre aux Mc-imicn chanfrcN pour la· mort», I, fucj, A l'autel où le saint Sacrament cat cipOM! il» na loHt.-.riKoir, il l.iut au moi ni doux.· dergee, I. r’>2. On illume le·, cierge· an commençant par le plu·· rapproche de la croix du côté do l’épître, I, 5i, |i5. On nuit l'ordre inverac pour le· éteindra I 1 4^9 La cérâmonio de·· eterga», la jour do la Purification, ne peut »c (air·· tan» •tolenriué, II, 30c, Elle <»c compose de 1« bénédiction, du In difdi iliution de la pro» «union, et do lo M«··. >·· aolcruialla, II, 37. A la prou anion, < Irticun porte non < ierge de la rn lin extérieure, I 36. I < lourd) la Puillicfition, al I» b ι<· n’aat p*»· transférée, chacun tiottt non cierge pendant rdvangllo, et depuis le Sanctu < jur-qu upr» o In · ornmu niori du précieuxSang,teid. On ·<»ar.rt de cierge t de< ire jaune aux I én« lire», <1 )i l’ollkc du vendredi «nint, on peut tiuwd n’en eervlr aux t orn liouh Inn· bros, I 49. Le vunrrli »;«tnl,on »<· «« rt d’uu < largr a troi» brnm hex, II, 107. I,o ciarge paacal doit . tre entièrement do ciro, Il 10K. bannie temps paeçnl, on doit I illurm r ·« la Μοη»ι· nolcnnclla cl aux V< pron; on peut, si e'eat l'uaagi, l’allumer «tou» la» olllce·, excepté aux lonctionn Irrnèbraa »·ι aux Meme» de» llogationaf on rékint iminédintarnenl après l'évangile de l» Mensu do l’Aacannion, II, taB· Clrconcleton. Ln fCte de In Circoncision n udmnt aucune mémoire aux première» V«^ptc·. II. '7· l’ourlamdennité, elle untdu dcuxlcun· degré, I, 3a3, 5oq. 552 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. Cire, Règles qui Ja concernent, 1, 49. ] Clef. 11 convient que la clef du tabernacle soit dorée ou argentée, et ornée, J, 46. j Côme et Damien (Saints). Les saints Côme et Damien mentionnés au canon de la Messe sont ceux dont on fait la fête le 27 septembre, I, 265. Commémoraison. V. Mémoire. Clerc. Un Clerc peut, en cas de nécessité, chanter l’épître et tenir la patène à la Messe solennelle, étant revêtu de la tunique, sans manipule, J, '32. On tolère généralement que, pour les fonctions des ordres mi­ neurs, les Clercs soient remplacés par des laïques ou des enfants de chœur, ibid. On comprend, sous le nom de Clercs, les laïques em­ ployés au service de l’église. Il y a obligation, pour les Prêtres, de les bien former. V. Servant. Commémoraison de saint Paul. Si cette fête est. patronale ou titu­ laire, on en dit les premières Vêpres le 29 juin, II, 167. Clergé. Les membres du Clergé se divisent en plusieurs ordres, 1,3-(. V. Préséances. j Cloches, I, 364. On annonce les Messes et les Offices par le son des cloches. Aux jours solennels, on les annonce avec plusieurs cloches, s’il est possible. On annonce par le son des cloches les jours ou les temps solennels. On sonne les cloches pendant certaines partiesde lOtficeou de la Messe, comme: à l’élévation de la Messe solennelle, ou pendant la bénédiction du saint Sacrement; à l’arrivée et au départ d’une procession ; pendant le Gloria in excelsis, aux Messesdu jeudi saint et du samedi saint, et aussi,dans quelques églises, à la Messe delà nuit de Noël. On sonne les cloches quand on porte la saintecommunion aux malades; lorsqu’une personne est près d'expirer; quand une personne est décédée. On sonne encore les cloches : dans les calamités publiques; à l’arrivée et au passage de l’Évêque. En règle générale, on n'emploie pas le son des cloches pour des usages pro­ fanes. Il y a des exceptions à cette règle. On ne sonne pas les cloches depuis le Gloria in excelsis de la Messe du jeudi saint jusqu’au Gloria in excelsis de la Messe du samedi saint, II, 25. V, Gloria in excelsis. Commémoraison des morts. Elle est assimilée aux fêtes primaires doubles de première classe les plus solennelles, et exclut toute fête occurrente, II, 175. Il n’y a pas d’autre Office ce jour-là, ibid. Ellealieu le3 novembre, si le 2 est un dimanche, ibid. Règles à observera l’Office solennel, IL 177. Chaque Prêtre peut célébrer trois Messes: mais il n'.t le droit de disposer de son intention et de percevoir un honoraire que pour une de ces Messes, 11, 179. Manière de célébrer les Messes, H,i8o. Comme Messe principale chantée, il faut prendre la pre­ mière des trois Messes, 11, 181. Quelle Messe prendre, ce jour-là, pour des funérailles? Il, 182. Règles à suivre quand l’exposition du saint Sacrement pour les Quarante-Heures coïncide avec la Com­ mémoraison des morts, ibid. » Commun des Saints. Le commundes Saints forme la troisième partie du Bréviaire, I, 84. Communicantes. Λ certains jours, on ajoute quelques paroles à cette prière, 1, 237. Aux Messes de Noél, on dit le Communicantes comme il est indiqué, quelle que soit l'heure où l'on célèbre, II, 12. Communion. Il est permis de la distribuer aux heures et dans les lieux où l’on peut célébrer la Messe, 1, i83, 283. On ne peut, sans induit, donner la communion à la Messe de minuit deNod: il y a exception pour les chapelles des communautés où l’on conserve le saint Sacre­ ment, ibid. On peut la donner tous les jours, excepté le vendredi saint: ce jour-là, on ne peut la donner qu’aux malades en danger de mort, ibid. On peut la donner aux fidèles le samedi saint, pendant la Messe ou immédiatement après celle-ci, 1, 183 ; II, 127. On doit généralement donner la communion pendant la Messe, I, i83, 282. A la Messe des morts, on peut la donner comme aux autres Messes, I, 285. Il est expressément défendu de la distribuer, soit pen­ dant la Messe, soit en dehors de celle-ci, à l’autel où est exposé le saint Sacrement, 1, 283, 290. Clochette. Pendant la Messe, on sonne la clochette au Sanctus et à l’élévation, I, 332. On ne doit pas sonner à l’élévation des Messes privées, quand il se fait un Office au chœur; mais, s’il arrivait que l'on sonnât à l’élévation, il ne faudrait pas se mettre à genoux au chœur, I, 326. On peut sonner la clochette pendant la bénédiction du saint Sacrement, I, 568. On ne doit pas sonner aux Messes en présence du saint Sacrement, I, 291, 326. '5; . Coadjuteur. Si l’Évêque diocésain a été précédemment coadjuteur avec future succession, l'anniversaire de son élection est celui deson élec­ tion ou de sa translation comme coadjuteur, I, 227. * Cœur (Sacré). Fête du Sacré-Cœur de Jésus, II, 162. A l'Oflice du saint Sacrement et à celui du précieux Sang, on ne fait pas mémoire du Sacré-Cœur, et réciproquement, 1, 109; le premier vendredi du mois, on peut célébrer une Messe basse votive du Sacré-Cœur, qui a Je pri­ vilège des .Messes votives solennelles, à l'exception : des jours doubles de première classe, des fêtes de Notre-Seigneur (parmi lesquelles la Purification), des octaves, fériés et vigiles privilégiées (parmi lesquelles la vigile de l’Épiphanie), I, 201, et du vendredi qui suit l’octave de l’Ascension, si l’on fait, ce jour-là, l'Oflice de la férié, II, 52o; sont exceptées aussiles églises où la messe conventuelle, ou bien la Messe vro populo est obligatoire, 1, 201. . 1 553 Manière de distribuer la sainte communion, I, 282 et suiv. On doit toujours descendre par le milieu et non par le côté de l’autel. On commence toujours par le côté de l’épître. On fait, avec la sainte Hostie, un signe de croix, sans sortir l’Hostie de la circonférence du ciboire. Le Prêtre doit apporter toute son attention à bien distribuer la sainte communion, et à éviter tout accident. Il ne doit avoir dans la main gauche ni le purificatoire, ni la patène. Si le Prêtre donne la sainte communion pendant la Messe, il le fait après avoir pris le précieux S.ing. Il revient à l'autel sans rien dire. En dehors de la Messe, on donne la communion en surplis, avec l’étole blanche ou de la couleur du jour. Le jeudi saint, on prend l’étole blanche. De re­ tour à l’autel, le Prêtre se purifie les doigts. Pendant ce temps, il peut dire O Sacrum convivium, mais il doit dire les prières suivantes; il renferme le saint .Sacrement, fait la génutiexion, et donne la béné- 554 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES, diction» Avant et après la Messe, il peut donner la communion avec la chasuble, quand même les. ornements seraient noirs, 1,289, S il porte des ornements noirs, il ne donne pas la bénédiction, ibid. I.e., membres du Clergé se présentent par ordre (les Prêtres et les Diacres, avec des étoles). et se mettent à genoux sur le marchepied, l, 44Î, Les laïques communient à la balustrade, I, 447. Le jeudi saint, le Clergé communie à la Messe solennelle, II, 77. Pour la communion des malades, on se conforme à ce qui est indiqué dans le rituel, I, 6o5. Règles à observer lorsqu’on ne peut pas la porter ostensible­ ment, I, 615, Compassion. Si cette fête est empêchée par une fête supérieure, elle est, suivant les cas, simplifiée ou omise, II. 44. Complies, 1, /32. Cet Office ne se célèbre Jamais solennellement, I, 537. 538. Concurrence. On appelle concurrence la rencontre de deux Offices aux Vêpres, 1, go. Quand deux Offices sont en concurrence, on fait attention au rit, à la solennité, à la qualité, à la dignité et à la spécia­ lité; on dit les Vêpres du précédent ou du suivant, ou bien on h partage au capitule; exception à cette règle, J, 108. Confession. Si le Prêtre sc confesse avant la Messe, il le fait avant de prendre les ornements sacrés. Le Prêtre qui entend les confessions à l'église, doit avoir le surplis et l’étole violette, I, 6o3, Confessionnal. Les confessionnaux se placent dans un lieu découvert et toujours éclairé; l'entrée est en avant, la porte doit être fermée à clef; le confesseur a un siège, et les pénitents, un prie-Dieu; le con­ fesseur est séparé des pénitents par une grille. I, 6e3, Confiteor. On le dit à Prime dans les fêtes simples et semi-doubles en dehors des octaves, I, 128, 12g; et toujours à Complies, I, i3a. Le Prêtre, à la .Messe, dit le Confiteor au bas de l'autel, en se tenant profondément incliné, I, 256. Le Servant le dit ensuite, ibid. Le Servant ledit encore avant la distribution de la sainte communion, I, 284 333. A la Messe solennelle, si l'on distribue la sainte communion, le Diacre seul dit ou chante le Confleor, I, 4P- On dit le Confiteor avant de se confesser, I, 6o3. Le Clerc le dit avant l’administration delà sainte communion aux malades et de l’extrême-onction, I, 611, 620. Conformité. En règle générale, la Messe doit être en conformité avec l'Ollice, 1,187- I Confréries. Les membres des confréries assistent aux processions, I, 675. Congrégation des Rites. Les décrets de la Congrégation des Rites sont obligatoires, I, 6. Conopée. Pourle tabernacle où réside le saint Sacrement, obligation du conopée; sa matière, sa forme, sa couleur, I, 46. V. Tabernacle. Consécration. La matière doit être présente, pour la validité delà con­ sécration, I, 17g. Elle doit être déterminée, I, 180. Si l'on oubliait d’ouvrir le ciboire au moment de la consécration, les hosties seraient TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. néanmoins consacrées, I. 179. H faut avoir l’intention de consacrer toute la matière présente. I. J80. Les paroles de la consécration doivent être prononcées distinctement, mais à voix basse, I, a5o, 267. Convocations, A qui et par qui peuvent être faites les convocations pour les funérailles, I, 649. Cordon. Le cordon est toujours employé avec l'aube, I, 19. Il peut être blanc, ou de la couleur des ornements, et être en soie, en fil, ou autre matière, I, 18. 11 ne peut pas être remplacé par une ceinture, I, 19. Corporal. Le corporal est carré; il doit être bénit, I, i5. On ne doit pas le porter en dehors de la bourse, I, 252. Le corporal doit être étendu en entier avant la Messe, sur le milieu de la pierre sacrée, I, 255. Il est bon de réserver le même côté pour la partie de devant, I. |5. Il faut se servir ordinairement du même corporal jusqu'à ce qu’il ail besoin d'être blanchi, lin vase sacré qui renferme le saint Sa­ crement. ou non purifié, doit toujours reposer sur un corporal, I, 46. Coton. Le fil de coton est interdit pour les linges et les vêtements sacrés, I, 14, 18. Cotta. Vêtement qui peut tenir lieu de surplis, I, 3o. Couleur des ornements. Il y a cinq couleurs liturgiques pour les o rnements, I, 21. V. Drap d'or. Coutume. Toute coutume positivement contraire aux rubriques ou aux décrets de la S. C. est abusive et doit être abolie, I, 8. Crécelle. Les trois derniers jours de la semaine sainte, on se sert de crécelle pour appeler les fidèles à l’église, II, 2î5, 233, 247. Crédence. La crédence doit être du côté de l’épître. On la couvre d'une nappe blanche qui descend jusqu’à terre, 1, 54. On y met : le calice, mais seulement pour la messe solennelle; le ciboire, si l’on doit consacrer de petites hosties; le livre pour l’épître et l’évangile; les burettes; le manuterge; la clochette. On peut y mettre l'encensoir avec la navette, et, auprès, les flambeaux pour l'élévation, 1.405. Pour la fonction du vendredi saint, la crédence est garnie d’une nappe qui recouvre seulement la table, 11, 89. Credo. Λ l'Oilicc on dit toujours le Credo au commencement des Matines, au commenccme ni de Prime, et, sauf les jeudi et ven­ dredi saints, à la fin des Complies, 1, 161, 188. 11 sc dit toujours à voix basse à l’Oflice public, sauf les mots Credo in Deum et Carnis resurrectionem, que l’Officiant dit à voix haute aux prières de Prime et de Complies, ibid. On le dit à la Messe, ratione mysterii, ratione doctr inμ, ratione solemnitatis, 1, 232. Lorsqu’un Prêtre célèbre la Messe dans une église étrangère suivant le calendrier de celte église, il doit se conformer à cette église pour la récitation du Credo, 1, 240. Le Credo, généralement, se chante alternativement : soit par les Chantres et le Chœur, soit parles deux côtés du Chœur, Π, 36g. Croix. Il est d’obligation d’avoir une croix à l'autel sur lequel on cé­ lèbre; il est de rigueur que, sur cette croix, il y ait l’image do Jésus- 556 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. Christ crucifié, I. 44. On baise la croix de l’amict, du manipule et de l’étole, avant de se revêtir de ces ornements, I, 222. On fait Je même après les avoir quittés, I, 279. Quand le saint Sacrement es; exposé, on peut, si c’est l’usage, se dipenser de mettre sur l’autel ure croix pour la Messe, I, 44. Pendant le temps de la Passion, on couvre les croix avec des voiles violets, II, 43 A la Messe du jeudi saint,li croix du grand autel est couverte d’un voile blanc. Il, 73. Pour a fonction du vendredi saint, elle l’est d'un voile noir ouviolet,l|, 89. Croix de procession. Elle ne doit pas rester continuellement dans le chœur, I, 34. Elle doit être portée, le Christ en avant, par un Clerc en surplis, entre deux Acolytes, I. 674. Le dimanche des Rameaux,avant la procession, on y attache un rameau, II, 56. A la procession du jeudi saint, elle est couverte d’un voile violet, 11, 73. Le samedi saint, i la procession aux fonts, elle est toujours portée par un Clerc, II, 119. Adoration de la Croix, II, 96, 237. On prépare à cette fin, dans l’église, un 01» plusieurs endroits pour les fidèles. On se met à genoui trois fois avant de baiser le Crucifix. Cuiller. On peut se servir d’une petite cuiller pour verser l’eau dam le calice à l’offertoire, I, 251. En préparant le calice, elle se place sur le purificatoire, ibid. Λ l'offertoire, le Prêtre la dépose sur l’autel, I, 262. En recouvrant le calice, il la met sur le purificatoire, 1.374. La navette renferme une petite cuiller, pour mettre l'encens dans l'en­ censoir, I, 14. ■Ί 4Λ Curé. A certains jours déterminés, le curé doit célébrer la Messe pour ses paroissiens I, >68. Cette obligation est personnelle, I, 169. Le curt est, dans sa paroisse, le ministre légitime des sacrements. Il doit toujours être prêt à les administrer, 1, 576. Il assiste aux mariage, I, 023. Il y a des bénédictions réservées au curé, 1,669. Même dans son église, il n’a pas la préséance sur le Chapitre cathédral, 1,349· Custode. On donne spécialement le nom de custode au petit ciboire destiné à porter la sainte communion aux malades, 1, 12. Manière de h transporter le jeudi saint, II, 82, 23o; eide la reporter le samedi saint, 11, 127, 257. V. Ciboire. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. 5 5y Dans les petites églises, le Célébrant prend la dalmatique le samedi saint, pour chanter X'Exultet, II, 249. Décoration. Aux solennités, on décore l'église avec soin. 1, 56. On fait Je même pour l’exposition du saint Sacrement, I, 55o. Décrets. V. Congrégation des Rites. Dédicace. Jour même de la Dédicace d'une église, Ï,it8 Anniversaire de cette Dédicace, I. 119. C’est une fête primaire du Seigneur; elle est du rit double de première classe avec octave I, 119; II. t85. L’anni­ versaire de la Dédicacede la cathédrale estcélébréà part, souslemême rit, dans tout le diocèse; toutefois, les religieux ayant un calendrier propre célèbrent cet anniversaire sans octave, I, 119. La fête de la Dédicace des églises consacrées de France (sauf celle des cathédrales) est fixée par induit au 6 novembre, I, 120; II, 185. Dêlauls. On se conforme aux rubriques du Missel, pour suppléer aux défauts qui peuvent se rencontrer dans la célébration de la Messe, 1, Degré. En règle générale, l’autel principal doit avoir trois degrés, et tout autel doit avoir au moins un degré, 1, 41. Il y a plusieurs degrés dans le rit de l’Oflice, 1, 70. LOftice double a aussi plusieurs degrés, Deinde. On ne doit pas omettre ce mot dans la formule de l’absolution sacramentelle, I, 604. Délégation.Hors le cas de nécessité, un Prêtre (même un Evêque), ne peut, sans délégation ou permission, administrer les sacrements aux fidèles d’une paroisse où il n’a pas juridiction, I, 577. Un Prêtre ne peut pas, sans délégation, assister à un mariage; mais le vicaire de la paroisse, remplaçant le curé, peut assister à un mariage sans délé­ gation spéciale, I, 024. De profundis. Ce psaume est récité, et non chanté, à la levée du corps et après les funérailles des adultes, I, 655, 660. On le dit aussi après l’absoute, excepté le 2 novembre, 1, 472. Deus. On fait une inclination aux mots Deo, Deum, Deus, au com­ mencement du Gloria in excelsis et du Credo, et à la bénédiction, pour rendre hommage à la sainte Trinité, 1, 257, 260, 276. Dais, I. 35. Le dais est porté, à la procession du jeudi saint, par des Prêtres en surplisou pard’autres, selon l'usage, 11,79/229 ; de mêmele vendredi saint II, 101. Λ la procession de la Fctc-Dieu, il est porté a la cathédrale par des Ecclésiastiques en chape, jusqu'à la porte de l’église, II, 156, ι58. V. Ombrellino. Daimatique. La dalmatique est le vêtement du Diacre, I. 17. Le Dia­ cre s'en sert, non seulement à la Messe solennelle, mais encore à d’autres fonctions, I, 28. A certains jours, le Diacre porte la chasuble pliée, au lieu de la dalmatique, 1, 20, 28. Les Chanoines portent la dalmatique à certaines fonctions pontificales, I, 28. Les Prêtres elles Diacres s’en revêtent à la procession de la Fête-Dieu, II, 153 Deus in adjutorium. On commence toutes les Heures par Deus in adjutorium, excepté les trois derniers jours de la semaine sainte, I, 12'3 et suiv. En disant ce verset, on fait le signe de la croix, 1. 123. Deus, qui nobis sub Sacramento. La petite conclusion de cette orai son est Qui vivis et regnas in saxula sœculorum, 1, 567. Devant d'autel. Le devant d’autel en étoffe est la vraie décoration liturgique de l’autel, I, 43. Diacre. Observations générales, 1,410; II, 432 Le Diacre, àla Messe, fait la génuflexion sur le pavé en arrivant à l'autel pour la première fois, 558 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES, cl en le quittant pour la dernière; dans les autres circonstances, il la lait sur le degré. II tient les mains jointes, et, si l’une est occupée, il pose l’autre sur la poitrine. Sa place est sur le plus haul degré au-dessous du marchepied. Quand le Célébrant fait la génuflexion, il met la main sous son coude. Il récite avec le Célébrant le Gloria, le ( redo, le Sanctus, l’Agniis. 11 fait les mêmes signes que le Celebrant, si celui-ci chante ou parle à voix haute en union avec lui. Il présente et reçoit les objets avec baisers. Pour aller s'asseoir, il fait la génu­ flexion, s’il est au milieu, va à la banquette, aide au Célébrant à s’asseoir, lui présente sa barrette; salue le Sous-Diacre, et s’assiediil lient les mains étendues sur les genoux; pour revenir à l’autel, il se découvre, se lève, pose sa barrette, reçoit celle du Célébrant, la dépose, et accompagne le Célébrant à l'autel, en faisant le salut au Chœur, Cérémonies à observer pour faire bénir l’encens, I, 38g, Pendant l'en­ censement, il soutient la chasuble I, 418: II, 435. Règles générales pour les génuflexions à faire. Quand le saint Sacrement n’est pas sur l’autel, il fait la génuflexion au milieu de l’autel : lorsqu'il y passe pour se rendre d'un côté de l’autel à l’autre; lorsqu’il y arrive d’un lieu autre que l’autel; lorsqu’il en part pour se rendreùun lieu autre que l’autel. Quand le saint Sacrement est sur l’autel, il la fai’. · en partant et non en arrivant, lorsqu’il se rend d’un côté du Célé­ brant à l’autre; en partant et non en arrivant, lorsqu’il se rend d’un côté du Célébrant au milieu derrière lui, et ince versa, I, 412. Fondions du Diacre à la Messe solennelle ordinaire, 1,414; II, 435. Le Diacre se revêt de tous ses ornements, sauf du manipule et de la chasuble pliée, si l'on s’en sert, qu’il prend, quand le Célébrant est revêtu de ornements. Quand le Célébrant a mis ses ornements, il se couvre de la barrette. Au signal donné, il se découvre, fait les saluts ordinaires, et se rend à l’autel à la suite du Sous-Diacre. En entrant dans l'église, il se découvre, présente l’eau bénite au Célébrant, et fait le signedela croix. 11 se couvre de nouveau, s’il y a un trajet suflisant. Si le Clergé est au chœur, il le salue. A l’entrée du chœur, il se place à la droite du Célébrant, sc découvre, et reçoit la barrette du Célébrant. Il répond aux prières du commencement de la Messe. Il se tourne un peu vers le Célébrant en disant tibi Pater et te Pater. Il monte à l’autel avec le Célébrant, et ne fait pas la génuflexion pendant que celui-ci baise l’autel. Il fait bénir l’encens, assiste à l'encensement, et encense le Célébrant. Il monte à la droite du Célébrant, et lui indique l’introït, si le Cérémo­ niaire ne le fait pas. Pendant l’introït, il se tient derrière le Célébrant, ù sa droite. Quand l’introït est chanté et le Kyrie récité, on peut aller s'asseoir. Il se rend alors à la banquette sans saluer la croix. On revient à l'autel au dernier Kyrie. Au Gloria, il va à la droite du Célébrant,et récite le Gloria. Il fait ensuite la génuflexion, et va s’asseoir. A Cum sancto Spiritu, il revient à l'autel. Après Dominus vobiscum, il va au côte de l’épître, derrière le Célébrant. Si l’on doit dire Flectamus genua, il fait la génuflexion en chantant ces paroles. Après la dernière oraison, il va à la droite du Célébrant. Quand le Célébrant a lu l’épître, il répond Deo gratias. Il se relire un peu vers le coin de l’autel, quand le SousDiacre vient demander la bénédiction. Si l'on devait aller s'asseoir, il irait à la banquette et reviendrait au signal donné. Lorsque le Célébrant dit Munda cor meum. il attend au côté de l’épître, reçoit le livre des évangiles, salue le Chœur, va devant l’autel, fait la génuflexion, et dépose le livre des évangiles au milieu de l’autel. Il attend au même lieu que le Célébrant ait lu l’évangile. Il fait bénir l’encens. Il se met à genoux sur le bord du marchepied, et dit Munda cor meum. II reprend le livre, et se met à genoux pour recevoir la bénédiction. Il baise la main du TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES 559 Célébrant, se lève, descend au bas des degrés, fait la révérence à l’autel et au Chœur, et va chanter l’évangile. En disant Inilium, ou Sequentia, il fait le signe de la croix, puis encense le livre. Il fait vers le livre les inclinations, et la génuflexion s'il y a lieu. Après l’évangile, il montre ju Sous-Diacre le commencement du texte, reçoit l'encensoir, et en­ cense le Célébrant. Il rend l’encensoir, et, si l’on ne doit pas prêcher, il va se placer derrière le Célébrant. Si l'on doit prêcher, il va s'asseoir. Il observe pour le Credo ce qui est dit pour le Gloria. Il fait la génu­ flexion en disant le verset Et incarnatus est. Après la récitation du Credo, il va s’asseoir. Aux fêtes de Noël et de l’Annonciation, il sc met à genoux lorsque le Chœur chante le verset Et incarnatus est. Après le chant de ce verset, il se rend à la crédence pour recevoir la bourse, et la porte à l’autel avec les saluts ordinaires. Il prend le corporal, met la bourse contre le gradin, du côté de l’évangile, étend le corporal, rap­ proche le Missel, fait la génuflexion, et revient directement à la ban­ quette. Vers la lin du Credo, il revient à l’autel. 11 se place derrière le Célébrant. Quami le Célébrant a dit Oremus, le Diacre, sans faire la genuflexion, se rend à sa droite. Il découvre le calice, prend la patène avec l'hostie, et la présente au Célébrant. 11 reçoit le calice avec le purificatoire, étend le purificatoire en le tenant avec la main gau­ che au nœud du calice, reçoit la burette du vin, et verse le vin. Quand le Sous-Diacre a versé l’eau, il lui donne la burette du vin. U essuie la paroi intérieure du calice, présente celui-ci au Célébrant, et. les yeux élevés, dit avec lui Offerimus. Quand le calice est posé sur l'autel, il le couvre de la pale. Il donne la patène au Sous-Diacre. S'il n'y a pas Credo, il reçoit la bourse avec le calice. S’il faut consacrer des hosties dans un ciboire, il l'ouvre avant l'oblation de l'hostie, le tient élevé pendant l’oblation, puis il le dépose sur le corporal, et le couvre. Il fait bénir l’encens, et assiste à l'encensement. Pendant l’encensement des oblats, il met la main droite sur le pied du calice. Avant l’encensement de la croix, il fait la génuflexion, met le calice un peu du côté de l’épître, et le remet au milieu après l'encensement de la croix et la génuflexion. Après l’encensement de l'autel, il encense le Célébrant, et va encenser le Chœur. 11 revient à l’autel, du côté de l’épître, et en­ cense le Sous-Diacre. Il monte à sa place, et se tourne vers le Thurifé­ raire, pour être encensé. 11 sc retourne ensuite vers l’autel. Vers la fin de la préface, sans faire la génuflexion, il monte à la droite du Célé­ brant, pour dire le Sanctus. A Benedictus, il fait le signe de la croix, puis il se rend à la gauche du Célébrant, en faisant la génuflexion lors­ qu'il passe au milieu. A Quam oblationem, il fait la génuflexion en pas­ sant au milieu, et va se mettre à genoux sur le bord du marchepied, à la droite du Célébrant. Si l’on consacre des hosties dans un ciboire, il l'ouvre avant de se mettre à genoux. Pendant l’élévation de la sainte Hostie, il relève le bas de la chasuble. Quand le Célébrant fait la génu­ flexion, il découvre le calice, et revient se mettre à genoux au même lieu. Il relève le bas de la chasuble pendant l'élévation du calice, et, quand le Célébrant l’abaisse, il sc lève, et le couvre. 11 fait ensuite la génuflexion avec le Célébrant, retourne près du missel, et fait la génu­ flexion en y arrivant. Après Nobis quoque peccatoribus, il fait la génu­ flexion. et passe à la droite du Célébrant. Il découvre le calice, et fait la génuflexion. Il appuie l’extrémité de la main droite sur le calice. Quand le Célébrant s’est purifié les doigts, il couvre le calice, et fait la génu­ flexion. Lorsque le Célébrant dit audemus dicere, il fait la génuflexion, et revient derrière lui. Λ dimitte nobis, il fait la génuflexion, et revient à la droite du Célébrant. Il reçoit la patène, l’essuie avec le purificatoire, et la soutient des deux mains avec le purificatoire près du corporal· Quand le Célébrant la prend, il baise la patène et sa main. IJ pose le 56ο I *•4 ’ ’ H ft TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. purificatoire du côté de l’épître. Il de'couvre le calice, et fait la génu­ flexion. Quand le Célébrant a mis la parcelle dans le calice, il le couvre, et fait la génuflexion. Il s’incline médiocrement, et dit Agnus Deimc le Célébrant. II se met à genoux â sa droite, puis se lève, baise l'autel, et reçoit le baiser de paix. Il fait la génuflexion, descend sur le plus ba' degré, donne la paix au Sous-Diacre, monte à la gauche du Célébrant, et fait la génuflexion. Il s’incline pendant la communion du Célébrant. Si le Sous-Diacre n’est pas arrivé, il va découvrir le calice. Il s’incline pendant que le Célébrant prend le précieux Sang. Si l’on donne la corn munion, le Diacre passe au côté de l’épître, tire le ciboire s’il est dans le tabernacle, le découvre, et va dire ou chanter le Confiteor au coin de l’épître. Après Indulgentiam, il revient près du Célébrant, passe au côté de l’évangile, et va tenir la patène. S’il communie, il se met à ge­ noux sur le marchepied, du côté de l’épître. 11 remet le ciboire dans le tabernacle. Après l’ablution, il porte le missel au coin de l’épître. Il demeure à la droite du Célébrant, pour lui montrer la communion, s: le Cérémoniaire ne le fait pas. Il se tient ensuite derrière le Célébrant. Après la dernière oraison et Dominus vobiscum, il se tourne vers le peuple sans faire la génuflexion, et chante lie Missa est. S’il faut dire Benedica­ mus Domino, il ne se tourne pas. Après Deo Gratias, il se met à genoux sur le bord du marchepied, un peu du côté de l’épître, pour recevoir la bénédiction. Pendant le dernier évangile, il demeure debout au même lieu. Après le dernier évangile, il descend au bas des degrés, fait la génu­ flexion, salue le Chœur s’il y a lieu, reçoit sa barrette et celle du Célé­ brant, la lui donne, se couvre, et retourne à la sacristie. A la sacristie, il se découvre, se place à la droite du Célébrant, fait les saluls accoutu­ més, quitte le manipule et ses ornements. La présence d’un Prêtre assis­ tant apporte quelques modifications à l’office du Diacre, 1. 477; 11,453. Fondions du Diacre à l'aspersion de l'eau bénite, I, 3g8; 11,447. " ne prend pas le manipule. Il ne présente pas d’eau bénite au Célébrant en entrant à l’église. Après avoir fait la génuflexion à l’autel, il se met à genoux sur le plus bas degré, reçoit l’aspersoir, et le présente au Célébrant. Il soutient devant lui, avec le Sous-Diacre, le livre pour l’in­ tonation. Quand le Sous-Diacre a été aspergé, il se lève, reçoit l’aspersoir, le rend au Porte-bénitier, relève le côté de la chape, fait la génuflexion, salue le Chœur, et accompagne le Célébrant pendant toute l’aspersion. Quand le Célébrant n’ajpas besoin de l’aspersoir, le Diacre le reçoit et le rend au Porte-bénitier. Quand le Célébrant doit reprendre l’aspersoir, le Diacre le prend pour le lui donner. Après l’aspersion, il salue le Chœur et revient à l’autel. Il soutient le livre pendant les versets et l’oraison. Il fait la génuflexion, se rend à la banquette, prend son mani­ pule, et accompagne le Célébrant à l’autel. Fondions du Diacre à la Messe solennelle lorsqu'il porte la chasuble pliée, I, 442; 11,446. Le Diacre se revêt de la chasuble pliée après avoir pris le manipule, quand le Célébrant est revêtu de ses ornements. 11 la quitte lorsque le Célébrant commence l’évangile, et prend la grande étole. Il la reprend après avoir transporté le Missel au côté de l’épître. Il la quitte avant le manipule, en arrivant à la sacristie. Fonctions du Diacre à la Messe en présence du saint Sacrement expose, I, 449; II, 448. 11 fait la génuflexion à deux genoux à l’arrivée et au départ. Il ne salue pas le Chœur. Il se découvre en arrivant en vue du saint Sacrement, et ne se couvre plus pendant la Messe. Après la bénédiction de l’encens avant l’introït, il va se mettre à genoux à la droite du Célébrant sur le bord du marchepied, reçoit du Cérémoniaire l'encensoir et le présente au Célébrant. Après l'encensement de l'autel, il encense le Célébrant en tournant le dos au peuple. On ne TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. s’assied pas pendant le Kyrie. Il fait la génuflexion toutes les fois qu’il arrive devant le milieu de l’autel, ou qu’il le quitte. Il s’approche du côté de l’évangile,pour faire bénir l’encens avant l'évangile. Aprèsl’cncensement des oblats, il ne retire pas le calice, et, sans génuflexion, il vient se mettre à genoux comme au premier encensement. A l’encense­ ment du Chœur, il salue ceux qu’il encense. Quand il est de retour, il faitlagenuflexion,se retire un peu pour être encensé ensuite, et fait une seconde génuflexion. Pour chanter Ite Missa est, il seretire un peu vers le côté de l’évangile, après avoir fait la génuflexion : après l’avoir chanté, il fait de nouveau la génuflexion. Après le dernier évangile, il fait la génuflexion sur le marchepied, puis la génuflexion à deux genoux au bas des degrés. Il donne au Célébrant sa barrette, quand il n’est plus en vue du saint Sacrement. Fonctions du Diacre ά la Messe solennelle pour l'exposition du saint Sacrement, I, 457. Quand le Célébrant a pris le précieux Sang, il vient à sa droite, fait la génuflexion,et tient l’ostensoir, pendant que le Célé­ brant y met la sainte Hostie. Il observe, jusqu’à la fin de la Messe, les cérémonies indiquées en présence du saint Sacrement exposé. Après le dernier évangile, il fait, avec le Célébrant, la génuflexion sur le mar­ chepied, et descend à la banquette. 11 quitte son manipule, revient de­ vant l’autel, où il fait, sur le pavé, la génuflexion à deux genoux, et observe tout ce qui est indiqué pour l’exposition. S’il y a procession, il se conforme à ce qui est marqué pour le jour de la fête du saint Sa­ crement. Fonctions du Diacre à la Messe de Requiem et ά l’absoute. 1, 462,468 ; ll.qSo. Il omet tousles baisers. 11 n’y a pas d’encensement à l’introït. 11 ne lait pas le signe de la croix à l’introït. Si le Célébrant va s’asseoir après avoir lu la prose, il revient à l’autel avant la fin, reçoit le livre desévan giles, et le pose sur Vautel. Quand le Célébrant a lu l'évangile, il récite Munda cor, prend le livre, et, sans recevoir la bénédiction, va chanter l'évangile pour lequel 11 n'y a point d’encensement. Après l’évangile, il va directement derrière le Célébrant. Il ne donne pas la patène au Sous-Diacre. 11 assiste à l’encensement de l'offertoire, et encense le Célébrant seulement. Après Γ.1 gnus Dei, il passe à la gauche du Célé­ brant. 11 chante Requiescant in pace sans se retourner. Après avoir chanté ce verset, il ne se met pas à genoux. S’il y a l’absoute, il fait, avec le Célébrant, la génuflexion sur le marchepied après le dernier évangile, et se rend à la banquette, où il quitte son manipule. Il se rend au bas des degrés avec le Célébrant, et se place à sa gauche. Il l'accom­ pagne près du lit funèbre. Vers la fin du répons, il passe à la droite du Célébrant, et fait bénir l’encens. Quand le Célébrant dit Rater noster, il prend l’aspersoir, fait la génuflexion, et lui donne l’aspersoir. Après l'aspersion, il reçoit l’aspersoir et le rend, prend de même l encensoir, le donne au Célébrant, l’accompagne pendant l'encensement, reçoit et rend l’encensoir. Il soutient le livre. Après l’absoute, il revient a la sa­ cristie. Si l’absoute se fait pour un Prêtre, le corps présent, le Diacre se place, avec le Célébrant, au côté opposé. Si l’absoute se fait à l’autel, le Diacre se tient à la droite du Célébrant, au coin de l’épître, fait bénir l’encens, et, pour l’aspersion et l’encensement, il se rend au milieu de l'autel, et s’y place du côté de l’évangile, tourné vers le peuple. Fondions du Diacre à l'exposition du saint Sacrement, I,56o, 11,454. 11 prend tous les ornements, sauf le manipule. 11 se rend à l’autel comme à l’ordinaire. Après une courte prière, il monte à l’autel, étend le cor­ poral, ouvre le tabernacle, fait la génuflexion les mains jointes, met la 502 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. il se rend à la banquette, prend son manipule, et se rend à l’autel. Au verset du trait Adjura nos, il se met à genoux sur le marchepied. On bénit ensuite l’encens pour l'évangile. Après la dernière postcommu nion et Oremus, il chante Humiliate, tourné vers les fidèles. Il fait de même aux Messes des fériés du Carême. sainte Hostie dans l'ostensoir, le met sur le trône de l'exposition, (ait la génuflexion,et revient au bas des degrés. Il assiste le Célébrant pour l'encensement. Si l'on doit alors se retirer, il fait la génuflexion deux genoux, reçoit sa barrette et celle du Célébrant; il la donne au Célébrant quand on n'est plus en vue du saint Sacrement, et sc couvre lui-même. Fonctions du Diacre à la reposition du saint Sacrement, I, 56?; II, 4?.|. 11 prend tous ses ornements, sauf le manipule. II se rend à faute: comme à l'ordinaire. Il incline la tête quand on chante Veneremur cernui. Il fait mettre l’encens à Genitori, puis il reçoit et présente l’encensoir, assiste le Célébrant, reçoit et rend l’encensoir. Pendant l’oraison, il soutient le livre sans se lever. Après l’oraison,il descend l'ostensoir sur l’autel, si un autre n'en est pas chargé, faisant unegé nufiexion avant et après. Il peut remettre l'ostensoir au Prêtre, et le re­ cevoir de lui apnès la bénédiction. Il renferme ensuite le saint Sacrement, si un autre n’en est pas chargé. Fonctions du Diacre aux funérailles, I, bSq . Si le Célébrant se rend au cimetière avec ses ornements, le Diacre l'accompagne et l'assiste pendant toute la cérémonie. Fonctions du Diacre le jour delà Purification, II, 2 5, <55. Userttêt de l'amict,de l’aube, du cordon, et de l’étole violette. Quand le Célébrant est revêtu des ornements, il prend la chasuble pliée, si l’on s’en sert.Il se rend à l'autel comme à l’ordinaire. Après les révérences convenable? il monte à l’autel, et ne fait pas la génuflexion quand, le Célébrant le baise. II va au coin de l’épître, et reste à la droite du Célébrant pendant la bénédiction des cierges. Il fait bénir l’encens, reçoit l’aspersoir, elle présente au Célébrant, le reçoit et le rend, puis fait de même pour l'en­ censoir. Il accompagne le Célébrant au milieu de l’autel, et se tourne vers le peuple, demeurant au côté de l’épître. 11 reçoit le cierge du Cé­ lébrant, et le donne au Prêtre qui doit le lui présenter. 11 se met .; genoux pour recevoir le sien, qu’il donne ensuite au second Acol)tc. 11 revient à sa place, et donne au Célébrant les cierges qu’il doit dû· tribucr. Après la distribution, il revient au côté de l’épître, et soutient la chape à la droite du Célébrant pendant que celui-ci se lave les mains. Quand le Célébrant a dit Oremus, si c’est après la Septuagesime et un autre jour que le dimanche, il chante Flectamus genua. 11 fait ensuite bénir l'encens pour la procession. 11 reçoit le cierge du Célébrant, et le lui présente. Quand il en est temps, il se tourne vers le peuple, et chante Procedamus in pace. Il descend au bas des degrés, et fait la gé-miiexion sur le degré. U reçoit la barrette du Célébrant, la lui présente, se re­ tourne, demeure à la gauche du Célébrant, reçoit sa barrette et secourt. Au retour, il se découvre en entrant dans le chœur. A la banquette, ü éteint son cierge, reçoit le cierge et la barrette du Célébrant, donne le tout au Cérémoniaire, et prend les ornements pour la Messe. Fonctions du Diacre le mercredi des Cendres, II, 38: II. 457. Ilobservc, pour la bénédiction des cendres, tout ce qui est indiqué pour la bé­ nédiction des cierges le jour de la Purification. Après la bénédiction des cendres, il prend le vase des cendres de la main droite, et accom­ pagne le Célébrant au milieu de l’autel, où il se tient tourné vers 1e peuple, du côté de l’évangile. Quand le Prêtre qui a imposé les cendres au Célébrant les a reçues lui-même, le Diacre donne le vase au Cérémoniaire, et va se mettre à genoux sur le marchepied, à la droite du Sous-Diacre, pour les recevoir. 11 revient ensuite à sa place. Après l’imposition, il revient au côté del’épître, et soutient la chape â la droite du Célébrant, pendant que celui-ci se lave les mains. Après l'oraison, S63 Fonctions du Diacre le dimanche des Hameaux, 11, 52, 4$o. Après l'aspersion, il prend son manipule, il monte à l'autel avec le Célébrant, ne fait pas la génuflexion pendant que celui-ci baise l'autel, et va au coin de l’épître. 11 répond Deo gratias. Après le chant de la leçon, il va déposer la chasuble pliée, s'il s'en sert, et prendre la grande étole. 11 reçoit le livre des évangiles, et le porte sur l'autel comme à l'ordi­ naire-, il va chanter l'évangile avec les cérémonies d usage. Pourl’évangile qui suit le chant de la Passion, il ne dit pas Dominus votnscum ni Sequentia, mais il encense le livre. I I J : I I I I 1 I 1 Fonctions du Diacre à la Messe du jeudi saint, II. 76. 462. 11 n’y a pas de baiser de paix. Après Agnus Dei, il change de côté avec le SousDiacre. Quand le Célébrant a pris le précieux Sang.il passe au côté de l’épître; après avoir fait la génuflexion, il présente au Célébrant le calice où l’on doit mettre la sainte Hostie, puis le couvre delà pale, de la patène renversée et du voile, qu’il lie avec le ruban entre le nœud et la coupe du calice. 11 fait la génuflexion après avoir découvert le ciboire, chante le Confiteor, et communie le premier. Après la communion, il observe ce qui est prescrit pour la Messe en présence du saint Sacrement exposé. Après le dernier évangile, il fait, avec le Célébrant, la génullcxion sur le marchepied et va ù la banquette. 11 quitte son manipule, et aide au Célébrant à quitter la chasuble et le manipule, et àse revêtir de la chape. 11 se rend au bas des degrés avec le Célébrant, fait, à la droite de celui-ci. une génuflexion à deux genoux, et se met à genouxsur le plus bas degré. Après une courte prière, il se lève, et fait mettre l'encens dans les deux encensoirs; il se met ensuite à genoux, prend l’encensoir, et le présente au Célébrant. Il reçoit l’encensoir, le rend au Thuriféraire, monte a l’autel, fait la génuflexion, prend le calice, le donne au Célébrant, et le couvre des extrémités du grand voile. 11 fait la génuflexion, passe au côté de l’évangile, et se place à la droite du Célébrant, tourné vers le peuple. Pendant la procession au reposoir. il relève la chape du Célé­ brant. Arrivé près de l'autel, il se met à genoux sur le pavé, du côté de l’épître, vers le saint Sacrement. 11 écarte les côtés du voile, reçoit le calice, monte à l’autel, et pose le calice dans le petit tabernacle. Il lait la génuflexion, et revient à la droite du Célébrant. A Genitori, le Célébrant met de l'encens dans un encensoir et encense ; le Diacre monte ensuite à l’autel, renferme le saint Sacrement, et revient à la droite du Célébrant. Il se lève, fait la génullcxion à deux genoux, et accompagne le Célébrantà lasacristic.il quitte la dalmatique et l’étole, et récite les Vêpres avec le Célébrant et le Sous-Diacre. 11 prend l’étole violette, et se couvre. Use rend à l’autel vers la fin du Miserere. Après l'oraison des Vêpres, quand le Célébrant a commencé l'antienne Diviserunt et le psaume Deus, l)eus meus,il monleà l’autel, et lui aide à enlever les nappes. Il retourne ensuite à la sacristie, ou, si le Célébrant dépouille d’autres autels, il l’accompagne et l’assiste comme ci-dessus; il revient au grand autel,et, après la répétition de l aotienne, revient à la sacristie. Ofiice du Diacre au lavement des pieds, II, 85, .;65. Il se revêt desornements blancs. 11 marche à la droite du Prêtre. Il monte à l'autel avec celui-ci, et l’accompagne au coin de l’épître. U vu prendre le livre des évangiles, et observe toutes les cérémonies indiquées pour l'évangile qui précède la bénédiction des rameaux. Après avoir encensé le Prêtre, 564 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. il scrcnd à la crédence, et quitte son manipule. Il accompagne le Prtirc à droite, et lui présente· la serviette. Quand le Prêtre a lavé le pied du dernier, il revient à la crédence, et, quand le Prêtre s’estlavcles main', il lui présente la serviette. Il revient au coin de l’épître, et, aprêsloraison, il se relire avec les ceremonies accoutumées. Fonctions du Diacre le vendredi saint, II, g3, 466. Il se revêt del’amict, de l'aube, du cordon, cl de l’étole noire. Quand le Célébrant est habillé, il prend le manipule, et la chasuble pliée si l’on s’en sert. Quand ili donné au Cérémoniaire la barrette {du Célébrant et la sienne, il se prosterne. Il se lèveausignal donné. Il monte à l’autel, et nefaitpasla génuflexion quand le Célébrant le baise. Il va au coin de l’épître. etsc place comme pour l’introït. Quand il en est temps, il va s’asseoir avec le Célébrant, et revient au coin del’épître par le plus cour chemin. Il se place derrière le Célébrant. Après Oremus, il fait la génuflexion en chantant Flectamus genua. Après l’oraison,il peut s'asseoir avec le Célé­ brant. Il revient à l’autel, et demeure derrière le Célébrant, comme l’introït, pendant qu'il lit la Passion. Quand le Célébrant a fini, il se place au-dessous de lui, et se tourne vers les Diacres qui chantent I· Passion. A tradidit spiritum, il se tourne vers l'autel et se met àgenour Après la Passion, il va quitter la chasuble pliée, et prendre la grande étole. Il porte le livre â l’autel, et dit .Munda cor meum. Il va chanter l’évangile sans encenser le livre, en commençant immédiatement Post luvc autem. Après l’évangile, il retourne au côté de l’épître, derrière le Célébrant. Il chante Flectamus genua quand il y a lieu. Après les orai­ sons, il accompagne le Célbérant à la banquette. Il va à l’autel recevoir la croix, la porte au Célébrant, et se place à sa droite, où il est tourn. vers le peuple. Il aide au Célébrant à découvrir la croix, a trois endroitsdif férents, chante avec lui in quo salus mundi pependit, et sc met àgenoui quand le Chœur chante Venite adoremus. Après la troisième fois, il reste à genoux sur le marchepied, tourné vers la croix. Quand le Célébrant se lève après avoir posé la croix, ilsc lève aussi, fait la génuflexion en même temps que lui, et l’accompagne à la banquette. Il y demeure pendant que le Célébrant va adorer la croix. Quand le Célébrant est de retour, il quitte son manipule et scs souliers, et va adorer la croix avec le Sous-Diacre. Il revient à la banquette, reprend ses souliers et son manipule, et récite les impropères avec le Célébrant et le Sous-Diacre. Vers la fin de l’adoration de la croix, il va prendre la bourse, la porte'1 l’autel, où il fait la génuflexion vers la croix, et prépare le corporal elle purificatoire. Il revient à la banquette, après avoir fait la génuflexion vers la croix. Après l’adoration, il va prendre la croix, et la porte à l'autel avec une génuflexion avant et après. Il revient à la banquette. Au signa! donné, il vient à l’autel, fait la génuflexion à la droite du Célébrant,« couvre, et suit la procession. En arrivant à la chapelle du reposoir, il sc découvre, reçoit la barrette du Célébrant, et la donne avec la sienne. En arrivant à l’autel, il fait la génuflexion à deux genoux, et se met .1 genoux. 11 monte à l’autel, ouvre le tabernacle , fait la génuflexion, et revient faire mettre l’encens. Il assiste à l’encensement. H monte à l'autel, fait la génuflexion, prend le calice, le donneau Célébrant, le couvre des extrémitésdu grand voile, fait la génuflexion et passe au côté de l'cvangile. 11 marche à la droite du Célébrant. Arrivé près du grand autel.il se met à genoux sur le pavé, du côté de l’épître, vers le saint Sacrement. 11 écarte les côtes du voile, reçoit le calice, monteà l’autel, pose le calice sur l’autel, fait la génuflexion, ôte le ruban, revient faire mettre l’encens, et assiste à l’encensement. Il monteensuite â l’autel avec le Célébrant, fait la génuflexion, découvre le calice, prend la patène, et la soutient devant le Célébrant. Quand le Célébrant a lait glisser la sainte Hostie sur TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. la patène, il lui donne celle-ci. Il verse du vin dans le calice, et fait verser l'eau par le Sous-Diacre. Sans essuyer le calice, il le présente au Célébrant, et le couvre de la pale. Il fait mettre l'encens, et assiste à l'encensement de l’autel, faisant la génuflexion avant et après l'encense­ ment des oblats. Il n’encense pas le Célébrant. Il accompagne le Célébrantau milieu de l’autel, et.s'y place derrière lui, faisant la génuflexion en arrivant. Après Orale fratres, il ne répond rien. Après Libera nos. il fait lagénuflexion en même-temps que le Célébrant, se met a genoux du côté de l’épître, sur le bord du marchepied; il n’élève pasja chasuble du Célébrant. Quand le Célébrant abaisse la sainte Hostie, il se lève, et dé­ couvre le calice. Quand le Célébrant y a mis la parcelle, il couvre le calice, fait la génuflexion, va à la gauche du Célébrant, et fait la génu­ llcxion en y arrivant. Après l’ablution, il revient la à droite du Célé­ brant. 11 va quitter la grande étole, et reprendre la chasuble pliée. On revient à la sacristie quand le Sous-Diacre a fermé le missel. Fonctions du Diacre le samedi saint, 11. ni, i;o. lise revêt de l'amict, del'aube, du cordon, et de l’étole violette ; quand le Célébrant est revêtu de la chape, il prend la chasuble pliée, s’il s’en sert. Il marche à la suite du Clergé, à la gauche du Célébrant. A la porte de l’église, il reçoit sa bar­ rette, et l’assiste commeà l’ordinaire. Quand il enest temps, il faitbénir l’encens,prend l’aspersoir, le présente, puis le reçoit et le rend ; il fait de même pour l’encensoir. Après l’encensement, il quitte les ornements violets, et prend des ornements blancs. 11 fait bénir l’encens. Il prend le roseau des deux mains. Entré dans l’église, il allume une des branches du cierge triangulaire, fait la génuflexion, et chante Lumen Christi. Il répète la même cérémonie au milieu de l’église et au bas des degrés de l’autel, en chantant chaque fois Lumen Christi sur un ton plus élevé. 11 donne le roseau à un Clerc, se place à la droite du Célébrant, reçoit la barrette de celui-ci, fait la génuflexion, prend le livre, et va recevoir la bénédiction. 11 descend au bas des degrés, fait les révérences d’usage, et va au pupitre. 11 encense le livre, et chante VExsultet Aux moments marqués, il met les grains d’encens dans le cierge et I allume. AprèsVExsultet, il ferme le livre, va faire la génuflexion au bas des degrés, et sc rend à la banquette. Il reprend les ornements violets, lise rend aucoin de l’épître par le plus court chemin. 11 fait de même toutes les fois qu’on est allé s’asseoir pendant les prophéties. Il se tient près du Célébrant comme à l’introït. Avant chaque oraison, il va der­ rière le Célébrant, et chante Flectamus genua. Avant la dernière, il n y a pas Flectamus genua. Après la dernière oraison, il va à la banquette, et quitte son manipule. Après la génuflexion à l'autel, il remet au Célé­ brant sa barrette, prend la sienne, et se place à sa droite pour aller aux fonts. Il sc tient à la droite du Célébrant pendant la bénédiction des fonts, et lui présente en temps opportun le cierge et la serviette. Après la bénédiction, il l’accompagne pour l’aspersion, s’il la fait lui-même. II reçoit lessaintes Huiles, les présente au Célébrant, les reçoit elles rend, et présente au Célébrant la serviette. Il revient à l’autel à la droite du Célébrant, se rend à la banquette, quitte la chasuble pliée, s'il s’en sert, vient à l'autel, et sc prosterne. S’il n’y a pas de fonts, il quitte la chasuble pliée, s’il s'en sert, après la dernière oraison, et se prosterne. A Pecca­ tores, il se lève, et se rend à la sacristie.il se revêt des ornements blancs. 11 sc rend à l’autel sans saluer le Chœur. Après avoir encensé le Celé brant, il répond aussitôt au Kyrie eleison. Après léchant de l’épître, il va sc placer comme à l’introït. Quand le Chœur a répété le troisième Alleluia, il va prendre le livre des évangiles. Il n’y a ni Agnus Dei, ni bai­ ser de paix; il passe au côté de l’évangile après Pax Domini. Après l’a­ blution, il se place comme pour l’introit, et récite les Vêpres avec le 3a 566 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. du livre, le Prêtre prend la pale ou le signet entre 1 index et le doigt du milieu. Il frotte légèrement ses doigts au-dessus du calice, mais entre eux et non contre les parois. Il faut éviter que les doigts qui ont touché la sainte Hostie ne touchent la chasuble. Célébrant et le Sous-Diacre. Il faille signe de la croix quand on entons Magnificat, va au milieu de l'autel avec le Célébrant, et fait bénir l'en­ cens. H assiste à l'encensement de l'autel, disant le Magnificat brant, encense le Célébrant, le Chœur et le Sous-Diacre, et revient 1 l’autel. Il ajoute deux Alleluia à Ite Missa est, et observe ensuite 1« cérémonies accoutumées. Domine, labia mea aperies. On commence les Matines par ce verset, excepté le jour de l’Epiphanie, les trois derniers jours de la semaine sainte, et à l’Office des morts, I, ia3. En prononçant ces paroles, on lait, avec le pouce, un signe de croix sur sa bouche, 1, ia'3, >41. Fonctions du Diacre la vigile de la Pentecôte, II, 146,474. Il sc revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, de l’étole violette; quand le Ca­ brant a pris la'chasuble, il prend le manipule, et la chasuble pliée si Ton s’en sert. Il monte à l’autel avec le Célébrant, et, sans faire la génu­ flexion, il se rend au coin de l’épître, et sc place comme pour l'introlî. Quand le Célébrant va s’asseoir, il l'accompagne, et revient à l'autel par le plus court chemin. U se conforme, pour la bénédiction des fonts et les litanies, à ce qui est prescrit pour le samedi saint. Domino, non sum dignus. Le Prêtre dit ces paroles à voix médiocre, et étant médiocrement incliné, sans appuyer le bras gauche sur l'au­ tel, sans se tourner d'aucun côté, I, 272. Domini est terra. On chante ce psaume aux Funérailles des enfants, I, 663. Fonctions du Diacre le jour de la fête du saint Sacrement, II, i55,47;. Quand le Célébrante pris le précieux Sang, il vient à sa droite, faisant la génuflexion au départ et à l’arrivée, prend l’ostensoir, et le met devant le Célébrant. Il ferme l’ostensoir, et observe tout ce qui est marqui pour le jeudi saint. 11 présente l’ostensoir, en le tenant de la droite par le nœud et de la gauche par le pied. Pour recevoir l’ostensoir, soit aux reposoirs, soit à l’autel, il observe ce qui eslindiqué pou rie jeudi saint. Quand on doit donner la bénédiction, il sc conforme à ce quies: prescrit pour la reposition. ■ *»>i Dominus voblscum. II faut être Diacre pour dire ce verset. I, i5g. Double. On y distingue quatre degrés : double de première classe, de seconde classe, majeur, mineur, I, 72. L’Office double commence la veille aux Vêpres, et se termine avec les Complies du jour. Les Ma­ tines ont trois nocturnes. Il n’y a ni prières, ni suffrage. Seuls, les Offices doubles de première ou de seconde classe, accidentellement ou perpétuellement empêchés, ont le privilège de la translation et de la reposition, I, ιο3, ιο5. V. Concurrence. Dignité. Dans un Chapitre, les Dignités ont la préséance sur les autremembres, I 35o. Aux fonctions pontificales, les Dignités portent h chape, I, 29. C'est à la première Dignité du Chapitre de célébrer à la Cathédrale, en l’absence de l’Evéque, les fonctions solennelles qui incombent àcejui-ci, I, 35o. On entend j>ar dignité d’une fête la dignité de son objet, I, 86, 93. » Dimanche. L'Office du dimanche est semi-double, I, 73. Il y a diverses classes de dimanches, I, 76 et suiv. On distingue les dimanches ma­ jeurs de première ou de seconde classe, et les dimanches ordinaires, les dimanches après l’Épiphanie, et apres la Pentecôte; les dimanche.· dans les octaves; les dimanches du temps pascal; les dimanche.vacants; les dimanches vagues. A certains dimanches, on dit à Prime le symbole de saint Athanase, I, 161. * frf. Disposition Le chœur peut être disposé de deux manières différente I, 52. L'église doit être disposée suivant certaines règles, I, 55, Dispc sitions intérieures et extérieures pour assister au Chœur, 1, 35;. b(( 9 Distribution des cierges et des rameaux. Le jour de La Purification et le dimanche des Rameaux, le Célébrant distribue les cierges elle? rameaux aux membres du Clergé, II, 3o, 56. Il peut aussi les distri­ buer au peuple, ou bien un autre Prêtre peut Je faire, II, 3i, -'7. Doxologie. C'est la dernière strophe des hymnes. Une doxologie spéciale est substituée à celle du même mètre, dans certains Offices; les hymnes qui, en général, ont le même mètre, sont celles des petites Heures et des Complies. On dit la doxologie spéciale, si l’on fait au moins mémoirede l’Office qui en a une; quand deux sont en concurrence, on dit celle dont les Vêpres sont entièresou du moinsà partir du capitule; on la dit si l’on ne fait pas mémoire de l’Otlice. non en raison du rit, mais en raison de l’identié du mystère, I. i36. La dernière strophe de l'hymne Veni Creator est toujours celle du temps pascal, I, 137. On doit s’incliner vers l’autel à toutes les doxologies où les trois adorables Personnes sont nommées par leurs noms propres de Père, Fils et Saint-Esprit, I, 64. Drap d'or. La couleur d'or n’est pas une couleur liturgique, 1, 18. La S. C. permet l’usage des ornements en drap d'or, à condition qu'ils soient tissés ou au moins recouverts d’or ou d'argent doré. ibid. ; et seulement pour remplacer les ornements blancs, rouges ou verts, I. 24. Drap mortuaire, I, 36. Le lit funèbre est recouvert d’un grand drap noir. On recouvre d’une étoffe de couleur blanche de cercueil des enfants morts avant l'âge de raison. Docteur. Quand il faut faire mémoire d’un saint Docteur à fOilicc d’un autre saint Docteur, on fait celte mémoire par l'antienne du commun des Confesseurs, I, 100. On dit Credo à la Messe dessainb Docteurs, I, 232. Doigts. Dcpuisla consécration jusqu'apres la communion, on ne sépare les deux premiers doigts de chaque main que pour toucher la sainte Hostie, I, 267. Alors, pour découvrir le calice ou tourner les feuilleta Eau. Le Prêtre qui aurait oublié de mettre de l’eau avec le vin dans le calice, réparerait cette omission, mais seulement avant la consécra 568 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. Encensoir. Description, I, 13 Manière de le porter. II, 264. V. Thuri fera ire. Eau bénite. La bénédiction de l’eau, avant la grand’Messe, se fait 0 h sacristie, J, 397. Il convient que le Prêtre qui se rend à l'autel, prerr. de l'eau bénite en entrant à l’église, I, 253. Le Servant lui en pr. sente, I, 327. Λ la Messe solennelle, le Cérémoniaire en donne au Sous-Diacre et au Diacre, et celui-ci en présente au Célébrant, l, 0, En entrant dans l’église pour l’aspersion, on n’en prend pas, 1,3c . Les trois derniers jours de la semaine sainte, on ôte l’eau bénite do bénitiers, II, 84. Le samedi saint, on fait la bénédiction de l’eauita fonts baptismaux, et l’on fait deux sortes d'eau bénite, II, 120, u On fait de même la veille de la Pentecôte. II, 145. V. Aspersion. Enfants de chœur. On peut remplacer les Clercs par des enfants de chœur, J, 32, 351. Les enfants de chœur peuvent porter une soutane rougeou violette avec le surplis; mais ils ne peuvent avoir ni calotte, ni barrette de couleur rouge ou violette, 1, 32. Élection des Patrons, Règles à suivre pour l’élection d'un Patron, i, 110. Élévation. L’élévation de la sainte Hostie et du calice doit se (aire avec gravité, I, 267. On ne doit pas sonner à l’élévation d’une Messe bas-c lorsque l’on fait un Office au chœur, I, 326. Aux Messes solennelles de Requiem, c’est le Sous-Diacre qui encense à l’élévation. 1.462. L: vendredi saint, le Célébrant élève la sainte Hostie de la main droite seule, II, 104. Pendant la Messe, le Prêtre élève onze fois les yeux vers la croix, I, 3 10. Embrassement. Le baiser de paix peutsedonner par embrassement ou au moyen de l’instrument de paix, I, 3yg. * RP 569 lion, I, 3ig. U faut mettre de l’eau en très petite quantité, 1,262, V. Ablution, Baptême. Église. Définition. I. 171. Disposition de l’église, I, 55. On ne peut ci lébrer dans une église violée, I, 173. S’il arrivait que l’église fût pn. fanée pendant la Messe avant le canon, on devrait interrompre le saint sacrifice, I, 320. Un Prêtre célébrant la Messe dans une église étran­ gère, doit dire la Messe d’après l’Office qui se fait dans cette église, I, 23p. Par l’église étrangère, il faut entendre aussi les ora­ toires publics et les chapelles principales des communaute's, nuis non les oratoires privés ou les oratoires intérieurs des communautô. Dans les églises ou oratoires confiés à des congrégations religieuses, on suit le calendrier de celles-ci. V. Dédicace, Titulaire. îH - TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. Encens, encensement, I, 385. Manière d’encenser. Il va des encense­ ments à coups doubles, et des encensements à coups simples. Le Prê­ tre bénit l’encens, tourné vers le côté de l’épître. Il encense l'autel de vingt-neuf coups. On encense le Clergé en commençant parles plus dignes, et, s'il y a distinction d’ordres, on encense tou iours le premier ordre tout entier avant de passer à l’ordre inférieur. Quand on porte le saint Sacrement en procession, deux Thuriféraires encensent con­ tinuellement le saint Sacrement. On ne peut pas, sans induit, fiire, d’encensements à une Messe sans Ministres sacrés, I, 483. Aux Vêpres, lOfficiant bénit l’encens après avoir baisé l’autel, I, 522. Aux Vêpres en présence du saint Sacrement exposé, on n'encense que l’autel du chœur, I, 531. Le vendredi saint, le Célébrant encense les oblati, Il croix et l’autel, II, io3. Aux funérailles des adultes, on encense à l'ab­ soute, et encore au cimetière s’il faut bénir le tombeau, I, 475, 6)9. Aux funérailles des enfants, on n’encense pas à l’église, mais onle fait toujours au cimetière, I, 663. wB Entrée. Il y a deux manières d’entrer au chœur, 1,355. Si l'entrée est solennelle, on se range à la sacristie suivant la place qu’on doit occu­ per au chœur Au signal donné, tous saluent la croix et le Célébrant. I, 356. Les membres du Clergé se mettent deux à deux, à la suite des Acolytes, les moins dignes les premiers, tenant la barrette à la main, ibid. En arrivant près de l’autel, ils font la révérence conve­ nable deux à deux, se saluent mutuellement, et vont à leurs places. I. 3?7- Si l’entrée n’est pas solennelle et si les membres du Clergé se rendent ensemble au chœur, les plus dignes marchent en avant, I, 357. Celui qui entre au chœur pendant l’Office. commence par se mettre à genoux avant d’arriver en vue du chœur; après une courte prière, il fait les révérences à l’autel et au Chœur, se rend à sa place, et prend la position du Chœur, 1, 358. On ne doit pas entrer au chœur pendant que le Célébrant chante, ni pendant l’épître ou l’évangile, ni lorsque le Chœur est à genoux ou incliné, I, 35g. Épiphanie. Fête de l'Épiphanie, II, 19. Le jour de l’Épiphanie, il n’y a pas d’invitatoire ni d’hymne au commencement des Malines, II. 20. Pendant l'évangile, on fait la génuflexion au mot procidentes, ibid. Dans les églises principales, on fait l’annonce des fêtes mobiles. II, 21. L’octave de cette fête est une octave privilégiée du deuxième ordre. L 87; II,iq. Épitre. Les leçons des épîtres de saint Paul qui ne peuvent pas être lues entre l’Epiphanie et la Septuagésime, sont omises, I, 148. On lit le commencement de chaque épître catholique au temps pascal, I. i5o. Pendant que le Prêtre lit l’épître à la Messe, scs mains doivent toucher le livre, I, 25g, 314. A la Messe solennelle, le Célébrant, en lisant l’épître, ne se fait pas entendre pendant le chant de l’épître, I. .μι, 4 21. Λ la Messe chantée sans Ministres, l’épître est chantée par le premier Acolyte ou par un autre Clerc, 1,485. Manière de chanter l’épître.II, 514. Étienne (Saint). L’octave de saint Etienne est une octave simple, I, 89; II, 16. Le jour octave, on dit la préface de la Nativité et le Communi­ cantes ordinaire, II, 18. Et incarnatus est. Aux Messes basses, le Prêtre commence la génu­ flexion à ces mots, et l'achève en disant Homo factus est, 1, 260. Aux Messes chantées, quand on chante ce verset, ceux qui sont debout se mettent à genoux. 1,428; le jourdc Noél et celui de l’Annonciation, tout le monde se met à genoux, même le Célébrant. I, 408; II, 12, 48. Ceci s’observe même si cette dernière fête est transférée, 11, 49. Étole. L’étole est le vêtement du Prêtre et du Diacre, I, 17. Ils la portent pour communier. I, 28. Elle porte trois croix, 1, 19. On ne la porte pas pour présider l’Office ordinaire, pas même en présence du saint Sacrement exposé, I. 28. On peut la porter pour l'Office des morts, I, 28, 643; II, 491,404. Le Prêtre doit la mettre sans la ■ί.-.-'ΤΛΒ TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. jeter le long du dos, et aussi de manière qu’elle ne glisse pas mj. dessous de la chasuble, I, 252. Pour donner la communion à l’é­ glise, on prend l’étole de la couleur du jour ou la blanche, 1.287, Pour la porter aux malades, on prend toujours l’étole blanche, I, 609. Aux Messes où les Ministres sacrés portent la chasuble p)i«' le Diacre porte une étolc large, depuis l’évangile jusqu'après la com­ munion, 1. 443; II, 446. On doit porter l’étole pour administrer les sacrements, 1, 27, 576. Et Verbum caro factum est. A ces paroles, dans l'évangile In princi­ pio, on fait la génuflexion, 1, 277, 408; II, t5. Eucharistie, 1, 43, 27g, 282, 556, 604. V. Communion, Exposition du saint Sacrement, Tabernacle, Évangélistes. Les fêtes des saints Évangélistes, comme celles des saints Apôtres, sont d’une dignité supérieure àcelles des autres Saints, après celles de saint Jean-Baptiste et de saint Joseph, I, 94. On dit Credo à la Messe de leurs tètes, I, 332. Évangile. Pendant que le Prêtre lit l’évangile, il fait toutes les incli­ nations ou génuflexions vers le livre, I. 200. On dit le dernier évangile à voix haute, et tourné obliquement. I, 276. Pendant le chant de l’évangile, on doit ôter sa calotte. I, 361. Manière de chanter l'évan­ gile, II, 5ι5. V. Homélie, Diacre. iq Évêque. L’Évêque, même titulaire, a le privilège de célébrer ou de faire célébrer en sa présence la Messe dans sa chapelle, et partout où il demeure, I. 174. On doit toujours, dans le canon, nommer l’Évêque du diocèse dans lequel on célèbre; si le siège diocésain est vacant, on omet les mots et Antistite Nostro, I, 265. Cérémonies ù observera la Messe basse en présence des grands Prélats, I, 294.11η Evêque, même non consacré, a la préséance sur le Chapitre, 1,246. Il est encensé de trois coups, sauf en présence de l’Evêque diocésain ou d’un Prélat supérieur, I, 388. Un Évêque en dehors du lieu des; juridiction est aspergé par le Célébrant, 1. 402. Un Evêque ne peut administrer les sacrements sans délégation, s'il n’a pas juridiction. I, 577, 58o, 616, 624. Visite pastorale, II, 187. Excommunié. On ne peut célébrer la Messe devant un excommunie dénoncé. I. 320. Exposition du saint Sacrement. Les expositions sont publiques ou privées, 1, ^47. L’autel doit être décoré pour l’exposition. I. 55o. Si elle est séparée de toute autre fonction, elle doit se faire avec des ornements blancs, I. 553. Pendant l’exposition, il doit y avoir toujours des adorateurs, 1, 55q. Le saint Sacrement exposé sc salue par une génuflexion à deux genoux. I, 61, 555. On ne se couvre jamais devant le saint Sacrement exposé, 1, 555. Une exposition so­ lennelle commence par une grand'Messe à laquelle on consacre l’hostie qui doit être exposée, I, 56ο. V. Célébrant, Cérémoniairt, Diacre, Officiant, Sous-Diacre, Thuriféraire. 1 Exsultabunt Domino. Cette antienne est entonnée aussitôt après h levée du corps, par le Prêtre qui préside aux P'unérailles, 1, 656· Exsultet. V Exsultet est chanté par le Diacre, II, n5, 471. Dans les TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES petites églises, s’il n’y a pas un Diacre ou un autre Prêtre, le Célé­ brant le chante <»u le lit lui-même, revêtu de la dalmatique, IL 25o. Extrême-Onction. I. 616. Fauteuil. Le Célébrant ne doit pas avoir un fauteuil, mais une ban­ quette, I, 55, 406. Férié. On distingue les fériés majeures et les fériés ordinaires: les fériés majeures se divisent elles-mêmes en privilégiées et non privi­ légiées, I, 81. L’Office de la férié est du rit simple, I, 74. Fêtes. Elles diffèrent entre elles par leur rit, leur solennité, leur qualité, et leur dignité, 1, 84,91. On appelle fêtes mobiles, celles qui varient avec la fête de Pâques, II, 3.$. V. Concurrence, Dédicace, Occurrence, Patron, Titulaire, Translation. Fête-Dieu. V. Saint Sacrement. Feu. Le samedi saint, le feu nouveau doit être tiré de la pierre, et l’on ne doit pas se servir d'allumettes phosphoriques pour se le procurer, IL 107. Fidèle de Sigmaringen (Saint). Règles à observer quand la Messe de ce Saint est célébrée hors du temps pascal, II, i5o. Fidelium. Règles concernant cette oraison, I, 225, 229. Fidelium animae. Ce verset se dit à la fin des Laudes, de Prime, de Tierce, de Sexte, de None et des Vêpres, I, 125 et suiv. On ne le dit pas les trois derniers jours de la semaine sainte, ibid.; ni à l’Office des morts, I, 642 et suiv. Flambeaux. On porte les flambeaux : à l'élévation des Messes chantées. I, 410, 434, 454, 466; pour accompagner le saint Sacrement, quand on le porte d’un autel â un autre, I, 557; pour l’accompagner quand on le porte aux malades, I, 608; à l'exposition du saint Sacrement, 1, 56o; ii la reposition, I, 565; au salut avec le ciboire, I, 574; à la procession du saint Sacrement, II, 80, 157, Flectamus genua. Λ la Messe basse, ou à la Messe chantée sans Mi­ nistres sacrés. le Célébrant fait la génuflexion en disant ces paroles. 1, 258. A la Messe solennelle, le Diacre chante ces paroles, et le Célé­ brant seul ne fait pas la génuflexion, I, 120. Manière de chanter ces mots, II, 517. Fleurs. Aux jours de fête, on décore les églises avec des fleurs, I, 56, 57. On n'en met point aux Messes et aux Offices du temps, pendant l’Avent et le Carême; toutefois, on peut en mettre à la Messe et aux Vêpres du dimanche Gaudete et du dimanche Latare, et aux Messes de la troisième semaine de l’Avent en dehors des quatre-temps. II, TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. Fonction. Ce mot est une expression liturgique qui désigne toute cé­ rémonie publique, I, 67. Fontaine. Une fontaine doit être à la sacristie, pour se laveries mains, I, 9- Fonts baptismaux. La place des fonts baptismaux est à l’entrée de l’église, I, 684. Le vase qui se trouve à l’intérieur,est divisé en deux parties, ibid. La bénédiction des fonts, pour les églises qui en ont, est obligatoire le samedi saint et la veille de la Pentecôte, 11, 68. Si, l'eau baptismale venant à manquer, on en fait la bénédiction un au­ tre jour, on se conforme à ce qui est indiqué pour cela dans le Ri­ tuel, 1, 636. Forme. La forme du saint Sacrifice consiste dans les paroles de la con­ sécration, I, 180. Forme du baptême, I, >79. htf J •41 1 Funérailles. Les funérailles des adultes se composent de quatre par­ ties : la levée du corps et la conduite du corps à l’église, l’Office et la Messe, la conduite au cimetière et les dernières prières; le retour â l’église, I, 646. Λ qui appartient le droit de célébrer les funérailles, ibid. Les funérailles des enfants se composent également de quatre parties : la levée du corps et la conduite du corps à l’église ; les céré­ monies qui se font à l'église; la conduite au cimetière et les dernières prières; le retour â l’église, I, 661. L’usage de célébrer la Messe du jour ou celle des saints Anges aux funérailles des enfants peut être conservé; mais on ne peut pas célébrer la Messe votive un jour où les Messes votives ordinaires ne sont pas permises, I, 663. Pendant les trois derniers jours de la semaine sainte, les funérailles se font sans solennité et à voix basse, IL 68. En l’absence d’un Prêtre, un Diacre peut être autorisé par l’Evêque à présider aux funérailles, 1,661. Fonc­ tions des différents Ministres aux funérailles, V. Acolyte, Célébrant, Cérémoniaire, Chantres, Croix, Diacre, Officiant, Porte-bénitier, SousDiacre, Thuriféraire. Gaudete, I, 24, 375, 44.3 ; 11, 6, 7, 46. Pour le troisième dimanche de l’Avent, appelé Gaudete, on peut orner l’autel de fleurs; les ornements peuvent être de couleur rose aux Messes et à l’Office; on porte, à la Messe solennelle, la dalmatique et la tunique, et l'on touche l’orgue. On fait de même aux Messes de la férié du lundi, du mardi et du jeudi de la même semaine. Génuflexion. Il y a deux espèces de génuflexions : la génuflexion d'un seul genou, et la génuflexion à deux genoux,!, 61. La génuflexion à deux genoux se fait devant le saint Sacrement exposé ou découvert, et devant le tabernacle de la chapelle du reposoir, le jeudi et le ven­ dredi saints. Dans chaque fonction, la génuflexion à deux genoux sc fait seulement â 1 arrivée et au départ. La génuflexion d’un seul ge­ nou se fait pour saluer le saint Sacrement renfermé dans le taber­ nacle. sauf le cas cité plus haut. Une relique de la vraie croix exposée se salue par une génuflexion d’un seul genou. Tous font la génuflexion pour saluer la croix devant laquelle se fait une fonction liturgique, TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. à l'exception des Prélats, des Chanoines, du Célébrant, et des Assis­ tants en chapes quand ils sont avec l’Officiant. On suit la même règle pour saluer l’Evêque diocésain, les grands Prélats. I 62. Règles sur la manière de faire celte génuflexion, ibid. Le Prêtre qui, portant le calice, va dire la Messe, fait la génuflexion d’un seul genou et la tête couverte, en passant devant le tabernacle et devant une relique Je la vraie croix exposée, 1, 253, 264. 11 la fait à deux genoux, la tête découverte, s'il passe devant un autel pendant la consécration et pendant qu’on donne la communion, ibid. Si le Prêtre ne porte pas le calice, il fait toutes les génuflexions et autres saluts la tête décou­ verte, 1, 25q. Si le saint Sacrement est dans le tabernacle, on doit faire la génuflexion sur le pavé en arrivant à l'autel et en le quittant. 1,254,411. En disant in nomine Jesu flectatur..., Adjuva nos, le Prêtre qui dit la Messe, fait la génuflexion d’un seul genou, en appuyant les mains sur l'autel. I, 259. Si le saint Sacrement est exposé, en arrivant à l’autel et en le quittant, on fait, sur le pavé, la génuflexion à deux genoux, I, 291. A la Messe solennelle, le Célébrant fait la génuflexion quand le Ministre sacré ou le Chœur chante les paroles qui l'exigent, et non (sauf au Credo) quand lui-même les dit, 1, 421, 423 ; II, 12, 15. En faisant la génuflexion, le Célébrant seul met les mains sur l'autel, I, 62. Georges (Saint). Règles à observer quand la Messe de ce Saint est célé­ brée hors du temps pascal, II, 149. Gloria in excelsis. On le dit à la Messe toutes les fois qu’on dit Te Dcum aux Matines, et, en outre, le jeudi saint, le samedi saint, aux Messes votives de la sainte Vierge le samedi, à celles des saints Anges, etàcellesqui se célèbrent solennellement pro re gravi, pourvu qu’elles ne soient pas célébrées en ornements violets, 1,215. Gloria in excelsis, à la Messe votive célébrée par un Prêtre qui, en raison de la fai­ blesse de sa vue a obtenu un induit. I, 690. On sonne les cloches au Gloria in excelsis le jeudi saint, 1, 365; 11. 76; le samedi saint, 1,365 ; 11. 125; la veille de la Pentecôte I. 365, II, 14.6; et, dans quelques églises, pendant le Gloria in excelsis de la nuit de Noël, I, 365. Gloria Patri. On dit ce verset après Deus in adjutorium. I, 123 et suiv. On le dit encore à la tin de tous les psaumes et de tous les cantiques, à l’exception du cantique Benedicite omnia opera, I, i.|3. On le dit encore : à l’invitatoire, au dernier répons de chaque nocturne, et à tous les répons brefs, 1, i53, 156. A la Messe, on le dit après le verset de l’introït et à la fin du psaume Lavabo, 1. 263. Depuis le di­ manche de la Passion jusqu'au mercredi saint, à l’Oflice et à la Messe du temps, on omet Gloria Patri à l’invitatoire, aux répons, aux réponsbrefs,et à la Messe, 1,133; 11,44, .|5. Depuis les Matines dujeudi saint jusqu’à None du samedi, de même à l’Oflice et à la Messe des morts on omet toujours ce verset, I, >43,233; II, 64.0η s'incline à ce verset, 1,64. V. Deus in adjutorium,Introït, Lavabo, Psaumes, Répons, Répons brefs. Graduel, 1, 23o. Depuis le samedi de l’octave de Pâques jusqu’après l’octave de la Pentecôte, il n’y a pas de graduel. Aux funérailles, s il faut conduire le corps dans un lieu éloigné, on peut chanter des psaumes graduels, I, 656, 65y. Grille, bans le confessionnal, il doit y avoir une grille serrée, 1,6o3. 574 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. Habit de chœur. L’habit de choeur est le surplis ou la colla, 1,3o. Habit de chœur des Chanoines, ibid. L'habit de chœurdes Chanoines ne peut remplacer le surplis dans les fonctions pour lesquelles le sur­ plis est exigé, ibid. Hæc dios. Cette Antienne se dit ù toutes les Heures pendant l’octave de Pâques, L 125, 131 : 11,129. Aux Vêpresetaux Laudes solennelles, cette antienne est entonnée par l’Officiant. Π, 129. Herménégilde (Saint). On se conforme à la rubrique du bréviaire pour les hymnes de la fête de ce Saint, I. 135; II, 142. Office et messe de ce Saint, suivant le temps liturgique, 11, 141. Heure. L’heure des Messes conventuelles est réglée par la rubriquedu Missel, I, 177. La Messe privée peut se dire depuis l'aurore jusqu'à midi; cette règle s’entend moralement, ibid. Les petites Heures, à l’exception de Tierce dans certaines circonstances, ne se célèbrent pas solennellement, 1, 53γ. *“I Huile. L’huile qui brûle dans la lampe du très saint Sacrement, doit être de l’huile d'olive, ou , avec la permission de l’Ordinairc, une autre huile, autant que possible végétale, ou un mélange d'huile d'olive et de cire, ou même de la cire, L 47. Les saintes Huiles sont de trois espèces, 1, 585, 616. Elles doivent être renouvelées chaque année. 1, 585. On les conserve régulièrement dans l’église ou dans la sacristie, I, 586. On doit, autant que possible, se servir des Huiles nouvelles pour la bénédiction des fonts, le samedi saint, II, 122-Si l’on n'avait pas pu se les procurer, et si l'on pouvait en avoir dans un bref délai, on omettrait l’infusion, pour la suppléer ensuite d’une façon privée ; autrement, on se servirait des Huiles anciennes, ibid. Humiliate capita vestra Deo. Aux fériés du Carême, le Prêtre dit ces paroles après Oremus, avant l’oraison sur le peuple, 1, 275. En disant ces paroles, le Prêtre demeure incliné vers la croix, ibid. Aux Messes solennelles, ces paroles sont chantées par le Diacre, L 440: IL 4?.Manière de chanter ces paroles, II, 317. Hymne.I, i3q et suiv. On en dit à chaque Heure, excepté îles trois der­ niers jours de la semaine sainte, pendant l’octave de Pâques, aux Ma­ tines de la fête de l’Épiphanie, et à l’Office des morts. Certaines hymnes propres sont soumises à des règles particulières. 1, ι35, V. Doxologie. Hioacoiplet. On chante cette antienne, avec le psaume Domini estterra, aux funérailles des enfants, I, 663. Homélie. Les leçons du troisième nocturne d’un Office à neuf leçons, sont ordinairement tirées d’une homélie sur l’évangile du jour,1,146, 152. ...4 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. Honoraire. On peut recevoir un honoraire pour l’application des fruits de la Messe, 1, 184. Cet honoraire est réglé par l’autorité ecclé­ siastique, ibid. Un Prêtre qui a reçu l’honoraire, est obligé, à titre de justice, de célébrer à l'intention de celuiqui l’a versé, ibid. Le Prêtre qui, en vertu d’un honoraire reçu, célèbre la messe pour un défunt un jour où la Messe de Requiem est permise, satisfait à son obligation par la Messe du jour, quand le donateur n’a fait aucune réserve; néanmoins, il vaut mieux dire alors la messe de Requiem, ibid, ün Prêtre qui célèbre plusieurs Messes le meme jour, ne peut pas rece­ voir plusieurs honoraires, sauf pour les trois Messes de Noël. I, i85. Un ecclésiastique ne peut pas recevoir un honoraire pour l'assis­ tance à un Office sans y prendre part, I, 363. Hostie. L’hostie qui sert au saint Sacrifice doit être ronde et d'une grandeur convenable, I, 179. Elle doit être entière. On doit préala­ blement en détacher les parcelles, 1,40. Il faut avoir soin de la placer sur la pierre consacrée. 1, 251. Les petites hosties à consacrer doi­ vent se trouver sur l’autel au moment de l’offertoire: on les place près du calice, I, 279. Les hosties doivent être renouvelées au moins tous les quinze jours, 1, 47. L’élévation de la sainte Hostie se fait en ligne droite, I, 267. En faisant les signes de croix avec la sainte Hostie audessus du calice, il ne faut ni dépasser, ni toucher les bords de la coupe, I, 270. Après les ablutions, s'il se trouvait une hostie oubliée, on devrait la mettre dans le tabernacle, I, 321. Images. On ne peut exposer, dans les églises, d’autres images que celles des Saints, ou celle d’un Bienheureux dont on aurait le pouvoir de faire l’Office, 1,58. La veille du dimanche de la Passion, avant les Vêpres, on couvre les images avec des voiles violets 1, 36: II, 44. On les découvre le samedi saint au Gloria in excelsis, II, ia5. Imposition des cendres. Le mercredi des Cendres, le Célébrant impose les cendres aux membres du Clergé, 11, 40. Il peut aussi les imposer au peuple, si un autre Prêtre ne le fait pas, II, 42.On peut aussi, le matin du même jour, bénir des cendres sans solennité, et les imposer aux fidèles, II, 58. Impropères. Les Chantres chantent les Impropères de la manière indi­ quée dans le Missel, II, 99. Le Célébrant les lit alternativement avec ses Ministres, ibid. V. Vendredi saint. Inclination. L’inclination est de trois sortes : profonde, médiocre, ou de la tête seule, 1,63. L’inclination de tête est elle-même de trois sor­ tes, ibid. La première se fait toutes lesfois qu’il faut rendre honneur à Dieu; la deuxième, au nom de Marie: la troisième, aux noms des Saints ou du Pape,I, 64. Le Prêtre qui va dire la Messe, doit faire une inclination profonde en passant devant le grand autel, 1, 253, Au saint nom de Jésus, et toutes lesfois qu’on s incline en s’adressant à Dieu, on s’incline vers la croix, excepté pendant l’évangile, l. 65, 200. Au nom de Marie ou du Saint dont on fait la fête ou la mémoire, comme au nom du Pape régnant, ou de l’Évêque diocésain, on la fai; vers le livre- si la statue de la sainte Vierge ou du Saint occupe la partie principale de l’autel, c’est vers elle (sauf pendant l’évangile) qu’on fait l’inclination, 1, 258. Le Prêtre fait une inclination de tête également flfl 576 TABLE Λ NA LYTIQUE DES MATIÈRES. à per eumdem Christum après le Memento pour les morts, quoique le saint nom de Jésus ne soit pas prononcé, J, 269. On s'incline en disant Deo, Deum et Deux au commencement du Gloria in excelsù du Credo, et avant de donner la bénédiction. 1, 257, 36o, 276.1.in­ clination n’est pas prescrite pendant la sainte Messe, au saint nom de Jésus, danslescasoù le Prêtre est occupé à faire une cérémonie; mais il est bon de la faire néanmoins, quand on le peut facilement, I, 65. 231. On ne s’incline pas au nom de Marie ou du Saint dont on fait la fête ou la mémoire, s'il ne désigne la sainte Vierge ou le Saint que dans un sens accommodatice, I, 64. Sommaire des inclinations quele Prêtre doit faire pendant la Messe, I, 304. Les Prélats et les Chanoines font une inclination profonde à.la croix de l’autel et à l’Evêque; ilssïnclinent médiocrement pour la bénédiction du Célébrant; les autres se mettent àgenoux, 1, 63, 407. Lorsqu’on est couvert, on se découvre quand il faut faire une inclination, si le contraire n’est pas marqué, L408. Si, pendant que l’on marche, le Chœur chante des paroles auxquelles on doit s’incliner, on s’arrête, et l’on s'incline vers l'autel, I, 3bo. Innocents (Les Saints). La fête des saints Innocents n’a plus désormais qu’une octave simple, 1, 89: II, 16. Si cette fête arrive dans la semaine, les ornements sont violets, 1, 23 ; on ne dit pas Te Deum à Matines, ni Gloria in excelsis à la Messe, 1, 160, 2 15. Si elle arrive le dimanche, les ornements sont rouges, et l’on dit Te Deum et Gloria in excelsis, 1, 22, 160, 215. Il en est de même, si cette fête est patronale ou titu­ laire, H, 17. * |4 In nomine Jesu omne genu flectatur. Lorsque ces paroles se trouvent dans l’épître, le Prêtre fait lagénullexion d’un seul genou, enappuyant les mains sur l’autel, 1, 269. Le Sous-Diacre qui chante l’épître, lait lagénullexion jusqu’à infernorum ; le Célébrant, à la Messe solennelle la fait seulement en ce moment, et non quand il la lit lui-même, I, 421 ; le Chœur se met à genoux, I, 407. In paradisum. On chante cetteanlienne en portant un corps au cime­ tière, I, 669. Si le corps restait à l’église après l’absoute, on n’y dirait pas In paradisum, I, 660. Instruction Clémentine, I, 6. Instrument de paix, I, 3q. On s’en sert pour donner la paix en cer­ taines circonstances, I, 29?, 38i. Intention. Un Prêtre qui a reçu un honoraire pour célébrer une Messe de Requiem ou une Messe votive, satisfait à son obligation en disant la Messe du jour à l’intention de la personne qui a versé l’honoraire 1, 184.Le jour de Noél, il peut disposer de son intention pourlestrois Messes; le jour delà Commémoraison des morts, il ne dispose de son intention que pour l’une des trois Messes, I, i85. Interrogations. Les interrogations, pour le baptême, se font en latin; elles peuvent êtres répétées en langue vulgaire. I, 588. Interruption de la Messe. Il est des circonstances graves qui permet­ tent au Prêtre d interrompre la Messe, 1, 185. i\". Introït. L’introït se dit au coin de l’épître,!. 266,419. On ne doit pas TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. commencer le chant de l’introït avant l’arrivée du Prêtre à l’autel. Il, 368. Depuisla Passion jusqu’au Samedi saint,à la Messe du temps, on ne dit pas Gloria Patri à l’introït, 1, 215. Le samedi saint, il n’y a pas d’introït; ni la veille de la Pentecôte à la Messe solennelle, ibid. Invention delà sainte Groix. On fait la génuflexion pendanll'épître de cette fêle, II, 143. On ferait mémoire de l’invention delà sainte Croixaux Vêpresde l’Ascension, si les deux fêtes se trouvaient en con currence, ibid. Invitatoirc. Il se dit à Matines, excepté le jour de l’Épiphanie et les trois derniers jours de la semaine sainte, I, 123. Il est chanté par les chantres au milieu du chœur, 1, 542. On le dit à l’Oflice des morts, chaque fois que l’on dit les trois nocturnes, ou que l’Oflice n'y eût-il qu’un seul nocturne, est du rit double, I, 642. Iste Confessor. On fait un changement au troisième vers de la pre­ mière strophe de cette hymne, si l’on célèbre la fête d’un Confesseur un autre jour que l’anniversaire de sa mort, I, 138. Ce changement n’a pas lieu quand la fête est transférée au lendemain même de cet anniversaire, et si l’on en dit les premières Vêpres, au moins à partir Ju capitule, ibid. V. Stigmates. Ite Missa est. Lite Missa est est corrélatif au Gloria in excelsis, 1, 238. A la Messe solennelle, le Célébrant ne le dit pas; mais seulement le Diacre, I, 44°· Pendant l’octave de Pâques, on ajoute deux Alleluia à Ite Missa est, II, 129. Jacques (Saint). Si la fête de saint Jacques le Mineur est patronale ou titulaire, on la célèbre séparément de celle de saint Philippe, II, iq2. Manière d’ordonner l’Oflice et la Messe en cette circonstance, II, U3. Règles à observer si la Messe des saints Philippe et Jacques est célébrée hors du temps pascal, II, i5o. Jean-Baptiste (Saint). La fête de ce Saint est d’une dignité supérieure à celle de tousles autres saints, I. 86, 94. Cependant, pour la solennité extérieure, elle est seulement du deuxième degré, 1, 3.p. Elle est préférée à la fête du Sacré-Cœur, quand ces deux fêtes sont en occur­ rence, L93. Si cette fête est patronale, on doit en célébrer la solennité avant celle des saints Apôtres Pierre et Paul, II, i65. Jean de Kenty (Saint). On sc conforme à la rubrique du bréviaire pour les hymnes delà fête de ce Saint, I, i36; 11, 174. Jean l’Évangèliste (Saint). La fête de saint Jean l’Évangèliste n’a désormais qu’une octave simple, I.So; 11, 16. Cette fête est du deuxième degré pour la solennité extérieure. I, 3 ;3. La Messe votive de saint Jean dans le temps pascal est celle du 0 mai; hors du temp ■ pascal, c’est celle du 27 décembre, II, i5o. Jésus. On s’incline au saint nom de Jésus, I, 64. Celte inclination n’est pas prescrite au Prêtre pendant la Messe, lorsqu’en prononçant 33 ' ÉRÉMON1AL. II. 578 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. ce saint nom il esf occupé à faire uneautre cérémonie; maisil estbon de faire néanmoins l’inclination quand on le peut facilement, 1,65, 121. On ne s’incline pas au mot Jesu qui se trouve dans la troisième antienne des Vêpresdu saint Nom de Jésus, et dans le cantique Domini audivi, qui se dit aux Laudes du vendredi saint, I, 65. 'l»| Mn * G» Jeudi saint. Le jeudi saint, à l'OUice, il n’y a ni Deus in adjttlorim ni invitaloire, ni hymne, ni absolutions, ni bénédictions, ni répons brefs, ni capitules, ni Gloria Patri, ni antienne à la sainte Vierge On ne dit pas Tu autem à la fin des leçons, H, 64. Les Messes privées sont, en général, interdites le jeudi saint, 11,66. La Messe solen­ nelle de ce jour estsoumise â des règles particulières, II, 76 et sim». On ne donne paste baiser de paix; après la communion sous l’espèce du vin, les Ministres sacrés changent de côté, avec génuflexion au départ et a l’arrivée, le Diacre présente au Célébrant le second calice, et le Célé­ brant y met l’Hostie qui doit être portée au reposoir; le Diacre couvre ensuite le calice, attache le voile au nœud, et le met au milieu de l'autel,· on achève la Messe avec les cérémonies prescrites en pré­ sence du saint Sacrement exposé; au dernier évangile, le Célé­ brant ne fait pas le signe de la croix sur l’autel; après le der­ nier évangile, le Célébrant et ses Ministres vont à la banquette, apres avoir lait la génuflexion sur le marchepied, déposent leurs mani­ pules, le Célébrant dépose aussi la chasuble et reçoit une chape, ils reviennent à l'autel et font une courte adoration, le Célébrant met 1 encens et encense le Saint Sacrement; il reçoit ensuite le voile, puis le calice, cl l’on se rend au reposoir; en y arrivant, il remet le calice au Diacre et quitte le voile; a Genitori, le Célébrant met l'encens dan.·· l’encensoir et encense le saint Sacrement ; quand le saint Sacrement est renfermé, le Célébrant et ses Ministres vont a la sacristie. La sainte réserve doit être renfermée dans un tabernacle ou une urne. On dit alors les Vêpres, II, 82. On fait ensuite Je dépouillement des autels, ibid. A l’heure convenable, on fait le lavement des pieds; on chante d’abord l’évangile avec les cérémonies d’usage; le Prêtre dépose ensuite la chape, et fait le lavement des pieds; il se lave les mains à la crédence, et vient à l’autel, dire les versets et l’oraison, 11,84. Office des divers Ministres le jeudi saint, V. Acolytes, Célébrant, Cérémoniaire, Chantres, Diacre, Sous-Diacre, Thuriféraire. Dans les petites églises, le Prêtre fait avec quelques Clercs les fonctions de ce jour, 11, 225. JEWàV Jeûne. Un Prêtre doit, même sans cire à jeun, terminer,en cas d’accidcnt, le Sacrifice commence par un autre Prêtre, I, 3ao. Lorsque le Sacrifice a été incomplet, à raison de l’inaptitude de l'une des ma­ tières de la consécration, le Prêtre qui, au moment de la communion a consommé cette matière, doit néanmoins reprendre du pain et du vin. les offrir, les consacrer et communier, afin de compléterle sacri­ fice; mais s’il s’aperçoit après la communion que l’une et 1 autre matière ont été invalides, il ne pourrait plus célébrer ce jour-là, H. Joseph (Saint). La fête de ce Saint est d’une dignité inférieure à celle de saint Jean-Baptiste, mais supérieure à celle de tous les autres Saints, I, 86, 04. Lorsque la tête de saint Joseph tombe pendant la semaine sainte, elle est transférée pour l’Office, mais non pour l'obli­ gation d’entendre la Messe, au lundi qu suille dimanche octavede Pâques mais, si ce jour est déjà occupé par un Office double de pre- TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. 579 mière ou de seconde classe, elle est transférée au mardi II, 47. Aux messes votives de saint Joseph, on dit, dans la préface, Et te in venera­ tione, 1,236. On ne s'incline pas au nom de Joseph pendant lépître. le jour de la Solennité de saint Joseph,!, 65. Solennité de S. Joseph. Jour. On ne célèbre pas la Messe le vendredi saint, I, 176. Le jeudi et le samedi saints, on ne peut pas dire de Messes privées, ibid. V. Binage. Jude (Saint). Si cette fête est patronale ou titulaire, il y a des regies particulières à observer, 11, 174. Judlca me Deus. On ne dit pas ce psaume aux Messes du temps de la Passion, ni aux Messes de Requiem, I. 214, 297:11,45. Julienne deFalconéri (Sainte). Règles à observer pourles hymnes de la fête de cette Sainte, I, 136. Juvenes et virgines. On chante cette antienne avec les psaumes Lau­ date Dominum de cadis, Cantate Domino, Laudate Dominum in Sanc­ tis ejus. en conduisant au cimetière le corps des enfants morts avant l'âge de raison, I, 663. Lætare. Pour le quatrième dimanche du Carême, appelé Ladare. on peut orner l'autel de Heurs; les ornements peuvent être de couleur rose à la Messe solennelle et aux Vêpres; les Ministres sacrés portent la dalmatiqueet la tunique, et l’orf touche l'orgue, L 24, 3y5, (33; IL 46. Laïques. Les laïques ne doivent pas être placés dans le chœur. I, 56,352. On est obligé de suppléer aux Clercs par des laïques, L 32, 25t. On doit les bien former, ibid. Ils portent le costume des Clercs, I, 32, 352. On ne doit pas les revêtir d’ornements sacrés, même s’ils sont mem­ bres d'un ordre religieux, 1, 32. On ne doit point confier à des laïques la clef du tabernacle où l’on dépose la sainte réserve le jeudi saint, IL 81. Lampe. Il doit toujours y avoir une lampe allumée devant le taber­ nacle du très saint Sacrement. 1, 47. Dans les fêtes solennelles, on en met plusieurs en nombre impair, I, 58. Pendant les trois derniers jours de la semaine sainte, on éteint les lampes, sauf celle qui doit brûler devant le saint Sacrement. Il, 83, 231. Laudes. Composition des Laudes. I, 124. On observe aux Laudes so­ lennelles les mêmes cérémonies qu'aux Vêpres, 1, 340. Laustibi, Domine, Hex æternæ gloriœ. Depuis lu Septuagesime jus­ qu’au mercredi de la semaine sainte exclusivement, on dit Laus tibi, Domine, Rex ccUrnai gloria·, au lieu à'Alleluia. après le Sicut erat qui suit Deus in adjutorium, I, u3 et suiv.; Il, 3q. Lavabo. Dans le temps de la Passion, à la Messe du temps, de même aux Messes de Requiem, on ne dit pas Gloria Patri après le psaume 58o TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. Liturgie, I. i. Lavabo, I, 233. Au Lavabo, le Prêtre doit tenir les mains en dehors de l’autel, I, 203. A la Messe devant le saint Sacrement expose, le Prêtre, pour se laver les doigts, se place en dehors de l’autel, tourne vers le peuple, le Servant étant vis-à-vis de lui, I, 292. Le vendredi saint, le Célébrant se lave les doigts comme devant le saint Sacrement exposé, II, io3. Leçon brève, I. 146. On dit une leçon brève à la fin de Prime, et au commencement des Complies. Leçons. Il y a quelquefois neufleçonsà Matines, quelquefois trois seu­ lement, 1, 146. Les leçons se chantent devant un pupitre, J, 544. Lecteur. Règles à observer pour les leçons de Matines, I, 544; pour celles des Matines des morts, I, 6q5; aux Ténèbres de la semaine sainte, 11. 71; à l'Ollice du matin, le vendredi saint, II, 94; aux pro­ phéties, le samedi saint, H, 117, et la veille de la Pentecôte, II, 146. Levato. Lorsque le Prêtre, à la Messe basse, dit Flectamus genua, le Ser­ vant répond Levate, 1,329. Λ la Messe solennelle et aux autres fonctions solennelles, lorsque le Diacre chante Flectamus genua. le Sous-Diacre chante Levate, I, 420. Manière de chanter ce mot, II, 517. Libera me. On chante ce répons à l’absoute pour les morts, I. 470. H ne doit pas être commencé avant que le Célébrant ne soit près du lit funèbre ou a l’autel, ibid. On ne doit pas chanter ce réponsàh suite d’une Messe qui n’est pas la Messe de Requiem, I, 467. Êït r..i Livre. On appelle livres liturgiques, ceux qui ont été publiés par Iautorité de l’Églisc, 1, 3. A la Messe basse, si le Prêtre est obligé de transporter lui-même le livre, pour l’évangile, il le fait avant de dire Munda cor meum, et salue la croix en passant, 1, î5q ; à la fin de la Messe, il le fait après avoir mis le calice couvert au milieu de l’autel, mais sans saluer la croix, I, 27'5. Quand le Prêtre ferme le livre, la tranche doit être tournée vers la gauche, I, 375, 278. Au chœur personne ne doit avoir d'autre livre que le livre d’Office. I, 363. Lumen Christi. Le samedi saint, le Diacre chante trois fois Lumen Christi, H, 114. Dans les petites églises où il n’y a qu'un seul Prêtre, le Célébrant le chante, ou le dit. sans chanter, IL 2ÎO. Luminaire. Les cierges de l'autel et ceux qui sont prescrits doivent toujours être en cire, 1,49· L’électricité et le gaz ne peuvent pas être ma tière du luminaire liturgique sur l’autel, même si on les mêle avec les cierges; ils peuvent servir pour éclairer l’église, I, 5o, 5i. On se sert de cire jaune aux Ténèbres, et le vendredi saint à l’Office du matin, 1.5o. La cire jaune convient aux Ponctions funèbres, ibid. Lundi. Le lundi de chaque semaine, en dchorsdu Carême et du temps pascal, si l’Office est de la férié, la deuxième oraison à la Messe est Fide­ lium, 1, 220. Lunule. Elle doit être bénite, 1. 12. La sainte Hostie ne doit pas re­ poser sur le verre, ibid. Comment purifier la lunule, 1, 282. M Libera nos. A la Messe, celte oraison se dit à voix basse, I, 311. Elle se chante ou se dit à voix haute à l’Office du vendredi saint, II, 104. .. Lieu. On ne peut l’Evêquc, ou, au droit commun, publics, 1, 171. 172. V. .Navire. célébrer la Messe que dans des lieux consacrés par moins, bénits par un Prêtre délégué par l’Evéquc'.de ce sont les églises, et les oratoires publics ou semiQuand peut-on célébrer dans un oratoire prive', I, ■Ύττϊ Linges liturgiques. Linges sacrés, I, 14. Ils doivent être en toile de lin ou de chanvre, ibid. Ceux qui peuvent les toucher, I, i5. Ils doivent être lavés par un Ecclésiastique dans les ordres sacrés, I, 38. Quand ils sont usés, on ne peut les employer à des usages profanes, ibid. Il y a aussi des linges liturgiques nonsâcrés, 1, 16. V. Corporal, Manu­ terge, Nappes, Pale, Purificatoire. t t Lit funèbre. A l’Office et à la Messe des morts, on dispose un lit fu­ nèbre, 1, 36. Insigne et décoration, I. 37. 4 Litanies. Il y a cinq litanies autorisées pour l’itglisc universelle, 1, Le samedi saint, on dit deux fois chaque invocation, IL 123. Dans!» églises où il y a des fonts baptismaux, on les chante pendant la pro­ cession, en revenantdes fonlsà l’autel, ibid. La veille de la Pentecôte, on suit le même rit que le samedi saint. Aux processions de SaintMarc et des Rogations, on doit doubler toutes les invocations, 11.13; : ces jours-là, ceux qui sont tenus au bréviaire sont obligés aux lita­ nies . mais, hors de la procession, on ne double pas les invocations, Magnificat. Ce cantique se dit à Vêpres, I, ι3ι, 113. Main. Pendant la sainte Messe, on peut distinguer dix positions diffé­ rentes des mains, 1, 247. Maîtres des cérémonies. On doit luiobéir en tout ce qui regarde son office, I, 355. V. Cérémoniaire. Mandatum. V. Jeudi saint. Manipule. Le manipule est un ornement pour le Prêtre, le Diacre cl le Sous-Diacre, 1, 17, 18; il porte trois croix. I, 19. On s’en sert seu­ lement à la Messe, 1, 26. Manuterge. Il doit être en étoffe convenable, et suffisamment grand pour son usage, 1, >6· La place du manuterge est sur la cré­ dence, et non sur l’autel, L 246. Marc (Saint). Si la fête de saint Marc arrive le dimanche de Pâques, l’Office du Saint est transféré après l’octave; mais la procession des litanies a lieu le mardi de Pâques, 11, >32. Si cette fête tombe dans l’octave de Pâques, on en transfère de même l’Office. mais la pro­ cession des litanies sc fait le 25 avril, ibid. Règles à suivre si l'on célèbre la Messe de saint Marc hors du temps pascal. II. ι5ο. V. Ro­ gations. 582 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. Marcellin (Saint). V. Ciel. Mariage. De la célébration du mariage, 1, 62.3. 63o; temps et lieu dt cette célébration, 1, 628. De la bénédiction nuptiale, 1, 617. Misse de mariage, I, 632. Marie. On s’incline au saint nom de Marie, I, 64. On ne s’incline pas au mot Maria qui se trouve dans l’antienne de la communion, le jour de l’Assomption de la sainte Vierge, I. 64; II, 170. Marie-Madeleine (Sainte). On ditCrt’c/oà la Messe de la fête de sainte Marie-Madeleine, I, 232. Marraine, I, 581. V. Parrains. Martine (Sainte). On se conforme à la rubrique du bréviaire, pour les hymnes de la fête de cette Sainte. I, i36. Martyrologe, I, 5, 126. Le Chœur est assis pendant la lecture du Mar­ tyrologe, I, 538; toutefois, le jour de Pâques, on est debout pour l’annonce de celte fête, II. t.3o. La veille de Noël, le Martyrologe se chante avec des cérémonies particulières, II, 8. Matière. Matière du saint Sacrifice, I, 178. Elle doit être présente et déterminée I, 179, 180. La matière du sacrement de baptême est l’eau naturelle. I, 578. Matines, I, 122. On doit réciter Matines et Laudes avant de célébrer la sainte Messe, I, 251 ; un motif suffisant excuse de faute. Matines et Laudes solennelles, 1, 53g. Matines des trois derniers jours de la se­ maine sainte, II, 64. 69. Matines des morts, I, 644. Fonctions des divers Ministres aux Matines et aux Laudes. V. Acolytes. Cérémoniaire, Chapiers, Officiant. Thuriféraire. ·.· J’-s Memento. Aux deux Memento de la Messe, le Prêtre fait une petite pause, 1. 205, 269. 1 Mémoire. On fait mémoire de certains Offices qu’on ne peut pas faire, soit en totalité, soit en partie, I, 96. Les mémoires se font, aux Vêpres et aux Laudes, par une antienne, un verset et une orai­ son; et aux Matines, par une leçon, I, 98. A la Messe, elles se font par des oraisons, I, 216; et, quelquefois aussi, par un évangile à la fin. I, 238, 692. A certains jours, on fait la mémoire commune ou suffrage des Saints, I, 163. V. Paul, Pierre, Suffrage. Memoriale Rituum. Il renferme, pour les églises dont le clergé n’est pas nombreux, les cérémonies du 2 février, du mercredi des Cendres, de la semaine sainte, I, 5. Il n’est permis que pour les églises pa­ roissiales; si l’on veut s’en servir dans les autres, il faut un induit II , 201. 11 existe une nouvelle édition du Memoriale Rituum, II, 200. Mercredi. Au psautier, le troisième nocturne du mercredi présente deux dispositions, I, 142. Messe. Tout Prêtre est obligé de célébrer au moins quelquefois, 1.16S. On ne peut ordinairement célébrer que dans un lieu consacré, ou, au moins,solennellement bénit, I, 171; on ne le peut dans les oratoires TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. 58λ privés qu’avec la permission du Souverain Pontife,!, 172. On obtient l’autorisation do célébrer dans un camp, ou sur le rivage de la mer, ou même sur mer, I, 17b. On ne peut célébrer dans une église violée ibid. Il est des jours où l’on ne doit pas célébrer, 1, 176. On peut com­ mencer la Messe de manière qu’elle finisse à 1 aurore; on peut au-i ne la commencer qu’à midi. I, 177. Matière du saint sacrifice de la Messe. 1,178; sa forme, I. 180. On ne peut pas célébrer sans les vêtements sacrés; ni sans lumière; ni, s’il n’y a pas nécessité, sans Servant, ou sans croix. 1, 181 Interruption de la Messe, I, i85. Or. l’interrompt pour prêcher après l’évangile, pour administrer un sa­ crement en cas de nécessité, ibid. Il est d’autres cas où l’on peut, où l’on doit même, l’interrompre, I, 320. Lorsque, par accident, un Prêtre ne peut acheverlc saint Sacrifice, il y a plusieurs règlesà suivre, suivant les circonstances, ibid. Règlesà observer, pour suppléer à la défectuosité de la matière, ou à quelques accidents, 1,317· Π n’est pas permis de dire la Messe en moins de vingt minutes, et il ne faut pas être plus d’une demi-heure à l'autel, I, 182. On ne doit pas chanter deux fois, dans la même église où l’on récite l’Office canonial, la Messe correspondant à l’Ofiice du jour, 1, 186. On dis­ tingue plusieurs espèces de Messes : la Messe chantée ou basse, conventuelle ou privée, solennelle ou simplement chantée, ibid. La Messe peut aussi être soit conforme à l’Office ou à une mémoire du jour, soit votive ou de Requiem, 1, 187, 192. Il y a différentes es­ pèces de Messes votives. I. 192. On ne peut pas dire toutes les Messes comme votives, 1, 1 q3. Il y a des Messes votives solennelles, et des Messes votives privées, ibid. H y a des jours où l’on ne pourrait pas célébrer une Messe votive, même solennelle. I, 197. Il est des règles spéciales que doit observer un Prêtre autorisé par un induit, à cause de la faiblesse de sa vue, à dire tous les jours une Messe votive, I. 2o3, 690. Messes de Requiem. II y a différentes espèces de Messes de Requiem, 1, 204. Sous le rapport delà qualité, il y en a six.I, 207. Il y a des Messes de Requiem privilégiées, et d’autres non privilégiées, I, 206. Les Messesdc Requiem privilégiées jouissent de privilèges plus ou moins étendus ; on peut les diviser en six classes, 1, 206, 209. On ne peut pas (sauf en la Commémoraison des morts célébrer la Messe de Requiem quand le saint Sacrement est exposé dans l’ostensoir, ou même, si c’est pour une cause publique, dans le ciboire. I,2o5. .lours où l’on ne peut pas célébrer une Messe de Requiem, même en pré­ sence du corps, 1. 2o5, 210. En ces jours, si l’on fait des funérailles, elles doivent se faire sans Messe, et l'on ne peut jamais célébrer la Messe du jour en présence du corps, I, 4^7. Pendant qu’on célèbre un Office, on ne doit pas dire la Messe à l’autel du chœur, ni à un autel qui se trouve en vue du chœur, 1, 178, 362. Règles à suivre par un Prêtre qui célèbre dans une église étrangère, I, ?.3g. On doit s'appliquer avec un grand soin à apprendre les cérémonies de la sainte Messe, et prendre garde de contracter de mauvaises habitudes, 1,244. Cérémonies de la sainte Messe, l, 246. Outre la preparation spi­ rituelle, le Prêtre doit aussi préparer la Messe qu’il doit dire, et par­ courir le Missel, 1, 251. Cérémonies à observer à la Messebasse devant le saint Sacrement exposé, 1, 290 ; à la Messe basse en présence des grands Prélats, 1, 294; à la Messe basse en présence d’un Prélat hors du lieu de sa juridiction, ou devant un grand Prince, 1,296; à la Messe basse pour les morts, 1, 297; à la première Messe d’un Prêtre, 1, 3oo. Sommaire des cérémonies de la Messe basse. I. 304. Fautes à éviter, 1, 3n. H doit toujours y avoir un Servant, I. 182. Certaines Messes peuvent être servies par deux Clercs, 1, 33g Messe solennelle ordinaire 1, 404· Cérémonies à observer aux Messe solennelles aux ·. · . « 584 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. quelles le Diacre ei le Sous-Diacre portent la chasuble pliée, 1,442;! la Messe solennelle en présence du saint Sacrement exposé, 1,448-4 la Messe solennelle pour l’exposition du saint Sacrement, I, 457; àla Messe solennelle des morts, I, 460; à la Messe solennelle avec un Prêtre assistant, I, 476; à la Messe solennelle par un Prêtre nouvellement ordonné. I, 483 ; à la Alesse chantée sans Ministres sacrés et sam encensements, I, 484 ; à la Messe chantée sans Ministres sacrés, avec encensements, I, 486. Cérémonies à observer à la Messe chantée sans Ministres sacrés en présence du saint Sacrement exposé, I, 495; 3 la Messe chantée sans Ministres sacrés, pour l’exposition du saint Sacrement, I. 499; à la Λ1 esse des morts chantée sans Ministres sacrés, I, 5o2 ; à la Messe chantée sans Ministres sacrés par un Prêtre nouvellement ordonné, I, 5o6. Règles spéciales auxMessesde Noël, II, 12, 14; aux Messes de la Commémoraison des morts,II, Métropolitain. Le Métropolitain, assistant à une Messe basse dans sa province, a droit à certains honneurs, I, 294. Comment il est encense' dans sa province, I, 388. Ministre. Ministres de la Messe solennelle, I, 410. Quand le Célébrant peut-il avoir un Prêtre assistant, ibid. Ministres des Vêpres solennelles, I, 509. Trois Ministres ou Clercs sont nécessaires pour le transport du saint Sacrement d’un autel à un autre, I, 55?. Il convient qu’il y ait aussi au moins trois Ministres pour l'exposition du saint Sacrement, I, 56 s. Ministres nécessaires pour la reposition, I. 565. Trois Ministres suffisent dans les petites églises pour les Fonctions du 2 février, du mercredi des Cendres, du dimanche des Rameaux, du jeudi et du vendredi saints, II, 200. Il est à désirer qu’il y en ait quatre le samedi saint, et la veille de la Pentecôte, si Ton fait la bénédiction des fonts, II, 247, 260. Le Ministre légitime des sacrements est le Curé de la paroisse : aucun autre ne peut les administrer sans une délégation du Curé ou de l'Ordinaire : un Evêque même né le pourrait pas, 1,5;;. Misereatur. Avant de donner la sainte communion à l’église, même quand il n’y a qu'une seule personne, le Prêtre dit Misereatur veslri, I. 284. On dit Misereatur tui seulement, quand on donne la sainte communion à un malade, I, 611. Miserere mei Deus. Aux funérailles des adultes, on dit ou on chante ce psaume, en tout ou en partie, en conduisant le corps à l’église, I, 656. 657. Si la levée du corps se fait à la porte de l'église, on omet ce psaume, I, 657. /«jT Missel. Le Missel contient les Messes de toute l’année, avec les rubri­ ques qui s’y rapportent, I, 4. Il doit avoir des rubans au canon et des signets, 1, 4, 33, 251. Mois. On entend par premier dimanche d’un mois, le dimanche le plus rapproché du premier jour de ce mois, s'il s’agit des leçons de l’Ecriture occurrente, I, 79. Mouchoir. Si l’on a besoin de mettre un mouchoir sous la chasuble ce mouchoir doit être propre et ne pas paraître, I, 253. Mozette. On ne peut porter la mozette en dehors du diocèse où l'on est Chanoine, â moins qu’on n’accompagne l’Évêque, ou qu’on ne 585 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES représente soit celui-ci, soit le Chapitre, dans les Conciles et autres solennités, I, 3t.Mème dans le diocèse, on ne peut porter la mozette pour administrer les sacrements, ni pour remplir certaines fonctions qui requièrent le surplis, I, 3o, 3ot, 410, 5i3, 576, 653, 624. Musique. Régies qui la concernent, 1, 368, 377. V. Cantiques, Orgue. N Nappe. L’autel où l'on dit la Messe doit être couvert de trois nappes bé­ nites, 1. 43. Elles doivent être en fil, I, 14, |3. La nappe supérieure doit descendre de chaque côté jusqu'à terre, I.-p. Le vendredi saint, on n'en met qu’une seule, de la dimension delà table de l'autel, II, Si), 233. Aux Messes solennelles, la crédence est couverte d’une nappe qui descend jusqu'à terre, I, qoà, 460. Une autre nappe est destinée à être étendue devant les personnes qui communient, I, 16; cette nappe doit être d'une étoile convenable, ibid. Si l’on doit donner la communion, le Servant étend la nappe devant les communiants, s’il n'y en a pas à la balustrade, I, 333. S'il y a deux Servants, ils la tiennent ensemble, I, 3q 1. A la Messe solennelle, pendant la com­ munion du Clergé, elle est tenue par les Acolytes; s’ils sont occupés â tenir des flambeaux, on peut en charger d’autres Clercs : le Céré­ moniaire et le Thuriféraire peuvent remplir cet office, I, .pp ; II, 269, 291, 332. Lorsqu’on doit porter lacommunion aux malades, on met une nappe sur la table où le saint Sacrement doit être dépose, I, 608. Nativité de la sainte Vierge. Pour la solennité extérieure, cette fête est du deuxième degré, I, jqJ. Elle n’a plus qu’une octave simple. 1,89; II, 171. Comment on fait l’Office de la sainte Vierge, le samedi pendant celle octave, II, 171. Navette. On appelle navette la boîte de métal destinée à contenir l’en­ cens, I. 14. Son nom vient de sa forme, ibid. Navire. Si l’on excepte les Cardinaux et les Evêques, on ne peut cele­ brer sur un navire qu’en vertu d’un induit spécial du Saint-Siège, et à certaines conditions, I, 173. Quand l'oratoire y doit-il être considéré, comme public, ibid. Néréo (Saint). Si la fête des saints Nércc, Achillée, Domitille et Pan­ crace est transférée après la Pentecôte, on prend au commun de plu­ sieurs Martyrs hors le temps pascal ce qui n’est pas propre à la fête. 11, i5o. La Messe est Sapientiam, avec l’oraison et l'évangile propres, ibid. Nocturne. L’office double ou semi-double a trois nocturnes, 1, 71. 74. L'Office simple n'en a qu’un seul, I, 75. A l’Office des morts, en dehors du jour de la sépulture, on chante toujours le nocturne qui correspond à la férié, I, 642. Noël. Ce jour-là, on peut célébrer trois Messes, I, 176; II, 10, et com­ mencer la Messe solennelle à minuit, I, 177; H, 10. Pour célébrer, 33. 586 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES, pendant cette nuit, des Messes privées et donner la sainte communion, ilfautun induit,II, 11. Trois messes privées et la distribution delacommunionsont permisesdans les communautés où l'on conserve le saint Sacrement, 1, 178, i83. Les Matines se célèbrent avant la Messe Je la nuit, IL i3. Aux Messes chantées de Noël, le Célébrant, sesMinistres et tout le Chœur se mettent à genoux au verset Et incarnatus al, I, 408, j 28 ; II, 14. Nom. La fête du saint Nom de Jésus se célèbre le dimanche qui se rencontre du 2 au 5 janvier inclusivement. II, 18. S'il ne se rencontre pas alors de dimanche, ou si le dimanche est occupé par une fête supérieure, la fête du saint Nom de Jésus se fait le 2 janvier, ibid. L fête du saint Nom deMarie se célèbre désormais le 12 septembre. Il, r 7 r .V. Inclination, Jésus, Marie. None. Celte Heure se compose d’une hymne, d’une antienne, de trois psaumes, d’un capitule, d’un répons bref et d’une oraison, I, r3o. A certains jours, on omet l’hymne, le capitule et le répons bref, ibid A. certains jours, on dit les prières fériales,!, 162. Nunc dimittis. Ce cantique se dit à Complies, I, i33, ij3. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. I [ 587 censements, 1. 484. Les ornements, comme pour la Messe basse. S’il doit y avoir aspersion, on peut préparer une chape, et l'on met sur la crcdence le livre où est notée l'intonation de l'antienne, le bénitier, l’aspersoir et le livre. Le calice se prépare à l’autel. On ouvre le missel; on met sur la crédence les objets comme pour la Messe basse, et, de plus, le livre pour le chant de l’épître Objets à préparer pour la Messe chantée sans Ministres sacrés, avec les encensements, I, 486. Les mêmes objets que ci-dessus,et, déplus, l'en censoir, la navette, et du feu. Le calice se met sur l’autel, ou, si le Cé. rémoniaire peut y toucher, à la crédence. Objets à préparer pour la Messe de Requiem chantée sans Ministres sacres, I, 5o2. Les ornements comme pour la Messe basse. Le calice se met à l'autel. On ouvre le missel. Les objets comme pour la Messe basse: le livre pour le chant de l’épître. Objets à préparer pour les Vêpres solennelles ordinaires, I, 5o Les chapes en nombre suffisant, les chandeliers des Acolytes, l'encensoir et la navette. Un pupitre et un coussin, s’il y a Heu. pour le Célébrant ; les tabourets des Chapiers. s’il y en a; un tabouret pour le Cérémoniaire. Objets à préparer pour les Matines et les Laudes solennelles I, 53ç. loin Cf qui est indiqué pour les Vêpres solennelles, et, de plus, le pupitre des leçons. Objets liturgiques. Ces objets doivent être traités avec soin et respect, Objets à préparer pour la Messe basse. La chasuble, l’étole, le mani­ pule, le cordon, l’aube, l’amict, le calice, la patène, le purificatoire, une hos|ie. du vin, de l’eau, le voile du calice, la bourse renfermant un corporal, le missel, le pupitre, les canons, deux cierges, la clochette, les burettes, le manuterge, I, 2 p. On ajoute, s’il est nécessaire, la clef du tabernacle et la nappe de communion. 5T? BJ . n Objets à préparer pour la Messe solennelle ordinaire. Les ornements du Célébrant comme pour la Messe basse, ceux des Ministres sacrés, les chandeliers des Acolytes, l’encensoir, le réchaud, I, 401. On met surh crédence: le calice, les burettes, le livre pour l’épitreet l’évangile, cl l’or recouvre le tout du voile huméral de la couleur du jour: la clochette, la navette, I, 40'4. S'il doit y avoir aspersion, on y met le livre pour l’intonation de l’antienne, les versets et l’oraison, I, 3o6. On prépareli banquette du côté de l’épître, I, 405. Le missel est ouvert sur l'autel. ibid Objets à préparer pour la Messe solennelle de l'exposition du saint Sacrement, 1, 407. L’hostie à consacrer pour l’exposition, et l'ostensoir voilé sur la crédence; les autres objets, comme à la Messesolennelle ordi Objets à préparer pour la Messe solennelle de Requiem, 1,460. Il con­ vient que les cierges soient de cire jaune. Le tapis de l’autel ne doit couvrir que le marchepied. On ne met pas de voile huméral. Objets à préparer pour la Messe solennelle avec un Prêtre assistant, I, 476. On prépare une chape et un siège pour le Prêtre assistant. Objets à préparer cour la Messe chantée avec deux Acolytes et sans en- Objets à préparer pour le transport du saint Sacrement d'un autel à un autre, I. 556. Un surplis cl une étole blanche. On découvre les deux autels, on allume deux cierges, et l’on met sur l’autel la clef du taber­ nacle, une bourse et un corporal. On prépare le voile huméral et ïombrellino. Objets à préparer pour l'exposition du saint Sacrement. I. 55g. Γη surplis, une étole blanche, avec ou sans chape. On découvre l'autel, on allume les cierges, et l’on met sur l’autel la clef du tabernacle, une bourse et un corporal. On prépare les flambeaux, l’encensoir et navette. Objets à préparer pour la reposition, I, 564. Les ornements du Prêtre et des Ministres sacrés, s'il y en a. Les flambeaux, l’encensoir et la na­ vette, le voile huméral. Une étole, s'il y a un Assistant. Objets à préparer pour le salut avec le ciboire, I, >73. Un surplis et uneétole blanche, avec ou sans chape. On découvre l’autel, on allume six cierges, et l’on met sur l’autel la clcfdu tabernacle, une bourse et un corporal. On prépare les flambeaux, et, si l'on doit encenser, l'encensoir et la navette. Objets à préparer pour le baptême, I, 586. Un surplis, et une étole violette d’un côté et blanche de l’autre. On prépare : l’Huile des Caté­ chumènes et le saint Chrême; du sel: le vase pour verser l'eau; du coton ; de la mie de pain ; un bassin et une serviette , un linge pour mettre sur la tête du baptisé. Pour le baptême des adultes, on peut prendre la chape, I, 5q5. Objets à préparer pour la communion des malades, I. 607. On prépare ce qui est indiqué pour le transport du saint Sacrement, sauf ce qui est dit pour le second autel. On dispose en outre le bénitier et l’aspersoir, le rituel, et une ou plusieurs lanternes. On nettoie l.i chambre du malade, on y met une table couverte d’un linge blanc, avec des cierges, un vase d'eau bénite avec un petit rameau, un vase de vin, un vase d'eau ordinaire, et la nappe de communion. 588 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. Objets à préparer pour l'extrême-onction, I, 619. Un surplis, une étole violette, l’Huilc des infirmes, un crucifix, le bénitier et l’aspersoir, le rituel. On nettoie la chambre du malade, on y met une table cou­ verte d’un linge blanc, avec un cierge, du coton et de la mie de pain. Objets à préparer pour un mariage, I, 629. Un surplis et une étole blanche, si le Prêtre ne doit pas célébrer la Messe; ou, s’il doit la dire, tous les ornements sauf le manipule, le calice sur l’autel, et le Missel ouvert. Au côté de l’épître, l’anneau conjugal sur un plateau, le béni­ tier et l’aspersoir, et le manipule du côté de l’évangile si le Prêtre doit célébrer la Messe. Objets à préparer pour les funérailles, I, 651. Un surplis et une étole noire, avec ou sans chape, le bénitier et l’aspersoir, la croix de procession, les chandeliers des Acolytes. On dispose la place du cer­ cueil. en dehors du chœur. On prépare ce qui est nécessaire pour la Messe de Requiem, si on doit la dire. Pour les funérailles des enfants, la croix de procession sans hampe, I, 661. Objets à préparer pour les processions, I, 673. Un surplis et une étole, avec ou sans chape, la croix, les chandeliers des Acolytes, les bannières ou oriflammes, et quelquefois l’encensoir et la navette. Objets à préparer le jour de Noel, II, 11. Objets à préparer le jour de l’Épiphanie, II, 20. U Objets à préparer le jour de la fête de la Purification : pour la Messe solennelle, II, 24; pour la Messe célébrée sans Ministres sacrés, II, 20 r. ' Objets à préparer le mercredi des Cendres : pour la Messe solennelle, II, 37; pour la Messe célébrée sans Ministres sacrés, H, 209. J·’ Objets à préparer le dimanche des Rameaux : pour la Messe solen­ nelle, IJ, jg; pourla Messe chantée sans Ministres ou non chantée. 11. Objets à préparer pour l’Office des Ténèbres, II, 69. IM fi t I # ’/i fort /Mi Objets à préparer le jeudi saint : pourla Messe solennelle, II, 72; pour la Messe chantée sans Ministres ou non chantée, II, 224; pour le lave­ ment des pieds. II, 84. ’ M < Objets a préparer le vendredi saint : pour la Messe solennelle des Pré­ sanctifiés, II, ss; pour la Messe des Présanctifiés célébrée sans Ministres sacrés ou non chantée, II, 232. ' Objets àpréparer le samedisaint: pour la Messe solennelle, II, 106; pour la Messe chantée sans Ministres sacrés ou non chantée, II, «G Objets à préparer les jours de la Saint-Marc et des Rogations, 11, i35, (Objets à préparer la vigile de la Pentecôte : pour la Messe solennelle, •L 1 il; pour la Messe chantée sans Ministres sacrés ou non chantée, H, 259. < >îjcîs à préparer le jour de la fête du très saint Sacrement, II, i52, Piparer le jour de la Commémoraison des fideles trépassés, Objets à préparer pour la visite de 1 Évêque, II, 187. Obligation. Obligation d’observer les rubriques, I, 2, et les décrets de la S.C.. I. 6; de réciter l'Office divin, I, 68; de célébrer, I, 168. Occurrence, 1, 90 et suiv. On entend par occurrence la rencontre de Jeux fêtcsle même jour ; il faut considérer : le rit, la solennité, la qua­ lité, la dignité et la spécialité. OCrux ave. On se met à genoux pendant cette strophe, I, 5ti. Octavaire, I, 5. On peut prendre dans l'Octavaire les leçons pour les jours dans l'octave des fêtes spéciales. Octave, péfinition, I, 86. Quand cessent les octaves des fêtes particu­ lières, L 87. Les octaves des fêtes doubles de première classe sont ou privilégiées, ou communes, ibid. Les octaves privilégiées se divisent elles-mêmes en trois ordres :i° octaves de Pâques et de la Pentecôte . 20 octaves de l’Epiphanie et du saint Sacrement; 3" octaves de Noël» de l’Ascension, et, à Rome, des saints Pierre et Paul. ibid. Les octaves privilégiées excluent les Messes de Requiem, sauf celle des funérailles, L 211 ci suiv. Les octaves des lûtes doubles de seconde classe sont des octaves simples, n’ayant d'Office (du rit simple) ou de mémoire que le jour octave, I, 89.V. Octavaire. Offertoire, I, 233, 261, 429. Le samedi saint, il n’y a pas d'oiTertoire. Pendant le temps pascal, on ajoute Alleluia à l’offertoire, s’il ne se termine pas par ce mot. Office. On entend par Office, dans le sens strict, les Heures canoniales, I, 67. Il y a des Offices de droit commun, et des Offices, de privilège; on ne peut faire ceux-ci sans induit, 1, 69. Il y a trois rites différents dans les Offices, I, 70. On distingue : l’Office du temps, et l’Office des Saints, 1, 75. Les rapports des Offices entre eux donnent lieu à des règles particulières,!, 90. L’Office se divise en sept parties, 1, 121. Aux funérailles des adultes, on célèbre l’Office des morts, I, 640, 640. On y suit les règles spéciales à cet Office, J, 641. Officiant. Le Prêtre qui préside aux Heures canoniales est ordinaire­ ment appelé Officiant, 1, 513. Il ne porte pas l’étole, même devant le saint Sacrement exposé; mais il pourrait l’avoir si la reposition suivait immédiatement les Vêpres, 1, 53o. 11 peut aussi porter l’étole à l’Office des morts, 1,64.3. Fonctions de l’Officiant aux Vêpres solennelles ordinaires, I, 5 12 ; IL 488. Il est revêtu d’une chape sur le surplis, ou, s’il a le privilège du rochet, sur l’amict et le rochet. Il ne peut être revêtu de l'aube, excepté dans le cas où les Vêpres seraient célébrées immédiatement après la Messe. Il se rend au chœur comme à l'ordinaire. Il se découvre pour prendre de l’eau bénite en entrant dans l’église. 11 salue le Clergé, si celui-ci était au chœur auparavant. Λ l’autel, il récite Aperi, à genoux sur le plus bas degré. Il fait la révérence convenable, salue le Chœur, et se rend à sa place. Il s’assied else couvre. 11 se lève, et récite à voix basse Pater et Ave. H entonne Deus in adjutorium, puis la première an­ tienne. Il s’assied et se couvre, quand le premier psaume est commencé. Il se lève à la fin de la répétition delà dernière antienne, et chante le ca­ pitule. 11 entonne l’hymne, puis l’antienne de Magnificat. Après l'into- 590 nation du cantique, il salue Je Chœur, et se rend à l’autel. Π fait les révé­ rences convenables, monte à l’autel, le baise, et bénit l'encens. Il en­ cense l’autel, en récitant le Magnificat avec scs Assistants. Après l’en­ censement. il rend l’encensoir, revient devant le milieu de l'autel, salut la croix en disant Gloria Patri, descend au bas des degrés, fait la révé­ rence convenable, salue le Chœur, et revient à sa place. Il est encensé· Pendant la répétition de l'antienne, il s'assied et se couvre. Vers la fin il se découvre et se lève. Il chante Dominus vobiscum et l’oraison. 11 chante les oraisons des mémoires, s’il y en a. Après la dernière, il chante Dominus vobiscum, et, après Benedicamus Domino, dit Fidelium anima:. Si l’on ne doit pas dire les Complies, il récite à voix basse Pater noster, dit le verset Dominus det, commence l’antienne de la sainte Vierge, dit le verset, l’oraison et le verset Divinum auxilium. 11 se retire ensuite avec les cérémonies accoutumées. « Fonctions de l'Officiant aux Vêpres solennelles en présence du saint Sa crement exposé, I, 53o; 11,491. 11 ne porte l’étole que si une cérémonie qui l’exige suit immédiatement les Vêpres, et non à cause de l'encense ment; il vaut mieux ne pas l’avoir dans ce cas. Il fait la génuflexion à deux genoux avant et après Aperi. Il ne s’assied point avant les Vêpres, ne se couvre point, et ne salue pas le Chœur. Il fait la génuflexion i deux genoux avant et après l’encensement, et avant de sortir. Fonctions de l'Officiant aux Vêpres solennelles des morts, I. 644: II, 491. Il peut avoir l’étole sans la chape; avec celle-ci, il porte l’étolesi l’Ôffice est uni aux funérailles. Jusqu'après la répétition de l'antienne du Magnificat. l’Officiant n’a qu’à se conformer à la position du Chœur. Après la répétition de cette antienne, il chante à genoux Paler noster. Et ne nos, puis les autres versets, debout Dominus vobiscum, l’oraison et le verset Requiem œtérnam; il se retire quand les Chantres ont chanté, Requiescant. tit ί«· ί<· c·.. Fondions de l'Officiant aux Matines et aux Laudes solennelles. 1. 5.μ, II. 492. Il se revêt du surplis, et se rend à l’autel avec le Cérémoniaire. II dit Aperi. 11 se rend à sa place avec les révérences d'usage, s'assied, se lève, dit Pater, Ave, Credo, chante Domine labia et Deus in adjutorium. Après le verset du premier nocturne, il chante Pater noster, Et nenos, et l'absolution. Il chante les bénédictions. 11 fait de même après le verset du deuxième nocturne. Apres le versetdu troisicma"nocturne,il fait de même jusqu’à la bénédiction delà huitième leçon inclusivement. Pendant le huitième répons, il reçoit une chape, et, quand le répons est achevé, il demande la bénédiction au plus digne du Chœur, puis chante la leçon. 11 entonne Te Deum.Aux. Laudes, il observe toutes les cérémonies prescrites pour les Vêpres solennelles. •ill *u«| * .U s *Ί ί •I ·· TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES, Fonctions de l'Officiant aux Matines et aux Laudes solennelles pour les morts, I, (>44; II, 494. Il porte les mêmes ornements que pour les Vêpres des morts. Jusqu’après la répétition de l'antienne de Benedicius. l'Officiant n’a qu'à se conformer à la position du Chœur. Avant les leçons, le Pater se dit entièrement à voix basse. Après la répétition de l'antienne de Benedictus, il chante Pater noster, comme aux Vêpres pour les morts, les autres versets et loraison. Si la Messe ne suit pas l’Office, il dit Requiem œtérnam, et se retire quand les Chantres ont chanté Requiescant. Offrande du peuple. L'offrande doit se faire à la balustrade; on y donne à baiser l’instrument de paix ou un crucifix, et non pas la patène, I, 429. I Ombrellino On porte Vombrellino au-dessus du saint Sacrement, I, ’ΟΙ 557. Quand on porte la sainte communion aux malades par un temps pluvieux, on se sert d'un ombrellino recouvert d'une toile cirée de couleur blanche, 1,608. On tient V ombrellino au dessus du saint Sacre ment pour le porter de l'autel jusqu au dais, II, 79» i5g. Oraison. Le Prêtre, avant la Messe, doit s’appliquer pendant quelque tempsà loraison, I, 2Ôt. Chaque partie de l’Office se termine par une oraison. 1.t58. A Prime et à Complies, on dit toujours la même oraison,ibid. Aux autres Heures, on ditl’oraison des premières Vêpres, ibid. A la Messe, on dit soit une seule, soit plusieurs oraisons,!. 216. 11 y a des oraisons spéciales à dire aux semi-doubles, aux fêtes simples, aux fériés, aux Messes votives, 1, 218 et suiv. L’oraison Fidelium se place l’avant-dernière, 1, 221. Elle se dit à certains jours, à savoir : le premier jour du mois, en dehors de l’Avent, du Carême et du temps pascal, où l'on fait l’Office d’une férié ou d’une vigile, ainsi que le lundi de chaquesemaine (en dehors du Carême et du temps pascal) où l’on fait les mêmes Offices,!, 220; 11, 520. L’oraison ad libitum est obligatoire, mais au choix du Prêtre 1. 219; elle peut être rem­ placée par l oraison commandée, 1. 229. On dit l’oraison pour le souverain Pontife, les jours anniversaires de sa création et de son couronnement, 1, 226. On dit aussi l’oraison pour l’Évêque diocésain, aux jours anniversaires de sa préconisation au siège qu'il occupe et de sa consécration, 1, 227. S’il a été coadjuteur avec future succession, l’anniversaire est celui du jour où il a été préconisé comme coadju­ teur. L’oraison pour l’anniversaire du souverain Pontifeou de l’Évêque, s’omet aux fêtes doubles de première classe et aux jours où il n'y a qu’une seule oraison. On remet au lendemain l'oraison pour l’Évêque si un de scs anniversaires coïncide avec celui de la création ou du couronnement du souverain Pontife, ibid. Tout Prêtre, à l’anniversaire de sa propre ordination sacerdotale, peut, sauf à certains jours, adire l’oraison pro seipso Sacerdote, 1,228. Une oraison prescrite par l’Évêque s’omet, en règle générale, aux doubles de première ou de deuxième classe, et quand il y a, par ailleurs, quatre oraisons pres­ crites par la rubrique, 1, 228. Si elle est prescrite pour une cause grave, elle ne s'omet qu’en de très rares circonstances, ibid. A la Messe basse devant le saint Sacrement exposé, on peut faire mémoire du saint Sacrement, à l'exception des fêtesdoubles de première ou de seconde classe et des jours qui excluent les commémoraisons, 1, 225. Aux Messes chantées en présence du saint Sacrement, ou pro expositione, on dit toujours l’oraison du saint Sacrement, quelquefois sous la même conclusion avec l'oraison du jour, I, 226. Aux Messes quoti­ diennes pour les morts, la première oraison est celle qui convient au défunt ou aux défunts pour lesquels on célèbre ; la deuxième est au choix du Célébrant; la troisième, Fidelium, 1, 224. Manières de conclure les oraisons, 1, i5q. On distingue le chant solennel et le chant férial, et celui-ci est de deux sortes; le chant solennel ne s’em­ ploie que pendant les Vêpres, les Laudes et la Messe, I. 3?«· Manière de chanter les oraisons, II, 518. Oraison funèbre. V. Prédication. Oratoire, 1, 171 et suiv., 23g. 11 y en a de trois sortes : publics, semipublics', et privés. Les premiers sont pour tous les fidèles; les seconds, pour une catégorie; les troisièmes, pour une personne ou une famille. Ces derniers sont autorisés seulement par le souverain Pontife, on y .VΛ TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES, dit toujours la Messe conformément à son Office ; il n'y a pas de Titulaire liturgique. Les deux premiers ont droit à un Titulaire liturgique, s’ils ont reçu au moins la bénédiction solennelle; quant à la Messe à y dire (même dans l’oratoire principal des communautés', on se conforme au calendrier de l’oratoire. Tous les fidèles satisfont dans les deux premiers au précepte de l'audition de la Messe, ainsi que dans ceux qui, sur les bateaux, ont le caractèred’oratoire public', dans les oratoires privés, ne satisfont à ce précepte que les personnes mentionnées dans l’induit. Ordre, 1, 344. Les membres du Clergé se divisent en plusieurs ordres. En premier lieu, viennent lesgrands Prélats ; après eux, les Chanoines s’il y en a. Dans les églises où il n’y a pas de Chanoines revê­ tus de leurs insignes, on peut considérer les Prêtres comme formant un ordre supérieur à celui des Ecclésiastiques qui ne sont pas Prêtres. *·ί CI­ Orgue. On ne touche pas l’orgue à lOflîcc ni à la Messe du temps, pendant l’Avent et le Carême, 1,374 et suiv. On excepte les dimanches Gaudete et La.’tare, 1, 370 ; II, 7, 46. A la Messe du jeudi saint, on touche l’orgue jusqu'au Gloria in excelsis inclusivement, II, 76. Le samedi saint, on le touche à partirde l’hymne Angélique, IL 125. On ne le touche pas à l’Office et à la Messe des morts. I, 3ç5. L'orgue ne remplace jamais le premier verset des cantiques, des hymnes, ceux auxquels on se met à genoux, le Gloria Patri, ni la doxologiedes hymnes, I. 376. Toutes les fois que le son de Porgue remplace le chant d’une partie de l’Office, quelqu'un du Chœur doit en même temps prononcer les paroles à voix haute et intelligible, ibid. Oriflammes. Les oriflammes religieuses se portent en procession, et ne doivent pas être de forme militaire, I, 35. Ornements. Enumération. 1. 17. Règles pour leur matière, 1,18. Règles à suivre pour leur forme, 1, 19. 11 y a cinq couleurs, I, 21. L’usage de chacun des ornements est déterminé par les règles liturgiques, 1,26 et suiv. On ne peut pas célébrer sans être revêtu des ornements sacres, 1, 181. 11 en est dont on pourrait être dispensé en cas de nécessité, ibid. On ne doit parler à personne pendant qu’on se revêt des orne­ ments. On les quitte dans l’ordre inverse de celui dans lequel on les a pris, I, 279. On ne doit pas en revêtir des laïques, I, 29, 3q. Les Chanoines sont revêtus d’ornements aux fonctions pontificales, I, 28, 29. Le Clergé se revêt d’ornements pour la procession de la FêteDieu, II, i53. Quand les ornements sacrés sont usés, on ne peut pas les employer à des usages profanes, 1, 38. O sacrum convivium. Le Prêtre peut dire cette antienne après avoir donné la communion hors de la Messe, 1,287 : s’il l'a donnée pendant la Messe, il ne la dit point, I, 285. Ostensoir. Sa forme, I, 12. Quand on expose solennellement le saint Sacrement, on doit le mettre dans l'ostensoir, I, >47. Pain Le pain eucharistique est le pain de froment, 178. Paix. Du baiser de paix en général, I, 379. 11 y a deux manières de donner la paix, ibid. Quand il y a lieu de donner la paix à la Messe TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. basse ou à une Messe chantée sans Ministres sacrés, on la donne avec l'instrument, I, 296, 38t. On donnela paix à toutes les Messes solen­ nelles, à l'exception de celles des morts, du jeudi saint et du samedi saint, I. 379. 466. Aux Messes solennelles, elle est reçue du Célébrant parle Diacre, et portée au Chœur par le Sous-Diacre, 1.4’38. Aux Messes solennelles où il y a un Prêtre assistant, le Prêtre assistant la reçoit du Célébrant, la donne au Diacre, et peut la porter au Chœur, I, 481. Pale. Sa matière et sa forme, I, 15. Pape. Lorsqu'on prononce le nom du Pape régnant, on incline la tête, I, 64. Lorsque le Saint-Siège est vacant, on omet, dans le canon, les paroles qui concernent le Pape, 1, 264. Pâques. De la fête de Pâques, II, 128. Pendant l’octave de Pâques, il n'y a que trois psaumes à Matines, 1, 71, 124. On ne dit ni capitules, ni hymnes, ni répons brefs, II, 129. On ne dit pas non plus de versets, excepté à Matines, ibid. V. Hcec dies. Parcelles, 1, 321.Si Von trouve des parcelles sur la patène après les ablutions, on doit les prendre. Si on ne les aperçoit qu'à la sacristie, avant de quitter les ornements sacrés, on doit les consommer ; si c'est après, on les dépose dans le tabernacle, s'il est possible de le faire. Si la parcelle mise dans le calice y demeurait attachée au moment de lu communion, le Prêtre la retirerait avec l’index, ou la prendraitavec la purification. Paroisse. On doit faire les Offices de la semaine sainte dans les petites e'glisesde paroisse. II. 200. On peut régler les cérémonies à observer dans les autres jours de l’année, sur les prescriptions données pour six jours particuliers parle Cérémonial de Benoit XIII. Parrain, 1, 581. Pascal (Temps). Sa durée, II, 128, Règles à suivre pendant le temps pascal, II, i3o; et les dimanches du temps pascal, I, 80. Les Apôtres et les Martyrs ont un commun spécial au temps pascal, 1, 84. V. Alleluia. Passion. Le dimanche de la Passion est un dimanche majeur de première classe, I, 76; II, 4'3. Règles à observer pour le chant de la Passion, II, 61, 224. Aux Messes solennelles, le Célébrant la lit au coin de l’épître; aux Messes basses, au coin de l'évangile, IL 61, 64. 224. Le vendredi saint, le Célébrant dit au côté de l’épître même la partie qui tient lieu d’évangile, H, o5, 504. Patène. La patène doit être en or. ou en argent doré à l’intérieur, et consacrée par un Évêque, Lu. Elle se place sur le calice. I, 251, 274. Pour Domine non sum dignus, le Prêtre tient la patène sous l’Hostie, entre l’index et le doigt du milieu de la main gauche,!, 272. Il la tient sous le calice, près du menton, en prenant le précieux Sang, I, 273. On peut mettre les Hosties sur la patène pour distnbuer la sainte communion, I, 283. Quand les Hosties sont dans un ciboire, on ne doit point, en donnant la communion, tenir la pa­ tène entre les doigts, I, a85. A l'offertoire de la Messe solennelle, le Sous-Diacre reçoit la patène et la tient de la main droite jusqu'à la lin du Pater, I, 43 f, H, 402. Le Célébrant ne doit point pré­ senter la patène à baiser aux fidèlesqui viennent à l’offrande, I, 43o. ^94 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES Pater. On dit le Pater au commencement de toutes les Heures de l’Office, excepté avant Complies, I. 160. On le dit en terminant une Heure, si l’on ne doit pas immédiatement commencer l’Heuresui­ vante, I, 125, 160. A l’Office public, on dit à voix haute les deux mots Pater noster, quand on doit dire tout haut Et ne nos inducas mais seulement alors ; à Laudes et à Vêpres, on dit le Pater à voix haute quand on dit les prières, I, 161. Pendant le Pater, àla Messe, le Prêtre tient les yeux arrêtés sur la sainte Hostie. I. 270. A la Messe solennelle, le Diacre peut répondre au Célébrant après le Paler. I. 437. Pater, Ave.Ces prières se disent avant l’Office, excepté avant Complies. I, 160. Avant l’Office, elles se disent debout : après l’Office. on les dit dans la position où l'on récite l’antienne finale de la sainte Vicrec, L 539. ■ Patron. Définition ; conditions; obligation, la fête principale était autefois de précepte. I. 110 et suiv. En France, on transfère au dimanche sui­ vant la solennité du Patron. I. 242. Quand la fête du Patron est jointe, dans le calendrier, à la fête d’un ou de plusieurs Saints, si la fêle des autres Saints est double de première ou de seconde classe, on la transfère au premier jour libre: si elle est double majeure, double ou semi-double, on en fait mémoire à l’Office et à la Messe privée du Patron: si elle est simple, on l'omet, I, 116. On excepte de cette règle la fête de saint Pierre, I, 117. V. Paul, Pierre, Suffrage. Paul (Saint). Aux fêtes que l’on célèbre en l’honneur de saint Paul,on lait la mémoire de saint Pierre avant toute autre, 1,98. Dans les égli­ ses où saint Paul est Patron ou Titulaire, on dit les Vêpresde saint Paul le 29 juin, avec mémoire de saint Pierre, II, 167. V. Pierre. ••n ■-»»1 •G •tu Pavillon. Le ciboire doit toujours être couvert d'un pavillon blanc, I, 47· Pax Domini. Après Pax Domini, le Diacre peut, comme après\ePater, répondre au Célébrant, L 437; ΙΓΤτί Pénitence. Du sacrement de pénitence, I, 602. Pour administrer ce sacrement â l’église, on doit avoir le surplis et l’étole, I, 27, Oo3. Pentecôte Office de la vigile de la Pentecôte, II, 144. Le jour de la fête delà Pentecôte, et pendant l'octave, il n’y a que trois psaumesà Matines, I, 71 ; II. 147.On dit à Tierce l'hymne Veni Creator, I, i3o: 11, 147. Onsemetà genoux pendant léchant delà première strophe du Veni Creator et au verset Veni sancte Spiritus, II, 147. *5 t?· Per Christum Dominum nostrum. En disant ces paroles après le Memento des défunts, le Prêtre fait une inclination, I, 269; raison de ce rit. ibid. Philippe (Saint). Si la fête de saint Philippe est patronale ou titulaire on la célèbre séparément de celle de saint Jacques, IL 143. Manière d'ordonner l’Office et la Messe en cette circonstance, ibid. Règles à observera la Messe de saint Philippe et saint Jacques célébrée après la Pentecôte, II. 1 5o. -«H Pieds. Règles sur la position des pieds pendant la Messe, I, a5o. Pen­ dant la consécration, le Prêtre ne doit pas tenir le pied droit levé, et TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. appuyé par l’extrémité sur le marchepied. I, 315. Le jeudi saint, on lait la cérémonie du lavement des pieds, II, 84. pierre, Apôtre (Saint). Aux fêtes que l’on célèbre en 1 honneur saint Pierre,on fait mémoire de saint Pauljavant toute autre mémoire. I, 98. Fête et octave de saint Pierre et saint Paul, II, 166. En France, la solennité de cette fête est transférée au dimanche. I, 242: II, 167. V. Chaire, Patron, Paul. Pierre, Martyr (Saint). Règles à observer si l’on célèbre la Messe de ce Saint après la Pentecôte, II, i56. Piscine. Il doit y avoir dans l'église ou à la sacristie une piscine des­ tinée à recevoir les eaux sanctifiées, I, 38. Il y en a une autre au baptistère, I, 584. Poison. Si les saintes espèces étaient empoisonnées, on les laisserait se corrompre dans le tabernacle, 1, 313. Si l'on avait pris ce poison, on pourrait provoquer un vomissement, 1,324. Poitrine. En se frappant la poitrine de la main droite, on appuie la gauche au-dessous de la poitrine. 1, 248. A Nobis quoque peccatoribus et Agnus Dei, le Prêtre pose la main gauche sur le corporal, I, 269, 271. Quand le Prêtre fait le signe de lacroix. il met la main gauche au-dessous de la poitrine, 1. 248. Les Ministres font de même toutes lesfois que la droite est occupée, I, 412. Pontificalj I, 5. Populo (Messe pro). Ceux qui ont charge d’âmes dans le sens cano­ nique, y sont tenus, aux fêtes de précepte (de fait ou de droit seule­ ment) ; si la fête est renvoyée in choro, l’obligation reste fixée au jour si la fête est transférée in choro eX in foro, l’obligation est aussi trans férée : elle est indiquée ordinairement dans l’Ordo. L 168. Porte bénitier. Λ l’absoute pour les morts, un Clerc est spécialement chargé de porter le bénitier, 1. 4.68, 5o3. De même, lorsqu’on porte la sainte communion ou l’extrême-onction aux malades, 1. Ô08. 619. De même aux funérailles,], 65.μ A l'aspersion de l’eau bénite avant la Messe solennelle, cette fonction est ordinairement celle du Thurifé­ raire, 1. 3g8. A la bénédiction des cierges, descendres et des rameaux, elle est ordinairement remplie par le premier Acolyte, II, 28, 3g, 5.|. Porte-croix. Voy. Croix. Porte-flambeaux. Ala Messe chantée, cette fonction est remplie par lesAcolytes, ou par d’autres Clercs. I.410. Fonctions des porte-flam­ beaux. Il, 320. Précieux Sang. Voy. Sang. Prédication, 1, 383- Pendant la Messe solennelle, la prédication a lieu après l'évangile.On peut aussi prêcher avant ou après la distribution de la sainte communion. Une oraison funèbre se fait après la Messe des morts, avant l’absoute. Le 2 février, le mercredi des Cendres et le dimanche des Rameaux, on peut prêcher après la bénédiction des cierges, des cendres ou des rameaux. II. ao5, 212, 218. Le vendredi —- 596 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. saint, si l’on fait un sermon sur la Passion, il se fait après le chant de la Passion, II, 236. Préface. 11 ya treize préfaces,qui sedisent suivant les régies indiquées dans le missel; pour savoir quelle préface dire, on considère la Messe elle-même, l’octave, le temps, le dimanche, 1, 234. On emploie le chant férial aux Messes du rit simple et aux Messes des morts, II, 37t. Préparation à la Messe. Les prières de la préparation ne sont pas obligatoires; mais il est louable de les réciter, 1,251. Présanctiflés (Messe des), II, 102 ; Jans les petites églises, II, 242. Prêtre. Un Prêtre ne peut pas, sans délégation, administrer les sacre­ ments aux fidèles d’une paroisse étrangère, hors le cas de nécessité, Prêtre assistant. Un simple Prêtre ne doit pas avoir de Prêtre assis­ tant, à la Messe solennelle, I, |io. Il y a exception pour certains Prélats et pour les membres de certains Chapitres, ibid. Un nouveau Prêtre, célébrant sa première Messe, peut avoir un Prêtre assistant. I, 301.483. Ses fonctions à la Messe solennelle. I, 477. A l’eiposition et àl a reposition du saint Sacrement, il peut y avoir un Prêtre ou un Diacre, outre le Célébrant. I. 56t, 567. Prie-Dieu. On prépare un prie-Dieu pour l’Evêqueassistant àlaMesse. Ce prie-Dieu est couvcrtd’un tapis, rouge ou violet suivant le temps pour les cardinaux ; vert ou violet, suivant le temps, pour l'Évêque dans son diocèse, J, 294; violet pour les Evêques en dehors du lieu de leur juridiction, 1, 296. '“t Prières. Il faut distinguer, dans l’Office, les prières dominicales et les prières fériales, 1, 162. On dit celles-là à Prime et aux Complies des semi-doubles et des simples, en dehors des octaves: celles-ci à toutes les Heures de l’Office des fériés où le jeûne est prescrit parle droit, même si.de fait, on ne l’observe pas, ibid. On dit des prières spé­ ciales à l’Office des morts, I, i63. Les prières à dire pendant que le Prêtre se revêt des ornements sacrés sont de précepte, I, 252. Elles sont de conseil pour le Diacre et le Sous-Diacre, 1, 413. Primaire. On entend par fête primaire la fête principale d’un mystère ou d’un Saint, 1, 84. ? Prime, I. 126. Il faut distinguer Prime dominicale, Prime fériale et Prime fcstivale, I, 12S, 129. Cette Heure ne se chante jamais solen­ nellement, i, 537. Prince. Règles à observer à la Messe devant un grand Prince, I, 207. Privilège Outre les Offices de droit commun, il y a des Offices de pri­ vilège, I, 69. Procession. Des processions, I, 671 et suiv. On porte la croix en tête d’une procession, et les Acolytes l’accompagnent avec leurs chande­ liers. Λ certaines processions solennelles, le Thuriféraire marche devant la croix. Aux processions où Ton porte le saint Sacrement, deux Thuriféraires marchent devant le dais et encensent continuelle­ ment le saint Sacrement, I, 3q5 ; II, 80, 157. Aux processions où l’on porte une relique, un thuriféraire précède aussi celle-ci, 1, 686. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. 5 97 On marche deux à deux, et. si l’on est en nombre impair, le plus digne marche entre les deux derniers, I, 677. On peut porter des bannières et des oriflammes, 1. 674. V. Bannière, Jeudi saint, Marc. Oriflammes, Purification. Rameaux, Reliques, Rogations, Saint Sacre­ ment, Samedi saint, Vendredi saint, Procidentes adoraverunt eum. A la Messe de l'Epiphanie, pendant l’évangile, on fait la genuflexion à ces paroles, II, 29. Prophéties. Le samedi saint, on chante douze prophéties, IL 117. La vigile de la Pentecôte, on en chante six, II, 146. On ne peut les omettre, et l’on doit les chanter en entier, II, 117. Propre des Saints, 1, 73. Propre du temps, I, 73. Psaumes. On doit y observer la pause de l’astérisque, 1,372. Pendant le chant des psaumes, le Chœur est assis, I, 5ti. Les psaumes gra­ duels et les psaumes de la pénitence, indiqués autrefois à certains jours, ne sont pas d’obligation, I, 167. Pupitre. Sa forme, I. 34. On se sert d’un pupitre pour soutenir le missel, si on ne le met pas sur un coussin, I, 33. On met un pupitre devant le siège de l’Officiant, aux Vêpres et aux Laudes solennelles, ibid. On met, pour les platines, un pupitre au milieu du chœur. 1, 33, 540. On peut mettre sur un pupitre le livre qui sert pour le chant de l’épître et de l’évangile, I, 421. 425 ; de même, les livres pour le chant de la Passion. 11. 5o. Le samedi saint, on met sur un pu­ pitre le livre sur lequel le Diacre chante VExsultet. IL 108. Le pupi­ tre des leçons ne doit être recouvert d’aucun ornement, 1, 5qo; 11, 69, 108. , Purification de la sainte Vierge. Cette fête, pour la solennité exté­ rieure, est du deuxième degré, 1, 3^3. La cérémonie de ce jour sc fait le 2 février, quand même la fête de la Purification serait trans­ férée, II, 2 |. Dans les églises où la solennité de la Purification est renvoyée au dimanche, on ne peut pas renvoyer au dimanche, la cé­ rémonie des cierges, ibid. Elle se compose de plusieurs parties : la bénédiction et la distribution des cierges, la procession et la Messe solennelle, II, 27. V. Cierges. Fonctions des divers Ministres le jour de la Purification, V. Acolytes, Célébrant, etc. Dans les petites églises, le Célébrant fait la cérémonie de ce jour avec quelques Clercs, II, 20?. Purificatoire, 1, 16. Le purificatoire est en toile de lin ou de chanvre, et carré ou rectangulaire. Il se plie en trois. On ne le bénit pas. Il sc met sur la coupe du calice, et doit toujours être propre. Manière de le disposer en versant le vin et l’eau dans le calice, I, 262. On essuie avec le purificatoire les parois du calice après y avoir versé le vin et l'eau, ibid. On couvre ensuite avec le purificatoire la moitié de patène, ibid. Après le Pater, le Prêtre essuie la patène avec le puri­ ficatoire, et le met ensuite à quelque distance du corporal, du côté de l’épître, 1, 270. Pour prendre la dernière ablution, le Prêtre tient le purificatoire sous le menton, I, 274. Il s’en sert pour essuyer ses lè­ vres, puis le calice, ibid. i 398 TABLE analytique des matières. table analytique des matières. 509 avec octave, s’ils n’ont pas de calendrier spécial; sans octave, s’ils ont un calendrier spécial, I, 111. Ils sont tenus, dans les mêmes condi­ tions, à faire l’Office du Titulaire de l’église cathédrale, et celui de l’anniversaire de la Dédicace de celle-ci, 1, it5, 119. Qualité. Les fêtes peuvent être de qualité différente, c’est-à-dire : pri maires ou secondaires, I, 84. Quarante-Heures. Prières des Quarante-Heures, I, 548. Quatre-temps. Les quatre-temps d’hiver ont lieu pendant la troisième semaine de l’Avent, II, t. Ceux du printemps sont fixés à la première semaine du Carême, II, 36. Ceux d’été ont lieu pendant la semaine de la Pentecôte. II, 1.17. Ceux d'automne sont fixés à la troisième semaine de septembre dans l’ordre des leçons de la sainte Ecriture, 11. 171. Les fériés des quatre-temps sont des fériés majeures, 1, 82. Quinquagésime. Le dimanche de la Quinquagesime est un dimanche majeur de seconde classe, I, 76; II, 34. Reliques. I, 68o et suiv. Reliques insignes, non insignes. Leur authen­ ticité doit être reconnue. Toutes les reliques doivent être conservées avec respect. On les expose à la vénération des fidèles. On ne peut pas les exposer à un autel quand le saint Sacrement y est exposé. On les porte en procession. 11 convient de porter des reliques aux processions de saint Marc et des Rogations. On ne peut pas en porter à la procession du saint Sacrement. On peut donner la bénédiction avec les reliques, et spécialement avec une relique de la vraie Croix. On met des reli­ ques sur l’autel entre les chandeliers. I, 57. On n’en met pas, pendant l’Avent et le Carême, à l’Office et à la Messe du temps excepté le troisième dimanche de l’Avent et le quatrième dimanche du Ca­ rême, II, 6, 46. Remi (Saint). La fête de saint Remi est, de droit commun, simple; mais double-majeure en France, II, 173. Répons, 1, 153. V. Alleluia. Répons brefs, I. 156. V. Alleluia, Pâques, Semaine sainte. Rameaux. Le dimanche des Rameaux esj un dimanche majeur de première classe, et solennel de sa nature, 1, 76. A la Messe, on ne dit qu’une-seule oraison. La fonction se compose de plusieurs parties: l’antienne, l’épître, le répons, l’évangile et les oraisons qui précèdent la bénédiction cl la distribution des rameaux, la procession et h Messe solennelle. II, 22 etsuiv. A cette Messe, la Passion est chantée par trois Diacres, II, 61. Fondions des divers Ministres le dimanche des Rameaux. V. Acolytes, Célébrant, etc. Dans les petites églises, k Célébrant fait la cérémonie de ce jour avec quelques Clercs, 11, au. Rapport. Le rapport des Offices entre eux peut avoir lieu par occur­ rence ou par concurrence, I, 90. En règle générale, la Messe est en rapport avec l’Office, I, >387· Réchaud. Lorsqu’on doit se servir de l’encensoir, on met en lieu con venable un réchaud avec du feu, I, 14. Il en faut un à la porte de l’église le samedi saint, pour la bénédiction du feu nouveau, II, 107. tÏT Recueillement Le Prêtre doit se tenir dans le recueillement en pre­ nant les ornements et en allant à l’autel, I, 253. Il s’arrête quelques instants pour se recueillir, après avoir communié sous la première espèce, I, 272. Regina cæli. Cette antienne se dit depuis les Complies du samedi saint jusqu’à None du samedi après la Pentecôte inclusivement,!. i65. On la dit au lieu de 1’Angelus pendant le temps pascal, et, à midi, le samedi saint et le samedi après la Pentecôte, II, 147. Réguliers, ou Religieux. Les Réguliers doivent célébrer, sous le rit double de première classe, la fête du Patron principal de la localité : Reposition. Reposition du saint Sacrement, I. 5b4· Le Prêtre qui fait cette fonction peut porter l'aube, être accompagné d’un Diacre cl d’un Sous-Diacre en dalmatique et tunique. I, 565. On se sert d'ornements blancs, toutes les fois que cette fonction n’est pas jointe 'a un Office auquel on porte des ornements d’une autre couleur. I, 264. Fonctions des divers Ministres à la reposition. V. Cérëmoniaire, etc. Reposoir. Le jeudi saint, on prépare un reposoir, II, 73., On peut s’arrêter à des reposoirs, et donner une fois ou deux la bénédiction pendant la procession de la Fête-Dieu, II, 15g. Requiem æternam. On ne dit pas ce verset à la fin de l’Office, si celui-ci doit être immédiatement suivi de la levée du corps, de la Messe des morts ou seulement de l'absoute, I. 642. Requiescant in pace. A la fin de la Messe de Requiem, le Prêtre dit Requiescant in pace, étant tourné vers l’autel, I, 298. Le Célébrant doit dire ce verset aux Messes de Requiem, même quand il est chanté par le Diacre, 1, 466. Après 1 absoute pour un seul défunt, on dit Re­ quiescat, I, 472. A l’Ollice et à la Messe des morts, on doit dire tou­ jours Requiescant, I, 298, 466, θ44· Réserve. Le jeudi saint, la sainte réserve sc met dans un tabernacle fermé ù clef, IL 81» s3oi Respect. On doit avoir un grand respect pour les objets liturgiques, 1, 37· Révérence. Le mot révérence est un terme général qui s’applique à toute espèce de salutation, I, 60. 11 y a deux espèces de révérences 600 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. la génuflexion et l’inclination, ibid. V. Génuflexion, Znciïftalion, Salut. Rit ou Rite. On distingue divers rites de l’Office et de la sainte Messe, L 70,102.' Rituel. Le Rituel contient ce qu’il faut observer pour l’administration des Sacrements, les bénédictions, les funérailles et les processions, Rochet, 1, 3o et suiv. Le rochet a des manches étroites. Les Evêques et les Prélats ont seuls le droit de porter le rochet. Les Chanoines doivent avoir un induit spécial pour le porter. Le rochet ne peut remplacer le surplis pour l’administration des sacrements, ni pour certaines autres fonctions. Rogations, II, i32. Procession des Rogations. Dans les églises où l'on fait cette procession, on dit, sauf dans quelques cas, la Messe delà station. On se sert d'ornements violets à la Procession et à la Messe de la station. Rosaire. La fête du saint Rosaire se fait désormais Je 7 octobre, sous le rit double de seconde classe; elle est secondaire, I, 72; II, 173. So­ lennité extérieure de cette fête, I, 241 et 692, II, 173. fl! *>1 '« Ruban. On lie avec un ruban de soie blanche le voile qui couvre la sainte Réserve le jeudi saint. II, 76. Le jour de la fête du saint Sa­ crement, à la procession, le Célébrant peut avoir un ruban blanc au­ tour du cou, pour soutenir l'ostensoir, II, 137. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES, 601 position du saint Sacrement n’autorise pas à en dire la Messe votive, I.196. Règles spéciales â la Messe solennelle et à la procession de la fête du saint Sacrement, 11, 151. La procession du jour de la fête se fait après la Messe, ibid. La procession du jour de l'octave se fait après les Vêpres, II, 162. Fonctions spéciales des divers Ministres le jourde la fête du saint Sacrement, V. Acolytes, Célébrant, etc. Cé­ rémonies à observer par le Prêtre à la Messe basse devant le saint Sacrement exposé 1, 290; de même par le Servant, 1, 336; à 1 as­ persion de l’eau bénite, I.402; à la Messe solennelle en présence du saint Sacrement exposé, 1, 448; à la Messe solennelle pour l’ex­ position du saint Sacrement, 1, 457; à la Messe chantée sans Ministres sacrés en présence du saint Sacrement exposé, I, 493; à la Messe chantée sans Ministres sacrés pour l'exposition du saint Sacrement, J, 499; aux Vêpres en présence du saint Sacrement exposé, 1, 53o, 539, V. Eucharistie, Exposition, Reposition. Salut. Sacrifice. Voy. Messe. Sacristie, I. 9. Saint. On distingue l’Office des Saints de 1 Office du temps, I. 73. Le propre et le commun des Saints sont deux parties spéciales des livres liturgiques, et distinctes du propre du temps, 1,75, 84. L’Office des Saints pendant le temps pascal est soumis à des règles spéciales, 11, i3o. 11 y a aussi des règles particulières pour les Offices des Saints transférés après le temps pascal, 11, 149. Rubriques. I, 2. Les rubriques sont les règles de la liturgie. Elles sont générales ou particulières. Les rubriques sont des lois obliga­ toires en elles-mêmes. Salut. On rend toujours le salut aux membres du Clergé qui sont d'un ordre supérieur ou égal, 1, 358. Si l'on entre au chœur ou si l'on en sort, on salue le Clergé, ibid. On omet tous les saluts au Chœur devant le saint Sacrement exposé ou découvert, I. 35q, 449. Règles à observer pour les saluts au Chœur, I. 35g. Salut avec l’ostensoir et avec le ciboire, I, 569, 572. Au Salut avec l’ostensoir, on encense deux fois, si l'exposition n’est pas faite d'avance, I, 570. S Salve Reçjina. Cette antienne se dit depuis les Complies du samedi avant le dimanche de la sainte Trinité, jusqu'à celles du samedi avant le premier dimanche de ΓAvent, I, i65. Rubricistes. L'opinion des rubricistes est d'un grand poids dans cer­ tains cas ; mais elle n’a aucun caractère législatif, 1,7. .«ht Sacré-Cœur. V. Cœur. Sacrement. Administration des sacrements, I, 576. On doit avoir, dans un lieu séparé, tout ce qui est nécessaire pour porter les sacrements aux malades, en cas d’urgence, I. 608. Saint Sacrement. Le saint Sacrement doit être conserve dans le taber­ nacle, I, 45. Les Hosties doivent être renouvelées au moins tous les quinze jours, 1,47.0η ne doit pas conserver le saint Sacrement à plusieurs autels dans la même église, I, 49. Dans les églises cathé­ drales et celles tenues à l’office du choeur, le saint Sacrement ne doit pas être à l’autel du chœur, ibid. La fête du saint Sacrement se célèbre le jeudi qui suit l’octave de la Pentecôte. Il, i5t. L’octave de cette fête est une octave privilégiée de deuxième ordre, 1, 87; 11· 151. A L Office de cette octave, on ne dit pas la neuvième leçon d’une fête simple, ni celle d'une fête simplifiée, I, ιοί; Π, ιόο. En France, la solennité de la fête du saint Sacrement se transfère au dimanche suivant, I, 242; II, 131. Une procession ou une ex Samedi. Le samedi, toutes les fois qu’il n'y a pas un Office semi-double ou une férié majeure, ou une vigile, ou l’Office d'un dimanche an­ ticipé, on fait l'Oificc de la sainte Vierge, 1, 89. On anticipe quelque­ fois au samedi l'Oflice d'un dimanche. I, 77. Manière de faire cet Office, I, 79. Quand le jour octave de l’Épiphanie est un dimanche, on anticipe au samedi l’Office de la sainte Famille, avec la mémoire du premier dimanche après l'Épiphanie. Samedi saint. A l’Office, il n’y a ni invitatoire, ni hymnes ni abso­ lutions, ni bénédictions, ni répons brefs, ni capitules; il n’y a pas de Gloria Patri avant Vêpres, et l'on dit Deus in adjutorium, Gloria Patri et l'antienne à la sainte Vierge à Complies seulement, II. 64, 127. Les Messes privées sont interdites le samedi saint, 1. 17b; II, 67; mais on peut donner la sainte communion aux fidèles, soit à la Messe solennelle, soit immédiatement après celle-ci, 11, 127. La Messe privée de ce jour, si on a le privilège de la due, est soumise à des regies particulières, ibtd. Cérémonies de ce jour, 11, 109. On se rend processionncllement au lieu où doit se faire la bénédiction 6o2 table analytique dès matières. du feu nouveau. Après cette bénédiction, le Diacre prend les orne­ ments blancs, on bénit l’encens, et l'on retourne à l’autel en pro­ cession avec le cierge triangulaire. Le Diacre reçoit la bénédiction, et chante VExsultet. Après VExsultet, le Célébrant prend le manipule et la chasuble violette; le Diacre se revêt des ornements violets, et le Sous-Diacre prend le manipule, pour les prophéties On doit chanter les prophéties en entier. Après les prophéties, si l'église a des fonts baptismaux, le Célébrant et ses Ministres vont à la ban­ quette et quittent leurs manipules; le Célébrant quitte aussi la chasuble, et reçoit une chape; puis on se rend professionnellement aux fonts. On fait la bénédiction des fonts, ensuite l’aspersion. On chante les litanies, pendant lesquelles le Célébrant est prosterné ave. les Ministres sacrés sur les degrés de l’autel. A Peccatores, le Célébrant et ses Ministres vont prendre les ornements blancs. On célèbre la Messe solennelle. On dit Judica avec Gloria Patri; il n’y a pas d introït. On dit Gloria in excelsis, et, pendant qu’on le chante, on sonne la clochette et les cloches, et l’on découvre les images. Après lépitre, le Célébrant chante trois fois Alleluia. Les Aco­ lytes assistent à l’évangile sans chandeliers. On ne dit pas Credo, ni offertoire, ni Agnus Dei. Au lieu de l’antienne de la communion, on dit les Vêpres. Le Célébrant entonne l’antienne de Magnificat, il encensel’autei pendant le cantique, et le Diacre encense le Chœur. Après la répétition de l’antienne, on dit la postcommunion ; et la Messe se termine comme à l’ordinaire. On ajoute deux Alleluia à Ite Missa est. Il y a des règles particulières aux Complies du même jour. V. Semaine sainte. Pour l’office des divers Ministres le samedi saint, V. Acolytes, Célébrant, Cérémoniaire, etc. Dans les petites églises, le Célébrant fait cette cérémonie avec quelques Clercs. IL 2.17. Sanctuaire. On appelle sanctuaire l’espace situé devant 1 autel et à scs côtés, I, 5i. Sanctum et terribile nomen ejus. On se découvre en chantant ces paroles, 1, 512. Sang (précieuxj. Ce qu il faudrait faire si le précieux Sang venait à geler dans le calice, I, 322;cequ’il y aurait à faire s'il était répandu en toutou en partie. Manière de le prendre, I, 323. La fête du pré­ cieux Sang est célébrée le premier juillet, II, 167. Elle est du rit double de seconde classe, et secondaire; elle cède à la Visitation en occur­ rence et en concurrence, ibid. Si la fête du précieux Sang est en concurrence avec celle du Sacré-Cœur, on ne fait pas mémoire de celle dont on ne fait pas l’Ofiice, I, 109. Scabellum Tabouret en bois, fermé de tous côtés, I, 55. Scamnum. Banquette, généralement avec un dossier, destinée au Cé­ lébrant et aux Ministres sacrés, I, 55. Schola. On appelle ainsi le Chœur des Chantres, I, 378. Secondaire Ce qu'on entend par fête secondaire, I, 84. Sedile. Le mot sedile s’applique à tous les sièges usités au chœur, inais spécialement aux sièges des Chapiers, I, 55 * Sed libera nos a malo Le Diacre peut répondre SeJ libéra nos amalo après le chant du Pater, 1, 43y. TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. 6θ3 Semaine sainte. Le lundi, le mardi et le mercredi de la semaine sainte sont des fériés majeures privilégiées, I, 82 ; IL 44. Les trois derniers jours sont du rit double de première classe; ils n’admettent aucune mémoire, I, 95. A l’Ofiice de ces trois jours, jusqu’aux Complies du samedi exclusivement, il n’y a ni Deus in adjutorium, ni invitatoire, ni hymnes, ni absolutions, ni bénédictions, ni répons brefs, ni capitules, ni Gloria Patri, ni Tu autem à la fin des leçons, ni an­ tiennes à la sainte Vierge. II, 64. Toutes les Heures se terminent de la même manière, II. 65. Règles à suivre pendant ces jours pour les funérailles. I, 65 1 ; II, 68. Semi double. Office semi-double, I, 73 et suiv. L’Office semi-double commence la veille aux Vêpres, et sc termine après les Complies du jour. Les Matines ont trois nocturnes. En règle générale, on dit le suffrage à Laudes et à Vêpres, et les prières à Prime et à Complies. Les semi-doubles empêchés à leur jour sont simplifiés et quelque­ fois omis, I, q5. La veille de la Toussaint, ou de la fête d’un Apôtre, si l’on fait une fête du rit semi-double, la troisième oraison de la Messe est Deus. qui corda, I, 220. Septuagésime. Le dimanche de la Septuagesime est un dimanche majeur de seconde classe, I, 76 ; H, 34. V. Alléluia. Servant. On ne doit pas célébrer sans Servant; en cas de nécessité, une femme peut répondre aux prières de la Messe, I. 182. Un simple Prêtre ne peut avoir deux Servants de Messe comme distinction per­ sonnelle, i. 339. Fonctions du Servant à la Messe basse, 1, 338 et suiv, 11 fait les mêmes inclinations et les mêmes signes de croix que le Prêtre, seulement aux prières du commencement de la Messe, au bas de l’autel. 11 porte tou­ jours les burettes à l’autel avec leur plateau. 11 doit être revêtu du surplis sur la soutane. 11 se tient à la gauche du Prêtre pendant que celui-ci s’habille. Il prend le missel, si celui-ci n’est pas à l’autel, et l’appuie sur sa poitrine en tournant la tranche vers sa gauche. 11 lait une inclination médiocre à la croix en même temps que le Prêtre si la sacristie est derrière l’autel, et s’il y a une porte de chaque côté, il sort de la sacristie par celle qui se trouve du côté de l’évangile. S’il passe devant le grand autel, ou devant un autel où le saint Sacrement est exposé ou découvert, devant une relique, ou dans le chœur, il lait les révérences convenables. 11 cède le pas à un autre Prêtre qui revient de célébrer. En arrivant à l’autel, il reçoit la barrette du Prêtre, lait la génuflexion, et élève l’aube pendant que le Prêtre monte. S’il porte le missel, il le met sur le pupitre, la tranche tournée vers sa gauche. Il porte la barrette en lieu convenable. Il va se mettre à genoux sur le pavé du côté de l’évangile. Il fait le signe de la croix au commence­ ment, en même temps que le Prêtre, et lui répond; il fait le signe de la croix à Adjutorium, s’incline, se tourne vers le Prêtre pour dire Mise­ reatur, demeure incliné médiocrement vers l’autel en disant Confiteor. sc tournant vers le Prêtre aux mots tibi Pater et te Pater; il demeure incliné vers l’autel pendant que le Prêtre dit Misereatur ; il se redresse à Indulgentiam, et s’incline de nouveau à Deus tu conversus. Après Oremus, il se redresse. II répond El eum spiritu tuo. Si le Prêtre dit Flectamus genua, il répond Levate. Après l’épître, il répond Deo gratias. Il se rend au coin de l’épître, quand il en est temps, transporte le mis sel au côté de l’évangile, et l’y place obliquement. Il répond El cum spi­ ritu tuo, fait les trois signes de croix, et répond Gloria tibi Domine. 004 • J 15 i · Gi'l? TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. 11 sc rendau côté de l’épître, et, après l’évangile, répond Laustibi Chrûtt. Π se met de nouveau à genoux. Il répond /■.'/ cum spiritu tuo. Il monte au coin de l’épître, reçoit le voile et le plie sur le coin de l’autel, ta prendre les burettes sur le plateau, et revientau côté de l’épître. Il salue le Prêtre à son arrivée, baise la burette du vin, la présente, prend la burette de l’eau dans la main droite, la baise, reçoit de In main gauche celle du vin, présente la burette de l’eau, et baise celle du vin. 11 reçoit cette burette, qu’il baise, et porte la burctte.de vin â la crédence; il revient au côté de l’épître, met sur son bras gauche ou au-dessous du plateau le manuterge déplié, prend la burette de l'eau dans la main droite et le plateau dans la main gauche. Il salue le Prêtre à son arri­ vée, et verse un peu d’eau sur ses doigts. Quand le Prêtre s'est essuyé les doigts, il le salue, revient à la crédence et remet tout en ordre. Il re­ vient à l’autel portant la clochette, et se met à genoux au côté de l’épître. Il répond Suscipiat. Il répond aux versets qui précèdent la préface. Au Sanctus, il sonne la clochette. Au .Memento des vivants, il allume le cierge de l’élévation, si c’est l'usage. Quelques instants avant la consé­ cration, il sc met à genoux. Pendant chaque élévation, il s’incline, soutient la chasuble et sonne la clochette. Après l’élévation, il revient à sa place. Quand le Prêtre a dit Per omnia, il répond Amen; puis,, la fin du Pater, il répond Sed libera nos a malo. Après Per omnia et Pax Domini, il répond Amen et Et cum spiritu tuo. S’il y a commu­ nion, il étend la nappe quand le Prêtre a pris la sainte Hostie, et dit le Confiteor quand le Prêtre a pris le précieux Sang. Il répond ,-lmcn après Misereatur et après Indulgentiam. S’il doit communier, il com­ munie le premier, à moins qu’un Prêtre ou un Diacre en étole ne sc présentent à la sainte table. 11 se présente après avoir fait la génu­ flexion, dès que le Prêtre a dit Indulgentiam. Si la table de communion est éloignée, il allume un ou deux cierges près de l’endroit où l’on dis­ tribue la communion, ou accompagne le Prêtre avec un cierge allumé. Il va prendre le plateau avec les burettes à la crédence, et revient au coin de l’épître. Quand il en est temps, il s’approche du Prêtre, et, quand celui-ci présente le calice, il y verse du vin. Il revient au coin de l’épître. et verse le vin et l’eau sur les doigts du Prêtre. Il reporte le plateau à la crédence. Il va faire la génuflexion devant le milieu de l’autel, monte au côté de l'évangile, prend le missel avec le pupitre, revient faire la génuflexion au milieu, et le porte au côté de l’épître. Il déplie le voile du calice, et l’étend entre le missel et le corporal. Il retourne se mettre à genoux au côté de l’évangile. Il répond Et cuih spiritu tuo et Amen. Après les oraisons, il répond Et cum spiritu tuo et Deo gratias. Si le Prêtre à laissé le livre ouvert, il va le prendre pour le porter au côté· de l'évangile. Après la bénédiction, il répond Amen. A El Verbum, il fait la génuflexion, et, après l’évangile, répond Deo gratias. 11 va prendre le missel, s'il doit l'emporter. Il prend la barrette du Prêtre, la lui présente, et le précède à la sacristie. En y arrivant, il salue la croix, reçoit sa barrette, et se tient à sa gauche pour l’aider à quitter les ornements. Fonctions du Servant à la Messe en présence du saint Sacrement exposé, I, 336. 11 reçoit la barrette du Prêtre dès qu’il est en vue du saint Sacrement. En arrivant, il fait la génuflexion à deux genoux. A l’offertoire, il fait la génutlexionavant de monter à l’autel et après en être descendu. Il ne baise pas les burettes. Au Lavabo, il se place au bas des degrés, en tournant le dos au peuple. Il verse les ablutions au milieu de l’autel. Avant de partir, il fait la génuflexion à deux genoux. Fonctions du Servant à la Messe en présence de grands Prélats, 1,337. En arrivant à l’autel, le Servant salue le Prélat par une génuflexion. TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. 6θ5 Après l’évangile, il prend le missel, et le porte à baiser au Prélat, en lu indiquant le commencement de l'évangile Après Agnus Dei, i' va prendre l’instrument de paix, et va se mettre à genoux à la droite du Prêtre, il répond Et cum spiritu luo, et porte l’instrument couvert a baiscrau Prélat, en lui disant Pax tecum. Après que le Prélat a baisé l’instrument, il couvre celui-ci de son voile, et salue le Prélat. A la fin. il salue le Prélat par une génuflexion après avoir fait la génuflexion à l’autel. ' · * < Fonctions du Servant â la Messe,de Requiem. I 338. Tous les baiser sont omis. Pour aller au coin de l’épître, il attend les derniers versets de la prose, si le Prêtre la dit. Après Requiescant in pace, il répond Amen. Fondions de deux Servants à la Messe basse, 1. 33q. A la sacristie, ils se placent de chaque côté du Prêtre. Ils marchent de front, ou le se­ cond en avant du premier. A l'autel, le premier est à droite, et le se­ cond à gauche. Ils répondent ensemble. Quand le Prêtre monte à l'au­ tel. ils élèvent ses vêtements de chaque côté. Le premier porte le missel au côté de l'évangile, puis revient à sa place. A l'offertoire, ils vien­ nent faire la génuflexion au milieu : le premier se rend à la crédence, et le second va recevoir et plier le voile. Le premier apporte les burettes sur le plateau. 11 reporte la burette de vin à la crédence; les deux viennent i l’autel; le premier prend le manuterge, et le second prend la burette de l’eau avec le plateau. Le premier sonne la clochette. A l’élévation, ils soutiennent ensemble la chasuble. S’il y a communion, le premier ta prendre la nappe, ils la soutiennent ensemble, et le premier la reporte. Le premier verse la purification et l'ablution. Celui-ci, ayant report le plateau avec les burettes, va prendre le voile pour le porter au côté de l’évangile, et, en même temps, le second va prendre le missel pour le porter au côté de l’épître. Le premier présente au Prêtre la bourse et le voile, et les deux vont à leurs places. S'il y a un évangile propre, le premier porte le livre. Après la Messe, le premier présente la barrette. Ils retournent à la sacristie comme ils en sont venus, et aident au Prêtre t quitter les ornements. Seu. Le mot sen, qui se trouve dans la première oraison de la Mes^e quotidienne pour les morts, fait partie du texte et n'est pas une ru­ brique, 1, 225. Sexagésime. Le dimanche delà Sexagésime est un dimanche majeur de seconde classe, I, 76; II, 3q. Sexte. Cette Heure se compose d’une hymne, d’une antienne, de trois psaumes, d'un capitule, d'un répons bref et d’une oraison, I, 10. A certains jours, on omet l’hymne, l'antienne, le capitule et le rép. n bref, ibid. A certains jours, on dit quelques prières, 1, i3i. Celte Heure ne se chante jamais solennellement, I, 53γ. Siège. 11 y a des sièges spécialement usités au chœur, 1. 55. Le Céré monial ne suppose jamais que les sièges puissent cire levés et abais­ sés 1, 36ο. V. Scabellum, Scamnum, Stallum, Subsellium. Signe de la croix. Pour bien faire le signe de la croix sur soi, il Lmt le faire du front à la poitrine, et de l’épaule gauche à l'épaule droite I. 5o. Le Prêtre avant de lire ou de chanter l’évangile,le Diacre avant de le chanter, le Servant à la Messe basse, et les membres du Clergé, font un signe de croix sur le commencement du texte, puis sur leur Iront, 34. 606 TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES, TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. sur leur bouche et sur leur poitrine, 1, 269, 33o, 409. 425. Aprè» l’oblation de l’hostie et du calice, le Prêtre fait uu signe de croit, d’abord avec la patène, puis avec le calice, avant de poser l’hostie et le calice sur le corporal, I, 261, 262. En bénissant, il fait un signe de croix avec la main étendue, en tournant le petit doigt vers l'objet qu’il bénit, 1. 249. Avant le Pater, il fait cinq signes de croix avec la sainte Hostie, J. 270. Pendant la prière Libera nos, il fait le signe de la croix avec la patène, ibid. En faisant le signe de la croix avec lt sainte Hostie, on ne dépasse pas les limites de la patène, I, 272. Pour le dernier évangile, on ne fait pas le signe de la croix sur l’autel, (si Je le saint Sacrement se trouve sur la table de l'autel ou exposé,|I, 295. Sommaire des signes de croix à faire pendant la sainte Messe, 1, 3o6 Tout le Clergé fait le signe de la croix à la fin du Gloria, du Credo et du Sanctus, I. 409, au commencement du Magnificat, I, 5i3, et du Benedictus, I, 541. Si iniquitates. On dit cette antienne avec le psaume De profundis a la levée du corps et après les funérailles des adultes, I, 655, 660. Simon (Saint). Règles particulières à observer si la fête de ce Saint est patronale ou titulaire. I), 174. ••h Simple. Office d’une fête simple I, 74. Il commence la veille au ca­ pitule, et se termine le jour même après None. ibid. Aux Matines, invitatoire et hymne de la fête, nocturne à neuf psaumes et verset de la férié, ibid. Absolution, et bénédiction suivant le jour de la semaine. I, 145. Deux premières leçons de l’Écriture, I, »52; troi­ sième leçon de la fête ; répons suivant le jour de la semaine, 1. »55, Te Deum après la troisième leçon I. 160; les Laudes et les petites Heures comme au semi-doubles. Sit nomen Domini benedictum. On se découvre en chantant ces pa­ roles pendant le psaume Laudate pueri, I. 5»i. On dit ou on chante l’antienne qui commence parces mots, à la levée du corps pour les funérailles des enfants. I, 662. Sixte (Saint). Suivant le sentiment le plus probable, c’est saint Sixte I" qu’on nomme au canon de la Messe. I, 265. Solennité. On entend par la solennité d'une fête, sa célébration avec lériation ou avec octave, I. (j3. Solennités transférées, I. 541. Il y a quatre degrés dans la solennité extérieure, I. 3q3. Sonnette. Voy. Clochette. "■ ΐ Sortie. On suit, pour la sortie du chœur, les mêmes règles que pour l’entrée, I, 36’3. A Sotére et Caïus (Saints). Règles particulières à observer si la Messe de ces Saints se dit hors du temps pascal. II, /49. Souche. En France, il est d'usage de remplacer les cierges par des souches, I, 5o. B Sous-Diacre. Un nouveau Sous-Diacre, le jour de son ordination. commence à réciter l’Office, très probablement à l’Heure canoniale que l’on réciterait au Chœur après la Messe d’ordination, 1, 68, II. dit Domine exaudi orationem meam, au lieu de Dominus vobiscum 6o 1 ήο. A la Messe, il fait la génuflexion sur le pavé en arrivant à l’autel pour la première fois et en le quittant pour la dernière: dans les autres circonstances, il la fait sur le degré, I411; IL 3ç3. Il lient les mains jointes; et, si l'une est occupée, il pose l’autre sur la poi­ trine. I, 412; II, 3q3. Sa place est derrière le Diacre, sur le pavé. II. 3q3. Règles concernant les génuflexions : Quand le saint Sacrement n'est pas sur l’autel, il la fait au milieu ; »° lorsqu’il y arrive d’un lieu hors de l’autel; 20 lorsqu'il y passe pour se rendre d’un côté à l’autre; 3° lorsqu'il en part pour se rendre à un lieu hors de 1 autel, 1,412; II, 393. Quand le saint Sacrement est sur l’autel, il la fait: i1'en partant et en arrivant, lorsqu’il se rend d’un côté à l’autre; 2n en partant et même en arrivant, lorsqu’il se rend d'un côté au milieu, et vice versa, ibid. Quand le Célébrant fait la génuflexion, il met la main sous son coude. II, 394. Il récite le Gloria, le Credo, le Sanctus et II, 3q3. Il fait les mêmes signes que le Célébrant, quand il récite avec lui des paroles qui demandent ces actions, i, 413; II, 394. Pour aller s'asseoir; il fait la génuflexion, s’il est au milieu, va à la banquette, aide au Célébrant à s’asseoir, salue le Diacre et s'assied; il tient les mains étendues sur les genoux; pour revenir à l’autel, il se découvre, se lève, dépose sa barrette, et l'accom­ pagne à l'autel en faisant le salut au Chœur en passant, ibid. Fondions du Sous-Diacre à la Messe solennelle ordinaire, I, 414; IL 3ç5 et suiv. Le Sous-Diacre se revêt de tous ses ornements, sauf le ma­ nipule et, si l'on sen sert, la chasuble pliée. Lorsque le Célébrant a pris ses ornements, il prend le manipule et, si l'on s'en sert, la chasuble pliée, lise couvre en même temps que le Célébrant. Au signal donné, il se découvre, fait les saluts ordinaires, et se rend à l'autel devant le Diacre. En entrant dans l’église, il se découvre, reçoit l’eau bénite, et fait le signe de la croix. Il se couvre de nouveau s'il y a un trajet suffi­ sant. Si le Clergé est au chœur, il le salue. En arrivant au chœur, il se place à la gauche du Célébrant, et donne sa barrette au Cérémo­ niaire. Arrivé à l'autel, il fait la génuflexion. Il répond aux prières du commencement de la Messe. Il assiste à la bénédiction de l'encens et à l’encensement. Il descend au bas des degrés près du Diacre, pour l'encensement du Célébrant. Il reste au coin de l’épître, à la droite Ju Diacre, et derrière lui, pendant l’introït. Il fait le signe de la croix en même temps que le Célébrant. Quand l’introït est chanté, on peut aller s’asseoir. Il se rend alors à la banquette sans aucune révérence. On revient à l’autel au dernier Kyrie, Il fait ensuite la génuflexion et va s’asseoir. Λ Cum sancto Spiritu, il revient ù l’autel. Après Dominus vobiscum, il va du côté de l’épître, derrière le Diacre. Au commence­ ment de la dernière oraison, le Cérémoniaire lui présente le livre des épîtres. Il prend le livre des deux mains par les côtés, vers le bas. la tranche dans la main gauche, et le tient devant sa poitrine. A Jesum Christum, il s’incline vers la croix. Pendant la conclusion, il va au milieu de l’autel, fait la génullcxion, salue le Chœur, et revient au côté de l’épître. Il chante l’épître. Après l’épître, il revient au milieu de l'autel, fait les révérences convenables, et va se mettre A genoux au coin de l’épître, sur le marchepied, pour recevoir la bénédiction et baiser la main du Célébrant. Il se lève, rend le livre, et va porter le missel au coin de l’évangile. Si l'on va s'asseoir, il ne porte pas le missel, et va à la banquette; il porte le livre quand il est de retour. 11 assiste le Célébrant pendant que celui-ci lit l'évangile. 11 répond Laus tibi Christe, approche le missel du milieu de l’autel, et reste à la gauche du Célébrant. H descend au bas des degrés après la bénédiction de l'encens. Quand il en est temps, il fait la génuflexion, salue le 608 '· > ••J -J TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. Chœur, et précède le Diacre au côté de l’évangile. Il se tourne vers ____le Diacre, et reçoit le livre pour le soutenir. Pendant l’évangile, il ne fait aucune révérence. Après l'évangile, il porte le livre ouvert sur son bras gauche, et va directement le faire baiser au Célébrant. Il ferme le livre, salue le Célébrant, descend au bas des degrés à la gauche du Cé­ lébrant. donne le livre au Cérémoniaire, et attend que le Célébrant ait été encensé. Il retourne ensuite à sa place, et fait la génuflexion. 11 ob serve pour le Credo ce qui est dit pour le Gloria. Il fait la génuflexion en disant Et incarnatus est. Après la récitation du Credo, il va s'as­ seoir. (Aux fêtes de Noël et de l'Annonciation, il se met à genour lorsque le Chœur chante le verset El incarnatus est}. Après le chant de ce verset, il se lève en même temps que le Diacre, salue celui-ci, et demeure debout à sa place. Quand le Diacre est de retour, il salue celuici. s’assoit et se couvre. Vers la fin du Credo, il revient à l’autei. Il se place derrière le Diacre. Quand le Célébrant dit Oremus, il incline la tête, fait la génuflexion, et se rend à la crédence. Il reçoit le voile huméral, couvre Je calice avec la partie droite du voile, et le porte au coin de l’épître. Lorsque le Diacre a ôté la pale et la patène, il essuie le calice avec le purificatoire, arrête le purificatoire près delà coupe, et le présente au Diacre. 11 reçoit la burette du vin, et la présente au Diacre. Quand le Diacre a versé le vin, il présente la burette de l’eau au Célébrant, en lui disant Benedicite Paler reverende. Après la béné­ diction de l’eau, il en met un peu dans le calice. Il reçoit la burette du vin dans la main gauche, et rend les deux burettes. Après l’obla­ tion du calice, il reçoit la patène, la couvre de l’extrémité droite du voile huméral, l’appuie sur sa poitrine, et vase placer au bas des de­ grés. Il fait la génuflexion en arrivant. Il tient de la main droite la patène élevée à la hauteur du visage, et a la main gauche sousle coude droit. Il appuie la patène sur la poitrine lorsqu’il marche, quand il est encensé, quand il est à genoux, ou pour répondre à Orate fratres. Quand le Diacre revient après l'encensement du Chœur, il se tourne vers lui pour être encensé. Si c'est l’usage, il monte à la gauche du Célébrant pour réciter le Sanctus. Avant l’élévation, il se met à genoux sur le plus bas degré, au milieu. Il se lève après l'élévation. A dimitte nobis, il fait la génuflexion, et monte au côté de l’épître. Il donne la patène au Diacre, et on lui ôte le voile. Il fait la génuflexion, et revient à sa place. A Pax Domini, il fait la génuflexion et monte â la gauche du Célébrant. Il fait la génuflexion en même temps que le Célébrant,et dit Agnus Dei. 11 fait ensuite la génuflexion, et revientàsj place. Il reçoit la paix et va la porter au Chœur. Quand il est de re­ tour au bas des degrés, il fait la génuflexion, donne la paix au Cérémo­ niaire, et monte â la droite du Célébrant. S'il est arrivé â temps, il s'in­ cline pendant la communion du Célébrant. Quand le Célébrant sépare les mains, il découvre le calice, et lait la génuflexion. Il s'incline pendant que le Célébrant prend le précieux Sang. Si Ton donne la communion, il couvre le calice, et passe du côté de l’évangile. Pendant le Confiteor, il se retire sur le degré au-dessous du marchepied, du côtéde l'évan­ gile, et se tient incliné. Après Indulgentiam, il passe au côté de l'e'pîire. S’il communie, il se met a genoux sur le marchepied, du côté de l'évangile, après Indulgentiam. Si l’on remet le ciboire dans le taberna­ cle, il peut se mettre à genoux à la gauche du Célébrant. 11 revient au côté de l’épître, et verse la purification et i’ablution. 11 rend les burettes, et va au côté de l'évangile. Il purifie le calice et le reporte ensuite à la crédence. II revient derrière le Diacre. Après Ite Missa est ou Benedi­ camus Domino, il se met à genoux sur le bord du marchepied, un peu du côté de l’évangile, pour recevoir la bénédiction. S’il y a un évangile, propre, il va prendre le Missel et le met au côté de l'évangile. I [ 609 Après la bénédiction, il assiste le Célébrant au dernier évangile, tenant le canon, ou reste près du livre. Après l’évangile, il ferme le livre, la tranche tournée vers sa gauche. Il revient au milieu de l’autel, fait une inclination à la croix avec le Célébrant, descend au bas des degrés, laitla génuflexion, salue le Chœur s’il y a lieu, reçoit sa barrette en sor­ tant du chœur, se couvre, et retourne à la sacristie. A la sacristie, il sc découvre, se place à la gauche du Célébrant, lait les snluts accoutu­ més, quitte la chasuble pliée s'il s’en sert, et le manipule. 11 quitte ses ornements, commençant par le manipule s'il porte la tunique. Fonctions du Sous-Diacre à l’aspersion de l'eau bénite, I, II, 406. Il ne prend pas le manipule. Après avoir fait la génuflexion à l'autel, il se met à genoux sur le plus bas degré. Il soutient, avec le Diacre, le livre devant le Célébrant. Quand il a été aspergé, il se lève, fait la gé­ nuflexion sur le degré, et accompagne le Célébrant pendant toute l'aspersion, en relevant le bord de la chape. Après l’aspersion, il revient à l'autel. Il soutient, debout. le livre pendant les versets et l’oraison. Il fait la génuflexion sur le degré, se rend à la banquette, prend son manipule, et accompagne le Célébrant à l'autel en saluant le Chœur. Ponctions du Sous-Diacre à la Messe solennelle lorsqu'il porte la cha­ suble pliée, I. 442; II, 406. Le Sous-Diacre se revêt de la chasuble pliée après avoir pris le manipule, quand le Célébrant est revêtu de scs orne­ ments. 11 la quitte au commencement de l’avant-dernière oraison, et la reprend après avoir baisé la main du Célébrant, après l’épître. 11 la quitte en arrivant à la sacristie, avant le manipule. Fonctions du Sous-Diacre à la Messe en présence du saint Sacrement exposé, I, 440 ; II, 407. Il fait la génuflexion à deux genoux â l'arrivée et au départ. Il ne salue pas le Chœur. 11 se découvre en arrivant en vue du saint Sacrement, cl ne se couvre plus pendant la Messe. Apres la béné­ diction de l'encens avant l’introït, il va se mettre à genoux à la gauche du Célébrant, surle bord du marchepied. On ne s’assied pas pcndantle Kyrie. Il fait la génuflexion toutes les fois qu’il arrive devant le milieu de l'autel ou qu'il le quitte. Quand le Célébrant a lu l'évangile, il assiste à la bénédiction de l’encens avant de revenir au milieu. Avant l’into­ nation du Credo, il fait la génuflexion en arrivant au milieu. Quand il est encensé, il fait la génuflexion avant et après l'ablution, il fait la génuflexion aux deux côtés du Célébrant. Après le dernier évangile, il fait la génuflexion sur le marchepied, puis la génuflexion à deux genoux au bas des degrés. Il se couvre quand il n’est plus en vue du saint Sacrement. Fonctions du Sous-Diacre à la Messe solennelle pour l’exposition du saint Sacrement, I, .|5?. Après Agnus Dei, il change de côté avec le Diacre. Quand le Célébrant a pris le précieux Sang, il couvre le calice et passe au côté de l'évangile. Quand le Diacre a mis le saint Sacre­ ment dans l’ostensoir, le Sous-Diacre revient h la droite du Célébrant. A partir de ce moment, il observe ce qui est prescrit pour la Messe en présence du saint Sacrement exposé. Après le dernier évangile, >1 fait la génuflexion sur le marchepied avec le Célébrant, et se rend a la banquette, â laquelle il tourne le dos. 11 quitte son manipule, et observe tout ce qui est indiqué pour l'exposition. Si l’on fait la pro cession, il sc conforme à ce qui est marqué pour la fêle du saint Sacre ment. Fondions du Sous-Diacre à la Messe de Requiem et à l'absoute, I, 162· II. 410. H ne monte pas à l’autel après la confession. 11 n’y a pas d’encensement à l’introït. 11 ne fait pas le signe de la croix à 1 introït. DIO TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES, Il rend le livre desépîtres aprèsavoir fail la génuflexion au basdcsdegrts ne demande pas la bénédiction, et se place comme pour l’introiL Si le Célébrant va s’asseoir après avoir lu la prose, le Sous-Diacre revient a l'autel avant la fin, accompagne le Célébrant, puis va prendre le missel et le porte du côté de l’évangile. Après l’évangile, il ferme le livre, le rend au Cérémoniaire, et revient à l’autel. Il ne prend pas le voile huméral, mais il porte le calice couvert de son voile. En arrivant, il donne la bourse au Diacre et le voile à l’Acolyte. Il verse l’eau sans demander la bénédiction. 11 ne porte pas la patène. 11 rend les burettes, et vient assister à la bénédiction de l'encens et à l’encensement, à la gauche du Célébrant. Après l’encensement du Célébrant, il peut verser l’eau pour le Lavabo, si les Acolytes ne le font pas; il retourne ensuite derrière le Célébrant. A Quam oblationem, il fait la génuflexion, vient au coin de l’épître, se met à genoux sur le plus bas degré, reçoit l’encensoir, -encense pendant les deux élévationset rend l’encensoir. A Pax Domini, il monte à la gauche du Célébrant, line se frappe pas la poitrine à l’/igiins Dei. Après Dei, il passe à la droite du Célébrant. Après Requiescant in pace, il ne se met pas? genoux. S’il y a absoute, il fait, après le dernier évangile, la génu­ flexion sur le marchepied avec le Célébrant, et se rend à la banquette. Il quitte son manipule. Il va prendre la croix, et vient devant l’autel, derrière le Célébrant. 11 se rend au lit funèbre, du côté opposé à l’autel, et demeure là pendant l’absoute. Si l’absoute se fait pour un Prêtre, le corps présent, il se place entre le cercueil et l’autel. Après l’absoute, il précède les Ministres à la sacristie. Si l’absoute se fait à l’autel, le SousDiacre se tient à la gauche du Célébrant, assiste à la bénédiction de l’encens, et, pour l’aspersion et l’encensement, il se place au milieu de l’autel, tourné vers le peuple. Ponctions du Sous-Diacre à l'exposition du saint Sacrement, 1, 561 et suiv.; II, 4i3. Il prend tous les ornements, sauf le manipule. Il se rend à l’autel comme à l’ordinaire. Il se met à genoux. Il assiste le Prêtre, quand celui-ci met l’encens et encense. Si l’on doit se retirer, il fait la génullexion à deux genoux, reçoit sa barrette, et se couvre quand il n’est plus en vue du saint Sacrement. •Ή : Fondions du Sous-Diacre à la reposition du saint Sacrement. 1. 565: II, 414. Il prend tous les ornements, sauf le manipule. Il se rendâ l'autel comme à l’ordinaire. Il incline la tête quand on chante Peneremur cernui. Il assiste le Prêtre, quand celui-ci met l'encens et en­ cense. Pendant l’oraison, il soutient le livre sans se lever. Avant la béné­ diction, il accompagne le Célébrant, jusqu’au bord du marchepied, ou il sc met à genoux. Après la bénédiction, il monte sur le marchepied, fait la génuflexion, et descend avec le Célébrant. Ponctions du Sous-Diacre aux funérailles, I, 658. Il observe les céré­ monies ordinaires à la Messe et à l’absoute. En allant au cimetière,il porte la croix, et va se placer à l’endroit où l’on doit mettre la tête du défunt. En revenant à l’église, il précède la procession. Pondions du Sous-Diacre à la Purification. Il, 414. 11 se revêt de l’amict, de l’aube et du cordon: quand le Célébrant est habillé, il prend la chasuble pliée, si l’on s'en sert. Il sc rend à l’autel comme à l’ordi­ naire. Il monte à l’autel, et ne fait pas la génuflexion quand le Célé­ brant baise I autel. 11 va au coin de l’épître, et reste à la gauche du Cé­ lébrant pendant la bénédiction des cierges. Il assiste à la bénédiction de l’encens. 11 accompagne le Célébrant au milieu de l’autel, et se tourne vers le peuple, demeurant du côté de l’évangile. Il se met à genoux pour recevoir son cierge, et le donne à un Acolyte. Il revient à sa place. TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. Après la distribution, il revient au côté de l’épître, et soutient la chape à la gauche du Célébrant, pendant que celui-ci se lave les mains. Si le Diacre chante Flectamus genua, il chante Levate. Il assiste à la béné­ diction de l'encens pour la procession. Il va prendre la croix de pro­ cession, et vientse placer devant le milieu de l’autel, à l’entrée du chœur Quand on a chanté In nomine Christi, Amen, il se met en marche à la suite du Thuriféraire. Au retour de la procession, il va déposer la croix, sc rend à la banquette, et prend les ornements pour la Messe, lorsque le Célébrant est arrivé. Fonctions du Sous-Diacre le mercredi des Cendres, II, |i6. Il observe pour la bénédiction des cendres, tout ce qui est indiqué pourla béné­ diction des cierges le jour de la Purification. Après la bénédiction des cendres, il laisse passer le Célébrant, qui se place au milieu de l'autel, et il demeure à sa droite. Quand le Célébrant a reçu les cendres, le Sous-Diacre vase mettre à genoux sur le marchepied, à la gauche du Diacre, pour les recevoir. Il revient ensuite à sa place. Après l'imposi­ tion, il revient au côté de l’épître, et soutient la chape à la gauche du Célébrant, pendant que celui-ci se lave les mains. Après l'oraison, il se rend à la banquette, prend son manipule, et sc rend à l'autel. A Adjuva nos, il se met àgenoux sur le marchepied; ensuite, il assisteà la béné­ diction de l’encens. Fonctions du Sous-Diacre le dimanche des Rameaux, II. 418. Après 1 as persion, il prend son manipule. Il monte à l'autel avec le Célébrant, et ne lait pas la génuflexion pendant que celui-ci baise l’autel; il va au coin de l’épître, et reste à la gauche du Célébrant. Au commencement de la première oraison, il quitte la chasuble pliée, s'il s en sert, et chante lépître avec les cérémonies d'usage. Après l’épître, il va rece­ voir la bénédiction, reprend la chasuble pliée,s’il s’en sert, et revient à la gauche du Célébrant. Il assiste à la bénédiction de l'encens. Il descend ensuite, et accompagne le Diacre à l’évangile. Il porte le livre â baiser au Célébrant. Quand le Célébrant a été encensé, il quitte son manipule à la banquette, et revient à la gauche du Célébrant. Après la préface, incliné médiocrement, il dit le Sanctus avec le Célébrant. Pourla dis­ tribution des rameaux, il se conforme à tout ce qui est prescrit pour la distribution des cierges le jour de la Purification. 11 fait encore ce qui est indiqué pour ce jour au départ de la procession. Au retour, arrivé près de la porte de l’église, il s’arrête. Quand le chant est fini, il frappe d'un coup, avec la hampedela croix, le bas de la porte. En ren­ trant. il se conforme à ce qui est indiqué pour le jour delà Purification. En chantant l’épître de la .Messe, il fait la génullexion aux paroles omne genu flectatur, etc. Quand il a reçu la bénédiction, il reprend la chasuble pliée, s’il s'en-sert. Il reçoit son rameau, se place comme à l’introït,et tient son rameau de la main droite pendant que le Célébrant lit la Passion. Quand le Célébrant a fini, il se met au bas des d eg rés corn nie pendant les oraisons de la Messe, et se tourne vers les Diacres qui chantent la Passion. A emisit spiritum, il se tourne vers l'autel, et se met à genoux. Après la Passion, il remet son rameau au Cérémo­ niaire, porte le missel du côté de l'évangile, et observe les cérémonies d'usage. Fonctions du Sous-Diacre à la Messe du jeudi saint, II, 72. Au Salut, il séchante avec ses versets et son oraison avant Tantum ergo, ibid. Te igitur. Le Prêtre commence cette prière lorsqu'il est profondément incliné, I, 264. Ténèbres. Aux Ténèbres, les cierges sont de cire jaune. 1, .·<> ; II, 6y Il y en a quinze sur le chandelier triangulaire, 11. 69. Le saint Sacre­ ment ne doit pas être à l’autel, Ibid. Les Chantres entonnent les antiennes. On éteint un cierge du chandelier triangulaire à la lin de chaque psaume, et ceux de 1 autel aux derniers versets du Benedictus, J. 70. Le dernier reste allumé, et on le porte près de l'autel pendant la répétition de l'antienne de Benedictus. A Christus, on le porte derrière l’autel. Après l'oraison, on fait un peu de bruit, II, 72. On fa re­ paraître le cierge ; le bruit cesse alors, et l’on éteint le cierge, i id. Thomas de Villeneuve (Saint; leçon de ce Saint, II, 17 Suppression u la lin de la sixième TABLE ANALYTIQUE DES MATIERES. TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. Thuriféraire. Office du Thuriféraire, I. 385, 3q8; II, 264. Régies générales. Endroit où se met le réchaud, l’encensoir et la na­ vette, I. 405. 406. 5o~. Place du Thuriféraire quand il ne remplit pas sa fonction : soit dans le sanctuaire, soit dans le chœur; si elle est dans le chœur, en partant pour préparer l’encensoir, et après l'avoir déposé en revenant, ilporte sa barrette. I , 358. ;io; II,265.Sa place enrevenant à l’autel avec l’encensoir, I, 418; II, 260. Sa place à côté du Ministre qui encense. I, 419; II, 267. Comment présenter l’encensoir à un Ministre qui doit encenser, ou à un autre Ministre qui le passe au Célébrant, II. 265. Manière de tenir l’encensoir en cérémonie, et en encensant. II. 264. Manière de le présenter pour faire bénir l’encens. I, 265. Comment encenser, I, 385. U, .4 la Messe solennelle, II, 266. Il y remplit quatre fois sa fonction: i° Il prépare l’encensoir avant la Messe, se présente pendant que le Célébrant dit les prières au bas de l’autel, et fait bénir l’encens quand le Célébrant monte à l'autel. 20 II prépare l'encensoir après lechantdu Gloria in excelsis, se présente après l’épître fait bénir l’encens quand le Célébrant a lu l’évangile, accompagne, avec les révérences prescrites, les Ministres pour le chant de l'évangile, en suivant le Cérémoniaire; à Sequentia passe l'encensoir au Cérémoniaire; après le chant de l'évan­ gile présente l’encensoir au Diacre, qu’il assiste pendant que celui-ci encense le Célébrant. 3° Il prépare l’encensoir après le chant du Credo, vient à l’autel après Oremus de l’offertoire, fait bénir l’encens après Veni sanctificator, accompagne le Diacre à sa gauche pendant qu’il encense leCélébrant et Je Chœur; quand le Sous-Diacre «a été encense, il encense le Diacre, le Cérémoniaire et les Acolytes; après les révé­ rences prescrites à l'autel et au Chœur, il va encenser les fidèles. 40 lise présente au sanctuaire· avec les Céroféraires au Sanctus, fait la révé­ rence d’usage â l’autel, au Chœur, et aux Céroféraires; à Quant oblationem, le Cérémoniaire lui met l’encens dans l’encensoir; le Thuri­ féraire se met à genoux du côté de l’épître .sur le dernier degré de l’autel, encense le saint Sacrement à chaque élévation, avec inclination avant et après, et se retire avec les Céroféraires, faisant la génuflexion simple. .1 l'aspersion de Teau bénite les dimanches. I, 3ρ8; II. 270. .Manière de tenir le bénitier. 11 va à l’autel, précédant lesAcolytes; quand les Minis­ tres se présentent, il se met â la droite du Diacre, et garde celte place pendant toute l'aspersion; au retour à l'autel après l’aspersion, il fait la génuflexion, et se rend â la sacristie déposer le bénitier et préparer l’encensoir pour la Messe. Fondions du Thuriféraire à la Messe solennelle en présence du saint Sacrement exposé, 1,449 \ ri. 271. 11 omet les saluts au Chœur; il salue ccpendantceux qu’il encense. Il fait la génuflexion à deux genoux toutes les fois qu il entre au chœur ou qu’il en sort. Avant de monter à l'au­ tel, du côté de l’épître, pour faire bénir l'encens, et après en être des­ cendu, il fait la génuflexion. Après la bénédiction de l’encens, à l’in­ troït, le Cérémoniaire donne l'encensoir au Diacre, quand le Célébrant est â genoux. -1' Fonctions du Thuriféraire à la Messe solennelle pour l'exposition du très saint Sacrement, 1. ι5γ. Il prépare son encensoir pendant léchant . de la communion. Il vient à l’autel après le dernier évangile, et rem­ plit les functions prescrites pour l'exposition. Fondions du Thuriféraire à la Messe de Kequiem et à Γabsoute, I, 162, 468; IL 272. Il sert pour l'offertoire et l’élévation : la première fois il prépare l’encensoir après la prose; et la seconde, après l'encensement de l’offertoire. Λ l’offertoire, il observe les cérémonies ordinaires ; mais il reprend et dépose l’encensoir après l’encensement du Célébrant. Avant l’élévation, il présente l’encensoir au Sous-Diacre, le reçoit quand l’élévation est terminée, et va le déposer sans accompagner les Céroféraires. S’il y a absoute, il prépare son encensoir après la communion. Après le dernier évangile, il vient à la crédence. Quand le Célébrant est revêtu de la chape, il se met en marche avec le Porte-bénitier (à la droite duquel il se tient) et le Porte-livre, en avant des Acolytes. 11 vase mettre aux pieds du lit funèbre, du côté de l’épître. Si l’absoute se fait pour un Prêtre, le corps présent physiquement ou moralement, il se met à l’opposé. Il fait bénir l’encens à la répétition du répons. Après l'aspersion, il présente l'encensoir, et le reçoit après l'encensement. Il revient à la sacristie après l’absoute. Si l’absoute se fait à l’autel, il de­ meure à la crédence, et fait bénir 1’encensoir au coin de l’épître. Fonctions du Thuriféraire à la Messe chantée sans Ministres sacrés, avec les encensements, I, 486 ; II, 273. 11 observe ce qui est indiqué pour la Messe solennelle; mais il remet 1'encensoir au Cérémoniaire pour que celui-ci le présente au Célébrant, et le reçoit de lui. Il assiste le Célébrant à sa gauche, pendant l'encensement. Il présente l'encensoir au Cérémoniaire pour encenser leCélébrant. Il fait lui-même l’encen­ sement du Chœur. Fonctions du Thuriféraire aux Vêpres solennelles ordinaires, I, 512; 11, 275. Il remplit une fois sa fonction. Il prépare l'encensoir après la répétition de la dernière antienne des psaumes, se présente pendant la dernière strophe de l'hymne, fait bénir l'encens quand le Célébrant est monté à l’autel; après l'encensement de l'autel, il suit le Célébrant à sa place, présente l’encensoir au Cérémoniaire ou au premier Cha­ pter, s’il y a des Chapiers, et assiste à l’encensement du Célébrant , s’il y a plus de deux Chapiers, il va ensuite présenter l’encensoir au der­ nier Chapter, accompagne celui-ci, à sa droite, en relevant sa chape, pendant qu’il encense le Chœur et les Chapiers; il encense ensuite le dernier Chapter, le Cérémoniaire et les fidèles; s’il n'y a pas de Cha­ piers, ou pas plus de deux, il encense le Chœur, les Chantres, les Cérémoniaires, etc. Fondions du Thuriféraire aux Vêpres solennelles en présence du saint Sacrement exposé. I, 53o. Avantde monter â l’autel pour faire bénir l’en­ cens et après en être descendu, il fait la génuflexion. On encense seu­ lement le grand autel. S’il y a bénédiction du saint Sacrement après les Vêpres, il attend à la sacristie les Céroféraires, pour se présenter avec eux dans le sanctuaire: lorsque le saint Sacrement a été renfermé dans le tabernacle, il va â la sacristie avec les Céroféraires. Fonctions du Thuriféraire à l'exposition et à la reposition du saint Sa­ crement, I. 56o, 565. II. 27S. Quand le saint Sacrement a été mis sui­ le trône de l’exposition, il se présente pour faire mettre l'encens, et pré­ sente l’encensoir. Il le reçoit et va le déposer apres l’encensement. Pour la reposition, il se présente avant Tantum ergo Sacramentum A Geni­ tori il fait mettre l'encens, présente l’encensoir, et le reçoit après l’en­ cense ment. Fondions desThuriféraires, aux processions, 1, 395, 675. 686 ; 11,270. Aux processions du saint Sacrement, il y a deux Thuriféraires, qui ba­ lancent l’encensoir devant le dais. Un Thuriféraire peut accompagner de la même manière les reliques des instruments de la Passion. Aux chc devant la croix. autres processions, le Thuriférai ,I 618 TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. Fondions du Thuriféraire à la Purification II, 265. Il prépare l’en· ccnsoirau commencement de la dernière oraison, et vient à lagauche du Porte-bénitier, au coin de l’épître. Il fait bénir l’encens, et présente l'encensoir au Diacre après l’aspersion des cierges. Il le reprend ensuite et va le déposer. Quand il a reçu son cierge, il va préparer l’encensoir 11 revient au coin de l’épître après la distribution des cierges, et fait bénir l’encens. Il va se placer devant le Sous-Diacre, et le precede à l’entréd du chœur. Quand le Chœur a chanté In nomine Christi, Αηι··η, il fait la génuflexion, et marche en tête de la procession. Au retour,il va déposer l’encensoir. - IJL * Fonctions du Thuriféraire le mercredi des Cendres, 11, 281.11 observe, à la bénédiction des cendres, ce qui est dit pour la bénédiction des cierges. Avant l’évangile, il fait bénir l’encens après le verset Adjuva no’s, et attend le Diacre pour aller à l'évangile. Il observe la même chose les lundis, mercredis et vendredis du Carême, à la Messe de la férié, excepté le mercredi des quatre-temps et le mecredi saint, Fonctions du Thuriféraire le dimanche des Rameaux, II, 381. Il vient à l’autel avec l’encensoir, après l'antienne Hosanna. Quand le Dia­ cre est revenu ù la droite du Célébrant, il fait bénir l’encens au coin de l’épître. 11 vient devant l’autel, et assiste à l’évangile avec les céré­ monies ordinaires. 11 va près du Diacre, comme à l’ordinaire, pour l'en­ censement du Célébrant. 11 retourne au côté de l’épître. 11 observe, à la bénédiction des rameaux et au départ de la procession, ce qui est marqué pour la bénédiction des cierges et le départ de la procession au jour de la Purification. Au retour, arrivé près de la porte de l'église, il se retire à la droite du premier Acolyte et se tourne vers la porte, Quand elle est ouverte, il entre le premier et va déposer l’encensoir. Vers la lin du chant de la Passion, il va préparer l’encensoir pour l’évangile, et revient au coin de l’épître quand la Passion est ter­ minée. * Fonctions des Thuriféraires à la procession du jeudi saint, II, 2S2. Les deux Thuriféraires vont préparer leurs encensoirs après la communion. Ils se présentent après le dernier évangile : quand le Célébrant est revêtu de la chape, ils viennent à l’autel, derriere les Ministres sacrés, et font la génuflexion à deux genoux. Ils font mettre l’encens, et le premier présente et reçoit l'encensoir. Ils marchent devant le dais. Arrivés au reposoir, il se mettent à genoux. Le premier observe ce qui est marqué pour la reposition. Au retour, ils précèdent les Ministres, et vont dé­ poser leurs encensoirs. *·' Fondions du Thuriféraire au lavement des pieds, II, 283. 11 prend l'encensoir et précède les Ministres. 11 fait bénir l'encens au coin de l’épître et observe les cérémonies indiquées pour l’évangile. Quand le Célébrant a été encensé, il dépose l’encensoir, et aideau Cérémoniaire à recevoir les serviettes. r Fondions des Thuriféraires le vendredi saint, II, 283. Le premier pré­ cède les Acolytes pour l'entrée; lorsque les Ministressacrés sont arrivés il fait la génuflexion avec eux, et se tient à genoux derrière le Célébrant pendant la prostration; après celle-ci, il enlève le coussin du Célé­ brant, et va 1 sa place ordinaire. Ils préparent leurs encensoirs apres avoir adoré la Croix. Ils se rendent au reposoir avec l'encensoir, quand le Diacre a remis la croix sur l’autel. Ils font mettre l’encens, et le pre mier présente et reçoit l’encensoir. Us marchent devant le dais. Quand le saint Sacremcntest posé sur l'autel, le premier fait mettre l'encens, présente et reçoit l’encensoir. Le second se retire. Quand on a mis le TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. 619 vlivet l’eau dans le calice, le premier fait de nouveau mettre l’encens. Après l’encensement de l’autel, il reçoit l’encensoir et se retire. Fondions du Thuriféraire le samedi saint, 11,284. Use rend à la sacristie, prend l’encensoir vide et 1 a navette, et se place derrière le Sous-Diacre. Il marche en tête de la procession, à la droite du premier Acolyte. En arrivant au lieu où l’on doit faire la bénédiction du feu, il se place sur la droite, un peu en arrière. Pendant l’oraison Veniat, il met du feu bénit dans l’encensoir. Après cette oraison, il présente l’encens à bénir, puis donne l’encensoir au Diacre, et le reçoit après l’encensement. Quand le Diacre est revêtu des ornements blancs, il présente de nouveau l’ciccns à bénir. 11 se met en tête de la procession. Pendant la proces­ sion, il s’arrête quand on en donne le signal. En arrivant à l’autel, il se retire du côté de l’évangile. Il fait, avec les autres Ministres, les révé­ rences convenables, et se rend au côté de l’évangile. Il se place à la droite du Sous-Diacre. Il présente l’encensoir pour l’encensement du livre. 11 le reçoit ensuite, va déposer l’encensoir, et revient à sa place. A la bénédiction des fonts, il est chargé de porter le bénitier, il se présente après la bénédiction de l’eau, et le porte pendant l’aspersion. Il pré­ pare l’encensoir après la communion, et vient aussitôt à l’autel. 11 présente l’encens à nénir après l’intonation du Magnificat, et assiste à l’en­ censement de l’autel et du Chœur comme à l’oifertoire. Il encense le Diacre au lieu où il se trouve. Il sc retire après avoir encensé le peuple. Fonctions des Thuriféraires à la fête du saint Sacrement, 11, 286. Leur office est le même que le jeudi saint : ils le remplissent jusqu’au retour à l’église. Tierce. Cette Heure se compose d'une hymne, d'une antienne, de trois psaumes, d’un capitule, d’un répons bref et d’une oraison, I, ι3ο. Λ certains jours, on omet l’antienne, le capitule, l’hymne et le répons bref, ibid. Λ certains jours, on dit les prières fériales, ibid. Cette Heure ne se chante solennellement que lorsque l’Evêque officie, I, Titulaire. On appelle Titulaire du vocable le mystère ou le saint en l’honneur duquel une église est dédiée; les oratoires publics et semipublics peuvent en avoir un, pourvu qu’ils soient consacrés ou so­ lennellement bénits, I, n3, La fête du Titulaire est du rit double de première classe avec octave commune, I, 83, ii3. La fête du Ti­ tulaire n’est pas de précepte, I, 116. Si la fête du Titulaire est jointe, dans le calendrier, à la fête d’un ou de plusieurs Saints, on fait la fête du Titulaire au jour de l'incidence, et l’on omet, Ton commé­ more, ou l’on transfère la fête des autres Saints, 1, 1 H». V. Suffrage. Tonsure. Ses dimensions, I. 354. Torches. V. Flambeaux. Toussaint. En la vigile de cette fête, on omet le suffrage, II. 174, Après les Vêpres de la Toussaint, on célèbre les Vêpres des morts. II, ï/5. Si la Toussaint tombe un samedi, les Vêpres des morts se célèbrent seulement le lendemain, après les Vêpres du dimanche. ibid. Traits. A certaines Messes, on dit ou on chante un trait, I, a3i. TXBLE ANALYTIQUE DES MATIERES. Translation. On distingue la translation fixe et la translation acciden­ telle. I. 102. On transfère au premier jour libre les fêtes doubles de première ou de seconde classe qui ne peuvent pas sc faire à leurs jours, I, to3, to5. Jours libres pour la translation, I, io3, 106.Ordre âsuivre dans la translation accidentelle et dans la translation fixe.cn règle générale, on considère : le rit, la solennité, la qualité, la dignité et la spécialité, I, 101, io5. Solennités transférées. 1, 241. V. Octave. Transport du saint Sacrement. Ce'rémonics à observer quand on transporte le saint Sacrement d’un autel à un autre, J, 55;. Trinité. La fête de la sainte Trinité est une fête double de première classe II, 148. Pour la solennité extérieure, cette fête est du deuxième degré, 1, 343. On doit faire une inclination au nom des trois Personnes adorables nommées dans l’ordre et par leurs noms propres, I, 64; il, 148. Si cette fête est titulaire, à partir de la fête du saint Sacre­ ment, on fait l’Office de l’octave de cette dernière lête, et mémoire de l’octave de la Trinité, II, 148. Trône. On expose le saint Sacrement sur un trône. I, 55o. Ce trône ne doit pas demeurer perpétuellement, ibid. La place du trône de l'Evêque est au côté de l’évangile, ou au fond de l’abside, 1, 52. Tu autem Domine miserere nobis. On dit ces paroles en terminant toutes les leçons, excepté les trois derniers jours de la semaine sainte et à l’Office des morts, I, 146. En disant ces paroles, le Lecteurfaità l’autel la génuflexion, ou, s’il est Chanoine, l’inclination profonde, I. 544. ’"'H «G Tunique. La tunique est le vêtement du Sous-Diacre, I, 17. Sa forme, I, 20. Le Sous-Diacre s'en sert non seulement à la Messe solennelle, mais encore à d’autres fonctions, 1. 28. A certains jours, le SousDiacre ne porte pas la tunique, 1. 17. Les Chanoines Sous-Diacres portent la tunique aux fonctions pontificales, I, 28. Les Sous-Diacres qui assistent à la procession de la Fête-Dieu s’en revêtent en l'ab. sence du Chapitre, IL 153. · 4JRI Vases liturgiques. lisse divisent en vases sacrés et vases non sacrés, 1, ίο, i3. Personnes qui peuvent toucher ceux-là, I, 10. 11 est dans l’esprit de l'Eglise que les vases sacrés ne soient pas exposés à décou­ vert, 1, 279, 55g. Dans une sacristie bien tenue, il doit y avoir des vases pour laver les calices et les linges sacrés. 1, 3g. V. Bénitier por­ tatif, But elles, Calice, Ciboire, Huile, Lunule, Ostensoir, Patène. Venance (Saint). Il y a des règles concernant les hymnes propres. 1. 136. Si la fête de ce Saint est transférée après la Pentecôte, on fait quelques modifications ù l’Office et à la Messe, II, i5ï. Vendredi. Le vendredi après l’octave de l’Ascension, l’Office est du rit semi-double. 1. γ3 ; II, 140. Règle concernant la Messe votive du Sacré-Cœur, si le premier vendredi du mois est le lendemain de l’octave de l'Ascension, 11, 520. I 62 I TABLE ANALYTIQUE DES MATIÈRES. Vendredi saint, II, 88 et suiv. Le vendredi saint, à lOilice, il n'y a ni Deus in adjutorium, ni invitatoire, ni hymnes, ni absolutions, ni bénédictions, ni répons brefs, ni capitules, ni Gloria Patri, ni an­ tienne à la sainte Vierge. On ne dit pas Tu autem à la fin des leçons. Il n'est pas permis de célébrer le vendredi saint. On ne peut donner la sainte communion qu’aux malades en danger. On le fait en ré­ citant les prières à voix basse, et sans donner la bénédiction au retour. Les funérailles se font sans chant et sans solennité. Céré­ monies de ce jour. Prostration. Chant de la Passion. Sermon surla Passion, s’il y a lieu. Monitions et oraisons; on omet celles poui l'empereur romain. Vers la fin des oraisons, on dispose le coussin pour l'adoration de la Croix. Après les oraisons, le Célébrant et ses Ministres vont â la banquette : le Célébrant quitte seulement la chasuble, le Sous-Diacre quitte aussi la chasuble pliée, s’il sen sert. Le Diacre va prendre la Croix, et la porte au Célébrant. Le Cé­ lébrant découvre à trois fois la Croix. Il chante chaque fois Ecce li­ gnum Crucis. Il revient à la banquette avec ses Ministres, quitte son manipule et ses souliers, et va adorer la Croix. Il revient â la ban­ quette reprend scs souliers et scs ornements. Les Ministres sacrés vont alors adorer la Croix. Le Clergé vient ensuite. Pendant l'ado­ ration de la Croix, on chante au chœur, en tout ou en partie, les impropères et l’hymne. Quand les Ministres sacrés ont fait l’adora­ tion, le Célébrant récite ces prières alternativement avec eux. Vers la fin de l’adoration, on allume les cierges, et l’on fait tous les pré­ paratifs pour la procession; le Diacre dispose le corporal. Après l'a­ doration, le Diacre replace la croix. On se rend en procession au reposoir. En arrivant au reposoir, quand le tabernacle est ouvert le Célébrant met l’encens, et encense le saint Sacrement. Il reçoit le voile, et l’on retourne processionnellcment à l’autel. En arrivant, il remet le calice au Diacre, qui le place sur le corporal. Le Célébrant met ensuite l’encens, et encense le saint Sacrement. Le Diacre dé­ couvre le calice, le Célébrant met la sainte Hostie surla patène, puis sur le corporal. Les Ministres mettent le vin et l’eau dans le calice. Le Célébrant fait l’encensement de l'autel. Il se lave les doigts. Il dit In spiritu humilitatis, Orate fratres, et, en chantant, Oremus, Praiceptis, Libera nos. 11 fait l'élévation. Il dit Perceptio Corporis, Panem cadcstem accipiam, Domine non sum dignus, communie et purifie le corporal. Le Célébrant prend le vin et l'eau avec la sainte parcelle ; ablution des doigts et purification du calice par le SousDiacre. Le Sous-Diacre couvre le calice. Le Célébrant dit Quod ore sumpsimus; le Sous-Diacre porte le calice à la crédence, revient fermer le missel, et le Célébrant se retire avec tous ses Ministres. • On récite les Vêpres. On se retire après les Vêpres. Oflîce des divers Ministres le vendredi saint, V. Acolytes. Célébrant, etc. Dans les petites églises, le Célébrant fait cette Cérémonie avec quelques Clercs. IL 232. Veni Creator. Cette hymne se dit à Tierce pendant l'octave de la Pen­ tecôte, I, ι3ο; II, 147. Pendant la première strophe de celte hymne, on se meta genoux, I, 510. Celte hymne, même en dehors du temps pascal, a toujours la même doxologie, I, ι3γ. V. Pentecôte. Veni sancte Spiritus. Lorsqu'on chante ce verset, tout le monde sc met à genoux, I, 407; II, 147. Venite adoremus et procidamus ante Deum. A ces mots, tout le 35. 622 TABLE analytique des matières, monde se met à genoux, I, 540, 542. Les Chantres, suivant la rè$lt générale, font la génuflexion en terminant ces mots, II, 368. Venite, exsultemus. Pendant ce psaume, le Chœur est debout, 1,540. Vêpres. Office des Vêpres. I, i3i. Vêpres solennelles ordinaires, 1. 507. Objets à préparer pour les Vêpres solennelles; l'autel est dé­ couvert. Cérémonies générales du Chœur pendant les Vêpres. Vêpres en présence du saint Sacrement exposé, I, 53o. Vêpres non solen­ nelles, 1, 536. Vêpres de la Toussaint et des morts, II, 177. Vêpres du jeudi saint, II, 82; du vendredi saint, II, 106; du samedi saint, II, 126. Dans les Messes privées qu'on aurait le privilège de dire le samedi saint, on dirait les Vêpres, II, 127. Versets, I, tq3. V. Alleluia, Pâques, Vêtements sacrés. V. Ornements, Viatique. Quand doit-on administrer la communion en Viatique,!, 6o5. Cérémonies à observer pour donner le saint Viatique, 1, 608. Vigiles, I, 82, 83. Définition. Vigiles privilégiées de première ou de seconde classe, et vigiles non privilégiées. Si une vigile se rencontre pendant l’Avent ou le Carême ou un jour de Quatre-Temps, on n’en fait pas mémoire à l’Office, mais à la Messe. Si une fête ayant vigile tombe un lundi, la vigile est anticipée (sans le jeûne) au sa­ medi précédent. On se sert de la couleur violette pour la Messe des vigiles, excepté aux vigiles de l’Ascension et de la Pentecôte, I, 22, 23. Vin. Le vin de vigne est seul la matière Ju Sacrifice, L 179. « Visitation. La fête de la Visitation est une fête primaire, I, 83: 11, 168. Pour la solennité extérieure, cette fête est considérée comme du deuxième degré, I, 343. Visite pastorale, II, 187. Vocable. V. Titulaire. Voile du calice. Il doit cacher le pied du calice, I, 252. On lie, avec un ruban, le voile qui couvre la sainte réserve le jeudi saint, II, 7Û. Voile huméral. Il a certaines dimensions, I, 21. On le met au SousDiacre pour envelopper la patène, I, 430. Pour le transport, la pro­ cession et la bénédiction du saint Sacrement, même avec le ciboire, le voile huméral doit toujours être blanc, I, 22, 55y, 564. Il ne peut pas servir en procession pour porter une statue; on peut en lairè usage pour donner la bénédiction avec les reliques de la vraie Croix : il est alors rouge, I, 087. Voiles pour couvrir les croix et les images au temps de la Passion. Ils doivent être opaques et violets, I, 36; II, 44. Voix. La rubrique indique trois inflexions de la voix, I, 25o. il est des prières que l’on doit dire à voix· haute ; d'autres se disent à voix mé­ diocre; et d’autres enfin, à voix Jb^sse. Le Célébrant, à la Messe solen- MULE ANALYTtQüE m MAT/ÈREg -ne, ne doit pas se faire entendre pendant !e chan, dei epirre. !, — yeux baissés, I, 253. Pen lait de même pour le calice / ' 'rô i! su" des /« “» I. 1 267. Il ' yeux. ' " jnts, il ™ ik crji?’,X ■’;»<■«« <« Messe, il éïève' '· même, pendant le onze fois les yeux côté et d’autre, I, 35/ hœur’ 11 faut ί1Γ««Γ de porter les yeux de * X MiS.S, arr£l& " TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE SECOND VOLUME ONZIÈME PARTIE Règles particulières à certains temps ou à certains jours de l'année. I Première section. — Du temps de l’Avent................................ Chap. I·r. — Règles particulières au temps del’Avent ... .... Art. icr. Règles spéciales à l’Otlicc de ce temps................. Art. h. Règles concernant la Messe pendant lAvént........... Art. in. Des Messes et offices chantés.......................... ............ Chap. II.— De la vigile de Noél...................................... ................ Deuxième section. — Depuis la fêle de Noël jusqu'au Carême.. g ib. 8 10 Chap. Ier — De la fête de Noël... ib. ' Art. Γ1 Observations générales Art. h. Objets à préparer................................................................ 12 Art. in. Règles spéciales à l’Office................................................. ib. Art. iv. Règles concernant les Messes........................................ ib. Art. v. Cérémonies générales,du Chœur aux Messcsde Noël. Art. vi. Cérémonies spéciales aux Ministres de l’Office et des Messes de Noël............................................................................ ib. ior. De l’Office............................................................................... 2. Des Messes............................................................................... Chap. II. — De l’octave de Noël et des jours suivants jusqu'à l’Épiphanie............................................................................................ Chap. III. — De la fête de l'Épiphanie.......................................... >9 20 Art. 1er. Objets à préparer............................................................... ib. Art. h. Règles spéciales à l’Office................................................. ib. Art. 111. Règles spéciales aux Messes........................................... Chap. IV. — De l’octave de l'Épiphanie........................................ 21 Chap. V. — Depuis l'octave de l'Epiphanie jusqu'à la fête de la 23 Purification....................................................................................... ib. Chap. VI. — De la fête de la Purification de la sainte Vierge. Art. ior. Objets à préparer........................................................... 24 Art. π. Cérémonies générales du Chœur le jour de la fête de la Purification..................................................................... Art. ni. Cérémonies spéciales aux Ministres le jourde 1.·. fête de la Purification......................................................................... « icr. Delà bénédiction des cierges............................................ ib. c 2. De la distribution des cierges.............................................. 28 e 3. De la procession........................................................................ ;' 4. De la Messe et de l'Office............................................ . ......... 33 020 TABLE DES MATIÈRES. TABLE DES MATIERES. 62 Chap. VII. — Du temps de la Septuagesime............................ 7 \ur. \ti. Fonctions des Acolytes ayx processions............... .. ^’· Art. xhi. Fonctions des Acolytes aux funérailles................. .. 3oü Art. xiv. Fonctions des Acolytes le jour de la fête de la Pu­ rification.................................................................................................... 3o^ \rt. xv. Ponctions des Acolytes le mercredi des Cendres... 3°9 Art. xvi. Fonctions des Acolytes le dimanche des Rameaux. -'l° Art. xvh. Fonctions des Acolytes le jeudi saint .. ............ 3»1 ; 1er. De la Messe et de la procession.......................... ... ib‘ ; a. Du dépouillement des autels...................... . ik ;· 3. Du lavement des pieds.............................................................. 3i3 Art. xviu. Fonctions des Acolytes le vendredi saint:.............. rr. Depuis le commencement de l’office jusqu’aux moni­ tions................................................................................ #· ;·. 2. Des monitions et oraisons......................................... ., 3i4 ;* 3. De l’adoration de la croix....................................................... 4. De la procession........................... 3i5. De la Messe des Présanctifiés....................................... ........ Art. xix. Fonctions des Acolytes le samedi saint............ .... 3i° Art. xx. Fonctions des Acolytes la veille de la Pentecôte.... 3 <9 Art. xxi. Fonctions des Acolytes à la fête du saint Sacrement. Art. xxii. Fonctions des Acolytes aux Vêpres de la Tous­ saint........................................................................................................... 320 Art. xxm. Fonctions des Porte-flambeaux quand ils sont dif­ férents des Acolytes....................................................................... ib. Chap. 111. — Office du Cérémoniaire................................................ 322 Art. iflr. Observationset règles générales.................................... Art. n. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe solennelle... 32^ 1. r. De la préparation à la Messe........................................... ib2. De la sortie de la sacristie.................................................. 3-f’ 3. Depuis le commencement de la Messe jusqu'à Potier· to ire...................................................................................................... i ■ 4. Depuis l'offertoire jusqu’à la fin de la Messe............. . *3<» \rt. ni. Fonctions du Cérémoniaire à l’aspersion Je l’eau bé­ nite.............................................................................................. ... 331 \rt. iv. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe en présence du saint Sacrement exposé.......................................................... ,b‘ Art. v. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe pour l’exposi­ tion du saint Sacrement..................................................... |···· 3’Art. vi. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe de Requiem et à l’absoute...................................... ............. ................................ rr. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe de Requiem.. ‘b. 2. Fonctions du Cérémoniaire à l'absoute............................ 33t> Art. vu. Fonctions du Cérémoniaire à la Messe solennelle, lorsqu'il y a un Prêtre assistant... .................. .... 33/ Art. vin. Fonctions du Cérémoniairo-.j la Messe chantée sons Ministres sacrés, avec les encensements........ ..... .......... o'· y, Ier. Observations et règles générales.................................... ib2. Depuis le commencement de la Messe jusqu’à lofTertoirc.......................................... -................ 338 ; 3. Depuis l’offertoire jusqu’à la fin de la Messe. ........ ... 34° \rt. ix. Fonctions du Cérémoniaire aux Vêpres solennelles. :il ·; i"r De la préparation à lOllice....................... . ..................... .*· a. Office du Cérémoniaire aux Vêpres solennelles, lors//’· qu’il n’y a point de Cliapiers.................................................... ib. TABLE DES MATIERES. RT il '· TABLE DES MATIÈRES. 3. Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles, lors­ S 3. Office du Cérémoniaire aux Vêpres solennelles, lors­ qu’il y a eu plus de deux Chapiers.......................................... qu'il y a des Chapiers................................... »,............... 4. Fonctions des Chapiers aux Vêpres solennelles, lors­ Ari. x. Fonctions particulières du Cérémoniaire aux Vêpres qu’ils sont seulement deux......................................................... solennelles, en présence du saint Sacrement exposé___ •47 5. Fonctions des Chapiers aux Vêpres solennelles, lors­ Ari. xi. Fonctions particulières du Cérémoniaire aux Vêpres qu'ils sont quatre ou six............ . ................. . .................. .. des morts, le Ier novembre.......................................................... •M Ari. vi. Fonctions particulières des Chapiers aux Vêpres so­ Art. xii. Fonctions du Cérémoniaire aux Matines et aux lennelles en présence du saint Sacrement exposé, ou immé­ Laudes solennelles.......................................................................... ib. diatement suivies de la bénédiction........................................ Art. mu. Fonctions particulières du Cérémoniaire aux Ma­ Art. vu. Fonctions des Chartres aux Vêpres des morts.......... tines et aux Laudes des morts.................................................. -’49 Art. vin. Fonctions des Chantres et desChapiersaux Matines Art. xiv. Fonctions du Cérémoniaire à l’exposition et à la et aux Laudes solennelles............................................................ reposition du saint Sacrement................................................. 35o Art. ix. Fonctions des Chantres aux Matines et aux Laudes 5 icr. De4‘exposition.......................................................................... ib. des morts............................................................................................. g 2. De la reposition.......................................................................... ib. Art. x. Fonctions des Chantres aux processions..................... .. Art. xv. Fonctions du Cérémoniaire aux processions............ 35i Art/xi. Fonctions des Chantres aux funérailles des adultes.. Ari. xvi. Fonctionsdu Cérémoniaire aux funérailles............. ib. Art. xii. Fonctions des Chantres aux funérailles desenfants.. Art. xvn. Fonctions du Cérémoniaire le jour de la fête de la Ari·. xiii. Fonctions des Chantres le jour de la fête de la ib. Purification......................................................................................... Purification...................................................................................... Art. xviii. Fonctions du Cérémoniaire le mercredi des Cen­ Art. xiv. Fonctions des Chantres le mercredi des Cendres.. 353 dres....................................................................................................... Art. xv. Fonctions des Chantres le dimanche des Rameaux. Ari. mx. Fonctions du Cérémoniaire le dimanche des Ra­ Art. xvi. Fonctions des Chantres à l’Office des Ténèbres... ib. meaux................................................................................................... Art. xvii. Fonctions des Chantres le jeudi saint...................... Anr. xx. Fonctions du Cérémoniaire à l’Office des Ténèbres. 355 Art. xviii. Fonctions des Chantres le vendredi saint............. 356 Art. xxi. Fonctions du Cérémoniaire le jeudi saint............ Art. xix. Fonctions des Chantres le samedi saint..................... ib. - ier. De la Messe et de la procession........................................ Ari. xx. Fonctions des Chantres le jour de la fête du saint S 2. Du dépouillement des autels................................................ 358 Sacrement................................................ . .......................................... 35o 3 3. Du lavement des pieds............................................................ Chap. V. — Office du Sous-Diacre................................................... Ari . XXII. Fonctions du Cérémoniaire le vendredi saint....... 36o Art. Ier. Observations et règles générales.................................. rr. Depuis le commencement de l’office jusqu'aux mo­ Art. n. Fonctions du Sous-Diacre à la Messe solennelle... . ib. nitions................................................................................................ Ier. De la préparation à la Messe............................................ 36i 2. Des monitions et oraisons................................................... 5 2. De la sortie de la sacristie..................................................... ib. 3. De l'adoration de la croix...................................................... § 3. Depuis le commencement de la Messe jusqu’à l'offer­ 362 .. 4. De la procession........................................................................ toire..................................................................................................... 363 5. De la Messe des Présanctifiés.............................................. i 4. Depuis l'offertoire jusqu’à la fin de la Messe. . .......... ib. Ari. axiii. Fonctions du Cérémoniaire le samedi saint....... Art. ni. Fonctionsdu Sous-Diacre à l’aspersion de l'eau bénite. ib. i,r. De la bénédiction du feu nouveau................................ Art. iv. Fonctions particulières du Sous-Diacre à la Messe ib. ·». De la procession avec le cierge à trois branches......... , devant le saint Sacrement exposé................................................ 4· 3. De VExsultet................................................................................. 364 Ari. v. Fonctionsdu Sous-Diacre à la Messe de Requiem et à e 4. Des prophéties............................................................................. ib. «) l’absoute............................................................................................. 365 k· 5. De la bénédiction des fonts.................................................... Ier. Fonctions du Sous-Diacre à la Messe de Requiem.. . ib. 6. Des litanies................................................................................... 2. Fonctions du Sous-Diacre à l’absoute................................ 7. De la Messe et des Vêpres..................................................... 366 Art. vi. Fonctions du Sous-Diacre à la Messe solennelle, Ari. xxiv. Fonctions du Cérémoniaire le jour de la fête du lorsqu’il y a un Prêtre assistant............. . ............... .............. ib. saint Sacrement................................................................................... Art. vu. Fonctions du Sous-Diacre à l'exposition et à la re­ Chap. IV. — Office des Chapiers et des Chantres........................ position du saint Sacrement................................. ;.................. ib. Art. Ier. Observations et règles générales................................... <■ 1er. De l'exposition................. ................................................... Art. n. Fonctions des Chantres à la Messe............................... 368 §2. De la reposition........................................................ ............... Art. in. Fonctions des Chantres à l’aspersion de l'eau bé­ Art. vin. Fonctions du Sous-Diacre le jour de la fête de la nite........................................................................................................ Purification.................................................. ................................... 1er. De la bénédiction des cierges............................................ Ari. iv. Fonctions des Chantres à la Messe des morts et à tb. ;; 2. De la distribution des cierges............................................... l'absoute............................................................................................... ;; 3. De la procession........... . —.................................................... Art. v. Fonctions des Chapiers et des Chantres aux Vêpres Art. ix. Fonctions de Sous-Diacre le mercredi des Cendres.. solennelles........................................................................................... '■ 1er. De la bénédiction des cendres.......................... ................ Ier. Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles, lors­ ib. S 2. De l’imposition des cendres.................................. ........... qu'il n'y a point de Chapiers..................................................... -, 3. De la Messe................................................................................ . 2. Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles, lors­ 374 qu'il y a deux Chapiers............................................................. 633 378 381 382 ib. 384 ib. ib. 385 386 387 ib. 388 38g 3go 391 ib. ib. 3?5 ib. 3o6 w* ib. 402 406 407 410 ib. 412 ib. ib. 4M ib. ib. ib. ib. 417 ib. TABLE MS MATIERES. k <1 1 I V Ί Rl1 < Art. x. Fonctions du Sous-Diacre le dimanche des Rameaux. ■H8 iCf. Du commencement de la cérémonie jusqu'à la distri button des rameaux................................................................. ib. ;; 2. De la distribution des rameaux................ ............................. 419 'J 3. De la procession...................................................... ................. ib. ‘5 4. De la Messe.................................................................................. 420 Art. xi. Fonctions du Sous-Diacre le jeudi saint.................... 42! ;; irr. De la Messe et de la procession....................................... ib. 2. Du dépouillement des autels................................................ 422 3. Du lavement des pieds........................ ............................. 423 Art. xii. Fonctions du Sous Diacre le vendredi saint........... 424 irr. Depuisle commencement de l'ollicc jusqu’aux moni­ tions. ................... ·............................................................................. ib. ;; 2. Des monitions et oraisons............ ................................... 3. De l’adoration de la croix...................................................... ib. „ 4. De la procession...................................... ............................... 42b 5. De la Messe des Présanetiliés............................................. ib. Art. xiii. Fonctions du Sous-Diacre le samedi saint......... 428 rr. De la bénédiction du feu nouveau.............................. ib. <· ib. • I 2. Delà procession avec le cierge triangulaire................. i· 3. De ï'Exsultet................................................................................. ib. . 4. Des prophéties............................................................................ 4=9 5. De la bénédiction des fonts................................................... ib. ■· 6. Des litanies.................................................................................... ib. •J 7. De la .Messe et des Vêpres..................................................... po Art. xiv. Fonctions du Sous-Diacre la vigile de la Pentecôte. 431 Art. xv. Fonctions du Sous-Diacre le jour de la fête du saint Sacrement............................................................................................ ib. Chap. VI. - Otlice du Diacre................................................................ 432 ib. Art. 1er. Observations et règles générales.................................... Art. π. Fonctions du Diacre à la Messe solennelle................. •435 ib. 1e’. De la préparation â la Messe............................................... 2. De la sortie de la sacristie................................................... . 436 3. Depuis le commencement de la Messe jusqu’à loflertoire......................... ‘............................................... 437 4. Depuis l’offertoire jusqu'à la fin de la Messe................... 441 Art. in. Fonctions du Diacre à l'aspersion de l’eau bénite.. 447 Art. iv. Fonctions particulières du Diacre à la Messe devant II8 le saint Sacrement exposé.................................. .............................. Art. v. Fonctions du Diacre à la Messe de Requiem et à l’ab­ .|5o soute....................................................................................................... ib. .’ ier. Fonctions du Diacre à la Messe de Requiem................. ; 2. Fonctions du Diacre à l’absoute............................................. Art. vi. Fonctions du Diacre à la Messe, lorsquil y a un Prêtre assistant.................................................................................. Art. vii. Fonctions du Diacre à l’exposition et à la reposition du saint Sacrement...................................... .................................. ib. l„; Ier. De l’exposition........................................................................ ib. 2. De la reposition............................................................................ Art. vni. Fonctions du Diacre le jour de la fête de la Purifi­ cation.......................................................................................... 9 ib. */ 1er. De la bénédiction des cierges.................................... ·’ 2. De la distribution des cierges...................................... 4.50 4» 3. De la procession............................................................... 4?7 ib. Art. ix. Fonctions du Diacre le mercredi des Cendres ib. De la bénédiction des cendres.................. De l’imposition des cendres......................................... 458 TABLE DES MATIÈRES. 635 ;; 3. De la Messe.............. ♦........................................ -.·... 459 Art. x. Fonctions du Diacre le dimanche des Rameaus........ ib. • ι«Γ Delà cérémonie jusqu à la distribution dcsramcaux.. 460 2. De la distribution des rameaux.................................... ·; 3. De la procession........................................................................... 46. ib. § 4. De la Messe.................................................................................... Art. xi. Fonctions du Diacre le jeudi saint............................... ib. c. De la Messe et de la procession.......................................... 'j 2. Du dépouillement des autels................................................... 464 ;; 3. Du lavement des pieds...................... ..... 462 Art. xii. Fonctions du Diacre le vendredi saint....................... 466 i’r. Depuis le commencement de l’office jusqu'aux moni­ ib. tions ..................................... ..................................................... ........ c 2. Des monitions et oraisons....................................................... ib. .» 3. De l’adoration de la croix.............. ....................................... 167 468 4. De la procession................................................... ................. <» 469 .< 5. De la Messe des Présanctifiés.......................................... .. Art. xiii. Fonctions du Diacre le samedi saint.. .... .. .. 470 ib. icr. De la bénédiction du feu nouveau......................... 0 2. De la procession avec le cierge triangulaire . ................ 47’ il·. De ŸExsullet................................................................................. 4 Des prophéties............................................................................. 172 ib. De la bénédiction des fonts................................................... Des litanies................................................................................... 473 ■; 7. De la Messe et des Vêpres.................................................... ib. Art. xiv. Fonctions du Diacre la vigile delà Pentecôte........ 474 Art. xv. Fonctions du Diacre le jour de la fête du saint Sa­ crement.................................... .................. .................. 47-ς 47Ο Chap. VU. — Office du Célébrant....................................................... ib. Art. 1er. Observationset règles générales.................................... Art. π. Fonctions du Célébrant à la Messe solennelle............ 477 ib. 1er. De la préparation à la Messe............................................. ib. 2. De la sortie de la sacristie.................................................... 3. Depuis le commencement de la Messe jusqu'à l’offer­ toire...................................................................................................... 47 S 480 4. Depuis l’offertoire jusqu’à la fin delà Messe................. Art. ni. Fonctions du Célébrant à l’aspersion de Tenu bé­ 482 nite......................................................................... Art. iv. Fonctions du Célébrant à la Messe solennelle en pré­ sence du saint Sacrement exposé...................... . 484 Art. v. Fonctions du Célébrant à la Messe solennelle de Re­ 485 quiem et à l'absoute...................................................................... ib. 1". Fonctions du Célébrant à la Messe de Requiem.......... ib. 2. Fonctions du Célébrant à l'absoute.................................. Art. vu Fonctions du Célébrant à la Messe chantée sans Mi­ nistres sacrés et sans encensements........................................ 487 Am. vu. Fonctions du Célébrant à la Messe chantée sans Mi­ ib. nistres sacrés, avec les encensements..................................... Art. vin. Fonctions de l’Officiant aux Vêpres solennelles.. 4S8 Art. ix. Fonctions de l’Officiant aux Vêpres solennelles en présence du saint Sacrement exposé....................................... 49' Ληι. x. Fonctions de l’Officiant aux Vêpres solennelles des ib. morts................................. ............................ #................................... Art. xi. Fonctions de l’Officiant aux Matines et aux Laudes solennelles............................................................................ 4y2 ib. r 1«». Des Matines............................. »............................ ................. 49’ O·· 2. Des Laudes s s -xrjyt TABLÉ DES MATIERES. Ain. xu. Fonctions de l’Officiant aux Malines et aux Laudes solennelles pour les morts......................................... .................. Ari. xiii. Fonctions de lOfliciant à l’exposition, à la reposi­ 494 tion et à la bénédiction du saint Sacrement........................ ib. $ Ier. De l'exposition........ ........................................... . .................... ib. v, 2. De la reposition........................................................................ ’’ 495 Art. xiv. Fonctions du Célébrant le jour de la fête de la Pu­ rification............................................................................................... 496 i** r. De la bénédiction des cierges............................................ ib. ;* 2. De la distribution des cierges.............................................. 497 V, 3. De la procession........................................................................ . 498 y 4. De la Messe.................................................................................. ib. Art. xv. Fonctions du Célébrant le mercredi des Cendres.... ib. i’r. Delà bénédiction des cendres.................................. ib. *· 2. De l'imposition des cendres.................................................. ib. 3. De la Messe................................................................................. 499 Art. xvi. Fonctions du Célébrant le dimanche des Rameaux. 5oo 1er. De la cérémonie de ce jour jusqu’à la distribution des rameaux............................................................................... ib. 2. De la distribution des rameaux............................................ ib. ·· 3. De la procession......................................................................... 5oi 4. De la Messe....................... ........................................................... ib. Art, xvn. Fonctions du Célébrant le jeudi saint...................... ib. a icr. De la Messe cl de la procession ...................................... ib. ‘j 2. Du dépouillement des autels................................................ 5o3 ib. 3. Du lavement des pieds........................................................... 5 04 Ari. xviii. Fonctions du Célébrant le vendredi saint............. (.· •I Ier. Depuis le commencement de la fonction jusqu'aux ib. monitions........................ ,.................................................................. 2. Des monitions et oraisons....................................................... 5o5 ib. 3. De l’adoration de la croix....................................................... 4. De la procession........................................................................... 5 06 5. De la Messe des Présanctifiés............................................... 507 Art. xix. Fonctions du Célébrant le samedi saint..................... 5o8 ib. Ier. De la bénédiction du feu nouveau................................... e 2 De la procession avec le cierge à trois branches,............ 509 ib. De VExsultet.................................................................................. ib. Des prophéties............................................................................... 510 .7 De la bénédiction des fonts................................................ ib. :: 6 Des litanies........................ „.......................................................... De la Messe et des Vêpres....................................................... ib. Ari. xx. J onctions do Célébrant la vigile de la Pentecôte... Ain. xxi. Fonctions du Célébrant à la fête du saint Sacre­ ment.................................................. ...................................... h. s 4» APPENDICE € Manière de chanter l’épître, l’évangile, le Confiteor, les oraisons et quelques versets. Chap. Ier. — Du chant de l’épître.............................. ........................... Chap. IL — Du chant de l'évangile, du Confiteor t des mots Hcclamus genua, Levate, et Humiliate capita vestra Deo...· Chap. III. — Du chant des oraisons..,.............................................. Audition et corrections........................................................................... Table analytique 518 520