NIHIL OBSTAT ; Parisiis, dic 3·’ decembris 1934. A. Cabon, Censor. IMPRIMI POTEST Parisiis, die 3’ decembris 1934. Ί· Lui). Le Hunsec, Ep. Europ., Sup. Gen. C. S. Sp. IMPRIMATUR Lutetiae Parisiorum, die XIV decembris 1934. V. Dupin vic. gén. Imprime en 1‘rance________ _ nfUUliAI-llIL HhMIX-DIbOT M C1*. |.Alllj, _ 1U55 MANUEL DE LITURGIE ET CÉRÉMONIAL SELON LE RIT ROMAIN PAR Les PP. Léon LE VA VASSEUR et Joseph HAEGY PHÊTRES DH LA CONGRÉGATION DU SAINT-ESPRIT ET DU SAINT CŒUR DE MARIE Ouvrage adopté par un grand nombre d’Évêques pour l’usage de leurs diocèses SEIZIÈME ÉDITION, REVUE ET MISE A JOUR PAR Le P. Louis STERCKY PRÊTRE DE LA MÊME CONGRÉGATION (85e mille) Non pro libito inventi cl irrationabiliter inducti, sed recepti et approbati catholicae Ecclesiæ ritus, qui in minimis etiam., négligé omillt vel mutari haud fos· sunt, peculiari studio ac diligentia serventur. Benedict. XIII, in Cone. Rant., tit. XV, c. i. TOME SECOND SACRAMENT IQ FATHERS PARIS LIBRAIRIE LECOFFRE J. GABALDA et C‘e, Éditeurs RUE BONAPARTE, 90 1935 MANUEL DE LITURGIE CÉRÉMONIAL SELON LE RIT ROMAIN LIVRE QUATRIEME LE RITUEL ROMAIN INTRODUCTION 1. — i° Nature, origine, autorité du Rituel romain. — 1. Le Rituel'est le livre liturgique qui renferme les rites et les cérémonies à observer dans l’administration des sacrements et dans l'usage des sacramentaux. 2. Le Rituel romain actuel est dû à l’initiative du Pape Paul V qui voulut donner sur ce point une règle sûre et uniforme à tous les Pasteurs (Prêtres et Evêques) du monde catholique. Promulgué le 17 juin 1614 par la bulle Aposlolicœ Sedi, le Rituel de Paul V fut corrigé et augmenté une première fois par Benoît XIV en 1752, et tout récem­ ment (1925) S. S. Pie XI en promulgua une édition « soi­ gneusement révisée, corrigée et augmentée en confor­ mité avec les prescriptions du Code du Droit canonique, les Rubriques du Missel romain et les Décrets du SaintSiège... à laquelle toutes les autres éditions devront être conformes. » CÉRÉMONIAL. — Π. 1 2 ■ LE RITUEL ROMAIN 3. L'autorité du Rituel romain n’est pas moindre que celle du Missel et du Bréviaire romain. Le Rituel, comme le Missel et le Bréviaire, a été approuvé et promulgué par les Souverains Pontifes; et s’il n’a pas été imposé à l’Église universelle, les rites et les cérémonies qu'il prescrit d’observer, comme aussi les points de doctrine qu’il expose sur les sacrements (matière, forme, ministre et sujet), n’en sont pas moins édictés par l’autorité suprême du Chef de l’Eglise. 2. — 2° Jusqu’où oblige le Rituel romain. — 1. Le Pape Paul V, en adressant le Rituel romain aux Evêques et aux Pasteurs de tout l’univers catholique, les exhorta à s’en servir tous pour le bien public de l’Eglise, sans pourtant en rendre l’usage obligatoire partout. En consé­ quence, les anciens Rituels particuliers ont pu rester en vigueur, et, si même de nos jours, il en existe qui soient approuvés par les Ordinaires des lieux, on peut s’en servir en toute sûreté de conscience, à condition que depuis le Concile de Trente ils n’aient subi aucune altération au moins dans les rites de l’administration solennelle des sacre­ ments l, ou qu’ils aient été approuvés par induit spécial du Saint-Siège. 2. Le Rituel romain est strictement obligatoire dans les diocèses qui, dans le passé, ont renoncé à leur Rituel parti­ culier pour adopter le Rituel romain2; il l’est également dans les églises récemment fondées (en pays de Missions) qui n’ont jamais eu de Rituel particulier. 3. — 30 Valeur des rubriques du Rituel romain. — i. Les rubriques du Rituel romain qui déterminent ce qu'il faut dire et observer dans l’administration solennelle des sacrements sont certainement préceptives (1); on ne (1) * Si quis dixerit receptos et approbatos Ecclesiæ Catholicæ ritus in solemni Sacramentorum administratione adhiberi consuetos, aut contemni, aut sine peccato n Ministris pro libito omitti, aut in novos alios per quemcumque Ecclesiarum Pastorem mutari posse : anathema sit > (Cone. Trid., sess. VII, can.xill). 1 Cone. Trid- scs*. vn, can, XIII. — 2 S. R. C., n. 2993. ad 4, LE RITUEL ROMAIN 3 saurait donc les transgresser sciemment sans commettre une faute plus ou moins grave suivant la gravité de la matière L 2. Il en faut dire autant, semble-t-il, des rubriques concernant l’administration privée des sacrements (i), le seul cas de nécessité excepté2, et même des rubriques déterminant ce qu’il faut faire dans l'usage des sacramen*taux (2). Il est du moins hors de doute que les unes et les autres, — meme si on les regarde comme directives en soi, — deviennent souvent préceptives en vertu soit de décrets de la S. Congrégation des Rites, soit de coutumes légitimement établies. 4. — 4° Division du Rituel. — Le Rituel romain com­ prend deux parties, dont la première traite de {'adminis­ tration des Sacrements ; — la seconde, de V usage des Sacramentaux ou des fonctions extrasacramentelles. (1) In Sacramentis... administrandis... accurate serventur ritus et cfcremoniæ quæ in libris ritualibus ab Ecclesia probatis præcipiuntur » (Codex, can. 753, § 1). (2) In Sacramcntalibus conficiendis seu administrandis accurate serventur ritus ab Ecclesia probati. · (Codex, can. 1148, § 1.) 1 Cone. Trid., ibid. — - Codex, can. 753, § 1. — 3 Codex. can. 114S, § 1; PREMIÈRE PARTIE DE L'ADMINISTRATION DES SACREMENTS. Après les règles générales à observer dans l’administration des sacrements, le Rituel indique les rites et les cérémonies des sacrements dont l’administration appartient aux Curés, savoir : le Baptême, la Pénitence, VEucharistie, VExtrêmeOnction et le Mariage. Il donne, en outre, dans l’appendice, les instructions nécessaires pour le cas oii un simple Prêtre, en vertu d’une délégation du Sairit-Siège, administre le sacrement de Confirmation. CHAPITRE PREMIER RÈGLES GÉNÉRALES A OBSERVER DANS L’ADMINISTRATION DES SACREMENTS. 5. — i° .Avant l’administration. — i. Le Prêtre chargé ex officio d’administrer les sacrements doit s’efforcer de vivre de telle sorte qu’il soit toujours en état de les admi­ nistrer dignementl. 2. A quelque heure du jour et de la nuit qu’il soit appelé pour l’administration des sacrements, il s’acquittera sans retard (surtout s’il y a urgence), de ce devoir de sa charge. Et il avertira souvent ses fidèles, selon que l'occasion se présentera, de l’appeler le plus tôt possible, dès qu’il en sera besoin, sans avoir égard ni au temps ni à aucune autre difficulté 2 ou incommodité. 1 Rit. Rom., tit. I, n. 4 — * Ibid., n. 5. ADMINISTRATION DES SACREMENTS I N GENERAL * 3 3. S’il en a le temps, il fera une courte prière, méditera quelques instants sur l’action sainte qu’il va accomplir, et en relira ou en prévoira l’ordre et les cérémonies 1. 4. Il aura soin que tous les objets qui servent à l’admi­ nistration des sacrements : vêtements, linges, vases et ornements sacrés, soient propres, décents et en bon état 2. 5. Il doit avertir, en temps et lieux opportuns, tous ceux qui viennent recevoir un sacrement, de s’abstenir de toute conversation inutile et de se tenir avec le respect, la piété et la décence qui conviennent 3. 6. Il se souviendra : «) qu’il est défendu d’administrer les sacrements aux hérétiques et aux schismatiques même s’ils sont de bonne foi, tant qu’ils n’ont pas abjuré leurs erreurs et qu’ils n’ont pas été réconciliés avec l’Église4; — />) que, hors le cas de nécessité, il ne doit pas administrer les sacrements aux fidèles d’une paroisse qui n’est pas la sienne, sans la permission du Curé de cette paroisse ou de l’Ordinaire du lieu. 6. — 2° Pendant l’administration. — 1. Pour l’admi­ nistration des sacrements, le Prêtre doit toujours être revêtu du surplis et de /’étole de la couleur qui convient au rit du sacrement, exception faite pour le sacrement de Pénitence, si les circonstances, le lieu ou la coutume deman­ dent ou autorisent le contraire 5. a) Le rochet ne peut pas tenir lieu du surplis : les Prélats, Chanoines, et autres qui ont droit au rochet peuvent le garder, mais doivent revêtir le surplis par dessus °. b) L’usage de la chape dans l’administration des sacre­ ments est réservé aux Evêques; aux simples Prêtres il est permis seulement pour le baptême des adultes. 2. Il doit être assisté d’un ou, s’il est besoin, de plusieurs Clercs ou Servants décemment vêtus et portant le surplis". — Une femme peut, en cas de nécessité, par exemple, dans les monastères de Religieuses, accompagner le Prêtre 1 Rit. Rom., tit, 1. n. 6. — 2 Ibid.. n. «1. — 3 Ibid., n. i$. — 1 Ibid., n. 14« — 5 Ibid., n. 7. — '* S. R. C., n. 3779. ad 8 et 9. — 7 Rit. Rom., tit. I. n. 8. I.E RITUEL ROMAIN et répondre aux prières; mais il ne lui est jamais permis de servir le Prêtre. 3. Il doit, suivant le précepte du Concile de Trente, s'il le peut commodément, expliquer la vertu, l’emploi, l’utilité des sacrements et la signification des cérémonies, en s’inspirant, pour cela, de la doctrine des saints Pères et du Catéchisme romain \ 4. Il doit prononcer avec attention, distinctement, pieu­ sement et à haute voix toutes les paroles qui constituent la forme du sacrement; il dira de meme dévotement et religieusement les autres prières et oraisons. Sans se fier facilement à sa mémoire qui trop souvent fait défaut, il lira tout le texte sur le Rituel; et il accomplira les rites et les cérémonies avec respect et gravite pour l’édification des assistants 2 5. Il doit toujours avoir à sa portée (s’il en est besoin), le Rituel romain, et observer fidèlement les rites et les cérémonies qu’il prescrit 3. 6. En allant remplir son ministère, il doit s’occuper uniquement de ce qu’il va faire, et éviter toute conversa­ tion sur des sujets étrangers. Et dans l’administration même du sacrement, il s’appliquera à apporter une atten­ tion actuelle ou du moins virtuelle, avec l’intention de faire ce que fait l’Église 4. 7. — 30 Après l’administration. — 1. Il doit éviter avec soin de rien exiger ou demander pour l’administration des sacrements, ni directement ni indirectement et sous aucun prétexte; mais il remplira gratuitement son minis­ tère, éloignant de lui jusqu’au soupçon même d’avarice ou de simonie. «) Si cependant, après l'administration du sacrement, on lui fait spontanément une offrande à titre d’aumône ou par piété, il peut l'accepter, à moins que l’Évêquc ne l’ait défendu 5. 1 Ibid., η. ίο. — 2 Ibid., n. ti. — 3 Ibid.» n. 16. — 1 Ibid., n. 12. — 5 Rit, Rom., tit I, n. 13. LE SACREMENT DE BAPTÊME b) Il est aussi permis d’exiger ou de demander les taxes fixées par le Concile provincial ou l’assemblée des Évêques de la province et approuvées par le Saint-Siège; mais le Curé ne refusera pas le concours gratuit de son ministère à ceux qui ne pourraient pas payer les taxes L 2. Il doit tenir à jour les registres paroissiaux que sont obligés d’avoir tous ceux qui ont charge d’administrer les sacrements 2. — Ces registres sont ceux de baptême, de confirmation, de mariage, ainsi que des décès, et de l’état des âmes 3. CHAPITRE II DE L'ADMINISTRATION DU SACREMENT DE BAPTÊME. 8. — i. On distingue le baptême solennel et le baptême privé. Le premier est administré avec tous les rites et toutes les cérémonies prescrits par le Rituel; dans le second on sc contente des seuls rites essentiels 4. 2. Le baptême doit être administré solennellement ; i est cependant permis d’omettre les cérémonies dans le cas de danser de mort 5. 3. Hors le danger de mort, l’Ordinaire ne peut autoriser le baptême privé (l'ondoiement), que s’il s'agit de baptiser sous condition des hérétiques adultes 6. O ARTICLE PREMIER Observations et règles générales. Sous ce titre, nous reproduisons les avis préliminaires du Rituel pour assurer l’administration valide et licite du baptême. Ces avis concernent la matière, la forme, le mi­ nistre, le sujet, les parrains, le temps et le lieu du baptême; 1 Ibid. — 2 Ibid., n. 18. — 3 Ibid., tit. X. n. 2: Codex, can. 470. $ 1. — ‘ Rit. Rom., tit. II. c. 1. n. 3; Codex, can. 737. § -■ ~ 5 Codex, can. 755 can. 759. § i. — f’ Codex, can. 759. § -■ s ItlTCEI. ROMAIN les saintes Huiles et les objets nécessaires pour l'admi­ nistration de ce sacrement. § i. — De la matière du baptême. 9. — 1. La seule matière valide du baptême est l’eau véritable et naturelle; elle ne peut, par conséquent, être remplacée par aucun autre liquide L 2. Dans le baptême solennel, on doit employer l’eau baptismale spécialement bénite chaque année dans ce but, la veille de Pâques ou de la Pentecôte 1 2. d) L’eau baptismale bénite le Samedi Saint doit servir jusqu’à la Pentecôte; celle qui a été bénite la veille de la Pentecôte doit être employée pendant le reste de l’année jusqu’à Pâques 3. b) Cette eau doit être conservée, pure et limpide, dans les fonts baptismaux, et quand on devra faire la bénédic­ tion de l’eau nouvelle, l’eau ancienne sera jetée dans la piscine de l’église, ou mieux, dans celle du baptistère 4. 3. Si la quantité d’eau baptismale diminue au point qu’il soit à craindre qu’elle ne vienne à manquer, on y ajoute de l’eau non bénite, mais en moindre quantité5. On peut faire cette addition plusieurs fois, lors même que, par suite de mélanges successifs, la quantité d’eau ajoutée surpasserait à la fin la quantité primitive de l’eau bénite °. 4. Si l’eau baptismale vient à se corrompre ou à manquer complètement, on peut en bénir d’autre, même hors des deux jours indiqués7, selon la formule donnée ci-après n°8 201-203. 5. Si l’eau baptismale est congelée, on la ferait dégeler; si elle est trop froide, on peut, afin de ne pas nuire à l’enfant, faire chauffer un peu d’eau naturelle non bénite, puis la mélanger avec de l’eau baptismale dans un vase à cet effet, et s’en servir pour le baptême 8. 1 Rit. Rom., tit ii. c. I. n. 4; Codex, can. 737- — 2 Rit- Rom., ibid.; Codex can. 757. § 1. 3 S. R. C., n. 2878. — 4 Rit. Rom., ibid., n. 5.— 5 Codex, can. 757. § 2. 6 Codex, can. 757. §3· — 7 Rit· Rom,, ibid.» n. 6; Codex, ibid. — b Rit. Rom , ibid., n. 7 LE BAPTEME : FORME ET MINISTRE § 2. — De la forme du baptême. 10. — i. La forme du baptême consiste en ces paroles : Ego te baptizo in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. a) Cette formule, à laquelle on ne doit pas ajouter le mot Amen1, est absolument necessaire; il n’est pas permis d’y rien changer, et elle doit être prononcée en même temps qu’on fait l’ablution 2. b) Le Prêtre latin doit toujours se servir de la forme latine 3. 2. Il n’est jamais permis de réitérer le baptême d’une manière absolue; s’il faut le réitérer conditionnellement, on doit exprimer la condition de la manière suivante : Si tu non es baptizatus (ou si tu vivis, etc.), ego te baptizo, etc. Cependant on n’emploiera pas cette forme conditionnelle à tout propos, mais avec prudence et seulement lorsque, après une enquête sérieuse, il reste un doute raisonnable que le baptême ait été réellement ou validement conféré .* 3. Le baptême peut être validement conféré par asper­ sion, par infusion, par immersion, ou par infusion et immersion à la fois. Mais il n’est plus permis de baptiser par aspersion, et dans les diverses Églises, on doit s’en tenir à celui des trois autres modes qui est de préférence en usage, confor­ mément à leurs Rituels approuvés 5. 4. En baptisant par infusion, on doit prendre garde que l’eau répandue sur la tête de l’enfant ne retombe dans les fonts; on la fera couler dans la piscine du baptis­ tère, ou dans un bassin destiné à la recevoir pour être versée ensuite dans la piscine du baptistère ou de l’église 6. § 3. — Du Ministre du baptême. 11. — i° Ministre du baptême solennel. — 1. Le ministre ordinaire du baptême solennel est le Prêtre ; mais, en fait, la collation du baptême est réservée au Curé ~. a) Tout autre Prêtre ne peut baptiser licitement qu’avec 'S. R. C.. n. 3014. ad 2. 2 Rit. Rom.. lit. n, c. r. n. 8. — 3 Ibid., n. 9. — * Ibid. — 6 Ibid., n. 10. — ° Rit. Rum., tit. 11. c. f. n. 11. — 7 Ibid., n. 12. ΙΟ LE RIT( EL ROMAIN la permission du Curé ou de l’Ordinaire du lieu : permis­ sion qui est légitimement présumée dans le cas de nécessité b) Le Curé peut, dans sa paroisse, conférer le baptême aux étrangers qui ne pourraient pas facilement recourir à leur Curé pour être baptisés sans retard dans leur propre paroisse O-, 2. Nul ne peut administrer le baptême solennel en territoire étranger, même à ses propres sujets, sans une permission régulière 3. 3. Si les paroisses ou quasi-paroisses ne sont pas encore canoniquement instituées dans une région, on tiendra compte des statuts particuliers et des coutumes reçues pour déterminer le Prêtre, qui, outre l’Ordinaire du lieu, a le droit d’administrer le baptême, dans toute l’étendue du territoire ou dans quelqu’une de ses parties l. 4. Le Diacre est le ministre extraordinaire du baptême solennel; mais il ne peut user licitement de son pouvoir qu’avec la permission de l’Ordinaire ou du Curé : permis­ sion qui doit être donnée pour une cause juste, et qui est légitimement présumée en cas de nécessité 5. — Le Diacre qui baptise solennellement ne peut pas bénir l’eaw et le sel ; par ailleurs, il doit accomplir tous les rites et cérémonies du Rituel 6. 12. — 20 Ministre du baptême privé. — 1. En cas de danger de mort, le baptême privé peut être conféré par n'importe qui: ecclésiastique ou laïque (1), catholique ou hérétique, baptisé ou infidèle, schismatique ou excom­ munié, homme ou femme, pourvu que celui qui baptise emploie la matière et la forme prescrites, et qu'il ait V inten­ tion de faire ce que fait l’Église; il doit cependant, s’il le peut, baptiser en présence de deux témoins, ou tout au moins d'un témoin, afin de pouvoir certifier que le bap­ tême a été conféré 7. (1) Un laïque administrant le baptême, en cas de nécessité, peut dire en langue vulgaire les paroles de la forme. 1 Ibid.— 2 Ibid. —3 Ibid., n. 13. — 1 Ibid., n. — ° Ibid., n. 15. — h S. R. C.. n. 3684. — 7 Ritf Rom., tit. II, c. 1. n. 16; Codex. can I.E BAPTÊME : MINISTRE ί Γ SI II Τ­ Ι f a) En cas de danger de mort, on doit, entre plusieurs personnes présentes, observer Y ordre suivant : un Prêtre doit être préféré à un Diacre, un Diacre à un Sous-Diacre, un Clerc à un laïque, un homme à une femme, à moins que la décence n’exige le ministère d’une femme (i), ou que celle-ci ne connaisse mieux la manière d’admi­ nistrer ce sacrement L b) Il n’est pas permis au père ou à la mère de baptiser leur propre enfant, si ce n’est dans le cas de danger de mort lorsqu’il n’y a personne d’autre qui puisse le faire2. 2. Le Curé doit veiller à ce que les fidèles, surtout les sages-femmes, les médecins et les chirurgiens, connaissent exactement et observent fidèlement la manière de baptiser 3. § 4. — Des enfants, sujets du baptême. 13. — i° Règles générales. — 1. Tout être humain venu au monde, vivant, et non encore baptisé, peut rece­ voir validement le baptême On peut donc baptiser les enfants comme les adultes. 2. Quand il s’agit du baptême : i° On entend par enfants, ceux qui n’ont pas encore l’usage de la raison, quelque soit d’ailleurs leur âge; — 2° au contraire, sont censés adultes ceux qui jouissent de l'usage de la raison; et cela suffit pour que quelqu’un demande de son plein gré le baptême et y soit admis 5. 14. — 20 Règles spéciales. — Elles concernent le bap­ tême des enfants avant leur naissance, les enfants nés avant terme, les enfants exposés ou trouvés, les enfants des infidèles, et les enfants des hérétiques. î) Enfants avant leur naissance — 1. \ul ne peut être baptisé dans le sein de sa mère, tant qu’il y a espoir qu’il (î) « Nisi pudoris gratia deceat feminam potius quam virum bapti­ zare infantem non omnino editum. >· (Rit. Rom., lit. n, c. i, n. 13.) 1 Codex, can. 742, § 2: Rit, Roni » ibid. — 2 Codex. can. 742. § 3; Rit, Rom , ibid.—3 Rit, Rom., ibid.; Codew can. 743. — 1 Codex. can. 745. § î. -s Codex, can. 745. § 2; Rit. Roni,, til. Il, e. î. n. 19. LF. HOTEL ΚΟΜΑ IN pourra recevoir le baptême après sa naissance complète1. 2. S’il y a danger de mort au moment de la naissance, on baptisera l’enfant sur la tête, si c’est possible, et dans ce cas, on ne doit pas, après la naissance, le baptiser de * nouveau, même sous condition2. 3. Si l’on ne peut le baptiser que sur un autre membre, on doit le faire sous condition, et si l’enfant survit, il faut le baptiser à nouveau, sous condition, après la naissance 3. 4. Si la mère vient à mourir avant la naissance de l’en­ fant, le fœtus doit être extrait par le chirurgien, le médecin, ou la sage-femme, et baptisé sans condition s’il est certain qu’il vit; sous condition, s’il y a doute qu’il soit en vie4. 5. Tout fœtus, baptisé dans le sein de la mère, doit être baptisé de nouveau apres sa naissance 5. 2) Enfants nés avant terme Monstres — l. Il faut veiller à ce que tous les fœtus, quel que soit le temps de leur venue, soient baptisés; s’il est certain qu’ils vivent, on les baptisera sans condition; et conditionnellement, s’il est douteux qu’ils soient en vie °. 2. On doit toujours baptiser les monstres sous la condi­ tion : Si tu es homo, ego te baptizo, etc. Dans le doute, s’il y a unité ou pluralité de sujets, on baptisera l’un d’eux sans condition, et les autres ou l’autre sous condition 7. 3) Enfants des infidèles — 1. On peut baptiser licitement les enfants des infidèles, même contre le gré des parents, quand ils sont en danger probable de mort, et aussi lorsque, vu leur état de santé, on prévoit prudemment qu’ils mour­ ront avant d’avoir atteint l’usage de raison 8. 2. En dehors de ce cas, on peut encore baptiser lici­ tement les enfants des infidèles — pourvu que leur édu­ cation catholique soit assurée : — i° lorsque les parents ou les tuteurs, ou au moins l’un d’entre eux, consentent au baptême; — 20 lorsqu’il n’y a plus ni parents (c’est-à-dire père, mère, grand-père, grand’mère), ni tuteurs, ou qu’ils 1 Rit Rom.. ibid., n. 20; CWrv, can. 746, § 1. — 2 Rit, Rom.. ibid.; Code v, can. 746, § 2. — 3 Rit. Rom.. ibid.; Codex. ibid. — 1 Rit. Rom.. ibid.; Codex. ibid. — 3 Rit. Rom., ibid.; Codex, ibid. — G Rit. Rom., n. 21; Codex, can. 747 —7 Rit· Rom . n. 22; Codex, can. 748. — s Rit. Rom., ibid., n. 24: Codex. can. 7SO. it nr 1 .! :.·'? ■ LE BAPTEME : PARRAINS ont perdu leurs droits sur l’enfant, ou encore qu’ils ne peuvent plus les exercer en aucune manière L 4) Enfants d'hérétiques. — Pour le baptême des enfants de deux hérétiques ou schismatiques, ou de deux catho­ liques qui sont tombés dans l’apostasie, dans l’hérésie ou dans le schisme 2, on observera généralement les règles données pour les enfants des infidèles au n° 3), 1 et 2. 5) Enfants exposés ou trouvés — Les enfants exposés ou trouvés doivent être baptisés sous condition, à moins que, après une sérieuse enquête, on n’ait acquis la certi­ tude qu’ils ont reçu le baptême3. § 5· — Des parrains. 15. — i° Nécessité du parrain. — 1. Conformément à la pratique très ancienne de l’Église, personne ne doit recevoir le baptême solennel, sans avoir, autant que possible, un parrain 4. 2. Pour le baptême privé, on doit aussi avoir un parrain, si on le peut facilement; s’il n’y en a pas eu, il doit y en avoir un au supplément des cérémonies5. 3. Quand on réitère le baptême sous condition, on doit prendre, si possible, le même parrain qu’au baptême antérieur; si on ne le peut, le parrain n’est pas requis au baptême sous condition 4. On ne doit admettre qu’//?/ parrain ou une marraine (1), ou, tout au plus, un parrain et une marraine 7. 16. — 2° Conditions de validité et de licéité. — i. Pour être validement parrain, il faut : i° Etre baptisé, avoir (i) Il n’est pas nécessaire que la personne admise au parrainage soit de même sexe que le baptisé (Rit. Rom., tit. n, c. i, n 33; cf. Codex. can. 764). 1 Rit. Rom,. ibid.; Codex, cnn. 750, §2. — 2 Rit. Rom., ibid., n •2$; Codex. can. 750. § 3. — 3 Rit. Rom., ibid., n. 23; Codex, cnn. 749· — 4 Rit. Rom.. ibid., n. 31; Codex, can. 762, § !. — 5 Rit. Rom., ibid Codex, ibid., §2. — n Rit. Rom., ibîd., n. 32; Codex, can, 750, § 3. — ’ Wt Rom , ibid.. n. 33. LE KITl KL ROMAIN l’usage de la raison, et l'intention de remplir l’office de parrain ; 2° N’appartenir à aucune secte hérétique ou schisma­ tique, n’avoir encouru, par sentence condamnatoire ou déclaratoire, ni l’excommunication, ni une infamie de droit, ni l’exclusion des actes légitimes ecclésiastiques, ni, s’il s’agit d’un Clerc, la déposition ou la dégradation; 3° N’étre ni le père, ni la mère, ni le conjoint du baptisé; 4° Être désigné à cet effet, par le baptisé ou par ses parents ou tuteurs, ou, à leur défaut, par le Ministre du baptême; 5° Toucher physiquement le baptise, par soi-même ou par procureur, dans l’acte du baptême, ou le recevoir immédiatement au sortir des fonts baptismaux ou des mains de celui qui baptise *. 2. Pour que quelqu’un puisse être licitement admis comme parrain, il faut : i° Qu’il ait atteint sa quatorzième année, à moins que pour une raison juste, le Ministre du baptême n’en décide autrement; 2° Qu’il ne soit, — même sans qu’aucune sentence ait été rendue, — ni excommunié, ni exclu des actes légitimes, ni infâme de droit, pour un délit notoire; qu’il ne soit ni interdit, ni criminel public, ni infâme de fait; 3° Qu’il connaisse les rudiments de la foi chrétienne; 4° Qu’il ne soit ni novice, ni profès dans aucun Institut religieux, sauf le cas d’urgente nécessité et avec l’autori­ sation expresse reçue au moins du Supérieur local; 5° Qu’il ne soit pas engagé dans les ordres sacrés, à moins d’une permission expresse de son propre Ordinaire2. Nota — Dans le cas de doute si quelqu’un peut être validement ou licitement admis comme parrain, le Curé doit, s’il en a le temps, consulter l’Ordinaire3. 17. — 3° Effets et obligations. — i. Le ministre et le parrain, — et eux seuls, — contractent avec le baptisé une parenté spirituelle 4. 1 Rit. Rom , tit. il. c. I, n. 34; Codex, can. 76s. — ' Rit. Rom., ibid., n. 35; Codex, can. 766. — 3 Rit. Rom., ibid., n. 36: Codex, can. 767· — 1 Rit. Rom.. ibid., n. 37! Codex, can. 7<>S. LE BAPTÊME : TEMPS ET LIEE DE I.’ADMINISTRATION 15 a) La parente spirituelle n’existe pas pour le parrain qui n’assiste qu’au supplément de cérémonies L /;) Elle n’existe pas non plus pour le parrain qui est admis à un baptême réitéré sous condition, à moins qu’il n’ait déjà été parrain dans le premier baptême 12. 2. Les parrains doivent, en vertu de la charge qu’ils ont acceptée, considérer leur enfant spirituel comme étant confié à leurs soins pour toujours; et, pour ce qui regarde son éducation chrétienne, ils doivent veiller sérieusement à ce que pendant toute sa vie, il se montre fidèle aux pro­ messes qu’ils ont faites en son nom dans la cérémonie solennelle du baptême 3*. § 6. — Temps et lieu de T administration du baptême V 18. — Temps du baptême. — i. Les enfants doivent être baptisés le plus tôt possible ; et les curés et prédicateurs doivent souvent rappeler aux fidèles cette grave obligation L 2. En cas de nécessité, le baptême privé peut et doit être administré en tout temps 5. 3. Le baptême solennel peut également être conféré à n’importe quel jour(i). Cependant, suivant la discipline très ancienne de l’Église, il convient de réserver, si on le peut commodément, le baptême des adultes pour la veille de Pâques et de la Pentecôte (2), principalement dans les églises métropolitaines ou cathédrales °. 19. — Lieu du baptême. — 1. En cas d’urgence, on (1) On peut administrer le baptême solennel, comme le baptême privé, meme en temps d’interdit et de toute cessation a divinis ; mais on devrait alors supprimer tout éclat extérieur, comme la sonnerie des cloches, le jeu de l’orgue, etc. (2) Ces deux jours, il y a, au Canon de la Messe, une allusion expresse aux néophytes qui viennent de recevoir le baptême : allusion qui se continue pendant toute la semaine suivante. 1 Rit. Rom., ibid., n. 31 : Codex, can. 762. § 2. — 2 Rit. Rom . ibid., n. 32: Codex, can. 763. 3 Rit. Rom., tit. 11, c. I. n. 38; Codex, can. 769. — * Rit. Rom., ibid., n. 39; Codex, can. 770. - 5 Rit. Rom , ibid., n. 40; Codex, can. 771. — u Rit, Rom., ibid., n. 41 ; Codex, can. 772. LI RITUEL ROMAIN peut et Ton doit administrer en tout heu le baptême privé1. 2. Régulièrement, le baptême solennel doit être admi­ nistré à V église ou dans un oratoire public2. 3. Si en raison de la distance ou d’autres circonstances, il y a pour le baptisé danger ou inconvénient grave à se rendre ou à être transporté à l’église paroissiale ou à une autre église possédant des fonts baptismaux, le Curé peut et doit lui conférer le baptême dans l’église (ou oratoire public) la plus proche, située sur le territoire de sa paroisse même si cette église n’a pas de fonts baptismaux 3. 4. Le baptême solennel ne peut être administré dans les maisons privées que dans les circonstances suivantes : i° S’il s’agit des enfants ou petits-enfants de Chefs d’État ou de leurs héritiers présomptifs, sur la demande formelle des parents 4; — 20 Si l’Ordinaire du lieu, pour une cause juste et raisonnable, juge en sa prudence et conscience devoir le permettre dans un cas extraordinaire s. Dans ces deux circonstances, il faut que le baptême soit conféré dans Voratoire de la maison, ou du moins dans un autre lieu convenable (1), et qu’on emploie de l’eau baptismale ®. 5. Le baptême doit être administré dans le baptistère 20. — Le baptistère. —«) Sa nécessité. — i. Nonobstant tout statut, privilège ou usage contraire que le Rituel et le Code réprouvent expressément, chaque église paroissiale doit avoir des fonts baptismaux, sans préjudice toutefois du droit légitimement acquis des autres églises 8. 2. L’Ordinaire du lieu peut, pour la commodité des fidèles, permettre ou ordonner d’établir aussi des fonts (1) A défaut d’oratoire, on dispose, dans une pièce convenable de la maison, une table avec une image pieuse et des lumières, de façon à donner autant que possible à cette pièce l’aspect d’une chapelle (Eph. ht , t. XXVIII, p 131). 1 Rit. Rom.. ibid.. n. 40; Codex. can 771. —2 Rit. Rom., ibid., n. 42; Corfex, can. 773· — 3 Rit. Rom., ibid.» n. 44; CWc-v. can. 775. — 1 Rit. Rom., tit. n, c. I, n. 45. — 5 Ibid. —G Ibid. — * Ibid., n. 42. — ” Ibid., n. 43. baptême : baptistère et fonts baptismacx dans une autre église (ou oratoire public) située sur le terri­ toire de la paroisse L 6) Sa place et sa disposition. — 1. Ordinairement le baptistère est situé dans l’église (1), près de la porte d’entrée, du côté de l’évangile; il doit être placé dans un endroit convenable. 2. Le baptistère est l’enceinte où sont les fonts baptis­ maux. Il doit être entouré d’une grille dont la porte ferme à clef (2), et orné, autant que possible, d’une image ou d’une statue représentant le baptême de Notre-Seigneur. Il est utile d’y disposer un autel, une crédence et une armoire pour y conserver les objets nécessaires. Au milieu, on place les fonts baptismaux. 3. Le baptistère doit avoir, en outre, une piscine y c’est-àdire une cuve en pierre munie d’un conduit par lequel l’eau versée s’écoule dans le sol. La piscine doit être fermée d’un couvercle avec sa serrure et sa clef. Elle peut être adhérente aux fonts baptismaux, et rendra alors inutile le bassin exigé pour l’infusion baptismale; elle peut aussi être creusée dans le mur. c) Fonts baptismaux. — 1. Les fonts baptismaux, qui sont la partie principale du baptistère, se composent d’une cuve montée sur colonne, et fermée d’un couvercle à clef. Leur place est au milieu du baptistère. 2. La cuve doit être en matière solide (pierre, marbre ou bronze), et d’une forme convenable (généralement ronde ou octogonale). — Si la pierre est poreuse, elle est revêtue à l’intérieur d’une feuille d’étain ou de plomb. 3. La cuve des fonts peut être divisée en deux parties : l’une contenant l’eau baptismale, et l’autre constituant la (1) Suivant un antique usage, le baptistère peut aussi former un édicule à part, contigu à l’église. De fait, on voit encore en Italie des baptistères de ce genre. (2) La tradition et le symbolisme demandent pareillement que l’on ne monte pas aux fonts baptismaux; on doit plutôt y descendre. Par conséquent, il faut tout au moins éviter de placer les fonts sur des degrés qui en élèveraient la base au-dessus du sol de l’église. 1 Ibid. CÉRÉMONIAL. — IL LE RITUEL ROMAIN piscine. Mais il est plus conforme à l’importance des fonts, que toute la cuve soit réservée à contenir l’eau (i), et que la piscine soit construite comme il est dit plus haut. § 7. — Des saintes Huiles. 21. — i° Saintes Huiles nécessaires pour le baptême. 1. On distingue trois sortes de saintes Huiles : le saint Chrême (Sacrum Chrisma), l’Huile des catéchumènes (Sanctum Oleum catechumenorum), et l’Huile des infirmes ( Oleum infirmorum ). 2. Ces Huiles saintes doivent être bénites par l’Évêque le Jeudi Saint de l’année même, et il n’est pas permis, sauf le cas de nécessité, de se servir des Huiles anciennes 1. 3. Dans l’administration du baptême solennel, on emploie le saint Chrême et l’Huile des catéchumènes 2. 22. — 20 Renouvellement des saintes Huiles. — 1. Le Curé doit se procurer (2) les saintes Huiles le plus tôt possible, au temps marqué ; quand il les a reçues, il doit brûler (3) les anciennes dans l’église 3. 2. S’il craint d’en manquer avant le Jeudi Saint suivant, il pourra y ajouter de l’huile d'olive non bénite, même à plusieurs reprises, mais toujours en quantité moindre4. (1) Ce serait établir une disposition contraire à l'archéologie comme ii la liturgie» et incompatible avec la cérémonie de la bénédiction de l’eau baptismale, que de transformer la cuve des fonts en piscine, et de mettre l'eau baptismale dans une armoire, soit dans le mur, soit ailleurs : ce serait faire de Γaccessoire le principal, et réciproquement. (2) Le Curé doit demander les saintes Huiles à son propre Ordinaire; s'il ne peut les chercher lui-même, il doit confier ce soin à un Prêtre, ou du moins, si possible, à un Clerc dans les ordres sacrés (Rit. Rom.. tit. π, c. i, n. 48; Codex, can. 735; S. R. C., n. 3879). (3) On peut mettre les Huiles anciennes dans la lampe du SaintSacrement, ou en imbiber du coton que Ton brûle et dont on jette les cendres dans la piscine (Pontificale, de off, in Feria V Cœna Domini). — Ce travail doit être confié à un Prêtre ou à un Clerc dans les ordres sacrés. 1 Rit. Rom., tit. n, c. 1, n. 47; Codex. can. 734. §1. — 2 Rit. Rom-, ibid. •— 3 Rit Rom., ibid, n, 48. — 1 Rit. Rom.. ibid.» n. 49: Codex, can. 734, § 2. LE BAPTÊME : SAINTES HE ILES 19 a)On peut faire ce mélange plusieurs fois, quand bien même, par suite de plusieurs mélanges, la quantité d’huile ajoutée surpasserait la quantité primitive de l’Huile bénite. b) Mais on ne peut pas le faire sans nécessité ; et il n’est pas permis de consacrer ou de prendre à dessein une trop petite quantité d’Huile avec l’intention de faire ce mélange1. 23. — 3° Garde des saintes Huiles. — i. Les saintes Huiles doivent être conservées dans des vases d’argent ou d’étain, bien fermés, séparés, et portant chacun gravée en lettres majuscules l’inscription (i) qui leur est propre, afin de prévenir toute erreur 2. 2. Pour l’usage courant, on se sert de vases plus petits (2) en argent ou en étain, séparés ou unis ensemble, mais distincts cependant et bien fermés, avec leur inscription propre afin d’éviter que par erreur le Prêtre ne prenne l’un pour l’autre3. — On verse dans ces petits vases la quantité d’Huile des catéchumènes et de saint Chrême dont on a besoin; et il est bon, pour éviter d’en répandre, de mettre dans le petit vase du coton ou de l’étoupe 4. 3. Les vases renfermant les saintes Huiles doivent être conservés avec décence dans un lieu destiné à cet effet (3), convenable, propre, fermé à clef, et à l’abri de toute profa­ nation. Le Curé ne peut les garder à la maison curiale que (1) L'inscription doit être gravée non sur le couvercle, mais sur le rate. Par ailleurs, rien n'est prescrit pour cette inscription. Générale­ ment le vase renfermant le saint Chrême porte les initiales : S. C. (ά'«crum Chrisma) ; le vase de l’Huile des catéchumènes : O. S. {Oleum Sanctum Catechumenorum) ; le vase de l’Huile des infirmes : Ο. I. (Oleum infirmorum ). (2) L’ouverture de ces petits vases doit être assez grande pour qu’on y puisse facilement introduire le pouce (Hit. Rom., tit. 1, c. 1, n. 52). (3) Ce peut être à la sacristie, au baptistère, ou à un autre endroit de l’église, de préférence près de l’autel, dans une petite armoire pra­ tiquée dans le mur, soit du côté de l’évangile, soit du côté de l'épître. On ne doit la couvrir d’aucun voile. ’S. R. C., n. 2883. ad 3. — a Rit. Rom., tit. II. c. 1, n. 50. — 3 Rit. Rom., ibid., n. 51. — 1 Rit. Rom , ibid., n. 52. 20 LE RITUEL ROMAIN pour une raison de nécessité ou pour une autre cause rai­ sonnable (1), et avec la permission de l’Ordinaire ’. 24. — 4° Ceux qui peuvent toucher les vases des saintes Huiles. — i. Le Curé aura soin, autant que possible, que les saintes Huiles soient portées par un Prêtre ou du moins par un Clerc, et non par des laïques; il ne devra jamais, non plus, en donner à personne, sous aucun prétexte12. 2. Ceux qui peuvent toucher le calice et la patène vides, peuvent aussi toucher les vases renfermant les saintes Huiles. Un laïque qui a ce privilège, ne doit pas les toucher à l’église en public, sans être revêtu de la soutane et du surplis. 3. Il ne convient pas d’expédier les saintes Huiles par la poste ou par le chemin de fer. Nota. — Tout ce qui est dit dans ce paragraphe concerne aussi VHuile des infirmes. — Celle-ci peut être bénite par un Prêtre qui en a obtenu ce pouvoir du Saint-Siège3. ARTICLE II Objets à préparer. 25. — i" Λ la sacristie. — On prépare pour le Prêtre un surplis, une étole violette (2), et le Rituel; des surplis pour les Clercs. 2° Aux fonts baptismaux. — Sur une petite table couverte d’une nappe, on dispose, — outre les ampoules contenant le saint Chrême et de l’Huile des catéchumènes (1) Telle serait, par exemple, une grande distance entre l’église et le presbytère (S. R. C., n. 2650, ad 3). (2) Bien que l’étole double^ blanche d’un côte et violette de l’autre, soit permise (S. R. C., n. 3086, ad 7), nous donnons, suivant le Rituel et la pratique de Rome, la préférence à l’emploi de deux étoles dis­ tinctes. 1 Rit. Rom » ibid., n. 53; Codex» can. 735*. S. R. C.( n. 3276. ad 5; 3739, ad 2. — - Rît Rom , ibid., n. 54- — 3 Codex, can. 945. LE BAPTÊME : OBJETS NÉCESSAIRES POUR l’ADMINISTRATION 21 sur un plateau, un vase contenant du sel, les vases baptismaux, du coton, une étole blanche, les objets néces­ saires pour nettoyer les mains du Prêtre, le chrémeau, le cierge, et les registres nécessaires. 1. Le sel. — a) Le sel que l’on doit mettre dans la bouche du baptisé doit être bénit avec la formule spéciale au bap­ tême, et il n’est pas permis de se servir du sel employé pour l’eau bénite h — Il peut être bénit d’avance 12 . b) Le sel baptismal doit être réduit en poudre (i), bien sec, et bien propre3; on le met sur un plateau ou dans une soucoupe qui ne devrait servir qu’à cet usage. c) Il est défendu de donner du sel baptismal, même à ceux qui l’ont fourni : on doit le réserver pour d’autres baptêmes ou le jeter dans la piscine 4. 2. Vases baptismaux. — a) Pour verser l’eau baptis­ male, on se sert d’un petit vase (2) ou d’une cuiller en argent ou en tout autre métal, très propre, qui ne doit servir à aucun autre usage 5. b) Si l’eau baptismale ne tombe pas directement de la tête du baptisé dans la piscine des fonts, il faut un bassin pour la recevoir °, r) Il faut, en outre, un inanuterge pour essuyer la tête du baptisé. 3. Du coton — On s’en sert pour essuyer les onctions ~. On dispose sur un plateau ou dans une assiette autant de boules de coton ou d’étoupe qu’il y a d’onctions à faire. Après le baptême, on le brûle, et l’on en jette les cendres dans la piscine. 4. Deux étoles. — On prépare, si on le peut commo­ dément, deux étoles, l’une violette, l’autre blanche 8 (3). 5. Objets nécessaires pour nettoyer les mains — On prépare de la mie de pain; une aiguière avec de l'eau et (1) Il est défendu de se servir d’un bâtonnet de sel que l’on intro­ duirait dans la bouche du baptisé (S. R. C., n. 3535, ad 9). (2) Rien n’est prescrit pour la forme de ce petit vase ; généralement, il a la forme d’une coquille, ce qui rend plus facile l’effusion de l’eau en petite quantité. (3) Voir ci-dessus n° 25, note (1). 1 Rit. Rom., fit. n, c.41. n. 55. — 2 Rit. Rom., ibid., n. 5S. 3 Rit. Rom., ibid., n. 55. — 1 Ibid. — 5 Rit. Rom., ibid., n. 59. — ΰ Rit- Rom., tit. 11, c. 1. n.6o. — "Ibid., n.61. -- h Ibid., n. 62. I.E RITUEL ROMAIN 22 qui ne doivent servir qu’à cet usage1, et une serviette; un bassin. 6. Le chrémeau — Le chrémeau (chrismate) est un vêtement blanc, en forme de manteau ou de voile (i), que l’on impose sur la tète de l’enfant2 après l’onction du saint Chrême. 7. Le cierge. — Après le chrémeau, le Prêtre remet un cierge allumé au baptisé 3 ou au parrain. 8. Les livres nécessaires. — Ce sont le Rituel et le registre des baptêmes4 (2). Nota — Tous ces objets peuvent rester habituellement aux fonts dans une armoire destinée à cet usage. ARTICLE III Cérémonies du baptême. Nous exposerons, avec le Rituel, les cérémonies du baptême des enfants, — du baptême des adultes, — du baptême de plusieurs sujets à la fois, du baptême conféré par un Évêque, du baptême en cas de nécessité, — et la manière de suppléer les cérémonies du baptême. § 1. Cérémonies du baptême des enfants. Nous exposerons d’abord les cérémonies du baptême d'un enfant, puis nous indiquerons les cérémonies spé­ ciales au baptême de plusieurs enfants. I. — Baptême d’ln Enf/\nt. 26. i° Station au seuil de l’église. — Le Prêtre se lave les mains à la sacristie, se revêt du surplis et de (1) linge (2) fonts En certain» pays, on se sert d’un petit bonnet ou même d'un simple de couleur blanche. Il peut être très utile d’avoir près de la porte de l’église et aux baptismaux un pupitre pour y placer le Rituel. 1 Ibid., n. 63. — 8 Ibid., n. 64· — 3 Ibid., n. 65. — 1 Ibid., n. 66. CÉRÉMONIES IU BAPTÊME I» ( N ENFANT l’étole violette, salue la croix et se rend à la porte de Véglise \ couvert de la barrette s’il a l’étole, et précédé au moins d’un Servant revêtu du surplis. a} Préliminaires. — 1. Ceux qui ont apporté l’enfant se placent en dehors de l’église 2, ou au seuil sous le por­ tique (1). La personne qui porte l’enfant, le tient sur le bras droit, le parrain se met à droite et la marraine à gauche, tous trois face à l’autel. 2. Le Prêtre, ayant la tête couverte, interroge d’abord les parents, à moins qu’il ne soit déjà renseigné (2), pour savoir : si l’enfant est de la paroisse, quel est son sexe, s’il n’a pas déjà été ondoyé, quels sont ses parrain et mar­ raine, quel nom ils désirent donner à l’enfant 3 (3). 3. Le Prêtre écartera les noms obscènes, ridicules ou impies, les noms de fausses divinités ou d’un persécuteur de l’Église. Il s’efforcera d’obtenir qu’un nom chrétien soit donné au nouveau baptisé 4 (4); s’il ne peut l'obtenir, il ajoutera le nom d’un Saint (5) à celui que les parents auront choisi, et il inscrira les deux noms sur les registres des baptêmes5 (6). 4. Si l’on donne plusieurs noms de baptême, — ce qui est permis, — le Prêtre appellera l’enfant par tous ses noms (0 On pourrait aussi se rendre à l’intérieur, près du baptistère, si la disposition des lieux ou l’intempérie des saisons l’exigeait. (2) Il est toujours prudent que le Prêtre soit renseigné d’avance, pour éviter de se voir dans l’obligation, au dernier moment, de surseoir au baptême ou de refuser au parrainage les personnes que l’Église en exclut comme incapables ou indignes de remplir cet office. (3) Dans nombre dediocèses, on remet à la personne qui vient deman­ der le baptême une feuille sur laquelle sont portées toutes ces interro­ gations. (4) On doit donner un nom à ceux qui sont baptisés (Rit. Rom., lit. il, c. I, n. 70). (5) On peut donner le nom d'un Bienheureux ou d’un saint per­ sonage de ΓAncien Testament; on peut aussi donner le nom d'un Saint à une fille, et le nom d’une Sainte à un garçon. (6) Si le Prêtre a dû ajouter le nom d’un Saint au nom qui ne pour­ rait pas être admis, il omettra ce dernier au cours de la cérémonie, et emploiera celui ajouté par lui. 1 Rit. Rom., tit. H, c. i. n. 68. — 2 Rit. Rom., ibid. — 3 Ibid., n. 69. n. 70; Codex, can. 761. — *’ Rit. Rouk. tit. il. c. 1. n. 70: ('ndt can 1 Ibid PS LE RITl’EL ROMAIN en l’interrogeant pour la première fois, en versant l’eau du baptême, et en lui adressant la dernière interrogation AT., Vis baptizari; les autres fois, il se contente d’exprimer seulement le premier nom. 5. Il donne ensuite aux parrain et marraine, s’il en est besoin, les avis nécessaires pour répondre aux interro­ gations (i) qui leur seront posées, et les exhorte à assister à la cérémonie avec le respect et la piété qui conviennent L 6. Après ces préliminaires, il procède au rit propre du baptême, en ayant soin, partout où il rencontre la lettre ïV, de prononcer le nom qui vient d’être donné, et observant le genre et le cas convenables. 7. Il se couvre pour faire les interrogations et les cé­ rémonies du commencement; mais il reste découvert pen­ dant les oraisons et à partir du moment où il prend l’étole blanche. b) Premières interrogations. — i. Le Prêtre, placé devant l’enfant, le dos tourné à l’autel (ou au baptistère si la cérémonie ne se fait pas au seuil de l’église), commence alors les interrogations : N., Quid petis ab Ecclesia Dei?... 2. Ces interrogations, comme toutes celles qui suivent au cours de la cérémonie, doivent, ainsi que les réponses, être faites en latin. On peut toutefois les faire en langue vulgaire, mais à condition que le Prêtre interroge d’abord en latin, et que lui ou les parrains y répondent de même 2. r) Exsufflation — i. Le Prêtre souffle ensuite douce­ ment par trois fois sur le visage de l’enfant, et dit une fois : Exi ab eo (ea), immunde spiritus, etc. 2. Pour l’exsufflation, le Prêtre rapproche les lèvres; il ne souffle pas en forme de croix. d) Signes de croix — i. Le Prêtre fait ensuite avec le pouce un signe de croix sur le front, et un autre sur la poitrine de l’enfant, en disant : Accipe signum crucis, etc. (1) Il serait bon que Ton remit au parrain ou à la marraine un carton où seraient inscrites en latin et en langue vulgaire les questions et les réponses. 1 Rit, Rom., ibid.» n. 69. — - S. Off., 24 niai 18S2. i CÉRÉMONIES DI BAPTÊME 23 1) Les signes de croix en touchant l'enfant (i), se font avec l’intérieur du pouce droit, les autres doigts étant étendus; directement sur les parties du corps désignées, si elles sont découvertes; sinon sur les vêtements. 2) Les autres signes de croix sans toucher l’enfant, se font avec la main droite, les doigts étant étendus et unis. 2. Puis le Prêtre dit Oremus, Preces nostras, etc. Cette prière, et les autres dans la suite, se récitent les mains jointes. Imposition de la main — Le Prêtre pose ensuite la main droite sur la tête de l’enfant, puis élevant un peu la main et la tenant étendue, il dit l’oraison Omnipotens, etc. — Pendant cette oraison, le Clerc prend la serviette et le vase de sel, et se rend à la droite du Prêtre. y) Bénédiction et imposition du sel. — 1. Après l’oraison, si le sel n’est pas bénit, le Prêtre en fait la bénédic­ tion. 2. Après la bénédiction du sel, ou, s’il était déjà bénit, après l’oraison Omnipotens, le Prêtre en prend un peu entre le pouce et l’index, et le met dans la bouche de l’en­ fant, en disant N., accipe sal sapientia... ; puis il s’essuie les doigts à la serviette que lui présente le Clerc, et ajoute Pax tecum, et l’oraison Deus, qui Patrum, etc. g) Exorcisme et imposition de la main. — i. Il récite ensuite l’exorcisme Exorcizo te, etc.; aux mots In nomine Pa * tris, et Fi ►!< lii, et Spiritus Sancti, il fait trois signes de croix vers l’enfant; en disant Et hoc signum sancta Cru Φ cis, il fait, avec le pouce, un signe de croix sur le front de l’enfant. 2. Après les exorcismes, il pose la main droite sur la tête de l’enfant, puis tenant la main étendue, il dit l’oraison Ætemam ac justissimam, etc. 27. — 20 Introduction dans l’église. — i. Le Prêtre pose ensuite l’extrémité gauche1 de l’étolc sur l’enfant, et (1) Chaque fois que la rubrique indique la partie du corps à signer, le Prêtre doit toucher l’enfant. Mtm. Rit., tit. vi. c. Π, § 5. η. 4- LE Kl τι EL HOMA IN l’introduit dans l’église, en disant : Λ7., Ingredere in tem­ plum Dei, etc., puis il se rend à l’entrée des fonts ; la personne qui porte l’enfant le suit en se tenant à sa gauche. 2. En se rendant aux fonts, le Prêtre, le parrain, et la marraine récitent ensemble, à haute voix, le Credo et le Pater. Le parrain et la marraine peuvent les dire en langue vulgaire, mais le Prêtre les dit en latin1. 28. — 3° A l’entrée des fonts. — Avant d'entrer dans l'enceinte des fonts, le Prêtre fait les cérémonies suivantes : a) Exorcisme — Tournant le dos aux fonts et ayant l’enfant devant lui, il dit l’exorcisme Exorcizo te, etc. Il fait trois signes de croix vers l’enfant avec la main et sans le toucher, aux paroles In nomine Dei Patris omnipo­ tentis, et in nomine Jesu Christi Filii ejus, Domini et Judicis nostri, et in virtute Spiritus Sancti 2. Z>) Imposition de la salive. — H humecte ensuite son pouce3 avec sa salive, et, sans tracer de signe de croix, touche les oreilles, puis les narines de l’enfant. En tou­ chant l’oreille droite, il dit : Ephpheta ; en touchant l’oreille gauche : quod est Adaperire; en touchant les narines : In odorem suavitatis ; puis il ajoute : Tu autem effugare, etc1. c) Triple renonciation — Il fait alors à l'enfant les trois interrogations : A’., Abrenuntias Satana?... Et omnibus operibus ejus?... Et omnibus pompis ejus? Après chacune, le parrain ou la marraine répond Abrenuntio. — Pendant ce temps, le Clerc prend l’ampoule de l’Huile des catéchu­ mènes et du coton sur le plateau, et vient se placer à la droite du Prêtre; la personne qui porte l’enfant, lui découvre un peu la poitrine et les épaules. d) Onction de l'Huile des catéchumènes. — i. Le Prêtre, ayant trempé l’extrémité du pouce 5 (t) dans l’Huile des (i) Toutes les onctions doivent être faites avec le pouce ; la coutume de se servir d’une spatule (petit bâton d’argent appelé stylus ou virgula), ne peut être conservée. Seul le danger réel de contagion peut en légi­ timer l’usage (S. R. CM n. 3276, ad 1; 4077, ad 8). 1 S. R C.. n. 3535. ad 10. — 2 K/L Rom., tit.il. c. 11. n. ta et suiv. — 3 S. R C.. n. 3368, ad 3. — 1 RR- Rom.. ibid- — “ S. R. C., n. 3051, ad 2. CERIMONIIS J)U BAPTÊME i>’< N I.NMNT catéchumènes, fait sur l’enfant deux onctions en forme de croix : la première sur la poitrine, la seconde entre les épaules, en disant une seule fois : Ego te linio oleo salutis in Christo Jesu Domino nostro, etc. 2. 11 essuie chaque onction aussitôt après l’avoir faite, à l’aide d’un peu de coton qu’il tient entre scs doigts; puis il essuie son pouce avec du coton ou de la mie de pain(i). Le Clerc dépose alors le plateau où est l’Huile et le coton, puis il présente l’étole blanche au Prêtre. 3. Le Prêtre quitte ensuite l’étole violette, la donne au Clerc, reçoit et met l’étole blanche; le Clerc dépose l’étole violette. 29. — 40 Entrée aux fonts baptismaux. Profession de foi. — i. Le Prêtre, ayant pris l’étole blanche, — et à ce moment seulement, — entre dans l’enceinte des fonts baptismaux \ avec le parrain, la marraine et la personne qui tient l’enfant. Il fait à l’enfant les trois interrogations : .Y., Credis in Deum Patrem...? Credis in Jesuni Christum...? Credis et in Spiritum Sanctum...? Après chaque demande, le parrain ou la marraine répond : Credo. 2. Le Prêtre dit ensuite à l'enfant : .V., FZf baptizari? Le parrain ou la marraine répond : Γ0Ι0. Pendant ce temps, le Clerc prend le vase baptismal et le manuterge, et se tient à la droite du Prêtre. On découvre la tête de l’enfant. 30. — 50 Ablution sacramentelle. — 1. On tient alors l’enfant incliné, le visage en bas, au-dessus de la piscine du baptistère, ou, à son défaut, au-dessus du bassin des­ tiné à recevoir l’eau (2) : le parrain et la marraine le sou­ tiennent ou le touchent. 2. Le Prêtre, ayant reçu le vase baptismal, et puisé (1) Si le Clerc est dans les ordres sacrés, c’est lui qui essuie ces onc­ tions, et celles qui sont faites dans la suite. (2) Ce bassin est placé, par le Clerc, près des fonts. » 1 Man. Rit., tit. vi, c . n. § 5. n. 6 et 7; cf. Rit. Rom.. tit. 11. c. tv. n. 37: Pont., Rit. pro adult, bapt. LE RITUEL ROMAIN de l’eau baptismale, en verse trois fois, en forme de croix, sur la tête de l’enfant, écartant au besoin les cheveux avec la main gauche, et dit en même temps, une seule fois : N., Ego te baptizo in nomine Pa ►!·< tris (il verse l’eau une pre­ mière fois), et Fi lii (il verse une seconde fois), et Spi­ ritus ►!< Sancti (il verse une troisième fois). 3. II rend ensuite au Clerc le vase baptismal, et essuie la tête de l’enfant avec le manuterge. Pendant ce temps, le Clerc prend l’ampoule du saint Chrême et le coton sur le plateau, et se tient à la droite du Prêtre. Nota i°. — Si l’on doute que l’enfant ait été baptisé, on le baptise sous condition, en disant N., Si non es baptizatus (a), ego te baptizo in nomine Pa^ tris, et Filii, et Spiritus Sancti1. Nota 20. — Dans les pays où l’on baptise par immersion, le Prêtre prend seul l’enfant, et, avec précaution, plonge trois fois le sommet de la tête dans l’eau en prononçant les paroles sacramentelles; il remet ensuite l’enfant au parrain et à la marraine 2. 31. — 6° Après l’ablution sacramentelle. — zz) Onction du saint Chrême. — Le Prêtre, ayant trempé l’extrémité du pouce dans le saint Chrême, dit l’oraison Deus omni­ potens, etc.; aux mots Ipse te liniat Chrismate salutis, il trace avec le pouce un signe de croix sur le sommet de la tête (non sur le front) de l’enfant; puis, quand on a répondu Amen, il ajoute Pax tibi, et on répond Et cum spiritu tuo. Il essuie ensuite avec du coton ses doigts et l'onction qu’il vient de faire. Le Clerc dépose le plateau et apporte le voile blanc ainsi qu’un cierge. /;) Tradition du chrémeau — Le Prêtre met le voile blanc sur la tête de l’enfant en disant : Accipe vestem, etc. c) Tradition du cierge — Il met ensuite un cierge ardent dans la main droite du parrain ou de la marraine en disant Accipe lampadem ardentem, etc. Puis il ajoute : V., Fade in pace, et Dominus sit tecum. 1L Amen. 1 Rit. Rom., tit. n, c. u. n. 22. — 2 Ibid., n. 20 et 21; Mem. Rit., tit. VI, c. u, § 5, n. :o. CÉRÉMONIES DU BAPTÊME DE PLUSIEURS ENFANTS 29 32. — 70 Conclusion. -- i. Après avoir adressé aux parrains les avis prevus dans le Rituel ’, il s’essuie les doigts avec la mie de pain et se lave les mains; puis il retourne à la sacristie, comme il en est venu. 2. Il a soin de rédiger aussitôt, dans la forme prescrite, l'acte du baptême sur le registre de la paroisse 2, et de le faire signer au parrain et à la marraine, ainsi qu’au père s’il est présent. 3. On jette dans la piscine, si elle n’y a pas coulé, l’eau du baptême, et celle avec laquelle le Prêtre s’est lavé les mains; puis on remet chaque chose en place, et l’on ferme le baptistère. II. — Baptême de plusieurs enfants. 33. — i° Observations et règles générales. — i. Le Prêtre a soin d’écrire les noms de chaque enfant sur un papier, qu’il aura sous les yeux, pour pouvoir les dire sans confusion, quand il le faut. 2. Il fait placer les garçons à la droite, et les filles à la gauche, et commence toujours les cérémonies par les garçons. 3. Il dit une seule fois et au pluriel les oraisons et les exorcismes, en observant le genre et le cas convenables. 4. Il doit répéter pour chacun des enfants : a) toutes les interrogations; h) la monition Si vis ad vitam ingredi, etc.; c) les impositions de la main ; Ί \ AD! LTE 35 perfidiam, respue Hebraicam superstitionem ; — c) pour un mahométan : Horresce Mahometicam perfidiam, respue pra­ vam sectam infidelitatis ; — d) pour un hérétique : Horresce lueret icam pravitatem, respue nefarias sectas impiorum N., désignant la secte dont le Catéchumène faisait partie1. 2. Après l’oraison Te deprecor, le Prêtre fait, avec le pouce, un signe de croix sur le front, sur les oreilles, sur les yeux, sur les narines, sur la bouche, sur la poitrine, et sur les épaules du Catéchumène; puis il fait, avec la main, un signe de croix sur tout le corps du Catéchumène, sans le toucher2. d) En signant les oreilles, les yeux et les narines, il commence par le côté droit. ô) En faisant ces signes de croix, il récite les formules correspondantes marquées dans le Rituel. 3. Le Prêtre, tenant les mains jointes, dit ensuite Oremus et l’oraison Preces nostras ; quand on a répondu Amen, il dit encore Oremus et l’oraison Deus, qui humani generis. On répond Amen. 4. Il pose alors la main droite sur la tète du Catéchumène, puis la tenant étendue3 sur lui, il dit l’oraison Omnipotens, sempiterne Deus. Pendant cette oraison, un Clerc prend le vase du sel et la serviette, et se place à la droite du Prêtre. 41. — 70 Bénédiction et tradition du sel. — 1. Si le sel n'est pas bénit, le Prêtre en fait alors la bénédiction. 2. Après la bénédiction du sel. ou s’il est déjà bénit, après l’oraison Omnipotens, sempiterne Deus, le Prêtre prend quelques grains de sel entre le pouce et l’index, et les met dans la bouche du Catéchumène, en disant : V., Accipe sal sapientia·, etc., s’essuie les doigts, et ajoute Pas tihi ; le Catéchumène répond Et cum spiritu tuo. Le Prêtre dit ensuite l’oraison Deus patrum nostrorum 4. Nota — Si le Catéchumène est converti du paganisme, Rit, Rom., tit. n, c. iv, η. το. — 2 Ibid., n. 11. — 3 Ibid., n. 12. — 1 Ibid., n. 15· 36 LE RITUEL ROMAIN le Prêtre, avant de lui mettre le sel dans la bouche, récite l’oraison Domine sancte, Pater omnipotens L ■ 42. - 8° Triple récitation du Pater. — i. Alors se place un rite qui se répète trois fois avec prières différentes, selon qu’il s’agit d’un homme ou d’une femme. I i) Au baptême d'un homme, le Prûtre dit au Caté­ chumène : Ora, electe, flecte genua et dic : Pater noster. Le Catéchumène se met à genoux, et récite le Pater, sans ajouter Amen à la fin. Quand il a fini, le Prêtre lui dit : Leva, comple orationem tuam, et dic : Amen. Le Catéchu­ mène se lève et dit Amen. Le Prêtre dit alors au parrain (ou à la marraine): Signa eum ; et au Catéchumène : Accede. Celui-ci s’approche, et le parrain (ou la marraine) lui fait, avec le pouce droit, un signe de croix sur le front, en disant : In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti1 2. Le Prêtre fait alors lui-même un signe de croix sur le front du Caté­ chumène, en prononçant les mêmes paroles. 11 impose ensuite la main droite sur la tête du Catéchumène, puis tenant la main étendue sur lui, il dit l’oraison Deus Abraham. 11 récite ensuite l’exorcisme Ergo maledicte diabole : aux mots Et hoc signum sancta Cru cis, il fait, avec le pouce, un signe de croix sur le front du Catéchumène s. Le Prêtre dit une seconde fois Ora, electe, flecte genua, etc., et l’on répète les mêmes cérémonies; il dit ensuite l’oraison Deus immortale et l'exorcisme Audi maledicte Satana 4. Le Prêtre répète une troisième fois Ora electe, flecte genua, etc., et l’on fait encore les mêmes cérémonies; en tenant la main étendue sur le Catéchumène, il dit l’exor­ cisme Exorcizo te immunde spiritus, et le bénit aux mots In nomine Pa * tri^ et Fi * lii, et Spiritus * Sancti ; puis il répète l’exorcisme Ergo maledicte diabole; aux mots Et hoc signum sancta Cru cis, il fait, avec le pouce, un signe de croix sur le front du Catéchumène5. 2) Au baptême d'une femme, le Prêtre dit : Ora, electa, 1 Ibid., n. 14. — 3 Rit. Rom., ut. II. c. IV, η. i6. — ° Ibid., n. 17. — ’ Ibid., n. 18 et 19. — 6 Ibid.» n. 20· Cl'.RÉMONIES DU BAPTÊME D’UN ADULTE 3/ flecte genua, et die : Pater noster. On observe tout ce qui est indiqué au numéro précédent, sauf les oraisons et les exorcismes qui sont différents. a) Après le premier signe de croix, le Prêtre dit l’oraison Deus cœli, Deus terree, puis l’exorcisme Ergo, maledicte. b) Après le deuxième signe de croix, il dit l’oraison Deus Abraham, sans ajouter aucune formule d’exorcisme. c) Après le troisième signe de croix, il dit les deux exorcismes Exorcizo, immunde spiritus et Ergo, maledicte diabole. — On observe ensuite ce qui est dit au n° i) ’. 2. La cérémonie du Pater achevée, le Prêtre impose la main droite sur la tête du Catéchumène, puis, tenant la main étendue sur lui, il dit l’oraison Æternam 2. 43. — 9° Introduction dans l’église. — i. Après l’orai­ son Æternam ac justissimam, le Prêtre prend de sa main gauche la main droite du Catéchumène près du poignet3, ou, si c’est une femme ’, lui fait tenir l’extrémité gauche de l’étole5, et l’introduit ainsi dans l’église, en disant : A., Ingredere in sanctam ecclesiam Dei °, etc. 2. Le Catéchumène, étant entre dans l’église, se met à genoux, puis se prosterne sur le pavé 7 et le baise8. Il se lève aussitôt; le Prêtre lui impose la main sur la tête; puis il récite avec le Prêtre le Credo et le Pater9, pendant qu’ils se rendent à l’entrée des fonts, le Prêtre tenant le Catéchumène, ou celui-ci tenant l’extrémité de l’étole, comme pour l’introduction dans l’église. — Le Catéchu­ mène peut réciter ces prières en langue vulgaire; mais le Prêtre les dit en latin. 44. — io° Exorcismes et insalivation. i. Arrivé près des fonts, le Prêtre s’arrête, et tournant le dos à l’entrée du baptistère, il impose de nouveau les mains sur la tête du Catéchumène, puis tenant la main étendue sur lui, il dit l’exorcisme Nec te latet, satana10. 1 Kit. Rom.» tit. II. c. IV» n. 21-27. — 2 Ibid.» n. 28·—3 Ibid., n. 29. — 1 llarruffaldi. Catalan. — 5 Rit. Rom., n. 29. — ° Ibid. - 7 Ibid . n. 30. ~ h Martinucci. I. IV. r. in. n. 35. — '* Rit. Rohk> ibid., n 31 et 32 10 Ibid . n 33; 38 LE RITUEL ROMAIN 2. Il humecte ensuite son pouce avec sa salive et touche les oreilles, puis les narines du Catéchumène. En touchant l’oreille droite, il dit : Ephpheta ; en touchant l’oreille gauche : quod est adaperire; en touchant les narines : in odorem suavitatis ; puis il ajoute : Tu autem effugare1, etc. 45. — ii0 Triple renonciation à Satan. — 1. Le Prêtre s’adresse alors au Catéchumène, et lui demande : Quis vocaris? Le Catéchumène dit le nom qu’il veut prendre. Et le Prêtre, l’appelant par son nom, lui fait les trois interrogations suivantes : N., Abrenuntias Sat an ce ? Et omnibus operibus ejus? Et omnibus pompis ejus ? Après chaque interrogation, le Catéchumène répond : Abrenuntio 2. 2. Pendant ce temps, un Clerc prend l’ampoule de l’Huile des catéchumènes et le coton sur le plateau, et se tient à la droite du Prêtre. Le Catéchumène découvre un peu sa poitrine et ses épaules, aidé par son parrain ou sa marraine. 46. — 12° Onctions de ΓHuile des catéchumènes. — Lorsque le Catéchumène a répondu pour la troisième fois : Abrenuntio, le Prêtre prend, avec le pouce, de l’Huile des catéchumènes, et fait sur le Catéchumène deux onctions en forme de croix : la première sur la poitrine, et la seconde entre les épaules, en disant une seule fois : Ego te linio oleo salutis, etc. Pax tibi; le Catéchumène répond : Et cum spiritu tuo3. Le Prêtre essuie chaque onction aussitôt après l’avoir faite, à l’aide d’un peu de coton qu’il tient entre ses doigts; puis il s’essuie le pouce avec du coton, et dit : Exi, immunde spiritus4, etc. 47. — 130 Profession de foi. — 1. Apres cet exorcisme, le Prêtre quitte les ornements violets, les donne aux Clercs qui les déposent, et prend l’étole blanche, avec la chape de même couleur s’il s’en sert. Ibid., n. 34. — : Ibid., n. 35· — 3 Λύ· Rom., ibid., n. ?6. — 1 Ibid n. 37- CÉRÉMONIES DC BAPTÊME b'i N ADULTE 2. Il entre alors dans le baptistère, et se tournant vers le Catéchumène, il lui demande à nouveau : Ouis vocaris ? Le Catéchumène dit le nom qu’il veut prendre. Le Prêtre l’appelant par son nom, lui fait les trois interrogations : .V., Credis in Deum Patrem, etc. ? Credis in Jesum Christum, etc. ? Credis et in Spiritum Sanctum, etc. ? Après chacune de ces interrogations, le Catéchumène répond : Credo. 3. Le Prêtre, l’appelant encore une fois par son nom, lui dit : N., Quid petis? Le Catéchumène répond : Baptis­ mum. Le Prêtre ajoute : Vis baptizari? Le Catéchumène dit : Volo L 4. Pendant ce temps, un Clerc prend le vase pour verser l’eau baptismale, ainsi que le linge pour essuyer la tête du Catéchumène. 48. — 140 Ablution sacramentelle. — 1. Le Catéchu­ mène, ayant la tcte nue et le cou découvert, se penche au-dessus du vase destiné à recevoir l’eau, ou au-dessus de la piscine du baptistère. En même temps, le parrain ou la marraine, ou tous les deux s’il y a parrain et marraine, le soutiennent ou le touchent de la main 2. 2. Le Prêtre, prenant de l’eau baptismale, en verse trois fois, en forme de croix sur la tête du Catéchumène3, écartant au besoin les cheveux avec la main gauche, et dit en même temps et une seule fois : N., Ego te baptizo in nomine Pa ►!« tris, il verse une première fois, et Fi ►!« lii, il verse une seconde fois, et SpiritusSancti, il verse une troisième fois Il rend ensuite au Clerc le vase baptismal essuie la tête du néophyte, et rend le linge. — Le parrain ou la marraine pourraient aussi essuyer la tête du baptisé e. 3. Le Clerc remet chaque chose en place; un autre prend le plateau avec le vase du saint Chrême et le coton. Not al0. — Si ]’on baptise sous condition, on dit : A., Si tu non es baptizat us fou baptizat a), ego te baptizo in nomine Pa tris, et Fi lii, et Spiritus Sancti 7. 1 Ibid., n. 38.— 2 Rit. Rom., tit. n, c. iv, n. 39- — 3 Ibid. — 1 Ibid. — 5 Bar* ruffaldi. — ° Martinucci. — 7 Rit. Rom., ibid., n. 40. f I I I I I I I I I I 1 I I 1 fl 1 B B Β B B 40 LE RITUEL ROMAIN Nota 2°. — Dans les pays où il est d’usage de baptiser par immersion, soit de tout le corps, soit de la tète seule, le Catéchumène doit être découvert à la partie supérieure du corps. Le Prêtre fait trois immersions, en prononçant une seule fois les paroles sacramentelles. Puis il remet le néophyte entre les mains du parrain ou de la marraine, ou des deux; ceux-ci tiennent un linge dont ils couvrent les épaules du baptisé l. 49. — 150 Onction du saint Chrême. — Le Prêtre dit alors l’oraison Deus omnipotens ; après les mots : remissionem omnium peccatorum, il prend avec le pouce un peu de saint Chrême, et trace un signe de croix sur le sommet de la tête du baptisé en disant : ipse te liniat Chrismate salutis; puis ayant terminé l’oraison, il ajoute : Pax tecum ; le baptisé répond : Et cum spiritu tuo2. Il essuie ensuite son doigt et l’onction qu’il a faite 3 (1); le Clerc dépose le plateau; un autre apporte le chrémeau et la robe blanche. 50. — i6° Tradition du chrémeau, de la robe blanche, et du cierge. — 1. Le Prêtre met ensuite le chrémeau sur la tête du baptisé, et lui donne la robe blanche, en disant Accipe vestem candidam, etc. Le néophyte met alors la robe blanche par-dessus scs habits ordinairesUn Clerc apporte un cierge allumé. 2. Quand le baptisé est revêtu de la robe blanche, le Prêtre lui met dans la main droite le cierge allumé, en disant : Accipe lampadem ardentem, etc., et lui dit ensuite N., Vadc in pace, et Dominus sit tecum δ. 3· néophyte tient le cierge allumé jusqu’à la fin de la cérémonie; il le déposerait au moment de la confirmation ° et de la communion. Il (1) Si un Clerc dans les ordres sacres est present, c’est lui qui essuie [es onctions. H 1 Ibid.» n. 4S. — 2 Ibid., n. 41- — 3 Ibid., n.42. — 4 Rit. Rom., tit. n. C. IV, n. 42» — 5 Ibid., n. 43. — e Ibid., n. 44- U CÉRÉMONIES DU UAPTÉ.MI DI PLUSIEURS ADULTES 51. — 17° Après la cérémonie. — 1. La cérémonie terminée, le Prêtre donne les avis prescrits dans le Rituel, s’essuie les doigts avec de la mie de pain, et se lave les mains; puis il retourne à la sacristie, où il rédige aussitôt, en la forme prescrite, l’acte du baptême sur les registres de la paroisse L 2. Les Clercs jettent dans la piscine du baptistère, si elle n’y a pas coulé, l’eau du baptême et celle qui a servi au Prê­ tre pour se laver les mains; puis ils remettent chaque objet à sa place, et ferment le baptistère. 3. Si l’Évêquc est présent, le néophyte reçoit aussitôt le sacrement de la confirmation 2, et si l’heure le permet, on dit la Messe, pendant laquelle il fait la communion3. II. — Baptême de plusieurs adultes. 52. — i° Observations et règles générales. — Pour le baptême de plusieurs adultes, on observe ce qui suit : 1. Les adultes du sexe masculin sont placés à la droite, et ceux du sexe féminin, à la gauche 4. 2. Certaines cérémonies doivent être répétées avec les formules correspondantes, sur chaque Catéchumène; d’au­ tres peuvent être faites en même temps sur tous. fl) Cérémonies qui doivent être répétées sur chacun — Ce sont : Toutes les interrogations; — la monition Si vis ad vitam ingredi ; — les impositions de la main; — les cérémonies suivantes avec leurs formules correspondantes : l’exsufflation et l’insufflation; — les signes de croix sur le front et la poitrine, sur les yeux, les oreilles, les narines, la bouche, la poitrine et les épaules, et sur tout le corps; — la tradition du sel; — l'insalivation; les re­ nonciations à Satan; — les onctions de PHuile des caté­ chumènes; — la profession de foi; l’ablution sacra­ mentelle; — Ponction du saint Chrême; la tradition 1 Rit. Rom.. lit, n. c. n. n. 34. — 2 Rit. Ram.. lit. — 4 Ibid., n. 5. h, c, iv.. n. sa. — 3 Ibid. LE RITUEL ROMAIN du chrémeau, de la robe blanche, et du cierge ardent1 (i). />) Cérémonies qui sont faites en même temps sur tous. — Ce sont : les oraisons; — les formules qui suivent les impositions de la main; — les exorcismes, sauf celui qui suit Vexsufflation2 et celui qui suit l’onction de Y Huile des catéchumènes3 ; — certaines cérémonies faites par les Catéchumènes, telles que : l’entrée à l’église, la récitation du Credo et du Pater, les génuflexions, et la récitation trois fois répétée du Pater (2). 3. Lorsqu’il faut imposer la main, le Prêtre touche d’abord la tète de chaque Catéchumène, puis il tient la main étendue sur tous en disant l’oraison ou l’exorcisme. 53. — 20 Ordonnance des cérémonies. — On peut grouper les cérémonies de la manière suivante : 1. Le Prêtre fait d’abord successivement sur chacun des Catéchumènes toutes les cérémonies avec leurs formules correspondantes depuis l’interrogation Quo nomine vocaris jusqu'à l’oraison Te deprecor (3). 2. Récitation sur tous de l’oraison Te deprecor. 3. Signes de croix formés sur le front, les oreilles, les yeux, les narines, la bouche, la poitrine, les épaules, et tout le corps, avec les formules correspondantes, sur chaque Catéchumène. 4. Récitation sur tous des oraisons Preces et Deus qui. 5. Imposition de la main sur chacun, et récitation sur tous de l’oraison Omnipotens, sempiterne Deus. 6. Bénédiction du sel s’il y a lieu; tradition du sel avec (1) Dans le Rituel. ces cérémonies sont indiquées par la rubrique singulariter singulis. (2) Ces cérémonies sont indiquées par la rubrique in plurali pro pluribus. (3) On pourrait aussi diviser ce premier groupe en plusieurs séries: Premières interrogations jusqu'à Si vis ad vitam ingredi inclusivement; — Interrogations Abrenuntias et Credis; — Exsufflation et insufflation, — Imposition du signe de la croix sur le front et sur la poitrine. 1 Rit. Rom.» tit. u, c. Ill, n. 28. — 2 Rit. Rom.» lit. n, c. iv, n 5. — 3 Ibid·· n. 37. CÉRÉMONIES DU BAPTÊME DE PLI SIEl RS ADULTES la formule à chacun; récitation sur tous de l’oraison Deus. V 'Triple récitation du Pater par les hommes : Orate, electi, etc., suivie, s’il y a des femmes, de la triple récitation du Pater par les femmes : Orate, electee, etc. Nota. — Le Prêtre doit signer au front chacun des Caté­ chumènes et répéter pour chacun la formule : In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti1. 8. Après la récitation de chaque Pater, imposition de la main sur la tête de chaque Catéchumène2, suivie de la récitation sur tous d’oraisons et d’exorcismes, cependant que le Prêtre tient la main étendue vers les Catéchumènes. Nota. — Pendant les exorcismes qu’il fait au cours de cette dernière cérémonie, le Prêtre doit (deux fois pour les hommes, et trois fois pour les femmes), tracer un signe de croix sur le front de chacun des Catéchumènes, en répé­ tant pour chacun la formule Et hoc signum sanctee Cru&cis, quod nos fronti ejus damus 3. 9. Insalivation répétée avec la formule correspondante sur chaque Catéchumène 4. 10. Interrogations Ouis vocaris? N., Abrenuntias Satanée, etc., faites individuellement sur chacun 5. n. Onctions de l’Huile des catéchumènes répétées avec la formule correspondante sur chacun 6, et exorcisme : Exi, immunde également prononcé sur chaque Catéchumène “. 12. Interrogations faites à chacun Ouis vocaris... Y., Credis in Deum..., Quid petis..., et Vis baptizari3. 13. Ablution sacramentelle avec formule du baptême à répéter pour chacun, d’abord sur les hommes, puis sur les femmes 9. 14. Onction du saint Chrême avec formule correspon­ dante à faire sur chacun 10. 15. Imposition du chrémeau et tradition de la robe blan­ che, avec la formule correspondante, à chaque néophyte 11. 16. Tradition du cierge avec la formule à chacun 12. 1 Rit. Rom., tir. 11. c. iv, n. 21. — 2 Ibid. — 3 Ibid., n. 23. — 4 Ibid., n. 34. — 4 Ibid., n. 35. - e Ibid., n. 36.— 7 Ibid., n. 37. — 8 Ibid., n. 40. — '‘Ibid. — ''‘Rit. Rom-, fit. il, c. IV, n. 41. — 11 Ibid., n. 4a. — 12 Ibid., n. 43. RlTCI'L ROMAIN 17. Souhait final adressé à tous : Ite in pace, et Dominus sit vobiscum. ij. Amen l. Nota. — Si le grand nombre des Catéchumènes, comme il arrive dans les pays de Missions, rend moralement impossible l’application à chacun des cérémonies prescrites mais n’appartenant pas à l’essence du baptême, on peut les appliquer en même temps à plusieurs, ou même, s’il est nécessaire (urgente necessitate), les omettre 2 (1). § 3. — Baptême sous condition d'un hérétique converti. 54. — i. Lorsqu’on baptise sous condition un hérétique converti, on doit suivre les cérémonies du baptême des adultes3, à moins que Γ Ordinaire du lieu ne permette, pour de sérieux motifs, de leur substituer celles du baptême des enfants ou même de supprimer les cérémonies5. 2. L’ordre des cérémonies est le suivant: 1) L’hérétique fait son abjuration et sa profession de foi devant un Prêtre dûment autorisé à cet effet par l’Ordinaire du lieu; — 2) se confesse; — 3) reçoit le baptême; — 4) renouvelle l’accusation générale de ses péchés, et reçoit l’absolution sous condition; — 5) reçoit ensuite, si possible, la confir­ mation à la Messe et y communie °. Cérémonies du baptême en cas de nécessité. 55. — i. En cas de danger de mort, et alors seulement, il est permis d’administrer le baptême sans les cérémonies prescrites 7. 2. Dans ce cas : a) le Ministre qui n’est ni Prêtre, ni (1) On omettrait de préférence les cérémonies les moins impor­ tantes. 1 Ibid., n. 50. - - Ibid., n. 53· — 3 S· Off.. 27 mars 1683; 30 nov. 1S72; 2i fvvr. 1883. - 1 (Wrv, can. 760. — 6 Rit. Rom.. tit. il, c. I. n. 28; Codex. cnn. 759» § 2. - ° .S’. Off,. 20 juill. 1859. — 7 Codex, can. 795. § I. SUPPLÉANCE DES CÉRÉMONIES Ι»Γ BAPTÊJ Diacre, ne doit faire que ce que requiert la validité du sacrement l, c’est-à-dire V ablution sacramentelle avec la forme correspondante, mais autant que possible, devant un ou deux témoins 2. A) S’il est Prêtre ou Diacre, il doit en outre, s’il en a le temps, accomplir les rites et cérémonies qui suivent le baptême, c’est-à-dire : Ponction du saint Chrême, la tradition du chrémeau et du cierge ardent3. Il ferait aussi les cérémonies qui précèdent l’ablution sacramentelle, si le baptême était conféré à V église, et si l’état du baptisé permettait d’accomplir le rit entier. 3. En cas de danger de mort et si le temps presse, on peut baptiser plusieurs à la fois, en versant de Peau sur la tète de chacun et en disant en même temps: Ego vos bap­ tizo in nomine Pu tris, et Fi^lii, et Spiritus Sancti § 5· Suppléance des cérémonies omises. 56. i° Obligation de les suppléer. — i. On doit suppléer à Yéglise et dès qu'on le peut, les cérémonies omises dans la collation du baptême, quelqu’ait été le motif de cette omission 5, sauf dans le cas où le baptême privé est administré sous condition à des hérétiques adultes avec la permission de l’Ordinaire du lieu °. 2. Quand on réitère le baptême sous condition, on doit suppléer les rites omis dans le précédent baptême, sauf dans le cas des hérétiques adultes mentionné ci-dessus n° i; les rites accomplis dans la première cérémonie, peuvent être renouvelés ou omis à volonté dans la seconde 7. 57. — 2° Manière de les suppléer. — i. Si la suppléance des cérémonies a lieu pour un adulte, le Prêtre est tenu d'employer les cérémonies du baptême des adultes, à moins 1 Codex, can. 759. § l. — 2 Codex, can. 742, § l. — 3 Rit. Rom., tit, II. c. », n. 29; Codex, can. 759. § I. — 1 Rit· Rom., ibid., n. 30, — 5 Codex, can. 759. § 3. — e Ibid., §2. — 7 Codex, can. 760. LE RITUEL ROMAIN 4<» que l’Ordinairc du lieu ne lui permette celles du baptême des enfants. 2. En suppléant les cérémonies du baptême, tant des adultes que des enfants, on omet l’interrogation 17s bap­ tizari et l’ablution sacramentelle avec la formule corres­ pondante; on fait toutes les autres cérémonies prescrites pour la collation du baptême, sauf de légères modifications dans certaines oraisons. — Voir, pour le détail, le Rituel romain, tit. II, chap, v et vi. » § 6. — Du bapteme administré par un Evêque. 58. — i° Objets à préparer. — i. A l'autel. — CTn y allume six cierges, et on y met, si possible, un parement blanc et, par-dessus, un parement violet. — Sur l’autel, au milieu, on dispose les ornements du Prélat, savoir : la chape et l’étole violettes avec le formai simple, la croix pectorale, le cordon, l’aube et l’amict; du côté de l’évan­ gile, la seconde mitre avec le voile pour la porter. Si le Prélat a l’usage de la crosse, on la dépose contre l’autel, du côté de l’épitre. — Devant l’autel, au coin de l’épître, on place le faldistoire, couvert d’une draperie blanche et, par-dessus, d’une draperie violette. 2. Sur la crédence. — On dispose une aiguière avec le bassin et une serviette sur un plateau, les chandeliers des Acolytes, le Rituel ou le Pontifical, le bougeoir, un vase contenant lu sel à bénir ou déjà bénit. Près de la crédence, on met la croix de Procession. 3. Aux fonts baptismaux. — On prépare, près des fonts, une crédence recouverte d’une nappe, sur laquelle on met la chape et l’étole blanches avec le formai précieux. — On dispose, en outre, tous les objets nécessaires pour admi­ nistrer le baptême. 4. A la porte de Γéglise. — A l’intérieur, on place un tapis et un faldistoire couvert d’une draperie violette par-dessus une draperie blanche. CÉRÉMONIES DU BAPTÊME CONFÉRÉ PAR I N ÉVÊQCE 47 59. — 2° Ministres nécessaires. — Quand l’Évéque confère le bapteme avec solennité, il faut : deux Chape­ lains pour l’assister, — un Clerc Porte-croix, — deux Acolytes, — quatre Clercs pour porter le livre, le bougeoir, la mitre et la crosse, — un Clerc, pour le sel et les saintes Huiles, — un ou deux Clercs pour transporter le faldis­ toire; tous doivent porter le surplis L 60. — 3° Cérémonies à observer. — i. Quand un Évêque ou un Cardinal administre le baptême, soit à des enfants soit à des adultes, les cérémonies sont les mêmes que pour le baptême conféré par un simple Prêtre 2, sauf les excep­ tions suivantes : i° Le Prélat, sur le rochet, porte l’amict, l’aube, le cordon, l’étole et la chape violettes, et la seconde mitre 3. 2° Il est assis et couvert delà mitre : pour faire les diverses interrogations, pour les signes de croix sur le front, la poi­ trine, etc.; pour la tradition du sel; la cérémonie de la triple récitation du Pater excepté pendant les oraisons ; fonction de l’Huile des catéchumènes ; l’ablution sacra­ mentelle; l’onction du saint Chrême; la tradition du chré­ meau et du cierge; enfin pour adresser le souhait final aux baptisés et donner les derniers avis aux assistants 3° Il est debout et couvert de la mitre : pendant qu’il fait l’exsufflation et l’insufflation; les divers exorcismes; l’insalivation; l’introduction du Catéchumène dans l’église, et s’il fait l’ablution sacramentelle par immersion 5. 4° Il est debout et sans la mitre : pour réciter les diverses oraisons, le Credo et le Pater après l'introduction du Caté­ chumène dans l’église °. 2. Le Prélat pourrait laisser à un simple Prêtre le soin de faire toutes les cérémonies qui précèdent l'ablution baptismale, et se contenter de faire cette ablution avec les rites qui la suivent — En ce cas, revêtu de l’étole et de la chape blanches, il commencerait la cérémonie par l’interrogation Quis vocaris? 11 continuerait par les autres : 1 Rit, Rom.t tit. II. c. vu, n. 2. — 2 Ibid., n. i. — 3 Ibid., n. J. — 4 Ibid. — * Rit, Rom,, tit. n, c. vu, n. 3. — c Ibid. .(8 LE RITUEL ROMAIN Credis in Deum Patrem, etc., et poursuivrait jusqu’à la fin1. 3. Il peut aussi administrer le baptême avec moins de solennité. Les cérémonies sont les memes; mais la crosse, la croix et les Acolytes ne sont pas nécessaires. Le Prélat est assisté de deux ou trois Chapelains en surplis : il est revêtu du rochet, de l’amict, de la croix pectorale, de l’étole, de la chape avec la mitre, ou de la barrette sans la mitre. Nota. —Pour le détail des cérémonies, voir : les Fonctions pontificales selon le rit romain, t. II, n° 286 et suivants. CHAPITRE III DE L'ADMINISTRATION DU SACREMENT DE PENITENCE. ARTICLE PREMIER Observations et règles générales. 61. — i” Préparation du Prêtre. — Le Prêtre appelé au confessionnal ne se fera pas attendre, et accueillera bien volontiers les pénitents qui viennent à lui. Avant d’entrer au confessionnal, si le temps le lui permet, il implorera le secours divin par une ardente prière, pour s’acquitter dignement et pieusement de ce saint ministère2. 62. — 20 Lieu où l’on doit entendre les confessions. 1. Régulièrement, on doit entendre les confessions à l’église ou dans un oratoire public ou semi-public3. 2. On peut aussi entendre les confessions des hommes dans les maisons particulières*. Il est cependant plus con­ forme à l’esprit de l’Église, que même les hommes se con­ fessent à l’église et au confessionnal 5. 3. Quant aux femmes, on ne doit les confesser qu’au confessionnal. Toutefois, en cas de maladie ou de réelle 1 Ibid . n. S. — 2 Rit. Rom., titan, c. r, n. 6. — 3 Ibid., n. 7; Codex, can. 908. — 1 Rit. Rom., ibid., n. 9; Codex, can. 910, § 2. — 6 Rép. C. I. C., 24 nov. 1940 (A. A. S., Ier déc. 1920). LE SACREMENT 1)1. PENITENCE 19 nécessité, on peut les confesser ailleurs, à condition d’obser­ ver les précautions imposées par l’Ordinairc du lieu1. 63. — 30 Le Confessionnal. — 1. Le confessionnal destiné aux confessions des femmes, doit toujours être placé dans un lieu d’accès facile et bien en vue (1), et géné­ ralement dans l’église ou dans un oratoire public ou semipublic qui sert aux femmes 2. — Si on confesse le soir, il doit y avoir de la lumière près du confessionnal. 2. Le confessionnal doit être muni d'une cloison fixe qui sépare complètement le pénitent du confesseur, et dans laquelle est pratiquée une grille fixe à mailles serrées ou percée de trous étroits 3 (2). a) Cette prescription s’applique même au confessionnal où fon entend les confessions des hommes, bien que les hommes puissent être entendus ailleurs4. b) Suivant l’usage, le confessionnal peut avoir deux grilles fixes, une de chaque côté, afin que le Prêtre entende les confessions alternativement de part et d’autre. 3. L'entrée du confessionnal se trouve généralement en avant; elle est munie d’une porte qui n’est pleine qu’à mi-hauteur et ferme à clef. A l’intérieur se trouve le siège du confesseur, avec des accoudoirs de chaque côté δ. La partie réservée au pénitent contient un agenouilloir et, au-dessus, l’image du Crucifix. . 64. — 4° Vêtements liturgiques du confesseur. i. Pour confesser à l'église, le Prêtre doit être revêtu du surplis, et il convient qu'il prenne aussi l’étole violette 6(3). (1) Le confessionnal a uniquement pour but de séparer le confesseur du pénitent, mais non de soustraire l’un et l’autre à la vue des fidèles. Il serait donc mieux d’exclure les rideaux. (2) Cette grille ne dev rait pas permettre de distinguer les personnes au travers. (3) Les Réguliers, moines ou mendiants, qui sont dispensés du surplis, portent l’étole sur l’habit de leur Ordre. 1 Rit. Rom., ibid.; Codex, can. 010, § r. — a Rit. can. 909. § i. — 3 Rit. Rom ibid.; CW<% ibid., § nov. 1920.— 5 Barruffaldi, Catalan 6 Rit. Rom.. n. 2883, ad 2; 3158, ad 3426, ad 4: 3542. ad CÉRÉMONIAL Ro>n., ibid n. 8: Codex. 2. — 1 Rcp, C. I. C.» 24 tit. lu, c. i, n. 9; S. R. C., 3: les auteurs en général· 4 ?O LE RITl EL ROMAIN 2. S’il confesse en dehors de l’église, il peut se dispenser du surplis et de l’étole, quand les circonstances de temps le demandent ou que la coutume du lieu y autorise b Mais il est généralement mieux de prendre au moins l’étole. 3. Si le Prêtre porte la barrette, ce qui n’est prescrit par aucune rubrique, il doit se découvrir en récitant Mise­ reatur... Indulgentiam... et Passio Domini, etc. ARTICLE II Rites et cérémonies â observer. 65. — i° Cérémonies spéciales au pénitent. — 1. En entrant au confessionnal (1), le pénitent se met à genoux, fait le signe de la croix2, et récite le Confiteor en latin ou en langue vulgaire; il peut se contenter de dire : Confiteor Deo omnipotenti et tibi, Pater3 (2). Il ajoute ensuite Mon Père, je m’accuse, et commence sa confession. 2. La confession terminée, il écoute les avis du con­ fesseur, répond, s’il y a lieu, à ses interrogations, accepte la pénitence et reçoit l’absolution. 66. — 2° Cérémonies spéciales au confesseur. — i. Si le pénitent demande la bénédiction, le confesseur la lui donne, en disant Dominus sit in corde tuo, etc. Il s’informe ensuite de la condition du pénitent (à moins qu’il ne la (1) Le pénitent doit auparavant quitter les gants et, s’il y a lieu, déposer ses armes. (2) II est d’usage, en certains pays, que le pénitent demande d’abord la bénédiction du Prêtre, par ces paroles : Benedic mihi, Pater, quia peccavi, en latin ou en langue vulgaire; et le Prêtre bénit le pénitent par cette formule : Dominus sit in cord' et in labiis tuis, ut rite confi­ tearis omnia peccata tua : in nomine Patris, et Filii , et Spiritus Sancti. Un autre usage consiste à partager le Confiteor; le pénitent le dit jusqu’à mea culpa exclusivement avant de confesser ses péchés; après les avoir confessés, il récite la dernière partie du Confiteor. 1 Rit. Rom., ibid : les auteurs. — 2 Rit. Rom., ibid., n. n. — 3 Ibid., n. 15. SACREMENT DE PENITENCE 3 1 connaisse déjà), du temps écoulé depuis sa dernière con­ fession; s’il a bien fait ses confessions passées et la péni­ tence imposée 1. 2. Le confesseur doit aider le pénitent à faire l’accusa­ tion de ses péchés, se gardant toutefois de le reprendre avant la fin de la confession, et ne P interrompant que pour demander des explications nécessaires, et pour l’encourager à la confiance et à la sincérité 2. 3. Après la confession, il donne au pénitent les avis nécessaires pour l’exciter à la contrition et au ferme pro­ pos, lui indique les moyens pour se prémunir contre les rechutes, lui impose une pénitence convenable et salutaire en tenant compte de la condition, de l’âge et des dispositions du pénitent3, et, s’il le juge à propos, lui donne l’abso­ lution. 4. Pour donner l'absolution, le confesseur récite Mise­ reatur tui..., Indulgentiam, etc., peccatorum tuorum.., Domi­ nus noster Jesus Christus..., Deinde ego te absolvo..., Passio Domini4, etc. 1) Misereatur tui..., Indulgentiam..., Passio Domini, etc. ii) Le confesseur est découvert et tient les mains jointes pendant qu’il dit Misereatur... et Passio...; en disant Indul­ gentiam, etc., il élève la main droite vers le pénitent et la tient étendue jusqu’à la fin de l’absolution des péchés5; lï) Ces trois prières sont prescrites par le Rituel, et doivent être récitées; toutefois on peut les omettre pour de justes causes0, telles que la fatigue du Prêtre ou du pénitent, le grand nombre des confessions à entendre, etc.; c) Il convient rarement d’omettre la prière Passio Domini..., à cause de sa particulière efficacité 7. 2) Dominus noster Jesus Christus, etc. — En prononçant ces paroles de l’absolution des censures, le Prêtre est cou­ vert; il omet le mot suspensionis, si le pénitent est laïque 8. 3) Deinde ego te absolvo a peccatis, etc. a) Le mot Deinde fait partie de cette formule de l’absolution des péchés. 1 Rit Rom., tit. in, c. I, n. 12. — 2 Ibid., n. 15. — 3 Ibid., n. 18. —· 4 Hit. Rom., tit. ni, c. Il, n. 1-4. — 5 Ibid,, n. 2. — 0 Ibid., n. 4. — 7 Les auteurs. — * Rit. Rom., ibid., n. 3. LE RITUEL ROMAIN et ne doit pas être omis1. — b) Aux mots in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen, le Prêtre fait le signe de la croix sur le pénitent. — L’Evêque fait trois signes de croix en donnant l’absolution 2. 5. Quand le pénitent est en danger de mort et que le temps presse, le Prêtre peut se contenter de dire : Ego te absolvo ab omnibus censuris et peccatis, in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen 3. 6. Si le confesseur ne pouvait refuser l’absolution sans que les assistants s’en aperçoivent, il réciterait lentement Misereatur, etc., Indulgentiam, etc., et la formule de béné­ diction : Benedictio Dei omnipotentis, Patris, et Filii, et Spiritus Sancti, descendat super te, et maneat semper ‘. Nota. — Pour l’absolution de ceux qui sont sous le coup d’une excommunication, d’une suspense, d’un interdit ou d’une irrégularité, nous renvoyons au Rituel romain (i), qui indique clairement les rites et les cérémonies pour ces cas d’ailleurs relativement rares. CHAPITRE IV DE L’ADMINISTRATION DE LA COMMUNION AUX MALADES. Nous avons traité ailleurs de la conservation de la sainte Eucharistie (2), et des règles à observer pour donner la communion à l’église, pendant la Messe et en dehors de la Messe (3). Il ne nous reste donc à parler ici que de la communion des malades. (1) Voir Rit. Rom., tit. 111, c. ni, iv et v. (2) Voir t> I, noe 53-60. (3) Voir t. I, no" 586-591. > Rit Rom., tit. tu, c. il. n. 2; S. R. C.. n. 274s. ad 5; 2764. — 2 Rit. Roffi.t ibid·, n. 3; S. R. C.. n. 3731. ad s. — 3 Les auteurs. — 1 Rit. Rom., ibidl., n. 5. COMMUNION DES MALADES ARTICLE PREMIER Observations et règles générales 67. — i° Communion des malades en danger de mort. — i. Les fidèles adultes en danger de mort, de quelque cause que provienne le danger, sont tenus de rece­ voir la communion \ dite communion en Viatique. 2. On doit exhorter vivement à recevoir le Viatique ceux qui ayant déjà communié dans la journée, se trouvent ensuite dans un danger de mort 2. 3. Si le danger de mort se prolonge, il est permis et il convient, sur l’avis prudent du confesseur, de donner le Viatique plusieurs fois, mais à des jours différents3. 4. On ne doit pas trop différer l’administration du Via­ tique, et ceux qui ont charge d’âmes sont tenus de veiller avec soin à ce que les malades en danger le reçoivent en pleine connaissance 4. 5. Aux malades en danger de mort, on peut donner la communion tous les jours, à toute heure du jour et de la nuit5, et sans qu’ils soient à jeun 6. 68. — 20 Communion des malades qui ne sont pas en danger de mort. 1. Les malades, même s’ils ne sont pas en danger, doivent être exhortés, surtout à l’approche des grandes solennités, à recevoir la communion; et on ne la leur refusera pas, s’ils la demandent, à moins qu'ils n’en soient indignes 7. 2. Pour communier, les malades qui ne sont pas en danger, doivent, non moins que les autres fidèles, être à jeun, c'est-à-dire n’avoir rien pris, même sous forme de remède 8. Cependant ceux qui sont alités depuis un mois et qui n’ont pas l’espoir certain d’une prochaine convalescence, 1 Rit. Rom., tit. iv, c. iv, n. i; Corfr.v, can. 864. § 1. — 2 Rit. Rom., ibid.. Codex, ibid., §2, — 3 Rit. Rom., ibid.; Codex. ibid., § 3, — 1 Rit. Rom., ibid., n. 2; Codex, can, 865. — 5 Rit. Rom., tit. iv, c. î, n. 16; ( Wca. van. 866. § 3. — 6 Rit. Rom., tit. iv, c. IV, n. 4. — 7 Rit. Rom . ibid., n 3. — M Rit. Rom.» tit. n. c. iy, n. 4. >4 LE RITUEL ROMAIN peuvent, sur l’avis prudent de leur confesseur, recevoir la communion une ou deux fois par semaine, après avoir pris un remède ou du liquide L 3. Hors le cas de nécessité ou de sérieuses raisons, on ne peut leur porter la communion pendant la nuit12. 4. II n’est jamais permis de porter à un malade la sainte Eucharistie uniquement pour la lui faire adorer ou pour la lui montrer, sous prétexte de dévotion ou pour tout autre motif 3. 69. — 3° Port de la communion. — i. A moins qu’une cause juste et raisonnable, dont l’Ordinaire seul est juge, ne s’y oppose, la communion doit être portée aux malades publiquement et solennellement4 (voir nos 72-83). 2. C’est au Curé seul qu’appartient le droit et le devoir de porter publiquement la communion en dehors de l’église aux malades qui se trouvent sur sa paroisse, même s’ils ne sont pas ses paroissiens. Les autres Prêtres ne le peuvent faire que dans un cas de nécessité ou avec la permission, au moins présumée, du Curé ou de l’Ordinaire s. 3. Tout Prêtre peut porter la communion aux malades d’une manière privée (privatim), avec l’autorisation, au moins présumée, du Prêtre qui a la garde du Saint-Sacre­ ment; mais il doit sauvegarder avec soin le respect et la décence dus à cet auguste Sacrement, et observer les pres­ criptions du Rituel romain 6. 70. 40 Port du Viatique. — 1. Sauf le cas de nécessité et les cas indiqués ci-après n° 2, le Curé seul a le droit de porter, soit publiquement soit en forme privée, le Viatique aux malades en danger qui sont sur sa paroisse 7. 2. Dans les maisons religieuses de Clercs, le droit et le devoir d’administrer le Viatique (et l’Extrême-Onction) aux personnes de la maison (profès, novices, domestiques, élèves, hôtes de passage, malades) appartient au Supérieur ; 1 Ibid.: Codex, can. 858, §2. — 2 Rit, Rom., tit. iv. c. I. n. 16. —3 Rit. Rom., tit. iv. c. iv. n. 5. — 4 Rit. Rom., ibid., n. 4; Codex, can. 847. — 5 Rit· Rom., ibid., n. 7; Codex, can. 848, § 1 et 2. — 6 Rit. Rom., ibid., n. 8; Codex, can. 849. § 1 et 2. — 7 Rit. Rom., ibid.,n. 9; Codex, can. 850. COMMUNION DES MALADES dans les maisons de Moniales, ce même droit et devoir appartient au confesseur ou à son remplaçant; dans les Instituts religieux laïques, il appartient au Curé du lieu ou au chapelain nommé par l’Ordinaire pour remplacer le Curé h 3. C’est au premier Dignitaire du Chapitre, et, à son défaut, au plus digne après lui, par rang de préséance, qu’il appartient d’administrer les derniers sacrements (Viatique et Extrême-Onction) à l’Évêque 2. ARTICLE II Objets à. préparer 71. — i. A la sacristie. — On prépare un surplis et une étole blanche pour le Prêtre. Si l’on veut porter la communion avec plus de solennité (1), on prépare aussi une chape3; ou même, s’il y a des Ministres sacrés, on prépare pour le Prêtre et ses Ministres, des amicts, des aubes et des cordons, l’étole et la chape blanches, la tunique, l’étole et la dalmatique de même couleur. 2. A l’autel du Saint-Sacrement. — On découvre l’autel et l’on y allume deux cierges. On y met une bourse blanche renfermant un corporal, et la custode ou petit ciboire, avec son pavillon (2). 3. A la crédence. — On met le voile huméral blanc ; une bourse blanche avec un corporal et un purificatoire ; Vombrellino* ; la clochette; le bénitier et l’aspersoir (3). On (1) Il est d’usage, à Rome, de porter avec solennité, à certaines fêtes, la communion aux malades. 11 y a Diacre et Sous-Diacre, et deux Thuriféraires; on porte le dais, et l’on chante les prières marquées dans le Rituel. On pourrait faire de même dans certains cas particuliers. (2) Porter la sainte Hostie dans un corporal plie est un abus qu’on ne peut pas tolérer. (3) 11 est utile d’avoir un ombrellino recouvert de toile cirée blanche pour les temps de pluie. 1 Codex, cnn. 514. § i. 2 et 3. — 2 Codex, can. 397. — 3 Rit. Rom., tit.IV, c. iv, n. 12. — 1 Ibid, n. 10; S. R. C., n. 3322, ad 1 et I 1 H 'I J I I I I I ] I I I J I 3b LE RITUEL ROMAIN dispose des cierges et des lanternes1 pour les personnes qui doivent accompagner le Saint-Sacrement (1). U faut au moins une lanterne munie d’un cierge en cire2. 4. A la chambre du malade. — La chambre du malade doit être bien propre et ornée avec tout le soin possible. Sur une table, que l’on couvre d’une nappe blanche, on met : deux chandeliers avec des cierges en cire, un petit vase d’eau, et un linge blanc pour servir de nappe de com­ munion 3. — Si le Prêtre est accompagné d’un seul Clerc, on prépare aussi un vase d’eau bénite, et un rameau pour servir d’aspersoir4 (2). Nota. — Si le malade est Clerc, on le revêt, si possible, du surplis; s’il est Prêtre, il prend aussi l’étole blanche. ARTICLE 111 Cérémonies â observer si le Saint-Sacrement est reporté â l’église, 72. — i° Préparation à la cérémonie. — i. Lorsqu’on doit porter la communion à un malade, on sonne quelques coups de cloche, pour convoquer la Confrérie du SaintSacrement, ou les fidèles qui désireraient accompagner le Saint-Sacrements. 2. Les Clercs se revêtent du surplis, et préparent les objets nécessaires, comme il est indiqué à l’article II. 3. S’il y a plusieurs Clercs, ils portent la lanterne, le bénitier, l’aspersoir, la bourse, le Rituel, la clochette et Vouibrellino. S’il n’y a qu’un seul Clerc, il prend la lanterne, (1) Il est à désirer que le Saint-Sacrcmcnt soit accompagné par quelques fidèles, spécialement par quelques membres de la Confrérie du Saint-Sacrement, s’il y en a une. (2) Il serait bon d’avoir à la sacristie, dans un endroit spécial, tout ce qui est nécessaire pour porter la communion 1 Rît Rom., ibid. — 2 Rit. Rom., ibid., n. 13. — 3 Ibid n. io jo. —3 Ibid., n. il, — ’ Ibid., n, COMMUNION DES MALADES 5/ la clochette, la bourse, le Rituel1. -- Les membres d'une Confrérie peuvent remplacer les Clercs. 4. Les femmes ne peuvent pas précéder le Prêtre, ni remplir une fonction auprès de lui, comme de porter l'ombrellino ou la lanterne, ou de sonner la clochette ; elles peuvent le suivre et porter des cierges 2. — Il n’y a d'excep­ tion que pour les communautés de femmes, où les hommes ne pénètrent pas; même là, une femme doit s’abstenir de porter Vouibrellino. 73. — 20 A l’église. — i. Le Prêtre se lave les mains et se revêt du surplis et de l’étole blanche; il salue la croix de la sacristie, se couvre, et, tenant les mains jointes, ou portant la custode, il se rend à l’autel avec les Clercs. 2. En arrivant à l’autel, le Prêtre donne la barrette au Clerc, fait la génuflexion sur le pavé avec ceux qui l’assis­ tent; puis tous se mettent à genoux, et font une courte adoration. Le Clerc prend le voile huméral. 3. Le Prêtre monte ensuite à l’autel et étend le corporal. Il ouvre le tabernacle, fait la génuflexion, et pose le ciboire (i) sur l’autel; puis il ouvre les deux ciboires, met dans le petit autant d’Hosties qu’il en faut pour le nombre de malades, et une de plus (2), ferme les deux ciboires, met à chacun son pavillon 3, se purifie les doigts, replace le grand ciboire dans le tabernacle, fait la génuflexion, et ferme le tabernacle. Nota — Pour porter la communion de la chapelle d’un établissement ou d’une communauté aux malades de la maison, on peut prendre le ciboire qui est dans le taber­ nacle. 4. Après avoir fermé le tabernacle, le Prêtre fait la génu(1) Si le Prêtre peut prévoir avant la Messe qu'il aura à porter la communion à un ou plusieurs malades, il peut consacrer le nombre d’Hosties suffisant dans la custode, et n’aura pas besoin de prendre des Hosties dans le ciboire. (2) On prend une Hostie de plus pour pouvoir revenir solennelle­ ment à l'église. On ne le fait pas, si le chemin est difficile et si l’on ne peut donner à cette Fonction toute la solennité désirable. 1 Ibid., n. 13. — 2 S. R. C., n. 4147. — 3 Kit. Rom», ut. jv, c. tv. η. i 2. 58 LE RITUEL ROMAIN' flexion, et en même temps, le Clerc lui met le voile huméral; il prend la custode de la main gauche, la couvre des extré­ mités du voile x, et la tient des deux mains devant la poi­ trine. Pendant ce temps, on prend Vombrellino (i), les lanternes, les cierges allumés, et les autres objets. 74. — 3° Procession à la maison du malade. — i. Le Prêtre, portant le Saint-Sacrement, commence alors le . psaume Miserere, qu’il récite2 alternativement avec ceux qui l’accompagnent, si c’est possible; sinon, il le dit seul en particulier. 2. Si le psaume Miserere ne suffit pas, on ajoute d’autres psaumes : soit des psaumes de la pénitence, soit ceux que l’on sait de mémoire, ou des cantiques, comme Magni­ ficat, Benedictus, Nunc dimittis, Benedicite omnia opera, etc.3 (2). On peut aussi répéter les mêmes psaumes et cantiques. 3. Le Prêtre qui porte le Saint-Sacrement doit marcher gravement; il peut aller vite, si le cas est plus pressant, mais, hors le cas d’urgence, il ne doit jamais courir. 4. Il doit avoir la tête nue4. — S’il devait en être incom­ modé, il pourrait, avec la permission de l’Ordinaire (3), porter la calotte (4), mais seulement hors de l’enceinte des villes ou des bourgs5. (1) Si l'on porte la communion avec solennité, on peut faire prendre le dais. S’il n’y avait personne pour porter Vombrellino, le Prêtre pour­ rait le porter lui-même. Dans ce cas, il renfermerait la custode dans une bourse de soie, suspendue à son cou, et l’attacherait de manière qu’elle ne puisse tomber ni s’ouvrir. (Rit. Rom., tit. IV, c. iv, n. 13). (2) Conviennent spécialement à cette fonction, les psaumes de la pénitence où l’on implore la miséricorde divine pour le malade. Les fidèles pourraient réciter le chapelet en accompagnant le Saint-Sacre­ ment. (3) Un induit apostolique est nécessaire â l'Évêque pour donner cette autorisation. — Si la rigueur du climat obligeait habituellement le Prêtre de se couvrir il vaudrait mieux porter le Saint-Sacrement secrètement (privatim). (4) Au besoin, cette calotte peut être de laine, et assez grande pour couvrir la tête et les oreilles. (Gasparri, de SS. Eucharistia, t. Π, n. 1111). * Ibid.; S. R.C., n. 2017; cf n. 2786, ad x. — 2 Rit. Rom., tit. iv, c. iv, n. 13- — 3 Ibid. — 1 Rit. Rom., ibid., n. 12; S. R. C.. n. 1931; 1938; 3276, ad 2. — 5 S. R. C., n. 1931; 1938. COMMUNION DES MALADES ?9 5. S’il y a des fidèles et plusieurs Clercs, on marche en cet ordre : un Clerc, sonnant la clochette par intervalle, puis deux Clercs, portant les objets nécessaires, et d’autres, tenant des cierges allumés, deux à deux; enfin le Prêtre, ayant derrière lui celui qui porte Vombrellino, et à ses côtés, ceux qui portent les lanternes; les fidèles suivent le Prêtre, et peuvent porter des cierges. 75. — 40 Arrivée dans la chambre du malade. 1. En entrant dans la chambre' du malade, le Prêtre dit : Pax huic domui; on répond : Et omnibus habitantibus in ea1. Le Clerc met une nappe sur la table s’il n’y en a pas, et y dépose la bourse. S’il a le pouvoir de le faire, il étend le corporal sur la nappe. 2. Le Prêtre déposel a custode sur le corporal, et fait la génuflexion; on lui ôte en même temps le voile huméral 2. Ensuite il prend l’aspersoir, se tourne à demi, et asperge le malade et la chambre en tous sens, en disant l’antienne Asperges me, avec le premier verset du Miserere et Gloria Patri, etc., Sicut erat3, etc. Ensuite il répète l’antienne Asperges me — Cette antienne se dit au temps pascal comme pendant le reste de l’année, et l’on n’ajoute pas Alleluia5. 3. Le Prêtre dépose l’aspersoir, se tourne vers le SaintSacrement, fait la génuflexion, prend le Rituel s’il en a besoin, et dit les versets Adjutorium nostrum, Domine exaudi, Dominus vobiscum, et l’oraison Exaudi nos 6. Les assistants, à genoux 7, répondent. 4. Si c’est nécessaire, le Prêtre s’approche du malade, et lui demande à voix basse s’il désire se confesser; il l’en­ tend alors et lui donne l’absolution. I lors le cas de néces­ sité, le malade doit s’être confessé avant ce moment 8. 76. — 5° Communion du malade. — i. Le malade, ou, s’il ne le peut pas, un autre à sa place, récite alors le Rit, Rom» ibid., n. 14. — 2 Ibid., n. 1$. — 3 Ibid. — 4 Kir. Rom» tit. iv, c. IV, n. 15. — 5 S. R. C., n. 2689, ad 7. — * Rit. Rom» ibid. —7 Ibid. — ’ Rit. Rom» ibid., n. 16. bo LE RITUEL ROMAIN Confiteor. Le Prêtre, ayant découvert la custode, et obser­ vant les cérémonies accoutumées, dit Misereatur, etc., et Indulgentiam, etc., au singulier1, puis Ecce Agnus Dei, etc., et trois fois Domine non sum dignus, etc.; le malade, s’il peut le faire, dit ces dernières paroles 2* au moins une fois à voix basse, en même temps que le Prêtre. 2. Si le Prêtre donne la communion en forme de Viatique, il dit la formule Accipe frater (soror) Viaticum2, etc.; s’il ne la donne pas en forme de Viatique, il dit la formule ordinaire Corpus *Domini ; etc. (i). Nota i°. — Si le malade est en danger imminent de mort, le Prêtre peut omettre, en tout ou en partie, les prières précédentes, dire de suite Misereatur, etc., et donner la communion au moribond, sans rien suppléer aprèsδ. Nota 2°, — Si le malade vient à mourir avant d’avoir pu avaler l’Hostie, ou est devenu incapable de le faire, et si elle paraît sur sa langue, le Prêtre la reprend, et observe ce qui est dit t. I, n° 615, 5. 77. — 6° Après la communion. — 1. Le Prêtre revient ensuite devant la table, dépose la custode, fait la génu­ flexion, et, ayant fermé et recouvert la custode, il se puri­ fie les doigts dans le vase préparé. Si c’est possible, on donne l’ablution à prendre au malade; on peut aussi la jeter dans le feu, ou l’emporter pour la jeter dans la piscine 6. 2. Le Prêtre, restant tourné vers le Saint-Sacrement, dit Dominus vobiscum, avec l’oraison Domine sancte 7 ; les (1) Il ne faut pas confondre la communion en Viatique avec la com­ munion de dévotion. Le mot Viatique signifie la communion admi­ nistrée à un malade en danger de mort (vel ex ntorbo, ventno, vulnere, vel ex sententia judicis), qu’il soit à jeun ou non, avec la formule Accipt frater. Si le danger de mort se prolonge, la communion peut être renou­ velée plusieurs fois et meme tous les jours, sans qu’il y ait pour le malade obligation d’être à jeun (Gasp., de S.S’. Euch., t. II, n. 1128; S. Alph,, 1. VI, n. 285; Cappello, de Sacr., t. I, n. 514). — Et dans ce cas, il est mieux, croyons-nous, de se servir chaque fois de la formule Accipe frater. 1 Rit. Rook, ibid » n. 17: S. K. C., n. 4103. iv, ia. — - Rit. Rom., ibid., n 19. — 11 Rit. Rom.. ibid.· n. 19* — 1 Rit. Rnm.. ibid.. n. 20. — & Rit. Rom.» ibid., n. 21. — * Rit. Rom., tit tv. c. iv. n. 22 — 7 Ibid. COMMUNION DES MALADES 6r assistants répondent. Pendant ce temps, le Clerc prend le voile huméral. 3. Après l’oraison, le Prêtre fait la génuflexion, reçoit le voile, prend la custode, la couvre comme pour venir, et bénit le malade avec le Saint-Sacrement, sans rien dire L I.c Clerc remet le corporal dans la bourse, s’il en a le pou­ voir; s’il ne l’a pas, il ouvre la bourse, et le Prêtre, tenant la custode de la main gauche, prend de la main droite le corporal et le met dans la bourse. 78. — 70 Retour église. — i. Aussitôt après que le Prêtre a béni le malade, on retourne à l’église comme on en était venu. On dit le psaume Laudate Dominum de cœlis et, si le trajet est long, d'autres psaumes et des hymnes en l’honneur du Saint-Sacrement2, telles que Pange lingua, Adoro te devote, Sacris solemniis, etc. — Si l’on se rend chez un autre malade, on reprend le psaume Miserere en approchant de sa demeure. 2. De retour à l’église, le Prêtre, en arrivant à l’autel, dépose la custode sur le corporal, et fait la génuflexion; celui qui portait V ombrellino se retire et le dépose. Le Prêtre, gardant le voile huméral et restant debout (i), dit : Panem de ceelo, etc., puis Dominus vobiscum et l’oraison Deus qui nobis, même au temps pascal 3, avec la conclusion brève 1 ; on répond aux versets et à l’oraison. 3. Après l’oraison, il fait la génuflexion, se tourne à demi vers le peuple, et annonce les indulgences accordées aux personnes qui ont accompagné le Saint-Sacrement 5 (2). (1) Si un certain nombre de fidèles avaient accompagné le SaintSacrement, le Prêtre, gardant toujours le voile huméral, attendrait à genoux sur le bord du marchepied ou sur le degré inférieur, que tout le monde fût rentré. Il se lèverait ensuite pour dire les versets et l’oraiion ( Cf. De Hcrdt ). (2) Ces indulgences sont : i° Une indulgence de sept ans et sept quarantaines, pour ceux qui accompagnent avec une lumière ou un cierge allumé le Saint-Sacrement porté en Viatique chez un malade, et qui prient selon les intentions ordinaires du Souverain Pontife; r » I < 1 Ibid , n. 23. — 2 Rit. Rom., ibid.; Barruffakli. Catalan. — 3S. R. C., n. Î0S9, ad 7. — 1 Rit. Rom., tit. iv, c. IV, n. 24. — 6 Ibid., n. 25 h 62 LE RITUEL ROMAIN li se retourne ensuite vers l’autel, fait la génuflexion, prend la custode, la couvre de l’huméral, et donne la béné­ diction sans rien dire 1 (i). 4. Après la bénédiction, il dépose la custode sur l’autel et fait la génuflexion, pendant laquelle on lui ôte l’huméral. 11 remet ΓHostie dans le grand ciboire, purifie la custode, recouvre le ciboire, et se purifie les doigts; puis il replace le ciboire dans le tabernacle, fait la génuflexion, ferme le tabernacle et remet le corporal dans la bourse. Il fait ensuite la génuflexion au bas de l’autel, se couvre de la barrette, et retourne à la sacristie. On remet chaque chose en place. Nota. — Un Diacre qui, à défaut d’un Prêtre, serait autorisé par l’Évêque à porter la communion aux malades, ferait toutes les cérémonies prescrites ci-dessus pour le Prêtre 2, mais il porterait l’étole transversale. ARTICLE IV Règles spéciales à observei’ si le Saint-Sacrement n'est pas reporté à l’église 70. -- i. La grande distance, le mauvais état des chemins, ou le mauvais temps, sont des raisons suffisantes pour ne pas prendre l’Hostie qui serait reportée à l’église. Il en est de même, lorsqu’on ne peut le faire avec les honneurs convenables : par exemple, à cause du manque de fidèles pour accompagner le Saint-Sacrement, ou si l’on est obligé de le porter pendant la nuit. 2° cinq ans et cinq quarantaines pour ceux qui raccompagnent sans lumière, en priant comme ci-dcssus; 30 deux cents jours, quand on accompagne, même sans lumière, le Saint-Sacrement porté aux malades (Bcringer-Steincn, Les Indulgences, t. 1, p. 351, n. 666). (1) Si Ton a porte la communion solennellement, on peut réciter ou chanter le Tantum ergo avant la bénédiction. 1 Ibid., n. 26. — 2 Ibid., n. 28. COMMI NION DES MALADES 63 2. Il faut avoir ce qui est necessaire (boîte ou serviette), pour rapporter de la maison du malade les objets du culte qui ont servi. Le Prêtre, à l’église, met seulement dans la custode autant d’Hosties qu’il en faut pour le nombre des malades, et avec précaution, pour éviter les par­ celles. 3. Si le chemin est long et difficile, il porte la custode sans pavillon, dans une bourse munie d’un petit sac de soie blanche, qu’il suspend au cou et attache de manière qu’elle ne puisse tomber ni s’ouvrir; dans ce cas, l’huméral n’est pas nécessaire. а) Le Prêtre peut être à cheval ou en voiture, mais il doit toujours être accompagné de quelqu’un portant une lanterne avec un cierge allumé. б) Il doit avoir la tête nue ; par induit, l’Évêque peut, en raison du soleil ou du froid, autoriser l’usage de la calotte, mais seulement hors des villes ou des bourgs L 4. Avant d’entrer dans la maison du malade, le Prêtre se tourne vers les fidèles qui l’ont accompagné, et les bénit avec le Saint-Sacrement, sans rien dire; puis les fidèles se retirent. 5. Arrive auprès du malade, le Prêtre donne la commu­ nion et récite les prières comme il est indiqué ci-dessus n08 75 et 76. 6. Après avoir donné la communion, le Prêtre purifie la custode dans le vase d’eau; sinon, la custode sera purifiée plus tard à l’église. Il récite, tourné vers la croix, l’oraison Domine sancte Pater, puis il bénit de la main le malade, avec la formule Benedictio Dei omnipotentis. Ensuite on éteint les cierges, on serre l’ombrellino ; le Prêtre quitte ses ornements et reporte secrètement 2 la custode à l'église. Nota. — On porte de cette manière la communion aux malades : le Jeudi Saint, depuis la Messe; le Vendredi Saint; le Samedi Saint, avant la Messe. L’étole et l’hu­ méral sont de couleur blanche; le Prêtre récite en son par­ ticulier les psaumes, avec Gloria Patri, et fait toutes les •S. R. C.» n. 1931; 193S. — 2 Rit. Rom., tit. iv. c. iv, n. 27. ·>ι LE RITl.'EL ROMAIN' cérémonies comme à l’ordinaire, sauf qu’il ne bénit pas les fidèles avec le Saint-Sacrement. ARTICLE V Règles spéciales à observer si le Saint-Sacrement est porté secrètement. 80. — i. Lorsqu'il n’est pas possible de porter le SaintSacrement ostensiblement sans danger d’irrévérence (i), le Prêtre le porte secrètement. Il met la custode dans une bourse munie d’un petit sac desoie blanche, qu’il suspend à son cou. Il doit être revêtu au moins de l’étole1 : par­ dessus il met un vêtement qu’il puisse facilement enlever2 (2). 2. Pour prendre le Saint-Sacrement dans le tabernacle, il se revêt du surplis et de l’étole; ayant mis la custode dans la bourse suspendue à son cou, il retourne à la sacris­ tie, quitte le surplis s’il ne peut pas le garder, et prend, sur l’étole, son vêtement de dessus. 3. En se rendant à la maison du malade, il peut se cou­ vrir de son chapeau. 11 doit toujours être accompagné d’un fidèle sûr, à défaut d’un Clerc3. — S’il a quitté le surplis, il fera bien de le porter ou de le faire porter secrè­ tement l. 4. Arrivé à la maison du malade, il dépose la custode, quitte son vêtement de dessus, et se revêt du surplis s’il ne l'a déjà, et de l’étole 5. 11 observe ensuite les cérémonies indiquées n08 75 et 76. (1) Le danger d’irrévérence grave à l’égard de la sainte Encharistie serait à craindre en temps de persécution, et, même en temps ordinaire, dans les grandes cités indifférentes ou hostiles à la religion. (2) Dans cette circonstance, l’emploi de la colta est particulièrement Avantageux : celle-ci est moins encombrante que le surplis; elle a les manches plus courtes et faciles à relever, ce qui permet de la garder en-dessous. On n’a ainsi aucun prétexte d’avoir recours au rochet, qui est prohibé (même à ceux qui en ont par ailleurs le privilège) pour l’administration des sacrements. 1 Rit. Rom., tit. iv, c. iv. n. 29. — 2 Benoit XIV. Const. Inter omnigenas, 2 févr. 1744. n. 23; S R C.. n. 2908; 3438. ad 7. — 3 Rit. Rom., ibid — ‘ Benoît XIV, ibid. — s Rit. Rom., ibid. COMMI MON DES MALADES h-> 5. Après la communion, lorsqu’il a donne la bénédic­ tion, il quitte l’étole et le surplis, reprend son vêtement de dessus, et reporte secrètement la custode à l’église. ARTICLE VI Règles spéciales à observer si on porte la communion à plusieurs malades. 81. — i° Malades répartis dans des chambres con­ tiguës. — i. Quand on porte la communion à plusieurs malades, qui, répartis dans les chambres d’un même étage ou du rez-de-chaussée, peuvent voir ou entendre le Prêtre, il suffit de réciter une seule fois pour tous les malades, les prières qui précèdent et qui suivent la commu­ nion, et de dire pour chaque malade la formule Corpus Domini..., ou Accipe frater1, etc. 2. Dans ce cas, le Prêtre dépose le ciboire sur une table préparée dans le corridor ou dans l'une des chambres, dit au pluriel, une seule fois, les prières qui précèdent la distribution de la communion, va communier chaque malade avec la formule Corpus Domini..., ou Accipe frater..., revient à la table préparée dans le corridor ou dans l’une des chambres, pour dire, encore au pluriel, les prières qui suivent la communion, y donne la bénédiction aux malades, et retourne à l’église ou à la chapelle. 82. — 20 Malades disséminés dans divers étages ou pavillons d’un même hôpital. — Quand on porte la communion à plusieurs malades disséminés dans divers étages ou salles d’une même maison, ou dans divers pavillons d’un même hôpital, le Prêtre ou le Diacre peut se conten­ ter d’observer ce qui suit : i. Il fait seulement dans la première salle ou dans la première chambre, toutes les cérémonies qui précèdent 'Cf. S. R. C., n. 3322, ad 1 et 2; Ami du Clcmf, ann. 1012, p. Kr6 CÉRÉMONIAL. II. S 66 1.1' RITt’I'L ROMAIN la distribution de la communion, à savoir : la salutation traditionnelle Pax huic domui..., l’aspersion de l’eau bénite avec l’antienne Asperges me..., les versets et l’oraison qu’elle comporte, et la récitation du Confiteor par le Servant. 11 récite ensuite, au pluriel, même s’il n’y a qu’un seul malade dans cette première pièce : Misereatur, etc., et Indulgentiam, etc.; ayant pris une sainte Hostie, il ajoute < Ecce Agnus Dei..., puis trois fois Domine non sum dignus, etc., et communie le ou les malades, en employant, suivant les cas, la formule Corpus Domini, etc., ou Accipe frater, etc. Il n’a pas à revenir ensuite dans cette première pièce. 2. Dans chacune des autres pièces, il dit seulement Misereatur, etc., et Indulgentiam, etc. (au singulier, s’il n’a à y communier qu’un malade); puis il dit Ecce Agnus Dei, etc., et une seule fois Domine, non sum dignus, etc., et donne la communion. 3. Dans la dernière chambre ou salle, après avoir com­ munié le dernier malade, il ajoute Dominus vobiscum et l'oraison Domine sancte, etc., et donne ensuite la béné­ diction avec le ciboire, s'il y reste une sainte Hostie, ou, sinon, avec la main. 4. S’il retourne à. l’église avec le Saint-Sacrement, il y récite les autres prières prescrites par le Rituel, comme à l’ordinaire1 (Voir n° 78). CHAPITRE V DE L ADMINISTRATION DE L’EXTRÊME-ONCTION. ARTICLE PREMIER Matière, ministre, sujet, forme de rExtrême-Onction. 83. ment. i° L’Huile des infirmes, matière du sacre­ i. La matière du sacrement de Γ Extrême-Onction > S. R. C.. Instr, de comtn. fihtr. infirm., <) janv. 1929; cf. Ami du C rrne. ann. 1929. P· >64.. HN LE SACREMENT DE L’EXTREME-ONCTION est l’Huile des infirmes, bénite le Jeudi Saint précédent, par l’Évêque, ou par un Prêtre qui a obtenu le pouvoir du Saint-Siège L 2. L’Huile des infirmes doit être conservée à l’église ou à la sacristie, dans une armoire spécialement destinée à cet usage (1), bien propre, décemment ornée, et fermée à clef; la place la plus convenable est à V église, près de l’autel2. 3. Régulièrement, le Prêtre ne doit pas la garder chez lui; il ne le pourrait qu’avec la permission de l’Ordinaire, pour un motif raisonnable, par exemple, si le presbytère | était trop éloigné de l’église; et dans ce cas , il devrait 1 lui réserver une place spéciale et convenablement ornée 3. 1, Manière de porter l’Huile des infirmes — l) En règle générale, le Prêtre ne doit pas porter en même temps le saint Viatique et les saintes Huiles. 2) On peut pourtant le faire, quand il y a nécessité, par exemple, en cas de danger de mort imminente, ou en raison de l’éloignement de la demeure du malade 4. 3) Mais il n’est jamais permis de porter le Saint-Sacre­ ment et l’Huile des infirmes dans un même vase à deux com­ partiments, ou dans une même bourse 5. Le Prêtre doit alors porter l’ampoule de l’Huile des infirmes dans un sachet de soie violette, suspendue à son cou, sous le surplis. — I S’il est accompagné d’un Prêtre ou d’un Diacre, celui-ci porte secrètement l’Huile des infirmes 8 (2). 84. — 2° Ministre de l’Extrême-Onction. — i. 7 oz/Z Prêtre, et seul le Prêtre, peut administrer validement l’Extrême-Onction 7. ii) Il est défendu de renfermer les vases des saintes Huiles dans le tabernacle du Saint-Sacrement (cf. Codex, can. 1269, 2). (2) Pour tout le reste concernant l’Huile des infirmes, voir ce qui a été dit des saintes Huih 22-24. Rit. Rom., tit. v c. I, n. 1: Codex, can. 945. — 2 Rit. Rom., ibid., n. 3; S. R. C„ n. 1260. 4 Rit. Rom., ibid., n. 4; CWf.v, can. 735’» 940; S. R. C.n. 2650, ad 3; 3779. ad 7. — 1 Rit. Rom., ibid n. 15; S. R. C., n, 3073. — S, R. C», n. 3086, ad 6. — B Rit. Rom., tit. v. c. L n. 15. — ’ Rit. Rom., ’bid., n. 6; Codex, can. 938, § 1. 68 LE RITUEL ROMAIN 2. Le Ministre ordinaire du sacrement de Γ Extrême- Onc­ tion est le Curé du lieu où se trouve le malade; dans le cas de nécessité, ou avec la permission au moins présumée du Curé ou de l’Ordinaire du lieu, tout autre Prêtre peut administrer ce sacrement1 (i). Pour l’administration de l’Extrême-Onction à VÉvêque et aux Religieux, voir n° 70, 2 et 3. 3. Le Ministre ordinaire est tenu en justice d’admi­ nistrer ce sacrement, par lui-même ou par un autre; dans le cas de nécessité, tout Prêtre est tenu en charité de le faire 2. 4. Si l'état du malade le permet, on doit lui administrer l’Extrême-Onction après le sacrement de Pénitence et le Viatique 3 (2). 5. Pour donner l’Extrême-Onction, le Prêtre doit être revêtu du surplis et de Vétole violette; il en serait dispensé, en cas de nécessité *. — S’il ne porte pas le Viatique, il ne se revêt du surplis et l’étole que chez le malade 5. 85. 30 Sujet de l’Extrême-Onction. — 1. L’ExtrêmeOnction ne peut être validement conférée qu’à ceux des fidèles qui, ayant ou ayant eu V usage de la raison et 17//tentian de recevoir ce sacrement, sc trouvent en danger de mort par suite de maladie ou de vieillesse °. <7) Il suffit que le danger de mort soit probable ou sérieu­ sement à craindre; s’il est douteux, ΓExtrême-Onction est administrée sous condition7. Il faut veiller avec soin à ce que les malades reçoivent ce sacrement en pleine connaissance, afin de participer plus abondamment à la grâce sacramentelle 8. (1) Les Prêtres séculiers doivent suivre le Rituel romain en adfflinistrant ce sacrement a des Religieuses qui ont’ un Rituel spécial (S R. C., n. 3901. ad i). (2) On ne peut, sans induit, intervertir habituellement cet ordre. Rit Rom , tit. v» c. î. n. 6; Codex, can. 938. § 2. —· 2 Rit. Rom., ibid., n. 7 index, can. 939 — * Rit· Rom., ibid . n 2; S. R. C.. n. 3073. — 1 Rit. Rom, tit v, c. 11» n. 4. —· 5 RR ibid.: S. R. C.. n. 196, — · Rit. Rom., ibid, n. 8; Codex. can. 940. § i. — * Rit. Rom., ibid., η o: Codex, can. 941. — * Rit Rnm , ibid.» n 1; Codex, can. 944- LI. SACK EMENT DI I.’eXTHEME-ONCTION 69 b) Pour que l’Extrême-Onction puisse être administrée, il faut que le danger de mort provienne d’une maladie Oaravc ou de la vieillesse avancée r) On ne donne pas l’Extrême-Onction aux enfants malades qui n’ont pas l’usage de la raison. Ceux qui ont l’usage de la raison, peuvent recevoir ce sacrement, quand bien même on ne les croirait pas assez instruits pour rece­ voir la communion. — S’il y a doute sur la jouissance de la raison, on leur administre le sacrement sous condition d) On doit donner l’Extrême-Onction sans condition à un malade ayant perdu l’usage des sens, qui a demandé au moins implicitement ce sacrement, ou qui l’aurait vraisemblablement demandé s’il en avait eu le temps3. e) Mais on ne peut pas administrer l’Extrême-Onction à ceux qui ne sont pas baptisés, ni aux excommuniés, ni à ceux qui refusent obstinément de sortir de leur état mani­ feste de péché mortel; s’il y a doute sur leur obstination, on peut la leur donner sous condition 2. Si le malade est à, toute extrémité, au point de faire craindre qu’il ne meure avant la fin des onctions, on fait immédiatement les onctions, en commençant par : Per istam sanctam Unctionem, etc., comme il est indiqué ciaprès (i); puis, si le malade survit, on récite les prières omises, indiquées dans le Rituel5. 3. Si le malade vient à mourir pendant qu’on fait les onctions, le Prêtre doit omettre les oraisons qui suivent °. 4. Dans le doute si le malade vit encore, on continuerait défaire l’onction, en prononçant la formule sous condition : Si vivis, per istam sanctam Unctionem, etc. 7 (1). 86. - 4° Réitération de l’Extrême-Onction. — 1. On ne peut pas donner deux fois l’Extrême-Onction dans la (1) S’il y a des assistants, le Prêtre prendra toutes les précautions nécessaires pour ne pas leur laisser croire, à leur grand scandale, qu'il extrimisc sciemment un cadavre. Rit. Rom.. ibid., n. 8; Codex, can. 040, § 1. — 2 Rit. Rom., tit. v, c. 1. n 9; Codex, can. 941. — 3 Rit. Rom.. ibid.. n. 11 ; Codex, can. <>43. — 1 Rit Rvn., ibid., n. 10; Codex, can. 942. — ° Rit. Rom., ibid., n. 12. — 6 Ibid., n. 13· ~’ * Ibid., n. 14. 7° LE RITUEL ROMMS meme maladie et le même danger de mort. Mais si un nouveau danger de mort survient après une guérison com­ plète, on peut et on doit la réitérer. 2. On peut aussi la réitérer si, la même maladie se pro­ longeant, le malade, après avoir été hors de danger, retombe dans un nouveau péril de mort1. 87. — 5° Les Onctions prescrites. — i. Les onctions doivent être faites sur les organes des cinq sens, savoir : sur les yeux, les oreilles, les narines, la bouche et les mains; on fait, en outre, l’onction sur les pieds, mais cette onction peut être omise pour toute cause raisonnable. On omet toujours l’onction des reins 2. 2. Toutes les onctions doivent être faites directement avec le pouce; on ne peut se servir d’un instrument (spatule) que dans le cas de grave nécessité 3 (i). 3. En faisant les onctions sur les yeux, les oreilles et les autres organes doubles du malade, le Prêtre doit avoir soin de ne pas achever la formule avant d’avoir terminé la double onction 4. Si le malade est mutilé d’un membre, on fait l’onction sur la partie la plus rapprochée, et sans rien changer aux paroles. On n’omet aucune onction, même dans le cas où le malade aurait toujours été privé de V usage d’un sens ou d’un membre δ. 88. — 6° Forme de l’Extrême-Onction. — 1. La forme sacramentelle en usage dans l’Église romaine, consiste en cette prière solennelle que le Prêtre prononce à chaque onction : Per istam sanctam Unctio nem, et suam piissi(r) Dans le cas de maladies contagieuses, on se sert d’une baguette de bois, qu'on renouvelle chaque fois qu’on prend de ΓHuile pour ne pas contaminer Γ Huile sainte. Il est prudent d’avoir une ampoule spéciale pour administrer ΓExtrême-Onction aux personnes atteintes de maladie contagieuse. Ibid.· n. 8. — 2 Rit. Rom.. tit. v, c. î. n. 16; Codex, can. 947, § 2 et 3. — 3 Rit. Rom., ibid.: Codex. ibid., § 4: S. R. Co n. 3051. ad 2. — 1 Rit. Rom.. ibid., n. t8. — 5 Rit. Rom.. ibid.. n. 19. I.l. SV.Kl Ml I νγ ni ί. Ί x i hémiΓΙΟΧ mam misericordiam, indulgent tibi Dominus quidquid per visum (sive per auditum, etc.), deliquisti. Amen4. 2. En cas de nécessité, il suffit de faire une seule onction sur un seul sens ou mieux sur le front, en employant la formule brève suivante : Per istam sanctam Unctio nem indulgeat tibi Dominus quidquid deliquisti. Amen~. Mais si, après cette onction, le malade survit, il y a pour le Prêtre obligation de suppléer les onctions, et, s’il en a le temps ensuite, les prières et les oraisons prescrites 3. ARTICLE II Objets à préparer. 89. — i. A la sacristie. — On prépare un surplis et une étole violette, l’ampoule de l’Huile des infirmes, dans un petit sachet de soie violette muni de cordons, un Cru­ cifix, le bénitier, l’aspersoir, et le Rituel4. — Le Crucifix, le bénitier et l’aspersoir peuvent se trouver dans la chambre du malade. 2. Dans la chambre du malade. — Elle doit être très propre. On fera en sorte que les mains et les pieds du malade soient aussi propres que possible. Sur une table, que l’on couvre d’une nappe blanche, on met un cierge allumé et deux soucoupes : l’une, avec six boules de coton, pour essuyer les onctions; l’autre, avec de la mie de pain, pour essuyer les doigts du Prêtre °. ARTICLE IIί Cérémonies à observer 90. — i° Au départ. — i. Le Prêtre se rend à la maison 1 Ibid., η. ίο. — * Ibid., n. 21. — 3 Ibid. — 4 Rit. Rom.> tit. V. c. u, n. r. — 5 Ibid., n. 2. LE Rin EL ROMAIN du malade en habits ordinaires, portant les saintes Huiles avec précaution pour éviter d’en répandre; il peut suspendre à son cou le sachet qui renferme l’ampouleL Quelqu’un porte, dans une enveloppe convenable, le surplis et l’étole, l’eau bénite, le Crucifix (sans hampe), et le Rituel; à défaut de Servant, le Prêtre les porte lui-même. 2. On ne doit pas sonner la clochette 2. 91. — 2° Arrivée dans la chambre du malade. — i. En entrant dans la chambre du malade, le Prêtre dit : Pax huic domui; on répond : Et omnibus habitantibus in ca\ 11 dépose l’ampoule de ΓHuile sur la table, et se revêt du surplis et de l’étole. 2. Il présente ensuite au malade le Crucifix à baiser; puis il asperge d’eau bénite, en forme de croix, le malade, la chambre et les assistants, en disant l’antienne Asperges me, Domine4, sans le verset Miserere ni Gloria Patri. «) Cette antienne se dit au temps pascal comme pendant le reste de l’année, et sans Alleluia s. b) Lorsqu’on administre l’Extrême-Onction aussitôt après le Viatique, on ne reprend pas Pax huic domui, ni l’asper­ sion de l’eau bénite; mais on répète l’oraison Exaudi nos, Domine et le Confiteor. 3. Si le malade désirait se confesser, le Prêtre l’entendrait alors et lui donnerait l’absolution. Il le console ensuite, lui explique en quelques mots la vertu et l’efficacité du sacrement qu’il va recevoir; enfin, s’il en est besoin, il l'encourage, et excite en lui l’espérance de la vie éternelle G. 92. — 3° Prières préparatoires. — 1. Le Prêtre, debout et tourné vers le malade, dit Adjutorium nostrum, etc., et Dominus zobiscum ; on répond chaque fois qu’il y a lieu. 11 dit ensuite les trois oraisons : aux mots bene Φ die et bene ►r dicat, il bénit le malade 7. — On peut omettre ces oraisons, si le malade est en péril imminent de mort; en ce cas, le Prêtre commence aussitôt les onctions s. 1 Ibid. — 2 Ibid. — '' Ibid., n. 3. — 1 Ibid., n. 4 —6 S. R. C., n. 2080, ad 7. — · Rit. Rom.. ibid. — 7 Ibid. — b Ibid., n. 6. _ LE SACREMENT DE I. EXTREME-ONC ΠΟΝ 2. Après les oraisons, le malade lui-même s’il le peut, ou le Clerc, ou l’un des assistants, dit le Confiteor, en latin ou en langue vulgaire; après quoi, le Prêtre dit au singulier Misereatur tui..., Indulgentiam... tuorum tribuat tibi12 , etc. 3. Il avertit ensuite les assistants de prier pour le malade pendant qu’il lui administrera le sacrement; ceux-ci, à genoux, peuvent réciter, sur un ton modéré, les psaumes de la pénitence, avec les litanies des Saints, ou d’autres • » O-. pneres 4. Le Prêtre, tenant la main droite étendue sur la tête du malade, dit alors : In nomine, etc.; en disant Pa tris, (tFi^lii, et Spiritus^ Sancti, il fait trois signes de croix sur le malade3*. 93. -4° Les onctions. — i. Il prend ensuite de l’Huilc avec le pouce droit, et fait les onctions en forme de croix, avec l’intérieur du pouce, sur les yeux, les oreilles, les narines, la bouche, les mains, et les pieds du malade, en pronon­ çant, en même temps, la formule correspondante 1 (i). 2. Il fait une double onction sur les yeux, les oreilles, les narines, les mains, et les pieds, en commençant par le membre ou l’organe de droite, et en prononçant une seule fois les paroles de la forme. 3. Après chaque onction, le Prêtre essuie ΓHuile sainte I avec une nouvelle5*boule de coton (2); s’il est assisté d’un Clerc dans les ordres sacrés, c’est celui-ci qui se charge de ce soin 'L La dernière onction terminée, le Prêtre s’essuie le pouce avec de la mie de pain, et se lave les mains 7 (3). (1) 11 est prudent de prendre de l’Huile sainte avant chacune des six onctions. (2) Pour les organes doubles, on se sert de la même boule de coton, et l'on peut n’essuyer les parties ointes qu’après avoir achevé les deux onctions (De l lcrdt). Toutefois, il convient d’essuyer l’onction de l’oreille droite avant d’oindre l’oreille gauche (l-’alise, O’Kane). (j) L’eau qui a servi au Prêtre pour se laver les mains, et la mie de pain doivent être jetées dans le feu; on peut le faire à la maison du malade (Rit. Rom., tit. v, c. il, n. 12). 1 Ibid. — 2 Ibid., n, — 3 Ibid. — 1 Rit. Rom., tit. V, C. I. n, x6; c. n. 8. — 5 Rit. Rom * LE Kl Tl EL ROMAIN 4- Les onctions doivent être faites dans V ordre1 et aux endroits suivants : 1° L’onction des yeux, sur les paupières fermées : on la ferait sur la paupière d’en bas, si le malade ne pouvait pas baisser celle d’en haut; — 2° l’onction des oreilles, sur les lobes ou extrémités inférieures; -- 30 fonc­ tion des narines, sur chaque narine; — 40 l’onction de la bouche, sur les lèvres fermées : si le malade ne pouvait pas fermer les lèvres, on la ferait sur la lèvre supérieure ou sur la lèvre inférieure; — 50 l’onction des mains, sur la paume, et pour les Prêtres, sur le revers de la main; — 6° l’onction des pieds, sur le dessus ou sous la plante des pieds, suivant l’usage de chaque église 2. 94. — 50 Dernières prières. — i. Le Prêtre, debout et tourné vers le malade, dit ensuite Kyrie eleison, etc., avec les versets et les oraisons 3 qui suivent. 2. 11 peut, au besoin, adresser encore quelques paroles d’encouragement au malade4; il recommande à l’entourage du malade de le faire prévenir si le mal venait à s’aggra­ ver5; enfin il laisse dans la maison un Crucifix et de l'eau bénite, s’il n’y en a pas e. 3. Il quitte ensuite l’étole et le surplis, et reporte l’Huile des infirmes à l’église. — On a soin de brûler le coton qui a servi à essuyer les saintes Huiles, et d’en jeter les cendres dans la piscine 7. Nota Pour donner l’Extrême-Onction à plusieurs malades à la fois, le Prêtre, après avoir dit Pax huic domui. etc., présenté la croix à baiser à chacun, et fait une seule fois l’aspersion, récite les trois oraisons indiquées dans le Rituel. On récite ensuite le Confiteor comme il est dit au n° 92, 2; puis le Prêtre dit le Misereatur et l’Zwdulgentiam au pluriel. Après avoir dit la formule In nomine Pa ►!< tris, etc., au pluriel, il fait à chacun les onctions avec les formules respectives. Enfin il dit Kyrie eleison, etc., puis, au pluriel, les versets et les oraisons qui suivent8. ! Ibid , n. S. — *■ S. R. C., n. 2743. ad i — 3 Rit. Rom., ibid . n. 12. — 1 Ibid., n. 13. — 5 Ibid., n. 15· — * Ibid., n. 14. — 7 Ibid., n. 9. — 8 Rit. Rom., rit. v, c. i. n. 22. Ι.Λ VISITE 1)1.S MAI.Abl.S CHAPITRE VI DE LA VISITE DES MALADES ET DE L'ASSISTANCE DES MOURANTS. Le Curé n’a pas fait tout son devoir quand il a donné les derniers sacrements à ses ouailles. Il lui reste Tobligation de les ww’ter, et de les assister à leurs derniers moments. ARTICLE PREMIER De la visite des malades. 95. — i° Obligation de visiter les malades. — i. C’est pour le Curé une obligation stricte, — et non la moindre de celles de sa charge, — de visiter fréquemment les malades de sa paroisse L 2. S’il en est légitimement empêché, il doit confier ce soin à d’autres Prêtres, ou, à leur défaut, à des laïques pieux et zélés 2. 3. Il devra visiter plus particulièrement les pauvres et les malheureux privés de secours humain, comme ayant un plus pressant besoin de l’assistance et de la charité du bon Pasteur 3. 96. — 20 Objet des visites aux malades. 1. Dans ses visites, le Prêtre, sans oublier les besoins matériels du malade, lui rappellera surtout ses intérêts spirituels 4. 2. Il l’exhortera à se confier en Dieu, à se repentir de ses fautes, à implorer la miséricorde divine, et à supporter avec patience les souffrances de la maladie δ. 3- Il l’engagera, avec prudence et charité, à faire une 1 Ibid., c. iv, n. t. — 2 Ibid., n.3. —3 Ibid., n. 5. — * Ibid., n. 6. — 5 Ibid.» n. 7. RITUEL ROMAIN bonne confession, et l’entendra volontiers, même si le malade désire faire une confession générale de toute sa vie l. 97. — 3° Prières et cérémonies 1 ,e Rituel propose plusieurs séries de prières à réciter par le Prêtre pendant la visite des malades. 'Toutes ces prières sont facultatives2, mais doivent être préférées à toute autre, à cause de leur efficacité particulière. — Aucun vêtement sacré n’est prescrit. 2. En entrant dans la chambre du malade, le Prêtre dit ' Pax huic domui. B. Et omnibus habitantibus in ea 3. 11 asperge ensuite d’eau bénite le malade, le lit et la chambre, en disant l’antienne Asperges me, Domine. Il adresse alors au malade les exhortations dont il est parle plus haut. Après quoi, il récite l’un des quatre premiers psaumes pénitentiels ou le psaume Qui habitat, etc., avec Gloria Patri à la fin. Puis il dit Kyrie eleison, avec les versets et les trois oraisons qui suivent. Enfin, il bénit le malade, en disant Benedictio Dei omnipotentis, Patris, et Filii, H? et Spiritus Sancti, descendat super te, et maneat semper. b. Amen, et Γasperge d’eau bénite l. 3. Outre cette première série de prières, le Rituel en indique cinq autres que le Prêtre peut dire selon le désir du malade. Chacune comprend un psaume, un passage de l’Evangile (1), et une oraison; chacune commence, comme la première, par le souhait Pax huic domui et l’antienne Asperges me ; et se termine, comme elle, par la bénédiction et l’aspersion du malade 5. I (1) A chacun des évangiles, en disant Sequentia, etc., le Prêtre fait le signe de la croix sur son front, ses lèvres et sa poitrine; puis il le fait de la même manière sur le malade, si c’est un homme qui ne le peut faire lui-même à cause de son infirmité. Si c’est une femme, elle se signe en même temps que le Prêtre; si elle ne le peut, UIM autre femme tracerait sur elle le signe de la croix (Rit. Rom^ lit. v, c. v, n. 22 et 23). 1 Rit. Rom·. tit. v. c. IV. n. 8. — · Ibid., n. 18. — 3 Ibid., n. 19. —4 Ibid., n. 20. — 5 Ibid., n. 21-26. ιίζη ASSISTANCE I) IS MO (HANTS ARTICLE II De l'assistance des mourants. 98.— i” Indulgence plénière in articulo mortis. — î. Si l’état du malade vient à s’aggraver, le Curé ou son remplaçant, s’efforcera de l’aider plus que jamais à assurer son salut L 2. Il engagera d’abord et disposera le malade à recevoir la bénédiction apostolique, avec l’indulgence plénière in articulo mortis, en lui rappelant les conditions à remplir à cet effet (î), en particulier, l’invocation du saint nom de Jésus 12. 3. Il exhortera ensuite et excitera le moribond à pro­ duire des actes de foi, d’espérance, de charité, et des autres vertus3, et à faire, de temps en temps, au moins de cœur, s'il ne le peut de bouche, les invocations : Miserere mei Deus..., In te, Domine, speravi..., In manus tuas..., Deus in adjutorium..., et autres, indiquées au Rituel4. 99. — 2° Recommandation de l’âme. — i. Les prières de la recommandation de l’âme sont récitées par le Curé ou par un Prêtre 5, et, à leur défaut, par toute autre personne. On doit les commencer des que la mort paraît imminente. 2. Le Prêtre doit être revêtu du surplis et de l’étole violette; il est assisté au moins d’un Clerc; on doit allumer un cierge '’·, et il convient que celui-ci soit bénit. 3. En entrant dans la chambre du malade, le Prêtre dit Pax huic domui. B. Et omnibus habitantibus in ea, puis il asperge d’eau bénite le malade, le lit et les assistants, en disant l’antienne Asperges me, Domine’ (2). Il présente (1) Voir ci-après n"· 206-212. (2) Seul le Prêtre dit ces prières et fait l’aspersion; il les omet, s’il fait la recommandation de l’âme immédiatement après avoir donne le Viatique, l’Extrême-Onction ou l’indulgence plénière ni artiruln mortis. * 1 Ibid., c. v, n. i. — 2 Ril. Rom,. tit. V» c. v. n n. 4. — 5 Ibid., c. VI. n. 9. — G Ibid,. c. Vit» n. 1. . — 3 Ibid., n. 3. 7 Ibid 1 Ibid . 78 LE RITUEL ROMAIN ensuite au malade le Crucifix à baiser, en lui adressant quelques paroles d’encouragement pour l’exciter à la confiance, et dispose l’image du Sauveur devant le malade b 4. Il récite alors, à genoux, les petites litanies des Saints, auxquelles les assistants répondent Ora pro eo (ea)'-. — Si un laïque remplace le Prêtre, il peut les réciter en langue vulgaire. 5. Quand le mourant entre en agonie. — et alors seu­ lement — le Prêtre récite l’oraison Proficiscere, anima christiana, puis les six autres oraisons qui suivent 3. 6. Si l'agonie se prolonge, il peut réciter sur le mou­ rant les chapitres XVII, XVIII et XIX de l’évangile selon saint Jean, et les autres prières indiquées dans le Rituel .* 100. — 30 Dernier soupir. - 1. A l’approche du dernier instant, tous les assistants, à genoux, doivent redoubler d’instances dans la prière s. 2. Si le mourant ne le peut faire lui-même, le Prêtre ou un autre dirait pour lui à haute voix : JÉSUS, JÉSUS, Jésus. A cette invocation souvent répétée aux oreilles du mourant, on ajoute, si cela semble opportun, les aspira­ tions suivantes : In manus tuas, Domine, commendo spiritum meum. — Domine fiesu Christe, suscipe spiritum meum. — Sancta Maria, ora pro me, et les autres, indiquées par le Rituel ° (1). 3. En même temps, là où la coutume existe, on sonne quelques coups de cloche pour avertir les fidèles que le (1) Nous croyons utile de reproduire ici en français les invocations a suggérer au mourant : Mon Dieu, je remets mon âme entre Vos mains. ~ Seigneur Jésus, recevez mon âme. — — Sainte Marie, priez pour moi. — Marie, mere de grâce et de miséricorde, protégez-moi contre l'ennemi, et accueillez-moi à l'heure de ma mort. -— Saint ~ ‘ Joseph, priez pour moi. — Saint Joseph, avec la bienheureuse Vierge, Votre épous e. ouvrez-moi le sein de la miséricorde divine. Jésus, Marte, Joseph, je Vous donne mon cœur et mon âme. · Jésus, “‘ Marte, Joseph, assistez-moi dans ma dernière agonie. — Jésus, Marie, Joseph, avec Vous je dormirai et reposerai en paix. * 1 Ibid., n. 2. — 2 Ibid., n. 3. — 3 Ibid., n. 4. — 1 Ibid., n. 5 — 5 fkSi r Vîli. n. 1. —· Rit. Rom., tic. v. c. vin. n. i. ” * ASSISTANCE DES MOI-RANTS malade est sur le point d’expirer, et les inviter à prier pour lui L 101. — 40 Après la mort. — 1. Quand le mourant a rendu le dernier soupir, le Prêtre ou une autre personne récite le répons Subvenite, avec les versets et l’oraison qui suivent 2. — Si le défunt était Prêtre, on ajoute, après son nom, la mention Sacerdotis 3. 2, Pendant ce temps, si telle est la coutume, on sonne le glas funèbre, pour convier les fidèles à prier pour le repos de Pâme du défunt4. 3. On procède ensuite à la toilette et à l’habillement du corps; on lui met une petite croix entre les mains, posées sur la poitrine; à défaut de croix, les mains seraient croisées l’une sur l’autre 5. 1) Pour l’habillement des laïques, rien n’est prescrit par le Rituel ; on peut se conformer aux usages locaux. 2) Pour les Clercs, ils doivent tous, autant que possible, être revêtus, sur leurs habits ordinaires et sur la soutane, de tous les ornements de leur ordre, ainsi que de la barrette °. — Les ornements sacrés doivent être de couleur violette ' ou noire 8. En conséquence : a) Le Prêtre porte sur la soutane, l’amict, l’aube, le cordon, le manipule, l’étole et la chasuble9; - li) le Diacre ; l’amict, l’aube, le cordon, le manipule, l’étole transversale et la dalmatique 10;— r)le Sous-Diacre : l’amict, l’aube, le cordon, le manipule et la tunique11; J) les Clercs minorés et tonsurés portent le surplis 12. 3) On peut enterrer les Clercs défunts avec leurs orne­ ments, ou les leur enlever avant la mise en bière, suivant la coutume des lieux 13. 4) L’usage de mettre un calice entre les mains des Prêtres défunts n’est pas réprouvé 14; mais il convient que ce ne soit pas un calice qui serve pour la Messe. Hbid., n. 2 - - Ibid., n. 3. — 3 Ibid. — * Ibid., n. 4. — 5 Ibid. — ° Ibid., tit, VI, n. 12. - ' Ibid., n. 13. — s S. R. C.. n. 422S. — u Rit. Rouk, tit. Vb c. i, n. 13. 10 Ibid., n. 14 — 11 Ibid., n. 15.— 12 Ibid., n. 16.— 13 S. R. C.. n. 2682, ad 25. — 11 S. R, C .. n. 29 j s. ad 9. 8θ LE RITUEL ROMAIN jj 4. Le corps ainsi disposé, est placé en lieu convenable; ' on met auprès, sur une table, une lumière, et un vase d’eau 1 bénite dont on asperge le corps de temps en temps. Et, jusqu’aux funérailles, ceux qui veillent le défunt doivent prier pour le repos de son âme L / CHAPITRE VII DE L'ADMINISTRATION DU SACREMENT DE MARIAGE. ARTICLE PREMIER Règles générales. § 1. — De la célébration du mariage. 102. i° Assistance requise. — 1. Pour être valide, le mariage doit être contracté en présence de deux témoins, et du Curé de la paroisse dans laquelle il est célébré, ou de tout autre Prêtre délégué par le Curé ou par l’Ordinaire du lieu - (1). a) Sur sa paroisse, le Curé assiste validement au mariage, non seulement de scs paroissiens, mais encore des étrangers, pourvu qu’il n’y ait pas été contraint par la violence ou par une crainte grave 3. />) Tout autre Prêtre doit avoir une délégation expresse, personnelle et spéciale, soit du Curé, soit de l’Ordinaire du lieu (2); une délégation générale ne saurait suffire, (1) L’Ordinaire peut assister validement et licitement aux mariages sur tout son territoire (Codex, can. 1094-1097; S. C. C., 2 août 1907, decr. Ne temere» (2) S’il n'était pas possible, soit d’avoir le Curé, ou l’Ordinaire, ou leur délégué, soit de se présenter devant eux sans inconvénient grave, le mariage pourrait être validement et licitement contracté avec la seule assistance de deux témoins : i° en danger de mort; 20 même en dehors du danger de mort, si l’on prévoyait prudemment qu’un tel état de ' /ÛL Rom., tit, v. c. n. 4. — 2 Λΰ. Rom.. tit. vi!, c. ι, η. 4 et 5; c. II, η i ; Codex, can. 1094; S, C. C., 2 août 1907. dccr. Ne temere, 1 i. — 3 Rii, Rom . tit. VU. c î. n. 4 et Sî Codex, can. 1095; § XI S. C. C., ibid., 1. LE SACREMENT DE MARIAGE : ENQÎ.ÊTJ, PRÉALABLE 8| sauf quand elle est donnée aux Vicaires coopérateurs, pour la paroisse à laquelle ils sont attachés \ 2. Dans sa paroisse, le Curé assiste licitement à un mariage, lorsqu’il s’est assuré : i° de Pétât libre des contractants au point de vue canonique; 2° du domicile ou quasi-domi­ cile, ou de l’habitation depuis un mois de l’un ou de l’autre contractant dans sa paroisse. а) S’il s’agit de nomades, le séjour actuel suffit; toutefois, hors le cas de nécessité, le Curé ne procédera pas à leur mariage, avant d’en avoir référé à l’Ordinaire ou à son délégué. б) Pour d’autres qui n’auraient pas demeuré sur sa paroisse le temps voulu, il ne pourrait assister licitement à leur mariage, qu’après en avoir obtenu l’autorisation du Curé ou de l’Ordinaire de l’un ou de l’autre contrac­ tant. — Il serait dispensé de faire cette démarche, dans un cas de nécessité Oprave. 3. En règle générale et sauf motif raisonnable, c’est en présence du Curé de Y épouse que le mariage doit être célébré 2. 103. — 20 Enquête préalable. — 1. Pour assurer la validité et la licéité du mariage, le Curé doit s'informer auparavant : i° quels sont ceux qui veulent se marier et à quelle paroisse ils appartiennent; 20 s’ils sont baptisés (1) et confirmés (2); 3° s’ils ont l’âge requis pour la validité, savoir: l’homme au moins seize ans révolus, et la femme choses ne devrait pas cesser avant un mois. Dans les deux cas, il fau­ drait, si on le pouvait, s’assurer,en outre, l’assistance d’un Prêtre quel­ conque; mais le mariage serait valide avec les seuls témoins (Codex, can. 1098; cf. S. C. C., 2 août 1907, décr. Ne temere, VII et VIII). (1) Si les contractants n’ont pas été baptisés dans sa paroisse, le Curé doit exiger la preuve du baptême de l’un et de l’autre, ou, pour les mariages mixtes, seulement de la partie catholique (Codex, can. 1021, 1). (2) Les catholiques qui n’auraient pas reçu la confirmation, devraient, s'il n’y avait pas de graves inconvénients, la recevoir avant d’être admis àcontracter mariage (Rit. Rom., tit. VU, c. 1, n. 14; Codex, can. 1021, 2). 1 Codex, can. 1095, § 2: 1096, § t ; S. C. C., ibid., vi. ibid., n. 6; Codex, can. 1097; S. C. C., ibid., v, CÉRÉMONIAL. — XL · Rit. Rom., 6 ■Ί 81 LE RITI’I'.I. ROMAIN au moins quatorze également révolus; 40 s’il n’y a pas entre les futurs quelque empêchement canonique (1); 50 s’ils se marient de leur plein gré et librement; 6° s’ils sont suffisamment instruits de la doctrine chrétienne1. 2. Le Curé doit connaître les empêchements canoniques, soit prohibants, soit dirimants; quels sont les degrés de la consanguinité et de l’affinité; ceux de la parenté spiri­ tuelle résultant du baptême. 3. Il n’admettra pas facilement à contracter mariage les vagabonds, les étrangers, et ceux qui ont déjà été mariés; il aura grand soin de faire les enquêtes et d’obtenir les permissions nécessaires 2. 104. — 3° Publication des bans. — i. Le mariage doit être précédé de la publication des bans, faite trois jours de dimanches ou de fêtes d’obligation consécutifs, à l’église, pendant la Messe solennelle ou pendant un autre Office religieux fréquenté par les fidèles3 (2). — Cette publication incombe au Curé des futurs *. «) Si les futurs sont de paroisses différentes, les publi­ cations doivent se faire dans chacune d’elles s. b) Si, après avoir atteint l’âge de puberté (3), l’un ou l’autre des contractants a séjourné six mois dans un autre lieu, le Curé doit en référer à l’Ordinaire; celui-ci pres­ crira soit d’y publier aussi les bans, soit d’employer quelque (1) S’il y a danger de mort et qu'on ne puisse avoir d’autres preuves, il suffît, à moins d indiccs contraires, que les contractants affirment sous serment qu’ils sont baptisés et exempts de tout empêchement canonique (Codex, can. 1019, 2). (2) Voir Va formule de publication dans le Rituel, tit. VII, c. 1, n. 8. On ne publie pas les bans pour les mariages mixtes, à moins d’une auto­ risation spéciale de l’Ordinaire, et, dans ce cas, on doit taire la religion de la partie non catholique (Codex, can. 1026; S. C. S O., 26 nov. 1862). (3) L’âge de la puberté est fixe à quatorze ans accomplis pour les garçons, et à douze ans acco . plis pour les filles (Codex, can. 88, 2). 1 Rit. Rom., tit. VII, can. I. η i : Codex. can. 1020, § 2;—2 Rit. Rom., ibid., n. 13. —3 Rit. Rom., ibid , n. 7 c. 11. n. 1; Codex, can. 1022 et 1024. * Rît. Rom., ibid., n. et 8; Codex. can. 1023 -· 5 Rit Rom . ibid,, n I I I 1.1: sacrement m: .mariage .* piblicatîon des bans 83 autre moyen d’informations sur l’état libre des futurs1 (1). 2. En place de la publication des bans, l’Ordinaire peut autoriser, pour son territoire, V affichage aux portes de l’église paroissiale ou d’une autre église. La durée obli­ gatoire de cet affichage est d’au moins huit jours, y compris deux dimanches ou fêtes de précepte2. 3. Pour un motif légitime, l’Ordinaire des futurs peut, s’il le juge bon, dispenser des bans, quand même ceux-ci devraient être aussi publiés dans un autre diocèse 3 (2). 4. Si le mariage n’était pas contracté dans les six mois qui suivent les publications, il faudrait, sauf contre-avis de l’Ordinaire, recommencer la publication des bans1. 105. — 4° Autres devoirs du Curé. — i. Lorsque les enquêtes et les publications sont terminées, le Curé ne doit pas procéder à la célébration du mariage sans avoir en main toutes les pièces nécessaires (3), et, à moins de cause raisonnable, sans avoir laissé s’écouler un délai de trois jours depuis le dernier ban 5. 2. Le Curé aura soin de rappeler aux futurs conjoints la sainteté du mariage, les obligations réciproques des époux, et celles des parents à l’égard de leurs enfants; il les exhor­ tera vivement à recevoir les sacrements de la "Pénitence cl de {’Eucharistie avant la célébration du mariage ®. (1) On agirait de même après un séjour moindre, si l’on soupçon­ nait quelque empêchement (Codex, can. 1023, 3). (2) Quand les futurs appartiennent à deux diocèses differents, c’est l’Ordinaire du lieu où se fera le mariage qui a le droit d’accorder la dispense; si le mariage devait être célébré en dehors de ces diocèses, n'importe lequel des deux Ordinaires pourrait accorder la dispense (Rit. Rom., tit. VII, c. I, n. 9; Codex, can. 1028, § 2). (3) Au nombre de ces pièces doit figurer le certificat authentique délivré par tout autre Curé qui a eu à faire une enquête ou des publi­ cations, en vue de ce même mariage. Ce dernier est tenu de fournir ce certificat au Curé qui doit assister au mariage (Rit. Rom., tit VII, c. I, n. 10; Codex, can, 1029). 1 Codex, can. 1023, § *· — 2 Codex. can. 1025. — 3 Rit. Rom., tit. vu. c. h n. 9; Codex, can. 102S §x. — 1 Rit. Rom., ibid., n. ji; Codex. can. 1030. H. — 6 Rit, Rom.. ibid., n. ii ; Codex, can. ibid., § 1, — ° Rit. Rom . ibid , n 14; Codex, can. 1033. i I i LE RITUEL ROMAIN <81 3. Il exhortera très sérieusement les enfants mineurs à ne pas se marier à l’insu de leurs parents ou malgré leur opposition raisonnable; s’ils refusaient de se rendre à ses avis, le Curé n’assisterait à leur mariage qu’après avoir consulté l’Ordinaire du lieu L 4. Hors le cas de nécessité, on doit observer dans la célé­ bration du mariage, les rites approuvés par l’Église ou consacrés par des coutumes louables 2. 106. — 50 Mariages mixtes. — 1. Les mariages mixtes (entre catholiques et non catholiques) ne peuvent pas être célébrés à l'église3 ; le Prêtre doit interroger les conjoints sur leur consentement mutuel, mais tous les rites sacrés sont prohibés 2. Cependant, si de graves inconvénients devaient résulter de cette prohibition, l’Ordinaire du lieu pourrait permettre de célébrer le mariage à l’église, ou autoriser quelqu’une des cérémonies habituelles, mais toujours à l’exclusion de la célébration de la Messe 5 (1) et, par consé­ quent, de la bénédiction nuptiale. §2. - De la bénédiction nuptiale. 107. — i. La bénédiction nuptiale consiste dans les (1) C’est non seulement la Messe pro sponso et sponsa, mais toute autre Messe, serait-elle une Messe basse ordinaire, que, à l’occasion et à la suite d’un mariage mixte, il est interdit de célébrer en présence des époux et de leurs invités, alors même que ceux-là n’y occuperaient pas les places assignées d’ordinaire aux époux catholiques (Secret, Stat , instr. 15 nov. 1858). Toutefois, si la Messe ne pouvait pas être considérée comme le com­ plément de la cérémonie nuptiale, elle ne serait pas défendue (Rép. de la C. I. C., 10 nov. 1925, Λ. A. S. ann. 1925, p. 583), Ce serait le cas d une Messe dite la veille ou même le jour du mariage à l’intention du conjoint catholique, et à laquelle celui-ci viendrait communier en l’absence de l’autre conjoint. 1 Rit. Rom., ibid . n. 15*. Codex, can, 1034. — r2 Codex, can. iioo; S. R. C.. n 3531. ad 4. S. 6: 3566. — 4 Rit. Rom., tit. vu., c . I. n. 20; Codex, can, η. ιιου. §3 — 1 Coder. can, 1 02. §§ 1 et * Coder, can, 1102. §2; can. I ICO. § 3- I I . I 1 1.1 SACRI Ml NJ 1)1. MARIAGC : Bl NI III (. J ION NII'llxJJ. prières particulières marquees dans le Missel pour être récitées sur les epoux pendant la Messe de mariage, savoir : deux oraisons après le Pater, et une avant Placeat 2. Cette bénédiction n’est pas de précepte grave, mais le Curé doit vivement exhorter les époux à la recevoir 2. 3. Elle ne peut jamais être donnée en dehors de la Messe3, ni même à une Messe qui n’admet pas la commémoraison pro sponso et sponsa ‘J. 4. La bénédiction nuptiale doit être donnée par le Prêtre qui célèbre la Messe de mariage *' (1). — Elle n’en­ traîne, d’ailleurs, pour ce dernier, aucune obligation d’ap­ pliquer la Messe à l’intention des époux, à moins que, pour cela, il n’ait reçu un honoraire ®. 5. La bénédiction nuptiale ne se donne pas : i° avant le mariage 7; 2° en V absence de l’un des époux 8; 30 aux secondes noces, à moins que, si l’usage du lieu le permet, l’épouse, fût-elle veuve, ne l’ait pas encore reçue 4” en temps prohibé (dit férié ou clos), sauf permission spéciale de l’Ordinaire10; 50 aux mariages mixtes11. 6. Lorsque la bénédiction nuptiale n’a pas été donnée au jour du mariage, soit parce que celui-ci a été célébré en temps clos, soit pour tout autre motif, elle peut, sous les réserves indiquées ci-dessus (ηυ 5), être donnée plus lard, même après plusieurs années d’union 12 — A cet effet, on célèbre en présence des deux époux 13 (2), la Messe (1) Tout Prêtre autorisé par le Cure ou par l'Ordinaire, peut célébrer la Messe de mariage et y donner la bénédiction nuptiale, même si ce n’est pas lui qui a reçu le consentement des époux (Rit. Rom., tit. VU, c. 1, n. 16). (2) Ceux-ci doivent être avertis qu'ils n'ont pas, dans la circonstance, à renouveler leur consentement (Rit. Rom., tit. VII, c. 1, n. 17). ’S. R. C.. n. 3798, ad 3. —2 Rit. Rom., ibid., n. 16; Codex, can. 1101. § I. —3 Addit.in Rub. Miss., ut, n» n. 2; Rit. Rom., ut. vu, c. 1. n. 16; S. R. C., n. 3016, ad i et 2; 3226; 3798» ad 4; 4232. —4 Addit, in Rub. Miss., tit. 11» n. 2; Miss., rub. spec.; S. R. C.» n. 3016, ad 1 ; 3103. ad 14; 3922, VI<— 5 Cf. Rit. Rom., tit. vu. c. n, n. 4, Λ/tw., rub. spec. — ° S. C. S. O., 1 sep.. 1 841 *. S. C Prop. Fid.» 10 jan 1837. — 7 Cf. Rit. Rom., ibid. — e Addit, in Rub. Miss., tit. n. n. 2. — H Addit, in Rub, Miss., ibid; Rit. Rom., ibid.» n. 18: S. R. C.» n. 2461, ad 1. — 1,1 Rit. Rom., ibid., n. 19; Codex, can. ιιοι, § i; 110S, § 2 et 3, Addit. in. Rub. Miss., ibid; S. R. C., n. 3079. ad 1. — 11 Codex, can. 1102. 5 2.—12 Rit, Rom., ibid., n. 16; Codex, can. 1101, § 1 ; S. C. S. O., 31 août ihSi. — 13 Addit, in Rub. Miss., tit. π η. 2; Rit. Rom., ibid.» n. 16: S. R. C.» n. 4269, ad 7 So LE RUI EL ROMAIN de mariage, qui jouit alors des mêmes privilèges liturgiques que si c’était le jour même du mariage L § 3. — Du lieu et du temps pour la célébration du mariage. 108. — i° Le lieu. — 1. Hors le cas de nécessité, le mariage entre catholiques doit être célébré à Γéglise parois­ siale. Ce n’est qu’avec la permission de l’ûrdinaire ou du Curé, qu’il peut avoir lieu dans une autre église ou oratoire, soit public, soit semi-public. 2. Exceptionnellement et pour un motif sérieux (i), ΓOrdinaire du lieu peut aussi autoriser la célébration du mariage dans une maison particulière (2) ; mais il ne doit pas la permettre dans une chapelle de Séminaire ou de Religieuses, si ce n’est en cas d'urgente nécessité, en prenant toutes les précautions voulues2. 20 Le temps. — 1. Le mariage peut être célébré à toute époque de l’année3. 2. Il est seulement défendu de donner la bénédiction nuptiale solennelle en temps férié ou clos, c’est-à-dire depuis le premier dimanche de l’Avent jusqu’au jour de Noël inclusivement, et depuis le mercredi des Cendres jusqu’au jour de Pâques inclusivement .* 3. Toutefois, pour une cause juste, et en sauvegardant les lois liturgiques, l’Ordinaire peut permettre cette béné­ diction solennelle (3) même pendant le temps clos, en (1) Tulles seraient» par exemple, la nécessité de valider secrètement un mariage, l’impossibilité pour l’un des conjoints de se rendre à l’église. (2) S’il y avait, dans la maison, un oratoire privé où il fût permis de célébrer la Messe, ce serait là qu’aurait lieu le mariage, et celui-ci pourrait, si rien par ailleurs ne *sy opposait, être suivi de la Messe de mariage (S. R. C., n. 3265). (3) Par le fait même de cette autorisation, la Messu pro sponso et sponsa est permise aux mêmes jours qu’en dehors du temps clos; si elle était liturgiquement empêchée, il faudrait, pour donner cette bé1 S. R. C.. n. 4269, ad 6. — 2 Codex. can. 1109. — 3 Rit. Rotn.. tit. vu. c. I, n. 19: Codex, can. 1x98 §1. —1 Rit. Rom.. ibid.; Codex, ibid., § 2; ,lddit. in Rf/h. Miss., tit. il. n. 2. 1.1. SACREMENT DE MARIAGE : CEREMONIES A OBSERVER S; recommandant aux époux de s’abstenir de toute exagé­ ration dans la pompe extérieure L ARTICLE II Objets â préparer. 109. — i. Λ la sacristie. — On prépare un surplis et une étole blanche pour le Prêtre; un surplis pour le Clerc. Si le Prêtre doit célébrer la Messe, on prépare les ornements, sauf le manipule. 2. A l’autel. — On dispose le calice au milieu de l’autel, et le Missel ouvert au coin de l’épître. 3. Λ la crédence. — On met un plateau, pour l’anneau nuptial; le bénitier, l’aspcrsoir, le Rituel; on met aussi le manipule du Célébrant, si c’est lui qui doit recevoir le consentement des époux. 4. Dans l’église. — On prépare hors du chœur (1), près de la balustrade, la place que doivent occuper les époux, ainsi que les personnes qui les accompagnent. ARTICLE III Cérémonies à observer. 110. — i° Préparation. — 1. Les futurs époux se placent au lieu préparé, avec au moins deux témoins. Le Prêtre, même s’il est Chanoine, se revêt du surplis et de l’étole blanche2, sans la chape3 (2). S’il doit célébrer la Messe addiction en ajouter l'oraison à celle de la Messe du jour (Addit, in Rub. Miss., tit. II, n. 2; S. R. C., 14 juin 1918, Herbipolen., ad 1 et 2). (1) Il n’est pas permis de placer dans le chœur les futurs époux et leurs invités (cf. Cœr. Ep., 1. I, c. xni, n. 13; S. R. C., n. 157; 175; 1258; 1288). (2) L’usage de la chape, en ce cas, est réservé aux Évêques (cf. Pont if.. Ritus pro celebr. sacram, matrim.). Rit. Rom., ibid : Codex, ibid., § 3. — 2 Rit. Rom., tit. vu. c. 11. n. 1: S. R C. n. 2622: 2680: 2993; 3785. nd i, — 3 Cf. Rit. Rom., >bid; Ephem. lit., t. XVI, p. 652. SS LE RlTl’El. ROMAIN immédiatement après, il prend tous les ornements, excepté le manipule; il ne peut être en aube et étole seulement1. Le Clerc se revêt du surplis. 2. Le Prêtre, ayant salué la croix de la sacristie, se couvre, et se rend à l’autel les mains jointes. Arrivé devant l’autel, il se découvre, donne sa barrette au Clerc, fait la révérence convenable, se rend à la balustrade, et se tourne vers le peuple. 3. U allocution peut se faire : soit à ce moment, soit entre la célébration du mariage et la Messe, soit, comme l’indique le Missel (mais seulement dans le cas où l’on donne la bénédiction nuptiale), après l’oraison Deus Abra­ ham, immédiatement avant Placeat. 111. — 2° Echange du consentement des époux. 1. Le Clerc, ayant déposé la barrette, prend à la crédence le Rituel, et le donne au Prêtre ou le soutient devant lui. En meme temps, les futurs époux, ayant quitté leurs gants s’ils en font usage, s’approchent du Prêtre avec les témoins, et se mettent à genoux2 : le fiancé à la droite de la fiancée (1); les témoins se tiennent debout près d’eux. 2. Le Prêtre interroge les futurs époux en langue vulgaire, pour leur demander leur mutuel consentement. — Il doit faire grande attention à ce que les deux 3 contractants répondent clairement et distinctement, de manière à être entendus des témoins, et à ne laisser aucun doute sur la liberté et la spontanéité de leur consentement. 112. — 30 Les époux se donnent la main. — 1. Les époux ayant exprimé leur consentement, le Prêtre leur dit de se donner la main droite; puis il les bénit, en disant : Ego conjungo vos in matrimonium, in nomine Patris, et Filii, φ et Spiritus Sancti. Amen. — 11 peut, si c'est l’usage, se servir d’une autre formule 4. (ï) Dans certains pays, il est d’usage que les futurs époux se tiennent debout pour contracter mariage : on peut, sur ce point se conformer à la coutume locale Œph. lit., t. XII, p. 1898). 1 S. R. C.. n. 3158. ad 3- — * Martinucci. Wapclhorat. Piller. — 3 Rit. Rom., tit. vu. c. II. n. 2. — 1 Ibid. sûrement ni; mariage : cérémonies 80 2. Il reçoit ensuite l’aspersoir, et asperge les époux au milieu, à sa gauche, et à sa droite, sans rien dire. 113. — 4° Bénédiction et tradition de l’anneau nuptial. 1. Si l’anneau nuptial n’est pas déjà sur le plateau, on l’y met en ce moment; le Clerc soutient le plateau à la droite du Prêtre, et a soin de répondre chaque fois qu’il y a lieu. Le Prêtre bénit Panneau, comme il est indiqué dans le Rituel (i); aux mots bette die... et bette ►!« dicimus, il fait le signe de croix sur Panneau (2). Après Poraison, il reçoit l’aspersoir, et asperge Panneau en forme de croix1. 2. Il prend ensuite Panneau et le donne à l’époux; celui-ci le met au doigt annulaire de la main gauche de son épouse, et le Prêtre bénit en même temps, en disant : In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen ; puis il lit les versets Confirma hoc, etc., et Poraison Respice. Ensuite, les époux et les témoins retournent à leurs places. Le Prêtre se rend à l’autel, s’il doit célébrer la Messe. 114. — 5° Inscription et notification du mariage. 1. Après la célébration du mariage, le Curé ou son rem­ plaçant doit, — meme si c’est un autre Prêtre, délégué par lui ou par l’Ordinaire, qui a assisté au mariage, — inscrire le plus tôt possible sur le registre des mariages, les noms des époux et des témoins, le lieu et la date du mariage, et mentionner toutes les autres indications prescrites par le Rituel ou par V Ordinaire2. 2. En outre, le Curé doit mentionner, sur Pacte de bap(1) On peut, si c'est la coutume, bénir ainsi deux anneaux (S. R. C., 3531, ad 4). (2) La bénédiction de l’anneau est obligatoire dans le mariage entre catholiques (S. R. C., 3548, ad 2), même pour les secondes noces S, R. C., 2743, ad 2). — « Hæc benedictio per modum intercessionis operatur, ut sponsi vera et sincera dilectione sese mutuo prosequantur, fidelitatem servent. Quandoannulus frangitur, amittitur, aut usu teritur, novus benedici potest eadem formula quæ in celebratione matrimonii • ponitur. » (De Herdt, t. III, n. 273.) 1 Ibid., n. 3. — 2 Rit. Rom., tit. vit, c. n. n. 7; Codex, can. 1103. § 1 . S, C. C.. 2 août 1907, dccr. -Ve tenure, ix, 1, HI (ΊΊ Ι. ROMAIN ()O tëme de chacun des deux conjoints, qu’ils ont contracté mariage tel jour dans sa paroisse l. 3. Si l’un des conjoints — ou les deux — a été baptisé dans une autre paroisse, le Curé (du mariage) doit notifier le mariage, soit directement, soit par l’intermédiaire de la curie épiscopale, au Curé de la paroisse où les conjoints ont reçu le baptême, afin que celui-ci mentionne le mariage sur le registre des baptêmes 2 (1). a kt i ci j·: iv De la Messe de mariage. § i. Règles générales. 115. — i. Quand les époux ont droit à la bénédiction nuptiale, on peut et on doit célébrer, en leur présence, la Messe votive pro sponso et sponsa. «) Cette Messe -votive est permise tous les jours, excep­ té (2) : les dimanches; — aux fêtes de précepte, même supprimées; — aux doubles de ire ou de 2e classe; — pendant les octaves privilégiées de ire ou de 2e ordre (3); — aux fériés et vigiles privilégiées3 (4), — et pendant tout le temps clos. (1) Lorsque le mariage a été contracté sans la présence d’un Prêtre qualifié, conformément au canon 1098, i°, c'est le Prêtre qui y aurait assisté et, à son défaut les témoins solidairement avec les contractants, qui sont tenus d’en assurer au plus tôt l’inscription sur les registres des mariages et des baptêmes (Codex, can. 1103, § 3; S. C. C., 2 août 1907, decr. Ne temere, IX, 3), (2) Aux jours exceptés ici, il faut ajouter les trois jours des Rogations, si l’on fait la procession, dans les églises paroissiales où il n’y a qu’un (3) Les octaves privilégiées de i’ r ordre sont les octaves de Pâques et de la Pentecôte; celles de *2' ordre sont les octaves de l’Epiphanie et du Saint-Sacrement. (4) Les fériés privilégiées sont le mercredi des Cendres et tous les jours de la Semaine Sainte. — Les vigiles privilégiées sont celles de Noël, de l’Épiphanie, et de la Pentecôte.. 1 Rit. Rom., ibid.. Codex, can. 1103, § 2. — 2 Rit. ~ Ront., ibid. ; Codex, ibid —3 Addit. in Rub. Miss., tit. 11, n. 2: S. R. C .. 14 juin 1918. lierbipolen.. ad 2 et 3. U· 1,1 I SACRI.Ml.M l»l MARJAGI : MESSE bf MVKIAGI. Nota. — Si pour une cause juste, l’Ordinaire a autorise la benediction nuptiale en temps clos, on peut aussi dire la Messe votive pro sponso et sponsa. b) Cette Messe est du rit simple. Elle n’admet ni Gloria, ni Credo : elle comporte trois oraisons, si l’Office du jour est semi-double ou simple; s’il est double, on omet l’orai­ son du 'Temps : on dit Benedicamus Domino, et, à la fin, l’évangile selon saint Jean, sauf dans le cas où l’on a com­ mémoré une vigile, une férié, ou une fête ayant un évangile strictement propre F 2. Aux jours où la Messe votive pro sponso et sponsa est défendue, on peut et on doit, pour donner aux époux y ayant droit la bénédiction nuptiale, célébrer en leur pré­ sence la Messe du jour, avec mémoire pro sponso et sponsa. a) Il faut toutefois excepter tout le temps clos (sauf permission de l’Ordinaire), et le jour de la Commémoraison de tous les Fidèles trépassés (i), où il est prohibé de donner la bénédiction nuptiale. b) La mémoire pro sponso et sponsa se joint toujours, sous une seule conclusion à l’oraison du jour12; on ajoute ensuite, s’il y a lieu, sous une conclusion distincte, les commémoraisons occurrentes, et l’oraison commandée par l’Ordinaire. 3. Quand on célèbre la Messe votive pro sponso et sponsa, ou qu’on en fait mémoire à la Messe du jour, on dit : après Pater noster, deux oraisons spéciales, Propitiare, etc., et Deus (pii potestate etc.; après Benedicamus Domino ou Ite Missa est, l’oraison Deus Abraham, etc. 4. Lorsqu’il n’est pas permis de donner la bénédiction nuptiale, on ne peut pas non plus célébrer la Messe votive pro sponso et sponsa, ni en faire mémoire à la Messe du jour3. (0 La benediction nuptiale est, en effet, prohibée aux Messes de Requiem (S. C, S. O., irr sept. 1841). 1 Rub. gen. Miss.. (it. vin, n. 4: tit. xii. n. Addit, in Rub. Mix., (it. \i, n. i:til. vn, n. 2; tit. IX. n. 1; S. R. C., n 2542. ad 1; 2582; 24 mni 1912» 'Iubu2t ad 7. —. 2 Addit, in Rub. Mise., tit. I, η. 2; S. R. C., 14 juin 191S» IMipolefi., nd 1. — ? Addit, in Rub. Miss.. tit. 1, n. 2. 4D El § 2. HEU EL ROMAIN Cérémonies à observer. 116. — i° A la Messe basse. — i. Après le Pater, le Prêtre, ayant dit tout bas Amen, n’essuie pas la patène, mais il fait la génuflexion, se rend au coin de l’épîtrc, et se tourne vers les époux, qui sont à genoux; en même temps, le Clerc prend le Missel, et le soutient devant le Célébrant. Le Prêtre, tenant les mains jointes, dit les deux oraisons, Propitiare, Domine, et Deus, qui potestate; il revient ensuite au milieu de l’autel, fait la génuflexion, essuie la patène, et continue la Messe; le Clerc remet le Missel sur le pupitre 1 (i). 2. Après Benedicamus Domino ou Ite Missa est, suivant la qualité de la Messe, le Prêtre, sans quitter le milieu de l’autel -, se tourne vers les époux, qui sont à genoux; le Clerc, ayant pris de nouveau le Missel, le soutient devant lui. Le Prêtre, les mains jointes, dit, sans Oremus, l'oraison Deus Abraham ; puis il donne aux époux les avis qu’il croit nécessaires; cependant, le Clerc dépose le Missel et prend le bénitier; le Célébrant reçoit ensuite l’aspersoir, et asperge les époux trois fois : devant lui, à sa gauche, et à sa droite; après quoi, il se retourne vers l’autel, dit Pla­ ceat, etc., donne la bénédiction, et termine la Messe comme à l’ordinaire 3. 1 I I ) I ] 117. — 2° Particularités de la Messe solennelle de I mariage. — Lorsque la Messe de mariage est chantée solennellement, on observe les particularités suivantes : i. Si c’est le Célébrant qui reçoit le consentement mutuel des époux, il le fait en surplis et en étole, sans chape ni j (i) On peut, si telle est la coutume, présenter apres Vzlgnus Dd l'instrument de paix à baiser aux époux (Gavantus, Cavalùri^ Di Herdt. Schober). — Il est à souhl ue les epoux communient, comme le suppose le Missel, à la Messe même < u ils reçoivent la béné­ diction nuptiale; toutefois, ils n’y sont pas obligés (S. R. C., n. 3329; 353b ad 7; 3222, VI)· 1 1 A/fw., rub, spec. — * M arti nucci, De Hcrdt. —3 Λ/ίπ.. rub. spec. 1.1 SACRI Ml,XT bl MARJAGI 1 MI SSE I»I MARIAGE (β Ministres sacres. Il se rend ensuite à la sacristie, pour se revêtir des ornements de la Messe. 2. Le Sous-Diacre reporte, comme à l’ordinaire, la patène à l’autel un peu avant la fin du Pater ; c’est lui qui, debout, soutient le Missel devant le Célébrant pendant que celui-ci, après le chant du Pater et après celui du Benedi­ camus Domino ou de l’Zte Missa est, lit sur les époux les prières de la bénédiction nuptiale; il replace ensuite le livre sur le pupitre. 3. Le Diacre essuie la patène et la présente au Célébrant seulement après que celui-ci a terminé l’oraison Deus qui potestate ; il se tient à la gauche du Prêtre pendant les prières de la bénédiction nuptiale; après l’oraison Deus Abraham, et les avis qui la suivent, il passe à la droite du Prêtre, lui donne l’aspersoir avec les baisers ordinaires, et le reçoit de même, quand les époux ont été aspergés. 4. Quand cette Messe : a} est la Messe votive pro sponso et sponsa, les cérémonies sont celles de la Messe solennelle sans Gloria ni Credo1·, les oraisons, la préface, et le Pater se chantent sur le ton férial2; le Benedicamus Domino est celui des fériés ordinaires; — b) Quand c’est la Messe du jour, le chant et le rit sont ceux qui conviennent à cette Messe. S. R. C., n. 3922. vi. — - S. R. (. n. 4157. nil fi; cf. n. 3574, ud v. 5. DEUXIEME PARTIE DES FONCTIONS EXTRASACRAMENTELLES. Nous traiterons, sous ce titre, des expositions du SaintSacrement, — de ΓOffice des morts et des funérailles, — des bénédictions, — des processions, — du culte des saintes Reliques, — et de quelques fonctions extraordinaires. PREMIÈRE SECTION DES EXPOSITIONS DU SAINT-SACREMENT. Après avoir exposé les notions et règles générales con­ cernant les expositions du Saint-Sacrement, nous indi­ querons les cérémonies à faire pour le transport, l’expo­ sition, la reposition et la bénédiction du Saint-Sacrement. CHAPITRE PREMIER NOTIONS ET REGLES GÉNÉRALES. ARTICLE PREMIER Des différentes espèces d’expositions 118. — i° Exposition solennelle. Exposition privée. 1. 11 y a deux espèces d’expositions du Saint-Sacrement : l’exposition publique, et l’exposition privée. 2. L’exposition est publique, quand le Saint-Sacrement est exposé dans Vostensoir non voilé et placé sur un trône. imposition i>r saint-sacrement : conditions keqi ises g? (/) Toute exposition publique est solennelle1 ; a de plus et de moins solennelles. b) Les expositions les plus solennelles sont : i° celle des Quarante-Heures; — 2° celles qui se font pour une cause grave et intéressant toute l’Église, à l’occasion d'une cir­ constance qui donne lieu à un grand concours de fidèles; — 30 celles qui, bien que n’étant pas les prières des QuaranteHeures, se font néanmoins en cette forme : telles sont les expositions qui, en certains endroits, ont lieu pendant trois jours dans la semaine de la Septuagésime, de la Sexagésime, ou de la Quinquagésime, ou seulement le jeudi de la Sexa­ gésime; les expositions dites de l’Adoration perpétuelle (i). c) Il est d’autres expositions publiques moins solennelles ; telles sont : les expositions qui se font pour les neuvaines précédant certaines fêtes, ou qu’on fait pour d’autres motifs d’ordre public, comme en temps de calamités, ou pour le repos- de l’âme des fidèles trépassés 2. 3. L’exposition privée consiste à ouvrir seulement la porte du tabernacle, dans lequel le ciboire est exposé, couvert de son pavillon3 (2) ; on peut, à la fin, donner la béné­ diction avec le ciboire L 119. — 2° Conditions requises pour faire l’exposition. i. L’exposition publique ne peut se faire, même dans les églises des Réguliers exempts, sans la permission de VOrdi(1) Il est expressément recommandé de faire chaque année, dans toutes les églises paroissiales et dans toutes les autres églises où l’cn conserve habituellement le Saint-Sacrement, l’exposition des Quarante-Hcures aux jours déterminés par l’Ordinaire, et avec la plus grande solennité possible. Pour les églises dans lesquelles, en raison de cir­ constances spéciales, l’exposition des Quarante-Heures ne pourrait avoir lieu, l’Ordinaire doit veiller à ce que le Saint-Sacrement soit exposé solennellement au moins pendant quelques heures, à certains jours déterminés (Codex, can. 1275). (2) Il n’est pas permis de retirer le ciboire du tabernacle pour le déposer sur l’autel (S. R. C., n. 3394, ad 1; 4180, ad 2; Benoît XIV, Inst. XXX, n. 16). 1 Gardcllini. in Instr. Clem.. § 36. n 2. — :" Benoît XIV, Instit. xxx. n. 9; Gardcllini, in Inst. Clem.. § 8. n. 3: § 36. n. 2.. — ’ ?.. Γ.. n. Soo: 3394. — 3* S. R. C.. ad 1; 4180. ad 2; Benoît WV.lnstit. xxx, n.16: Gardcllini. in Inst Clem., § 36. ______ n. 10 et n. — * S. R. C.. n. 3650, nd 1 et 4; 3666; 3X75, ad 3. o<> I.F RITCEL ROMAIN naire du lieu, et sans une raison juste ct ^rawe 1(i), Elie doit toujours se terminer par la bénédiction du Saint-Sacrement. 2. L’exposition privée peut se faire sans l’autorisation de l’Ordinaire, pour tout motif raisonnable, dans les églises et les oratoires où l’on Conserve légitimement le SaintSacrement 2. Nota. — Il n’est pas permis au Prêtre d’ouvrir la porte du tabernacle, dans l’unique but de satisfaire sa dévotion personnelle 3. 120. — 3° Temps de l’exposition. — i. En règle géné­ rale, il ne faut pas exposer le Saint-Sacrement avant l'au­ rore, ni faire la reposition et donner la bénédiction du Saint-Sacrement après le commencement de la nuit4. L’Ordi­ naire, pourtant, pourrait le permettre 5*. 2. On peut tolérer l’usage de joindre l’exposition du Saint-Sacrement à la célébration des Offices de certaines fêtes °, à la condition qu'il n’y ait rien, dans les solennités, qui puisse faire oublier le respect dû à la sainte Eucha­ ristie 7 (2). — Mais il est défendu d’exposer le Saint-Sacre­ ment le Jeudi et le Vendredi Saints 8. 3. Les expositions solennelles du Saint-Sacrement ne doivent pas être fréquentes dans la même église, à cause de la difficulté de les faire souvent avec toute la décence exigée 9. * (1) Toutefois, le jour île la fête du Saint-Sacrement et durant Voctavc, on peut, sans autorisation de l’Ordinaire, faire l’exposition publique pendant la Messe solennelle et pendant les Vêpres, dans toutes les églises qui ont la permission de garder la sainte Eucharistie (Codex, can. 1274, § 1; S. R. C., n. 753). (2) Des décrets accordent cette tolérance là où existe une coutume ancienne et difficile à abolir. Il est contraire à l’esprit de la liturgie de faire coïncider l’exposition des Quarante-Heures ou de ΓAdora­ tion perpétuelle avec la fête du Titulaire ou du Patron. 1 Codex, can. 1274. § t: s R· C„ n. 588; 641, ad t; 703; 800: 882; 988, ad t 1008: 1018; 1329; 1388; 1450: 1487. ad 5: 1673; i860; 2740, ud 6; 3104, ad t4. 3703. - Codex, can. 1274. § 1; BenoîtXIV. ibid.; Gardcllini, ibid. — 3 S. R. C.. n. 3832. ad 2 — 1 S. R. C.. n. 1879; 3124. ad 6. — 5 S. R. C., n 3384· — 0 S. R C.. n. 3448, ad 5. — ‘ Gardcllini, in Inst. Clem., § 3. n. 8; cf. S. R. C.. n. 3124. ad 5. — s S. R, C.. n. 3676. — 0 Gardcllini, in Inst, Clent·, § 36. n. 5; cf. Benoît XIV, Instil, χχχ, n. s EXPOSITION 1)1 SUN|-S U.RE.MJ N Γ : DECOR \l ION DE l’a! FI L 07 121. — 40 Ministre de l’exposition. — Le Ministre de l’exposition et de la reposition du Saint-Sacrement est le Prêtre ou le Diacre. Mais il n’y a que le Prêtre qui puisse donner la bénédiction avec le Saint-Sacrement ; le Diacre le pourrait seulement dans le cas où, pour une cause grave et avec l’autorisation de l’Ordinaire ou du Curé, il aurait porté le saint Viatique à un malade ’. ARTICLE H De la décoration de l’autel de l’exposition. 122. — i° Autel de l’exposition. — i. Pour les Qua­ rante-Heures, le Saint-Sacrement doit être exposé au grand autel, excepté dans les églises patriarcales 2. Toute autre exposition peut se faire à n’importe quel autel 3. 2. Le Saint-Sacrement ne peut pas être conservé dans le tabernacle de l’autel où a lieu l’exposition; si on l’y conservait habituellement, il faudrait, pendant l'expo­ sition, le mettre à un autre autel 4 (i). 3. L’autel ct la chapelle où a lieu l’exposition doivent être ornés comme aux solennités. Cela s’entend surtout des objets qui sont à l’autel même et servent immédiatement à l’exposition, et, en particulier, du trône où l’on place l’ostensoir5. 123. — 20 Le Trône. — 1. Le Saint-Sacrement exposé dans l’ostensoir doit toujours être placé sur un trône : on ne peut pas l’exposer sur l’autel, devant le tabernacle (2). — Cependant si la disposition du tabernacle ou de l’autel ne permettait pas de placer le trône sur le tabernacle ou (1) Cette défense ne concerne pas une exposition de courte durée. (2) Nous parlons des expositions qui durent un certain temps; pour une simple bénédiction, précédée seulement d’un motet et du Tantum ergo, on peut laisser l’ostensoir sur l’autel; on ne pourrait pas en dire autant d’un long Salut. 1 Codex, can. 1274. §2. — 2 Gardcllini, in Inst. Clean., § 3. n. 1.— 3 S. C. C.. fév. 1719. — 4 S. R. C., n. 3449. ad 3; n. 3525. ad 4. — 5 Gardcllini, ibid. CÉRÉMONIAL. — H. 7 98 LE RITl'EL ROMAIN au milieu des gradins, on pourrait exposer le Saint-Sacre­ ment sur l’autel, à la condition qu’il y fût sous un petit baldaquin 1. 2. Le trône (vulgairement Vexposition') est une sorte de dais destiné à honorer le Saint-Sacrement exposé. Il con­ siste en une base plate surmontée d’un gradin peu élevé, d’un baldaquin à ciel plein ou ouvert, et d’un dossier unis­ sant la base au baldaquin. a) Il est garni de tentures de soie blanche 2 ; on peut toutefois employer d’autres couleurs3, pourvu que le blanc domine. Les tentures, s’il y en a, se placent au bal­ daquin et au fond, non sur les côtés. — Le trône peut aussi être en bois ou en métal doré. b) Des branches en métal, pour porter quatre ou six cierges, sont ordinairement fixées à la base, en avant de chaque côté4. Sur le gradin, on doit disposer un corporal. 3. La place du trône est sur le tabernacle, s’il y en a un, ou sur le gradin le plus élevé, au milieu de l’autel. 4. Le trône ne doit pas être fixe ni rester à demeure sur l’autel; il n’est fait que pour le Saint-Sacrement exposé, et l’on ne peut y placer la croix de l’autel 5. 5. Le trône est indispensable si l’autel n’est pas abrité d’un ciborium. Quand l’autel est surmonté d’un baldaquin, le trône n’est plus nécessaire : l’ostensoir est alors placé, si c’est utile, sur un support qui l’élève 6. 6. L’ostensoir doit laisser voir la sainte Hostie; on ne doit donc rien mettre qui puisse en empêcher la vue7. 7. Il n’est pas permis de mettre des lumières ou un miroir derrière l’ostensoir 8. 8. Le ciboire ne peut jamais être placé sur le trône de l’exposition 9. 124. — 3° Conopée et devant-d’autel. — i. Le devant1 Inst. Clem., §$. n. i; Eph. lit., t. 15. p. 51. — 2 Gardellini, in Inst. Clem., ? 5, n. t. — 3 S. R. C.. n. 3767. ad 20, 3· — 4 S. R. C., n. 3780. ad 4. —5 S. R. C.. n. 4268. ad 4. — e Martinucci. 1 11. c. xxxvm, n. 6. — 7 Jmt. Clem.. § 5. — ** Gardellini. in Inst. Clem., § 6. n. s; S. R. C., n. 2613, ad 5. - " Gar­ dellini. ibid., n. 10; S. R C.. n. 2725. ad 4; 3394. ad 1; 4096. ad 7; 4180. ad 2. EXPOSITION DE SAINT-SACREMENT : DECORATION DE LA' I.X . n. 1. 7 et 12; S R. C.. n. 3940, ad 4.— * Inst. Clem., § 7: S. R. C , n. 937. ad 6; 2390. ad 4 — 5 Inst. Chin.. §7; Gar­ dcllini, ibid., n. 4: S. n C.. n. 2427. ad 10 — ° S. R. C . n. 2544. — 7 Gar­ dcllini. in Inst. Clem., $ 30. n. 14- — 8 Inst. Clem , § 16. S. R C., n. 3157. ad 10; 3448, ad 2. TRANSPORT DU SAlNT-SACREMEN T d’un autel a un autre io3 2. Il n’est pas permis de donner la communion à l’autel où le Saint-Sacrement est exposé A 3. L’usage de la barrette et de la calotte est interdit, même au Prédicateur, nonobstant toute coutume contraire 2. Nota. — Il n’est pas défendu de se couvrir pendant les Heures canoniales, si le Saint-Sacrement exposé est voilé ; mais il est louable de ne pas se couvrir 3. 4. On ne doit pas faire la quête en parcourant l’église; on peut la faire à la porte et sans bruit4. Il faut éviter tout ce qui peut porter à l’irrévérence et aux distractions. 5. O41 ne peut ni chanter ni réciter {'Office des morts3. 6. Quand il y a sermon, on doit mettre un voile devant le Saint-Sacrement 6, et le sermon doit être court 7. 132. — 5° Prières en langue vulgaire. — II est permis, mais seulement hors des fonctions liturgiques solennelles 8, de réciter ou de chanter des prières en langue vulgaire devant le Saint-Sacrement exposé 9, pourvu que ces prières aient été dûment approuvées10, et qu’elles ne soient pas des traductions de morceaux liturgiques : ceux-ci devant toujours être chantés en latin n. CHAPITRE II CÉRÉMONIES A OBSERVER POUR LE TRANSPORT. L’EXPOSITION. LA REPOSITION, ET LA BÉNÉDICTION DU SAINT-SACREMENT. ARTICLE PREMIER Transport du Saint-Sacrement d’un autel à un autre § i. Objets à préparer. 133. — i. A la sacristie. — On prépare un surplis et S. R. C.. n 3448. ad i ; 3449.ad 3: 3482: 3505. ad 1 et 3:3525. ad 4: 4353 • Cf. S. R. C.. n. 1352. —3 S. R. C . n. 2552. ad 1. — 4 S. R. C.. n. 3»57. id 10. — 6 S. R. C.. n. 3479. ad 2. — 0 S. R. C.. n. 3728. ad 2. — " Cf. 1ml. Clem., § 32; Benoît xtv. Inst. XXX, n. 17. 8 S. R. C , n. 3496. ad 1: 3S3O. ad 2. — u S. R. C.. n. 3537. ad 1 et 2. — 1,1 S. R. C.. n. 3157. ad 8. — ,lS. R C., n 3537. ad 3: 4235. ad 8; 4268. ad 10. ï<»4 LE RITUEL ROMAIN une étole blanche, pour le Prêtre ou le Diacre qui doit porter le Saint-Sacrement. 2. Aux deux autels. — On découvre les deux autels; on y met la clef du tabernacle, et on peut allumer, à chacun, deux cierges. Sur l’autel où se trouve le Saint-Sacrement, on place une bourse blanche avec un corporal, si le Prêtre ne la porte pas lui-même; sur l’autre autel, on dispose un cor­ poral que l’on étend d’avance, et on place la bourse contre le gradin. 3. A la crédence. — On y met le voile huméral blanc. On place auprès Vombrellino 1 (1), et deux flambeaux pour les Clercs qui accompagnent le Saint-Sacrement. § 2. Cérémonies à observer. 134. — i. Le Prêtre ou le Diacre (2), qui transporte le Saint-Sacrement, est assisté de trois Clercs, dont un porte Vombrellino, et les deux autres les flambeaux. On pourrait, à la rigueur, porter un seul flambeau 2. 2. Les Clercs se revêtent du surplis. Le Prêtre se lave les mains, si c’est nécessaire, se revêt du surplis et de l’étole blanche, et prend la barrette. 3. Le Prêtre fait avec les Clercs le salut à la croix de la sacristie, et se couvre. Les Clercs le précèdent à l’autel; ils peuvent dès lors porter les flambeaux, ou bien les prendre près de l’autel. S’ils sont trois, l'un est en avant, et les deux autres marchent de front derrière lui 3; vient ensuite le Prêtre, tenant les mains jointes, ou portant la bourse devant sa poitrine. 4. En arrivant à l’autel, le Prêtre donne la barrette au premier Clerc, fait la génuflexion avec ceux qui l’assistent, (1) A Rome, on ne déplace jamais le Saint-Sacrement sans employer le petit dais appelé ombrellino. (2) L’n Diacre, en raison de son ordre, peut toujours transporter et exposer le Saint-Sacrement, même en présence de Prêtres (Codex, can. 1274 . S. R- C., n. 4194, ad 3). 1 Cf. S. R. C.. n. 3322. ad î et 2: Rit. Rom.. tit. iv, c. iv, n, 7, 9 cl 10. — - Rit. Rom., ibid., n. 10. —3 Afrm. Rit., ut. tv, c. 11. § 1. n. 6. TRANSPORT DC SAINT-SACREMEXT d’c\ AI TEL A ΓΧ Ο PRE Ιθ5 et tous sc mettent à genoux, et font une courte adoration. Le Clerc dépose la barrette, et prend le voile huméral. 5. Le Prêtre se lève, monte à l’autel, déplie le corporal (à moins qu’il ne soit déjà étendu), et place la bourse comme pour la Messe. Il ouvre le tabernacle, fait la génu­ flexion, sort le ciboire ou la custode, le met sur le corporal, et ferme le tabernacle. — Si le Saint-Sacrement était dans l’ostensoir, il en retirerait la sainte Hostie, qu’il transpor­ terait dans la lunule ou dans la custode1 (1). 6. Pendant ce temps, les Clercs prennent les flambeaux allumés, s’ils ne les ont pas déjà, et l’un d’eux prend la barrette du Prêtre. Le Prêtre descend sur le plus haut degré, et se met à genoux sur le bord du marchepied; le premier Clerc lui met alors le voile huméral2, et prend l’ombrellino. 7. Le Prêtre, ayant reçu le voile, se lève, couvre le ciboire ou la custode des deux extrémités du voile3, et le prend des deux mains. Il le porte directement à l’autel où il doit être déposé, en récitant des psaumes alternati­ vement avec les Clercs. Un Clerc marche derrière le Prêtre, en tenant Vombrellino ouvert au-dessus du Saint-Sacrement. 8. Lorsqu’ils sont arrivés à l’autel où l’on porte le SaintSacrement, les Clercs se mettent à genoux. Le Prêtre monte à l’autel, pose le ciboire ou la custode sur le corporal, fait la génuflexion, descend, et se met à genoux sur le bord du marchepied 4 ; le premier Clerc lui ôte le voile huméral, qu’il dépose, ainsi que l’ombrellino (2). Le Prêtre remonte alors à l’autel, fait la génuflexion, Æuvrc le tabernacle, y dépose le ciboire ou la custode, fait la génuflexion, et ferme le tabernacle5. Il descend ensuite au bas des degrés, (1) Le Prêtre ne doit pas. en ce cas, transporter Postcnsoir, même en le couvrant du voile huméral (S. R. C., n. 3576, ad 12). (2) Cette manière de recevoir et de quitter le voile est indiquée dans le Memoriale Rituum (tit. iv, c. 11, § ut, n. 3). — Suivant l’usage de Rome, le Prêtre, après avoir posé le ciboire sur le corporal, se met immédiatement à genoux sur le marchepied, pour recevoir ou quitter le voile. 1 S. R. C., n. 3576, ad 12. — 2 Mem Rit., ibid,, § J. n. 3; S. R C . n 2669« Rit·» ibid. — 5 Ibid. ad 2.—3 Rit. Rom., tit. iv. c. iv. n, 9. —4 I 1 J ιού LE 111 Π EL ΚΟΜ Α IX fait la génuflexion premier, se couvre, monies ordinaires. de l’autel, ou bien avec les Clercs, reçoit sa barrette du et retourne à la sacristie avec les céré­ Les Clercs laissent les flambeaux près les reportent à la sacristie. ARTICLE II De l’exoosition du Saint-Sacrement. 4b § i. - Objets à pi'êparer. 135. — i. A la sacristie. — Si l’exposition se fait avant la Messe, on prépare les ornements du Célébrant et de ses Ministres, sans manipules. Si elle se fait après la Messe, il n’y a rien de spécial à préparer. Si elle se fait avant les Vêpres, et que celles-ci doivent être suivies de la béné­ diction, on prépare une étole. 2. A l’autel. — On se conforme, pour la décoration de l’autel, à ce qui est prescrit n° 122. On découvre l’autel; on place contre le gradin, du côté de l’évangile, une bourse renfermant un corporal. Devant la bourse, on met {'osten­ soir couvert d’un voile blanc, l’ouverture tournée vers le côté de l’épître. On met la clef à la porte du tabernacle ou sur l’autel. On étend d’avance un corporal au trône de l’exposition. Nota —■ La bourse doit être blanche, si l’exposition n’est pas jointe à une fonction qui se célèbre avec des ornements d’une autre couleur; autrement, la bourse serait de la couleur des ornements, 3. A l’endroit accoutumé. — On prépare l’encensoir, la navette, et des flambeaux (1). - Si l’exposition se fait avant la Messe, on met à la banquette les manipules du Célébrant et de ses Ministres. (1) Le nombre de Porte-flambeaux est proportionné à la solennité di l’exposition, si celle-ci est aussitôt suivie de la bénédiction; dans le cas contraire, deux Porte-flambeaux suffisent. EXPOSITION 1)1’ SAINT-SACREMENT : CÉRÉMONIES §2 — ÎO7 Cérémonies spéciales aux Ministres. 136. — i° Observations et règles générales. — i. Une exposition très solennelle on une procession du Saint-Sacre­ ment se fait après la Messe chantée à laquelle on a consa­ cré l’IIostie qui doit être exposée, ou portée en proces 3. Une exposition moins solennelle peut se faire en dehors de toute autre fonction; quelquefois elle se fait soit avant, soit après la Messe ou les Vêpres. 3. Si l’exposition n’est jointe à aucune autre fonction, les Ministres sont : le Prêtre; un ou plusieurs Clercs, dont deux Porte-flambeaux, et le Thuriféraire. Si elle est jointe à la Messe ou aux Vêpres, tous les Ministres assistent à l’exposition, et il y a en plus les Porte-flambeaux. Si elle a lieu avant l’Office, on peut la faire avant l’entrée du Clergé au chœur. 4. S’il faut apporter le Saint-Sacrement d’un autre autel, un Prêtre le transporte comme il est dit au n° 134, et fait l’exposition de la manière indiquée ci-après. 5. Il n’est pas prescrit de chanter pendant qu’on fait l’exposition. On le fait aux Quarante-Heures, pour les­ quelles il y a des prières prescrites. Aux autres expositions, il est louable de chanter des antiennes de lOfficc du SaintSacrement, comme O quam suavis est ; des strophes des hymnes du Saint-Sacrement, comme Adoro te, O salu­ taris hostia, Panis angelicus; des motets en l'honneur du Saint-Sacrement, approuvés ou consacrés par l’usage. (1) Toutes les fois que le Saint-Sacrement doit être exposé pendant un certain temps, ou porté en procession, on commence par célébrer une Messe, et l’on consacre à cette Messe l’hostie qui doit être exposée, ou portée en procession. Les prescriptions du Rituel et du Cérémonial ili Evêques relatives à la procession de la fête du Saint-Sacrement sont positives, et aucun auteur ne suppose qu’il en puisse être autrement. Cette Messe est appelée Messe pro expositione, et on y fait mémoire du Saint-Sacrement, comme il est dit au tome I, n° 506. 11 \ a excep­ tion pour le jour octave de la Fête-Dieu, où la procession a lieu apres les Vêpres, et termine l’exposition. 1 Rit. Rom., tit. IX. c. V. n 2; lini, in Inst. Clem., § 19. n. 2. . Ερ., I li. c. xxxm. n. 15 et 31 ; Gardcl- v'w ' *" * ·“ * io8 le rituel romain 137. — 2° Exposition en dehors de toute autre fonc­ tion. — i. Le Prêtre ou le Diacre qui doit exposer le SaintSacrement, se revêt à la sacristie du surplis et de l'êtole blanche, et se rend à l’autel, précédé du Thuriféraire, du Cérémoniaire, et de deux Clercs Porte-flambeaux. 11 pourrait se revêtir de la chape, et être assisté d’un Prêtre ou d’un Diacre qui ferait l’exposition. 11 pourrait aussi être accompagné d’un Diacre et d’un Sous-Diacre; il serait alors revêtu de l’aube '. 2. En arrivant à. l’autel, le Prêtre donne sa barrette au Cérémoniaire ou à un Clerc, qui la met à la crédence. Il fait avec les Clercs la génuflexion sur le pavé, et ils se mettent à genoux sur le plus bas degré; les Porte-flambeaux s’agenouillent sur le pavé, en face ou de chaque côté de l’autel (i). 3. Après une courte adoration, le Prêtre monte à l’autel, déplie le corporal, et place la bourse comme pour la Messe. Ayant ensuite découvert l’ostensoir, posé le voile du côté de l’évangile, mis l’ostensoir sur le corporal, et ouvert le tabernacle (2), il fait la génuflexion, prend le SaintSacrement, le met dans l’ostensoir, ferme le tabernacle, et fait la génuflexion. a) Si la lunule est dans une custode, le Prêtre, après avoir ouvert le tabernacle et fait la génuflexion, prend la cus­ tode, la place sur le corporal, ferme le tabernacle, ouvre la custode, prend la lunule et la met dans l’ostensoir, ferme la custode qu’il place en dehors du corporal, et fait la génuflexion. b) Si le Prêtre, pour exposer le Saint-Sacrement sur le trône, et pour l’y reprendre, doit se servir d’un escabeau, un Clerc le place, au moment voulu, sur le marchepied, devant le milieu de l’autel, et le reporte ensuite à sa place. 4. Le Prêtre, ayant placé l’ostensoir sur le trône de (1) Voir tome 1, n" 659, note (i). (2) On ne fait aucune inclination quand le Prêtre ouvre le tabernacle (S. R. C’., n. 4179, ad 2). 1 Mvniti. EXPOSITION DU SAIN'T-S\C.I< I MI.M 1 I 1 ( : CEU I-..MON I ES log l’exposition, fait la génuflexion sur le marchepied, descend sans tourner le dos au Saint-Sacrement, et s’agenouille sur le plus bas degré; il fait une inclination médiocre, et se lève pour mettre l’encens 1; le Thuriféraire s’approche, et le Cérémoniaire présente la navette. Le Prêtre, tourné vers le cote de l'épitre, met de l’encens dans l’encensoir sans bénédiction, puis s’agenouille, reçoit l’encensoir, et encense le Saint-Sacrement de trois coups doubles, avec une profonde inclination de tête avant et après2; s’il porte la chape, les Ministres en relèvent les bords. 5. Ayant rendu l’encensoir, le Prêtre se lève, fait avec les Clercs la génuflexion à deux genoux sur le pavé, reçoit la barrette, et retourne à la sacristie; il se couvre quand il n’est plus en vue du Saint-Sacrement. Nota. — i° Le Thuriféraire est debout en présentant l’encensoir pour y faire mettre l’encens; il est à genoux en le donnant, et en le recevant; —2° L’encensement est de rigueur à l’exposition 3 avec l’ostensoir; il se fait après que l’ostensoir a été placé sur le trône;— 30 On ne se sert pas du voile huméral pour porter le Saint-Sacrement au trône quand même il faudrait passer derrière l’autel. 138. — 3° Exposition avant ou après la Messe chantée. 1. Si l’exposition se fait immédiatement après la Messe, et s’il y a procession, on suit ce qui est prescrit pour la fête du Saint-Sacrement, sauf que le Clergé n’est pas paré .* 2. Si l’exposition se fait après la Messe mais sans pro­ cession, le Célébrant et les Ministres sacrés déposent leur manipule avant l’encensement du Saint-Sacrement 5; si l’ex­ position a lieu avant la Messe, ils reçoivent leur manipule du Cérémoniaire, après que le Célébrant a encensé le SaintSacrement. 3. Le Diacre de la Messe, ou un Prêtre ou Diacre en surplis et étolc, expose le Saint-Sacrement avec les céré­ monies indiquées au n° 137, 3. Il a soin, en faisant les 1 S. R. C.. n 4*79. ■ S. R. C., n. 3086. ad 3. 3 S. R C’., n. 35S0. ad 6: 4:02. ad 1. — 1 Gardellini. in Inst. Clctn., § 30, n. 20. — 6 Merati. 1 ΙΟ LE RITt EL ROMAIN génuflexions sur le marchepied, de tenir les mains jointes, et de se retirer un peu du côté de l’épître pour ne pas tourner le dos au Célébrant. — S’il n’est pas le Diacre de la Messe, il ne doit prendre et garder l’étole qu’au moment où il fait l’exposition. 4. Quand le Saint-Sacrement est placé sur le trône, le Célébrant met l’encens, et encense le Saint-Sacrement. Les Céroféraires se retirent après l’encensement, à moins que la bénédiction ne suive. Nota i°. — Avant la Messe, s’il fallait apporter le SaintSacrement d’un autre autel, on observerait ce qui est dit au n° 134. Nota 20. — Si la Messe est chantée sans Ministres sacrés, et s’il n’y a pas d’autre Prêtre ou Diacre, le Célé­ brant fait lui-même ce qui est indiqué pour le Diacre ou le Prêtre exposant. 139. — 4° Exposition avant ou après les Vêpres solen­ nelles. — i. Si l’exposition se fait immédiatement avant ou après les Vêpres solennelles, les Acolytes laissent les chandeliers avec les cierges allumés, à la place où ils les déposent pendant les Vêpres. 2. Un Prêtre ou un Diacre, avant pris l’étole, fait l’expo­ sition, comme il est dit aux n08 137 et 138; puis l’Officiant met l’encens et encense le Saint-Sacrement. Les Cérofé­ raires se retirent après l’encensement, à moins que la bénédiction ne suive. 3. S’il n’y a pas de Prêtre ou de Diacre pour exposer le Saint-Sacrement, l’Officiant le fait lui-même. .ARTICLE III De la reposition (1). § 1. — 140. Objets à préparer. i. A la sacristie. — On prépare les ornements ( i ) La reposition du Saint-Sacrement est généralement plus solennelle que l’exposition. REPOSITION nr SAINT-SACREMENT 1 I I du Prêtre, et s’il y a lieu, ceux des Ministres sacrés; on dispose les ornements du Diacre et du Sous-Diacre comme pour la Messe, mais sans manipules; et pour l’Officiant, l’amict, l’aube, le cordon l’étole et la chape. а) S’il n’y a pas de Ministres sacrés, on peut préparer les mêmes ornements pour l’Officiant, ou seulement le sur­ plis, l’étole et la chape. Si l’Officiant adroit au rochet, et si en l’absence de Ministres sacrés il ne prend pas l’aube, il prend, sur le rochet, l’amict, l’étole et la chape. б) Tous les ornements sont de couleur blanche, si la reposition ne suit pas immédiatement une fonction à laquelle on porte des ornements d’une autre couleur1. c) On prépare aussi des flambeaux pour les Clercs Céroféraires; et l’encensoir avec la navette. 2. A l’autel.» — On dispose la bourse, le corporal, le voile de l’ostensoir, la clef du tabernacle, et ce qui est indique aux n08 124 et 126. 3. A la crédence — On met le voile .huméral blanc, et s’il y a lieu, une étole de la couleur des ornements, pour le Prêtre ou le Diacre qui doit prendre le Saint-Sacrement au trône de l’exposition. § 2. Cérémonies spéciales aux Ministres. 141. — i° Ministres nécessaires. — i. La reposition du Saint-Sacrement publiquement expose peut se faire en dehors de toute autre fonction. Quelquefois, elle se fait après la Messe ou après les Vêpres. Elle est toujours accom­ pagnée de la bénédiction 2. 2. Si la reposition se fait indépendamment de toute autre fonction, l’Officiant doit avoir la chape 3; il est assisté d’un Cerémoniaire, d’un Thuriféraire, et des Porte-flam­ beaux (i); il peut être assisté d’un Diacre et d’un SousDiacre en dalmatique et tunique 4. (i) La présence d’assistants en chape à la reposition du Saint-Sacre1 S. R. C., n. 2562; 3175. ad 3; 3550 η. 3697. ad 12: 3764. ad 8; 3040. ad 7 3713· — 3 S. R. Γ­ n. 252S. ad 1. J 12 1.1. ΗΙΤΙΊ·:ΐ. ROMAIN a) Les Porte-flambeaux peuvent être deux, quatre, six ou huit, selon la solennité1; ils ne sont jamais plus de huit. />) Des laïques peuvent aussi portere des cierges, mais ils doivent rester hors du chœur 2. 3. Si la reposition se fait après la Messe ou après les Vêpres, tous les Ministres y assistent ( 1). — Elle ne peut jamais se faire avec des ornements noirs 3. 142. — 2° Arrivée à l’autel. — 1. L’Officiant se rend à l’autel de la manière accoutumée, avec ses Ministres, qui tiennent les bords de la chape, précédé du Thuri­ féraire, et des Céroféraires deux à deux; on se découvre dès qu’on est en vue du Saint-Sacrement. 2. 'fous font en arrivant la génuflexion à deux genoux sur le pavé, et s’agenouillent sur le plus bas degré : l’Officiant au milieu, et les Ministres sacrés, s’il y en a, à ses côtés; le Cérémoniaire à la gauche du Sous-Diacre, et le Thuriféraire à la droite du Diacre, ou bien le Cérémoniaire se met à la droite du Diacre, et le Thuriféraire à la droite du Cérémoniaire. Le Thuriféraire peut aussi se tenir debout près de la crédence. Les Porte-flambeaux se mettent à genoux sur le pavé, en face ou de chaque côté de l’autel. 3. Si des laïques portent des cierges, ils marchent en avant du Clergé, et se placent hors du chœur, devant la balustrade. 143. — 3° Chant du Tantum ergo. — 1. Le SaintSacrement ne doit pas être encensé aussitôt après l’arrivée des Ministres, même s’il est exposé depuis un temps notable h On chante immédiatement les deux strophes ment (hors le cas où elle suit immédiatement les Vêpres solennelles), est défendue (S. R. C., n. 4179, ad 8). (1) Après la Messe, voir t. 1, n” 686; après les Vêpres, voir t 1, nu 374. 1 Cf. Car. Et)., 1. 1. C. XII. n. 20. — J S. R. C.. n. 3388. ad j et 3. — 3 S R. C , n. 3949. ad 8. — 1 S. K. C.. n. 4202, ad 2. KEPOSIIION DC s Tantum ergo ct Genitori' ; à Veneremur cernui, on incline la tête. 2. A Genitori, ou selon l’usage, après Veneremur cernui, on fait une inclination médiocre2, ct on se lève3; le Céré­ moniaire et le Thuriféraire s’approchent. L’Officiant et ses Ministres se placent comme à l’ordinaire pour mettre l’encens : le Sous-Diacre élève le bord droit de la chape, le Diacre présente sans baisers la cuiller de la navette. On se met de nouveau à genoux; le Thuriféraire donne l’encensoir au Diacre, qui le présente au Prêtre. L’Offi­ ciant encense le Saint-Sacrement1 de trois coups doubles5, avec une profonde inclination de tête avant et après6 : les Ministres faisant l’inclination et soutenant la chape (1). Nota — S’il n’y a pas Diacre et Sous-Diacre, le Céré­ moniaire et le Thuriféraire se placent de chaque côté de l’Officiant et l’assistent; le Cérémoniaire présente la navette ct soutient la chape pendant l’imposition de l’encens; le Thuriféraire donne lui-même l’encensoir; puis tous deux soutiennent la chape. 144. — 40 Chant de l’oraison. — Après la strophe Genitori, on chante le verset Panem de cœlo ' ; pendant qu’on y répond, l’Officiant se lève sans inclination s; les mains jointes, il chante aussitôt 9, sur le livre que ses Ministres, toujours à genoux, soutiennent devant lui10, Oremus et l’oraison Deus, qui nobis, qu’il termine par Qui mis et regnas in scecula saculorumn. (Voir n° 149, 5). 145. — 50 Bénédiction. — 1. Après l’oraison, 1 Offi­ ciant se met à genoux sans inclination. Le Diacre (ou bien (1) On peut mettre l’encens soit à Genitori, soit après Veneremur cernui; mais l'encensement lui-même doit se faire à la strophe Geni­ tori (S. R. C., n. 4202, ad 1). 1 Rit. Rom,, tit. ix. c v, n. 5; Car. F.p., I. n, c. xxxin. n. 5: Gardcllini, inlmt. Clcni., § 24. n. 13; S. R. C., n. 3058; ad 3; 3086. ad 4. — 2 n. 4179. “il 3. — 8 S. R. C.. n. 3086, ad 3. S. R. c., n. 4202, ad I. *S. R. C.. n. 3086, ad 3. —e Ibid. — · Rit. Rom ibid Carr- Ep., ibid n. 17. — 8 S. R. C., n. 200S; 4»“9. ad 3. — " S. R. C n. 1265. ad J* Imt. Clem., § 3 > ; S. R. C.. n. 4179. ad 7. — 11 S R. C 8 cérémonial; — 11. LI. Iliri EL ROMAIN un Prêtre ou un autre Diacre, en surplis et étole) monte à l’autel, fait la génuflexion, les mains jointes et se retirant un peu du côté de l’épîtrc, va prendre l’ostensoir où il est exposé (1), le dépose sur l’autel, fait la génuflexion comme la première fois, et descend au bas des degrés, où il quitte l’étole. 2. Pendant ce temps, l’Officiant reçoit du Cérémoniaire le voile huméral. Puis, sans inclination, il monte à l’autel, fait la génuflexion, prend l’ostensoir avec les mains cou­ vertes des extrémités du voile, et donne la bénédiction1. — S’il doit lui-même prendre l’ostensoir au lieu où il est exposé, l’Officiant s’agenouille ensuite sur le bord du marchepied pour recevoir le voile. 3. L’Officiant peut recevoir l’ostensoir du Diacre, et le lui remettre ensuite : l’un et l’autre doivent être debout pour donner et recevoir l’ostensoir 2. — S’il n’y a pas Diacre et Sous-Diacre, un Prêtre ou un Diacre pourrait remplir la même fonction, mettant l’étole seulement au moment de toucher le Saint-Sacrement. 1) Si ΓOfficiant reçoit l'ostensoir du Diacre, il monte à l'autel avec les Ministres sacrés : le Sous-Diacre s’arrête sur le plus haut degré; le Diacre monte sur le marchepied, lait la génuflexion avec le Prêtre, et lui donne l’ostensoir; puis il se met à genoux sur le bord du marchepied, en même temps que le Sous-Diacre, et tous deux soutiennent les bords de la chape pendant que le Prêtre bénit3. Après la bénédiction, le Diacre sc lève, monte sur le marchepied, reçoit l’ostensoir et le pose sur l’autel; puis il fait la génuflexion avec l'Officiant, et descend avec lui et le Sous-Diacre, tous trois s’écartant pour ne pas tourner le dos au Saint-Sacrement. 2) Si le Diacre ne donne pas l'ostensoir à l'Officiant, il (i) On ne peut pas conserver l’usage d’encenser le Saint-Saçremcnt pendant ce temps (cf. S. R. C., n. 1479, ad 5). 1 Inst Clrm., § 31. — 2 S. R C . n. 975. ad 4. 3 Gardcllini. in Inst. Cletn.. n. 3975. ad 4; Ephem. lit., t. VII, p. 690. et t. II. n 620. REPOSITION ill s\l\Γ-SACItl Ml S I 115 s'arrête sur le plus haut degré, et s’agenouille, en même temps que le Sous-Diacre, sur le bord du marchepied. Après la bénédiction, l’Officiant fait la génuflexion, et descend avec les Ministres sacrés au bas des degrés, tous trois s’écartant un peu pour ne pas tourner le dos au SaintSacrement. Le Diacre remonterait aussitôt à l’autel pour remettre le Saint-Sacrement dans le tabernacle, si un autre ne le faisait pas. 4. Pour donner la bénédiction, le Prêtre, s’étant complè­ tement tourné vers les fideles, fait lentement un seul signe de croix avec l’ostensoir comme il le tracerait avec la main (après quoi, il peut ramener l’ostensoir au milieu et s’arrêter un instant), puis il se retourne en achevant le cercle L 5. Pendant la bénédiction : i° le Prêtre ne doit rien dire, et l’on ne doit rien chanter 2; 20 si l’on touche l’orgue, on le fait, comme pendant l’élévation, d’une manière douce et grave; 30 le Thuriféraire peut encenser le Saint-Sacre­ ment, mais l’usage contraire est préférable3; s’il encense, il le fait à genoux, et de trois coups doubles, avec une incli­ nation médiocre avant et après; 40 on peut sonner la clo­ chette, et il convient de sonner les cloches de l’église 4. 6. La bénédiction donnée, l’Officiant dépose l’ostensoir sur l’autel ou le remet au Diacre, fait la génuflexion, descend au bas des degrés, en se retirant un peu du côté de l’évangile, et s’agenouille sans inclination; le Cérémoniaire lui ôte le voile huméral, qu’il remet à la crédence. — Si le Prêtre doit lui-même mettre le Saint-Sacrement dans le tabernacle, on lui ôte l’huméral quand il s’est mis à genoux sur le bord du marchepied, après avoir déposé l’ostensoir sur l’autel. 146. — 6° Après la bénédiction. — 1. Le Diacre (ou un autre, comme il est dit n° 144, 2), monte sur le marche­ 1 Rit. Roni., tit. IX. c. V. n. 6 et 7; Or. Ep., I. Π. c. xxxin, n. 27; Gardellmi. in Inst. Clrm., § 31. n. 12. 14. 15; S. R C . n. 1563. ad 2. 2 RH. Hom., ut. lx. c. V. n. 6; Crer. Ep., 1. H, c. xxxtit. n. 27; S. R. C.. n. 2464; î*M.«d3; 3058, ad 2. —a Gardcllini, in Inst. Clem., ibid., n. 23: S. R. C.. n. 2956, ad 9; 3108, ad 6. 1 Barruffaldi, tit. 80, n. 78. ί Ih 1.1 RIT! KL ROMAIN pied, et fait la génuflexion, en se retirant un peu du côté de l’épître; il ouvre le tabernacle, retire le Saint-Sacrement de l’ostensoir, le inet dans le tabernacle, fait à nouveau la génuflexion (i), et ferme la porte. Il ferme ensuite l’os­ tensoir, le couvre de son voile, met le corporal dans la bourse, et descend à sa place. Nota. — S’il doit mettre la lunule dans une custode, après avoir fait la génuflexion en arrivant sur le marchepied, il ouvre la custode et la place sur le corporal, ôte la lunule de l’ostensoir et la met dans la custode qu’il ferme; puis il ouvre le tabernacle, y place la custode, fait la génuflexion, et ferme la porte; le reste comme ci-dessus (2). 2. Apres que le Diacre a fermé le tabernacle, on se lève; on retourne à la sacristie comme on en est venu, après avoir fait la génuflexion, les Cérofcraires précédant, deux à deux; l'Officiant et les Ministres sacrés reçoivent leur barrettes et se couvrent (3). ARTICLE IV De la bénédiction avec l’ostensoir. 147. — ιυ Notions générales.— 1. Le Salut avec l’osten­ soir comprend : 1) l’exposition du Saint-Sacrement, si (1) On n’a pas a s’incliner pendant que le Diacre fait cette génu­ flexion (S. R. C., n. 4179, ad 2). (2) S’il n’y a pas de tabernacle à l’autel où se fait la cérémonie, celui qui ôte le Saint-Sacrement de l’ostensoir laisse la lunule ou cus­ tode sur le corporal déplié, et la couvre d'un voile, après avoir fait h génuflexion. On se comporte alors comme si le Saint-Sacrement était dans le tabernacle, jusqu’à ce qu’on l’y transporte. (3) On ne suppose pas que le Saint-Sacrement soit exposé de nouveau après la bénédiction; car s’il doit demeurer exposé, on ne donne b bénédiction qu’au moment de la reposition (S. R. C., n. 3558, ad a) Cependant, s’il ne s'agit pas de l’exposition des Quarantc-îleurcs, un peut donner avec la permission de l'Ordinnire, la bénédiction, Ion même que l’exposition continuerait ensuite, en évitant toutefois de h réitérer souvent (S. R. C., n. 3448, ad 3). BENI DICTION AVEC l'OSTENSOIR elle n’est pas déjà faite; 2) le chant de certaines prières; 3) la reposition précédée de la bénédiction, (1). 2. L’autorisation de l’Ordinaire du lieu est toujours nécessaire pour cette cérémonie1; de plus, la bénédiction ne peut pas être donnée plusieurs fois le meme jour dans la même église, sans son autorisation spéciale 2. 148. — 2° Exposition. — Les cérémonies à observer sont indiquées n° 137. Deux encensements sont prescrits : l’un après l’exposition, l’autre avant la reposition, à Geni­ tori, etc., même si l’on vient seulement d’achever le premier encensement; dans ce cas, on ne remet pas d’encens dans l’encensoir pour le second encensement3. 149. — 3° Chant des prières. — i. Après le motet au Saint-Sacrement qui accompagne l’exposition, on peut chanter des prières, hymnes, antiennes, psaumes, litanies, etc., soit en l’honneur du Saint-Sacrement, soit en l’honneur de la Sainte Vierge ou des Saints, soit pour demander des grâces particulières. Ces prières doivent être tirées (1) Les prières appelées Saints du Saint-Sacrement ont pris le carac­ tère d'une fonction liturgique spéciale. Pour bien se rendre compte de cette cérémonie, au point de vue liturgique, il faut la diviser en trois parties : ιυ l’exposition; 2° le chant des prières du Salut; 30 la reposi­ tion. L’exposition pouvant être faite avant la réunion des fidèles pour les prières du Salut, le Salut peut consister dans la n position seule. De ces trois parties du Salut, deux ont le caractère d’une fonction litur­ gique : l’exposition et la reposition; la seconde partie n'est pas consi­ dérée comme liturgique, et on peut y réciter des prières en langue vul­ gaire. A Rome, un Prêtre, en surplis et en étole, fait l’exposition, et demeure au bas de l’autel pour présider les prières qui se font devant le SaintSacrement; au moment de la reposition, un autre Prêtre, en chape, vient pour cette fonction. Cependant, aucune règle ne s’oppose à l’usage d'après lequel tous Its Ministres qui doivent servir à la reposition viennent à l’autel pour Imposition, et y demeurent pendant tout le Salut. 1 Codex. can 1-174. $ 1 ; S. R C.. n. 1673: i860; 2740. ad 1701 - ÎS. R C n 3448. ad 1 ' S R C . n 4202, ad 1 ; 1104, nd 14: iî8 L1 RITUEL ROM KIN de la liturgie ou consacrées par une coutume ancienne (i), et chantées en latin1 (2). 2. A la fête et pendant l’octave du Saint-Sacrement il est convenable de ne chanter que des morceaux tirés de l’Office de cette fête ou ayant rapport au Saint-Sacrement. 3. Aux Saluts pour les défunts, on peut chanter, si l’usage en existe déjà (3) ou s’il y a induit spécial, le psaume De profundis, avec le verset Requiem ceternam, et l’oraison Fidelium -, 4. L’Officiant et ses Ministres doivent rester à genoux tout le temps du Salut, excepté pendant le chant du Te Deum\ du Regina cœli et du * Magnificat (4). 5. Après les morceaux en l’honneur de la Sainte A’ierge ou des Saints, ou pour demander une grâce particulière, on peut chanter les versets et oraisons correspondants, en suivant Tordre de dignité. d) On peut, après chaque morceau, chanter son verset (5) (1) Les prières consacrées par la coutume sont : Ave verum, Inviolata, Rorate cadi. Adeste fideles. Attende Domine, O filii et filice, Tota pulchra es. etc. Un décret autorise Adoremus in ecternum (S. R. C., n. 3426, ad 2). (2) Il n’est pas défendu de réciter des prières en langue vulgaire, pourvu que ce soit avant le Tantum ergo ou après la bénédiction (cf. S. R. C., n. 3530, ad 2). C’est ainsi qu’on peut lire une amende hono­ rable avant le Tantum ergo (cf. S. R. C., n. 3157, ad 8), ou faire une courte exhortation (S. R. C., n. 3599, ad 2). (3) Mais il est défendu d’introduire, là où il n’existe pas, l’usage de dire ou de chanter des prières pour les défunts devant le Saint-Sacre­ ment exposé (S. R. C., n. 3616). (4) Les décrets de la S. R. C. restreignent cette obligation à l’Officiant et à ses Ministres. Le Chœur pourrait se lever pendant les chants qui suivent l’exposition et précèdent le Tantum ergo, sauf prescription contraire des Rubriques, comme, par exemple, pendant la première strophe de Veni Creator, Ave maris stella, etc. (5) Faut-il, pendant le temps pascal, ajouter Alleluia, aux versets qu’on chante pendant le Salut? Une décision de la S. R. C. ne le permet pas; car il résulte de l’ensemble des rubriques que ΓAlleluia est alors ajouté aux antiennes et versets uniquement pendant les Offices litur­ giques. On ajoute Alleluia au verset Panem de cœlo parce que cela se fait pendant l’octave du Saint-Sacrement, et que la bénédiction avec 1 Gardcllini, in Instr, Clem,. § 31, n. 18. — 2 S. R. C., n. 2856; 3748, nd — 3 S. R, C.. n. 3965. ad 2. — 1 S. R. C., n. 4224. * Μ BÉNÉDICTION AVEC L'OSTENSOIR 1 19 et son oraison; mais il est préférable de chanter d’abord tous les morceaux à la suite, puis tous les versets : ou mieux un seul verset, — celui qui correspond à la première orai­ son,— et enfin toutes les oraisons, sous une seule conclu­ sion, celle qui convient à la dernière oraison. b) On peut ajouter des oraisons qui n’auraient pas rapport aux prières précédentes; mais quand on ne chante pas d’autre morceau que le Tantum ergo, on ne peut pas dire d’autre oraison que Deus qui nobis L — Il en est de même à la fete et pendant l’octave du Saint-Sacrement, quand bien meme on chanterait d’autres morceaux. c) Toutes les prières et tous les chants, ainsi que les oraisons doivent précéder le Tantum ergo- (i). (7) Les oraisons se chantent sans Dominus vobiscum 3, avec la conclusion brève, recto tono, et avec la finale fa ré4 au texte et à la conclusion de la dernière oraison. 6. Le Te Deum, quand il y a lieu, se chante aussi avant le Tantum ergo. β) Il doit être suivi immédiatement des versets Benedi­ camus Patrem..., Benedictus es, Domine..., Domine exau­ di..., Dominus vobiscum,.., et de l’oraison Deus, cujus mise­ ricordice3 (2). — On ne joint pas cette oraison à celle du Saint-Sacrement °. A) Pendant le Te Deum, on se tient debout "; on se met à genoux au verset Te ergo, queesumus 8. 150. — 4• 0 Reposition. — i. Le Tantum ergo avec le O verset Panem de cœlo, et l’oraison Deus, qui nobis, est tou­ te Tantum ergo constitue une fonction liturgique (S. R. C., n. 1334, ad 6; n. 3764, ad iS; n. 3983; E[>h. lit., t. VII, p. 439; t. IX, p. 214; t. XIV, p. 304). (1) Il y a exception pour l’exposition des Quarante-Heures, où certaines oraisons sont prescrites à la suite de l'oraison du Saint-Sacrement. (2) Les Chantres ou la Schola chantent les versets Benedicamus Patrem... et Benedictus es... ; lOfficiant chante le reste. I 1 SR. C., n. 41 Qo. ad 10.— 2 S. R. C.. n. 3520. ad 2: 4058. ad τ ; 4350. ad 2.—3 S. R. C.. n. 3751. ad 3; 4081. ad 7. — 1 S. R C.. n. 3638. ad 4 — S, R. C.» n. 2956. ad 3*. cf. n. 4194» ad 10; 4198. ad 10. - 6 Ibid. — 7 S. R. C., n. 2514. ad 7; 3965, ad 2. — h C ad 2. —Λ 1 S R. C .. n. 3764, ad 6. —*’ Brev., rub. spéc. ; Rit, Rom.9 tit. vi, c. t\ — Ibid. — 7 Brcv., rub. spéc.; Rit. Rom,, tit. vu c. ill, n. 5’. c. IV. — s Rit. Rom. tit. VI, c. Ht, n. 5. ( 1 DE l’oEI D I DES MORTS : CEREMONIES A OBSERVER 127 texte1; à la fin des psaumes, on dit Requiem aternam Jona cis Domine, etc 2. ARTICLE II Objets à préparer. 161. — i. A la sacristie. — On prépare pour l’Officiant la chape ou, s'il y a lieu, l’étole noire3. 2. A l’autel. — On ne met pas d’autre ornement que la croix et les chandeliers. On allume deux, quatre, ou six cierges (i); il convient que les cierges soient de cire jaune. — Le devant-d'autel est noir. Si le Saint-Sacrement est dans le tabernacle, le conopée et le devant-d’autel sont violets 4 (2). ARTICLE III Cérémonies spéciales à observer. 162.— iü Règles générales. — i. L’Officiant est revêtu delà chape noire, ou, à son défaut, de l’étole de même cou­ leur 5. Il ne peut avoir l’aube, même quand la Messe suit immédiatement. Il garde l’étole sous la chape quand l’Office est uni aux funérailles 6; dans le cas contraire et si l’Office n’est pas solennel, l’Officiant, surtout dans les Chapitres, est simplement en habit de chœur ". 2. Il n’y a ni Chapiers (3), ni Acolytes (4), ni Thurifé(1) Voir t. I, n. 108. 2, b). (2) Le conopée ne peut jamais être noir; aux Offices funèbres, il doit être violet, à moins qu’on n’emploie que le conopée blanc; le devant-d'autel peut être noir à l’autel du Saint-Sacrement, si cet autel est l’unique autel ou l’autel principal de l’église (S. R. C., n. 3562). — Si le Saint-Sacrement n’est pas dans le tabernacle, on ne doit pas mettre de conopée (voir t. I, n. 56). (3) La présence de Chapiers à l’Office des morts est contraire à l’esprit des rubriques et à l’enseignement des auteurs. Les Offices funèbres, même solennels, comportent toujours un moindre déploie­ ment de cérémonies; c’est ainsi que l’Évêquc, célébrant solennellement l’Office des morts, n’est pas en chape, mais en habit de chœur. (4) Certains auteurs demandent les Acolytes, mais ne s’accordent Brni., rub. spec., Rit. Rom., tit. vi, c. Ht. n. 5; c. iv; S. R. C.. n. 2572, ad 24. — 2 Brev.. rub. spéc. — 3 Car. Ep.. 1. Il, c. x. n. n. 3562. —5 Car. Ep., ibid. — 8 S. R. C., n. 3020. ad 4, 5 et 8. K. C., n. 3029, ad 9. 12« RITUEL ROMAIN Ll mire. L’Officiant, à la place qu’il occupe aux Vêpres ordi­ naires, est assisté seulement d’un Cérémoniaire. 3. On ne préentonne pas les antiennes aux membres du Clergé L On peut omettre les saints au Chœur, si c’est 1, usageO-. 4. Les autres cérémonies sont les memes qu’aux Vêpres et aux Matines ordinaires, solennelles ou non, sauf les excep tions suivantes. 163. — 2° A Vêpres. — 1. Deux Chantres entonnent les psaumes et chantent les versets, avec les cérémonies habi­ tuelles; ils entonnent aussi les antiennes, y compris celle de Magnificat, si d’autres n’en sont pas chargés. 2. Le Chœur étant debout, on entonne la première an­ tienne. On s’assied après l’intonation du premier psaume, et l’on demeure assis jusqu’au Magnificat 3. On se lève à 1 l’intonation du cantique, et l’on fait le signe de croix4; le cantique terminé, on s’assied. Après la répétition de l’antienne, on se met à genoux. 3. L’Officiant, à genoux à sa place, commence Pater noster, que l’on continue à voix basse; il reprend Et ne nos inducas, etc., puis, s’il y a lieu, il commence le psaume, que le Chœur continue alternativement, comme les autres psaumes. 4. L’Officiant chante ensuite les versets A porta inferi, etc.; avant Dominus vobiscum, il se lève, puis chante, avec la conclusion longue5, l’oraison ou les oraisons convena­ bles, suivant que l’Office est double ou semi-double. Il ajoute, s’il y a lieu, Requiem œternam, etc., et les Chantres chantent Requiescant in pace; le Chœur répond Amen. Et tout le monde sc lève. pas sur la fonction qu’ils tation de Martimicci, qui silence du Cérémonial des plus haut (Cf. Car. Ep., 1. ont à remplir. Nous préférons l’interpré­ exclut ces ministres; elle est déduite du Évêques, et conforme au principe énoncé II, c. x, n. jo). 1 Cf. Car. Ep., 1 H. c. x. n. 3. — 2 S. R. C., n. 3020, ad n __s Car Ep.. I. II. c. X. n. 3. —‘ S. R. C..n. 3127.— 5 Rit. Rom., nt. vi. c. in n v. cf. Brcv. Rom.. Off. defunct. ’’ n’3 de l'office des morts : ceremonies λ observer 129 164. — 30 Λ Matines et Laudes. — i. Si l’Officiant porte la chape, il la prend dès le commencement de l’Office. 2. Les deux Chantres chantent l’invitatoire, entonnent les psaumes, et chantent les versets avec les cérémonies accou­ tumées; ils entonnent aussi les antiennes, si d’autres n’en sont pas chargés. 3. Après l’intonation du premier psaume, le Chœur s’assied. Lorsqu’on a répété la troisième antienne et chanté le verset qui suit, tout le monde se lève1, et dit à voix basse Paler noster, etc.; le Pater fini, le Chœur s’assied 2. — On observe la même chose aux deux autres nocturnes. 4. Pour le chant des leçons, on commence par les moins dignes du Clergé, i) Pendant que l’on répète la troisième antienne, le Cérémoniaire va inviter celui qui doit chanter la première leçon; il se met à sa gauche, et le conduit au milieu du chœur, devant le pupitre. Ils font tous deux, en y arrivant, la révérence convenable à la croix et, s’il y a lieu, le salut au Chœur. Le Lecteur, sans demander la bénédiction, chante la leçon, les mains appuyées sur le livre 3. 2) A la fin de la leçon, il ne dit pas Tu autem Domine ; il fait de nouveau, avec le Cérémoniaire, la révérence conve­ nable à la croix et, s’il y a lieu, le salut au Chœur. Le Cér moniaire l’accompagne jusqu’à sa place, et, après l’avoir salué, il attend que l’on ait chanté le répons et son verset; lorsqu’on reprend la réclame, il avertit celui qui doit chanter la leçon suivante, et tout se passe comme pour la première leçon. 3) On fait de même pour les autres leçons; toutefois, à la fin de chaque nocturne, après avoir reconduit et salué le Lecteur, le Cérémoniaire retourne à sa place. — Ce n’est pas l’Officiant qui chante la dernière leçon. 5. A Laudes, on observe ce qui est indiqué pour les Vêpres, et l’on termine de la même façon. — Quand on ne dit pas Laudes, les prières finales de cette Heure se récitent à la fin des Matines. 1 Car. Ep., 1. II. c. X £/>,. 1. II. c. V, n. 8. CÉRÉMONIAL. — 13o LE R ITO El. ROMAIN 6. Si l’on doit célébrer la Messe ou faire l’Absoute à la suite de l’Office, on se conforme à ce qui est indiqué ciaprès, pour les funérailles. CHAPITRE II DES FUNÉRAILLES. Nous donnerons d’abord quelques notions et règles générales, puis nous indiquerons les cérémonies des funé­ railles. .ARTICLE PREMIER Notions et règles générales. § i. — Nature et obligation des funérailles. 165. — i. Avant l’inhumation, le corps des fidèles défunts doit, sauf empêchement grave (i), être transporté à l’église pour qu’on y célèbre la cérémonie des funérailles prescrite par le Rituel h — On doit aussi accompagner le corps des fidèles au lieu de la sépulture, en se conformant aux prescriptions du Rituel 12 (2). 2. La cérémonie des funérailles comprend : la levée du corps, la conduite à l’église, lOffice des morts, la Messe de Requiem et l’Absoute, enfin la conduite au cimetière. (1) Tels seraient, par exemple, une défense portée par la loi civile, une épidémie contagieuse; mais non le mécontentement des fidèles ou du Clergé, ni même la coutume contraire qui, si elle existe, doit être abolie (Rép. de la Comm. Interp. Cod., 16 octobre 1919; A. A. S., ann. 1924, p. 489). (2) Pareillement, dans un cas de grave nécessité, le Prêtre peut sc dispenser d’accompagner le corps au cimetière (Cor/r.v, can. 1231, § 2)· 1 Rit. Rom,, ut. vi, c. 1· n· 4» CWex, cnn. 1215. — - Codex, cnn. 1231» $ 2. DES H NÊKAILLES : NATURE ET OBLIGATION 3< Ces fonctions sont séparables, et peuvent être accom­ plies par des Prêtres différents. Toutefois l’Absoute. lorsqu’elle suit la Messe de Requiem, doit toujours être faite par le Célébrant lui-même (i). 4. Le Prêtre qui accompagne le corps à l’église des funé­ railles ou au lieu de l’inhumation, peut passer librement avec l’étole et la croix de procession, sur le territoire d’une autre paroisse ou d’un autre diocèse, sans l’autorisation du Curé ou de l’Ordinaire du lieu L 5. Il est sévèrement interdit d’exiger pour les funérailles ou les anniversaires, un honoraire supérieur à celui qui est fixé par les règlements du diocèse 2. 6. Les funérailles des pauvres doivent être célébrées gratuitement et avec décence, suivant les lois liturgiques et les statuts diocésains 3. Du Prêtre qui a le droit de célébrer les funérailles. 166. — i° Funérailles célébrées dans le lieu du décès. i. Hors le cas de grave nécessité, et sauf les exceptions mentionnées ci-dessous, c’est le Curé qui, par lui-même ou par un autre Prêtre, doit faire les funérailles : i° de ses paroissiens morts sur le territoire de sa paroisse l; — 2° de ses propres paroissiens décédés en dehors de son terri­ toire, mais assez près néanmoins, pour que le transfert à pied puisse aisément s’accomplir (2) : dans ce cas, c’est à lui de Faire la levée du corps et de le conduire jusqu’à son église, après avoir prévenu le Curé du lieu du décès5; — 30 des étrangers (fût-ce des Religieux exempts, dispersés ou momentanément hors de leur communauté) morts sur (1) Voir t. I, n° '701, 2. (2) C’est à l’Ordinaire de déterminer, pour son territoire, la dis­ tance et les autres circonstances qui rendent incommode le transfert du corps {Codex, can. 1218, 2). 1 Codex, can. 1232, § r; S. R. C.. n. 1526; 3854. II. Rit Rom., tit. Π, c. I, n. 9; Codex, can. 1235. § 1 — 3 Rit. Rum,. ibid., n u; Codex. can· •US. j 2.— * Codex, can. 1216; Î330. § ι· —5 CWl.v. 123c. § 2. - LE RITUEL ROMAIN le territoire de sa paroisse, si le corps ne peut être commo­ dément transporté jusqu’à leur propre église 1 (i). 2. Quand le défunt avait un domicile dans plusieurs paroisses, la célébration de ses funérailles incombe au Curé du lieu de son décès a. Exceptions. — i) Il appartient au Chapitre de faire les funérailles des Dignitaires, des Chanoines, même seule­ ment honoraires, et des Bénéficiers de l’église capitulaire3. Quant aux autres Bénéficiers résidentiels, leurs funérailles ont lieu dans l’église où est constitué leur bénéfice, à moins que, pour leur sépulture, ils n’aient fait choix d’une autre église 4. 2) Le Supérieur d'un Séminaire a le droit de célébrer les funérailles de tous ceux qui demeuraient dans la maison et qui y sont morts5. Pareil droit n’existe pas, sauf pri­ vilège spécial, pour les funérailles de ceux qui demeuraient dans une maison, même de Réguliers, ou dans un collège, à titre d'hôtes, d'étudiants ou de malades, ni pour les défunts d’un hôpital °. 3) Les Supérieurs de Réguliers ou de Religieux Clercs ont le droit de procéder à la levée du corps, et de faire, dans une église de leur Ordre ou de leur Institut, les funérailles: i° de leurs profès ; 20 de leurs novices qui n’ont pas fait élection de sépulture ailleurs7; 30 de leurs domestiques en activité de service qui demeuraient dans l'enclos de la communauté et qui y sont morts, à moins qu’ils n’aient choisi une autre église pour leur sépulture 8. 4) Quant aux Religieux laïcs ou aux Religieuses, s’ils sont soumis à la juridiction du Curé, c’est à celui-ci de faire leurs funérailles; dans le cas contraire, c’est au Chapelain de la communauté 9. (i) Lors même que le transfert du corps ne pourrait s'accomplir aisément, les héritiers ou les ayants droit sont toujours libres de l’en­ treprendre à leurs frais (Codex, can. 1218, 3). 1 Codex, can. 1218. § 1; 1221. §2. — 2 Codex, can. 1216, § 2. —3 CWh. can. 415. § 2, 3°. — 1 Codex, can. 1220. — 5 Codex, can. 1222: 1368 6 Codex, can. 1222. — 7 Codex, can. 1221, §1. — M Ibid., § 3. — ° Coda. can. 1230, § 5. DES ΜΝ! RAILLES : ► I Q( I A LE DROIT DE LES CÉLÉBRER J 33 167. — 2° Funérailles célébrées hors le lieu du décès. 1. Toutes les fois que les funérailles d’un défunt doivent être célébrées dans une église autre que l’église paroissiale du lieu du décès (i), c’est au Curé de ce lieu, sauf les excep­ tions indiquées ci-dessus, de procéder à la levée du corps, et de le conduire à l’église où se feront les funérailles (2). a) Si l’église des funérailles, d’ailleurs peu éloignée, est une église de Réguliers ou est exempte de sa juridiction, le Curé, précédé de la croix de cette même église, conduit le corps jusqu’à la porte : là, il asperge le corps et quitte l’étole, puis il se retire, ou bien il assiste comme un prêtre étranger, aux funérailles célébrées désormais par le Clergé de cette église b) Si l’église des funérailles est très éloignée, le Curé du lieu du décès, précédé de sa propre croix, conduit le corps jusqu’à l’endroit où il devra le quitter, ne pouvant plus l’accompagner (3), et l’y asperge; le Clergé qui doit ensuite célébrer les funérailles, reçoit le corps à son arrivée, et en fait de nouveau la levée. c) Si l’église des funérailles n’est pas exempte de la juri­ diction curiale, c’est au Curé du territoire où se trouve cette église, qu’il appartient, sauf privilège particulier, de célébrer les funérailles, pourvu qu’il soit le Curé du défunt 2. 2. On peut aussi faire deux fois les funérailles (4) : d’abord dans le lieu où la personne est morte, puis dans celui où (1) Ce cas peut se produire, par exemple, en raison d’une élection de sépulture. (2) Si le Curé qui devait conduire le défunt, refuse de venir et de se faire représenter, le Recteur, quel qu’il soit, de l’église dans laquelle ont lieu les funérailles, peut procéder lui-même à la levée du corps. S. R. C., n. 1539, ad 5; n. 1604, ad 1. (3) Par là nous entendons la station du chemin de fer ou la limite du territoire. (4) Lorsque les cérémonies des funérailles ont été faites une fois en entier, il n’y a pas obligation de les réitérer à l’occasion du transfert du cadavre en un autre lieu d’inhumation (S. C. C., 12 janvier 1924. A. A. S., ann. 1924, p. 489). 1 Codex, c. 1230, § 3; S. R. C.. n. 1539. ad 4‘. 1604. ad 2; 2470. ad 1 et 2: 268s, ad 1; 3854, iv; 4129. — - Codex, can. 1230. nd 4; S R. C. n. 3123. ad 20; 3423. - - Li: RIT< 1'1. ROMAIN l’on transporte le corps pour la sépulture. On observe pour le transfert, ce qui est indiqué au n° 1, et l’on célébrer une seconde Messe de Requietu, mais aux jours où il est permis de la dire à l’annonce de la de quelqu’un 1 {post acceptum mortis nuntium') (1). alors peut seuls mort 168. — 3° Prérogatives du Curé des funérailles. — 1. Le Curé qui fait les funérailles a, dans la fonction qui lui incombe, la préséance sur tout le Clergé 2, sauf sur le Chapitre de la cathédrale si celui-ci assiste aux funé­ railles 3 (2); toutefois, même dans ce dernier cas, c’est au Curé qu’il appartient d’accomplir les divers rites funèbres '. 2. Le Curé, a de plus, toute autorité pour diriger les obsèques, mais il doit respecter les droits de préséance de chacun des assistants5. § 3. — Des personnes convoquées aux funérailles. 169. — i. Le Clergé séculier, les Chapitres, les Reli­ gieux, et les Confréries n’ont pas le droit de prendre part aux funérailles sans y avoir été convoqués e. 2. La famille ou les héritiers ont seuls le droit d’inviter: ils peuvent convoquer tous ceux qu’ils désirent, ct le Curé ne peut exclure leurs invités sans une raison juste et grave, approuvée par l’Ordinaire du lieu 7; mais le Clergé attaché à l’église des funérailles doit être invité de préférence à tous les autres 8. 3. Si le Curé est prié par la famille de faire lui-même les invitations, il peut convoquer les Prêtres et les Clercs qu’il veut, quand même ils ne seraient pas ses plus proches voisins °. 4. On ne doit jamais admettre aux funérailles des sociétés (t) Voir tome I, n. 479. (2) Dans ce cas, voir n" 173. 2. — Si le Curé est Chanoine, voir ibid. ’ S. R. C.. n. 437 ad 4 et 6. — S. R. C.. n 2160. ad i ct 2. -3 S. R. C . n. 142; 151: 224; 643: 21,12. ad 3; 3062. ad i. 4S. R. C.. n. 224; 21 12. ad 3: 6 Codex can. 1233, § 3 . — S. R. C.. n. 727: 772: 3062. ad 1; 3854. II. 1302, 1643. ad 9. — 7 Codex, can. »233· § 1 ; S. R. C., n 515; 1478. — * Codex, can. 1233, i. . — ° S. R. C.. n. 313e TEMPS DES J I-M-RMU.ES i 35 ou des emblèmes manifestement hostiles à la religion catho­ lique 1 (i). 5. Tous les invités, Clergé séculier, Religieux, et Confré­ ries laïques doivent se réunir d’avance à l’église d’où partira le cortège 2. § 4. — Du temps des funérailles. 170. — i. On doit laisser s’écouler entre le décès et la sépulture, surtout si la mort a été subite, un intervalle de temps suffisant pour écarter entièrement tout doute sur la réalité de la mort 3. 2. Régulièrement, les funérailles doivent avoir lieu le matin, afin de célébrer, autant que possible, suivant l’insti­ tution très ancienne de l'Eglisc, la Messe en présence du corps avant l’inhumation 4. 3. Sauf les exceptions indiquées ci-après n° 4, on peut célébrer les funérailles tous les jours, même les dimanches et fêtes de précepte, à condition, dans ce dernier cas, que cela ne gène en rien la Messe paroissiale et les autres Offices de la paroisse 5. 4. Il n'est pas permis de faire les funérailles aux fêtes solennelles qui n’admettent pas la célébration île la Messe de Requiem en présence du corps, c’est-à-dire aux fêtes primaires doubles de ire classe inscrites au calendrier de l’Église universelle ou prévues par les rubriques (1). — (1) Pour les bannières ou drapeaux que l’on peut admettre ou dans certains cas tolérer dans les convois funèbres voir tome I, n. 102. — Quant aux drapeaux et aux emblèmes manifestement impies ou pervers, on ne peut, sous aucun prétexte, les tolérer dans ces convois. Si on les y arborait, le Clergé devrait se retirer; il agirait de même, si on les introduisait de force dans l’église, à moins que la Messe ne fût déjà commencée (S. Off., 24 nov. 1897; S. Pœnit., 4 avril 1887, Apttana). (2) Ces fêtes sont indiquées au tome I, n° 475 (note 2). — On sait que, lorsque la solennité d’une fête est transférée au dimanche, la prohibition dont il s'agit ici existe pour ce dimanche, et non pour le jour même de la fête (S. R. C., n. 3755, 1; 4003, 1, ad 1). 1 Om/c.v, can. 1233, § 2: S. Off·. 2 déc. 1S40: i'r août 1S55; 2 juill. 1878. —1 S. R. C.. n. 1643. ad 10: 2623. nd 1. 3 H't- Rom., tit. vi. c. 1. »·.. 3; Codex, can. 1213. — * Rit. Rom» tit. vi. c. 1. n 7; c. 111, n 18. — 8 Rit. Rom., tit. vi, c. i, n. 8. 136 LE RITE EL ROM UN On excepte les lundis et les mardis de Pâques et de la Pen­ tecôte. Cependant, s’il était impossible de remettre la sépulture au lendemain (i), on pourrait faire les funérailles le jour de la fête, mais seulement le soir, une fois les Vêpres et autres fonctions solennelles terminées : dans ce cas, on réciterait ou l’on chanterait les prières prescrites par le Rituel1; toutefois, on devra s’abstenir, nonobstant toute coutume contraire, de la sonnerie funèbre des cloches 2 (2). 5. Les trois derniers jours de la Semaine Sainte, depuis la Messe du Jeudi Saint jusqu’après celle du Samedi Saint, les funérailles ne peuvent avoir lieu que d’une façon privée, c’est-à-dire sans solennité, sans décorations funèbres à l’église, sans Office des morts et sans chant; on se contente de réciter à haute voix le Subvenite et le Libera me, et l’on ne sonne pas les cloches3* . — Le Samedi Saint, dans l’aprèsmidi, on peut célébrer solennellement les funérailles'1. 6. Quand le Saint-Sacrement est exposé pour les Quarante-Heures, on ne peut pas porter le défunt à l’église, et les funérailles ne peuvent pas y avoir lieu. Cependant, s’il est impossible de différer la sépulture, la cérémonie à l’église doit se faire sans solennité, sans chant, sans Office, sans Messe, et autant que possible, dans une chapelle latérale à l’écart; mais jamais au chœur où est exposé le Saint-Sacrement5. — Aux expositions moins solennelles, on peut renfermer le Saint-Sacrement, afin de pouvoir faire les funérailles comme à l’ordinaire. 7. Les funérailles ne peuvent pas avoir lieu de nuit, sans la permission expresse de l’Évêque °. (1) Voir n" 156. note 3. (2) Voir ce qui a été dit pour (’Absoute et la Messe de Requiem, tome I, n" G92 et suiv., et η1’ 7ί8 et suiv. 1 S. R. C.. n. 3570. ad 1 ; 4029. ad 4: 4130. ad 1 et 2. — 2 S. R. C.. n. 3570. ad 1: 3946; 4130, ad 2. - 1 Cavalicri. t. 111, decr. 127, in et iv; De Hcrdt* Wapelhorst Piller, ci S R. C., n 1589. ad 3 — ‘ Cavalicri. ibid., v; De Hcrdt 6 S. R. C.. n. 3357; Gardcllini. in Inst. Clem., § 17, n. 8; Cavalicri ibid vin; De Hcrdt - e S. C C.. 15 mars 1704. Novarien., ad 6. Π’ '0,<1 ' LES I l’NÉRAILLES : LIEE DE L’INHUMATION 5. — Du lieu de l'inhumation. 171. — i. Les corps des fidèles doivent être inhumes dans des cimetières dûment bénits. Chaque paroisse doit avoir son cimetière propre, à moins que l’Ordinaire du lieu n’ait légitimement établi un cimetière commun à plu­ sieurs paroisses L 2. Partout où faire se pourra, les tombeaux des Prêtres et des Clercs doivent être séparés de ceux des laïques, et placés dans un lieu plus honorable. En outre, là où il sera ladle de le faire, on disposera des tombeaux distincts, les uns pour les Prêtres, les autres pour les Clercs des ordres inférieurs 12. 3. Les corps des enfants morts avant l’usage de la raison doivent aussi avoir, autant que possible, des lieux de sépul­ ture et des tombeaux spéciaux et séparés des autres 3. 4. On ne peut ensevelir dans une église que les corps du Souverain Pontife, des personnes royales, des Cardi­ naux, et, dans leurs propres églises, les Évêques résidentiels (1), les Abbés ou Prélats nullius 4. 5. Aucun cadavre ne peut être enseveli ni sous un autel, ni à moins d'un mètre de l’autel : dans le cas contraire, il serait défendu d’y célébrer la Messe 5. 6. S’il était nécessaire d’ensevelir provisoirement le corps d’un fidèle hors d’un cimetière bénit, on aurait soin de le transférer le plus tôt possible en lieu bénit; et, en atten­ dant, on devra toujours placer une croix du côté de la tête du défunt, pour marquer qu’il est mort dans la paix du Christ6. (1) On peut étendre le même privilège aux Évêques titulaires et autres Ordinaires des lieux, là du moins où la coutume existe (Cance, Code de Droit can., t. Ill, n. 32, b). 1 Rit. Rom., tit. VI, c. 1. n. 20: Codex, can. 1205, § 1; 1208, §1. — 2 Rit Row., ibid., n. 21; Codex, cnn. 1209, § 2. —3 Rit. Rom., tit vi, c. vi. n. 1 Codex, can. 1209, § 3. — 4 Rit. Rom., ibid., n 22; Codex, can. 1205. § 2. Rit. Rom., ibid., n. 23; Codex, can. 1202. § 2. — 6 Rit. Rom., ibid., n. 24 138 LE η I Tl EL ROMAIN ARTICLE II Objets à préparer 172. — i. A la sacristie. — On prépare des surplis, une ctole noire, et, si l’on doit s’en servir, une chape de même couleur; le bénitier ct l’aspcrsoir; l’encensoir ct la navette; la croix de procession ; les chandeliers des Aco­ lytes, s’il y a lieu : il convient que les cierges soient de cire jaune. ’ .χ 2. A l’autel. — Si l’on célébré la Messe ou l’Office des défunts, on prépare l’autel1 comme il est dit n° 161, 2(1). 3. Au milieu de l’église, hors du chœur. — On dis­ pose ce qui est nécessaire pour recevoir le cercueil, de manière qu’on puisse circuler autour; des chandeliers réser­ vés à cet usage qu’on pose à terre2 : il convient que les cierges soient de cire jaune. Nota. — i° On ne peut pas employer au catafalque les ornements, tentures, ct chandeliers qui servent aux autels3*; 20 Quelle que soit la dignité du défunt, il est défendu de mettre un baldaquin au-dessus du catafalque ’, ct d’exposer le portrait du défunt; si cet usage existait, il devrait être aboli 5. 4. Au lieu où doit se faire la levée du corps. — 1) Le corps est déposé soit à la demeure du défunt, soit dans un autre lieu plus commode, près de l’église où doivent avoir lieu les funérailles °, soit, en prévenant le Curé de cette église, lequel ne peut s’y opposer, dans une autre église, jusqu’au moment des funérailles — On peut aussi, quand les circonstances le demandent, amener le corps à la porte de l’église des funérailles 8. 2) Le cercueil est recouvert d’un drap mortuaire, qui (1) Il faut au moins quatre cierges pour la Messe des morts chantu (S. R. C., n. 3029, ad 7). 1 Car. Et>.< 1· I. c. xi. n, i. — - Rit. Rom., tit. vi, c. m. n. 4; Cnstaldi. 1. I. s. tri. c. vin. n. 22: Haul dry. p. 111. c. xtn, n. 1. — 3 Rit. Rom., tit. u. c I. n. to. — 1 S. R. C.. n.3500. ad 1. — 5 S. R. C.. n. 3898. " Rnrruffaldi. Cavahen. — 7 Si R. C.. n. 1539. «d lî IS4S- — H S. R. C.. n. 3481. ad 1. I I M HAIJ.l.ES DES ADI ETES I 3<> doit être de couleur noire pour les funérailles de tous les adultes sans exception l. Il peut être orné d’une croix blanche, jaune, ou rouge avec les emblèmes funèbres. a) Sur le drap mortuaire, on peut mettre les insignes de la dignité du défunt2 : pour un Clerc, la barrette; pour un Prêtre, l’étole violette ou noire3. b) On peut aussi, si l’usage existe, y placer des fleurs ou des couronnes ’, mais celles-ci ne doivent pas, après l’inhumation, rester suspendues aux murs de l'église 5. 3) Enfin on prépare, s’il y a lieu, des cierges pour les distribuer aux membres du Clergé. ARTICLE III Cérémonies aux funérailles des adultes Ces ceremonies comprennent, outre les préparatifs, la levée du corps, la station à l’église, ct la conduite au cime­ tière. 173. — i° Réunion à l’église. — i. Tous ceux qui sont convoqués aux funérailles (Clergé séculier, Religieux, et Confréries laïques), se réunissent à l’église d’où la proces­ sion doit partir pour faire la levée du corps. Il n'est permis à personne d’attendre le cortège en chemin pour s’y join­ dre à son passage, ni de se rendre directement au lieu où se fait la levée du corps °. 2. Quand le Chapitre cathédral assiste aux funérailles, on sc réunit à la cathédrale, ct c’est de là que l’on part pour se rendre à la levée du corps 7. 1) Dans ce cas, le Chapitre a la préséance sur le Curé s. 1 Car. Ef>., I. 11. c. xi. n. n. 3035» ad il. — 2 Adnot. in d((r. S. R. C„ n. 3578. ad 12. — 1 BarrufTaldt. Cax.ilicn. n 7. — 1 S R. C., n. 3804. ad 6. — & S. R. C.. n. 390Q. — β /?/7. Rom., tit. vi> c. III. n 1413 ; 2112. ad i d at n. 4; S. R. C:.. n. 2623, nd 2112, ad 3’· 3062. ad 1. 2623. ad 4. — H S. R. C II. [Λ Ή 140 WW LE RITl.’EL ROMAIN Celui-ci marche à la suite du Clergé, devant les Chanoines1 : le plus digne du Chapitre porte l’étole et la chape2, et c’est la croix du Chapitre, non celle de l’église des funé­ railles, qui est portée en tête du Clergé 3* . — Le Curé porte cependant l’étole1, et, sauf le cas indique ci-après n° 2), /;), fait les funérailles 5. 2) Dans le cas où le Curé est Chanoine : a) S’il veut remplir ses fonctions de Curé, il ne doit pas marcher parmi les Chanoines, ni en porter les insignes; mais il marche devant le Chapitre, en surplis et en étole; — 7;) Si au con­ traire, le Curé veut intervenir comme Chanoine et en porter les insignes, il doit marcher parmi les Chanoines, et n’est plus considéré comme Curé : c’est alors le plus digne du Chapitre qui porte le surplis et l’étole et, s’il y a lieu, la chape, et qui préside les funérailles 6. 3. Le Chapitre d’une collégiale aurait, si la coutume existait, les mêmes privilèges que le Chapitre cathédral 174. — 2° Costume et Ministres requis. — i. Le Prêtre qui doit faire la levée du corps, se revêt du surplis et de l’étole noire, et aussi de la chape si les funérailles se font avec solennité. Un Clerc prend la croix de procession, et un autre, le bénitier; deux autres, s’il y a lieu, peuvent porter les chandeliers des Acolytes. 2. L’Officiant ne peut pas faire la levée du corps en aube, quand même il devrait célébrer la Messe immédia­ tement après8, ni être assisté d’un Diacre et d’un SousDiacre en dalmatique et en tunique9. Il doit être revêtu du surplis, et ne peut pas porter l’habit canonial10 ou un autre habit de chœur particulier auquel il aurait droit par ailleurs. 3. Les Chapters sont interdits pour la levée du corps, comme aussi pour le reste de la cérémonie des funérailles11. 1 S. R C . n. 3854. ni. — " s. R. C.. n. 3854. ni. — 3 S. R C„ n. 3144, 2: 3855. 1. 1 S. R. C . n. 3854. n· — 5 S. R. C., n. 2112. ad 3; 3854, n. » S. R C., n. 1857. — 7 S. R. C.. n. 3854. ni; — " S. R. C.. n. 3035. :. a). — 9 S. R. C.. n. 2915. ad 8. — 10 S. R. C.. n. 3704. — »l Cf. S. C.. n. 291 s. ad 8- ad — ad R. Fl SERAILLES DES ADULTES § 2. — De la levée du corps. 175. — i° Départ de l’église. Ordre de la procession. 1. A l’heure voulue, l’Officiant et les Clercs qui l’assis­ tent font les révérences d’usage, et le cortège se rend de l’église à l’endroit où se trouve le corps, et dans Vordre suivant : les Confréries laïques, le Porte-bénitier, le Portecroix entre les deux Acolytes avec leurs chandeliers allu­ més; derrière eux viennent les Religieux, puis les membres du Clergé séculier, tous marchant deux à deux, et, hors de l’église, couverts de la barrette (i); enfin l’Officiant assisté du Cérémoniaire, à sa gauche. — Les laïcs et les ecclésias­ tiques sans l’habit de chœur suivraient l’Officiant. 2. Si le Chapitre de la cathédrale est présent, il marche derrière le Prêtre qui préside les funérailles1, comme il est dit au n° 173, 2, 1). 3. Si l’Officiant n’a pas la chape, il marche seul, sans Assistants à ses côtés. S’il est en chape, il convient qu’il soit entre deux Clercs ou Ecclésiastiques, pourvu que ces derniers soient revêtus du surplis ; s'ils ont un habit de chœur autre que le surplis, ils ne peuvent pas servir d’Assistants au Prêtre, et marchent alors devant lui. 4. Tout le cortège marche sous une seule et même croix de procession, la croix de l’église qui fait les funérailles ou, si le Chapitre est présent, la croix capitulaire 2. 176. — 2° A la maison mortuaire. — i. Quand on arrive près du corps, si le Clergé est nombreux, la procession se range dans l’ordre où elle doit se trouver pour le retour3. Le Porte-croix et les Acolytes se placent, autant que la situation le permet, à la tête du défunt, et l’Officiant se place aux pieds. Le Clergé se découvre, et l’on distribue les cierges4. (i) Le Porte-Croix, les Acolytes, le Porte-bénitier, et le Céremoniairc ne se couvrent pas. 1 S. R. C.. n 1857; 268s: 279t. ad 1; 3854. in. — 2 S. R. C . n. 467; 5S5, ad 2: 1618; 3144. ad 1 et 2; 3854. L —3 Cavalicri. — ‘ Rit. Rom., tit. VI, c. LF. RITL’EL ROM \ IN 2. L’Officiant quitte la barrette, reçoit l’aspersoir, asperge le corps au milieu, à sa gauche, et à sa droite, et rend l’asper­ soir. Il commence alors l’antienne 07 iniquitates, et récite le psaume De profundis alternativement avec ceux qui l’assistent; puis tous répètent l’antienne L — Cette antienne et ce psaume ne peuvent pas être chantés 2. 177. — 3° Conduite du corps à l’église. — i. L’antienne Si iniquitates étant répétée, le Porte-croix et les Acolytes se remettent en tête du Clergé, et on retourne à l’église dans l'ordre où l’on est venu; les membres du Clergé se couvrent et portent des cierges allumés. On porte le cer­ cueil derrière le Clergé, les pieds du défunt en avant; il est porté à bras, ou, s’il y a nécessité, sur un char 3. 2. Les fidèles qui sont présents marchent derrière le cercueil, et prient pour le défunt; il en est de même des associations en habits laïques, lors même qu’elles auraient des emblèmes bénits 4. «) Si des personnes portent des couronnes ou des fleurs, elles marchent derrière le cercueil ou de chaque côté; on ne place pas les fleurs ou couronnes sur le cercueil. 6) Quelques personnes marcheraient aux côtés du cercueil avec des cierges, si personne autre n’en portait. c) Les ecclésiastiques en habit de ville peuvent suivre le cercueil, comme les laïques 5. 3. On peut conserver l’usage de tenir les coins ou cor­ dons du drap mortuaire; mais il n’est pas permis aux ecclé­ siastiques de remplir cet office, du moins en habit de chœur, même si le défunt est ecclésiastique e. 4. Il n’est pas permis aux ecclésiastiques de porter le cercueil des laïques 7, quelle que soit la famille ou qu’ait été la dignité du défunt. Ils peuvent porter le cercueil des Clercs de leur ordre ou d’un ordre supérieur ; pour cela, il convient qu’ils soient en habit de ville, mais ils ne doivent jamais être revêtus d’ornements sacrés. 1 Rit. Rom., ibid., n. 2. —2 S. R. C.. n. 4095, ad 1. —3 S. R. C.. n. 3212: 3405. — 1 S. R. C.. n 4109. — 5 S. R. C.. n. 772. — ° S. R. C.. n. 1676: 3110. ad is. — 7 Codex. can. 1233. §4; Rit. Rom., tit. VI, c. 1, n, j6; S. R. C.. n 3110. ad J5. H N LH AILLES DES ADULTES 5. Si les sociétés musicales appelées fanfares sont tolérées par l’Évêque aux enterrements, elles marchent en tête de la procession, avant le Clergé séculier et régulier, et meme avant les Confréries en costume. Elles ne peuvent pas jouer dans l’église. 6. On se rend à l’église d’ordinaire par la voie la plus directe, pourvu qu’elle soit facile à parcourir (1). 7. Au moment où la procession se met en marche, ou quelques instants après, l’Officiant entonne l’antienne Exaltabunt Domino, et les Chantres commencent le psaume Miserere; le Clergé le continue alternativement. a) Si le psaume ne suffit pas, on peut le reprendre, ou mieux on y ajoute des psaumes graduels ou des psaumes de l’Office des morts1. A la fin de chaque psaume, on dit Requiem aternam doua ei, Domine; et lux perpetua luceat ei2 (2). b) Le chant des psaumes doit se prolonger jusqu’à ce que l’on soit arrivé à l’église. — Si l’on ne peut pas les chanter, on les récite. c) Si la levée du corps se fait au bas de l’église ou tout près de l’église, on peut omettre l’antienne Exultabunt et le psaume Miserere 3. § 3. — Station à 1’eglise. Les cérémonies à l’église comprennent le répons Subve­ nite, l’Office des morts, la Messe de Requiem, et ΓAbsoute. 178. — i° Le répons Subvenite. — 1. En arrivant à l’église, on interrompt les psaumes, même le psaume Miserere, si l’on n’a pas eu le temps de l’achever; on chante (1) Le Curé ne peut pas obliger à prendre la route la plus directe, si elle est peu praticable ou peu convenable. (2) Les prières spéciales aux funérailles se disent au singulier, con­ trairement à celles de l’Office et de la Messe, qui se disent au pluriel. 1 Rit. Rom., tit. vi. c. ni. n. 2: S. R. C.. n. 4029, ad 5· — 2 Rit. Rom., tit. U. c. ni, n. 2. — 3 S. R. C.. n. 3481, ad 1. 144 LE RITUEL ROMAIN Requiem œternam, etc., et l’on répète l’antienne. Puis on commence aussitôt le répons Subvenite (î). 2. On dépose le cercueil au milieu de l’église, hors du chœur, les pieds du défunt tournés vers l’autel; si le défunt est Prêtre, les pieds sont tournés vers la porte de l’église, — Si l’on a porté des fleurs ou des couronnes, on les dépose autour du cercueil et non dessus, ou aux murs de l’église. 3. Pendant le répons Subvenite, on se place comme pour l’Absoute si l’on ne célèbre ni l’Office ni la Messe; on se rend au chœur, si l’on va célébrer l’Office ou la Messe. On éteint alors les cierges que l’on portait, et le Portecroix dépose la croix près de la crédence : il ne doit pas la laisser à la tête du cercueil1. 4. Si l’on chante aussitôt la Messe, le Célébrant et les Ministres vont à la sacristie, pendant le répons, pour se revêtir des ornements, avec les Acolytes portant leurs chan­ deliers. S’il n’y avait pas de Messe solennelle, les Acolytes déposeraient leurs chandeliers à la crédence. Si l’on chante d’abord l’Office, l’Officiant se rend à la première stalle. 179. — 20 Office des morts. — 1. On commence aussitôt l’Office des morts, qu’on doit dire en entier, c’est-à-dire les trois nocturnes et les Laudes, à moins d’empêchementî. 2. S’il n’est pas possible de dire l’Office en entier, par exemple, par défaut de temps ou par nécessité de célébrer d’autres funérailles, on dirait au moins le premier nocturne, précédé de l’invitatoire, avec ou sans les Laudes3. 3. Si l’on ne peut pas dire même un nocturne, on ne devra du moins jamais omettre les autres prières, c’est-àdire le Subvenite, l’Absoute et ce qui suit 4. 4. On observe pour l’Office ce qui est prescrit aux n08 162-164. (1) Au répons Subvenite, contrairement à la règle générale, on répète· après le verset Suscipiat, la réclame tout entière : Suscipientes artimon ejus, offerentes eam in conspectu Altissimi ; après le verset *Requit te ternam, on reprend : Offerentes eam in conspectu Altissimi (Rit. Ron;. tit. VT, c. tu, η. 3). 1 Rit. Rom., ibid., η. 3 et 4: S. R C.. n. 3535. ad 6. — 2 RH. Rom., tit. v: e. ni. n. 4 et 6. — 3 Rit. Rom., ibid- n. 16. — ‘ Ru. Rom., ibid- n. 17. FUNERAILLES DES ADULTES 5. Vers la fin de l’Office, le Prêtre qui doit célébrer la Messe, si ce n’est pas lui qui préside l’Office, se rend à la sacristie avec ses Ministres, pour se revêtir des ornements. — S’il n’y a qu’un Prêtre, il doit terminer l’Office avant d’aller prendre les ornements pour la Messe. 180. — 3° Messe de Requiem (1). — 1. Après l’Office, on commence la Messe des morts, qu’on doit dire, confor­ mément à une institution très ancienne et sauf empêchement légitime, pour le défunt, le corps étant présent A 2. Sont considérés comme empêchements légitimes : l’heure tardive, la solennité du jour qui ne permet pas la Messe des morts, la nécessité urgente de faire d’autres funérailles, l’obligation de célébrer un Office paroissial 2. 181. — 40 L’Absoute (2). — 1. Après la Messe, même si elle n’est pas chantée, on fait l’Absoute 3, qui peut être chantée ou récitée. а) Si l’on ne célèbre pas la Messe, l’Absoute se fait immédiatement après l’Office. б) Si l’on ne pouvait célébrer ni l’Office ni la Messe, on commencerait l’Absoute aussitôt après le répons Sub­ venite, et l’on observerait les mêmes cérémonies que pour l’Absoute après la Messe 4. 2. Quand l’Absoute n’est pas précédée de la Messe solen­ nelle, elle se fait sans Diacre et Sous-Diacre δ. § 4. — -De 7a conduite du corps au cimetière. 182. — i° Départ pour le cimetière. — 1. Si le corps est immédiatement porté au cimetière ou ailleurs, on s’y I (t) Pour les cérémonies de la Messe de Requiem, voir t. I, n08 570, et 69+ et suivants. (2) Pour les cérémonies de l’Absoute, voir t. I, n° 701 et suivants. 1 Rit. Rom . tit.. vi, c. î. n. 7; c. lit. n. 18. — 2 Ibid. — 3 Rit. Rom., tit. 't,c. ni. n. 7; S. R. C., n. 4081, ad 2. — 1 S. R. C.. n. 4081, ad 4. — 5 S. R. C.. n. 3066, ad 2. CÉRÉMONIAL. — II. rend procession nettement après l’Absoute, dans Γ ordre suivi pour conduire le défunt à l’cglise. 2. Le cortège s’y rend en chantant l’antienne In para­ disum. Si cette antienne ne suffit pas, on peut chanter des psaumes de l’Office des morts, comme en venant à l’église. 3. Si l’on doit bénir la tombe, le Thuriféraire, portant l’encensoir et la navette \ marche à la gauche du Portebénitier, devant le croix. 4. Si l’on a célébré la Messe solennelle : à) Si le cimetière est assez proche de l’église, et si c’est le Célébrant qui conduit le corps au cimetière, la croix est portée par le Sous-Diacre ; le Célébrant, et le Diacre à sa gauche, suivent la procession, revêtus de leurs ornements comme pendant *1 Absoute. — Le Célébrant serait de même en chape sur l’aube, apres la Messe chantée sans Ministres sacrés. ô) Si le cimetière est éloigné de l’église, le Célébrant et ses Ministres quittent leurs ornements; le Célébrant, ou un autre Prêtre qui conduit le corps, prend le surplis et l’étole, avec· ou sans la chape. 5. On observe les mêmes règles que pour le transport du défunt à l’église. 183. — 20 Au cimetière. — 1. Arrivés au cimetière, le Porte-croix et les Clercs, l’Officiant avec ceux qui l’assis­ tent, et le Clergé, se rangent autour de la fosse comme pendant l’Absoute; on dépose le cercueil au bord de la fosse. Tout le monde sc découvre. 2. L’Officiant bénit le tombeau si le cimetière lui-même n’est pas bénit, ou, même quand le cimetière est bénit, si le caveau est neuf et muré 2. 11 faudrait également bénir un caveau neuf construit dans une église. Pour cette béné­ diction, on dit l'oraison Deus, cujus miseratione. 3. Après la bénédiction de la tombe, l’Officiant met l’encens dans l’encensoir, et le bénit en disant Ab illo bene­ dicaris, etc.; puis il reçoit l’aspersoir, et asperge à la fois le cercueil et la tombe, au milieu, à sa gauche, et à sa droite; 1 Cf. Rit. Ronii, tit. VI, c. ni. n. 13. — 1 S. R. C.. n. 3524. ad j. I t ’NÉ H MLLES DES MX LT ES ayant rendu l’aspcrsoir, il reçoit l’encensoir, et encense le cercueil et la tombe comme il les a aspergés (i). 4. L’Officiant entonne ensuite l’antienne Ego sum ; on chante le cantique Benedictus (2), puis on répète l’antienne Ego sum. L’Officiant chante alors Kyrie eleison, on répond Christe eleison ; le Prêtre reprend Kyrie eleison, Pater noster, reçoit l’aspcrsoir, et asperge le corps au milieu, à sa gauche, et à sa droite; ensuite il chante Et ne nos inducas..., et les versets, auxquels on répond, puis l’oraison A 5. Après l’oraison, le Prêtre chante Requiem aternam dona ei Domine, en faisant le signe de croix sur le cercueil; puis les Chantres chantent Requiescat in pace, et le Prêtre ajoute Anima ejus, etc. 6. Quand le Clergé s’est retiré, on met le corps dans la tombe (3). — Si c’est dans une chapelle, le corps doit être placé dans le même sens qu’à l’cglisc 2 relativement à l’autel. 184. — 3° Retour à l’église. — 1. On retourne à l’église processionnellemcnt dans l’ordre où l’on est venu. En quit­ tant le cimetière, le Prêtre dit sans chanter Si iniquitates, et l’on récite le psaume De profundis, avec le verset Requiem aternam dona eis Domine; puis on répète l’antienne Si iniquitates, etc. 2 En arrivant à l’église 3, le Prêtre dit les versets Kyrie omnium. eleison, etc., l’oraison Fidelium Deus, omnium..., Requiem lï. Amen *, et l’on se aternam, etc.,, Requiescant in pace. H. rend directement à la sacristie, en faisant à l’autel, si l’on passe devant, la révérence convenable. (1) Si la tombe est bénite, l’Officiant omet l’aspersion et l’encensement tant du corps que de la tombe. (Rit. Rom., tit. VI, c. ut, n. 13). (2) On ne doit pas chanter le Benedictus avant d’arriver au cimetière, éil y a lieu de bénir la tombe; car cette bénédiction doit précéder l’antienne Ego sum. Mais si la tombe est bénite, on peut, après l’antienne h paradisum, commencer le Benedictus de manière à arriver près de b tombe avant la répétition de l’antienne Ego sum. (3) Le Rituel romain ne suppose pas que le corps soit inhumé en pré­ sence du Clergé, ni que le Prêtre jette de la terre sur le cercueil. 1 Rit. Rom., tit. VI, c. in, n. 14: Martinucci et autres auteurs. — 2 Rit. Rom., ibid., n. 17. —3 Rit. Rom., ibid., n 15. 1 Ibid.: Missale. Absolutio Mip, tumulum: S. R. C., n. 4014. U8 LE RITUEL ROM VIN § 5. — Cérémonies à observe 1' si l'on n'emporte pas 7e corps, ou si le Clergé né raccompagne pas. 185. — i. Si le corps doit rester à l’église après l’Absoute pour être transporté plus tard, on omet l’antienne In paradisum ; on entonne immédiatement, et sur place, l’antienne Ego sum, et l’on chante le cantique Benedictus et ce qui suit; puis on retourne à la sacristie, en récitant l’an­ tienne Si iniquitates, le psaume De profundis, les versets et l’oraison, comme plus haut. 2. Si le Clergé n’accompagne pas le corps au delà de l’église, on conduit le corps à la porte en chantant l’antienne In paradisum, et on chante le reste près de la porte h «) Si l'on ne peut facilement se rendre à la porte de l’église, on chante tout sur place. b) En retournant à la sacristie, l’Officiant commence l'antienne Si iniquitates, et récite, alternativement avec ses Ministres, le psaume De profundis, puis les versets, et l’oraison Fidelium Deus omnium, comme plus haut. 3. Quand toutes les prières ont été dites à l’église, il n’est pas nécessaire que le chapelain du cimetière, s’il y en a un, les redise; il peut cependant le faire. 186. — Nota. — Funérailles faites par un Diacre. Un Diacre peut, pour une raison grave ou sérieuse, être autorisé par V Évêque du lieu, ou même par le Curé, à présider les funérailles 2. Avec cette permission, qu’il peut présumer en cas du nécessité, le Diacre ferait toutes les prières et les cérémo­ nies, y compris l’Absoute et la bénédiction de la tombe3. 1 S. R. C.. n. 2696. ad x. — 3 S.R. C«,n. 3074. ad 2. n« 19. — 3 Λ7. Rom., ibid. 'Rit. Rom., tit. vi.c.lli. j I 1 | | FUNÉRAILLES DES ENFANTS ’49 ARTICLE IV Cérémonies aux funérailles des enfants (i). § i. - De la levée du corps. 187. — i° Préparation à la cérémonie. — i. Les règles générales sont les mêmes que pour les funérailles des adultes. A l’Office, on peut omettre le Gloria Patri des psaumes, les trois derniers jours de la Semaine Sainte1. 2. On prépare à la sacristie : des surplis; une étole blanche, avec la chape de même couleur, si l’on s’en sert; le bénitier et l’encensoir; la croix de procession sans hampe 2; les chandeliers pour les Acolytes. 3. L’autel n’a aucune décoration spéciale. Le cercueil est couvert d’un drap blanc; il convient qu’il soit orné de fleurs (2). — Si on sonne les cloches, on ne doit pas sonner le glas funèbre, mais plutôt comme aux jours de fête 3. 4. Le Prêtre se revêt du surplis, de l’étole blanche, et même de la chape si les funérailles se font avec solennité; un Clerc prend la croix de procession sans hampe (3); un second, le bénitier, et deux autres, les chandeliers si l’on veut s’en servir. 5. Le Prêtre ne peut pas être assisté d’un Diacre et d’un (1) Il s’agit ici uniquement des enfants morts avant l'âge de raison. (2) Après le décès, on revêt l’enfant des habits conformes à son âge, et on place sur sa tête une couronne de Heurs ou de plantes odori­ férantes, en signe de son intégrité virginale (Rit. Rom., tit. VI, c. vu). (3) Barruflaldi, suivi par Catalan et Cavalieri, s’exprime ainsi sur ce point : « Crux in funere parvulorum digna inspectione est : nam sine hasta defertur, ad distinctionem funerum pro adultis..., quia, cum crux quæ in processione defertur significet Ecclesiam in hoc mundo peregrinantem et militantem cum vexillo Domini et Ducis sui, non omnino hoc verificatur in infantulis, qui per brevissimum temporis spatium militiam seu peregrinationem in hoc mundo susti­ nuerunt : ideo brevis est crux, quia breve fuit eorum iter in hac terra. 1 1 S. R. C n. 1589. ad 4. — 2 Rit. Rom., til. vi. e. mi. — 3 Rit. Ront., tit. vi, c. vi, n, i. 15o LE RITUEL ROMAIN Sous-Diacrc en dalmatique et tunique, ni être revêtu de l’aube, quand même il devrait célébrer la Messe immédia­ tement après L 188. — 2° Départ de l'église. — i. On se rend proces· sionnellement au lieu où le corps a été déposé. En y arrivant, le Porte-croix et les Acolytes se placent, autant que la situation le permet, à la tête du défunt, et le Prêtre se place aux pieds. 2. Le Prêtre se découvre, reçoit l’aspersoir, asperge le corps au milieu, à sa gauche, et à sa droite, et rend l’aspersoir. Il commence alors l’antienne Sit nomen Domini, et récite ou chante le psaume Laudate pueri (i). 189. — 3° Retour à l’église. — i. Apres la répétition de l’antienne, la procession se met en marche. On chante le psaume Beati immaculati in via, sans antienne, avec Gloria Patri, etc. On peut ajouter le psaume Laudate Dominum de ccelis. A la fin, on dit Gloria Patri, etc.; on le dit aussi en arrivant à l’église, quand même le psaume ne serait pas terminé. 2. On dispose quelques cierges autour du cercueil, mais on n’en donne pas aux membres du Clergé. On dépose le cercueil au milieu de l’église, les pieds du défunt tournés vers l'autel. § 2. — Station à l'église. 190. — i. Si les funérailles se font le matin, on peut célébrer la Messe votive des saints Anges, mais seulement les jours où les Messes votives ordinaires sont permises, cette Messe n’étant aucunement privilégiée. I7après-midi, on peut célébrer les Vêpres de l’Office des Anges2, ou celles du petit Office de la Sainte Vierge. 2. La Messe ou l’Office achevé, on se place autour du (i) Le Rituel donne cette antienne et cc psaume notés ; d’où il résulte qu’on peut les chanter. * S. R. C.. n. 291s. ad S. 3035, .id 1. — - S. R C.. n. 3481. ad 2‘, 3510. «A* FUNÉRAILLES DES EN) ANTS cercueil, comme pour l’Absoute; on entonne alors l’antienne Hic accipiet, et l’on chante le psaume Domini est terra, avec Gloria Patri, etc.; puis on répète l’antienne L 3. Après la répétition de l’antienne, on chante Kyrie eleison, etc.; puis le Prêtre chante Pater noster, reçoit l’aspersoir, et asperge le corps au milieu, à sa gauche, et à sa droite, sans en faire le tour; il chante ensuite les versets, et l’orai­ son Omnipotens et mitissime Deus. Pendant ce temps, le Thuriféraire prépare l’encensoir. § 3. — De la conduite du corps au cimetière. 191. — i. Après l’oraison, on entonne l’antienne Juvenes, et l’on chante le psaume Laudate Dominum de coelis2, etc., en se rendant au cimetière dans le même ordre qu’on est venu à l'église; le Thuriféraire marche à la gauche du Portebénitier. 2. Au cimetière, on dépose le cercueil au bord de la fosse; le Porte-croix et les Acolytes se placent près de la tombe, à la tête du défunt; le Prêtre, ayant à sa gauche le Thuriféraire et le Porte-bénitier, se place aux pieds, et se découvre. Quand l'antienne Juvenes et virgines est répé­ tée, on chante Kyrie eleison, etc., et le Prêtre ajoute Pater noster ; il chante ensuite Et ne nos inducas, etc., et les ver­ sets; puis l’oraison Omnipotens sempiterne Deus3. 3. Après l’oraison, le Thuriféraire se présente; le Prêtre met et bénit l’encens en disant Ab illo benedicaris, etc., reçoit l’aspersoir, et asperge le cercueil et la tombe au milieu, à sa gauche, et à sa droite; il rend ensuite l’aspersoir, reçoit l’encensoir, et encense le cercueil et la tombe comme il les a aspergés. Le Clergé se retire, et Ton met le corps dans la tombe. Nota. — Si l’on conduit le corps ailleurs qu’au cimetière, on accomplit les mêmes cérémonies, mais on omet l’encen­ sement. 4. On retourne ensuite processionnellement à l’église 1 Rit. Rom., tit. vi, c. vu, n. 2. — " Rit. Rom., ibid — 3 Rit. Ram., ibid. 151 LE RITUEL ROMAIN dans l’ordre où l’on en est venu; pendant ce temps, on entonne l’antienne Benedicite Dominum de cœlis, on chante le cantique Benedicite omnia opera, et l’on répète l’antienne. 5. Le Prêtre, arrivé devant l’autel, dit Dominus vobiscum et l’oraison Deus qui1 ; puis on se retire à la sacristie. Cérémonies à observer si l'on n’emporte pas le corps, ou si le Clergé ne l’accompagne pas. §4. 192. — i. Si le corps doit rester à l’église pour être em­ porté plus tard, on dit à l’église même toutes les prières prescrites; et le cantique Benedicite omnia opera se dit en retournant à l’autel2. 2. Si le Clergé n’accompagne pas le corps au delà de l’église, on peut conduire le corps à la porte en chantant l’antienne Juvenes et le psaume Laudate Dominum de calis, et dire le reste à la porte de l’église. 3. Quand toutes les prières ont été dites à l’église, il n’est pas nécessaire que le chapelain du cimetière, s’il y en a un, les redise; il peut cependant le faire. 193. — Nota. — Funérailles faites par un Diacre. "Un Diacre peut, pour une raison grave, être autorisé par Y Évêque du lieu, ou même par le Curé, à présider les funérailles. En cas de nécessité, il peut présumer cette auto­ risation 3. Le Diacre ainsi délégué ferait toutes les prières et céré­ monies, y compris la bénédiction de la tombe 4. 1 Rit. Rom., tit. vt. c. vu. n. 4. — 3 Martinucci. 1. VI. c. xi. n. 16. — 3 Rit. Rom., tir. VI, c. vu, n. s· 1 Ibid. TROISIÈME SECTION DES BÉNÉDICTIONS. Nous donnerons d’abord les notions et les règles géné­ rales concernant les bénédictions, puis nous traiterons de quelques bénédictions en particulier. CHAPITRE PREMIER DES BÉNÉDICTIONS EN GÉNÉRAL. ARTICLE PREMIER Notions générales. 194. — i. Les bénédictions sont des rites sacrés par lesquels VÉglise appelle la protection divine sur les per­ sonnes, les objets, et les lieux, ou les dédie au culte ou au service de Dieu. 2. On distingue les bénédictions invocatives et constitu­ tives, réservées et ordinaires, solennelles et privées. 3. Les bénédictions invocatives. consistent à appeler la protection divine soit sur les personnes, telle la bénédiction donnée à la fin de la Messe (1), soit sur les objets, comme la bénédiction de l’eau, des aliments, soit sur les lieux, comme (i) La plupart des bénédictions données aux personnes sont invo­ catives. - LE RITUEL ΗΟΜλιν la bénédiction des maisons (i). Ces bénédictions ne chan­ gent ni l’état des personnes, ni la destination des objets ou des lieux, et elles peuvent se répéter sur le même sujet. 4. Les bénédictions constitutives ont pour effet de w, d’ordinaire pour toujours, les personnes ou les choses au culte ou au service de Dieu. Telles sont les bénédictions des Abbés, des vêtements sacerdotaux, de l’eau, des églises. a) Les objets ainsi bénits doivent être traités avec respect, et ne pas être employés à des usages profanes ni détournes de leur destination, même s’ils appartiennent à des parti­ culiers1. b) Les bénédictions constitutives ne se réitèrent pas sur les mêmes personnes ou les mêmes choses. c) Les bénédictions dans lesquelles intervient l’onction des saintes Huiles sont appelées consécrations. 5. Les bénédictions réservées sont celles qui ne peuvent pas être données par un simple Prêtre, sans une autorisation a) De ces bénédictions, les unes sont réservées au Sou­ verain Pontife, d’autres aux Évêques, d’autres au Curé, d’autres à certains Ordres religieux. Z>) Parmi les bénédictions réservées aux Evêques, il en est pour lesquelles l’Évêque peut, de sa propre autorité, délé­ guer les Prêtres soumis à sa juridiction; pour d’autres, il ne peut déléguer qu’en vertu d’un induit 2. 6. Les bénédictions non réservées sont celles que tout Prêtre peut donner. 7. Les bénédictions sont solennelles quand elles sont données avec apparat (chant, plusieurs Ministres, et con­ cours de peuple); dans le cas contraire, elles sont privée. (1) Il est parlé ailleurs, dans cet ouvrage, des bénédictions solen­ nelles prévues par le Missel pour certains jours : celles des Cierges, des Cendres, des Rameaux, des fonts baptismaux, etc. Nous ne parlons ici que des bénédictions du Rituel. 1 Rit. Rom., tit. vin, c. i, n. 4; Codex, can. 1150. — - S R. C.. n . 3343. ad t. DES BÉNÉDICTIONS EN GÉNÉRAI. ARTICLE il Règles générales. 195. — i° Ministre des bénédictions. — 1. Tout Prêtre peut donner toutes les bénédictions insérées dans le Missel et dans le Rituel, s’il n’y est fait mention d’aucune réserve — Ces bénédictions sont indiquées dans le Rituel, tit. VIII, chap, n jusqu’au chap. XIX inclusivement. ri) Sont réservées aux Évêques : les bénédictions insérées dans le Rituel, tit. VIII, chap. XX jusqu’au chap. XXIX inclusivement, et les bénédictions solennelles insérées dans l’Appendice du Rituel, du n° 1 au n° 13 inclusivement : croix (1), cloches, statues (2), tableaux, etc., qui doivent être exposés à la vénération publique 1 2. 6) Sont réservées au Curé : la bénédiction nuptiale, la bénédiction solennelle des fonts, celle des maisons le Samedi Saint ou un autre jour selon la coutume, et toutes les béné­ dictions solennelles données hors de l’église sur le territoire de sa paroisse 3. c) Les bénédictions qui ont pour but de conférer oji d’attacher des indulgences ne peuvent se donner qu’avec (1) D’après Barruffaldi, suivi par l'alise et De Herdt, il s’agit des croix sans Crucifix que l’on a coutume de placer sur les routes, dans les cimetières, dans les maisons religieuses, etc. Cette bénédiction ni paraît pas réservée, quand elle se fait sans solennité (S. R. C., n. 2143). Pour bénir une croix placée sur un sommet afin de conjurer les cala­ mités publiques, la S. R. C. avait exigé le consentement de l'Evèque (S. R, C., n. 473). Il y aurait donc deux espèces de bénédictions de croix : la bénédiction privée et la bénédiction solennelle. Cavalivri dit que la rubrique du Rituel pour la bénédiction d’une croix sous le titre Benedictiones ab Episcopis vel aliis facultatem habentibus facienda , s’applique seulement aux bénédictions solennelles ; et cette bénédiction est solennelle, lorsqu’elle se fait avec concours de peuple, avec chant et plusieurs Ministres. (2) Les auteurs appliquent à la bénédiction des statues et des tableaux les mêmes principes qu’à la bénédiction des croix, et enseignent que les bénédictions solennelles sont seules réservées. 1 Rit. Rom., tit. vin, c. I, n. 1. Appendix. — 3 Codex, can. 462, 6" et 2 Codex, can. 1279. § 4; Rit Rom S. R C n. 4108, ad 3. Μ . I DO LE RITUEL ROMAIN l’autorisation du Saint-Siège ou des Ordres religieux qui ont la faculté de l’accorder. 2. Une bénédiction réservée donnée par un Prêtre sans l’autorisation requise, est illicite mais valide, à moins que dans la réservation le Saint-Siège n’ait déclaré le contraire1. Les Prêtres doivent donc savoir quelles bénédictions ils ont le pouvoir de donner, pour ne pas s’exposer à usurper une fonction réservée à l’Évêque ou au Curé. 3. Nul ne peut faire validement une consécration sans avoir le caractère épiscopal, à moins que le Droit ne lui donne ce pouvoir ou qu’il ne l’ait reçu par induit aposto­ lique 2. 4. Les Diacres et les Lecteurs ne peuvent bénir valide­ ment et licitement que dans le cas où le Droit le leur permet expressément3. 5. Les Évêques peuvent, de leur propre autorité, délé­ guer un Prêtre : pour bénir la première pierre d’une nouvelle église; bénir une église ou un oratoire public; réconcilier une église bénite et non consacrée; bénir ou réconcilier un cimetière; bénir les ornements et les linges sacrés4 (1). 6. L’Évêque ne peut pas déléguer un Prêtre pour faire les bénédictions dans lesquelles il entre des onctions du saint Chrême, telles que la consécration des églises, des autels, des calices et des patènes, et la bénédiction solen­ nelle des cloches. 196. — 20 Ornements requis. — 1. Pour toute béné­ diction donnée en dehors de la Messe, le Prêtre se revêt du surplis et de Vétole : l’étole est de la couleur du jour, à moins qu'une autre couleur ne soit prescrite 5 (2). —Si (1) Quand un Prêtre est délégué pour donner une bénédiction réservée aux Évêques, il doit employer les formules du Rituel et du Missel, et non celles du Pontifical. (2) La couleur violette est prescrite pour les bénédictions qui se rattachent au sacrement de Pénitence, comme, par exemple, celle de l’absolution générale (S. R. C., n. 4176). 1 Rit. Rom.. tit. vili, c. i. n. i; Codex, can. 1147. § 3. — 2 Codex, can. 1U7. § r. — 3 Rit. Rom . ibid.; Codex, can. 1147, §4. Rit. Rom., tit. VIH, c. xxvi - c. XXX; S. R. C.. n. 4138. — 4 Rit. Rom., ibid., n 6. DES BÉNÉDICTIONS ES GÉNÉRAL 15/ la bénédiction est donnée avec une certaine solennité, il peut prendre aussi la chape de même couleur 1. 2. Pour les bénédictions qui se font pendant la Messe, comme la bénédiction des Cierges, des Cendres, des Ra­ meaux, etc., le Prêtre est revêtu de l’aube au lieu du surplis. 197. — 3° Rites et cérémonies. — i. Il convient que le Prêtre soit assisté d’un Clerc qui tient le bénitier et l’aspersoir2; s’il y avait lieu d’encenser, un autre Clerc ou le même présenterait l’encensoir et la navette. 2. Pour toute bénédiction, le Prêtre se tient debout, et doit avoir la tête découverte 3. 3. Au commencement de chaque bénédiction, si le con­ traire n’est pas indiqué, le Prêtre dit, en faisant en même temps sur lui le signe de la croix : Adjutorium nostrum in nomine Domini, et Dominus vobiscum ; le Clerc a soin de répondre; le Prêtre dit alors l’oraison ou les oraisons, et fait le signe de croix en prononçant les paroles auxquelles une croix est marquée. Il reçoit ensuite l’aspcrsoir, et asperge les per­ sonnes ou les objets par trois fois : au milieu, à sa gauche, et à sa droite. — S’il v * a lieu d’encenser, il met et bénit l’encens avant d’asperger; après l’aspersion, il encense les objets ou les personnes, comme il les a aspergés1. 198. — 4° Formule prescrite. — 1. La formule prescrite par l’Église est rigoureusement obligatoire. Toute béné­ diction, soit invocative, soit constitutive, pour laquelle on n’aurait pas employé ou dont on aurait notablement altéré la formule prescrite, est invalide s. 2. On ne peut employer que les formules du Rituel , *romain à l’exclusion de toute autre qui n’est pas spécia­ lement approuvée par le Saint-Siège 7. — On ne peut pas donner les bénédictions en langue vulgaire. 3. Pour bénir les objets pour lesquels il n'y a pas de for­ mule spéciale dans le Rituel ou le Missel, on prend la for1 Cf. Rit. Rom., ibid. — 2 Rit. Rom., ibid., n. 8. — *’ Rit. Rom., tit. vttt, c. I. n. 7. — 1 Rit. Rom., ibid. —!’ Rit. Rom., ibid., n a; Codex. can. 114$, §2. —6 S. R. C.. n. 2689. ad 4. — 7 S. R C.. n. 272s. ad 9. LI RITI IL ROM MN mule Benedictio ad omnia qui se trouve au supplément du Rituel. — On peut aussi se contenter de faire sur l'objet un signe de croix en disant In nomine Patris, et Filii, $ et Spiritus Sancti. Amen, et de l’asperger d’eau bénite (i) 199. — 50 Sujets et lieux des bénédictions, — 1. ()n doit donner les bénédictions surtout aux catholiques; on peut cependant les donner aussi aux catéchumènes, et même, sauf défense expresse de l’Église, aux non catholiques pour leur obtenir la lumière de la foi ou, avec elle en même temps, la santé du corps 1 (2). 2. On peut faire les bénédictions en tout lieu décent : à l’église, à l’autel, à la sacristie, et dans les maisons parti­ culières. 3. Pour les bénédictions données en dehors de la Messe, aucun luminaire n’est prescrit. 200. — 6° Objets à bénir. — 1. On peut bénir tous les objets et tous les lieux qui servent à l’usage de l’homme. 2. Les objets à bénir doivent être présents au Prêtre, et non renfermés dans une armoire, une boîte, ou un tiroir non ouverts. On les dispose sur une table placée en lieu convenable 2, ou on les tient à la portée du Prêtre. 3. On doit éviter de placer sur l'autel, à l’occasion d’une bénédiction, des objets qui ne conviennent pas, comme des aliments3, etc. (3). i (1) Pour bénir les objets de piété et y attacher des indulgences, il n’est requis de se servir d'aucune formule de prière déterminée ni d’aucun ornement :un simple signe de croix sur ces objets, et l’aspersion d'eau bénite suffisent, à moins que le contraire ne soit expressément prescrit. (2) On tolère l'usage, suivant lequel le Prêtre bénit de l’autel les fidèles avec la formule non chantée Benedictio Dei omnipotentis, etc., à la fin des Vêpres et d’autres Offices ou prières à l’église (S. R. C., n. 2745; 4081» ad )· * (3) Suivant Mgr de Conny, on ne devrait placer sur l’autel, pour une bénédiction, que les objets qui servent au saint Sacrifice ou à l’ornementation des autels. 1 Rit. Rom., ut. vin, c. 1. n. 3. —· Ibid n. <). — 3 Ibid. * -A 1)1. I.Λ HÉM· DICTION DES FONTS iJAI'IISMAt K ”9 CHAPITRE II DE QUELQUES BENEDICTIONS EN PARTICULIER. ARTICLE PREMIER De la bénédiction des fonts baptismaux un autre jour que le Samedi Saint ou le Samedi de la Pentecôte (i). 201. — i° Observations générales. — i. Quand on a lieu de craindre que l’eau baptismale ne vienne à manquer, il faut y ajouter, même à plusieurs reprises, de l’eau non bénite, mais en moindre quantité 1. 2. Si l’eau baptismale était corrompue ou répandue, ou si, pour quelque cause que ce fût, elle venait à manquer entièrement, il faudrait en bénir d’autre. 3. Cette bénédiction peut se faire tous les jours et à toute heure, et sans autorisation spéciale 2. 202. — 2° Objets à préparer. — 1. A la sacristie. — On prépare : un surplis, une étole violette, et, s’il est possible, une chape de même couleur; l’encensoir garni de feu, et la navette; la croix de procession, et les chandeliers des Acolytes. 2. Aux fonts baptismaux. — On les nettoie, et on les rem­ plit d’eau très propre3. Près des fonts, on prépare, sur une table couverte d’une nappe blanche, les vases du saint Chrême et de l’IIuile des catéchumènes, le Rituel, une ser­ viette, de la mie de pain, et, s’il est possible, un citron; enfin ce qu’il faut pour se laver et s’essuyer les mains. (1) Cette bénédiction se trouve dans le Rituel après le sacrement de Baptême (tit. n, cap. vin). 1 Rit. Ro>n„ tit. n, c. i. n. 6; Codex, can. 757. § 3. -- 3 Martinucci. — ' tiit. tit. n. c» i, n. 6; c. ynj, η· x· l 6o LE RITUEL ROMAIN 203. — 3° Cérémonies à. observer. — i. Un Clerc prend la croix de procession; un second, l’encensoir et la navette1; deux autres les chandeliers, si c’est possible. Le Prêtre se revêt du surplis, de l’étole violette, et, si possible, de la chape de même couleur. 2. Le Prêtre salue la croix de la sacristie, se couvre, et l’on se rend processionnellement aux fonts baptismaux2: le Thuriféraire marche en tête. 3. Arrivés aux fonts, le Porte-croix et les Acolytes se placent en face du Prêtre, de façon que les fonts soient entre eux et lui; le Clergé se range sur deux lignes, et le Prêtre se met devant les fonts (1). 4. Le Prêtre récite, alternativement avec les Clercs, les litanies ordinaires des Saints, ou bien celles du Samedi Saint3 : tous sont à genoux, excepté le Porte-croix et les Acolytes. Après le verset Ut omnibus fidelibus defunctis, le Prêtre se lève, s’approche des fonts, et dit deux fois le verset Ut fontem istum ad regenerandam tibi novam prolem bene φ dicere et cotise crare digneris, faisant le signe de croix sur l’eau aux mots benedicere et consecrare ; on répond Te rogamus audi *nos . Le Prêtre se remet ensuite à genoux 5. Après le dernier Kyrie eleison, «on se lève; le Prêtre dit à haute voix le Pater et le Credo tout entiers, puis les versets Apud te, Domine, etc., et l’oraison Omnipotens sem­ piterne Deus 5. 6. L’oraison achevée, il s’approche des fonts, et, les mains jointes, commence Vexorcisme. Pendant l’exorcisme, il bénit trois fois l’eau; après ces mots de paradiso mature jussit, il divise l’eau en forme de croix avec la main droite, et en jette en dehors des fonts, vers les quatre points car­ dinaux; il s’essuie ensuite; on essuie en même temps, si c’est nécessaire, les bords des fonts baptismaux; puis il (1) S’il y avait un autel dans le baptistère, le Prêtre se tiendrait tourné vers cet autel pendant les premières prières (sauf au verset Ut fontem istum des litanies), jusqu’à l’exorcisme exclusivement (M’L Rom.. tit il, c. vu, n. 1; Martinucci). 1 Rit. Rom., tit. n, c. vin, n. 1. — 2 Rit. Rotiht ibid. — 3 Rit. Rom., ibid , n. 3. — 1 Ibid., n. 2. — ° Rit. Rom., tit. n, c. vin, n. 4. BÉNÉDICTION |>’( NE IJ.M.MI 16 f AI’ltES LENI ANTI MENT continue l’exorcisme, et récite l’oraison Domine sancte. 7. Après cette oraison, il souffle trois fois sur l’eau en forme de ψ; puis il met et bénit l’encens, et encense les fonts de trois coups simples : au milieu, à sa gauche, et à sa droite1. 8. Il prend alors l’Huile des catéchumènes, et en verse trois fois dans l’eau en forme de croix, disant Sanctificetur, et fecundetur, etc. Il prend le saint Chrcme, et en verse de la même manière (en forme de croix) dans l’eau, en disant Infusio Chrismatis, etc.; puis il reprend l’Huile des catéchumènes, et, à trois reprises, verse des deux Huiles ensemble, en forme de croix, disant Commixtio Chrismatis, etc. Chaque fois, on répond Amen. Il mêle ensuite, de la main droite, les saintes Huiles avec l’eau 2. 9. Enfin il s’essuie avec de la mie de pain, et se lave les mains; on jette cette eau dans la piscine, et on retourne à la sacristie dans l’ordre où l’on en est venu. ARTICLE II De la bénédiction d’une femme après l’enfantement (i). 204. — i° Règles générales. — i. C’est une pieuse et louable coutume que la mère, après l’enfantement, vienne à l’église rendre grâces à Dieu de l’avoir gardée saine et sauve, et demander la bénédiction du Prêtre3. 2. Le droit de faire cette cérémonie n’appartient pas strictement au Curé de la paroisse; tout Prêtre, avec la permission du supérieur d’une église ou d’un oratoire public, peut y faire cette cérémonie l. 3. Cette bénédiction doit se donner dans une église ou dans un oratoire public; cependant l’Évêque pourrait per­ mettre de la faire ailleurs 5. — La mère n’est pas tenue d’apporter son enfant. (1) Cette bénédiction se trouve dans le Rituel après le sacrement de Mariage (tit. vu, chap. m). 1 Ibid. — 2 Ibid. — 3 Rit. Rom» tit. vu. c. tit. n. 1. — * Rit. Rom» ibid., n. 8;S. R. C„ n. 2123; 3813. ad 2; Ephtm. lit» t. VIII. p. 241. — 5 Rit. Rom» ibid. CÉRÉMONIAL. — II. Il I 02 LE K ITUEL HUMAIN 4. La mère d’un enfant illégitime n’a pas droit à cette bénédiction1. On peut la donner à la mère d’un enfant mort sans baptême2. 205. — 2° Cérémonies à obseryer. — 1. Le Prêtre, revêtu du surplis et de l’étole blanche, se rend à la porte de l’église, accompagné d’un Clerc qui porte le bénitier. La femme tenant un cierge allumé pendant toute la céré­ monie, se met à genoux à la porte de l’église3. 2. Le Prêtre reçoit l’aspersoir, asperge la femme, et rend l’aspersoir. Il dit alors Adjutorium nostrum, etc.; le Clerc ayant répondu, il dit Hœc accipiet, et récite, seul ou alter­ nativement avec le Clerc, le psaume Domini est *terra . Après avoir répété l’antienne, le Prêtre présente l’extrémité gauche de l’étole à la femme, qui la prend de la main droite; il l’introduit ainsi dans l’église, en disant Ingredere5, etc., et la conduit à l’autel où il est d’usage de faire cette céré­ monie. 3. La femme se met à genoux, et le Prêtre, au bas des degrés, dit les versets et l’oraison6 (1); le Clerc répond, et présente ensuite l’aspersoir au Prêtre. Le Prêtre asperge de nouveau la femme en forme de croix, disant Pax et benedictio, etc., et rend l’aspersoir 7. 4. Après avoir fait la révérence convenable à l’autel, le Prêtre se retire avec le Clerc qui l’a accompagné. ARTICLE III De la bénédiction apostolique avec Indulgence plénière â. l'article de la mort (2). 206. — i° Notions. — Cette bénédiction, à laquelle est (1) Pour dire ces versets ct ces oraisons, le Prêtre peut se tenir tourné soit vers la personne qu’il bénit, soit vers l’autel. (2) Cette bénédiction se trouve dans le Rituel après le sacrement de l’Extrême-Onction, tit. V, chap. vi. 1 S. C. Cône., 8 juin 1859· — 2 S. R. C., n. 3050. ad 17; 3004. —3 Rit. Rom., ibid.— 4 Rit. Rom., ibid. — Rit. Rom., ibid., n. — ° Rit. Rom., jbid., n. 3. — ' Rit. Rom., ibid., n. 4. BÉNÉDICTION APOSTOLIQI E A l’aRTICLJ. DE LA MORT J 63 attachée une indulgence plénière à gagner au moment de la mort, a été publiée par Benoît XIV, le 5 avril 1747, dans sa Bulle Pia Mater (1). Elle se donne ordinairement après le Viatique et l’Extrême-Onction1. 207. — 20 Sujet. — i. On doit la donner à tous ceux, sans excepter les enfants 2, à qui l’on donne l’absolution sacramentelle et l’Extrême-Onction 3, même s’ils ont perdu l’usage des sens, dès lors qu’on peut présumer qu’ils ont eu ou qu’ils auraient eu l’intention de la recevoir 4. 2. Il faut même la donner à ceux qui, par leur faute, n’auraient pas reçu les derniers sacrements5. 3. Mais on doit absolument la refuser aux excommuniés, aux impénitents, et à ceux qui meurent dans un péché mortel manifeste ®. 208. — 3° Ministre. — Tout Prêtre qui assiste les mala­ des a le pouvoir de donner la bénédiction apostolique avec l’indulgence plénière in articulo mortis, et il ne doit pas omettre de la donner 7. 209. — 4° Dispositions et conditions requises. — 1. Pour recevoir, avec la bénédiction apostolique, l’indul­ gence plénière à l’article de la mort, le mourant doit, — s’il ne peut se confesser ct communier, — se trouver du moins en état de Os>râce. d) C’est pourquoi Benoît XIV recommande de ne donner la bénédiction qu’après avoir fait produire par le malade de fervents actes de contrition et d’amour de Dieu 8. b) Cependant, ni la confession ni la communion ne sont requises comme condition nécessaire pour la validité de cette bénédiction 9. 2. Les conditions rigoureusement exigées pour gagner (2) Voir Béringer, Les Indulgences, t. I, n. 1020-1031. 1 Rit. Rom.» tit. v, c. vi, n. i. — 2 S. R. n. 2650. — 3 Λ7. Rom.» ibid. — ( Ibid. —5 S. C. Indulg.. dccr. auth.» n. 237. ad 6; Bcringcr, Le * Induis.» î. I, n. 1026. — G Rit. Rom.» ibid. — " (Wr.v, can. 468. §♦ 2.— 8 Rit. Rom.» tit v. c, vi, n. 3; Benoît XIV. Bulle Pia Mater. — ’* Bcrinuer. Inr» cit.» t. I, n, 1027. 16-j Lb RITUEL ROMAIN cette indulgence, et que le Prêtre doit s'efforcer de faire remplir, sont les deux suivantes : i° Le mourant doit invoquer de cœur, s’il ne le peut faire débouché, le saint nom de JESUS 1. C’est là une condition sine qua non pour les malades qui ont encore l’usage de leur raison2. 2° Il est nécessaire que le malade accepte avec résignation, en expiation de ses péchés, les souffrances de l’agonie, et la mort elle-même, comme lui venant de. la main de Dieu 3. — Benoît XIV insiste particulièrement sur ce point. 210. — 5° Formule à employer. — i. Pour dpnner la bénédiction apostolique avec l’indulgence plénière à l’ar­ ticle de la mort, tout Prêtre doit, sous peine d'invalidité, se servir dans tous les cas, de la formule latine prescrite par Benoît XIV telle qu’elle se lit dans le Rituel romain 1 (i). 2. Cette formule comprend : i) Pax huic domui. Et omni­ bus habitantibus in ea, et l’antienne Asperges me, sans le psaume. 2) Les versets Adjutorium, etc., et l’oraison Clementissime', 3) Le Confiteor, Misereatur, et Indulgentiam...', 4) L’absolution Dominus noster Jesus Christus..., Per sacrosancta humana..., et Benedicat te ’... 3. En cas de mort imminente, si le malade est si près de la mort qu’on n’ait pas le temps de réciter le Confiteor et les autres prières indiquées, le Prêtre donnerait immé­ diatement la bénédiction, en disant : Ego, facultate mihi ab Aposlolica Sede tributa, indulgentiam plenariam et remis­ sionem omnium peccatorum tibi concedo. In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti, ii. Anien. Per sacrosancta humana, etc., Benedicat te omnipotens °, etc. (1) Nous croyons que le Prêtre doit dire toute la formule de Be­ noît XIV, même s’il vient de donner le Viatique ou l’Extrême-Onction, ou de faire la recommandation de l’âme. 1 Benoît XIV. ibid. ; Rit.. Rom., ibid., n. 3. — 2 S, C. Indulg,, decr. auth., n 237; Acta S. Srdis, xxv. 31s. — 3 Benoît XIV, Bulle Pia Mater; Rit. Rom . ibid., n. 3. — ‘ S. C. Indulg.. decr. auth.. n. 286, ad 8: n. 444 ad 3; Benoît XIV, Bulle Pia Mater. — Rit. Rom., ibid., n. 2, 5, 6 et 7. _ e Rit. Rom,t tit. V, c. vi, n, 7» BÉNÉDICTION APOSTOLIQUE \ l’article de la mort |65 4. En cas de nécessité urgente, il suffit de dire : facultate mihi a b Apostolica Sede tributa, indulgentiam ple­ nariam et remissionem omnium peccatorum tibi concedo. In nomine Patris, et Filii, ►!« et Spiritus Sancti, ii. Anien 1. 5. En toute hypothèse, la formule doit être dite en latin ; faite en langue vulgaire, la bénédiction serait nulle, et le mourant ne gagnerait pas l’indulgence plénière 2. Nota. — Il importe donc que le Prêtre suive exactement les prescriptions indiquées dans le Rituel. 211. — 6° Réitération. — 1. II n’est pas permis de réi­ térer la bénédiction apostolique dans la même maladie mor­ telle, quelque longue qu’elle puisse être 3 (1). 2. On peut réitérer la bénédiction, si le malade, après s’être rétabli, retombe dans un nouveau danger de mort 4 (2). 3. On devrait réitérer la bénédiction apostolique, si elle avait été donnée invalidemcnt, soit que le Prêtre ait négligé de se servir de la formule de Benoît XIV, soit que le malade ait positivement refusé de recevoir cette bénédiction 5. 212. — 70 Rites et cérémonies. — 1. Le Prêtre, revêtu du surplis et de l’étole violette, dit en entrant dans la cham­ bre Pax huic domui, etc., puis il asperge d’eau bénite le malade, la chambre, et les assistants en disant l’antienne Asperges me, etc., sans le verset Miserere 6. 2. Il confesse alors le malade, si ce dernier le désire; (1) Il serait de plus inutile de réitérer la bénédiction, parce que le malade ne gagne l’indulgence plénière qui y est attachée qu’une seule fois, savoir à l'heure même de la mort. — Si le malade ne meurt pas de cette première maladie, l'indulgence demeure réservée jusqu’à l'instant précis, où il mourra effectivement. (Béringer, loc. cit·). (2) Même dans ce cas, il ne serait fias nécessaire de la réitérer, l’in­ dulgence plénière ayant son efficacité seulement in vero articulo mortis. (Béringer, loc. cit.'). 1 Rit. Roni., ibid. 2 S. R. C . 3 juin 1004. Acta S. Sedis, xxxvni. 346, ad 1; Béringer, loc. cit.. n. 102S. — 3 S. C. Induis.. decr. auth., n. 237, ad 6; 257. ad 7; 263. ad 2; 286, ad 7; 3°o; 362; Béringer. loc cit., n. 1029. Λ S, C. Indulg.. ibid.; Béringer, ibid,, n. 1030. 5 Béringer, toc. cit.. n 1030. — · Rit. Rom., tit. v, c. VI, n. 2. 166 LE RITUEL ROMAIN sinon, il l’excite à la contrition de scs péchés, et, si le temps le permet, il lui rappelle brièvement l’efficacité et la vertu de la bénédiction apostolique1. 3. Il invite ensuite le malade à invoquer, au moins de cœur, le saint Nom de JÉSUS, l’exhorte à accepter, de la main de Dieu, les souffrances de la maladie et la mort elle-même, en expiation de ses fautes passées 2, et l’engage à avoir pleine confiance en la miséricorde de Dieu 3. 4. Puis il récite les versets Adjutorium nostrum, etc., et l’oraison Clementissime Deus 4, etc. 5. Un des assistants, ou le malade lui-même, ayant récité Confdeor, etc., le Prêtre, tourné vers le malade, dit Mise­ reatur tui, etc., et Indulgentiam... tuorum... tibi3. Nota. — Le Confiteor doit être récité de nouveau, même si on vient de le réciter pour l’administration du Àziatique ou de l’Extrême-Onction 6 (1). 6. Le Prêtre récite ensuite, tourné vers le mourant et faisant les signes de croix indiqués, la formule d’absolu­ tion Dominus noster Jesus Christus, etc., Per sacrosancta humante, etc., et Benedicat te, etc.7. Nota. — Si l’on donne la bénédiction apostolique en même temps à plusieurs malades, on dit toutes les prières précédentes une seule fois, mais en les mettant au pluriel8. (1) Cependant le 1er septembre 1851, le Saint-Office a répondu à l'évêque de Québec : « S’il y a nécessité de donner l’indulgence in arti­ culo mortis immédiatement après le saint Viatique et l’Extrême-Onction, il est permis de réciter une seule fois le Confiteor ; sans quoi il faut k répéter (Acta S. Sedis, XXVIII, 67; Collect. S. ('. de Prop. Fide, η. 1067). 1 Rit. Rom., ibid., η. 3. — 2 Ibid. — 3 Rit. Rom., ibid, n. 4, — 4 Ibid., n. 5. — 5 Ibid., n. 6. — “ S. C. Indulge 5 févr. 1841, deer, auth., n. 286. ad 6; lee auteurs. Bering?, loc. tit., n. 1028. — 7 Rit. Rom., tit. v, c. vi, n. 6. — « Ibid., n. 8. BÉNÉDICTION DES ORNEMENTS, LINGES, ET VASES SACRÉS 10/ ARTICLE IV De la bénédiction des ornements, linges, et vases sacrés (i). 213. — i° Objets qui doivent être bénits. — Les objets pour lesquels la bénédiction est requise avant leur emploi au culte divin, sont les suivants : 1. Ornements sacerdotaux : l’amict, l’aube, le cordon, le manipule, l’étole, la tunique, la dalmatique, la chasuble et probablement la chape. 2. Linges sacrés : les corporaux, les pales, et les nappes d’autel. 3. Vases sacrés : les ciboires, les lunules et les custodes (petits ciboires), les tabernacles, les châsses et les reliquaires. 214. — 20 Ministre. — Ont le pouvoir de bénir ces objets: i. Les Cardinaux et les Évêques en tous lieux; 2. Les Ordinaires des lieux qui n’ont pas le caractère épiscopal, mais seulement pour les églises et oratoires situés sur le territoire soumis à leur juridiction; 3. Les Curés pour les églises et oratoires situés sur leur paroisse; les Recteurs (2) pour leur église; 4. Les Prêtres délégués par leur Ordinaire, dans les limites de leur délégation et de sa juridiction. 5. Les Supérieurs religieux, et les Prêtres de leur Insti­ tut délégués par eux, pour leurs propres églises et oratoires, et pour les églises des Moniales qui leur sont soumises1. 215. — 30 Formules à employer. — On emploie : 1. La formule Benedictio sacerdotalium indumentorum, (1) Ces bénédictions se trouvent dans le Rituel, tit. VIII, chap. XX, et clans le Missel, avant les Messes pro aliquibus locis. (2) « Nomme rectorum ecclesiarum hic veniunt sacerdotes, quibus cura demandatur alicujus ecclesia·, quæ nec parœcialis sit, nec capitu­ laris, nec adnexa domui religiosæ quæ in eadem officia celebret ·. (Codex, can. 479, § τ). 1 Rit. Rom., tit. vin. c. 1, n. 5; Codex, can 1304. 168 LE RITUEL ROMAIN pour l’amict, l’aube, le cordon, le manipule, l’étole, la tunique, la dalmatique, la chasuble, la chape, et, si on veut les bénir, pour le surplis, le rochet, et le voile huméral. a) On ne doit rien changer à cette formule, quelle que soit la nature des ornements 1 (î). b) S’il n’y avait qu’r/w amict, un cordon, un manipule, etc., à bénir, on emploierait le singulier au lieu du pluriel 2. 2. La formule Benedictio mapparum seu tobalearum alta­ ris, pour les nappes d’autel3. 3. La formule Benedictio pallce et- corporalis, pour les pales et les corporaux. — On ne doit rien changer à cette formule, soit qu’on bénisse une pale sans le corporal, soit qu’on bénisse plusieurs pales avec un ou plusieurs corpo­ raux4. 4. La formule Benedictio tabernaculi seu vasculi, pour le tabernacle, le ciboire, la lunule et la custode 5. Nota. — Y.' Appendice du Rituel indique, en outre, des formules spéciales pour la bénédiction «) de l’ostensoir : Benedictio tabernaculi seu ostensorii ° ; — b) des châsses et des reliquaires : Benedictio capsarum pro reliquiis Sanctarum includendis 7 ; — c) des ampoules et petits vases qui renfer­ ment les saintes Huiles : Benedictio vasorum pro sacris Oleis includendis 8 ; — rf) des chandeliers d’autel, des candé­ labres, du conopée et du devant-d’autel, etc. : Benedictio sacrorum vasorum et ornamentorum in genere ®. ARTICLE V De la bénédiction papale. 216. — i° Notions. — î. La bénédiction papale est une bénédiction donnée par le Souverain Pontife, ou en (î) Il n’est pas permis aux simples Prêtres de se servir des formules indiquées dans le Pontifical (S. R. C., n. 3524, ad 2; 3533, ad 1). 1 Rit. Rom., tit vtîl, c. xx: S R. C„ n. 3524. ad 11; 3533, ad 1. __2 Rit. Rom., ibid. —3 Rit. Rom., tit.vm. c. xxî. — 1 Λ/7. ibid., c. xxii ; S. R. C., n. 3524. ad îir. 1 2. 3. — 5 βιί' Rom,. ibid., c. x.xm — ° Rit. Rom.. Ap pendix. Bcned. reserv.. n. 3- — ’ Ibid., n. 4. — * Ibid. • n· 5. — υ Ibid., n. 6. 1)Γ. LA BÉXI DICTION PAPALE T 69 son nom, en vertu d’une délégation apostolique : cette délé­ gation peut être donnée par le Droit commun ou par induit 2. A la bénédiction papale est attachée une indulgence plénière que peuvent gagner tous ceux qui sont présents à cette bénédiction. a) Quand la bénédiction papale est donnée par le Sou­ verain Pontife lui-même, il suffit que les personnes présentes soient en état de grâce; la confession et la communion, quoique fort à conseiller, ne sont point formellement prescrites L b) Si la bénédiction papale est donnée par l’Évêque (ou tout autre délégué), il faut, pour gagner l’indulgence, que les fidèles sc soient approchés des sacrements de la Pénitence et de l’Eucharistie, et qu’ils prient pour l’Église, pour son Chef, et pour l’Évêque 2. 217. — 2° Ministre. — î. De Droit commun, les Évêques peuvent donner la bénédiction papale avec indulgence plé­ nière selon la formule prescrite, chacun dans son diocèse, deux fois par an, savoir le jour de Pâques, et en un autre jour de fête solennelle à désigner par eux, alors même qu’ils ne feraient qu'assister à la Messe solennelle3 (î). 2. Les Abbés et Prélats nullius, les Vicaires et Préfets apostoliques même non revêtus de la dignité épiscopale, peuvent aussi, de Droit commun, donner cette bénédiction dans leur territoire, une fois par an, à l’une des fêtes solen­ nelles4 (2). 3. Les simples Prêtres obtiennent souvent, par induit spécial, le pouvoir de donner la bénédiction papale. — Dans ce cas, sauf restriction faite dans la concession ponti(1) Souvent les Évêques obtiennent, par induit spécial, le pouvoir de donner la bénédiction papale plusieurs fois dans l’année. (2) En vertu d’une concession spéciale de la S. C. de la Propagande, les Vicaires et Préfets apostoliques ont le pouvoir de donner cette même bénédiction trois fois par an, en plus de la concession qui leur est faite par le Droit commun. 1 Béringcr. Les Indulgences. t I, n. 700. — 2 Béringcr. ibid. 914· — 1 Codex, can. 0:4. 3 Codex, can. LE RITUEL ROMAIN ficale, ils peuvent la donner à n’importe quel jour et à n’importe quelle heure, jamais cependant le même jour, ni dans le même lieu que l’Ordinaire L 4. Les Religieux qui ont obtenu ce pouvoir, ne peuvent en user que dans leurs églises et dans les églises des Reli­ gieuses ou des Tertiaires légitimement agrégées à leur Ordre 12. — Ils sont tenus, en outre, d’observer la formule prescrite 8. 218. — 30Rites à observer par un simple Prêtre. — Les rites à observer par un simple Prêtre (1), tant régulier que séculier, sont les suivants : 1. On doit prévenir d’avance le peuple de la concession de l’indulgence par le Saint-Siège, des œuvres prescrites pour la gagner, du jour et de l’heure où il faut visiter l’église désignée, enfin de l’heure où sera donnée la béné­ diction apostolique 4. 2. Au jour et à l’heure fixés, on donne aux fidèles réunis lecture des Lettres apostoliques, accordant l’indulgence plénière et la délégation pour donner la bénédiction; cette lecture doit se faire en latin d’abord, et ensuite en langue vulgaire 5. 3. Le Prêtre exhorte alors les fidèles au regret de leurs péchés; après quoi, n ayant aucun ministre à ses côtés, revêtu du surplis et de l’étole blanche, il s’agenouille au bas de l’autel, et récite les versets Adjutorium, etc., Salvum fac, etc., Dominus vobiscum. Puis il se lève, et récite Poraison Omni· potens et misericors Deus °. 4. Après l’oraison, le Prêtre monte à l’autel, salue la croix, et se rend au coin de l’épîtrc où, debout et se tour­ nant vers le peuple, il le bénit d’un seul signe de croix (1) Les Evêques et les Prélats qui ont l’usage des pontificaux donnen' la bénédiction papale suivant une formule et un rit particulier déter­ minés par le Pontifical ( Rit. et form, bened. apost. pro conimod. Episcopfi Voir les Fonctions pontificales selon le rit romain, t. I, n. 92, p. 123. 1 S. C Induis.· 7 mai 1882, decr. auth., p. 491; Béringcr, loc. cit., n 799. — Codex, can. 915; Rit. Rom.. tit. vin. c. xxin. n. 4. — 3 Ibid. 4 Rit. Rom.. tit. vîiu c. xxxîî, n. 1. — 5 Ibid., n. 2. — ü Ibid. .04 DES PROCESSIONS en disant à haute voix : Benedicat vos omnipotens Deus, Pater, et Filius, ►!« et Spiritus Sanctus. B. Arnen L Nota. — Souvent les simples Prêtres obtiennent par Bref apostolique le pouvoir de donner la bénédiction apos­ tolique avec indulgence plénière à la fin de prédications, missions, retraites, stations de Carême ou d’Avent. Dans tous ces cas, si rien de spécial n’est prescrit dans le Bref, le Prêtre donne cette bénédiction, en faisant avec son Cru­ cifix un seul signe de croix sur l’assemblée, et en disant : Benedictio Dei omnipotentis, Patris, et Filii, et Spiritus Sancti, descendat super vos, et maneat semper, b. Arnen 2. QUATRIÈME SECTION DES PROCESSIONS CHAPITRE PREMIER NOTIONS ET RÈGLES GÉNÉRALES. 219. — i° Nature des processions. — i. Les proces­ sions liturgiques sont des supplications solennelles faites, sous la conduite du Clergé, par des fidèles, marchant dans un ordre déterminé, d’un lieu sacré à un lieu sacré, dans le but d’exciter leur piété, de commémorer les bienfaits de Dieu et de Lui en rendre grâces, ou d'implorer le secours divin 3. 2. On distingue les processions ordinaires et extraordi­ naires, générales et particulières. 3. Les processions ordinaires sont celles qui ont lieu à date fixe, chaque année, conformément aux prescriptions du Rituel, ou en vertu d’une coutume légitime de certaines églises *. — Les processions extraordinaires sont celles que l’Ordinaire du lieu, après avis du Chapitre, ordonne de faire 1 Ibid., n 3. — 2 Rit. Rom.» «Appendix, Rtmd. reserv. il. Rentd. f attend, a lactrd. A post. induit, habent., n 4.— 3 ΛΈ Rom., tit. 1\, c. 1, n. 1; Codex. can. 1200. § 1. — 1 Rit. Rom.» ibid.» n. 8; Codex, can, 1290. § 2. r *> 1/î LE RITt.’EL ROMAIN à certains autres jours pour des causes d’intérêt public1. 4. Les processions générales sont celles qui sont faites par le Clergé réuni de toutes les églises du lieu; telles sont, par exemple, la procession de la Fête-Dieu2, et celle de saint Marc. — Les processions particulières sont celles qui se font par le seul Clergé d’une église, par exemple, la pro­ cession des Rameaux, de la Chandeleur, etc. 220. — 2° Autorité compétente pour instituer et abolir les processions. — 1. L’Ordinaire du lieu peut, pour un motif d’intérêt public, après avis du Chapitre cathédral, ordonner des processions extraordinaires 3. 2. Il peut aussi permettre de porter le Saint-Sacrement, même dans les processions en l’honneur de la Sainte Vierge et des Saints; mais alors il n’est pas permis de porter les tableaux, images ou reliques des Saints, ni les instruments de la Passion 4. 3. Personne, ni le Curé, ni aucun autre, par exemple, une Confrérie 5, ne peut sans l’autorisation de l’Ordinaire du lieu, introduire des processions nouvelles, transférer ou supprimer les processions habituelles, c’est-à-dire passées dans les usages 6. 4. Les Religieux, même exempts, ne peuvent sans la permission de l’Ordinaire du lieu, faire en dehors de leurs églises ou de leur clôture, d’autres processions que celles dans l’octave de la Fête-Dieu7. 5. La procession d’une paroisse ne doit point passer sur le territoire d’une autre, sans la permission de l’Ordinaire du lieu ou celle du Curé de cette dernière paroisse 8. 221. — 30 Assistance obligatoire aux processions. — i. Aux processions générales (1) doivent assister (à moins (1) La procession générale est faite par l’église principale ou par I: plus cligne de la localité (par la cathédrale dans la ville épiscopale). ’ Rit. Rom., ibid . η. o: Codex. can. 1290. §3.— 2 Codex, can. 1291. $1 —3 Codex, can. 1292; S. R. C„ n. 217; 394; 1444. — ‘ S. R. C., n. 173. ad i ; 3878. — * S. Rote. 3 févr. 1922: A. A. S., ann. 1922. p. 397. — ” Coda. can. 1204. § 1. — ‘ Codex. cnn. 1293. — ·* S. R C.. n. 1243; cf. n. 1684 ad 6; 2143. ad 22; 3ΐο *λ ad 2. DES PROCESSIONS *73 que le contraire ne soit exige par une coutume immémo­ riale ou, au jugement prudent de l’Évêque, par les circons­ tances locales) : tous les Clercs, les Communautés reli­ gieuses d’hommes, même exemptes, et les Confréries de laïques de la localité\ «) Toutefois sont dispensés d’assister, les Réguliers qui sont soumis à la clôture stricte perpétuelle, ou qui habitent à plus de trois mille pas de la ville 2. b) D’autres Religieux en sont dispensés par induit spécial. 2. Tous ceux qui sont tenus d’assister aux processions générales, doivent aussi assister aux processions extraor­ dinaires légitimement ordonnées par l’Évêque du lieu, comme aussi aux processions ordinaires ou habituelles 3. 3. Tous les Clercs attachés à une église sont tenus d’assister aux processions particulières de cette église l. 222. — 40 Tenue aux processions. — 1. Les Ordinaires des lieux doivent extirper, s’il y a lieu, les abus qui auraient pu se glisser dans les processions, veiller à ce qu’elles se fassent en bon ordre, et faire en sorte que tous y assistent avec la modestie et le respect qui conviennent éminemment à ces actes de piété et de religion 5. 2. Les Curés s’appliqueront tout particulièrement à empêcher l’abus de boire et de manger pendant les proces­ sions d’un certain parcours, et d’acheter en chemin des provisions de bouche 6. 3. Les Prètres et les autres Clercs éviteront soigneuse­ ment tout ce qui pourrait les détourner de la prière ou malédifier les fidèles, comme de rire, de s’entretenir, et de se laisser aller à la dissipation des regards ', afin de porter les fidèles, par leur exemple, au respect et à la piété qui conviennent. 4. 11 n’est pas permis de sc servir, dans les processions, C’est là, sauf décision contraire de l’autorité compétente, que tout le monde doit se réunir, et de là que part le procession (Codex, can. 1291, § 1; Car. Ep., 1. II, c. x.xxm, n. 3). 1 Codex, can. 1291, §1. — 2 Ibid. —3 Codex, can. 1292 — * Codex, cin. 1294. § 2. — 6 Codex, can. X29S * — 8 dût, H ni., tit. ix, c. 1» n. b. — ' Rit, Rom., ibid., n. 3. 174 LE R* tuel romain I de véhicule (char de triomphe, automobile, etc.), pour I porter le Saint-Sacrement, des statues ou des reliques des Saints; et cette défense s’applique non seulement aux processions solennelles extraordinaires, mais encore aux processions qui doivent effectuer un long parcours \ 223. — 5° Temps des processions. — i. Régulièrement [ les processions doivent avoir lieu le matin, avant la Messe, et être suivies de la Messe solennelle, à moins que pour des motifs graves, l’Ordinaire ou le Clergé ne jugent nécessaire de faire autrement2. — Il n’y a d'exception positive que pour la Fête-Dieu, où la procession se fait après la Messe, et pour le jour de saint Marc et les Rogations, où la Messe peut être célébrée avant la procession, pour la commodité des fidèles 3. 2. Quand la procession a lieu avant ou après la Messe chantée, elle doit être présidée par le Célébrant de la Messe, et non par un autre Prêtre 4. 3. Il n’est pas défendu de faire le même jour deux ou plusieurs processions, mais à des heures différentes5. CHAPITRE II DE L’ORDONNANCE DES PROCESSIONS. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 224. — i. A la sacristie. — On prépare des surplis pour les Clercs, les chandeliers des Acolytes et la croix de pro­ cession; un surplis et une étole de la couleur convenable pour l’Officiant (i), ainsi que la chape, s’il doit s’en servir. Aux processions solennelles, on peut préparer les orne(i) Pour la couleur convenable des ornements, voir n° 227, r, b). 1 S. R. C.. n. 4389 — 4 Rit. Rom., ibid., n. 7. — 3 S. R. C., n. 2319, rtliq. dub., ad 20. — 1 S. R. C.. n. 3300. ad 2. —6 S. Rote. 3 févr. 1922; A. A. S., ann. 1922. p. 397. DES PROCESSIONS ments (sans manipules) pour le Diacre et le Sous-Diacre; il faut alors l’aube pour l’Officiant. On tient prêts, en outre, un encensoir et la navette, si l’on porte des reliques; deux encensoirs, si l’on porte le Saint-Sacrement. 2. Dans l’église. — On dispose, si c’est l’usage, les ban­ nières ou oriflammes que l’on doit porter ’: elles ne doivent pas avoir la forme des drapeaux militaires ou la forme triangulaire L 3. Hors de l’église. — Si la procession sort de l’église, il convient de décorer le chemin par où elle doit passer. ARTICLE II Des rites à observer. Ces rites concernent la croix de procession, l’ordre des pré­ séances, le costume liturgique, les chants, et les cérémonies. 225. — i° La croix de procession. Oriflammes et statues. — i. On porte toujours la croix en tête de la procession, immédiatement devant le Clergé; et personne ne peut marcher entre le Clergé et la croix (1). 2. La croix processionnelle est portée, sauf indication contraire, par un Clerc en surplis : elle se porte le Crucifix tourné en avant 2. 3. Tout le Clergé séculier marche sous une seule croix : celle de l’église qui fait la procession, ou, si le Chapitre est présent, celle de la cathédrale. — Toutefois, si c’est l’usage, les divers corps du Clergé (collégiales, paroisses, instituts ecclésiastiques, congrégations religieuses) peuvent marcher chacune sous sa propre croix, accompagnée de deux Acolytes portant leurs chandeliers. 4. Chacun des Ordres réguliers, et chaque Confrérie en (1) Cette règle est rigoureuse. Les fidèles ne peuvent pas marcher entre le Clergé et les Confréries en costume, qui sont assimilées au Clergé dans les processions (S. R. C., n. 4188), bien qu’elles non plus ne puissent être précédées de la croix du Clergé. 1 Rit. Rom,, tit. jx. c. t. n. 5. 2 Ibid. ; S. R. C.. n. 1170; ujS. i76 LE R ITE EL ROMAIN costume, doit marcher sous sa croix. Ces croix doivent avoir un voile suspendu à la hampe, pour les distinguer de celles du Clergé séculier (i) et marquer leur dépendance. 5. Deux Acolytes, avec leurs chandeliers, accompagnent la croix processionnelle; le Thuriféraire, quand il y a lieu, marche devant la croix. a) Si l’on porte des reliques, le Thuriféraire marche devant celles-ci; si l’on porte le Saint-Sacrement, les deux Thuriféraires marchent devant le dais. b} Le Cérémoniaire se tient là où sa présence est le plus utile; cependant, régulièrement sa place est derrière la croix. c) S’il y a deux Cérémonial res, le second marche en tête de la procession, derrière la croix, et le premier près de l’Officiant. 6. On peut porter des oriflammes, des bannières, des statues et des reliques de Saints (2), sauf aux processions du Saint-Sacrement, où les bannières avec images de Saints, les statues et les reliques de Saints sont interdites123. 7. Si les associations laïques marchent en tête de la pro­ cession, on peut porter des bannières devant elles. 226. — 20 Ordre des préséances. — Dans les proces­ sions, contrairement à ce qui a lieu dans les autres cortèges liturgiques, les plus dignes marchent les derniers. Voici l’ordre à observer dans une procession générale : I. Les Confréries laïques en costume précèdent le Clergé régulier et séculier (3). (1) Voir le matériel liturgique, tome I, n. 101, notes 2 et 3. (2) Si un laïque porte une bannière, il doit marcher parmi les laïques tête nue (S. R. C., n. 1839); il en est de même pour ceux qui portent des statues. Si donc des bannières ou des statues sont portées parmi le Clergé, ceux qui les portent doivent être en soutane et en surplis; on peut aussi confier cet emploi à des Confrères en costume. (3) Le costume d’une Confrérie (quelquefois, les Confrères sont appelés Pénitents) se compose essentiellement d’une robe, appelée sac, descendant jusqu’aux pieds, et à manches plutôt étroites; d’un cordon à houppes qui serre la robe à la taille; d’un capuchon pointu recouvrant toute la tête, et fixé à la robe derrière le cou. On ajouti souvent une pèlerine boutonnée en avant. Le sac et le capuchon sont 1 S. R. C., η. 1731. ad i; 3878; 3097. 1 . i ·: l)ES PROCESSIONS «) Elles vont par rang d’ancienneté, les moins anciennes en avant *. Leur ancienneté a pour point de départ la date de leur institution dans le pays. b) Toutefois, aux processions du Saint-Sacrement, la Confrérie du Saint-Sacrement a la préséance sur toutes les autres2; elle aurait aussi la préférence sur les autres, s’il s’agissait de porter le dais 3, et les lanternes à côté du dais. c) Les Tertiaires des différents Ordres, revêtus de leur costume, ont la préséance sur les Confréries, et marchent à leur suite, par rang également d’ancienneté .* d) Les associations pieuses sans costume long, peuvent marcher en avant des Confréries, ou derrière l’Officiant, parmi les autres fidèles. é) Si les sociétés musicales, appelées fanfares, sont tolérées aux processions par l’Ordinaire du lieu, elles doivent mar­ cher en tête, devant le Clergé, et même devant les Confré­ ries en costume1 *5. Elles ne peuvent pas jouer dans l’église 6. 2. Les Réguliers viennent ensuite, précédant immédiate­ ment le Clergé séculier. «) Ils sont placés suivant la catégorie à laquelle ils appar­ tiennent, en commençant par les moins dignes : Mendiants, Moines, Clercs réguliers, Chanoines réguliers. /;) S’il y a plusieurs Ordres d’une même catégorie, ils se placent par rang à'ancienneté, le moins ancien en avant. c) L’ancienneté d’un Ordre a pour point de départ l’époque de la résidence de ses membres dans le pays. On toujours de la même couleur (pour le choix de laquelle on a entière liberté); le cordon est souvent d’une couleur différente. Quand la pelerine fait partie du costume, elle est presque toujours d’une autre couleur que le sac; alors, la pèlerine et le cordon sont ordinairement de la même couleur. Beaucoup de Confréries portent un médaillon à l'effigie de leur Patron ou à leurs propres armoiries, fixé au sac ou à la pèlerine sur la poitrine, du côté gauche. Le rabat de dentelle est aussi usité quelquefois. Une Confrérie doit porter un costume de ce genre pour jouir de ses privilèges dans les cérémonies religieuses; sans cos­ tume, elle est considérée comme une association pieuse quelconque. 1 Grr. Ep., I. II. <·. xxxii, n. 1 ; c. XXXIII, n. S» S. R. C.. n. 15 ad 6. —· ■ S, R. C., n. 2421. ad i. —3 S. R. C., n. 4143. ad x et 2. — » R C n 3795 ; 3819, ad 2; 3951: 3968; 4173 — 5 S. R. C., n. 2869. — *’ Pic X Motu prop., n. 4121, art. 19. 20 et 21. CÉRÉMONIAL. — II, LE RITE EL ROMAIN peut aussi s’en tenir à l’ancienneté de la fondation de l’Ordrc, ou à la coutume locale. 3. Les magistrats et les notables du pays suivent les Réguliers, à moins que la coutume ne les fasse suivre immé­ diatement l’Officiant1. 4. Le Clergé séculier vient ensuite dans cet ordre : d’abord les Chantres en surplis, les Séminaristes (1), les Prêtres, les Curés, dont la préséance se règle d’après la dignité ou l’ancienneté de leur église, le Clergé des collé­ giales, le Clergé de l’église cathédrale, enfin l’Officiant entre le Diacre et le Sous-Diacre. — Si le Sous-Diacre porte la croix processionnelle, le Diacre marche à la gauche de l’Officiant. 5. Les simples fidèles (2) marchent derrière l’Officiant, les hommes séparés des femmes 2, deux à deux, autant que possible. On peut du reste, suivre à cet égard les coutumes locales (3). — Les magistrats et les notables du pays vont (1) Si les divers corps du Clergé marchaient sous la croix de leur église respective, le Séminaire précéderait immédiatement le Clergé de la cathédrale, derrière la croix du Chapitre. (C 1· H» c· XXXII,t a. 5)· (2) D’après les règles liturgiques, une procession se compose exclu­ sivement du Clergé qui y prend part; les fidèles ne font que suivre la procession, et marchent derrière le Célébrant. Dans les paroisses de campagne où le Clergé est réduit à un seul Prêtre, et où il n’y a qu un petit nombre d'enfants de chœur, il s’ensuivrait que le Curé, précédé de la croLx, marcherait seul en tête des fidèles. Les Confréries en cos­ tume ont alors l’avantage d’augmenter et de rendre plus solennel le cortège. A défaut de Confréries, on peut faire précéder la croix par des associations pieuses, comme il a été dit plus haut, ou même par des groupes de personnes (jeunes filles, jeunes gens), précédés de bannières. Mais il n’est permis en aucune circonstance de faire suivre la croix par les fidèles, ceux-ci étant eux-mêmes suivis du Clergé. (3) Voici les usages de beaucoup d’églises. Tout le peuple est placé sur deux rangs : dans les paroisses nombreuses, on se met deux de front sur chaque rang. Les jeunes filles marchent les premières sous leur bannière; après elles, viennent les femmes mariées, puis les jeunes gens et les hommes, immédiatement avant le Clergé. Les Magistrats et les notables du lieu le suivent, ou précèdent la croix. Il est à désirer que cet ordre s’établisse là où il n’existe pas, surtout s’il n’y a pas moyen d’y suppléer par l’ordre des Confréries. ' S. R. C.. n. 330. — 2 Rit- Rom., tit. ix, c. 1. n. 4 , S. R. C., n. 797. DES P K OC ESS I ON S au premier rang, s’ils n’ont pas déjà pris place après les Réguliers (i). 6. Les Évêques et les Prélats marchent devant l’Officiant, à moins que le Clergé ne soit paré, ou que le Chapitre cathédral, paré ou non, ne soit présent; dans ces deux cas, les Prélats marcheraient derrière l’Officiant : l’Ordinaire du lieu ou les Prélats supérieurs en cappa, les autres Prélats, en habit de chœur. Si un Cardinal était présent, il serait en cappa L 227. — 3° Le costume liturgique. — i. U Officiant est revêtu du surplis et de l’étole, et, s’il le veut, de la chape 12. Il pourrait aussi prendre l’amict, l’aube, le cordon, et l’étole (qu’il faudrait croiser); et il devrait les prendre, ainsi que la chape, s’il était assisté d’un Diacre et d’un Sous-Diacre en aubes et en dalmatiques. — La chape est de rigueur aux processions du Saint-Sacrement 3. d) Si d’autres membres du Clergé sont parés, c’est-àdire revêtus de chasubles ou de dalmatiques, — ce qui est permis4, — ils peuvent porter l’aube5, et, si c’est l'usage, les Prêtres peuvent porter l’étole sous la chasuble6; mais personne ne doit porter le manipule />) Tous les ornements doivent être de la couleur qui convient à l’Office, ou à l’objet de la procession : ils sont blancs aux processions du Saint-Sacrement, aux proces­ sions d’actions de grâces, et à celles des grandes solennités 8; blancs ou rouges, suivant les cas, aux processions en l'hon­ neur des Saints; violets, à toutes les autres 9. 2. Les Clercs10 et les Chantres11 doivent être revêtus du surplis. 3. Les membres des Confréries laïques peuvent porter le costume particulier qui leur est concédé pour les cérémonies (1) Si des soldats en armes escortent la procession, ils doivent se tenir sur les côtés, non dans les rangs du cortège (S. R. C., n. 1633). 1 Car. Ep., 1. II. c. xxxiu, n. it. — 2 Rub. mn. Miss., ut xtx. n. 3; S. R. C , n. 2302, ad 2. — 3 S. R. C,. n. 2067. ad 5: 2440: 2526. ad t ; 3039. ad 3. — ‘ Rit Rom., tit. IX. c. I. n. 3. -5 S. R. C., n. 2562, ad t. - 8 S. R. C., Π. 2973· — 7 Rub. gen. Miss., tit, xix, n. 4· — 8 A’/7. Rom.. tit. tx, c. iv. n. 1. — * Rit. Rom., ibid. — Rit. Rom., tit. tx. c. I. n. 3. — 11 S. R. C., n. 931. * *1 I So LE RITUEL ROMAIN religieuses; les Associations pieuses peuvent porter de même leurs insignes : croix, rubans, médailles, etc. 4. Il conviendrait que les magistrats, les professeurs des facultés, les militaires, et autres fonctionnaires assistent aux processions revêtus de leurs insignes. — En dehors d’eux, aucun laïc ne peut se couvrir pendant les processions, sauf en cas de pluie1* . 5. Il n’est pas permis d’admettre aux processions des enfants ou des adultes habillés en Anges, en Vierges, ou en différents personnages portant des symboles religieux, par exemple, les instruments de la Passion, des martyres, ou représentant des scènes de l’Ecriture ou de la vie des Saints3. 6. Il est pourtant laissé au jugement de l’Ordinaire du lieu d’admettre aux processions du Saint-Sacrement (1), des enfants parés en Anges portant et répandant des fleurs, de Vencens, des raisins, et des épis de blé devant le SaintSacrement 3. 228. — 4° Les chants. — 1. Le Missel et le Rituel déter­ minent les chants (litanies, psaumes, hymnes, etc.), à exécuter pendant les processions ordinaires. Ces chants sont stricte­ ment obligatoires pour le Clergé. Il en est de même des ordonnances données par l’Ordinaire du lieu pour les pro­ cessions extraordinaires. 2. Il n’est pas permis de chanter, pendant les processions, d’autres litanies que celles approuvées par le Saint-Siège4. a) Si les litanies prescrites ne suffisent pas, on les reprend depuis Sancta Maria : on peut aussi chanter des psaumes appropriés à la circonstance 5. />) A certains jours, il est prescrit de doubler les invoca­ tions des litanies des Saints0; on peut le faire également (1) Les auteurs attribuent à l’Ordinaire le même pouvoir diserttionnaire pour les processions en l’honneur de la Sainte Vierge ou dr» Saints. 1 Rit. Ram., tit. tx. c. i, n. 3; S. R. C.. n. 1810; i S4.1, ad 2 et 3. — 1 S. R. C.. n. 1328; 1361, ad 7; i73t.ad t 2870. ad 7. —3 S. K C η 3122· i«5. ad 1. — 4 S. K. C.. n. 3820. nd 1. — 3 Ha ROIII„ tit. IX, c. lv’ n. 4. _ « Rom.> ibid*, n. 2. — DES PROCESSIONS i8r en chantant d'autres litanies, par exemple, celles de la Sainte Vierge, etc. — En certaines circonstances, le Rituel prescrit d'ajouter des invocations1. c) Tout le monde, Clergé et fidèles, est à genoux au commencement des litanies jusqu’à l’invocation Sancta Maria2. 3. Si la procession s'arrête dans une église, ou devant un autel, une croix, une statue, on interrompt les litanies ou les psaumes pour chanter debout l’antienne, le verset, et l’oraison du Titulaire de l’église, de la Croix, ou du Saint dont on vénère l’image 3. Dans une procession du SaintSacrement, on chanterait l’antienne, le verset, et l’oraison du Saint-Sacrement4. — A la sortie, on continue le psaume, l’hymne, ou les litanies interrompues e. 4. Il est rigoureusement interdit au Clergé (1) d’exécuter, pendant les processions, des chants en langue vulgaire °. 5. Il n’est pas défendu aux chorales de chanter des mor­ ceaux de musique; et si la procession se fait en dehors de l’église, les sociétés de musique (fanfares ou harmonies) peuvent faire partie du cortège 7, et contribuer aux chants. Nota. — Le dais ne peut être employé que pour le SaintSacrement, la vraie Croix, et les instruments de la Passion; ianiais pour l’image, ou la relique, même insigne, d’un Saint. 229. — 50 Cérémonies à observer. — 1) Au départ. i. Au moment où la procession doit partir, le Porte-croix, les Acolytes, et le Thuriféraire s’il y a lieu, vont se placer en face de l’autel, à l’entrée du chœur: le Thuriféraire seul fait la génuflexion (2). Le Porte-croix et les Acolytes mar(1) Nous disons au Clergé, car les fidèles ne faisant pas partie de la procession, peuvent, là du moins où la coutume existe, chanter des cantiques en langue vulgaire pendant les processions qui se font en dehors de l'église, à condition que les cantiques soient approuvés par l’Ordinaire du lieu, et que ce ne soient pas des traductions de mor­ ceaux liturgiques. (2) C’est pour un motif analogue à celui qui les dispense de la genu1 Rit. Rom., tit. tx, c. VI - c. xn. — 1“ Rit. Rom., tit. ix. c. iv. n. 2 et 3. —3 Rit. Rom., ut. tx, c. iv, n. 5.; S. R. C., n. 1358. nd 3. * De,Hcrdt, Prax. lit. tacr,, t. JII. n. 325. — 5 Rit. Rom . ibid. — ° S. R C.. n. 3075. ad v, 2. — 7 S. R. C., n. 3448, ad x. -*> ' -A 182 LE RITUEL ROMAIN chcnt de front; si la disposition des lieux ne le permettait pas, les Acolytes précéderaient le Crucigère. 2. Les membres du Clergé, ayant fait, deux ou quatre ensemble, la révérence convenable à l’autel, au milieu du chœur, se mettent à leur suite : d’abord les Chantres (i) en surplis (2), puis les autres, en commençant par les moins dignes. Tous s’avancent deux à deux1 (3), d’un pas égal, et gardant entre eux la même distance, à savoir un pas envi­ ron entre ceux qui marchent de front, et deux ou trois pas entre ceux qui se suivent2, chacun ayant soin de rester à côté de celui qui a fait avec lui la révérence devant l’autel au sortir du chœur. Nota. — Les Chantres peuvent marcher en groupes, mais de manière à ne pas séparer les Clercs d’un même ordre. — Il en est de même des fidèles, ceux-ci ne faisant pas partie de la procession. 3. Si les membres du Clergé sont en nombre impair, les trois plus dignes marchent ensemble, le plus digne des trois étant au milieu. Il en est de même pour chaque ordre ou corps de Clergé : le plus digne d'un ordre ne marche pas à côté du moins digne de l’ordre suivant. 4. Tous ceux qui sont revêtus à'ornements marchent, par rang de dignité, immédiatement devant l’Officiant entre ses Ministres, qui soutiennent les bords de la chape 3. 5. Si la procession ne sort pas de l'église, elle descend par le milieu jusqu’à la porte d’entrée, puis elle tourne du côté de Vévangile ’, et revient par le côté de l’épître, faisant une flexion quand ils se tiennent aux côtés du Sous-Diacre pendant le chant de l'évangile, que les Acolytes n'ont pas à génuflecter lorsqu’ils accompagnent le Porte-croix. (1) Si le Clergé est nombreux, les Chantres peuvent sc placer vers le milieu du cortège, mais toujours de manière à ne pas séparer les membres du Clergé qui sont d’un même ordre. (2) S'il y avait un chœur de Chantres non revêtus du surplis, il devrait se placer avant la croix qui est portée devant le Clergé. (3) Les membres du Clergé doivent donc marcher en rangs, deux à deux, et non en deux files ou lignes séparées. 1 Rit. Rom., tit. IX. c. J. n 3. — 3 Martînucci, 1. I, c. in, n. 573; De Herdt. Prax ht. suer., t. III. n. 326 —‘ Car. Eft., 1. II, c. xvi, n. 15. _ 4 Garde!· lini. in Instr, Clem.. § 20. η. x6; De Ilcrdt, loc. rit., n. 319. DES PROCESSIONS ι83 ou plusieurs fois le tour complet, et remonte finalement par le milieu vers l’autel. 2) Durant le parcours. — 1. La procession ne s'arrête pas, quand même on chanterait des paroles auxquelles on doit ordinairement se mettre à genoux; mais il faut éviter de chanter les strophes ou versets où se trouvent ces paroles. 2. Il convient de sonner les cloches, pendant la procession; si elle dure longtemps, on sonne au moins quand elle sort, et quand elle rentre. a) Si la procession passe près d’une autre église, il est d’usage de sonner les cloches de cette église. b) Mais on ne doit pas sonner la clochette aux Messes basses, pendant une procession qui se fait dans l’église L 3. Si la procession passe : a) devant le Saint-Sacrement exposé, chacun fait avec son voisin la génuflexion à deux genoux; — 6) devant un autel au moment de l'élévation ou de la communion (1), chacun fait au même endroit avec son voisin la génuflexion simple-, et poursuit son che­ min;— c) devant le tabernacle où réside le Saint-Sacrement3, ou devant l'autel majeur, on fait de même la génuflexion d’un seul genou : toutefois dans le deuxième cas, l’Officiant et les Chanoines font seulement l’inclination pro­ fonde; — î7) devant une relique insigne exposée, on se découvre et l’on s’incline; — e) devant une croix le long du chemin, ou devant une église, on se découvre. Nota. — Aux processions du Saint-Sacrement, on ne fait aucune révérence. 4. Si la procession se fait : à) dans l'église, le Clergé reste découvert ; seuls le Célébrant, les Ministres sacrés, et ceux qui seraient revêtus d’ornements, se couvrent; — b) hors de l'église, les membres du Clergé se couvrent à mesure qu’ils sortent ’; le Thuriféraire, le Porte-croix, les Acolytes, le Cérémoniaire 5, et ceux qui portent les statues ou les bannières ne se couvrent jamais. (1) Si la procession rencontre un Prêtre portant la communion à un malade, tous font la génuflexion en passant devant lui. 1 S. R. C., n. 3814. ad 2. — 2 Ibid. —3 S. R. C.. n. H7. — n· 1352; 3767. ad xxix, 7. —5 S. R. C., n. 2308; 2769. ad vt, 1. i84 LE RITUEL ROMAIN a) Aux processions du Saint-Sacrement, il n’est permis à personne de se couvrir ni de la barrette ni de la calotte1; les membres des Confréries doivent aussi être découverts2. Z>) Il en est de même à une procession où l’on porte une relique de la vraie Croix3. 3) Station dans une église ou à un autel. — 1. Quand une procession entre dans une église autre que celle d’où elle est partie, si c’est l’usage, le Clergé de cette église reçoit la procession hors de la porte. a} Le Recteur de l’église, en surplis ct sans étole4, à la tête du Clergé de cette église, se tient à droite de l’entrée, et asperge d’eau bénite les membres de la procession à mesure de leur arrivée; mais il présente l’aspersoir au Célé­ brant paré de la chape, et celui-ci, de la main droite, touche l’aspersoir, et se signe. Z>) La procession s’étant rangée dans l’église, on chante l’antienne, le verset, et l’oraison du Titulaire5 (1). 2. On peut aussi s’arrêter devant une croix ou une statue qui se trouverait sur le parcours de la procession, ct chanter l’antienne de la Croix ou du Saint, avec le verset et l’orai­ son correspondants (2). 4) Retour au chœur. — Lorsque la procession est de retour. — 1. Si un autre Office doit suivre: le Porte-croix dépose la croix du côté de l’épîtrc, ct les Acolytes leurs chandeliers sur la crédence; les membres du Clergé, après avoir fait la révérence convenable à l’autel, reprennent (1) Dans ce cas, les deux premiers de chaque ligne ou file s’arrêtent dans l’église assez près de la porte pour que les autres puissent se placer entre eux et l’autel; les deux suivants s’arrêtent près des premiers, et ainsi de suite jusqu’à ce que l’Officiant soit arrivé. S’il doit passer au milieu, on se tourne face à face, puis pendant les prières, vers l’autcL Le Porte-croix ct les Acolytes s’arrêtent près des premiers arrivés; quand l’Officiant est à sa place, ils se tiennent au milieu et tournés vers l’autel (2) La manière de se placer, dans ce cas, est la suivante : la procession avance jusqu’à ce que l’Officiant soit arrivé devant la croix ou la statue; tous s’arrêtent alors et se tournent vers lui. Après les prières, la pro cession se remet en marche dans le même ordre. 1 S. R. C., n. 1841, ad i; 2769» ad vi. 2. — 2 S. R. C.. n. 3961. —3 S. R C.. n. 1841. ad i ·— 1 s· æ C., n. 3043, ad 3. — & Jôf, Rom.. tit. tx. c. iv. n. 5; S. R. C., n. 2035. ad t. DES PROCESSIONS ι85 leurs places au chœur (1); l’Officiant salue l’autel en arri­ vant, récite debout les prières prescrites, puis se rend à la banquette où il quitte la chape et prend les ornements voulus1. — Il resterait à l’autel et garderait la chape, s’il devait donner la bénédiction du Saint-Sacrement. Nota. — Au retour des processions du Saint-Sacrement, le Clergé ne fait pas de révérence à l’autel; il se met à genoux, ct s’incline au passage du Saint-Sacrement. 2. Si aucun Office ne doit suivre la procession : à) le Portecroix ne dépose pas la croix, ni les Acolytes leurs chande­ liers : ils se placent à l’entrée du sanctuaire, en face de l’autel, et assistent aux prières dites par l’Officiant; puis ils l’accompagnent, en le précédant, à la sacristie 2; — A) Les membres du Clergé, si l’espace le permet, au lieu de se rendre à leurs places au chœur, peuvent se ranger de chaque côté de l’autel, dans l’ordre où ils arrivent, les moins dignes se trouvant plus près de l’autel. Ils laissent passer l’Officiant, font avec lui la révérence convenable à l’autel, ct se disposent en demi-cercle dont les plus dignes occupent le centre3 (2). Le Crucigère et les Acolytes se tiennent der­ rière les plus dignes. 3. Les fidèles, au retour de la procession, se rangent dans l’église comme avant le départ. (1) Ils peuvent également, si l’Officc ne doit pas être long, se ranger autour de l’autel, sur deux lignes ou en demi-cercle, comme il est dit au n° 2. (De Herdt, Prax. lit. sotr., t. III, n. 326, m, 2). (2) Si les membres du Clergé se disposent sur deux rangs autour de l'autel sans former le demi-cercle, les plus dignes sont les plus rappro­ chés de l’autel. (De Herdt, Prax. lit. sacr., t. Ill, n. 326). * De Herdt, Prax. lit. sacr.. t. III, n. 326, lit. — 2 Ibid.; Bauldry, p. II. c. sir, n. 20 cl seq. — 3 De Herdt, ibid. — 1 CINQUIÈME SECTION DU CULTE DES SAINTES RELIQUES. CHAPITRE PREMIER NOTIONS ET RÈGLES GÉNÉRALES. 230. — i° Notions. — i. On comprend sous le nom de Relique proprement dite, une parcelle de la vraie Croix, un morceau d’un instrument de la Passion du Sauveur, et tout ce qui a fait partie du corps d’un Serviteur de Dieu, placé par l’autorité de l’Église au nombre des Saints ou des Bienheureux. fl) On regarde comme relique, mais dans un sens plus large, le liquide qui a coulé du corps de quelques Saints après leur mort. b) Les reliques improprement dites sont les objets qui ont été à l’usage des Saints, comme leurs vêtements, ou les instruments de leur martyre 1. c) Les instruments de la Passion de Notrc-Seigneur sont l’objet d’un culte spécial; quand ils sont exposés, on les honore comme le Saint-Sacrement dans le tabernacle. 2. Les reliques proprement dites se divisent en reliques insignes et en reliques non insignes. On entend par relique insigne d’un Saint, une partie importante de son corps : la tête, un bras, l’avant-bras, une jambe; la main, le cœur, la langue quand ils sont conservés miraculeusement; la partie du corps où le Martyr a souffert, pourvu qu’elle 1 Cavalicri. nu CULTE DES SAINTES RELIQUES 18 soit entière (i) et assez considérable1. — Une partie de la jambe ne serait pas une relique insigne 2. 3. Les reliques insignes, et les autres reliques qui sont l’objet d’une grande vénération, ne peuvent pas validement être aliénées, ni transférées à perpétuité dans une autre église, sans la permission du Saint-Siège 3 (2). 231. — 2° Manière de conserver les reliques. — 1. Les reliques insignes doivent être gardées dans Y église, et ne peuvent pas être conservées dans les maisons particulières ou dans les oratoires privés, sans l’autorisation expresse de l’Ordinaire du lieu4*. 2. La place des reliques, d’après la Tradition, est daus l’autel même, ou en-dessous, dans le lieu appelé confession s. 3. On conserve les reliquaires dans les armoires spé­ ciales, en lieu sûr. Ils ne doivent pas rester continuellement dans l’église, même voilés. 4. Les reliques de la vraie Croix ou autres instruments de la Passion de Notre-Seigneur, ne peuvent pas être placés dans un même reliquaire avec des reliques de Saints 6. 232. — 30 Encensement des reliques. — 1. La vraie Croix est encensée de trois coups doubles; les autres reliques, de deux coups seulement : on bénit l’encens avant l’encensement 7. 2. Lorsque la vraie Croix (ou un autre instrument de la Passion) est exposée au milieu de l’autel à la Messe ou (1) La relique est insigne, même si les parties dont elle se compose sont unies artificiellement. (2) La relique de la vraie Croix portée par les Évêques dans leur croix pectorale doit, après leur mort, revenir ù l’église cathédrale pour être transmise à leur successeur. Si l’Évêque défunt a successivement gouverné plusieurs diocèses, la relique est recueillie par l’église cathédrale du diocèse où il est décédé; et s’il meurt hors de son diocèse, par celle du diocèse qu’il a quitté en dernier lieu. (Codex, can. 1288). 1 Codex, can. 1281. § 2; S. R. C.. n. 460, ad 3: n. 4041· — * S. R. C.. n. 1234, ad 2. — 3 Codex, can. 1281, § 1. — 4 Codex, cnn. 1282, § 1; Const. de Clément X, I3janv. 1672. et de Clément XI. 19 févr. 1704 — 5 Car. Ep., I. I. c. XII. n. 16; Codex, can. 1287, § 2. — ° S. R. C.. n. 264?· — ' Eit. celeb. Min., tit. iv, n. 5; Car. Ep.. 1. I, c. xxiil, n 6; S. R. C., n. 320«. «d 7. 188 ^M1 ζj 1 iSK MB * .•3'·' {■«l Mwl 1 -p' Tu ! ;^Μ| |MM iKM LJ·: RITUEL ROMAIN aux Vêpres, le Prêtre l’encense en même temps que la croix \ comme s’il n’y avait que la croix de l’autel. 3. On est debout pour encenser toutes les reliques, même celle de la vraie Croix, même le Vendredi Saint. 4. Quand on encense une relique de la vraie Croix, il faut faire \a génuflexion avant et apres l’encensement2 ; pour les reliques des Saints, on fait une inclination avant et après. Toutefois, quand on encense l’autel pendant la Messe, les Vêpres, ou les Laudes, on ne salue pas les reliques qui sont entre les chandeliers. 5. Une relique exposée sur un autel autre que celui où l’on officie, n’est jamais encensée pendant la Messe; mais elle peut être encensée aux Vêpres, par l’Officiant, si elle est exposée à l'autel du Saint dont elle est un reste 3. V CHAPITRE II DU PRIVILÈGE DE CÉLÉBRER LA FÊTE D'UN SAINT DONT ON POSSÈDE UNE RELIQUE INSIGNE. 233. — i. Lorsqu’une église possède une relique insigne d’un Saint inscrit au Martyrologe, tous les Prêtres stricte­ ment attachés à cette église célèbrent la fête de ce Saint. 2. Cet Office, ad libitum, s’il n’est pas obligatoire par ailleurs, est du rit double mineur; à la Messe, on dit le Credo 4. 3. Il sc lait dans la seule église qui possède la relique, et ne peut s’étendre de la cathédrale aux autres églises du diocèse ou de la ville s. 4. 11 ne peut être récite que le jour même de la fête du Saint; on ne peut pas faire une seconde fête, si la fête est déjà célébrée dans le calendrier. Elle n’est pas empêchée par la fête des saintes Reliques e. 1 S. R. C.. n. 4026, ad i ; Ephem. Ut., t. XIII, p. 170 — 2 S R C n 2324 ad 2: 276P. «I 10; 3201. ad 7- | - 3 S. R C.. n >322. nd 2. - « ΛΜ*6. Xl’ S' <7 n* ,Ss3'— S' R C·· n· 460, ad 2; <890. ad 5. — * S. R. C.. n. 1234. nd i. ° i)U CULTE DES SAINTES RELIQUES 180 5. Si la fête du Saint dont on possède une relique insigne est jointe dans le calendrier à celle d’un ou de plusieurs autres Saints, ΓOffice se fait comme dans le Bréviaire, mais du rit double \ ainsi qu’il a été dit à propos de l’Office de plusieurs Saints unis dans le calendrier (1). 6. On ne peut pas célébrer la fête du Saint, dont on possède une relique, même considérable, si celle-ci n'est pas insigne. Il en est de même pour un Saint dont le nom ne serait pas dans le Martyrologe ; pour une relique insigne d’un Saint dont on ignorerait le nom ou l’identité, ou auquel on aurait assigné un nom conventionnel, comme il arrive pour les reliques dites baptisées2 ; pour un Bien­ heureux dont on posséderait une relique, même insigne. CHAPITRE III DE L'EXPOSITON DES RELIQUES. 234. — i° Conditions requises. — 1. Pour que l’on puisse exposer publiquement les reliques dans les églises, même exemptes, et les porter en procession, il faut : qu’elles soient renfermées dans des châsses ou des reliquaires clos et scellés 3, et que leur authenticité soit dûment constatée par un document officiel (2). d) L’authenticité des reliques peut être attestée par un Cardinal, par V Ordinaire du lieu, par tout ecclésiastique qui en a reçu le pouvoir par induit apostolique l. b) Le Vicaire général a besoin, à cet effet, d’un mandat spécial5. 2. S’il arrive que le document soit perdu, ou que les scellés, les cordons, ou le verre du reliquaire soient brisés, il faut faire renouveler le document, et remettre le reliquaire (1) Voir t. I, n. 237. (2) Ce document officiel est généralement appelé Authentique. SC 1 S. R. Co 2128. ad i ; 3431» 2. ad 11. —- 2 S. R. C.. n. 167OJ 1815. ad 3; « 3 Codex. can. 12*87, § 1 ; Benoît. XIV. — 1 Codex, can. 1283, $ t : S. R. C., n. 1946, ad 4. — 5 Codex, ean. 1283, IOO •r LE RITUEL ROMAIN en état. Et, en attendant, on ne peut exposer la relique, sans le jugement préalable de l’Ordinaire du lieu1. 3. On peut, avec l’autorisation de l’Ordinaire, exposer la relique authentique d’un Saint, quand même on ignorerait le nom de ce Saint 2. 4. L’Ordinaire devra soustraire prudemment à la véné­ ration des fidèles une relique qu’il saurait de façon cer­ taine n’être pas authentique 3. 5. Il n’est pas permis d’exposer dans les églises les reli­ ques des Bienheureux, si ce n’est dans les endroits où l’on a le privilège de faire l’Office et de célébrer la Messe de ces Bienheureux .* 235. — 20 Règles à observer pour l’exposition des reliques. — a) Lieu et place. — 1. La place normale des reliques exposées est sur l’autel, de chaque côté, entre les chandeliers 5. On ne doit pas les y laisser à demeure, même couvertes ou voilées. 2. On peut exposer les reliques, lorsqu’il y en a beau­ coup, même sur la table d’un autel où l’on n’officie pas. Jamais elles ne doivent être placées sur le tabernacle 6, ni même sur l’autel du Saint-Sacrement, sinon entre les chan­ deliers. 3. Les reliques de la vraie Croix ou les instruments de la Passion doivent être exposées au milieu de l’autel, au pied de la croix; mais jamais on ne peut les mettre sur le tabernacle7; on ne peut donc pas les exposer à l’autel où réside le Saint-Sacrement. 4. Quand le Saint-Sacrement est exposé, on peut exposer des reliques à un autre autel, mais sans les faire vénérer, et sans donner la bénédiction avec elles 8. b) Luminaire requis. — 1. Une relique étant exposée de n’importe quelle manière et découverte, une lampe ne suffit pas; il faut allumer au moins deux cierges. Cette règle con1 Codex. can 1285, $ i. — 2 S. R. C.. n. 1893. ad 2. — 3 Codex, can. S. R. C., n. 1977; 3779. ad 5. — 1 Codrx. can. 1287, § 3; 1284; 1285. § 2: Γ S. ____ R._ C., n. 1130. «cl 11!· >isO, ad 4. —1 Rit. celeb. Miss., tit. jv, n. s; Car. Ef> , J. 1, c. xii. n. 12. — * S. R. C.. n. 2613, ad 6. — ’ S. R. C.. n. 2740. ad i : 3966. 1966. — 8 S. R. c.. C.. n. 236s. 2365. ad 1 ; 4059. ad 2. 1; DU Cl LTE DLS SAINTES RELIQUES IQI cerne aussi les reliques qui se trouvent entre les chandeliers de l’autel, en dehors des Offices L 2. Pendant les Offices, on allume le nombre de cierges requis pour la cérémonie, sans tenir compte de la présence des reliques. c) Costume du Prêtre exposant. — Le Prêtre qui expose en public les reliques est revêtu du surplis et de l’étole; il est précédé de deux Clercs portant des flambeaux. L’étole doit être rouge ou blanche, suivant que les reliques sont de Martyrs ou de Confesseurs. S’il y a en même temps des reliques de Martyrs et de Confesseurs, on prend la couleur rouge. la vraie Croix ou d’un autre instrument de la Passion est exposée, on la salue par une génuflexion simple. Dans les cérémonies, le Clergé se couvre comme à l’ordinaire, et on fait les génuflexions que l’on ferait au Saint-Sacrement dans le tabernacle 2. 2. Si la relique exposée était renfermée (in custodia) de façon qu’on ne pût la voir, on la saluerait seulement par une inclination de tête 3. é) Bénédiction avec les reliques. — On peut donner la bénédiction avec les reliques, ou les présenter à baiser aux fidèles, avant ou après l’exposition, et même à la suite d’une fonction liturgique (i). (i) Le Prêtre, en présentant à baiser des reliques de Saint, peut dire ces paroles : Per mérita et intercessionem sancti N. concedat tibi (ou vobis) Dominus salutem et pacem ; pour celles de la vraie Croix ou des instruments de la Passion de Notre-Seigneur, il dirait : Per Crucem d Passionem suam concedat, etc. ; pour celle de la couronne d’épines : Per Passionem suam... ; pour celles de la crèche de Notre Seigneur : Per Nativitatem suant. 1 S. R. C., n. 2067. ad 9: 3029, ad 13. — 2 S. R. C., n. 2722. ad 1.— 3 S. R. C., n. 2390. ad 7. '9 LE RITIEL ROMAIN CHAPITRE IV DES RELIQUES PORTÉES EN PROCESSION. 236. — î. On peut porter des reliques de la vraie Croix ou des Saints aux processions de saint Marc et des Roga­ tions, et dans les autres processions 1, sauf à celle du SaintSacrement a. 2. On ne peut pas, sans induit, porter en procession les reliques d’un Bienheureux2. 3. Le reliquaire (ou la châsse) est porte par l’Officiant de la procession4, ou par des Ecclesiastiques en surplis. a) Si {’Officiant porte les reliques, lui et les Ministres sacrés ne se couvrent pas (toutefois, un Évêque garderait la mitre, sauf pour la vraie Croix); le Diacre lui remet la relique au départ, et la reçoit de lui au retour. Z>) Si des Ecclésiastiques portent les reliques, ils ne se couvrent pas5, et ils marchent immédiatement devant l’Officiant, qui est couvert. Le Clergé peut se couvrir hors de l’église, sauf si l’on porte la vraie Croix c. 4. On doit porter au moins six cierges devant la relique, si tout le Clergé n’en porte pas. Un Thuriféraire précède la relique, avec l’encensoir fumant. 5. Les reliques ne doivent pas être portées sous le dais, sauf celles de la vraie Croix et des instruments de la Pasion, pourvu qu’elles ne soient pas portées avec des reliques de Saints7; le dais est alors de couleur rouge. 6. Il convient que l’Officiant encense la relique au départ et au retour de la procession 8. 7. Avant ou après la procession, l’Officiant peut faire baiser les reliques; au retour, il peut donner avec elles la bénédiction 9. 8. A la procession pour la translation solennelle d’une 1 Car. Et».. 1. 11. c. xxn. n. 2; S. R. C.. n. 1509. — '- S. R. C„ n. 28; 1731 ad 1; 3878; 3097. — ® Codex, can. 1287. § 3; S. R. C.. n. 1130. ad 11· jfrtf des Béatifications. —‘S. R. C.. n. 950; 1048. — 6 S. R. C.. n 1043 — eS R C.. n. 3767. adxxix, t3. — 7S. R.C..n. 2647. — 8S. R. C.. n. «841 «L — υ S. R. C.. n. 1711. ad t. 1)1 CULTE 1)1 S SAINTES RELIQt Es 19.3 relique insigne, si cette relique est portée par des Ecclésias­ tiques, ceux-ci peuvent être revêtus d’ornements (chasubles ou dalmatiques), rouges ou blancs, suivant le cas, comme pour la fête du Saint-Sacrement. Les autres Clercs sont en surplis, et chacun porte un cierge A Nota. — Tout ce qui vient d’être dit, s’applique égale­ ment au cas où l’on porterait une image ftableau ou statue), qui serait l’objet de la vénération publique et d’un culte 237. — Procession avec la relique de la vraie Croix le Vendredi Saint. — î. Il est d’usage en certains lieux de porter en procession la relique de la vraie Croix, après que les fonctions liturgiques du Vendredi Saint sont ter­ minées. 2. Le Prêtre peut être revêtu de la chape; il peut aussi être assisté d’un Diacre et d’un Sous-Diacre en aube, dalmatique et tunique. Tous les ornements doivent être de couleur noire. — Si l’on se sert du voile huméral pour la bénédiction, il doit être violet, ainsi que le dais si on le porte au-dessus de la relique 2. 3. On peut faire l’adoration de la relique, et la présenter à la vénération des fidèles3; le Prêtre peut dire l’oraison Respice *quasumus . — Pour tout le reste, on se conforme à ce qui est dit aux n08 235 et 236. CHAPITRE V DE LA BÉNÉDICTION DONNÉE AVEC LES RELIQUES. 238. — î. Lorsqu’une relique de la vraie Croix a été portée en procession, on donne avec elle, au retour, la bénédiction aux fidèles 5; on le fait même après une exposi­ tion sans procession 6. On peut aussi bénir avec les reliques des Saints, après une procession ou une exposition 7. x Ril. Rom.. tit. ix, c. xiv; S. R. C.. n. 3769, ad 1. S, R. C., n. 4197. ad 2. —3 S, R. C., n. 4350. ad 1. —1 S. R. C.. n. 2769» ad 10; 2854. —6 S. R C., n. 2324» ad î. — ° S. R. C.. n. 2578, ad n. — 7 S. R. C.. n. 1711, ad 1; 2002. ad 17; 2483. ad 5. CÉRÉMONIAL. — Π. «3 194 LE HITCH. ίιΟΜΠΧ 2. La bénédiction avec la vraie Croix, ou avec toute autre relique, se donne en silence1. Tout le monde ^age­ nouille à la bénédiction, meme les Chanoines et les Prélats Le Prêtre qui bénit, a la tête découverte. Un Évêque garde la mitre, sauf pour bénir avec la vraie Croix 3. Quand on bénit avec la vraie Croix, même sans qu’il y ait procession, il convient de V encenser auparavant ; en plus de l’étole, le Prêtre peut avoir la chape rouge; il peut même employer le voile huméral rouge 3 . SIXIEME SECTION DE QUELQUES CÉRÉMONIES PARTICULIÈRES. Nous réunissons sous ce titre ce qui concerne la visite pastorale et l’installation d’un Cure. CHAPITRE PREMIER DE LA VISITE PASTORALE 1 ARTICLE PREMIER Objets à, prépare:·. 239. i. A l’église. On orne l’église le mieux pos­ sibleJ. Λ Centrée de l’église, on prépare un tapis et un coussin; on dispose sur une table, le bénitier, l’encensoir et la navette, un petit Crucifix (2) sur un plateau et recou­ vert d’un voile blanc. (1) On trouvera ici ce qui le ('lergr a besoin de savoir en cette circonstance; ce qui concerne l'Évit/ui est expliqué dans les Fondions fiontificales selon le Rit romani. (2) Une relique de la vraie Croix peut remplacer l’image du Crucifix. 1 S. R. C.. n 2722,ud 3. S. R C. n. 2769. ad 3 — Ή. R C n. 2854; 32$f>. Pontificale Ordo ad vuutanda» parochia», · r· Martinucci, I. Ill, c. xil. n. 2 et 3: 1 VI, c. XXXVII, n. 6 et 8. hl' Cl LT I. DKS SAIS ICS HI.I.IQtlS K)5 2. A l’autel. — Le dcvant-d’autel et le conopée (i) sont de couleur blanche; si l’Évéque doit dire la Messe, ils sont de la couleur du jour. On allume six cierges. Au coin de l'épttre, on met le pupitre, placé de telle sorte que le Prêtre lise tourne vers le coin de l’évangile; on y place le Missel, ouvert à l’oraison du Titulaire de l’église, et, par-dessus, le livre contenant les prières à dire pour la réception de l’Évéque. On ne met pas les Canons. Sur le marchepied, du côté de Γévangile, ou à proximité si l’Evcque doit dire la Messe, on place un fauteuil pour le Prélat. Devant l'autel, on dispose un prie-Dieu couvert d’un tapis, avec deux coussins (2), l'un aux coudes, l’autre aux genoux. 3. Λ la crédence. — On fa couvre d’une nappe, et on y met un amict, une étolc et une chape blanches; une ctolc et une chape noires pour l’Evcque; la seconde mitre ' et la mitre simple, avec un voile huméral blanc; le bougeoir, et le Pontifical ; — une bourse blanche, avec un corporal, la clef du tabernacle; une étole blanche pour le Curé; • et deux flambeaux. Si l’Évéque doit dire la Messe, I on prépare aussi les ornements et le calice, que l'on porte Ia l'autel au moment voulu, et tout ce qui est nécessaire. 4. Si l’Évéque doit administrer la Confirmation. — On dispose, outre l’amict, l’étole et la chape blanches, dont il est fait mention ci-dessus1 : le vase du saint Chrême, 1 avec du coton pour essuyer le front des confirmands, l'aiguière et son plateau avec une serviette, de la mie de pain et du coton sur un autre plateau. Chaque confirmanti doit tenir un billet sur lequel est inscrit son nom de baptême, et le parrain ou la marraine de chacun doit être désigné à l'avance. 5, Λ la sacristie. On prépare une chape blanche pour le Curé, la croix de procession, et les chandeliers des Acolytes. I Il) Cette cérémonie ayant lieu dans les églises paroissiales, nous ■upponons que le Saint-Sacrement est au Maître-autel. (1) La couleur a employer est lererf; pour un Cardinal, on emploie­ rait la couleur rouge. 1 S. R. C., n. 4355. I. *d 4· 106 » LE RI'Π EL ROMAIN On tient prêts — à la sacristie ou à l’église — tous les ornements et objets du culte, les fonts baptismaux, l’ar­ moire des saintes Huiles et celle des Reliques, les livres paroissiaux, et tout ce qui doit être l’objet de la visite, ainsi que les calices qu’il y aurait à consacrer. 6. Au cimetière. — Si le cimetière est proche de l’église, on fait en sorte qu’il soit dans un état convenable. — S’il est éloigné de l’église, on tient prêt le drap mortuaire, que l’on étendra sur le pavé dans la nef, pour ΓAbsoute. 7. Près du lieu où descend l’Évêque, on prépare le dais de couleur blanche. 8. Il faut au moins quatre Clercs : un Porte-croix, deux Acolytes, un Thuriféraire. ARTICLE II Cérémonies spéciales. 240. — i° Réception de l’Évêque. — 1. La veille et le jour de la Visite pastorale, on sonne les cloches comme aux jours de fête. 2. A l’heure convenable, le Curé, revêtu du surplis et de la chape blanche, sans étale, va au devant de l’Evêque, avec les Clercs et tout le Clergé, en ordre de procession. Les Clercs sont revêtus du surplis sur la soutane, et portent, l’un, la croix de procession; un autre, l’encensoir et la navette; un troisième, le bénitier; un quatrième, le plateau contenant le Crucifix; les Acolytes, les chandeliers. 3. Les Confréries, s’il y en a, marchent en avant; puis vient le Clergé, précédé de la croix entre les Acolytes, et suivi du Curé, couvert de la barrette. Les trois Clercs qui portent le bénitier, l’encensoir, et le petit Crucifix marchent de Iront devant la croix processionnelle. 4. Le Prélat, revêtu du rochet et de la mozette, sans mitre, ni crosse, ni étole, couvert de la barrette, prend place sous le dais, porté par les notables de la paroisse ou par les membres d’une Confrérie, et la Procession se DE LA VISITE PASTGK ALE I97 met en marche pour retourner à l’église dans le même ordre qu’elle en est venue, en chantant le Benedictus et, s’il y a lieu, des psaumes. Le Curé marche, seul, devant l’Évêque, à la suite du Clergé. 5. Lorsque l’Évêque est arrivé à la porte de l’église, la Procession s’arrête; le Curé se découvre et donne sa barrette à un Clerc; l’Évêque s’agenouille sur le coussin, préparé sur le seuil. Le Curé découvre le petit Crucifix, et le présente à baiser à l’Evêque, puis il le dépose sur le plateau tenu par le Clerc, et le recouvre; l’Évêque se relève. 6.Le Curé prend ensuite l’aspersoir, et le donne au Prélat avec les baisers d’usage; il s’incline et se signe en recevant l’aspersion; puis il reçoit l’aspersoir avec baisers, et le remet au Clerc. 7. Le Thuriféraire se présente alors, et se met à genoux; le Curé prend la navette et, avec les baisers ordinaires, I présente la cuiller à l’Évêque, en lui disant Benedicite, Pater Reverendissime (1). Le Prélat met et bénit l’encens; puis le Curé reçoit la cuiller avec baisers, rend la navette, prend l’encensoir, se place en face de l’Évêque, et l’encense de trois coups doubles, lui faisant avant et après une incli­ nation profonde. 8. Après l’encensement du Prélat, la Procession sc I remet en marche; les trois Clercs, qui portent le bénitier, l’encensoir, et le petit Crucifix précèdent la croix, et l'on se rend au chœur en chantant l’antienne : Sacerdos et Pontifex, et virtutum opifex, pastor bone in populo, sic placuisti Domino. ou le répons : I Ecce Sacerdos magnus, qui in diebus suis placuit Deo : Ideo jurejurando fecit illum Dominus crescere in plebem mani. v Benedictionem omnium gentium dedit illi, et testa­ mentum suum confirmavit super caput ejus. * Ideo. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. * Ideo. (il A un Cardinal, on dit Benedicite, Eminentissime ac Rererendisiimc Pater. 198 RITUEL ROM ΚΙΧ 9. Arrivés au chœur, les Clercs déposent à la crédence les objets qu’ils portaient, et le Porte-croix place la croix du côté de l’épître; on inet de côté le dais qui ne sert plus. 10. Le Curé prend alors l’étole, s’il ne porte pas la chape, monte au coin de l’épître, sur le plus haut degré de l’autel au-dessous du marchepied, et se place devant le pupitre, tourné vers le côté de l’évangile; l’Évêque s’age­ nouille sur le prie-Dieu. Lorsque l’antienne ou le répons est terminé, le Curé chante les versets suivants : Protector noster aspice, Deus. Et respice in faciem Christi tui. Salvum fac servum tuum. Deus meus, sperantem in te. 5 Mitte ei, Domine, auxilium de sancto. Ri Et de Sion tuere eum. J Nihil proficiat inimicus in eo. R Et filius iniquitatis non apponat nocere ei. Domine, exaudi orationem meam. R Et clamor meus ad te veniat. Dominus vobiscum. Et cum spiritu tuo. Puis, sur le ton férial, l’oraison suivante : ÿ. lL ÿ. R. 11. Oremus. Deus, humilium visitator, qui eos paterna dilectione con­ solaris, pratende societati nostra gratiam tuam ; ut per eos, in quibus habitas, tuum in nobis sentiamus adventum. Per Christum Dominum nostrum, r Arnen. 241. — 2° Bénédiction de l’Évêque. — Après ccttc oraison, le Curé descend à la crédence et quitte la chape (i). On chante alors l’antienne, puis le verset du Titulaire de l’église (2). Pendant ce temps, l’Évêque monte à l’autel, (1) Si le (. uré ne porte pas la chape, il peut prendre dès ce moment l’étole blanche. (2) L antienne, le verset, et 1 oraison sont, en général, ceux que l’on disait autrefois aux suffrages; le Pontifical (Ordo ad recipiendum Pralatum vel Legatum) permet de chanter une autre antienne. ♦ DE LA VISITE PASTORALE •99 le baise au milieu, et se rend au côté de l’épître, devant le pupitre que l’on a placé comme d’ordinaire. Après le verset, l’Évêque chante l’oraison du Titulaire; puis il revient au milieu de l’autel, et donne la bénédiction solennelle, chantant Sit nomen Domini, etc. 242. — 3° Allocution de l’Évêque. — i. Après la béné­ diction, l’Evêque prend place au fauteuil disposé sur le marchepied, du côté de l’évangile, et adresse la parole à l’assistance, à moins qu'il ne dise la Messe et ne parle après l'évangile. 2. Si le Prélat doit dire la Messe, il revient au prie-Dieu, après avoir donné la bénédiction, et lit les prières de la préparation; puis il prend les ornements qu’on a placés au milieu de l’autel. Après l'évangile, il s’assied comme il est dit plus haut, et adresse la parole aux fidèles. 243. — 4° Publication des indulgences. — i. L’allo­ cution de l’Evêque terminée, un Prêtre ou un Clerc vient se placer au bas des degrés de l’autel, et se tourne vers le Prélat. L’Evêque se lève. Alors le Clerc, médiocrement incliné, chante ou récite à haute voix le Confiteor, faisant la génuflexion vers le Prélat à te Pater et à tihi Pater. 2. Quand le Confiteor est terminé, l’Evêque s’assied; le Curé, se tenant près de lui, le salue, et lit à haute voix et en latin la formule suivante (i) : Reverendissimus in Christo Pater et Dominus, Dominus X., Dei et Apostolic# Sedis gratta Episcopus X., dat et concedit omnibus hic prasentibus quinquaginta (2) dies de vera Indul­ gentia in forma Ecclesice consueta. Rogate Deum pro felici stata Sanctissimi Domini nostri V., divina Providentia (1) Si le Prélat est Archevêque, on dit Archicpiscopus au lieu de Episcopus, et centum au lieu de quinquaginta. Si c’est un Cardinal, on dit : Eminentissimus ac Reverendissimus in... Dominus V., Tituli S. X., Sancta Romance Ecclesice Presbyter Cardinalis .V., Dei et Apostoli, u Sedis gratia Episcopus ou Archiepiscopus X., dat... ducentos dies.. Domi­ nationis sure Eininentissimce ac Reverendissima·... (2) Un Évêque donne cinquantt jours d’indulgence; un Archevêque, cent jours; un Cardinal, deux cents jours. 200 Ι.Γ urn EL ROMAIN Papa N., Dominationis sua Reverendissima, et Sancta Matris Ecclesia ( i ). 3. Pendant ce temps, un Clerc prend le bougeoir, et un autre, le Pontifical; tous deux font la génuflexion devant l’autel, et se tiennent debout devant l’Évêque. Le Prélat, la tête découverte, chante la formule de l’abso­ lution générale. Precibus et meritis beata Maria semper Virginis, beati Michaelis Archangeli, beati Joannis Baptista, sanctorum Apostolorum Petri et Pauli, et omnium Sanctorum, misereatur vestri omnipotens Deus, et dimissis peccatis vestris, perducat vos ad vitam aternam. 1L Arnen. Indulgentiam, absolutionem, et remissionem peccatorum vestrorum tribuat vobis omnipotens et misericors Dominus. fi. Arnen. Le Prélat se couvre de la barrette, et donne la béné­ diction, en chantant : Et benedictio Dei omnipotentis, Pa tris, et Fi Hi, et Spiritus ►£< Sancti, descendat super vos et maneat semper. fi. Amen. 4. Si le Prélat célèbre la Messe, on lui met la mitre pour donner cette bénédiction. — S’il est Archevêque, un Clerc tient la croix devant lui, et le Prélat bénit sans se couvrir. 244. — 50 Absoute. — 1. Après la bénédiction, — ou après son action de grâces si l’Évêque a célébré la Messe, — le Prélat quitte la mozette, se revêt de l’amict, de l’étole et de la chape noires, et reçoit la mitre simple; les Clercs prennent le bénitier, le bougeoir, le Pontifical, et l’encen­ soir avec la navette. 2. L’Évêque, restant au bas de l’autel, se tourne vers les fidèles, commence, sans chanter, l’antienne Si iniqui­ tates, et récite alternativement avec les assistants le psaume De profundis avec, à la fin, le verset Requiem aternam, puis on répète l’antienne Si iniquitates. 3. Après la répétition de l’antienne, le Prélat, à qui l’on (!) L’Evêque donne la bénédiction et les indulgences, même quand l’allocution est faite en son nom par le Vicaire général. DE LA VISITE PASTORALE a ôté la mitre, dit Kyrie eleison..., Pater noster. Le Curé lui donne alors l’aspersoir, sans baisers, et l’Evêque asperge le pavé; puis le Curé lui présente la navette, sans baisers, en disant Benedicite, Pater Reverendissime, et le Thuri­ féraire, à genoux, présente l’encensoir. L’Évêque met et bénit l’encens, le Curé lui donne l’encensoir, sans baisers, et le Prélat encense le pavé. 4. L’Évêque dit ensuite les versets et l’oraison, deux Clercs tenant devant lui le livre et le bougeoir : v. Et ne nos inducas in tentationem. r'. Sed libera nos a malo. \. In memoria œterna erunt justi. ii.i Ab auditione mala non timebunt. v. A porta inferi. R. Erue, Domine, animas eorum. v. Requiem ceternam dona eis, Domine. 1t. Et lux perpetua luceat eis. y. Domine, exaudi orationem meam. R.% Et calmor meus ad te veniat. y. Dominus vobiscum. · R. Et cum spiritu tuo. \ >i * · Oremus. Deus, qui inter Apostolicos Sacerdotes, famulos tuos pon­ tificali fecisti dignitate vigere; prtesta, quœsumus, ut eorum quoque perpetuo aggregentur consortio. Per Christum Domi­ num nostrum. 1L Arnen. 245. — 6° Visite au cimetière. — 1. L’oraison terminée, le Prélat reçoit la mitre, et l’on se rend processionnellement au cimetière : le Porte-croix et les Acolytes marchent en tête du cortège, précédés du Thuriféraire et du Portebénitier. En s’y rendant, on chante le répons : Qui Lazarum res uscit asti a monumento foetidum : * Tu ris, Domine, dona requiem, et locum indulgentice. v. Oui I itnturus es judicare vivos et mortuos, et sa'culum per ignem. I *Tu eis, Domine... 2. Pendant ce temps, l’Evêque récite avec ses Assistants MElŒfl LE ΒίΓΙ EL ROM4IN l’antienne Si iniquitates, puis le psaume De profundis, et répète l’antienne Si iniquitates. Nota — Si le cimetière est trop éloigné, on fait cette cérémonie au milieu de la nef de l’église. Deux Clercs étendent le drap mortuaire sur le pavé; le Porte-croix • et les Acolytes se placent face à l’autel, et l’on observe tout ce qui est indiqué ici pour le cimetière. 3. Arrivé au milieu du cimetière, le cortège s’arrête : le Porte-croix et les Acolytes se tiennent en face de l’Evêque; tous se placent comme pour l’Absoute, et l’on chante le répons : Libéra me, Domine, de morte ceterna in die illa tremenda, *Quando cœli movendi sunt et terra, * Dum veneris judicare saculum per ignem, v, Tremens factus sum ego et timeo, dum discussio venerit atque ventura ira. *Quando... y. Dies illa, dies ira, calamitatis et miseria, dies magna et amara valde. *Dum... ÿ. Requiem at er nam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Libera me. 4. Quand on reprend le répons, l’Evêque met et bénit l’encens; puis, après le dernier Kyrie eleison, ayant quitté la mitre, il chante Pater noster ; et sans changer de place, il asperge et encense le cimetière (ou le drap mortuaire). 5. Après l’encensement, le Porte-livre et le Portebougeoir s’étant présentés devant lui, le Prélat chante sur le livre tenu par le Clerc : J Et ne nos inducas in tcntationem. η Sed libéra nos a malo. In memoria aterna erunt justi. H Ab auditione mala non timebunt. A porta inferi. K Erue, Domine, animas eorum. Requiem aternam dona eis, Domine. u Et lux perpetua luceat eis. J- Domine, exaudi orationem meam. U Et clamor meus ad te veniat. Dominus vobiscum. K. Et cum spiritu tuo. in: î./\ visi ii: pastorali Oremus. Deus, (pii inter Apostolicos Sacerdotes famulos tuos sacer­ dotali fecisti dignitate •vigere : prasta quasumus, ut eorum ÿi/oçwc perpetuo aggregentur consortio. Deus, venice largitor et humana salutis amator : quasumus dementiam tuam ; ut nostra congregationis fratres, propin­ cos et benefactores, qui ex hoc saculo transierunt, beata Maria semper Virgine intercedente cum omnibus Sanctis tuis, ad perpetua beatitudinis consortium pervenire concedas. Deus, cujus miseratione anima fidelium requiescunt : famulis et famulabus tuis omnibus hic et ubique in Christo quiescentibus, da propitius veniam peccatorum ; ut a cunctis reatibus absoluti, tecum sine fine latentur. Per Christum Dominum nostrum. i|\ Arnen. i. Requiem aternam dona eis, Domine. r'. Et lux perpetua luceat cis. Les Chantres chantent : y. Requiescant in pace. fl. Amen. 6. Quand on a chanté Requiescant in pace, J’Évêque, sans rien dire, fait un signe de croix sur le cimetière (ou sur le drap mortuaire), reçoit la mitre, et l’on retourne proccssionnellcment à l’cglise, comme on en est venu, en récitant, sans chanter, le psaume Miserere, avec le Requiem aiternam..., à la fin. 7. Arrivés à l’autel, les Clercs déposent les objets qu'ils portaient. L’Évêque, au bas des degrés, quitte la mitre, lait la génuflexion avec ses Assistants, puis, debout et tour­ né vers l’autel, il lit les versets et l’oraison, deux Clercs tenant le livre et le bougeoir : ÿ. Kyrie eleison, Christe eleison, Kyrie eleison. Paternoster. Puis à voix basse jusqu’à v. Et ne nos inducas in tcntationem. ii. Sed libera nos a malo. $. A porta inferi. R. Erue, Domine, animas eorum. 204 lî: riti EL ROMAIN Domine, exaudi orationem meam. R Et clamor meus ad te veniat. Dominus vobiscum. C 1L Et cum spiritu tuo. Oremus. Absolve, queesumus, Domine, animas famulorum famula­ rumque tuarum ab omni vinculo delictorum : ut in resurrec­ tionis gloria inter Sanctos et electos tuos resuscitati respirent. Per Christum Dominum nostrum, lî. Arnen. 246. isite de l’église. — i. L’Évêque quitte alors la chape et l’étole noires, puis reçoit l’étole et la chape blanches. Un Clerc place un coussin au milieu du plus bas degré de l’autel. Deux Clercs prennent les flambeaux à la crédence, et s’agenouillent en face ou de chaque côté de l’autel, comme à l’ordinaire. Le Curé va à la crédence, se revêt de l’étole blanche, s’il ne l’a déjà, prend la bourse de meme couleur, monte à l’autel, et déplie le corporal; il ouvre ensuite le tabernacle, fait la génuflexion, un peu du côte de l’épitre, en tenant les mains jointes, descend de l'autel, dépose l’étole, et s’agenouille à la droite de l’Évêque. 2. Le Thuriféraire présente l’encensoir debout; le Curé, tenant la navette, présente la cuiller, sans baisers, et l’Évêque met l’encens; le Curé rend la navette, et donne l’encensoir à l’Évêque, qui encense le Saint-Sacrement. On entonne alors le Tantum ergo. 3. Après Veneremur cernui, le Prélat monte à l’autel avec le Curé, fait la génuflexion, sort le ciboire, l'ouvre et le visite ; il visite aussi le tabernacle et la custode, si elle s’y trouve. Il recouvre ensuite le ciboire et le laisse sur l’autel, fait la génuflexion, et s’agenouille sur le bord du marchepied. Le Curé lui met le voile huméral. 4. Lorsqu’on chante Genitori, etc., l’Évêque donne la bénédiction avec le ciboire; puis il dépose le ciboire sur l’autel, fait la génuflexion, et descend s’agenouiller sur le plus bas degré, où on lui enlève le voile huméral. Le Curé, DE LA VISITE PASTORAL) ayant repris l’étole, remonte, remet le Saint-Sacrement dans le tabernacle, avec les génuflexions d’usage, et dépose l’étole. 5. Le Prélat quitte ensuite les ornements au bas de l’au­ tel, et reprend la mosette; puis., accompagné du Curé et suivi du Clergé, il va visiter les fonts baptismaux, —les chapelles, — les saintes Huiles, — les reliques, — les autels, — les vases sacrés et autres, — la sacristie (orne­ ments et linges sacrés), — et les livres paroissiaux (1). 6. La Visite terminée, le Clergé, sans la croix, reconduit l’Évêque au lieu où il est descendu : le Prélat marche le premier, et il n’y a pas de procession. 247. — 8° Départ de l’Évêque. — Avant de quitter la paroisse, l’Évêque, en habit de ville, se rend à l’église où il fait une adoration à l’autel du Saint-Sacrement, et, debout devant l’autel, du côté de l’épître, récite avec ceux qui l’accompagnent les prières suivantes : Ant. Si iniquitates t Ps. De profundis y etc., avec y. /) Aux petites Heures, on prend les antiennes des Laudes, s’il y en a de spéciales; sinon, celles du dimanche précédent; — r) A Prime, on ajoute aux trois psaumes, le premier du schéma I des Laudes; — d) Aux Vêpres, les antiennes et les psaumes sont ceux de la férié, sauf le samedi, où l’on dit, avec les psaumes de la férié, les antiennes des Laudes du dimanche suivant; — c) On dit les Prières fériales 1. 2) Au répons bref de Prime, le verset Qui sedes est remplacé par le verset Qui venturus es in mundum. On excepte le jour et l’octave de la fête de Hmmaculée-Conception : on dit alors (sauf à l’Office du dimanche qui se rencontre pendant cette octave) le verset Qui natus es de Maria Virgine. 3) A l’Office du Temps, la doxologie des hymnes n’est jamais Jesu, tibi sit gloria, Qui natus es de Virgine. 4) Les dimanches, à Prime, on ne dit pas le symbole de saint Athanase. 5) On omet le Suffrage pendant tout le temps de l’Avent. 6) A partir des Vêpres du samedi avant le premier dimanche de l’Avent, on dit l’antienne finale Alma Redemp­ toris Mater, avec le verset Angelus Domini et l’oraison Gfaliam tuam2. 253. — Du 8 au 15 décembre. — 1. Le 8 décembre et les jours suivants, on célèbre la fête et l'octave de l'imma­ culée Conception. 2. Le dimanche qui se rencontre dans cette octave, on ne dit pas le Te Deum, ni la doxologie Jesu tibi sit gloria ; et l’on omet les Prières 3. 3. Si le jour octave (15 déc.) tombe le dimanche, on fait l’Office du dimanche 4. Dans ce cas, le 14 décembre, 1 Rub. de ccs jours. — 3 lirev.. rub. du Temps. — 3 Rub. de ce jour. — * Addit, in Rub. Bref., tit. VIII, n. 3. 214 UE QUELQUES OFFICES DVNS LES ÉGLISES MAJEURES on dit les Vêpres du samedi, avec les antiennes des Laudes du dimanche suivant, et l’on fait mémoire du jour octave1. Et si ce jour-là, les Vêpres devaient être celles d’une fête double de deuxième classe, on y ferait la mémoire du dimanche avant celle du jour octave 2. 4. Si le jour octave arrive le mercredi des Quatre-Temps, on ne dit pas la neuvième leçon de l’homélie de cette férié. 254. — Du 17 au 24 décembre. — 1. A partir du 17 dé­ cembre, il n’est plus permis de dire les Messes votives privées, ni les Messes quotidiennes de Requiem non chantées, et toute octave doit cesser jusqu’à la vigile de Noël inclusive­ ment 3. Si le 17 décembre était un jour octave, on ferait, aux Vêpres du 16, mémoire du 7e jour dans l’octave4 (1). 2. Depuis ce moment jusqu’à Noël, l’Office du Temps est soumis à quelques règles particulières : a) Λ l’Office du Temps, il y a pour chacune des fériés des antiennes propres, à Laudes et aux petites Heures. Les antiennes des fériés où se rencontrerait un Office à neuf leçons, seraient omises. b) Le 17 décembre et les jours suivants jusqu’au 22 inclusivement, on dit à Magnificat, ou comme mémoire, des antiennes spéciales, appelées O, qui se disent en entier avant et après le cantique. c) Le 21 décembre, il y a une antienne particulière à Laudes pour la mémoire de la férié (2); si le 21 est un dimanche, on dit cette antienne à la place de celle du di­ manche. d) Le 23, l’antienne du Benedictus est aussi spéciale à ce jour. (1) Voir la rubrique explicative *n ’ n placée après les nouvelles Tables d’occurrence et de concurrence, qui modifie les décrets n" 1875. et n° 2319. reliqua dubia, de la S. C. des Rites. (2) Si saint Thomas était Patron ou Titulaire, on célébrerait sa fête le 21, quand même ce jour serait un dimanche; les antiennes des Laudes du dimanche se diraient alors le samedi, si l’Office était de la férié. 1 Rrev., tit. Vin. n. 3. — 2 Règles de la concurrence. — 3 Rub, de ce Temps: Addit., in Rub. Rrev., tit 11. n. t; tit. ni. n. 9. — 1 Callcwacrt. dt lircv. Rom. Lit.. nn 3SJZ Rrrt>., Notanda in duobus tabellis, n. it; Eplient. lit.. sept. 1912. p. 589. TEMPS b E I.’AV ENT 21 5 3. En plusieurs endroits, on célèbre, le (8 décembre, la fete de V Attente du divin Enfantement. La doxologie des hymnes de cette fête est Virtus honor, et l’on dit à Prime le verset Oui venturus es in mundum. Si cette fête arrive le mercredi des Quatre-Temps, on ne dit pas la neuvième leçon de l’homélie de cette férié 1*(1). ARTICLE II Règles concernant la Messe (2). 255. — i°Règles générales. — 1. A la Messe du Temps, dominicale et fériale, on ne dit p#s Gloria in excelsis ; à la fin, on dit Benedicamus Domino, au lieu de Ite Missa est. S’il h’y a pas de mémoire à faire, la deuxième oraison est Deus, qui de beat ce Marice Virginis utero, etc.; la troi­ sième, pro Ecclesia ou pro Papa. 2. Les fériés n’ayant pas de Messe propre (à l’excep­ tion de celles des Quatre-Temps), on reprend la Messe du dimanche, en omettant 1’Alleluia et son verset. Les trois jours des Quatre-Temps, la Messe est propre. (1) Si la fête du Patronage de la Sainte Vierge ou celle de la Présen­ tation est transférée pendant ΓAvent, on ne change rien à l’Office, sauf la 9" antienne, qui est Angelus Domini, et le verset du graduel (S. R. C., n. 2587, ad 6 ; Eph. Iit„t. XV, p. 586). (2) Dans les pays où l’on a le privilège de célébrer tous les jours, pendant l’Avcnt, une Messe votive chantée de Hcata, dite Rorate, il faut observer ce qui suit : 1 " Ce n’est pas une Messe votive pro re gravi <1 publica simul causa; par conséquent, elle n’a ni Gloria (excepté le samedi et pendant les octaves de la Sainte Vierge),ni Credo-·, pourtant, pendant les neuf jours qui précèdent la fête de Noël, il pourrait y avoir Gloria et Credo, si c’était l’usage et qu'il y eût concours de peuple3*. 2° Elle peut être célébrée tous les jours (à l’exception des fêtes les plus solennelles, et de celles en l’honneur de la Sainte Vierge), pourvu que l'on n’omette pas la Messe conforme à l’Office occurrent, dans les églises où elle est obligatoire ·. 3" Dans les églises où l’on ne dit qu’une Messe, on ne peut pas célébrer cette Messe de Jicata les dimanches et les fêtes de précepte 8. 1 S. R. C.. n. 2310. Dub. circa lect. ut \'octurni. ad 4; n 2406; 3136, ad 1. Rub. du jour - S. R. C., n 2417. ad 5; 2378. ad 7 . 3583. ad 3; 4180. ad i 3 S. R. C.. n. 2257 et 2250. 1 S. R. C . ibid. 1 S. R. n 2378. ad 8. 2 lb HE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES 256. — 2° Aux Quatre-Temps et aux vigiles com­ munes. — i. Lorsqu’une férié des Quatre-Temps ou une vigile arrive en une fête de rit double (majeur ou mineur) ou semi-double, les Messes privées peuvent être de la férié, ou de la vigile, ou de la fête : à la Messe de la vigile ou de la fête, le dernier évangile sera celui de la férié; à la Messe de la férié, ce sera celui de la vigile x. 2. Les Messes votives privées et la Messe quotidienne de Requiem non chantée sont prohibées aux fériés des Quatre-Temps et aux vigiles. 3. Le mercredi des Quatre-Temps, si l’Office est du jour octave de l’immaculée Conception, on ne dit pas le dernier évangile de la férié; on observe la même règle si l’on célèbre, ce jour-là, la fête de ΓAttente du divin Enfantement : car l’évangile de la férié est le même que celui de la fête. 4. Quand la vigile de saint Thomas est en occurrence avec le mercredi des Quatre-Temps, et que le même jour on célèbre une fête dont l’évangile est le même que celui des Quatre-Temps, on dit à la Messe, comme dernier évangile, celui de la vigile 2. 257. — 3° Messes conventuelles. — 1. Quand une férié des Quatre-Temps sc rencontre avec une vigile commune, il y a une seule Messe conventuelle : celle de la férié, avec mémoire et dernier évangile de la vigile. 2. Si, ce jour, on faisait l’Office d’un double ou d’un semi-double (qui ne serait pas un jour dans une octave commune), on célébrerait deux Messes conventuelles : celle de la férié au chœur, et celle de l’Office du jour en dehors du chœur; pourtant, à une fête double de ire ou de 2e classe, la Messe, au chœur, serait celle de la fête, et l’on dirait en dehors du chœur celle de la férié. 3. En une vigile commune en occurrence avec une férié ordinaire (qui ne serait pas des Quatre-Temps) ou avec un jour dans une octave commune, l’unique Messe conven­ tuelle sera celle de la vigile. 1 Addit, in Rub. Miss., tit. 1 et 2. — s S. R. C., n. 3844, ad 9. LF TEMPS DF. l’aVENT 2'7 258. — 4° Vigile et fête de l’immaculée Conception. 1. Pour la Messe de la vigile de l’immaculée Conception, on emploie la couleur violette1. Le 7 décembre, on peut dire la Messe de cette vigile si l’Office de ce jour est double (majeur ou mineur) ou semi-double. 2. Le jour de la fête de l’immaculée Conception, on ne peut pas célébrer la Messe de Requiem, même en présence du corps, quand même le précepte de cette fête serait • » O supprime -. 3. Le dimanche dans l’octave de l’immaculée Concep­ tion, on fait seulement mémoire de l’octave et d’une fête occurrente, et l’on dit la préface de la sainte Trinité, lien est de même si le jour octave tombe le dimanche. ARTICLE III Règles concernant les Messes et Offices chantés. I ’ I I 259. — i. Pendant ΓAvent, aux Offices du Temps, on ne met sur l’autel ni fleurs ni reliques, et l’on ne joue pas de l'orgue. 2. Aux Messes de la férié, le Clergé, pour se tenir à genoux, se conforme aux règles données au torne I, n° 637. 6 j. Aux Messes solennelles du Temps, le Diacre et le SousDiacre ne portent ni dalmatique ni tunique. Aucune solen­ nité extérieure, pas même l’exposition du Saint-Sacrement, ne peut dispenser de cette règle 3. a) Dans les cathédrales et les églises majeures (parmi lesquelles sont comprises les églises paroissiales), ils portent la chasuble pliée. i) Dans les petites églises, ils peuvent aussi la porter, ou bien ils sont seulement revêtus de l’aube et du mani­ pule, avec l’étole pour le Diacre. c) Dans les églises et chapelles où il y a un nombreux 1 S. R. C.. n. 4083. — 2 S. R. C n. 3624. ad 8; 4003. ad 2. — 3S. R. C ■ 1821, ad 7: 3161. ad 2; 3352, ad’7. 2l8 th: quelques OFFICES dans les églises majeures Cierge, comme celles des Séminaires, il convient d’employer les chasubles pliées. 4. Le troisième dimanche, appelé Gaudete, les ornements sont, s’il est possible, de couleur rose1, à l’Office et à toutes les Messes; on touche l'orgue à la Messe et aux deux Vêpres; les Ministres portent dalmatique et tunique; on orne les autels de fleurs II en est de même à la Messe fériale du lundi, du mardi et du jeudi de la même semaine. 5. On ne peut pas chanter une Messe votive, même pro re gravi, le premier dimanche de l’Avcnt; on pourrait le faire les trois autres dimanches, mais non la Messe votive pour les Quarante-Heures2. Ces dimanches, même le premier, on peut chanter la Messe de Requiem des funé­ railles. 6. Pendant l’octave de l'immaculée Conception, à la Messe conventuelle de la férié des Quatre-Temps, la deuxième oraison est Deus, qui de beat ce Marice Virginis utero, et la troisième, pour l’Église ou pour le Pape; on dit, à cette Messe, la préface commune 3 (1). 7. Lorsqu’on célèbre une fête de ire classe les dimanches où elle est permise, la célébration de deux Messes con­ ventuelles n’est pas obligatoire 4. 8. Si la fête de ΓAttente du divin Enfantement est en occurrence avec le mercredi des Quatre-Temps, on doit célébrer deux Messes conventuelles : une de la fête, et l’autre de la férié, quoique le Propre de ces Messes soit identique à l’exception du Gloria et du ('redo. 9. Du 17 au 23 décembre, le Chœur se tient debout, pen­ dant le chant des grandes antiennes qui se disent avant et après le cantique Magnificat. (1) Dans les églises où, en vertu d’un induit, on ne célèbre qu’une Messe conventuelle, à cette Messe de la férié des Quatre-Temps, la seconde oraison est celle de l’Office occurrent, et Ton ajoute les mémoires faites à l’Office. Si l’on avait fait l’Office d’un jour dans l’octave de ΓImmaculée Conception, et qu’il n’y eût aucune mémoire spéciale, la troisième oraison serait celle du Saint-Esprit. 1 C.. I. II. c. Xtll, n. n; S. R. C., n. 4084. ad 3 ; n. 2002· ad 0. — 2 Inst. Ch ni. § 12. — 3 S. R. C . n. 2319. rclhf. duh., ad 26. — 4 S. It C » n 1002. ad 0. — 5 S. R. C . n. 4070, ad 4. LA VIGILI bE NOLL 210 CHAPITRE II DE LA VIGILE DE NOEL 260. — i° Règles générales. — î. La vigile de Noël est une vigile privilégiée de première classe, qui exclut toute fête. L’Office est simple à Matines, double à Laudes et aux petites Heures. 2. Si cette vigile arrive un dimanche, on dit, le samedi, les Vêpres, comme elles sont indiquées au samedi avant le quatrième dimanche de ΓAvent : l’invitatoire est celui de la vigile; l'hymne, les antiennes, les psaumes et les versets sont du dimanche, comme pendant Γ A vent; les leçons et les répons du premier et du deuxième nocturnes sont du quatrième dimanche; le verset, les leçons et les répons du troisième nocturne sont de la vigile, sans la neuvième leçon du dimanche. Tout le reste de l’Office est de la vigile, avec mémoire du dimanche l. 3. A la Messe il n’y a qu’une seule oraison, excepté si c’est un dimanche : on ferait alors mémoire du dimanche sans en lire l’évangile à la fin. Dans le cas où l’Évêque aurait prescrit une oraison pro re gravi à dire même aux fêtes de irc classe, il faudrait la dire ce jour-là. 4. A la Messe solennelle de ce jour, les Ministres sacrés portent la dalmatique et la tunique, et l’on touche l'orgue 2. 261. — 20 Chant du Martyrologe. — 1. Dans les Cha­ pitres, à Prime, vers la fin des psaumes, le Prêtre qui doit chanter le Martyrologe se rend à la sacristie, avec les Clercs qui doivent l’assister; le Thuriféraire prépare l'en­ censoir. Le Prêtre se revêt de la chape violette sur le surplis, ou, s’il a l’usage du rochet, sur le rochet et l’amict; les Acolytes prennent les chandeliers. 1 iïrev., rub. du jour; nib. du psautier. — 2 Rub. Ken. Wirr.. tit. XIX. n. 6; Car. Ep.. c. Xu. n. S. K. C.. n 2365. ad 4- DE QUELQT LS OFFICES DANS LES EGLISES MAJELRES 2. Ils se rendent au chœur avec les cérémonies ordinaires, dans l'ordre suivant : le Thuriféraire en avant, puis les Acolytes; vient ensuite le Prêtre, couvert de la barrette 9 et les mains jointes, entre deux Clercs qui soutiennent les bords de la chape : l’un d’eux peut être le Cérémoniaire. 3. Ils font en sorte d’arriver au chœur pendant l’oraison Domine Deus omnipotens ; en arrivant, le Prêtre se découvre et donne sa barrette au Cérémoniaire; tous font les révé­ rences convenables, et se rendent au pupitre, placé au milieu du chœur et couvert d’un voile violet, où se trouve le Martyrologe ouvert. 4. Les Acolytes se mettent de chaque côté du pupitre, l’un en face de l’autre; le Prêtre, devant le pupitre, entre les deux Clercs, et le Thuriféraire, à la droite du premier Clerc. Le Thuriféraire présente l’encensoir, et le Céré­ moniaire la navette avec les baisers d’usage, en disant Benedicite Pater Reverende ; le Prêtre met et bénit l’encens, en disant Ab illo benedicaris, etc. 5. Quand le Chœur a répondu Deo gratias après Bene­ dicamus Domino, le Cérémoniaire ayant donné l’encensoir au Prêtre avec les baisers ordinaires, celui-ci encense le livre comme pour l’évangile; puis il chante le Martyro­ loge, sans signer le livre ni se signer lui-même. A ces paroles In Bethleem Judée, il élève la voix; tous se mettent à genoux, sauf les Acolytes et le Prêtre. Celui-ci continue sur le ton de la Passion, toujours à voix élevée : Nativitas Domini nostri Jesu Christi secundum carnem ; ensuite, il fait la génu­ flexion, et tous se relèvent. 6. Après quoi, le Prêtre et ses Ministres se retirent comme ils sont venus; un Lecteur vient à la même place, et achève la lecture du Martyrologe. DEUXIÈME SECTION DEPUIS LA FÊTE DE NOÉL JUSQU'AU CARÊME. Cette période comprend les fêtes de Noël, de l’Épi­ phanie, de la Purification de la Sainte Vierge, le temps de la Septuagesime, et le temps du Carême. CHAPITRE PREMIER DE LA FÊTE DE NOEL 262. — Observations générales. — i. La fête de Noël se célèbre le 25 décembre, sous le rit double de première classe avec octave privilégiée de troisième or dre L — Si l’Enfant Jésus est Titulaire, on fait sa fête en ce jour2. 2. Le jour de Noël, il y a trois Messes conventuelles ou chantées : la nuit, à l’aurore, et le jour. La Messe de la nuit ne peut pas être commencée avant minuit (1). Chaque Prêtre peut célébrer trois Messes, mais (sauf induit) le jour seulement. (i) Ces Messes sont en l’honneur de la triple naissance de XotreScigneur : celle du jour, solcmnissima, signifie sa naissance éternelle dans le sein de son Père; celle de la nuit, valde solentnis, sa naissance temporelle d’une vierge; celle de l’aurore, minus solernnis, sa naissance surnaturelle dans l’âme des justes (Bened. XIV, De festis Dom., § 668). La rubrique du Missel prescrit que la Messe de la nuit se dise apres minuit : Dicitur post mediam noctem (Rub. gen. Miss., tit. XV, n. 4). S Pie V, par la bulle Sanctissimus in Christo, révoqua tous les privi­ lèges qui autorisaient la célébration avant l’heure de minuit; il abrogea toutes les coutumes contraires établies à cet égard, et prohiba cette célébration anticipée sous quelque prétexte que ce fût. 1 Brrr., rub. du jour. — 2 S. R. C.. n. 3043· ad t. 222 DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES 3. La permission de biner ne peut entraîner celle de célébrer plus de trois Messes. 4. Un Prêtre qui, a cause de la faiblesse de sa vue, a obtenu un induit pour dire tous les jours une Messe votive, peut, le jour de Noël, dire cette Messe trois fois L 5. On peut célébrer à minuit la Messe conventuelle ou la Messe paroissiale, mais on ne peut en dire qu'une, à moins d’un induit apostolique 2. a) Le privilège de célébrer la nuit ne s’étend donc pas, sauf induit, aux Messes privées; la coutume contraire est un abus et doit être abandonnée 3. /;) De même, sauf induit, il n’est pas permis de donner la communion à la Messe de minuit4 (1). Exception — Cependant, dans toutes les Maisons reli­ gieuses ou pies qui ont un oratoire et la permission d’y conserver habituellement le Saint-Sacrement, un seul Prêtre peut dire les trois Messes de Noël ou une seule, servatis servandis, et les assistants peuvent communier à cette Messe5. 6. Si on ne célèbre qu’une Messe, on peut dire celle des trois qui correspond à l’heure où l’on célèbre °. 7. 11 n’est pas permis, le jour de Noël, de chanter une Messe votive, même pro re gravi, ni une Messe de Requiem, même pour des funérailles. 8. 'Toute oraison commandée, même pro re gravi à dire aux fêtes de ire classe, doit être omise ce jour-là. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 263. — i. Λ la sacristie. — On prépare les ornements (1) Plusieurs Évêques ont obtenu un induit autorisant, dans leur diocèse, la célébration des Messes privées ainsi que la distribution de la communion pendant la nuit de Noël. \S;,R; C-\n; 43s61. ad 2: 43641 111 3· Structio. — - Codex, can. 821, 5 2. — ( odex. tbid; b. R. C.. n. 752; 781; 1584; 16S3; 1761 ; 2520. — 4 S. R. t n. 752; 781: 1761; 2267; 3254. 1 Codex, can. 821, § 3 — «SR C.. n. 3354. 3767. ad 21. * -A LA FÊTE DE NOËL 23? du Célébrant, du Diacre et du Sous-Diacre pour la Messe, ci des chapes pour l’Office de Matines et de Laudes. 2. Au chœur. — On prépare ce qui est necessaire pour les Matines et les Laudes. A la crédence, on dispose, en plus des objets nécessaires pour la Messe solennelle, un cor­ poral destiné à recevoir le calice à la fin de la Messe. - On aura soin de bien éclairer le chœur et l’église avant l’heure des Matines b L Aux autels. — Aux autels où l’on doit célébrer la Messe, on met, du côté de l’épîtrc, un petit vase d’eau 1 2. On prépare des hosties, des cierges, du vin et de l’eau en quantité suffisante. «) Il est permis de placer sur l’autel, au pied de la croix, mais non sur le tabernacle, une image de l’Enfant Jésus. On ne pourrait pas le faire si le Saint-Sacrement était exposé ; on mettrait alors cette image à un autre autel 3. b) On encense cette image comme la croix, et aussitôt après elle4, de trois coups doubles. ARTICLE II Règles spéciales concex’nant lOffice et les Messes. 264. — i° Λ l’Office. — i. On commence, dès la fin des premières Vêpres, à dire, après l’antienne Alma Redemp­ toris Mater, le verset Post partum et l’oraison Deus qui salutis 6. 2. Aux Matines, les leçons du premier nocturne se disent sans titre. 265. — 2° Aux Messes. — i. Quel que soit le moment où l’on célèbre, on dit le Communicantes propre ; à la première Messe, on dit noctem, et aux deux autres diem. A la deuxieme Messe, on fait mémoire de sainte Anastasic, à cause de la station, même si sa fête est transférée 6. 1 Car. Ep., I. II, c, XIV, n. 3. 2 Λ/ijrr. Rout., rub. du jour; S. R. C.. n - 3 S. R. C.. n. 3288; 3320. - * S. R. C.. n. 3288 - 4 Rub. Jim. — ‘S R. C., n. 3876. ad 2. 224 1)1 QUELQUES offices dans LES églises majeures 2. Le Prêtre qui célèbre deux ou trois Messes, ne prend la purification et l'ablution qu’à la dernière; s’il les dit de suite, il ferme le Missel à la dernière seulement (i). Comme il se sert du même calice (à moins qu’il ne célèbre dans des églises différentes), il ne doit pas le poser hors du corporal, ni l’essuyer avec le purificatoire, si ce n’est à la fin de la dernière Messe (2). 266. — 3° Cérémonies du Chœur. — Aux trois Messes de cette fête, tout le Clergé, sans exception, se met à ge­ noux’, et incline profondément la tête2, quand on chante Et incarnatus est, jusqu’à Homo factus est inclusivement. A la Messe du jour, pendant le chant de l’évangile, le Chœur fait la génuflexion aux paroles Et Verbum caro factum est3 et, au dernier évangile, à et procidentes adora­ verunt eum. iSH ARTICLE III Cérémonies spéciales aux Ministres. 267. — i° Λ l’Office. — 1. L’Officiant, en entonnant aux ire8 et aux 2e8 Vêpres et à Matines, l’hymne Jesu Redemptor omnium, étend, élève et rejoint les mains4. 2. On célèbre les Matines à l’heure convenable5 (3). Vers la fin du Te Deum, les Chapicrs, et les Acolytes por­ tant les chandeliers, viennent devant l’Officiant. Le Tt Deum terminé, l’Officiant chante Dominus vobiscum et l’oraison, puis répète Dominas vobiscum. Quand on a chanté Benedicamus Domino, l’Officiant, sans ajouter Fidelium (1) Voir t. I, n" 576 et n° 577. (2) Les prières de Léon XIII, prescrites apres la Messe basse (3 zh<· Maria, le Salve Regina, etc.) se disent chaque fois que le Prêtre quitte Γ autel, que ce soit après la première, la deuxième ou la troisième Messe (S\ R. C., n. 3705» n· 385s» * Omittitur etiam invitatorium, dit Alcuin, ad detestandam fraudulentam Herodis invitationem ad Christum adorandum. » Hymnus, dit encore Durand, non cantatur primo die, quia perfectorum est cantare hymnos : conversio vero gentium in solis Magis perfecta non erat. ■ Il faut remarquer aussi que le psaume ['cuite exaltemus, étant récité au troisième nocturne, ferait double emploi comme invitatoire. 1 Décret du Card. Capruru. 3 S. R. C., n. 3890, ad 1: 3033. 3 Pont. Rom., part, ni — 1 Martinucci 5 Brev., rub du jour. - ° S R. C., n. 855. ad S. 232 DE QUELQUES OFFICES DANS LI S ÉGLISES MAJEURES 278. — 4° Règles spéciales aux Messes. — i. Aux Messes basses, pendant l’évangile, le Prêtre fait la génu­ flexion en disant procidentes adoraverunt eu tn 2. A la Messe solennelle : i) Le Célébrant ne fait pas la génuflexion en lisant ces paroles; le Diacre fait la génu­ flexion en les chantant : tous les membres du Clergé la font en même temps, sauf le Sous-Diacre et les .Acolytes; le Célébrant la fait vers la croix, les mains appuyées sur l’autel. 2) Le Prêtre ou le Diacre qui doit annoncer les fêtes mobiles, se rend à la sacristie pendant l’épître, avec deux Clercs, d) Il se revêt de la chape blanche sur le surplis, se couvre, et, entre les deux Clercs, qui relèvent la chape, revient au chœur de manière à arriver avant le chant de l’évangile 2; — ô) En arrivant, il se découvre, donne sa barrette au Clerc qui est à sa droite, fait, avec les Clercs, les révérences convenables, se place du côté de l’évangile, près du pupitre, et se tourne vers le Diacre; — c) Quand le Diacre de l’évangile a encensé le Célébrant, le Prêtre ou le Diacre se place au pupitre, et chante la formule dans le Pontifical3. 3) Pendant l’annonce, le Chœur est debout; le Célé­ brant demeure au coin de l’épître, tourné comme pendant l’évangile, le Diacre se tient à la gauche du Célébrant, ct le Sous-Diacre sur le pavé, à la gauche du Diacre : les trois sur la même ligne; les Acolytes, ayant déposé les chan­ deliers, se tiennent près de la crédence. 4) Après cette annonce, le Prêtre ou le Diacre fait les révérences d’usage, se couvre, et se rend avec les Clercs à la sacristie, où il quitte la chape. CHAPITRE IV DE L'OCTAVE DE L'ÉPIPHANIE. 279. — i° Règles générales. — j. L’Office de cette 1 Λ/îm.. rub. du jour. —1 Pont. Rom., ibid. — 3 Ibid. LA FÊTI DE LA SAINTE FAMILLE 233 octave est celui de la fête avec les changements indiqués au Bréviaire. Chaque jour a de spécial les leçons des deuxième et troisième nocturnes, avec les antiennes du Benedicius et du Magnificat ; le jour octave a, en outre, une oraison propre. 2. Les jours dans cette octave, sauf l’exception indi­ quée ci-après n° 280, sont préférés à toute fête qui n’est pas double de ire classe; le jour octave n’admet pas même une fête de iro classe. 3. Pendant cette octave, on ne peut pas dire de Messes votives ordinaires, ni de Messes de Requiem, excepté celle des funérailles V 4. Quand le jour octave de l’Épiphanie arrive le samedi, aux secondes Vêpres de ce jour, on fait mémoire du deuxième dimanche après l’Épiphanie. 5. Les leçons de la première épître aux Corinthiens récitées pendant l’octave de l’Épiphanie, ont les répons de l’octave; en dehors de cette octave, elles ont les répons assignés à chaque férié. Parmi ceux-ci, les répons assignés au lundi qui suit le premier dimanche après l’Épiphanie, ne s’omettent jamais : chaque fois qu’ils ont été empêchés ce jour-là, ils doivent être transférés après l’octave de l’Épiphanie, au premier jour où l’Office comportera des leçons de l’Écriture occurrente 1 2. 280. — 2° Fête de la Sainte Famille. — 1. Le dimanche dans l'octave de l’Épiphanie, on célèbre, sous le rit double majeur et avec tous les privilèges dont jouissait auparavant ce dimanche, la fête de la Sainte Famille3. On y fait mémoire de ce dimanche, mais sans en lire la neuvième leçon ni le dernier évangile, et de l’octave de l’Epiphanie (1). 2. Le lendemain, on commence à lire l’épître aux Corin­ thiens. Si l’on fait l’Office d’un jour dans l’octave de l’Épi(1) Un induit de la S. Congrégation des Rites, en date du tS novembre 1934, permet que la solennité de cette fête soit reportée au second diman­ che après l’Epiphanie dans le calendrier de ΓEglise de France. 1 Addit. fit Rttb. Miss., tit. ut, n 4-9*. S. R. U.» n. 1540*. 1605 fam·, rub. du temps. — 3 S. R. C., 26 oet. 1921, Urhis et Orbis. - 2 Brrv. 2?4 DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES phanie, la Messe conventuelle doit être celle du dimanche dans l’octave de l'Epiphanie, avec Gloria, Credo, et mémoire de cette octave; les Messes basses peuvent être, au gré du Célébrant, soit conformes à l’Office du jour, avec toutefois la mémoire (mais non le dernier évangile) du dimanche dans l’octave de l’Epiphanie, soit la Messe de ce dimanche, avec mémoire de l’octave L 3. Si l’Épiphanie arrive le dimanche, la fête de la Sainte Famille se fait le samedi suivant, avec mémoire du dimanche dans l’octave. Si, ce samedi, on faisait une fête double de ire classe, on anticiperait celle de la Sainte Famille au jour le plus proche où l’on ferait l’Office de l’octave. CHAPITRE V DEPUIS L'OCTAVE DE L'EPIPHANIE JUSQU'A LA FÊTE DE LA PURIFICATION. 281. 1. Il peut y avoir jusqu’à six dimanches entre l’Épiphanie et la Septuagésime, comme il peut n’y en avoir qu’un seul. On observe, pour l’Office de ces dimanches, ce qui est indiqué au t. I, n° 211. 2. Le 19 janvier, on fait la fête des saints Marius et ses compagnons, Martyrs, du rit simple, avec mémoire de saint Canut roi, Martyr. 3. Si sainte Agnès est Titulaire ou Patronne, son jour octave est le 28 janvier, et dans ce cas, l’oraison est celle de Sainte Agnès 20; au deuxième nocturne, la première leçon est prise au 28 janvier, et les deux autres au 21, avec les répons du 21 1 2. 4. Là où la tête de la Conversion de saint Paul sc célèbre avec octave, si la fête de la Chaire de saint Pierre est trans­ férée dans cette octave, on dit, pour commémoraison de l’octave, celle de saint Paul qui se dit toujours aux fêtes de saint Pierre. 1 Addit in Rub. tic. î. n 6; tir vu, n. 3; tic. ix, n. 2. — ’De Hefdt. 5 Lt, frnx.. t. Ill, n. 8b. i I ( i 1 ' I LA EÈTE DE LA PI R IFICAΓΙΟΝ DE I. \ SAINTE VIERGE 235 CHAPITRE VI DE LA PURIFICATION DE LA SAINTE VIERGE I . 282. — Observations générales. — i. La fête de la Purification se célèbre le 2 février, du rit double de 2e classe. On fait, cc jour-là, la bénédiction des cierges et la proces­ sion. Si, en vertu d’un induit, on transfère au dimanche suivant la solennité de cette fête, on ne peut pas, pour autant, transférer la bénédiction des cierges et la proces­ sion L 2. A partir du 2 février exclusivement, les oraisons communes sont : la deuxième A cunctis, la troisième ad libitum12 (2). 3. Si le 2 février arrive le dimanche de la Septuagésime, de la Sexagésime, ou de la Quinquagesime, ou si, en ce même jour, on célèbre une fête double de ire classe, on fait néanmoins la bénédiction des cierges et la procession, mais pendant la Messe, on ne tient pas les cierges; l’Office et la Messe sont, suivant le cas, du dimanche ou de la fête occurrente. a) La fête de la Purification est alors transférée au len­ demain, à moins qu’il n’y ait, en ce jour, une fête d'un rit plus élevé. i) Dans ce dernier cas, la fête de la Purification serait transférée au 4 février, et la fête de ce jour serait simpli­ fiée ou transférée suivant les règles ordinaires 3. (1) Le Prêtre qui fait la bénédiction des cierges doit célébrer la Messe solennelle; le privilège de faire la bénédiction sans célébrer la Messe est exclusivement réservé à l’Évêque diocésain 11 en est de même pour les fonctions du mercredi des Cendres et du dimanche des Rameaux (S. R. C., n. 454; 946; 1333, ad 12 ; 2783, ad 2). (2) L’antienne finale de la Sainte Vierge ne change qu’après les Complies de ce jour ; les oraisons communes, par conséquent, ne chan etnt que le 3 février. 1 S. R. C., n 332! ; n. 4010. — 8 Rub. du dim. de In Sept.; S. R. C.. n. 2148. •d 1. —3 Miss., rub. du jour et du dim. de la Septuae ; S, R. C., n 2144, »d 6; n. 2326, ad 2. 236 DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES 4. Si la fête de la Purification est Titulaire, — et par conséquent double de ire classe, — elle l’emporte sur les dimanches mentionnés ci-dessus. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 283. — i. Λ la sacristie. — On prépare les amicts, les aubes et les cordons pour le Célébrant et ses Ministres, l’étole et la chape violettes pour le Célébrant, l’étole pour le Diacre, et deux chasubles pliées de la même couleur pour les Ministres sacrés. 2. A l’autel. — Par-dessus le parement de la couleur du jour, on met un parement violet; on fait de même pour le conopéc, si le Saint-Sacrement est dans le tabernacle. On met les Canons seulement pour la Messe, pendant la procession; on ne met ni vases de fleurs ni reliquaires. On allume les six cierges. Le Missel, couvert de violet et ouvert, est placé du côté de l’cpîtrc. 3. Près de l’autel. — Au coin de Îépîtret de manière que le Célébrant puisse facilement asperger et encenser les cierges, on place une petite table, que l’on couvre d’une nappe retombant jusqu’à terre; on y met le nombre de cierges suffisant pour les membres du Clergé, et pour les laïques auxquels il est d’usage d’en distribuer1; on recouvre ces cierges d’une nappe blanche 2 ou d’un voile violet. 4. A la crédence. — On prépare tout ce qui est nécessaire pour la Messe solennelle, et l’on étend le voile huméral violet par-dessus celui de la couleur du jour. On y met de plus : le bénitier et l’aspersoir, l’aiguière et son plateau, et une serviette. On place auprès, la croix de procession. Si les cierges sont distribués aux fidèles par un autre Prêtre que le Célébrant, on met aussi une étole violette3. 1 ( rrr. Ef ■ I- II, c. xvii, n. i. n. 9. · ΛΓγμ. Rit. —3 Martinucci, I. II, c. XIX, LA FÊTE DE LA PUHIFICATION DE LA SAINTE VIERGE l'i'j 5. Sur la banquette. — Sur la banquette couverte d’un tapis violet par-dessus le tapis ordinaire, on dispose les ornements de la couleur du jour : chasuble, dalmatique, tunique, étoles et manipules, que l’on recouvre d’un voile violet. ARTICLE II Cérémonies générales du Chœur. 284. — i° Pendant la bénédiction des cierges. 1. A la cérémonie des cierges, on ne joue pas de l'orgue. Pendant la bénédiction, le Clergé se tient debout. 2. Pendant que le Célébrant reçoit son cierge du plus digne du Chœur, les membres du Clergé se rendent à l'autel, sans barrette ni calotte, et les mains jointes, dans le même ordre que pour la communion. 3. Chacun, à commencer par les Ministres sacrés, reçoit à genoux le cierge, baisant d’abord le cierge, puis la main du Célébrantl. a) Dans un Chapitre, si les Ministres sacrés ne sont pas Chanoines, ils reçoivent le cierge après les Chanoines; les Chanoines le reçoivent debout et inclinés, et le baisent, ainsi que la main du Célébrant. b) Les Prélats reçoivent le cierge debout et inclinés : ils baisent le cierge, mais non la main du Célébrant. 4. Pendant la distribution des cierges, les membres du Clergé qui sont d’un ordre égal ou inférieur à ceux qui reçoivent les cierges, demeurent debout; ceux qui sont d’un ordre supérieur s’assoient. On se lève pour l’oraison qui suit. 5. Si le 2 février arrive après la Septuagesime, et un autre jour que le dimanche, le Chœur fait la génuflexion quand le Diacre chante Flectamus genua, et se relève quand le Sous-Diacre chante Levate â. 285. — 2° Pendant la procession. 1. Quand le Chœur 1 Mist., ibid.·. Ctrr. Ef>.. ibid,, η. 2 et 3. — ·’ Mitt., ibid.; Cttr. Ef>,, 1. II, c. xvi, n. 13. 238 hi: QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES a répondu à Procedamus in pace, on se inet en marche. Tous, avant de sortir du chœur, font, deux ou quatre ensemble, la révérence convenable à l’autel. Chacun porte son cierge allumé : ceux qui sont à droite le portent de la main droite, et ceux qui sont à gauche, de la main gauche: la barrette se tient de l’autre main. 2. Les membres du Clergé marchent deux à deux; si ceux d’un même ordre sont en nombre impair, les trois derniers marchent ensemble, et celui qui est au milieu porte son cierge de la main droite. 3. En sortant de l’église, si c’est l’usage de sortir, on se couvre de la barrette; on se découvre en rentrant. Chacun, en arrivant au chœur, fait la révérence convenable à l’autel, avec son voisin, salue celui-ci, se rend à sa place, éteint et dépose son cierge l. 4. Le Chœur s’assied pendant que le Célébrant et ses Ministres se revêtent des ornements pour la Messe. 286. — 3" Pendant la Messe. -- 1. A la Messe, si c’est celle de la Purification, on tient les cierges allumés pendant l'évangile, et depuis le Sanctus jusqu’après la communion sous les deux Espèces 8. 2. Après l’épître, et après l’encensement du Chœur, des Clercs allument les cierges du Clergé. 3. On doit avoir soin d’écarter la main qui tient le cierge, pour donner le baiser de paix. Ceux qui communieraient, éteindraient et déposeraient leurs cierges avant d’aller communier. En sortant du chœur, les membres du Clergé peuvent emporter leurs cierges. ARTICLE III Ceremonies spéciales aux Ministres. § i — A la bénédiction des cierges. 287. — i° Préparation à la cérémonie. — 1. Pendant B 1 Λ/ùx.. ibid.; Car. Ep.. L II. c. xvi. n. 18. — 2 Miss.. ibid.; Car. Ep., ibid., n. 19. LA FÊTE DE LA PI RIHC.ATION DE LA SAINTE VIERGE a3>t Tierce, si l’on dit cette Heure au chœur, le Célébrant et scs Ministres se revêtent de l’amict, de l’aube et du cordon; le Célébrant et le Diacre prennent l’étole, le Célébrant reçoit la chape, puis le Diacre et le Sous-Diacre se revêtent de la chasuble pliée. Ils se rendent à l’autel, précédés des Acolytes; les Ministres se tiennent aux côtés du Célébrant et relèvent les bords de la chape. Nota. — Si c’est un dimanche, on fait d’abord ΓAsper­ sion de l’eau bénite en ornements violets. 2. Après les révérences d’usage, tous trois montent à l’autel : le Célébrant le baise, puis ils vont au coin de l’épître : le Diacre se tient à la droite du Célébrant, et le Sous-Diacre, à sa gauche; ils cessent de tenir la chape. Alors, le Cérémoniaire découvre les cierges. 288. 2” Bénédiction des cierges. - i. Le Célébrant, les mains jointes, chante Dominus vobiscum, et, sur le ton férial, les oraisons (i). Quand il bénit les cierges, il pose la main gauche sur l’autel, et le Diacre soulève le bord de la chape : ce que celui-ci fait également pendant que le Célébrant asperge ou encense les cierges. 2. Pendant les oraisons, le Thuriféraire prépare Tenccnsoir. A la cinquième oraison ( Domine Jesti Christe qui hodierna die), le Thuriféraire portant l'encensoir et la navette, et le premier Acolyte portant le bénitier, s’appro­ chent de l’autel, au coin de l’épître : le Porte-bénitier à droite du Thuriféraire ’. j. Après la cinquième oraison, le Thuriféraire monte pour faire mettre l’encens; le Sous-Diacre soutient le bord delà chape; le Diacre prend la navette et présente au Célé­ brant la cuiller avec les baisers ordinaires, en disant Bene­ dicite Pater reverende ; le Célébrant met l’encens, en disant db illo benedicaris, etc., et le bénit. 4. Le Diacre rend ensuite la navette au Thuriféraire, (1) On ne fait aucune inflexion pour les oraisons qui ont la longue conclusion; pour celles qui ont la conclusion brève, on les chante de mime, mais on les termine, ainsi que leur conclusion, en fa rè. 1 .Win., rub. du jour; Ca-r. Eh·. 1. H. c. xvn, n. 1. 24O DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES | qui ferme l’encensoir et se retire à la droite du Diacre; le Porte-bénitier monte, le Diacre prend l’aspersoir par le milieu, et le présente au Célébrant avec baisers. Le Célé­ brant asperge les cierges trois fois (au milieu, à sa gauche, et à sa droite), disant à voix basse l’antienne Asperges me. 5. Le Diacre reçoit ensuite l’aspersoir, le rend au Portebénitier, prend l’encensoir, et le présente au Célébrant I avec les baisers d’usage. Le Célébrant encense les cierges de trois coups simples, comme il les a aspergés, mais sans rien dire. 6. Après l’encensement, le Diacre reçoit l’encensoir avec baisers, et le rend au Thuriféraire; celui-ci se retire avec le Porte-bénitier, et ils remettent chaque objet à sa place. §2. — A 7a distribution des cierges. 289. — i° Distribution des cierges. — a) Au Célébrant, î. Le Célébrant va au milieu de l’autel avec scs Ministres; tous trois se tournent vers le peuple, sans changer de place. Le premier Acolyte, au côté de l’épître, tient les cierges pour les présenter au Diacre : il les présente horizonta­ lement. 2. En même temps, le Prêtre le plus digne du Chœur, averti par le Cérémoniaire, vient à l’autel, sans étole1, fait la révérence convenable, et monte sur le degré au-dessous du marchepied. 11 reçoit du Cérémoniaire un cierge, le baise, et le présente au Célébrant sans lui baiser la main : tous deux se tenant debout. Le Célébrant reçoit le cierge et le baise, sans baiser la main du Prêtre 2. Nota. — S’il n'y avait d’autre Prêtre que le Célébrant, le Diacre placerait le cierge de celui-ci sur l’autel, au milieu; le Célébrant, sc tenant debout 3 sur le marchepied, prendrait le cierge sur l’autel et le baiserait, puis le donne­ rait au Sous-Diacre. — Un Prêtre qui remplit l’Office de Diacre ou de Sous-Diacre ne peut pas présenter le cierge au Célébrant. 1 S. R. C.. n. 2148, ad 5. — 2 Afi'rr., rub. du jour. — 3 Ment. Rit. LA iÈTi: 1)1 LA 1*1 RII ICATION οι·. LA sainte VIERGE b) Au plus digne du Chœur. — Le Célébrant remet son cierge au Sous-Diacre, qui le donne à un Clerc1; ayant ensuite reçu du Diacre un cierge, il le donne au Prêtre qui lui a remis le sien. Celui-ci le reçoit à genoux, baisant d'abord le cierge, puis la main du Célébrant 2 (î); s’il est Prélat ou Chanoine, il demeure debout et s’incline; s’il est Prélat, il baise seulement le cierge. Après la révérence convenable au bas de l’autel, le Prêtre, retourne à sa place. Nota. — Si un Évêque hors du lieu de sa juridiction, ou un Évêque titulaire, est présent au chœur, c’est lui qui donne le cierge au Célébrant : il est accompagné d’un Clerc en allant à l’autel et en revenant à sa stalle. c) Aux membres du Clergé. — î. Le Cérémoniaire prend la place du Diacre à la gauche du Célébrant, pour lui présenter les cierges des Ministres sacrés; le Diacre et le Sous-Diacre descendent sur le degré, se mettent à genoux sur le bord du marchepied, et reçoivent leur cierge, le baisant d’abord, puis la main du Célébrant. Ils se lèvent ensuite, remettent leurs cierges au second Acolyte, qui les dépose à la crédence; puis ils remontent : le Sous-Diacre à la droite du Célébrant pour relever le bord de la chape, le Diacre à sa gauche pour lui présenter les cierges. 2. Le Célébrant distribue les cierges à tous les membres du Clergé, en commençant par les plus dignes. — Dans un Chapitre, si le Diacre et le Sous-Diacre ne sont pas Chanoines, ils reçoivent leur cierge après les Chanoines. Les Ministres inférieurs se présentent avec ceux de leur ordre. 3. Les Chantres, s’ils sont au chœur, reçoivent les cierges à leur tour, pourvu que le chant ne soit pas interrompu. 1 I.Λ ΡΓΚΙΙΊΟΑ ΓΙΟΝ III. l.\ SAIN I I. Vll.HGE l’antienne Exsurge est répétée, il chante Oremus, et l’orai­ son Exaudi, les mains jointes. 3. Si le 2 février arrive après la Septuagesime, et un autre jour que le dimanche, le Diacre, après Oremus, chante Flectamus genua sans changer de place : en même temps tous fléchissent le genou, excepté le Célébrant; le Sous-Diacre, se levant le premier, chante Levate, et tous se lèvent. A Ja procession. 292. — i° Avant la procession. — 1. Pendant la dernière oraison, le Thuriféraire doit avoir préparé l’encensoir. L’oraison finie, il monte au coin de l’épître, où le Célébrant, assisté du Diacre et du Sous-Diacre comme il a été dit plus haut, met et bénit l’encens x. 2. Après la bénédiction de l’encens, le Sous-Diacre va directement à la crédence, et prend la croix de procession; les Acolytes avec leurs chandeliers, sc mettent à ses côtés. Tous trois vont directement à l’entrée du chœur, précédés du Thuriféraire portant l’encensoir ouvert, puis ils se tournent vers l’autel : le Thuriféraire se tient derrière le Sous-Diacre 2. 3. Pendant ce temps, le Cérémoniaire, ayant allumé le cierge du Célébrant, le donne au Diacre, qui le remet au Célébrant avec les baisers ordinaires; il donne ensuite au Diacre son cierge allumé. Le Diacre se tient à la droite du Célébrant; au signe du Cérémoniaire, il se tourne vers le peuple par sa gauche, chante, sur le ton des versets : Procedamus in pace, et se retourne par sa droite vers l’autel; le Chœur répond : In nomine Christi, Amen 3. 293. — 20 Ordre de la procession. — 1. La procession sc met alors en marche dans V ordre qui suit. Le 'Thuri­ féraire, ayant fait la génuflexion, marche le premier : viennent ensuite les .Acolytes, et le Sous-Diacre au milieu 1 Afin., ru b. du jour; S. R. C., n. 4198. ad 1. ibid. 2 Vw„ ibid. — 1 Miss., •t i Ί 241 ΠΕ QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES d’eux : ils sont suivis des Chantres en surplis, puis du Clergé. 2. Au signe du Cérémoniaire, le Célébrant et le Diacre vont au milieu de l’autel, font une inclination à la croix, descendent au bas des degrés, et font la révérence conve­ nable1. Le Diacre, à la droite du Célébrant, reçoit du Céré­ moniaire la barrette, et la présente au Célébrant avec baisers; il reçoit ensuite la sienne, et, portant son cierge de la main gauche, la droite appuyée sur la poitrine, se met en marche à la gauche du Célébrant : ils marchent les derniers, la tête couverte. Le Célébrant tient son cierge de la main droite; le Cérémoniaire marche à sa droite. 3. Le Thuriféraire, les Acolytes, le Cérémoniaire, le Sous-Diacre et les Chantres ne portent ni cierge, ni barrette. 294. — 3° Pendant la procession. — 1. Pendant la procession : a) On chante les antiennes marquées et l’on sonne les cloches 2; — Z») On ne doit pas sonner la clochette aux Messes basses; — c) Si la procession passait devant le Saint-Sacrement, les membres du Clergé feraient la génu­ flexion. 2. A moins que la Messe ne soit célébrée en violet, on enlève la table où étaient les cierges; on ôte le parement violet de l’autel, ainsi que le conopée violet s’il y a lieu, l’huméral violet de la crédence, le voile et le tapis violets de la banquette, et l’on change la couverture du Missel; on met les Canons à l’autel. On peut placer des fleurs ou des reliquaires entre les chandeliers. 295. — 40 Au retour de la procession. — 1. En rentrant dans l’église si la procession est sortie, ou en rentrant au chœur si elle est faite à l’intérieur, les Chantres commen­ cent le répons Obtulerunt Domino, que l’on achève avant la Messe. 2. En arrivant devant l’autel, le Thuriféraire fait la génuflexion, et va préparer l’encensoir pour la Messe; 1 Ibid.; S. R. C.. n. 4198. ad 2. — 2 .Ment. Rit.·, Carr. Ep., ibid.; Mar· tinucci et autres. LA FÊTE nr LA PURIFICATION DE LA SAINTE VIF.KGf le Sous-Diacre et les Acolytes vont à la crédence, et déposent les chandeliers et la croix. Le Sous-Diacre va ensuite à sa place à la banquette, où il reste debout et attend le Célé­ brant; les Acolytes vont aider les Ministres à se revêtir des ornements. 3. Le Célébrant et le Diacre se découvrent en entrant au chœur, font la révérence convenable devant l’autel, et vont à la banquette. Le Diacre dépose sa barrette, et rend son cierge au Cérémoniaire; puis il reçoit avec baisers la barrette et le cierge du Célébrant, et les remet au Céré­ moniaire; celui-ci dépose les cierges à la crédence. 4. Le Célébrant, aidé par le Cérémoniaire, se revêt des ornements pour la Messe; les Ministres sacrés prennent les leurs, aidés par les Acolytes; on emporte les ornements qu’ils ont quittés. 5. Le Célébrant et ses Ministres se rendent ensuite à l’autel, en saluant le Chœur, font la révérence convenable, et commencent la Messe (1). § 4. — A la Messe et à l’Office 296. — i. A la Messe, les Clercs désignés pour cet office, allument les cierges du Clergé après l’épître et après l’encensement du Chœur à l’offertoire. Quand le Diacre quitte l’autel pour aller chanter l’évangile, le Céré­ moniaire allume le cierge du Célébrant, et le lui met dans la main droite, avec les baisers ordinaires, après qu'il s’est signé à Sequentia... Aussitôt que l’évangile est chanté, le Cérémoniaire reprend le cierge avec baisers, et le reporte à la crédence1. — Si la Messe n'était pas celle de la Puri­ fication, on n’allumerait pas les cierges. 2. Le 2 février, à la fin des Complies, on dit l’antienne Jî’f, Regina cœlorum, quand meme la fête de la Purification (1) Si le Saint-Sacrement était exposé, on ferait la bénédiction des ciergcsàun autel éloigné du grand autel, et l’on omettrait la procession, comme l’a décidé la S. R. C. des Rites au sujet de la bénédiction des rameaux (S. R. C., n. 2621, ad 9). 1 Λ/ilJ.. rub. du jour. •χ.I *.! 216 DE QUELQUES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEURES serait transférée1. Après tes Vêpres, si l’on sort du chœur, on dit l’antienne Alma Redemptoris Mater2. CHAPITRE VII DU TEMPS DE LA SEPTUAGESIME. 297. — i. Le temps delà Septuagesime v;a du dimanche de la Septuagesime au mercredi des Cendres. 2. Le dimanche de la Septuagesime est le neuvième dimanche avant Pâques; il ne peut arriver ni avant le 18 janvier, ni après le 22 février3. à) La veille de ce dimanche, à la fin des Vêpres, on ajoute deux Alleluia après Benedicamus Domino, et après Deo gratias. b) Depuis ce moment jusqu’au Samedi Saint, on ne dit plus Alleluia; ce mot doit être supprimé dans toutes les prières liturgiques. c) Après Deus in adjutorium, Gloria Patri et Sicut erat, on dit Laus tibi, Domine, Rex aterna gloria 4. 3. Les dimanches de la Septuagésime, de la Sexage­ sime, et de la Quinquagésime sont des dimanches majeurs de seconde classe, qui ne le cèdent qu’à une fête double de première classe °. 4. A l’Office du Temps, on sc sert d’ornements violets 6; on porte la dalmatique et la tunique, et l’on touche l’orgue; on ne dit pas Te Deum à Matines, ni Gloria in excelsis à la Messe, même le dimanche 7; à la fin de la Messe, on dit Benedicamus Domino. 5. Le dimanche, on dit un trait à la place de V Alleluia et de son verset; dans la semaine, à la Messe de la férié, on dit seulement le graduel. Aux Messes des fêtes, on dit un trait (1). (1) A la Messe des saintes Reliques, on prend le trait Qui seminant, nu Commun de plusieurs Martyrs (S. R. C., n. 3763, ad x). 1 Rub. du Psaut.. S. R. C.. n. 1658: tfiço. ad 6; 2152. ad 1. — 2 Rub. de ces ant.; S. R. C.. n 3885. ad 4 — 3 Rub. Brev., De fest. mob — 4 Rub du jour et du temps. — 1 Rub. Brev.. Tab. Occurr — 6 Rt,b. gen. Miss., tit. XVIH, n. 5. — * Rub. gen, Brev.t tit. χχχι, η. i et 2. LE TEMPS DE LA SEPTI kGÊSIMI 6. Si la Septuagesime arrive avant la Purification, on dit, aux Messes du dimanche et des fêtes semi-doubles et simples, l’oraison Deiis qui salutis, et celle Ecclesia ou pro Papa ; après la Purification, on dit l’oraison A cunctis, et une oraison ad libitum V 7. Les fériés de la Septuagesime sont des feries mineures; elles ont une antienne propre pour le Magnificat, sauf le vendredi après la Septuagesime, et le jeudi et le vendredi après la Sexagesime2. Le samedi, on dit l’Office de la Sainte Vierge, comme à l’ordinaire 3. d) Le jeudi après la Sexagésime, si les Vêpres étaient delà férié, on dirait à Magnificat la dernière des antiennes qui auraient été omises les jours précédents; si toutes avaient été dites, on prendrait celle du Psautier4. i) Le mardi de la Quinquagésime, si l’Office est de la férié ou d’une fête simple, et si le mercredi des Cendres est en occurrence avec une fête simple ou simplifiée, les A’êpres se disent de la férié, avec mémoire de cette fête °. 8. Dans les années bissextiles, le jour supplémentaire est le 24 février, et la fête de saint Mathias, Apôtre, se fait le 25. Toutes les fêtes indiquées pour les jours suivants jusqu’à la fin du mois sont reculées d’un jour °. 9. Si l’on fait une exposition solennelle du Saint-Sacre­ ment sans interruption pendant trois jours, entre le dimanche de la Septuagésime et le mercredi des Cendres, ou seulement le jeudi de la semaine de la Sexagésime, on peut célébrer une Messe votive du Saint-Sacrement, excepté le dimanche et les fêtes doubles de ire ou de 2e classe 7. 1 Rit. celeb. Miss.. tit. ni. n. 3; tit ΧΠΙ. n. 1; rub. du temps . —2 Rub. du kmps — :i Rub. du jour. 1 Rub. du temps. — G Rub. Ren. Brev.. tit. XI, n. 10; rub. du temps. — 0 S. R. C., n. 1663, ad 3 .Tn. 3611. ad 5. — 7 Gar dellini, in Inst. Clein., § 12. n. 24. I TROISIÈME SECTION » DU TEMPS DU CARÊME. 298. — i. L'Office quadragésinial commence seulement aux Vêpres du samedi avant le premier dimanche de Carême. Le jeûne quadragesimal commence le mercredi précédent, où l’on fait la bénédiction et l’imposition des cendres. 2. Le mercredi des Cendres et les trois jours qui suivent, jusqu’aux Vêpres du samedi, on récite l’Office comme aux fériés pendant l’année; pourtant, l’oraison, ainsi que l’an­ tienne du Magnificat et celle du Benedictus, sont spéciales, et l’on récite les Prières fériales. Ensuite commence le rit quadragésimal, qui se termine à l’Office du matin du Samedi Saint. 3. Le mercredi des Cendres ne peut arriver ni avant le 4 février, ni apres le 10 mars. Les Quatre-Temps du prin­ temps ont lieu la première semaine du Carême, c’est-àdire celle qui commence par le premier dimanche. CHAPITRE PREMIER DU MERCREDI DES CENDRES. ARTICLE PREMIER Objets à. préparer. 299. — i. A la sacristie. — On prépare les amicts» les aubes, et les cordons pour le Célébrant et ses Ministres; A LE MERCREDI DES CENDRES l’étole et la chape violettes pour le Célébrant; l’étole vio­ lette pour le Diacre; deux chasubles pliées de meme cou­ leur pour les Ministres. 2. A l’autel. — Le parement est violet. On met sur l'autel : six chandeliers et la croix, sans aucun ornement; du côté de l’épître, le Missel couvert de violet et ouvert; entre le Missel et le coin de l’épître, on place un vase1 ou plateau, contenant des cendres obtenues avec les ra­ meaux bénits de l’année précédentes, sèches2, et en poudre bien tamisée : on couvre ce vase de son couvercle ou d'un petit voile violet. 3. Sur la crédence. — On prépare tout ce qui est néces­ saire pour la Messe solennelle; de plus, le bénitier et l’aspersoir, l’aiguière et son plateau, de la mie de pain dans un plateau, et une serviette. Si un autre Prêtre que le Célé­ brant doit donner les cendres aux fidèles, on prépare une étole violette (1). 4. Sur la banquette couverte d’un voile violet, on met la chasuble et le manipule violets du Célébrant, et les manipules violets des Ministres. ARTICLE II Cérémonies générales du Chœur. 300. — i. Le Chœur s’assied pendant l’antienne Exaudi. Ensuite, il se lève, et se tient debout pendant la bénédic­ tion des cendres. 2. Pendant que le plus digne du Chœur impose les cendres au Célébrant, les membres du Clergé se rendent à l'autel dans le même ordre que pour la communion, sans barrette ni calotte, et les mains jointes3. Ils reçoivent les cendres à genoux, et après les Ministres sacrés4. (1) On peut mettre les Canons à la crédence jusqu’au commencement de la Messe, ou les placer à l’autel avant le commencement de la céré­ monie. 1 AfÙL. rub. du jour; C/rr. /., 1. IL c. xviil n. L — 2. -Wwl· ibid; Crrr. Efc, ibid.; Mem. Rit. \ S. R. C., n 130, ad 3. - - 3 C.. I. L c. XîX, n. 5. —4 3/îm., ibid.; C., 1. I, c. xxvn. n. 3. 2Î2 DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES I 5. Après l’encensement, le Diacre reçoit l’encensoir 1 avec baisers et le rend au Thuriféraire; celui-ci se retire 1 avec le Porte-bénitier, et ils remettent chaque objet à sa * place. 303. — i° Imposition des cendres. — a) Au Célébrant, i. Le Célébrant va au milieu de l’autel avec ses Ministres; ceux-ci changent de côté, passant derrière lui, et tous trois se tournent vers le peuple; le Cérémoniairc tient le vase des cendres. 2. En même temps, le Prêtre le plus digne du Chœur, averti par le Cérémonial re, vient à l'autel, sans étolc, fait la révérence convenable, et monte sur le degré au-dessous l’index, et la met sur la tête du Célébrant, qui s’incline : tous deux étant debout1; il trace un signe de croix, en disant Memento homo quia pulvis es, et in pulverem reverteris2 (1). Le Cérémoniairc donne ensuite au Diacre le vase des cendres. Nota. —T S’il n’y avait point d’autre Prêtre, le Célébrant se mettrait à genoux3 sur le marchepied4, tourné vers l’autel, et s’imposerait les cendres sans rien dire5. — Un Prêtre qui remplit l’office de Diacre ou de Sous-Diacre ne peut pas imposer les cendres au Célébrant. 6) Au plus digne du Chœur et aux Ministres sacrés. i. Le Célébrant prend alors des cendres dans le vase tenu par le Diacre, et les met sur la tête du Prêtre qui les lui a imposées β. Celui-ci les reçoit à genoux; s’il est Prélat ou Chanoine, il demeure debout et s’incline 7; après la (1) Cette même formule est répétée pour chaque personne à qui l’on impose les cendres. 1 Λ/isr.. rub. du jour; Car. Ep., 1. II. c. xx, n. 6; S. R. C.. n. 2148. ad 6. — - Car. Ep.. ibid., c. xvm. n. 8; c. xix, n. 5; Mm„ rub. du jour. — 3 Λ/nr. rub. du jour. Mun. Rit., tit. Il, c. u, § 2. n. 1. —6 ,V/;« . rub. du jour. Car. Ep., I. Il, c. xvm, n. 10. — Min., ibid.. Car. Ep . ibid. — 7 S. R. C., n. 1303;2148.ad s. LE MERCREDI DES CENDRES S3 révérence convenable au bas de l’autel, il retourne à sa 2. Le Cérémoniairc prend momentanément la place du Diacre à la droite du Célébrant, pour tenir le vase des cendres; le Diacre et le Sous-Diacre descendent sur le degré, s’agenouillent sur le bord du marchepied, le premier à la droite du second, et reçoivent les cendres. Ensuite, le Diacre remonte à la droite du Célébrant, et reprend le vase des cendres, le Sous-Diacre remonte à sa gauche : ils soutiennent les bords de la chape. c) Aux membres du Clergé. — I. Le Célébrant impose les cendres aux membres du Clergé, en commençant par les plus dignes L Dans une cathédrale ou une collégiale, si les Ministres sacrés ne sont pas Chanoines, ils reçoivent les cendres après les Chanoines. Les Ministres inférieurs se présentent avec ceux de leur ordre. 2. Les Chantres, s’ils sont au chœur, reçoivent les cen­ dres à leur rang. J) Au peuple. — i. Le Célébrant peut imposer les cendres au peuple. Dans ce cas : a) Apres les avoir imposées au Clergé, il descend au bas de l’autel avec ses Ministres, fait avec eux la révérence convenable, et se rend à la balus­ trade, où les fidèles se présentent; il commence par le côté de l’épître, et impose les cendres sur le front; — b) L’im­ position finie, le Célébrant et ses Ministres font la révé­ rence convenable devant l’autel et se rendent près de la crédence; le Diacre dépose les cendres. Le Célébrant se lave les mains; il monte ensuite directement au coin de l’épître, avec ses Ministres, pour chanter l’oraison comme il est dit ci-après. 2. Un autre Prêtre, revêtu du surplis et d’une étole violette, peut imposer les cendres aux fidèles, soit à l'entrée du chœur, soit à un autre autel : il commence en même temps que le Célébrant, avec des cendres prises à l’autel. (i) La rubrique ne dit pas si l’on inet les cendres sur la tonsure, ou iu milieu de la tête, ou sur le front; on peut s’en tenir ù l’usage établi. 1 Rub. Min., ibid.; Car. Ef>.. I. IL c. xvm, η. io; c. xix, n. s· 2?4 DF. QUELQUES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEURES 304. — 2° Pendant l’imposition. — Quand le Célé­ brant reçoit les cendres, les Chantres commencent les antiennes, qu’on répète s’il est nécessaire, en réservant le répons pour la fin. Les Chantres veillent à ce qu’il n’y ait point d’interruption dans le chant pendant l’imposi­ tion L 305. — 3° Après l’imposition des cendres. — i. Le Diacre remet le vase des cendres au Cérémoniaire, qui le porte à la crédence; le Célébrant et ses Ministres, s’ils n’ont pas quitté l’autel, vont au coin de l’épître; le premier Acolyte prend la mie de pain et la serviette, le second, l’aiguière et le plateau, et tous deux s’approchent du Célé­ brant, qu’ils saluent en arrivant; le Diacre et le SousDiacre relèvent les bords de la chape. Le Célébrant s’essuie les doigts avec la mie de pain, puis se lave les mains. Quand il s’est essuyé les mains, les Acolytes lui font la révérence, et reportent chaque objet à la crédence. 2. Le Célébrant, ayant comme auparavant le Diacre et le Sous-Diacre à ses côtés, chante, les mains jointes, Dominus vobiscum et l’oraison Concede nobis. 3. Le Célébrant, ayant chanté la dernière oraison, va directement à la banquette avec ses Ministres. Aidé par le Cérémoniaire, il quitte la chape, et prend le manipule ct la chasuble; les Ministres sacrés, aidés par les Acolytes, mettent le manipule. Ensuite, ils vont à l’autel, en saluant le Chœur, font à la croix la révérence convenable, et com­ mencent la Messe 2 (i). A lu Messe. 306. — r. En lisant, dans le trait, le verset Adjuva nos, le Célébrant ne fait pas la génuflexion 3. Le Diacre quitte (i) Si le Saint-Sacrement était expose, on ferait la bénédiction des cendres à un autel éloigné du grand autel, ainsi que l’a décidé la S. C. des Rites au sujet de la bénédiction des rameaux (S. R. C., n. 2621, ad 9). 1 Merati. MartinuccL — 2 Car. Ef>., 1. II. c. xix, n. 6. — 3 Cf. S. R. C., η. 4057. ad 6. Γ LE I I TEMPS IM CARÊME la chasuble pliée, met l’étole large, et porte l’évangéliairc à l’autel pendant que le Célébrant lit l’évangile, c’est-à-dire entre le chant de l’épître et le chant du verset Adjuva nos du trait. 2. Quand on commence à chanter le verset Adjuva nos, le Célébrant et ses Ministres descendent sur le degré, et se mettent à genoux sur le bord du marchepied; ils demeu­ rent ainsi jusqu’à ce qu’on ait chanté propter nomen tuum L Ensuite, ils remontent à l’autel; on bénit l’encens; le Diacre dit Munda cor meum, etc., demande la bénédiction, et va chanter l’évangile (i). 3. Après la dernière postcommunion, le Célébrant chante Oremus ; le Diacre, se tournant par sa gauche vers le peuple, chante Humiliate capita vestra Deo, et se retourne par sa droite vers l’autel; puis le Célébrant chante l’oraison comme à l’ordinaire. CHAPITRE Π REGLES PARTICULIÈRES AU TEMPS DU CARÊME. ARTICLE PREMIER Règles spéciales à l’Office. 307. — i. Les quatre dimanches du Carême, et les dimanches de la Passion et des Rameaux, dont l’Office est du rit semi-double, sont tous des dimanches majeurs de première classe, et l’on ne peut célébrer aucune fête ces jours-là2. 2. Le mercredi des Cendres et les fériés de la Semaine Sainte sont des fériés majeures privilégiées, et l’on n’omet (i) Contrairement à ce qui est indiqué aut.I pour la Messe solennelle, nous disons ici que le Célébrant lit l’évangile avant de s’agenouiller pendant le chant du verset Adjuva nos, attendu que ce verset précède immédiatement le chant de l’évangile. 1 Car. Et>., I. Il, c. xix, n. 6. — 2 Rtrb. Brev., Dus? Tab Λ-ν· 2?0 DE QI ELQIES ÛUllIS DANS I ls EGLISES MAJEURES jamais leur Office. Toutes les fériés, depuis le jeudi après les Cendres jusqu’à la Semaine Sainte exclusivement, sont des feries majeures non privilégiées; elles ne le cèdent qu’à une fête du rit semi-double ou au-dessus, et l’on en fait toujours mémoire 1 (i). A l’Office de la férié, on dit les Prières fériales 2 (2). 3. Toute octave doit cesser le mercredi des Cendres3; et si ce jour était le jour octave, le mardi, à Vêpres, on ferait l’Office ou la mémoire du 7e jour dans l’octave4 (3). 4. A partir du dimanche de la Passion, à rofflee du Temps : a) on omet Gloria Patri après le psaume Venite exultemus, et l’on ne répète pas la seconde partie de l’invitatoire; A) on omet Gloria Patri aux grands répons et aux répons brefs5; c) on ne fait pas le Suffrage. 5. Le vendredi après le dimanche de la Passion, on célèbre la fête des Sept-Douleurs de la Sainte Vierge, du rit double majeur. Si elle est en occurrence avec une fête supérieure (par le rit, par la qualité, ou par la dignité), elle est, suivant le cas, simplifiée ou omise. Nota — Avant les premières Vêpres du dimanche de la Passion, on couvre de voiles violets les crucifix, les statues et tableaux de Notre-Seîgneur et des Saints, qui se trouvent dans l’église et à la sacristie °. Il n’est jamais permis de les découvrir, pas même ceux du Titulaire à l’occasion de sa fête, ni ceux de saint Joseph le 19 mars7. Ces voiles ne doivent pas être transparents ; ils ne peuvent porter ni croix ni représentation des instruments de la Passion (4). (1) Le jeudi après le troisième dimanche de Carême, on fait mention des SS. Côme et Damien dans l’oraison, à cause de la station. (2) Les samedis du Carême, à partir de celui qui suit le mercredi des Cendres, on récite V Angelus debout à midi» parce qu’on dit les Vêpres le matin (S. C. Ind.t 20 mai 1896). (3) Voir n° 254, note (1). (4) Cette règle ne s’applique pas aux tableaux du chemin de la croix. — Selon les Efdtémcrides liturgiques (t. II, p. 451), on ne voilerait que les images qui sont aux autels ou qui reçoivent un culte, mais non • celles qui ornent l’église. 1 Hub. gen. Brev.. tit. IV, n. 1. — 2 Ibid., tit. xxxv, n. r. — 3 Ibid., tit. vu, n. i. — 1 Brct?., Notanda in duabus tabellis, n. in — 5 Brea,rub. du temps. — 6 Aft»., rub. du jour. — 7 C) on dit trois oraisons à la Messe d’une fête semi-double; c) la préface est celle de la Croix. 5. Le 6 mars on célèbre la fête des saintes Perpétue et Félicité. Martyres, du rit double; l'antienne du Magni­ ficat et du Benedictus est Istarum est enim. 6. Le 24 mars, on fait désormais la fête de saint Gabriel. Archange, sous le rit double majeur 4. 1 Miss., rub. du temps: Or do Missa:. — 2 Kuh. gen. Miss., tit. IX. n. 8 ft 10; rub. du temps. —3S. R.C., n. iS<>ot ad 15; Ordo rub. du temps. -*l QI El QI I S OFFICI S DANS LES EGELSES .MAJF.I’RKS ARTICLE III Règles spéciales concernant les Messes et Offices chantés. 309. — i. Les règles données pour le temps de l’Avent s’appliquent aussi à celui du Carême x; aux Offices du Temps, on emploie la couleur violette et les chasubles pliées, on ne met à l’autel ni Heurs ni reliquaires, et on ne joue pas de l’orgue. 2. Aux Messes de la férié, le Clergé se tient à genoux2 suivant les règles données t. I, n° 636, 2, 2). Le lundi, le mercredi et le vendredi, excepté le mercredi des Quatre-’ Temps et le mercredi de la Semaine Sainte, il se met à genoux pendant le verset Adjuva nos du trait 3, et l’on sc conforme à ce qui est indiqué pour le mercredi des Cendres. 3. On applique au quatrième dimanche du Carême, appelé hectare, ce qui a été dit pour le troisième dimanche de l’Avent; mais, pour le Carême, il s’agit seulement du dimanche, et non des fériés de la même semaine. 4. On ne peut pas chanter une Messe votive pro re gravi les quatre dimanches du Carême, le dimanche de la Passion, ni le dimanche des Rameaux. Tous ces dimanches, sans exception, on peut chanter la Messe de Requiem des funé­ railles. 5. Depuis le samedi qui suit le mercredi des Cendres inclusivement jusqu’à Pâques, pendant la semaine, mais non les dimanches, les Vêpres, au chœur, se disent avant le repas1, après None et la Messe fériale; il n’est pas permis de les célébrer l’après-midi 5, même dans les églises où l’obligation de l’Office canonial n’existe pas(i). (1) Dans la récitation priver, on n’est pas obligé de dire les Vêpres avant midi; pourtant, il vaut mieux se conformer à cette règle. Pourquoi antiçiper ainsi la récitation des Vêpres? De Hcrdt (t. Ill, n. 15, 8e edit.) s’exprime ainsi à ce sujet : « Quia jejunium olirn, in 1 Car. Ef>., 1. II, c. xx, n. i. —- Rub. wi. Miu,, rit. xvn. n. 5; Car, Ef)., 1. il. c. xvni. n. ai. — 3 Α/ίσ.. rub. du jour: Car, Ep , ibid. — 1 Bret., rub. du temps. — 5 S. R. C., n. 3675» ad 2, (•ÊTES DE SAINT JOSEPH ET DE L‘ANNONCIATION rt) A la fin de la Messe, le Célébrant étant de retour à la sacristie avec tous ses Ministres, l’Officiant des Vêpres se rend au chœur avec les Acolytes et les Chapiers. On enlève de l’autel le Missel et les Canons. b) Si le Clergé n'est pas suffisamment nombreux, le Célébrant, au lieu d’aller à la sacristie, se rend à la banquette, où il quitte la chasuble, l’étole et le manipule, et reçoit, pour les Vêpres, la chape sur l’aube1; alors, le Diacre et le Sous-Diacre se retirent, et les Chapiers se présentent. c) Lorsqu’on chante l’hymne Vexilla Regis, tout le monde se inet à genoux pendant la strophe O Crux ave 2. 6. Pendant le Carême, les Vêpres des fêtes solennelles qu’on célèbre un autre jour que le dimanche, ont lieu avec moins de solennité et moins de Chapiers qu’elles n’en auraient hors du Carême 3. CHAPITRE III DES FÊTES DE SAINT JOSEPH ET DE L'ANNONCIATION. 310. — ιυ Fête de saint Joseph. i. La fête de saint Joseph sc célèbre le 19 mars; elle est rangée parmi les fêtes les plus solennelles *. On ne peut pas chanter en ce jour une Messe votive pro re gravi, ni une Messe de Requiem des funérailles, même le corps présent, et alors même que le précepte d’entendre la Messe serait supprimé *. 2. Si le 19 mars coïncide avec un dimanche de Carême ou avec le dimanche de la Passion, la fête de saint Joseph est renvoyée au lendemain. 3. Si le 19 mars arrive le dimanche des Rameaux ou l’un des jours de la Semaine Sainte, la fête de saint Joseph quadragesima, hora cœn;e post vesperas tantum solvebatur; et licet hora comestionis nunc anticipetur ad meridiem, usus tamen vesperas dicendi ante comestionem retentus est; diebus autem dominicis dicun­ tur post meridiem, quia in illis non jejunatur. * 1 Rub. du jour. —2 Carr. Ef>.. R II, c. xxxrv. n. 2. —3 S. R. Co n. 3574* ad 3. — 1 S. R. C., n. 3595: 4061. —5 S. R, C., n. 3624. ad S; 4003. I. ad 2 2<>O DE QUELQUES Ο! I ICES DANS EES ÉGLISES M MEURES est transférée au premier jour libre ( i ) de toute fête de ire ou de 2e classe qui suit le dimanche octave de Pâques. — Une fête double majeure, double ou semi-double occurrente serait commémorée, sans 9e leçon, à Laudes et aux Messes basses; une fête simple serait omise. 311. — 20 Fête de l’Annonciation. — 1. La fête de l’Annonciation de la Sainte Vierge, du rit double de pre­ mière classe, se célèbre le 25 mars. C’est une des fêtes les plus solennelles; elle exclut toute Messe votive pro re gravi, et toute Messe de Requiem des funérailles, même le corps présent: le précepte d’entendre la Messe étant supprimé1. 2. Si le 25 mars tombe un dimanche du Carême ou le dimanche de la Passion, l’Annonciation est renvoyée au lendemain. 3. Si le 25 mars arrive le dimanche des Rameaux, ou l’un des jours de la Semaine Sainte, ou pendant l’octave de Pâques, l’Annonciation est tranféréc au premier jour libre de toute fête de ire ou de 2e classe apres le dimanche Quasimodo2 (2). — Une fête double majeure, double ou semi-double occurrente serait simplifiée, et commémorée seulement à Laudes et aux Messes basses. 4. Lorsque la fête de l’Annonciation et celle de saint Joseph doivent être reportées apres l'octave de Pâques, la fête de l’Annonciation a, dans la translation, la préfé­ rence sur celle de saint Joseph 3. 5. A la Messe de l’Annonciation, lorsqu'on chante Et incarnatus est, le Célébrant, ses Ministres, et tous les membres du Clergé se mettent à genoux ’, et inclinent profondément la tête ’’ jusqu’à Et Homo factus est indu(1) Le premier jour libre ne sera jamais le lundi de Quasimodo. la tête de l'Annonciation ayant toujours, en ce cas, la préférence sur celle de saint Joseph. (2) Mais, dans ce cas. l'obligation, qui incombe aux Évêques et aux Curés, de célébrer la Messe pro populo, demeure attachée au 25 mars. Voir ci-aprus n° 333, nota. 1 S. R. C., n. 4003. 1. ad 2 —- Addit, in Rub. Brcv.. tir. iv. n. 3: S. R. Cm n. 4308. 111. 1- —3 Addit. in Rub. Brev., tit. 11. n. 1 et 2. — 1 C., 1. 11. c. VllI, n. 53; Rub. 8cn. Min., tit. XVII. n. 3; S. R. C., n. 1421» ad 3: 2960. ad 2. —δ S. R. C., n. 2915. ad 6. 1.1 IHMANCHI DES HAMI .Μ X sivement. Si cette fête est transférée, on observe la même chose au jour de la translation seulement CHAPITRE IV DU DIMANCHE DES RAMEAUX. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 312. — i. Λ la sacristie. — On prépare : les amicts, les aubes et les cordons pour le Célébrant et scs Ministres; l’étolc et la chape violettes pour le Célébrant; l’étolc vio­ lette pour le Diacre, et deux chasubles pliées de même couleur pour les Ministres; de plus, trois amicts, trois aubes et trois cordons, puis trois manipules et étoles(i) de couleur violette, pour les trois Diacres qui doivent chanter la Passion, et les livres, couverts de violet, pour le chant de la Passion (2). 2. A l’autel. Le parement est violet. On met sur l’autel, la croix couverte d’un voile violet, et six chandeliers, sans aucun ornement (3); au coin de l’épître, le Missel couvert de violet et ouvert. On met les Canons seulement pour la Messe, pendant la procession. 3. Près de l’autel. — Au coin de l'cpître, de manière que le Célébrant puisse facilement asperger et encenser les rameaux, on place une petite table, qu’on recouvre d’une nappe tombant jusqu’à terre; on y met les rameaux (1) Ce sont des étolcs ordinaires : les trois Diacres ne doivent pas porter l’étolc large (.S'. R. C., n. 3949, ad b). (2) Le Cérémonial des Évêques fait mention d’un seul livre de la Passion porté par le Narrateur; il serait mieux de mettre d’avance les deux autres livres au chœur, sur les pupitres. (3) Plusieurs auteurs, après le Memoriale Rituum, admettent l’usage de placer des rameaux entre les chandeliers; mais telle n’est pas lu pratique des grandes basiliques de Rome. 1 S. R. C., n. 1268: Schobcr, n. 77; Cnrpo-Morctti, p. 488. 2Ô2 DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES pour les membres du Clergé, et pour les laïques auxquels il est d’usage d’en distribuer ( i), et on les couvre d’une nappe blanche ou d’un voile violet. Du coté de Γévan­ gile , à l’endroit où l’on chante l’évangile, on place trois pupitres pour le chant de la Passion 1 (2). 4. A la crédence. — On prépare tout ce qui est néces­ saire pour la Messe solennelle; de plus, le bénitier et l’aspersoir, l’aiguière et son plateau, et une serviette. Si les rameaux doivent être distribués au peuple par un Prêtre autre que le Célébrant, on inet une étole violette. On place, près de la crédence, la croix de procession couverte d’un voile violet, avec un ruban violet au moyen duquel on atta­ chera un rameau au sommet de la croix. 5. Sur la banquette, — couverte de violet, on met la chasuble et le manipule violets du Célébrant, et les mani­ pules violets des Ministres. ARTICLE II Cérémonies générales du Chœur. l’eau bénite, on s’assoit pendant l’antienne Hosanna ; on se lève pour l’oraison qui suit. On s’assoit de nouveau pendant la leçon et le répons, jusqu’à l’évangile; on demeure debout pendant les autres prières. 313. — i. Après Γ Aspersion de 2. Pendant que le Célébrant reçoit son rameau du plus digne du Chœur, les membres du Clergé, à commencer par les Ministres sacrés, se rendent à l’autel dans le même ordre que pour la communion, sans barrette ni calotte, (1) Le Cérémonial des Évêques admet que les palmes ou rameaux soient travaillés, tressés, ornés. (2) Le Ceremonia! des fivcques suppose qu’il y a un se ul livre et pas de pupitre; en conséquence, les trois Clercs qu'il désigne pour assister les trois Diacres, se passeraient le livre aux moments voulus. L'emploi de pupitres est généralement admis, pour plus de commodité; rien ne s’oppose a ce qu’ils soient couverts de violet, 1 S. R. C.. n. 3804. ad 3. DIMANCHE DES HAMEAI X et les mains jointes1. Chacun reçoit à genoux un rameau, baisant d’abord le rameau, puis la main du Célébrant. a) Dans une église cathédrale ou une collégiale, si les Ministres sacrés ne sont pas Chanoines, ils reçoivent le rameau après les Chanoines. b) Les Chanoines le reçoivent debout et inclinés, et le baisent, ainsi que la main du Célébrant. Les Prélats re­ çoivent le rameau debout et inclinés; ils baisent le rameau, mais non la main du Célébrant. 3. Pendant la distribution des rameaux, les membres du Clergé qui sont d’un ordre égal ou inférieur à ceux qui reçoivent les rameaux demeurent debout; ceux qui sont d’un ordre supérieur s’asseyent. On se lève pour l’oraison qui suit. 4. Quand on a répondu à Procedamus in pace, on sc met en marche pour la procession. Tous, avant de sortir du chœur, font, deux ou quatre ensemble, la révérence convenable à l’autel. Chacun porte son rameau : ceux qui sont à droite le portent de la main droite, et ceux qui sont à gauche, de la main gauche; la barrette se tient de l’autre main. Les membres du Clergé marchent deux à deux; si ceux d’un même ordre sont en nombre impair, les trois derniers marchent ensemble, et celui qui est au milieu, porte son rameau de la main droite. En sortant de l’église, on se couvre de la barrette. 5. Au retour de la procession, les membres du Clergé sc rangent devant la porte de l’église, sur deux lignes ou en demi-cercle; on chante alors l’hymne Gloria laus. L’hymne terminée, la procession entre dans l’église : les membres du Clergé sc découvrent en entrant. Chacun, en arrivant au chœur, fait, avec son voisin, la révérence convenable à l’autel, salue son voisin, sc rend à sa place, et dépose son rameau. Le Chœur s’assied pendant que le Célébrant se revêt des ornements pour la Messe. 6. Pendant l’épître, on sc met à genoux lorsque le SousDiacre chante ut in nomine Jcsu omne genu flectatur, et on 1 Miss,, rub. du jour; Car. Ep., ibid.: (Javuntus, Bauldry, Mcrati. 2(».| DE QI ELQÜES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEURES reste agenouillé jusqu’au mot infernorum inclusivement1. y. Pendant le chant de la Passion, le Chœur est debout, et chacun tient son rameau; après les mots emisit spiritum, on se met à genoux 2; on se lève au signe du Cérémoniaire. Le chant de la Passion terminé, le Clergé s’assied; on se lève lorsque le Diacre commence l’évangile, et chacun tient son rameau; l’évangile terminé, on dépose son rameau. 8. En sortant du chœur, les membres du Clergé peuvent emporter leurs rameaux. ARTICLE III Cérémonies spéciales aux Ministres. § î. A la bénédiction des rameaux. 314. — i° Aspersion de l’eau bénite. — î. On fait d’abord l’Aspersion de l’eau bénite, comme à l’ordinaire3. Pendant l’oraison qui termine l’Aspersion, les Acolytes prennent chacun à la banquette un manipule des Ministres, et vont se placer à la gauche de ceux-ci, après avoir fait la génuflexion devant le milieu de l’autel. L’oraison terminée, ils leur remettent le manipule, font la génuflexion, et retournent à la crédence. 2. Le Célébrant et ses Ministres montent ensuite à l’autel, le Célébrant le baise, et ils se rendent au coin de l’épître; le Diacre se tient à la droite du Célébrant, le SousDiacre à la gauche : ils cessent de tenir la chape. Alors, le Cérémoniaire découvre les rameaux. 315. — 2° Hosanna, Oraison, Leçon. — î. Pendant qu’on chante l’antienne Hosanna, le Célébrant, sans faire le signe de croix, peut la lire. Quand l’antienne est achevée, il chante, les mains jointes, Dominus vobisciim et, sur le ton férial, l’oraison Deus, quem diligere. 1 .Wir»., rub. du jour: Car. Et>.. ibid., n. 10. — = Car. Ep.. ibid., n. ij; Catalan. — * Λ/ιπ., rub, du jour. IJ DIMANCHE DES HAMEAUX 205 2. Pendant cette oraison, le Sous-Diacre va directement à la banquette avec le deuxieme Acolyte, qui lui aide à quitter la chasuble plicc, et il reçoit le livre des épitres. Ensuite, avec les mêmes cérémonies que pour l’épître, il chante la leçon sur le ton de l’épître; puis il va baiser la main du Célébrant, reçoit de celui-ci la bénédiction, et rend le livre au Cérémoniaire. Aidé par le second Acolyte, il reprend la chasuble pliée, et remonte directement à la gauche du Célébrant. Pendant ce temps, le Thuriféraire prépare l’encensoir. 316. — 3° Évangile. — î. Après la leçon, on chante un des deux répons. Le Célébrant reste au coin de l’épître, et peut lire la leçon et l’évangile, ainsi que Munda cor meiini, etc., sans's’incliner. 2. Lorsque le Sous-Diacre est revenu à la gauche du Célébrant, le Diacre se rend à la banquette avec le premier Acolyte, qui lui aide à quitter la chasuble pliée et à prendre l’étolc large; il reçoit ensuite le livre des Évangiles, le porte sur l’autel avec les révérences accoutumées, et retourne directement à la droite du Célébrant, Le Thuriféraire $c présente : le Célébrant, assisté du Diacre, comme pour l’évangile, met et bénit l’encens, au coin de l’épître, le Sous-Diacre relevant le bord droit de la chape. j. Après la bénédiction de l'encens, le Sous-Diacre se tourne par sa droite et descend devant l'autel; les Aco­ lytes prennent les chandeliers, et, avec le Thuriféraire, viennent se ranger devant l’autel. Le Diacre va au milieu de l’autel, et se met à genoux sur le bord du marchepied pour dire Munda cor meum, etc.; puis il prend le livre, se tourne vers le côté de l’épître, en face du Célébrant, qui se tourne vers lui; il se met à genoux et dit Jube Domne benedicere; le Célébrant, tourné vers le côté de l’évangile, lui donne la bénédiction, puis la main à baiser, comme à l’ordinaire. Le Diacre salue ensuite le Célébrant, se tourne sur sa droite, descend à la droite du Sous-Diacre, fait la génuflexion avec les autres Ministres, et va chanter l’évangile. On observe ce qui est prescrit pour la Messe solennelleA 4. Après l’évangile, le Sous-Diacre porte le livre à baiser au Célébrant, qui dit Per euangelica dic^i, etc.; puis il redescend et rend le livre au Cérémoniaire; les Acolytes retournent à la crédence. Le Célébrant, ayant été encensé par le Diacre, se tourne vers le Missel et attend les Ministres sacrés. Ceux-ci vont à la banquette, le Diacre faisant la génuflexion devant l’autel; avec l’aide des Acolytes, ils quittent le manipule; le Diacre quitte l’étole largi­ et reprend la chasuble pliée; puis il retourne, avec le Sous-Diacre, directement aux côtés du Célébrant. 317. — 40 Préface, Sanctus. — Alors le Célébrant chante, les mains jointes (1), Dominus vobiscum et, sur le ton férial, l’oraison Auge fidem, puis la préface, pendant laquelle il tient les mains toujours jointes. Après la préface, médiocrement incliné, il dit le Sanctus avec ses Ministres. 318. — 50 Bénédiction des rameaux. — 1. Le Chœur ayant achevé le Sanctus, le Célébrant chante, les mains jointes, Dominus vobiscum et, sur le ton férial, les oraisons. Quand il bénit les rameaux, il pose la main gauche sur l’autel, et le Diacre soulève le bord de la chape : ce que celui-ci fait également quand le Célébrant asperge ou encense les rameaux. 2. Pendant les oraisons, le Thuriféraire prépare l’encen­ soir. A la cinquième oraison Benedic, qucesunius, Domine, le Thuriféraire, portant l’encensoir et la navette, et le pre­ mier Acolyte, portant le bénitier, s’approchent de l’autel, au coin de l’epitre : le Porte-bénitier à droite du Thuri­ féraire. 3. Après la cinquième oraison, le Thuriféraire monte pour faire mettre l’encens; le Sous-Diacre soutient le bord (1) Le Célébrant tient les mains jointes même pendant le chant de la préface. 1 Miss., rub. du jour. | I . I DIMANCHE des uamraix 2h- delà chape; le Diacre prend la navette, et présente an Célé­ brant la cuiller avec les baisers ordinaires, en disant Benedicite, Pater Reverende ; le Célébrant met l’encens, en disant Ab illo benedicaris, etc., et le bénit. Le Diacre rend ensuite la navette au Thuriféraire, qui ferme l’encensoir et se retire à la droite du Diacre; le Porte-bénitier monte, le Diacre prend l’aspersoir par le milieu, et le présente au Célébrant avec baisers. 4. Le Célébrant asperge les rameaux trois fois : au milieu, à sa gauche, et à sa droite, disant à voix basse l’antienne Asperges me. Le Diacre reçoit ensuite l’aspersoir avec baisers, le rend au Porte-bénitier, prend l’encensoir, et le présente au Célébrant avec les baisers d’usage. Le Célé­ brant encense les rameaux, de trois coups simples, comme il les a aspergés, mais sans rien dire1. 5. Après l’encensement, le Diacre reçoit l’encensoir avec baisers et le rend au Thuriféraire; celui-ci se retire avec le Porte-bénitier, et ils remettent chaque objet à sa place. Le Célébrant, les mains jointes, chante Dominus vobiscum, et l’oraison qui suit. § 2. — A la distribution des rameaux. 319. — i° Distribution des rameaux. — a) Au Célé­ brant. — i. Le Célébrant va au milieu de l’autel avec ses Ministres : tous trois se tournent vers le peuple, sans changer de place. Le premier Acolyte, au côté de l’épître, tient les rameaux pour les présenter au Diacre. 2. En même temps, le Prêtre le plus digne du Chœur, averti par le Cérémoniaire, vient à l’autel, sans étole, fait la révérence convenable, et monte sur le degré au-dessous du marchepied. 11 reçoit du Cérémoniaire un rameau, le baise, et le présente au Célébrant sans baiser la main de celui-ci : tous deux se tenant debout. Le Célébrant reçoit le rameau et le baise, sans baiser la main du Prêtre2. 1 Win., rub. du jour. —2 Λ/ίη·· ibid.; C.. ibid.; S. R. C.· n. 214S» ad 9· 208 DI QI l i t.); ES OFFICES DANS US If,USES MAJUKES Nota. — S’il n’y avait point d'autre Prêtre que le Célé­ brant, le Diacre placerait le rameau de celui-ci sur l’autel, au milieu; le Célébrant, se tenant debout 1 sur le marche­ pied, prendrait le rameau sur l’autel 2, le baiserait, et le donnerait au Sous-Diacre. — Un Prêtre qui remplit l’office de Diacre ou de Sous-Diacre ne peut pas présenter le rameau au Célébrant3. Λ) Au plus digne du Chœur. — Le Célébrant remet son rameau au Sous-Diacre, qui le donne à un Clerc. Ayant ensuite reçu du Diacre un rameau, le Célébrant le donne au Prêtre qui lui a remis le sien. Celui-ci le reçoit à genoux, baisant d’abord le rameau, puis la main du Célébrant. Toutefois, s’il est Prélat ou Chanoine, il demeure debout et s’incline; s’il est Prélat, il baise seulement le rameau4. Apres la révérence convenable au bas des degrés, le Prêtre retourne à sa place. c) Aux Ministres sacrés et au Clergé. — I. Le Cérénioniaire prend momentanément la place du Diacre à la gauche du Célébrant, pour lui présenter les rameaux des Ministres sacrés. 2. Va.Diacre et le Sous-Diacre descendent sur le degré, se mettent à genoux sur le bord du marchepied, et reçoivent leur rameau, le baisant d’abord, puis la main du Célébrant '. Ils se lèvent ensuite, remettent leurs rameaux au second Acolyte qui les dépose à la crédence, puis ils remontent : le Sous-Diacre à la droite du Célébrant pour relever le bord de la chape; le Diacre à sa gauche pour lui présenter les rameaux. 3. Le Célébrant distribue ensuite les rameaux aux membres du Clergé, en commençant par les plus dignes 6 Les Ministres inférieurs se présentent avec.ceux de leur ordre. Les Chantres, s’ils sont au chœur, reçoivent les rameaux à leur rang. d) Au peuple. i. Si le Célébrant distribue les rameaux au peuple, après les avoir distribués au Clergé 7, il descend 1 Mrm. Rit., ut. Ill, c. II. §2. n. 2. — - M,m. Rit., ibid. — 3 Merati, Martinucci. — ‘ Car. Efi , ibid.; Mù».. ibid.; S. R. C.. n. 1307; 214S. ad 5.— 5 Afiic., rub. du jour. — Mitt . ibid.; Car. Ef>., ibid. — ' Car. Efi., ibid. LE DIMANCHE des rameaux 269 au bas de l'autel avec ses Ministres, fait avec eux la révé­ rence convenable à ia croix, et se rend à la balustrade, où les fidèles se présentent : il commence par le côté de l’épître. Quand la distribution est finie, le Célébrant et scs Ministres font la révérence convenable devant l’autel, et se rendent près de la crédence, où le Célébrant se lave les mains. 11 monte ensuite directement avec ses Ministres au coin de l’épître pour chanter l’oraison, comme il est dit ciaprès. * ’ ' | 2. Un autre Prêtre, revêtu du surplis et d’une étole violette, et assisté d’un Clerc, peut distribuer les rameaux aux fidèles, soit à l’entrée du chœur, soit à un autre autel : il commence en même temps que le Célébrant, et fait en sorte de terminer avant la procession. 320. — 20 Pendant la distribution des rameaux. 1. Lorsque le Célébrant reçoit son rameau, on commence les antiennes, qu’on répète jusqu’à ce que la distribution soit finie. 2. Les Chantres veillent à ce qu’il n’y ait point d’inter­ ruption dans le chant pendant qu’ils reçoivent leurs ra­ meaux 2. 3. Pendant ce temps, le second Acolyte attache un rameau bénit au sommet de la croix de procession; le Cérémoniaire ou un autre Clerc dépose le rameau du Célébrant à la crédence. 321. — 3° Après la distribution des rameaux. i. Le Célébrant et scs Ministres, s’ils n’ont pas quitté l'autel, vont au coin de l’épître; le premier Acolyte portant la serviette, le second, l’aiguière et le plateau, s’approchent du Célébrant et le saluent en arrivant; le Diacre et le SousDiacre relèvent les bords de la chape3. Le Célébrant se I lave les mains; quand il s’est essuyé, les Acolytes, lui ayant fait la révérence, reportent chaque objet à la crédence ’. ' Martinucci. 1 II, c. XIX. ru 46. — 2 Λ/nu, ibid.; C., ibid: Merati «lutrei,— 3 Martinucci.— 1 Bauldry, Bissi, Merati, Carpo, Martinucci. 27Ο 1.1 DE QUELQUES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEURES 2. Le Célébrant, ayant, comme auparavant, le Diacre et le Sous-Diacre à ses côtés, chante, les mains jointes, Dominus vobiscum et l’oraison Omnipotens sempiterne Deus1. § 3. A la procession. 322. — i° Préparatifs. — 1. Pendant la dernière orai­ son, le Thuriféraire doit avoir préparé l’encensoir. L’orai­ son finie, il monte au coin de l'épître, où le Célébrant, assisté du Diacre et du Sous-Diacre, met et. bénit l’encens, comme il est dit plus haut 2. 2. Après la bénédiction de l’encens, le Sous-Diacre va directement à la crédence, et prend la croix de procession: les Acolytes prennent les chandeliers, et se mettent à ses côtés. Précédés du Thuriféraire portant l’encensoir ouvert, ils vont directement à l’entrée du chœur; puis ils se tour­ nent vers l’autel : le Thuriféraire se tient derrière le SousDiacre. 3. Pendant ce temps, le Diacre, ayant reçu du Céré­ moniaire le rameau du Célébrant, le lui donne avec baisers; il reçoit ensuite le sien, et demeure à la droite du Célé­ brant; au signe du Cérémoniaire, il se tourne par sa gauche vers le peuple, et chante, sur le ton des versets, Procedamus in pace ; on répond In nomine Christi, Amen3. 323. — 2° Ordre de la procession. 1. La procession se met en marche dans V ordre suivant : le Thuriféraire, ayant fait la génuflexion, marche le premier; ensuite les Acolytes, et le Sous-Diacre au milieu d’eux; ils sont suivis des Chantres en surplis, puis du Clergé. 2. Au signe du Cérémoniaire, le Célébrant et le Diacre vont au milieu de l’autel, saluent la croix, descendent au bas des degrés, et font la révérence convenable. Le Diacre, à la droite du Célébrant, reçoit du Cérémoniaire la barrette, et la présente au Célébrant avec baisers; il reçoit ensuite « vn«.. rub. du jour; G/r. Ep.. I. IL. c. xxr. n. 7. - 2 Mm.. ibid.; S. R. C., n 4198, ad r. — 3 Mm., rub. du jour; S. R. C.. η. 4l9X, ad 2. I DIMANCHE DES U AMI AI X la sienne, et se met en marche à la gauche du Célébrant, tenant son rameau de la main gauche, la droite appuyée sur la poitrine : ils marchent les derniers, la tète couverte ’. Le Célébrant tient son rameau de la main droite; le Cérémoniaire marche près de lui, à sa droite. 3. Le Thuriféraire, les Acolytes, le Cérémoniaire, le Sous-Diacre et les Chantres ne portent ni rameau ni bar­ rette. 4. Pendant la procession : à) On chante les antiennes marquées, et on sonne les cloches ; 6) Si la procession passait devant le Saint-Sacrement, les membres du Clergé feraient la génuflexion ; r) On ne doit pas sonner la clochette aux Messes basses; > ibid. CÉRÉMONIAL. — II. 1)1 QUELQUES Ol MCI S DANS LES EGLISES MAJEI RES tournés comme pour le chant de l’évangile1 : les trois Clercs se placent chacun derrière un pupitre. Les Diacres ouvrent leur livre, et, sans autre cérémonie, quand on a fini de chanter, le Narrateur commence; ils ont les mains jointes (i). 3. A l’arrivée des Diacres de la Passion, le Célébrant et ses Ministres retournent par le plus court chemin au coin de l’épître, et se placent comme pour l’introït2 (2). (1) Principes relatifs à ceux qui chantent la Passion : i° Ils ne doivent être ni séparés, ni à des autels latéraux; ils ne sc tournent pas vers le Célébrant (S. R. C., n. 3804, ad 3); 2d Ils doivent être tous trois Diacres; sont exclus : les laïcs, les Clercs inférieurs, les *Sous-Diacre (Or. Ep., 1. II, c. xxi, n. 14; S. R. C., n. 1588, ad 8; n. 3110, ad 10; n. 4031, ad 3); ils ne peuvent pas faire usage de la calotte (S. R. C., n. 2079, ad 1); 30 Le Célébrant, à défaut d’un Diacre, peut chanter une panic de la Passion, mais dans ce cas, il doit le faire à l’autel au côté de l’évangile (S. R. C., n. 274°, ad 2; 3804, ad 3), et garder la chasuble; il fait alors de préférence la partie de Notre-Seigneur, mais pourrait aussi faire celle de l’Evangéliste, et il lit à voix basse les parties chantées par les autres; 40 Si le Sous-Diacre de la Messe est Prêtre ou Diacre, il pourrait également, à défaut d’un autre Diacre, chanter une partie de la Passion» en prenant l’étole diaconale pour ce moment; 5° Les paroles prononcées par la foule peuvent être chantées par un chœur de Chantres, composé même de laïcs, qui sont hors du chœur s’ils n'ont pas le surplis; les Religieuses ne sont pas admises (S. R. C., n. 2169); les paroles prononcées par un seul, doivent être chantées par le Diacre qui représente la synagogue (S. R. C., n. 4044, ad 2). (2) Le Cérémonial des Évêques suppose qu’il y a, pour chanter la Passion, trois Diacres distincts des Ministres de la Messe. 11 n’est pas rare que l’un ou l’autre de ces Diacres, ou meme tous les trois, fassent défaut. ιυ S’il n’y a aucun Prêtre ou Diacre pour chanter la Passion» et à la condition que le Sous-Diacre de la Messe soit Diacre, le Célé­ brant, à Γautel, au coin de l’évangile, fait la partie de Notre-Seigneur; le Diacre, sans chasuble pliée ni étole large, au pupitre, fait la partie du Narrateur; le Sous-Diacre, ayant quitté la chasuble pliée et revêtu l’étole diaconale, fait la partie de la synagogue, à la gauche du Diacre; — 2° S’il n’y a qu’un Prêtre ou Diacre disponible, le Célébrant fait la partie de Notre-Seigneur, le Diacre de la Messe celle du Narrateur, et l’autre Diacre celle de la synagogue : le Sous-Diacrc se tient alors à la gauche du Célébrant. On pourrait aussi distribuer les parties comme il suit : le Diacre de la Messe, celle de Notre-Seigneur; le SousDiacre (à la condition qu’il fût Diacre), celle du Narrateur; et l’autre Diacre, celle de la synagogue, ou vice versa; dans ce cas, le Célébrant resterait au coin de l’épître; — 30 S’il y a deux Prêtres ou Diacres disponibles, le Diacre de la Messe se joint à eux; sans chasuble pliée ni étole large» il fait la partie de Notre-Seigneur; — 40 Si, le Sous1 Mbs.. rub. du jour. — * Car. Ep.. ibid., n j6. LE DIMANCHE DES H Χ.ΜΕΛΙ Χ Le Cérémoniairc remet au Diacre le rameau du Célébrant, puis aux Ministres sacrés le leur; le Diacre donne le rameau au Célébrant avec les baisers, et chacun tient le sien de la main droite. Le Célébrant lit la Passion jusqu’au texte qui tient lieu d’évangile exclusivement; il ne se met point à genoux après avoir lu emisit spiritum 1. 4. Lorsque le Célébrant a fini de lire la Passion, ses Ministres se placent comme aux oraisons, et tous trois se tournent vers les Diacres de la Passion, tenant leur rameau de la main droite, la gauche posée sur la poitrine. Au nom de Jésus, ils inclinent la tête vers la croix. Après les mots emisit spiritum, le Célébrant et ses Ministres se mettent à genoux là où ils se trouvent, tournés vers l’autel; les Diacres de la Passion se mettent à genoux, tournés vers leur livre; tous les autres s’agenouillent en même temps. On reste ainsi le temps d’un Pater; au signe du Cérémoniairc, on se relève. Le Thuriféraire va préparer l’encensoir. 5. Les Diacres, ayant fini de chanter la Passion, ferment leur livre, font avec les Clercs, la génuflexion devant l’autel et les saluts au Chœur, reçoivent des Clercs leur barrette s’il y a lieu (i), et retournent à la sacristie, l’un à la suite de l’autre, dans le même ordre qu’ils sont venus; étant sortis du chœur, ils se couvrent. Ils quittent les ornements. 328. — 3° Chant de l’évangile. — i. Lorsque les Diacres de la Passion ont fini, le Cérémoniairc reçoit le rameau Diacre de la Messe n'étant pas Diacre, il n’y a personne autre que le Diacre de la Messe, le Célébrant, au coin de l’évangile, et sans rameau, lit la Passion à haute voix, ses Ministres étant auprès de lui comme à 1 introït; ensuite, le Diacre chante la partie qui tient lieu d'évangile. St le Célébrant doit chanter une partie de la Passion, ou lire celle-ci i haute voix, il revient à l’autel par le milieu, vers la tin du trait, et va tu coin de l’évangile; le Cérémoniairc, ou le Sous-Diacre s'il est libre, transporte le Missel; les Ministres, s’étant revêtus comme il a été dit, ’t rendent aux pupitres s’ils doivent chanter; sinon, ils vont avec le Célébrant. La Passion terminée, le Célébrant va au milieu de l’autel pour bénir l’encens et le Diacre; il reçoit son rameau du Cérémoniairc longue le Diacre commence l’évangile. (l) S'ils ne portent pas le livre. 1 Car. Ep., ibid., n. 17; S. R. C., n. 2740. ad 3! 4057. ad 6. 276 ΠΕ QUELQUES OI F1CES !>ANS I.ES EGLISES MAJEI RES des Ministres sacrés; le Diacre reçoit avec baisers celui du Célébrant, et le donne au Cérémoniaire; celui-ci met les rameaux à la crédence. Le Sous-Diacre porte le Missel au coin de l’évangile; le Célébrant dit Munda cor meum, etc., puis, sans dire Dominus vobiscum et sans faire les signes de croix accoutumés, il lit la partie du texte de la Passion qui tient lieu d’évangile; à la fin, le Sous-Diacre répond Laus tibi Christe L Pendant ce temps, le Diacre quitte la chasuble pliée, prend l’étole large, et porte le livre des Évangiles à l’autel, comme de coutume. 2. Le Célébrant ayant lu l’évangile, on fait la béné­ diction de l’encens; le Diacre dit Munda cor meum, etc., reçoit la bénédiction du Célébrant, ct va chanter l’évan­ gile. Les Acolytes ne portent point les chandeliers; ils portent leur rameau, si c’est l’usage2. 3. Le Diacre encense l’évangéliairc, ct, sans faire le signe de croix sur le livre ni sur lui-même, il commence Altera autem die, etc. En même temps, le Célébrant, au coin de l’épître, reçoit son rameau du Cérémoniaire, qui le lui remet avec baisers, et il le tient de la main droite pendant l’évangile3. Aussitôt que l’évangile est chanté, le Cérémoniaire reçoit avec baisers ct dépose le rameau du Célébrant; celui-ci baise le livre aux mots Altera autem die1, puis il est encensé par le Diacre. On continue la Messe comme à l’ordinaire. V a ARTICLE IV Règles particulières aux Messes basses de ce jour, du mardi, et du mercredi de la Semaine Sainte. 329. — i. A la Messe basse, le Prêtre lit la Passion au coin de l’évangile il dit Munda cor meum, etc., seule­ ment avant la partie qui sert d’évangile. 2. Après avoir achevé le trait, il passe au côté de l’évan1 Miss.. rub. dü jour. - Miss., ibid. ; Castaldi. —3 Miss.. ibid. — LV/ίπ . rub. du jour. — 5 S. R. C.. n. 877. ad 2; 1275, ad 1; 2470. ad 3. r [ . ' | LES TROIS DI RMI KS JOI RS DE 1.4 SI MUNI SAINTE -/7 gile, faisant au milieu une simple inclination de tête à la croix, même si le Saint-Sacrement est dans le tabernacle l, et commence aussitôt la Passion. Après les mots emisit spiritum (ou exspiravit}, il se met à genoux un instant, tourné vers le livre 2. 3. Au moment marqué dans le Missel, il vient au milieu de l'autel dire Munda cor meum... ; puis il va lire la partie qui tient lieu d’évangile, sans titre, ct sans faire les signes de croix. A la fin, il baise le livre, et le Servant répond Laus tibi, Christe. CHAPITRE V RÈGLES PARTICULIERES AUX TROIS DERNIERS JOURS DE LA SEMAINE SAINTE. ARTICLE PREMIER De rOffice. 330. — I. Les trois derniers jours de la Semaine Sainte, depuis les Matines du jeudi jusqu'à None du samedi inclusivement, l’Office est soumis à des règles spéciales. Il est du rit double; on ne dit jamais Deus in adjutorium, ni Gloria Patri, même à la lin des psaumes; il n’y a ni capitules, ni hymnes, ni répons brefs 3. 2. Aux Matines, on ne dit pas Domine labia mea aperies ; on omet l’invitatoire et le psaume Venite exultemus ; après Pater, Ave, Credo, on commence aussitôt la première antienne; on omet l’absolution et les bénédictions avant les leçons. 3. Les Laudes commencent par la première antienne. Après la répétition de l’antienne du Benedictus, on dit Christus factus est, etc., Pater noster, etc., le psaume Mise­ rere, ct l’oraison Respice, quasumus. ‘ S. K. C., n. 3975. ad 2. I— 2 S. R. C.t n. * flrrt'o rub. dr ccs jours. î375» ad >· Afirr· ibid. DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES 4. A Prime, après Pater, Ave, Credo, on dit les psaumes sans antienne, puis Christus factus est, etc., et le reste comme à Laudes. — Λ Tierce. Sexte, et None, après Pater et Ave, on dit les psaumes, puis Christus factus est, etc. 5. Les Vêpres, après Pater et Ave, commencent par la première antienne. Après la répétition de l’antienne du Magnificat, on dit Christus factus est, etc. 6. A Complies, on dit seulement Confiteor, etc., Mise­ reatur, etc., Indulgentiam, etc., les quatre psaumes, le cantique Nunc dimittis, puis Christus factus est, etc., et le reste comme aux autres Heures. ARTICLE II De la Messe et des cérémonies. 331. — i° Règles générales. — 1. Dans les cathédrales. (l’Evêque étant absent ou empêché) et dans les collégiales, s’il y a un Curé, même Chanoine, ce n’est pas à lui, comme tel, mais à la première Dignité du Chapitre qu’appartient le droit d’officier à l'a bénédiction des cierges, des cendres et des rameaux, aux cérémonies de la Semaine Sainte, meme à celles du Samedi Saint, et de la vigile de la Pente­ côte, avec la bénédiction des fonts. 2. Les Fonctions des trois derniers jours de la Semaine Sainte doivent se faire solennellement, c’est-à-dire avec Diacre et Sous-Diacre, et être chantées. La cérémonie du Jeudi Saint exige celle du Vendredi, et réciproquement : si l’une des deux ne se fait pas, l’autre ne peut pas avoir lieu l. 3. Dans les églises paroissiales, où ces fonctions ne peuvent avoir lieu solennellement, on les fait suivant le Memoriale Rituum ou petit Cérémonial de Benoît XIII-’. Mais on ne peut pas, sans induit, les faire de cette manière dans les églises ou chapelles non paroissiales : cette défense 1 .Mist., rub du jour: S. R. C.. n. 2503, ad 5; 3219; 3842, ad 1 ; 4049, ad 1 iltm. Rit., introd.; S. R. C.. n. 2616. ad î; 2915, ad 1 ; 2970, ad s; 3366; 4049. ad t. LES TROIS BERNIERS JOl RS DI. LA SEMAINE SUxfl concerne les chapelles des Communautés religieuses de l’un et de l’autre sexe L 4. Depuis la Messe du Jeudi Saint jusqu'à celle du Samedi : a) on ne sonne les cloches en aucune circons­ tance; /;) les funérailles ne peuvent avoir lieu que sans solennité et sans chant (1); c) on peut laisser vides les bénitiers de l’église, si c’est l’usage. 5. Il n’est pas permis de laisser, avant l’adoration de la Croix, le Vendredi Saint, un Crucifix découvert exposé à la vénération des fidèles 2. 332. — 20 Jeudi Saint. — 1. Le Jeudi Saint on ne peut célébrer qu’une seule Messe solennelle: les Messes privées, à quelques exceptions près, sont prohibées 3 (2). 2. Lorsque la fête de saint Joseph est en occurrence avec le Jeudi Saint, le précepte n’est pas transféré; avec l’autorisation de l’Ordinaire du lieu, des Messes privées sont permises en nombre nécessaire à la commodité des fidèles, mais avant la Messe chantée L a) Ces Messes sont du Jeudi Saint, non de la fête occur­ rente 5. />) Elles ne sont pas permises dans les églises des Régu­ liers ou des Confréries, meme les portes fermées °; ni dans les pays où le précepte a été abrogé 7. 3. Dans les paroisses où l’on ne peut laire les Offices de la Semaine Sainte, il est perthis, le Jeudi Saint, de garder le Saint-Sacrement dans le tabernacle jusqu’au coucher du soleil, pour que les fidèles puissent l’adorer; mais il n’est pas permis de V exposer. On doit l’ôter de l’église pour le Vendredi Saint 8. 333, — 30 Vendredi Saint. — 1. Toute Messe, chantée ou lue, est prohibée en ce jour (3). (1) Voir ci-dessus n° 170 et t. 1, n. 475, note (2). (2) Voir t. I, n. 397. (3) Voir t. I, n" 398. 1 Mem. Rit., introd.: S. R. C.. n. 3390. — 2 S. R· C.. n. 4.112: 4107. ad 1 — 4 .Win., rub. du jour. 1 S. R. C.. n. 1S83; 1885. ad 1: 1890. ad 6. ‘ S. R. C.. n. 2572. ad 8 et 9. — ° S, R. C.. n. 2260. — ’ S. R. C..n. 3179Î J400, ad 1; 3503. ad 2. s S. R. C . n. 3842. ad 3. 2$0 1>Γ QUELQUES OFFICES l>\NS LES EGLISES MAJEURES 2. Si le A'endredi Saint tombe le 25 mars, il n’y a pas obligation, cette année là, d’appliquer la Messe pro populo à l’occasion de l’Annonciation. Nota. — La fête de l'Annonciation n’étant plus une fête de précepte \ l’obligation de célébrer pro populo n’est pas reportée au jour de la translation de l’Office et de la Messe de cette fête, mais demeure attachée au 25 mars, jour d’incidence 2 (1). 334. — 4° Samedi Saint. — 1. Le Samedi Saint on ne peut, sauf induit, célébrer aucune Messe privée; une seule Messe est autorisée, celle qui est unie aux cérémonies de ce jour (2). 2. Là où, en raison de circonstances particulières, des Messes privées auraient été autorisées par induit spécial, on ne peut les célébrer e\\\ après la Messe chantée, et, alors, sans prophéties, litanies, ni introït 3. 3. Dans chaque localité, on ne doit sonner les cloches extérieures d’aucune église avant celles de l’église prin­ cipale. 4. On peut donner la communion pendant la Messe et immédiatement après, mais pas avant .* 5. La bénédiction des fonts baptismaux doit être faite dans toutes les églises, même filiales, qui ont le droit d’avoir un baptistère, et dans celles-là seulement 5. a) Cette cérémonie doit se faire intégralement dans chaque église; et on ne peut pas la renvoyer; si l’on n’a pas encore les saintes Huiles, on observe ce qui est dit plus loin (3), pour la cérémonie du Samedi Saint 6. (1) Voir t. I, n° 399. (2) Lorsque la fête de l’Annonciation est en occurrence avec le Samedi Saint, l’Office et la Messe de cette fête sont transférés au pre­ mier jour libre (d’une fête de irc ou de 2’’ classe) qui suit le dimanche tn Albis; mais, d'après ce qui vient d'être dit, c’est le Samedi Saint que la Messe doit être appliquée pro pofiUlo (Codex, can. 339, § 3). (3) Voir ci-après n° 392. note (1). 1 Codex, can. 1247. § 1. — 2 Codex, can. 339. § 1. — 3 S. R. C.. n. 1822. — 4 Codex, can. 867. § 3. — 5 S. R. C., n. 2561. — n S. R. C.. n. 2430, nd ü 3724. ad 2; 400s. ad 1 et 2. I.I’S TROIS DEKSIIHS joi ns 1)1· I. \ SIMMS! SMSi; /;) Là où des dispositions spéciales réservent à V église mire le droit de bénir les fonts baptismaux, les églises filiales vont prendre l’eau baptismale à l'église mère, pour la mettre dans leurs propres fonts. r) Un Curé qui est chargé de deux églises ayant le droit d’avoir des fonts baptismaux, doit déléguer un Prêtre, pour faire cette cérémonie dans l’une des églises; si cela n’est pas possible, il bénit l’eau baptismale dans l’église principale, puis il en porte dans l'autre église L CHAPITRE VI DE L'OFFICE DES TENEBRES. Pendant ces trois jours, seul l'Office des Ténèbres (c’est-à-dire Matines et Laudes) est chanté; les autres Heures sont psalmodiées. ARTICLE PREMIER Objets à prepare:'. 335. — t. A l’autel. — On met la croix et six chande­ liers. La croix est couverte de violet le mercredi, de noir ou de violet (suivant l'usage2) le jeudi, et découverte le vendredi. Le mercredi, le devant-d'autel est violet, et les degrés sont couverts d’un tapis, de préférence violet; le jeudi et le vendredi, l’autel est entièrement nu, ainsi que les degrés : et les chandeliers sont ceux qu'on emploie le vendredi matin. Les trois jours, les cierges doivent être de cire jaune 3. Si le Saint-Sacrement est dans le taber­ nacle, on le porte à un autre autel avant l’Office L 2. Du côté de l’épître. A l'endroit où le Sous-Diacre chante l’épître, on place le chandelier triangulaire sup­ 's. R. C., n. 3776. ad 1 et 2: .1057. ad 1 H. c. xxif, n. 4 cl 17. — 1 Merati et autres. 2 .Wrwt. Rit. 2b2 DE QUELQUES (U I ICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES | portant quinze cierges de cire jaune; on allume ces cierges avant les Matines. Près de ce chandelier, on met un étei- j gnoir, et, s’il est nécesssaire, un escabeau pour atteindre le quinzième cierge qui est au sommet. — Dans les églises | où l’autel se trouve entre le chœur et la nef, on prépare, du côté de l’épître, une lanterne en bois, où l’on puisse renfer­ mer et cacher un cierge allumé. * 3. Au milieu du chœur. — On met un pupitre nu et un grand Bréviaire pour le chant des leçons. ARTICLE II Cérémonies à observer. 336. — i° Règles générales. — i. L’Office des Ténèbres doit commencer de manière à finir après le coucher du soleil. L’Officiant occupe la première place du chœur; il est en habit de chœur, sans étole, pendant tout l’Office. 2. On omet les saints au Chœur le Vendredi Saint, et même les trois jours, si c’est l’usage ’. On se rend au chœur comme il a été dit pour les Matines et Laudes, t. I, n. 382; les cérémonies sont à peu près les mêmes. 3. Le chœur des Chantres entonne les antiennes (1); deux Chantres en surplis entonnent les psaumes et chan­ tent les versets au milieu du chœur, comme il est dit pour les Matines et Laudes ordinaires', ils peuvent aussi entonner les antiennes de leur place, si c’est l'usage. 4. A la fin des psaumes, on ne dit pas Gloria Palri, mais on répète immédiatement l’antienne2; à la fin du dernier verset, on fait une légère inflexion de voix, ou bien on prolonge un peu le chant des dernières paroles3. (1) Le Ceremonial des fivêques ne suppose pas que les antiennes soient préentonnées aux plus dignes du Chœur. Cependant, les auteurs anciens enseignent qu’on les annonce comme aux autres Matines et Laudes. Dans les grandes basiliques de Rome, on préentonne les an­ tiennes comme à l’ordinaire. On peut s’en tenir à l’usage existant. 1 3. R. C.. n. 3059, ad 27: 3029, ad 11. —5 Rub. I3rev. —3 Martinucci et autres. I LES TROIS DERNIERS JOURS I>1 I.A SI MUM SAISD 283 337. — 2° Λ Matines, - i. On dit, debout et à voix basse, Pater.Ave..., Credo» Au signal du Cérémoniaire, le chœur des Chantres entonne la première antienne. Quand elle est finie, deux Chantres entonnent le psaume; tous s'asseyent et se couvrent. 2. Après le premier psaume, un Clerc, désigné à cet effet, éteint le dernier cierge qui se trouve du côté de l’évan­ gile sur le chandelier triangulaire. A la fin du second psaume, il éteint le dernier du côté de l’cpître, et ainsi de suite à la fin de chaque psaume : le cierge du milieu 1 reste allumé jusqu’à la fin de l’Office. 3. Lorsqu’on a répété la troisième antienne et chanté le verset qtii suit, on se lève et l’on dit tout bas Pater nos­ ier, etc., puis on s’assied et on se couvre. On observe la meme chose à la fin de chaque nocturne 2. 4. Les leçons se chantent devant le pupitre placé au milieu du chœur. Cependant, si c’est l’usage, celles du premier nocturne, c’est-à-dire les lamentations, peuvent être chantées par des Chantres, et de la place qu’ils occupent, même hors du chœur (1). 5. Pendant qu’on répète la troisième antienne, le Céré­ moniaire va inviter celui qui doit chanter la première leçon, se met à sa gauche, et le conduit devant le pupitre. Ils font, en arrivant, les révérences convenables à l’autel et au Chœur. Le Lecteur, les mains posées sur le livre, chante la leçon, sans demander la bénédiction, et sans dire Tu auteni, Domine à la fin. 6. La leçon finie, il fait les révérences à l’autel et au Chœur, conjointement avec le Cérémoniaire, et retourne à sa place. Le Cérémoniaire l’y accompagne, et attend qu’on ait chanté le répons et son verset; lorsqu’on reprend (1) Aucun instrument de musique, pas même l’orgue ni l’harmonium, ne peut accompagner les lamentations, les répons et le Miserere (S. R. C., n. 3804, ad 2); la coutume contraire n’est pas tolérée (S. R. C , n, 4111; 4156). Dans les réunions que l’on ferait près du reposoir, le Jeudi Saint, on pourrait, en dehors des fonctions liturgiques, accom­ pagner des chants en l’honneur du Saint-Sacrement, si cet usage exis­ tait (S. R. C., n. 3804). ’ C.. ibid., n. 14. — 3 Ibid. I l: JI I !>! SAISI 2«? 6. L’oraison terminée, le Cérémoniaire frappe de la main sur un banc ou sur un livre, et le Chœur fait un peu de bruit de la même manière, jusqu’au moment où le Clerc, qui tient le cierge caché, le fait paraître. Alors, le bruit cesse; le Clerc éteint le cierge, et le dépose à la cré­ dence. Le Clergé se retire dans le meme ordre qu’il est venu. CHAPITRE VII LE JEUDI SAINT ARTICLE PREMIER Objets â préparer. I 339. — i. A la sacristie. — On prépare les ornements blancs, et ce qui est nécessaire pour la Messe solennelle; — un amict, une aube, un cordon, et une tunique blanche pour le Sous-Diacre qui doit porter la croix; — les étoles violettes du Célébrant et du Diacre, pour le dépouillement des autels; — la crécelle pour annoncer V Angelus. 2. A l’autel du chœur. - On met un parement blanc, et six chandeliers, avec des cierges de cire blanche, sans autre ornement; la croix est couverte d’un voile blanc (à cet autel seulement). Si l’on récite les petites Heures au chœur, on met à la croix un voile violet par-dessus le blanc, et à l’autel un parement violet par-dessus le blanc; on les enlève avant la Messe; on ferait de meme pour le conopée, si le Saint-Sacrement était dans le tabernacle. 3. Λ la crédence. — En plus de ce qu’il faut pour la Messe solennelle, on met deux hosties sur la patène. On prépare un calice, dont la coupe soit assez large pour con­ tenir une grande hostie; on le couvre de sa patène, d’une pale sans carton, d’un voile de soie blanche, souple, et assez grand pour couvrir le calice en entier; on y ajoute un ruban de soie blanche. On met un ciboire contenant des hosties; la nappe de communion, des étoles blanches ?,· 280 DI QCELQt’ES Oi l· ICI.S DANS LES ÉGLISES MAJEL'RES pour les Prêtres et les Diacres qui doivent communier, la chape blanche du Célébrant. Près de la crédence, on ’ place la croix de procession, couverte d’un voile violet, et | Vombrellino. 4. En lieu convenable. — On tient prêts deux encen­ soirs, des cierges pour la procession, et, hors du chœur, le dais. 5. A la chapelle du reposoir. — a) On aura dû préparer une chapelle pour le reposoir, qui doit se trouver dans l’église, séparé du grand autel, et hors du chœur; on l’orne le mieux possible, de tentures et de fleurs (î). Il faut en exclure les reliques, même celles de la vraie Croix, les tentures de deuil, les tableaux ou statues de Saints, les scènes de la Passion, les vases sacrés C Les Anges adorateurs sont permis; b) On y dispose un autel, sans croix, avec un parement blanc, un grand nombre de chandeliers et de cierges en cire blanche; un petit tabernacle surélevé, fermant à clé, et dont la porte ne doit pas être vitrée 2; dans ce tabernacle, recouvert d’un riche conopée blanc, on place un corporal ou une pale3. On peut employer un petit tabernacle en forme d’arche ou d’urne, de bois ou de métal doré; on le place sur un socle, environ à la hauteur qu’atteindrait le sommet de la croix de l’autel, et alors on ne le couvre pas d’un conopée; c) On met sur l’autel un corporal, avec une bourse, et la clef du petit tabernacle; on tient prêt l’escabeau pour monter, si c’est nécessaire. 6. Hors de l’église autant que possible, — dans une (1) Les tentures doivent, autant que possible, être de couleur blanche; ou, du moins, cette couleur doit dominer. L’autel ne doit pas être surchargé de fleurs; il est préférable de les disposer autour. On ne peut mettre des statues ou des tableaux de Saints; pourtant, l’Ordinairc peut tolérer la coutume contraire, si elle est ancienne, en veillant à ce que de nouvelles coutumes sur ce point ne s’introduisent pas (S. R. C., n. 3939, ad 2). On ne peut pas exposer, meme à un autel différent du reposoir, l’image de Notrc-Seigneur mort, ou de Notre-Dame des Sept-Douleurs. 1 S. R n. 4077. ad to. — 2 S. R. C.. n. 3660. ad 1; Mem. Hit. — 3 S. LI JEI ni SAINT 287 chapelle indépendante, ou dans la sacristie, ou même en un endroit convenable de la maison parochiale *, — on prépare ce qui est nécessaire pour conserver le SaintSacrement depuis la fin de la Messe du Jeudi jusqu’après celle du Samedi Saint (1). ARTICLE II Cérémonies générales du Chœur 340. — î. Les petites Heures ne doivent pas être chan­ tées, mais psalmodiées; on célèbre la Messe après None. On ne donne pas le baiser de paix2. Après la communion, il serait louable que le Chœur reste debout 3. A la fin de la Messe, on distribue les cierges. 2. Quand le Célébrant a reçu en mains le Saint-Sacre­ ment, le Clergé se range en procession. Tous, avant de sortir du chœur, font, deux ou quatre ensemble, la génu­ flexion à deux genoux. On marche deux à deux, les moins dignes les premiers, et chacun porte un cierge allumé : ceux qui sont à droite le portent de la main droite, et ceux qui sont à gauche, de la main gauche; la barrette se (1) Après l’Office et la Misse de ce jour, on doit retirer la sainte Risen'c du tabernacle où elle est conservée habituellement et la porter dans une chapelle près de l’église, ou peu en vue dans l'église, ou encore a la sacristie, ou même en un endroit convenable de la maison parochialc, où elle reste jusqu’après l’Office du Samedi Saint. On y prépare un tabernacle fermant à clef, devant lequel une lampe devra brûler continuellement. Dans les églises où l’on ne célèbre pas les Offices de la Semaine Sainte, la sainte Réserve peut être gardée à l’autel habituel jusqu’au coucher du soleil le Jeudi Saint. Depuis ce moment jusqu’au Samedi Saint, elle doit être conservée à part, suivant les divers modes indiqués ci-dessus. La sainte Réserve est ainsi conservée seulement pour l’adminis­ tration éventuelle du Viatique, non pour être exposée à la vénération des fidèles : la vénération publique est même défendue (Instr. S. C. de Discipl. Sacram., 26 mars 1929; A. A. S., ann. 1929. P· f’31)· Ces prescriptions s’appliquent certainement à toutes les églises et à tous les oratoires publics. 1 Inst. S. C. de Discipl. Saerarn.. 26 mars 1929; A. A. S., ann. 1929. p. 6ji. — 2 Mits., rub. du jour. — 8 C., 1. H. c. XXMll. n. 33· 2ô8 DK QUELQUES Ol EfCES DAN’S LES EGLISES MAJEURES tient de l’autre main. Si ceux d’un même ordre sont en nombre impair, les trois derniers marchent ensemble, et celui qui est au milieu porte son cierge de la main droite. 3. En arrivant au reposoir, les deux moins dignes se séparent, et s’arrêtent à une certaine distance de l’autel, vis-à-vis l’un de l’autre; ceux qui les suivent se rangent a côté d’eux, les plus proches de l’autel : tous se placent sur deux ou plusieurs lignes, de manière que le Célébrant puisse passer au milieu avec scs Ministres L 4. Lorsque le Célébrant arrive, on se met à genoux. Quand le Saint-Sacrement a été renfermé dans le taber­ nacle, les membres du Clergé éteignent leurs cierges, et les remettent aux Clercs chargés de les recevoir; ils font ensuite la génuflexion à deux genoux (1), et retournent directement au chœur, les plus dignes les premiers. En arrivant au chœur, ils font la génuflexion, se saluent mutuel­ lement, et se rendent à leurs places. 5. Si l’on psalmodie les Vêpres, on dit debout, à voix basse, Pater., et Ave...; on est assis pendant les psaumes, debout pendant le Magnificat, à genoux pendant Christus factus est et ce qui suit, jusqu’à la fin 2. 6. Le Chœur se lève à l’arrivée du Célébrant et de ses Ministres pour le dépouillement des autels; il s’assied quand le psaume Deus, Deus meus, est commencé; il sc lève après avoir répété l’antienne Diviserunt ARTICLE III Cérémonies spéciales aux Ministres. § i. — A la Messe. 341. Les cérémonies de la Messe sont celles de la Messe solennelle ordinaire, sauf les exceptions suivantes : (t) Si l'exiguïté du lieu ne permettait pas qu’on fît ainsi la génu­ flexion. <>n se contenterait de faire une inclination médiocre avant de se relever pour partir, à supposer toutefois que l’on fût à genoux par terre. 1 Min., rub. du jour; Car. Ef>„ ibid n. î3. —2 Brei , rub. du jour. 289 LE JEUDI SAINT 1. On ne dit pas le psaume 'Judica me Deus ; on omet Gloria Patri à l’introït et au Lavabo L On touche l’orgue au commencement de la Messe, si c’est l’usage, et après l’intonation du Gloria in excelsis, pendant un instant ou jusqu’à la fin de l’hymne; ensuite on ne le touche plus2. 2. Pendant le chant du Gloria in excelsis, après qu’il a été entonné par le Célébrant, on sonne les cloches de l'église; le premier Acolyte sonne la clochette pendant que le Célébrant récite l’hymne avec ses Ministres. — On ne sonne plus ensuite ni cloches ni clochette jusqu’au Samedi-Saint3. 3. Les Céroféraires demeurent à l’autel après l’éléva­ tion, pour la communion et la procession. On ne donne pas la paix. Après avoir récité Agnus Dei avec le Célébrant, les Ministres sacrés changent de côté, faisant la génu­ flexion avant et après 4. 4. Pendant que le Célébrant dit les oraisons qui pré­ cèdent la communion, le Cérémoniaire prend à la cré­ dence le calice préparé pour la sainte Réserve, avec la patène, la pale, le voile et le ruban, et le porte sur l’autel au coin de l’épître. 5. Quand le Célébrant a communié sous les deux Espèces, le Sous-Diacre couvre le calice, et l’écarte vers le côté de l’évangile; puis les Ministres sacrés font la génuflexion, changent de côté, et font une nouvelle génuflexion avec le Célébrant. Le Diacre ôte le voile, la pale et la patène qui couvrent le calice apporté à l’autel, prend le calice des deux mains, et le présente au Célébrant sur le corporal. Le Célébrant, de la main droite, prend ΓΙ lostie et la dépose à plat, avec précaution, dans le calice. Le Diacre couvre le calice de la pale, et, par dessus, de la patène renversée, et du voile, puis il le place au milieu du corporal, un peu en arrière. 6. Le Diacre ouvre ensuite le ciboire et le place devant le calice. Le Célébrant fait la génuflexion avec ses Ministres; ceux-ci s’écartent, et se placent debout de chaque côté 1 Car. Ef>., 1. I, c. xxvn, n. 2. — 2 Cctr. Ep., ibid., n. 13; S. R. C., n.3515· 3535. ad 7. —3 Mùs.t rub du jour. — 1 Afùn, ibid.; Merati, Martinucci, CÉRÉMONIAL. — II. 19 29O DE QUELQUES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEURES de l’autel, sur le degré au-dessous du marchepied, l’un en face de l’autre. Le Diacre chante le Confiteor, le Célébrant étant tourné vers lui. — On observe ce qui est prescrit pour la communion, t. I, n08 168 et 671 : les Prêtres1 et les Diacres se présentent en étole. 7. La communion finie, le Sous-Diacre qui doit porter la croix se rend à la sacristie pour se revêtir de ses orne­ ments; les Thuriféraires vont préparer les encensoirs; on allume les cierges du reposoir, et un Clerc y porte les barrettes du Célébrant, du Diacre et du Sous-Diacre; on distribue les cierges au Clergé. 8. On achève la Messe avec les mêmes cérémonies que devant le Saint-Sacrement exposé. Après les ablutions, les Ministres sacrés changent de côté, faisant la génu­ flexion au départ et à l’arrivée. Le Sous-Diacre essuie le calice et le couvre, se retirant un peu lorsque le Célébrant chante Dominus vobiscum ; il laisse sur l’autel le corporal et la bourse. Il fait la génuflexion sur le plus bas degré en portant le calice à la crédence; puis il revient derrière le Diacre, et fait la génuflexion en arrivant si le Diacre est au milieu de l’autel. 9. Le Célébrant, ayant laissé le calice à purifier au SousDiacre, fait la génuflexion et va lire la communion; ensuite, il retourne au milieu, fait la génuflexion avec le Diacre, baise l’autel, sc tourne obliquement vers le peuple en se retirant un peu du côté de l’évangile, et chante DominUi vobiscum. 11 fait de nouveau la génuflexion avec le Diacre, et va chanter l’oraison; ensuite il retourne au milieu, fait la génuflexion avec scs Ministres, baise l’autel, se tourne comme précédemment, et chante Dominus vobiscum. Le Diacre fait alors la génuflexion, et, sc tournant obliquement comme le Célébrant, chante /te Missa est ; quand il a fini, le Célébrant et scs Ministres font la génuflexion, le Célébrant dit Placeat, etc., le Diacre et le Sous-Diacre se placent pour la bénédiction 2. IO. Pour donner la bénédiction, le Célébrant, ayant Car. Ep., 1. II. c. xxiti, n. 6. — 2 Ctrr. Ep.. ibid., n. 7. * u LF. JEUDI SAINT 29 ί fl» baisé l’autel et dit Benedicat vos omnipotens Deus, fait la génuflexion au lieu de faire l’inclination, se tourne vers le peuple comme pour Dominus vobiscum, et donne la béné­ diction; puis, sans achever le cercle et sans génuflexion, il se tourne sur sa gauche pour dire le dernier évangile. Il ne fait pas de signe de croix sur l’autel, mais sur le Canon ou seulement sur lui-même1; à Et Verbum caro, etc., il fait la génuflexion vers le Saint-Sacrement. II. Pendant le dei'nier évangile, le Sous-Diacre Portecroix, ayant les mains jointes, et les Thuriféraires, portant les encensoirs, se rendent à la crédence. Un Acolyte enlève de l’autel le Missel avec le pupitre, et les met sur la cré­ dence. Les membres de la Confrérie du Saint-Sacrement se tiennent prêts, avec des cierges, pour accompagner la procession. On distribue des cierges à tout le Clergé2. Nota. — S’il n’y avait pas de Sous-Diacre pour porter la croix, elle serait portée par un Clerc en surplis. 342. — i° Préparatifs. — 1. Après le dernier évangile, le Célébrant et ses Ministres font la génuflexion sur le marchepied, se rendent à la banquette, et sc tournent vers l’autel. Le Diacre et le Sous-Diacre, aidés par les Acolytes, quittent le manipule; le Célébrant, aidé par le Cérémoniaire, quitte le manipule et la chasuble, et se revêt de la chape. Le Porte-croix prend la croix, les Aco­ lytes prennent les chandeliers, et tous trois vont directe­ ment à l’entrée du chœur, où ils se tournent face à l’autel. 2. Le Célébrant revient à l'autel entre ses Ministres, qui relèvent les bords de la chape; ils font la génuflexion à deux genoux, et s’agenouillent sur le plus bas degré3. Au signe du Cérémoniaire, ils font une inclination médiocre et se lèvent; les deux Thuriféraires se présentent l'un après l’autre; le Sous-Diacre tient le bord de la chape, 1 Λ/em. Rit.·, Miss., rub. du jour. — - C , ibid., n. 13· 4198. ad 14· 5 S. R. C., n. ni: QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEt KES inclination de tête l, reçoit le calice, de la main droite au bas de la coupe et de la gauche par le pied, et se lève; le Célébrant fait ensuite la génuflexion 2, et se met à genoux sur le plus bas degré avec le Sous-Diacre. Alors le Diacre monte, place le calice sur l’autel3, fait la génuflexion, et descend s’agenouiller à la droite du Célébrant; le Céré­ moniaire ôte le voile au Célébrant et le dépose à la cré­ dence. 3. Les Chantres entonnent alors Tantum ergo\ etc. Après Veneremur cernui, ou, si c’est l’usage, à Genitori, le premier Thuriféraire se présente seul; le Célébrant met, sans le bénir, de l’encens dans l’encensoir, puis encense le Saint-Sacrement comme la première fois. Ensuite, les deux Thuriféraires se retirent à la sacristie, après avoir fait la génuflexion à deux genoux. Le Diacre monte, fait la génuflexion, place le calice dans le tabernacle, fait à nouveau la génuflexion, et ferme le tabernacle; puis il renouvelle la génuflexion, et redescend à la droite du Célé­ brant. Nota. — Le Saint-Sacrement reste enfermé dans le tabernacle jusqu’à la fonction du lendemain, de façon qu’il ne puisse être vu 5. L’Hostie réservée pour la Messe des Présanctifiés doit être seule dans le tabernacle °. La clef ne doit pas être confiée à des laïques, quelle que soit leur dignité, et ce, nonobstant toute coutume contraire 345. — 40 Retour au chœur. — 1. Après que le Diacre a fermé le tabernacle, des Clercs reçoivent les cierges, que le Clergé a éteints; les Céroféraires, ayant fait la génu­ flexion à deux genoux et déposé leurs flambeaux, retour­ nent au chœur avec le Clergé. 2. Quand les membres du Clergé ont quitté la chapelle du reposoir, le Célébrant et ses Ministres, excepté le Portecroix et les Acolytes, font la génuflexion à deux genoux sur le pavé, et retournent à la sacristie en cet ordre: le ’ Ibid. — - S. R. C.. n. 4198. ad 13. — 3 Miss., rub. du jour. — 1 Miu.. bid.; Car. Et>„ ibid. — 5 S. R. C., n. 3660, «d 1. — ° S. R. C., n. 4049, »d ‘ S, R. C., n. 2904; 3518. I LE JEI DI SAINT Porte-croix entre- les Acolytes, puis le Célébrant entre ses Ministres : tous trois la tête couverte. 3. S’ils passent devant l’autel du chœur, tous, à l’ex­ ception du Porte-croix et des Acolytes, font la révérence convenable à l’autel et au Chœur. Arrivés à la sacristie, ils quittent les ornements blancs; puis le Célébrant et le Diacre prennent l’étole violette pour le dépouillement des autels; le Sous-Diacre Porte-croix quitte ses orne­ ments. § 3. — Aux Vêpres et au transport du ciboire (1). 346. — i. Pour les Vêpres, on remet le parement violet à l’autel, et le voile violet à la croix. De retour au chœur, les membres du Clergé disent Pater, etc., et Ave, etc.; un Chantre commence, sans chanter, la première antienne Calicem salutaris accipiam, qui est continuée par le côté du Chœur où elle a été commencée; un Chantre du côté oppose commence le premier psaume, et l’on psalmodie les Vêpres suivant les règles ordinaires. Après la répé­ tition de l’antienne du Magnificat, on dit, a genoux, Christus factus est, etc., puis Pater noster, etc., à voix basse, et l’on récite le psaume Miserere; l’Officiant dit l’oraison à genoux. Les cierges de l’autel doivent rester allumés. 2. Pendant les Vêpres, un Prêtre, en surplis et ctole blanche, se rend à l’autel du Saint-Sacrement, accompagné de Clercs portant le voile huméral, Vombrellino et deux flambeaux. Il transporte le Saint-Sacrement dans une chapelle indépendante et fermée, ou dans la sacristie, observant les cérémonies ordinaires, et laissant le taber­ nacle du Maître-autel ouvert. Nota — Si le Saint-Sacrement est à l’autel du chœur, (1) La récitation des Vêpres au chœur n’est obligatoire que dans les églises où l’on dit l'Oflice canonial; dans les autres églises, on les récite si le Clergé est en nombre suffisant. Il en est de même le Vendredi Saint. 2()6 DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES le Prêtre s’y rend pendant qu’on récite le Miserere ; si l’on ne dit pas les Vêpres, il s’y rend aussitôt après la pro­ cession. § 4. — Au dépouillement des autels. 347. — i. A la fin des Vêpres 1 si on les recite, le Célé­ brant et ses Ministres se rendent à l’autel, la tête couverte, précédés des Acolytes sans chandeliers, tous tenant les mains jointes. En entrant au chœur, le Célébrant se place au milieu des Ministres sacrés; ils donnent leurs barrettes au Cérémoniaire et saluent le Chœur, comme à l’ordi­ naire; tous ensemble font la génuflexion, excepté le Célé­ brant, qui fait une inclination profonde. Celui-ci, au bas de l’autel, commence, sans chanter, l’antienne Diviserunt sibi2; le Chœur la continue, puis récite le psaume Deus Deus meus. Le Célébrant et ses Ministres montent sur le marchepied, et les Acolytes sur les degrés de l’autel, de chaque côté. — Si le Célébrant fait le dépouillement des autres autels, on ne répète l’antienne que lorsqu’il est revenu à l’autel majeur. 2. Le dépouillement de l’autel se fait comme il suit : Les Acolytes ôtent les Canons, puis le Célébrant ct ses Ministres enlèvent successivement les trois nappes, qu’ils remettent aux Acolytes. Ceux-ci, les ayant déposées à la crédence, ôtent V antipendium, le conopée, ct le tapis de l’autel; ils n’y laissent que la croix, les cierges sur les chandeliers, et la toile cirée. Us enlèvent aussi la nappe de la crédence et le tapis de la banquette; on éteint les cierges ct la lampe du Saint-Sacrement. Le Célébrant et ses Ministres descendent ensuite au bas des degrés, où ils attendent, debout ct les mains jointes, que le Chœur ait répété l’antienne. 3. Pendant que le Célébrant fait le dépouillement de l’autel principal, un ou plusieurs autres Prêtres en surplis et étolc violette, assistés de deux Clercs, peuvent dépouiller les autres autels 3. 1 Λ/ιπ.» rub, du jour; S, R. C., n. 26S4, ad 7. — 2Rub. du jour. — 3 S. R C., n. 2959. ad a; Merati. Martinucci. LE JEUDI SAINT 4. Si le Célébrant fait lui-même le dépouillement des autres autels, on observe ce qui suit : a) Après le dépouille­ ment de l’autel majeur, le Célébrant et ses Ministres descendent au bas des degrés, font les révérences à l’autel ct au Chœur, avec le Cérémoniaire et les Acolytes, re­ çoivent leurs barrettes, et se rendent aux autres autels qu’ils dépouillent de la même manière; b) S’ils passent devant le reposoir, ils font la génuflexion à deux genoux; ή Ils commencent par l’autel le plus rapproché du côté de l'évangile, font le tour de l’église, et terminent par l’autel le plus rapproché du côté de l’épître; d) Ils reviennent ensuite au grand autel et attendent, comme il est dit cidessus nü 2, que l’antienne soit répétée. 5. Quand le Chœur a répété l’antienne Diviserunt, le Célébrant et ses Ministres, ayant fait les révérences con­ venables à l’autel ct au Chœur, retournent à la sacristie comme ils en sont venus, ct quittent les ornements. 6. On ôte l’eau des bénitiers de l’église, si c’est l’usage1. 7. Les Complies sont psalmodiées le soir, les cierges tteints. ARTICLE IV Du lavement des pieds ou Mandatum. § i. — Objets à préparer. 348. — i. Cette cérémonie peut avoir lieu dans l’église, si celle-ci est vaste, ct s’il y a un endroit assez éloigné du Saint-Sacrement pour que les fidèles qui sont en adora­ tion ne soient pas distraits2. Dans le cas contraire, on la fait ailleurs : par exemple, dans la sacristie, dans une chapelle ou dans une salle contiguë à l’église3. On forme, avec une balustrade ou avec des bancs, une enceinte où le peuple ne puisse pas pénétrer 4. 1 S. R. C.» n. 2682, ad 54. —2 Rub. du jour; Cœr. Ep . 1. Il, c.xxiv, n S. R C., n, 2574; 3110, ad 18. —3 Miss.. rub. dujour; Car. Ep.. ibid. R. C., n. 3317. ad 2. — 4 C., ibid. — Miss., ibici?, Crrr. £/>., 1 II, c. XXV, n. i et 7· — 4 CVer. £/>., L II. c. χχγ. η. 2 ct 5; Mem. Rit.-, Miss.t rub. du jour. LI. VENOR LDI SAINT .10? une croix de bois ou de même matière que les chandeliers (i), portant l’image du Crucifix et couverte d’un voile noir ou violet1, de sorte qu’on puisse la découvrir facilement; autant que possible, la croix est montée sur un pied pareil aux chandeliers, et facile à dégager : au lieu d’un Cru­ cifix, la croix peut avoir au centre du croisillon une relique de la vraie Croix dans un petit reliquaire. Sur le bord du marchepied de l’autel, on met trois coussins violets : l’un au milieu, et les deux autres à quelque distance, de chaque côté. 3. A la crédence. — On étend une nappe qui couvre la table seulement. On y dispose une nappe pliée, de la dimension de la table de l’autel; le pupitre avec le Missel couvert de noir; le livre pour les leçons et l’évangile, éga­ lement couvert de noir; une bourse noire contenant un corporal et un purificatoire; le voile noir du calice; les burettes avec le plateau et le manuterge; l’étole large du Diacre; un petit vase avec de l’eau, pour purifier les doigts du Célébrant en cas de besoin; les chandeliers des Aco­ lytes, avec des cierges de cire jaune non allumés; un pla­ teau pour recevoir les offrandes, s’il y a lieu; au besoin, un chausse-pied pour permettre aux Ministres de reprendre facilement leurs chaussures. 4. Près de la crédence. — On met un long tapis d’é­ toffe violette, que l’on étendra pour l’adoration de la Croix; un coussin de velours violet galonné d'or; un voile desoie blanche, galonné ou brodé de soie violette; la croix de procession, couverte d'un voile violet; s’il est nécessaire, l’escabeau pour prendre la Croix de l’autel; l'instrument pour allumer les cierges. · 5. Au chœur. — On dispose, à l’endroit où l’on chante (i)Le Memoriale liituum suppose que la Croix est en bois. - Crux qua? detegitur ct adoranda proponitur, dit Martinucci, potest esse lignea, metallica, etc.; debet autem illi inbærcre imago Crucifixi. Expressio Eccc lignum Crucis est historica, siquidem refertur ad ' originem hujusce ritus, ex eo quod in urbe Jerusalem in vera * Crucis functione fiebat. » 1 Mon. Rit.; S. R. C., n. 3535» ad 8. 7W. :ι 304 LE VENDREDI SAINT DE QUELQUES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEURES l’évangile, trois pupitres nus, pour le chant de la Passion — La banquette ne doit pas être couverte. 6. Au lieu accoutumé. — On tient prêts deux encen­ soirs et la navette. 7. A la chapelle du reposoir. — On met : la clef du tabernacle, une bourse blanche et un corporal étendu sur l’autel; l’ombrellino, le voile huméral blanc, les flam­ beaux des Céroféraires, et les cierges pour la procession; le dais près de l’entrée; l’escabeau pour monter, s’il en est besoin. ARTICLE 11 Cérémonies générales du Chœur. 353. - i° Règles générales. — 1. Au chœur, les petites Heures sont psalmodiées, les cierges étant éteints. Si le Clergé n’est pas déjà au chœur pour la récitation de l’Oflice, il s’y rend comme à l’ordinaire. 2. Le Clergé est à genoux pendant que le Célébrant et ses Ministres sont prosternés. Il est assis pendant la première leçon et le trait qui suit. On sc lève pour l’orai­ son; quand le Diacre chante Flectamus genua, on fait la génuflexion, et on se relève quand le Sous-Diacre chante Levate, 3. Après l’oraison, le Chœur s’assied, jusqu’au moment où l’on commence le chant de la Passion ’. Celle-ci étant terminée, le Chœur s’assoit jusqu’à l’évangile. On est debout pendant l’évangile, pendant les monitions et les oraisons. Ensuite, on s’assied. Quand le Diacre chante Flectamus genua, on observe ce qui est dit pour la première oraison. 4. Le Clergé est debout pendant que le Célébrant découvre la Croix; lorsqu’il a chanté Ecce lignum Crucis in quo salus mundi pependit, le Chœur se met à genoux et répond Venit adoremus ; puis se relève. Cette céré­ 1 Cccr. £/>., 1. IL c. xxx, n. 9; Mtm. Rit. I 3o5 monie sc répète trois fois. Le Chœur, ayant chanté Venite adoremus pour la troisième fois, reste à genoux; il se lève quand le Célébrant a fait la génuflexion, après avoir placé la Croix sur le coussin A 5. L’adoration de la Croix terminée, on se met à genoux pendant que le Diacre prend la Croix et la replace sur l'autel3. 6. A partir de l’adoration, tout le monde salue la Croix par un génuflexion3, et l’on omet les saluts au Chœur, jusqu’au lendemain après None4, avant la fonction de ce jour. 354. — 2° Adoration de la Croix. — i. Les membres du Clergé, ayant quitté leurs chaussures (i), vont à l’ado­ ration de la Croix à la suite des Ministres sacrés : les plus dignes les premiers. Ils s’y rendent deux à deux, les mains jointes, sans barrette ni calotte; si ceux d’un même ordre sont en nombre impair, les trois derniers vont ensemble. — Dans une cathédrale ou une collégiale, si les Ministres sacrés ne sont pas Chanoines, ils vont après les Chanoines. 2. Pour l’adoration de la Croix, on se met à genoux en trois endroits différents, pendant un court instant (2); à la troisième fois, on baise les pieds du Crucifix; celui des deux qui est à droite les baise le premier; si Ton était trois, celui du milieu commencerait. Après avoir baisé le Crucifix, on dépose, si c’est l’usage, son offrande dans le plateau qui est auprès. 1 3. L’adoration de la Croix se fait de la manière suivante '· > a) Les deux premiers qui viennent à l’adoration s’age­ nouillent à l’extrémité du tapis; ils sc lèvent ensuite, et (1) Cette pratique, indiquée par le Cérémonial des Évêques (I. II, c. xxvi, n. 12) et par le Memoriale Rituum (tit. v, c. 11, § 11, n. 15), est très louable et doit être conservée. (z) Il n’est pas prescrit de s’incliner. On peut dire chaque fois, àI î ·/%· basse : Adoramus * · Λ te, / Christe, * 4 t · ri//· Λ # · ·> C / f tibi, 71 -f /Mil Z f Z*per ·' C Zsamtam J i î / t fl 11} voix etI» ilbenedicimus quia Crucem tuam redemisti mundum. Ï LmAAi* · aÎ · λ 1 W/n., rub. du jour; Car. Ep.t 1. IL c. XXV, n. 34· —2 Afïw., rub. du jour. —3 S. R. C., n. 3049. ad S· —4 S. R. C., n. 3059, ad 27 CÉRÉMONIAL. — II 3oh DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES se mettent de nouveau à genoux au milieu du tapis; ils i font la même chose auprès de la Croix, baisent le Cru­ cifix, se relèvent, font la génuflexion et sc retirent; — b) Lorsque les premiers se mettent à genoux pour la deuxième fois, les deux suivants s’agenouillent pour la première; quand les premiers se mettent à genoux pour la troisième vant pour la première, et ainsi de suite; — c) Les dcu.\ génuflexion en même temps que ceux-ci se mettent à genoux pour la troisième fois et adorent la Croix. On continue ainsi jusqu’à la fin L 4. Tous reprennent leurs chaussures en arrivant à leurs places, et s’asseyent à mesure que ceux d’un même ordre ont adoré la Croix. 355. — 30 Procession au reposoir. Messe des Présanc­ tifiés. — i. Le Clergé, au signal du Cérémoniaire, se range en procession; tous, avant de sortir du chœur, font la génuflexion, deux ou quatre ensemble. En arrivant à la chapelle du reposoir, les membres du Clergé font la génuflexion à deux genoux, et se rangent comme le jour précédent. Quand le Célébrant est arrivé, on se met à genoux. On distribue les cierges au Clergé, et on les allume. 2. Après que le Célébrant a reçu en mains le SaintSacrement, la procession retourne au chœur, dans l’ordre suivi le jour précédent pour venir au reposoir. En arrivant au chœur, les membres du Clergé, sans faire la génu­ flexion, vont à leurs places : ou mieux, si c’est possible, ils se rangent devant l’autel2, formant un ou plusieurs demi-cercles, les moins dignes se trouvant les plus rappro­ chés de l’autel. Tous se mettent à genoux, en gardant leur cierge allumé3. 3. Lorsque le Célébrant a pris la sainte Parcelle avec le vin, on éteint les cierges; si les membres du Clergé 1 S. R. C.. n. 3855. ad 10. —- ,Wi«„ rub. du jour; Car. Ef>., !. I, c. XXV. n. 32. — 3 Λ/ÛJ.» ibid.: Car. ibid. VENDRE!)! SAINT sont devant l’autel, ils reviennent à leurs places, et s’as­ seyent. On se lève quand le Célébrant et scs Ministres se retirent. 4. Pour les Vêpres, on observe ce qui est indiqué pour le jour précédent. ARTIC LE III Cérémonies spéciales aux Ministres. § i. — A ΓAvant-Messe. Nota. — On doit omettre les saluts au Chœur depuis l'adoration de la Croix jusqu’à None du lendemain inclu­ sivement1; on peut aussi les omettre dès le commencement, si c’est l’usage 2. On omet les baisers 3. 356. — i° Prostration. — i. Pendant None, si l’on récite cette Heure au chœur, le Célébrant et ses Ministres se revêtent de leurs ornements. Ils se rendent à l’autel comme à l’ordinaire, précédés des Acolytes sans chandeliers, et du Cérémoniaire : tous tenant les mains jointes. — Les trois Diacres de la Passion restent à la sacristie, pour se revêtir de leurs ornements. 2. Arrivés devant l’autel, tous font la génuflexion, et le Célébrant, l’inclination profonde. Le Célébrant et ses Ministres s’agenouillent sur le pavé et se prosternent sur les degrés, en posant les bras et le visage sur les coussins placés sur le second degré de l’autel4. 3. Le Cérémoniaire et les Acolytes s’agenouillent près de la crédence; après une courte prière, ils se lèvent 5 : le premier Acolyte ayant pris à la crédence la nappe de l'autel, se rend avec le second derrière le Célébrant, où ils font la génuflexion; ils montent ensuite à l’autel par les côtés, étendent la nappe dans sa longueur, la laissant pliée 1 S. R. C.. n. 3059. ad 27. —2 S. R. C.. n. 3029. ad 1 1. - · 3 S R. C., n. 1342, •d 2 et 3; 4193. ad 3. — 1 Mcm. Rit» tit. V c. n. § 1. n. 4: de Herdt, 5. Lit, /Vax,, t. II. n. 45· — 5 Miss» rub. du jour Mcjh. Rit» ibid., n. 5. -J 3o8 1)E QUELQUES OFFICES DANS LI S ÉGLISES MAJEURES dans sa largeur (î), et redescendent par les côtés. Pendant ce temps, le Cérémoniaire prend sur la crédence le pupitre et le Missel, et, quand la nappe est dépliée, les place au coin de l’épître, ouvre le Missel à l’endroit de l’Office, puis va avec les Acolytes se mettre à genoux au milieu d’eux derrière le Célébrant et ses Ministres. 4. Le Célébrant et ses Ministres, étant restés prosternés pendant le temps d’un Miserere, se lèvent au signe du Cérémoniaire; le Cérémoniaire enlève aussitôt le coussin du Célébrant, et les Acolytes ceux des Ministres; ils les déposent près de la crédence. Le Célébrant et ses Mi­ nistres montent à l’autel, le Célébrant le baise; puis ils vont au coin de l’épître, et se placent comme pour l’introït. 357. — z° Leçon, Trait. — î. Pendant ce temps, un Clerc en surplis vient à la crédence : comme le SousDiacre pour l’épître, il reçoit le livre d’un Acolyte ou du Cérémoniaire; accompagné par lui, il va faire la génu­ flexion devant l’autel, puis se rend au lieu où se chante l’épître, et chante la leçon sur le ton des leçons. Le Célé­ brant lit la leçon et le trait qui suit; ses Ministres ne ré­ pondent pas Deo gratias. 2. Lorsque le Lecteur a fini la prophétie, il fait la génu­ flexion devant l’autel, va à la crédence, rend le livre à celui qui l’a accompagné, et retourne à sa place. On chante le trait, pendant lequel le Célébrant peut aller directement s’asseoir avec ses Ministres1. 358. — 3° Collecte. — i. Vers Ia fm du trait, le Diacre et le Sous-Diacre se placent derrière le Célébrant. S’ils (i) D’après le Memoriale Rituum. les Acolytes n’étendent pas, dèv le commencement de la cérémonie, la nappe en entier dans sa largeur, mais seulement dans sa longueur : elle demeure pliée en deux de ma­ nière que la partie postérieure de l’autel soit seule recouverte de la nappe, et que le pli se trouve sur le milieu de l’autel. Elle sera dépliée seulement au moment de la Procession. Ce rit n’est indiqué ni dans la rubrique du Missel, où il est dit : « Tobaleam extendunt super altare >, ni dans celle du Cérémonial des Évêques, où nous lisons : < Exten­ ditur mappa super altari (1. II, c. xxv, n. 9, et c. xxvi, n. 2), b 1 Crf-r. Eh, I. H, c. xxv!, n. a. LE VENDREDI SAINT 3o) Alors, le Diacre se découvre, va prendre la bourse à la crédence, monte à l’autel par le côté de l’épître, et fait la génuflexion vers la Croix sur le marchepied; il étend le corporal, et met le purificatoire auprès, du côté de l’épître. En même temps, un Acolyte ou le Cérémoniaire porte le Missel avec le pupitre au côté de l’évangile, près du corporal, ayant soin de faire la génuflexion vers la Croix, sur les degrés, en passant au milieu. Le Diacre et lui font ensuite la génuflexion vers la Croix, sur le marchepied, et retournent à leurs places; le Diacre s’assied et se couvre. 8. L’adoration terminée, — le Diacre se découvre, et, accompagné du Cérémoniaire à sa gauche, se rend à l’en­ droit où est déposée la Croix; il se met à genoux, avec le Cérémoniaire, prend la Croix des deux mains, et sans faire aucune révérence la porte à l’autel, où, aidé du Céré­ moniaire, il la remet en place. Tous se mettent à genoux en même temps que le Diacre : le Célébrant et le Sous- VI XDKI DI SA1XT 3ί5 Diacre à la banquette, les autres à leurs places, et restent ainsi jusqu’à ce que la Croix soit replacée. Ensuite, le Diacre fait la génuflexion sur le marchepied avec le Céré­ moniaire, et retourne à la droite du Célébrant. Aussitôt les Acolytes enlèvent le voile, le coussin, le tapis, et le plateau des offrandes. § 3. — A la procession au reposoir. 366. — i° Départ de la procession. — i. Le SousDiacre Porte-croix revêtu de ses ornements — ou à défaut d’un Sous-Diacre, un Clerc en surplis, — prend la croix de procession; les Acolytes prennent les chandeliers, et tous trois vont se placer à l’entrée du chœur. 2. Au signe du Cérémoniaire, ils se mettent en marche pour la chapelle du reposoir, par le plus court chemin. Après eux viennent les membres du Clergé deux à deux, les moins dignes les premiers; enfin le Célébrant, précédé de scs Ministres, l’un derrière l’autre, la tête couverte L Sauf le Porte-croix et les Acolytes, tous, même le Célé­ brant, font la génuflexion à la Croix avant de partir; le Cérémoniaire donne ensuite les barrettes aux Ministres sacrés. 3. En arrivant au reposoir, le Porte-croix et les Acolytes restent à l’entrée de la chapelle, comme le jour précédent. Les Thuriféraires, venus d’avance, se tiennent du côté de l’épître. A l’entrée de la chapelle, le Diacre et le SousDiacre s’écartent et le Célébrant se place au milieu d’eux; ils se découvrent et donnent leurs barrettes au Cérémo­ niaire; celui-ci les remet à un Clerc, qui les reporte sur la banquette au chœur. Arrivés au bas des degrés, ils font la génuflexion à deux genoux, sur le pavé, puis se lèvent, . s’agenouillent sur le dernier degré, et prient quelques I instants2. On distribue les cierges au Clergé et on les I allume; les Céroféraircs prennent les flambeaux; ceux I 1 Cor. Et>.. 1. Π, c. XXVI, n. 13. — 2 Λ/mj., rub. du jour; Mem. Hit., tit. v, ; c. n, § 3. n. 4. DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES qui doivent porter le dais, comme la veille, se tiennent auprès, à l’entrée. 367. — 2° Station au reposoir. — r. Au signe du Céré­ moniaire, le Diacre, ou le Prêtre Sacristain1 (i), monte sur le marchepied, fait la génuflexion, un peu du côté de l’épître, ouvre le tabernacle, fait de nouveau la génu­ flexion, et retourne à sa place2. 2. Alors, les deux Thuriféraires se présentent l’un après l’autre; le Célébrant fait une inclination médiocre et se lève avec ses Ministres, met de l’encens dans les deux encensoirs sans le bénir, puis s’agenouille de nouveau. Le Diacre, ayant reçu l’encensoir du premier Thuri­ féraire, le donne au Célébrant, qui encense le Saint-Sacre­ ment de trois coups doubles, avec inclination profonde de tête, avant et après, les Ministres soutenant la chasuble. Les Thuriféraires restent debout devant l’autel, de chaque r cote. 3. Après l’encensement, le Cérémoniaire met le voilehuméral au Célébrant, et le Sous-Diacre le lui attache devant la poitrine. Le Célébrant se lève avec ses Ministres; il se met à genoux avec le SousDiacre. sur le bord du mar­ chepied ; le Diacre monte sur le marchepied, fait la génu­ flexion un peu de côté, prend le calice, ct le tenant de la main droite au-dessous de la coupe ct de la gauche par le pied, le donne au Célébrant qui s’incline profondément avant de le recevoir. Le Célébrant, ayant pris le calice de la main gauche par le nœud, pose la main droite par­ dessus; le Diacre lui couvre les mains des deux extré­ mités du voile, puis fait la génuflexion. Tous trois se lèvent ensuite, montent sur le marchepied ct se tournent vers le peuple : le Diacre se tenant à la droite du Célébrant, et le a (1) D’après le Cérémonial des Évêques, le Sacristain, revêtu d’une étolc noire, ouvre le tabernacle : ce que le Diacre peut aussi faire, suivant la rubrique du Missel, qui ne suppose pas un personnel aussi nombreux. Mais c’est le Diacre qui doit prendre le calice dans le taber­ nacle (S. R. C., n. 2669, ad 1). 1 C.. 1. Π, c. xxvi, n. 14. —- A/ίο., rub du jour. Lh VENDREDI SAINT 3ï~ Sous-Diacre à sa gauche. Un Clerc tient Vomhrellino ouvert au-dessus du Saint-Sacrement, jusqu’à ce que le Célébrant entre sous le dais. 368. — 3° Retour au chœur. —i. Lorsque le Célébrant se tourne vers le peuple, les Chantres entonnent l’hymne Vexilla Regis, et la procession retourne au chœur, sans sortir de l’église, dans le même ordre que la veille pour venir au reposoir. En entrant au chœur, personne ne fait la révérence à la Croix; le Porte-croix et les Acolytes vont directement à la crédence, et déposent la croix et les chandeliers; le Sous-Diacre Porte-croix se rend à la sacristie, où il quitte ses ornements. Quand le Célébrant sort de sous le dais à l’entrée du chœur, le Clerc tient Vombrellino ouvert au-dessus de lui, jusqu’à ce qu’il soit arrivé à l’autel. 2. Quand le Célébrant arrive au bas des degrés, le Diacre s’agenouille sur le pavé1, tourné vers le côté de l’évangile; il écarte les extrémités du voile huméral, prend le calice, de la main droite au bas de la coupe et de la gauche par le pied, et se lève; le Célébrant fait ensuite la génuflexion2, et s’agenouille sur le plus bas degré avec le Sous-Diacre. Alors le Diacre monte à l’autel, dépose le calice au milieu du corporal et fait la génuflexion; puis il délie et ôte le ruban qu’il met du côté de l’épître, et étend le voile du calice comme on le fait au commencement de la Messe. Le Cérémoniaire enlève le voile huméral au Célébrant. 3. Le Diacre, ayant disposé le calice, fait la génuflexion ct descend à la droite du Célébrant. Le Célébrant met alors, sans le bénir, de l’encens dans un encensoir, et en­ cense le Saint-Sacrement3, les Ministres soutenant la chasuble. Ensuite, les Thuriféraires font la génuflexion à deux genoux devant l’autel; le second reporte l’encensoir à la sacristie, le premier va entretenir le feu pour l’encen­ sement suivant. 1 Car. Ep., I. II. c. xxvi, n. 16; S. R. C , n 4.108. ad o n. 4198, ad 13. — 3 Miss.t rub. du jour. —i S R C.. 3iAIM 374. — 6° Communion. i. Le Diacre ayant couvert le calice, le Célébrant et ses Ministres font ensemble la la génuflexion; le Diacre et Sous-Diacre changent de côté, et font la génuflexion en arrivant. Le Célébrant, médio­ crement incliné, les mains jointes et appuyées sur l’autel, dit à voix basse l’oraison Perceptio Corporis tui. Ensuite, il fait la génuflexion avec ses Ministres, et dit Panem cœlestem accipiam, etc., Domine non sum dignus, etc., et Corpus Domini, etc., avec les cérémonies ordinaires ·, et consomme l’Hostie. 2. Le Célébrant, ayant communié, demeure quelques instants en adoration; puis le Sous-Diacre découvre le calice; le Célébrant, sans rien dire2, fait la génuflexion avec ses Ministres, recueille les parcelles et les met dans le calice. En même temps, le premier Acolyte porte les bu­ rettes à l’autel, faisant la génuflexion avant de monter; le second porte le voile du calice au coin de l’évangile. Le Célébrant prend le vin avec la sainte Parcelle, sans faire le signe de croix et sans rien dire, ses Ministres étant profondément inclinés3. Les Porte-flambeaux se retirent alors. ° Fin de la Messe des Présanctifiés. — i. Le 375. Célébrant ne prend que V ablution des doigts et sans rien dire. Le Sous-Diacre ayant versé le vin et l’eau, change de côté avec le Diacre; tous deux font la génuflexion au milieu, l’un derrière l’autre. Le Diacre, sans porter le Missel, va à la crédence, où il quitte l’étole large et reprend la chasuble pliée; puis il retourne directement à la droite du Célébrant, faisant la génuflexion avant de monter. Le Sous-Diacre purifie le calice et le couvre comme à l’ordi­ naire, le porte à la crédence, et retourne à la gauche du Célébrant, faisant la génuflexion lorsqu’il passe devant le milieu de l’autel. 2. Le Célébrant, ayant pris l'ablution des doigts, s’in1 Min., ibid.; Car. Ep., ibid.; Mcm. Rit., tit. v. c. i. § iv. n. 16 et suiv. — * Miss., ibid. —3 Miss.. ibid. — 1 Miss.. ibid. CÉRÉMONIAL. — II- 21 G 322 DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES cline médiocrement, et tenant les mains jointes devant la poitrine, dit au milieu de l’autel Quod ore sumpsimus, etc.; puis le Sous-Diacre ferme le Missel. Le Cérémoniairc prend les barrettes; les Acolytes, sans chandeliers, viennent devant l’autel. Le Célébrant et ses Ministres descendent au bas des degrés, et tous font la génuflexion1; le Diacre j présente la barrette au Célébrant sans baisers, et l’on retourne à la sacristie sans saluer le Clergé; on se couvre une fois sorti du chœur. § 5. — Aux Vêpres. 376. — i. Lorsque le Célébrant et ses Ministres se sont retirés, le Chœur récite les Vêpres de la même manière que la veille. Pendant ce temps, deux Clercs enlèvent le Missel, le pupitre, et la nappe de l’autel2; on y laisse seu­ lement la Croix et les chandeliers avec les cierges allumés; on enlève aussi la nappe et tous les objets qui se trouvent sur la crédence. 2. Après les Vêpres, on éteint les cierges3. On enlève l’ornementation du reposoir4 ; la relique de la vraie Croix ne peut pas y être exposée 5. — Les Complies sont psal­ modiées le soir, les cierges éteints. CHAPITRE IX LE SAMEDI SAINT. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 377. —- 1. Λ la sacristie. — On prépare trois amicts, trois aubes, trois cordons; l’étole et la chape violettes 1 S. R. C., n. 3049. ad 6. —- .Wi«.. rub. du jour. — 3 S. R. C., n. 3049, ad 6. — * S. R. C.. n. 4081. ad 6. — 5 S. R. C.. n. 2740, ad 5. LE SAMEDI SAISI 1 • I I 323 pour !c Célébrant, l’étole violette du Diacre, les chasubles pliées violettes pour les Ministres; les ornements blancs du Célébrant et du Sous-Diacre pour la Messe; l’encensoir et la navette, le bénitier et l’aspersoir (i), cinq grains d’encens (2) sur un plateau; la croix de procession, et, si l’église n’a pas de fonts baptismaux, les chandeliers des Acolytes avec des cierges de cire blanche; la crécelle. 2. A l’autel. — On met : trois nappes, la croix, six chandeliers, avec des cierges de cire blanche non allumés; deux parements, un blanc par-dessous et un violet par­ dessus; au coin de l’épître, le Missel couvert de violet; point de fleurs ni de reliquaires. Par-dessus le tapis qui couvre les degrés, on en met un violet; ou bien les degrés restent nus jusqu’à la Messe. 3. Près de l’autel, du côté de Γévangile. — On place le cierge pascal (3) sur un grand chandelier posé à terre; près de ce chandelier, on met une base de bois ou de pierre pour y fixer le roseau, et, si c’est nécessaire, un esca­ beau qui permette au Diacre d’atteindre le cierge pascal; à l’endroit où l’on chante l’évangile, on dispose un pupi­ tre couvert d’un voile blanc (4). 4. A la crédence. A la crédence recouverte entiè­ rement d’une nappe, on prépare tout ce qui est nécessaire pour la Messe solennelle avec ornements blancs; le livre pour V Exsultet, couvert de blanc, et l'on étend le voile huméral violet par-dessus le blanc. On y met aussi les Canons, et, s’il y a des fonts baptismaux, les chandeliers des Acolytes, non allumés. Près de la crédence, on met trois (1) Si l'on n’avait plus d’eau bénite, on préparerait ce qu’il faut pour en faire avant la cérémonie; et en quantité suffisante pour les bénitiers de l’église, au cas où il n'y aurait pas de fonts baptismaux. (2) Ces grains doivent être d’encens véritable, tel qu'on le brûle dans l’encensoir; leur grosseur est proportionnée à celle du cierge pascal; en chauffant l'encens, on peut réunir plusieurs petits grains en un seul, de la grosseur voulue. (3) Ce cierge don, être entièrement de cire blanche; il convient I qu'il soit décoré d’ornements, soit peints, soit formés avec la cire I ellc-inême; vers le milieu, il a cinq petits trous disposés en forme j de croix; il ne doit pas avoir déjà été bénit. I (4) Le pupitre doit être tourné comme pour le chant de l’evangilc. I DE QVELQI ES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES coussins violets. On tient prêt, pour le chant des leçons, un pupitre nu avec un Missel. 5. A la banquette. — On la couvre du tapis des fêtes et, par-dessus, d’un tapis violet. On y met la chasuble et le manipule de couleur violette pour le Célébrant, les manipules violets des Ministres, et la barrette du Sous· Diacre. 6. Aux fonts baptismaux. — i) On aura soin, au moins la veille, de les vider, de verser l’eau dans la piscine (i), et de les nettoyer. Pour la cérémonie, on les remplit d’eau limpide; il convient de les orner de fleurs et d’herbes odoriférantes, et d’en parsemer le pavé; 2) Près des fonts, on place une table recouverte entièrement d’une nappe On y met un Missel couvert de violet; deux burettes sur un plateau, l’une contenant du saint Chrême, l’autre de l’Huile des catéchumènes; un bénitier vide et l’aspersoir; un vase pour puiser de l’eau dans les fonts; une aiguière et son plateau, de la mie de pain et du coton sur un plateau, et deux serviettes; une étole violette pour le Prêtre qui fera l'aspersion. — Le Missel peut aussi être sur un pupitre haut, placé tout près des fonts; 3) On dispose, en outre, un vase suffisamment grand, dans lequel on réservera de l’eau bénite pour l’usage de l’église et des fidèles (2); 4) Si I on doit administrer le baptême, on prépare tout ce qui est nécessaire pour ce sacrement, et, en plus, la chape blanche L On met à part un peu d’eau baptismale, pour baptiser en eus de nécessité. (2) La bénédiction de l’eau doit se faire dans le bassin des fonts baptismaux; avant d’y verser les saintes Huiles, on en retire la quantité d’eau bénite dont on aura besoin, et on la met dans le vase indique. Si les fonts ne pouvaient contenir toute la quantité d’eau à distribuer au peuple et celle qui doit devenir eau baptismale, on en mettrait dans un grand récipient auprès des fonts : on bénirait alors l’eau dans ce grand récipient, puis on en verserait dans le bassin des fonts au moment où il faut y mélanger les saintes Huiles (S. R. C., n. 3524. ad 5). On pourrait aussi, surtout s’il fallait une grande quantité d’eau bénite, en prendre un peu dans les fonts pour l’aspersion, et en bénir par ailleurs, hors de la cérémonie, avec la bénédiction ordinaire. (î) 1 Miss.. rub. du jour; Mim. Rit., tit. vi. c. r et suiv. LE SAMEDI SAIXI >25 7. En dehors de l’église, sous le portique, ou en dedans, à l’entrée. On place, sur un piédestal, un grand réchaud contenant des charbons, qu’on allume avant la fonction avec le feu tiré de la pierre (1), et des pincettes. On dispose, à quelque distance, une table recou­ verte entièrement d’une nappe; on y met une dalmatique, une étole et un manipule de couleur blanche, un Missel couvert de violet, un cierge mince, et de la mèche pour l’allumer. On prépare, près de la table, un roseau (2). portant au sommet un cierge à trois branches. — Le Missel peut aussi être sur un grand pupitre placé tout près du réchaud. Nota. — Ces préparatifs ne doivent pas se faire le Ven­ dredi Saint, sinon le soir, après que l’église a été fermée. S’il y a des fonts baptismaux, et si l’on n’a pas vidé les bénitiers le Jeudi Saint, on les vide, pour les remplir plus tard avec de l’eau bénite prise aux fonts. S’il n’y a pas de fonts baptismaux, le Célébrant, ou un autre Prêtre, bénit de l’ean à la sacristie, avant la céré­ monie. ARTICLE II Cérémonies générales du Chœur 378. — i. Au chœur, les petites Heures sont psalmo­ diées les cierges éteints ; ensuite tout le Clergé retourne à la sacristie et se rend processionnellement à la porte de l’église, pour la bénédiction du feu nouveau. En v arri­ vant, il se range sur deux ou plusieurs lignes, les plus dignes étant les plus rapprochés du Célébrant. 2. Lorsque le Diacre a pris le roseau, les membres (1) La rubrique dit : cxcutitui ignis de lapide foris eccbsiant, et ex to accenduntur carbones; et la première oraison de la bénédiction du feu nouveau suppose qu’en effet on se l’est procuré de la manière indiquée par la rubrique. (2) Ce doit être une canne de roseau ou autre plante analogue, langue de deux mètres environ; il convient de l’orner de fleurs vers k sommet. 9 3ï6 DE QUELQUES of lli I S DANS US 1 (.LISIS MAJEI’HES du Clergé se rangent en procession pour aller au chœur. Au bas de l’église, le Clergé s’arrête, et tous font la génu­ flexion quand le Diacre chante Lumen Christi ; on répond Deo gratias et l’on se relève. La même cérémonie se répète au milieu de l’église et dans le chœur L En entrant au chœur, on s’écarte pour laisser passer le Diacre ct le Célébrant; quand on a répondu Deo gratias pour la troisième fois, chacun va à sa place après avoir salué son voisin. On peut s’asseoir jusqu’au commencement de 1’Exsultet. 3. Le Chœur est debout pendant le chant de VExsultet2. Toutefois on peut s’asseoir pendant que le Diacre, ayant chanté curvat imperia, met les grains d’encens au cierge pascal; de même, pendant qu’il allume le cierge, après avoir chanté rutilans ignis accendit. 4. Après le chant de VExsultet, le Chœur s’assied, et demeure assis pendant le chant des prophéties. Après chacune d’elles, on se lève pour l’oraison; quand le Diacre chante Flectamus genua, on fait la génuflexion; et on se relève quand le Sous-Diacre chante Levate. 5. Après l’oraison qui suit la douzième prophétie, tout le Clergé se rend procçssionnellement aux fonts baptismaux; en arrivant, il se range en cercle ou sur deux lignes, suivant la disposition des lieux, les plus dignes étant les plus près'du Célébrant. On est debout pendant la bénédiction des fonts. 6. Cette bénédiction terminée, on retourne processionnellement au chœur, en chantant les litanies, dont on répète en entier chaque invocation; tous font la révé­ rence convenable à l’autel, en arrivant, se saluent mutuelle­ ment, et reprennent leurs places; quand le Célébrant est arrivé à l'autel, on se met à genoux3. 7. Après les litanies, on commence, sans interruption, la Messe, par le Kyrie eleison, et le Chœur reste à genoux comme à l’introït. 11 se lève quand le Célébrant monte à 1 autel. Après l’épitre, le Chœur se lève, et reste debout pendant le chant de ΓAlleluia. On s’assied après avoir 1 Afin., rubJdu jour; C«r. Ep.. 1. n. c. xxvir, n. 7. — 2 A/w.. ibid.; Car. Ep., 1. II, c. xxvill, n. 0 ct 10, A/ïir., ibid.; C., ibid., n. 3 ct 10. . 1 ' I 1 SAMI 1)1 SAINT répété le troisième Alleluia. On ne donne pas le baiser de paix b 8. Après la communion, le Chœur est assis pendant le chant de l’antienne Alleluia et du psaume des Vêpres. On se lève quand le Célébrant entonne Vespere autem sabbati, et l’on s’assied pendant que l’on continue l’an­ tienne. On se lève à l’intonation du Magnificat ; on s’assied pendant la répétition de l’antienne. ARTICLE III Cérémonies spéciales aux Ministres § i. — A la bénédiction du feu nouveau (i). 379. — i° Procession au porche. — i. Le Célébrant sc revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, puis de l’étole et de la chape violettes; les Ministres se revêtent aussi de leurs ornements : l’amict, l’aube, le cordon, l’étole pour le Diacre, et la chasuble pliée. 2. Après None, le Clergé étant revenu à la sacristie, tous se rendent à la porte de l’église, dans l'ordre suivant : trois Clercs marchent en avant, sur la même ligne : le premier Acolyte, au milieu, porte le bénitier et l’aspersoir; ( le second Acolyte, à gauche, les cinq grains d’encens sur un plateau; le Thuriféraire, à droite, l’encensoir sans feu et la navette; le Sous-Diacre, portant la croix, vient seul après eux (2), suivi du Clergé, les moins dignes en j (1) On tolère qu’un Prêtre différent du Célébrant fasse la bénédiction du feu nouveau et des grains d’encens, si c’est l’usage (S. R. C., n. 2684, ad 8). Dans ce cas, ce Prêtre ferait la bénédiction d’une façon privée, et assisté seulement de Clercs en surplis. Il faut remarquer que les rubriques du Missel supposent le même Célébrant pour tout (Office de ce jour, et qu’en tout cas, pour la procession du Lumen Christi et ce qui suit, le Célébrant et le Diacre doivent être les mêmes que pour la Messe (S. R. C., n. 2684, ad 8; 2783, ad 1; 2965, ad 3). (2) Il ne doit pas y avoir deux Sous-Diacres, dont l’un pour porter h croix; celle-ci doit être portée par le Sous-Diacre de la Messe (S. R. C., n. 3767, ad 30). 1 Miss., ibid. bl QI I LQI’ES OFFICES DAYS LES I ULISES MAJEI RES avant; le Célébrant marche le dernier, ayant à sa gauche le Diacre, tous deux couverts de la barrettç, et les mains jointes; le Cérémoniaire est à la droite du Célébrant. Si l’on passe devant le grand autel, tous, excepté le SousDiacre, font la révérence convenable, le Célébrant et le Diacre ayant soin de se découvrir. 3. En arrivant à la porte de l’église, on sort, si le réchaud est placé dehors; le Sous-Diacre s’arrête à quelque distance du réchaud, tournant le dos au grand autel, et le Crucifix vers le Célébrant. Le Célébrant se place en face du SousDiacre, près du réchaud, qui se trouve entre les deux; le Diacre, s’étant découvert, se met à la droite du Célé­ brant, qu’il salue en passant devant lui; l’Acolyte qui tient les grains d’encens, et le Thuriféraire se mettent à la droite du Diacre; le premier Acolyte, ayant déposé le bénitier sur la crédence, y prend le Missel, et le tient ouvert devant le Célébrant, un peu à sa gauche. — S’il y avait un pupitre haut, ΓAcolyte garderait le bénitier, et resterait entre les deux autres Clercs. 380. — 2° Bénédiction du feu nouveau et des grains d’encens. — 1. Le Célébrant se découvre et donne sa barrette au Diacre; celui-ci la reçoit avec les baisers ordi­ naires, et la remet, ainsi que la sienne, au Cérémoniaire qui les dépose. Le Diacre assiste le Célébrant, et relève le bord de la chape aux bénédictions, aspersions, et encen­ sements. Les membres du Clergé sont rangés sur deux lignes, depuis le Sous-Diacre jusqu’au Célébrant, les plus dignes près de celui-ci. Sous· Diacre. 2 o < RÉCHAUD ζ- Célébrant. Dim o S U· υ LE SAMEDI SAINT 32<) 2. Le Célébrant, les mains jointes, dit alors à voix haute, sans chanter, Dominus vobiscum et les trois oraisons de la bénédiction du feu nouveau 1. 3. Il dit ensuite l’oraison pour la bénédiction des grains d’encens2 : l’Acolyte qui les porte, les tient devant lui. Pendant cette oraison, le Thuriféraire met du feu bénit dans l’encensoir. 4. La quatrième oraison finie, le premier Acolyte ferme le livre, le replace sur la table, reprend le bénitier et rejoint les autres Clercs. Le Célébrant met de l’encens dans l’encensoir, et le bénit comme à l’ordinaire3 : il est assisté du Diacre, et du Cérémoniaire qui relève le bord de la chape. Ensuite, le Diacre lui ayant présenté l’aspersoir avec les baisers d’usage, le Célébrant asperge le feu, puis les grains d’encens, au milieu, à sa gauche, et à sa droite, en disant à voix basse l’antienne Asperges me. Le Diacre reçoit ensuite l’aspersoir, et présente l’encensoir au Célé­ brant avec baisers. Celui-ci encense le feu, puis les grains d’encens, comme il les a aspergés, mais sans rien dire L 5. Le premier Acolyte dépose alors le bénitier sur la table; le Thuriféraire met de nouveau du feu bénit dans l'encensoir. Le Diacre sc rend près de la table; assisté du Cérémoniaire et du premier Acolyte, il quitte la chasuble pliée et l’étole violettes, puis prend l’étole, la dalmatique et le manipule de couleur blanche (1); il revient ensuite à la droite du Célébrant. Le premier Aco(1) Le Sous-Diacre doit-il prendre le manipule en ce moment ? Les auteurs sont partagés sur cette question; le Cérémonial des Evêques. en deux circonstances analogues» le prescrit dans l’une et ne le men­ tionne pas dans l’autre. Les uns lui font prendre le manipule en ce moment, pour se conformer au Diacre; les autres» seulement après Y Exsultet. en même temps que le Célébrant et le Diacre prennent le manipule et la chasuble de couleur violette. Nous sommes de cette dernière opinion; car le Sous-Diacre n’a aucune raison, dans le cas présent, de sc conformer au Diacre qui remplit l’Office spécial de chanter ΓExsultet ; il n’en a pas davantage de prendre le manipule précisément pour porter la croix, alors qu’en toutes les autres circons­ tances il le quitte pour faire la même action. 1 Miss.. rub. du jour; CVrr. 2s 0., 1. Il, c. XXVIII. n. 1. jour, —8 Miss., ibid. — 4 Miss., ibid. 2 Λ/irr.. rub. du 3?0 DE QI ELQVES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES lytc prend sur la crédence le petit cierge préparé, et l’al­ lume au feu nouveau. §2. — A la procession avec le cierge à trois branches 381. — i° Ordre de la procession. — r. Le Célébrant, assisté du Diacre et du Cérémoniaire, met et bénit de nouveau l’encens, pour la procession et pour l’encensement du livre de V Exsultet. 2. Le Diacre prend ensuite des deux mains le roseau, le Cérémoniaire donne la barrette au Célébrant, et la pro­ cession se met en marche dans l'ordre suivant : En tète marche le Thuriféraire, portant de la main droite l’en­ censoir ouvert; à sa droite le second Acolyte, portant les grains d’encens dans le plateau, qu’il tient des deux mains à la hauteur de la poitrine. Après eux viennent le Sous-Diacre portant la croix, suivi des membres du Clergé, deux à deux, les moins dignes en avant; puis le Diacre portant le roseau, et ayant à sa gauche le premier Acolyte, qui tient le petit cierge allumé; enfin, le Célé­ brant, les mains jointes et la tète couverte, ayant à sa gauche le Cérémoniaire. 3. Pendant cette procession, un Clerc porte la barrette et les ornements violets du Diacre à la banquette. On reporte les autres objets à la sacristie. 382. — 20 Retour au chœur. — 1. Lorsque le Célé­ brant est entré dans l'église, la procession s’arrête; le Diacre incline un peu le roseau vers le premier Acolyte, pour allumer une des trois branches; il relève ensuite le roseau, fléchit le genou, et chante Lumen Christi, sur un ton assez modéré pour pouvoir reprendre deux autres fois en élevant la voix. A l’exception du Sous-Diacre, tous, même le Célébrant, qui se découvre auparavant1, font la génuflexion en même temps que le Diacre; le Chœur répond Deo gratias, et tous se lèvent. 1 Mist., rub. du jour; Car. Ep., 1. Π, c. xxvni. n. 6; Ment. Rit. 33 τ LE SAMEDI SAINT 2. La procession s’avance ensuite jusqu’au milieu de l’église. Alors le Diacre allume une deuxième branche, et, ayant fait la génuflexion comme la première fois avec tout le Clergé, il chante, sur un ton plus élevé, Lumen Christi ; on répond Deo gratias sur le même ton, et on se lève. 3. La procession entre ensuite au chœur. Arrivé devant l'autel, le Diacre allume la troisième branche, fait la génu­ flexion, et chante une troisième fois, sur un ton encore plus élevé, Lumen Christi ; on observe les mêmes céré­ monies, et on répond Deo gratias. 4. En arrivant à l’autel, le Thuriféraire se retire du côté de l’évangile; l’Acolyte qui porte les grains d’encens, du côté de l’épître; le Sous-Diacre Porte-croix se met du côté de l'évangile, à la droite du Thuriféraire; le premier Acolyte éteint le petit cierge et le donne au Cérémoniaire, puis il reçoit du Diacre le roseau, et se place du côté de l’épître, à la gauche du second Acolyte : ils laissent, au milieu, un espace suffisant pour le Célébrant et le Diacre, lis se trouvent alors placés comme suit : Thuriféraire, Sous-Diacre, 1 ”r Acolyte, 2e Acoh te. 5. Au bas des degrés, le Diacre se place à la droite du Célébrant, dont il reçoit la barrette avec baisers, et la donne au Cérémoniaire; tous font la révérence convenable, excepté le Sous-Diacre et l’Acolyte qui tient le roseau. Le Célébrant monte à l’autel et le baise; le Diacre reste au bas des degrés; le Cérémoniaire dépose le petit cierge et la barrette, prend le livre pour VExsultet, et l’apporte au Diacre. § 3. — A ΓExsultet. 383. — i° Bénédiction du Diacre. — i. Le Diacre, ayant reçu le livre, monte, s’agenouille sur le marchepied, et dit au Célébrant Jube Domne benedicere. Le Célébrant, s’étant tourné vers lui, le bénit comme pour l’évangile, en disant Dominus sit... suum paschale praconium au lieu S- ✓ •aJ) r 332 DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES de euangelium suum ; il fait ensuite sur lui un signe de croix et lui donne sa main à baiser (t). 2. Le Diacre descend alors au bas des degrés, entre le Sous-Diacre et l’Acolyte portant le roseau; il fait la génu­ flexion et salue le Chœur avec le Cérémoniaire, le Thuri­ féraire et le second Acolyte, et tous se rendent au pupitre, chacun se retournant sans changer de place par rapport aux autres. ' 384. — 2° Placement. — Arrives devant le pupitre, tous se tiennent sur une seule ligne, tournés comme le Diacre, et placés clans l’ordre suivant : PUPITRE. ° Acolyte, icr Acolyte, Diacre. Sous-Diacre, Thuriféraire» Cérémoniaire. Le Sous-Diacre tourne le Crucifix vers le Célébrant, qui va au coin de l’épître et sc tourne vers le Diacre. 385. — 3° Chant de 1’Exsultet. — i. Le Diacre place le livre sur le pupitre, l’ouvre, et l’encense comme à l’évan­ gile; puis, les mains jointes, il chante ΓExsultet. Le Thuri­ féraire va déposer l’encensoir, et revient à la place qu’il occupait. (i) Plusieurs auteurs, s’appuyant sur le Cérémonial des Évêques, qui, à l’office pontifical de ce jour, prescrit au Diacre de ne pas baiser la main de l’Evêque, en ont conclu que le Diacre ne doit pas baiser la main du Prêtre Célébrant. Mais, avec d’autres auteurs, nous somma de l’avis contraire, car les circonstances sont différentes. En effet, tout se passe ici comme avant le chant de l’évangile, avec toutifois cette différence que le Diacre ne dépose pas d’abord le livre sur l’autel et ne récite pas Munda cor meum. Or, quand le Diacre doit, avant le chant de l’évangile, recevoir la bénédiction de l’Évêque, il lui baise la main après avoir déposé l’évangéliairc sur l’autel, avant de réciter Munda cor meum ; mais non après la bénédiction. On comprend, dès lors, que le baisement de la main de l’Évêque n’ait pas lieu pour le chant de V Exsultet. La même raison n’existe pas quand In fonction est célébrée par un Prêtre, puisqîl’alors c’est après la bénédiction que sc fait le baisement de la main : aussi, le Missel prescrit-il au Diacre de recevoir la bénédiction comme pour l’évangile, sans aucune res­ triction. IJ SAMEDI SAINT 333 2. Après avoir chanté les paroles curvat imperia, le Diacre s’arrête; accompagné du second Acolyte et du Cérémo­ niaire, il va près du cierge pascal, monte, s’il le faut sur l’escabeau, et fixe dans le cierge les grains d’encens en forme de croix et en cet ordre (1) : Le Diacre revient ensuite au pupitre et continue; le deuxième Acolyte va déposer le plateau à la crédence, v prend le petit cierge éteint, et retourne à sa place près du Diacre. 3. Après avoir chanté les paroles rutilans ignis accendit, le Diacre, accompagné du premier Acolyte, s’approche du cierge pascal, prend le roseau, et allume le cierge pascal au moyen d’une des trois branches du cierge triangulaire. Ensuite il revient au pupitre, et continue; le premier Aco­ lyte, ayant repris le roseau, le fixe sur sa base, et retourne au pupitre. 4. Lorsque le Diacre a chanté les paroles apis mater eduxit, il s’arrête un instant ; le deuxième Acolyte, ayant allumé au cierge à trois branches le petit cierge qu’il tient, va allumer les lampes qui sont près du grand autel, puis celles des autres autels. Quand les premières sont allumées, le Diacre continue et achève V Exsultet. Nota. — Si le Saint-Siège est vacant, le Diacre omet una cum beatissimo Papa nostro ; s’il n’y a pas d’Évèque diocésain, il omet et Antistite nostro ; on omet toujours tout ce qui concerne l’Empereur et l’empire romain. 5. U Exsultet fini, le Diacre ferme le livre et le laisse sur le pupitre; le Sous-Diacre donne la croix au Thuri(i) Pour les fixer plus facilement, le Diacre peut chauffer un peu 1rs grains d’encens à la flamme d’un cierge. La croix formée par les grains d’encens doit regarder le Célébrant, pendant le chant de V Exsultet ; après la cérémonie, elle doit toujours être tournée vers les fidèles (S. R. C., n. 4198, ad 7). ??.[ DE QUELQUES OFFICES DANS LES EGLISES MAJECKES féraire, qui la dépose près de la crédence. Les Ministres sacrés, avec les Acolytes et le Cérémoniaire, font la génu­ flexion devant l’autel et se rendent à la banquette (i); le Célébrant s’y rend en même temps, par le plus court chemin. Le Thuriféraire enlève le pupitre de PExsultel, et place au milieu du chœur le pupitre nu, avec le livre pour le chant des prophéties. § 4. — Aux prophéties (2). 386.— i° Cérémonies à l’autel. — 1. Arrivé à la ban­ quette, le Célébrant, aidé du Cérémoniaire, quitte la chape, prend le manipule et la chasuble de couleur violette; le Diacre, aidé du premier Acolyte, quitte les ornements blancs, prend le manipule, l’étole et la chasuble pliée de cou­ leur violette; le Sous-Diacre, aidé du second Acolyte, prend le manipule violet. Les Acolytes emportent à la sacristie les ornements blancs du Diacre, ainsi que la chape violette s’il n’y a pas de fonts baptismaux. 2. Le Célébrant et ses Ministres, étant parés, montent au coin de l’épître par le plus court chemin, et se placent comme pour l’introït. Le Célébrant lit les prophéties· et les traits pendant qu’on les chante au chœur. Après qu’il a lu chaque prophétie et, s’il y a lieu, le trait, il peut aller s’asseoir avec ses Ministres; dans ce cas, ils vont à la banquette par le plus court chemin, et à la fin du chant, ils reviennent de meme à l’autel, où les Ministres se placent en ligne derrière le Célébrant. 3. Quand le chant de la prophétie, ou du trait s’il y en a un, est terminé, le Célébrant chante Oremus, le Diacre chante Flectamus genua, faisant la génuflexion ainsi que tout le Chœur, le Célébrant excepté; le Sous-Diacre, se (1) Le Diacre qui chante V Exsultet doit remplir la fonction de Diacre pendant toute la cérémonie (S. R. C., n. 2684, ad 8; 2965, ad 3). (2) Les prophéties ne peuvent pas être omises, et doivent être chan­ tées en entier; il n est pas permis à celui qui chante une prophétie de l’interrompre quand le Célébrant a fini de la lire à l’autel (S. R. C., n. 2436, ad 4; 3194, ad 8). ■Μ· LE SAMEDI SAINT 335 relevant, chante Levate, et tous se lèvent; le Célébrant chante l’oraison sur le ton férial, les mains étendues. I I I I I 387. — 2° Cérémonies au chœur. — î. Pendant que le Célébrant quitte la chape et prend la chasuble, le second Cérémoniaire va inviter celui qui doit chanter la première prophétie et le conduit au pupitre. Le Lecteur dépose sa barrette, vient au pupitre les mains jointes, et fait les révérences convenables à l’autel et au Chœur, conjoin­ tement avec le Cérémoniaire, qui se tient à sa gauche. 11 pose ensuite les mains sur le bord du livre, et, quand le Célébrant et ses Ministres sont montés à l’autel, il commence la prophétie. 2. Après la prophétie, le Lecteur attend devant le pupitre, avec le Cérémoniaire, qu’on ait chanté Flectamus genua, Levate; puis ayant fait la génuflexion avec tout le monde, ils saluent le Chœur, et le Cérémoniaire reconduit le Lecteur à sa place. — S'il y a un trait, ils font les révé­ rences convenables à l’autel et au Chœur, aussitôt après la prophétie. Pendant l’oraison, ou vers la fin du trait, quand il y en a un, le Cérémoniaire conduit au pupitre celui qui doit chanter la leçon suivante. 3. Les Lecteurs suivants observent les mêmes cérémonies que le premier; on commence par les moins dignes pour le chant des prophéties. Si les membres du Clergé ne sont pas assez nombreux, les mêmes chantent plusieurs prophéties; au besoin, des Chantres pourraient aussi en chanter, même de la place qu’ils occupent habituelle­ ment. — La douzième oraison n’est pas précédée de Flectamus genua. Nota. — Si l’on doit administrer le baptême après la bénédiction des fonts, un Prêtre, revêtu du surplis, de l’étole violette, et de la chape pour les adultes, fait d’avance, pendant les prophéties, les exorcismes et cérémonies sur les Catéchumènes (enfants ou adultes), jusqu’aux onctions de l’Huile des Catéchumènes inclusivement, c’est-à-dire jusqu’au moment où l’on quitte les ornements violets : ilsc conforme au .Rituel. S'il n'y a pas de Prêtre pour faire DE Ql ELQI ES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES 330 les exorcismes, le Célébrant les fait lui-même, soit avant d’entrer aux fonts et de les bénir, soit après les avoir bénis § s· A la bénédiction des fonts baptismaux (i). 388. — i° Procession aux fonts. — 1. Vers la fin delà 12 douzième prophétie, les Acolytes allument les cierges de leurs chandeliers. Pendant l’oraison qui suit, un Clerc (qui peut être le Thuriféraire) va prendre le cierge pascal, qu’il ôte de son chandelier; un autre enlève le pupitre du milieu du chœur, et se tient prêt à prendre la croix de procession. 2. Après la dernière oraison, le Célébrant et ses Mi­ nistres vont directement à la banquette; les Acolytes ôtent le manipule aux Ministres sacrés, prennent les chan­ deliers, et vont à l’entrée du chœur avec le Porte-croix (2); le Célébrant, aidé du Cérémoniaire, quitte la chasuble et le manipule, et se revêt de la chape. 3. Les Chantres commencent alors le trait Sicut cervus, et l’on se rend processionnellement aux fonts baptismaux dans l’ordre suivant : celui qui porte le cierge pascal le tient des deux mains et marche le premier; il est suivi du Porte-croix entre les Acolytes, puis des Chantres et du Clergé; vient ensuite le Célébrant, entre ses Ministres, qui relèvent les bords de la chape, tous trois couverts de la barrette. En sortant du chœur, tous font la révérence convenable, excepté le Porte-croix et les Acolytes. — Pen­ dant ce temps, on place les trois coussins violets sur le bord du marchepied de l’autel. 389. — 2° A l’entrée des fonts aptismaux. — Lors­ qu’ils sont arrives à l’entrée du baptistère, le Porte-croix (1) La bénédiction des fonts doit être faite par le Célébrant, et non par un autre Prêtre (S. R. C., n. 1189; 2783, ad 1). S’il n’y a pas de fonts, on ne peut pas la remplacer par la bénédiction ordinaire de l’eau, faite en public â cc moment (S. R. C., n. 3271, ad 1). (2) Ce n’est pas le Sous-Diacre, mais un Clerc < n surplis, qui doit porter la croix; le Célébrant doit être entre ses deux .Ministres, 357 1.1. SAMI HI SAINT et les Acolytes s’arrêtent en dehors, et se retournent lace au Célébrant; les membres du Clergé s’arrêtent aussi, et se rangent sur deux lignes; le Cérémoniaire reçoit les barrettes du Célébrant et des Ministres. Un Clerc, ayant pris le Missel, le tient ouvert devant le Célébrant, qui, les mains jointes, chante Dominus vobiscuin, et, sur le ton férial, l’oraison Omnipotens sempiterne Deus, respice. 390. — J» Bénédiction de l’eau. — 1. Ensuite, le Clerc qui porte le cierge pascal, le Porte-croix et les Acolytes, entrent dans l’enceinte des fonts, suivis du Clergé, s’il y a assez de place, ainsi que du Célébrant et de ses Ministres. Autant que possible, le Porte-croix et les Acolytes se placent en face du Célébrant de manière que les fonts sc trouvent entre lui et la croix; le Crucifix est tourné vers lui; le Clerc qui tient le cierge pascal se place près d’eux, ou près du Diacre; le Cérémoniaire, ayant déposé les barrettes, prend la serviette. Le Clerc tenant le Missel se place de nouveau devant le Célébrant, un peu à gauche. 2. Le Célébrant, les mains jointes, chante Dominus lobiscum, puis, sur le ton férial, l’oraison Omnipotens sem­ piterne Deus, adesto. Il conclut l’oraison en élevant la voix comme pour le chant de la préface : Per omnia scecula saculorum; puis il poursuit, toujours les mains jointes, le chant de la bénédiction en forme de préface. 3. Pendant cette préface, on observe ce qui suit : 1) Après les paroles gratiam de Spiritu, le Célébrant divise l’eau en forme de croix avec la main droite étendue, qu’il essuie aussitôt avec la serviette présentée par le Diacre, et continue; 2) Après non inficiendo corrumpat, il touche la surface de l’eau avec la même main, qu'il essuie aussitôt; 3) En disant per Deum vivum, per Deum verum, per Deum sanctum, il fait trois signes de croix sur les fonts; 4) Après super te ferebatur, les Ministres s’écartant un peu, il divise l’eau avec la main droite, et en jette un pçu CÉRÉMONIAL. ---- II. 23 338 DE QUELQUES Oi l ICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES hors des fonts, vers les quatre points cardinaux (d’abord vers l’orient), de cette manière : 2 puis il s’essuie la main et continue; le Cérémoniaire essuie le bord des fonts, s’il y a lieu. En disant benedico te, le Célébrant fait un signe de croix sur les fonts; 5) A Hcec nobis preecepta, il baisse le ton ct chante recto tono ; après tu benignus aspira, il souffle trois fois sur l’eau en forme de croix, et continue; 6) Après purificandis mentibus efficaces, il reçoit du Diacre le cierge pascal, le plonge un peu dans l’eau, et chante Descendat in hanc, etc.; il retire le cierge de l’eau, le replonge davantage, ct répète d’un ton plus élevé Des­ cendat, etc.; il le retire encore, le plonge une troisième fois jusqu'au fond, et répète d’un ton encore plus élevé Descendat, etc. Ensuite, tenant le cierge immergé, il souffle trois fois sur l’eau en forme de ύ, et chante totamque hujus.,, feecundet effectu ; 7) Après ces paroles, il retire le cierge de l’eau et le remet au Diacre; celui-ci le rend au Clerc, qui l’essuie avec une serviette. Le Célébrant continue ct achève la préface; à la conclusion, il baisse le ton, et dit Per Domi­ num, etc. On répond Amen. 8) Le Diacre et le Sous-Diacre ont soin, chaque fois qu’il le faut, de relever les bords de la chape. 4. A la fin de la préface, le Cérémoniaire donne la ser­ viette au Diacre; celui-ci la présente au Célébrant avec baisers, la reçoit de meme, ut la rend au Cérémoniaire. 391. — 4° Aspersion de l’eau bénite. — 1. La préface terminée, le Célébrant et ses Ministres s’éloignent un peu des fonts; un Clerc, ayant pris le bénitier ct le vase pour puiser l’eau, en puise dans les fonts et en met dans le bénitier. Le plus digne du Clergé, ou un autre Prêtre υη ΕΕ SAMEDI SAISI Λ suivant l’usage, se revêt de l’étole violette, que lui pré­ sente le Cérémoniaire. 2. Ce Prêtre, accompagné du Porte-bénitier à sa droite, va sc placer devant le Célébrant, auquel il donne l’aspcrsoir : tous deux s’étant salués mutuellement. Le Célébrant se signe au front avec l’aspersoir, asperge le Prêtre, puis le Diacre et le Sous-Diacre, qui s’inclinent et se signent, et rend l’aspersoir au Prêtre. 3. Le Prêtre, accompagné du Porte-bénitier, fait ensuite l’aspersion du Clergé, puis parcourt l’église en aspergeant les fidèles; pendant ce temps, le Célébrant et ses Ministres peuvent s’asseoir et se couvrir. Il revient ensuite aux fonts, remet l’aspersoir et l’étole au Porte-bénitier, et reprend sa place au chœur. 4. S’il n’y a pas d’autre Prêtre, le Célébrant fait luimême l’aspersion, après s’être signé avec l’aspersoir pré­ senté par le Diacre : il est accompagné du Diacre, du SousDiacre, du Cérémoniaire ct du Porte-bénitier. 5. Pendant l’aspersion, un Clerc puise dans les fonts et met à part l’eau bénite dont on a besoin, y laissant la quantité nécessaire pour les baptêmes. On remplit les béni­ tiers de l’église. 392. 5” Infusion des saintes Huiles. — 1. Après l’aspersion, un Clerc prend le plateau contenant les saintes Huiles, s’approche des fonts, ct se tient à la droite du Diacre, qui présente les ampoules au Célébrant. Celui-ci verse de l’Huile des catéchumènes dans l’eau des fonts, en forme de croix, disant à voix haute Sanctificetur, etc.; ayant rendu l’Huile des catéchumènes et pris le saint Chrême, il en verse de même, disant infusio chrismatis, etc. ; il reprend ensuite l’Huile des catéchumènes, dit Commixtio, etc., et aux mots in nomine Patris, etc., il verse des deux Huiles saintes ensemble, toujours en forme de croix (1); le Diacre I i ’ I (1) I le Les Jeudi Saint ta avoir les I vait I Huiles; 1 saintes à ct, précédent. temps. avoir Huiles Si. dans une fois à Les n’ayant un bief reçues, sont employer Curés pas pu delai, un Prêtre, doivent sc on celles les faire procurer omettrait en qui surplis ont leur le samedi, avec I bénites possible l'infusion et etc on des étole pour pou- saintes violette, ?|(> DE Q( ELQl ES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEIHES reçoit les deux ampoules et les remet au Clerc, qui les dépose. Le Célébrant, du bout de la main droite, répand l’IIuile dans les fonts et la mêle avec l’eau, puis il s’essuie la main avec le coton. 2. Après la bénédiction des fonts, le Célébrant, près de la crédence, se nettoie les mains avec la mie de pain, et les lave : deux Clercs présentent l’aiguière, le plateau et la ser­ viette : les Ministres sacrés relèvent les bords de la chape. Nota. — Si l'on administre le baptême, le Célébrant, assisté du Diacre et du Sous-Diacre, le fait en ce moment. Si un Prêtre a fait, pendant les prophéties, les exorcismes et cérémonies préparatoires, le Célébrant prend aussitôt l’étole et la chape blanches, et commence les cérémonies du baptême à AÊ, Credis in Deum? ou, pour les adultes, à Ouis vocaris? c’est-à-dire là où en était resté le Prêtre qui a fait les exorcismes (i). — Après le baptême, le Célébrant se purifie les mains comme il est dit plus haut; il reprend ensuite l’étole et la chape violettes. § 6. — Aux litanies. 393. — i° Retour à l’autel. — i. Après la bénédiction des fonts baptismaux, ou après l'administration du baptême, les verserait d’une façon privée (S. R. C., n. 2436, ad 3; 2650, ad 3; 3879). Mais si l’on ne pouvait pas avoir dans un bref délai les saintes Huiles nouvelles, ou s’il fallait faire un baptême avant de les recevoir, on ferait la bénédiction des fonts avec les saintes Huiles de l’année précédente (S. R. C., n. 2773, ad 1 ; 3092; 3879)· Si l’on a 1° bénédiction des fonts avec les Huiles anciennes, on ne réitère pas la bénédiction de l’eau, ni l’infusion des Huiles, après avoir reçu les Huiles nouvelles; l’eau baptismale ainsi faite sert jusqu'à la vigile de la Pen­ tecôte, où l’on fait la bénédiction avec les Huiles nouvelles (S. R. C., n, 2773, ad 3). La S. R. C. condamne l’abus de retarder sans motif la distribution des saintes Huiles aux Curés; elle défend aussi de faire avec solennité l’infusion des Huiles nouvelles dans les fonts, quand elle a été omise le Samedi Saint (S. R. C., n. 2650, ad 3; 3879). (1) Le Cérémonial des Évêques (1. Il, c. xxvn, n. 18) et le Rituel (tit. II, c. I, n. 27) recommandent l’administration solennelle du baptême dans la cérémonie de ce jour et dans celle de la vigile de la Pentecôte, pour conserver l'intégrité du rite des premiers siècles; si bien que k Cérémonial prescrit de ne baptiser personne dans les huit jours qui précèdent, sauf en cas de danger. ‘Λ LE SAMI bl SAIS I on retourne au chœur en procession, dans le même ordre qu’on en est venu, et en chantant les litanies du Missel. Elles sont chantées par deux Chantres en surplis, qui, marchant derrière la croix, les commencent en quittant le baptistère; et le Chœur répète en entier chaque invo­ cation. 2. Tous, en arrivant , font la révérence convenable à l’autel, excepté le Porte-croix et les Acolytes, se saluent mutuellement, et se rendent à leurs places. Le Clerc qui porte le cierge pascal le replace sur son chandelier; les Acolytes mettent les chandeliers à la crédence, et le Portecroix dépose la croix auprès. 3. Les deux Chantres laissent passer le Célébrant, et se placent au milieu du chœur. Arrivés devant l’autel, le Célébrant et ses Ministres font la révérence convenable et se rendent à la banquette : le Célébrant quitte la chape, le Diacre et le Sous-Diacre quittent la chasuble pliée : le Cérémoniaire et les Acolytes reçoivent ces ornements et les déposent sur la banquette. 394. — 2° Prostration. — 1. Le Célébrant et les Mi­ nistres sacrés, revenus devant l’autel, s’agenouillent sur le pavé, et se prosternent sur les degrés mettant les mains et la tète sur les coussins; en même temps, tous se mettent à genoux. 2. Pendant ce temps, les deux Chantres à genoux, devant un tabouret, au milieu du chœur, continuent les litanies, — qu’on n’a pas interrompues, et le Chœur répète chaque invocation en entier. Nota. — S'il n'y a pas de fonts baptismaux, les Acolvtcs mettent les coussins violets au bord du marchepied de l’autel pendant la douzième prophétie; après l’oraison qui suit, un Clerc enlève le pupitre au milieu du chœur, et met à la place le tabouret pour les deux Chantres; ceuxci viennent se placer devant. Le Célébrant et ses Ministres, étant descendus directement à la banquette, quittent la chasuble et le manipule, aidés par le Cérémoniaire et les 1 Mcin. Kit., tit. vt. c. IL § VL η. I. DF QUELQUES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEURES Acolytes; puis ils vont devant l’autel, font la révérence convenable, et se prosternent comme il est dit plus haut; en meme temps, tous se mettent à genoux, et les deux Chantres commencent les litanies, dont le Chœur répète en entier chaque invocation. 395. — 3° Habillement des Ministres sacrés. — i. Au verset Peccatores, le Célébrant et ses Ministres se lèvent, et font la révérence convenable à la croix avec les Ministres inférieurs, qui sont venus devant l’autel; sans saluer le Clergé, ils se rendent à la sacristie l’un derrière l’autre, se couvrant de la barrette une fois sortis du chœur, et pré­ cédés des Acolytes, qui marchent l’un à côté de l’autre, sans chandeliers. Ils se revêtent des ornements blancs pour la Messe. — Ils pourraient aussi se rendre à la ban­ quette, où l’on apporterait les ornements. Nota. — S’il n’y a pas de fonts baptismaux, les Acolytes allument leurs chandeliers à la sacristie; s’il y en a, les chandeliers restent allumés à la crédence. 2. Pendant ce temps, des Clercs allument les cierges de l’autel, ôtent le parement violet, les coussins violets, le tapis violet qui couvrait les degrés, ou bien ils mettent un tapis s’il n’y en avait pas; ils disposent' sur l’autel le Missel couvert de blanc, et les Canons; ils enlèvent le voile violet de la crédence, les ornements et le tapis violet de la banquette. Ils pourraient placer des vases de Heurs entre les chandeliers. 3. Les deux Chantres ont soin de chanter assez lente­ ment, de façon que tous les préparatifs soient terminés avant la fin des litanies. §7· — A la Messe et aux Vêpres. 396. - 1“ Λ la Messe. 1. A V Agnus Dei des litanies, au signe du Cérémoniaire, le Célébrant et ses Ministres quittent la sacristie pour sc rendre au chœur, de manière à se trouver devant l’autel après Christe exaudi nos. Les . LE SAMEDI SAINT 3-J.3 Acolytes les précèdent, portant les chandeliers allumés, ou, si les chandeliers sont déjà à l’autel, tenant les mains jointes. En entrant au chœur, les Ministres sacrés se dé­ couvrent, mais ne saluent pas le Clergé, qui est à genoux. 2. Après Christe exaudi nos, on commence immédia­ tement le Kyrie eleison solennel, et les deux Chantres des litanies retournent à leur place. 3. Arrivés à l’autel, les Ministres sacrés font la révérence convenable, et le Célébrant commence la Messe, comme à l’ordinaire, disant le psaume Judica me et Gloria Patri, etc.; il monte ensuite à l’autel, le baise, fait l’encensement de l’autel, et est encensé par le Diacre; aussitôt après, il dit, au coin de l’épître, le Kyrie eleison avec ses Ministres. 4. On continue ensuite la Messe avec les cérémonies accoutumées, sauf les particularités suivantes : 1) Dès que le Célébrant a entonné le Gloria in excelsis, et non auparavant, le premier Acolyte sonne la clochette pendant tout le temps que le Célébrant récite l’hymne; on joue de l’orgue, on sonne les cloches de l’église, et l’on découvre les images et statues qui étaient voilées. Nota. — Là où il y a plusieurs églises, on ne doit sonner les cloches extérieures d’aucune d’entre elles qu’après qu’on a sonné celles de l’église principale A 2) Après qu’il a lu l’épître, le Célébrant s’arrête; quand il a béni le Sous-Diacre, les Ministres sacrés étant placés comme pour l'introït, il chante trois fois Alleluia, en tenant les mains jointes et en élevant le ton à chaque fois. Le Chœur le répète autant de fois et de la même manière. Puis le Célébrant lit le trait. 3) Les Acolytes assistent à l’évangile sans chandeliers, les mains jointes. On ne dit ni Credo, ni offertoire. On ne dit point Agnus Dei, et l’on ne donne point le baiser de paix. Après Pax Domini..., le Diacre, ayant fait la génu­ flexion avec le Célébrant, passe à sa gauche et fait la génu­ flexion en arrivant; le Sous-Diacre, qui a fait la génu­ flexion en même temps que le Célébrant, monte à sa droite. 1 S. R. C., n. 170; 673; 1079: >138: 1140, ad 6. nr Q’ I'LQI I S OJ I ICTS DA\S l.l'S I (H.ISES MVJITJIES -Ί I 397. — 2υ Aux Vêpres. — i. Après la communion du calice, ou, s’il y a lieu, après la distribution de la com­ munion aux fidèles, les Chantres entonnent l’antienne Alleluia, etc., puis le psaume Laudate Dominum onutes. Quand il a pris l’ablution, le Célébrant, au coin de l’épître, [ récite l’antienne et le psaume avec scs Ministres1 : le Diacre est placé comme pour l’introït; le Sous-Diacre se place de même, apres avoir porté le calice à la crédence. Pendant ce temps, le Thuriféraire prépare l’encensoir. Lorsqu’on a répété l’antienne Alleluia, le Célébrant, les mains jointes, entonne Vespere autem sabbati, et continue l’antienne j à voix basse avec ses Ministres 2. 2. L’antienne terminée, deux Chantres entonnent le Magnificat ; le Célébrant fait le signe de croix, et va au milieu de l’autel avec le Diacre et le Sous-Diacre, qui se placent le premier à sa droite et le second à sa gauche. Le Thuriféraire se présente. On fait la bénédiction de . l’encens et l’encensement de l’autel comme à l’ordinaire : le Célébrant récitant le Magnificat alternativement avec ses Ministres. 3. Après l’encensement de l’autel, le Diacre, ayant à sa gauche le Sous-Diacre, encense le Célébrant comme à la Messe, puis, accompagné du Thuriféraire, va encenser le Chœur. Le Célébrant et le Sous-Diacre demeurent au coin de l’énître, placés comme pour l’introït. Lorsqu’il a fini l’encensement du Chœur, le Diacre vient devant l’autel, du côté de l’épître, et encense le Sous-Diacre, qui se tourne vers lui sur sa gauche; puis, ayant remis l’encensoir au Thuriféraire, le Diacre monte à la droite du Célébrant, se tourne sur sa gauche vers le Thuriféraire, et est encensé par lui. Celui-ci achève l’encensement comme à l’ordinaire. 4. Lorsqu’on a répété l’antienne Vespere autem, le Célébrant va au milieu de l’autel avec ses Ministres, qui s’y placent l’un derrière l’autre, baise l’autel, se tourne, et chante Dominus vobiscum ; il chante ensuite la postVK rub. du jour. —! Tons les ailleurs; cf. n. 12. · 1 Mtttb Rit., tjt, VI, c. n. §6. ■ ’ r? ' ; .. lii SAMP.ht SAINT 3P coin de l’épître, les mains étendues; et lout le reste se fait comme à l’ordinaire : le Diacre ajoute deux Alleluia à lie Missa est. Nota. — Après la ceremonie, on reporte le Saint-Sacre­ ment dans l’église; on enlève le roseau avec le cierge à trois branches, ainsi que sa base. On peut donner la commu­ nion pendant et immédiatement après la Messe (i). communion au ARTICLE IV Règles particulières aux Messes privées, aux Vêpres, et aux Complies. 398. — i. Celui qui a le privilège personnel de dire en ce jour une Messe privée, ne peut la célébrer qu’après la sonnerie des cloches : il commence comme de coutume, par le psaume Judica nie, sans lire les prophéties ni les litanies1; après les prières de la Confession, il monte à l’autel, le baise, et, sans aller au Missel, il dit aussitôt le Kyrie et le Gloria ; après l’épître, il dit Alleluia alter­ nativement avec le Servant; il continue la Messe comme dans le Missel; à la fin, il dit les Vêpres avec le Servant2. 2. Si l’on récite les Vêpres en dehors de la Messe, après Pater et Ave, on dit l’antienne Alleluia et le psaume Lan­ iate Dominum ; après la répétition de l’antienne Alleluia, on dit l’antienne Vespere autem et le Magnificat ; après la répétition de l’antienne et l'oraison, on dit Benedicamus Domino avec deux Alleluia, et Fidelium anima·, etc. On ajoute seulement Pater noster..., si l’on ne récite pas immé­ diatement les Complies 3. 3. Pour les Complies : après la leçon brève et la Con­ fession, on ajoute Alleluia à Sicut erat ; puis on dit les trois psaumes sans antienne. A Nunc dimittis, on dit l’antienne (l) Célébrant Le diatement la Messe après (S. R. la C., ne pourrait Messe n. étant 4177, ad pas donner encore la communion immé­ revêtu des ornements sacres de 3). 1 S. R C., n. 261s, nd 2 et 3. —8 Ment. Rit. —■ 3 lires., rub. du jour. W'· QUELQUES Ο IIICES DANS LES EGLISES MAJICHES l'espere autem sabbati. A la fin, comme pendant tout le temps pascal, on dit le Regina cœ/i. la lûri: ET L’OCTAVE DE PAQUES CHAPITRE PREMIER DE LA FÊTE ET DE L'OCTAVE DE PÂQUES. . QUATRIÈME SECTION DU TEMPS PASCAL 399. — Observations générales. — i. Le Temps pascal commence à la Messe du Samedi Saint, et se ter­ mine le samedi des Quatre-Temps de la Pentecôte, après None et la MesseL 2. Le cierge pascal doit rester sur sa colonne jusqu’à la fin de la Messe solennelle de l’Ascension 2. rt) ()n rallume : à la Messe et aux Vêpres chantées, même en présence du Saint-Sacrement, les trois jours de la solennité pascale (dimanche, lundi et mardi de Pâques), le samedi in Albis, et les dimanches, jusqu'à l'Ascension. Aux autres Heures et les autres jours on suit la coutume locale 3 : ordinairement, on l’allume aux fêtes solennelles. 6) On ne rallume point aux Offices des morts; ni aux Messes que l’on célèbre en ornements violets (comme à la Messe de la Station de saint Marc et des Rogations); ni à la Messe de la vigile de la Pentecôte1; ni aux béné­ dictions du Saint-Sacrement; cependant on peut le laisser allumé quand le Salut du Saint-Sacrement suit immédia­ tement la Messe ou les Vêpres 5. c) Le jour de l’Ascension, après l’évangile de la Messe chantée, on éteint le cierge pascal, et on l’enlève après la Messe °. 1 Ibid. — 2 Mem. Rit., tit. vi. c. n. § vu. n. 6. 3 Ibid. ; s R. C., n. ajj. ad 11 ; 3607. nd 11 — 1 S. R. C.. n. 4048, ad to. 5 s. R. c, n. 3+79. “d 5: +3X3. ad i — ° Uim.. rub. du jour; Meut. Rit., ibid.; S. R. C. n. 2524, ad J 400. — ï. Le dimanche de Pâques est celui qui suit le quatorzième jour de la lune de mars; la fête de Pâques peut donc tomber au plus tôt le 22 mars, et au plus tard le 25 avril. 2. Pâques est à la fois un dimanche de première classe et une fête double de première classe1. L’octave est privi­ lègiée de premier ordre, qui exclut toute fête occurrente2. Le lundi et le mardi de Pâques, l’Office est du rit double de ire classe, mais la solennité extérieure est moindre que le dimanche 3. 3. Le dimanche de Pâques, on ne peut célébrer aucune Messe de Requiem, même le corps présent. Le lundi et le mardi, on peut chanter la Messe des funérailles. Pen­ dant ces trois jours, on ne peut célébrer aucune Messe votive. Les autres jours de l’octave, on peut chanter une Messe votive pro re gravi ; on dit alors, après l’épître, les versets indiqués pour le temps pascal. 4. Pendant l’octave de Pâques, rofflee est soumis à des règles spéciales. A Matines, on dit un seul nocturne. 11 n’y a de versets qu’aux Matines. Aux petites Heures, il n’y a pas d’antienne avant les psaumes. Après les psaumes de chaque Heure, on dit l’antienne Hcec dies1. On ne dit ni capitules, ni répons brefs, ni hymnes. 5. Aux Laudes et aux Vêpres solennelles, l’antienne Mac dies est entonnée par l’Officiant5, et continuée par le Chœur; les Chapiers et les Acolytes G viennent comme à l'ordinaire près de l’Officiant; le premier Chapier ou le premier Chantre lui annonce l’intonation. Pendant le chant de cette antienne, le Chœur se tient debout. 6. Pendant cette octave, jusqu’aux premières λ vpres 1 Brei·., Dutt Uibcllrt ex Rubr. cxccrftbe. — 2 Brev.. tit, MI, n. 3. — '’Ci. Cm. Ep., I. II. c. lu. n. 17. * Brcv., rub. du temps. — 6 S. R. C.. n. 2956, 11I4. - " Cf. S. R. C,. ibid. LA ?.|R DE QI’ELQl'ES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEURES du dimanche in Albis exclusivement, on ajoute deux Alk- ' luia à Benedicamus Domino à la fin des Vêpres et des Laudes, et à Ite Missa est1 (î). Si l’on chantait une Messe votive pro re gravi, on n’ajouterait pas ces deux Alleluia à lit Missa est. I 7. Le dimanche de Pâques, à Prime, avant la lecture du Martyrologe, le Chœur se tient debout pendant l’an­ nonce de la fête. Le même jour, dans les églises qui ont des fonts baptismaux, on fait l’Aspcrsion avec l’eau qui, la veille, a été bénite et mise à part avant l’infusion des saintes Huiles. 8. On chante l’antienne Vidi aquam, à partir du di­ manche de Pâques, jusqu’à la Pentecôte inclusivement. 9. Si le 25 avril coïncide avec la fête de Pâques, ou si cette date arrive pendant l’octave, on se conforme à ce qui est dit au chapitre III. CHAPITRE II RÈGLES PARTICULIÈRES A L OFFICE ET A LA MESSE DEPUIS L'OCTAVE DE PAQUES JUSQU'A LA FIN DU TEMPS PASCAL 401. — i° Règles spéciales à l’Office. — 1. Pendant le temps pascal, on ajoute un Alleluia, s’il n’y en a pas déjà, à l’invitatoire, à toutes les antiennes, à la fin de la réclame de chaque répons des Matines, et aux versets de toutes les Heures, excepté à ceux des Prières et au verset Pretiosa2 de Prime. Aux répons brefs, même à Prime et à Complies, on ajoute deux Alleluia ; après le verset, on répète seulement pour réclame ces deux Alléluia s. Nota. — On n’ajoute pas Alleluia aux versets et aux (1) Si l’on séparait les Matines des Laudes, on n’ajouterait pas Alleluia à Benedicamus Domino en terminant les Matines. 1 Brcv. ct Miti,. rub. du tempe. — 1 Rub. gen. lires ., tit. xxiv, n. 4: til. XXVII, n. 8; rub. du jour. — 3 Rub, gen. Brev., tit, xxvni. n. 5. FÊTE ET l’octave DI PAQU.S prières qui se disent en dehors de l’Office divin, par exemple, aux Saints du Saint-Sacrement *. Cependant : à) on l’ajoute au verset Panem de cwlo, avant la bénédiction 2; — Z») après les litanies de la Sainte Vierge, on dit le verset Gaude et Itetare avec Alleluia 3. 2. Toutes les hymnes en vers iambiques dimètres doivent se terminer par la doxologie Deo Patri sit gloria, Et Filio, qui a mortuis Surrexit, ac Paraclito, In sempi­ terna scecula, excepté celles qui ont une doxologie propre ’. — Les Apôtres et les Martyrs ont un Office spécial. 3. Aux Matines (à chaque nocturne, s’il y en a trois, ou à l’unique nocturne), les psaumes, quel que soit l’Office, se disent toujours sous une seule antienne; si l’Office est propre ou pris au Commun, cette antienne est la première de chaque nocturne. — On dit toujours le Te Deum, même à l’Office férial. 4. Aux Laudes et aux Vêpres, chaque fois que l’Office comporte les psaumes de la férié, ceux-ci se disent sous une seule antienne; mais si les psaumes sont propres ou empruntés à l’un des Communs, on dit cinq antiennes, comme à l’ordinaire 5. Nota 1". — Si la fête de 1’Annonciation est célébrée dans le Temps pascal, on prend pour unique antienne, au troisième nocturne, l’antienne Angelus Domini (la der­ nière en temps ordinaire °). Nota 2··. — A l’Office de V Ascension, on dit trois antiennes à chaque nocturne7; mais on n’en dit <\\.\ une seule aux fêtes qui se rencontrent pendant cette octave. 5. Λ Prime, on dit, à l’Office dominical, le psaume Confitemini, mais on omet le symbole 8; à l’Office férial, on dit le capitule Régi sceculorum. (y. On ne fait pas le Suffrage : il est remplacé par la mémoire de la Croix 9 aux Laudes et aux Vêpres de tout Office semi-double ou simple, à moins qu’on ne fasse 1 S. R. C., n. 3764. ad 18; Eph. lit t. VII. p. 4J9. — 8 S. R. C., n. 3983. — 3 Rit. Rom., tit. x. c. ni. — 1 Brcv rub. du temps. — 5 Ibid. —· ’ Brcv., rub. de la fête. — 7 Rub. gcn. Brev tit. Xltt. n. 3- — 8 Addit, in Rub. Brev., lit. VIH, n. a. ° Brcv., Drdinar, div. Off. 35o DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES 1 Office d’une octave, ou la mémoire d’un double simplifié, d’une octave, ou d’un jour octave simple. i 1i 402. — 2° Règles spéciales à la Messe. — i. On ajoute, s’ils ne s’y trouvent pas déjà, deux Alléluia à l’introît, et un seul à l’offertoire et à la communion 15 après l’épître, | on dit deux versets, avec deux Alleluia avant le premier verset, un entre les deux versets, et un après le second verset 2. 2. Aux Messes du rit semi-double et simple, la seconde oraison est Concede nos famulos, la troisième pour l’Église ou pour le Pape 3. I CHAPITRE 111 DE LA PROCESSION DES GRANDES ET DES PETITES LITANIES. ET DE LA MESSE DE LA STATION (I). | ARTICLE PREMIER Observations générales. 403. — i. La procession des grandes litanies a lieu le 25 avril, jour de la fête de saint Marc; la.procession des petites litanies se fait les trois jours des Rogations4. Les | Rogations ont lieu le lundi, mardi et mercredi de la cin­ quième semaine après Pâques, c’est-à-dire les trois jours qui précèdent immédiatement la fête de l’Ascension5 : au plus tôt, les 27, 28 et 29 avril; au plus tard, les 31 mai, Ier et 2 juin. (i) Quelle obligation y a-t-il pour les églises paroissiales de fane cette fonction5 Les Éfihémérides lihirgiqm s, t 11, p. 154, répondent ainsi : Obligatio afficit parochos quando aut commode eæ (proces­ siones) fieri possunt, aut quando secus nulla in loci ecclesia fieret . Cette Revue donne la même solution pour la procession de la fête du Saint-Sacrement. * Wm. Rom Comm.Sanct - - Rub nm. tit. x. n 2; rub. du temp·;. — « Λ/Ui.. rub. du temp.. — » Rub. de ces jours. - & Rr mémoire de la fête ni des Rogations x. Remarques. — i° Dans ces mêmes églises (cathé­ drales et collégiales), la Messe des Rogations se célèbre seule en présence du Chœur, à moins toutefois que, le | même jour, il n’y ait une fête double de irc ou de 2e classe, ou qu’on ne se trouve dans l’octave de Pâques 2. 2° Dans les autres églises, on ne ferait pas la mémoire des Rogations à la Messe chantée d’une fête, si l’on y chantait aussi la Messe des Rogations 3. 3° Dans les cathédrales et les collégiales où, en vertu d’un induit, il n’y a qu’z/we Messe conventuelle, et dans toutes les églises où il n’y a pas deux Messes, si l'on fait la procession, la Messe, sauf dans l’occurrence d’un double de ire classe, doit être celle des Rogations. On ne pourrait pas omettre la Messe de Station pour célébrer une Messe de Requiem, même le corps présent; on ferait alors les funérailles sans Messe'1. (Voir t. I, n° 429). 7. Tous ceux qui sont tenus au Bréviaire, et qui n’assistent pas à la procession ou qui n’y chantent pas, doivent réciter les litanies en leur particulier, et régulièrement après Laudes5. On ne peut pas les réciter la veille^. «) Si on les récite immédiatement après Laudes, on les commence après Benedicamus Domino, sans dire Fidelium anima, et on ne dit pas l’antienne finale à la Sainte Vierge7. b) Lorsqu’on les récite en particulier, ou même en commun hors de la fonction liturgique, on ne double pas les invocations 8. 8. La procession de la Saint-Marc et celles des Roga­ tions sont des processions générales; c’est-à-dire que chaque jour tout le Clergé séculier et régulier de la loca­ lité, ainsi que les Confréries si c’est l’usage, doit prendre part à lunique procession faite ce jour-là. 1 Rub. gen. Mist., tit tu. n. 2; tit. xv, n. 2; S. R. C.. n. 872. — 2 Addit, in Rub. .Miss., tit. I, n. 3· ;i Addit, iu Rub. .Miss., tit, i, n. 3. — * Addit, in Rub. Miss., tit. tn. n. 12; S R. C.. n. 3208. — a Brer.. rub. du jour; S. R. < n. 2740. ad 8; n. 3428. - « S. R. C„ n. 2503. ad 4. r- ‘ Rub. g,n. Brer., tit. xxx, n. 3; tit. χχχνι. r. 3. — ” S. R. C., n. 3011. ad 2. LA I'HOCESSION DIS GRANDES ET DES PETITES LITANIIS 353 a) Régulièrement, la procession des litanies part de l’église principale, et se termine dans une autre église, où l’on chante la Messe des Rogations. On pourrait néan­ moins chanter cette Messe au retour de la procession dans l’église d’où l’on est parti. b) Pour les trois processions des Rogations, on peut répartir tout le Clergé séculier et régulier en trois groupes, dont l’un prend part à la procession du premier jour, un autre à celle du deuxième, et le reste à celle du troi­ sième. Nota. — Si la procession générale ne peut avoir lieu, chaque église fait sa procession. ARTICLE II Objets à. préparer. 404. — i. A la sacristie. — On prépare pour le Célé­ brant, l’étole et la chape violettes; pour le Diacre et le Sous-Diacre, l’étole, la dalmatique et la tunique violettes; les amicts, aubes et cordons pour les trois Ministres sacrés; les chandeliers des Acolytes et la croix de pro­ cession; un livre contenant tout ce que le Célébrant devra chanter. S’il n’y avait pas Diacre et Sous-Diacre, le Célé­ brant pourrait avoir le surplis au lieu de l’aube. 2. A l’autel. — On met un parement violet, et l’on allume six cierges. 3. A l’église où la procession doit se terminer. — On prépare, à l’autel et à la crédence, ce qui est néces­ saire pour la Messe solennelle des Rogations; la chasuble et trois manipules de couleur violette, pour le Célébrant ci ses Ministres. Si la Messe est célébrée par un autre Prêtre que celui de la procession, ou si le Célébrant n’a pas l’aube à la procession, on prépare à la sacristie tous les ornements pour la Messe solennelle. CÉRÉMONIAL. H. -23 S?.| DE QV11QI ES Oi l ICI S DANS 1.1 S ÉGLISES MAJEURES ARTICLE 111 Cérémonies générales du Chœur à la procession 405. — i. On observe les règles générales données au chapitre des Processions n08 2 1 9-229. 2. Si le Clergé n’est pas déjà au chœur pour la récita­ tion de l’Office, il s'y rend en procession, avec le Célé­ brant. S’il n’y a pas de place pour tout le monde, les moins dignes se rangent devant la balustrade ou au milieu de la nef. On se met à genoux. Après une courte prière, on se lève, et l’on reste debout pendant le chant de l’antienne Exsurge, etc. L’antienne étant répétée, on se met à genoux pour les litanies; on reprend en entier chaque invocation, même si la procession ne sort pas de l’église. 3. Après qu’on a répété Sancta Maria, ora pro nobis, et seulement alors, on se lève, et la procession se met en marche, chacun faisant la révérence convenable à l’autel. 4. Si la procession s’arrête en chemin dans une église, le Clergé sc range dans le chœur, ou, s’il n’y a pas assez de place, reste en ordre de procession, les plus dignes le plus près de l’autel. 5. En arrivant dans l’église où la procession sc termine, on sc place au chœur, comme il est dit plus haut, avec les révérences convenables; on se met à genoux, jusqu’après les oraisons. ARTICLE IV Cérémonies spéciales aux Ministres à. la procession 406. — 1° Préparatifs. — 1. Pendant None, si l’on récite l’Office au chœur (1), le Célébrant et ses Ministres se revêtent de leurs ornements; les Acolytes prennent les chandeliers, un autre Clerc prend la croix de procession, (1) Dans ce cas, on ne dit pas, â la fin de Xone, le verset Fidelium anima (Rub. Brev., tit. xxx, n. 3). f1 LA PROCESSION DES GUANDES ET DES PETITES IJ TANII.s 355 et tous sc rendent à l’autel. Le Porte-croix et les Acolytes marchent les premiers; en arrivant devant l’autel, ils se placent, sans génuflexion, du côté de l’évangile, tournés vers le côté de l’épître, et restent debout; ils sont suivis du Clergé s’il n’est pas déjà au chœur; le Célébrant vient le dernier, entre ses Ministres, qui relèvent les bords de la chape; ils se découvrent en entrant au chœur, et après la révérence convenable à la croix, ils s’agenouillent sur le plus bas degré de l’autel. 2. Après une courte prière, ils sc lèvent; les Chantres commencent l’antienne Exsurge1, que le Chœur continue. Pendant ce temps, le Porte-croix et les Acolytes vont à l’entrée du chœur, en tête du Clergé; deux Chantres en surplis viennent au milieu du chœur. Quand l’antienne est répétée, on se met à genoux, et les deux Chantres, agenouillés, commencent les litanies; ils chantent toutes les invocations en entier, et le Chœur les répète de même2. 407. — 2° Départ de la procession. — i. Apres qu'on a répondu Sancta Maria, ora pro nobis, on se lève, et la procession se met en marche, dans Vordre indiqué au cha­ pitre des processions, n. 226. 2. Les deux Chantres marchent derrière la croix, con­ tinuant les litanies; si la procession était très longue, ils pourraient marcher au milieu, pour se faire mieux entendre. Cn Clerc porte le livre qui doit servir au Célébrant. On sonne les cloches au départ et au retour de la procession; et les églises devant lesquelles elle passe, font de même; on sonne aussi celles de l’église où elle se rend. 3. Si la procession doit faire un long parcours, les litanies terminées, on les reprend à Sancta Maria; on peut aussi chanter des psaumes pénitentiaux ou graduels, comme il est marqué dans le Rituel. Des hymnes et des chants de louange ou d’action de grâces ne peuvent convenir à ces processions, et doivent y être omises3. Les prières qui 1 Rit. Roffh, In lit. mai. et min. — 2 Rit. Rom.t ibid. — ° Ibid. 350 DE QL’ELQI ES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEURES sont à la suite des litanies ne peuvent pas être dites en marche1. 408. — 3° Station dans une église. — i. La procession peut s’arrêter en chemin, dans une ou plusieurs églises. Dans ce cas, elle peut être reçue par le Clergé de l’église, comme il est dit plus loin pour l’église où elle se termine. ’ 2. Lorsque le Clergé est rangé dans l’église, on inter­ rompt les litanies ou les psaumes; on s’agenouille, et l’on prie un instant en silence : le Célébrant et ses Ministres se tenant à genoux sur le plus bas degré de l’autel. Ensuite, on se lève; les Chantres entonnent une antienne ou un répons de l’Office du Titulaire de l’église, les deux Chantres ajoutent le verset correspondant, et le Célébrant chante l’oraison A cunctis, sur le ton férial et avec la conclusion brève. On ajoute Alleluia à l'antienne et au verset; mais on n’ajoute pas aux litanies l’invocation du Titulaire. 3. La procession continue ensuite son chemin, et les Chantres reprennent les litanies ou les psaumes à l’endroit où on les avait interrompus. 409. — 4° A l’église de la Station. — 1. Quand la pro­ cession arrive à l’église où clic doit sc terminer, le Clergé de cette église la reçoit devant la porte, si c’est l’usage. a) Si ce Clergé ne prend pas part à la procession, il sort de l’église et assiste à l’entrée de la procession; s’il fait lui-même partie de la procession, il s’arrête hors de l’église et laisse passer le cortège. b) Le Recteur de l’église, en surplis et sans étole, placé à droite de l’entrée, peut asperger ceux qui passent devant lui, puis présenter l'aspersoir au Célébrant paré de la chape, lequel, de la main droite, touche l’aspersoir 2. En arrivant dans l’église où la procession se termine, on se place comme on l’était à l’église d’où l’on est parti; les Acolytes déposent les chandeliers à la crédence, et le Porte-croix met la croix auprès. On sc met à genoux, et l'on achève les litanies si elles ne sont pas terminées. ‘ Ibid.; S. R. C., n. 3043. ad 5. - 2 S. R. C., n. 203s. ad 1. U PROCESSION DI S GRANDES LT DES IT.IIIIS LITANIES 3?" 3. Après les litanies, le Célébrant, à genoux, chante Paler noster, etc.; les Chantres entonnent le psaume, qui est alterné par le Chœur; puis le Célébrant chante les versets, sur le livre tenu par ses Ministres; il se lève seul pour dire Dominus vobiscum et les oraisons. Nota. — Si le Saint-Siège est vacant, on omet le verset et l’oraison pour le Pape, ainsi que les mots Domnum apostolicum dans les litanies L 4. Après la dernière oraison, le Célébrant ajoute Domi­ nas vobiscum, puis le verset Exaudiat, et le verset Et fide­ lium; après quoi, on se lève pour commencer la Messe de la Station, comme il est dit ci-après n° 410. 5. Si la Messe n’est pas chantée par le Prêtre qui a pré­ sidé la procession, celui-ci va à la sacristie avec ses Mi­ nistres, les Acolytes et le Porte-croix. Nota. — On pourrait se contenter de faire dans cette dernière église une simple station comme il est dit n° 409, et retourner célébrer la Messe à l’église du départ. Dans ce cas, on chante l’antienne, le verset et l’oraison de la Sainte Vierge, puis ceux du Titulaire de l’église, suivant ce qui est indiqué au même n° 409. ART1CLE V De la Messe de la Station (1). 410. — i. Les oraisons terminées, l’Officiant se rend à la banquette avec ses Ministres, quitte la chape, et prend le manipule et la chasuble; les Ministres prennent le mani­ pule, et l’on commence la Messe. Nota 1". — Si l’Officiant n’avait pas de Ministres sacrés et n’était pas en aube, il irait se revêtir à la sacristie. Nota 2°. — Si la Messe doit être célébrée par un autre (1) La Messe étant le complément de la procession, il convient qu’elle soit chantée; niais ce n’est pas obligatoire; basse ou chantée, la Messe des Rogations jouit des mêmes privilèges (S. R. C-, n. 3069, ad 3; 3924, ad 9). 1 Gavantus. Cavalieri. De Ilerdt, DE QUELQUES OM ICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES Prêtre, celui-ci, pendant qu’on termine les prières, se revêt des ornements à la sacristie, où l’Officiant qui a pré­ sidé la procession ira le rejoindre avec scs Ministres, les Acolytes et le Porte-croix. 2. La Messe de la Station qui suit la procession est celle des Rogations, meme le dimanche1, et même dans les cathédrales ou collégiales où il n’y a qu’une Messe conven­ tuelle, et dans les autres églises où il n’y a qu’une Messe. Il faut toutefois excepter, pour toutes ces églises, les fêtes doubles de première classe : on célèbre alors à la Station la Messe de la fête, avec la mémoire des Rogations sous une seule conclusion 2. 3. Dans les cathédrales et les collégiales où il n’y a qu’wne Messe conventuelle, et dans les autres églises où il n’y a qu’t/ne Messe, on fait, s’il y a la Messe des Roga­ tions, la mémoire de l’Office occurrent3, et les autres mémoires spéciales qui peuvent se rencontrer, sans excepter celle de la vigile de l’Ascension 1 (1). Dans tous les autres cas, on célèbre la Messe des Rogations sans mémoires, mais avec la deuxième et la troisième oraison du Temps5. Si l’on commémore une fête du rite double, on omet l’oraison commune du Temps Concede nos famulos .* 4. A la Messe des Rogations : a) Il n’y a ni Gloria in excelsis, ni Credo, même dans l’octave de Pâques ou le dimanche7; 6) Apres l’épître, on dit un seul Alleluia, même pendant l’octave de Pâques 8; c) La préface est toujours celle du Temps pascal 9; d) Même dans l'octave de Pâques, on y dit in hoc potissimum, — à moins qu’on ait fait mémoire de l’octave de Pâques, auquel cas on dirait in hac potissimum die10, — avec le Communicantes et le Hanc igitur propres à cette octave; e) A la fin de la Messe, (1) Dans ce cas, on dit aussi, à la fin de la Messe, l’évangile de cette vigile < Addit. in Rub. .Miss., tit. ix, n. î). 1 S. R. C n. 3069, ad 2; 3189, ad 2. — 2 Addit, in Rub. Miss.. tit. I, n. 4 S. R. C.. n. :2942. ad 3: 3088. —3 Addit, in Rub. A/tw.^ibid.; S. R. C., n. 2915. ad 2; 4006, ad 3 - 1 Addit, in Rub. Miss., tit. v. n. 1. — û Ibid., tit. VI, η. I. — Ibid,, n. 4. Ibid., tit. vu, n. 1 et 3; S. R. C., n. 1801 ; n. 2002, ad 12. — 6 Rub. xen. Miss tit. xiu. n. 4; rub. du jour. — 9 Addit, in Rub. Miss.. ut. vin. n. — 1 Addit, in Rub. Miss., tit. vin, n. x. |\ PROCESSION 1>ES GRANDES ET DES PI Till s LITANIIS 3?) on dit Benedicamus Domino, sans y ajouter Alleluia pendant l’octave de Pâques;/) Le Célébrant chante sur le ton férial; g) On peut toucher l’orgue si c’est l’usage1 (î); h) Le Chœur ne suit pas, pour se tenir à genoux pendant la Messe, la règle donnée pour les Messes fériales de pénitence. CHAPITRE IV DE LA FÊTE ET DE L'OCTAVE DE L ASCENSION ET DU VENDREDI APRÈS L OCTAVE. I I 1 ' 411. — î. La fête de l’Ascension se célèbre le jeudi de la cinquième semaine après Pâques : au plus tôt le 30 avril, et au plus tard le 3 juin; elle est du rit double de première classe, avec octave privilégiée de troisième ordre 2. 2. A l’Office de l’Ascension, on dit trois antiennes à chaque nocturne, le jour de la fête et pendant l’octave. Aux fêtes des Saints célébrées dans l’octave, on ne dit qu’une seule antienne 3. 3. Le jour de l’Ascension, après l’évangile de la Messe chantée, un Clerc éteint le cierge pascal, qu’on enlève seulement après la Messe 4. 4. Pendant l’octave, on dit toujours le Communicantes propre à cette octave, même aux fêtes qui auraient une préface propre 5. L’octave de l’Ascension exclut les Messes de Requiem. excepté celle des funérailles °, et les Messes votives privées, fussent-elles chantées, excepté celle pro sponso et sponsa 6. Le lendemain du jour octave, l’Office est du rit semi-double. S’il y a une fête double ou semi-double, ou si l’on fait l’Office d’un jour dans l’octave du Patron (1 ) Si, à la fête de saint Marc, il n’y avait pas procession, on ne célé­ brerait pas la Messe des Rogations, mais on ferait mémoire des Roga­ tions à toutes les Messes (Addit, in Rub. Miss., tit. î, n. 3; S. R. C., n. 2682, ad 35). I I 1 Cf. S. R. C. 365, ad 4. — 2 Brcv.. rub. du jour. - 3 Rub. gen. Brrr., tit. xm, n. 3. * Miss., rub. du jour. " Miss.. rub. du jour. — 11 ItMit. in Rub. Mist tit. in. n. 4-9. — 7 Ibid., tit. n. n. 1. 2 et 10. 3bO DE Ql ELQl ES Oi l ICES DANS LES ÉGLISES MAJECIIES ou du Titulaire, on fait mémoire de cette férié1. On n'en ferait pas mémoire si l’on célébrait une fête double de première ou de seconde classe 2. CHAPITRE λ' REGLES PARTICULIÈRES AUX FÊTES DES SAINTS PENDANT LE TEMPS PASCAL. 412. — i° Observations générales. — i. Comme on in­ celebre aucune fête pendant les octaves de Pâques et de la Pentecôte, ni la veille de la Pentecôte, l’application des règles relatives aux fêtes des Saints commence le lendemain du dimanche octave de Pâques : au plus tôt le 31 mars, et au plus tard le 3 mai, et se termine le vendredi dans l’octave de l’Ascension : au plus tôt le 8 mai, et au plus tard le 11 juin. 2. Pendant tout ce temps, l’Office et la Messe des fêtes se célèbrent sous le rit pascal, comme il est indiqué ci-dessus chap. II. Le rit pascal s’applique aux fêtes transférées au temps pascal comme à celles dont l’incidence arrive pendant ce temps. 3. Si la fête d’un ou plusieurs Martyrs, arrivant avant le temps pascal, est transférée en ce temps, on prend au Commun spécial des Martyrs du temps pascal toutes les parties de l’Office et de la Messe qui devraient être prises au Commun des Martyrs hors du temps pascal; et l'on retient tout ce qui est propre à la fête, même les parties empruntées à un autre Commun. — Si Vintroîl seul était propre, on dirait, à la place de cet introït, celui du Commun des Martyrs au temps pascal 3; on ferait de même pour les parties propres qui ne pourraient pas se concilier avec le rit pascal. 413. — 20 Fête de S. Herménégilde. — i. La règle 1 Brev.. rub du jour; S. R. C., n. liez C., n. 2340. ad 2 et 3. ad 9. — 2 Brev,, rub. du jour. FÊTES DES SAINTS PENDANT LE TEMPS PASCAL 36 ! énoncée au numéro précédent trouve son application à la fête de saint Herménégilde. Cette fête arrive le 13 avril, et. par conséquent, se célèbre tantôt avant la Semaine Sainte, tantôt après Pâques; elle a une oraison propre, et l’évangile Si quis venit x, du Commun des Martyrs Pontifes hors du temps pascal. 2. Avant la Semaine Sainte, tout le reste de l’Office de ce Saint est pris au Commun d’un Martyr hors le temps pascal, avec la Messe In virtute d’un Martyr non Pontife; après Pâques, l’Office et la Messe sont pris au Commun des Martyrs du temps pascal, mais avec l’orai­ son propre et l’évangile Si quis venit. 3. Si l’Office du Saint n’a pas ses premières Vcpres, l'hymne propre des premières Vêpres se dit à Matines, et celle des Matines se dit à Laudes2. 414. — 30 Solennité de saint Joseph. — 1. Le mer­ credi qui suit le deuxième dimanche après Pâques, on célèbre la Solennité de saint Joseph (1), sous le rit double de première classe avec octave commune. 2. Pendant cette octave, on dit à la Messe le Credo, et, sauf le dimanche et aux Messes qui ont une préface propre, la préface de saint Joseph. 3. Le mercredi qui suit le troisième dimanche, on fait, sous le rit double-majeur, le jour octave de cette Solennité; on en ferait seulement mémoire s’il se rencontrait une fête d’un rit supérieur. 415. 40 Fête des SS. Philippe et Jacques, Apôtres. 1. Le 1er mai, on célèbre la fête des SS. Philippe et Jacques, Apôtres. Si l’octave de l’Ascension est commen­ cée, on fait mémoire de cette octave; on dit la préface des Apôtres, et le Communicantes de l’Ascension. 2. Si l’un de ces deux Apôtres est Patron ou Titulaire, (l) I/Office de cette fête est celui du Patronage de saint Joseph· célébré naguère le troisième dimanche après PâquesPour la célé­ bration de la solennité extérieure, voir t. I, n° 464. 1 S. R. C.t n. 1483. —2 Brev., rub. du jour; S, R. C., n. 2319· ad tit. de Hymnis. 302 DE QVELQEES OFFICES DANS LES EGLISES MA JE! R ES on doit en faire l’Office séparément, ct transférer l’Office du second *. 3. Si l’on fait l’Office de saint Philippe : a) les trois premières leçons sont celles du Commun des Apôtres : la quatrième est de la fête, la cinquième et la sixième sont la quatrième et la cinquième du Commun ; les leçons du troi­ sième nocturne sont de la fête; on prend à la fête toutes les antiennes propres; tout le reste de l’Office est du Com­ mun; b) la Messe est celle de la fête, avec les oraisons de la Messe de saint André (30 novembre). 4. Si l’on fait l’Office de saint Jacques : a) on dit les trois premières leçons de la fête : la quatrième et la cin­ quième sont la cinquième et sixième de la fête : la sixième est la quatrième du Commun; on prend au Commun les leçons du troisième nocturne et les antiennes; ô) la Messe est celle du Commun des Martyrs au temps pascal, avec les oraisons de la Messe de saint André. 416. — 50 Quelques autres Fêtes. — 1. Le 27 avril, on célèbre désormais la fête de saint Pierre Canisius. Confesseur et Docteur. 2. Si le 2 mai, fête de saint Athanase, coïncide avec le quatrième dimanche après Pâques, on dit au premier nocturne les leçons du lundi avec les répons du dimanche, pour ne pas répéter des leçons qui ont été dites la veille à l’Office des SS. Philippe et Jacques, ou à l’Office de S. Jacques. — On ne ferait pas ce changement, si l'on avait fait l’Office de S. Philippe seul, et que celui de S. Jacques fût transféré à un autre jour. 3. A la fête de l’invention de la Sainte Croix (3 mai), on observe, pendant l’épître, ce qui est prescrit le dimanche des Rameaux (1); si cette fête est en concurrence avec celle de l’Ascension, on en fait mémoire. 4. Le 13 mai, on célèbre désormais la fête de saint Robert Bellarmin, Evêque, Confesseur et Docteur, sous le rite double. (1) Voir n. 326. 2. 1 Addit. in Rub. Hrtv.. tit. jx, n. 4. LA VIGILE DE LA PENTECOTE 363 L’Office est du Commun, avec leçons des deuxième ct troi­ sième nocturnes propres; à la Messe, du Commun, la col­ lecte, l’épître, la secrète et la postcommunion sont propres1. 5. Le jour de la fête de saint Venante (18 mai), si l’on n’a pas dit aux premières Vêpres l’hymne propre à cette fête, on la joint à celle des Matines sous une seule doxologie 2. 6. Si la fête de saint Barnabé sc célèbre au temps pascal, on prend la Messe Protexisti du Commun des Martyrs du temps pascal, avec les oraisons, l’épître et l’évangile de la Messe du n juin3 (i). 7. Le 30 mai, on célèbre en France la fête de sainte Jeanne d’Arc, sous le rit double de seconde classe, avec Office et Messe propres (2). CHAPITRE VI DE LA VIGILE DE LA PENTECOTE. 417. — i. La vigile de la Pentecôte, on ne peut célébrer aucune fête1. L’Office est du rit semi-double; il se dit comme le dimanche dans l’octave de l’Ascension, avec des leçons propres 5. On ne dirait pas la neuvième leçon d’une fête simplifiée 6. Si les leçons de l’Écriture occurrente marquées pour le vendredi n'ont pu être récitées, on lit la première leçon du vendredi, et les deux autres de l’épître de saint Jude. 2. On fait, ce jour-là, la bénédiction des fonts, comme le Samedi Saint. Cette cérémonie est obligatoire dans toutes les églises qui ont des fonts baptismaux. 3. Dans une église qui a des fonts et où il n’y a qu'une (1) Là où l’on célèbre la fête de Notre-Dame Auxiliatrice (24 mai), ti cette fête arrive le lendemain du jour octave de l’Ascension, on dit encore, à Complies de ce jour octave, la doxologie de l’Ascension. (.4ddit. in Rub. Brcv.t tit. VIII, n. 1). (2) Cette fête fut primitivement fixée au dimanche dans l’octave de l’Ascension. — Pour la célébration de sa solennité extérieure, laquelle, désormais, est fixée au deuxième dimanche de mai, voir t. 1, nu 464. 1 S. R. C.. Decretum 6 janv. 193a; A. A. S., ann. 1932, p. 169. —" Bru., rub. du jour. — 3 Mist., rub. du jour. — * Rub. uen. Brev., tit. 5 Brev., rub. du jour. — 6 Brev., rub. du jour. 364 1>E QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEI RES seule Messe, on ne peut pas omettre la Messe de ce jour pour célébrer une Messe de Requiem, même le corps présent; on ferait alors les funérailles sans Messe. 4. 11 n’y a pas d’introït à la Messe qui fait suite aux litanies; le Missel en indique un pour les Messes privées. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 418. — i. A la sacristie. — On prépare trois amicts, trois aubes et trois cordons; le manipule, l’étole et la cha­ suble de couleur violette, pour le Célébrant; les manipules, l’étole et les chasubles pliées de même couleur, pour les Ministres; les ornements rouges du Célébrant, du Diacre et du Sous-Diacre pour la Messe; en outre, les chandeliers des Acolytes, s’il n’y a pas de fonts baptismaux. 2. A l’autel. — On met la croix et six chandeliers, sans fleurs ni reliquaires; un parement ou antipemliinn rouge et, par-dessus, un violet; on fait de même pour le conopée, si le Saint-Sacrement est dans le tabernacle; un tapis de pied violet; au coin de l’épître, on dispose le Missel couvert de violet; les cierges restent éteints jus­ qu’à la Messe. — Si l’on récite ΓOffice au chœur, on met un parement blanc par-dessus le violet; après None, on enlève le parement blanc, et on éteint les cierges qui étaient allumés pendant l’Oflicc. 3. A la crédence. — On prépare tout ce qui est néces­ saire pour la Messe solennelle avec ornements rouges, et on étend l’huméral violet par-dessus l’huméral rouge. On met auprès trois coussins violets. — S'il y a des fonts baptis­ maux, on met à la crédence la chape violette, les chandeliers des Acolytes avec des cierges éteints, et auprès, le cierge pascal éteint, sans chandelier, et la croix de procession. 4. La banquette est recouverte du tapis qui sert avx fêtes, et, par-dessus, d’un tapis violet. 5. Au milieu du chœur. — On place un pupitre avec un Missel, pour le chant des prophéties, LA VIGILE DE LA PENTECOTE 365 6. Aux fonts baptismaux. — On fait tous les prépa­ ratifs indiqués pour le Samedi Saint, n° 377, 6. ARTICLE II Cérémonies spéciales à, observer. 419. — i° Au Chœur. — On est assis pendant le chant des prophéties, et debout pendant l’oraison qui suit chacune d’elles. Après la sixième prophétie, on observe, pour la bénédiction des fonts et pour les litanies, ce qui est indiqué pour le Samedi Saint nos 388-390. A la Messe, on observe les cérémonies ordinaires. 420. — 2° Cérémonies spéciales aux Ministres. 1. Pendant None, si l’on récite l’Office au chœur, le Célé­ brant et ses Ministres se revêtent de leurs ornements. Ils sc rendent au chœur comme pour la Messe, précédés des Acolytes sans chandeliers et tenant les mains jointes. Après s'être découverts et avoir fait Içs révérences convenables, ils montent à l’autel, que le Célébrant baise au milieu, vont au coin de l’épître, et se placent comme pour l’introït. 2. Le Lecteur, que le Cérémoniaire a conduit au pupitre, commence aussitôt la première prophétie, et l’on observe ce qui est indiqué pour le Samedi Saint. Lorsqu’il n’y a pas de trait après la prophétie, le Lecteur, avant de faire la génuflexion et de saluer le Chœur pour retourner à sa place, attend que le Célébrant ait chanté Oremus. Le Célé­ brant chante les oraisons sur le ton férial, mais on n’ajoute pas Flectamus genua. 3. S’il a des fonts baptismaux, un Clerc allume les chandeliers des Acolytes et le cierge pascal pendant la sixième prophétie, et tient le cierge près de la crédence. Après la dernière oraison, on observe tout ce qui est pres­ crit pour le Samedi Saint; avant d’entrer dans l’enceinte des fonts, le Célébrant chante l’oraison Concede qua sumus, propre à ce jour; de retour au chœur, le Clerc va déposer le cierge pascal à la sacristie. 366 LA FÊTE DE LA SAINTE DE QVELQLES OFFICES DANS LES EGLISES MAJECRES fit INI H 4. Pour les litanies, on fait comme le Samedi Saint; au L de la Pentecôte ; la Messe est en rouge et du rit festival ; verset Peccatores, le Célébrant et ses Ministres vont st ' les Ministres sacrés portent la dalmatique et la tunique (1). revêtir des ornements rouges. L’orgue ne joue pas, jusqu’au Gloria in excelsis. 5. A la Messe, après l’intonation du Gloria in excelsir on sonne les cloches, on joue de l’orgue, et un Acolyte CINQUIÈME SECTION sonne la clochette pendant tout le temps que le Célébrant récite l’hymne. Les Acolytes assistent à l’évangile sans DEPUIS LA FÊTE DE LA SAINTE TRINITÉ chandeliers, tenant les mains jointes. ί JUSQU’A L’AVENT. CHAPITRE VII CHAPITRE PREMIER DE LA FÊTE ET DE L OCTAVE DE LA PENTECOTE. 421. — i. La fête de la Pentecôte, comme son nom l’indique, se célèbre le cinquantième jour (qui est le sep­ tième dimanche) après Pâques; elle ne peut arriver ni avant le 10 mai, ni après le 13 juin. Il faut appliquer au dimanche de la Pentecôte les règles générales données pour le dimanche de Pâques. 2. Pendant l’octave de la Pentecôte, il n’y a qu’un noc­ turne à Matines; à Tierce, au lieu de l’hvmne l\unc Sonde, on dit Veni Creator, etc. Le Chœur se met à genoux pendant la première strophe de l’hymne Veni Creator. On ne s’in­ cline et on ne se découvre pas aux mots Spiritus Sanctus. 3. Le dimanche de la Pentecôte, dans les églises qui ont des fonts baptismaux, on fait Γ Aspersion avec l’eau qui a etc bénite la veille, et mise à part avant l’infusion des saintes Huiles. 4. Aux Messes basses, le Prêtre fléchit le genou en lisant le verset Veni Sancte Spiritus, reple tuorum, etc., qui précède la Séquence. A la Messe chantée, le Célébrant ne fait pas la génuflexion en lisant ce verset; il se met à genoux pendant qu'on le chante; le Chœur s’agenouille en même temps (1). 5. Les Quatre-Temps d’été ont lieu pendant l’octave DE LA FETE DE LA SAINTE TRINITÉ. 422. — 1. On célèbre la fête de la sainte Trinité le dimanche qui suit la Pentecôte : au plus tôt le 17 mai, et au plus tard le 20 juin. C’est une fête primaire double de première classe. a) On ne peut, ce jour-là, célébrer aucune autre fête, ni aucune solennité transférée1; les Messes de Requiem, meme celle des funérailles, sont aussi interdites 2. />) On commence, dès les premières Vêpres, à réciter pour l’antienne finale, le Salve Regina, qui se dit jusqu'à l'Avent3. I c) On doit sc découvrir et s’incliner toutes les fois que, I dans l’Office ou dans la Messe, on nomme les trois Per! sonnes divines 4 dans liordre habituel et par leurs noms propres de Père, Fils, et Saint-Esprit (2). 2. Si la sainte Trinité est Titulaire de l’église, sa fcle I (») Le samedi dans celte octave, à midi, on dit encore le Regina tali au lieu de V Angélus (S. I. C., 20 mai 1896). _» (2) Lorsqu’il faut se découvrir plusieurs fois de suite, il est mieux de rester découvert; ainsi, aux secondes Vêpres, à l’antienne du Magni■ ficat, on fera bien de ne pas se couvrir avant les mots sanctam i t iiidit iduam. 1 S. R. C.. n. 3800. ad 2. —2 Addit, in Rub. .Mist., tit. ni. 11. 4. (1) Voir t. I, n" 652. Nota, pour le moment où les Ministres sacrés doivent se mettre à genoux. 1 Hr»T.. Ordinar. div. Off. — ‘ Cf. Car. Ef).. 1. IL c. vi, n. 8; Bauldry. p. 3. c. iv, I n. 2. 368 DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MâJEERLS a, dans cette église, une octave commune. Dans ce cas, I le vendredi et le samedi qui suivent cette fête, on fait l’Office et l’on dit la Messe de l'octave du Saint-Sacrement, avec mémoire de l’octave de la sainte Trinité 1, et la préface de la Nativité a. 3. Les répons assignés, dans le Propre du Temps, au lundi qui suit le premier dimanchea près la Pentecôte, ne s’omettent jamais. Chaque fois donc qu’ils sont empêchés I ce jour-là, ils se transfèrent avec les leçons qu’ils accom- ’ pagnent. Si, pourtant, ces leçons devaient être lues pendant l’octave du Saint-Sacrement, les répons dont il s’agh seraient reportés jusqu’après cette octave, au premier jour où l’Office comporterait des leçons de l’Ëcriture occurrente 3. CHAPITRE II DE QUELQUES FÊTES DONT L'OFFICE PEUT ÊTRE TRANSFÉRÉ • APRÈS LA PENTECOTE. 423. — i° Règles générales. — 1. Plusieurs fêtes qui arrivent ordinairement pendant le temps pascal peuvent être transférées après l’octave de la Pentecôte; on supprime alors tout ce qui appartient au rit pascal. 2. Si la fête d’un ou plusieurs Martyrs, arrivant d'or­ dinaire pendant le temps pascal, est ainsi transférée, on prend au Commun d’un ou de plusieurs Martyrs hors du temps pascal toutes les parties de l’Office et de la Messe qui, au temps pascal, devraient être prises au Com­ mun des Martyrs indiqué pour ce temps, et l'on retient tout ce qui est propre à la fête, même les parties emprun­ tées à un autre Commun; on ne retiendrait pas celles des parties propres à la fête qui appartiendraient exclusivement au rit pascal .* 424. — 2° Applications. —Si on célèbre, hors le temps Addit. in Rub. Rrev.,xù. ni. n. 3: S R. C., n. 2194. nd 2. — 3 Addit, in Rub. Mus., tit. Vin, η. ι. — 4 Rrcv.t rub. du temps. — 1 Rub. de cc> 1 Cf. jours. ι—■■ fîtes Qi i l’iu vest κγβε i hanseêrij'.s aphis la pkmjcôte >69 pascal, la fête ou la Messe votive des Saints indiqués ci-après, on dira, conformément aux prescriptions de la Rubrique du Missel : i. Pour S. Anicet (17 avril), la Messe Sacerdotes Dei et l’évangile Si quis vult venire L 2. Pour SS. Soter et Caius (22 avril), la Messe Intret in conspectu 3. Pour S. Georges (23 avril), la Messe In virtute avec les oraisons propres de saint Georges 3. 4. Pour S. Fidèle de Sigmaringen, la Messe In virtute avec la secrète et la postcommunion de cette Messe et la collecte propre de la fête4. 5. Pour S. Marc (25 avril), la Messe de la fête de S. Luc, excepté les oraisons et l’épître, qui se diraient comme à la fête de S. Marc 5. 6. Pour les SS. Clet et Marcellin (26 avril), la Messe comme il est indiqué pour les SS. Soter et Caius ®. 7. Pour S. Pierre, Martyr (29 avril), la Messe Lcetabiiur, avec l’évangile Si quis vult. 8. Pour SS. Philippe et Jacques (Γ1 mai), on dit : l’introit, l’offertoire et la communion propres, sans Alleluia ; l’cpître comme à la Messe votive des Apôtres Pierre et Paul; le graduel Constituit de la meme Messe, puis Aileliiia et le verset Tanto tempore, propre à la fête; les oraisons et l’évangile sont les mêmes qu’au temps pascal 7. 9 Pour S. Athanase (2 mai), le graduel Ecce sacerdos magnas, puis Alleluia avec le verset Beatus vir qui suffert3. 10. Pour S. Stanislas (7 mai), la Messe Sacerdotes Dei, avec l’oraison propre de la fête9. 11. Pour SS. Néréc. Achillée. Doinitille et Pancrace (12 mai), l’Office du Commun de plusieurs Martyrs hors le temps pascal, avec l’oraison et les leçons propres; la Messe Salus autem justorum avec les oraisons et l’évangile propres à cette fête 10. 1 Miss., rub. du jour; — - Cf. Miss.. rub. du jour. — 3 l>nd S. R. C . n 2839, ad 7. — 1 Miss., rub. du jour. 5 1/fsr., rub. du jour. - - 6 Miss., rub. du jour. — 7 Miss., rub. du jour; S. R C.. n. 2117, ad 21. — s Miss., mb. du jour. — 0 Miss., rub. du jour. — 10 Ibid. CÉRÉMONIAL. — II. « 1 ·- w ’-/a. j | |l J| i d ■ I ' -ül ·■ ·& ».«=?«’ -J. · DI QI ÎJI.QI I.S Oi l ICES DANS Li s I CLISES MAJEURES 12. Pour S. Venance (18 mai), l’Office du Commun d’un Martyr hors le temps pascal, sauf ce qui est propre à la fête, avec l’homélie sur l’cvangile Nolite arbitrari; la Messe In virtute, avec les oraisons propres h CHAPITRE III DE LA FÊTE DU SAINT-SACREMENT. 425. — i. La fête du Saint-Sacrement se célèbre le jeudi qui suit l’octave de la Pentecôte : au plus tôt le 21 mai, et au plus tard le 24 juin; elle est du rit double de première classe, avec octave privilégiée de deuxième ordre. Il n’esi pas permis de célébrer, le jour de la fête du Saint-Sacre­ ment, une Messe votive pro re gravi, ni, à moins que la solennité de cette fête ne soit transférée au dimanche, une Messe de Requiem, même le corps présent. 2. Dans les pays où, comme en France 2 (1), la solennité de cette fête est transférée au dimanche suivant, deuxième apres la Pentecôte, ce dimanche exclut toute Messe votive, ct toute Messe de Requiem, même le corps présent3. 3. Après la grand’Messe, on fait la procession solennelle du Saint-Sacrement h 4. La procession doit toujours se faire après la Messe; l'usage de la faire avant la Messe ne pourrait pas être conservé 5 (2). — Dans les pays où la solennité est trans(1) Voir ci-après n" 436, Nota. (2) Quand la procession de la Fête-Dieu a lieu le matin, on commence par la célébration de la Messe, et l’on consacre à cette Messe, comme le prescrivent positivement le Rituel (tit. c. V, n. 2) et le Ceremonial des Évêques (1. II, c. xxxm, n. 15), l’hostie qui doit être portée en pro­ cession. On ne pourrait donc faire la procession avant la Messe sans troubler l’ordre liturgique de cette fonction. — Là où la coutunu existe, on peut faire la procession l’après-midi ou le soir. Mais, en ce cas on doit dans les cathédrales faire néanmoins une procession, fût-elle de courte durée, après la Messe, dans l’intérieur de l’église (S. R. C , n. 3488, ad 1). 1 Ibid. - 2 Décret du Card. Caprara du 21 juin 1804. — n S. R. C..n 4274. id 7. Rit. Rom., De Process. Corp. Chr.; Car. Ef>., I. II, c. xwill. n. t S · b. R. C., n. 4062, ad 2. ·— ** S. R. C., n. 1232. LA FÊTE DU SAINT-SACREMENT férée, cette procession se fait le dimanche qui suit l’inci­ dence de la fête L 5. La procession de la fête du Saint-Sacrement est une procession générale. Le jour de cette solennité, tout le Clergé séculier ct régulier de chaque localité, ainsi que les Confréries si c’est l’usage, doivent prendre part à la procession qui est faite par l’église principale et qui doit être V unique procession du lieu. a) Si la procession générale ne peut avoir lieu, le jour de la fête, chaque église fait sa procession. /») Pendant l'octave, chaque église fait sa procession à son tour, après la Messe ou après les Vêpres. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 426.— i. A la sacristie. — On prépare, outre ce qui est nécessaire pour la Messe solennelle : deux encensoirs; un nombre suffisant de cierges, pour ceux qui prendront part à la procession ; des ornements blancs, pour ceux qui en porteront s’il y a lieu, suivant ce qui est dit plus loin. 2. A la crédence. — Outre les objets nécessaires pour la Messe solennelle, on y met ; l’ostensoir couvert d’un voile blanc, et l’hostie qui doit être placée dans l’osten­ soir (1); la chape et le voile huméral pour le Célébrant; un ruban ou cordon de soie blanche qu'il mettra à son cou pour soutenir l’ostensoir si c’est nécessaire; le livre des oraisons; près de la crédence, on met Vonibrellino et la croix de procession. 3. En lieu convenable. — On dispose le dais, et quatre lanternes avec des cierges si la procession sort de l’église (2). (1) Ainsi que nous le disons plus haut, l’hostie que l’on portera en procession le matin doit être consacrée à la Messe qui précède immédiatement la procession. (2) On ne peut pas employer plus de deux Thuriféraires, ni leur adjoindre des enfants de chœur qui jettent des Heurs (S. R. C., n. 2448, 1 Decret du Card Capram. 3/2 DE QUELQUES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEURES LA FÊTE DU SAINT-SACREMENT 4. Aux reposoirs (1). — On dispose ce qui est néces­ saire pour l’exposition du Saint-Sacrement. Ils doivent être visités préalablement par l’autorité ecclésiastique. 5. On décore, avec des tapis, des tentures et du feuil­ lage, les églises et le chemin par où la procession doit passer; et on y répand de la verdure, des fleurs, des herbes odoriférantes. ARTICLE II Des Ministres parés. 427. — i. Dans les cathédrales, l’Évêque étant absent, les Chanoines doivent revêtir des ornements à cette pro­ cession, comme si l’Évêque officiait; la croix est portée par un Sous-Diacre en aube et tunique; des Bénéficiers ou, à leur défaut, d’autres Ecclésiastiques sont revêtus de chapes à la procession, pour porter le dais à l’intérieur de l’église \ 2. Dans les autres églises, si le Chapitre de la cathédrale n’est pas présent (car s’il est présent, lui seul est paré), le Clergé peut être revêtu d’ornements à la procession : les Sous-Diacres sont en tunique, les Diacres en dalmatique, les Prêtres en chasuble, et les plus dignes du Clergé en chape. 3. Ces ornements doivent être de couleur blanche 2 ad 9). L’Ordinaire peut, s'il le juge à propos tolérer que, là où l’usagt existe, des enfants, vêtus comme on représente les Anges, répandent des Heurs sur le chemin et portent des encensoirs; il va sans dire qu’alors ils ne doivent pas être dans le chœur, ni parmi le Clergé, ni entre le Clergé et le dais (S. R. C., n. 3324; 3935, ad 1). On ne peut pas y porter de reliques ni de statues (S. R. C., n. 1731, ad 1; 3878; 3997) Il est aussi défendu d’y représenter des Saints, des Saintes, des miracles ou des mystères (S. R. C., 5 n. 1667, 1361, ad 7). (1) Le reposoir est principalement constitué par l'autel où sen déposé le Saint-Sacrement pendant un arrêt de la procession. Il doit être orné aussi somptueusement que possible; il doit, en particulier, être surmonté d’un baldaquin qui recouvre l’autel ou au moins l’osten­ soir, et avoir un luminaire avec le nombre requis de cierges en are; on y met un corporal. — Il est évident que des statues de Notrc-Scigneur, de la Sainte Vierge ou des Saints n’y seraient pas à leur place 1 Car. Ep., 1. H. c. xxxnt, n. s et 17. — 2 Ibid., n. 5. 3~3 ils se portent sur l’aube ]; les Prêtres peuvent avoir l’étole sous la chasuble, si c’est l’usage 2, mais personne ne doit porter le manipule3. Les laïcs, même Réguliers, ne peu­ vent pas porter ces ornements 4. 4. Les Ecclésiastiques qui portent le dais dans l'église, sont revêtus de la chape 5 sur le surplis. 5. Si le Clergé est paré, la croix est portée par un SousDiacre en aube et tunique °; si le Clergé n’est pas paré, elle est portée par un Clerc en surplis. ARTICLE III Cérémonies générales du Chœur. 428. — i° A la Messe. — 1. Après que le Célébrant a communié, le Clergé reste debout. Quand le Saint-Sacre­ ment a été mis dans l’ostensoir, le Chœur peut s’asseoir, mais ne se couvre pas; il serait louable de demeurer debout. Les membres du Clergé qui doivent porter des ornements vont s’en revêtir à la sacristie; ils reviennent ensuite au chœur et sc mettent aux premières places, les Prêtres les premiers. — Si les Ecclésiastiques qui doivent prendre des ornements sont la majorité, ceux d'un côté du chœur vont d’abord se parer; ceux de l’autre côté n'y vont que lorsque les premiers sont revenus. 2. Pendant le dernier évangile, on distribue des cierges à tout le Clergé, séculier et régulier, ainsi qu’aux Con­ fréries. 3. Si le Clergé des autres églises qui vient à la procession ne trouve pas place au chœur, il se range devant la balus­ trade, ou même au milieu de la nef. 429. — 2° Λ la procession. — 1. Quand le Célébrant a reçu en mains le Saint-Sacrement, ou un peu avant si le Clergé est très nombreux, on sc met en marche, dans 1 S. R. C., n. 2362. nd i. — 2 S. R C.. n. 2973· — 3 Ibid. — 4 S. R. C.. n. mi, ad 6; 140s. — 6 Car. Ep., I. Il, c. xxxiil n. 5. — 9 S. R. C.. n. 2362. ad 2. 3; J DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES V ordre indiqué au n° 226. Ceux qui sont parcs vont les derniers, les moins dignes en avant; si ceux d’un même ordre sont en nombre impair, les trois derniers vont ensemble. 2. Avant de partir, tous font, deux ou quatre ensemble, la génuflexion à deux genoux; ils marchent deux à deux, et portent un cierge allumé : ceux qui sont à droite le tiennent de la main droite, et ceux qui sont à gauche, de la main gauche; on porte de l’autre main la barrette et le livre (i). 3. Si la procession s’arrête à un reposoir, les deux moins dignes arrivés à une certaine distance du reposoir, se séparent, et s’arrêtent l’un en face de l’autre; les deux suivants passent devant eux et se placent à leur côté, et ainsi de suite, de sorte que les plus dignes soient les plus près de l’autel; on se range sur deux ou plusieurs lignes. Quand le Célébrant arrive, on se met à genoux. — En repartant, on fait la génuflexion à deux genoux devant l’autel. Nota. — Si le cortège est très long, les premiers restent en ordre de procession, et les derniers seulement se ran­ gent de chaque côté du reposoir, comme il vient d’être dit. 4. Au retour de la procession, chacun reprend la place qu’il occupait avant le départ, sans faire la génuflexion; on s’agenouille quand le Saint-Sacrement arrive, et l’on tient les cierges allumés jusqu’après la bénédiction. ARTICLE IV Cérémonies spéciales aux Ministres. § i. — A 7a Messe. 430. — On observe ce qui est indiqué au chapitre de la Messe pour l’exposition du Saint-Sacrement, t. I, LA FÊTE nn saint-sacrement 3-5 1. Après la consécration, les Céroféraircs restent à l’autel jusqu’à la fin de la Messe, pour prendre part à la proces­ sion. Après la postcommunion, le Cérémoniaire enlève le Missel avec le pupitre, et le met à la crédence. 2. Pendant le dernier évangile, des Clercs distribuent à tout le Chœur, excepté aux Chantres, des cierges qu’on allume aussitôt; le Porte-croix et les deux Thuriféraires, ceux-ci avec les encensoirs, se rendent auprès de la cré­ dence; les Ecclésiastiques qui doivent porter le dais, s’étant revêtus de la chape, se tiennent près de l’entrée du chœur. 3. Après le dernier évangile, le Célébrant et ses Ministres font la génuflexion sur le marchepied, et vont directement à la banquette, où ils se tiennent tournés vers l’autel. Le Célébrant, aidé du Cérémoniaire, quitte la chasuble et le manipule, et se revêt de la chape; les Ministres quittent le manipule, aidés par les Acolytes. Nota. — C’est le Prêtre qui a célébré la Messe d’expo­ sition, à l'exclusion de tout autre (sauf, toutefois, de l’Evêque du diocèse1), qui doit porter le Saint-Sacrement2; — ce doit être le même Prêtre pour toute la procession3; — il doit porter le Saint-Sacrement de ses propres mains, et l’ostensoir ne peut pas être porté d’une autre manière L § 2. — A la procession. 431. — i° Encensement. — 1. Le Célébrant, vient alors devant l’autel, entre le Diacre et le Sous-Diacre qui relèvent les bords de la chape. Tous trois font la génuflexion à deux genoux, sur le pavé, puis s’agenouillent sur le plus bas degré. Le Porte-croix prend la croix de procession, les Acolytes prennent les chandeliers, et ils vont direc­ tement à l’entrée du chœur; ils se mettent en tète du Clergé quand il en est temps. 2. Au signe du Cérémoniaire, le Célébrant et ses Mi- n° 690, sauf les particularités suivantes : (1) A Rome, tous les membres du Clergé qui ne chantent pas, récitent deux à deux des psaumes et des hymnes pendant la procession 2 S. R C., n. 2040. ad 27. 1 Car. Et>.. 1. 11, c.xxxiii. n. 15. iS. 20. etc. 2188, nd 4 et 5; 2102. ad .1; 2702. ad 1 3 S R. C., n. 2835· ‘ S. R. C.. n. 365; 575 3ÿ(j DE QVELQLES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES nistrcs font une inclination médiocre, et se lèvent; les Thuriféraires se présentent l’un après l’autre : le Célé­ brant inet l’encens dans les deux encensoirs sans le bénir, et encense le Saint-Sacrement de trois coups doubles, avec inclination profonde de tète, avant et après, comme à l’ordinaire. Les Thuriféraires se tiennent ensuite debout devant l’autel, de chaque côté. 3. Le Cérémoniaire met, s’il en est besoin, au cou du Célébrant le cordon ou ruban de soie blanche : puis il lui met le voile ’huméral, que le Sous-Diacre lui attache. Le Célébrant monte ensuite à l’autel avec ses Ministres sur le second degré : le Célébrant et le Sous-Diacre s’age­ nouillent sur le bord du marchepied : le Diacre monte sur le marchepied, fait la génuflexion en se tenant un peu du côté de l’épître, prend de la main droite l’ostensoir au-dessus du nœud et de la main gauche par le pied, et, toujours debout, le donne au Célébrant agenouillé. Le Célébrant prend l’ostensoir avec les mains couvertes des extrémités du voile : de la main droite par le nœud, et de la gauche par le pied. Le Diacre fait ensuite la génuflexion, et descend à la droite du Célébrant; puis tous les trois se lèvent, montent sur le marchepied, et se tournent vers le peuple : le Diacre à la droite du Célébrant1, et le SousDiacre à la gauche : tous deux relevant les bords de la chape. Un Clerc tient l’ombrellino ouvert derrière le Célé­ brant, au-dessus du Saint-Sacrement, jusqu’à ce que le Célébrant entre sous le dais. 432. — 20 Départ de la procession. — 1. Les Chantres entonnent alors l’hymne Pange lingua, et la procession se met en marche dans l'ordre indiqué n° 226. 2. Le Célébrant et ses Ministres sc mettent à la suite du Clergé, et entrent sous le dais en sortant du chœur. Les deux '1 huriféraires, l’un à côté de l’autre, marchent immé­ diatement devant le dais, en balançant doucement l’encen­ soir ouvert, qu’ils tiennent par le bout des chaînes : celui 1 C ar. Ei>., 1. II, c. xxiu, n. 12; c. xxv, n. 31; c. χχχιπ, n. 20. LA ΙΕΓΕ DI SAINT-SACREMENT qui est à droite, de la main gauche, et celui qui est à gauche, de la main droite, la navette dans 1’autre main, Les Céroféraires marchent de chaque côté du dais ; si la procession sort de l’église, ils prennent des lanternes, et les portent aux quatre coins du dais. 3. Pendant la procession, on chante les hymnes indiquées dans le Rituel (1). Les Chantres ont soin que la strophe Tantum ergo ne soit pas chantée tant que la procession est en marche, la réservant pour les moments où l’on s’arrête. Si l’on chante le Te Deum, ce n’est pas le Célé­ brant qui l’entonne. — Le Célébrant récite des psaumes et des hymnes alternativement avec ses Ministres (2). 4, Le dais est porté dans l'église par des Ecclésiastiques : Chanoines, Bénéficiers ou autres, selon l’usage, en chapes ou en habit de chœur 1(β). — Si le Clergé n’est pas en nombre suffisant, le dais est porté par les membres d’une Con­ frérie en costume, ou, à défaut de ceux-ci, par d’autres laïques. Lorsque le dais sort de l'église, les Ecclésiastiques qui le portent en remettent les hampes aux laïques désignés pour cela, puis vont prendre leurs places dans le cortège -. Nota. — On doit remarquer : i° Que ces laïques peuvent cire les autorités, les notables du lieu, les membres d’une association ou d’une confrérie; ils se partagent cette fonction si le chemin à parcourir est long; 2° Que les plus dignes prennent le dais immédiatement en sortant de l’église, ou bien en y rentrant; s’ils sont d’égale dignité, on peut donner le dais aux uns à la sortie de l’église, et aux autres à la rentrée3; 30 Que pour ceux qui portent le dais, la place la plus digne est à droite en (1) Voir Rit. Rom., tit. ix, c. v. (2) Il convient que le Cérémoniaire remette au Diacre et au SousDiacre de petits livres contenant les prières à réciter; le Célébrant s’unit au Diacre, et le Sous-Diacre répond. Le Cérémoniaire a soin de faire mettre de temps à autre de l’encens dans les encensoirs. (3) Si le Clergé est paré, les Ecclésiastiques sont en chapes; dans le cas contraire, ils sont en habit de chœur (Car. Ep., 1. I, c. xtv, n. 4É 1 Car. Ep., 1. I, c. xiv. n 4. — 2 C.. I. Il, c. XX1U. n. 13. c. XXV, n. 32; c. xxvi, n. 16: c. xxxiu. n. 24; S. R. C., n. 4198. ad 13 vt 14. — 2 S. R. C., n. 4198. ad 13. — ’ Ibid. * Rit. Rom., tit. IX, c. v, n. n. 3175. ad 2. 1 l’OCTAVF. DE LA I LTL 38ί DE QUELQI ES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEOftES d’en maintenir l’ordre respectif, les leçons de l’Écriture des jours précédents) les leçons de l’Écriture occurrente 3. Après la bénédiction, le Clergé éteint et dépose les empêchées dans la première partie de la semaine; si cierges. On retourne à la sacristie comme d’ordinaire, toutes avaient pu être dites à leur jour, on anticiperait les Acolytes marchant en tête. les leçons de l’Écriture assignées au vendredi L 5. Pendant l’octave, on a coutume de célébrer l’Office, ou seulement les Vêpres, ainsi que la Messe, en présence CHAPITRE IV du Saint-Sacrement exposé, et l’on termine par la béné­ diction. DE L'OCTAVE DU SAINT-SACREMENT. 6. Aux Saints, pendant cette octave, on ne doit pas chanter d’autre oraison que celle Deus, qui nobis sub Sacra­ 436. — i. L’octave de la fête du Saint-Sacrement est mento, et il convient de ne chanter que des motets en une octave privilégiée de second ordre ; elle exclut les fêtes l'honneur du Saint-Sacrement 2. doubles de 2e classe, et n’admet (avec la réserve indiquée 7. Le jour octave, on fait la procession du Saint-Sacre­ au numéro suivant pour le jour octave) que les fêtes doubles ment après les Vêpres; on y observe ce qui est dit pour de ire classe. On simplifie donc, s’il y a lieu, pendant celle de la fête, mais la procession est moins solennelle : toute cette octave, les fêtes doubles majeures et mineures le Chapitre ou le Clergé n’est pas paré, et le parcours ou semi-doubles occurrentes, et l’on en fait mémoire, est ordinairement moins long. ainsi que des simples; mais on n’en dit pas la neuvième a) Vers la fin des Vêpres, le Prêtre qui doit porter le leçon Saint-Sacrement se rend à la sacristie avec le Diacre et 2. Lorsque la vigile de S. Jean-Baptiste ou celle des le Sous-Diacre qui doivent l’assister, et ils se revêtent SS. Apôtres Pierre et Paul arrive pendant cette octave, comme le jour de la fête. on dit la 9e leçon de l’homélie de cette vigile, à moins />) S’il n’y avait pas d’autre Prêtre que l’Officiant des que l’on ne fasse l’Office d’un double de i'° classe. Vêpres, il irait à la sacristie, les Vêpres terminées. 3. Durant cette octave, il n’est pas permis de célébrer Nota. — En France, la solennité de la Fête-Dieu est les Messes votives privées, pas même celle pro sponso el transférée au dimanche qui suit le jour d’incidence, sponsa2, ni des Messes de Requiem, excepté la Messe deuxième après la Pentecôte3. des funérailles3. Encore faut-il, pour que l’on puisse rt) La solennité de l'octave de cette fête, avec Γexposi­ célébrer celle-ci, que le Saint-Sacrement ne reste pas tion du Saint-Sacrement, commence en ce même dimanche exposé solennellement dans l’église (voir n° 467). par la Messe votive du Saint-Sacrement, suivie de la pre­ 4. L’Office du jour octave du Saint-Sacrement le cède, mière procession, et se termine le troisième dimanche dans la concurrence, à une fête double de première classe; dans V occurrence, il n’y a que les fêtes primaires doubles de I après la Pentecôte par la seconde procession. A) Cette seconde procession se fait après les Vêpres, première classe de l’Église universelle qui l’emportent sur célébrées, comme la Messe, conformément à ΓOffice du l’Office de ce jour octave 4. Au premier nocturne de l’Office du jour octave du SaintSacrement, on dit (après avoir, au besoin, transposé, afin (1) Dans le décret du cardinal Caprara, il est question seulement 1 Brev. Rom., rub. du temps. 10. —3 Ibid., tit. ni, n. 5-9. jour. -Addit ni Rub. Mist., tit. II, n. I, 2 et nrci ,t not. in duns tab., n. 13; rub. du 1 Brev., rub du temps. 21 juin 1804. — 2 Les auteurs. — 3 Décret du Card. Caprara du RI .1- 381 . ta DE QI ELQ1ES Ol EICES DANS LES EGLISES MAJECRES OCTAVE ET SOLENNITÉ DE LA I· ETE DI c) Jusqu’à la deuxième procession inclusivement, on ajoute Alleluia au verset Panem de cœlo, comme pendant l’octave. DE LA FÊTE ET DE L’OCTAVE DU SACRÉ CŒUR DE JÉSUS. 437. — i° Fête et octave.— i. Le lendemain de l’octave de la fête du Saint-Sacrement, on célèbre la fête du SacréCœur de Jésus sous le rit double de première classe avec octave privilégiée de troisième ordre L 2. Cette fête est une fête primaire2 du Seigneur dans l’Église universelle, assimilée aux jours fériés3, et qui ne le cède à aucune fête, même double de première classe, ni dans la concurrence, ni dans l’occurrence. 3. Elle exclut toute Messe votive, même pro re gravi et toute Messe de Requiem, même celle des funérailles Cependant, si la solennité du Sacré-Cœur est transférée au dimanche, la Messe des funérailles n’est défendue que ce dimanche5. — On doit y omettre toute oraison impérée, même celle qui serait commandée pro re gravi et aux fêtes doubles de première classe 6. 4. L’Office, dont l’invitatoire commence par Cor Jesu amore nostri vulneratum, ct la Messe Cogitationes Cordis ejus, sont obligatoires pour tous les Clercs, tant réguliers que séculiers, qui suivent le Rit romain ' (1). tics processions. * Processiones Ssmi Corporis Christi incipientur in dominica in qua solemnitas ejusdem festi refertur, et in dominica -■ sequenti finem habebunt. » Aucun changement ne doit donc avoir lieu dans l’Office de ce jour; la procession ne peut, en effet, autoriser à célébrer la Messe votive du Saint-Sacrement, mais rien ne s’oppose à ce que les Offices de ce 3e dimanche soient célébrés avec une plus grande solennité. (i) Il n’est donc plus permis de dire, même comme votive, la Messe Miserebitur, ni l’Office correspondant. On ne peut pas davantage dire l’oraison de cette Messe après un motet en l’honneur du Sacré1 Lettre cncycl. de SS. Pie XI, Mùerentissimus Redemptor, S mai 1928; S. R. C., Decretum 29 janv. 1929 - - Ibid. —3 Ibid. 1 Cf. S. R. C.. n. 3018; ^960. — 6 Addit. in Rub. \hss., tit. n, n. 1-3. “ nov. A. A. S., ami. 1931, p. 447. — 7 S. R. C., ibid. 383 5. L’octave de cette fête est une octave privilégiée de 3e ordre1. Elle admet tout office à neuf leçons; mais elle est toujours commémorée aux Vêpres, à Laudes, et à la Messe, même aux fêtes doubles de iTe classe 2. 6. A la Messe du dimanche dans l'octave ( i ), on emploie la couleur blanche ct on dit la préface propre du SacréCœur, toutes les fois qù’on fait mémoire de l’octave ; dans le cas contraire, on dirait la préface de la Sainte Trinité 3. 7. Chaque année, le jour de la fête du Sacré-Cœur, on doit désormais réciter ou chanter devant le Saint-Sacrement exposé les litanies du Sacré-Cœur ’, et lire solennel­ lement l’Acte de réparation au Sacré-Cœur de Jésus, selon la formule prescrite par S. S. Pie XI : Très doux Jésus, qui avez répandu sur les hommes °. CHAPITRE V I SACKK-CIE' R 438. — 20 Solennité de la fête du Sacré-Cœur. — i. Les Ordinaires peuvent transférer la solennité du Sacré-Cœur à un autre jour que celui de la fête, avec faculté de dire toutes les Messes du Sacré-Cœur, aux condi­ tions suivantes : «) Le jour de la solennité, les Messes basses du SacréCœur sont prohibées si l’on célèbre une fête double de première ou de deuxième classe, ou si l’on fait l’Office d’un dimanche privilégié de deuxième classe, des vigiles privilégiées de Noël ct de la Pentecôte, du mercredi des Cendres, des fériés de la Semaine Sainte, ou des octaves ( Cœur, mais il faut prendre l’oraison de la Messe Cogitdtiones Cordis ou, après les litanies du Sacré-Cœur, l’oraison de ces litanies. (1) La fête du tris pur Cœur de Marie, célébrée naguère dans plu­ sieurs diocèses, le troisième dimanche après la Pentecôte, est main­ tenant fixée, pour les diocèses qui en auraient obtenu de nouveau la concession, au samedi après l’octave du Saint-Sacrement (S. R. C.. 28 avril 1914, Dubia, ad 1; A. A. S., p. 196). — La conclusion de la secrète de cette fête est /’< r eumdem Dominum (S. R. C , 27 sept. 1913, ad 15). 1 Ibid. — 2 Addit, ad Rub. Brev., tit. JH. n. 2. — 3 S. R C.. Variationes in Rub. Miss., i‘r nos. 1931; A. A. S., ann. 193«. P· ■· »'· ~' Decr. tien. S C. tndulc., 22 août 1906; Cf. S. R. ('., n. 4402. - ’’ Lettre enevd. de S S. Pic XI. Misercntissimus Redemptor ; A. A. S., ann. 1928. n. 179. i' S· B l'· 38.| DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES LA FÊTE ET L’OCTAVE DE SAINT JEAN-BAPTISTE privilégiées de Noel, de l’Épiphanie, de Pâques, de l’Ascen­ sion, de la Pentecôte, et du Saint-Sacrement. b) La Messe chantée est permise, à moins qu’il n’y ait une fête double de première classe, un dimanche privi­ légié de première classe, ou un jour qui exclut la Messe votive pro re gravi. c) On célèbre la Messe votivd, basse ou chantée, suivant les règles ordinaires quant aux mémoires et au dernier évangile. On n’omet pas alors la Messe conventuelle ou la Messe paroissiale conforme à l’Office du jour1. 2. Il ne s’agit que de la solennité extérieure : l’Office et la Messe restent fixés au jour de la fête. Nota. — Les Ordinaires peuvent aussi et aux mêmes conditions transférer la solennité de S Louis de Gonzague CHAPITRE VI DE LA FETE ET DE L'OCTAVE DE SAINT JEAN-BAPTISTE. 439. —- î. La Nativité de saint Jean-Baptiste (24 juin) est une fête primaire double de première classe, avec octave commune'1 ; mais, pour la solennité extérieure, elle est de second ordre3. Elle exclut toute Messe votive, même pro re gravi ’, et toute Messe de Requiem, même celle des funérailles ·, là, toutefois, où la solennité de cette fête est tranférée au dimanche, la Messe des funérailles n’est prohibée que ce dimanche même fî. 2. Si la vigile de saint Jean-Baptiste coïncide avec la fête du Saint-Sacrement ou avec celle du Sacré-Cœur, on ne fait mémoire de la vigile ni à l’Office ni à la Messe de la fête °; le jeûne de cette vigile, là où il est obligatoire et oïi la fête du Saint-Sacrement est une fête de précepte, est alors supprimé 7. a) Si cette vigile arrive pendant l’octave du Saint-Sacre1 S. R. C.. n. 3018; 3960. — 2 R,tb. RreVit catn|. fcst. _3 Orr. Ep.. I. II. c. ni. n. 17. Aduit. tn Rub. Mist., tit. n. n. 13. — 5 Ibid., tit. ili.n. 4 9.* * Rub. Rrc-., Ht. \i. n. 2; Addit. in Rub. Miss., tit. j, n. 1 ; S. R. C., n. 2:73.— * Codex, can. 1252. 4. 385 ment, et que, ce jour-là, on ne fasse pas l’Office d’une fête double de première classe, on doit, dans les églises astreintes à l’Office choral, célébrer en dehors du chœur une Messe conventuelle de la vigile; mais la Messe conven­ tuelle célébrée avec assistance au chœur, même dans les églises autorisées à n’avoir qu’une Messe conventuelle, et toutes les autres Messes, doivent être de l’octave du Saint-Sacrement L à) Si cette vigile arrive pendant une octave commune et que l’on fasse l’Office de cette octave, la Messe conven­ tuelle doit être celle de la vigile, avec mémoire de l’octave ·; les Messes non conventuelles peuvent être soit de l’octave, soit de la vigile. 3. Si la fête du Saint-Sacrement, ou celle du SacréCœur tombait le 24 juin, celle de saint Jean-Baptiste serait transférée selon les règles ordinaires de translation des fêtes de première classe 3. 4. La fête de saint Jean-Baptiste ne comporte pas le Credo à la Messe, sauf là où ce Saint est Patron ou Titu­ laire4. Elle a scs A'êpres entières, même en occurrence avec la fête du Patron ou du Titulaire, à moins qu’il ne s’agisse d’une fête primaire double de première classe de Notre-Seigneur, de la Sainte Vierge, ou des saints Anges 5. 5. Si saint Jean-Baptiste est Patron ou Titulaire, et si la solennité de cette fête doit être transférée au dimanche, cette solennité doit être préférée à celle des saints Apôtres Pierre et Paul 6. 6. L'octave de saint Jean-Baptiste aurait la préférence sur l’octave de même ordre de tous les autres Saints7. 7. Pendant l’octave, on ne joint pas les hymnes les unes aux autres, si elles sont empêchées, comme on le ferait le jour de la fête 8. 1 Addit, in Rub, Miss., tit. î» η. Bw., tit. iv, n. 3, —4 Miss., rub. n. î, d; Tab. concurr.; S. R. C., 7 Rub. Brcv.» tit. vu, n. 3. — b S. CÉRÉMONIAL. — Π. i et 4. —2 Ibid.» n. 1.—3 Addit. in Rub. du jour. - 5 Addit, in Rub. Brrr.. tit. n. n. 3807. — ° S· R. C.. n, 2914. ad 3· R. C.. n. 407**» ad 1. DE Q1 ELQL'F.S OI HCES DANS I l S I.CLISES MAJEI RES CHAPITRE VU DE LA FETE ET DE L’OCTAVE DES SAINTS APOTRES PIERRE ET PAUL. 440. — i. La fête des saints Apôtres Pierre et Paul (29 juin) est du rit double de première classe, avec octave commune (1). Elle exclut toute Messe votive, même pro re gravi1, et toute Messe de Requiem, même celle des funérailles; toutefois, lorsque la solennité de cette fête est transférée au dimanche, la défense de célébrer la Messe des funérailles n’existe que pour ce dimanche 2. 2. La veille (28 juin), on célèbre désormais, sous le rit double, la fête de S. Irénée, Évêque et Martyr3. A l’Office, on dit la neuvième leçon et l'on fait mémoire à Laudes de la vigile des saints Pierre et Paul. La Messe conventuelle célébrée en présence du Chœur doit être celle de la vigile, sans mémoire de saint Irénée et de l’octave de saint JeanBaptiste4. Les Messes non conventuelles peuvent être soit de saint Irénée, soit de la vigile. 3. Si la vigile des saints Apôtres arrive pendant l’octave du Saint-Sacrement, et si l’Office est de cette octave, on doit, dans les églises astreintes à l’Office choral, célébrer en dehors du chœur une Messe conventuelle de la vigile; mais la Messe conventuelle célébrée en présence du Chœur, même dans les églises autorisées à n’avoir qu’une Messe conventuelle, et toutes les autres Messes, sont celles de l’octave du Saint-Sacrement 4. En France et dans les colonies françaises, la solcn(1) A Rome, l’octave des saints Apôtres Pierre et Paul est une octave privilégiée de troisième ordre. Elle y a donc toujours, sinon l’Office entier, du moins une commémoraison à l’Office et a la Messe de h fête occurrente, quel que soit le rit de celle-ci (S. R. C., n. 3581,3d 3). Elle y exclut les Messes de Requiem, excepte celle des funérailles, et les Messes votives privées, chantées ou non, excepté la Messe ρτ<· sponso et sponsa (Addit, in Rub. Miss., tit. 11, n. 1, 2 ct 10; tit. HI, n. 4-9). 1 Addit, in Rub. Miss.. tit. it. n. t-3. — -Ibid.. tit. nt. n. 4-9. — 3 S. R. C. 26 oct. 1921, Vrbis ct Orbis. — 1 Miss.. rub. du jour. — 5 Ibid., (it. I. n. 1 tt 4. !H QI ELQ( ES I Γ. I I S DES MOIS DE Jt IN I Γ JI ILLI I *7 nite de cette fête est transférée au dimanche qui suit l’in­ cidence \ si l’on ne doit pas célébrer, ce jour-là, la solennité du Saint-Sacrement, celle du Sacré-Cœur, ou celle de saint Jean-Baptiste 2. 5. Lorsque saint Pierre est Patron ou Titulaire, on ne change rien à l’ordre de l’Office de la fête ni à celui de l’octave, bien que cet Office soit commun aux deux saints Apôtres Pierre ct Paul 3. 6. Si saint Paul est Patron ou Titulaire, la Commémo­ raison de saint Paul étant du rit double de première classe, on en dit les premières Vêpres le jour de la fête des saints Apôtres, avec mémoire de saint Pierre4. 7. Toutefois, quand la Commémoraison tombe un dimanche, tout en se conformant pour l’Office à ce qui est indiqué au numéro précédent, la Messe chantée de la solennité transférée est celle des saints Apôtres Pierre et Paul. Nota. — Si le Titulaire était la Conversion de saint Paul, il n’y aurait rien de particulier à observer le 30 juin. CHAPITRE VIII DE QUELQUES AUTRES FÊTES DU MOIS DE JUIN ET DES FÊTES DU MOIS DE JUILLET. 441. — i° Fêtes du mois de juin. — 1. Le 3 juin, on lait en France, sous le rit double mineur, la fête de sainte Clotilde, Veuve. 2. Le 18 juin, on célèbre, dans l’Église universelle, la fête de saint Ephrem. Diacre, Confesseur, et Docteur5. L’Office, du rit double, a des leçons propres aux deuxième ct troisième nocturnes, ct une oraison propre; on y fait ’ Décret du Card. Cftprara. — 2 S. R. C., Decret, catal. fest. primer. et sc cund. reformatum. Variationes in Rub. Calendarii. Ier nov. 1931. —3 Addit, in Rub. Brev.. tit. ix. n. 4; S. R. C.» n. 3872. ad 4 — 1 Rhv. Rom., rub. du jour. — * Litt. Ap.. Principi Apostolorum. 5 oct. 1920. L\ FÊTE ET I.'OCTAVE DE LASSOMPTION 388 38n DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES mémoire, aux premières Vêpres, à Laudes, et à la Messe, des saints Marc et Marcellin, dont on lit aussi la neuvième leçon A 3. Si la fête de sainte Julienne de Falconieri a quelque part ses secondes Vêpres, on y dit l’hymne des premières Vêpres. 4. La fête de saint Paulin (22 juin) est désormais du rit double; l’Office comporte une oraison propre et des leçons historiques 2. 442. — 20 Fêtes du mois de juillet. — 1. La fête du Précieux-Sang de Notre-Seigneur (ior juillet), est une fête secondaire, du rit double de première classe (1) A Laudes et aux Messes privées seulement, on fait mémoire du jour octave de S. Jean-Baptiste, perpétuellement simplifié3. 2. Désormais cette fête, qui se trouve toujours en concur­ rence avec celle de la Visitation de la Sainte Vierge, a aussi ses secondes Vêpres entières, avec mémoire de la Visi­ tation seulement *. Ces Vêpres sont semblables aux premières, sauf le cinquième psaume qui est Lauda Jerusalem Dominum ", le verset et l’antienne de Magni­ ficat e. 3. Le 3 juillet, on célèbre la fête de saint Léon II. Pape et Confesseur (célébrée naguère le 28 juin) 7. 4. L’Office de sainte Élisabeth (8 juillet) ne conserve plus comme parties propres que l'invitatoirc, les hymnes, les trois leçons du deuxième nocturne, les versets des Vêpres et de Laudes, les antiennes du Magnificat et du Benedictus, et enfin l’oraison s. (1) A l'occasion du cette fête vient d’etre était naguère fixée au bration de sa solennité dix-neuvième centenaire de la Rédemption, élevée au rit double de première classe. Elk premier dimanche de juillet. Pour la célé­ extérieure, voir t. 1, n. 464. 1 S. R. C.,.14 oct. 1920 Urbis et Orbis. - S. R. C., 9 juin 1909. — 4 Addit. in Rub. Brev., tit.vn. n. 2; S. R C. 25 av. 1934. — 1 Addit, in R-d. Urn . tit. n. n. t. c); S. R. C . n. 3808; 25 av. 1934. — 5 S. R. C.. 10 mars 1917. Dcirrlum, vi ; A. Λ S., ann. 1917, p. IQo. « Bnx·.. rub. du jour. ‘ S. R c . 26 oct. 1921 Urbis et Orbis ;.X. A. S. ann. 192 t. p. 543S. R. C.# 28 oct. 1913, Ill. n. 3; A. Λ. S., ann. 1913, p. 461. 5. De nouvelles leçons historiques ont été concédées pour l’Office de saint Bonaventure (14 juillet)1. 6. La fête de saint Vincent de Paul (19 juillet) est, pour la France, du rit double majeur; ailleurs, elle est du rit double. 7. Si la fête de sainte Madeleine n’a pas ses premières ni ses secondes Vêpres, on dit à Matines l’hymne Pater superni luminis, en omettant l’hymne Nardo Maria pistico, marquée pour les Matines 2. 8. Si la fête de saint Jacques le Majeur (25 juillet) arrive le lundi, la vigile se fait le samedi précédent; la mémoire de S. Liboire, Évêque et Confesseur, se fait par l’oraison Exaudi3. A l’Office (de saint Jacques), leverset des secondes Vêpres est le verset Annuntiaverunt ’. 9. Lorsque saint Jacques et saint Christophe sont cotitulaires, on célèbre séparément les deux fêtes, en laissant saint Jacques au jour d’incidence, et en reportant saint Christophe au 27 juillet. CHAPITRE IX DE LA FÊTE ET DE L OCTAVE DE L’ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE ET DES AUTRES FÊTES DU MOIS D’AOUT. 443. — i. La fête de l’Assomption de la Sainte Vierge (15 août), est une fête primaire, du rit double de première classe avec octave commune (i). Elle exclut toute Messe votive, même pro re * , gravi et toute Messe de Requiem, même celle des funérailles ®. (1) En Prusse, en vertu d’un induit du 19 avril 178S. la fête de l’As­ somption et de la Nativité de la Sainte Vierge sont transférées, comme à leur jour propre, au dimanche suivant, avec mémoire du dimanche, et obligation du jeûne pour le samedi. Les Réguliers, meme s’ils ont un calendrier propre, sont tenus de se conformer à cette translation, et de faire l’Office de ces fêtes le dimanche suivant (S. R. C., n. 4142L 1 S. R. C., 22 juillet 1908. 2. — 3 Brev., rub. du jour. Mw.. tit. n, n. 1-3. — Ibid 2 Brcv.t rub. du jour: S. R. C.. n 4126» ad 4 S. R. C., n. 4104» nd 3 5 Addit in Rub, tit. in. η. 4-<). Ütl Λ 3<)<) •r DE QVF.LQI ES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES j (z) Si la vigile de l'Assomption tombe un dimanche, I elle est anticipée au samedi; mais alors le jeûne est sup- ’ primé L Si cette vigile se trouve en occurrence avec un Office de la Sainte Vierge, on omet la mémoire de la vigile2. b) A la Messe de l’Assomption, on ne doit pas se décou­ vrir ni s’incliner au mot Maria qui se trouve dans l’antienne de la communion 3. f) Pendant l'octave de l’Assomption, chaque fois que l’on fait l’Office de l’octave, on dit au premier nocturne, des leçons propres avec les répons de la fête4. d) A la Messe du dimanche qui se rencontre dans cette octave, on dit la préface de la sainte Trinité 5 (i). 2. Le 9 août, on fait, dans l’Église universelle, la fête de saint Jean-Marie Vianney. L’Office, du rit double, a les leçons du deuxième et du troisième nocturnes propres, et une oraison propre; on y fait mémoire de la vigile de saint Laurent. La Messe conventuelle célébrée en présence du Chœur est celle de la vigile : si elle est l’unique Messe conventuelle, on y fait mémoire du Saint G; les Messes non conventuelles peuvent être soit du Saint, avec mémoire et dernier évangile de la vigile, soit de la vigile avec mémoire du Saint. 3. La fête de saint Laurent (10 août) est célébrée dans l’Église universelle sous le rit double de 2" classe avec octave simple. 4. La fête de saint Joachim (16 août) est du rit double de 2' classe, comme celle de sainte Anne (2); aux secondes V'êpres, on ne fait pas mémoire du jour octave de S. Laurent. 5. La fête de saint Hyacinthe, que l’on célébrait autrefois le 16 août, est maintenant fixée au 17; on y fait mémoire, ( i ) Pour la fête du très pur Cœur de Marie, célébrée autrefois dans quelques diocèses le dimanche après l’octave de l'Assomption, voir n° 437, note (2). (2) A la Messe de saint Joachim, il faut lire ainsi le verset alléluiatique · O Joachim, sancta conjux Anna, pater alma Virginis, hic famulis ferto salutis opem (Miss,), 1 Codex. can. i252, > 4. .'Μ ST»"*1’· - S R. C„ η. 4037. ad 2. —3S. R. C., n. 287-. JOUr‘ ’ Addit, in Rub. Brev., lit. v, η. 4. AM"· in Rub ™”·· >*’· VI’«· n· '· * LES QUATRE-TEMPS ET LES FÊTES DE SEPTEMBRE. à Laudes et à la Messe, de l’octave de l’Assomption et du jour octave de saint Laurent. 6. Si, le 18 août, on célèbre la Messe festivale ou votive Loquebar d’une Vierge Martyre, il faut, pour commémorer saint Agapit, Martyr, prendre la secrète de la Messe Latabitur ; si l’on célèbre la Messe Dilexisti d’une Vierge, on dit, pour saint Agapit, la postcommunion de la Messe Lcdabitur 1. 7. La fête de saint Louis (25 août), semi-double dans l’Eglise universelle, est, en France, du rit double majeur. CHAPITRE X DES QUATRE-TEMPS ET DES FÊTES DU MOIS DE SEPTEMBRE. de la Nativité de la Sainte Vierge (8 septembre), est du rit double de seconde classe, avec octave simple. «) Si saint Adrien est Patron ou Titulaire, on fait, le 8, la fête de ce Saint, et celle de la Nativité est perpétuel­ lement reportée au lendemain 9, ou, si ce dernier est déjà occupé par une fête double de première ou de seconde classe, au surlendemain 10; mais le jour octave de la Nati­ vité reste toujours fixé au 15 septembre 2. />) Si le samedi qui suit la fête de la Nativité de la Sainte Vierge n’est pas occupe par une fête au moins semi-double ou une octave simple, on y fait l’Office sabbatin de la Sainte Vierge. A cet Office, toutes les parties que Ton prend d’ordinaire à l’Office de Beata in Sabbato se prennent à l’Office de la fête de la Nativité, excepté : l’absolution et les bénédictions, qui sont celles de l’Office commun de la Sainte Vierge pour le samedi ; les première et deuxième leçons, qui se disent de l’Écriture occurrente, avec les répons assignés au samedi; la troisième leçon, qui est 1 S. R. C., n, 391 <>· ad u — * 3876· ad 4. vrri. Hrtv.. ut. X. n, t ; S. R, C.» n. r ft 3'MoF 2· de* Ql’EI.QI ES OFFICES DANS LES EGLISES MAJEt’RES · spéciale, et qui se trouve, dans le Bréviaire, à la suite de l’Office de la Nativité l. 2. La fête du saint Nom de Marie, du rit double majeur, se célèbre désormais le 12 septembre. 3. Le jour de l’Exaltation de la sainte Croix (14 sep­ tembre), on fléchit le genou pendant l’épître, comme il est marqué pour le dimanche des Rameaux 2. 4. Les Quatre-Temps d’automne ont lieu le mercredi, le vendredi et le samedi qui suivent le 14 septembre; lorsque le 14 est un mardi, ils ont lieu les 15, 17 et 18, et, quand le 14 est un mercredi, ils ont lieu les 21, 23 et 24(1). 5. La fête de Notre-Dame des Sept-Douleurs, du rit double de seconde classe, est désormais fixée au 15 sep­ tembre (2). On dit aux deux Vêpres l’hymne Jam toto subitus, et aux Matines l’hymne O quot undis. a) A l’Office et à la Messe de cette fête, on ne fait pas mémoire du jour octave de la Nativité de la Sainte \ ierge, qui se trouve ainsi perpétuellement empêché dans le calen­ drier de l’Église universelle. b) Cependant, si on célébrait, dans une église parti­ culière, quelque autre fête plus noble du rit double de seconde classe qui ne fût pas de la Sainte Àicrge, on ferait mémoire du jour octave avant celle de saint Nicodème3. 6. La fête de l’impression des Stigmates de saint François (17 septembre), est une fête secondaire, du rit double. — Si, dans quelque église, on la célébrait un autre jour, on ne ferait cependant aucun changement aux paroles de l’hymne 4. 7. Si la vigile de saint Matthieu (20 septembre), coïn(1) Les Quatre-Temps de septembre arrivent en la semaine qui est la troisième de ce mois dans l’ordre des leçons de l’Écriture; et c'est à cette semaine qu’ils se trouvent dans le Bréviaire. Dans le Missel, les Messes des Quatre-Temps de septembre se trouvent à la suite du dix-septième dimanche après la Pentecôte. . (2) Autrefois, cette fête avait lieu le troisième dimanche de sep­ tembre. — Pour la célébration de sa solennité extérieure, voir t. I n. 464. 1 Brn .. rub. du jour. — 2 Miss., rub. du jour. — 3 Brev., rub du jour — . . R. .C.. n. 2365. nd 3. 4 S. LES FÊTES DI .Mois D'OCTOBRE eide avec l’un des jours des Quatre-Temps, on fait mémoire de cette vigile à la Messe, mais non à l’Office (i)1. 8. La fête de saint Thomas de Villeneuve est célébrée le 22 septembre. Λ la fin de la sixième leçon de l’Office, il faut supprimer les mots atque ejus memoriam quarto deci­ mo calendas Octobris celebrari mandavit. 9. A la fête de saint Wenceslas (28 septembre), les leçons du troisième nocturne sont celles de l'homélie sur l’évangile Nolite arbitrari, et l’on dit la Messe In vir­ tute. 10. La Dédicace de saint Michel, Archange (29 septem­ bre) est une fête double de première classe. CHAPITRE XI DES FÊTES DU MOIS D’OCTOBRE (2). 445. — i. Du rit simple dans le calendrier de l’Église uni­ verselle, la fête de saint Remi *(i ' r octobre) est, en France et dans les colonies françaises, du rit double majeur2. (1) Lorsque, dans la ville de Rome, le 20 septembre, vigile de saint Matthieu, on fait l’Office de S. Agapit, Confesseur Pontife, les leçons du troisième nocturne sont du Commun d’un Confesseur Pontife 2° /oro, l’homélie est Vigilate, la Messe est Sacerdotes (au lieu de Sta­ tuit)·, si cette fete est en occurrence avec les Quatre-Temps de sep­ tembre, les leçons du premier nocturne, s’il n’y a pas de leçons d’Écriture occurrente à y reporter, sont Laudemus (S. R. C., n. 3844, ad 6; 3928). (2) Léon XIII a prescrit des exercices en l’honneur du saint Rosaire, pendant le mois d’octobre (Encycl. Supremi Apostolatus du i ’r sept. 1883, et Superiori anno du 30 août 1884). Pie X a maintenu et con­ firmé toutes ces prescriptions (Encycl. E supremi Apostolatus 4 oct. 1903. t° A partir du Ier octobre, jusqu'au 2 novembre, on doit, dans toutes les églises cathédrales et paroissiales, dans toutes les églises et chapelles publiques dédiées à la Sainte Vierge, ainsi que dans toutes celles désignées par l’Ordinaire, réciter tous les jours au moins cinq dizaines du Rosaire, avec les litanies de la Sainte Vierge, et une prière 1 Brev., rub. du jour —2 S. R. C.. induit du 14 ianv, 1914. DE QtELQlES OH IGES DANS LES EGLISES MAJELHES avec trois leçons historiques propres pour le deuxième nocturne. 2. La fête du très saint Rosaire est maintenant célébrée le 7 octobre (i), sous le rit double de seconde classe. a) On dit désormais dans la préface : Et te in festivitate au lieu de in solemnitatc (2). Z>) S’il arrive quelque part que cette fête n’ait pas ses premières Vêpres, on joint, sous une même doxologie, l’hymne des premières Vêpres à celle de Matines1. r) Si cette fête était privée de ses secondes Vêpres, il ne faudrait pas, du moins dans la récitation publique de l’Office, unir à l’hymne de Laudes celle des secondes Vêpres, qui n’est qu’un résumé des trois autres hymnes 3. Le 3 octobre, on célèbre désormais sous le rit double la fête de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Vierge. spéciale à saint Joseph (Encycl. citées, et Encycl. Quamquam pluria ; du 15 août 1889; S. R. C., n. 3666; 3681). 20 Ces prières peuvent se faire le matin ou le soir; si elles se font le matin, on les récite pendant la Messe (Encycl. du 30 août 1884; S, R. C., n. 3650, ad 5); si elles se font le soir, on les récite en présent du Saint-Sacrement exposé dans l’ostensoir, et Ton termine par la bénédiction (Même encycl.; S. R. C., n. 3650, ad 4). 30 Dans les églises pauvres, on peut, avec l’autorisation de l’Ordinaire, faire l’exposition privée, en ouvrant seulement le tabernacle, et donner, à la fin, la bénédiction avec le ciboire (S. R. C., n. 3650. ad 4; 3666). 40 Les mêmes exercices et leurs indulgences peuvent, avec le con­ sentement de l’Ordinaire, être renvoyés au mois de novembre ou de décembre, dans les pays où ils sont empêchés au mois d’octobre par les travaux de la campagne (S. R. C., 20 août 1885). 5° La prière à saint Joseph peut être placée, selon l'appréciation de l’Ordinaire, soit après le chapelet, soit après les litanies de la Sainte Vierge (S. R. C., 7 déc. 1900, Bruncm, ad 2). (1) Cette fête était autrefois fixée au premier dimanche d’octobre. Par suite de la nouvelle fixation, on a dû, dans la cinquième leçon, supprimer les mots prima quaque Octobris Domùuca, qui se trouvaient dans la dernière phrase, et, vers le milieu de la sixième leçon, au lieu de sanctissimi Rosarii festum eadem die eodemque ritu celebrandum, faire lire sacratissimi Rosarii festum eodem ritu celebrandum, — Pour la célébration de la solennité extérieure de cette fête, voir t. 1, n. 446. (2) Partout, soit dans les oraisons, soit dans les leçons historiques, le mot sacratissimi (ou sacratissimo) a été substitué au mot sanctissimi (ou sanctissimo). 1 Rub. gcn. Orev,t tit. •Zm .«ÿ %>* η· 3. —2 S. R. C.. n. 4262, ad 4. LES EÛTES DIT MOIS D’OCTOBRE 3.. I. II. c. X. n. 2. LA COMMÉMORAISON DE TOUS LES FIDÈLES TRÉPASSÉS ■ 4OI i. Le 2 novembre, ou le 3 si le 2 est un dimanche, n’admet que les Messes de la Commémoraison de tous les fidèles trépassés; aucune cause ne saurait autoriser une exception L 2. Tous les Prêtres ont désormais, ce jour-là, la faculté de célébrer trois Messes, à la condition expresse d’observer les prescriptions spéciales qui en régissent l’application et l’honoraire 2 (voir ci-après, n° 5). Il leur est d’ailleurs loisible de n’en célébrer qu’une ou deux5 (1). 3. Chacune de ces trois Messes a son formulaire propre, a) La première est, telle quelle, l’ancienne Messe de la Conmiémoraison des fidèles trépassés; b) La deuxième est la Messe de l’anniversaire des défunts, sauf suppression dans le texte de l’oraison, du passage faisant allusion à l’anniversaire; c) La troisième est la Messe quotidienne des morts, avec l’oraison Deus Venice largitor légèrement retouchée L 4. La première de ces Messes n’est jamais omise par le Prêtre qui célèbre en la Commémoraison des fidèles trépassés. Le Prêtre qui dit une seule Messe prend toujours la première ; de même celui qui célèbre la Messe chantée ou solennelle; ce dernier a la faculté à'anticiper la seconde et la troisième 5. 5. Chaque Prêtre a le droit de disposer de son intention, et par conséquent de recevoir un honoraire (2) pour l’une quelconque des trois Messes de la Commémoraison des fidèles trépassés (3), mais pour une seulement 6. Quant (1) Toutefois» dans sa maternelle sollicitude pour les âmes du Pur­ gatoire, l’Eglise exhorte vivement chaque Prêtre à user» en leur faveur, de la précieuse faculté de célébrer les trois Messes (S’. S. Benoît -VI’, Const. Incruentum, ίο août 1915; S. R. C., n. 4331). (2) Il est défendu au Prêtre d'exiger ou d’insinuer qu’on lui verse, à cette occasion, un honoraire supérieur à celui qui est fixé par le tarif diocésain. 11 ne pourrait accepter un honoraire plus élevé, que si celuici lui était offert spontanément (S. C. C.» 15 oct. 1915» Dubia, ad 2). (3) Le Prêtre n’est pas obligé de choisir, pour l’appliquer ainsi à 1 S. R. C., n. 4341; 435*» —2 Codex. can. 806. § 1: Miss.. rub. du jour; Benoît XV, Const. Incruentum. 10 août 1915*. S. R. C., n. 4331· I- —3 S. R. C.» n. 4342· ad i. — 1 Miss.. rub. du jour; Benoît XV. ibid.; S. R. C.· n. 433t. 111; 4332. —5 Miss., rub. du jour; Benoît XV. ibid.; S. R. C., n. 4342. ad il —6 Codex, can. 824, § 2; Benoît XV. ibid.; S. R. C.. n. 433*· I· ef- S. R. C . n. 2524, ad 2. 16 CÉRÉMONIAL. — II. |02 DE QLT.LQl’l.S offices DANS U.S ÉGLISES MAJEI'RES aux deux autres Messes, s’il les célèbre, il devra les applibuer, l’une, toujours pour tous les fidèles défunts (i); l’autre, s’il en dit trois, aux intentions du Souverain Pontife 1 (2). Il lui est formellement interdit de perce­ voir, à quelque titre que ce soit, un honoraire ou une rétribution pour ces Messes supplémentaires 2 (3). 6. Le Prêtre qui, en raison de la faiblesse de sa vue, est autorisé par induit à célébrer en tout temps la Messe votive de Beata, a le jour de la Commémoraison des fidèles trépassés, la faculté de célébrer deux ou trois fois la Messe quotidienne de Requiem, à la condition pourtant de se conformer de tout point, en ce qui concerne l’appli­ cation et les honoraires de ces Messes, à ce qui est marque au numéro précédent. Il ne dit alors chaque fois que l’orai­ son Fidelium 3. 7. Le jour de la Commémoraison des fidèles trépassés, toutes les Messes jouissent du même privilège que si elles étaient célébrées à un autel privilégié .* 451. — 20 Manière de célébrer les Messes. — 1. On doit, au début de toutes les Messes, réciter les prières de la Confession, telles qu’elles se disent aux Messes de Requiem. Chaque Messe ne comporte normalement son gré, la Messe qu’il célèbre en premier lieu (S. C. C., 15 oct. 1915, Dubia, ad 1). (1) Un Prêtre qui, le jour de la Commémoraison des fidèles trépassés, ne célèbre que deux Messes, est donc libre d’en dire une à son inten­ tion; mais il est tenu d’appliquer l’autre pour tous les fidèles défunts (S. R. C., n. 4342, ad 3). (2) Ces intentions sont : la pensée de soulager les fimes du Purga­ toire; le désir de suppléer, autant que possible, aux fondations pieuses qui auraient été supprimées, négligées ou réduites; la volonté de secou­ rir les innombrables morts de la dernière guerre (Benoît XV, Const. Incruentum 10 août 1915; S. R. C., n. 4331). (3) On ne pourrait, sous aucun prétexte, célébrer à des intentions particulières les deux Messes supplémentaires de la Commémoraison des fidèles trépassés et en percevoir les honoraires, quitte à différer aux jours suivants le soin d’appliquer deux messes aux intentions imposées par le Saint-Siège (S. C. C., 15 oct. 1915, Dubia, ad 4. 1 Benoît XV. ibid.; S. R. C., n. 4342, ad 3. - 2 Benoît XV. ibid.; S. C. C„ t5 oct. 1015. Dùbta. ad 3. — ’S.R.C., n. 4356. ad 1. n. 4363. § 3. n. 2. — 1 Codex, can. Q17· U Benoît XV, Const. Înm/nttiim ; S. R C.» n. 4331, 11; S. C. Ind.. 10 mai 17^1. Ihbis et Orbis. LA COMM1 Mon\ISON i>l. TÔl.'S LES FIDELES TRI PASSÉS |θ3 qu’une oraison (i). La séquence Dies ira est obligatoire aux trois Messes 1 (2). 2. Le Prêtre qui veut célébrer deux ou trois Messes, ne prend la purification et l’ablution qu’à la dernière. Comme il se sert du même calice (à moins qu’il ne célèbre dans des églises différentes), il a soin, depuis la commu­ nion de la première Messe jusqu’après la communion de la dernière, de ne jamais poser le calice hors du corpo­ ral, ni de l’essuyer avec le purificatoire2. (Voir 1.1, n° 576). 3. A la fin de chaque Messe, le Prêtre dit Requiescant in pace, la prière Placeat, et l’évangile In principio3. S’il dit de suite les trois Messes, il ne ferme le Missel qu’après la postcommunion de la dernière (3). § 2. — De la Messe solennelle ou chantée. 452. — i° De la Messe principale. — i. Comme Messe principale chantée, il faut prendre la première des trois Messes insérées désormais dans le Missel pour le jour de la Commémoraison des fidèles trépassés. Le Prêtre qui chante cette Messe est d’ailleurs libre de dire, s’il le désire, les deux autres auparavant4. 2. Après l’Absoute qui suit cette Messe, le Célébrant ne dit pas le verset Anima eorum, et l’on ne récite pas, en retournant à la sacristie, les prières accoutumées pour tous les défunts 5. 453. — 2° De la Messe pour les funérailles. — 1. Quand une sépulture a lieu le jour de la Commémoraison des fidèles trépassés, on ne peut pas chanter, pour le défunt, (1) Toutefois, si l’on avait à célébrer la Messe pour des funérailles, on observerait ce qui est marqué ci-après, n° 453, 1 et 2. (2) Un Prêtre qui a obtenu l’induit dont il est question ci-dessus, n° 450.6, n’est jamais tenu de lire la séquence Dies ira (S. R. C., n. 4363, 1 3» n. 4). — Voir t. I, n. 457. (3) Pour la récitation des prières prescrites à l’autel après la Messe basse, voir ci-dessus, n° 265, note (1). Miss., rub. du jour; S. R. C., n. 4332. —3 Miss., rub. du jour. —n Ibid. —1 JWï«., rub. du jour; Benoît XV. Consi. Incruentum : S RC, n. III. —5 S. R. C.. n. 3267; 4014. 404 DE QUELQUES OFFICES DANS LES ÉGLISES MAJEURES la Messe spéciale assignée clans le Missel aux funérailles. On doit alors prendre la première des Messes propres à la Commémoraison des fidèles trépassés, et ajouter, sous une seule conclusion, à l’oraison Fidelium^ l’oraison Dei/s cui proprium est de la Messe in die obitus1 (1). 2. Si toutefois l’on avait déjà chanté ou si l’on devait chanter, comme Messe principale, la première des Messes propres à la Commémoraison des fidèles trépasses, il faudrait prendre, pour les funérailles, la deuxième ou la troisième de ces Messes, en ajoutant, sous une même conclusion, à l’oraison de la Messe chantée, celle de la Messe in die obitus 2. 3. Le Prêtre qui célèbre ainsi la Messe pour le défunt dont on fait la sépulture, peut pour cette Messe percevoir les honoraires ordinaires des Messes des funérailles3. Mais il n’est plus libre de disposer des intentions des deux autres Messes, et s’il célèbre celles-ci, il est obligé de les appliquer comme il a été dit plus haut, au n° 450, 5. APPENDICE DE L'EXPOSITION DES QUARANTE HEURES COÏNCIDANT AVEC LA COMMÉMORAISON DES MORTS. 454. — î. Si, dans une église, l’exposition publique du Saint-Sacrement pour les prières des Quarante-Heures (2) coïncide avec la Commémoraison des fidèles trépassés, toutes les Messes y seront des Messes de Requiem, comme le veut le jour (3). Mais celles qui s’y diront pendant que (1) Pour l’anticipation des autres Messes, voir ci-dessus, n° 452, î. (2) Il ne s’agit ici que du l’exposition des Quarante-Heures propre­ ment dites. (3) Ainsi qu’il a été dit t. I, n° 467, ce jour là est le seul où il soit permis de célébrer la Messe de Requiem dans une église oiWe SaintSacrement est publiquement exposé. 1 Mûr., rub. du jour: S. R. C.. 10 janv. 1919, Albhwancn. — 2 S R. C, ibid. —3 S. C. C . 15 oct. 1915. Dubia, ad 1. LES FÊTES DU MOIS DE NOVEMBRE 40 5 le Saint-Sacrement demeurera ainsi exposé, devront être célébrées en ornements violets1, et à un autre autel que celui de l’exposition 2 (1). 2. Il n’est pas permis de chanter, dans cette circon­ stance, une des Messes votives prévues par l’instruction Clémentine pour chacun des trois jours des prières des Quarante-Heures 3. 3. Si les prières des Quarante-Heures doivent commencer le jour même de la Commémoraison des fidèles trépassés, on n’exposera le Saint-Sacrement qu'après la Messe chantée de cette Commémoraison. Si c’est, au contraire, ce jour-là que se terminent les prières des Quarante-Heures, la repo­ sition du Saint-Sacrement, avec la procession et les prières d’usage, devra avoir lieu avant la Messe chantée de la Com­ mémoraison des fidèles trépassés4 (2). CHAPITRE XIII DES AUTRES FÊTES DU MOIS DE NOVEMBRE. 455. — î. Là où elle est concédée, la fête des saintes Reliques, que naguère on célébrait assez généralement un dimanche d’octobre ou de novembre, sous le rit double majeur ou double, est désormais fixée, avec le même rit, au 5 novembre 5. 2. Lorsque saint Martin, Évêque de Tours (3), est Patron de lieu ou Titulaire d’église, son jour octave (18 no(1) En aucune autre occasion, il n’est pas pennis de célébrer la Messe de Requiem avec des ornements violets (S. R. C., n. 3177). (2) La Messe principale de la Commémoraison des fidèles trépasses et l’exposition ou la reposition du Saint-Sacrement doivent être des fonctions absolument distinctes. En fait, elles se trouveront toujours séparées par l’intervalle de temps nécessaire pour parer l'autel en vue de celle de ces fonctions qui se fera en dernier lieu. (3) Désormais, à la Messe de S. Martin (11 novembre), on dit la secrète Sanctifica quasumus de la Messe de S. Nicolas (6 décembre). 1 Benoit XV Const. Incruentum, 10 août tots: S. R. C.. n. 3*77! 3864; 4331, IV. — 2 Benoît XV. ibid.; S R. C.. ibid.: cf. n. 3302. ad 2. — 3 S. R. C.. n. 4341; 435t. —4 S. R. C.. n. 4351. — 4 S. R. C., 9 fevr. 1912, De­ cretum, 2. job DE QUELQUES OFFICES DANS LFS ÉGLISES MAJEURES vembre), du rit double majeur, se trouve en occurrence perpétuelle avec l’anniversaire de la Dédicace des basi­ liques des SS. Apôtres Pierre et Paul, qui est également du rit double majeur. λ) Dans ce cas, on fait, le 18 novembre, l’Office du jour octave de saint Martin, avec mémoire de l’anniversaire simplifié de cette Dédicace, dont on lit aussi la neuvième leçon V b) Toutefois, si le 18 novembre tombait un dimanche, l’anniversaire de la Dédicace des basiliques des saints Pierre et Paul reprendrait tous ses droits de fête du Sei­ gneur : on en ferait alors l’Office dès les premières Vêpres, avec, aux deux Vêpres, à Laudes, et à la Messe, mémoire du dimanche et du jour octave simplifié de saint Martin *. 3. Désormais, le 15 novembre on doit célébrer dans l’Église universelle sous le rit double la fête de saint Albert le Grand, Évêque, Confesseur, et Docteur. — Par suite, la fête de sainte Gertrude est fixée à perpétuité au 16 no­ vembre 3. 4. L’Office de sainte Cécile (22 novembre), n’emprunte que pour Complies et pour les petites Heures, l’antienne et les psaumes de la férié occurrente; aux Heures majeures, on dit les antiennes et les psaumes marqués à ce jour dans le Propre des Saints 4. 5. Pour saint Clément (23 novembre), on prend au Psautier les antiennes et les psaumes de l’Office, sauf pour les Vêpres et pour Laudes 5. 6. Quand la vigile de saint André (29 novembre), arrive ou est anticipée avant le temps de ΓAvent, on fait l’Office de cette vigile, et l’on en dit la Messe. Si elle tombe en Avent, on l’omet entièrement au Bréviaire, mais on en fait mémoire à la Messe 6. 7. La fête de saint François-Xavier (3 décembre), doit être célébrée dans tous les pays de Missions sous le rit 1 Addit, in Rub. Brev.. tab. occur. — 2 S. R. C., n. 4343. ad 2· —3 S. R. C . Decretum, 6 ianv. 1932; A. A. S., ann. 1932. p. 169. —4 Brev., rub. du jour; Addit, in Rub. Brev., tit. 1, n. 3. — 5 Ibid. — ° Brev. et -Win., rub. du jour. i.’anxiversairi. de la DÉDICACE DES EGLISES 4°7 double de première classe, avec octave commune pour le Clergé séculier, sans octave pour les Réguliers 1 (i). CHAPITRE XIV DE L'ANNIVERSAIRE DE LA DÉDICACE. 456. — i. L’anniversaire de la Dédicace de l’église cathédrale doit être célébré par tout le Clergé du diocèse 2, sous le rit double de première classe : avec octave com­ mune (2) par le Clergé séculier 3, sans octave par le Clergé régulier s’il a un calendrier propre4. 2. L’anniversaire de la Dédicace de toute autre église consacrée doit être célébré sous le rit double de première classe et avec octave commune par le seul Clergé attaché, à quelque titre canonique que ce soit, à cette église 6. 3. En France, cet anniversaire est transféré (sauf pour la cathédrale) au 6 novembre ° (3). Le Clergé des églises non consacrées ne fait pas cet Office, non plus que le Clergé de la cathédrale 7. (1) Saint François-Xavier a été, en effet, déclaré, avec sainte Thé­ rèse de l’Enfant-Jésus, Patron principal de tous les Missionnaires (hommes et femmes) et de toutes les Missions de l'univers entier (S. R. C., 14 déc. 1927; A. A. S., ann. 1928, p. 147). (2) Si l'anniversaire de la Dédicace de la cathédrale était autrefois fixé à un dimanche, la solennité extérieure en est permise, ce même dimanche, dans tout le diocèse; nulle part, cependant, elle n’est obligatoire (S. R. C., n. 433&. ad 3)· (3) Ce jour-là, chaque église célèbre l’anniversaire de sa propre Dédicace. En France, l’anniversaire de la Dédicace était naguère fixé, pour toutes les églises, au dimanche qui suit l’octave de la Toussaint. Ce même dimanche, on peut, mais seulement dans les églises consacrées, faire la solennité extérieure de l’anniversaire de la Dédicace de chaque église. Voir t. I, n. 463. — Si cette solennité se rencontrait avec celle du Patron local, on devrait chanter la Messe du Patron, et, à l’oraison de celui-ci, on pourrait ajouter, sous une même conclusion, l’oraison de l’anniversaire de la Dédicace; puis on ferait mémoire du dimanche (S. R. C., n. 4308, § i, n. 2). 1 S. R C., 13 mars 1920: A. A. S., ann. 1929, p. 195· — ’S. R- C n. 4.108, § t. n. i. c; 14 ianv. to 14. Parisien. — 3 ■l le Memoriale Rituum de Benoît XIII, ct pour lesquelles ce Pape a prescrit un Cérémonial spécial. — Pour toutes les autres particularités des divers temps de l’année litur­ gique, nous renvoyons le lecteur à la première partie de ce tome II. CHAPITRE PREMIER RÈGLES GÉNÉRALES CONCERNANT CES FONCTIONS. 458. — i. Certaines fonctions sont solennelles de leur nature, ct doivent être célébrées avec les Ministres sacrés ct inférieurs. Ce sont celles : du 2 février, du mercredi des Cendres, du dimanche des Rameaux, des trois derniers jours de la Semaine Sainte l, de la vigile de la Pentecôte, ct de la fête du Saint-Sacrement. 2. Dans les paroisses dépourvues d’un Clergé suffi­ samment nombreux pour les célébrer solennellement, on peut, avec trois ou quatre Clercs, ct même sans chan­ ter (1), faire les fonctions du 2 février, du mercredi de (1) Toutefois, le chant n’y est nullement interdit, et ce serait s’abu­ ser que de voir, dans la réponse donnée pour Bayonne, le 13 septembre 1 Miss., rub. de ccs jours; Mem. Rit.. Introd. |ll Cendres, du dimanche des Rameaux, des trois derniers jours de la Semaine Sainte, et de la vigile de la Pente­ côte on observe alors le petit Cérémonial de Benoît XIII (i). On peut aussi faire la procession de la fête du Saint-Sacre­ ment sans Ministres sacrés, et à la suite d’une Messe basse. 3. Ces fonctions sont faites suivant le petit Cérémonial de Benoît XIII, et sans aucune permission spéciale, mais seulement dans les églises paroissiales. Pour les célébrer ainsi dans d’autres églises, ou même dans les chapelles ou oratoires des Communautés religieuses de l’un et de l’autre sexe, il faut une permission spéciale du Saint- 4. Ces fonctions peuvent, généralement, se faire avec trois Clercs3; un quatrième est pourtant nécessaire le Samedi Saint4. Ce nombre est le minimum; si l’on dispose d’un plus grand nombre de Clercs, il peut y avoir un Thuri­ féraire et deux Acolytes, à la procession du 2 février et à celle du dimanche des Rameaux; deux Thuriféraires, deux Acolytes, ct un Clerc qui porte Vombrellino, à la pro­ cession du Jeudi et du \’endredi Saint; deux Acolytes, à la procession aux fonts baptismaux le Samedi Saint ct la vigile de la Pentecôte. 5. Si l’on ne chante pas, et s’il n’y a personne pour psalmodier ce qui devrait être chanté, le Célébrant le récite avec les Clercs qui l’assistent. Nota. — Pour les règles générales concernant les fonc­ tions de la Semaine Sainte, voir nos 331-334. 1875, par la Sacrée Congrégation des Rites (n. 3505, ad 6), une prohi­ bition quelconque à ce sujet (.View. Rit., Introd.). (j) Une nouvelle édition du Memoriale Rituum de Benoît XIII, soigneusement révisée, et rendue conforme aux récentes prescription·, liturgiques, a été officiellement approuvée par le Saint-Siège le 14 jan­ vier A · 1920. — C’est cette édition que nous suivons et que nous citons ICI. (2) Les Ordinaires peuvent accorder cet induit, en vertu de leurs facultés quinquennales. 1 S. R. C., n. 26x6. — 2 Mem. Rit.. Introd.; S. R. C.· n. 3390; 3505. ad 6; 4049, ad i. —3 Ment. Rit., tit. 1, c. n. § t, n. 1; rit n. c. 1; tit. ni. c i tit.iv, c. r, tit. v, c. i. — 1 Mem. Rit., tit. vj, c. n. § i. n. 2. LA FÊTE DE LA PURIFICATION DE LA SAINTE VIERGE 412 CHAPITRE II DE LA FÊTE DE LA PURIFICATION DE LA SAINTE VIERGE. ARTICLE PREMIER Objets à, préparer. 459. — i. A la sacristie. — On prépare pour le Célé­ brant, un surplis (i), l’amict, l’aube, le cordon, l’étolc violette et, s’il est possible, une chape de même couleur; trois surplis pour les Clercs; du feu pour l’encensoir1. 2. A l’autel. — On met un antipendium violet, facile à retirer, par-dessus celui de la couleur du jour, à moins que la Messe ne doive être célébrée en ornements violets; on fait de même pour le conopée. On dispose, au coin de l’épître, le Missel ouvert sur son pupitre; on allume O six cierges 3. Au bas des degrés de l’autel. — Au coin de l’épître, de manière que le Célébrant puisse facilement asperger et encenser les cierges, on place une petite table recouverte d’une nappe blanche; on y met des cierges en nombre suffisant, et on les couvre d’une autre nappe. On dispose du même côté un siège pour le Célébrant (2) et, à l’écart, des vases de fleurs si l’on doit en mettre à l’autel pour la Messe 3. 4. A la crédence, recouverte d’une nappe blanche, on met le calice préparé pour la Messe, avec le voile et la bourse de la couleur du jour, le tout recouvert d’un voile violet, à moins que la Messe ne doive être célébrée en ornements violets; la chasuble, l’étolc, et le manipule de la couleur du jour; le bénitier et l’aspersoir, à moins • · (1) Voir ci-après n° 460, 2. (2) Si le Célébrant doit faire une allocution avant la distribution des cierges, on peut, pour plus de commodité, mettre à l’avance un tabouret au bas des degrés, du côté de l’évangile. 1 Mem. Rit., tit. t, c. t. — 2 Ibid. — 3 Ibid. DANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES 413 que la fonction n'ait lieu un dimanche; l’encensoir et la navette; la clochette; un peu de mie de pain sur un plateau, une aiguière avec son bassin, et une serviette sur un autre plateau; les burettes sur leur plateau, avec un manuterge; le Memoriale Rituum ou des livres notés, pour chanter ou réciter les antiennes de la procession; un livre pour l’Aspersion, si c’est un dimanche1. Près de la crédence, on place la croix de procession. ARTICLE II Cérémonies à. observer. § i. — A la bénédiction des cierges. 460. — i° Préparation. — i. A l’heure convenable, les trois Clercs qui doivent assister le Célébrant, se revêtent du surplis sur la soutane, et préparent les objets nécessaires. S’il n’y a pas de Clerc ayant le pouvoir de toucher les vases sacrés, le Célébrant dispose lui-même le calice à la cré­ dence. — On sonne les cloches comme aux jours de fête, pour convoquer le peuple 2. 2. S’étant lavé les mains à la sacristie, le Célébrant, aidé par le deuxième et le troisième Clercs, se revêt par­ dessus le surplis s’il le peut facilement 3, de l’amict, de l’aube, du cordon, puis de l’étolc et de la chape violettes, et se couvre de la barrette. Cependant, le premier Clerc allume les cierges de l’autel *; il revient ensuite à la sacris­ tie, où il se place derrière le Célébrant. Nota. — 67 c’est un dimanche, le Célébrant, avant de prendre la chape, bénit à la sacristie l’eau pour Γ Asper­ sion. 3. Après le salut à la croix, on se rend à l'autel en cet ordre : le premier Clerc marche devant, les mains jointes, ou tenant le bénitier si c’est un dimanche; puis le Célé­ brant, couvert de la barrette, ayant à ses côtés le deuxième et le troisième Clercs, qui relèvent les bords de la chape ·’. 1 Ibid. — 2 Mem. Rit., tit. 1, c. H. § t. n. t et 2. —3 Ibid., n. 3. — 1 Ibid., n. 4. — 5 Ibid., n. 5. — |I.| LA FÉTE in 1,\ PURIFICATION hl LA SAINTE VIERGE I Si le Célébrant n’avait pas la chape,y le deuxième el k troisième Clercs marcheraient de front devant lui. 4. En arrivant au bas de l’autel, les Clercs se placent de chaque côté : le premier et le deuxième, du côté de l’épître; le troisième, du côté de l’évangile. Le Célébrant se découvre, et donne sa barrette au deuxième Clerc, qui la reçoit avec les baisers ordinaires (1). Les Clercs font la génuflexion, en même temps que le Célébrant fait la révérence convenable. Le Célébrant monte ensuite à l’autel entre le deuxième et le troisième Clercs, et le baise au milieu1; cependant, le premier Clerc découvre les cierges à bénir. Nota. — 07 c'est un dimanche, le Célébrant, revêtu de l’étole et de la chape violettes, fait l’Aspersion avant de monter à l’autel2; le premier Clerc ne découvre les cierges qu’après l’Aspersion. 461. — 2° Bénédiction des cierges. — 1. Ayant baisé l’autel, le Célébrant, accompagné des deux Clercs, se rend au coin de l’épître 3 : le deuxième Clerc se tient à sa droite, et le troisième, à sa gauche. Le Célébrant tourné vers l’autel et les mains jointes, lit ou chante Dominus vobiscum, Oremus, puis, sur le ton férial, les cinq oraisons4. Quand il bénit les cierges, il pose la main gauche sur l’autel, et le deuxième Clerc soulève le bord droit de la chape : ce que le Clerc fait également pendant que le Célébrant asperge ou encense les cierges. 2. Pendant les oraisons, le premier Clerc prépare l’en­ censoir. Lorsque le Célébrant dit la cinquième oraison (Domine Jcsu Christe, qui hodierna die), le troisième Clerc descend à la crédence, prend le bénitier, et se tient au bas des degrés, du côté de l’épître; le premier Clerc, portant l’encensoir et la navette5, se place à sa gauche. (1) Le premier Clerc prend la barrette du Célébrant et la dépose à la crédence soit dès l’arrivée, s’il n’y a pas d’Aspersion, soit après l’Aspersion. Dans ce dernier cas, le deuxième Clerc la déposerait, en attendant, sur les degrés de l’autel. ’ \ftin. Kit.. ibid., η. 7 et S. — 2 Ibid., n. 7. n. 9. — 6 Ibid., n. 11. 3 Ibid., n. 8. — * Ibid., -- I— — DANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES I5 3. Les oraisons terminées, le premier Clerc donne la navette au deuxième, qui présente au Célébrant la cuiller avec les baisers d’usage; le premier Clerc présente l’encen­ soir. Le Célébrant met et bénit l’encens; puis le deuxieme Clerc rend la navette, prend l’aspersoir par le milieu, et le présente au Célébrant avec baisers. Le Célébrant asperge les cierges trois fois (au milieu, à sa gauche, puis à sa droite), disant à voix basse l’antienne Asperges me, sans le psaume L Le deuxième Clerc reçoit ensuite et rend l’aspersoir, prend l’encensoir, et le présente au Célé­ brant avec les baisers ordinaires. Le Célébrant encense les cierges de trois coups simples, comme il les a asperges, mais sans rien dire 462. — 3° Instruction au peuple. — i. U est bon que le Célébrant adresse au peuple une instruction de circons­ tance, pour expliquer l’institution de cette solennité, les significations mystérieuses et l’utilité des cierges bénits3, et pour engager les fidèles à les recevoir avec piété. Dans ce cas, il salue la croix, et s'assied s’il le veut, sur le tabouret que le deuxième Clerc mettrait sur le marchepied, du côté de l’évangile; le même Clerc lui donne la barrette, et descend au bas des degrés du côté de l’évangile, où il se tient debout, tourné vers le côté de l’épître; le Célé­ brant se couvre et fait son exhortation. 2. Après l’instruction, le Célébrant se découvre, rend la barrette au deuxième Clerc, se lève et revient au milieu de l’autel; le deuxième Clerc enlève le tabouret, et monte à l’autel du côté de l’évangile, tandis que le troisième monte au côté de l’épître. § 2. — A la distribution des cierges. 463. — i° Distribution des cierges. - a) Au Célébrant et au Clergé. — 1. Après l’encensement des cierges, ou après l’exhortation, s’il n'y a point d’autre Prêtre pour 1 Ibid., n. 12 cl 13. — 2 Man. Kit., ibid.. n. 14. — 1 Ibid., n. 15. μ6 LA FÊTE DE LA PURIFICATION DE LA SAINTE VIERGE donner le cierge au Célébrant, le premier Clerc prend le cierge du Célébrant, et le pose sur l’autel, au milieu1; le Célébrant debout, sur le marchepied et tourné vers la croix 2 prend le cierge sur l’autel, le baise, et le donne au premier Clerc, qui le place sur la crédence. y a un autre Prêtre présent, on observe ce qui est prescrit n° 289, i°, «) et b). Nota. — S’il n’y a personne pour chanter ou réciter l’antienne Lumen et le cantique Nune dimittis, le Célébrant, ayant donné son cierge au premier Clerc, retourne au côté de l’épître, et récite à haute voix, alternativement avec les Clercs, l’antienne et le cantique3; il revient ensuite au milieu de l’autel, et se tourne vers le peuple. S’il y a des Chantres, ceux-ci observent ce qui est marqué n° 290. 2. Le premier Clerc a soin de remettre les cierges au Célébrant, qui les distribue en commençant par le côté de Vépître. Les Prêtres, s’il y en a, se présentent les pre­ miers; ensuite viennent les Clercs. Tous se mettent à genoux sur le bord du marchepied, et chacun, en recevant son cierge, le baise, puis baise la main du Célébrant4. 3. Le deuxième et le troisième Clercs, ayant reçu leurs cierges et les ayant donnés au premier, qui les dépose à la crédence, se placent aux côtés du Célébrant. Z>) Au peuple. — i. Le Célébrant distribue les cierges au peuple après les avoir distribués au Clergé. Le premier Clerc prend les cierges qui doivent être distribués; le Célé­ brant descend de l'autel entre le deuxième et le troisième Clercs, et fait la révérence convenable au bas des degrés, pendant que les trois Clercs font la génuflexion; puis ils se rendent à la balustrade, où les fidèles se présentent5. 2. Le troisième Clerc reçoit les cierges du premier, et les donne au Célébrant, qui les distribue, en commen­ çant par le côté de Γépître ; chacun reçoit son cierge comme il est dit ci-dessus n°2; le deuxième Clerc soutient le bord droit de la chape. 3. La distribution finie, le Célébrant et les Clercs re1 Ibid., § 2. n. x. 4. — ° Ibid., n. s. ■ Ibid., n. 2. —3 [bid., n. 3. — 4 Mem Rit., ibid., n. DANS LIS l'I ÎHI.S ÉGLISES PAROISSIALES tournent devant l’autel, font la révérence convenable, et se rendent au bas des degrés, au coin de l’épître. 464. — 2” Après la distribution. i. Le Célébrant se lave les mains, le premier Clerc tenant le plateau et versant l’eau, les deux autres tenant la serviette 1 et rele­ vant les bords de la chape. — Si le Célébrant ne distri­ buait pas les cierges aux fidèles, et n’avait pas quitté l’autel, il se laverait les mains à l'autel, au coin de l’épître. Pendant ce temps, l’on chante ou l’on récite l’antienne Exsurge. 2. Le Célébrant, s’étant essuyé les mains, monte direc­ tement au coin de l’épître avec le deuxième et le troisième Clercs; s’il n’y a personne pour dire l’antienne Exsurge, il la lit, à ce moment, à haute voix, avec les Clercs 2. 3. Cette antienne terminée, le Célébrant dit ou chante Oremus et l’oraison Exaudi, les mains jointes3. Si le 2 fé­ vrier arrive après la Septuagesime et un autre jour que le dimanche, le Célébrant, après avoir dit Oremus, fait la génuflexion en disant Flectamus genua; tout le monde fléchit alors le genou; le deuxième Clerc, se levant le pre­ mier, répond Levate, et tous se lèvent *. Pendant ce temps, le premier Clerc allume les cierges. A la procession. 465. — i° Avant la procession. — r. S’il n’y a que trois Clercs, on ne porte pas l’encensoir à la procession; mais s il y en a un quatrième, il remplit la fonction de Thuriféraire5; s’il y en avait un nombre suffisant, deux pourraient accompagner la croix en portant les chande­ liers. 2. S’il y a un Thuriféraire, il prépare l’encensoir après avoir reçu son cierge; l’oraison finie, il monte au coin de l’épître, où le Célébrant met et bénit l’encens comme à l’ordinaire 6. 1 Ibid., n. 7. — 2 Ibid., n. S et 9. — 3 Ibid., n. n. — 1 Mem, Rif,. ibid.. n. to. — 5 Merati. — Merati, Baldeschi. 27 ci'ki'moni il 418 LA FÊTE BE LA PI RII ICA ΓΙΟΝ DE LA SAINTE VIERGE DANS LI S PETITES EGLISES PAROISSIALES 3. Le Célébrant vient ensuite au milieu de l’autel; le premier Clerc lui remet son cierge allumé, et, si l’on ne chante pas, le livre où se trouvent les antiennes de la pro­ cession 1 ; le deuxième et le troisième Clercs reçoivent également leurs cierges allumés et des livres 2. l>c premier Clerc prend ensuite la croix de procession, et vient devant l’autel, avec le Thuriféraire et les Acolytes. 4. Le Célébrant se tourne vers le peuple, et dit ou chante Procedamus in pace ; on répond In nomine Christi, Amen 3. Et cum inducerent Puerum in templum, accepit eum in ulnas suas, et benedixit Deum, et dixit : Nunc dimittis servum tuum, Domine, in pace. v. Cum inducerent Puerum Jesum parentes ejus, nt facerent secundum consuetudinem legis pro eo, ipse accepit eum in ulnas suas. 466. — 2° Ordre de la procession. — Tous (i) ayant fait la genuflexion au bas des degrés, on se met en procession dans V ordre suivant : le Thuriféraire marche le premier tenant l’encensoir ouvert; viennent ensuite le Porte-croix et les Acolytes; s’il y a des Chantres en surplis (2), ils marchent à la suite de la croix, et sont suivis des membres du Clergé; vient enfin le Célébrant, couvert de la barrette, entre les deux autres Clercs. 467. — Pendant la procession. — S’il n’y a pas de Chantres, le Célébrant récite, alternativement avec les Clercs, les antiennes, divisées en versets comme il suit1 : Antienne. — Adorna thalamum tuum, Sion : et suscipe Regem Christum. Amplectere Mariam : qua est coelestis porta. Ipsa enim portat Regem gloria novi luminis. Subsistit Virgo, adducens manibus Filium ante luciferum genitum. Quem accipitris Simeon in ulnas suas, pradicavit populis, Dominum eum esse vitee et mortis, et Salvatorem mundi, Autre Antienne. — Responsum accepit Simeon a Spiritu Sancto, non visurum se mortem, nisi videret Christum Domini. (1) Le (2) Si les croix ou derrière Porte-croix et Chantres le les ne Acolytes sont pas ne en font pas surplis, la ils génuflexion. marchent devant la 468. — 40 Au retour de la procession. — 1. En rentrant dans l'cglise si la procession est sortie, ou à l’entrée du sanctuaire si elle s’est faite dans l’église, on chante ou l’on récite le répons Obtulerunt1. Si le Célébrant le récite avec les Clercs, il le fait de cette manière : Obtulerunt pro eo Domino par turturum, aut duos pullos columbarum. Sicut scriptum est in lege Domini. y. Postquam impleti sunt dies purgationis Marite, secun­ dum legem Moysi, tulerunt Jesum in Jerusalem, ut sisterent eum Domino. Sicut scriptum est in lege Domini. v. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Sicut, scriptum est in lege Domini. 2. On rentre au chœur en continuant le répons; si Ton ne chante pas, le Célébrant le termine devant l’autel2. Le Thuriféraire fait la génuflexion au bas des degrés; le Porte-croix et les Acolytes qui l’accompagnent, sans faire la génuflexion, vont déposer la croix et les chandeliers. Le premier Clerc reçoit le cierge du Célébrant et ceux des autres Clercs, les éteint, et les met à la crédence 3. 3. Le Célébrant, ayant fait la révérence convenable au bas des degrés, pendant que les Clercs faisaient la génu­ flexion, se rend à la crédence; aidé du deuxième et du troisième Clercs, il quitte la chape et l’étole violettes; puis il prend les ornements pour la Messe 4. 4. Le premier Clerc enlève la table où étaient les cierges; « Célébrant. n. 1 Ibid.. § 3. n. i. — 2 Ibid . n. 2. — 3 Ibid., n. 3. — 4 Ibid., n. 4. 1 Mein. Rit., ibid Ri(„ ibid., n. 2. 7. — 2 Ibid., n. 9. — 3 Ibid., § 4. n. i. — 1 3/em. DAXS LES PETITES EGLISES PAROISSIALES |2o LE MERCREDI DES CENDRES il ôte de l’autel, s’il y a lieu, V antipendiu ni violet qui recouvre le blanc, fait de même pour le conopée, et met les vases de fleurs entre les chandeliers si l’on dit la Messe de I fête1; il porte ensuite le calice à l’autel, et le dispose sur le corporal; s’il n’avait pas le pouvoir de le faire, le Célé­ brant, revêtu de la chasuble, prendrait le calice à la cré­ dence, et le porterait lui-même à l’autel en allant com­ mencer la Messe. Nota. — S’il y a un nombre suffisant de Clercs, on prépare tout à l’autel pendant la procession. A la Messe. 469. — i. Si la Messe, chantée ou basse, est celle deh fête, les Clercs tiennent leurs cierges allumés pendant l’évangile, et depuis le Sanctus jusqu’après la commu­ nion2; s’il y a des Ecclésiastiques au chœur, ils font de même. 2. Pendant que le Célébrant lit l’antienne de la com­ munion, le premier Clerc prend, s’il en a le pouvoir, le calice sur l’autel, et le porte à la crédence 3. CHAPITRE III DU MERCREDI DES CENDRES. ARTICLE PREMIER Objets à. préparer. 470. — i. A la sacristie. — On prépare pour le Célé­ brant, un surplis (voir ci-après n° 471, 2), l’amict, l’aube, le cordon, l’étole violette, et, s’il est possible, une chape de même couleur; trois surplis pour les Clercs; du feu pour l’encensoir4. 2. A l’autel. — On met un parement violet, la croix 1 Ibid., n. 3. — 2 Ibid., n. 4. — 3 Ibid.. n. 5 — ‘ A/«m. Rit., tit. H. c.l. et six chandeliers, sans aucun ornement ni vases de fleurs. On place en outre sur l’autel, entre le Missel ouvert et le coin de l’épître, un vase ou plateau d’argent ou de quelque autre matière convenable, contenant des cendres faites avec les rameaux bénits l’année précédente, en poudre sèche et bien tamisée1; on couvre ce vase d’un voile violet ou de son couvercle. On dispose du même côté un siège pour le Célébrant 2. 3. Sur la crédence, — recouverte d’une nappe blanche, on dispose : le calice prépare pour la Messe, avec le voile violet et la bourse de même couleur; la chasuble et le mani­ pule de couleur violette, le bénitier et l’aspersoir; l’encensoir et la navette; les burettes et la clochette3; un plateau avec de la mie de pain; l’aiguière avec son plateau et une ser­ viette. ARTICLE II Cérémonies à observer. § i. — A la bénédiction des cendres. 471. — i° Préparation. — i. A l’heure convenable, les trois Clercs qui doivent assister le Célébrant se revêtent du surplis sur la soutane, et préparent les objets nécessaires. S’il n’y a pas de Clerc ayant le pouvoir de toucher les vases sacrés, le Célébrant dispose lui-même le calice à la cré­ dence. On convoque le peuple à l'église par la sonnerie • ordinaire des cloches4. 2. S’étant lavé les mains à la sacristie, le Célébrant, aidé par le deuxième et le troisième Clercs, se revêt, par­ dessus le surplis s’il le peut facilement, de l’amict, de l’aube, du cordon, puis de l’étole et de la chape violettes *’, et sc couvre de la barrette. Cependant, le premier Clerc allume les cierges de l’autel; il revient ensuite à la sacristie, où il sc place derrière le Célébrant. 3. Après le salut à la croix et au Célébrant, on se rend 1 Mtm. Rit., ibid. — 2 Ibid. — 3 Ibid., c. il. $ 1» n. ). — 4 Ibid., n. 2. — 5 Λ/cm. Rit., ibid., n. 2, LE MERCREDI DES CENDRES à l’autel en cet ordre : le premier Clerc marche devant, les mains jointes; puis le Célébrant, couvert de la barrette, ayant à ses côtés le deuxième et le troisième Clercs1, qui relèvent les bords de la chape. Si le Célébrant n’avait pas la chape, le deuxième et le troisième Clercs marcheraient de front devant lui. 4. En arrivant au bas de l’autel, les Clercs se placent de chaque côté : le premier et le deuxième, du côté de l’épître; le troisième, du côté de l’évangile. Le Célébrant se découvre et donne sa barrette au premier Clerc; celui-ci la reçoit avec les baisers ordinaires, puis se retire un peu. Tous font la génuflexion, en même temps que le Célébrant fait la révérence convenable 2. 5. Le Célébrant monte à l’autel et le baise; le deuxième et le troisième Clercs montent avec lui. Ils se rendent au coin de l’épître : le deuxième Clerc se tient à la droite du Célébrant; le troisième, à sa gauche. Le premier Clerc, ayant déposé la barrette à la crédence, découvre les cendres. 472. — 2° Bénédiction des cendres. — 1. S’il y a des Chantres, ils chantent l’antienne Exaudi; le Célébrant la lit en même temps à voix basse. S’il n’y a pas de Chantres, le Célébrant la lit à haute voix avec les Clercs3. 2. L’antienne étant répétée, le Célébrant, les mains jointes, lit ou chante Dominus vohiscum, Oremus et, sur le ton férial, les quatre oraisons ’. Quand il bénit les cendres, il pose la main gauche sur l’autel, et le deuxième Clerc soulève le bord de la chape du côté droit : ce qu’il fait également pendant que le Célébrant asperge ou encense les cendres. 3. Pendant les oraisons, le premier Clerc prépare l’en­ censoir. Lorsque le Célébrant dit la quatrième oraison (Omnipotens sempiterne Deus qui Ninivitis), le troisième Clerc descend à la crédence, prend le bénitier, ct se tient au bas des degrés, du côté de l’épître; le premier Clerc, portant l’encensoir et la navette, se place à sa gauche5. 1 Ibid.. n. 4 ct 5. — 2 Ibid., n. 6. — 3 Ibid., n. 9. — 4 Ibid., n. il.— 1 Ibid., n 12. DANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES 4. Les oraisons terminées, le premier Clerc donne la navette au deuxième, qui présente la cuiller au Célébrant avec les baisers ordinaires; le premier Clerc présente l’encensoir. Le Célébrant met et bénit l’encens; le deuxième Clerc rend la navette, prend l’aspcrsoir par le milieu, et le présente au Célébrant avec baisers. Le Célébrant asperge les cendres trois fois (au milieu, à sa gauche, puis à sa droite), disant à voix basse l’antienne Asperges me, sans le psaume. Le second Clerc reçoit ensuite et rend l’aspersoir, prend l’encensoir, et le présente au Célébrant avec les baisers d’usage. Le Célébrant encense les cendres de trois coups simples, comme il les a aspergées, mais sans rien dire h 5. Après l’encensement, le premier ct le troisième Clercs reportent chaque objet à sa place; le Célébrant revient au milieu de l’autel; le deuxième Clerc place le vase des cendres au milieu de l’autel2. 473. — 3° Instruction au peuple. — 1. Il est bon que le Célébrant fasse une instruction en rapport avec la cir­ constance. Dans ce cas, il salue la croix, et s’assied sur le tabouret que le deuxième Clerc a placé sur le marchepied de l’autel, du côté de l’évangile3; le même Clerc lui donne la barrette, et descend au bas des degrés du côté de l’évan­ gile, où il se tient debout, tourné vers le côté de l’épître; le Célébrant se couvre et fait son exhortation. 2. Quand il a fini, le Célébrant se découvre, rend sa barrette au deuxième Clerc, sc lève et revient au milieu de l’autel; le deuxième Clerc enlève le tabouret, puis monte à l’autel du côte de l’évangile, tandis que le troisierne monte au côté de l’épître. §2. A l’imposition des cendres. 474. — i° Imposition des cendres. - a) A.u Celé brant et aux Clercs. — 1. S’il n’y a pas d’autre Prêtre, 'Meni. Hit., ibid — 8 Ibid — 3 Ibid., n. LE MERCREDI DES CENDRES 42 I ’ ■ f le Célébrant, sc mettant à genoux1*/Sur le marchepied . et tourné vers la croix 3, prend des cendres dans le plateau qui est sur l’autel, et se les impose sur la tète en forme de croix, sans rien dire. S’il y a un autre Prêtre présent, on observe ce qui est prescrit n° 303, 2. Nota. — S’il n’y a personne pour chanter ou réciter les antiennes et le répons, le Célébrant va alors au coin de l’épître, les récite à haute voix avec les Clercs, et revient ensuite au milieu de l’autel ’. — S’il y a des Chantres, ils observent ce qui est marqué n° 304. 2. Le Célébrant prend de la main gauche le vase des cendres, et se tourne vers le peuple. Les Prêtres, s’il y en a, se présentent les premiers, ensuite les Clercs tous se mettent à genoux 5 sur le bord du marchepied, pour rece­ voir les cendres. Le Célébrant dit à chacun, en traçant un signe de croix : Memento, homo, quia pulvis es et in pulverem reverteris ; il commence par le côté de l’épître. b) Au peuple. — i. Les Clercs ayant reçu les cendres, le premier se retire à la crédence, les deux autres se placent aux côtés du Célébrant; le deuxième prend le vase des cendres, et tous deux soutiennent les bords de la chape. Le Célébrant descend de l’autel avec les Clercs, fait la révérence convenable, pendant qu’ils font la génuflexion, puis ils se rendent à la balustrade, où les fidèles se présen­ tent, les hommes d’abord, puis les femmes®. Le Célébrant commence par le côté de l’épître. 2. L’imposition finie, le Célébrant et les Clercs retournent devant l’autel, font la révérence convenable, et vont près de la crédence; le deuxième Clerc dépose les cendres. ( -* ** /·· 4 l.//-·■ 1« * * (Lj * * * 475. — 2° Après l’imposition des cendres. — 1. Le premier Clerc présente l’aiguière et le plateau, le deuxième, la serviette, le troisième, le plateau contenant la mie de pain; le Célébrant se nettoie les mains avec la mie de pain, puis se les lave 7. S’étant essuyé les mains, il monte 1 Afùf.» rub. du jour. — * Mem, Rit., ibid., § 2, n. 1. — n Ibid. — 1 Mw Rit., ibid,, n. 2. — 5 Mist., rub. du jour. — β Λ'/rm. Rit., ibid.» n. 4. — 7 Ibid.» n. 5· DW'S LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES directement au coin de l’épître avec le deuxième et letroisième Clercs; il dit ou chante, les mains jointes, Dominus vobiscum, Oremus, et, sur le ton férial, l’oraison Concede nobis'. 2. Tous vont ensuite directement à la crédence, où le Célébrant, aidé du deuxieme et du troisième Clercs, quitte la chape, et prend le manipule et la chasuble2. Le premier Clerc porte le calice à l’autel et le dispose sur le corporal 3; s’il n'avait pas le pouvoir de le faire, le Célébrant, revêtu de la chasuble, prendrait le calice à la crédence, et le por­ terait lui-même à l’autel en allant commencer la Messe. § 3. — A la Messe. 476. — i. Si la Messe est chantée, on observe ce qui suit : a) Le Clergé, pour se tenir à genoux, se conforme aux règles données t. I, n° 636, 2; — b) Le Célébrant ne fait pas la génuflexion en lisant Adjuva nos, mais pendant léchant du trait, après les mots facti sumus nimis, il se met à genoux sur le bord du marchepied, et demeure ainsi jusqu’à ce qu’on ait chanté propter nomen tuum ; alors, il remonte sur le marchepied, et dit Munda cor meuni, etc. 2. Pendant que le Célébrant lit l’antienne de la com­ munion, le premier Clerc prend, s’il en a le pouvoir, le calice à l’autel, et le reporte à la crédence 4. 3. Après la dernière postcommunion, le Célébrant dit ou chante Oremus et, la tête inclinée vers la croix, ajoute Humiliate capita vestra Deo, puis il dit ou chante l'oraison qui suit. CHAPITRE IV DU DIMANCHE DES RAMEAUX. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 477. — i. Λ la sacristie. — On prépare : pour le Célé* Ibid., n. 6 et 7 — 2 Ibid . §3.n. i ’Ibid., n. 2. 1 W tit. ni» c. il» § 1· Ibid. — n Ibid.» n. 6. 428 LE DIMANCHE DES RAMEXl’X et le Célébrant la lit en même temps à voix basse. S’il n’y a pas de Chantres, le Célébrant la lit à haute voix avec les Clercs1. Ensuite, tenant les mains jointes, il lit ou chante Dominus vobiscum, et, sur le ton férial, l’oraison Deus quem diligere 2. 3. Pendant cette oraison, si l'Office est chanté, le premier Clerc prend à la crédence le livre des épîtres et, observant ce qui est prescrit pour l’épître aux Messes chantées sans Ministres sacrés, il chante la leçon sur le ton de l’épître; après quoi, on chante l’un des deux répons. Cependant, le Célébrant, les mains posées comme pour l’épître, lit à mi-voix la leçon et le répons. — Si l'Office n'est pas chanté, le Célébrant lit à haute voix la leçon, puis, avec scs Clercs, un des deux répons 3. 480. — 3° Évangile, Préface, Sanctus. — i. Le Célé­ brant, au coin de l’épître, et sans s’incliner, dit à voix basse Munda cor meum, etc.4; puis il lit ou chante l’évan­ gile, à la fin duquel il baise le livre en disant Per evange­ lica dicta, etc. 2. Ensuite, les mains jointes, il lit ou chante Dominus vobiscum, Oremus, et, sur le ton férial, l’oraison Auge fidem, et la préface; après quoi on chante le Sanctus, ou bien le Célébrant le récite à haute voix avec les Clercs5. 481. 4° Bénédiction des rameaux. — i. Le Célé­ brant lit ensuite ou chante, les mains jointes, Dominus vobiscum, Oremus, et, sur le ton férial, les oraisons 6. Quand il bénit les rameaux, il pose la main gauche sur l’autel, et le deuxième Clerc soulève du côté droit le bord de la chape : ce qu’il fait également quand le Célébrant asperge ou encense les rameaux. 2. Pendant les oraisons, le premier Clerc prépare l’en­ censoir. Lorsque le Célébrant chante la cinquième oraison (Benedic quasumus), le troisième Clerc descend à la cré1 Ibid. —· Ibid. —3 Ment, Rit , ibid., n. S. — 4 Ibid., n. 9. — 5 Ibid., n. 10 ct it. — 6 Ibid., n. 12. LANS LES PETITES EGLISES PAROÎSSÎA1J5 dence, prend le bénitier, et sc tient au bas des degrés, du côté de l’épître. Le premier Clerc, portant l’encensoir et la navette, sc place à sa gauche L 3. Les oraisons terminées, le premier Clerc donne la navette au deuxième, qui présente la cuiller au Célébrant avec les baisers ordinaires2; le premier Clerc présente l’encensoir, le Célébrant met et bénit l’encens; le deuxième Clerc rend la navette, prend l’aspersoir par le milieu, ct le présente au Célébrant avec baisers. Le Célébrant asperge les rameaux trois fois (au milieu, à sa gauche, puis à sa droite), disant à voix basse l’antienne Asperges inc, sans le psaume. Le second Clerc reçoit ensuite avec baisers et rend l’aspersoir, prend l’encensoir, et le présente au Célébrant avec les baisers d’usage. Le Célébrant encense les rameaux de trois coups simples, comme il les a aspergés, mais sans rien dire 3. 4. Après l’encensement, le premier et le troisième Clercs reportent chaque objet à sa place. Le troisième Clerc retourne à la gauche du Célébrant, qui lit ou chante Dominus vobiscum, Oremus, et l’oraison qui suit. Après quoi, le Célébrant vient au milieu de l'autel. 482. — 5° Instruction au peuple. — i. Il est bon que le Célébrant fasse une instruction en rapport avec la cir­ constance4. Dans ce cas, il salue la croix, et s’assied sur le tabouret que le deuxième Clerc a mis sur le marchepied de l’autel, du côté de l'évangile; le même Clerc lui donne la barrette, et descend au bas des degrés du côté de l’évan­ gile, où il se lient debout, tourné vers le côté de l’épître; le Célébrant se couvre ct fait son exhortation. 2. Quand il a fini, le Célébrant se découvre, rend la barrette au deuxième Clerc, se lève et revient au milieu de l’autel; le deuxième Clerc enlève le tabouret, et monte à l’autel du côté de l’évangile, tandis que le troisième monte au côté de l’épître. * Ibid., n. 13 et 14. — “ Ibid., n. is. — 3 Ibid . n. 16. — 1 Afcwi. Rit., ibid., n. iq. LE DIMANCHE DES RAMEAUX -P° § a. — A la distribution des rameaux. 483. — ï° Distribution des rameaux. — rt) Au Célé­ brant et au Clergé. — i. Après l’oraison, ou après l’exhor­ tation, s’il n'y a point d'autre Prêtre pour donner le rameau au Célébrant, le premier Clerc prend le rameau du Célé­ brant, le pose sur l’autel, au milieu. Le Célébrant, debout sur le marchepied, et tourné vers la croix, prend le rameau sur l’autel, le baise, et le donne au premier Clerc1, qui le dépose à la crédence. S'il y a un autre Prêtre présent, on observe ce qui est prescrit n° 319, i°, «). Nota. — S’il n’y a personne pour chanter ou réciter les deux antiennes, le Célébrant, ayant donné son rameau, va au coin de l’épître, et récite à voix haute les antiennes avec les Clercs2; il revient ensuite au milieu de l’autel, et se tourne vers le peuple. — S’il y a des Chantres, ils observent ce qui est marqué n° 320. 2. Le Célébrant distribue ensuite les rameaux au Clergé3. Le premier Clerc a soin de lui remettre les rameaux. Les Prêtres, s’il y en a, se présentent les premiers, ensuite les Clercs : tous se mettent à genoux sur le bord du marche­ pied; chacun, en recevant son rameau, le baise, puis baise la main du Célébrant; celui-ci commence par le côté de l’épître1. Le deuxième et le troisième Clercs, ayant reçu leurs rameaux et les ayant donnés au premier, qui les met à la crédence, se placent aux côtés du Célébrant. Λ) Au peuple. — i. Le Célébrant distribue les rameaux au peuple, après en avoir distribué au Clergé. Le premier Clerc prend les rameaux qui doivent être distribués; le Célébrant descend de l’autel avec le deuxième et le troi­ sième Clercs, fait la révérence convenable, pendant que les trois Clercs font la génuflexion; puis ils se rendent à la balustrade, où les fidèles se présentent, les homines d’abord, puis les femmes5. 2. Le troisième Clerc reçoit les rameaux du premier, 1 Ibid.. § 2, n. i cl 2. — 2 Ibid., n. 3. — 3 Ibid., n. 4.. — 4 Mcm. Rit.» ibid.· n. 4. — ° Ibid.» n. 6. DANS U.S PETITES ÉGLISES PAROISSIALES et les donne au Célébrant, et le deuxième soutient le bord de la chape; le Célébrant commence par le côté de l’épître. 484. — 20 Après la distribution des rameaux. — 1. La distribution finie, le Célébrant et les Clercs retournent devant l’autel, font la révérence convenable, et se rendent près de la crédence. Le premier Clerc présente l’aiguière et le plateau ; les deux autres tiennent la serviette et relèvent les bords de la chape; le Célébrant se lave les mains1. — Si le Célébrant ne distribuait pas les rameaux aux fidèles, et n’avait pas quitté l’autel, il se laverait les mains à l’autel, au coin de l’épître. 2. Quand il s’est essuyé les mains, le Célébrant monte directement au coin de l’épître avec le deuxième et le troisième Clercs; il dit ou chante Dominus vobiscum, Ore­ mus, et la dernière oraison2. Le premier Clerc attache, avec le ruban violet, un rameau au sommet de la croix de procession 3. § 3. — A la procession 485. ιυ Préparatifs. — 1. S’il n’y a que trois Clercs, on ne porte pas l’encensoir à la procession; mais s’il y en a un quatrième, il remplit la fonction de Thuriféraire l; s'il y en avait un nombre suffisant, deux pourraient accom­ pagner la croix en portant les chandeliers. S'il y a tin Thuriféraire, il prépare l’encensoir après avoir reçu son rameau; l’oraison finie, il monte au coin de l’épître, où le Célébrant met et bénit l’encens comme à l’ordinaire5. 2. Le Célébrant vient ensuite au milieu de l’autel; le premier Clerc lui remet son rameau et le livre où se trouvent les antiennes de la procession; le deuxième et le troisième Clercs reçoivent également leurs rameaux et des livres. Ensuite, le premier Clerc prend la croix de procession, et vient devant l’autel, avec le Thuriféraire et les Acolytes. 1 Ibid., n. 7. —3 Ibid., n. S. — 3 Ibid., n. 9. — 1 Merati. — 5 Merati. Baidcschi. ϊίΑ ι LE DIMANCHE DES KAMI U \ 486. — 2° Départ de la procession. — î. Le Célébrant, tenant son rameau de la main droite, se tourne vers k peuple, et dit ou chante Procedamus in pace ; on répond In nomine Christi, Amen L 2. Tous (î) ayant fait la genuflexion, on se met en pro­ cession dans V ordre suivant : le Thuriféraire inarche k premier avec l’encensoir ouvert; viennent ensuite le Portecroix et les Acolytes; s'il y a des Chantres en surplis(î), ils marchent à la suite de la croix, et sont suivis des membredu Clergé; vient enfin le Célébrant, couvert de la barrette, entre les deux autres Clercs 1 2. On sort directement par la porte principale de l’église. 3. Pendant la procession, s’il n’y a pas de Chantres, le Célébrant récite alternativement avec les Clercs, les antiennes 3 (3), divisées en versets comme il suit : Cum appropinquaret Do m in us Jerosolymam, misit duos ex discipulis suis, dicens : Ite in castellum, quod contra vos est : et invenietis pullum asince alligatum, super quem nullus hominum sedit. Solvite eum, et adducite mihi. Si quis vos interrogaverit, dicite : Opus Domino est. Solventes adduxerunt ad Jesum : imposuerunt illi vesti­ menta sua, et sedit super eum. Alii expandebant vestimenta sua in via : alii ramos de arboribus sternebant. Et qui sequebantur, clamabant : Hosanna, benedictus, qui venit in nomine Domini. Benedictum regnum patris nostri David. Hosanna in excelsis : miserere nobis, fili David. Autre Antienne. Cum audisset populus, quia Jesus vend Jerosolymam, acceperunt ramos palmarum. Antienne. (1) (2) croix (3) mais Le Porte-croix et les Acolytes ne font pas la génuflexion. Si les Chantres ne sont pas en surplis, ils marchent devant k ou derrière le Célébrant. 11 n est pas nécessaire de réciter ou de chanter toutes les antiennes, seulement ce qu’il faut pour le temps que dure la procession 1 Mtm. Rit., § 3, n. î. — 2 Ibid., n. 2. — 3 Ibid l)\NS Lis PI.IIHS LGLISES PAHOISSlALI Et exierunt ei obviam, et clamabant pueri, dicentes : Hic est, qui venturus est in salutem populi. Hic est salus nostra et redemptio Israel. Quantus est iste, cui Throni et Dominationes occurrunt! \oh timere, filia Sion : ecce Rex tuus venit tibi, sedens super pullum asince, sicut scriptum est. Salve, Rex, fabricator mundi, qui venisti redimere nos. Autre Antienne. Ante sex dies solemnis Pascha, quando venit Dominus in civitatem Jerusalem, Occurrerunt ei pueri : et in manibus portabant ramos palmarum. Et clamabant voce magna, dicentes : Hosanna in excelsis. Benedictus, qui venisti in multitudine misericordice tuce : Hosanna in excelsis. Autre Antienne. Occurrunt turba cum floribus et palmis Redemptori obviam : et victori triumphanti digna dant obsequia. Filium Dei ore Gentes predicant : et in laudem Christi voces tonant per nubila : Hosanna in excelsis. Autre Antienne. Cum Angelis et pueris fideles invenia­ mur, triumphatori mortis clamantes : Hosanna in excelsis. Autre Antienne. Turba multa, qua convenerat ad diem festum, clamabat Domino : Benedictus, qui venit in nomine Domini : Hosanna in excelsis. 487. — 3° A la porte de l’église. — procession, au retour, est arrivée à la porte de l’église, le Porte-croix s’arrête devant la porte, tourné vers elle. S’il y a des Chantres ou du Clergé, on observe ce qui est marqué n° 324, 30, 2. 2. S’il n’y a pas de Chantres, les deux autres Clercs entrent dans l’église, ferment la porte, se tiennent auprès, tournés vers la procession l, et disent : Gloria, laus, et honor, tibi sit, Rex Christe, Redemptor : Cui puerile decus prompsit Hosanna pium. Le Célébrant, en dehors, tourné vers la porte, la tête couverte, répète : Gloria, laus... 1 \ftm. Rit.. ibid.. H. 5· CÉRÉMONIAL. — H. LE DIMANCHE DES RAMEAUX Les Clercs qui sont en dedans : Israël es tu Rex, Davidis et inclyta proies : Nomine qui in Domini, Rex benedicte, venis. Le Célébrant : Gloria, laus... Les Clercs : Cœtus in excelsis te laudat ccelicus omnis, Et mortalis homo, et cuncta creata simul. Le Célébrant : Gloria, laus... Les Clercs : Plebs Hebrcea tibi cum palmis obvia venit : Cum prece, voto, hy mnis, adsumus ecce tibi. Le Célébrant : Gloria, laus... Les Clercs : Hi tibi passuro solvebant munia laudis : Nos tibi regnanti pangimus ecce melos. Le Célébrant : Gloria, laus... Les Clercs : Hi placuere tibi, placeat devotio nostra: Rex bone, Rex clemens, cui bona cuncta placent. Le Célébrant : Gloria, laus... 3. Cctte hymne terminée (i), le premier Clerc frappe le bas de la porte avec l’extrémité de la hampe de la croix, de manière à faire un peu de bruit; les deux Clercs qui sont dans l’église ouvrent aussitôt, et attendent le Célébrant pour se remettre à ses côtés L Le Porte-Croix entre le premier dans l’église 2. S’il y a des Chantres, ils commencent le répons Ingrediente Domino ; s’il n’y en a pas, le Célé­ brant le récite alternativement avec les Clercs, comme il suit 3 : li. Ingrediente Domino in sanctam civitatem, Hebraorum pueri resurrectionem vitee pronuntiantes, Cum ramis palmarum : Hosanna, clamabant, in excelsis. t. Cum audisset populus, quod Jesus veniret Jerosolymam, exierunt obviam ei. Cum ramis palmarum : Hosanna, clamabant, in excelsis. 488. — 4° De retour à l’église. — i. On rentre au chœur en continuant le répons; si l’on ne chante pas, le Célébrant (î) On pourrait, au besoin, n’en réciter qu’une partie (Λ/em. Rit.. tit. tu, c. U, § 3, n. 7). |\ 1 Ibid., n. 7- ' Ibid., n. 8. —3 Mcm. Rit., ibid., n. 9. >\\S LES PETITES EGLISES PAROISSIALES termine le répons devant l’autel L Le Thuriféraire fait la génuflexion au bas des degrés; le Porte-croix et les Aco­ lytes sans faire la génuflexion, vont déposer la croix et les chandeliers. Le premier Clerc reçoit le rameau du Célé­ brant et ceux des autres Clercs, et les met sur la crédence. 2. Le Célébrant, ayant fait la révérence convenable, pendant que les Clercs ont fait la génuflexion, se rend à la crédence; aidé du deuxième et du troisième Clercs, il quitte la chape, puis prend le manipule et la chasuble2. 3. Le premier Clerc enlève la table où étaient les rameaux, si personne ne l’a fait pendant la procession, puis il porte le calice à l’autel et le dispose sur le corporal3; s’il n’a­ vait pas le pouvoir de le faire, le Célébrant, revêtu de la chasuble, prendrait le calice à la crédence et le porterait lui-même à l’autel en allant commencer la Messe. § 4. — A la Messe. 489. — i. Si la Messe est chantée, on observe ce qui suit : a) Pendant l’épître, aux mots ut in nomine Jes'u omue genu flectatur, tout le monde se met à genoux, et reste ainsi jusqu’au mot infernorum inclusivement; />) Si un Clerc chante l’épître, le Célébrant ne fait pas la génu­ flexion en lisant ces paroles, mais seulement lorsque le Clerc vient à les chanter. 2. Pendant que le Célébrant lit l’antienne de la com­ munion, le premier Clerc prend, s’il en a le pouvoir, le calice à l’autel, et le reporte à la crédence ’. A la fin de la Messe, le Célébrant lit l’évangile selon saint Jean In prin­ cipio 5. 3. Les Clercs tiennent leurs rameaux pendant la Passion et l’évangile, même si la Messe n’est pas chantée G; les Ecclésiastiques au chœur, s’il y en a, font de même. Nota. — Si la Messe est chantée et a) S’il y a là trois Diacres, ceux-ci peuvent chanter la Passion. Dans ce 1 Ibid., n. 10. —2 Ibid., § 4, n. 3. —3 Ibid., n. 3. —4 Mem. Rit., ibid. NJ.— s Ibid., n. 4. —n Ibid. |36 1.1 JEUDI SAINT cas, le Célébrant la lit au coin de l’épître; puis, au moment opportun, il dit Munda cor nieuni, etc., au milieu de l’autel, et va au coin de l’évangile chanter la partie qui sert d’évan­ gile; Z>) S’il n'y a que deux Diacres, ils peuvent chanter les parties du Narrateur et de la Synagogue; le Célébrant, gardant la chasuble, chante au coin de l’évangile, la partie du Christ; c) S’il n’y a pas de Diacre, le Célébrant lit h Passion comme à la Messe basse, et chante la partie qui sert d’évangile h CHAPITRE V LE JEUDI SAINT. ARTICLE PREMIER Objets à, préparer. 490. — i. A la sacristie. — On prépare pour le Célé­ brant, un surplis, les ornements blancs pour la Messe, une chape blanche, une étole violette; trois surplis pour les Clercs; du feu pour l’encensoir; des torches ou des cierges pour la procession; dans un endroit écarté et sûr, hors de l’église (voir ci-après n° 498, note i), un taber­ nacle, destiné à recevoir le ciboire après la fonction, et auprès, une lampe à allumer au moment voulu, et une table avec un corporal étendu; la crécelle pour annoncer l’?higelus -. 2. A l’autel. — On orne l’autel comme pour les solennités; on y met un antipendium blanc; s’il n’y a pas de tabernacle, on en dispose un; on couvre la croix d’un voile blanc par-dessus le violet; on allume six cierges; on place au coin de l’épître le Missel ouvert sur son pupitre 3. 3. A la crédence. — A la crédence, recouverte d’une nappe blanche, on met : le calice pour la Messe, avec le voile et la bourse de couleur blanche, et deux grandes 1 Ibid, — 2 Mnii. Rit., tit. IV. c. t. — ·’> Ibid. PANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES p; hosties (i); — un autre calice avec sa patène, une pale sans carton, un voile de soie blanche et un ruban de même couleur; un ciboire contenant les petites hosties à consa­ crer pour la communion du peuple et des malades; les burettes sur leur plateau, avec un manuterge; la nappe et le plateau de communion, s’il y a lieu; des étolcs blanches, si des Prêtres ou des Diacres doivent communier; le voile huméral blanc; l’encensoir et la navette; la clochette, si l’on a coutume de la sonner à l’intonation du Gloria in excelsis. — Près de la crédence, on met la croix de proces­ sion, couverte d’un voile violet1. 4. Près du coin de l’épître, par terre, — on place un siège simple pour le Célébrant, si celui-ci veut s’asseoir pendant la Messe ~. 5. Hors du chœur, — on dispose le dais ou Γoinbrellino de couleur blanche, pour la procession 3. 6. On prépare le reposoir comme il est dit n° 339, 5. 7. Hors de l’église, autant que possible, — dans une chapelle indépendante, ou dans la sacristie, ou même en un endroit convenable de la maison parochiale, — on prépare ce qui est nécessaire pour conserver le SaintSacrement depuis la fin de la Messe du Jeudi Saint jusqu'a­ près celle du Samedi Saint 4 (2). ARTICLE II Cérémonies à observer. § t. — A la Messe. 491. — i° Préparation à la Messe. 1. A l’heure convenable, les trois Clercs qui doivent assister le Célé­ brant sc revêtent du surplis sur la soutane, et préparent (1) Il faut veiller à ce que celle des deux hosties qui sera réservée p.iur le lendemain, soit de tel diamètre qu’elle puisse entrer facilement dans le calice où elle doit être placée. (2) Voir n" 339, note (t). ‘ Ibid. — 2 Ibid. — 3 Ibid. * Ibid. •Λ. 4 38 - LE JEl 1)1 SAINT les objets nécessaires. S’il n’y a pas de Clerc ayant le pou· I voir de toucher les vases sacrés, le Célébrant prépare lui-même les calices. On annonce par une sonnerie festi· vale des cloches le commencement de la fonctionJ. 2. S’étant lavé les mains à la sacristie, le Célébrant, aidé par le deuxième et le troisième Clercs, se revêt, par­ dessus le surplis s’il le peut facilement2, des ornements blancs pour la Messe, et se couvre de la barrette. Cepen­ dant, le premier Clerc allume les cierges de l’autel; il revient ensuite à la sacristie, où il se place derrière le Célé­ brant. 3. Après le salut à la croix et au Célébrant, on se rend à l’autel, en cet ordre : le premier Clerc marche devant, les mains jointes; le deuxième et le troisième Clercs le suivent, les mains jointes et l’un à côté de l’autre; le Célé­ brant vient le dernier, la tête couverte et les mains jointes". 4. En arrivant au bas de l’autel, les Clercs se placent de chaque côté : le premier et le deuxième, du côté de l’épître; le troisième, du côté de l’évangile. Le Célébrant se découvre, et donne la barrette au premier Clerc, qui la reçoit avec les baisers ordinaires. Tous font la génuflexion, en même temps que le Célébrant fait la révérence conve­ nable, et le Clerc va déposer la barrette à la crédence. On commence la Messe, soit chantée, soit basse, qui se célèbre comme à l’ordinaire, sauf les particularités sui­ vantes. 492. — 2° Particularités de la Messe. — 1. On ne dit pas le psaume Judica me Deus ; on omet Gloria Patri à l’introït et au Lavabo 4. 2. Au Gloria in excelsis, le premier Clerc sonne la clo­ chette si c’est la coutume, et l’on sonne en même temps les cloches de l’église 5. Après cela, on ne sonne plus jus­ qu’au Samedi Saint. Nota. — Si la Messe est chantée, le son des cloches 1 .yen» Rit., tit. IV A U, § t. n. i et 2. — 2 Ibid., n. 3. - 3 Ibid., n. 5. — * Ibid., n, 6. —3 Ibid., n. DANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES 439 commence après l’intonation du Gloria in excelsis par le Célébrant, et se continue jusqu’à la fin du chant de l’hymne; le premier Clerc sonne la clochette seulement pendant que le Célébrant récite l’hymne. S’il y a un orgue, on en joue jusqu’à la fin du chant du Gloria in excelsis seulement C 3. Après Pax Domini, etc., le premier Clerc, ou un autre qui ait le pouvoir d’y toucher, prend à la crédence le second calice avec la patène, la pale, le voile et le ruban, et le porte sur l’autel, du cpté de l’épître, faisant la génu­ flexion avant de monter et après être descendu 12. — S’il n’a pas le pouvoir de toucher le calice, il le prend au moyen du voile. 4. Après avoir pris le Précieux-Sang, le Célébrant couvre le calice de la Messe, et le met un peu du côté de l’évangile. Avant ôté le voile de l’autre calice, il le place au milieu du corporal, ôte la pale et la patène, fait la génuflexion, prend l’Hostie et la dépose à plat dans le calice; il couvre le calice de la pale, puis de la patène renversée; il étend le voile par-dessus, et fait la génuflexion3. 5. S’il y a lieu, le Célébrant distribue la communion comme à l’ordinaire; quand il a fini, il met le ciboire dans le tabernacle·’. Il achève la Messe avec les cérémonies prescrites devant le Saint-Sacrement exposé3. Il met le calice de la Messe hors du corporal, du côté de l’évangile, et le couvre comme à l’ordinaire, mais sans la bourse ni le corporal (i). 6. Après la communion, le premier Clerc, ou un autre qui ait le pouvoir de toucher aux vases sacrés, porte à la crédence le calice de la Messe; s’il n’a pas le pouvoir de toucher le calice, il le prend au moyen du voile. Le premier Clerc prépare ensuite l’encensoir pour la procession. S'il y a un nombre suffisant de Clercs, deux prendront les encensoirs, et deux autres porteront les chandeliers. (1) S’il n’y avait qu'un calice, le Célébrant, l’ayant essuyé après les ablutions, y mettrait l’Hostie, couvrirait le calice comme il a été dit. et se purifierait les doigts dans un petit vase d’eau. 1 Car. Ef>., 1. 1, e. xxvni, n. 2.— 2 Mon. Rit., ibid., n. 10. η. n et 12. —4 Ibid., n. 18. — 6 Ibid., n. 2t. 3 Ibid-, 11° I.E JEUDI SAINT S’il y a d’autres Clercs ou des Ecclésiastiques au chœur, on leur distribue des cierges, ainsi qu’aux membres de la Confrérie du Saint-Sacrement, ou à d’autres laïques qui doivent accompagner le Saint-Sacrement. On allume les cierges du reposoir 1. 7. Après la postcommunion, un Clerc enlève de l’autel le Missel et le pupitre; on dispose le dais ou Vombrellino, et l’on va chercher la chape blanche à la sacristie. § 2. — A la procession. . 493. — i° Préparatifs. — 1. Apres le dernier évangile. le Célébrant descend au bas des degrés devant le milieu ' de l’autel, fait la génuflexion à deux genoux sur le pavé2, l et se rend au bas des degrés près du coin de l’épître. Là, évitant de tourner le dos au Saint-Sacrement et aidé par les deux Clercs, il quitte la chasuble et le manipule, puis prend la chape blanche3. Ensuite, il se rend devant l’autel entre les deux Clercs, qui relèvent les bords de la chape; ils font la génuflexion à deux genoux’sur le pavé, et s’agenouillent sur le plus bas degré4. j 2. Après une courte adoration, ils font une inclination médiocre et se lèvent; le Thuriféraire, ou les Thuriféraires s’ils sont deux, se présentent ; le deuxième Clerc prend la navette, et donne, sans baisers, la cuiller au Célébrant, qui met de l’encens sans le bénir. Après cela, ils se remettent à genoux. Le deuxième Clerc présente l’encensoir au Célé­ brant, et, avec le troisième, soutient le bord de la chape; le Célébrant encense le Saint-Sacrement de trois coups doubles, avec inclination profonde de tête avant et après’. 3. Les deux Clercs se rendent ensuite à la crédence; le deuxième prend le voile huméral et la barrette du Célé­ brant, le troisième, la croix de procession. Ils reviennent devant l’autel, et le deuxième Clerc met le voile sur les épaules du Célébrant. 1 3/tm. Rit., ibid., n. 20. — 2 Ibid., n. 22. — 3 IbuL, n· 23. — 4 Ibid., § 2, n. i. — 6 Ibid.» n. 2 vt 4. DANS its l'I’TIÏIS ÊGUSES P\ROISS1 \Ï.«S 4 Le Célébrant monte à l’autel, fait la génuflexion, se relève, et, avec le ruban blanc, il attache le voile autour du pied du calice, entre le nœud et la coupe1; il prend ensuite de la main gauche le calice par le nœud, met la droite dessus, et le second Clerc lui couvre les mains des extrémités du voile 2. Tenant ainsi le calice, le Célé­ brant se tourne vers le peuple; le second Clerc se place à sa gauche. Un Clerc, ou à défaut de celui-ci, un laïque tient Vontbrellino ouvert au-dessus du Saint-Sacrement, derrière le Célébrant, quand il est descendu de l’autel, jusqu’au moment où il entre sous le dais, si on le porte. (?) S'il y a des Chantres, ils entonnent alors l’hymne Pange lingua ; le Célébrant la récite avec le Clerc, à mi-voix, et si la procession se prolonge, il récite de même d’autres hymnes, psaumes ou cantiques3. b) S'il n'y a pas de Chantres, le Célébrant commence l’hym­ ne, et la récite à haute voix et alternativement avec le Clerc ou les Clercs qui l’accompagnent1. Nota — Pendant la procession, on chante ou on récite cette hymne jusqu’à la strophe Tantiun ergo exclusivement; si la longueur du trajet le demande, on répète quelques-unes des strophes précédentes, en recommençant à la deuxième strophe. — Il est à souhaiter que le peuple s’unisse au chant de l’hymne 5. J 494. 2° Départ de la procession. — i. Aussitôt que l’hymne est entonnée, la procession se dirige vers le reposoir, en cet ordre : le Porte-bannière de la Confrérie du Saint-Sacrement, s’il y en a, puis les membres de cette Confrérie, ou d’autres personnes, portant des cierges; vient ensuite le Clerc qui porte la croix, accompagne des Acolytes; le Clergé, s’il y en a, avec des cierges; puis le Thuriféraire, ou les deux Thuriféraires, tenant l’encensoir ouvert et le balançant doucement; enfin le Célébrant, sous le dais ou sous Γombrellino, entre deux Clercs s’ils sont en nombre suffisant : sinon, ayant à sa gauche le 1 Ibid., n. 5. — - Metn. Rit., ibid., n. 6. — 3 Ibid., n. S. - 4 Ibid — ’ Ibtd. 442 LE JEUDI SAINT deuxième Clerc, qui porte sa barrette, tient le bord de la chape, et relève les vêtements s’il y a des degrés à monter1, 2. Si c’est possible, le dais est porté par des Clercs, ou par les membres de la Confrérie du Saint-Sacrement, ou par d’autres laïques à partir de la sortie du chœur. 495. — 3Ü Au reposoir. — i. Arrivés au reposoir, les laïques se rangent en dehors de la clôture de la chapelle. Le Porte-croix et les Acolytes s’arrêtent à quelque distance du reposoir, et se retirent de côté. On se place sur deux lignes, en laissant au milieu un passage 2 : les plus dignes sont les plus rapprochés de l’autel. On dépose le dais ou Vombrellino. 2. Le Célébrant monte à l’autelj pose le calice sur le corporal, fait la génuflexion, descend, s’agenouille sur le milieu du degré inférieur, et quitte le voile huméral. Il se lève ensuite, met de nouveau de l’encens dans l’encen­ soir, sans le bénir et sans que le Clerc assistant fasse aucun baisement, ct sc remet à genoux à la même place. Cepen­ dant, on chante ou l’on récite la strophe Tantum ergo. Après Veneremur cernui, ou, selon la coutume, à la dernière strophe Genitori, le Célébrant encense le Saint-Sacrement3, puis rend l’encensoir, que le Thuriféraire dépose. 3. Le Célébrant se lève ensuite, monte à l’autel, fait la génuflexion, prend le calice, et, montant au besoin sur un escabeau apporté par le deuxième Clerc, met le calice dans le tabernacle. Il fait une nouvelle génuflexion, ferme le tabernacle dont il emporte la clef, descend, ct se met à genoux sur le degré inférieur. 496. — 4° Retour à l’autel. —■ Après avoir prié un ins­ tant, il se lève, et fait, sur le pavé, la génuflexion à deux genoux, en même temps que les Clercs, excepté le Portecroix et les Acolytes. Précédé de ceux-ci, il retourne au Maître-autel avec les autres Clercs, dont l’un a soin d’em­ porter le voile huméral. Le Célébrant sc couvre lorsqu’il n’est plus en vue du Saint-Sacrement l. 1 Ibid —2 Mon. Rit., ibid., n. g. —8 Ibid., n. 12 et 13. — 1 Ibid..n. 14-16 DANS LES PF FITES ÉGLISES PAROISSIALES 443 § 3. - Au transport du ciboire. 497. — i. Le Célébrant, arrivé à l’autel, fait la génu­ flexion avec les Clercs; le troisième, omettant la génu­ flexion, dépose la croix près de la crédence, le deuxième, qui a reçu la barrette, la garde, et, ainsi que le troisième, prend un cierge allumé. Le Célébrant monte à l’autel, ouvre le tabernacle, fait la génuflexion, met le ciboire sur l’autel, fait encore la génuflexion, et descend se mettre à genoux sur le bord du marchepied. Le premier Clerc lui met le voile huméral, et prend ensuite Vombrellino L Le Célébrant remonte à l’autel, fait la génuflexion et, précédé des deux Clercs Céroféraires, suivi de celui qui tient V ombrellino, il porte le Saint-Sacrement au lieu pré­ paré (1), où l’on a eu soin d’allumer la lampe 2. 2. Arrivé là, il dépose le ciboire sur le corporal, fait la génuflexion, descend se mettre à genoux sur le bord du marchepied ct, avec l’aide du premier Clerc, quitte le voile huméral3. Il remonte ensuite, fait la génuflexion, ouvre la porte du tabernacle, y met le ciboire, fait une nouvelle génuflexion, ferme le tabernacle, et descend au has des degrés; les Clercs déposent ce qu’ils portaient. Après une courte prière, le Célébrant fait la génuflexion avec eux, et, couvert de la barrette, retourne à la sacristie 4. (t) Régulièrement, on ne peut pas, le Jeudi Saint, déposer dans le tabernacle du reposoir, le ciboire où sont conservées les saintes Hosties pour l’administration éventuelle du Viatique (S. R. C., n. 4049, ad 4; Ment. Rit., tit. iv, c. n, § ni, n. 4; tit. v, c. n, § v, n. 1; Instr. S. C. de Discipl. Sacram., 26 mars 1929; A. A. S., ann. 1929, P- 631). On porte le ciboire dans une chapelle près de l’église, ou peu en vue dans l’église, ou encore à la sacristie, ou même en un endroit conve­ nable de la maison parochiale, où il reste jusqu’après l’Office du Samedi Saint (Ment, Rit., ibid.; Instr. S. C. de Discpl. Sacram., ibid.) Cependant, dans les paroisses où l’on ne peut pas suivre, faute de lieu apte, la prescription du Memoriale Rituum, on pourra dès le Jeudi mettre la sainte Réserve dans le tabernacle du reposoir. Après l’Office du Vendredi Saint, on aura soin d'enlever toutes les garnitures qui ornaient la chapelle ou l’autel du reposoir, ct l’on n’y entretiendra qu'une seule lampe allumée (Instr. S. C. de Discipl. Sacram, ibid.; Mem. Rit., ibid.). 1 Ibid.. § 3, η. 1-3. — - Λ/cm. Rit., ibid., η. 4·—3 Ibid., η. 5.— 4 Ibid.,η. 6. Tifîl DANS LES PLUIES EGLISES P\U<>)SSIAL1.S LE JEUDI S VINT 441 Au dépouillement des autels. §4· — 498. — i. Le Célébrant, arrivé à la sacristie, quitte la chape et l’étole blanches, et prend l’étole violette, qu’il croise sur la poitrine L II retourne ensuite à l’autel, couvert de la barrette, et précédé des Clercs, tous tenant les mains jointes 2. Le premier Clerc reçoit la barrette. Après la rêve- i rence convenable, le Célébrant, debout au bas des degrés, dit à haute voix l’antienne Diviserunt sibi, puis il récite alternativement avec les Clercs, si les Chantres ou des Ecclésiastiques ne le font pas, le psaume Deus, Deus meus, respicc in me3 (i). 2. Après l’antienne, le Célébrant monte à l’autel avec le deuxième et le troisième Clercs. Le premier Clerc ’ avant emporté les Canons, le Célébrant dépouille l’autel de ses trois nappes, qu’il remet aux Clercs. Ceux-ci les déposent à la crédence, puis enlèvent le parement, le conopée et le tapis, ne laissant à l’autel que la croix et les chan­ deliers 4 (2), et éteignent les cierges. 3. Le Célébrant et les Clercs descendent ensuite au bas des degrés, font la révérence convenable, puis le Célé­ brant se couvre, et ils sc rendent aux autres autels, qu'ils dépouillent5, n’y laissant que la croix et les chandeliers. Ils retournent ensuite au grand autel. — S’ils passent devant le reposoir, ils font la génuflexion à deux genoux. 4. Le dépouillement achevé et le psaume fini, le Célé­ brant, devant le grand autel, répète l’antienne, puis il fait l’inclination profonde, tandis que les Clercs font la génuflexion, sc couvre, et retourne avec eux à la sacristie ·. (1) S’il nueraient et y Si tout contenterait l’on 1 n. rt cela de enlèverait le 4. n. 7. — S —1 l’autel ne alors Ibid., J commencée de (Λ/cm. Rit., n. 5- après § 4.. — n temps, n. plus la 1. grande — 3 n. Célébrant partie Ibid., 6. le faire se fonction Ibid., eux conti­ seuls le psaume, procéderait du jour.). rub. aisément la Chantres, des Célébrant, réciteraient ce dégarnir reste le par Pendant pouvait Ibid., Ibid., ou Ecclésiastiques l’antienne. dépouillement (2) des l’antienne répéteraient au et avait à de ce la (Mon. Rit., n. 2. moment, on table rub. de sc l'autel, du » Me>n. Rit., LP Le premier Clerc ôte alors le voile blanc de la croix du Maître-autel, et y laisse le voile violet1; il enlève aussi, si c’est l’usage, l’eau bénite des bénitiers de l’église 2. Nota. — Le Recteur de l’église aura soin qu’il y ait continuellement des adorateurs au reposoir, et qu’il s’y trouve toujours un nombre convenable de cierges de cire allumés 3 : il en faut au moins six L CHAPITRE VI LE VENDREDI SAINT. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 499. — i. A la sacristie. — On prépare pour le Célé­ brant, un surplis (voir ci-après n° 500, 2), et les ornements noirs comme pour la Messe; trois surplis pour les Clercs; du feu pour l’encensoir; et une crécelle pour convoquer le peuple5. 2. A l’autel. — L’autel doit être entièrement nu. On y met seulement : six chandeliers avec des cierges de cire jaune éteints; au milieu de ceux-ci, une croix de bois, (voir n° 352, 2, note 1), aisément amovible de son socle, et couverte d’un voile, noir ou violet suivant la coutume, mais facile à enlever. On dispose sur le second degré au milieu un coussin violet 6. 3. A la crédence. — A la crédence, couverte d’une petite nappe de toile qui n’en déborde pas la table, on met une seule nappe pliée, dont la dimension excède à peine celle de la table de l’autel; le Missel avec son pupitre; le livre des épîtres; une bourse noire, contenant un cor­ poral et un purificatoire, et le voile noir du calice; un petit jour). Ibid ’ . n. s. — 2 ibid . — 1 Martinucci, —6 S. R. C., 11. Mon. Rit., 2682, tit. v, ad c. $4. t. — ° 3 Ibid. Rit., ibid., n. O. 4 16 1.1 XINDKEIll SAINI vase d’eau et un purificatoire pour purifier, au besoin, les doigts du Célébrant; les burettes sur le plateau, avec le inanuterge; un plateau d’argent pour recevoir les of­ frandes, si c’est l’usage d’en donner; l’encensoir et la na­ vette *. Près de la crédence, on met un long tapis violet; un coussin de même couleur; un voile de soie blanche, broché ou bordé de soie violette; la croix de procession, couverte de son voile violet; un siège nu pour le Célébrant2. 4. Au reposoir. — On met une bourse blanche, et un corporal étendu sur l’autel; la clef du tabernacle; le voile huméral blanc; des torches et des cierges pour la procession. On dispose hors de P enceinte de la chapelle, le dais ou Vombrellino de couleur blanche 3. ARTICLE II Cérémonies à observer. § i. — A Γ Avant-Messe. 500. — i° Préparatifs. — 1. A l’heure convenable, les trois Clercs qui doivent assister le Célébrant se revêtent du surplis sur la soutane; ils allument tous les cierges à l’autel du reposoir, et préparent les objets nécessaires. On annonce avec la crécelle le commencement de la fonc­ tion l. 2. S’étant lavé les mains à la sacristie, le Célébrant, aidé par le deuxième et le troisième Clercs, se revêt, par­ dessus le surplis s’il le peut facilement5, et en récitant les prières accoutumées β, des ornements noirs, comme pour la Messe 7, et se couvre de la barrette. 3. Après le salut à la croix ct au Célébrant, on se rend à l’autel, en cet ordre : le premier Clerc marche devant, les mains jointes; le deuxieme et le troisième Clercs le suivent, les mains jointes, l’un à côté de l’autre; le Cé1 Ibid. —2 Ibid. —3 Ibid.—4 Ment. Rit., tit. v, c. it. § 1, n. 1. —s Ibid., n. 2. — 6 Cf. Car. Ep., 1. II, c. xxv, n. 6. — 7 Ment. Rit., ibid. DASS LES PETITES EGLISES PARt >ÎSSI A LES 447 lébrant vient le dernier, la tête couverte et les mains jointesl. i 501.— 2° Prostration.— i. En arrivant au bas de l’autel, les Clercs se placent de chaque côté : le premier et le deuxième, du côte de l’épître; le troisième, du côté de l’évangile. Le Célébrant se découvre, et donne sa barrette au deuxième Clerc, qui la reçoit sans baisers; le Célébrant fait l’inclination profonde, et les Clercs, la génuflexion; puis il s’agenouille et se prosterne, appuyant les bras et la tête sur le coussin placé sur le second degré2; les Clercs s’agenouillent à ses côtés3. 2. Après quelques instants, les trois Clercs se lèvent, font la génuflexion au milieu, et vont à la crédence, où le deuxième dépose la barrette. Le premier prend la nappe de l’autel et va avec le deuxième derrière le Célébrant; tous deux font la génuflexion, et montent à l’autel par les côtes; laissant la nappe pliée en double dans sa largeur, ils l’ctendent dans sa longueur sur la partie postérieure de la table de l’autel, de façon que le dos du pli porte sur le milieu de la table, dont la moitié antérieure reste ainsi découverte1. Ils descendent ensuite par les côtés; le troi­ sième Clerc, ayant pris le pupitre avec le Missel ouvert, le place sur l’autel au coin de l’épître; puis tous les trois se rendent derrière le Célébrant, font la génuflexion, et s’agenouillent à ses côtés, dans l’ordre où ils étaient auparavant. 502. — 3υ Leçon, Trait. i. Le Célébrant, étant resté prosterné le temps d’un *Miserere , se lève; le premier Clerc ôte le coussin et le porte à la crédence; les deux autres Clercs se lèvent aussi, et se tiennent debout devant l’autel, de chaque côté. Le Célébrant monte seul à l'autel, le baise au milieu, et va au coin de l’épître 6. 2. Si Γο/fice est chanté, le premier Clerc, ayant déposé le coussin à la crédence, y prend le livre des épîtres et, 1 Ibid., n. 3, —2 Ibid., n. 4. — 3 Martinucci. — 4 Mfin. Rit., ibid., n. 5* — 5 Ibid., n. 4. — 6 Ibid., n. 7· ··? A TT Il VENDREDI svixr observant tout ee qui est prescrit pour l’épître aux Messes chantées sans Ministres sacrés, il chante la première leçon sur le ton des leçons; après quoi, il reporte le livre à la crédence, auprès de laquelle il demeure, et l’on chante le trait. Cependant, le Célébrant, les mains posées comme pour l’épître, lit à mi-voix l’épître et le trait1. Si l'Office 11'est pas chante, le Célébrant fait cette lecture à haute voix. 503. — 40 Collecte, deuxième Leçon. — 1. Le Célé­ brant dit ensuite ou chante Oremus, puis, en faisant avec tous les autres la génuflexion, Flectamus genua ; le deuxième Clerc, se levant le premier, dit ou chante Levate, et tous se lèvent; le Célébrant, les mains étendues, dit ou chante l’oraison Deus a quo 2. 2. Pendant cette oraison, si l'Office est chante, le pre­ mier Clerc prend à la crédence le livre des épîtres, pour chanter la seconde leçon sur le ton de l’épître; on chante ensuite< le second trait. Le Célébrant lit à mi-voix la seconde leçon et le trait 3. Si l'Office n'est pas chanté, le Célébrant lit à haute voix la leçon et le trait. 504. — 50 Chant de la Passion. — 1. Quand l’Office est chanté : a) S’il y a là trois Diacres, ceux-ci peuvent chanter la Passion; pendant ce temps, le Célébrant la lit, jusqu'à Munda cor meum exclusivement, au coin de l’épître; 6) S’il n’y a que deux Diacres, ils peuvent chanter les parties du Narrateur ct de la Synagogue, ct le Célébrant, gardant la chasuble, chante au coin de l’évangile la partie du Christ; c) S’il n’y a pas de Diacres, le Célébrant lit au coin de l’épître la Passion immédiatement après le second trait4; d) Dans les trois cas, le Célébrant dit au milieu de l’autel Mundn cor meum, en omettant Jubé Domine, et chante au coin de l’évangile5 la partie du texte qui tient lieu d’évangile. 2. Si l Office n'est pas chanté, il lit la Passion au coin de l’épître; il dit au même lieu, sans s’incliner, Mundâ * Ib4-· n··.8 — 2 Ihid- n· ’’· ~ 3 Ibid · n· '°· — ' io. — u IbuL, n. n. M··. ibid,, h. dans les petites églises paroissiales cor meum, en omettant Jubé Domine, puis il lit la partie qui sert d’évangile. Λ la fin, il ne baise pas le livre 1. Nota. — S’il y a un sermon sur la Passion, c’est à ce moment qu’il se fait. § 2. - Aux monitions et oraisons. 505. — i. Aussitôt après l’évangile, ou après le sermon, le Célébrant, au coin de l’épître, commence les monitions Q et oraisons -. o) Si ΓOffice est chanté, il chante la monition sur le ton de la préface fériale, les mains jointes; ensuite, il chante Oremus, puis, sauf avant la huitième oraison, Flectamus genua, ct le deuxième Clerc chante Levate, en observant ce qui est marqué au n° 503, 1; après quoi le Célébrant, les mains étendues, chante l’oraison sur le ton férial. Il omet la monition et l’oraison pour l’empereur romain. li) Si l'Office n'est pas chanté, le Célébrant lit les moni­ tions ct les oraisons, en observant les mêmes cérémonies 3. 2. Vers la fin des oraisons, le premier et le troisième Clercs déploient sur le pave, devant les degrés du chœur et au milieu, le tapis violet, de façon qu'une extrémité en soit posée sur le plus bas degré ou sur le deuxième; sur ce même degré, par-dessus le tapis, ils placent le coussin violet, ct, sur celui-ci, ils étendent le voile blanc broché de soie violette 4 (1). § 3. — A l’adoration de la Croix. 506. — i° Préparatifs. — 1. Les oraisons terminées, le Célébrant descend au bas des degrés, au coin de l’épître, (1) Les rubriques du Memoriale Rituum, comme celles du Missel, supposent que les fidèles vont, à la suite du Clergé, et de la même manière que lui, adorer la Croix déposée sur un coussin; et, à cet effet, on doit laisser libre, devant ce coussin, un espace convenable. — Si, dans quelque église, il n’y avait pas de fidèles à prendre part à l’adora­ tion de la Croix, ce serait devant l'autel même que se feraient les prépa­ ratifs indiqués ici. 1 Ibid., n. 12. — - Ibid. — 8 Ibid . n. 13. — 4 Ibid CÉRÉMONIAL. ---- II. t. 4? o VENDU EDI où il quitte seulement la chasuble \ que le deuxième Clerc met à la crédence. Le troisième Clerc porte, au besoin, un escabeau à l’autel. 2. Le Célébrant se rend ensuite devant le milieu de l’autel, au bas des degrés; il fait la révérence à la Croix, monte à l’autel, prend la Croix2 et, la portant des deux mains, va se placer en dehors du coin de l’épître, à l’angle postérieur de l’autel3, le visage tourné vers le peuple. Le troisième Clerc enlève l’escabeau, s’il l’a mis. Le pre­ mier Clerc prend le Missel, et le tient ouvert devant le Célébrant1; les deux autres Clercs se mettent aux côtés de celui-ci. 507. — 20 Ostension de la Croix. — i. Le Celebrant, tenant la Croix de la main gauche, en découvre le sommet jusqu’au croisillon exclusivement; puis, élevant un peu la Croix des deux mains, il dit ou chante d’une voix grave : Ecce lignum Cnicis. Les Clercs continuent avec lui, du meme ton : In quo salus mundi pependit ; puis, tout le monde se mettant à genoux, excepté le Célébrant, les Chantres s’il y en a, ou les Clercs ajoutent : Venite adoremus'0. — Avant de se mettre à genoux, le premier Clerc ferme le livre. 2. Tous se lèvent ensuite, et le Célébrant, avec les Clercs placés de la même manière, monte sur le marchepied, au coin de l’épître. 11 découvre le bras droit de la Croix et la tète du Crucifix, et élevant un peu plus la Croix, il dit ou chante sur un ton plus élevé que la première fois : Ecce lignum Crucis °. Tout le reste se fait comme ci-dessus. 3. Le Célébrant, accompagné des Clercs, va alors au milieu de l’autel. Il découvre entièrement la Croix, donne le voile au second Clerc, et élevant encore plus haut la Croix, il dit ou chante sur un ton plus élevé que les autres fois : Ecce lignum Crucis '. On observe ce qui a été prescrit ci-dessus, et le premier Clerc se retire un peu. 4. Quand on a répondu pour la troisième fois Vende 1 Mcm. Kit., ibid., § 2. n. 1. — 2 Ibid., η. 2. — 3 Ibid., η. 3. — 4 Ibid. — 5 Ibid., n. 4. — ° Ibid., n. 5 — ' Ibid., n. 7. * r V DANS LES PETITES EGLISES PAROISSIALES .pi adoremus, tous restent à genoux à l’endroit où ils se trouvent. Alors, le Célébrant descend par le côté de l’évangile, et, tenant respectueusement des deux mains la Croix élevée, la porte au lieu prépare 1, se met à genoux, et la pose sur le coussin; il se lève ensuite, fait la génuflexion, et, passant par la droite 2, va s’asseoir du côté de l’épître. 5. Au moment où le Célébrant fait la génuflexion, tous se lèvent, et les Clercs font aussi la génuflexion vers la Croix; le premier Clerc remet le Missel sur le pupitre, et sc rend à la crédence avec les deux autres. Le premier découvre la Croix de procession; le deuxième dépose le voile de la Croix de l’autel; le troisième prend le plateau pour les offrandes, si c’est l’usage, et le met près du coussin, du côté de l’épître; puis, s’il n’y a personne pour le faire, il va découvrir les Croix qui sont dans l’église3. 508. — 30 Adoration de la Croix. — 1. Le Célébrant, aidé par le deuxième Clerc, quitte le manipule1 et ses chaussures; ensuite, il va adorer la Croix. Il se rend à l’extrémité du tapis, où il s’agenouille un instant (1); il fait de même au milieu du tapis, puis près de la Croix; à la troisième fois, il dépose son offrande dans le plateau, si c’est l’usage, et baise5 les pieds du Crucifix. S’étant relevé, il fait la génuflexion et va s’asseoir du côté de l’épître; aidé par le deuxième Clerc, il reprend ses chaussures et le manipule; puis il se couvre °. 2. Alors, les Clercs ayant, s’ils le veulent, ôté leurs chaussures, vont les trois ensemble, ou deux à deux s'ils sont plus de trois, avant qui que ce soit du peuple, adorer la Croix, de la même manière que le Célébrant7; de retour à leurs places, ils reprennent leurs chaussures; puis le deu­ xième et le troisième Clercs prennent des livres où se trouvent les impropères, et sc placent aux côtés du Célébrant. 3. Après les Clercs et de semblable façon, mais sans ’ (1) Il peut dire chaque fois : Adoramus te, Christe, et benedicimus tibi, quia per sanctam Crucem tuam redemisti mundum. 1 Ment. Rit., ibid.. n. îo. —·2 Ibid., n. 12. —3 Ibid.. n. 9. —4 ibid., n. 12 Min,, rub. du jour; Cecr. Ep.. 1. 11. c. xxv. n. 25’. S. R. C\, n. 2326, ad 4. — * Ment, Rit., ibid., n. 13. — 6 Ibid., n. 14. — * Ibid., n. 15. Ml l.F. VENDREDI SAINT DANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES quitter leurs chaussures, viennent à l’adoration : les Con­ frères en costume, s'il y en a, puis les hommes, et enfin les femmes1. Pendant ce temps, le premier Clerc se tient auprès de ceux qui adorent la Croix2. 4. Pendant l'adoration de la Croix : a) Si l'Office est chanté, le chant des impropères commence au moment où le Célébrant va adorer la Croix, et continue jusqu’à la fin de l’adoration; mais il n’est pas nécessaire de tout chanter. En même temps, le Célébrant, assis à la banquette, récite à mi-voix, alternativement avec les deux Clercs debout à ses côtés, tout ou partie des improperes et de ce qui suit;. — A) Sz Γ Office n'est pas chanté, cette récitation alternée se fait à haute voix, et dure autant que l’adoration3. 5. Vers la fin de l'adoration de la Croix : à) le premier Clerc allume les cierges de l’autel, et ceux des Acolytes s’il y en a; le troisième enlève de l’autel le Missel et son pupitre. Puis le deuxième et le troisième Clercs se rendent, par le chemin le plus court, sans révérence à l’autel mais avec génuflexion à la Croix s’ils passent près d’elle, l’un au coin de l’évangile, l’autre à celui de l’épître (1), et éten­ dent dans son entier la nappe de l’autel'1; A) le deuxième Clerc porte ensuite à l’autel la bourse avec le corporal et le purificatoire; s’il en a le pouvoir, il tire et déploie le corporal au milieu de l’autel, et met le purificatoire auprès, du côté de l’épître; il porte aussi à l’autel le petit vase d’eau avec son purificatoire, et les place auprès du cor­ poral, vers le fond de l’autel 5; c) le troisième Clerc porte le Missel avec son pupitre au côte de l’évangile, près du corporal ®, et replace l’escabeau si c’est nécessaire. — Tous ont soin de faire la génuflexion à la Croix quand ils passent derrière elle. 6. L'adoration terminée, le Célébrant SC découvre, Si (1) degrés par vers 1 — 6 le le île l’autel, côté cette Λ/rm. Ibid., coussin de sur lequel le deuxième l’épître, et est et font, exposée le du In troisième milieu Croix Clercs se trouve montent du marchepied, 17. — la sur les ensemble génuflexion Croix. Rit., n. ibid., 20. — e n. 16. Ibid., — n. 2 21. Ibid., n 3 Ibid. — ♦ Ibid., n. 19. se lève, va au lieu où est la Croix, fait la génuflexion, sc met à genoux, prend la Croix des deux mains et la reporte sur l’autel1; pendant ce temps, tout le monde se met à genoux. 7. On se lève, quand le Célébrant a replacé la Croix; celui-ci dispose alors le corporal et le purificatoire si le Clerc n’a pu le faire. 11 fait ensuite la génuflexion sur le mar­ chepied, et va par le plus court chemin à la crédence, où il reprend la chasuble 2. Pendant ce temps, le deuxième et le troisième Clercs enlèvent tout ce qui a servi pour l’adoration de la Croix; le premier va préparer l’encensoir à la sacristie, et le porte avec la navette à la chapelle du reposoir 3. Nota. — A partir de l’adoration de la Croix, tout le monde, même le Célébrant, salue la Croix par une génu­ flexion 4. § 4. — A la procession au reposoir. 509. — i° Départ de la procession. — i. 'fout étant prêt, le troisième Clerc prend la croix de procession, et, avec les Acolytes portant les chandeliers, vient se placer devant l’autel, en même temps que le Célébrant, accompa­ gné du deuxième Clerc qui tient sa barrette. Tous, excepté le Porte-croix et les Acolytes, font la génuflexion avant de partir. 2. On se met en marche pour aller au reposoir, en cet ordre : le Porte-croix ou le Porte-bannière de la Confrérie du Saint-Sacrement, s’il y en a une, puis les membres de cette Confrérie ou d'autres personnes; viennent ensuite, le Porte-croix, entre les Acolytes; puis les autres Clercs ou Prêtres, s’il s’en trouve; enfin le Célébrant, qui reçoit sa barrette du deuxième Clerc et se couvre; le deuxième Clerc marche à la gauche du Célébrant '°, et, si possible, un autre à sa droite. 3. En arrivant au reposoir, tous, sauf le Porte-croix 1 C.. Ibid,, n. n. 3059, 22. — 8 Mern. Rit., ibid., n. ad 4. — 6 Ali tth Hit,. ibid.. § 24. 3. — 3 n. 1 cl Ibid., 2. n. 23· — ‘ S. R. LE VENDKEhI SAINT DANS LES PETITES EGLISES PAHOISS1 ALES et les Acolytes, font la génuflexion à deux genoux sur le pavé, et l’on se range comme le jour précédent1. Le Célé­ brant, dès qu’il est en vue du Saint-Sacrement, se décou­ vre et donne sa barrette au deuxième Clerc; puis, ayant fait la génuflexion à deux genoux, sur le pavé, avec les autres, il s’agenouille sur le plus bas degré 2. On allume et on distribue des cierges pour la procession. 510. — 20 Au reposoir. — 1. Après une courte ado­ ration, le Célébrant monte à l’autel, ouvre le tabernacle, fait la génuflexion, et redescend. Le Thuriféraire, ou les Thuriféraires s’il y en a deux, s’approchent; le deuxième Clerc prend la navette et la présente, sans baisers, au Célébrant qui debout met de l’encens sans le bénir 3. 2. Le Célébrant se met ensuite à genoux, reçoit l’encen­ soir, et encense le Saint-Sacrement de trois coups doubles, avec inclination profonde de tête avant et après. Puis, il monte à l’autel, fait la génuflexion, sort le calice du tabernacle, le pose sur l’autel, fait la génuflexion (1), descend d’un degré, se met à genoux sur le bord du mar­ chepied, et reçoit du deuxième Clerc le voile huméral4. 3. Quand on lui a mis l’huméral, le Célébrant se lève, monte à l’autel, fait la génuflexion, prend de la main gauche le calice par le nœud, et met la droite dessus; le deuxième Clerc lui couvre les mains des extrémités du voile ®. Tenant ainsi le calice, le Célébrant se tourne vers le peuple; le deuxième Clerc, ayant pris sa barrette, se place à sa gauche. 511. — 30 Retour à l’autel. — 1. S’il y a des Chantres, ils entonnent alors l’hymne Vexilla Regis ; s’il n’y en a pas, le Célébrant la récite alternativement avec le Clerc ou les Clercs qui l’accompagnent, et la procession se rend direc(i) Le Célébrant fermerait alors le tabernacle, si Ton y avait aussi dépose la veille le ciboire contenant les saintes Hosties conservées en vue de l’administration éventuelle du Viatique. (Voir ci-dessus, n° 497, note i). 1 Ibid., n. 3. Ibid., n. 2 et 4. —3 Ment. Rit,, ibid.. n, 5. — 1 Ibid.. 6 Ibid., n. 8. n. 6 et 7- tement à l’autel, dans le même ordre que le jour précédent1 pour venir au reposoir. 2. En arrivant, les Confrères du Saint-Sacrement restent en dehors de la balustrade et y demeurent rangés, tenant leurs cierges allumés jusqu’à la fin de la fonction; on ne fait pas la génuflexion à la Croix de l’autel ;ceux qui portent la Croix et les chandeliers les déposent à leur place respec­ tive2; si l’on porte le dais, le Célébrant en sort à l’entrée du chœur; on porte l’ombrellino jusqu’au bas de l’autel. Le deuxième Clerc dépose la barrette du Célébrant. 3. Le Célébrant monte à l’autel, pose le calice sur le corporal, fait la génuflexion, descend, se met à genoux sur le degré inférieur 3, et le deuxième Clerc lui ôte le voile. Le Thuriféraire se présente; le Célébrant se lève, met, sans le bénir, de l’encens dans l’encensoir, s’agenouille, et encense le Saint-Sacrement4. Le Thuriféraire va à la crédence, avec le troisième Clerc. 4. Ceux qui portent des cierges les tiennent allumés jusqu’après la communion. On est à genoux jusqu'à ce moment. — Après le départ de la procession, on éteint les cierges du reposoir (1). § 5. — A la Messe des Prèsanctifiès. 512. — i° Préparation. — i. Après l’encensement, le Célébrant monte à l’autel, fait la génuflexion, détache le ruban et ôte le voile du calice. Le deuxième Clerc les porte à la crédence, et se tient au coin de l’épître; le troi­ sième Clerc prend les burettes, et monte à l’autel, faisant la génuflexion avant de monter. 2. Le Célébrant ôte la patène, la met au milieu du corporal, puis enlève la pale qu'il place en dehors du cor­ poral 5, prend le calice, et fait glisser ΓHostie sur la patène, (l) On y laisserait, toutefois, quatre cierges allumés, si le ciboire était dans le tabernacle (Ment, Rit., tit. V, c. 11. § 3, n. 11). 1 Ibid., n. 9 et io. — · Ibid., n. tz et 13. — 3 Ibid., n. 1$. — 1 Ibid 16. — 5 Ment. Rit,, ibid.. § 4. n. 1. n. 456 Ι.Γ VENDREDI SAINT prenant garde de la toucher. (S’il la touchait, il sc puri­ fierait aussitôt les doigts dans le vase d’eau préparé à cette fin, et les essuierait avec le purificatoire.) Il prend ensuite des deux mains la patène, dépose l’Hostie sur le corporal, sans faire de signe de croix et sans rien dire, et place la patène du côté de l’épître, également sur le corporall. 3. Le Célébrant, ayant fait ensuite la génuflexion, prend de la main gauche le calice, et s’approche du coin de l’épître, où, sans essuyer le calice et sans l’appuyer sur l’autel, il y verse du vin et de l’eau comme pour la Messe, mais il ne bénit pas l’eau et il ne dit aucune prière Aussitôt, sans essuyer le calice, il le pose par côté sur le corporal, revient au milieu de l’autel, fait la génuflexion, place le calice au milieu du corporal, sans faire de signe de croix, et le couvre de la pale3. Le troisième Clerc descend du coin de l’épître, fait la génuflexion, reporte les burettes à la crédence, et va au côté de l’évangile. 513. — 2° Encensement. — Le Thuriféraire, ayant fait la génuflexion, monte au côté de l’épître avec le deuxième Clerc, qui présente la navette sans baisers; et le Célébrant met de l’encens sans le bénir4. Le Célébrant reçoit ensuite l'encensoir, fait la génuflexion, encense l’Hostie et le calice comme à l’offertoire, disant Incensum istud, etc., fait la génuflexion, encense la Croix en disant Dirigatur Domine..., puis fait encore la génuflexion, et encense l'autel comme à l’ordinaire, faisant la génuflexion chaque fois qu’il passe au milieu pendant ce temps, le deuxième Clerc, à la droite du Célébrant, relève la chasuble à l’épaule, et le troisième enlève le Missel de l’autel. 514. — 30 Lavabo. 1. Le Célébrant rend l’encensoir en disant Accendat in nobis..., et le Thuriféraire va déposer l’encensoir; on n’encense pas le Célébrant6. En même temps, le troisième Clerc va prendre à la crédence la burette d’eau et le plateau, et le deuxième prend le manuterge. > Ibid n. 2. -"- Ibid, n 3 et 4. -3 H,ld . n. 5. _ ., ((j Rit.t ibid.. n. 7 et S. — n Ibid.» n. 9. n 6 _6 DANS LES PETITIS EGLISES PAROISSIALES Le Célébrant descend, se place comme à la Messe devant le Saint-Sacrement expose, et- se lave les mains sans rien dire ’. 2. Il revient ensuite au milieu de l’autel, fait la génu­ flexion, s’incline médiocrement, et, appuyant les mains jointes sur l’autel, il dit d’une voix médiocre, mais intel­ ligible : In spiritu humilitatis, etc.; puis ayant baisé l’autel et fait la génuflexion, il se tourne obliquement vers le peuple, en se retirant un peu du côté de l'évangile, dit Orate fratres, etc., se retourne sans achever le cercle, et fait la génuflexion. On ne répond pas Suscipiat2. Les Clercs s’agenouillent sur le plus bas degré de l’autel : le deuxième, à droite, le troisième, à gauche, et le premier, au coin de l’épître. 515. — 4° Chant du Pater. Élévation. — i. Le Célé­ brant dit ou chante sur le ton férial, Oremus, Prttceptis salutaribus, etc., les mains jointes, et Pater noster, etc., les mains étendues 3. On répond Sed libera nos a malo ; le Célébrant ajoute Amen à voix basse, puis, les mains tou­ jours étendues, dit à haute voix ou chante sur le ton férial Libéra nos, etc., sans faire le signe de croix avec la patène. On répond Amen 4. 2. II fait ensuite la génuflexion, découvre le calice, fait passer la patène sous l’Hostie, prend la patène de la main gauche qu’il pose sur l’autel, prend l’Hostie de la main droite seule, et l’élève assez pour qu’elle puisse être vue de tout le peuple5. Les Clercs ne tiennent pas la chasuble, et l’on n’encense pas le Saint-Sacrement e. 3. Après l’élévation, le Célébrant pose la patène, abaisse immédiatement l’Hostie sur le calice, la divise comme à l’ordinaire en trois parties, met la parcelle dans le calice, sans rien dire et sans faire les signes de croix accoutumés, recouvre le calice, et fait la génuflexion 7. 516. — 50 Communion. — 1. Après avoir recouvert 1 Ibid., n. 10, — 2 Ibid. n. il. iz et 13. - ’ Ibid., n. 14. — 1 Ibid., n. 15. —1 Ibid., il. 16 n Merati. Marlinuect. — " W< m Jilt . ibid . n. 17· I“ LE VENDREDI SAINT le calice, le Célébrant, médiocrement incliné, les mains jointes et appuyées sur l’autel, dit à voix basse l’oraison Perceptio Corporis. Ensuite, il fait la génuflexion, et dit Panem cœlestem accipiam, etc., Domine non sum dignus, etc., Corpus Domini nostri, etc., avec les cérémonies accoutu­ mées, et communie 1. 2. Le Célébrant, ayant consommé l’Hostie, reste quelques instants en méditation; puis il découvre le calice, fait la génuflexion, recueille les parcelles, les met dans le calice sans rien dire, et prend le vin avec la Parcelle, sans rien dire et sans faire le signe de croix 2. Pendant ce temps, le deu­ xième Clerc prend les burettes et se rend à l’autel. 517. — 6° Fin de la Messe des Présanctifiés. — i. Le Célébrant, omettant la purification ordinaire du calice, ne prend que l’ablution des doigts3, sans rien dire. Le deuxième Clerc reporte les burettes à la crédence, et le premier porte à l’autel le voile du calice. Le Célébrant essuie le calice et le couvre comme à l’ordinaire. 2. Après avoir disposé le calice, le Célébrant, médiocre­ ment incliné et tenant les mains jointes devant la poitrine, dit Quod ore sumpsimus4, etc.; puis il ferme le Missel. Le premier Clerc, s’il en a le pouvoir, porte le calice à la crédence5. Le Célébrant descend de l’autel, fait la génu­ flexion avec les Clercs, reçoit sa barrette, qui lui est présentée sans baisers, se couvre, et retourne à la sacristie Ensuite, les Clercs enlèvent tout ce qui est à la crédence et à l’autel, mettant celui-ci en l’état où il était avant la fonction. 518. — 7° Transport du ciboire. — i. Si le ciboire se trouve au reposoir, on doit l’en retirer aussitôt après la fonction, et le porter dans quelque .chapelle sépara ou écartée de l’église 7 (voir n° 497, note i). 2. Pour cela, après avoir quitté les ornements à la sacristie. 1 Ibid., n. i8, tç et 20. — 2 Ibid., n. 21 et 22. —3 Ibid., n. 23. — 4 Ibid , n. 25. —6 Ibid., n. 26. — ° Ibid., n. 27. — 7 Ibid., n. 28. DANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES le Célébrant se revêt d’un surplis et d’une étole blanche; précédé du premier Clerc portant le voile huméral et une bourse, et des deux autres portant des cierges, il se rend au reposoir Là, il fait la génuflexion, et se met à genoux sur le degré inférieur; après avoir prié un instant, il monte à l’autel, ouvre le tabernacle, fait la génuflexion, prend le ciboire, le place sur le corporal, et fait à nouveau la génuflexion. Il descend ensuite, et se met à genoux sur le bord du marchepied. Le premier Clerc lui met le voile huméral et prend Vombrellino2. Le Célébrant monte à l'autel, fait la génuflexion, prend le ciboire, et le porte au lieu préparé, observant ce qui est marqué ci-dessus, n° 497 3. CHAPITRE VU LE SAMEDI SAINT. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 519. — i. A la sacristie. — On prépare pour le Célé­ brant, un surplis, l’amict, l’aube, le cordon, l’étole et la chape violettes, puis le manipule, l’étole et la chasuble de couleur blanche; quatre surplis pour les Clercs; le voile huméral blanc; Vombrellino, deux cierges, et la croix de procession 4. Nota. — On peut aussi préparer à la sacristie, surtout si elle est tout près de l’autel, le manipule et la chasuble de couleur violette, au lieu de les mettre à la crédence du chœur. 2. Λ la crédence. — A la crédence, recouverte d’une nappe blanche, on met un Missel; le calice préparé pour la Messe, avec le voile et la bourse de couleur blanche, le tout recouvert d’un voile violet; le manipule et la cha­ suble de couleur violette; les burettes sur leur plateau, * Mrm. Rit., ibid.. § 5. n. 1. — 2 Ibid., n. 25. — 3 Ibid . n. 6. — 4 Ibid., til. vi, c. I. Λ • iso ■ ■ ». I bo I.E SAMEDI SAINT avec un manuterge; la clochette1. A l’écart, on dispose des vases de fleurs, si l’on doit en mettre à l’autel pour h Messe. Si l’Office est chanté, on prépare près de la cré­ dence un coussin violet pour la prostration du Célébrant; sinon, on y place un tabouret. Nota. — Si la sacristie est un peu loin du chœur, au lieu d’y préparer le manipule, l’étole et la chasuble de couleur blanche, on peut mettre ces ornements à part, sur la crédence. 3. A l’autel. — On met : trois nappes, comme à l’or­ dinaire; la croix et les chandeliers des jours de fête, avec des cierges de cire blanche qui demeurent éteints; un parement blanc et, par-dessus, un parement violet; le Missel ouvert sur son pupitre, au coin de l’épître. 4. Près de l’autel. — Du côté de l'évangile, on met par terre un socle de bois ou de marbre, pour y placer plus tard le roseau; un grand pupitre couvert d’un voile blanc, pour le chant de V Exsultet, à moins que, pour ce chant, on n’aille à l’ambon; sur un grand chandelier, le cierge à bénir, ayant sa mèche préparée de façon à pouvoir s’allumer rapidement, et portant cinq trous disposés en forme de croix et tournés vers le peuple; près de ce chan­ delier, un escabeau pour le Célébrant. Du côté de l’épître, on dispose un siège sans garniture pour le Célébrant. Les lampes de l’église doivent être préparées2, mais non allumées (1). 5. A la porte de l’église. — a) En dehors de l’église, si c’est possible, on place une table recouverte d’une nappe blanche, sur laquelle on met un manipule, une étolc et une dalmatique de couleur blanche; un plateau d'argent, avec cinq grains d’encens; l’encensoir et la navette; le bénitier et l’aspersoir; une lanterne avec une bougie éteinte, ou une bougie seule, et quelques allumettes soufrées. b) Près de la table à gauche, on dispose, sur un grand (t) le On aura tabernacle 1 Ibid. — 9 soin, où se toutefois, trouve Mem. Rit., le ibid. de laisser allumée Saint-Sacrement. la lampe placée devant DANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES |G t pupitre si l’on veut, un Missel ouvert. A droite de la table, on met : un petit réchaud, pose sur un socle, et garni de charbons que l’on allumera en temps opportun; des pin­ cettes; un roseau orné portant à son sommet un cierge à trois branches h On tient prête la crécelle pour convoquer le peuple. 6. Aux fonts baptismaux. — Aux fonts baptismaux, qu'on a eu soin de vider, de nettoyer, et de remplir d’une eau limpide, on place, sur un pupitre haut si l’on veut, un Missel ouvert. On dispose aussi une table, recouverte d'une nappe blanche, et on y met deux serviettes sur un plateau; un bénitier vide et l’aspersoir; des vases pour puiser de l’eau aux fonts; une aiguière et son bassin, avec de la mie de pain; les ampoules du saint Chrême et de l’Huile des catéchumènes, avec un peu de coton sur un plateau 2. 7. Si l’on doit administrer le baptême, on prépare aussi ce qui est nécessaire pour l’administration de ce sacrement, et, en plus, l’étole blanche, et la chape de même couleur si le Célébrant se sert de la chape 3. Nota. — Pour plus de détails, voir les préparatifs de la fonction solennelle de ce jour, n° 377. ARTICLE II Cérémonies à observer. § î. — A la bénédiction du feu nouveau. 520. — i° Procession au porche de l’église. — 1. Avant l’heure fixée pour le commencement de la fonction, on allume, à la porte de l’église, les charbons du réchaud, avec le feu qu’on a tire de la pierre *. Au moment convenable, les Clercs qui doivent assister le Célébrant se revêtent du surplis sur la soutane, et préparent les objets nécessaires 5. S'il n’y a pas de Clerc ayant le pouvoir de toucher les 1 Ibid. — 3 Mcm. Rit., ibid. — 3 Ibid. — 1 Ibid., c. n. § x. n. î. — ' Ibid., n. 2. Ι-Ε SAMEDI SAINT 4&έ '7j · vases sacrés, le Célébrant prépare lui-même le calice On annonce avec la crécelle le commencement de la fonc­ tion L 2. S’étant lavé les mains à la sacristie, le Célébrant, aidé par le deuxième et par le troisième Clercs, se revêt, par-dessus le surplis (s’il le peut facilement 1 2), de l’amict, de l’aube, du cordon, puis de l’étole et de la chape violettes, et se couvre de la barrette3. Le troisième Clerc prend la croix de procession, et se place derrière le Célébrant; le premier Clerc se place derrière le troisième. 3. Après le salut à la croix de la sacristie et au Célé­ brant, on se rend à la porte de l’église, en cet ordre : le pre­ mier Clerc, les mains jointes, ouvre la marche; il est suivi du troisième, portant la croix; puis des membres du Clergé, s’il y en a; en dernier lieu s’avance le Célébrant, la tête couverte et les mains jointes, accompagné du deuxième et du quatrième Clercs -1, qui soutiennent les bords de la chape; si le Célébrant ne portait pas la chape, ces deux Clercs marcheraient de front devant lui. — Si l’on passe devant le Maître-autel, les Clercs, le Porte-croix excepté, font la génuflexion; le Célébrant sc découvre et fait une inclination. 4. La procession sort de l’église (1). Le Porte-croix s’arrête sur le seuil même, tournant le dos à la porte de l’église et tenant l’image du Crucifix tournée vers le Célé­ brant5. Au delà du seuil, le Clergé, s’il y en a, se range de chaque côté, laissant au milieu un assez large passage. A l’extrémité des rangs, en tout cas à quelque distance et vis-à-vis de la croix, se place le Célébrant : il se tient devant le pupitre haut 0 (si l’on s’en sert), ayant à ses côtés les deux Clercs; il donne sa barrette au deuxième Clerc. Celui-ci la reçoit avec les baisers ordinaires, la (1) terait du Si ù la cérémonie quelque Crucifix vers 1 Ibid.» n. 3. — 6 Ibid., n. 6, devait distance le de sc la Célébrant faire porte, placé dans l’église, tournant face à le le dos Porte-croix à l’autel ct s'arrê­ l’image l’autel. · Ibid. — 3 Λ/ewi. Rit,, ibid., n. 4. —4 Ibid. —Ibid., n. 5 DANS LES PETITIS EGLISES Ι’ΛΚ4 LE SAMEDI SAINT A la procession avec le cierge à trois branches 522. — i° Ordre de la procession. — i. Le Célébrant étant revêtu des ornements blancs, met et bénit l’encens, le premier Clerc présentant l’encensoir, et le quatrièm? la navette. Ensuite, le quatrième Clerc prend le plateau contenant les grains d’encens; le Célébrant prend des deux mains le roseau \ et l’on se met en marche. 2. La procession se rend à l’autel, dans Γordre suivant: En premier lieu marchent, de front, le premier et le qua­ trième Clercs : le premier portant l’encensoir ouvert, le quatrième se tenant à droite du premier, et portan: les grains d’encens. Après eux, viennent le troisième Clerc, portant la croix; puis les membres du Clergé, s’il y en a; enfin le Célébrant, la tête nue, portant le roseau, et ayant à sa gauche le deuxième Clerc, qui tient (au besoin, dans une lanterne) la bougie allumée 2. 3. Le Célébrant étant entré dans l'église, la procession s’arrête3; le Célébrant penche le roseau vers le Clerc, pour allumer une des trois branches, relève ensuite le roseau, fléchit le genou, et, à l'exception du Porte-croix, tous font la * ; génuflexion le Célébrant chante ou dit Lumen Christi, sur un ton assez bas; puis il se relève : tous sc re­ lèvent avec lui, et répondent Deo gratias °. 4. La procession s’avance jusqu’au milieu de l'église; le Célébrant allume alors une des deux autres branches, et, faisant la génuflexion comme la première fois, avec les Clercs, et le Clergé s’il y en a, il chante ou dit, sur un ton plus élevé, Lumen Christi ; on se relève et on répond comme la première fois °. 5. On s’avance ensuite dans le chœur, devant l'autel; le Célébrant allume la troisième branche, fait la génu­ flexion, et chante ou dit une troisième fois, sur un ton plus élevé que les deux premières, Lumen Christi ; on observe les mêmes cérémonies 7. 1 Ibid., n. 12 cl 13· " Ibid., n. 14. — ·* .Ment. Rit., ibid., n. 15.—4 Ibid. n. 16. — 4 Ibid., n. 17. — · Ibid., n. 18. — 7 Jbid., n. 19. DANS 1.1 s PETITES EGLISES PAROISSIALES 523. — 20 Retour à l’autel. — i. Quand on a répondu Deo gratias pour la troisième fois, les Clercs se rangent devant l’autel, sur une seule ligne avec le Célébrant, qui occupe le milieu : le deuxième Clerc est à sa droite; le troisième, à sa gauche; le quatrième, à la droite du deuxième; et le premier, à la gauche du troisième . * Le deuxième Clerc éteint la bougie, la dépose à la crédence, et prend le Missel; il revient à la droite du Célébrant, lui donne le Missel, reçoit de lui le roseau, et demeure à droite2. 2. On aura soin de porter à la crédence l’étole et la chape violettes, ainsi que la barrette du Célébrant. §3. A VExsultet. 524. — i° Placement. — 1. Le Célébrant, tenant le Missel des deux mains, s’agenouille sur le plus bas degré de l’autel, et dit : Jubé Domine benedicere. Dominus sit in corde meo et in labiis meis, ut digne et competenter annun­ tiem suum Paschale Prceconium. Amen3. S’étant ensuite relevé, il fait, avec les Clercs sauf le Porte-croix, la génu­ flexion à l’autel, et se rend avec eux au pupitre préparé du côté de l’évangile, en Vordre suivant : le Thuriféraire, ayant à sa droite le quatrième Clerc portant les grains d’encens; le Porte-croix, ayant à sa gauche le second Clerc portant le roseau; enfin le Célébrant portant le Missel .* 2. Tous se placent sur une seule ligne devant le pupitre, de cette manière : PUPITRE, 4 Clerc» 2r Clerc, Célébrant, Porte-croix, Thuriféraire. 3. Le Porte-croix tourne le Crucifix vers le Célébrant5. 525. — 2° Cirant de Γ Exsultet. — 1. Le Célébrant place le Missel sur le pupitre, et l’ouvre; il reçoit du Thu­ riféraire l’encensoir, et encense le livre (au milieu, à sa gauche, et à sa droite); puis il lit ou chante VExsultet c. - Ibid,, n. 2. —8 Ibid., n. 3.— 1 ’Ibid., § I. n. 1. -s Ibid n. s. — ° Ibid., n. 6. cérémonial. — n. Rit., ibid.,n» 4. JO SAMEDI SAINI' 2. Pendant V Exsultet, il observe ce qui suit : «) Apris les mots curvat imperia, il s’approche du cierge pascal, avec le Clerc qui porte les grains d’encens, et il fixe les grains dans les cinq trous du cierge, en forme de croix, dans cet ordre 1 ; i 425 3 Il revient ensuite au pupitre et continue. Le Clerc qui portait les grains d’encens va déposer le plateau à la cré­ dence, y prend la bougie, et revient à sa place près du pupitre 2. b) Après les mots rutilans ignis accendit, le Célébrant s’approche du cierge pascal, et rallume au moyen do roseau3, qu’il reçoit du deuxième Clerc; puis il revient au pupitre et continue. c) Après les mots apis mater eduxit, le Célébrant s’arrête un instant; le quatrième Clerc allume sa bougie au roseau, et va allumer les lampes qui sont près des autels4; puis il vient reprendre sa place. 3. L’Exsultet achevé, le Célébrant ferme le Missel et le laisse sur le pupitre; le deuxième Clerc fixe le roseau sur son socle, à côté du cierge pascal; le troisième va, sans génuflexion, déposer la croix près de la crédence5; le Célébrant fait la génuflexion devant l’autel avec les trois autres Clercs, et ils se rendent à la crédence, ou à la sacristie si celle-ci est à proximité 6; le Thuriféraire dépose l’encen­ soir. 4. Le Célébrant, aidé du deuxième et du troisième Clercs, quitte les ornements blancs, puis prend le mani­ pule, l’étole et la chasuble de couleur violette 7. Pendant ce temps, le quatrième Clerc enlève le pupitre, et le porte aux fonts baptismaux, s’il n’y en a pas déjà un, mais en enlevant le voile. 1 Ibid., n. 7. — - Ibid., n. 8.*— 2 Ibid., n. 9. — 4 Ibid., n. 10. —5 Ibid., n. n. — B Ibid., n. 12. —~ Mem. Rit., ibid., n. 13. DANS LES PELUES EGLISES § 4. PAROISSIALES Aux prophéties. 526. — i. Le Célébrant, revêtu des ornements violets, se rend devant l’autel, précédé du deuxième et du troisième Clercs, fait l’inclination profonde, monte à l’autel, qu’il baise au milieu, et va au coin de l’épître L Le deuxième et le troisième Clercs, ayant fait la génuflexion, se tiennent debout au bas des degrés, devant l’autel : le deuxième à la droite du troisième. Les deux autres Clercs demeurent près de la crédence. 2. Le Célébrant lit à haute voix les douze prophéties, tenant les mains sur le livre; si on les chante, il les dit à voix basse. Il fait de même pour les traits 2. 3. Il lit, ou chante sur le ton férial, et les mains étendues, les oraisons; avant chacune, excepté avant la dernière, il ajoute, après Oremus, Flectamus genua, en faisant la génuflexion. Tous font la génuflexion en même temps que lui; le second Clerc, en se relevant, répond Levate, et tous se lèvent3. § 5. — A la bénédiction des fonts. 527. — i° Procession aux fonts. — 1. Après l’oraison qui suit la douzième prophétie, le Célébrant se rend direc­ tement à la banquette, avec le deuxième et le troisième Clercs; aidé par eux, il quitte la chasuble et le manipule, et prend la chape violette, puis il s’assied 4. 2. Le premier Clerc enlève de son chandelier le cierge pascal, et, le portant des deux mains, se place devant l'autel; le troisième prend la croix de procession, et rejoint le premier5; le quatrième va prendre le Missel, et vient avec le deuxième près du Célébrant 6. — S’il y a suffisamment de Clercs, deux peuvent prendre les chandeliers, dont on aura allumé les cierges à ce moment, et accompagner le Porte-croix. 1 Ibid.. § 3, n. i et 2. - 2 Ibid., n. 3. — 3 Ibid. — 1 Ibid., n. 4 et 5. — Ibid.. § 4, n. i et 2. — 0 Ibid., n. 3. 468 LE SAMEDI SAINT | 3. Le Célébrant ayant fait l’inclination profonde devant l’autel, et les Clercs, sauf le Porte-croix, la génuflexion, on se rend aux fonts baptismaux, en cet ordre; le Clerc portant le cierge pascal; derrière lui le Porte-croix; puis le Célébrant, couvert de la barrette, entre le quatrième et le deuxieme Clercs \ ces derniers relevant les bords de la chape. 4. S’il y a des Chantres, ils chantent le trait Sicut cervus, s’il n’y en a pas, le Célébrant, l’ayant commencé debout devant son siège, le récite à haute voix avec les Clercs qui l’assistent, en se rendant aux fonts 2. 528. — 20 A l’entrée des fonts. — Avant d’entrer aux fonts baptismaux, la procession s’arrête : le Porte-croix, tournant le dos à l’entrée du baptistère, tient l’image du Crucifix tournée vers le Célébrant 3. Le trait étant termini, le Célébrant donne sa barrette au deuxième Clerc, qui la reçoit avec les baisers ordinaires; puis, tourné vers la croix de procession, il dit ou chante, les mains jointes, Dominus vobiscum et l’oraison * , Omnipotens sur le Missel soutenu par le quatrième Clerc ou posé sur le pupitre haut. 529. — 3° Bénédiction de l’eau. — 1. Après l’oraison, on entre dans l’enceinte du baptistère : le Porte-croix s’y place en face du Célébrant, les fonts étant entre eux; le Clerc qui porte le cierge pascal se tient à côté du Portecroix 5. 2. Le Célébrant, placé devant les fonts, ayant à sa gauche le Missel posé sur le pupitre ou soutenu par le quatrième Clerc, dit ou chante, les mains jointes, V oraison et la priface °. 3. Pendant la préface, il observe ce qui suit : a) Aptes les mots gratiam de Spiritu Sancto, de la main droite éten­ due, il divise l’eau en forme de croix, puis s’essuie avec la serviette présentée par le deuxième Clerc. Met». Rit., ibid., n. 5. — 2 Ibid., n. 4. - 3 Ibid., n. 6. — * Ibid. Ibid., n· 7· — ° Ibid., n. 8. DANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES 4‘>9 b) Après non inficiendo corrumpat, il touche la surface de l’eau avec la main droite, puis s’essuie. c) Apres indulgentiam consequents, il fait, aux paroles marquées, trois signes de croix au-dessus des fonts. d) Apres super te ferebatur, il divise l’eau avec la main droite, et en jette un peu hors des fonts, vers les quatre points cardinaux, en forme de croix et en commençant par l’orient. r) Après et Spiritus Sancti, il emploie un ton de voix plus bas. Ayant dit tu benignus aspira, il souffle trois fois sur l’eau en forme de croix. /) Après purificandis mentibus efficaces, le premier Clerc présente le cierge pascal, et le Célébrant, le tenant des deux mains, le plonge un peu dans l’eau, en disant ou chantant descendat, etc., après quoi, il le retire. Il le plonge une seconde et une troisième fois, la seconde un peu plus profondément, et la troisième jusqu’au fond, en répétant les mêmes paroles sur un ton chaque fois plus élevé. La troisième fois, il ne retire pas le cierge, et, continuant à le tenir dans l’eau, il souffle trois fois sur celle-ci en forme de ψ ; puis il continue totamque hujus, etc. σ) Après feecundet effectu, il retire le cierge et le rend au premier Clerc, qui l’essuie avec la serviette L II termine ensuite la préface sur un ton moins élevé, et les Assistants répondent Amen 2. 530. — 40 Aspersion de l’eau bénite. — i. La préface terminée, le deuxième Clerc puise dans les fonts l'eau qui doit être réservée pour les bénitiers de l’église et pour l’usage des fidèles, et en met dans le bénitier; puis il donne l’aspersoir au Célébrant3, avec les baisers ordinaires. 2. Le Célébrant se signe au front avec l’aspersoir, et asperge ceux qui sont autour de lui; puis, accompagné du quatrième et du deuxième Clercs, celui-ci portant le bénitier, il fait le tour de l’église en aspergeant les fidèles On met de l’eau bénite dans les bénitiers de l’église. 1 .Wrw. Rit., ibid., n. 9. — 9 Ibid., n. 10. — 3 Ibid . n. > 1 — 4 Ibid., n. 12 ft?, ' ·\ .I/O LE SAMEDI SAINT 531. — 50 Infusion des saintes Huiles. — 1. De retour aux fonts baptismaux, le deuxième Clerc, ayant dépox le bénitier, prend le plateau des saintes Huiles. Le Célé­ brant verse dans l’eau de l’Huile des catéchumènes, «1 forme de croix, et en disant Sanctificetur1, etc.; puis i! y verse de même du saint Chrême, en disant Infusio Chrismatis '2·, etc.; enfin, il verse des deux Huiles à la fois, en forme de croix, et en disant Commixtio 3, etc. De la main droite, il répand l’Huile dans les fonts et la mêle avec l’eau 4. 2. Le Célébrant s’essuie ensuite avec du coton, se nettoie les mains avec de la mie de pain, les lave et les essuie5, assisté par le deuxième ct le quatrième Clercs. Nota.— Si l’on administre le baptême (ce que le Rituel recommande de faire le Samedi Saint ct la vigile de la Pen­ tecôte), on observe ce qui suit : Vers la fin de la bénédiction des fonts, les Catéchumènes se rendent avec leurs parrains à la porte de l’église °. Le Clerc qui porte le cierge pascal reste près des fonts. Le Célébrant, s’étant lavé les mains, se rend à la porte de l’église, avec le Porte-croix, le deuxième et le quatrième Clercs, pour faire les exorcismes '. Avant d’entrer aux fonts, il quitte la chape et l’étole violettes, ct prend celles de couleur blanche 8. Apres le baptême, il se lave les mains, et reprend les ornements violets ·. § 6. — Aux litanies. 532. — i° Retour à l’autel. — 1. Après la bénédiction des fonts, ou après l’administration du baptême, on retourne à l’autel dans le même ordre qu’on en est venu. 2. En partant du baptistère, on commence les litanies des Saints : chaque invocation est d’abord entièrement chantée par les Chantres ou récitée par le Célébrant, puis répétée de même en entier par les assistants10. ’ Ibid., n. 14.—2 Ibid., n. 15. — 3 Ibid., n. 16.—4 Ibid., n. 17.—5 Ibid., n. 18. — · Ibid.. § S. n. 1. — ' Ment. Rit., ibid., § 5. n. 2. — * Ibid., n. 6 — 0 Ibid., n. 14. —1(1 Ibid., n. 15 et 16. nANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES 47* 3. En arrivant à l’autel, tous, à l’exception du Portecroix, font la révérence convenable. Celui qui porte le cierge pascal le remet sur son chandelier; celui qui porte la croix la dépose près de la crédence1 ; le Célébrant, ayant donné sa barrette au deuxième Clerc, et restant devant l’autel, quitte seulement la chape 2, que le quatrième Clerc va déposer à la sacristie. Nota. — S'il n'y a pas de fonts baptismaux, le Célébrant, ayant quitté la chasuble et le manipule après la dernière prophétie, se rend devant le milieu de l’autel, et fait l’in­ clination profonde à la croix. On commence alors les lita­ nies, en observant ce qui est dit ci-après, n° 533, selon que l’Office est chanté ou non. 533. — 2° Prostration. — i. Si ΓOffice est chanté, le deuxième Clerc, ayant reçu la barrette du Célébrant avec les baisers ordinaires, place un coussin violet sur le deuxiè­ me degré, au milieu. Le Célébrant s’agenouille et se pros­ terne sur les degrés 3, appuyant les bras et la tête sur le coussin Tous s’agenouillent en même temps : le deuxième et le quatrième Clercs, aux côtés du Célébrant; et les deux autres, auprès de la crédence. On poursuit le chant des litanies, auquel désormais le Célébrant ne prend pas part. 2. Si l'Office n est pas chanté, le deuxième Clerc place au milieu des degrés de l’autel un tabouret, au lieu du coussin violet, et y met le Missel ouvert. Le Célébrant, sans se prosterner, se met à genoux sur le degré inférieur; et les Clercs, aux memes places que ci-dessus. Le Célé­ brant récite les litanies5, ct on lui répond comme il est marqué plus haut n° 532, 2. 534. — 3° Habillement du Célébrant. — i. Au verset Peccatores, les Clercs ôtent le parement violet de l’autel, allument les cierges, ct, si c’est la coutume, mettent des vases de fleurs entre les chandeliers R; le premier Clerc enlève le voile violet qui recouvre le calice, et, s’il en a 1 Ibid., n. 17. — 2 Ibid., n. 18, — 3 Λ/rw. Rit.. ibid., § 6, n. i.— 1 Ibid. —5 Ibid. — ° Mtm. Rit.. ibid., n. 2. 172 LF. SAMEDI SAINT le pouvoir, il porte le calice à l’autel, ct l’y dispose comme à l’ordinaire 2. Si l'Office est chanté, le Célébrant se lève, fait l’incli­ nation profonde à la croix, reçoit sa barrette, et va à la sacristie pour se revêtir des ornements blancs 2. 3. Si l'Office n'est pas chanté, le Célébrant reste à genoux devant l’autel, où il continue les litanies jusqu’à Christe exaudi nos inclusivement3, et va ensuite à la sacristie prendre les ornements blancs; dans ce cas, il pourrait aussi, surtout si la sacristie était un peu éloignée, prendre les ornements à la crédence 4. § γ· — A la Messe et aux Vêpres. 535. — i° Λ la Messe. — 1. Si l’on chante, le Célébrant accompagné des Clercs, sort de la sacristie de manière à se trouver au bas de l'autel à Christe exaudi nos ; les Chantres entonnent le Kyrie eleison aussitôt après ce verset, sans interruption. 2. Le Célébrant commence alors la Messe, disant le psaume Judica me avec Gloria Patric, etc.; il la continue avec les cérémonies accoutumées, sauf les particularités suivantes : 1) Ayant terminé Aufer a nobis et Oramus te, il dit immé­ diatement Kyrie eleison 6 au milieu de l’autel. 2) Au Gloria in excelsis, le premier Clerc sonne la clochette, ct, si c’est l’église principale de la localité, ou que les cloches de l’église principale se soient déjà fait entendre, on sonne en même temps les cloches extérieures 7; on découvre les tableaux et les statues. Nota. — Si la Messe est chantée, le son des cloches commence après l’intonation de l’hymne par le Célébrant, et se continue jusqu’à la fin du chant; le premier Clerc sonne la clochette seulement pendant que le Célébrant récite le Gloria in excelsis; on touche l’orgue si l’on s’en sert. 1 Ibid, —2 Ibid., n. 3. —a Ibid., n. 3. — < J bid . β Ibid., η. 6. — * Ibid., η. 7. — α [bid.. n. 5. — DANS LES PETITES EGLISES PAROISSIALES 173 ‘ 3) Après l’épître, le Chœur se lève; le Célébrant dit ou chante trois fois Alleluia, en élevant le ton à chaque fois, ct à chaque fois, les Clercs ou les Chantres le répètent sur le même ton que lui. On s’assied ensuite; le Célébrant lit le y. Confitemini et le trait, qui sont aussi chantés par les Chantres, s’il y en a L 4) On ne dit pas Credo ; après Dominus vobiscum, il n’y a pas d’antienne pour l’offertoire. On omet Agnus Dei2. Le Célébrant peut distribuer la communion aux fidèles pendant la Messe 3. 536. — 2° Aux Vêpres. — 1. Au lieu de l’antienne de la communion, on dit les Vêpres 4. Le Célébrant, au coin de l’épître, dit l’antienne Alleluia, puis, alternativement avec les Clercs, le psaume Laudate Dominum; après le psaume, on répète l’antienne6. Si l’Office est chanté, les Chantres chantent l’antienne et le psaume, puis répètent l’antienne, pendant que le Célébrant les dit seul à voix basse, ou alternativement avec les Clercs à mi-voix G. 2. Le Célébrant dit ensuite l’antienne Vespere autem sabbati, et récite le Magnificat alternativement avec les Clercs. Si l'Office est chanté, le Célébrant entonne Vespere autem sabbati; il continue l’antienne ct dit le cantique à voix basse, pendant qu’on les chante '. 3. L’antienne étant répétée, le Célébrant va au milieu de l’autel, le baise, dit ou chante Dominus vobiscum, puis l'oraison comme à l’ordinaire, au coin de l’épître8; il ajoute deux Alleluia à Ite Missa est 9. §8. — Au transport du ciboire. 537. — i. Apres avoir quitté les ornements a la sacristie, le Célébrant prend un surplis et une étole blanche, et sc rend au lieu où est conservé le Saint-Sacrement; cepen­ dant, on met un conopée au tabernacle de l’autel ,0. 1 Htm. Rit S. R. C.. n. 2561 —s Ibid., n. ii. n. 14. —10 Ibid.. § 7. n. i. - ... . -7 - îæ LA PHOCESSION DES GRANDES ET DES PETITES LITANIES 2. Le Célébrant porte le Saint-Sacrement à Faute! avec les cérémonies ordinaires : deux Clercs le précédent avec des flambeaux; un autre porte Votnbrellino, met et ôte l’huméral L— Si la communion n'a pas été distribuée aux fidèles pendant la Messe, on peut la donner à ce mo­ ment 1 2. 3. Les Clercs éteignent ensuite les cierges de l’autel et le cierge à trois branches du roseau, que l’on enlève avec le socle qui le supportait. On éteint aussi le cierge pascal; mais il demeure sur son chandelier, pour être allumé 3 suivant ce qui est indiqué n° 399, 2. CHAPITRE VIII DE LA PROCESSION DES GRANDES ET DES PETITES LITANIES, ET DE LA MESSE DES ROGATIONS 538. — i. On observe les règles générales données pour la fonction solennelle de ce jour, n° 403. Deux ou trois Clercs peuvent suffire, dont un porte la croix; s'ils sont assez nombreux, deux peuvent porter les chandeliers. On convoque les Confréries, s’il y en a. 2. A la procession, le Célébrant est en aube ou en sur­ plis, avec l’étole violette et, si c’est possible, la chape de même couleur. On chante ou l’on récite ce qui est prescrit dans le Rituel·, le Chœur répète en entier chaque invo­ cation des litanies. Les Confréries précèdent la croix. Les Chantres en surplis marchent derrière celle-ci; s’ils ne sont pas en surplis, ils marchent devant la croix ou derrière le Célébrant. 3. Après la procession, on célèbre la Messe des Roga­ tions, en ornements violets, même si elle n’est pas chantée, suivant ce qui est dit n° 403, Nota 30. 1 Λ/cm. Rit., ibid., n. 2. — 2 Codex, can. 867. § 3; S. R. C.. 28 avril 1914, Dubia, ad 2. — J Man. Rit., ibid., n. 4 et 6. DANS LES PETRES EGLISES PAROISSIALES CHAPITRE IX DE LA VIGILE DE LA PENTECOTE. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 539. — i. Λ la sacristie. — On prépare pour le Célé­ brant, un surplis, l’amict, l’aube, le cordon, puis le mani­ pule, l’étole et la chasuble de couleur violette; les orne­ ments rouges pour la Messe, à moins que ceux-ci ne soient mis sur la crédence; trois surplis pour les Clercs. 2. A l’autel. On met la croix et six chandeliers, sans fleurs; un parement rouge, recouvert d’un parement violet; un conopée rouge, recouvert aussi d’un conopée violet; au coin de l’épître, le Missel ouvert sur son pupitre. Les cierges demeurent éteints jusqu’à la dernière partie des litanies. 3. A la crédence. — A la crédence, recouverte d’une nappe blanche, on met le calice préparé pour la Messe, avec le voile et la bourse de couleur rouge, recouverts d’un voile violet; les burettes sur leur plateau, avec un manuterge; la clochette; le cierge pascal éteint; le mani­ pule, l’étole et la chasuble de couleur rouge, si ces orne­ ments ne sont pas préparés à la sacristie. Près de la crédence, on met la croix de procession, et un tabouret ou, si l’Office est chanté, un coussin violet; la chape violette, si c’est possible. — Dans un endroit écarté, on met des vases de fleurs, si l’on a coutume d’en parer l’autel. 4. Aux fonts baptismaux. — On prépare ce qui est indiqué pour le Samedi Saint. (Voir n° 519, 6). LA VIGILI DE LA PENTECÔTE f .ARTICLE II Cérémonies à. observer. 540. — i. La fonction est à peu près identique à celle du Samedi Saint. Le Célébrant s’étant revêtu, par-dessus le surplis s’il le peut facilement, de l’amict, de l’aube, du cordon, puis du manipule, de l’étole et de la chasuble de couleur violette, on se rend à l’autel, en cet ordre: le premier Clerc marche devant; le deuxième et le troisième le suivent, l’un à côté de l’autre; le Célébrant vient le der­ nier; il est seul couvert, et tous ont les mains jointes,. 2. En arrivant au bas de l’autel, les Clercs s’écartent; le Célébrant donne sa barrette au premier. Tous font la génuflexion, en même temps que le Célébrant fait la révé­ rence convenable. Le premier Clerc va à la crédence, et dépose la barrette; les deux autres restent debout au bas des degrés. Le Célébrant monte à l’autel, le baise, et va au coin de l’épître. Il lit les six prophéties, avec les traits et les oraisons, mais sans Flectamus genua. 3. Pendant la dernière prophétie, le premier Clerc allume le cierge pascal. Après l’oraison qui suit la sixième prophétie, on procède à la bénédiction des fonts, obser­ vant ce qui est prescrit pour le Samedi Saint (voir n03 527531). Au lieu de l’oraison Omnipotens, le Célébrant dit l’oraison Concede avant d’entrer au baptistère. 4. Après les litanies, on célèbre la Messe. Le Célébrant ne lit pas l'introït ; ayant dit Oramus te, etc., il demeure au milieu de l’autel et commence immédiatement Kyrie eleison. On sonne les cloches et la clochette au Gloria in excelsis. DANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES 177 CHAPITRE X DE LA PÈTE DU SAINT-SACREMENT. ARTICLE PREMIER Objets à préparer. 541. — i. Λ la sacristie. — On prépare les ornements blancs pour la Messe; des surplis pour les Clercs; du feu pour l’encensoir. 2. A l’autel. — On met un parement blanc; le Missel ouvert; le calice préparé pour la Messe, avec deux hosties sur la patène, si l’une des deux n’est pas déjà dans la lunule. On allume six cierges. 3. Λ la crédence. — En plus de ce qui est nécessaire pour la Messe, on met : l’ostensoir couvert d’un voile blanc; la chape et l’huméral de couleur blanche; le livre des oraisons; des cierges pour la procession; les chandeliers des Acolytes, s’il y en a; la navette et un encensoir, ou deux si s’est possible. Près de la crédence, on met la croix de procession et l’ombrellino. 4. Près de l’entrée du chœur. — On place : la croix ou la bannière de la Confrérie du Saint-Sacrement, s’il y en a une; quatre ou au moins deux lanternes avec des cierges de cire, si la procession sort de l’église; le dais. 5. On décore le chemin que la procession doit parcourir, et l’on prépare le reposoir si l'on doit s’arrêter. Il faut au moins trois ou quatre Clercs. — Pour plus amples détails, voir la fonction solennelle de ce jour n° 426. On observe, d’ailleurs, les règles générales qui y sont données ainsi qu'au chapitre des processions, ηυ8 225-229, I.A J-'ÊTi 1)Γ SAINT-SACREMENT ARTICLE 11 Cérémonies à. observer. ♦ 542. — i° A la Messe. — On observe ce qui est dit au sujet de la Messe chantée sans Ministres sacrés pour l’expo­ sition du Saint-Sacrement t. I, n° 690 et 747, sauf les parti cularités suivantes. 1. Après la consécration, les Céroféraires, s’il y en a, restent à l’autel, pour prendre part à la procession. 2. Si le Clerc qui porte le calice à la crédence après les ablutions, n’a pas le droit de toucher les vases sacrés, il le prend au moyen du voile qui le couvre; il fait de même pour porter l’ostensoir à l’autel un peu avant la communion. Après la postcommunion, un Clerc enlève le Missel avec le pupitre, et le met à la crédence. 3. Pendant le dernier évangile, le Thuriféraire, ou les Thuriféraires s’il y en a deux, préparent l’encensoir; on distribue des cierges aux membres du Clergé et de la Con­ frérie, ou aux autres personnes qui doivent en porter. 4. Après le dernier évangile, le Célébrant va prendre la chape près de la crédence, après avoir fait la génu­ flexion sur le marchepied; ou bien à la sacristie, après avoir fait la génuflexion à deux genoux au bas des degrés. 543. — 20 Encensement avant la procession. — 1. Quand il est revêtu de la chape, le Célébrant revient à l’autel entre deux Clercs qui soutiennent les bords de la chape, fait la génuflexion à deux genoux, et s’agenouille un ins­ tant sur le plus bas degré. Il se lève ensuite avec les Clercs après avoir fait une inclination médiocre; le Thuriféraire ou les Thuriféraires s’approchent; le Clerc qui est à droite présente la navette sans baisers; le Célébrant met de l’en­ cens sans le bénir, l’autre Clerc relevant la chape du côté droit. Puis le Célébrant encense le Saint-Sacrement de trois coups doubles, avec inclination profonde de tête DANS LES PETITES ÉGLISES PAROISSIALES avant et après. Le Thuriféraire ou les Thuriféraires se tiennent debout devant l’autel. 2. Un Clerc prend alors la croix de procession, et se place devant l’autel, entre les Acolytes; un autre met le voile huméral au Célébrant. Le Célébrant monte à l’autel, fait la génuflexion, prend l’ostensoir, se tourne vers les fidèles, et entonne le Pange lingua, s’il n’y a personne pour le faire. Tous font la génuflexion à deux genoux avant de partir. 3. Un Clerc ou, à défaut de Clerc, un membre de la Confrérie du Saint-Sacrement, porte Vombrellino au-dessus du Saint-Sacrement, derrière le Célébrant, jusqu’au moment où il entre sous le dais. Le dais et les lanternes sont portés par les membres de la Confrérie ou par les notables de la paroisse. 544. — 3° Départ de la procession. — 1. Le Célébrant ou les Chantres ayant entonné le Pange lingua, la procession se met en marche, en cet ordre : A la suite des Confréries ou des laïcs portant des cierges, vient le Porte-croix, entre deux Acolytes s’il y en a; puis les Chantres en surplis; les autres Clercs ou Ecclésiastiques deux à deux, portant des cierges; le Thuriféraire ou les Thuriféraires, agitant légèrement l’encensoir ouvert; enfin le Célébrant sous le dais, ayant à scs côtés, si c’est possible, deux Clercs rele­ vant les bords de la chape. Ceux qui portent les lanternes marchent aux côtés du dais. Si les Chantres ne sont pas en surplis, ils marchent devant la croix ou derrière le Célé­ brant. 2. Pendant la procession, on chante les hymnes indi­ quées dans le Rituel (tit. IX, c. V). Les Chantres ont soin de ne pas chanter la strophe Tantum ergo tant que le cortège est en marche; ils la réservent pour le moment où l’on s’arrête au reposoir. 545. — 40 Station au reposoir. — Si l’on s’arrête à un reposoir, le Célébrant, ayant déposé l’ostensoir, quitte l’huméral. On chante le Tantum ergo. Le Célébrant met 480 la ièti: nr saint-sacri.men i de l’encens et encense le Saint-Sacrement. Après le verset, auquel on ajoute Alleluia, il chante l’oraison. Ayant reçu le voile huméral, il reprend l’ostensoir, peut donner la bénédiction, et la procession continue. 546. — 5° Retour à l’église. — i. De retour à l’église, le Célébrant quitte le dais à l’entrée du chœur, et on le suit avec Vombrellino jusqu’au bas de l’autel. Le Porte-croix et, s’il y en a, les Acolytes vont déposer la croix et les chan­ deliers; personne ne fait la génuflexion en arrivant à l’autel. 2. On observe ensuite ce qui est prescrit à l’ordinaire pour la bénédiction du Saint-Sacrement; on tient les cierges allumés jusqu’à la fin de la cérémonie. LIVRE SIXIÈME FONCTIONS SPÉCIALES A CHACUN DES MINISTRES 11. Nous traiterons, dans une première partie, des fonctions spéciales aux Ministres inférieurs; dans une seconde partie, des fonctions spéciales aux Ministres sacrés. PREMIÈRE PARTIE FONCTIONS SPÉCIALES A CHACUN DES MINISTRES INFÉRIEURS. Ces derniers sont : le Thuriféraire, les Acolytes, le Céré­ moniaire, les Chantres et les Chapters. (1) Régulièrement, toutes les fonctions des Ministres inférieurs concernant le service de l'autel appartiennent à l'ordre des Acolytes. A défaut de ceux-ci, on supplée par d’autres Clercs et, en cas de néces­ sité, (sauf pour les Chapters), par des laïques ou enfants de chœur, revêtus de la soutane ou du surplis. Ces suppléants ne constituent pas un degré intermédiaire entre le Clergé et les laïques; quoique laïques, ils remplissent les fonctions des Clercs, et doivent être consi­ dérés comme tels dans les cérémonies. CÉRÉMONIAL. --- 11. / OFFICE in THURIFÉRAIRE CHAPITRE PREMIER OFFICE DU THURIFÉRAIRE. ARTICLE PREMIER Observations et règles générales. 547. — Le Clerc chargé de remplir les fonctions de Thuriféraire doit être bien instruit de la manière d’cncenscr (voir t. I, n08 147-149), а) Sa place. — î. Le Thuriféraire peut avoir une place à la crédence, près des Acolytes; dans ce cas, s’il ne remplit en même temps la fonction de Cérémoniaire, il peut s’asseoir avec eux du côté de l’épître, quand les Minis­ tres sacrés s’assoient. 2. Il peut aussi prendre place au chœur : il se met alors au banc des moins dignes, les plus rapprochés de l’autel, et d’où il puisse facilement sortir. б) Génuflexions â faire. — î. Le Thuriféraire salue la croix de l’autel par une génuflexion, meme quand le SaintSacrement n’est pas dans le tabernacle. 2. 11 fait la génuflexion, même en portant l’encensoir, toutes les fois qu’il entre au chœur ou qu’il en sort, et lorsqu’il passe devant l’autel. c) Manière de porter l’encensoir. — I. Quand il n'y a pas d’encens bénit dans l’encensoir, il porte l’encensoir de la main gauche; quand il y a de l’encens bénit, il le porte de la main droite; de l’autre main, il tient la navette par le pied devant la poitrine. 2. Quand il porte l’encensoir pour le chant de Févangilt et aux processions, il le tient de la main droite (î), mettant (i) Il y a pourtant une exception a la procession du Saint-Sacrement : celui des deux Thuriféraires qui marche à droite devant le dais, tient et balance l’encensoir de la main gauche (voir n° 432, 2). OFFICE DI' THCRIFÉRAIRI 1 4X3 le pouce dans l’anneau fixe auquel sont réunies les chaînes, et le médius dans l’anneau mobile qui termine la chaîne du couvercle 1 : il tient ainsi l’encensoir ouvert. Dans les autres circonstances, il tient l’encensoir en prenant toutes les chaînes au-dessous du disque qui les réunit. 3. Il porte l’encensoir à deux mains, c’est-à-dire la gauche au sommet des chaînes et la droite près du couvercle, seulement pendant l’encensement et entre plusieurs encen­ sements. ;/) Pour faire mettre l’encens. — Pour faire mettre l'encens, le Thuriféraire, portant la navette de la main droite et l’encensoir de la main gauche, donne la navette au Cérémoniaire ou à celui qui est à la droite de l’Officiant, élève de la main droite le couvercle de l’encensoir en tirant l’anneau mobile, et de la même main, il prend toutes les chaînettes au-dessus du couvercle; il présente ainsi l’en­ censoir de la main droite, appuyant contre sa poitrine la main gauche qui tient le sommet des chaînes. L’encens ayant été mis, et béni s’il y a lieu, il abaisse le couvercle, et donne l’encensoir à l’Officiant ou à son Assistant; puis il reçoit la navette de la main droite. Q Manière de donner et de recevoir l'encensoir. — 1. Quand il donne l’encensoir à celui qui doit encenser (Offi­ ciant, Diacre ou Chapter), le Thuriféraire prend le haut des chaînes dans la main droite et le bas dans la main gauche, et lui met le bas des chaînes dans la main droite (baisant s’il y a lieu, le sommet des chaînes et la main), puis le haut dans la gauche. — Pour recevoir de lui l’encensoir, il prend d’abord le bas (baisant s’il y a lieu, la main et le sommet des chaînes), puis le haut des chaînes. 2. Pour donner l’encensoir à celui qui doit le présenter à rOJJîciant (Diacre, Chapter ou Cérémoniaire), il lui met le bas des chaînes dans la main gauche et le haut dans la main droite, sans baiser ni l’encensoir ni la main. — Pour recevoir de lui l’encensoir, il prend d’abord le bas, de la main droite, puis, de la gauche, le haut des chaînes, sans baisers. 1 Car. Epti I. I, c, xiv, n. 7· OFFICE nu THURIFÉRAIRE 484 i /) Varia. — Le Thuriféraire doit avoir soin de ne pas laisser éteindre le feu dans l’encensoir, et de le renouveler quand il en est besoin; de ne pas se déplacer aux moments où l’on doit s’incliner. Il peut être chargé de remplir quelque autre fonction en dehors de son office. Nota. — On choisit, pour placer le réchaud et déposer l’encensoir, l’endroit le plus commode : autant que possible, non loin de l’autel. La place de la navette est à la crédence. ARTICLE II Fonctions du Thuriféraire à la Messe solennelle. 548. — i° Au commencement de la Messe. — 1. Le Thuriféraire se revêt du surplis, ct, à défaut des Acolytes, aide les Ministres sacrés à se revêtir de leurs ornements. Il peut entrer au chœur avec le Célébrant et ses Ministres, ou avec le Clergé, ou bien rester à préparer l’encensoir. 2. S’il entre avec le Célébrant et ses Ministres, il fait avec eux la révérence à la croix de la sacristie, salue le Célé­ brant et les Ministres sacrés, et se rend à l’autel, les mains jointes, précédant les Acolytes. En arrivant, il se retire du côté de l’épître, à côté du premier Acolyte; si le Clergé est au chœur, il le salue en y entrant. Après avoir fait la génuflexion, il va préparer l’encensoir (1); il doit se trouver au coin de l’épître avant le moment où le Célébrant monte à l’autel. 3. Lorsque le Célébrant monte à l’autel, le Thuriféraire monte directement au coin de l’épître, près du Diacre, ct fait bénir l’encens, observant ce qui est prescrit ci-dessus, n° 547, d). Après la bénédiction de l’encens, il ferme l’en­ censoir, le remet au Diacre, descend au bas des degrés du côté de l’épître, et dépose la navette à la crédence; il y demeure pendant l’encensement de l’autel, s’il n'est pas chargé de prendre le Missel. (1) Si le réchaud Thuriféraire n’entre se trouve pas avec à la les sacristie, autres il est Ministres. plus naturel que le 1 A LA MESSE SOLENNELLE |85 Nota. — Si le Thuriféraire est chargé d’ôter le Missel, il dépose la navette sur la crédence, va prendre le Missel sur l’autel avec le pupitre, sans faire la génuflexion, descend au bas des degrés du côté de l’épître et, tourné vers l’autel, il tient le Missel pendant que le Célébrant encense cette partie de l’autel; il le remet ensuite à sa place, et revient au bas des degrés sans faire la génuflexion. 4. Après l’encensement de l’autel, lorsque le Diacre encense le Célébrant, le Thuriféraire se tient à sa droite un peu en arrière, et fait les mêmes inclinations que lui; puis il reprend l’encensoir, va le déposer, et revient à sa place. 5. Après le chant de l’épître, le Thuriféraire va préparer l’encensoir, ct revient à la crédence pendant que le Célé­ brant lit l’évangile. 549. — 20 Pendant le chant de l’évangile. — 1. Au verset qui suit Alleluia, ou vers la fin du trait ou de la prose, le Thuriféraire monte à l’autel avec le Cérémoniaire, pour la bénédiction de l’encens. L’encens bénit, le Thuri­ féraire ferme l’encensoir, reçoit la navette, descend du côté de l’épître, dépose la navette à la crédence, se joint aux Acolytes et, au signe du Cérémoniaire, les précède devant l’autel. Lorsque les Ministres sacrés font la génu­ flexion, il la fait aussi; puis il salue le Chœur conjoin­ tement avec eux ct, marchant le premier, se rend au côté de l’évangile, où il sc place à la gauche du Diacre, un peu en arrière, faisant en sorte de ne pas le gêner avec l’encensoir. 2. Lorsque le Diacre chante Initium (ou Sequentia) sancti Euangelii, le Thuriféraire, sans se signer, ferme l’encensoir ct le donne au Cérémoniaire. Avant et après l’encensement, il fait, avec le Diacre, une inclination pro­ fonde au livre des Évangiles; puis il reprend l’encensoir des mains du Cérémoniaire, et en soulève le couvercle pour conserver le feu. Il s’incline vers le livre quand le Diacre prononce le saint nom de Jésus, le nom de Marie, ou du Saint dont on fait la fête ou la mémoire. S'il faut 4 86 ni i ice nr τππιιιί haine faire la génuflexion, il la fait vers la croix de l’autel1. 3. Après le chant de l’évangile, le Thuriféraire ferme l’encensoir; il laisse passer le Sous-Diacre, puis il se place à la droite du Diacre, lui donne l’encensoir, et fait avec lui une inclination profonde au Célébrant avant cl après l’encensement; pendant l’encensement il demeure à la droite du Diacre. 4. Il reprend ensuite l’encensoir, et va le déposer. S’il le dépose du côté de l’épître, il se rend devant le milieu de l’autel, derrière le Sous-Diacre, et fait la génuflexion en même temps que lui. S’il s’en va par le côté de l’évangile, il fait la génuflexion à l’endroit où il se trouve, sans venir pour cela au milieu de l’autel. 550. — 30 Λ l’offertoire. — 1. Lorsque le Célébrant a chanté Oremus, avant l’offertoire, le Thuriféraire doit se trouver à la crédence avec l’encensoir. Après l’oblation du calice, quand le Sous-Diacre est descendu de l’autel, on fait la bénédiction de l’encens, puis l’encensement de l’autel, et le Thuriféraire observe ce qui est prescrit au n° 548, 3 et 4. · 2. Quand le Diacre encense le Célébrant, le Thuri­ féraire se tient à sa gauche; puis il l’accompagne, à gauche, pour l’encensement du Chœur. Le Diacre fait l’encen­ sement du Clergé comme il est marqué au t. I, n° 155. Le Thuriféraire se conforme au Diacre pour les révé­ rences. 3. Après l’encensement du Clergé, le Thuriféraire vient au côté de l’épître avec le Diacre, et sc tient à sa gauche pendant que le Diacre encense le Sous-Diacre; il passe ensuite à droite, reçoit l’encensoir et, quand le Diacre, arrivé à sa place, a fait la génuflexion et s’est tourné vers lui, il l’encense de deux coups doubles. 4. Ensuite, il encense d’un coup le Cérémoniaire, qui est à la gauche du Célébrant; puis il se tourne vers les Aco­ lytes, et les encense d’un coup chacun 2, en leur faisant, avant et apres, une inclination commune. Après avoir fait 1 Rub. gcn. A/w., tit. XVII, n. 4. — - Rit celeb. Miis., tit. vu, ». ίο. A LA MESSE ÊOLENSELLE 487 la génuflexion devant l’autel et salué le Clergé, il se rend au bas du chœur, et encepse le peuple \ de trois coups simples, savoir : au milieu, à sa gauche, et à sa droite, fai­ sant une inclination avant et après; puis, en faisant les révé­ rences convenables, il va renouveler le feu de l’encensoir. 551. — 40 Pendant la consécration. — 1. S’il est sorti du chœur, et si les Céroféraires prennent les flambeaux à la sacristie, le Thuriféraire revient avec eux à la fin de la préface, en les précédant, et fait avec eux la génuflexion devant l’autel et les saints au Chœur. Il se rend ensuite au côté de l’épître. 2. A Hanc igitur, le Cérémoniaire ou à son défaut, le Thuriféraire met de l’encens dans l’encensoir. Ensuite, le Thuriféraire s’agenouille sur le plus bas degré, du côté de l’épître, à la droite du Cérémoniaire, et, si le Céré­ moniaire ne le fait pas lui même, il encense le Saint-Sacre­ ment de trois coups doubles au moment de l’élévation de l'Hostie, faisant, avant et après, une inclination profonde de tête, qui coïncide avec la génuflexion du Célébrant; il fait de même à l’élévation du calice. 3. Après l’élévation, il se lève, fait une génuflexion simple, va déposer l’encensoir et revient à sa place. S’il est venu avec les Céroféraires, il s’en retourne avec eux, si ceux-ci ne restent pas à l’autel jusqu’à la communion. Nota 1°. — Ici se termine l'office du Thuriféraire. Cepen­ dant, si les Acolytes tiennent les flambeaux jusqu’après la communion, il revient à la crédence pour les suppléer dans les fonctions suivantes : à) Pendant le Pater, il ôte au Sous-Diacre le voile huméral; />) S’il y a distribution de la communion, il tient la nappe avec le Cérémoniaire; c) Il présente les burettes au Sous-Diacre; après les avoir remises à la crédence, il porte le voile du calice au coin de l’évangile. Il observe alors ce qui est dit pour les Acolytes (voir n° 590, 3 et 5). Nota 2". — A la fin de la Messe, suivant qu’il était au chœur ou à la crédence, le Thuriféraire retourne à la ' Ibid. 488 OFFICE DU’THURIIÉRAIRE sacristie, comme il était entré, soit les mains jointes, devant les Acolytes, soit parmi les moins dignes du Clergé. A la sacristie, il salue la croix et les autres Ministres. A LA MESSE DEVANT LI SAINT-SACREMENT IXPOSÉ |8i> ARTICLE IV Fonctions particulières du Thuriféraire à la Messe devant le Saint-Sacrement exposé. ARTICLE III Fonctions du Thuriféraire à l’Aspersion de l’eau bénite. 552. — i. Le Clerc qui doit remplir pendant la Messe l’office de Thuriféraire, est ordinairement chargé de porter le bénitier à l’Aspersion de l’eau bénite. Il prend de la main droite le bénitier par l’anse, le tient à la hauteur de la cein­ ture, et appuie la main gauche sur la poitrine. 2. Il salue la croix de la sacristie d’une inclination pro­ fonde, puis le Célébrant d’une inclination médiocre, et, précédant les Acolytes, se rend au chœur; il ne prend pas d’eau bénite en entrant dans l’église. En arrivant au chœur, il fait les révérences prescrites au Chœur et à l’autel, se met à genoux sur le plus bas degré, à la droite du Diacre, et lui présente le bénitier pour qu’il prenne l’aspersoir. 3. Quand les Ministres sacrés ont été aspergés, il reçoit l’aspersoir dans le bénitier; après avoir fait la génuflexion, il accompagne le Célébrant et ses Ministres à l’aspersion du Clergé et du peuple, ayant soin de rester à la droite du Diacre, de faire les génuflexions et les révérences requi­ ses, de présenter et de recevoir l’aspersoir aux moments voulus. 4. Il est aspergé après le Clergé, en même temps que les Acolytes et le Cérémoniairc. L’Aspersion terminée, il I fait la génuflexion et se rend à la sacristie, où il dépose le bénitier. Il prend alors l’encensoir et revient à l’autel. Nota. — Dans les petites églises, le Clerc qui porte le bénitier observe ce qui vient d’être dit, et a soin de faire les baisers d’usage lorsqu’il présente l’aspersoir au Célé­ brant ou le reçoit de lui. 553. — i. On omet les saluts au Chœur1. Le Thuri­ féraire salue cependant comme à l’ordinaire les personnes qu’il encense, évitant de tourner le dos au Saint-Sacrement. Il encense le peuple en se tenant, non au milieu, mais du côté de l’épître ou de l’évangile. 2. En arrivant à l’autel au commencement de la Messe, et avant de retourner à la sacristie après le dernier évangile, il fait la génuflexion à deux genoux. Il fait encore la génu­ flexion à deux genoux en sortant et en rentrant, s’il sort du chœur pour préparer et déposer l’encensoir. Dans le cours de la Messe, il fait la génuflexion d’un seul genou 3. Chaque fois qu’il monte à l’autel, il fait la génu­ flexion au bas des degrés, du côté de l’épître, avant de monter; il la renouvelle à la même place après être descendu. 4. Il donne l’encensoir au Diacre, après que le Célé­ brant a mis et béni l’encens, et descend au côté de l’épître. 5. Si l’on doit, immédiatement après la Messe, faire la procession ou donner la bénédiction, il se tient prêt, avec l’encensoir, pendant le dernier évangile, et se conforme à ce qui est prescrit pour les processions ou pour la béné­ diction. ARTICLE V Fonctions du Thuriféraire à. la Messe de Requiem et à l'Absoute. 554. — i. Le Thuriféraire n’a aucune fonction à remplir avant l’offertoire. A l’offertoire, il observe ce qui est marqué 1 S. R. C., n. 2544. — 2 s. R. C., n. 26S2, ad 49. 49“ OFFICE DU ΓΗΙ RIEERMRI pour la Messe solennelle ordinaire; seulement, comme on I n’encense pas le Chœur, il reprend l’encensoir dès que k ' Célébrant a été encensé par le Diacre; puis il va k déposer aussitôt. 2. Avant la consécration, il fait mettre l’encens dan' l’encensoir par le Cérémoniaire ou, à défaut de celui-ci, il le met lui-même; puis il donne l’encensoir au SousDiacre, à la gauche de qui il s’agenouille au coin de l’épître. Après l’élévation, il se lève, reprend l’encensoir, va le déposer, et revient à sa place. 3. Si on fait Γ Absoute : «) Le Thuriféraire va préparer l’encensoir après la communion, et vient à la crédence pendant le dernier évangile; b) Quand le Célébrant a quitte la chasuble, le Thuriféraire sc met en marche avec le Portebénitier, en avant du Sous-Diacre et des Acolytes, après avoir fait la génuflexion. En arrivant près du lit funèbre, il se place de manière à se trouver à la gauche du Célébrant et du Diacre; c) A la reprise du répons Libera me, il fait bénir l’encens; d) Lorsque le Célébrant est de retour à sa place après avoir aspergé le lit funèbre, il présente l’encensoir au Diacre; il reçoit l’encensoir après l’encen­ sement; e) L’Absoute étant finie, on retourne à la sacristie dans le même ordre qu’on s’est rendu au catafalque. Nota 1". — Si ΓAbsoute se fait sans catafalque, le Thuri­ féraire demeure près de la crédence; à la reprise du répons, il monte au coin de l’épître pour faire mettre et bénir l’encens, puis descend, et se rend au côté de l’évangile avec le Porte-bénitier. Quand le Célébrant a aspergé le drap mortuaire, il présente l’encensoir; il se retire apres l’avoir reçu. Nota 2°. — S’il n’y a pas de Ministres sacrés, le Thuri­ féraire présente lui-même l’encensoir au Célébrant, mais sans baisers. L\ M ESS R CHANT) I SANS MINISTRES SACRES ARTICLE VI Fonctions du Thuriféraire à. la Messe chantée sans Ministres sacrés, avec les encensements. 555. — i° Au commencement de la Messe. — i. Le Thuriféraire se revêt du surplis et, à défaut des Clercs servants, il aide le Célébrant à se revêtir des ornements. Il prépare l’encensoir, et doit se trouver à la crédence au moment de faire bénir l’encens. Lorsque le Célébrant monte à l’autel, le Thuriféraire monte directement par le coin de l’épître avec le Cérémoniaire, et fait bénir l’en­ cens. 2. Après la bénédiction de l’encens, il ferme l’encensoir, reçoit la navette, et remet l’encensoir au Cérémoniaire; puis il dépose la navette à la crédence, passe, en faisant la génuflexion devant le milieu de l’autel, à la gauche du Célébrant, et soutient la chasuble à l’épaule pendant l’en­ censement, appuyant la main gauche sur la poitrine. Il fait la génuflexion toutes les fois que le Célébrant la fait, et même quand celui-ci ne fait que l’inclination. 3. Après l’encensement de l’autel, il descend au coin de l’épître, se tient à la gauche du Cérémoniaire pendant que celui-ci encense le Célébrant, fait avec lui une incli­ nation profonde avant et après, reprend l’encensoir, va le déposer, et revient à sa place. 556. — 2° Pendant le chant de l’évangile. — 1 le chant de l’épître, il va préparer l’encensoir, et revient au côté de l’épître. S'il y a un trait ou une prose, il peut attendre à plus tard. 2. Au verset qui suit Alleluia, ou vers la fin du trait ou de la prose, il monte avec le Cérémoniaire pour la béné­ diction de l’encens. L’encens béni, il ferme l’encensoir, reçoit la navette, qu’il dépose à la crédence, et va devant le milieu de l’autel avec le Cérémoniaire; li -|<)2 OI I ICE nil THIRII'ÊRAIRE ι"Ί genuflexion en même temps que celui-ci, sc rend au côte de l’évangile, où il se tient au bas des degrés, tourne yen le côté de l’épître. 3. Lorsque le Célébrant chante Initium (ou Sequentia) sancti Evangelii, il donne l’encensoir au Cérémoniaire, et le reprend ensuite. Après le chant de l’évangile, il ferme l’encensoir et le donne au Cérémoniaire, qui encense le Célébrant. Il reprend ensuite l’encensoir, et va le déposer en attendant l’offertoire. 557. — 30 A l’offertoire et à la consécration. — 1. Quand le Célébrant a chanté Oremus avant l’offertoire, le Thuriféraire prépare l’encensoir. Après l’oblation du calice, on fait la bénédiction de l’encens et l’encensement de l’autel; le Thuriféraire observe ce qui est prescrit au n° 555, 2. Quand le Célébrant a été encensé par le Céré­ moniaire, le Thuriféraire reçoit l’encensoir, fait la génu­ flexion devant le milieu de l’autel, et va faire l’encen­ sement du Clergé. 2. Il encense ensuite le Cérémoniaire d’un coup, puis les Acolytes d’un coup chacun, en leur faisant une incli­ nation commune avant et après; puis il fait la génuflexion, va encenser le peuple, et déposer l’encensoir. 3. S’il a porté l’encensoir à la sacristie, il en revient au Sanctus avec les Porte-flambeaux, les précédant ou marchant au milieu d’eux. Après l’élévation, il fait de même si les Céroféraires ne doivent pas rester à l’autel. 4. Pendant l'élévation, à genoux au côté de l’épître, il encense le Saint-Sacrement, si le Cérémoniaire ne le fait pas. Nota. — Ici se termine l’office du 'Thuriféraire. Si. cependant, les Acolytes tiennent les flambeaux jusqu’après la communion, il peut être appelé à remplir les fonctions suivantes : S’il y a distribution de la communion, il prend la nappe, monte à l'autel, étend et soutient la nappe avec le Cérémoniaire; après la communion, il présente les bu­ rettes au Célébrant. 5. A la fin de la Messe, si le Thuriféraire a sa place AUX VÊPRES SOLENNELLES 493 près de la crédence, il vient devant l’autel, à la droite du premier Clerc servant. Au moment de partir, il fait la génuflexion avec tous les Ministres, les précède en retournant à la sacristie et, là, salue la croix et le Célé­ brant. Nota 1°. — Si Ton fait T Aspersion de l’eau bénite, le Thuriféraire porte le bénitier. Il se conforme aux céré­ monies indiquées à Tart, Ill, observant, à l’égard du premier Clerc servant, ce qu'il ferait à l’égard du Diacre. Il peut aussi donner lui-même au Célébrant et recevoir de lui l’aspersoir avec les baisers ordinaires. Nota 2°. — Si la Messe est chantée en présence du SaintSacrement exposé, le Thuriféraire observe ce qui est mar­ qué à Tart. iv. Nota 3°. — Si Ton faisait les encensements à une Messe de Requiem chantée sans Ministres sacrés, ces encense­ ments n’auraient lieu qu’à l’offertoire et à l’élévation. ARTICLE VII Fonctions du Thuriféraire aux Vêpres solennelles. 558. — i° S’il n’y a pas de Chapiers. — 1. Le Thuri­ féraire se rend au chœur avec le Clergé, et prend une place d’où il puisse facilement sortir lorsqu’il y a lieu le 2. Après que l'hymne est entonnée, ou un peu plus tôt, s’il n’y a pas d’hymne, il fait la génuflexion et va préparer l’encensoir. 3. Pendant l'antienne du Magnificat, le ’Thuriféraire, portant l’encensoir et la navette, se tient du côté de l’épître. Lorsque l’Officiant monte à l'autel, il y monte aussi pour faire bénir l'encens, observant, à l’égard du Cérémoniaire, (t) ce il Le cas, se avec il tient le peut Thuriféraire accompagne à la gauche, Cérémoniaire aussi l’Officiant soutenant qui est à se à placer près rentrée le droite. bord au de la de la crédence. chœur chape, et à la Dans sortie; conjointement ■191 ôn ice ni: thi ru i maire ce qu’il ferait à l’égard du Diacre. Lorsqu’il a déposé h navette, il passe à la gauche de l’Officiant, et l’accompagne pendant tout l’encensement, en relevant le bord de la chape; il fait la génuflexion toutes les fois qu’en passant au milieu de l’autel l’Officiant fait la révérence conve­ nable (génuflexion ou inclination). 4. L’encensement de l’autel terminé, il descend au coin de l’épître, et reçoit l’encensoir des mains du Céré­ moniaire. Quand l’Officiant est arrivé à sa place, il donne l’encensoir au Cérémoniaire, qui doit encenser l’Officiant; il se tient à la gauche du Cérémoniaire, ayant soin de faire avec lui, avant et après, une inclination profonde à l’Officiant. 5. Il reprend ensuite l’encensoir et va encenser le Chœur. S’il y a des Chanoines, il encense de deux coups ceux qui se trouvent du côté le plus digne, et fait à chacun une inclination avant et après; il encense de même ceux qui se trouvent du côté opposé. Il fait ensuite le reste de l’en­ censement, en se conformant aux règles données au 1.1, n° 155. 6. Après l’encensement du Clergé, il encense d’un coup le Cérémoniaire, en le saluant avant et après. Il fait ensuite la génuflexion, salue le Chœur, et va au bas du chœur encenser le peuple de trois coups (au milieu, à sa gauche, et à sa droite), avec inclination avant et après. 7. Quand l’encensement est fini, le Thuriféraire va déposer l’encensoir et retourne à sa place, ayant soin de faire la génuflexion en partant et en revenant. 559. — 20 S’il y a deux Chapiers seulement. — 1. La fonction du Thuriféraire est la même qu’au numéro sui­ vant, avec cette différence qu’il fait lui-même l’encen­ sement du Chœur et des Chapiers. 2. Après l’encensement de l’Officiant, il reçoit l’encen­ soir des mains du premier Chapter, et encense les Chapiers, puis le Clergé, le Cérémoniaire et le peuple. S’il y a des Chanoines, il encense d’abord ceux-ci, puis les Chapiers, ensuite les autres membres du Clergé. ACX VÊPRES SOLENNELLES 560. — 30 S’il y a plus de deux Chapiers. — 1. Le Thuriféraire observe ce qui est marqué au n° 558, 1 ; il n’a pas à assister l’Officiant. 2. Après l'intonation du Magnificat, lorsque l’Officiant et les Chapiers arrivent à l’autel, le Thuriféraire, portant l’encensoir et la navette, se tient du côté de l’épître, monte à l’autel, et fait bénir l’encens. Lorsqu’il a reçu la navette, il descend du côté de l’épître, et la dépose à la cré­ dence. 3. Après l'encensement de l’autel, il reçoit, au coin de l’épître, l’encensoir des mains du premier Chapter. Quand l’Officiant arrive à son siège, le Thuriféraire vient à la droite du premier Chapter, lui remet l’encensoir, et sou­ tient le bord de sa chape pendant que le Chapter encense l’Officiant; il fait avec lui une inclination profonde avant et après l’encensement. 4. Après l'encensement de l’Officiant, il reçoit l’encensoir, suit le dernier Chapter, et, quand celui-ci est arrivé à sa place, il lui remet l’encensoir; il se tient à sa droite pendant l’encensement du Chœur, et lui relève le bord de la chape. 5. Après l'encensement du Clergé, il reçoit l’encensoir, encense de deux coups doubles le dernier Chapter, puis d'un coup le Cérémoniaire, et enfin le peuple comme à l’ordinaire. 561. — 40 Si l’on encense un autre autel outre l’autel du chœur. — Si l’on encense un ou plusieurs autels outre celui du chœur, le Thuriféraire observe ce qui suit : 1. Aussitôt après l’intonation du Magnificat, ou après l’encensement de l’autel du chœur, il se place devant l’autel, derrière les Acolytes; il fait la génuflexion, salue le Chœur avec les autres Ministres, et les précède à l’autel que l’on doit encenser. Quand il y est arrivé, il se rend immédia­ tement au côté de l’épître, fait avec eux la génuflexion, et sc comporte comme à l'autel du chœur. 2. Après l’encensement, il fait la génuflexion, revient au chœur en précédant les Acolytes, fait en arrivant les 496 OFFICE DU THURIFÉRAIRE ΑΓΧ PROCESSIONS 1 Γ AUX FUNERAILLES révérences convenables, et, suivant le cas, assiste à Ten- 1 censément de l’autel du chœur, ou à l’encensement du ' Clergé. ARTICLE VIII Fonctions particulières du Thuriféraire à l'exposition et à la reposition du Saint-Sacrement. I 497 de trois coups doubles, avec une inclination profonde de tête avant ct après : le premier coup, au moment où le Prêtre, faisant le signe de croix, conduit l’ostensoir de haut en bas; le deuxième, lorsqu’il le conduit du milieu à sa gauche; ct le troisième, quand il le conduit du milieu à sa droite. ARTICLE IX 562. — i° A l’exposition. — i. Le Thuriféraire prépare l’encensoir; après les révérences d’usage, il précède les autres Ministres à l’autel. Si l’on apportait le Saint-Sacre­ ment d’un autre autel, le Thuriféraire se rendrait à l’autel de l’exposition pour le moment où le Prêtre qui porte le Saint-Sacrement y arriverait. 2. Le Saint-Sacrement ayant été mis dans l’ostensoir, et l’ostensoir placé au trône de l’exposition, le Thuri­ féraire fait mettre l’encens, et présente, sans baisers, l’encensoir au Ministre qui est à la droite du Prêtre, ou au Prêtre s’il assiste lui-même l’Officiant; dans ce cas, il soutient le bord de la chape, si le Prêtre en est revêtu. 3. Après l’encensement, il reprend l’encensoir et va le déposer. — Si l’on devait quitter l’autel après l’expo­ sition, il ferait la génuflexion à deux genoux avec les autres Ministres, et les précéderait au retour à la sacristie. 563. — 2° A la reposition. — 1. Pour la reposition du Saint-Sacrement, le Thuri ferai rc doit être prêt avant le chant du Tantum ergo. Après Veneremur cernui, ou à Genitori si c’est l’usage, il fait mettre l’encens, présentant l’encensoir comme il est dit au numéro précédent. Après l’encensement, il reçoit l’encensoir et va le déposer, s’il ne doit pas encenser pendant la bénédiction. 2. Pendant la bénédiction, le Thuriféraire peut encenser a genoux le Saint-Sacrement1 (1). S’il encense, il le fait (1) La S. C. des Rites a répondu, par deux fois, qu’il n’y a pas obli1 S. R. C.. n. 2956» ad 9; 3108, ad 6. Fonctions du Thuriféraire aux processions. 564. — i. Lorsqu’on porte le Saint-Sacrement en pro­ cession, il doit y avoir deux Thuriféraires; ils marchent devant le dais1 en balançant l’encensoir2; celui qui est du côte droit le tient de la main gauche, et celui qui est du côté gauche, de la main droite : tous deux par l’extré­ mité des chaînes, le couvercle soulevé. 2. Dans les autres processions, le Thuriféraire marche ordinairement devant le Porte-croix et, de la main droite, porte l’encensoir de la manière indiquée ci-dessus; il ne se couvre jamais. ARTICLE X Fonctions du Thuriféraire aux funérailles. 565. — i. Aux funérailles des adultes : a) Si la tombe n’est pas bénite, le Thuriféraire, après Γ Absoute, précède le Porte-croix au cimetière; quand on y est arrivé, il fait bénir l’encens, présente l’encensoir après l’aspersion du cercueil ct de la tombe, et le reprend ensuite ; Z») Si la tombe est bénite, le Thuriféraire ne porte pas l’encensoir au cimetière. gation d'encenser le Saint-Sacrement pendant la bénédiction, et qu'il fallait garder, à cet égard, l’usage de chaque église (S. R. C., n° 3108, ad 6). 1 Rub. Miss.. Jeudi et Vendredi Saints; C il met du feu nou­ veau dans l’encensoir; après cette oraison, il fait bénir l’encens, remet l’encensoir au Diacre, et le reçoit de nou­ veau après l’encensement du feu et des grains d’encens2. Il met ensuite du feu bénit dans l’encensoir. 3. Lorsque le Diacre est revêtu des ornements blancs, le Thuriféraire fait de nouveau bénir l’encens, et marche en tête de la procession, portant de la main droite l’encen­ soir ouvert, et se tenant à la gauche du second Acolyte. Il a soin de s’arrêter et de faire la génuflexion en même temps que les autres Ministres. 575. — 2° Pendant I’Exsultet. — 1. En arrivant à l’autel, il se retire du côté de l’évangile, à la gauche du Sous-Diacre, et y demeure jusqu’au moment où le Diacre descend après avoir reçu la bénédiction du Célébrant; il fait alors la génuflexion conjointement avec les autres Ministres, salue le Chœur, et va au pupitre. Il s’y place à la droite3 du Sous-Diacre, tous les Ministres étant sur une seule ligne, tournés comme le Diacre. ’ Afin.. rub. du jour; Car. Et» . I. II. c. XXV, n. 33; c. XXVI, n. 19. — .Vim.. rub. du jour. — 3 Cf. Mtm. Rit., tit. vi, c. 11, § 8, n. 5. ' LE SAMEDI SVINT 2. Aussitôt que le Missel est posé sur le pupitre, il présente l’encensoir au Diacre; dès qu’il l’a repris, il va le déposer; il revient ensuite à la droite du Sous-Diacre. 3. Après le chant de V Exsultet, il reçoit du Sous-Diacre la croix de procession, et la dépose près de la crédence ; puis il place au milieu du chœur le pupitre avec le livre pour les prophéties, et enlève celui de V Exsultet. Il va ensuite à sa place au chœur, ou à la crédence avec les Acolytes. 576. — 3° Λ la bénédiction des fonts. — i. S’il y a des fonts, le Thuriféraire est chargé de porter le cierge pascal. Pendant l’oraison qui suit la dernière prophétie, il enlève le cierge de son chandelier. Au signal du Céré­ moniaire, il se rend à l’entrée du chœur, précédant le Porte-croix; avant de se mettre en marche pour la pro­ cession, il fait la génuflexion. 2. Aux fonts, il se place à droite du Diacre. Il lui donne le cierge, quand le Célébrant doit le plonger dans l’eau. 11 revient des fonts comme il y est allé, remet le cierge pascal sur son chandelier, et va à sa place jusque vers la fin des litanies. 577. — 40 A la Messe. — Pendant la Messe, il observe les cérémonies ordinaires, sauf les particularités suivantes ; 1. Après la communion, il va préparer 1’encensoir, et vient à l’autel pendant l’unique psaume des Vêpres. Après l’intonation du Magnificat, il se présente pour la béné­ diction de l’encens. L’encensement de l’autel et du Chœur se fait comme à l'offertoire. 2. Après l’encensement du Clergé, le Thuriféraire encense le Diacre, puis le Cérémoniaire, les Acolytes et le peuple. L’encensement fini, il va déposer l’encensoir, après avoir fait la révérence convenable. 5 04 OFFICE DES ACOLYTES ARTICLE XVI Fonctions des Thuriféraires le jour de la fête du Saint-Sacrement. 578.— î. Après la communion, le.premier Thuriféraire va préparer l’encensoir; le second Thuriféraire doit être prêt en même temps que lui. Pendant le dernier évangile, ils vont à la crédence, faisant la génuflexion à deux genoux. 2. Quand le Célébrant, en chape, s’est agenouillé au bas de l’autel, ils se présentent l’un après l’autre; le Célé­ brant met de l’encens dans les deux encensoirs, et encense avec celui du premier Thuriféraire; puis ils se tiennent debout de chaque côté devant l’autel. Pendant la procession, ils marchent devant le dais, portant les encensoirs 1 comme il est dit au n° 564, î. 3. Si la procession s’arrête à un reposoir, les Thurifé­ raires, arrivés près de l’autel, s’écartent pour laisser passer le Célébrant et ses Ministres. Si l’on donne la bénédiction, le premier Thuriféraire seul fait mettre l’encens et présente l’encensoir. 4. Quand la procession est de retour à l’église, les Thuri­ féraires observent à l’autel ce qui vient d’être dit, et sc retirent lorsque le Célébrant a encensé le Saint-Sacrement. CHAPITRE II OFFICE DES ACOLYTES (f). ARTICLE PREMIER Observations et règles générales. 579. — i° Manière de porter les chandeliers. — 1. Les (1) Le Cérémonial des Évêques donne le nom d’Acolytes à tous les Clercs qui remplissent une fonction de cet ordre, et désigne sous le Mùi.t rub. du Jour; Car. Ep„ 1. II, c, xxxni, n. 7. OFFICE DES ACOLYTES 5o5 Acolytes doivent être, autant que possible, de taille égale, afin de porter les chandeliers à la même hauteur L 2. Le premier Acolyte prend la droite, le second, la gauche. 3. Lorsqu’ils portent les chandeliers, ils les tiennent à deux mains, droits et également élevés2, le pied environ à la hauteur de la ceinture (1) : le premier Acolyte tient son chandelier de la main droite par le nœud du milieu, et de la main gauche par le pied : le second le tient de la gauche par le nœud, et de la droite par le pied 3. d) Quand ils se retournent, portant les chandeliers, ils ont soin de changer de côté, afin que le premier garde la droite par rapport au second; s’ils ne le pouvaient faire, ils changeraient la position des mains pour soutenir le chandelier (2). />) S’ils font une inclination avec le chandelier en mains, ils doivent toujours le tenir droit et immobile. 4. Ils doivent toujours marcher de front ; mais s’il faut passer par un lieu étroit, le second Acolyte doit précéder le premier. 580. — 2° Génuflexions, signes de croix et inclina­ tions à faire. — 1. Les Acolytes font ensemble et avec uniformité, qu’ils soient seuls ou avec les autres Ministres, les génuflexions et autres révérences communes. 2. Même en portant les chandeliers, à moins qu’ils n’accompagnent le Porte-croix, ils saluent la croix de l’autel par une génuflexion, lors même que le Saint-Sacrenom de Cêroféraires, les Ministres dont nous parlons dans ce chapitre. Nous leur donnons le nom d'Acolytes pour nous conformer à l’usage reçu. (1) D'après Martinucci et la pratique de Rome, les Acolytes portent les chandeliers devant eux; ailleurs et selon d’autres auteurs, ils les portent sur k· côté. On peut suivre l’usage de chaque église, rien n’étant prescrit à cet égard parle Cérémonial des Évêques ni par les Rubriques. (2) Dans ce cas, le premier Acolyte prend son chandelier de la main gauche par le nœud, et le soutient de la droite par le pied; le second prend le sien de la droite par le nœud, et le soutient de la gaucho par le pied. 1 Car. Ep., 1, I, c. xi, n. 8. — 8 Ibid.; Martinucci. — sC . I. Π, c. XXI, n. lu. — 2 ibid. IJ VENI,Π EDI SAINT 531 et les y déposent également. Ils enlèvent le parement de l’autel, le conopée, le tapis qui couvre les degrés, et remettent le voile violet à la croix. Ils ôtent ensuite la nappe qui recouvre la crédence, après que d’autres Clercs ont enlevé les objets qui s’y trouvaient, reviennent devant l’autel, font les révérences à l’autel et au Chœur, et précèdent les Ministres à la sacristie. 622. — 3° Au lavement des pieds. — i. Les Acolytes, avant pris les chandeliers, se rendent à l’autel précédés du Thuriféraire. Après avoir fait la génuflexion, ils restent devant l’autel, et tout se fait comme pour l’évangile de la Messe solennelle. Après l’évangile, ils vont déposer les chandeliers à la crédence L 2. Ils prennent ensuite le vase rempli d’eau et le bassin, s’approchent de ceux à qui l’on doit laver les pieds, et se placent à côté de chacun, pour verser l’eau et la recueillir. 3. Quand le Prêtre vient se laver les mains près de la crédence, les Acolytes font comme il est dit n° 613; puis ils prennent les chandeliers, viennent devant l’autel, de chaque côté; lorsque le Prêtre a terminé l’oraison et est descendu de l’autel, ils retournent à la sacristie avec les révérences convenables. ARTICLE XVIII Fonctions des Acolytes le Vendredi Saint. § i. — A ΓΑvani-Messe. 623. — i° Prostration. — 1. Les Acolytes remplissent à la sacristie leurs fonctions ordinaires. Ils ne prennent point les chandeliers, et se rendent à l’autel les mains I jointes2. Arrivés à l’autel, ils font la génuflexion, en meme temps que les Ministres font la révérence convenable, puis ils vont à la crédence, où ils se mettent à genoux. 2. \près une courte prière, au signal du Cérémoniaire, 1 .Miss., rub. du jour. — 2 Mist., rub. du jour. 53'2 Oi l ICE DES ACOLYTES ils se lèvent; le premier Acolyte prend la nappe pliée qui se trouve sur la crédence, et va avec le second faire la génu­ flexion derrière les Ministres sacrés; ils montent ensuite à l’autel par les côtés, et étendent ensemble la nappe dans sa longueur, mais la laissent pliée dans sa largeur1, de façon que la partie antérieure de la table soit découverte; puis ils reviennent par les côtés derrière les Ministres, et se mettent à genoux au même lieu. Lorsque le Célébrant et ses Ministres se sont levés, ils ôtent les coussins, et les mettent près de la crédence, où ils se tiennent debout. 624. — 2° Leçon, Épître, Passion, Évangile. — i. Lors­ que le Célébrant monte à l’autel après la prostration, k premier Acolyte, s’il en est chargé par le Cérémoniaire, remet le livre des épîtres à celui qui doit chanter la première leçon. S’il doit la chanter lui-même, il prend le livre, va faire la génuflexion devant l’autel, puis se rend à l’en­ droit où se chante l’épître, et chante la leçon; ayant chanté la leçon, il fait la génuflexion devant l’autel, puis retourne à la crédence. 2. Au commencement de l’oraison, le second Acolyte aide le Sous-Diacre à quitter la chasuble pliée, puis à la reprendre après la leçon. 3. Lorsque le chant de la Passion est terminé, le premier Acolyte aide le Diacre à quitter la chasuble pliée et à prendre l’étole large. Les Acolytes accompagnent le Diacre à l’évangile, sans chandeliers et les mains jointes. Apres l’évangile, ils retournent à la crédence 2. 625. — 30 Monitions et oraisons. — Au commen­ cement de l’oraison Omnipotens sempiterne Deus, qui salvas omnes, les Acolytes, aidés au besoin par le Thuriféraire, étendent le long tapis violet dans le sanctuaire, devant l’autel, de sorte qu’une extrémité soit posée sur le plus bas degré; ils mettent sur ce degré le coussin violet; sur le coussin, ils étendent le voile blanc; puis ils retournent à la crédence3. 1 Cf. Mem. Rit., tit. v, c. Il, § 1. n. s. — 2 Miss., rub. du jour; Car. Ep.. 1. Il, c. xxv, n. 19. —3 Car. Ep., ibid., n. 22; c. xxvi, n. 8. LE VENDU EUI SAINT § 2. - 533 A l’adoration de la Croix et à la procession. 626.— i° A l’adoration de la Croix. — i. Quand le Célé­ brant et ses Ministres sont arrivés à la banquette, le second Acolyte aide le Sous-Diacre à quitter la chasuble pliée. Pendant que le Célébrant reçoit du Diacre la Croix, le premier Acolyte prend le Missel sur l’autel et, se plaçant devant le Célébrant, il tient des deux mains le livre ouvert. Lorsqu’on répond Venite adoremus, il ferme le livre, et ' se met à genoux là où il se trouve. Le chant terminé, il se lève et accompagne le Célébrant, se tenant toujours en face de lui. 2. Quand le Chœur répond une deuxième fois Venite adoremus, le premier Acolyte se met à genoux comme la première fois; puis il s’avance en meme temps que le Célé­ brant, et se place devant le milieu de l’autel1. Le second Acolyte reçoit du Sous-Diacre le voile qui couvrait la Croix, et le remet à la crédence. 3. Pendant que le Chœur répond pour la troisième fois Venite adoremus, le premier Acolyte se retire un peu, se met encore à genoux, et reste ainsi jusqu’à ce que tous sc lèvent. Il fait alors la génuflexion vers la Croix, en même temps que les autres Ministres, remet le Missel sur le pupitre, et se rend à la crédence. Le second Acolyte découvre la croix de procession 2. 4. Quand le Célébrant et ses Ministres sont arrivés à la banquette, les Acolytes les aident à quitter les mani­ pules et leurs chaussures; ils les aident à les reprendre quand ils sont de retour, et le second aide le Sous-Diacre à reprendre la chasuble pliée. 5. Les Acolytes quittent alors leurs chaussures, si c’est l’usage, et vont adorer la Croix en tête de ceux de leur ordre3. Us reprennent ensuite leurs chaussures, s’ils les ont quittées; puis le premier allume les cierges qui sont à la crédence et ceux de l'autel; le second soutient le Missel Miss., rub. du jour: Car. Ep., I. II, c. xxv, n. 23: c. xxvi, n. 9. —2 Cf. Mtm. Rit., tit. v. c. 11, § n» n. 9. — 3 Cf. S. R. C., n. 1074. 53 i OFFICE DES \COLYTES devant le Célébrant et ses Ministres. Ceux-ci ayant lu les impropères, il ferme le livre, salue le Célébrant, reporte le livre à l’autel, et revient à la crédence. Nota. — Les Acolytes doivent être à genoux lorsque le Diacre va replacer la Croix sur l’autel. Ils se lèvent ensuite, et vont ôter tout ce qui a servi à l’adoration de la Croix. 627. — 2° Λ la procession. — i. Lorsque le Diacre a replacé la Croix sur l’autel, les Acolytes prennent les chandeliers, et vont aux côtés du Porte-croix à l’entrée du chœur; au signal du Cérémoniaire, sans faire la génu­ flexion, ils se rendent à la chapelle du reposoir. En y arri­ vant, ils se placent comme la veille. 2. Quand le Célébrant a reçu en mains le Saint-Sacre­ ment, ils reviennent au chœur, vont à la crédence sans faire la génuflexion, y déposent les chandeliers, et sc mettent à genoux. § 3. — A la Messe des JPrésanctifiès. 628. — i. Lorsque le Saint-Sacrement a été encensé, le premier Acolyte prend les burettes et les porte à l’autel, faisant, avant de monter, la génuflexion au bas des degrés. Quand le Sous-Diacre a versé l’eau dans le calice, l’Acolyte reporte les burettes à la crédence, après avoir fait la génuflexion au bas des degrés. 2. A la fin de l’encensement de Tautel, les Acolytes se présentent : le premier portant le manuterge, le second la burette d’eau et le plateau, et, en ayant soin de sc placer comme à la Messe en présence du Saint-Sacrement exposé, ils donnent à laver au Célébrant. Quand le Célébrant s’est lavé les mains, ils reportent à la crédence le manuterge, la burette et le plateau. — Ils sont à genoux le reste du temps. 3. Lorsque le Célébrant prend le vin qui est dans le calice, le premier Acolyte se présente avec les burettes; quand l'ablution est versée, il les reporte à la crédence. En même temps, le second Acolyte, ayant pris le voile du calice à la crédence, le porte sur l’autel, du côté de l’évangile. Ils viennent ensuite devant l’autel, pour retourner à la sacristie avec le Célébrant et ses Ministres; ils ne portent point les chandeliers et ne saluent pas le Chœur; ils tiennent les mains jointes. ARTICLE XIX Fonctions des Acolytes le Samedi Saint. 629. — i° Λ la bénédiction du feu nouveau. — i. A la sacristie, le premier Acolyte prend le bénitier; le second, un plateau contenant les cinq grains d’encens destinés à être mis au cierge pascal. Au signal donné par le Céré­ moniaire, ils se mettent en marche, à la tête de la pro­ cession, précédant le Porte-croix. Ils marchent sur une ligne avec le Thuriféraire : le premier Acolyte, au milieu, portant le bénitier; le second, à gauche, avec les grains d’encens, ayant le Thuriféraire à sa droite. Si l’on passe devant le grand autel, ils font la génuflexion. Ils vont à la porte de l’église où doit se faire la bénédiction du feu nouveau. 2. Arrivé près de la porte, le premier Acolyte dépose le bénitier sur la table, et, si le Missel n’est pas sur le pupitre haut, il le tient ouvert devant le Célébrant. Le second se place à la droite du Diacre, qui lui-même est à la droite du Célébrant. Après la troisième oraison (Domine sancte), le second Acolyte présente les grains d’encens à bénir. 3. Quand le Célébrant met l’encens dans l’encensoir, le premier Acolyte pose le Missel sur la table, s’il l’a tenu; il présente l’aspersoir au Diacre, puis dépose le bénitier sur la table, et prend la bougie préparée pour allumer le cierge triangulaire; il allume la bougie au feu nouveau, et revient à sa place. Après que le Célébrant a encensé le feu nouveau et les grains d’encens, le second Acolvte 536 OFFICE DES ACOLYTES dépose le plateau sur la table, aide le Diacre à se revêtir des ornements blancs, puis reprend le plateau. 630. — 2° A la procession avec le cierge triangu­ laire. — i. L’encens ayant été béni de nouveau, le second Acolyte se met en tète de la procession, à la droite du Thuriféraire; le premier Acolyte, portant la bougie allumée, se place à la gauche du Diacre. Pendant le trajet, ils s’ar­ rêtent trois fois et fléchissent le genou, comme le Clergé. En arrivant à l’autel, le second Acolyte se retire du côté de l’épître, à l’extrémité de la ligne formée par les Ministres. Il y demeure jusqu’à ce que le Diacre ait reçu la béné­ diction du Célébrant. 2. Lorsque le Célébrant est entré dans l'église, le pre­ mier Acolyte allume une des branches du cierge triangu­ laire, que le Diacre lui présente; il fait la génuflexion en même temps que lui. Arrivé au milieu de l'église, il allume une autre branche, et fait de nouveau la génuflexion avec le Diacre. Il fait la même chose une troisième fois, devant l'autel ; puis il donne la bougie au Cérémoniaire, et reçoit des deux mains le roseau. En arrivant à l’autel, il se retire du côté de l’épître, à la gauche du second Acolyte. 631. — 3° Pendant le chant de l’Exsultet. — i. Quand, après avoir reçu la bénédiction du Célébrant, le Diacre est descendu de l’autel, les Acolytes font la génuflexion avec les autres Ministres, et accompagnent le Diacre au pupitre : le premier Acolyte se place à la gauche du Diacre, et le second, à la gauche du premier. 2. Après que le Diacre a chanté curvat imperia, le second Acolyte s’approche avec lui du * pascal, cierge et lui présente les grains d’encens. Lorsque le Diacre a fixé le cinquième grain d’encens, l’Acolyte porte à la crédence le plateau qui les contenait, et prend la bougie éteinte. 3. Le Diacre ayant chanté rutilans ignis accendit, le premier Acolyte s’approche avec lui du cierge pascal, que le Diacre allume avec une des branches du cierge LE SAMEDI SAINT θ3; triangulaire; il pose ensuite le roseau sur le pied destiné à le recevoir, et revient à sa place. 4. Le Diacre ayant chanté apis mater eduxit, le second Acolyte allume la bougie au cierge triangulaire, et va allumer les lampes du chœur. » 632. — 40 Pendant le chant des prophéties. — 1. Après le chant de V Exsultet, les Acolytes vont devant l’autel avec les autres Ministres, et font la génuflexion; le second dépose la bougie à la crédence, et aide le Sous-Diacre à prendre le manipule à la banquette; le premier se rend à la banquette, pour aider le Diacre à reprendre les orne­ ments violets; puis tous deux reviennent à la crédence. 2. Pendant le chant des prophéties, ils se tiennent debout ou assis, suivant que le Célébrant est lui-même assis ou debout. 3. Après les prophéties, ils se rendent à la banquette, pour aider le Diacre et le Sous-Diacre à quitter le mani­ pule. Si ceux-ci portent la chasuble pliée et si l’église n’a pas de fonts baptismaux, ils les aident d’abord à quitter la chasuble. 633. — 50 A la bénédiction des fonts. — 1. Si l’église a des fonts baptismaux, les Acolytes, ayant allumé les cierges de leurs chandeliers pendant la dernière prophétie, vont avec les chandeliers, à l’entrée du chœur aux côtés du Porte-croix, puis se rendent aux fonts baptismaux. Arrivés aux fonts, ils se tiennent en face du Célébrant, de chaque côté de la croix, pendant toute la bénédiction. 2. Ils reviennent ensuite au chœur, se rendent avec le Porte-croix à la crédence et y déposent les chandeliers; ils aident les Ministres sacrés à quitter les ornements devant l’autel, puis, quand le Célébrant et ses Ministres se prosternent, ils se mettent à genoux près de la crédence. Nota. Si l’église n’a pas de fonts baptismaux, les Icolytes mettent, pendant la dernière prophétie, les trois coussins violets sur les degrés de l’autel, aident les Ministres 538 OFFICE DES \COLYTI S à quitter les ornements à la banquette, et s’agenouillcn: à la crédence au commencement des litanies. 634. — 6° Pendant le chant des litanies. — Les Aco­ lytes restent à genoux pendant le chant des litanies. Au verset Peccatores, ils viennent devant l’autel, font la génu­ flexion avec les Ministres, et les précèdent à la sacristie, tenant les mains jointes. Ils les aident à se revêtir de leurs ornements pour la Messe. Au signal du Cérémoniaire, ils se rendent à l’autel sans saluer le Chœur, si celui-ci est encore à genoux. Nota. — S’il n’y a pas de fonts baptismaux, ils prennent les chandeliers à la sacristie; s'il y a des fonts, les chande­ liers restent à la crédence. 635. — yo a la Messe. — i. Aussitôt que le Célébrant a entonné le Gloria in excelsis Deo, le premier Acolyte sonne la clochette, et continue de sonner jusqu’à ce que le Célébrant ait fini de réciter l’hymne avec ses Ministres. 2. Les Acolytes ne prennent point les chandeliers pour assister à l’évangile; ils y vont les mains jointes. 3. Pendant le chant des Vêpres, ils demeurent à la cré­ dence, et sont encensés au Magnificat. 4. Après le dernier évangile, ils retournent a la sacristie avec les cérémonies ordinaires. ARTICLE XX Fonctions des Acolytes la veille de la Pentecôte. 636. — j. Les Acolytes se rendent à l'autel les mains jointes. En y arrivant, ils font les révérences d’usage, et vont à la crédence. Ils y demeurent pendant le chant des prophéties et sc tiennent debout ou assis, suivant que le Célébrant est lui-même assis ou debout. 2. Après les prophéties, ils observent ce qui est indi- ΤΓ. DE SMNT-SACREMENT que ci-dessus, n08 5 32,3,- 535, pour le Samedi Saint. — La Messe se termine comme à l’ordinaire. ARTICLE XXI Fonctions des Acolytes à la fête du Saint-Sacrement. 637. — i. .Après la Messe, aussitôt que le Célébrant, revêtu de la chape, est venu au pied de l’autel, les Acolytes portant leurs chandeliers, se rendent aux côtés du Portecroix, à l’entrée du chœur; ils se mettent en marche avec lui. 2. Si la Procession se rend à un reposoir, ils s’arrêtent avec le Porte-croix, à une distance convenable, et se retirent de manière à laisser au Clergé la facilité de passer entre eux. Ils restent debout. 3. De retour au chœur, ils se rendent à la crédence sans génuflexion, et déposent les chandeliers. Après la bénédiction, ils retournent à la sacristie avec les céré­ monies ordinaires. ARTICLE XXII Fonctions des Acolytes aux Vêpres de la Toussaint 638. — Après l’oraison, à la fin des Vêpres de la fête, les Acolytes déposent les chandeliers à la crédence, et en éteignent les cierges. Lorsqu’on a chanté Benedicamus Domino, ils se rendent à la sacristie à la suite des Chapiers, après avoir fait les révérences convenables. Ils retournent au chœur, quand les Chapiers ont quitté leur chape, et vont à leurs places avec les révérences d’usage. S’ils sont chargés de cet office, ils enlèvent les cierges de cire blanche de l’autel, et mettent ceux de cire jaune \ Ils n’ont aucune fonction à remplir pendant les Vêpres des morts. ‘ Cf. Car. Ep., 1. II. c. XI, η. i. 5|Ü OFFICE DES PORTE-FLAMBEAUX OU CÉROFÉRA1RES CHAPITRE III OFFICE DES PORTE-FLAMBEAUX. 639. — i. Les flambeaux sont ordinairement portés par des Clercs autres que les Acolytes qui servent à l’autel i pendant les Offices; ceux-ci ne sont chargés de cette fonc­ tion qu’à défaut d’autres Clercs. 2. Les Porte-flambeaux ou Céroféraires peuvent être au nombre de deux, quatre, ou six, selon le degré de solennité de l’Office; aux jours solennels, il convient qu’ils soient au moins quatre1. Leur place est au chœur. 3. A la Messe, ils observent ce qui suit : i° Quand la préface est commencée, après Gratias agamus, etc., ils quittent leurs places, portant leurs barrettes à la main ou tenant les mains jointes (1), font la génuflexion devant l’autel et le salut au Chœur, se rendent à la sacristie ou au lieu où les flambeaux sont préparés, les allument, les prennent en mains, et se placent deux à deux. 2° Au Sanctus, ils saluent la croix s’ils sont à la sacristie, et se rendent à l’autel 2, marchant deux à deux, et portant les flambeaux : ceux qui sont à droite de la main droite, ceux qui sont à gauche de la main gauche, l’autre main appuyée sur la poitrine. En arrivant, ils font avec ensemble le salut au Chœur, puis la génuflexion à l’autel, se saluent mutuellement (tous ceux du même côté s’inclinant en même temps vers ceux du côté opposé) ct se mettent à genoux sur le pavé, en face ou de chaque côté de l’autel (2) selon la commodité des lieux3 et l’usage de chaque église. (î) Si les flambeaux sont à la crédence ou derrière l’autel, les Céro­ féraires ne prennent pas la barrette à la main en quittant leurs places. (2) Si les Porte-flambeaux se mettent à genoux devant l'autel, ils s’écartent du milieu pour ne pas cacher les Ministres sacrés (Cf. Car Ef>., 1. II, c. vin, n. 68). 1 Car. Ep.. 1. II, c. mu, n. 68; Rit. celeb. Miss., tit. VIII. n. 9. —* Rit. ctleb. Miss., ibid. —3 Car. Ep., ibid. oi l i( I. hI S POKTE-I LAMBI·.M X 0' ι I.HOI I R MRI S 30 Après Γ élévation, ils font la génuflexion simple’(i), et vont reporter les flambeaux, sans saluer le Chœur. En revenant, ils font à nouveau la génuflexion devant l’autel, ct retournent à leurs places au chœur (2). d) Si l’on doit distribuer la communion, ou si c’est un jour (férié majeure ou vigile) où le Chœur doit demeurer à genoux jusqu’à Agnus Dei, ils restent à l’autel jusqu'après la communion. Quand le ciboire est replacé dans le taber­ nacle, ils reportent les flambeaux, et retournent à leurs places comme il est dit ci-dessus n° 30, ayant soin toutefois de faire le salut au Chœur à leur départ et à leur retour, à moins que le Chœur ne soit à genoux. à) Si les Porte-flambeaux devaient communier, d’autres Clercs tiendraient les flambeaux pour ce moment. 4. Aux bénédictions du Saint-Sacrement, les Céro. féraires, en allant à l’autel, précèdent l’Officiant et ses Ministres. Ils se placent ensuite comme ils est indiqué au 20 pour la Messe. а) Quand la bénédiction du Saint-Sacrement suit immé­ diatement la Messe ou les Vêpres, ils viennent à l’autel avec le Thuriféraire à la fin de ces Offices; ils s’en retournent ensuite avec l’Officiant et ses Ministres, à la suite des Acolytes de la Messe ou des Vêpres. б) Si ^exposition du Saint-Sacrement a lieu immédia­ tement après la Messe ou les Vêpres, ils ne se retirent qu'à l’arrivée des Adorateurs, après le départ de l’Officiant ct de scs Ministres. (1) A la Messe chantée célébrée en présence du Saint-Sacrement exposé dans l’ostensoir, les Porte-flambeaux font la génuflexion « deux genoux, toutes les fois qu’ils sortent du chœur ou qu’ils y rentrent. (2) Si les flambeaux sont derrière l'autel, les Céroféraires, au Sanctus, se placent directement de chaque côté de l’autel, sans aller au milieu faire la génuflexion ; et après l’élévation, ils se rendent de même direc­ tement derrière l’autel. S. R. C.. n. 4135. ad 3. ΟΙ 1 ICE DI’ Cl Kl MONIAIIU CHAPITRE IV OFFICE DU CÉRÉMONIAIRE. ARTICLE PREMIER Notions et règles générales. 640. — ιυ Nature et importance de cet office. — i. Le Cérémonial des Évêques prescrit que, dans les fonctions liturgiques, un Cérémoniaire ait la charge de diriger les Officiants 1 : fonction des plus honorables en même temps que des plus importantes pour la bonne exécution des cérémonies. 2. Le Cérémoniaire doit non seulement être instruit de son office, mais encore connaître à fond celui de tous les autres, afin d’être à même d’exercer et de diriger dans l’exécution des cérémonies ceux qui y prennent part et en particulier les Ministres de l’autel2. 3. Il doit faire en sorte que le service divin soit célébré avec toute la dignité et la majesté convenables, et qu’on y observe avec exactitude toutes les prescriptions liturgiques3. Dans l’exercice de ses fonctions, tout le monde doit lui obéir4. 4. 11 a soin d’étudier la disposition du chœur et de l'église où il doit faire exécuter les cérémonies5. 5. Il lui appartient de donner le signal pour commencer les Offices 6 et, à moins de dispositions spéciales, de dési­ gner les Ministres pour chaque fonction. 6. L'office propre du Cérémoniaire est de conduire, dans l’exercice de leurs fonctions, le Célébrant, les Ministres sacrés et les Ministres inférieurs 7; il doit donc être atten­ tif à tout, pour avertir chacun quand il est nécessaire. Ibid., n. 2. — 3 Ibid n. 4. — 4 Ibid n. 5: S. K. C.. n. 2307. ad 5 id 10. — 6 Car. Ep., 1. I, c. V. n 11 Car. Ep.. I. IL c. in. n. 5; c. vi. n. <· ; S. R. C., n. 1024. ad 1. —* Car Ep.. 1. I. c. v. n. 6. Of 1 ICI. DC Cl Kl MONIAIIU. Lorsqu'il les conduit, il le fait avec modestie; s’il donne des avis, il le fait à voix basse, et, si possible, seulement par signe L II évite tout ce qui pourrait ressentir la préci­ pitation, la légèreté, la nonchalance ou l’affectation; il tâche, au contraire, d’inspirer aux autres la piété et le respect pour les choses saintes 2. En tout cela, il doit user de patience, de mansuétude et de prudence, non moins que de fer­ meté. 641. — 2° Costume du Cérémoniaire. — 1. Quand il remplit ses fonctions, le Cérémoniaire doit toujours être revêtu du surplis 3 (ou de la cotfd), qu’il peut, s'il est Chanoine, mettre sur le rochet. 2. Il ne peut porter, même s’il est Chanoine, ni l'aumusse, ni la cappa, ni la mozette *, et ne se couvre jamais, ni de la barrette, ni de la calotte 5 (1). 642. — 3° Règles générales à observer. — i. Tenue des mains. — Le Cérémoniaire tient les mains jointes lors­ qu’elles ne sont pas occupées 6. Quand le Célébrant et ses (1) Le port de la soutane violette est accordée au Maître des Céré­ monies de la cathédrale (Car. Ep., 1. I, c. v, n. 4); mais il ne l’est à aucun autre Cérémoniaire (S. R. C., n. 2375, ad 5), pas même à celui d’une collégiale (S. R. C., n. 2286; 2420, ad 9). — Cette soutane ne peut être en soie, ni avoir des agréments de couleur rouge (S. R. C., n. 1213). — Le Maître des Cérémonies de la cathédrale n’a, d’ailleurs, le droit de la porter qu'aux fonctions pontificales (S. R. C., n. 2310, ad 3), et elle lui est interdite en dehors du service de l’Évêque et du Chapitre (S. R. C., n. 2578, dub. addit., ad 3; 2621, ad 12). Lorsque deux fonctions, dont l’une seulement comporte l’usage de la soutane violette, se suivent immédiatement, il peut neanmoins porter celle-ci aux deux fonctions (Eph. lit., t. 14, p. 419). Si le Maître des Cérémonies de la cathédrale est Chanoine, — et rien ne s’y oppose (S. R. C., n. 1072, ad 2; 1889), — il peut, pour les fonctions pontificales, revêtir la soutane violette; mais il doit prendre le surplis (ou la cotta), qu’il peut, du reste, mettre sur le rochet (S. R. C., n. 3165, ad 1). — En aucun cas, il n’est permis au Maître des Céré­ monies de remplir son office avec la cappa ou la mozette canoniale (S. R. c., n. 3022, ad 1; 3398, ad 1; 3840. ad 1), ni avec la calotte (S. R. C., n. 2308). ’ Ibid., n. 3. — 2 Ibid. — 3 Car. Ep.. S. R C.. ibid. * Ibid. - ° BiildcschL n. 2: S. R. C., n. 2308. — ?44 Ol l tCE DU CÉRÉMONIAIRE < I Ministres sont assis et lorsqu’il n’a aucune cérémonie à I faire, il peut tenir les mains devant la poitrine, la main ! droite posée sur la gauche *, les paumes réunies et 1« I doigts repliés par-dessus, ou bien encore la main droite posée sur l’avant-bras gauche, et la main gauche posct sous l’avant-bras droit, en dedans du surplis. 2. Révérences à la croix. — «) Le Cérémoniaire salue toujours la croix de l’autel par une génuflexion, même . quand le Saint-Sacrement n’est pas dans le tabernade. ' Cependant, s’il est Chanoine et qu’il ait le rochet sous le surplis, il ne fait à la croix qu’une inclination profonde2; b) Toutes les fois qu’il doit faire la génuflexion au bas de l’autel, il la fait sur le pavé. 3. Lorsque le Clergé entre au chœur avec le Célébrant, le Cérémoniaire fait ranger les membres du Clergé sur deux lignes, chacun suivant la place et le côté qu’il doit occuper au chœur. Quand tous sont prêts, il donne le signal du départ; tout le monde fait alors l’inclination profonde à la croix de la sacristie et l’on se met en marche processionnellemcnt. 4. Lorsqu’il invite quelqu’un à faire une cérémonie, il le fait par une inclination plus ou moins profonde suivant la dignité de la personne. 5. Quand il conduit ou accompagne quelqu’un, il marche ordinairement à sa gauche, un peu devant lui, s’arrête en même temps que lui, et se tient alors un peu en arrière 6. Il fait une double inclination à ceux auxquels il présente ou dont il reçoit un objet, l’une avant, l’autre après l’avoir présenté ou reçu 3. Il omet l’inclination, s’il baise l’objet et la main, ce qui s’observe à l’égard du Célé­ brant 4. 7. Lorsqu’on doit bénir Γ encens, il reçoit du Thuri­ féraire la navette, et la donne lui-même au Diacre; quand le Diacre lui a remis la navette, il la rend au Thuriféraire \ 8. Quand les Ministres doivent saluer le Chœur, il leur 1 Martinucci. — 2 Car. Ep., 1. I, c. xvni, n. 3; S. R. C., n. 4048. ad 4. 3 La plupart des auteurs. — 4 Car. Ep., I. I, c. xvm. n. 16. — 5 Schobcr. \ I. \ MESSI SOI.ESSH.EI indique le côte par où ils doivent commencer, suivant les règles données t. 1, n. 136. 9. S’il passe devant le Célébrant, ou s’il le quitte, il le salue par une inclination médiocre. 10. Lorsqu’il assiste le Célébrant au livre, il lui indique de la main droite ce qu’il doit lire ou chanter, ayant soin de tourner les feuillets, d’élever ou d’abaisser le livre selon qu’il en est besoin, etc. n. Quand le Célébrant et ses Ministres doivent aller s'asseoir, il les y invite par une inclination médiocre, et les précède à leurs sièges. Il donne ensuite au Diacre la barrette du Célébrant et celle de ce Ministre, se place à la droite du Diacre, se tournant vers le côté de l’évangile ou vers le Chœur, et restant debout. S’il faut faire une inclination, il y invite le Célébrant et s’incline vers l’autel. Quand il est temps de revenir à l’autel, il avertit le Célébrant par une inclination, reçoit et dépose les barrettes, salue le Chœur conjointement avec le Célébrant et les Ministres sacrés, fait avec eux la révérence (génuflexion) à l’autel, et revient au côté de l’épître L ARTICLE II Fonctions du Cérémoniaire à la Messe solennelle. 643. — i° Préparation à la Messe. — 1. Le Céré­ moniaire se revêt du surplis et se rend au chœur; après une courte prière, il s’assure si tout est prêt, tant à l’église qu’à la sacristie 2. Lorsqu’il en est temps, il avertit les Ministres sacrés de s’habiller, et il aide le Célébrant à prendre ses ornements. 2. Au moment voulu, il donne le signal du départ, fait avec les autres Ministres l’inclination à la croix et au Célébrant, et se met en marche à la suite des Acolytes, sur la droite des Ministres. 3. Si le Clergé entre avec le Célébrant, le Cérémoniaire 1 Hauldry, Merati, De Molin et «rand nombre d’autents. I. I. c. v, n. 2. ( I ΚΙ ΜΟΝΙΛ1.. U. Car. Ef . JS 546 office nu cérémoniaire ■ donne aux Acolytes le signal du départ, aussitôt que le Célébrant est revêtu des ornements; lorsque le Clergé est en marche, il invite les Ministres sacrés à le suivre. 4. En entrant dans l’église, il présente l’eau bénite au Sous-Diacre et au Diacre, à moins qu’il ne doive y avoir Aspersion. Si le Clergé est déjà au chœur, il le salue en arrivant, avec les autres Ministres. S’il y a des degrés à monter, il relève les vêtements du Célébrant; s'il y a lieu de s’arrêter ou de saluer, il invite à le faire. 644. — 20 Prières au bas de l’autel. Encensement. — 1. A l’entrée du chœur ou, s’il n’y a pas de Clergé au chœur, seulement à l’arrivée du Célébrant et des Ministres sacrés à l’autel, le Cérémoniaire reçoit leurs barrettes, si un autre Clerc n’est pas désigné pour cet office. Il fait ensuite au pied de l’autel, la génuflexion avec le Célé­ brant et ses Ministres, et va placer les barrettes en ordre sur la banquette, ou les y fait mettre par un Clerc. Il se met à genoux sur le pavé, au côté de l’épître, tourné vers le côté de l’évangile; il répond au Célébrant à mi-voix, fait les signes de croix accoutumés et les inclinations prescrites L 2. Lorsque le Célébrant monte à l’autel, le Cérémoniaire se lève, monte à l’autel par le Côté de l’épître, et fait bénir l’encens. Il descend ensuite au bas des degrés, du côté de l’épître; quand le Célébrant va encenser cette partie de l’autel, il prend le Missel avec le pupitre, descend au bas des degrés, et, tourné vers le côté de l’évangile, tient le Missel pendant que le Célébrant encense; il le remet ensuite à sa place, et revient au bas des degrés, sans faire la génuflexion. Nota. - Le Thuriféraire peut aussi prendre le Missel; le Cérémoniaire le charge de cet office, s’il le juge à propos. 645. — 3° Introït, Kyrie, Gloria. 1. Après l’encen­ sement du Célébrant, il lui indique le commencement 1 Car. Ep.. I. I. c. V. n. 1 et 3; Buldeschi. Λ LA messe’ SOLENNELLE 547 de l’introït; il avertit les Ministres sacrés de s’incliner à Gloria Patri, etc., et de répondre à Kyrie eleison. Quand le Célébrant a dit le dernier Kyrie, si le chant de l’introït est achevé, et s’il y a assez de temps, le Cérémoniaire invite le Célébrant à aller s’asseoir. 2. Pendant qu’on chante le dernier Kyrie, il invite le Célébrant et ses Ministres à retourner à l’autel, et observe ce qui est dit au n° 642, 11. S’ils ne se sont pas assis, il leur fait signe de se mettre l’un derrière l’autre, et d’aller au milieu de l’autel. 3. Lorsque le Célébrant entonne le Gloria in excelsis Deo, il fait signe au Diacre et au Sous-Diacre de s’incliner au mot Deo et de monter aux côtés du Prêtre, pour réciter l’hymne avec lui. Il fait les mêmes révérences qu’eux, et le signe de croix à la fin. 4. Quand le Célébrant et ses Ministres ont fini de dire le Gloria in excelsis, il les invite à aller s’asseoir; il prend garde, toutefois, de ne pas le faire pendant qu’on chante Ado­ ramus te, ou Gratias agimus tibi; alors, s’ils sont en chemin, il les avertit de sc retourner et de s’incliner vers l’autel. Quand ils sont assis, s'il faut se découvrir, il s’incline vers eux, puis vers l’autel. Lorsqu’on chante Cum Sancto Spiritu, il invite le Célébrant et ses Ministres à retourner à l’autel, observant ce qui est prescrit n° 642, 11. 646. — 4° Oraisons, Chant de l’épître. — 1. Il va ensuite au coin de l’épître, indique au Célébrant les orai­ sons à chanter, et tourne les feuillets du Missel quand il en est besoin. 2. Quand la dernière oraison est commencée, il se rend à la crédence, prend le livre des épîtres, et le tenant des deux mains par les côtés, la tranche dans sa main droite, il le donne au Sous-Diacre avec une inclination, avant et après, et se place à sa gauche. Après avoir incliné la tête vers la croix à Jesum Christum, ou, si ces mots ne sc trouvent pas dans la conclusion, dès le début de celle-ci et sans incliner la tête, ils vont ensemble faire la génuflexion devant le milieu de l’autel, saluent le Chœur, en coinmen- I . r· · - Η OKI ICT DC Cl R1 MOM MR E çant par le côté de l’évangile, et vont au licu où l’on 2 coutume de chanter l’épître1; alors, le Cérémoniaire | indique l’épître au Sous-Diacre, et l’assiste à sa gauche·, tournant le feuillet du livre, s’il y a lieu3. S’il faut faire une génuflexion ou une inclination pendant l’épître, le Cérémoniaire la fait avec le Sous-Diacre, après avoir toutefois, si un autre n’en est pas chargé, averti le Chœur de fléchir le genou ou de se découvrir. | 3. Après l’épître, il retourne avec le Sous-Diacre devant le milieu de l’autel, fait avec lui la génuflexion, salue lt Chœur en commençant par le côté de l’évangile, accompagne le Sous-Diacre au coin de l’épître, et reste debout derrière lui pendant qu’il reçoit la bénédiction. 11 reprend ensuite le livre avec les inclinations accoutumées, puis il le dépose à la crédence4. Nota 1°.— Un des Acolytes peut accompagner le SousDiacre; le Cérémoniaire charge l’un d’eux de cet office, s’il le juge à propos. | Nota 2°. — Si l’on chante une prose ou un long trait, le Célébrant et ses Ministres peuvent aller s’asseoir aussi­ tôt après que le Sous-Diacre a reçu la bénédiction. Le Cérémoniaire les en avertit, et les invite à revenir à l’autel assez à temps pour que l’on puisse faire avant la fin du chant ce qui est indiqué au n° 647, i et 2. 647. — 50 Chant de l’évangile. — 1. Lorsque le Célé­ brant commence à lire l’évangile, le Cérémoniaire fait signe au Diacre de descendre au bas des degrés, du côte de l’épître, et lui remet l’évangéliaire avec les salutations ordinaires. Quand le Célébrant a achevé de lire l’évangile et lorsqu’il en est temps, il fait bénir l’encens. Nota. — Si l’on chante un verset pendant lequel on doit se mettre à genoux, il invite, au moment voulu, le Célé­ brant et ses Ministres à se mettre à genoux sur le bord du marchepied5 ou, s'ils sont assis, près de la banquette'1. ’ S. R. C , n. 9. ad j. —- Car. Ep., I. H, c, vin. n. 40. - 3 Merati. Bauldr. Du Molin. 1 De Conny. Mnrtinucci et autres. r‘ Rub. gen. Miss., tit. XMll. n. 3- — 0 Car. Ep., 1. II. c. vili, n. 53. A I.A MESSE SOLENNELLE 5|O 2. Après la bénédiction de l’encens, il invite les Aco­ lytes à prendre les chandeliers et à se ranger devant l’autel, où il se rend avec eux. Ayant fait ensuite avec les autres Ministres la génuflexion à l’autel et les saluts au Chœur, il les conduit au lieu où se chante l’évangile; il se place à la droite du Diacre. 3. Quand le Diacre chante Initium (ou Sequentia) sancti Evangelii, le Cérémoniaire se tourne vers le Célébrant, et fait les trois signes de croix A Ayant ensuite reçu du Thuriféraire l’encensoir fermé, il le présente au Diacre, fait avec lui l'inclination profonde au livre avant et après l’encensement, reprend l’encensoir, et le rend au Thuri­ féraire2. Il tourne le feuillet, s’il est nécessaire. Si l’on doit se mettre à genoux ou incliner la tête pendant l’évangile, il le fait vers l'autel, ce qui sert de signe au Célébrant. 4. Après le chant de l’évangile, il va devant le milieu de l’autel, fait la génuflexion entre les deux Acolytes, reçoit du Sous-Diacre le livre des Evangiles avec les salu­ tations prescrites, et le reporte à la crédence. 648. — 6° Sermon, Credo. — 1. Si l’on doit prêcher, il invite le Célébrant et scs Ministres à venir à la banquette, et fait conduire le Prédicateur à la chaire. Si le Célébrant prêche à l’autel et s’assied, il fait mettre un tabouret sur le marchepied de l’autel, du côte de l’évangile; le Diacre et le Sous-Diacre s’assoient à la banquette. 2. Lorsque le Célébrant entonne ('redo in unum Drum, il avertit le Diacre et le Sous-Diacre de s’incliner au mot Deum, et de monter aux côtés du Prêtre, pour réciter le le symbole avec lui. Il fait les mêmes révérences qu’eux, et le signe de croix à la fin ; puis il les invite à aller s’asseoir. 3. Pendant qu'ils sont assis : a) Lorsqu'on chante des­ cendit de cadis, il avertit le Célébrant et scs Ministres de se découvrir et de s’incliner; puis il se tourne vers 1 autel, et se met à genoux jusqu’à Et Homo jactus est inclusivement; 1 Cf. Hit. rthh. Min., tit. vu n. JG CrW. £>.. I. 11. c. vnu n 46. ibid. ’ C., I II, c. vin. n 55. — 2 Merati et Gavantus. — 3 Car. Ep., ibid., n. 60. Λ LA MESSE SOLENNELLE 551 Missel, pour assister le Célébrant, lui indiquer les secrètes et tourner les feuillets. Nota — Le Cérémoniaire peut charger le Thuriféraire de prendre le Missel; il vient alors près du livre quand le Thuriféraire l’a replacé sur l’autel. 650. — 8° Préface et Consécration. — i. Quand la pré­ face est commencée, il veille à ce que les Acolytes ou les Clercs désignés pour cet office aillent prendre les flam­ beaux. 2. Aux derniers mots de la préface, il fait signe au Diacre et au Sous-Diacre de monter aux côtés du Célébrant; puis il descend au bas des degrés, fait la génuflexion devant le milieu de l’autel, et se retire du côté de l’épître. 3. Quelque temps avant la consécration, il met ou fait mettre de l’encens dans l’encensoir1, s’agenouille sur le plus bas degré avec le Thuriféraire, et encense ou fait encenser par le Thuriféraire le Saint-Sacrement de trois coups doubles à chaque élévation 2. Il veille à ce que, à chaque élévation, on sonne la clochette. 651. — 90 Au Pater. — i. Un peu après Nobis quoque peccatoribus, il avertit le Diacre de passer à la droite du Célébrant; puis il se rend derrière le Sous-Diacre, fait la génuflexion en meme temps que le Diacre, ct monte à la gauche du Célébrant. Il y demeure jusqu’à Pax Domini, tourne les feuillets du Missel, et fait toutes les génuflexions avec le Célébrant, en lui soutenant le coude chaque fois, de la main droite. 2. Avant le Pater noster, lorsque le Célébrant chante audemus dicere, il fait signe au Diacre de se retirer derrière le Célébrant. A Et dimitte nobis, il avertit le Diacre et le Sous-Diacre de monter au côté de l’épître, puis, le SousDiacre de retourner à sa place. 3. A Pax Domini, il avertit le Sous-Diacre de monter à la gauche du Célébrant, fait la génuflexion avec lui, et 1 C) Lorsque le Célé­ brant commence à lire l’évangile, il fait signe au Diacre d’aller quitter la chasuble et prendre l’étole large; c) Après la communion, lorsque le Diacre a porté le Missel au côté de l’épître, il l’invite à aller à la banquette pour quitter l’étole large et reprendre la chasuble 2. Nota 2°. — S’il y a deux Cérémoniaires, leurs fonctions sont réparties de la manière suivante : 1) Le premier est spécialement chargé du Célébrant, et des Ministres sacrés quand ils sont avec le Célébrant; le second est chargé des Ministres inférieurs, et aussi des Ministres sacrés quand ils ne sont pas avec le Célébrant. 2) Le premier se tient près de la banquette lorsque les Ministres sacrés sont assis; pendant le chant de l’évangile, il se tient à la gauche du Célébrant, au bas des degrés, tourné vers le Diacre. 3) Quanti on est assis, ou quand le second n’est pas occupé, sa place est près de la crédence. Il dirige l’entrée ’ Rub. ecu. Miss., tit. XIX, n. 6; Car. Ep., I. II. c. XIII. n. 8; Bauldry ttn. \fist.; ibid.; Car. Ep., ibid., n. 9. ‘ Rub 554 office du cérémoniaire ι| au chœur; il reçoit du premier Cérémoniaire les barrettes, I et les met à la banquette; il donne le livre au Sous-Diacre, ' et l’accompagne pour l’épître; il donne le livre au Diacre, | l’accompagne devant l’autel, et l’aide à monter; il conduit | devant l’autel le Thuriféraire et les Acolytes, puis accom- ’ pagne tous les Ministres pour l’évangile; il donne la bourst au Diacre, l’accompagne devant l’autel, et l’aide à monter; il met le voile huméral au Sous-Diacre; il accompagne le Diacre pour l’encensement du Clergé; il accompagne I les Céroféraires, et les conduit devant l’autel; il met l’en- . cens et encense le Saint-Sacrement à l’élévation; il accom­ pagne le Sous-Diacre pour porter la paix au Clergé; il conduit les Acolytes à l’entrée du chœur, et dirige la sortie ARTICLE III Fonction du Cérémoniaire à l'Aspersion de l'eau bénite. 655. — î. Quand la bénédiction de l’eau est terminée, le Cérémoniaire met la chape au Célébrant, et donne le | signal du départ; il ne prend pas d’eau bénite en entrant dans l’église. 2. Après avoir déposé les barrettes si lui-même remplit cet office, le Cérémoniaire se met à genoux à la gauche du Sous-Diacre et lui présente le livre où est notée l’antienne. 3. Le Célébrant ayant aspergé les Ministres sacrés, le Cérémoniaire se lève et fait avec eux la génuflexion; < il les conduit pendant toute l’Aspersion, se tenant près des Ministres, un peu en arrière. Lorsque les membres du Chœur1 ont été aspergés, il conduit le Célébrant pour faire, selon l’usage des lieux, l’aspersion du peuple. 11 revient ensuite à l’autel, faisant les révérences convenables, et, les Acolytes et autres Clercs en service ayant été asperges, il remet au Sous-Diacre le livre pour les versets et l’oraison. Après l’oraison, il invite le Célébrant à se rendre à la 1 C' . 1. Il, c. xxxi, n. 3; Rub Miss., Ordo ad faciendam aquam benedictam. A LA MESSE DEVANT LE SAÎNT-SACHEMENT EXPOSÉ banquette, où il l’aide à quitter la chape et à prendre le manipule et la chasuble. ARTICLE IV Fonctions particulières du Cérémoniaire à la Messe en présence du Saint-Sacrement exposé. 656. — î. Le Cérémoniaire aura soin de bien s’instruire des règles tracées t. I, nos 653-656, spécialement au sujet des génuflexions qu’ont à faire le Célébrant, les Ministres sacrés et les Ministres inférieurs. 2. Après la Messe, si l’on fait la procession ou si l’on donne la bénédiction du Saint-Sacrement, il conduit le Célébrant à la banquette, et observe ce qui est dit plus loin n08 695, 5 et 696, 1, pour le commencement de la procession du Jeudi Saint. ARTICLE V Fonctions particulières du Cérémoniaire à la Messe pour l'exposition du Saint-Sacrement. 657. — î. Après la paix, le Cérémoniaire porte ou fait porter à l’autel, du côté de l’épître, l’ostensoir couvert de son voile. 2. Pendant qu’on chante l’antienne de la communion, il avertit le Thuriféraire de préparer l’encensoir, et les Céroféraires de préparer les flambeaux. 3. Après la postcommunion, dès que le Missel n’est plus utile à l’autel, il l’enlève ou le fait enlever. 4. Après le dernier évangile, il prend ou fait prendre et porter à la banquette les manipules du Célébrant et de ses Ministres, et observe ce qui est marqué plus loin nos 695, 5 et 696, 1. 5. Lorsque l’exposition est terminée, il avertit les Aco­ lytes de venir avec les chandeliers devant l’autel, et l’on se retire, après avoir fait la génuflexion à deux genoux, sans saluer le Chœur. 556 OFFICE DC CI RI MONIAIRi: a l’absoute ARTICLE VI Fonctions particulières du Cérémoniaire à la Messe de Requiem et à. l’Absoute. 658. — i° A la Messe de Requiem. — i. On n’encense pas à l’introït1 ni à l’évangile. Après l’épître, le Sous-Diacre ne recevant point la bénédiction2, le Cérémoniaire fait I aussitôt avec lui les révérences à l’autel et au Chœur, et reçoit le livre des épîtres. 2. Quand le Célébrant a fini de lire la prose, le Cércmoniaire l’invite à se rendre à la banquette pendant le chant de la prose. A la strophe Qui Mariam, il l’avertit de revenir à l’autel pour lire l’évangile, puis il donne l’évangéliaire au Diacre. Aussitôt que le Célébrant a lu l’évangile, il fait signe aux Acolytes de se rendre devant l’autel. 3. Après l’évangile, le Sous-Diacre ne portant pas le livre à baiser au Célébrant, le Cérémoniaire le lui reprend aussitôt. 4. A Hanc igitur, il met ou fait mettre par le Thuri­ féraire de l’encens dans l’encensoir; c’est le Sous-Diacre qui encense à l’élévation. — On ne donne point le baiser de paix. 659. — 20 A l’Absoute. — 1. Après le dernier évangik, le Cérémoniaire invite le Célébrant et ses Ministres à se rendre à la banquette, aide le Célébrant à quitter la chasuble et le manipule, et lui met la chape. 11 a soin que le Sous-Diacre prenne la croix, et les Acolytes les chan­ deliers, et qu’ils se rendent devant l’autel, précédés du Thuriféraire et du Porte-bénitier. 2. Après la révérence à l’autel, il les conduit près du lit funèbre, où l’on se range comme il suit : le Thuriféraire et le Porte-bénitier se mettent aux pieds, c’est-à-dire entre le 1 Kir. cclebt Miss,, lit, xin, n. 2, —- Ibid, 55y lit funèbre et l’autel (1), du côté de l’épître; le Sous-Diacre et les Acolytes vont se placer à la tête, laissant quelque distance entre eux et le lit funèbre; le Célébrant, avec le Diacre à sa gauche, se met aux pieds, en sc retirant un peu du côté de l’épître s’il est à proximité du grand autel. Le Clergé se range sur deux lignes autour du catafalque, les moins dignes les plus rapprochés de la croix, et les plus dignes auprès du Célébrant. 3. A la reprise du répons, le Cérémoniaire fait bénir l’encens. Quand le Célébrant a chanté Pater noster, il l’accompagne, à gauche, autour du catafalque, pour l’asper­ sion et l’encensement. En passant devant la croix que tient le Sous-Diacre, il fait la génuflexion, en même temps que le Célébrant fait l’inclination. Etant revenu, il fait soutenir par le Diacre le livre devant le Célébrant. 4. A la fin de l’Absoute, quand on a chanté Requiescant (ou Requiescat) in pace, il invite les Ministres inférieurs à retourner à la sacristie; il remet au Célébrant et au Diacre leurs barrettes quand il en est temps. On dit, en s’en allant, le De profundis et les autres prières. Nota. — Si l’Absoute se fait sans catafalque, on observe ce qui suit : i° Le Cérémoniaire fait étendre le drap mor­ tuaire au bas des degrés, devant l’autel, aussitôt après la Messe. Quand le Célébrant est revêtu de la chape, il l’in­ vite à se rendre au coin de l’épître, et se place près de lui comme pendant l’introït; 20 A la reprise du répons, il fait bénir l’encens; il avertit ensuite le Thuriféraire et le Porte-bénitier de se rendre au coin de l’évangile, puis le Célébrant et ses Ministres d’aller au milieu de l'autel, pour l’aspersion et l’encensement; 30 Après l’encensement, ils assiste le Célébrant au livre pour les versets et l’oraison. (1) Quand quement peuple, de l’église, sc fait moralement, ou ces l’Absoute Ministres à la se gauche les pour pieds trouvent de un Prêtre, du placés ΓOfficiant. le défunt entre le corps étant lit présent tournés funèbre et physivers la le porte 558 ΟΙΊΚ'.Ε DU CÉRÉMONIAIRE ARTIC LE VU Fonctions du Cérémoniaire à la Messe solennelle lorsqu’il y a un Prêtre assistant. 660. — Pendant l’encensement de l’autel, le Cérémoniairc n’enlève pas le Missel si le Prêtre assistant remplit cette fonction. Il demeure au bas des degrés, du côté de l’épître, pendant que le Célébrant lit l’introït, chante les oraisons, lit l’épître et pendant le Canon; en un mot, il laisse au Prêtre assistant le soin du Missel. ARTICLE VIII Fonctions particulières du Cérémoniaire à la Messe chantée sans Ministres sacrés, avec les encensements. 661. — i° Observations et règles générales. — i. Lors­ qu’on doit bénir l’encens, le Cérémoniairc reçoit la navette du Thuriféraire, et présente au Célébrant la cuiller avec baisers, en disant Benedicite, Pater reverende. Ayant ensuite reçu la cuiller avec baisers, il rend la navette et prend l’encensoir. Il baise le haut des chaînes, en met le bas dans la main droite du Célébrant, qu’il baise en meme temps, puis lui met le haut dans la main gauche. 2. Pendant l’encensement, il soutient la partie posté­ rieure de la chasuble, à l’épaule, et fait la génuflexion toutes les fois que le Célébrant fait la révérence prescrite. Après l’encensement, il reçoit l’encensoir, baisant la main droite du Célébrant en prenant dans la droite le bas des chaînes, puis les prend de la gauche par le haut, qu’il baise ensuite. 3. Quand le Célébrant doit aller s’asseoir, le Céré­ moniaire l’y invite, et prend la barrette à la banquette; il l’aide à s’asseoir en relevant la partie postérieure de la chasuble, lui présente la barrette avec baisers, et demeure debout. \ LA MI SSE CHANTEE AVEC LES I NCENSI-.MENIS 4. Quand le Célébrant doit revenir à l’autel, le Cérémo­ niaire le salue, reçoit sa barrette avec baisers, la dépose, et le précède à l’autel. Après avoir fait la génuflexion avec lui, il revient au coin de l’épître. 662. — 2° Commencement de la Messe. — i. Le Cérémoniaire se revêt du surplis, et se rend à l’église. Après une courte prière, il s’assure si tout est disposé à l’église et à la sacristie. Lorsqu’il en est temps, il donne le signal du départ, fait avec les autres Ministres la révé­ rence à la croix et au Célébrant, et se met en marche à la suite des Acolytes. En entrant dans l’église, il présente l’eau bénite au Célébrant, s’il n’y a pas Aspersion. Nota. — Si l’on fait V Aspersion de l’eau bénite avant la Messe, le Cérémoniaire conduit et assiste le Célébrant. 2. A l’arrivée du Célébrant à l’autel, il reçoit la barrette avec baisers, fait la génuflexion avec lui et les Acolytes, va placer la barrette sur la banquette, et se met ensuite à genoux sur le pavé, près des degrés de l’autel, du côté I de l’épître. Après la Confession, il se lève et monte à l’autel, du côté de l’épître, pour faire bénir l’encens. ! I i I 1 663. — 3° Kyrie, Gloria. — 1. Après l’encensement du Célébrant, il lui indique le commencement de l’introït; il répond à Kyrie eleison. Quand le Célébrant a dit le Kyrie, s'il y a assez de temps, le Cérémoniaire l’invite à aller s’asseoir. Lorsqu’on chante le dernier Kyrie, il invite le Célébrant à retourner à l’autel, ou si le Célébrant ne s’est pas assis, il lui fait signe d’aller au milieu de l’autel. 2. Le Célébrant ayant récité le Gloria in excelsis, il l’invite à aller s’asseoir, évitant que le Célébrant soit en chemin pendant qu’on chante Adoramus te, ou Gratias agimus tibi. Si cela arrive, il l’avertit de se retourner et de s'incliner vers l’autel; s’il est assis, il l’avertit de se décou­ vrir, et s’incline vers l’autel. Lorsqu’on chante ( uni Sancto Spiritu, il fait signe au Célébrant de retourner à l'autel; puis il l’assiste au livre. 5 bo ornes ne cicremonlaiiu? I I 664. — 4° Épître, Évangile. — i. Le Cérémoniaire I a désigné d’avance le Clerc qui doit chanter l’épître. QuanC I le Célébrant a lu le graduel et ce qui suit, si l’on chante une prose ou un long trait, il l’invite à aller s’asseoir. I il l’avertit de revenir à l’autel assez à temps pour la béné­ diction de l’encens. 2. Au verset qui suit Alleluia, ou au dernier verset du trait ou de la prose, il fait bénir l’encens. 11 descend | ensuite avec le Thuriféraire devant le milieu de l’autel, y fait avec lui la génuflexion, et se rend avec lui au coin de l’évangile. Il se place à la gauche du Célébrant, donne et reçoit l'encensoir, et tourne au besoin les feuillets. L’évangile fini, il descend au bas des degrés du côté dt l’évangile, reçoit du Thuriféraire l’encensoir, encense le Célébrant, et retourne au côté de l’épître. 665. — 50 Credo. — Quand le Célébrant, récitant le Credo, dit Et incarnatus est, etc., le Cérémoniaire lait h génuflexion; à la fin, il l’invite à aller s’asseoir. Lorsqu’on chante descendit de cœlis, il avertit le Célébrant de se décou- j vrir et de s’incliner, puis il se met à genoux jusqu’à El Homo factus est inclusivement. Après ces paroles, il se lève, et salue le Célébrant pour l’avertir de se couvrir. A simul adoratur, il l’invite à se découvrir. A Et vitam, il l’avertit de retourner à l’autel. 11 vient ensuite près du Missel. 666. — 6° A l’offertoire. — Lorsque le Célébrant a fait l’oblation du calice, le Cérémoniaire fait bénir l’encens; il assiste le Célébrant pendant l’encensement de l’autel. Après avoir encensé le Célébrant, il rend l’encensoir au Thuriféraire, puis va auprès du Missel. Quand la préface est commencée, il veille à ce que les Acolytes, ou les Clercs désignés pour cet office, aillent prendre leurs flambeaux. \ l \ Ml.SSI. CH ANT I·’h \A l.G J.) S lAtJ.VlEM i.' Thuriféraire, et encense ou fait encenser par Je Thuri­ féraire le Saint-Sacrement de trois coups à chaque élé­ vation. Il veille à ce qu’à chaque élévation on sonne la clo­ chette. Si les Acolytes sont occupés à tenir les flambeaux, il soutient, pendant chaque élévation, la chasuble du Célé­ brant, et laisse au Thuriféraire le soin d’encenser le SaintSacrement. 2. Apres la seconde élévation, il retourne auprès du Célébrant oit il fait la génuflexion en arrivant. Il y demeure jusqu’après la communion. — S’il y a distribution de la communion, il observe ce qui est dit pour la Messe basse. 668. — 8° Conclusion de la Messe. — i. Après les ablutions, il transporte le Missel au côté de l’épître, et indique au Célébrant l’antienne de la communion. S’il est dans les ordres sacrés, il peut purifier le calice1; il charge alors le second Acolyte de transporter le Missel. 2. S’il ne purifie pas le calice, il demeure près du livre et assiste le Célébrant. Après la dernière oraison, il ferme le livre, ou bien, si l’on doit dire un évangile propre, il le transporte au côté de l’évangile aussitôt que le Célébrant a chanté Ite Missa est. Il assiste le Célébrant au dernier évangile. 3. Après le dernier évangile, il va prendre la barrette, fait la génuflexion avec le Célébrant, lui donne la barrette avec baisers, et retourne à la sacristie à la suite des Aco­ lytes. Nota. — Si la Messe est chantée en présence du SaintSacrement exposé, le Cérémoniaire observe ce qui est marque à l’art. IV. Lorsqu’il encense le Célébrant, il se place au bas des degrés, du côté de l’épître, tournant le dos au peuple. 1 Cf. S R. C., n. 3377. al i I 'RENONIAIRE ARTICLE IX Fonctions du Cérémoniaire aux Vêpres solennelles. § i. — Office du Cérémoniaire aux Vêpres solennelles lorsqu'il n’y a point de Chapiers. 669. — i° Préparation à l’Office. — i. Le Cérémoniaire doit se trouver à la sacristie quelque temps avant l’heure des Vêpres. S’étant revêtu du surplis, il veille à ce que rien ne manque pour la cérémonie, et dispose les signets du livre de l’Officiant. Il l’avertit, au besoin, des \7êpres que l’on va chanter, des mémoires à faire, et de ce qu’il y a de particulier à l’Office. 2. Lorsqu’il en est temps, il met la chape à l’Officiant et donne le signal du départ; il fait, avec les autres Ministres, la révérence à la croix et à l’Officiant, et se met en marche, la tête nue et les mains jointes, à la suite des Acolytes. — Si l’entrée est solennelle, il fait d’abord partir les Aco­ lytes; puis il invite l’Officiant à suivre le Clergé. 670. — 2° Commencement de l’Office. — i. Le Céré­ moniaire marche devant l’Officiant, et lui présente l’eau bénite à l’entrée. En arrivant à l’autel, il reçoit la barrette, fait la génuflexion, et s’agenouille avec l’Officiant pour réciter V Aperi1. 2. Cette prière achevée2, il fait de nouveau la génu­ flexion, en même temps que l’Officiant fait la révérence convenable, salue le Chœur avec lui, l’accompagne au siège, l’invite à s’asseoir, lui donne la barrette, et place le pupitre devant lui, s’il n’y était pas déjà3. Il l’avertit ensuite de se lever ‘, et reçoit la barrette avec baisers. 3. Après Pater et Ave, quand l’Officiant entonne Deus in adjutorium, etc., et fait le signe de croix,le Cérémo­ niaire soulève le bord de la chape 5. A GloriaPatri, etc., 1 Car. Ep., 1. II, c. ni, n. 1 et 2. — 2 Car. Ep., ibid., n.3-5. Ep.9 ibid., n. s. — 1 Ibid· — *’ Cctr. Ep., 1. II. c. i, n. 6. — 3 Car. I ΑΓΧ VEPRES SOLENNELLES SANS CHAI'IERS 563 il s’incline avec l’Officiant vers l’autel L Lorsqu’on chante Sicut erat, il indique à l’Officiant la première antienne, et veille à ce que les Chantres la lui annoncent. 4. Après l’intonation du premier psaume, il avertit l’Officiant de s’asseoir 2, lui donne la barrette, et s’assied à proximité de l’Officiant, sur un siège distinct et inférieur. 11 laisse le pupitre devant l’Officiant. 671. — 3° Psaumes, Capitule, Hymne. — i. A la fin de chaque psaume, il se lève, avertit l’Officiant de se découvrir, et s’incline vers l’autel pendant le chant du Gloria Patri. Il fait de même toutes les fois qu’il faut se découvrir. 2. Vers la fin du dernier psaume, il se lève, vient près de l’Officiant, et veille à ce que les Acolytes allument leurs cierges. Pendant qu’on répète l’antienne, il les invite à venir devant l’Officiant; lorsqu’elle est finie, il invite l’Officiant à se lever, reçoit la barrette avec les baisers ordinaires, et il lui indique le Capitule dans le livre qui est ouvert sur le pupitre. 3. Lorsqu’on répond Deo gratias, il a soin que les Chantres annoncent à l’Officiant l’intonation de l’hymne. — Si l’on chante l’hymne Veni Creator ou Ave maris stella, il invite l’Officiant à se mettre à genoux aussitôt après l’into­ nation, et s’agenouille lui-même; lorsque la première strophe est terminée, il invite l’Officiant à se relever 3. Après l’into­ nation de l’hymne, ou si c’est Veni Creator ou Ave maris stella, après la première strophe, il avertit les Acolytes de se retirer. 4. Pendant la dernière strophe de l’hymne, il veille à ce que les Chantres soient prêts pour le chant du verset, et viennent ensuite devant l’Officiant pour lui préentonner l'antienne du Magnificat. 11 lui indique l’intonation de l’antienne. Quand l’antienne est entonnée, si l’Office est double, il avertit l’Officiant de s’asseoir, et lui donne la barrette avec les baisers ordinaires 4. » Car. Ep., 1. II. c. I. n. 7: c. HL n. 7- — 2 Cf. Car. Ep.. I. II. c. l. n. 11 ; (.ni, n. 9. — 3 Car. Ep., I. II. c. 1. n. 12. — 4 Car. Ep.. ibid.; c. ni. n. 10. OH ICE DC CÉRÉMONIAlîlE 56} ■' 672. 4° Magnificat. — i. A la fin de l’antienne, il avertit l’Officiant de se lever, reçoit la barrette avec les baisers d’usage, la depose, et soutient le bord de la chape pendant que l’Officiant fait le signe de croix à Magnificat h Il l’ac­ compagne ensuite à l’autel, faisant les salute au Chœur. Si l’Officiant est à la banquette, il écarte le pupitre. 2. En arrivant à l’autel, il fait la génuflexion à la droite de l’Officiant, monte à l’autel avec lui en lui relevant le bas des vêtements, fait bénir l’encens, et présente la cuiller à l’Officiant. Pendant l’encensement de l’autel, il relève la chape, et fait la génuflexion, avec le Thuriféraire, toutes les fois qu’en passant au milieu de l’autel, l’Officiant fait la révérence convenable. 3. Lorsque l’encensement est fini, il reprend l’encensoir et le remet au Thuriféraire; puis, ayant fait l’inclination à la croix avec l’Officiant, il descend avec lui, fait la génu­ flexion, salue le Chœur en commençant par le côté opposé au siège de l’Officiant, accompagne celui-ci à son siège, et l’y encense de trois coups doubles. 673. — 50 Conclusion de l’Office. — 1. Ayant rendu l’encensoir au Thuriféraire, il demeure auprès de l’Officiant, et remet le pupitre devant lui s’il l’a écarté. Il est encensé après le Clergé. 2. Après Sicut erat du Magnificat, il avertit l’Officiant de s’asseoir2, lui donne la barrette, et reste debout. A la fin de l’antienne, il reçoit la barrette de l’Officiant, et lui indique les oraisons. 3. Après la dernière oraison, quand le Célébrant a chanté Dominus vobiscum, il invite les Acolytes à se retirer et à retourner de chaque côté de l’autel. 4. Après que l’Officiant a dit Fidelium anima, etc., si l’on ne dit pas les. Complies, on récite Pater noster; il indique à l’Officiant le verset Dominus det nobis et l’an­ tienne à la Sainte Vierge, que l’Officiant commence debout ou à genoux, selon le temps; l’oraison se dit debout. ' Eft.. I. II. r. 1, n. 14. - Car, Er>.. Ibid., n. 17; c. ni, n. n. \l X VECUES SOLENNELLES AVEC CHAP1ENS * * * 30? 5. Ensuite, il accompagne l’Officiant à l’autel rl à la sacristie, ayant soin de faire avec lui les révérences accou­ tumées à l’autel et au Chœur; il se tient à droite de l’Officiant, et lui donne la barrette quand il en est temps. Arrivé à la sacristie, il salue la croix et l’Officiant, (ainsi que le Clergé si la sortie a été solennelle), et aide l’Officiant à quitter la chape. § 2. — Office du Cérémoniaire aux Vêpres solennelles lorsqu'il y a des Chapiers. 674. — i° Commencement de l’Office. — i. Le Céré­ moniaire, pour aller à l’autel, précède les Chapiers. En entrant à l’église, il présente de l’eau bénite au dernier Chapier. En arrivant à l’autel, il fait la génuflexion à la droite du premier Chapier, ou de l’avant-dernier s’ils sont plus de deux, et se met à genoux à côté de lui pour réciter Aperi, etc. 2. Après cette prière, il fait de nouveau la génuflexion, en même temps que l’Officiant et les Chapiers font la révé­ rence convenable, salue le Chœur avec eux, les accompagne au siège de l’Officiant, et invite celui-ci à s’asseoir pendant quelques instants. Nota. — Lorsque le premier Chapier n’est pas près de l’Officiant, le Cérémoniaire donne la barrette à l’Officiant et la reçoit avec les baisers ordinaires, chaque fois qu'il y a lieu; il soulève aussi le côté droit de la chape, pendant que l’Officiant fait le signe de croix en entonnant Deus in adjutorium, etc., et au mot Magnificat. 3. A Gloria Patri, etc., il avertit l’Officiant et les Cha­ piers de s’incliner, et s’incline vers l’autel. Lorsqu’on chante Sicut erat, il indique à l’Officiant la première antienne, et veille à ce que le premier Chapier la lui annonce; puis il invite les Chapiers à se rendre à leurs sièges. Après l’intonation du premier psaume, il avertit l’Officiant de s’asseoir, lui donne la barrette avec baisers, et s’assied à proximité de l’Officiant, sur un siège distinct et inférieur; il ne se couvre pas. oi l ICE DU Cl. Hl MOM Al KE 675. — 20 Psaumes, Capitule, Hymne. — 1. A la fin de chaque psaume, il se lève, avertit l’Officiant de se découvrir, et s’incline vers l’autel pendant le chant du Gloria Patri; à Sicut erat, il s’assied de nouveau. 11 fait de même, toutes les fois qu’il faut sc découvrir. 2. Vers la fin du dernier psaume, il avertit les Acolytes d’allumer leurs cierges, se lève, et vient près de l’Officiant. Pendant qu’on répète l’antienne, il invite tous les Chapiers et les Acolytes, à venir devant l’Officiant1. L’antienne terminée, il invite l’Officiant à se lever, et lui indique le Capitule dans le livre ouvert devant lui. 3. Lorsqu’on répond Deo gratias, le Cérémoniaire a soin que le premier Chapier annonce à l’Officiant l’in­ tonation de l’hymne. — Si l’on chante Veni Creator ou Ate maris stella, le Cérémoniaire avertit ce dernier, ainsi que les Chapiers. de se mettre à genoux aussitôt après l’intonation, La première strophe terminée, il les invite à se relever. — Après l’intonation de l’hymne, ou, si c’est Veni Creator ou Ave maris stella, après la première strophe, il avertit les Acolytes et les Chapiers de sc rendre à leurs places2. 676. — 30 Magnificat. — 1. Pendant la dernière strophe de l’hymne, il avertit les deux derniers Chapiers, s’ils sont plus de deux, pour le chant du verset. Il invite ensuite les Chapiers à venir devant l’Officiant, puis le premier Chapier à lui annoncer l’antienne de Magnificat qu’il indique à l’Officiant. L’antienne étant entonnée, si l’Office est double, il avertit l’Officiant de s’asseoir. 2. Vers la fin de l’antienne, il avertit l’Officiant de sc lever. Il conduit ensuite l’Officiant à l’autel, faisant les saints au Chœur, en commençant par le côté où se trouve le siège de l’Officiant. En arrivant à l’autel, il fait la génuflexion, et assiste à la bénédiction de l’encens et à l’encensement de l’autel. 3. Après l’encensement de l'autel, il fait la génuflexion, en même temps que les autres Ministres font la révérence 1 Car. Et>., 1. Π. c. nr. n. 9. —2 Car. Ef>., ibid. Al X VÊPRES SOLENNELLES AVEC CHAPIF.HS ?b7 convenable, et reconduit l’Officiant à son siège. Si l’on doit encenser d’autres autels, il observe ce qui est indique au t. I, n08 3 70 et 371. 4. Lorsque l’Officiant a été encensé par le premier Cha­ pter, il remet le pupitre en place, s’il l’a écarté. Il est en­ censé apres le Clergé. Après Sicut erat, etc., du Magni­ ficat, il avertit l’Officiant de s’asseoir; lui-méme reste debout. Vers la fin de l’antienne, il invite les Chapiers et les Acolytes à venir devant l’Officiant, et reste près de lui pour lui indiquer les oraisons. | I I ] ' | 677. — 4° Conclusion de l’Office. — Après que l’Officiant a dit Fidelium anima, etc., si l’on ne dit pas les Com­ plies, on récite Pater noster ; le Cérémoniaire indique à l’Officiant le verset Dominus det nobis, et l’antienne à la Sainte Vierge, que l’Officiant commence debout ou à genoux, selon le temps; puis il conduit le Célébrant et les Chapiers à l’autel et à la sacristie, avec les révérences prescrites à l’autel ct au Chœur, Arrivé à la sacristie, il salue la croix ct l’Officiant, puis il aide l’Officiant à quitter la chape. | . 1 I . I 678. — Nota. — Lorsqu’il y a quatre ou six Chapiers aux Vêpres solennelles, un second Cérémoniaire peut, si c’est nécessaire, être chargé d’accompagner les Chapiers pour les différentes cérémonies qu’ils ont à remplir. Il observe alors cc qui suit : 1) Il dirige l’entrée au chœur, et se tient près de la cré­ dence pendant Aperi et le commencement des Vêpres. 2) Après l’intonation de la première antienne, il conduit à leurs places ceux des Chapiers qui vont au chœur, et va à la sienne. Il se place au chœur, non loin des Chapiers, près des moins dignes du Clergé, de l’un ou l’autre côté, de façon à pouvoir facilement quitter sa place et y revenir. 1) Vers la fin de chaque psaume, il peut se rendre au milieu du chœur, derrière les Chapiers, et inviter le Clergé à se découvrir au Gloria Patri, pendant lequel il s’incline lui-même. a) Pendant la répétition de l'antienne, se mettant à la 5G8 OFFICE DU Cl'.R l.. ibid., n. 12. - - Car. Ef>., I. I, c. v. n. 3. — 3 Car. Ep., I. II. c. vi. n. 15. λ l’exposition et a la reposition du saî.nt-sacrement 5;i disposé comme il est indiqué au n° 161. Il aide l’Officiant à se revêtir de la chape à la sacristie, s’il doit en être revêtu. Il le conduit à l’autel, pour y faire une courte prière, puis à la place qu’il doit occuper au chœur. Dès que le premier psaume est commencé, le Cérémoniaire donne la barrette à l’Officiant; il demeure assis à proximité pendant les psaumes. Quand il en est temps, il invite les membres du Clergé qui doivent chanter les leçons à venir au pupitre, et les reconduit à leurs places. 2. Aux Laudes, il observe ce qui est dit au n° 430. ARTICLE XIV Fonctions particulières du Cérémoniaire à l’exposition et à la reposition du Saint-Sacrement. 683. — i° A l’exposition. — i. Le Cérémoniaire observe ct fait observer ce qui est marqué aux n09 1 22-132. 2. Si le Saint-Sacrement se trouve à l’autel où il doit être exposé, le Cérémoniaire, ayant conduit à cet autel le Prêtre qui doit faire l’exposition, reçoit la barrette, fait avec lui la génuflexion, et se met à genoux sur le plus bas degré. Lorsque le Prêtre est descendu au bas des degrés, le Cérémoniaire fait avec lui une inclination médiocre, et fait mettre l’encens. 3. S’il faut apporter le Saint-Sacrement d’un autre autel, le Cérémoniaire y conduit le Prêtre précédé de deux Porte-flambeaux, reçoit la barrette et fait la génu­ flexion. Quand le Prêtre a tiré le Saint-Sacrement du taber­ nacle, il lui met le voile, et porte ou fait porter Vomhrellino ouvert au-dessus du Saint-Sacrement; quand on est arrivé à l’autel de l’exposition, il ôte le voile au Prêtre. L’expo­ sition faite, il reconduit le Prêtre à la sacristie. 684. — 20 Λ la reposition. — 1. On chante au chœur les deux strophes Tantum ergo, et Genitori Genitoque. A Veneremur cernui, on incline la tête. A Gemtori ou si 572 • il EICE DU CERl ΜΟΧΊ MUI c’est l'usage, après Veneremur cernui, le Cérémoniaire fait mettre l’encens. 2. Quand le Prêtre a chanté l’oraison, il lui met le voile huméral. Si le Prêtre doit lui-même prendre le SaintSacrement, le Cérémoniaire attend, pour lui mettre le voile, que l’ostensoir soit déposé sur l'autel, et que le Prêtre se soit mis à genoux sur le bord du marchepied. Après la bénédiction, le Cérémoniaire lui ôte le voile quand k Prêtre s’est agenouillé sur le bord du marchepied, apres avoir déposé l’ostensoir sur l’autel. ARTICLE XV Fonctions du Cérémoniaire aux processions. 685. — Le Cérémoniaire n’a point de place fixe dans les processions; comme il est chargé de veiller à ce que tout se passe avec ordre, il doit se tenir aux endroits où sa présence peut être utile 1. S’il n’est pas occupé ailleurs, il marche près des Ministres du Célébrant. Pendant les processions, il doit toujours avoir la tête découverte2. ARTICLE XVI Fonctions du Cérémoniaire aux funérailles. 686. — î. Le Cérémoniaire veille à ce que tout soit préparé comme il est indiqué au n° 172. Quand il en est temps, il conduit le Clergé au lieu où l’on doit faire la levée du corps. Pendant qu’on récite le psaume De profundis. il fait distribuer des cierges aux membres du Clergé, les fait allumer, et quand l’antienne est répétée, il donne le signal du départ. 2. En arrivant à l’église, il veille à ce que l’on commence, s’il y a lieu, l’Office ou la Messe aussitôt après le chant n. 108. — 2. S. R. C.. n. 2108 du répons Subvenite. Apres 1 Absoute, si l’on doit immé­ diatement porter le corps au cimetière, il fait partir la Procession. ARTICLE XVII Fonctions particulières du Cérémoniaire le jour de la fête de la Purification. 687. — i° Bénédiction et distribution des cierges, î. En arrivant à l’autel, le Cérémoniaire, ayant posé les barrettes sur la banquette, découvre les cierges. Au com­ mencement des oraisons, il veille à ce que le Thuriféraire prépare l’encensoir; vers la fin, il avertit le premier Aco­ lyte de prendre le bénitier. Après la dernière oraison, il fait mettre et bénir l’encens. 2. Après l’encensement des cierges, il avertit le Célé­ brant de se rendre au milieu de l’autel avec ses Ministres. Il a eu soin, de désigner, s’il est possible, un second Céré­ moniaire, pour avertir et accompagner à l’autel le plus digne du Chœur, qui doit se trouver, en temps voulu et sans étole, sur le degré supérieur pour donner le cierge au Célébrant. Le second Cérémoniaire fait venir ensuite le Clergé dans l’ordre convenable. — S’il n’y a pas de second Cérémoniaire, le premier remplit lui-même cette fonction. 3. Quand les Ministres sacrés se présentent pour recevoir leur cierge, il remplace le Diacre pour donner les cierges au Célébrant. Il reçoit son cierge après tous les membres du Clergé. — Ha dû charger un ou deux Clercs d'allumer, vers la fin de la distribution, les cierges du Clergé, pour la procession. 688. — 2° A la procession. î. Lorsque la distribution est finie, il avertit le Célébrant de se rendre au coin de l’épitre. Pendant la dernière oraison, il veille à ce que le Thuriféraire ait préparé l’encensoir. 2. Apres l’oraison, il fait mettre et bénir l'encens, puis il 1.1 Ol l ier, nr Cl ni MONIA1RK fait signe au Sous-Diacre d’aller prendre la croix de pro· cession; il allume le cierge du Célébrant et celui du Diacre. et il les donne l’un apres l’autre au Diacre. Il avertit le Diacre de chanter Procedamus in pace, sans changer de place et, lorsqu’on a répondu In nomine Christi, Amen, il donne le signal du départ. 3. Quand il en est temps, il invite le Célébrant et le Diacre à se rendre au milieu de l’autel et à descendre au bas des degrés, remet au Diacre, après la révérence con· venable à l’autel, la barrette du Célébrant, puis lui donne la sienne; il marche à la droite du Célébrant. 4. ‘Au retour de la procession, en arrivant à la banquette. il reçoit les cierges et les barrettes du Célébrant et du Diacre, et les dépose en lieu convenable. Il ôte la chape au Celébrant, et l’aide à se revêtir des ornements pour la Messe. DIMANCHE l»l S RAMEAI X L'imposition des cendres terminée, il reçoit le vase des cendres et le porte sur la crédence. Après l’oraison Concede nobis, il invite le Célébrant à se rendre à la banquette, où il lui ôte la chape et l’aide à prendre le manipule et la chasuble. 3. A la Messe, après que le Célébrant a lu l’évangile, le Cérémoniaire l’avertit de se mettre à genoux avec les Ministres sacrés pendant le verset Adjuva nos ; ensuite, il fait bénir l’encens, le Diacre dit Munda cor meum, etc., demande la bénédiction, et l’on se rend à l’endroit où se chante l’évangile. — Le Chœur se met à genoux pendant les oraisons, et depuis le Sanctus jusqu’à Pax Domini, ainsi que pendant le verset Adjuva nos du trait1. I , I I . I . ' ARTICLE XIX 689. — 30 A la Messe. — 1. Au commencement du chant de l’évangile, dès que le Célébrant a fait les signes de croix, il a soin de lui présenter son cierge allumé. Il le reprend aussitôt après l’évangile, avant que le Célébrant ne baise le livre. 2. Il veille à ce qu’on allume les cierges du Clergé pour l’évangile, et pour le temps qui va du Sanctus jusqu’à la communion. — Si la Messe était celle du dimanche, on n’allumerait pas les cierges pendant la Messe1. ARTICLE XVIII Fonctions particulières du Cérémoniaire le mercredi des Cendres. 690. — i. Le Cérémoniaire observe ce qui a été dit pour la fête de la Purification au n° 687. 2. Pendant l’imposition des cendres au Célébrant et aux Ministres sacrés, le Cérémoniaire tient le vase des cendres. Il reçoit les cendres avec ceux de son ordre. 1 Car. Ep., 1. Il, c. xvi, n. 17. Fonctions du Cérémoniaire le dimanche des Rameaux. 691. — i° Avant la bénédiction des Rameaux. 1. On fait l’Aspersion de l’eau bénite comme à l’ordi­ naire. Après l’Aspersion, le Cérémoniaire fait donner par les Acolytes le manipule au Diacre et au Sous-Diacre. Au commencement de la première oraison, il fait signe au SousDiacre de quitter la chasuble pliée, lui remet le livre, et observe ce qui est prescrit pour l’épître à la Messe solennelle. Après la leçon, il l’accompagne, avec les saluts d’usage, jusqu’à la bénédiction du Sous-Diacre par le Célébrant. 2. Au commencement du répons, il veille à ce que le Thuriféraire ait préparé l’encensoir; il avertit le Diacre de descendre pour quitter la chasuble pliée et mettre l’étole large; puis il lui remet le livre. L’encens se bénit au coin de l’épître, et l’évangile se chante comme à la Messe solennelle. Quand le Célébrant a été encensé, le Cérémoniaire veille à ce que les Ministres sacrés aillent à la banquette quitter leur manipule. 1 Rub, gcn. Miss.. tit. 5?6 “I I ICI·. HI Ci HI.MONIAIRI. ' Λ5 3. Pour la bénédiction et la distribution des rameam le Cérémoniaire observe ce qui est prescrit pour le jour d. la fête de la Purification n° 687. 692. — 2° A la procession. — 1. Après la distributior des rameaux, il avertit le Célébrant de se rendre au cou de l’épître, et observe ce qui est indiqué n° 438, 2 et 3. 2. Lorsque la procession, au retour, est près de la porte le Cérémoniaire veille à ce que les Chantres se trouvent à l’intérieur de l’église; il fait arrêter le Sous-Diacre et tout le Clergé. Le chant terminé, il avertit le Sous-Diacre de frapper à la porte qui doit s’ouvrir aussitôt. 3. De retour au sanctuaire, il invite le Célébrant et k Diacre à faire la révérence convenable devant l’autel; j puis, à la banquette, il reçoit le rameau et la barrette du Diacre et du Célébrant; ensuite, il ôte la chape au Célé­ brant, et l’aide à prendre le manipule et la chasuble. 577 a l’office des ténèbres nonce le nom de Jésus, il invite les Ministres sacrés à s’incliner vers la croix. A emisit spiritum, il leur fait signe de se mettre à genoux sur place, tournés vers l’autel. Il sc met lui-même à genoux pendant le temps d’un Pater, puis il donne le signal pour se relever. 5. Après le chant de la Passion, le second Cérémoniaire reconduit, avec les saints d’usage, les trois Diacres à la sacristie. Le premier Cérémoniaire veille à ce que le Thuri­ féraire ait préparé l’encensoir; il reçoit les rameaux du Diacre et du Sous-Diacre, puis, de la main du Diacre, celui du Célébrant. Pendant que le Célébrant lit l’évangile, il invite le Diacre à quitter la chasuble pliée et à prendre l’étole large; il lui donne ensuite le livre. Le reste se fait comme à l’ordinaire; mais pour le chant de l’évangile, les Acolytes vont les mains jointes, ou portant leurs rameaux si c’est l’usage. ARTICLE XX 693. — 30 A la Messe. — 1. Au commencement de l’oraison de la Messe, il avertit le Sous-Diacre de quitter la chasuble pliée. Pendant l’épître, il fait la génuflexion avec le Sous-Diacre, lorsque celui-ci chante omne genu flectatur, etc. Quand le Célébrant a lu le trait, il l’invite à aller s’asseoir. 2. Vers la fin du trait, le second Cérémoniaire, s’il y en a un, conduit au chœur les trois Diacres de la Passion avant soin de faire avec eux les révérences convenables à l’autel, au Célébrant et au Chœur. Il se tient ensuite près d’eux. 3. A la fin du trait, le Cérémoniaire invite le Célébrant à revenir au coin de l’épître par le plus court chemin; il remet leurs rameaux au Célébrant et aux Ministre» sacrés : celui du Célébrant par l’entremise du Diacre; puis il se tient au livre pendant que le Célébrant lit la Passion. 4. Lorsque le Célébrant a fini, le Cérémoniaire descend a la gauche du Sous-Diacre, et, toutes les fois qu’on pro- Fonctions du Cérémoniaire à l'Offlce des Ténèbres. 694. — i. Le Cérémoniaire ou un autre Clerc éteint, après chaque psaume, un cierge du chandelier triangulaire. Après le premier psaume, il éteint le dernier cierge du côté de l’évangile; à la fin du second psaume, il éteint le dernier du côté de l’épître, et ainsi de suite, ne laissant allumé que le cierge du milieu. 2. Pendant qu’on chante le verset du premier nocturne, il va inviter celui qui doit chanter la première lamentation, et le conduit devant le pupitre. Us font tous deux, en arri­ vant, la génuflexion à la croix et le salut au Chœur. La leçon finie, ils font de nouveau la génuflexion à l’autel et le salut au Chœur; le Cérémoniaire accompagne le Lecteur à sa place et, après l’avoir salué, il retourne au pupitre. Après le répons et son verset, au commencement de la reprise, il va avertir celui qui doit chanter la deuxième lamentation; on observe les mêmes cérémonies pour les CÉRÉMONIAL. — 11. 37 ΟΙ > K l 1»< I Kill MO\|\|R!; LE JEUDI SAINT autres leçons. — Le Vendredi. soir, on ne salue pas le Chœur1. 3. Lorsqu’au cantique Benedictus, on chante le verset Ut sine timore, le Cérémoniaire ou un autre Clerc éteint le dernier des cierges de l’autel, du côté de l’évangile; au verset In sanctitate, il éteint le dernier de ceux du côté de l’épître, et ainsi de suite jusqu’à la fin, ayant soin de faire la génuflexion sur le marchepied toutes les fois qu’il passe au milieu de l’autel. On doit alors avoir éteint toutes les lampes de l’église, à l’exception de celle du Saint-Sacre­ ment 2. 4. Pendant qu’on répète l’antienne du Benedictus, le Cérémoniaire ou un autre Clerc approche un escabeau du chandelier triangulaire, si c’est nécessaire, et prend au sommet le cierge qui est resté allumé; puis il se rend à l’autel, au coin de l’épître; il tient, de la main droite, le cierge appuyé sur le coin de l’autel 3. Quand on commence à chanter Christus factus est, il le tient caché derrière l’autel 5. Quand l’oraison Respice quasumus est terminée, le Cérémoniaire frappe de la main sur son livre, et le Chœur fait un peu de bruit, jusqu’à ce que le Clerc montre le cierge qu’il tenait caché5. ARTICLE XXI Fonctions du Cérémoniaire le Jeudi Saint. § i. — A la Messe et à la procession. 695. — i° A la Messe. — i. Le Cérémoniaire veille à ce que le premier Acolyte sonne la clochette pendant que le Célébrant récite le Gloria in excelsis. 2. Il se rend à la crédence après que le Célébrant a dit Agnus Dei, etc.; il prend le calice préparé pour la sainte 1 S. R. C., n. 3OS9. ad 27 r— 2 Car. Ep.. 1. H, c. xxn, n. ibid., n. 12. — 1 Ibid. ‘ Car. Ep., I. Il, e. x.xn, n. 15. ji. —3 Car. 5/0 Réserve, ainsi que la patène, la pale, le voile et le ruban, et les porte sur l’autel au coin de l’épître. — S’il n’a pas le droit de toucher aux vases sacrés, il avertit le SousDiacre d'aller chercher le calice. 3. 11 fait distribuer à temps les étoles aux Prêtres et aux Diacres qui doivent communier. Il veille à ce que la commu­ nion du Clergé se fasse dans l’ordre prescrit. S’il n’y a pas un nombre suffisant d’étoles, il désigne deux Clercs pour recevoir, près de l’autel, les étoles de ceux qui ont communié, et les donner à ceux qui viennent ensuite. 4. Après la communion, il avertit les deux Thuriféraires d’aller préparer les encensoirs. Il a soin que le Sous-Diacre qui doit porter la croix se trouve à la sacristie. Il a dû charger un ou deux Clercs de distribuer des cierges au Clergé, et de les allumer pour la procession. Il fait porter au reposoir les barrettes du Célébrant et de ses Ministres. 5. Après le dernier évangile, il invite le Célébrant et ses Ministres à se rendre à la banquette; il aide le Célébrant à quitter la chasuble et le manipule, et lui met la chape. Ensuite, il l’invite à se rendre à l’autel avec ses Ministres, 'fous ayant fait la génuflexion à deux genoux, puis une courte adoration, il fait mettre l’encens dans les deux encen­ soirs. Il veille à ce que ceux qui doivent porter le dais et ombrellino soient prêts. 696. — 20 A la procession. — i. Après que le Célébrant a encensé le Saint-Sacrement et rendu l’encensoir, le Céré­ moniaire lui met l’huméral. Quand le Célébrant a reçu le calice, le Cérémoniairc donne le signal du départ. 2. Il veille à ce que le Porte-croix et les Acolytes s’arrêtent à une distance convenable du reposoir, et se retirent pour ne pas gêner le passage de la procession. Il fait placer le Clergé sur deux lignes, les moins dignes les plus loin de l’autel. 3. Lorsque le Célébrant est arrivé au reposoir, et que le Saint-Sacrement a été placé sur l’autel, on met l’encens et on encense comme à l'ordinaire. Dès que le Saint-Sacre­ ment est renfermé dans le tabernacle, les membres du 58ο Ollier. 1)1 CEREMONIAIRE Clergé, ayant éteint et déposé leurs cierges, font la génu­ flexion à deux genoux, et retournent au chœur, les plus dignes les premiers A 4. Lorsque le Clergé a quitté la chapelle du reposoir, le Cérémoniaire invite le Célébrant et tous les Ministres à se rendre à la sacristie2. Ils font tous ensemble la génu­ flexion à deux genoux, à l’exception du Porte-croix et des Acolytes. Le Cérémoniaire remet les barrettes au Diacre, quand on est sorti de la chapelle; en arrivant à la sacristie, ils font les révérences convenables. 5. S’il était resté des Hosties consacrées, le Cérémoniaire aurait soin de les faire transporter, avant ou pendant les Vêpres, à l’endroit préparé. § 2. — Au dépouillement des autels 697. — i. Vers la fin du Miserere, le Cérémoniaire conduit le Célébrant, ses Ministres et les Acolytes, tous tenant les mains jointes, à l’autel, reçoit les barrettes, et fait avec eux les révérences à la croix et au Chœur. 2. On fait alors le dépouillement du grand autel. Ensuite, le Cérémoniaire conduit le Célébrant et ses Ministres avec les Clercs aux autres autels. On commence par l’autel le plus rapproché de l’autel principal, du côté de l’évangile; on termine par le plus rapproche du côté de l’épître, et l’on revient au grand autel3. Le Cérémoniaire a soin de donner les barrettes au Célébrant et aux Ministres quand ils quittent un autel, et de les recevoir en arrivant à l’autel suivant. Nota. — S’il y a un grand nombre d’autels, le Céré­ moniaire invite d’autres Prêtres à en faire le dépouillement pendant que l’on fait celui de l’autel principal. 3. Lorsqu’on a répété l’antienne, il invite le Célébrant et ses Ministres à retourner à la sacristie. On y retourne de la même manière que l’on en est venu. 1 .1/ùr.. rub. du jour; Car. Ep., ibid. — 2 Mon. Rit. — 3 Rub. Mitt., ibid.; Mem. Rit. LE § 3. — J El 1>J SAISI 581 Au lavement des pieds. 698. — i° Chant de l’évangile. — 1. Le Prêtre et ses Ministres s’étant revêtus de leurs ornements, le Céré­ moniaire donne le signal du départ, et les conduit au lieu préparé. En y arrivant, il reçoit les barrettes, et l’on fait les révérences convenables à l’autel et au Chœur. Pendant que le Prêtre et ses Ministres montent à l’autel, le Céré­ moniaire va prendre à la crédence le livre des Évangiles et le remet au Diacre; il fait ensuite mettre et bénir l’encens. 2. Après la bénédiction de l’encens, il fait ranger les Ministres comme pour l’évangile de la Messe solennelle; et quand le Diacre a reçu la bénédiction, le Cérémoniaire les conduit, avec les cérémonies accoutumées, au lieu où l’on doit chanter l’évangile. 3. Quand le Prêtre a baisé le livre des Évangiles, le Cérémoniaire reçoit le livre des mains du Sous-Diacre, et le dépose sur la crédence; il fait ôter le manipule aux Ministres, enlève la chape au Prêtre, et lui met le linge dont il doit être ceint. 699. — 20 Lavement des pieds. — 1. Il avertit alors les Clercs désignés pour porter le bassin, le vase d’eau, les serviettes et le plateau qui contient les aumônes, et les accompagne devant ceux à qui l’on doit laver les pieds. — Si l’eau vient à manquer, il fait remplacer les premiers Clercs par deux autres portant un autre vase d'eau et un autre bassin. 2. Le lavement des pieds terminé, le Cérémoniaire conduit près de la crédence le Prêtre et ses Ministres; quand le Prêtre s’est lavé les mains, il lui ôte le linge dont il était ceint, et lui met la chape. Il l’invite ensuite à se rendre au coin de l’épître avec ses Ministres, pour dire les versets et l’oraison. Apres l’oraison, il reconduit, avec les cérémonies accoutumées, le Prêtre et ses Ministres au lieu où l'on a pris les ornements. 582 oi l ier Ι>Γ CÉRÉMONIAIRE ARTICLE XXII Fonctions du Cérémoniaire le Vendredi Saint. § i. — A l'Avant Messe. 700. — i° Prostration. — i. Le Cérémoniaire conduit le Célébrant et ses Ministres à l’autel. En arrivant, il reçoit les barrettes, fait la génuflexion, et se met à genoux au coin de l’épître, pendant qu’ils se prosternent. 2. Après une courte prière, il se lève, fait signe aux Acolytes de monter à l’autel, et prend à la crédence le Missel et le pupitre. Dès que les Acolytes ont étendu la nappe, il place le Missel au coin de l’épître 1 et l’ouvre; puis il va avec eux se mettre à genoux derrière le Célé­ brant. 3. Le Célébrant et ses Ministres étant restés prosternés pendant le temps d’un Miserere, il les avertit de se lever; il avertit les Acolvtes de retirer les coussins des Ministres, ·* et retire celui du Célébrant. 701. 2° Leçon, Collecte, Épître, Trait. — 1. Pendant ce temps, un second Cérémoniaire ou un des Acolytes donne le livre à un Lecteur en surplis, qu’il accompagne comme pour l’épître; lorsque la leçon est chantée, chacun retourne à sa place, après avoir fait la génuflexion. 2. Si le Célébrant veut s’asseoir pendant le trait, le Céré­ moniaire l’invite à y aller; vers la fin du trait, il l’invite à se rendre au coin de l’épître par le plus court chemin. Il reste alors auprès du livre. 3. Il avertit ensuite le Sous-Diacre de quitter la chasuble pliée, et lui donne le livre des épîtres; après la leçon, il reçoit le livre, et fait reprendre au Sous-Diacre la cha­ suble pliée. Pendant le trait, il invite le Célébrant à aller s’asseoir. 1 Min., rub. du jour; C.. I. Il, c. XXXI H, n. 17. ?()O OFFICI' 1)1 S CHANTRES Les Chantres doivent connaître les règles données au 1.1, nos 170-181. 2. A l’Office, deux Chantres, en surplis ou en cotta (i) et placés au chœur, ont certaines fonctions à remplir, comme il est dit plus loin. 3. Dans l'exercice de leur fonction : a) Les Chantres doivent être debout 1 et tête nue; b) S’ils chantent des paroles pendant lesquelles le Chœur se met à genoux, ils restent debout, puis font ensemble la génuflexion quand ils ont fini ces paroles; c) Un ou deux d’entre eux doivent lire à voix haute et intelligible toutes les parties du texte litur­ gique dont le chant est suppléé par l’orgue; d) Toutes les fois qu’ils ont à faire la génuflexion, ils la font sur le pavé2; e) Ils saluent la croix de l’autel par une génuflexion, même quand le Saint-Sacrement n’est pas à l’autel 3. ARTICLE PREMIER Fonctions des Chantres à la Messe. 717. — î. Le Célébrant étant arrivé à l'autel, et non auparavant1, les Chantres entonnent Y introït, jusqu’à l’astérisque. Le Chœur continue jusqu’au psaume. Les Chantres chantent la première partie du verset du psaume jusqu’à l’astérisque, et le Gloria Patri en entier; le Chœur chante Sicut erat... Tout le Chœur répète l’introït. Nota. — Aux fériés et aux fêtes simples, l’introït est commencé par un Chantre; aux autres fêtes et les dimanches, il est commencé par deux ; et aux solennités, par quatre, si c’est possible. (1) D’après le Cérémonial des Évêques (1. II, c. 1, n. i8), aux Vêpres pontificales, les Chantres peuvent être revêtus de la chape ou seule­ ment de la colta, suivant l'usage des lieux. Plusieurs auteurs enseignent qu’ils peuvent également porter la chape aux Vêpres solennelles non pontificales (Cf. C. Callevvaert, Caremonialc, p. 206, nota 17). — A la Messe, il ne peut pas y avoir de Chantres revêtus de la chape. 1 Rub. gcn. Miss.. tit. xvii, n. 7. —2 Cœr. Ef>„ 1. II,, c. lit, n. —3 Car. 3. ■ * Ctcr. Ef)., I. Il, e. vin, n. 30; S. R. C.. n. 2424. ad 7· A LA MESSE 5qi 2. Le Kyrie eleison est chanté alternativement soit par le Chœur tout entier d’une part et par les Chantres de l’autre, soit par les Chantres seuls en deux groupes, soit par les deux moitiés du Chœur (î). Le dernier Kyrie est divisé en deux ou trois parties par un ou deux astéris­ ques; s’il est divisé en deux, la première partie est chantée par les Chantres ou par le premier Chœur, la seconde par tous ensemble; s’il est divisé en trois, la première partie est chantée comme il vient d’être dit, la deuxième est chantée par le second Chœur, et la troisième par tous à la fois. 3. Le Célébrant ayant entonné Gloria in excelsis Deo, le Chœur continue Et in terra, etc.; un côté du Chœur répond à l’autre côté, ou bien tout le Chœur répond aux Chantres. 4. Après l’épître, le graduel est commencé par un ou deux Chantres, jusqu’à l’astérisque; tous les Chantres ou quelques-uns continuent. Deux chantent le verset, que tout le Chœur achève à partir de l’astérisque. 5. Après le graduel, le premier Alleluia est chanté par un ou deux Chantres, jusqu’à l’astérisque; le Chœur répète Alleluia, en y ajoutant le neume. Les Chantres chantent le verset, que tout le Chœur achève à partir de l’astérisque. Ensuite, un Chantre ou les Chantres répètent Alleluia, et le Chœur ajoute le neume. 6. Après la Septuagésinie, on chante le trait, dont les versets sont alternés par les deux côtés du Chœur se répon­ dant, ou par tout le Chœur répondant aux Chantres. 7. Au temps pascal, après qu’on a chanté le premier Alleluia et son verset comme plus haut, un ou deux Chantres chantent le deuxième Alléluia, dont tous exécutent le neume; puis vient le deuxième verset et V Alleluia final comme à l'ordinaire. 8. La prose ou séquence se chante alternativement, soit par les Chantres et le Chœur, soit par les deux côtés du Chœur. (1) L’une des parties ainsi alternées peut être jouée par l’orgue. I pendant qu’un ou deux Chantres la récitent à haute voix. 5()2 Al X VEPRES SOLENNELLES Oi l· ICE DES CH ANTRES 9. Le Célébrant ayant entonné Credo in unum Deum, le Chœur continue Patrem omnipotentem, comme ci-dessus 10. L'offertoire est commencé par un, deux, ou quatre , Chantres, comme l’introït, et tout le Chœur le continue. 1 Il en est de même pour le Sanctus. 11. On ne doit rien chanter pendant V élévation L Le Benedictus n’est chanté qu’après l’élévation 2. 12. L’Agnus Dei est chanté par tout le Chœur : un, deux, ou quatre Chantres le commençant chaque fois; ou bien on alterne, les uns chantant la première partie, les autres répondant miserere nobis {dona eis requiem à la Messe des morts), et tous, à la fin, dona nobis pacem {dona eis requiem sempiternam, à la Messe des morts). 13. Quand le Célébrant a pris le Précieux-Sang3, l'antienne de la communion est commencée par un, deux, ou quatre Chantres, comme Y introït, et continuée par le Chœur. 718. — Nota. — Si avant la Messe solennelle, il y a Aspersion de l’eau bénite, le Célébrant ayant entonné , Asperges me ou Vidi aquam, le Chœur continue l’antienne. Les Chantres commencent le verset du psaume, jusqu’à l’astérisque, et chantent le Gloria Patri, etc.; le Chœur chante le reste. Ensuite, les Chantres reprennent l’into­ nation de l’antienne, et le Chœur répète l’antienne. 5r>3 2. A l’Absoute : a) Les Chantres commencent le répons Libéra me Domine, que le Chœur continue jusqu’au verset. Les Chantres chantent le verset Tremens factus sum, et le Chœur reprend Quando cadi, etc. Les Chantres chantent le verset Dies illa, et le Chœur reprend Dum veneris, etc. Les Chantres chantent le verset Requiem aternam, et le Chœur répète Libéra me, etc., juqu’au verset Tremens factus sum ; b) Le répons terminé, les Chantres, avec le premier Chœur, chantent Kyrie eleison ; le second Chœur répond Christe eleison ; puis tout le Chœur ensemble Kyrie eleison ; c) A la fin, les Chantres chantent Requiescat (ou Requiescant) in pace. ARTICLE III Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles. § i. — Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles lorsqu’il n’y a pas de Chapiers. 719. i. A la Messe, outre ce qui est dit pour la Messe ordinaire, les Chantres observent ce qui suit : a) On ne peut omettre aucune strophe de la prose; b) A l’offertoire, ils chantent seuls le verset Hostias et preces ; c) A l’antienne de la communion, ils chantent seuls le verset Requiem ceternam. 720. — i° Observations et règles générales. — i. Les deux Clercs qui remplissent la fonction de Chantres, sont revêtus du surplis ou de la cotta. Ils se placent dans le chœur aux sièges des derniers Chapiers, ou dans les stalles de chaque côté du chœur, soit à l’entrée, soit au milieu (i), en face l’un de l’autre, de manière à sortir facilement. 2. Ils entonnent les psaumes et le Magnificat, et chantent le verset après l’hymne et le Benedicamus Domino au milieu du chœur, et, si c’est l’usage, devant un pupitre nu, où se trouve le livre des intonations. Lorsqu’ils ne sont pas occupés à remplir leur fonction, ils se conforment au Clergé pour les divers mouvements à faire. Ils peuvent se couvrir, mais n’y sont pas obligés. 3, Toutes les fois que les Chantres arrivent au milieu du chœur, ou devant le pupitre, ils se saluent mutuelle- 1 Car. Ep.. 1. II. c. vin. n. 70; S. R. C,, n. 3827. ni: 4071, ad 1. — 8 Car Ep.. 1. II. c. vin. n. 70; S. R. C., n. 2692. ad 31; 3S27. ni; 4243. ad 6; 4364 — 4 C n· *· — 2 Ibid., n. 3. — 3 Ibid., n. 4. — 1 Ibid.. n. 6. —5 Ibid., n. 8. — * Cfcr. Ef>,t 1. II. c. vi. n. 8. 5oo \i’X MATINES Γ.Γ ATX LAIDES SOLENNELLES liant la première antienne avec les salutations accoutumées; puis les deux Chantres vont au pupitre pour entonner le psaume; en arrivant, ils se saluent et font la génuflexion. Après avoir entonné le psaume, ils font la génuflexion, se saluent mutuellement, et vont s’asseoir aux sièges des Chapiers, devant l’Officiant, tournés vers l’autel L 8. Ils annoncent les antiennes suivantes comme à l’ordi­ naire2, observant les cérémonies prescrites pour les Vêpres solennelles (i). 9. Pendant qu’on répète la dernière antienne du premier nocturne, ils vont au pupitre pour chanter le verset, obser­ vant les cérémonies d’usage, et retournent ensuite à leurs places 3. 10. Après chacune des leçons, ils entonnent, si d’autres n’en sont pas chargés, les répons, et chantent le verset, ainsi que le Gloria Patri, si on doit le dire. n. Au deuxième et au troisième nocturnes, on observe tout ce qui est dit au n08 8, 9 et 10. 12. A’ers la fin du troisième nocturne, pendant le hui­ tième répons, les Chantres vont se revêtir de la chape (2); puis, avec les révérences convenables, ils se rendent devant l’Officiant pour assister à la neuvième leçon. Quand l’Officiant a achevé la leçon, le premier Chantre lui préentonne le Te Deum ’. 13. Après l’intonation du Te Deum, ils retournent à leurs places; ils se mettent à genoux pendant le chant du verset Te ergo queesumus 3. Pendant le dernier verset de l’hymne, ils reviennent devant l’Officiant pour les Laudes. 20 A Laudes. — Aux Laudes, ils observent les céré­ monies indiquées pour les Chapiers aux Vêpres solennelles (1) Voir nos (2) Les Chantres s'en revêtir par il à y avoir peuvent sacristie. pour d’autres peut la 721. et 720 le Dans chant quatre ou reçoivent les rendent, avec devant Ep., ’ 1. II, Ibid., c. vi, n. 9. n. si.v leurs Chapters, en cas, dernier dernier meme l’Officiant chapes ils répons. comme temps pour le au chœur doivent être Aux jours pour que chant les les de la ou aller remplacés solennels, λ èpres. C hantres, Ces et se (Car. 9” leçon n. tj, —6 Ibid. 15). — 2 Ibid., — * Ibid., n. 16. ce du chapes derniers eux, recevoir n. 10. — 3 Ibid., n. 11. — ‘ Ibid., 6oo aux einTraili.es des advltes OFFICE DES CHARTRES du corps. Quand le Prêtre, arrivé près du corps, a commence l’antienne Si iniquitates, les Chantres récitent, sans chanter, le psaume De profundis, et répètent ensuite l’antienne. 2. Lorsque le-Prêtre a commencé l’antienne Exaltabunt Domino, ils entonnent le psaume Miserere, que le Clergé continue à deux Chœurs. Si le psaume ne suffit pas, on y ajoute des psaumes graduels ou d’autres tirés de l’Office des morts. A la fin de chaque psaume, on chante Requiem aternam doua ei Domine, Et lux perpetua luceat ei. Le chant des psaumes doit se prolonger jusqu’à ce que l’on soit1 arrivé à l’église. et deux Clercs en surplis leur succèdent dans les fonctions de Chantres. ARTICLE VI Fonctions des Chantres aux Matines et aux Laudes des morts. Les deux Chantres se placent de chaque 728. côté du chœur, soit à l’entrée, soit vers le milieu. 2. A Matines. — Si l’on doit chanter l’invitatoire, ils le chantent au pupitre, comme à l’ordinaire; ils entonnent les psaumes et chantent les versets au milieu du chœur, avec les cérémonies ordinaires; ils ne préentonnent pas les antiennes au Clergé; si d’autres n’en sont pas chargés, ils les entonnent eux-mêmes à l’endroit où ils entonnent les psaumes. 3. A Laudes, ils observent ce qui est dit pour les Vêpres, n° 726. 731. — 20 A l’église. — 1. En entrant dans l’église, les Chantres, après Requiem ceternam, etc., répètent l’an­ tienne Exultabunt. Ils entonnent ensuite le répons Subve­ nite, que le Chœur continue. Ils chantent les versets Suscipiat et Requiem ceternam, et le Chœur reprend Suscipitnt:s, et Offerentes, etc. 2. Ils observent, pour l’Office, ce qui est prescrit nos726 et 728, et pour la Messe et ΓAbsoute, ce qui est indiqué n° 719. 3. Après l’Absoutc, si l’on porte immédiatement le corps au cimetière, ils entonnent l’antienne In paradisum, que le Chœur continue en allant au cimetière. Si le cimetière est éloigné, on peut répéter cette antienne et chanter des psaumes. (Voir n° 480, 2). ARTICLE VII Fonctions des Chantres aux processions. 729. — i. Aux processions, la place des Chantres en surplis est derrière la croix et les Acolytes. Ils marchent deux à deux comme le Clergé; ou bien, s’ils sont nombreux, ils peuvent, pour plus de commodité, marcher en groupe, c’est-à-dire quatre ou plus de front, sur plusieurs lignes. Si le Clergé est très nombreux, il peut y avoir plusieurs groupes de Chantres espacés, afin de soutenir le chant. 2. Pendant la procession, ils entonnent et chantent ce qui est prescrit. ARTICLE VIII Fonctions des Chantres aux funérailles des adultes. 730. — i° A la levée du corps. — i. Les Chantres se rendent avec le Clergé au lieu où doit se faire la levée ÔOI I 732. — 30 Au cimetière. — 1. Au cimetière, lorsque le Prêtre a entonné l’antienne Ego sum, les Chantres com­ mencent le cantique Benedictus, que le Chœur continue. A la fin, on dit Requiem ceternam don a ei Domine, Et lux perpetua luceat ei ; puis on répète l’antienne. Quand le Prêtre a chanté Kyrie eleison, on répond Christe eleison. 2. Après le verset Requiem ceternam, qui suit l’oraison, les Chantres chantent Requiescat in pace. Quand le Prêtre a commencé l’antienne Si iniquitates, ils disent, sans chanter, le psaume De profundis. — A la fin, on dit Requiem ceternam... au pluriel. ho 2 οι I ICE IM’S CHANTRES ARTICLE IX Fonctions des Chantres aux funérailles des enfants. 733. — i. Les Chantres observent, pour la levée du corps, ce qui est indiqué n° 730. Au lieu de réciter l’an­ tienne Si iniquitates et le psaume De profundis, on chante l’antienne Sit nomen Domini, et le psaume Laudate pueri, avec Gloria Patri... 2. En allant à l’église, on chante le psaume Reati imma­ culati, auquel on ajoute, s’il est nécessaire, les psaumes Laudate Dominum de ccelis..., Cantate Domino..., Laudalt Dominum in Sanctis ejus... 3. En entrant dans l’église, les Chantres entonnent, si le Prêtre ne l’entonne pas, l’antienne Hic accipiet, puis, le psaume Domini est terra, que le Clergé continue; après Gloria Patri, etc., on répète l’antienne. On chante ensuite Kyrie eleison..., Pater noster..., les versets et l’oraison. * 4. Après l’oraison, les Chantres entonnent, à défaut du Prêtre, l’antienne Juvenes et virgines, puis le psaume Laudate Dominum de calis, que l’on chante en allant au cimetière. — Si le trajet est long, on peut chanter les psaumes 149 Cantate Domino et 150 Laudate Dominum in Sanctis ejus ; à la fin, on répète l’antienne. 5. Au cimetière, quand le Prêtre a chanté Kyrie eleison, on répond Christe eleison. On répond ensuite aux versets et à l’oraison. Après l’oraison, les Chantres entonnent, si le Prêtre ne l’entonne pas, l’antienne Benedicite Domi­ num, et, en revenant à l’église, on chante le cantique Bene­ dicite omnia opera. On répète ensuite l’antienne. ARTICLE X Fonctions des Chantres le jour de la fête de la Purification. 734. — i. Lorsque le Célébrant a reçu son cierge, les Chantres entonnent l’antienne Lumen ad revelationem, que LE JOITR DE LA l'ÊTE DE LA PURIFICATION 6n3 le Chœur continue. Ils commencent ensuite le cantique Xunc dimittis, et le Chœur répète l’antienne après chaque verset chanté par les Chantres L (?) Si la distribution des cierges n’est pas finie lorsque le Chœur a répété l’antienne après le dernier verset, on reprend le cantique au deuxième verset. On chante Gloria Patri, quand la distribution est terminée 2. b) Les Chantres veillent à ce que, pendant la distribution, il n’y ait point d’interruption dans le chant3. 2. Après la distribution des cierges, ils entonnent l’an­ tienne Exsurge, qui se chante comme l’introït de la Messe4. — On chante cette antienne, même s’il n’y a pas procession. 3. Lorsque le Diacre a chanté Procedamus in pace, le Chœur répond In nomine Christi, Amen. Les Chantres, sans porter leurs cierges, se mettent à la suite du Portecroix et des Acolytes, et chantent, pendant la procession, les antiennes marquées au Missel. 4. En rentrant à l’église ou au chœur, ils chantent le répons Obtulerunt5. ARTICLE XI Fonctions des Chanti’es le mercredi des Cendres. 735. — i. Aussitôt que le Célébrant est arrivé à l’autel, les Chantres entonnent l’antienne Exaudi nos, qui se chante comme l’introït de la Messe °. 2. Lorsque le Célébrant a reçu les cendres, les Chantres entonnent l’antienne Immutemur, que le Chœur con­ tinue ". On chante de même l’antienne Inter vestibulum. Après cette antienne, ils entonnent le répons Emendemus, que le Chœur continue; puis, ils chantent seuls le verset et le Gloria Patri, le Chœur reprenant Attende Domine. 3. Les Chantres veillent à ce que, pendant V imposition des cendres, il n’y ait point d’interruption dans le chant. 1 Wûr., rub. du jour. — 2 Bauklry. — 3 Λί/W., ibid. — 4 Mist., ibid. — 1 Rit.. De Process, in die Purif. — 15 Bauklry. ' Car. Efi.. I. II, < χνιπ. d. 10; cf. Mem. Rit., rub. du jour. 604 A I. OFFICE DES TÉNÈBRES OFFICE DES CHANTRES ARTICLE XII Fonctions des Chantres le dimanche des Rameaux. 736. — i° A l’Avant-Messe. — 1. Aussitôt après l’Aspen sion, les Chantres entonnent l’antienne Hosanna, que k Chœur continue. 2. Après l’épître, ils entonnent le répons Collegers: ou In monte Oliveti, que le Chœur continue. Ils chantent ensuite le verset, et le Chœur reprend Et venient, etc ou Spiritus quidem, etc. 3. On répond, sur le ton férial, aux versets qui précéder/ la préface; puis les Chantres entonnent le Sanctus, égale­ ment sur le ton férial. 737. — 20 Pendant la distribution des rameaux. Lorsque le Célébrant a reçu son rameau, les Chantres commencent l’antienne Pueri Hebrceorum portantes ramos, puis l’antienne Pueri Hebrceorum vestimenta prosternebant. On les répète jusqu’à ce que la distribution soit finie. — Les Chantres veillent à ce que, pendant la distribution, il n’y ait point d’interruption dans le chant.. 738. — 30 A la procession. — 1. Le Diacre ayant chanté Procedamus in pace, le Chœur répond In nomine Christi, Amen. Les Chantres, sans porter leurs rameaux, se mettent à la suite du Porte-croix et des Acolytes, et chantent, pendant la procession, les antiennes marquées au Missel. 2. Lorsque la procession, au retour, est proche de la porte de l’église, quelques Chantres (1) doivent se trouver à l’intérieur, derrière la porte fermée. Quand la procession est arrivée et que le chant a cessé, les Chantres qui sont à l’intérieur chantent, auprès de la porte, la première strophe (1) Si les Chantres sont assez nombreux, ceux qui doivent chanter à l’intérieur restent à Γ église, et ferment la porte dès que la Procession est sortie. Dans le cas contraire, quelques Chantres, quand la Procession arrive près de la porte, entrent à l’église, et, autant que possible, par une autre porte que celle où la Procession doit entrer. 6θ5 de l’hymne Gloria, laus et honor. Le Clergé Payant répétée, ils chantent la strophe suivante, et ainsi de suite. — On peut ne chanter qu’une partie de l’hymne. 3. Quand le chant est terminé et qu’on a ouvert la porte de l’église, les Chantres entonnent le répons Ingrediente Domino, que le Chœur continue; ils chantent le verset, et le Chœur reprend Cum ramis palmarum, etc. ARTICLE XIII Fonctions des Chantres à l’Office des Ténèbres. 739. — i. Aussitôt qu’on a récité à voix basse Pater, Ave, Credo, les Chantres commencent la première antienne, que le Chœur continue. Ils entonnent ensuite le psaume. 2. Les deux Chantres en surplis se conforment à ce qui est indiqué pour les Matines des morts (1). Ils entonnent eux-mêmes toutes les antiennes 1 (2). A la fin des psaumes, on ne dit pas Gloria Patri ; on fait une légère inflexion de voix, ou bien on ralentit un peu le chant des dernières paroles. 3. Après la répétition de l’antienne du Benedictus, les Chantres entonnent Christus factus est. Après cette antienne et la récitation à voix basse du Pater noster, le Chœur psal­ modie le psaume Miserere mei Deus'-. ARTICLE XIV Fonctions des Chantres le Jeudi Saint. 740. — T. Au commencement de la procession, les Chantres se mettent à la suite du Porte-croix et des Aco(1) Voir ci-dessus n° 728. (2) On pourrait, ce semble, conserver, là où il existe, l’usage de faire préentonner les antiennes par les Chantres aux membres du Clergé. Toutefois, la pratique que nous indiquons ci-dessus est plus conforme »u Cérémonial des Evêques (1. II, c. xxu, n. 6). ' Martinucci. Wapclhorst. — obl ici·: oes chantres ήο6 - I lytes, et entonnent l’hymne Pange lingua, que le Chai: | continue. Ils ont soin de ne pas chanter, pendant la pro­ cession, la strophe Tantum ergo. Si le chemin à parcoure était long, ils pourraient reprendre à la strophe ilatus. 2. Après les Vêpres, quand le Célébrant est arrivé ■ l’autel et a commencé l’antienne Diviserunt, les Chantala continuent; puis ils commencent le psaume Deus, Dtiiï meus, respice in me, que le Chœur continue; après le psaume, ils répètent l’antienne 1. 3. Au lavement des pieds, après le chant de l’évangile, les Chantres chantent les antiennes et les versets marquédans le Missel et dans les livres de chant autorisés. ARTICLE XV Fonctions des Chantres le Vendredi Saint. 741. — i. Après la première leçon, les Chantres com­ I I. S.XMl-.in SAIM 607 les versets des improperes, et, après chaque verset, le Chœur répète Popule meus jusqu’à responde mihi inclusi­ vement; — <■/) L’antienne Crucem luam et le verset Deus misereatur se chantent comme l’introït de la Messe; — <■) On chante ensuite la strophe Crux fidelis, puis l’hymne Pange lingua gloriosi lauream certaminis ; après la première strophe, on reprend Crux fidelis jusqu’à Dulce lignum, exclusivement; après la seconde, on reprend Dulce lignum, et ainsi de suite L 4. Les Chantres se joignent au cortège, se plaçant derrière la Croix. Quand on se met en marche pour revenir de la chapelle du reposoir, ils entonnent l’hymne Vexilla Regis prodeunt, que le Chœur continue pendant la pro• O cession -. ARTICLE XVI Fonctions des Chantres le Samedi Saint. mencent le trait Domine audivi ; et, après la seconde, le trait Eripe me. 2. Pendant l’adoration de la Croix, ils chantent les impropères et l'hymne qui suit, jusqu’à ce que l’adoration soit terminée. Il n’est pas nécessaire de chanter tout, mais le chant doit durer pendant toute l’adoration 2. 3. Pour le chant des impropères et de l’hymne, on observe ce qui suit : a) Deux Chantres chantent les deux versets Popule meus et Quia eduxi te de terra 3. Le premier côté du Chœur chante Agios o Theos, et le second répond Sanctus Deus ; le premier chante Agios ischyros, le second Sanctus fortis ; le premier chante Agios athanatos, eleison imas, le second Sanctus immortalis, miserere nobis ; — b) Deux Chantres chantent ensuite le verset Quia eduxi te per deser­ tum ; le premier et le second Chœur chantent, comme la première fois, Agios, etc., et ainsi de suite; — c) Ensuite, deux Chantres, de chaque côté, chantent à tour de rôle 742. — i° Avant la Messe. — i. Les Chantres se joignent à la procession qui se rend à la porte de l’église où doit se faire la bénédiction du feu nouveau. En allant à l’autel, quand le Diacre chante Lumen Christi, on répond Deo O«ratias 3. 2. Après la quatrième prophétie, ils chantent le trait Cantemus Domino; après la huitième, le trait Vinea facta est, et, après la onzième, le trait Attende ccelum. 3. Si l’église a des fonts baptismaux, les Chantres se mettent à la suite du Porte-croix quand on part en pro­ cession; en allant aux fonts, ils chantent le trait Sicut cervus4 ; quand la bénédiction des fonts est terminée, deux Chantres commencent les litanies, que l’on continue en allant au chœur : ils chantent chaque invocation en entier, et le Clergé répète en entier chaque invocation. En arri­ vant, les deux Chantres s’agenouillent au milieu du chœur, devant un tabouret, et continuent les litanies. 1 Merati. Martinucci et autres. — 2 Miss., rub. du jour. — 3 Castaldi. 1 Miss.. rub. du jour. — *' Miss.. rub. du jour. —3 Wûr., ibid. — 4 V£tj,. ibid. fl Γ» )8 OFFICE η ES CHANTRES <>>·Ι·Ι(.Ι 4. S’il n’y a pas de fonts baptismaux, deux Chantre-, placés comme il vient d’être dit, commencent les litaniis aussitôt que le Célébrant s’est prosterné sur les degré de l’autel, après l’oraison qui suit la douzième prophétie I I ' àl 743. — 2° A la Messe. — i. Les litanies terminées, i après Christe exaudi nos, les Chantres commencent sans interruption le Kyrie eleison solennel de la Messe. 2. Après l’épître, le Célébrant chante trois fois Alleluia, en élevant le ton chaque fois. Le Chœur répète chaque fois Alléluia, sur le même ton que le Célébrant 2. On ne chante ni offertoire ni Agnus Dei3. 3. Quand le Célébrant a pris le Précieux-Sang, les Chantres entonnent l’antienne des Vêpres, Alleluia, etc., puis le psaume Laudate Dominum, et on répète l’antienne Le Célébrant ayant entonné Vespere autem sabbati, on continue l’antienne, et on chante Magnificat, puis on répète l’antienne. 4. Après Ite Missa est, on ajoute deux Alleluia à Dto yratias. ARTICLE XVII Fonctions des Chantres le jour de la Fête-Dieu. 744. — i. Au commencement de la procession, les Chantres se mettent à la suite du Porte-croix et des Acolytes, ct entonnent l’hymne Pange lingua, que le Chœur continue. Ils entonnent de même successivement les autres hymnes marquées au Rituel4. 2. Si la procession s’arrête à un reposoir et si l’on y donne la bénédiction, les Chantres entonnent Tantum ergo, puis chantent le verset Panem de calo avec Alleluia. 3. Lorsque la procession est de retour à l’église, on chante Tantum ergo, etc., ct le verset avec Alleluia. 1 Mcrat» et autres. —2 Cter. Ep., I. I. c. xxvn. n. 25. —3 Afin., ibid. — 4 Rit Rom., De Process, tn festo Smi Corn. Christi. DES CHAI'IlRS 'Km j CHAPITRE VI OFFICE DES CHAPIERS. 745. — Observations et règles générales. - i. Les Chapiers ont à remplir leur office seulement aux Vêpres et aux Laudes solennelles. Ils ne font pas fonction de Chantres, deux Clercs en surplis étant chargés de ce soin. 2. Si le Saint-Sacrement n’est pas à l’autel, les Chapiers saluent la croix par une inclination profonde lorsqu'ils la saluent conjointement avec l’Officiant; en dehors de ce cas, ils la saluent toujours par une génuflexion. Toutes les fois qu’ils doivent faire la génuflexion, ils la font sur le pavé. 3. Si l’Officiant est à la banquette, les deux premiers Chapiers peuvent se tenir à scs côtés : les autres se placent au chœur. Les Chapiers peuvent aussi se placer tous au chœur. · 4. Si deux Chapiers restent à la banquette, le premier est chargé de présenter la barrette à l’Officiant et de la recevoir de lui, avec les baisers d’usage, chaque fois qu'il y a lieu; il soutient aussi le bord de la chape quand l’Officiant fait le signe de la croix à Deus in adjutorium et à Magnificat. ARTICLE PREMIER Fonctions des Chapters aux Vêpres solennelles lorsqu’ils sont seulement deux. 746. — i° Commencement de l’Office. — i. Les Chapiers s’étant revêtus du surplis, prennent leur chape, aidés par les Acolytes, et se placent aux côtés de l’Officiant. Au signe du Cérémoniaire, ils saluent la croix de la sacristie, puis l’Officiant, se couvrent, et accompagnent l’Officiant, le premier à sa droite et le second à sa gauche, en soutenant les bords de sa chape. CÉRÉMONIAL. 11. 39 .1:·; •ψ · bio Oi l· ICE DES CHAPIERS 2. En entrant dans l’église, ils se découvrent, prennent de l’eau bénite, et le premier en présente à l’Officiant; ils se couvrent après s’être signés, et se découvrent en arrivant au chœur. A l’autel, ils font la génuflexion, ou l’inclination profonde si le Saint-Sacrement n’est pas à l’autel, et s’agenouillent aux côtés de l’Officiant sur le plus bas degré, pour dire Aperi, etc. 3. Au signal du Cérémoniaire, ils se lèvent, font de nouveau les révérences convenables à l’autel, saluent le Chœur en commençant par le côté opposé à celui où ils vont se rendre, accompagnent l’Officiant à son siège, et se placent à ses côtés, un peu en avant de lui, tournés l’un vers l’autre. 4. A Gloria Patri, etc., ils s’inclinent vers l’autel. A Sicut erat, le premier se place devant l’Officiant et lui annonce, au moment voulu, la première antienne. Quand elle est entonnée, les deux Chapiers saluent l’Officiant et se rendent à leurs sièges. S’ils vont au chœur, ils font la génuflexion devant l’autel, et se saluent mutuellement avant de se séparer. Ils s’asseyent et sc couvrent, lorsque l’Officiant s’est assis et couvert. 747. — 20 Capitule et Hymne. — 1. A la reprise de l’antienne du cinquième psaume, les Chapiers vont devant l'Ofliciant, le saluent, et se placent comme au commen­ cement. — S’ils ont pris place au chœur, ils font la génu­ flexion en passant devant l’autel. 2. Après le capitule, le premier Chapier se place devant l’Officiant, le salue, et, quand on a répondu Deo gratias, il lui préentonne l’hymne. L’Officiant l’ayant entonnée, les deux Chapiers le saluent et vont à leurs sièges, où ils restent debout. — S’ils vont au chœur, ils observent ce qui est dit n° 746, 4. Nota. — Si l’on chante Veni Creator ou Ave maris stella, ils se mettent à genoux après l’intonation jusqu’à la fin de la première strophe. 3. Pendant qu’on répond au verset, le premier Chapier sc place devant l’Officiant, le salue, lui annonce l’antienne | AI X VEPRES SOLEAM.LU.S QI AND ILS SONT DEI X <>J I de Magnificat, le salue à nouveau et retourne à sa place. S’il est placé au chœur, il fait la génuflexion chaque fois qu’il passe devant l’autel. Les deux Chapiers s’asseyent et se couvrent, si l’Office est double. 4. A l’intonation du Magnificat, ils se lèvent, font le signe de la croix, déposent leur barrette et leur livre, et accompagnent l’Officiant devant l’autel, relevant les bords de sa chape, et saluant le Chœur avec lui en commençant par le côté de l’épître. S’ils sont au chœur, ils se rendent à l’autel en même temps que l’Officiant et se placent à ses côtes. 748. — 3° Magnificat. — 1. Arrivés au bas des degrés, ils font la révérence convenable avec l’Officiant, et montent à l’autel avec lui. Après que l’Officiant a baisé l’autel, le premier Chapier reçoit la navette, et présente la cuiller avec les baisers ordinaires, en disant Benedicite, Pater reverende, le second relevant le bord droit de la chape de l’Officiant. L’encens étant béni, le premier Chapier reçoit la cuiller avec baisers, rend la navette, reçoit l’encensoir, et le donne à l’Officiant avec baisers. 2. Pendant l’encensement, les deux Chapiers accom­ pagnent l’Officiant, en tenant les bords de sa chape; ils font les mêmes révérences que lui, et peuvent réciter le i Magnificat alternativement avec lui. 3. L’encensement terminé, le premier Chapier reçoit de l’Officiant l'encensoir, avec les baisers d’usage, et le donne au Thuriféraire; puis ils retournent au milieu, font l’inclination à la croix, descendent au bas de l’autel, V font la révérence convenable, saluent le Chœur en cornmençant par le côté opposé à celui où ils vont se rendre, et accompagnent l’Officiant à son siège. Le premier Chapier se place devant l’Officiant, reçoit du Thuriféraire l’encensoir, ct encense l’Officiant de trois coups doubles, lui faisant, avec le second Chapier, une inclination profonde avant et après. I 4. 11 rend ensuite l’encensoir au Thuriféraire, et les deux I 9 612 οιίίι:ι: di s chapiers Chapiers vont à leurs sièges comme au commencement (cf. n° 746, 4). Quand on répète l’antienne de Magnifiai. ils s’asseyent et se couvrent, après que l’Officiant s’est assis. — Ils sont encensés après les Chanoines, mais avant les autres membres du Clergé (voir t. 1, n° 353, note 1). 749. — 4° Conclusion de l’Office. — i. Vers la finde l’antienne de Magnificat, les Chapter^ vont devant l’Officiant (faisant la génuflexion s’ils passent devant l’autel), sc placent comme au commencement, et y demeurent jusqu’après Fidelium anima, etc. ‘ s 2. Si l’on dit ou chante l’antienne finale à la Sainte Vierge, ils restent près de l’Officiant, debout ou à genoux selon le temps; si l’on doit s’agenouiller, ils restent à genoux pendant que l’Officiant est debout pour l’oraison. 3. Ils accompagnent ensuite l’Officiant devant l’autel, y font avec lui la révérence convenable, et, après avoir salué le Chœur en commençant par le côté le plus digne, ils retournent à la sacristie comme ils en sont venus; puis, ayant salué la croix et l’Officiant, ils déposent leur chape ARTICLE II Fonctions des Chapiers aux Vêpres solennelles quand ils sont quatre ou six. 750. — iü Commencement de l’Office. i. Les Chapiers, s’étant revêtus du surplis, prennent la chape, aidés par les Acolytes; les deux premiers se placent aux côtés de l’Officiant, et les autres, de chaque côté sur la même ligne, ou en arrière deux à deux. Ayant salué la croix de la sacristie et l’Officiant, ils se couvrent, et, les mains jointes, se rendent à l’autel deux à deux, les deux plus dignes étant aux côtés de l’Officiant et relevant les bords de sa chape. * J 2. Tous se découvrent pour prendre l'eau bénite, et le premier en présente à l’Officiant. En entrant au chœur, ils \I X VÊPRES SOLI NNT.LLI S QI AN1» ILS SONT QIATRI OH SIX 6/3 se découvrent; le premier reçoit avec les baisers ordinaires la barrette de l’Officiant et la remet au Cérémoniaire; arrivés à l’autel, ils font l’inclination profonde, ou la génu­ flexion si le Saint-Sacrement s’y trouve, et s’agenouillent tous sur le plus bas degré pour dire Aperi, etc. 3. La prière achevée, ils se lèvent, au signe du Céré­ moniaire, font la révérence convenable à l’autel, saluent le Chœur en commençant par le côté opposé à celui où ils vont se rendre, accompagnent l’Officiant à sa place, et se tiennent devant lui : tous sur la même ligne, ou des deux côtés sur deux rangs les uns vis-à-vis des autres. 4. Pendant le Gloria Patri, tous s'inclinent vers l’autel. A Sicut erat, le premier se place devant l’Officiant, et lui annonce, au moment voulu, la première antienne. Quand elle est entonnée, tous saluent l’Officiant et se rendent à leurs sièges : ceux qui se rendent au chœur, font la génu­ flexion devant l’autel, et se saluent mutuellement avant de se séparer. Tous s’asseyent et se couvrent lorsque, le premier psaume étant entonné, l’Officiant s'est assis et couvert. 5. Après chaque psaume, pendant qu’on répète l’antienne, le dernier Chapier va préentonner l’antienne suivante à l’un des Ecclésiastiques présents au chœur, en commen­ çant par le plus digne, et en faisant la génuflexion chaque fois qu’il passe devant l’autel. Il salue, à son départ et à son retour, les autres Chapiers qui sont au chœur avec lui; ceux-ci se découvrent, se lèvent, et demeurent debout jusqu’à son retour à sa place 751. — 2° Capitule et Hymne. — i. Pendant qu’on répète l’antienne du cinquième psaume, tous les Chapiers se rendent devant l’Officiant qu’ils saluent en arrivant : ceux qui sont placés au chœur font la génuflexion en passant devant l’autel. 2. Après le capitule, le premier annonce l'hymne à l’Officiant. Quand elle est entonnée, tous saluent l’Officiant, 1 Car. Ep.. I. 11. c. ni. n. S; 1. 1. c. will. n. S. OFFICE DES CHAPIERS retournent à leurs sièges comme il est dit n° 750, 4, et restent debout. ; Nota. — Si l’on chante Veni Creator ou Ave mari· stella, ils s’agenouillent à la place où ils se trouvent, tournés vers la croix de l’autel, ct restent à genoux jusqu’à la fin de la première strophe. ’ 3. X’ers la fin de l’hymne, les deux derniers Chapiers I vont devant l’autel au milieu du chœur, font la génu­ flexion et chantent le verset; puis ils font à nouveau h génuflexion, se saluent et retournent à leur place. 4. Pendant qu’on répond au verset, le premier Chapier va devant l’Officiant, faisant la génuflexion s’il passe devant l’autel; le répons terminé, il annonce l’antienne de Magnificat1. Quand l’antienne a été entonnée, il retourne à son siège avec les révérences convenables; tous s’asseyent et se couvrent pendant l’antienne. 752. — 30 Magnificat. — 1. A l’intonation du Magni­ ficat, tous les Chapters se lèvent, font le signe de croix, déposent sur leurs sièges leur barrette et leur livre, ct, les mains jointes, se rendent devant l’autel de manière que l’Officiant sc trouve au milieu d’eux en y arrivant. — Si les deux premiers Chapiers sont à la banquette, ils accompagnent l’Officiant devant l'autel, relevant les bords de sa chape ct saluant avec lui le Chœur en commençant par le côté de l’épître 2. 2. Après que tous ont fait la révérence convenable, les deux premiers montent avec l’Officiant à l’autel, et observent, pour l’encensement, ce qui est dit au n° 748, 1-4. Les autres restent au bas des degrés. 3. L’encensement terminé, tous font la révérence à l’autel, saluent le Chœur en commençant par le côté oppose à celui où ils vont se rendre, accompagnent l’Officiant à sa place, et se tiennent devant lui. Le premier Chapier encense l’Officiant de trois coups doubles, lui faisant, conjointement avec les autres Chapiers, une inclination 1 C.t l. II. c ΠΪ. n. 10. —2 Ibid. \ΓΧ VÊPRES SOLENNELLES QUAND ILS SONT QUATRE OE SIX ôf 5 profonde avant et après; il rend ensuite l’encensoir au Thuriféraire, et tous retournent à leurs sièges, comme il est dit au n° 750, 4. 4. Le dernier Chapter, arrivé à sa place, reçoit du Thuri­ féraire l’encensoir, ct fait l’encensement du Clergé et des Chapters. Il encense les Chapters après les Chanoines, mais avant les autres membres du Clergé, chacun de deux coups doubles avec inclination avant et après. Après l’encensement du Clergé, il est encensé à sa place et de la même manière, par le Thuriféraire. 753. — 40 Conclusion de l’Office. — 1. Pendant la répétition de l’antienne du Magnificat, tous se rendent devant l’Officiant qu’ils saluent en arrivant : ceux qui sont placés au chœur font la génuflexion en passant devant l’autel. 2. Pendant la conclusion de l’oraison, les deux derniers vont devant l’autel, au milieu du chœur, et font la génu­ flexion; ils chantent les versets s’il y a des mémoires, et, quand il en est temps, le Benedicamus Domino; puis ils font la génuflexion, se saluent et retournent devant l’Officiant. 3. L’Officiant ayant chanté Fidelium anima, etc., les Chapters restent devant lui pendant l’antienne finale à la Sainte Vierge si on la dit, debout ou à genoux suivant le temps; s’ils sont à genoux, ils restent ainsi même quand l’Officiant se lève pour l’oraison. Ils l'accompagnent ensuite à l’autel, y font la révérence convenable, ct, après avoir salué le Chœur en commençant par le côté le plus digne, ils retournent à la sacristie comme ils en sont venus, saluent la croix et l’Officiant, puis quittent la chape. 754. Nota. - Si l’on encense un ou plusieurs autels outre celui du chœur, les Chapters observent ce qui suit : i. Au commencement du Magnificat, tous, barrette en mains, ayant rejoint l’Officiant devant l'autel, y font la révé­ rence convenable, saluent le Chœur, et se rendent devant l’autel à encenser, de la même manière qu'ils sont venus » ■ 616 OFFICE DES CH VPIERS de la sacristie. Ils se couvrent après être sortis du chœur. 2. En arrivant à Γ autel, ils se découvrent, font la révé­ rence convenable, et observent ce qui est dit pour l’encensemcùt de l’autel du chœur. — On ne bénit l’encens qu’au premier autel. 3. Au retour, ils sc découvrent en entrant au chœur, saluent le Clergé, se rendent à l’autel (que l’on encense si on ne l’a pas déjà fait), et accompagnent l’Officiant à sa place, observant ce qui a été dit plus haut. MX VÊPIIES SOLENNELLES SUIVIES DE L\ IM NÎ hlCTIOX (ilj 756. — 2Ü Aux Vêpres suivies de la bénédiction du Saint-Sacrement. — 1. Si les Vêpres sont suivies immé­ diatement de la bénédiction du Saint-Sacrement, tous les Chapiers y assistent, à genoux sur le plus bas degré de l’autel. 2. Quand il y a lieu de mettre l’encens, les deux pre­ miers font une inclination médiocre et se lèvent avec l’Offi­ ciant; le premier présente la navette sans baisers, tandis que le second tient le bord droit de la chape. Le premier présente et reçoit l’encensoir, les deux soutiennent la chape de l’Officiant pendant l’encensement, et tous font une profonde inclination de tête avant et après. 3. Les deux premiers, à genoux, soutiennent le livre pendant l’oraison; ils montent ensuite à l’autel avec l’Officiant, et s’arrêtent sur le degré au-dessous du marchepied, s’agenouillent sur le bord, et soutiennent les côtés de la chape pendant la bénédiction. Quand la bénédiction est donnée, ils descendent avec l’Officiant, en s’écartant un peu pour ne pas tourner le dos au Saint-Sacrement. I 1 ARTICLE III Fonctions des Chapiers aux Vêpres solennelles célébrées devant le Saint-Sacrement exposé ou immédiatement suivies de la Bénédiction. 755. — i° Aux Vêpres devant le Saint-Sacrement exposé. — i. Les Chapiers ne saluent pas le Chœur. En se rendant à l’autel, ils se découvrent dès qu'ils sont en vue du Saint-Sacrement; et, en partant du chœur, à la fin, ils se couvrent au même endroit. 2. Ils font la génuflexion à deux genoux : en arrivant à l’autel; en quittant l’autel après Aperi; en y arrivant au Magnificat ; en le quittant après l’encensement; et en par­ tant à la fin des Vêpres. Dans toutes les autres circonstances, ils font la génuflexion d’un seul genou. 3. Le premier Chapier, ou le Cérémoniaire, omet tous les baisers. 4. Au Magnificat, quand l’Officiant a mis l’encens, les deux premiers Chapiers descendent du marchepied avec lui, en s’écartant un peu pour ne pas tourner le dos au Saint-Sacrement, et s’agenouillent sur le bord du mar­ chepied; le premier donne alors l’encensoir à l’Officiant. Pendant que l’Officiant encense le Saint-Sacrement, les deux Chapiers soutiennent la chape, faisant avec lui une profonde inclination de tête avant et après; puis ils montent sur le marchepied, font la génuflexion, et l’encensement de l’autel a lieu comme à l’ordinaire. Yk I r _ ■ Oï l· ICE DI DEUXIÈME PARTIE FONCTIONS SPÉCIALES A CHACUN DES MINISTRES SACRÉS. CHAPITRE VII OFFICE DU SOUS-DIACRE. ARTICLE PREMIER Observations et règles générales. 757. — i° Tenue des mains. — Lorsqu’il n’a pas les mains occupées, le Sous-Diacre les tient jointes. Toutes les fois qu’une main est occupée, il pose l’autre sur la poi­ trine; jamais il ne pose les mains sur l’autel. 758. — 2° Sa place. — La place habituelle du SousDiacre, quand il n’est pas au côté du Célébrant ou occupe ailleurs, est derrière le Célébrant et le Diacre, à une distance convenable \ et au bas des degrés, quel que soit le nombre des degrés de l’autel. 759. — 3« Révérences à faire. — i. S’il n’est pas Cha­ noine, le Sous-Diacre salue la croix de l’autel par une génuflexion, quand même le Saint-Sacrement ne serait pas dans le tabernacle. 2. Il fait la génuflexion sur le pavé en arrivant à l'autel 1 Car. Ep., 1. H, c. vin, n. 63. SOCS-blACKl pour la première fois, et en le quittant pour la dernière; pendant la Messe, il la fait sur le plus bas degré. 3. — I. Quand le Saint-Sacrement n'est pas sur l'autel, c’est-à-dire depuis le commencement de la Messe jusqu’à la consécration et depuis la communion jusqu’à la fin, il fait la génuflexion au milieu de l'autel·: i) lorsqu’il y arrive d’un lieu hors de l’autel; — 2) lorsqu’il y passe pour se rendre d’un côté de l’autel à l’autre; — 3) lorsqu’il en part pour se rendre à un lieu hors de l’autel. Il ne la . fait donc pas en se rendant d’un côté de l’autel au milieu, ni en montant du milieu aux côtés du Célébrant, et vice versa. Il la fait pourtant à l’offertoire, en arrivant derrière le Célébrant, après avoir reçu la patène. II. Quand le Saint-Sacrement est sur l'autel, c’est-à-dire depuis l’élévation jusqu’à la communion, il fait la génu­ flexion : 1) en partant et en arrivant, et non au milieu, lorsqu’il se rend d’un côté de l’autel à l’autre; — 2) en partant, et non en arrivant, lorsqu'il se rend d’un côté de l’autel au milieu, derrière le Célébrant, et vice versa1. 4. Quand il est à côte du Célébrant, et quand celui-ci fait la génuflexion, le Sous-Diacre la fait en même temps que lui, et lui met la main droite sous le coude; mais quand il tient la chasuble pendant l’encensement, il ne cesse pas de la tenir pendant la génuflexion, et ne met pas la main sous le coude. ' 5. Lorsqu’il fait avec un autre Ministre une révérence ou une action, ce doit être avec ensemble et uniformité. 760. — 40 Prières à réciter et gestes à faire avec le Célébrant. — 1. Le Sous-Diacre récite avec le Célébrant le Gloria in excelsis, le Credo, le Sanctus, et Γ Agnus Dei2. 2. Il doit faire les mêmes inclinations et les mêmes signes de croix que le Célébrant, se frapper la poitrine en même temps que lui, quand le Célébrant chante ou parle à voix intelligible (clara aut submissa voce), savoir : pendant les prières de la Confession, l’introït, les oraisons, le Gloria, * S. R C.. n. 4027. — s Rit. celrb. Mist., tit. IV. n. 7! tit. VI. η. 5 tit. Vil. η. 11 ; tit. x. d. 8. I 620 OFFICE 1)1' SOUS-DIACRE I \ W 1 l’épître, le graduel, l’évangile, le Credo, la préface, le Sanclm, le Benedictus \ et V Agnus T)ei. 761. — 50 A la banquette. — 1. Toutes les fois que le Sous-Diacre quitte le milieu de l'autel pour aller s’asseoir, il fait d’abord la génuflexion à la gauche du Célébrant, puis il va directement avec lui à la banquette, Si, du coin de l'épître, il se rend à la banquette, il ne fait aucune inclination. 2. Lorsque le Célébrant s’assied, il élève la partie posté­ rieure de la chasuble, et, quand le Diacre a présenté au Célébrant la barrette, il prend la sienne, fait une inclination au Célébrant, puis s’assied et se couvre. 3. Pendant qu'il est assis, il tient les mains étendues sur ses genoux, par-dessus la tunique, et suit les règles du Chœur pour se découvrir. Lorsqu'il doit revenir à l’autel, il se découvre en même temps que le Diacre, se lève, salue le Célébrant, et met sa barrette sur la banquette, si ΓAcolyte ne la reçoit pas. 4. En retournant à l’autel, il salue le Chœur, d’abord du côté de l’épître, puis, après quelques pas, du côté de l’évangile, demeurant toujours à la gauche du Célébrant2. En arrivant, il fait la génuflexion sur le plus bas degré. Pendant que le Célébrant monte à l’autel, il lui soulève le bas des vêtements : ce qu’il fait c# restant à sa place, s’il ne doit pas monter lui-même. ARTICLE II Fonctions du Sous-Diacre à la Messe solennelle. 762. — i° Préparation à la Messe. — 1. Le Sous-Diacre fera bien de se recueillir un instant pour demander à Dieu la grâce de s’acquitter dignement de son auguste fonction. A la sacristie, il cherche et marque dans le Missel l’épître du jour, et a soin de lire attentivement ce qu’il doit chanter(l)· (j) Voir à la fin de ce tome les règles concernant le chant de l’cpitrc. S. R. C., n. 4057. ad 5. - - 2 Car. Ep., 1. 11, c. 111, n. 10; c. XXX, n. a γ . ' I I l. \ MESSI. SOL! XXTl.LI Il sc lave ensuite les mains, prépare le calice si d’autres ne sont pas chargés de ce soin, et se revêt des ornements; il est louable de réciter en même temps les prières (1). 2. Prenant Vamict par les extrémités où sont les cordons, il baise la croix qui est au milieu, le pose sur sa tête en faisant tourner sa main droite, et l’abaisse sur son cou de manière à couvrir le col de sa soutane; après avoir croisé les cordons sur la poitrine, il les fait passer sous les bras, les ramène par-devant et les attache ’. Il se revêt de Y aube, sans la baiser : il passe d’abord la tête, puis le bras droit, ensuite le bras gauche, et l’ajuste convenablement-. Il se ceint du cordon, et dispose l’aube de manière qu'elle tombe également de tous côtés 3. Il prend la tunique, ou la chasuble pliée, selon le temps 4, et enfin le manipule. 11 est aidé par le second Acolyte. 3. Si c’est l’usage, il aide le Célébrant à se revêtir des ornements; dans ce cas, il prend le manipule seulement lorsque le Célébrant est revêtu de la chasuble. (Il fait de même pour la chasuble pliée, si l’on s’en sert.) Quand le Célébrant s’est couvert de la barrette, il se couvre luimême. 4. S’il doit y avoir Aspersion de l’eau bénite, le SousDiacre observe ce qui est dit ci-après, art. III. (t) Ces prières sont. : Cum lavat manus : Da, Domine, virtutem manibus meis ad abster­ gendam omnem maculam : ut sine pollutione mentis et corporis valeam tibi servire. Ad amictum, dum ponitur super caput : Impone, Domine, capiti meo galeam salutis, ad expugnandos diabolicos incursus. Ab albam, cum ea induitur : Dealba me. Domine,et munda cor meum : ut in sanguine Agni dealbatus, gaudiis perfruar sempiternis. Ad cingulum, dum sc cingit : l’ræcingv me, Domine, cingulo puri­ tatis, et exstingue in lumbis meis humorem libidinis : ut maneat in nic virtus continenti® et castitatis. Ad tunicam : Tunica jucunditatis et indumento lætitiæ induat me Dominus. Ad manipulum, dum imponitur brachio sinistro: Merear, Domine, portare manipulum lictus et doloris : ut cum exultntione recipiam incrccdem laboris. 1 Rit. celeb. Miss., tit. î. n. 3. — 2 Ibid. —3 Ibid. — 1 Rub. gen. Miss., tit. XIX, n. 5. 6'22 OFFICE ni SOUS-DIACRE ''"«j 763. — 2° Sortie de la sacristie. — i. Au signe du Cérémoniaire, 1c Sous-Diacre se découvre, descend sur le pavé s’il y a un degré, salue la croix de la sacristie par une inclination profonde et le Célébrant par une incli­ nation médiocre, se couvre, et se rend au chœur, les mains jointes, devant le Diacre. Quand le Cérémoniaire lui présente l’eau bénite, il se découvre, fait passer sa bar­ rette dans la main gauche, fait le signe de croix, et, s’il y a encore un trajet suffisant, il se couvre de nouveau. 2. En allant à l’autel, s’il y a lieu de faire quelqu’une des révérences prescrites au t. I, n° 543, il la fait à la gauche du Célébrant. — Si on traverse le chœur, le Clergé y étant déjà assemblé, il donne sa barrette au Cérémoniaire à l’entrée du chœur, se place à la gauche du Célébrant, salue le Chœur avec les autres Ministres, et monte décou­ vert. 764. — 3° Prières au bas de l’autel. — i. En arrivant au pied de l’autel, le Sous-Diacre se découvre, se retire à la gauche du Célébrant 1, donne sa barrette au Céré­ moniaire, et fait la génuflexion. 2. Il répond avec le Diacre aux prières de la Confession, fait les signes de croix, et s’incline comme le Célébrant; toutefois, pendant que celui-ci dit le Confiteor, le SousDiacre se tient droit et ne se frappe point la poitrine. En disant Misereatur tui, etc., il s’incline médiocrement vers le Célébrant; puis, en récitant le Confiteor, il s’incline profondément vers l’autel, et, sans se redresser, se tourne un peu vers le Célébrant aux mots et tihi Pater, et te Pater. 11 se relève quand le Célébrant dit Indulgentiam, et s’incline médiocrement depuis Deus tu conversus jusqu’à Oremus inclusivement 2. 765. — 4° Encensement, Introït, Kyrie. — i. Le Sous-Diacre monte à l’autel avec le Célébrant, en lui relevant de la main droite le bas des vêtements, et tenant 1 Rit celcb. Miss., tu. il. n. 5. —2 CTrr. £’/>., 1 H, c. vin. n. 30 et 31; Rit. ccleb. Miss., üt. il, n. 9. Λ LA MESSE SOLENNELLE 6i3 la gauche étendue appuyée sur la poitrine. Lorsque le Célébrant baise l’autel, il ne fait pas la génuflexion; il se tient à la droite du Célébrant pendant la bénédiction de l’encens; apres quoi, il revient à sa gauche, prend la partie postérieure de la chasuble vers l’épaule, et la soutient pendant Γencensement; il fait la génuflexion toutes les fois que le Célébrant la fait, et même, si le Saint-Sacrement n’est pas dans le tabernacle, quand le Célébrant ne fait que l’inclination h 2. Lorsque le Célébrant rend l’encensoir au Diacre, le Sous-Diacre descend directement sur le pavé au coin de l’épître; il se tient à gauche du Diacre, en face du Célé­ brant, pendant que celui-ci est encensé, faisant avec le Diacre une inclination profonde avant et après. 3. 11 se met ensuite à la droite du Diacre, un degré plus bas que lui, de manière à former un arc de cercle avec le Célébrant et le Diacre qui est à la droite du Célé­ brant2. 11 fait le signe de croix au commencement de l’in­ troït, répond au Kyrie, et demeure au même lieu. Au chant du dernier Kyrie, il se rend au milieu de l’autel avec le Diacre, et se tient sur le pavé. — Si le Célébrant va s’asseoir, il l’accompagnc à la banquette; au dernier Kyrie, il revient à l’autel et, après avoir fait la génuflexion, reste derrière le Diacre, au bas des degrés 3. 766. — 50 Gloria, Collecte. — 1. Lorsque le Célébrant I entonne le Gloria, il incline la tête au mot Deo ; puis, sans faire la génuflexion, il monte à la gauche du Célébrant en même temps que le Diacre monte à la droite, et con­ tinue l’hymne avec eux4. 11 fait les memes inclinations que le Célébrant, et le signe de croix à la fin. 1 2. Après la récitation du Gloria, il fait la génuflexion avec le Diacre, et se rend à la banquette, marchant à la droite du Célébrant. S’il est en chemin lorsqu’on chante un verset pendant lequel on doit s'incliner, il se retourne et s’incline vers l’autel. Étant assis, il se découvre et s’in! 1 Rit. celeb. Miss., lit. iv, n. 7· —3 Ibid. — 3 Ibid. iv, n. 7: S. R. C.. n. 3248, ad s. * Rit. edeb. Miss., tit. (H H GE l>l A LA MESSE SOLENNELLE cline au signe du Cérémoniaire. Lorsqu’on chante CumSantto Spiritu, il se découvre et retourne à l’autel, où il fait h génuflexion, et reste au bas des degrés, derrière le Diaar. 3. Quand le Célébrant a chanté Dominus vobisewn. le Sous-Diacre, sans faire aucune révérence, suit le Diacre ’ au côté de l’épître, se tenant toujours derrière lui. Pendam ( les oraisons, il fait les mêmes inclinations que le Célébrant. Nota. — Quand on doit dire Flectamus genua, le Diacre chante ces paroles en faisant la génuflexion; le Sous-Diacre la fait en même temps, puis se relève le premier en chantant Levate l. 767. — 6° Chant de l’épître. — i. Pendant la dernière oraison, le Sous-Diacre reçoit des deux mains, avec une inclination avant et après, le livre des épîtres, que lui présente le Cérémoniaire ou un Acolyte. Il le tient devam sa poitrine, la tranche dans la main gauche. A ces mots Jesum Christum, il incline la tête vers la croix en même temps que le Cérémoniairc ou l’Acolyte (ou, si ces mots ne sont pas dans la conclusion, dès le début de la conclu­ sion et sans incliner la tête), il le suit au milieu de l’autel, fait avec lui la génuflexion et les saints au Chœur, en commençant par le côté de l’évangile, et se rend au lieu où l’on a coutume de chanter l’épître; il chante l’épître, enant lui-même le livre2. Nota i°. — L’épître se chante ordinairement à peu près au lieu où le Sous-Diacre se tient pendant les oraisons; si c’est la coutume de la chanter à Vambon, ou de poser le livre sur un pupitre, on peut la conserver3. Nota 2°. — Si, dans l’épître, on lit ces paroles : in nomine Jesu omne genu flectatur, le Sous-Diacre fléchit le genou, et reste ainsi jusqu’après le mot infernorum L 2. Ayant achevé l’épître, il ferme le livre et, le portam comme auparavant, il retourne devant le milieu de l’autel, lait la génuflexion, salue le Chœur en commençant par le coté de l’évangile, se rend au coin de l’épître, se met à , 6»5 {j genoux sur le marchepied, et baise la main du Célébrant, posée sur le livre; il s’incline ensuite sous la bénédiction du Célébrant L 3. S’il y a un trait ou une prose, et si le Célébrant ne l’a pas achevé au moment où le Sous-Diacre vient demander la bénédiction, le Célébrant les termine avant de le bénir, et le Sous-Diacre attend au bas des degrés qu’il ait achevé. | ! SOI s-n: \C,IŒ M'5'- t5t- v· n. 5. — 2C. — ■ Gavantus, Cas alien, de Conns. \ LA MESSL SOLENXLLI.L 770. —‘9° Credo. — i. Lorsque le Celebrant entonne le Credo, le Sous-Diacre incline la tête au mot Deum ; puis, sans faire la génuflexion, il monte à la gauche du Célébrant, et observe ce qui est marqué pour le Gloria in excelsis3. Au verset Et incarnatus est, il fait lentement la génuflexion avec le Célébrant. 2. Après la récitation du symbole, on va s’asseoir. Lors­ qu’on chante Et incarnatus est, il se découvre, et s’incline, comme le Célébrant et le Diacre, jusqu’à Et Homo factus est inclusivement 2. Nota. —Aux trois Messes de Noël et le jour de l’Annon­ ciation. quand on chante Et incarnatus est, etc., le Célé­ brant et ses Ministres se mettent à genoux3 devant la banquette ou sur le plus bas degré de l’autel. 3. Quand le Diacre se lève pour aller prendre la bourse, le Sous-Diacre se lève également, tenant sa barrette en main, et reste debout, suivant la coutume générale ’, jusqu’au retour du Diacre; quand le Diacre revient de l’autel, le Sous-Diacre conjointement avec lui, salue le Célébrant, s’assied et se couvre. Nota. — Le Sous-Diacre peut aussi s’asseoir et se cou­ vrir après que le Diacre a quitté la banquette; quand le Diacre revient pour s’asseoir, le Sous-Diacre se lève, et, en même temps que le Diacre, salue le Célébrant, s’assied et se couvre5. 4. Il se découvre toutes les fois que le Cérémoniaire avertit de le faire. Quand on chante Et vitam venturi socculi, au signe du Cérémoniaire, il retourne à l’autel avec le Célé­ brant et le Diacre. 5. Si l’on ne va pas s’asseoir pendant le Credo, le SousDiacre, quand le Chœur chante ces mots : descendit de cœlis, fait conjointement avec le Célébrant et le Diacre, une profonde inclination de tête à la croix, puis descend un degré, et se met à genoux à la gauche du Célébrant pendant le verset Et incarnatus est. 1 Rub. Kill, \iiss., lit. xvn. n. 3. - ' Rub gm. M»., ibid. — 3 Rub, Miu . ibid; CVrr. 1. II. c. Mil. n. 53. — 4 Car. Ef».. I. II. c. vni, n. S4. - 4 Ibid. 618 OFFICE Or SOL'S-hlACItE 771. — io° Offertoire. — i. Quand le Célébrant chante Oremus avant l’offertoire, le Sous-Diacre incline la tête; puis il fait la génuflexion (i), et se rend à la crédence. On lui met le voile huméral; il ôte le voile du calice et le donne au second Acolyte 1, prend de la main gauche, sans se servir du voile, le calice par le nœud, le couvre seulement avec la partie du voile qui pend à sa droite, met la main droite par-dessus, va directement à l’autel le porter au Diacre, et se tient à sa droite2 sur le marchepied. Nota. — Aux Messes où il n’y a pas de Credo, il porte la bourse sur le calice3. 2. Lorsque le Diacre a ôté la pale et la patène, le SousDiacre essuie le calice avec le purificatoire, qu’il arrête ensuite avec le pouce droit au nœud du calice, et présente le calice au Diacre. Ayant reçu dans la main droite la burette du vin, il la donne au Diacre; puis, de la même main, il reçoit la burette de l’eau et, lorsque le Diacre a versé lu vin dans le calice, il présente la burette de l’eau au Célé­ brant, en lui disant Benedicite, Pater reverende. Le Célé­ brant ayant béni l’eau, il en verse quelques gouttes dans le calice; puis, de la main gauche, il reçoit du Diacre la burette du vin, et remet les deux burettes à l’Acolyte4. 3. Après l’oblation du calice, il reçoit du Diacre la patène, la prend de la main droite sans se servir'du^voile/ la couvre seulement de l’extrémité droite du voile huméral, et l’appuie sur sa poitrine, la partie concave tournée vers lui : il la tient ainsi sur la poitrine} lorsqu'il marche, lorsqu’il est encensé ou est à genoux, et pour répondre à Orate fratres^. Il descend, parle plus court chemin, devant le milieu de l’autel, et fait, en arrivant, la génuflexion (l) Si le peuple vient à l'offrande, le Sous-Diacre, ayant fait la génu­ flexion, accompagne le Célébrant. Si c'est l'usage, il tient le plateau destine à recevoir les offrandes. Après Γoffrande, il revient à l'autel, ayant soin de changer de côté avec le Diacre; en arrivant au bas des degrés, il fait la génuflexion, puis se rend a la crédence pour prendre le calice. 1 (\rr. Efr.. ibid. —’ Tous les auteurs. —3 A77. rcleh. Mitt,, tit. vr, n. 7. — 1 Ibid.—5 Ibid. Λ LA MESSE SOLENNELLE <>2<Ί sur le plus bas degré; sauf les exceptions indiquées ci-après, il y reste debout, tenant la patène sous le voile élevée à la hauteur du visage, et la main gauche sous le coude droit, laissant pendre la partie gauche du voile. 4. Lorsque le Diacre est de retour après l’encensement du Clergé, le Sous-Diacre se tourne vers lui pour être encensé, et lui fait une inclination avant et après; il tient pendant ce temps la patène appuyée sur sa poitrine, et ne fait aucune génuflexion avant ni après. Il répond, sans s’incliner, à Orate fratres. » 772. — i ιυ Sanctus, Pater. — 1. Vers la fin de la préface, au signe du Cérémoniaire, il appuie la patène contre sa poitrine et, sans faire la génuflexion, il monte à la gauche du Célébrant, s’incline médiocrement, et récite avec lui le Sanctus. A Benedictus^ il sc redresse, et continue sans faire le signe de croix. Il tourne ensuite de la main gauche le feuillet du Missel, revient à sa place sans génuflexion, et tient la patène comme auparavantx. Nota. — S’il est d’usage que le Sous-Diacre reste au bas des degrés, on peut le conserver2; il récite alors le Sanctus en s’inclinant médiocrement sans quitter sa place. 2. Quand le Diacre se met à genoux pour l’élévation, le Sous-Diacre pose la patène contre sa poitrine, et s’age­ nouille sur le plus bas degré, au milieu. Il se relève après l’élévation du calice. 3. A ces paroles Et dimitte nobis y ayant fait la génu­ flexion derrière le Diacre et en même temps que lui, il monte au côté de l’épître, à droite du Diacre, et lui donne la patène. Après que ΓAcolyte a pris le voile huméral, il fait la génuflexion au même lieu, et retourne à sa place derrière le Célébrant, où, sans nouvelle génuflexion, il reste debout, les mains jointes 3. 773. — 12° Agnus Dei, Baiser de paix. — j. A Pax Do­ mini, au signe du Cérémoniaire, il fait la génuflexion, monte 1 Rit. celcb. Λ/in.. tit. vu. n. 11. —2 S, R. C., n. 3682. :id 30. alfh. Miss., tit. x, n. S; Car. Ip 3 Rit 63θ OFFICE DU SOUS-DIACRE à la gauche du Célébrant, et fait de nouveau la génuflexion avec lui; puis il s’incline médiocrement, et dit avec le Celébrant Agnus Dei l, etc., sc frappant la poitrine au mot nobis 2, 2. Le troisième Agnus Dei récité, il fait la génuflexion, et retourne à sa place au bas des degrés. Il y reçoit du Diacre la paix; puis, ayant fait la génuflexion, il va, accompagné du Cérémoniaire, donner la paix au Clergé3. Il revient ensuite à l’autel, fait la génuflexion sur le degré, donne la paix au Cérémoniaire qui l’a accompagné, et monte à la droite du Célébrant, sans génuflexion en arrivant. Pendant la communion sous l’une et l’autre Espèces, il s’incline profondément vers l’autel 4. 774. — 130 Communion. — 1. Lorsque le Célébrant disjoint les mains après la communion sous l’Espèce du pain, le Sous-Diacre découvre le calice. Après la commu­ nion du Précieux-Sang, il reçoit de ΓAcolyte la burette du vin, et verse la purification, puis il reçoit la burette de l’eau dans la main gauche, verse de la droite l’ablution au Célébrant et rend les burettes à l’Acolyte; il prend ensuite de la main droite le purificatoire qu’il met sur les doigts du Célébrant, s’il en a le temps (1). 2. Si l’on donne la communion, il couvre le calice avec la pale aussitôt que le Célébrant a pris le Précieux-Sang, fait la génuflexion en meme temps que le Diacre, et passe au côté de l’évangile, où il renouvelle la génuflexion. Lorsque le Diacre a découvert le ciboire, il fait la génuflexion avec le Célébrant et le Diacre, et sc retire sur le degré au-dessous du marchepied, du côté de l’évangile, où il s’incline profon­ dément, sans rien dire, pendant que le Diacre chante ou récite le Confiteor ; il se redresse à Indulgentiam. Ensuite, il va près du Célébrant, au côté de l’épître, et fait avec lui la génuflexion ·’. Pendant la distribution de la communion, il se tient à sa gauche. (1) Voir t. 1, n° 666, i et note (2). Rit. celeb. Miss., ibid. -2 S. R. C.. n. 3248. ad 5; 3535. ad 3. —3 Car. et)·. I. 1. c XXIV. n. 11; Rit. celeb. Mist., tit. χ, η. 8. — 1 Rit. celeb. Min.. ibid. —J (\rr. Ep^ 1. II. c. XXIX, n. 3. fl ! I ’ , ’ , | A LA messe solennelle 63 i .. 1. II. c. Mil. n. 7; c. XXV. n. 7; c. xxvii, n. 12. — 2 Rub. gen. Xftsi.. tit. xix. n. 6; Car, Ef>.. I. Il, c. xiii, n. 8. 3 Rub. gnt. Miu„ ibid.; C., ibid. LEAE 633 bi siti il quitte la chasuble et le manipule, puis, si c’est l’usage, aide le Célébrant à quitter ses ornements. ARTICLE III Fonctions particulières du Sous-Diacre à. Γ Aspersion de l'eau bénite. 778. — i. Pour ΓAspersion de l’eau bénite, le Sous-Diacre prend les ornements comme pour la Messe, à l’exception du manipule. Quand le Célébrant fait la bénédiction de l’eau, il l’assiste et répond aux prières. Au signe du Céré­ moniaire, il salue la croix de la sacristie et le Célébrant, se met à la gauche de celui-ci, et se rend à l’autel, soute­ nant le bord de la chape, et faisant les révérences prescrites pour la Messe solennelle. Il ne prend pas d’eau bénite en entrant dans l’église h 2. Après avoir fait la génuflexion sur le pavé, en même temps que le Célébrant fait la révérence convenable, il se met à genoux à sa gauche, sur le plus bas degré; puis il soutient le livre devant lui, avec le Diacre. Après avoir été aspergé, il sc lève, fait la génuflexion sur le degré, et accompagne le Célébrant, à gauche, pendant toute I l’Aspersion tant du Clergé que des Ministres inférieurs et du peuple, tenant de la main droite le bord de la chape, la gauche appuyée sur la poitrine. 3. Après l’Aspersion, il revient à l’autel, fait la génuI flexion, et reste debout au bas des degrés2. 11 soutient, 1 avec le Diacre, le livre devant le Célébrant pendant le chant des versets et de l’oraison 3. Il fait ensuite la génu­ flexion, et se rend à la banquette. Vidé par le second Aco­ lyte, il prend le manipule; puis il vient devant l’autel, saluant le Chœur, et fait la génuflexion sur le degré infé­ rieur. I 1 Car. Ep., I. II. c. XXX». n, S· —‘ £>„ ibid. Kru- · *'· xv”‘ n s· ~3 (‘rr· w A LA MESSE DEVANT LE SAINT-SACREMENT EXPOSE OFFICE DU SOUS-IHACKE ARTICLE IV Fonctions particulières du Sous-Diacre â la Messe devant le Saint-Sacrement exposé. I 779. — i° Règles générales. — i. Le Sous-Diacre fait la génuflexion à deux genoux en arrivant à l’autel pour la première fois et en le quittant pour la dernière; dans le cours de la Messe, il fait la génuflexion d’un seul genou1. 2. Il fait la génuflexion : i° Au milieu de U autel seulement : a) quand il y arrive, non d’à côté du Célébrant; b) quand il y passe; c) quand il le quitte pour se rendre à l’un des côtés de l’autel; d) quand, s’y trouvant derrière le Célébrant, il se rend aux côtés de celui-ci. 2° En partant et non en arrivant, lorsqu’il quitte un des côtés du Célébrant pour se rendre derrière lui, et via versa ; 3° En partant et en arrivant, lorsqu’il se rend d’un côte du Célébrant à l’autre2. 3. Il ne salue pas le Chœur3, ct ne se couvre pas. 4. Lorsqu’il est en vue du Saint-Sacrement, il se découvre, donne sa barrette au Cérémoniaire,· et s’avance, les mains jointes, au pied de l’autel, où il fait la génuflexion à deux genoux 4. 5.. En allant s’asseoir, il fait la génuflexion d’un seul genou en quittant l’autel; il la fait de meme, au bas des degrés, en revenant. 780. — 20 Commencement de la Messe. — 1. Après la Confession, il fait, en arrivant sur le marchepied, la génuflexion avec le Célébrant. L’encens étant béni, il descend d’un degré avec le Célébrant, sans faire la génu­ flexion, et se met à genoux à sa gauche sur le bord du mar­ chepied. Le Célébrant ayant reçu l’encensoir, le SousDiacre fait, en même temps que lui, une inclination pro­ fonde de tète, soutient la chasuble pendant l’encensement, 9? η· 26ζ8, ad 49. — - S. R. C.. n 4027. — 3 S. R. C.. n. 2544. — Gardcllini, ni Intir. Cleni., § 30, n. 635 fait de nouveau une profonde inclination de tète, sc lève, remonte à l’autel, fait la génuflexion avec le Célébrant, et l’accompagne comme à l’ordinaire pendant l’encense­ ment. 2. On ne va pas s’asseoir pendant le Kyrie eleison. Le Sous-Diacre reste à la droite du Diacre jusque vers la lin du chant du dernier Kyrie; il vient alors au milieu, derrière le Diacre, et fait la génuflexion en arrivant. Le Célébrant ayant entonné Gloria in excelsis Deo, le SousDiacre fait la génuflexion, et se rend à sa gauche. Après avoir récité l’hymne, si l’on va s’asseoir, il observe ce qui est dit n° 779, 5. 781. — 30 Chant de l’évangile, Credo. — 1. Quand le Célébrant a lu l’évangile, on fait immédiatement, sans revenir au milieu, la bénédiction de l’encens. Le SousDiacre fait ensuite, avec le Célébrant, la génuflexion au milieu de l’autel, et descend au bas des degrés. 2. Après le chant de l’évangile, il porte le livre à baiser au Célébrant, sans faire aucune révérence en passant devant le Saint-Sacrement. Quand le Célébrant a été encensé, il le suit au milieu de l’autel, ct fait la génuflexion, en y arrivant. 3. Lorsque le Célébrant entonne Credo in unum Deum, le Sous-Diacre fait la génuflexion, et monte à sa gauche. Après avoir récité le symbole, si l’on va s’asseoir, il observe ce qui est dit n° 779, 5. 4. A l’offertoire, en portant le calice, il fait la génu­ flexion sur le plus bas degré latéral, avant de monter à l’autel. Ayant reçu la patène, il fait la génuflexion, et descend devant l’autel sans nouvelle génuflexion ’. 5. Quand le Diacre arrive près de lui pour l’encenser, il fait la génuflexion avant de se tourner; après avoir été encensé, il sc retourne et fait à nouveau la génuflexion. 782. — 4° Conclusion de la Messe. — i. Après avoir donné l'ablution et rendu les burettes a 1 Acolyte, il fait 1 S. R. C., n. 4027. ad i; 4’94. ed 6. \ ] A MESSE 1)1 636 office ni’ sous-diacrf pagne à la banquette. A la strophe Qui Mariam absolvisti, lise lève, accompagne le Célébrant devant l’autel, va prendre le Missel, et le porte au côté de l’évangile, puis il assiste le Célébrant pendant l’évangile. 11 descend ensuite au bas des degrés, et se rend comme d’ordinaire à l’endroit où l’on chante l’évangile. 4. Après le chant de l’évangile, il ne porte pas le livre à baiser au Célébrant1; mais il ferme aussitôt le livre et le rend au Cérémoniaire; ensuite il retourne devant l’autel, et fait la génuflexion derrière le Diacre. la génuflexion à la droite du Célébrant, change de eftti avec le Diacre, puis, en arrivant, fait de nouveau la génu­ flexion en même temps que celui-ci. En reportant le calice, il fait la génuflexion sur le plus bas degré, en passant au milieu de l’autel. 2. Après la dernière oraison, il suit le Célébrant et It Diacre au milieu de l’autel et fait la génuflexion. Après que le Diacre a chanté Ite Missa est, il fait avec lui la génu­ flexion, avant de monter se mettre à genoux pour la bene­ diction. 3. Après le dernier évangile, il fait la génuflexion, au milieu de l’autel avec le Célébrant et le Diacre, descend au bas des degrés, fait la génuflexion à deux genoux, et retourne à la sacristie. Il reçoit sa barrette et se couvre l’endroit où il s’est découvert en venant. I ARTICLE V Fonctions du Sous-Diacre à la Messe de Requiem et à l’Absoute. § r. — Fonctions du Sous-Diacre à la Messe de Requiem. 783. — i° Commencement de la Messe. — i. Après la Confession, le Sous-Diacre aide le Célébrant à montera l’autel comme à l’ordinaire, et sc rend aussitôt au coin de l’épître pour l’introït. 2. Apres l’épître, il ne reçoit pas la bénédiction; ayant fait la génuflexion devant le milieu de l’autel et salué It Chœur, il rend le livre au Cérémoniaire, et se place derrière le Diacre. 3. Quand le Célébrant va s’asseoir pendant le chant de la prose, avant de lire l’évangile (1), le Sous-Diacre l’accom· I 784. — 20 Offertoire. — i. A l’offertoire, il ne prend point le voile huméral; il porte à l’autel le calice couvert de son voile et de la bourse. Il donne la bourse au Diacre, découvre le calice, et donne le voile à l’Acolyte. Le Diacre ayant versé le vin, le Sous-Diacre verse l’eau sans demander la bénédiction 2. 2. Il ne porte point la patène; apres avoir rendu les bu­ rettes, il va à la gauche du Célébrant, faisant la génu­ flexion au bas des degrés, en passant au milieu. Il assiste à la bénédiction de l’encens, à l’encensement de l’autel et du Célébrant, comme au commencement de la Messe solennelle ordinaire 3. 3. Lorsque le Diacre a rendu l’encensoir, le Sous-Diacre se place derrière lui, au coin de l’épître, comme aux orai­ sons, pendant que les Acolytes donnent à laver au Célé­ brant (i). Il se rend ensuite, avec le Célébrant et le Diacre, devant le milieu de l’autel. 785. — 30 Canon de la Messe. — 1. A Quam oblationem, lorsque le Diacre passe à la droite du Célébrant, le SousDiacre fait la génuflexion en même temps que le Diacre, va au coin de l’épître, reçoit du 'Thuriféraire l’encensoir (2), (1) (2) (1) se sa lève le à le la barrette avoir au Si récité bas des chant de Célébrant strophe sur la lit Oto supplex, banquette. Aiuiufa cor, degrés, Γ évangile sc l’évangile etc., met (voir a t. avant en môme le Lorsque le la I, d’aller temps Diacre Sous-Diacre gauche n“ du 696, s’asseoir, salue Diacre note 2). que le monte le et le Sous-Diacrv Diacre, & et pfcsc l’autel rend l’accompagne pour élébrant, Voir Ce t. 1, n’est l’encensoir n° pas pour le Thuriféraire 698, le note Sous-Diacre l’élévation, (CVér. (1). E/»., 1. mais H, c. le xi, qui doit mettre Cérémoniaire. n. de ou l’encens un dans Acolyte, ou 8). aprc> sc C 637 ItIQIIFM ET A I, AP.SOFTl 1 Rit. ccleb. Miss.. ut. vt, n. 4: <« *· ΧΠ6 n 2. — · Rit. celeb. Mist.. tit vit. 2. n. 4. — 3 Rit. celeb. Miss., tit. xttt • 638 oii ici: ix sors-niAcm·: et se met à genoux sur le plus bas degré, tourné vers k i côté de l’évangile; il encense le Saint-Sacrement de trois coups doubles à chaque élévation l, avec une profonde inclination de tête avant et après. Après l’élévation du calice. | il rend l’encensoir et revient à sa place; il fait la génu­ flexion en arrivant. 2. A Pax Domini, il monte à la gauche du Célébrant. Il récite avec lui Agnus Dei... dona eis requiem,... dona en requiem sempiternam, sans se frapper la poitrine. Aussitôt après, comme il n’y a point de baiser de paix, il change de place avec le Diacre, faisant en même temps que lui une génuflexion avant de partir, et une seconde en arrivant. 3. Il ne se met pas à genoux quand le Diacre a chanté Requiescant in pace, et monte aussitôt au coin de l’évangile. Fonctions du Sous-Diacre à 1’Absoute. 786. — i° Si l’Absoute se fait au catafalque. —i. Le Sous-Diacre, après le dernier évangile, fait la génuflexion sur le marchepied, en même temps que le Célébrant fait la révérence convenable, se rend à la banquette, et quitte son manipule. Il va ensuite prendre la croix de procession, se place entre les Acolytes, et vient devant l’autel; il se rend, sans aucune révérence, par le côté de l’évangile, à la tête du lit funèbre, laissant le passage libre au Célébrant-. Il demeure ainsi jusqu’à la fin de l’Absoute, après laquelle il retourne à la sacristie. 2. Si l’Absoute se fait pour un Prêtre, le corps présent physiquement ou moralement, le Sous-Diacre se place entre le cercueil et l’autel; il passe par le côté de l’évangile, fait le tour complet du lit funèbre, et sc place à la tête du défunt3, un peu de côté, pour ne pas tourner le dos à l’autel. 787. — 20 Si l’Absoute se fait sans catafalque. — i. Quand le Célébrant est revêtu de la chape, le Sous· 1 Rit. crlcl.. Miss., ibid.; C.. I. H. c. xxvîi. n. 5. m i ice i>r sors-bivciu ARTICLE VII Fonctions particulières du Sous-Diacre à l'exposition et à la reposition du Saint-Sacrement. 789. — i° A 1’exposition. — i. Si le Sous-Diacre doit assister à l’exposition du Saint-Sacrement, il se revit de tous les ornements, à l’exception du manipule; couvert de la barrette, il accompagne à gauche le Prêtre à l’autel avec les cérémonies ordinaires, en relevant le bord de la chape. Après avoir fait la génuflexion, il se met à genoux sur le plus bas degré. 2. Quand le Diacre est descendu après avoir expose le Saint-Sacrement, le Sous-Diacre fait une inclination médiocre avec lui et le Prêtre, se lève, et, pendant que le Prêtre met l’encens dans l’encensoir, soutient le bord droit de la chape; il se remet ensuite à genoux, soutient la chape, et fait avec le Prêtre une profonde inclination de tête avant et après l’encensement. 3. Si l’on doit se retirer après l’exposition, le Sous-Diacre, ayant fait la génuflexion à deux genoux sur le pavé avec les autres Ministres, se retire avec eux à la sacristie. 790. — 20 A la reposition. — 1. Le Sous-Diacre se revêt de ses ornements, comme il est dit au numéro précédent, et se rend à l’autel avec les cérémonies accoutumées. 2. Il incline la tête pendant que l’on chante Veniremur cernui. Il fait ensuite une inclination médiocre \ sc lève, et tient le bord de la chape du Prêtre pendant que celui-ci met l’encens dans l’encensoir et pendant l’encensement; il fait une profonde inclination de tête avant et après. 3. Après le verset Panem de cœlo, il soutient avec le Diacre, sans se lever, le livre des oraisons devant le Prêtre. Lorsque le Prêtre monte à l’autel pour donner la béné­ diction, le Sous-Diacre, lui relevant le bas des vêtements, l’accompagne jusqu'au bord du marchepied, où il se met 16 février 1906, 3, 2°. LE JOi K DE LA FETE DE LA PLRIFJCATION à genoux; pendant que le Prêtre donne la bénédiction, il soutient le côté droit de la chape 1. 4. Après la bénédiction, il descend à la gauche du Célé­ brant, en se retirant un peu sur le côté pour ne pas tourner le dos au Saint-Sacrement. Λ la fin, après la génuflexion au bas des degrés, il prend sa barrette, et retourne à la sacristie avec les cérémonies accoutumées. ARTICLE VIII Fonctions particulièï’es du Sous-Diacre le jour de la fête de la Purification. 791. — i° A la bénédiction des cierges. — i. Le SousDiacre se revêt de l’amict, de l’aube et du cordon; lorsque le Célébrant a été revêtu de la chape, il prend la chasuble pliée, si l’on s’en sert 2. Il se rend à l’autel à la gauche du Célébrant, en observant les cérémonies ordinaires, et en soutenant le bord de la chape. 2. Après les révérences d’usage, il monte à l’autel avec le Célébrant, et sc rend avec lui au coin de l’épître, restant sur le marchepied, à sa gauche. Après la cinquième oraison, il soutient le bord droit de la chape du Célébrant pendant la bénédiction de l’encens. 792. — 20 A la distribution des cierges. — 1. Les cierges ayant été encensés, le Sous-Diacre accompagne le Célébrant au milieu de l’autel, se tourne vers le peuple sans changer de place, et soutient le bord de la chape du Célébrant, à sa droite. Quand le Célébrant a reçu ou pris son cierge, le Sous-Diacre le reçoit de ses mains avec baisers, et le remet à un Acolyte3 (1). 2. Lorsque le Prêtre qui a donné le cierge au Célébrant (1) D’après Martinucci, le Sous-Diacre pose le cierge du Célébrant sur l’autel. 1 Gardcllini, in Inst. Clem.. § 3t. n. 12. — 2 Afwr.. rub. du jour; Car Ep.. I. II, c. XVI!, η. i. — 3 Car. Ef>.. I. IL c. XV». n. 2: cf. Mem. Rit., rub. du jour; de Conny. CÉRÉMONIAL. — Π. * 4 J 042 OFFICI·. nr SOVS-IHACRE a reçu le sien, le Sous-Diacre se inet à genoux sur le bord du marchepied, à la gauche du Diacre; il reçoit le cierge, en le baisant d’abord, et baisant ensuite la· main du Célé­ brant1. Il revient à sa place, apres avoir donné son cierge à un Acolyte, et soutient de nouveau la chape du Célébrant. 3. Après la distribution des cierges, il revient au coin de l’épître, et soutient le bord de la chape à la gauche du Célébrant pendant que celui-ci se lave les mains·. Lorsque le Célébrant s’est essuyé, le Sous-Diacre se place comme au début de la cérémonie. Nota. — Si le Célébrant descend à la balustrade pour distribuer les cierges au peuple, le Sous-Diacre l’y accom­ pagne, en soutenant le bord de la chape3. Le Célébrant se lave alors les mains près de la crédence, avant de remonter à l’autel par le plus court chemin. 4. Si cette fête arrive après la Septuagesime, et un autre jour que le dimanche, lorsque le Diacre chante Flectamus genua, le Sous-Diacre, toujours à la gauche du Célébrant, fait la génuflexion, puis, en se relevant le premier, chante Levate 4. 793. — 3° Λ la procession. — 1. Après l’oraison, il soutient le bord droit de la chape pendant la bénédiction de l’encens; puis il va directement prendre la croix de procession, et se rend, entre les Acolytes, à l’entrée du chœur, en face de l’autel 5. Lorsqu’on a chanté In nomine Christi, Amen, il se met en marche à la suite du Thuri­ féraire, sans faire aucune révérence °, ayant soin de tourner le Crucifix en avant. '[TJ 2. Au retour de la procession, sans faire aucune révé­ rence, il va déposer la croix, sc place à la banquette, et attend le Célébrant. Aidé par le second Acolyte, il quitte ensuite la chasuble pliée, et se revêt de la tunique et du manipule de la couleur de la Messe 7. On célèbre la Messe comme à l’ordinaire. * 1 Miss., rub. du jour; Mem. Rit., rub. du jour.—2 Bauldry, Bissi, Mcrflb. Carpo, Martinucci. —3 Mem. Rit., rub. du jour. —4 Miss., rub. du jour,— 6 Λ/ôf., ibid. — ° Λ/i’rr.. ibid. — 7 Λ/ίκ., rub. du jour; Car. Ep., I. Il, c. XVî, n. 16 et 17. LE Ml RCRI DI DES ( I NDRES ARTICLE IX Fonctions du Sous-Diacre le mercredi des Cendres. 794. — jo 4 ia bénédiction des cendres. Sous-Diacre se revêt de l’amict, de l’aube et du cordon; lorsque le Célébrant a été revêtu de la chape, il prend la chasuble pliée, si l’on s’en sert. 11 se rend à l’autel à gauche du Célébrant, en observant les cérémonies ordinaires, et en soutenant le bord de la chape 1. 2. Après les révérences d’usage, il monte à l’autel avec le Célébrant, et se rend avec lui au coin de l’épître, restant sur le marchepied, à sa gauche. Après la quatrième oraison, il soutient le bord de la chape à la droite du Célébrant pendant le bénédiction de l’encens. 795. — 2° A l’imposition des cendres. — î. Les cendres ayant été encensées, le Sous-Diacre accompagne le Célé­ brant au milieu de l’autel, change de côté avec le Diacre, se tourne vers le peuple, et soutient de la main droite le bord de la chape du Célébrant, à sa gauche. 2. Quand le Prêtre qui a donné les cendres au Célébrant les a reçues lui-même, le Sous-Diacre se met à genoux sur le bord du marchepied, à la gauche du Diacre, reçoit les cendres, puis revient à sa place, et soutient de nouveau la chape du Célébrant2. 3. Après l’imposition des cendres, il revient au coin de l’épître, et tient le bord de la chape pendant que le Célébrant se lave les mains. Lorsque le Célébrant s’est essuyé, le Sous-Diacre se place comme au début de la cérémonie. Nota. — Si le Célébrant descend à la balustrade pour imposer les cendres au peuple, le Sous-Diacre l’y accom­ pagne en soutenant le bord de la chape; en ce cas, le Célé1 Car. Ep.. 1. Il, c. XIX. n. 2 et 3· — 2 Bauldry, Bissi, Merati, Carpo. OFFICE nr SOUS-DIACRE brant se lave les mains à la crédence, avant de remonter à l’autel par le plus court chemin x. 4. Apres l’oraison, il se rend directement à la banquette avec le Célébrant et le Diacre et, aidé par le second Aco­ lyte, il se revêt du manipule. 796. — 3° A la Messe. — 1. Au commencement de l’avant-dernière collecte, il se rend près de la crédence, et, aidé par le second Acolyte, il quitte la chasuble pliée, avant de recevoir le livre. Après le chant de l’épître et avant de porter le Missel au côté de l’évangile, il reprend la chasuble pliée. 2. Pendant le trait, après les mots facti sumus nimis, il se met à genoux sur le bord du marchepied avec le Célé­ brant et le Diacre, à la gauche du Célébrant; il demeure ainsi jusqu’à ce qu’on ait chanté propter nomen tuum. Il assiste ensuite à la bénédiction de l’encens, descend devant l’autel, et attend le Diacre pour le chant de l’évan­ gile. ' * ARTICLE X Fonctions du Sous-Diacre le dimanche des Rameaux. 797. — i° A ΓAvant-Messe. — 1. On fait V Aspersion de l’eau bénite comme à l’ordinaire2. Après l’Aspersion et l’oraison Exaudi, le Sous-Diacre prend son manipule3, que lui apporte le second Acolyte; puis il monte à l’autel avec le Célébrant, et va au coin de l’épître, restant sur le marchepied, à la gauche du Célébrant 2. Au commencement de la première collecte, il va directement à la banquette, quitte la chasuble pliée, reçoit le livre des épîtres et, faisant les révérences d’usage, il se rend au lieu ou l’on chante l’épître5. Après l’oraison, il 1 Mtm. Rit.. rub. du jour. —2 Λ/w., rub. du jour; Mem. Rit., rub. du jour. — 3 Gavanti. Cavalicri, Bauldry, De Conny, Martinucci. — 4 Merati, Carpo, De Hcrdt, De Conny Martinucci. — 5 Miss.t rub. du jour; Car. Ep.. 1, II, c. xxx, n. 4, Ll. DIMANCHE IH’.S ΚΑ.ΜΓ.ΑΓΧ bp chante la leçon sur le ton de l’épître. Ayant reçu la béné­ diction du Célébrant, il rend le livre, reprend la chasublc pliée, et retourne directement à la gauche du Célébrant. 3. Quand il est temps de bénir l’encens pour l’évangile, il soutient le bord de la chape à la droite du Célébrant. Après la bénédiction de l’encens, il descend-devant l’autel, et accompagne le Diacre à l’évangile. Après l’évangile, il porte comme à l’ordinaire, le livre à baiser au Célébrant L Après l’encensement du Célébrant, il va à la banquette quitter son manipule, puis retourne directement à la gauche du Célébrant. 798. — 2° A la bénédiction des rameaux. — Quand le Célébrant a chanté la préface, le Sous-Diacre s’incline médiocrement, et récite le Sanctus avec lui. Après la cin­ quième oraison, il assiste, comme la première fois, à la bénédiction de l’encens; pendant la dernière oraison, il demeure à la gauche du Célébrant. 799. — 3° A la distribution des rameaux. — i. Les rameaux ayant été encensés, le Sous-Diacre accompagne le Célébrant au milieu de l’autel, se tourne vers le peuple sans changer de place, et soutient le bord de la chape du Célébrant, à sa droite. Quand le Célébrant a reçu ou pris son rameau, le Sous-Diacre le reçoit de ses mains avec baisers, et le remet à un Acolyte 12 (i). 2. Lorsque le Prêtre qui a donné le rameau au Célé­ brant a reçu le sien, le Sous-Diacre se met à genoux sur le bord du marchepied, à la gauche du Diacre; il reçoit son rameau, en le baisant d’abord, et baisant ensuite la main du Célébrant3. Il revient à sa place, après avoir donnéson rameau à un Acolyte, et soutient de nouveau la chape du Célébrant. (i) D'après Martinucci, le Sous-Diacre pose le rameau du Célébrant sur l'autel. 1 3//js., rub. du jour. — 2 Cter. //>·. 1. II. c. xxi, n. 6; cf. Mctn. Rit., rub. du jour. — Miss., rub. du jour; Mcrn. Rit., rub. du jour. (» I ii oi riCE Dr sors-m \citr 3. Après la distribution des rameaux, il vient au coin de l’épître, et soutient le bord de la chape pendant que le Célébrant se lave les mains1. Lorsque le Célébrant s’est essuyé, le Sous-Diacre se place comme au début de la céré­ monie. Nota, — Si le Célébrant descend à la balustrade pour distribuer les rameaux au peuple, le Sous-Diacre l’y accom­ pagne, en soutenant le bord de la chape. En ce cas, le Célébrant se lave les mains près de la crédence, avant de remonter à l’autel par le plus court chemin 2. 800. — 4° A la procession. — 1. Après l’oraison, le Sous-Diacre soutient la chape du côté droit pendant la bénédiction de l’encens; puis il va directement prendre la croix de procession, et se rend, entre les Acolytes, à l’entrée du chœur, en face de l’autel. Lorsqu’on a chanté In nomine Christi, Amen, il se met en marche à la suite du Thuriféraire, sans faire aucune révérence. 2. Au retour de la procession, il s’arrête avec les Aco­ lytes, devant la porte de l’église, tourné vers elle. Lors­ qu’on a fini de chanter, il frappe d’un coup le bas de la porte avec la hampe de la croix 3. Quand la porte est ouverte, il entre dans l’église; sans faire aucune révérence, il va déposer la croix, se place à la banquette, et attend le Célé­ brant. Il prend ensuite son manipule, aidé par le second Acolyte. J 801. — 50 A la Messe. — 1. En chantant l’épître, aux paroles ut in nomine Jesu omne genu flectatur, le Sous-Diacre fait la génuflexion, qu’il prolonge jusqu’après le mot infernorum ’. 2. A la fin du trait, il reçoit du Cérémoniaire son rameau qu’il tient de la main droite, et se place comme à l’introït, pendant que le Célébrant lit la Passion. 3. Quand le Célébrant a fini, le Sous-Diacre se place au bas des degrés, comme pendant les oraisons de la Messe, 1 Bauklry, Bissi. Merati. Carpo, Martinucci. — 2 Cf. Mem. Hit.» rub. du jour. — 1 3/isl, rub. du jour, — 4 Car. L II, c. XXI» n. 8, . | JK( hl SAlxr else tourne vers les Diacres qui chantent la Passion, tenant toujours son rameau de la main droite; aux paroles emisit spiritum, il se met à genoux sur place, sur le plus bas degré, tourné vers l’autel1. 4. Après le chant de la Passion, il remet son rameau au Cérémoniairc, porte le Missel au côté de l'évangile, et assiste le Célébrant comme à l’ordinaire. On bénit ensuite l’encens. Après le chant de l’évangile, il porte le livre à baiser au Célébrant, en lui indiquant les mots Altera autem die. On continue la Messe comme à l’ordi­ naire. ARTICLE XI Fonctions du Sous-Diacre le Jeudi Saint. i 802. — ι° Λ la Messe. — 1. On ne donne pas le baiser de paix : après V Agnus Dei, le Sous-Diacre change de côté avec le Diacre, faisant la génuflexion avant de partir et en arrivant 2. 2. Quand le Célébrant a pris le Précieux-Sang, le SousDiacre couvre le calice, l’écartc du côté de l’évangile, fait la génuflexion, passe au côté de l’évangile, et fait, en arrivant, la génuflexion avec le Célébrant. Lorsque le Célé­ brant a mis l’Hostie dans le calice, et que le Diacre a découvert le ciboire, il fait la génuflexion avec eux. 3. Pour la communion, il observe les cérémonies ordi­ naires; il communie après le Diacre et avant tous les Prêtres. Après la communion, il observe ce qui est prescrit à la Messe devant le Saint-Sacrement exposé, faisant la génuflexion toutes les fois qu'il quitte le milieu de l’autel ou qu’il y arrive, Il purifie le calice comme à l’ordinaire, et fait place an Célébrant quand il dit Dominus vobiscum. Il emporte le calice, laissant sur l’autel le corporal et la bourse 3. 4. Apres le dernier évangile, il fait la génuflexion au 1 Ibid., n. 16. — 2 Miss., rub. du jour. — 3 Ibid. h.pS OFFICE DU SOUS-DIACRE milieu de l'autel avec le Célébrant, et l’accompagne à la banquette par le plus court chemin L Tournant le dos .i la banquette, et aidé par le second Acolyte, il quitte son manipule. Il revient ensuite à l’autel, fait la génuflexion à deux genoux sur le pavé avec le Célébrant, et se met à genoux sur le plus bas degré. 803. — 2° A la procession. — i. Au signe du Céré­ moniaire, il se lève, et soutient le bord de la chape à la droite du Célébrant, pendant que celui-ci met l’encens dans les encensoirs. Il se met de nouveau à genoux, soutient la chape pendant l’encensement, et fait, avant et après, une profonde inclination de tête avec le Célébrant. 2. Lorsque le Célébrant a reçu le voile huméral, le Sous-Diacre le lui attache. Le Diacre ayant remis le calice au Célébrant, le Sous-Diacre se lève, change de côté avec le Diacre, se tourne vers le peuple, et soutient de la main droite le bord de la chape, à la gauche du Célébrant. 11 accompagne ainsi le Célébrant jusqu’au reposoir, en réci­ tant avec lui des psaumes et des hymnes en l’honneur du Saint-Sacrement ■ 3. En arrivant au reposoir, il se met à genoux sur le plus bas degré. Il détache au besoin le voile huméral, et assiste le Célébrant comme à l’ordinaire, pendant qu’il met l’encens et encense le Saint-Sacrement. 4. Quand le tabernacle est fermé, au signe du Céré­ moniaire, il se lève avec le Célébrant et le Diacre, fait la génuflexion à deux genoux sur le pavé, et retourne à la sacristie. Il reçoit sa barrette et se couvre en sortant de la chapelle du reposoir. Arrivé à la sacristie, il quitte la tunique. 804. — 30 Au dépouillement des autels. — 1. Au signe du Cérémoniaire, le Sous-Diacre fait les révérences d’usage, et se rend à l’autel, à la suite des Acolytes. Il salue 1 Cf. Mem. Rit., rub. du jour. — 2 Miss., rub. du jour; Car. Ep., 1. II, c. XXI, n. 4 et ίο. LE JEUDI SAINT 64C) le Chœur en entrant, donne sa barrette au Cérémoniaire, et fait la génuflexion à la gauche du Célébrant. 2. Lorsque le Célébrant a commencé l’antienne Divi­ serunt sibi, il monte avec lui sur le marchepied, et l’aide à enlever successivement les trois nappes. Il descend ensuite au bas des degrés, et y demeure pendant que les Acolytes enlèvent les autres ornements de l’autel. 3. Lorsqu’on a répété l’antienne Diviserunt, il fait la génu­ flexion, reçoit sa barrette, et l’on retourne à la sacristie avec les révérences d’usage. 4. Si le Célébrant fait le dépouillement des autres autels, le Sous-Diacre suit les Ministres inférieurs, et fait comme il est dit ci-dessus. On commence par l’autel le plus rapproché du côté de l’évangile, on fait le tour de l’église, et l’on termine par l’autel le plus rapproché du côte de l’épître. En quittant un autel, le Sous-Diacre reçoit sa barrette et se couvre; en arrivant à l’autel suivant, il se découvre et donne sa barrette au Cérémoniaire. On revient ensuite au grand autel. A la fin, lorsque l’antienne a été répétée, on retourne à la sacristie. 805. — 40 Au lavement des pieds. — i. Le Sous-Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, de la tunique et du manipule de couleur blanche. Il se met à la gauche du Prêtre, soutient le bord de la chape, et se rend à l’autel avec les révérences d’usage. Il monte à l’autel avec le Prêtre et, sans faire la génuflexion quand celui-ci baise l’autel, il demeure à sa gauche. 2. Quand le Diacre fait bénir l’encens, le Sous-Diacre tient le bord de la chape à la droite du Prêtre. Il descend ensuite devant l’autel, et accompagne le Diacre à l’évangile. Apres l’évangile, il porte le livre à baiser au Prêtre, et demeure près de lui pendant que le Diacre l’encense. 3. Il se rend ensuite directement à la banquette avec le Prêtre, et quitte son manipule. Quand le Cérémoniaire a attaché le linge à la ceinture du Prêtre, il l’accompagne près de ceux auxquels on lave les pieds, se place à sa gauche, et soutient le pied droit de chacun. Après le lavement des oi l ier nr sois-hi\cnr pieds, il accompagne le Prêtre à la crédence, se inet à .·.< gauche, et, avec le Diacre, lui présente la serviette apres qu’il s’est lavé les mains. 4. Lorsque le Prêtre a repris la chape, il l’accompagne directement au coin de l’épître; il se tient à sa gauche pendant le chant des versets et de l’oraison. L’oraison terminée, il accompagne le Prêtre au milieu de l’autel, fait une inclination à la croix, descend au bas des degrés, fait la génuflexion, reçoit la barrette, et s’en retourne comme d’ordinaire à la gauche du Célébrant, soutenant le bord de la chape. ARTICLE XII Fonctions dn Sous Diacre le Vendredi Saint. § i. — A Γ Avant-Messe. 806. — i° Leçon, Collecte, Épître. — i. Le Sous-Diacre se revêt de l’amict, de l’aube et du cordon; quand le Célé­ brant £St revêtu de la chasuble, il prend le manipule, ct la chasuble pliée si l’on s’en sert. Il se rend à l’autel devant le Diacre, comme à l’ordinaire. 2. En arrivant à l’autel, il fait la génuflexion, puis sc met à genoux sur la pavé, et sc prosterne sur le coussin préparé pour lui1. Il sc lève au signe du Cérémoniaire, monte à l’autel avec le Célébrant, ct se rend au coin de 11 , epitre. * A. 3. Pendant la première leçon, il sc tient comme à l’introït. Pour l’oraison, il sc place derrière le Diacre. Lorsque le Célébrant a chanté Oremus, il fait la génuflexion pendant que le Diacre chante Flectamus genua, puis, se relevant le premier, il chante Levate. H 4. Il se rend ensuite à la banquette, quitte la chasuble pliée, reçoit le livre2, et va au lieu accoutumé, chanter 1 .Vim,. rub, du jour, —2 Cctr. Ep., 1. II, c. XXVI. η. -b LE vrx'DREDI S\IST la seconde leçon sur le ton de l’épître, comme à l'ordinaire. Après le chant de la leçon, il ne demande pas la bénédiction; il rend aussitôt le livre, reprend la chasuble pliée, et retourne près du Célébrant. 807. — 2° Passion. — Pendant que le Célébrant lit la Passion, le Sous-Diacre se tient comme pendant l’introït. Quand le Célébrant a fini, il se place au bas des degrés, comme pendant les oraisons, et se tourne vers les Diacres qui chantent la Passion. Aux paroles tradidit spiritum, il se met à genoux là où il se trouve, sur le plus bas degré, tourné vers l’autel. Après le chant de la Passion, il reste au bas des degrés, au milieu, attend le Diacre, et l’assiste comme à l’ordinaire pour l’évangile. 808. — 3° Monitions et oraisons. — i. Après l’évangile, il ferme aussitôt le livre et le rend au Cérémoniaire; puis il fait avec les autres Ministres la génuflexion devant le milieu de l’autel, ct sc rend avec le Diacre au côté de l’épître, où ils se mettent l’un derrière l’autre. 2. Pendant les monitions, chaque fois que le Diacre chante Flectamus genua, le Sous-Diacre fait la génuflexion, puis, se relevant le premier, il chante Levate. § 2. — A Fadoration de la Croix. 809. — i° Ostension de la Croix. — i. Quand les oraisons sont terminées, le Sous-Diacre se rend directement à la banquette avec le Célébrant, et quitte la chasuble pliée. Il se place ensuite au coin de l’épître, au bas des degrés, et se tourne vers le peuple, à la gauche du Célébrant. Il aide le Célébrant à découvrir le sommet de la Croix; le Célébrant ayant chanté Ecce lignum Crucis, le Sous-Diacre continue avec lui ct le Diacre in quo salus mundi pependit ; pendant que l’on répond Venite adoremus, il se met à genoux. 2. Quand on a fini de chanter, il se lève, monte au coin de l’épître, et aide le Célébrant à découvrir le bras droit de la Croix et la tête du Crucifix. Le Célébrant ayant 032 OFFICE DU SOUS-OIACttE il chanté une seconde fois Ecce lignum Crucis, il continue J avec lui et le Diacre, puis se met à genoux comme la pre- i mière fois. 3. Quand le chant est terminé, il va au milieu de l’autel I avec le Célébrant; il l’aide à découvrir la Croix en entier, et remet au Cérémoniaire le voile qui couvrait la Croix. Quand le Célébrant a chanté une troisième fois Ecce lignum Crucis, il continue avec lui et le Diacre comme précédem­ ment, et reste ensuite à genoux. 810. — 20 Adoration de la Croix. — 1. Pendant que le Célébrant va poser la Croix sur le coussin, le Sous-Diacre est à genoux sur le marchepied, tourné vers la Croix. Lorsque la Croix est placée sur le coussin, il se lève, fait, au meme lieu, la génuflexion vers la Croix, en même temps que le Célébrant et le Diacre, et se rend directement à la banquette. Il y demeure pendant que le Célébrant va adorer la Croix; il quitte son manipule et ses chaussures1. 2. Lorsque le Célébrant est de retour, il va avec le Diacre faire l’adoration de la Croix, en se mettant à genoux trois fois, comme le Célébrant. Il revient ensuite à la banquette, reprend ses chaussures, le manipule et la chasuble pliée, s’assied, sc couvre, et récite avec le Diacre les impropères alternativement avec le Célébrant 2. 3. Quand l’adoration est terminée, il se met à genoux près de la banquette avec le Célébrant, pendant que le Diacre porte la Croix à l’autel; lorsqu’elle y est replacée, il se lève et s’assied. § 3. — A la procession. 811. — i. Le Sous-Diacre, au signe du Cérémoniaire, se découvre, et, gardant sa barrette à la main, vient devant l’autel avec le Célébrant; il fait la génuflexion, et, mar­ chant devant le Diacre, se rend au reposoir. En arrivant au reposoir, il se découvre et donne sa barrette au Céré1 S. R. C.. n. 2326. ad 4. — 2 Rub. Mist,, ibid.; Car. Ep.. ibid. LE VENDREDI SAINT h? 3 moniaire; arrivé à l’autel, il fait la génuflexion à deux genoux, se relève, et se met à genoux à la gauche du Célé­ brant l. Il assiste le Célébrant pour mettre l’encens et pour l’encensement du Saint-Sacrement. 2. Pour revenir au grand autel, il se tient à la gauche du Célébrant. En y arrivant, il se met à genoux sur le plus bas degré. Il détache au besoin le voile huméral, et assiste le Célébrant pendant que celui-ci met l’encens et encense le Saint-Sacrement. I § 4. — A la Messe des Prèsanctiflès. 812. — i° Encensement de l’autel, Lavabo. — i. Après l'encensement du Saint-Sacrement, le Sous-Diacre monte à l’autel avec le Célébrant, fait avec lui la génuflexion à gauche, passe à la droite du Diacre, et fait de nouveau la génuflexion 2. 11 présente au Diacre la burette du vin; puis il verse quelques gouttes d’eau dans le calice, sans demander la bénédiction. Il retourne ensuite à la gauche du Célébrant, faisant la génuflexion en partant et en arri­ vant, et assiste à l’encensement de l’autel. 2. Après Γencensement de l'autel, pendant que les Acolytes donnent à laver au Célébrant, il se place derrière le Diacre, devant le coin de l’épître, comme pour les oraisons. 813. — 2° Pater, Élévation, Communion. — Sous-Diacre sc rend ensuite, en même temps que le Célé­ brant et le Diacre, devant le milieu de l’autel, et fait la génuflexion en y arrivant. Après Orate fratres, il ne répond rien 3. 2. Lorsque le Célébrant a chanté Libera nus, etc., le Sous-Diacre fait la génuflexion avec le Diacre, en même temps que le Célébrant, et monte sc mettre à genoux sur le bord du marchepied, à la gauche du Célébrant. 11 n’élève point la chasuble pendant l’élévation 3. Après l’élévation, il monte à la gauche du Célébrant. 1 Ibid. —2 Hub. Miss., ibid. — 3 Ibid. I OFFICE nr SOUS-niACRE 65| I Après la fraction de l’Hostie, il fait avec lui la génuflexion change de côté avec le Diacre, et fait la génuflexion c arrivant à la droite du Célébrant. 4. Quand le Célébrant a consommé l’Hostie, le SonsDiacre découvre le calice en temps convenable, et fait k génuflexion avec le Célébrant. 814. — 3° Ablution. — 1. Il verse l’ablution des doigts, aussitôt que le Célébrant a pris le vin qui est dans lé calice1 2. Après l’ablution, il revient à la gauche du Célébrant, faisant la génuflexion comme à l’ordinaire devant le milieu de l’autel. Il purifie le calice, le couvre du voile, et le porte à la crédence; puis il revient à la gauche du Célébrant et ferme le Missel. Il descend avec le Célébrant les degrés de l’autel, fait la génuflexion, reçoit sa barrette, et retourne à la sacristie sans saluer le Chœur 2. ARTICLE XIII Fonctions du Sous Diacre le Samedi Saint. 815. — i° A la bénédiction du feu nouveau. — Le Sous-Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, et de la chasuble pliée si l’on s’en sert. Au signe du Céré­ moniaire, il prend la croix de procession, se met à la suite des trois Clercs, et, sans faire aucune révérence, se rend à la porte de l’église. Arrive là, il s'arrête sur le seuil et, tour­ nant le dos au grand autel, il se place en face du Célébrant. Il reste au même lieu jusqu’à la procession. 816. — 2° A la procession avec le cierge triangulaire. Lorsque le Diacre s’est revêtu des ornements blancs, le Sous-Diacre se met en marche à la suite des Clercs, pour se rendre à l’autel 3. Pendant cette procession, il s’arrête trois fois, quand le Cérémoniaire l’en avertit; il ne fait point la génuflexion quand le Diacre chante Lumen Christi . * 1 Ibid. - - S. R. C., n. 3059, ad 27, —a Rub. Miss., ibid. — 1 Ibid. le samedi saint, - 655 817. — 3° A Γ Exsultet. — i. En arrivant à l’autel, il se place, sans faire aucune révérence, du côté de l’évan­ gile, à la droite du Thuriféraire. Lorsque le Diacre descend après avoir reçu la bénédiction du Célébrant, le SousDiacre l’accompagne sans aucune révérence, au pupitre préparé pour V Exsultet. Il se place à la droite du Diacre, et tient la croix, le Crucifix tourné vers le Célébrantl. 2. Apres le chant de VExsultet, il donne la croix au Thuri­ féraire, va avec les autres Ministres devant l’autel, fait la génuflexion, et se rend avec le Diacre à la banquette, où il prend le manipule. 818. — 4° Pendant les prophéties. — i. Le SousDiacre vient ensuite à l’autel, près du Célébrant, par le plus court chemin; pendant les prophéties, il se tient comme à l’introït. Toutes les fois que le Célébrant est sur le point de chanter une oraison, il se place derrière le Diacre. Lorsque le Diacre chante Flectamus genua, le Sous-Diacre fait la génuflexion et, se relevant le premier, il chante Levate 2. 2. Après la dernière oraison, il se rend directement à la banquette avec le Célébrant, quitte son manipule, et aide le Célébrant à quitter le manipule et la chasuble. 819. — 5° Λ la bénédiction des fonts. — i. Quand le Célébrant est revêtu de la chape, le Sous-Diacre prend la barrette, et se rend devant l’autel avec lui. Après avoir fait la génuflexion, il se couvre, et se rend aux fonts baptis­ maux; il marche à la gauche du Célébrant, et soutient le bord de la chape. En arrivant aux fonts, il se découvre, et donne la barrette au Cérémoniaire. Il se tient à la gauche du Célébrant, et l’assiste quand c’est nécessaire. 2. Après la bénédiction, il accompagne le Célébrant pour l’aspersion, si elle n’est pas faite par un autre Prêtre; puis il revient avec lui aux fonts, soutenant le bord de la chape. 1 Car. I 11. c. XXVII, n. 7. — 2 Ibid., "· Λ"*· ibid. 656 OFFIGE DI' SOI S-DIACRE 820. — 6° Pendant les litanies. — i. On revient à Faute· en procession, quand le Célébrant s’est lavé les mains. En arrivant au bas des degrés, le Sous-Diacre fait la génu­ flexion, se rend à la banquette, et quitte la chasuble pliée il revient ensuite devant l’autel, s’agenouille sur le pavé, et se prosterne sur le coussin préparé. Nota. — S’il n’y a pas de fonts baptismaux, le SousDiacre, s’étant rendu à la banquette après la dernière prophétie, quitte la chasuble pliée et le manipule; puis il vient se prosterner1. 2. Au mot Peccatores, il se lève, fait la génuflexion et, précédant le Diacre, se rend à la sacristie. 821. — γ0 A la Messe. — i. Arrivé à la sacristie, le Sous-Diacre se revêt des ornements blancs pour la Messe. Au signal du Cérémoniaire, on se rend à l’autel sans saluer le Chœur. 2. Après le chant de l’épître, le Sous-Diacre, ayant reçu la bénédiction et rendu le livre, se place comme pendant l’introït. 3. Il n’y a ni Agnus Dei, ni baiser de paix. Après Pax Domini, etc., le Sous-Diacre se rend à la droite du Célé­ brant2, faisant la génuflexion en partant et en arrivant. 822. — 8° Aux Vêpres. — 1. Le Sous-Diacre, après avoir reporté le calice à la crédence, vient au coin de l’épître; placé comme à l’introït, il récite les Vêpres avec le Célébrant et le Diacre. 2. Le Célébrant ayant entonné l’antienne Vespere autem sabbati, le Sous-Diacre la continue avec lui et le Diacre. Lorsqu’on entonne le Magnificat, il fait le signe de croix, va au milieu de l’autel, sans génuflexion, et monte aux côtés du Célébrant pour la bénédiction de l’encens et l’encensement de l’autel. Quand le Diacre a encensé le Célébrant, le Sous-Diacre se place au coin de l’épître comme pour l’introït; après l’encensement du Clergé, il est encensé par le Diacre, au lieu où il se trouve3. • Rub. Miss., ibid. —2 Ibid. —3 Ibid. Ô5; LA VIGILE DE LA PENTECÔTE 3. Après la répétition de l’antienne, il suit le Célébrant au milieu de l’autel pour Dominus vobiscum, et la Messe se termine comme à l’ordinaire. ARTICLE XIV Fonctions particulières du Sous-Diacre la vigile de la Pentecôte. 823. — i. Le Sous-Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, du manipule de couleur violette, et de la cha­ suble pliée si l’on s’en sert1. Il sc rend à l’autel avec les cérémonies accoutumées. Après les révérences d’usage, il monte à l’autel avec le Célébrant, se rend au coin de l’épître, et se place comme pour l’introït. Il demeure ainsi pendant les prophéties. Toutes les fois que le Célébrant est sur le point de chanter une oraison, il se place derrière le Diacre. 2. Après la dernière oraison, il se rend à la banquette avec le Célébrant, quitte le manipule, et se conforme ensuite à ce qui est dit pour le Samedi Saint. 3. Après Peccatores, arrivé à la sacristie, il se revêt des ornements rouges pour la Messe. Au signal du Céré­ moniaire, il se rend à l’autel2 sans saluer le Chœur. — La Messe se célèbre comme à l’ordinaire, sauf qu’il n’y a pas d’introït. ARTICLE XV Fonctions particulières du Sous-Diacre le jour de la fête du Saint-Sacrement. 824. — i. Le Sous-Diacre observe ce qui est indiqué pour le Jeudi Saint n° 802, 2-4, en appliquant à /’osten­ soir ce qui est dit du calice contenant la Sainte Réserve. 1 Mût., rub. du jour. — 2 Hub. Mits., ibid. CÉRÉMONIAL. II. 42 658 OFF ICI I)t OFFICE JH 1)1 ACHE Lorsque, apres la communion, le Saint-Sacrement a été mis dans l’ostensoir, il fait la génuflexion avec le Diacre, passe au côté de l’épître, lait la génuflexion en y arri­ vant, et verse la purification et l’ablution. 2. Pendant la procession, il récite avec le Célébrant des psaumes et des hymnes en l’honneur du Saint-Sacre­ ment h 3. Si la procession s’arrête à un reposoir, il observe, en y arrivant, ce qui est prescrit au numéro suivant. Si l’on donne la bénédiction, il y assiste comme à l’ordinaire, et reste ensuite à la gauche du Célébrant. 4. Au retour de la procession, le Sous-Diacre, arrivé devant l’autel, s’agenouille sur le plus bas degré. Il détache au besoin le voile huméral, et assiste le Célébrant, comme à l’ordinaire, pour les cérémonies de l’encensement et pour la bénédiction. CHAPITRE 11 OFFICE DU DIACRE. ARTICLE PREMIER Observations et règles générales. 825. — i° Tenue des mains. — Hors les moments où il a les mains occupées, le Diacre les tient jointes. Toutes les fois qu’une main est occupée, il pose l’autre sur la poi­ trine; jamais il ne pose les mains sur l’autel 2. 826. — 2° Sa place. — La place habituelle du Diacre, quand il n’est pas au côté du Célébrant ou occupé ailleurs, est sur le plus haut degré au-dessous du marchepied, derrière le Célébrant 3. 827. — 30 Révérences à faire. Φ i. S’il n’est pas Cha- 1 Les autcun. — · Lrs auteurs, —3 A*/7. rrlrb. W/K.t tit. V, n. 5. I blACRI noine, le Diacre salue toujours la croix de l’autel par une génuflexion, quand même le Saint-Sacrement ne serait pas dans le tabernacle. 2. 11 fait la génuflexion sur le pavé en arrivant à l’autel pour la première fois, et en le quittant pour la dernière; pendant le cours de la Messe, quand il fait la génuflexion devant l’autel, il la fait sur le plus bas degré1. 3. — I. Quand le Saint-Sacrement n'est pas sur l'autel, c’est-à-dire depuis le commencement de la Messe jus­ qu’à la consécration, et depuis la communion jusqu'à la fin, il fait la génuflexion au milieu de l'autel : i° lors­ qu’il y arrive d’un lieu hors de l’autel; — 2° lorsqu’il y passe pour se rendre d’un côté de l’autel à l’autre; — 3° lorsqu’il en part pour se rendre à un lieu hors de l’autel. Il ne la fait donc pas en se rendant d’un côté de l’autel au milieu, ni en montant du milieu aux côtés du Célébrant, et vice versa. II. Quand le Saint-Sacrement est sur l'autel, c’est-à-dire depuis la consécration jusqu’à la communion, il fait la génuflexion : i) en partant et en arrivant, et non au milieu, lorsqu’il se rend d’un côté de l’autel à l’autre; — 2) en parlant et non en arrivant, lorsqu’il se rend d’un côté de l’autel au milieu, derrière le Célébrant, et vice versa2. 4. Lorsqu’il est à côté du Célébrant, et que celui-ci fait la génuflexion, le Diacre la fait en même temps, et lui met la main gauche sous le coude3; mais quand il tient la chasuble pendant l’encensement, il ne cesse pas de la tenir pendant la génuflexion, et ne met pas la main sous le coude du Célébrant. 5. Lorsqu'il fait avec un autre Ministre une action ou une révérence, ce doit être avec ensemble et uniformité. 828. — 4° Prières à réciter et gestes à faire avec le Célébrant. — i. Le Diacre récite avec le Célébrant le Gloria in excelsis, le Credo *, le Sanctus 5, et 1’ Agnus Dei 2. Il doit faire les mêmes signes de croix et les mêmes 1 Les auteurs. — 2 S. R. C., n. 4047. — n Ibid. -- 4 Hit. rrlrb. Mitt. tit. IV. n. 7. - 5 Ibid., tit. VI. η. i. — " Ibid., lit, .x, n. 8. 66ο office ni · ni ache inclinations que 1c Celebrant, se frapper la poitrine on même temps que lui, quand le Célébrant chante ou parle à voix intelligible (clara aut submissa voce), savoir : pen­ dant les prières de la Confession (i), l’introït, le Gloria in excelsis, les oraisons, le Credo, la préface, le Sanctus et le Benedictus1, Nobis quoque peccatoribus, et V Agnus Dei. 829. — 5° Baisers. — Lorsque le Diacre remet quelque objet au Célébrant, il baise d’abord l’objet, puis la main, lorsqu’il reçoit de lui quelque objet, il baise d’abord la main, puis l’objet reçu2. — Il doit observer ces baisers même s’il est Chanoine 3. 830. — 6° A la banquette. — i. Toutes les fois qu’il quitte le milieu de P autel pour aller s’asseoir avec le Célé­ brant, il fait d’abord la génuflexion à la droite de celui-ci, puis va directement à la banquette. Quand il se rend du coin de l’épître à la banquette, il ne fait aucune révérence. 2. Lorsque le Célébrant s’assoit, le Diacre élève la partie postérieure de la chasuble; lorsque le Célébrant est assis, il lui présente la barrette, avec baisers; il prend ensuite sa barrette, salue le Célébrant, s’assied à sa droite, et se couvre. 3. Pendant qu’il est assis, il tient les mains étendues sur les genoux, par-dessus la dalmatique, et suit les règles du Chœur pour se couvrir et sc découvrir. Lorsqu’il doit revenir à l’autel, il se découvre dès que le Cérémoniaire l’en avertit, lui donne sa barrette, reçoit celle du Célébrant avec baisers, et la donne également au Cérémoniaire. 4. En retournant à l’autel, il salue le Chœur de chaque côté, avec le Célébrant et le Sous-Diacre, d’abord du côté de l’épître, puis, après quelques pas, du côté de l'évangile, demeurant toujours à la droite du Célébrant l. En arrivant, il fait la génuflexion sur le plus bas degré. Pendant que le (1) en Le Diacre récitant C., 1 S. R. C.. n. 2578, le n. ad n’a pas Confiteor, 4057. 5. — ad 5. 1 Cf. à sc se la frapper frappe la à 2 Car. Ep., Car. Ερ.. I. II, — poitrine le lorsque Célébrant mea culpa. 1. c. I, c. ni, xix, n. 16, n. — 10; c. xxx, n. 3 Cf. 2. S. R. 'A LA MESSE SOLENNf LLLi: 661 Célébrant monte à l’autel, le Diacre lui relève le bas des vêtements; s’il ne doit pas y monter lui-même, il l’accom­ pagne seulement jusque sur le second degré, et y prend place ou redescend. 831. — y0 A la bénédiction de l’encens et à l’encen­ sement. — i. Pour faire bénir l’encens, le Diacre prend de la main gauche la navette, et, de la main droite, donne la cuiller au Célébrant avec baisers, disant en même temps Benedicite, Pater reverende; ayant ensuite repris la cuiller avec baisers, il rend la navette au Thuriféraire. 2. Si l'on doit alors faire l'encensement, il prend l’encen­ soir, le tient de la main droite par le haut des chaînes et de la main gauche par le bas, baise le haut des chaînes, inet le bas des chaînes dans la main droite du Célébrant la baisant en même temps, puis lui met le haut des chaînes dans la main gauche. 3. Pendant l'encensement, il soutient la partie postérieure de la chasuble, vers l’épaule, et fait la génuflexion chaque fois que le Célébrant fait la révérence convenable l. 4. Après l'encensement, il se place en face du Célébrant, prend de la main droite le bas des chaînes, baisantœn même temps la main du Célébrant, puis de la main gauche prend le haut des chaînes, et le baise; il descend ensuite au bas des degrés, pour encenser le Célébrant. ARTICLE II Fonctions du Diacre à la Messe solennelle. 832. — i° Préparation à la Messe. — i. Le Diacre doit préparer le chant de l’évangile, de 17/e Missa est ou du Benedicamus Domino (1); il doit savoir de mémoire Munda cor meum, etc., et Offerimus, etc. Il fera bien de se (1) Voir, à la Hn de ce tome, les règles concernant le chant de l’évan­ gile. 1 Rit. celcb. Miss., tit. iv, n. 7. Gin OFFICI· Ι)Γ DltC RI recueillir un instant pour demander à Dieu la grâce de s’acquitter dignement de son auguste fonction. 2. A la sacristie, il cherche et marque dans le livre l’évangile du jour, si d’autres n’en sont pas chargés; puis il se lave les mains et sc revêt des ornements; il est louable de réciter en même temps les prières (i). 3. Prenant Vamict par les extrémités où sont les cordons, il baise la croix qui est au milieu, le pose sur sa tête en faisant tourner sa main droite, et l’abaisse sur son cou, de manière à couvrir le col de sa soutane1; après avoir croisé les cordons sur la poitrine, il les fait passer sous les bras, et les attache 2 par-devant. Il se revêt ensuite de Vaube, sans la baiser : il passe d’abord la tête, puis le bras droit, ensuite le bras gauche, et l’ajuste convenablement. Il se ceint du cordon, et dispose l’aube de manière qu’elle tombe également de tous côtés. Il se revêt de Vétole: la baise, la pose sur l’épaule gauche, et l’attache sous le bras droit. Il prend la dalmatique, sauf aux jours où l’on ne doit pas la porter, et enfin le manipule3. Il est aidé parle premier Acolyte. 4. Si c’est l’usage, il aide le Célébrant à se revêtir des ornements; dans ce cas, il prend le manipule seulement lorsque le Célébrant est revêtu de la chasuble. (Il fait de même, si l’on se sert de la chasuble pliée.) Quand le Célébrant s’est couvert, il se couvre lui-même 4. 5. S’il doit y avoir Aspersion de l’eau bénite, il observe ce qui est dit au n° 847. 833. — 20 Sortie de la sacristie. — 1. Au signal du Cérémoniaire, le Diacre se découvre, descend sur le pavé s’il y a un degré, salue par une inclination profonde la (1) Ces prières sont, outre celles indiquées pour le Sous-Diacre, n" 762, note (2) : Ad stolam, dum humero sinistro imponitur: Redde mihi, Domine, stolam immortalitatis, quam perdidi in praevaricatione primi parentis : et quamvis indignus accedo ad tuum sacrum mysterium, mercar tamen gaudium sempiternum. Ad dalmaticam : Indue me, Domine, indumento salutis et vesti­ mento lætitiæ, et dalmatica justitia; circumda me semper. 1 Ibid., tit. i. η. 3. —Ibid. —3 Ibid. — 1 Les auteurs. \ L\ MESSE SOLENNELLE croix de la sacristie et le Célébrant par une inclination mé­ diocre, se couvre et, tenant les mains jointes, se rend au chœur à la suite du Sous-Diacre. Quand le Cérémoniaire lui présente l’eau bénite, il se découvre, fait passer sa barrette dans la main gauche, reçoit l’eau bénite, en pré­ sente au Célébrant, et fait le signe de la croix; s’il y a encore un trajet suffisant, il sc couvre de nouveau. 2. En allant à l’autel, s’il y a lieu de faire quelqu’une des révérences prescrites au 1.1, n° 543, il la fait à la droite du Célébrant E Si on traverse le chœur, le Clergé y étant déjà assemblé, il donne sa barrette au Cérémoniaire à l’entrée du chœur, se place à la droite du Célébrant dont il reçoit la barrette avec baisers, joint les mains, salue le Clergé avec les autres Ministres, et demeure découvert. 834. — 3° Prières au bas de l’autel. — i. En arrivant au pied de l’autel, le Diacre se découvre, se place à la droite du Célébrant, donne sa barrette au Cérémoniaire, reçoit celle du Célébrant, avec les baisers ordinaires, la donne au Cérémoniaire, et fait la génuflexion sur le pavé. 2. Il répond avec le Sous-Diacre aux prières de la Con­ fession, fait les signes de croix et s’incline comme le Célé­ brant; toutefois, pendant que celui-ci dit le Confiteor, le Diacre se tient droit et ne se frappe point la poitrine. En disant Misereatur fui, etc., il s’incline médiocrement vers le Célébrant; puis, en récitant le Confiteor, il s’incline profondément vers l’autel, et, sans se redresser, se tourne un peu vers le Célébrant aux mots et tibi Pater, et te Pater Il se relève quand le Célébrant dit Indulgentiam, et s’incline médiocrement depuis Deus, tu conversus jusqu’à Oremus inclusivement 3. 835. — 4° Encensement de l’autel, Introït, Kyrie. — i. Le Diacre monte à l’autel avec le Célébrant, en lui relevant, de la main gauche, le bas des vêtements, et tenant la droite appuyée sur la poitrine; lorsque le Célébrant 1 Ibid. —· 2 /67. crlrb. Mis?.. tit. IL n. p; 3 /6/. cthb, Λ//η.» ibid·· n. 10. 1. II. c.. vin, n 30 * ft 66,| OFFICE DC DUCHE ' baise Pau tel, il ne fait pas la génuflexion. Il recule d’un pas pour faire place au Thuriféraire, et assiste le Célébrant pour la bénédiction de l’encens. Il accompagne le Célé­ brant pendant l’encensement de l’autel, puis l’encense1, comme il est dit n° 831, 4. 2. Ayant rendu l’encensoir au Thuriféraire, il monte à la droite du Célébrant, sur le degré au-dessous du mar­ chepied, se place de manière à former avec le Célébrant et le Sous-Diacre un arc de cercle, et fait le signe de la croix en même temps que le Célébrant. Il répond au Kyrie, et demeure au même lieu. Au chant du dernier Kyrie, il se rend au milieu de l’autel avec le Célébrant, et se tient derrière lui. 3. Si le Célébrant va s’asseoir, il l’accompagne à la ban­ quette; au dernier Kyrie, il revient à l’autel, et, après avoir fait la génuflexion, il reste derrière le Célébrant. 836. — 50 Gloria, Collecte. — 1. Lorsque le Célébrant entonne le Gloria in excelsis, le Diacre incline la tête au mot Deo, et, sans faire la génuflexion, monte à la droite du Célébrant, et continue l’hymne avec lui2. Il fait les mêmes inclinations que lui, et, à la fin, le signe de croix. 2. Après la récitation du Gloria, il fait la génuflexion, et se rend à la banquette, marchant à la gauche du Célé­ brant. S’il est en chemin quand on chante un verset pendant lequel on doit s’incliner, il se retourne et s’incline vers l’autel. Étant assis, il se découvre et s’incline au signe du Cérémoniaire. Lorsqu’on chante Cum Sancto Spiritu, il se découvre et retourne à l’autel ; il reste derrière le Célé­ brant après avoir fait la génuflexion sur le plus bas degré. 3. Le Célébrant ayant chanté Dominus vobiscum, le Diacre le suit au côté de l’épître, reste derrière lui pendant les oraisons 3, et fait les mêmes inclinations que lui. Nota. — Quand on doit dire Flectamus genua, il fait la génuflexion en chantant ces paroles, aussitôt que le CeléRit. cclcb. Miss., tit. iv, n. 4. — Rit. cclcb. Miss., ibid.» n. 7; S. R. C.» n. 3248, ad 5. — 3 Rit. celcb. Miss,, tit. vi, n. 5. A LA MESSE SOLENNELLE brant a chanté Oremus; il se lève quand le Sous-Diacrc chante Levate L I I * I I I 837. — 6° Êpître. — î. Quand le Célébrant a fini la dernière oraison, et non auparavant, le Diacre se place près du Missel, sur le degré au-dessous du marchepied; il tourne les feuillets du livre2, s’il en est besoin. A la fin de l’épître, il répond Deo gratias. Au moment où le SousDiacre vient recevoir la bénédiction, il fait place en se reti­ rant un peu vers le coin de l’épître ou derrière le Célébrant. 2. Lorsque le Célébrant commence l’évangile, il se tourne vers lui, fait les trois signes de croix accoutumés, et incline la tête au nom de J ÉSUS qui se trouve au commencement de l’évangile 3. Il descend ensuite au bas des degrés, reçoit l'évangéliaire avec les révérences d’usage, et le tient des deux mains devant la poitrine, la tranche dans la main gauche. Il salue le Chœur, d’abord du côté de l’épître, se rend au milieu de l’autel, fait la génuflexion sur le plus bas degré, monte sur le marchepied, et pose le livre au milieu de l’autel. Il se retire ensuite un peu à droite, et reste au même endroit, tourné vers le Célébrant. Nota. — Si le Chœur chante après l’épître un verset pendant lequel on doit s’agenouiller, il se met à genoux à la droite du Célébrant, sur le bord du marchepied. S’il est assis, il se met à genoux devant la banquette ou sur le plus bas degré de l’autel. 838. — y0 Chant de l’évangile. — î. Au signe du Cérémoniaire, il fait bénir l’encens. Se tournant ensuite sur sa gauche, il descend sur le degré, se met à genoux sur le bord du marchepied, et dit : Munda cor meum ac labia mea, omnipotens Deus, qui labia Isaiœ Propheta· calculo . mundasti ignito ; ita me tua grata miseratione dignare munI dare, ut sanctum Evangelium tuum digne valeam nuntiare. Per Christum Dominum nostrum. Amen1. Quand il a fini, I 1 Ibid. — - Ibid.; Car. Ep., I. II. c. vm. n. n. — 3 S. R. C.. n. 4057, ad 5. I — ‘ Rit. celeb. Miss.. tit. VI, n. 5; Car. Ep.. I. I, c. IX, n. 2; 1. II. c. VIII. n. 42, S. R. C., n. 4077. ad 3. OFFICE DU DIACRE % il monte à la droite du Célébrant, prend le livre sur faut·: se met à genoux sur le marchepied près du Célébrant se tournant vers le côté de l’évangile, et il dit : Jube, Domnt. benedicere. 2. Après avoir reçu la bénédiction, il baise la main du Célébrant posée sur le livre, se relève, lui fait une incli­ nation, et descend à la droite du Sous-Diacre L Il fait avec lui la génuflexion sur le plus bas degré, salue le Chœur, d’abord du côté de l’épître, et se rend au lieu où il doit chanter l’évangile 2. 3. Étant arrivé, il ouvre l’évangéliaire et le pose sur les mains du Sous-Diacre qui doit le tenir, ou sur un pupitre, si c’est l’usage. Le chant ayant cessé, il commence Dominus vobiscum ; en disant Sequentia ou Initium sanci1. Evangelii..., il pose la main gauche étendue sur le livre, fait un signe de croix au commencement de l’évangilt avec le pouce de la main droite, étendu et séparé des autres doigts étendus et joints ensemble; puis, posant la main gauche au-dessous de la poitrine, il fait avec le pouce un signe de croix sur son front, sa bouche, et sa poitrine. Il reçoit ensuite du Cérémoniaire l’encensoir, et encense le livre de trois coups doubles (le premier au milieu, k deuxième à sa gauche, le troisième à sa droite), faisant, avant et après, une inclination profonde au livre; ayant rendu l’encensoir au Cérémoniaire, il chante l’évangile les mains jointes. S’il faut incliner la tête ou faire la génu­ r flexion, il le fait vers le livre. 4. Quand il a fini, il montre de la main droite au SousDiacre le commencement de l’évangile. Sans quitter k coin de l’évangile, il se retourne vers l’autel, reçoit du Thuri­ féraire l’encensoir, et encense le Célébrant de trois coup." doubles, avec une inclination profonde avant et après. Il rend ensuite l’encensoir au Thuriféraire, monte à sa place derrière le Célébrant, et fait la génuflexion en y arrivant. 5. Si l'on doit prêcher, il se rend à la banquette, après avoir fait la génuflexion devant l’autel. ; 1 Rit. itlth, \fi.. I. I. c. XXIV. n. s: Rit. ctleb. Miss.. ibid. -I Ibid. — '· C,r/. Ερ.. I. Il, c. VIII. n. 74. — Λ i<‘>. rftrb. Miss.. ibid. 675 A LA MESSE SOLENNELLE h;2 OFFICE DU DIACRE 845. — j jc Conclusion de la Messe. — j. Quand le 2. Si Γοη donne la communion, le Diacre observe ce Célébrant a pris les ablutions, le Diacre ouvre le Missel qui suit : i) Après que le Célébrant a pris le Précieuxà l’antienne de la communion, et le porte au côté de l’épître, Sang, il passe au côté de l’épître, faisant la génuflexion faisant la génuflexion au milieu avec le Sous-Diacre. 11 derrière le Célébrant, ou, si le Saint-Sacrement est sur reste près du Missel, sur le degré au-dessous du marche­ l’autel, la faisant en partant et en arrivant. pied et, quand le Célébrant arrive, il lui montre la com­ 2) Si le ciboire est sur l’autel, il le place au milieu du munion. Il se met ensuite derrière le Célébrant1, et le corporal, le découvre, met le couvercle sur le corporal, : suit quand il va au milieu de l’autel et qu'il retourne au fait la génuflexion, et chante le Confiteor comme il est livre2. dit ci-dessous. S’il faut tirer le ciboire du tabernacle, 2. Quand le Célébrant a chanté Dominus vobiscum après il ouvre le tabernacle, fait la génuflexion les mains jointes, la postcommunion, le Diacre, restant au milieu de l’autel, prend le ciboire, le pose sur le milieu du corporal, ferme sc tourne entièrement vers le peuple, en face du Sousle tabernacle, ôte le pavillon, le met hors du corporal, Diacre, et chante Ite Missa est 3. S'il doit chanter Benedi­ découvre le ciboire, pose le couvercle sur le corporal, camus Domino, il reste tourné vers l’autel4. fait la génuflexion, et chante le Confiteor. Nota. — Pendant le Carême, lorsqu’il faut chanter 3) Pour chanter le Confit-eor, le Diacre se place du côté l’oraison super populum, le Diacre, après que le Célébrant de l’épître, sur le degré au-dessous du marchepied, s’incline a chanté Oremus, sc tourne par sa gauche vers le peuple5 profondément, et demeure incliné jusqu’à Indulgentiam sans changer de place, chante Humiliate capita vestra Deo exclusivement. et, sans achever le cercle, se retourne par sa droite vers 4) Quand le Célébrant a dit Indulgentiam, etc., le Diacre l’autel. revient près de lui, fait avec lui la génuflexion, change de 3. Pendant que le Célébrant dit Placeat, etc., le Diacre côté avec le Sous-Diacre1, et tient ensuite la patène sous se retire un peu du côté de l’épître; quand le Célébrant le menton des communiants, à la droite du Célébrant. dit Benedicat vos, il se met à genoux à la droite du Sous5) Après la communion, il change de côté avec le SousDiacre, sur le bord du marchepied, pour recevoir la béné­ Diacre, par derrière le Célébrant, et l’accompagne à l’autel. diction 0 . Il se lève ensuite, et demeure au même lieu — a) S'il reste des Hosties dans le ciboire, il fait la génu­ pendant l’évangile (1), tourné un peu vers le Célébrant; flexion; si l’on doit les mettre dans le tabernacle, il couvre il fait les signes de croix au commencement de l’évangile, le ciboire, le met dans le tabernacle, et fait la génuflexion; et la génuflexion à Et Verbum caro factum est. il passe ensuite au côté de l’évangile, faisant la génuflexion 4. Quand l’évangile est fini, il monte sur le marchepied au milieu. — h) S'il ne reste pas d'Hosties ou s’il en reste I à la droite du Célébrant, fait une inclination de tète à la très peu, il ne change pas de côté avec le Sous-Diacre, * croix, descend au bas. des degrés avec le Célébrant et le en revenant à l'autel, et se trouve à la gauche du Célébrant. Sous-Diacre, et fait la génuflexion en même temps que 3. Si le Diacre communie, il s’agenouille sur le bord celui-ci7. Si le Clergé reste au chœur, il le salue; il reçoit du marchepied, à la droite du Sous-Diacre, quand le Célé­ » brant a dit Indulgentiam, etc.; après avoir communié, (1) Le Diacre peut aussi monter à l'autel, ou encore se placer à la il monte à la droite du Célébrant, et observe ce qui est 1 gauche du Célébrant pour assister à l’évangile. marqué ci-dessus. 1 1 Rit. celeb Miss., tit. xi, n. 3· — 2 C„ § 30, n. 7. — 5 S. R. C.. n. 3086, ad 3, « ’ | \ I.\ MI SSI' DEVANT LI SAINT-SACREMENT EXPOSÉ 3. On ne s’assied pas pendant le Kyrie eleison ; le Diacre reste à la droite du Célébrant. Au chant du dernier Kyrie, il va au milieu de l’autel, derrière le Célébrant, et fait la génuflexion en y arrivant. Après l’intonation du Gloria in excelsis, il fait de nouveau la génuflexion, et monte à la droite du Célébrant. 850.— 3° Chant de l’évangile, Credo. — i. En portant le livre à l’autel pour l’évangile, il fait une première génu­ flexion sur le degré inférieur, et une seconde sur le mar­ chepied après qu’il a posé le livre au milieu de l’autel. Après avoir reçu le bénédiction et baisé la main du Célé­ brant, il fait la génuflexion en même temps que lui, descend sur le pavé, fait avec les autres Ministres la génuflexion d’un seul genou, puis va chanter l’évangile sans saluer le Chœur1. Quand il a encensé le Célébrant après l’évan­ gile, il revient derrière lui, et, en arrivant, fait la génu­ flexion en même temps que lui. 2. Après l’intonation du Credo, il fait la génuflexion, et se place à la droite du Célébrant. 3. A Crucifixus, ayant pris la bourse à la crédence, il se rend à l’autel sans saluer le Chœur2; il fait seulement une génuflexion sur le degré inférieur. Après avoir disposé le corporal, il fait, comme à l’ordinaire, la génuflexion sur le marchepied, et, se tournant sur sa gauche, revient directement à la banquette. ' 851. — 40 Offertoire, Encensement. — 1. Après l’encensément des Oblats, il ne retire pas le calice; sans faire de génuflexion, il descend, avec le Célébrant, se mettre à genoux sur le bord du marchepied, et observe ce qui est prescrit pour l’encensement à l’introït nœ 831 et 849. 2. Il salue, avant et après, ceux qu'il encense. Après avoir encensé le Sous-Diacre et rendu l'encensoir au Thuri­ féraire, il monte à sa place, y fait la génuflexion, se retire un peu du côté de l’évangile pour être encensé, puis se retourne, et fait une seconde génuflexion. 1 s. R. c., n. 2544. —5 h»1’*1· OFFICE DU DI ACRE 852. — 5° Conclusion de la Messe. — i. Après l’ablu­ tion, en portant le livre au côté de l’épître, il fait la génu­ flexion avant de quitter et après avoir rejoint le Célébrant. Il l’accompagne au milieu de l’autel, et fait la génuflexion en y arrivant et en en repartant. 2. Quand le Célébrant a chanté pour la deuxième fois Dominus vobiscum, le Diacre fait la génuflexion, puis, se retirant un peu du côté de l’évangile, il se tourne obli­ quement vers le peuple, et chante Ite Missa est ; il se retourne ensuite, fait de nouveau la génuflexion, et se place comme à l’ordinaire pour la bénédiction. 3. Après le dernier évangile, il fait la génuflexion avec le Célébrant au milieu de l’autel, descend au bas des degrés, et fait la génuflexion à deux genoux sur le pavé. Il se couvre à l’endroit où il s’est découvert en venant, après avoir donné la barrette au Célébrant. ARTICLE V Fonctions particulières du Diacre à la Messe de Requiem et à l’Absoute. § i. Fonctions du Diacre à la Messe de Requiem. 853. — i° Commencement de la Messe. — 1. Le Diacre omet tous les baisers. Apres la Confession, il monte à l’autel comme à l’ordinaire; si l’autel n’a qu’un ou deux degrés, il ne monte pas sur le marchepied, mais se place aussitôt derrière le Célébrant, et se rend avec lui au coin de l’épître; il ne fait pas le signe de croix au commencement de l’introït. 2. Lorsque le Célébrant va s’asseoir, pendant le chant de la prose, avant de lire l’évangile (1), le Diacre l’accom(1) Si le Célébrant lit l’évangile avant d’aller s’asseoir, le Diacre, à Oro supplex, sc lève, donne la barrette au Cérémoniaire et salue le Célébrant. Il reçoit aussitôt l’évangéliaire au coin de l’épître, et le porte sur l’autel, faisant les révérences au Célébrant s’il passe devant lui, au Chœur, et à l’autel. Il s’agenouille ensuite sur le bord du mar­ chepied, récite Munda cor. etc., reprend le livre, et descend pour aller chanter l’évangile. (Voir t. I, n. 69G, note 2). A LA MESSE DE REQUIEM Γ>79 ET A L ABSOUTE pagne directement à la banquette. A la strophe Qui Mariam absolvisti, il retourne avec le Célébrant devant l’autel, va recevoir l’évangéliaire au coin de l’épître, et le porte sur l’autel. Dès que le Célébrant a lu l’évangile, le Diacre se met à genoux sur le bord du marchepied, récite Munda cor meum, etc., reprend le livre, et descend pour aller chanter l’évangile. Il n’y a pas d’encensement1. 3. Après l’évangile, il ferme le livre, qu’il laisse entre les mains du Sous-Diacre, se rend à l’autel avec lui, monte à sa place derrière le Célébrant2, et y fait la génuflexion. 854. — 20 Offertoire. — 1. Après l’oblation du calice, il ne donne pas la patène au Sous-Diacre; il la met à demi sous le corporal, et en couvre avec le purificatoire la partie qui est en dehors. 2. Après l’encensement de l’autel, il encense seulement le Célébrant3; puis, ayant rendu l’encensoir au Thuri­ féraire, il se place sur le deuxième degré, au coin de l’épître, comme pendant les oraisons, tandis que les Acolytes donnent à laver au Célébrant. Il se rend ensuite, avec lui et le Sous-Diacre, devant le milieu de l’autel. 855. — 30 Conclusion de la Messe. — 1. 11 récite avec le Célébrant, sans se frapper la poitrine4, Agnus Dei, etc., dona cis requiem..., dona cis requiem sempiternam. Aussitôt après, comme il n’y a point de baiser de paix, il change de place avec le Sous-Diacre, faisant la génuflexion avant de partir et en arrivant. 2. Après le dernier Dominus vobiscum, sans se retourner, il chante Requiescant in pace : il le dit toujours au pluriel ’. Comme le Célébrant ne donne pas la bénédiction, le Diacre ne se met point à genoux. Fonctions du Diacre à l'Absoute. 856. i° Si l’Absoute se fait au catafalque. — 1. Le 1 Rit. celeb. Miss., tit. vni. n. 2 — 2 Ibid. — 3 Ibid. Ibid. ‘ Ibid., n. 68n oFFiCF ηυ nt acre Diacre, après le dernier évangile, fait la génuflexion su. le marchepied, et accompagne le Célébrant à la banquette, où il quitte son manipule l. Il se rend ensuite avec le Célé­ brant devant l’autel, fait la génuflexion, lui donne la barrette et prend la sienne s’il y a un trajet suffisant et, se tenant à sa gauche, l’accompagne près du lit funèbre2. Si l’on est à proximité de l’autel, il se place un peu du côté de l’épître. 2. En arrivant, il se découvre, reçoit la barrette du Célé­ brant, et la remet, avec la sienne, au Cérémoniaire. 3. A la reprise du répons, au signe du Cérémoniaire, il se place à la droite du Célébrant, le saluant s’il passe devant lui. Il reçoit la navette, et présente au Célébrant la cuiller, en disant Benedicite, Pater reverende. 4. Après le troisième Kyrie eleison, il prend l’aspersoir; ct quand le Célébrant a chanté Pater noster, le Diacre fait la génuflexion à l'autel, donne l’aspersoir au Célébrant ét, se tenant à sa droite, il l’accompagne autour du catafalque, en soutenant le boni de la chape; en passant devant la croix tenue par le Sous-Diacre, il fait la génuflexion3. De retour à la place qu’il occupait pendant le répons, il reçoit du Célébrant l’aspersoir et le rend au Clerc, puis il reçoit l’encensoir; après la génuflexion à l’autel, il le remet au Célébrant, qu’il accompagne comme pour l’asper­ sion. 5. Étant revenu, il reçoit l’encensoir et le rend au Clerc; puis il se place à la gauche du Célébrant, et soutient le livre ouvert devant lui, jusqu’à ce que les Chantres aient chanté Requiescat (ou Requiescant) in pace. Il reçoit ensuite la barrette du Célébrant, la lui donne, se couvre lui-même, et revient à l’autel ’. En arrivant devant l’autel, il se découvre, fait la génuflexion au bas des degrés, salue le Chœur, ct accompagne le Célébrant à la sacristie. Nota. — Si ΓAbsoute se fait pour un Prêtre, le corps présent, le Diacre se place, avec le Célébrant, à l’autre extrémité du catafalque, vis-à-vis de l’autel 5. 1 Ibid. — 2 Rit. celeb. Miss.. ibid.; S. R. C., n. 3213, ad 4. — 3 Rit. celeb. Miss.. ibid. — 1 Ibid. — 5 Rit. Rom., tit. Vî, c. îîi, Exeq. ordo. A LA MÎ'SSF AVEC EX PRÊTRE ASSISTANT 681 2° Si ΓAbsoute se fait sans catafalque. — i. Quand le Célébrant s’est revêtu de la chape, le Diacre l’accom­ pagne de la banquette au coin de l’épître, et se place à sa droite; à la reprise du répons, il fait bénir l’encens. 2. Le répons terminé, il accompagne le Célébrant au milieu de l’autel, et passe à sa droite, tourné vers le peuple. Il présente au Célébrant l’aspersoir, puis l’encensoir; pendant l’aspersion ct l’encensement, il soutient de la main gauche le bord de la chape. Il revient ensuite au Missel, à la droite du Célébrant, pour le chant des versets et de l’oraison L · ARTICLE VI Fonctions particulières du Diacre à la Messe lorsqu’il y a un Prêtre assistant. 857. — Le Diacre observe les cérémonies ordinaires, sauf quelques exceptions : 1. En allant à l’autel, il marche, seul, derrière le SousDiacre; à l’entrée du chœur, il se met à la gauche du Célé­ brant. Il reste ainsi pendant la Confession. Il monte à l’autel à la droite du Célébrant. 2. Pendant l’épître, il se place à la droite du Célébrant, entre celui-ci et le Prêtre assistant. 3. A l’offertoire, il encense le Prêtre assistant de deux coups doubles, avant d’encenser le Sous-Diacre. 4. Après avoir récité le Sanctus avec le Célébrant, il se place derrière lui. Il fait de même après l’élévation. 5. Après VAgnus Dei, il se rend à la gauche du Célé­ brant si le Prêtre assistant porte la paix au Chœur; sinon il se place derrière l’Officiant. Il reçoit du Prêtre assistant le baiser de paix, puis, quand il a reçu la paix, il la donne au Sous-Diacre comme à l’ordinaire, et il monte à la gauche du Prêtre assistant, ayant soin de faire les génuflexions requises. 6. Au moment voulu, il porte le Missel au coin de l’épître. Il retourne à la sacristie comme il en est venu. 1 rvm /?/> 1 π. C. XXXVII. n. 5. C)S-2 OFFICE Ι)Γ DIACRE | FT I Nota. — Si le Prêtre assistant n'esf pas en chape, le Diacre remplit ses fonctions comme à l’ordinaire, et il n’encense pas le Prêtre assistant. ARTICLE VII Fonctions particulières du Diacre â l’exposition et à la reposition du Saint-Sacrement. 858. — i° A l’exposition. — i. Si le Diacre doit assiçter à l’exposition du Saint-Sacrement, il se revêt de tous ses ornements, à l’exception du manipule; couvert delà barrette, il accompagne le Prêtre à l’autel, avec les céré­ monies ordinaires, relevant la chape, et, après la génu­ flexion, il s’agenouille sur le plus bas degré de l’autel. 2. Après une courte prière, il monte à l’autel, étend le corporal, découvre l’ostensoir, ouvre le tabernacle, ct fait la génuflexion, les mains jointes, en se retirant un peu du côté de l’épître; il prend la custode, et met l’Hostie dans l’ostensoir. 3. Ayant fermé la porte du tabernacle, il place l’osten­ soir sur le trône de l’exposition; puis il fait la génuflexion, comme il est dit plus haut n° 1, ct descend s’agenouiller à la droite du Prêtre. Il s’incline médiocrement avec le Célébrant, et sc lève pour faire mettre l’encens, sans bai­ sers et sans rien dire. S’étant remis à genoux, il donne sans baisers l’encensoir au Prêtre, et soutient la chape pendant l’encensement, faisant, avant et après, une pro­ fonde inclination de tête1. 859. — 20 A la reposition. — 1. Pour là reposition, le Diacre est revêtu des mêmes ornements que pour l’expo­ sition. Il incline la tête pendant qu’on chante Veneremur cernui. Il fait mettre l’encens, et assiste le Célébrant pour l’en­ censement, comme il est dit plus haut. Après leverset Panem de cado, restant à genoux, il soutient, avec le Sous-Diacre, le livre devant le Prêtre pendant le chant de l’oraison 2. S. R. C., n. 30S6, ad 3. —2 <\rr. /?/>.. I. II. c. ΧΧΧΙΠ, n. 27. T* Λ LA REPOSITION DI SAINT-SA CREME NT 683 2. Après l’oraison, si un autre n’est pas charge de rem­ plir cet office, il monte à l’autel, fait la génuflexion, un peu du côte de l’épître, et dépose l’ostensoir sur l’autel. S’il ne remplit pas cet office, il demeure, pendant ce temps, à la droite du Prêtre. 3. Si le Diacre donne Vostensoir à Γ Officiant, il monte à l’autel avec le Prêtre (1), fait la génuflexion avec lui et, debout, lui donne l’ostensoir; puis il s’agenouille sur le bord du marchepied, et soutient le bord de la chape pen­ dant que le Prêtre bénit. Après la bénédiction, il monte sur le marchepied, reçoit l’ostensoir debout, et le pose sur l’autel; il fait ensuite la génuflexion avec l’Officiant, des­ cend avec lui, sans tourner le dos au Saint-Sacrement, et s’agenouille sur le plus bas degré sans faire l’inclination. — Il resterait sur le marchepied pour remettre le SaintSacrement dans le tabernacle comme il est dit ci-après n° 4, si un autre n’en était pas chargé. Si le Diacre ne donne pas l'ostensoir à Γ Officiant, il monte à l'autel avec le Prêtre (2), s’arrête sur le plus haut degré, s’agenouille sur le bord du marchepied, et soutient le bord de la chape pendant que l’Officiant bénit. Après la béné­ diction, il descend avec le Prêtre, comme il est dit ci-dessus. — Il remonterait aussitôt à l’autel pour mettre le SaintSacrement dans le tabernacle, si un autre ne le faisait pas. 4. Après la bénédiction, si le Diacre doit mettre le SaintSacrement dans le tabernacle, il fait la génuflexion sur le marchepied, en se retirant un peu du côté de l’épître, ouvre le tabernacle, retire le Saint-Sacrement de l’ostensoir, le met dans le tabernacle, fait à nouveau la génuflexion, et ferme la porte. Il ferme ensuite l’ostensoir, le couvre de son voile, met le corporal dans la bourse, et descend à sa place. Nota. — S’il doit mettre la lunule dans une custode, après avoir fait la génuflexion sur le marchepied, il ouvre (1) Si le Diacre avait déposé hii-mômc l'ostensoir sur l'autel, i) y attendrait ΓOfficiant. (2) Voir ci-dessus note (1). office GSj 1.1 ht· la custode et la place sur le corporal, ôte la lunule de l’osten­ soir, et la met dans la custode qu’il ferme; puis il ouvn le tabernacle, y dépose la custode, fait la. génuflexion, en se retirant un peu à droite, et ferme le tabernacle; k reste comme ci-dessus. 5. Après avoir fait la génuflexion au bas des degrés, il donne la barrette à l’Officiant, reçoit la sienne, et se retire à la sacristie avec les cérémonies accoutumées. ARTICLE VIII Fonctions particulières du Diacre le jour de la fête de la Purification. 860. — i° A la bénédiction des cierges. — 1. Le Diacre sc revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, et de l’étole vio­ lette; lorsque le Célébrant est revêtu de la chape, il prend la chasuble pliée, si l’on s’en sertL Il se rend à l’autel à la droite du Célébrant, en soutenant le bord de la’chapc. 2. Après les révérences d’usage, il monte à l’autel, à la droite du Célébrant, va avec lui au coin de l’épître. et se tient à sa droite, sur le marchepied ou sur le degré, à quelque distance de l’autel. Pendant les oraisons, toutes les fois que le Célébrant bénit, le Diacre relève le bord de la chape. Il fait de même lorsque le Célébrant asperge et encense les cierges. 3. Après la cinquième oraison, il fait bénir l’encens comme à l’ordinaire. Il reçoit ensuite l’aspersoir, et le présente au Célébrant avec les baisers d’usage; il le reprend de même, le rend, et reçoit l’encensoir, qu'il présente au Célébrant avec baisers. Après l’encensement, il reprend l’encensoir avec baisers, et le rend au Thuriféraire. 861. — 20 A la distribution des cierges. — 1. La bénéniction des cierges terminée, le Diacre accompagne le Célébrant au milieu de l’autel, se tourne vers le peuple 862. — 30 A la procession. — i. Après l’oraison, le Diacre fait bénir l'encens comme à l'ordinaire; il reçoit ensuite du Cérémoniaire le cierge du Célébrant, et le lui présente avec les baisers ordinaires; puis il reçoit le sien. Au signe du Cérémoniaire, il se tourne par sa gauche vers le peuple, et chante Procedamus in pace 6. — * · Wiw.. rub. du jour; Car. Ep., I. II. 68? sans changer de place avec le Sous-Diacre, et reçoit les cierges pour les présenter au Célébrant1. 2. 11 reçoit d’abord le cierge destiné au Célébrant, et le remet sans baisers au Prêtre le plus digne qui doit sc trouver au bas des degrés. S’il n’y a pas de Prêtre pour le donner, le Diacre pose le cierge au milieu de l’autel2. Nota. — Un Prêtre qui remplit la fonction de Diacre ne peut pas donner le cierge au Célébrant. 3. Lorsque le Prêtre qui a donné le cierge au Célébrant a reçu le sien, le Diacre se met à genoux avec le Sous-Diacre, sur le bord du marchepied, reçoit son cierge, en le baisant d’abord, et en baisant ensuite la main du Célébrant3. Le Sous-Diacre ayant reçu son cierge, le Diacre donne son cierge au second Acolyte, revient à sa place, et continue à présenter les cierges au Célébrant *. 4. Apres la distribution des cierges, il revient au coin de l’épître, se place à droite du Célébrant, et soutient le bord de la chape pendant que celui-ci se lave les mains. Il prend ensuite la place qu'il occupait au commencement de la cérémonie. Nota. — Si le Célébrant descend à la balustrade pour distribuer les cierges au peuple, le Diacre l'y accompagne, et, se tenant à la gauche, lui présente les cierges; en ce cas, le Célébrant se lave les mains à la 'crédence, avant de remonter au coin de l’épître. 5. Si cette fête arrive après la Septuagesime un autre jour que le dimanche, aussitôt que le Célébrant a chanté Oremus apres la distribution, le Diacre, toujours à sa droite, chante Flectamus genua, en faisant la génuflexion ·’. 1 1 JOt’R DE LA l-l Π. DE LA PLRIHCATIOX DiAcnr c. xviî, n. 1. Tous les auteurs. rub. du — jour. * Hub. Miss.. ibid. — Rub. Miss., ibid.; Car. Up., Ibid. — 8 —3 1 Tous le * ibid. auteurs. 686 i OFFICE OU DIACRE 2. Il se rend ensuite au milieu de l’autel, descend au « bas des degrés, et fait bd génuflexion; il donne au Celt- ’ brant sa barrette avec les baisers d’usage, reçoit la sienne, I se m.et en marche à la gauche du Célébrant, et se couvre : il tient son cierge de la main gauche. 3. Au retour de la procession, il se découvre en entrant au chœur; après avoir fait la génuflexion devant l’autel, il se rend à la banquette, donne son cierge au Cérémoniaire, et dépose sa barrette; il reçoit ensuite avec baisers le cierge, puis la barrette du Célébrant, et les donne au Céré­ moniaire, quitte la chasuble pliée et l’étole violette, et prend les ornements pour la Messe. t ARTICLE IX Fonctions du Diacre le mercredi des Cendres. 863. — i° Λ la bénédiction des cendres. — i. Le Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, et de l’étole violette; lorsque le Célébrant est revêtu de la chape, il prend la chasuble pliée, si l’on s’en sert1. Il se rend à l’autel à la droite du Célébrant, en soutenant le bord de la chape. I 2. Après les révérences d’usage, il monte à l’autel à la droite du Célébrant, va avec lui au coin de l’épître, et se tient à sa droite, sur le marchepied ou sur le degré, à quelque distance de l’autel. Pendant les oraisons, toutes les fois que le Célébrant bénit, il soutient le bord de la chape; il fait de même, lorsque le Célébrant asperge et encense les cendres. 3. Après la quatrième oraison, il fait bénir l’encens. 11 prend ensuite l’aspersoir, et le présente au Célébrant avec les baisers ordinaires; il le reçoit de même, le rend, et prend l’encensoir, qu’il présente au Célébrant avec baisers. Après l’encensement, il reçoit l’encensoir avec baisers, et le rend au Thuriféraire. 1 Mût., rub. du jour; Car. Ep., 1. Il, c. xix, n. 3. LE MERCREDI DES CENDRES 687 864. — 2° A l’imposition des cendres· — i, La bénédiction des cendres terminée, le Diacre accompagne le Célébrant au milieu de l’autel, change de côté avec le SousDiacre, et sc tourne vers le peuple; il prend ensuite le vase des cendres et le tient devant le Célébrant. 2. Lorsque le Célébrant a donné les cendres au Prêtre dont il les a reçues (ou, s’il n’y a pas de Prêtre au chœur, après que le Célébrant s’est imposé lui-même les cendres), le Diacre remet au Cérémoniaire le vase des cendres, et se met à genoux sur le bord du marchepied, à la droite du Sous-Diacre, pour recevoir les cendres l. Quand le Sous-Diacre les a reçues, le Diacre remonte du côté de l’évangile, reprend le vase des cendres dans la main droite, et soutient de la main gauche la chape du Célébrant. Nota. — Un Prêtre qui remplit la fonction de Diacre ne peut pas imposer les cendres au Célébrant. 3. Après l’imposition des cendres, il revient au coin de l’épître, se met à la droite du Célébrant et, pendant que celui-ci se lave les mains, il soutient le bord de la chape. Il prend ensuite la place qu'il occupait au commencement de la cérémonie. Nota. — Si le Célébrant descend à la balustrade pour donner les cendres au peuple, le Diacre l’y accompagne, en portant les cendres et soutenant le bord de la chape; le Célébrant, en ce cas, se lave les mains à la crédence, avant de remonter au coin de l’épître. 4. Apres l’oraison, le Diacre se rend directement à la banquette, et se revêt du manipule. I 865. — 3° A la Messe. — i. Pendant que le Célébrant lit l’évangile, le Diacre quitte la chasuble pliée, met l’étole large, et porte l’évangéliaire à l’autel, avec les cérémonies accoutumées. 2. Quand on commence le chant du verset Adjuva nos, il descend sur le degré, avec le Célébrant et le Sous-Diacre, et se met à genoux sur le bord du marchepied jusqu’à 1 Mùi., ibid.; Car. Ep., ibid. 688 OFFICE nu DIACRE propter nomen I mini inclusivement. Il remonte ensuite à l’autel, fait bénir l’encens, dit Munda cor meum, etc, demande la bénédiction et va chanter l’évangile. 3. Quand, après la postcommunion, le Célébrant chante Oremus, le Diacre se tourne par sa gauche vers le peuple, chante Humiliate capita vestra Deo1, et se retourne par sa droite vers l’autel. AR TICLE X Fonctions du Diacre le dimanche des Rameaux. 866. — A Γ Avant-Messe. — 1. On fait Γ Aspersion de l’eau bénite comme à l’ordinaire2. Après l’Aspersion et l’oraison Exaudi, le Diacre prend son manipule, que lui porte le premier Acolyte, puis monte à l’autel avec le Célé­ brant; il va ensuite au coin de l’épître, à la droite du Célé­ brant, sur le marchepied ou sur le degré, à quelque dis­ tance de l’autel3. 2. Après le chant de l’épître, il dépose la chasuble pliée, prend l’étole large, reçoit le livre des Évangiles, et le porte sur l’autel, comme à la Messe4. II retourne ensuite direc­ tement, sans génuflexion, à la droite du Célébrant, pour faire bénir l’encens. 3. Après la bénédiction de l’encens, il revient direc­ tement au milieu de l’autel, et se met à genoux sur le bord du marchepied, pour dire Munda cor meum, etc.; puis il reprend le livre, se tourne vers le côté de l’épître, et s’agenouille sur le marchepied, à la gauche du Célébrant, pour demander la bénédiction 5. Ayant baisé la main du Célébrant, il le salue, se tourne sur sa gauche, descend au bas des degrés, fait la génuflexion, et va chanter l’évan­ gile avec les cérémonies accoutumées °. 4. Après l’évangile, il indique au Sous-Diacre le com­ mencement du texte, et encense le Célébrant comme à la 1 Hub. Miss., ibid. · Car. Ep., ibid. — 3 Mem. Rit, — 1 Rub. Mit;., ibid. —5 Rub. Aliss., ibid. —° rub. du jour. LE DIMANCHE DES HAMEAUX 68o Messe. Il fait ensuite la génuflexion en passant devant l’autel, et se rend à la banquette où il quitte le manipule et l’étole large, et reprend la chasuble pliée, puis il retourne directement à la droite du Célébrant1. 867. — 2° A la bénédiction des rameaux. — î. Pen­ dant les oraisons, toutes les fois que le Célébrant bénit les rameaux, le Diacre soutient le bord de la chape; il fait de même, lorsque le Célébrant asperge ou encense les rameaux. 2. Quand le Célébrant a chanté la préface, le Diacre s’incline médiocrement et récite le Sanctus avec lui. 3. Après la cinquième oraison, il fait bénir l’encens. 11 prend ensuite l’aspersoir et le présente au Célébrant avec les baisers ordinaires; il le reçoit de même, le rend au Clerc, et prend l’encensoir, qu’il présente au Célébrant avec baisers. Après l’encensement, il reçoit l’encensoir avec baisers, et le rend au Thuriféraire. 868. — 3° Λ la distribution des rameaux. — j. Quand le Célébrant a encensé les rameaux, le Diacre l’accompagne au milieu de l’autel, se tourne vers le peuple, sans changer de place avec le Sous-Diacre, et reçoit les rameaux pour les présenter au Célébrant2. 2. Il reçoit d’abord le rameau destiné au Célébrant, et le remet, sans baisers, au Prêtre le plus digne, qui doit se trouver au bas des degrés. Nota. — Un Prêtre qui remplit la fonction de Diacre, ne peut pas donner le rameau au Célébrant3. 3. Lorsque le Prêtre qui a donné le rameau au Célé­ brant a reçu le sien, le Diacre se met à genoux avec le Sous-Diacre, sur le bord du marchepied, et reçoit son rameau, en le baisant d’abord et en baisant ensuite la main du Célébrant. Le Sous-Diacre ayant reçu son rameau, le Diacre donne son rameau au second Acolyte, revient à sa place, et continue à présenter les rameaux au Célé­ brant. * .W/cx.a rub. du jour. — ’ Tous les auteurs. — CLHÉMONIAL. “ H· Ibid· -44 6()O OFFICE nr DIACRE 4. Après la distribution des rameaux, il revient au coin de l’épître, sc place à la droite du Célébrant, et, pendant que celui-ci se lave les mains, il soutient le bord de la chape. Ensuite, il prend la place qu’il occupait au commencement de la cérémonie. Nota. — Si le Célébrant descend à la balustrade pour distribuer les rameaux au peuple, il l’y accompagne, et, se tenant à sa gauche, lui présente les rameaux; le Cele­ brant, en ce cas, se lave les mains près de la crédence, avant de remonter au coin de l’épître. 869. — 40 A la procession. — i. Après l’oraison, le Diacre fait bénir l’encens comme à l’ordinaire1. Il reçoit ensuite du Cérémoniaire le rameau du Célébrant, et le lui présente avec baisers; puis il reçoit le sien. 2. Au signe du Cérémoniaire, il se tourne par sa gauche vers le peuple, chante Procedamus in pace, et se retourne par sa droite. Il va ensuite au milieu de l’autel, descend au bas des degrés, et fait la génuflexion; il présente la barrette au Célébrant avec les baisers ordinaires, reçoit ensuite la sienne, se met en marche à la gauche du Célé­ brant 2, et se couvre; il tient son rameau de la main gauche. 3. Au retour de la procession, il fait la génuflexion devant l’autel, se rend à la banquette, donne son rameau au Cérémoniaire et dépose sa barrette; puis il reçoit le rameau et la barrette du Célébrant, qu’il donne également au Cérémoniaire; il prend ensuite le manipule. 870. — 50 Λ la Messe. — 1. Pendant que le Sous-Diacre chante ces paroles de l’épître in nomine Jesu omne genu flectatur, etc., le Diacre fléchit le genou là où il se trouve. 2. A la fin du trait, il reçoit du Cérémoniaire le rameau du Célébrant et le lui donne avec baisers; il reçoit ensuite le sien. Pendant que le Célébrant lit la Passion, il se tient comme pendant l’introït, tenant son rameau dans la main droite. 3. Il se place comme pendant les oraisons, quand le LE JEI Dl SAINT Célébrant a fini de lire la Passion, et se tourne vers les Dia­ cres qui la chantent, tenant toujours son rameau de la main droite. A emisit spiritinn, il se met à genoux là où il.se trouve, tourné vers l’autel. 4. Après le chant de la Passion, il remet au Cérémoniaire son rameau, puis celui du Célébrant; il quitte la chasuble pliée et prend l’étole large. Il reçoit ensuite le livre des Évangiles, le porte sur l’autel, fait bénir l’encens, dit Munda cor metnn, etc., reçoit la bénédiction, et va chanter l’évangile. Il ne dit pas Dominus vobiscum, et ne fait aucun signe de croix; après avoir encensé le livre, il commence Altera initem die. On achève la Messe comme à l’ordinaire. ARTICLE XI Fonctions du Diacre le Jeudi Saint. 871. — i° A la Messe. — i. On ne donne pas le baiscr de paix1; par suite, après l’y^ws Dei, le Diacre change de côté avec le Sous-Diacre, faisant la génuflexion en partant et en arrivant. 2. Quand le Célébrant a pris le Précieux-Sang, le Diacre change de côté avec le Sous-Diacre, faisant la génuflexion en partant et en arrivant; il découvre le calice qu’on a placé sur l’autel, le prend des deux mains, et le présente au Célébrant sur le corporal2. Le Célébrant ayant mis Γ Hostie dans le calice, le Diacre le couvre de la pale, de la patène renversée et du voile3; puis il place le calice un peu en arrière, au milieu du corporal. Il met ensuite le ciboire devant le calice, le découvre, fait la génuflexion, et observe ce qui est prescrit pour la communion à la Messe solennelle (1); il chante solennellement le Confiteor, et communie le premier 4 (2). 3. Après la communion, il observe ce qui est prescrit (1) Voir (2) Le t. c, xxiil. n. n11' I, Diacre même avant 1 Miss., 1 Λίάί., Rub. du jour. —2 Rub. Miss., ibid. 001 les rub. 6. 168 de la Prêtres du jour. et 671. Messe (Cor. —2 doit Ep., 1. communier II, Bub. Miss., c. XXIII, ibid. — 3 avant n. tous les autres, 6). Ibid. — * Car. Ep., 1. H, Ôt)2 <)IHC! l.)I DIACRE pour la Messe devant le Saint-Sacrement exposé ; toutes les fois qu’il quitte le milieu de l’autel ou qu’il y arrive, il fait la génuflexion; pour chanter Ite Missa est, il se retire un peu du côté de l’évangile et se place obliquement1. 4. Apres le dernier évangile, il fait la génuflexion au milieu de l’autel avec le Célébrant, et l’accompagne à la banquette par le plus court chemin 2; là, aidé par le premier Acolyte, il quitte son manipule. Il revient ensuite à l’autel, fait la génuflexion à deux genoux sur le pavé, avec le Célé­ brant, et se met à genoux sur le plus bas degré 3. Au signe du Cérémoniaire, il se lève, et fait mettre l’encens dans les deux encensoirs. S’étant remis à genoux, il reçoit du premier Thuriféraire l’encensoir, et assiste le Célébrant pour l’encensement, comme à l’ordinaire. 872. — 20 Λ la procession. — i. Après l’encensement, il monte à l’autel, fait la génuflexion en se retirant un peu du côté de l’épître, attache le voile avec le ruban autour du pied du calice, entre le nœud et la coupe, prend le calice, de la main droite au bas de la coupe, et de la gauche par le pied, se tourne sur sa gauche, le donne au Célébrant, qui est à genoux, et couvre des extrémités du voile huméral le calice et les mains du Célébrant. Il fait ensuite la génu­ flexion 4, change de côté avec le Sous-Diacre, se tourne vers le peuple, et soutient de la main gauche le bord de la chape du Célébrant5. Il accompagne ainsi le Célébrant au reposoir, en récitant avec lui des psaumes et des hymnes en l’honneur du Saint-Sacrement ° (i). 2. Arrivé à l’autel du reposoir, il se met à genoux sur le pavé, tourné vers le côté de l’évangile 7, écarte les côtés du voile et, ayant fait une inclination de tête 8, il reçoit le calice, et se lève; quand le Célébrant s’est mis à genoux, il monte, place le calice sur l’autel 9, fait la génuflexion, et revient à la droite du Célébrant. (1) Voir n° 343, note (i). 1 Rub. Miss., ibid. —2 D’après le Mcm. Rit - 3 Ibid. — ' Car £j».,ibid.. η. 12; Rub. Xtiss.. ibid. — ύ Rub. XIiss.. ibid Car. Ep.. ibid. — n Ibid — • Cat. Ep,. ibid.; S. R. C., n. 4198, ad 14. — * S. R, C ibtd. — ’’ Rub. Mût,. ibid. Ι.Γ. JFl’DI SAIXT ()f)3 3. Après Veneremur cernui ou, si c’est l’usage, à Geni­ tori, il se lève avec le Célébrant, lui fait mettre de l’encens dans l’encensoir du premier Thuriféraire1, et l’assiste comme à l’ordinaire pendant l’encensement. 4. Après l’encensement, il monte à l’autel, fait la génu­ flexion, met le calice dans le tabernacle2, renouvelle la génuflexion, ferme le tabernacle, et revient à la droite du Célébrant. Au signe du Cérémoniaire, on se lève; le Diacre fait, avec le Célébrant, la génuflexion à deux genoux sur le pavé, et l’accompagne à la sacristie en sou­ tenant le bord de la chape. En sortant de la chapelle du reposoir, il reçoit la barrette du Célébrant, la lui présente, reçoit la sienne, et se couvre. 873. — 30 Au dépouillement des autels. — 1. Le Diacre, ayant quitté la dalmatique et l’étole blanches, prend l’étole violette. Au signe du Cérémoniaire, il se rend à l’autel à la suite du Sous-Diacre, avec les cérémonies ordinaires, et couvert de la barrette. 2. En arrivant à l’autel, il sc découvre et fait la génu­ flexion; lorsque l’antienne Diviserunt sibi est commencée par le Célébrant, il monte sur le marchepied, à droite, et lui aide à enlever successivement les trois nappes. Il descend ensuite au bas des degrés, et y demeure près du Célébrant. Lorsque le Chœur a répété l’antienne Divi­ serunt, il fait la génuflexion, et retourne à la sacristie comme il en est venu. 3. Si le Célébrant fait le dépouillement des autres autels, le Diacre s’étant couvert, s’y rend avec lui, et fait comme il est dit-ci dessus. On commence par l’autel le plus rappro­ ché de l’autel majeur, du côté de l’évangile; on fait le tour de l’église, et l'on termine par l’autel le plus rapproché, du côté de l’épître. En quittant un autel, le Diacre donne la barrette au Célébrant avec baisers, puis sc couvre; en arrivant à l’autel suivant, il sc découvre, et donne au Cérémoniaire sa barrette, puis celle du Célébrant. On revient ensuite au grand autel et, quand le Chœur a répété 1 Rub. Miss., ibid.; Car. h'p., ibid. —2 Rub. Miss., ibid. 691 OFFICE DE DIACRE l’antienne Diviserunt, on retourne à la sacristie avec les révérences convenables à l’autel et au Chœur. 874. — 40 Au lavement des pieds. — 1. Le Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, puis de l’étole, de la dalmatique, et du manipule de couleur blanche. Il se met à la droite du Prêtre, soutient le bord de la chape et, couvert de la barrette, se rend à l’autel avec les céré­ monies ordinaires. Il monte à l’autel avec le Prêtre, et l’accompagne au coin de l’épître. 2. Arrivé au coin de l’épître, il descend au bas des degrés, reçoit le livre des Évangiles, et le porte sur l’autel avec les révérences accoutumées. Ensuite, il revient à la droite du Célébrant, et fait bénir l’encens; puis il se met à genoux sur le bord du marchepied pour dire Munda cor meum, etc. Il reprend ensuite le livre et s’agenouille sur le marchepied, à la gauche du Prêtre, pour demander la bénédiction1. Ayant baisé la main de l’Officiant, il le salue, descend au bas des degrés, fait la génuflexion, et va chanter l’évan­ gile avec les cérémonies accoutumées 2. 3. Après l’évangile, il indique au Sous-Diacre le com­ mencement du texte, et encense le Prêtre comme à la Messe3. Ayant fait ensuite la génuflexion devant l’autel, il se rend près de la crédence, et quitte son manipule4. Quand on a attaché le linge à la ceinture du Prêtre, le Diacre se met à sa droite 5, et l’accompagne près de ceux auxquels on lave les pieds. Quand le Prêtre a lavé le pied du premier, le Diacre lui présente d’abord une serviette, puis une pièce de monnaie. Il observe la même chose pour tous les autres. 4. Le lavement des pieds terminé, il accompagne le Prêtre près de la crédence, se tenant toujours à droite; quand le Prêtre se lave les mains, il lui présente la serviette. Lorsque le Prêtre a repris la chape, il l’accompagne direc­ tement au coin de l’épître, et se tient à sa droite pendant le chant des versets et de l’oraison. L’oraison terminé:, il accompagne le Prêtre au milieu de l’autel, fait une 1 Λ/rw., rub. du jour. —" Rub. Miss., ibid. —3 Ibid. —4 Ibid. —5 Ibid. J.I VENDREDI SAINT 6g5 inclination à la croix, descend au bas des degrés, fait la génuflexion, et retourne à la sacristie avec le Célébrant. ARTICLE XII Fonctions du Diacre le Vendredi Saint. § i. — A Γ Avant-Messe. 875. — i° Prostration, Leçon, Collecte. — i. Le Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, et de l’étole noire1; quand le Célébrant est revêtu de la chasuble, il prend le manipule, puis la chasuble pliée si l’on s’en sert. Il se rend à l’autel comme à l’ordinaire2. On omet tous les baisers. 2. En arrivant à l’autel, il fait la génuflexion, se met à genoux sur le pavé, et se prosterne sur le coussin préparé pour lui 3. Il se lève au signe du Cérémoniaire. 3. Il monte à l’autel avec le Célébrant, et se tient, pen­ dant la première leçon, comme à l’introït. Pour l’oraison, il se place derrière le Célébrant. Quand le Célébrant a chanté Oremus, le Diacre chante Flectamus genua, en fai­ sant la génuflexion; il se lève, lorsque le Sous-Diacre chante Levate 4. 876. — 2° Passion, Évangile. — 1. Pendant que le Célébrant lit la Passion, le Diacre se tient comme à l'in­ troït. Quand le Célébrant a fini, il se place comme pendant les oraisons, et se tourne vers les Diacres qui chantent la Passion. A tradidit spiritum, il se met à genoux là où il se trouve, tourné vers l’autel. 2. Après le chant de la Passion, il quitte la chasuble pliée, prend l’étole large, reçoit le livre des Evangiles, le porte sur l’autel, dit Munda cor meum, etc., et, sans demander la bénédiction, va chanter l’évangile au lieu accoutumé 5. Il garde l’étole large jusqu’à la fin de l’Office e. 1 Mist,, rub. du jour. —2 Rub. Vur.. ibid. —3 Ibid. —4 Ibid. —δ Car. Ef>.t I. II. c. xxv. n. 10. — 0 Crer. Ep.t I. il. c. xxvj, n. 6. orner ηυ dixcre ôob W" * · 877. — Monitions et oraisons. — Après l’évangile. , le Diacre ferme le livre, le laisse au Sous-Diacre, fait . avec les autres Ministres la génuflexion devant l’autel, et monte au côté de l’épître, derrière le Célébrant1, comme pour les oraisons. Il y demeure pendant que le Célébrant chante les monitions et les oraisons; au moment voulu, il chante Flectamus genua -, en faisant la génuflexion, I I § 2. — A Γ adoration de la Croix. 878. — i° Ostension de la Croix. — i. Quand les orai­ sons sont terminées, le Diacre se rend à la banquette avec le Célébrant3. Ensuite, il monte directement à l’autel, fait la génuflexion au milieu du marchepied, et prend la | Croix; il la porte au Célébrant, et la lui remet de manière que le Crucifix soit tourné vers le peuple. Il se place à la droite du Célébrant, tourné comme lui vers le peuple4, ct lui aide à découvrir le sommet de la Croix s. Le Célé­ brant ayant chanté Ecce lignum Crucis, le Diacre continue avec lui et le Sous-Diacre : in quo salus mundi pependit; puis il se met à genoux pendant qu’on répond Veniit adoremus 6. 2. Quand on a fini de chanter, il se lève, monte avec le Célébrant sur le marchepied, au coin de l’épître, ct lui aide à découvrir le bras droit et la tête du Crucifix Le Célébrant ayant chanté une deuxième fois Ecce lignum Crucis, il continue avec lui et le Sous-Diacre, puis se met à genoux, comme la première fois. 3. Quand le chant est terminé, il accompagne le Célé­ brant au milieu de l’autel, lui aide à découvrir la Croix en entier, et répète le même chant avec le Sous-Diacre; il reste ensuite à genoux 8. 879. — 20 Adoration de la Croix. t. Pendant que le Célébrant va poser la Croix sur le coussin !l, le Diacre reste à genoux sur le marchepied. Lorsque la Croix est placée 1 Car. Ep., ibid. - ~ Rub. Miss., ibid. — 3 Ibid. - 1 Car. Ep„ ibid.; Rub. Mis,., ibid. — 5 Ibid. — n Ibid. — ‘ Ibid. — K Ibid. — υ Ibid. IJ· VrXDREDI SAIX’T Ο97 sur le coussin, il sc lève, fait au même lieu la génuflexion vers la Croix, en même temps que le Célébrant, et se rend directement à la banquette. Tl y demeure pendant que le Célébrant va adorer la Croix, et quitte alors son mani­ pule ct scs chaussures l. 2. Lorsque le Célébrant est de retour, il va, avec le Sous-Diacre, faire l’adoration de la Croix, en se mettant à genoux à trois endroits différents, comme le Célébrant. Il revient ensuite à la banquette, reprend ses chaussures et son manipule, se couvre, ct récite les impropères alter­ nativement avec le Célébrant 2. 3. Vers la fin de l’adoration de la Croix, il se découvre, se rend à la crédence, prend la bourse3, et la porte à l’autel par le plus court chemin; en arrivant sur le mar­ chepied, il fait la génuflexion vers la Croix, étend le corporal, ct met le purificatoire du côté de l’épître. Il fait de nouveau la génuflexion à la Croix, retourne à la banquette par le plus court chemin, s’assied, et se couvre4. 4. Quand l'adoration est terminée, au signe du Céré­ moniaire, il se découvre, se rend devant la Croix, fait la génuflexion, se met à genoux, prend la Croix, se relève, et, la tenant des deux mains, la porte respectueusement à l’autel. Il fait ensuite la génuflexion, ct revient à la banguette. §3. — A la procession. 880. — i. Au signe du Cérémoniaire, le Diacre, gar­ dant sa barrette en main, vient devant l’autel avec le Célébrant, fait la génuflexion, se couvre, et se rend au reposoir, à la suite du Sous-Diacre. A l’entrée de la chapelle du reposoir, il se découvre, reçoit la barrette du Célébrant ct la donne avec la sienne au Cérémoniaire; au pied de l’autel, il fait la génuflexion à deux genoux, et s’agenouille à la droite du Célébrant5. 1 S. R. C.. n. 2769· ad 10, s‘\ — 2 Rub. \fiss^ ibid.; ’ Ibid. — 1 Ibid. — 5 Ibid. Ep„ ibid. — 698 OFFICE DU 2. Si un autre n’en est pas chargé, il monte à l’autel, fait la génuflexion en se retirant un peu du côté de l’épître, ouvre la porte du tabernacle, renouvelle la génuflexion. et revient à la droite du Célébrant. Il fait ensuite mettre l’encens, et soutient la chasuble pendant que le Célébrant encense le Saint-Sacrement L 3. Après l’encensement, il monte à l’autel, fait la génu­ flexion, prend le calice, de la main droite au-dessous de la coupe et de la gauche par le pied, se tourne sur sa gauche, donne le calice au Célébrant, qui est à genoux 2, et couvre des extrémités du voile huméral le calice et les mains du Célébrant. Il fait ensuite la génuflexion, change de côté avec le Sous-Diacre, se tourne vers le peuple, à la droite du Célébrant, et se met en marche avec lui pour revenir au grand autel. 4. Lorsque le Célébrant arrive au bas de l’autel, le Diacre s’agenouille sur le pavé, tourné vers le côté de l’évan­ gile, et écarte les extrémités du voile huméral; il prend le calice, de la main gauche au pied et de la droite au bas de la coupe, et se lève; le Célébrant s’étant mis à genoux, le Diacre monte, et dépose le calice au milieu du corporal; il fait ensuite la génuflexion, ôte le ruban, et le met du côté de l’épître, étend le voile du calice, fait de nouveau la génu­ flexion, et retourne à la droite du Célébrant. Il fait mettre l’encens, et assiste le Célébrant pour l’encensement du Saint-Sacrement, en relevant la chasuble. § 4. — LE VENDREDI SAINT DIACRE A la Messe des Prèsanctiftès. 881. - i° Encensement de l’autel, Lavabo. — i. Après l'encensement du Saint-Sacrement, le Diacre monte à l’au­ tel avec le Célébrant, fait avec lui la génuflexion, découvre le calice, ôte la patène et la pale, prend ensuite la patène des deux mains, et la tient au-dessus du corporal pendant que le Célébrant y fait glisser l’Hostie; puis il donne la patène au Célébrant3. 1 Rub. Miss., ibid.; S. R. C., n. 2669. — - Rub. .Miss., ibid.; Car. Ep„ ibid. — a Rub. ibid. 1 I ' 1 O99 2. Il prend ensuite le calice de la main gauche, le pose sur la pale, sans l’essuyer, reçoit du Sous-Diacre la burette, et verse le vin. Le Sous-Diacre ayant versé l’eau, le Diacre n’essuie pas le calice \ mais il le donne aussitôt au Célé­ brant, puis le couvre de la pale. 3. Il assiste le Célébrant pour mettre l’encens et pour l’encensement de l’autel; il n’encense pas le Célébrant. Ayant rendu l’encensoir au Thuriféraire, il se place sur le deuxième degré, devant le coin de l’épître, comme pour les oraisons, pendant que les Acolytes donnent à laver au Célébrant. Il va ensuite devant le milieu de l’autel avec le Célébrant, et fait la génuflexion derrière lui. Après Orale fratres, il ne répond rien 2. 882. — 20 Élévation. — i. Lorsque, après le Pater, le Célébrant a chanté Libera nos, etc., le Diacre fait la génuflexion derrière lui et en même temps que lui, et se met à genoux sur le bord du marchepied, sur la droite, pendant l’élévation; il n’élève point la chasuble. 2. Quand le Célébrant abaisse l’Hostie après l’élévation, le Diacre se lève, et découvre le calice. Lorsque le Célé­ brant y a mis la parcelle de l’Hostie, il recouvre le calice, fait la génuflexion avec le Célébrant, change de côté avec le Sous-Diacre, et fait la génuflexion en arrivant à la gauche du Célébrant. 883. — 3° Après l’ablution. — Après l’ablution, le Diacre, faisant la génuflexion au milieu, se rend à la cré­ dence, pour quitter l’étolc large et reprendre la chasuble pliée; il revient ensuite directement à la droite du Célé­ brant, où il fait la génuflexion. Lorsque le Sous-Diacre a fermé le Missel, le Diacre descend les degrés de l’autel, fait la génuflexion, remet la barrette au Célébrant, reçoit la sienne, se couvre et, sans saluer le Chœur3, retourne à la sacristie. 1 Ibid. — 2 Ibid. — 3 S. R. C.. n. 3059. ad 27. F 700 SAMEDI SAINT OFFICE Dt’ DIACRE 4. Devant l'autel, il allume la troisième branche, et fait la génuflexion, en chantant, sur un ton encore plus haut, Lumen Christi. ARTICLE NUI Fonctions du Diacre le Samedi Saint. 884. — i° A la bénédiction du feu nouveau. — i. Le Diacre se revêt de l’amict, de l’aube, du cordon, et de l’étole violette; lorsque le Célébrant est revêtu de la chape, il prend la chasuble pliée, si l’on s’en sert. Au signe du Cérémoniaire, il se met à la gauche du Célébrant, se couvre de la barrette, et se rend en procession à la porte de l’église, soulevant de la main droite le bord de la chape du Célé­ brant et tenant la gauche appuyée sur la poitrine. 2. Arrivé à la porte, il donne sa barrette au Cérémoniaire, et se met à la droite du Célébrant; il le salue s’il passe devant lui; il lui prend des mains la barrette avec les baisers ordinaires, et l’assiste, relevant la chape aux signes de croix, aux aspersions, et aux encensements L Après la quatrième oraison, il présente au Célébrant la navette, pour la bénédiction de l’encens; et ensuite, avec les baisers d’usage, l’aspersoir, puis l’encensoir. 885. — 2° A la procession avec le cierge triangu­ laire. — i. Lorsque le Célébrant a encensé le feu et les grains d’encens, le Diacre quitte la chasuble pliée et l’étole violettes, et prend l’étole, la dalmatique et le manipule de couleur blanche. Il revient ensuite à la droite du Célé­ brant, fait bénir l’encens comme à l’ordinaire, prend des deux mains le roseau portant le cierge triangulaire2, et se met en marche devant le Célébrant. 2. Le Célébrant étant entré clans l’église, le Diacre s’ar­ rête, allume une des branches du cierge à la bougie que porte le Clerc, et fait la génuflexion, en chantant, d’un ton assez bas, Lumen Christi. 3. Arrivé au milieu de l'église, il s’arrête, allume une deuxième branche du cierge, et fait la génuflexion, en chantant, sur un ton plus élevé, Lumen Christi2. 1 Rub. Miss., ibid. — - Rub. Miss., ibid.; Mum Rit, — 3 c. xxvn, η. 6. 701 Ep., I. Π, I [ | I 1 886. — 3° A 1’Exsultet. — i. Arrivé au bas de l’autel, il donne le roseau au Clerc qui l’assiste, se place à la droite du Célébrant, dont il reçoit la barrette avec les baisers ordinaires, fait la génuflexion, et reste au bas des degrés. 11 reçoit ensuite du Cérémoniaire le livre, monte sur le marchepied, s’y agenouille, tourné vers le côté de l’évan­ gile, et dit Jube, domne, benedicere1. Ayant reçu la béné­ diction, il baise la main du Célébrant, se lève, le salue, descend se placer entre le Sous-Diacre et l’Acolyte qui porte le roseau, fait la génuflexion, et se rend au pupitre. 2. Après avoir encensé le livre comme à l’ordinaire, il commence VExsultet 2. ., ibid. 7Ô2 OFFICE DF DIACRE et, pendant que celui-ci lit les prophéties, il se tient comme à l’introït. Toutes les fois que le Célébrant est sur le point de chanter une oraison, le Diacre se place derrière lui Lorsque le Célébrant a chanté Oremus, le Diacre chante Flectamus genua, faisant en même temps la génuflexion; il demeure derrière le Célébrant pendant le chant de l’oraison. Avant la dernière oraison, il ne dit point F/ettamus genua A 2. Après la dernière oraison, il se rend directement à la banquette avec le Célébrant, quitte le manipule, et aide le Célébrant à quitter la chasuble et le manipule. 888. — 5° A la bénédiction des fonts. — i. Quand le Célébrant est revêtu de la chape, le Diacre se rend avec lui au bas des degrés2, fait la génuflexion devant l’autel, donne la barrette au Célébrant avec baisers, se couvre, et marche près de lui, à droite, pour aller aux fonts baptis­ maux; il soutient le bord de la chape. 2. En arrivant aux fonts, il se découvre et reçoit la barrette du Célébrant; il a soin de relever la chape aux moments voulus, et présente au Célébrant avec baisers, quand il en est besoin, la serviette et le cierge pascal. II accompagne le Célébrant pour l’aspersion, si elle n’est pas faite par un autre Prêtre3, puis revient avec lui aux fonts, soutenant la chape. Il lui présente ensuite les saintes Huiles. 889. — 6° Pendant les litanies. — i. On revient à l’autel en procession. En arrivant au bas des degrés, le Diacre fait la génuflexion, se rend à la banquette, et quitte la chasuble pliée; il revient ensuite devant l’autel, s’age­ nouille sur le pavé et se prosterne sur le coussin préparé4. Nota. — S’il n’y a pas de fonts baptismaux, le Diacre, s’étant rendu à la banquette après l’oraison qui suit la dernière prophétie, quitte la chasuble pliée et le manipule; puis il vient devant l’autel pour sc prosterner 5. 1 Rub. Miss. ibid. — 2 Rub. Miss., ibid.; Cccr. Ep., ibid. — 3 Ibid. — 4 Ibid. — 6 Ibtd. 1 I I I | | | i . 7o3 Il, SAMEDI SAINT 2. Au mot Peccatores, il se lève, fait la génuflexion, ct se rend à la sacristie, à la suite du Sous-Diacre. 890. — 7° A la Messe. — i. Arrivé à la sacristie, le Diacre quitte l’étole violette, et se revêt des ornements blancs pour la Messe. Au signe du Cérémoniaire, on se rend à l’autel sans saluer le Chœur. 2. Comme il n’y a pas d’introït, il répond au Kyrie eleison, aussitôt après avoir encensé le Célébrant C 3. Il n’y a ni Agnus Dei, ni baiser de paix2; après Pax Domini, il passe à la gauche du Célébrant, faisant la génu­ flexion en partant et en arrivant. 891. — 8° Aux Vêpres. — i. Après la communion, lors­ qu’il a porté le Missel au coin de l’épître, le Diacre se place comme pendant l’introït; il récite les Vêpres avec le Célébrant et le Sous-Diacre. Quand le Célébrant a entonné l’antienne Vespere autem sabbati, le Diacre la continue avec lui 3. 2. Lorsqu’on entonne le Magnificat, il fait le signe de la croix ct, se tenant à la droite du Célébrant, va avec lui au milieu de l’autel, pour la bénédiction de l'encens. On encense l’autel comme à l’ordinaire, le Célébrant récitant le Magnificat alternativement avec ses Ministres. 3. Le Diacre encense, comme à l’offertoire, le Célébrant, le Clergé et le Sous-Diacre. Il encense le Sous-Diacre à la place que celui-ci occupe d’ordinaire à l’introït; puis il monte entre le Célébrant et le Sous-Diacre, et est encensé. 4. Après la postcommunion, il chante Ite Missa est, en y ajoutant deux Alleluia. La Messe se termine comme à l’ordinaire 4. ARTICLE XIV Fonctions du Diacre la vigile de la Pentecôte. 892. — t. 1 Rub. Miss., Le Diacre sc revêt de l’amîct, de l'aube, du ibid. — 2 Ibid. — 3 Ibid. — 4 Rub. Miss., ibid. -04 OM ICE nn DIACKE I cordon, puis du manipule et de l’étole de couleur violette, et de la chasuble pliée si l’on s’en sert L II sc rend à l’autel avec les cérémonies accoutumées, monte avec le Célébrant, se rend au coin de l’épître, et se place comme pour l’in­ troït. Il demeure ainsi pendant que le Célébrant lit cha­ que prophétie. Pendant que le Célébrant chante l’oraison, le Diacre se place derrière lui. I 2. Après la dernière oraison, il se rend à la banquette avec le Célébrant, et y quitte le manipule. Il se conforme ensuite à ce qui est dit pour le Samedi Saint. 3. Arrivé à la sacristie, il quitte l’étole violette, et se revêt des ornements rouges pour la Messe2. Comme il n’y a pas d’introït, il répond au Kyrie eleison aussitôt après avoir encensé le Célébrant. ARTICLE XV Fonctions particulières du Diacre le jour de la fête du Saint-Sacrement. 893. — i° A la Messe. — Lorsque le Célébrant a pris le Précieux-Sang, le Diacre change de côté avec le SousDiacre, faisant la génuflexion en partant et en arrivant; il découvre l'ostensoir, l’ouvre, et le place sur le corporal, l’ouverture tournée vers le Célébrant. Après que le Célé­ brant a mis l’Hostie en place, le Diacre ferme l’ostensoir, et le recule un peu; puis il retourne à la gauche du Célé­ brant, faisant la génuflexion en partant et en arrivant. Il observe ensuite ce qui est indiqué pour la Messe du Jeudi Saint, n° 870, 4-6. 894. — 2° Pendant la procession. 1. Quand le Célé­ brant a encensé le Saint-Sacrement au pied de l’autel, le Diacre monte, fait la génuflexion, en se retirant un peu du côté de l’épître, prend l’ostensoir, de la main droite audessous du nœud et de la gauche par le pied, le donne 1 Miss., rub. du jour. —2 Rub. Miss., ibid. LE JOUR DE LA FÊTE DI SAINT-S AC R F,MES T ?θ5 au Célébrant, fait la génuflexion, et change de côté avec le Sous-Diacre; il se place à la droite du Célébrant’, tourné vers le peuple, soutenant de la main gauche le bord de la chape. Il accompagne ainsi le Célébrant sous le dais, pen­ dant la procession, et récite avec lui des psaumes et des hymnes en l’honneur du Saint-Sacrement2. J 2. Si la procession s’arrête à un reposoir, le Diacre, arrivé devant l’autel, observe ce qui est dit ci-après au n° 3, pour recevoir et déposer l’ostensoir. Si l’on donne la bénédiction, il sert comme à l’ordinaire, et reste ensuite debout sur le marchepied, à la droite du Célébrant, en attendant le moment de partir. 3. Au retour de la procession, en arrivant à l'autel, le Diacre s’agenouille sur le pavé, tourné vers le Célébrant, reçoit l’ostensoir, et se lève; quand le Célébrant s’est mis à genoux, il monte à l’autel et y place l’ostensoir; puis il fait la génuflexion, descend s’agenouiller à la droite du Célébrant, et l’assiste pendant qu'il met l’encens et encense le Saint-Sacrement. Pour la bénédiction, il rem­ plit sa fonction comme à l'ordinaire, puis se retire avec les cérémonies accoutumées. CHAPITRE III OFFICE DU CÉLÉBRANT. ARTICLE PREMIER Observations et règles générales. 895. — i° Bénédiction de l’encens et Encensement. i. Lorsqu'il faut bénir l'encens, le Célébrant se tourne vers le côté de l’épître, pose la main gauche sur sa poitrine ou sur l’autel, reçoit la cuiller et, prenant trois fois de l'encens dans la navette, il en met trois fois dans l'encensoir, disant en même temps Ab illo benedicaris in cujus honore cremaEp„ 1. II. c. XXXIII, n. 12. — 8 V. Jeudi Saint; Rit. Ront., tit. ix. (.TRI: MONIAL. II. 45 706 OFFICE DU CÉLÉBRANT Λ LA MESSE SOLENNELLE beris, Amen, ou, si c’est à l’offertoire, Per intercessionem...(i), Il rend ensuite la cuiller, pose la main gauche sur l’autel, ou sur la poitrine, et fait sur l’encensoir un signe de croix sans rien dire, ou si c’est à l’offertoire, en disant benedi­ cere 1. 2. Pour la manière d'encenser, il observe ce qui est pres­ crit au t. I, nos 151-154. 896. — 2° A la banquette. — i. 'Foutes les fois que le Célébrant doit aller s’asseoir : «) s’il quitte le milieu de l'autel, il se rend directement à la banquette, après avoir fait une inclination profonde si le Saint-Sacrement n’est pas dans le tabernacle, ou la génuflexion si le Saint-Sacre­ ment s’y trouve; — b) s’il quitte le coin de l'épître, il se rend à la banquette sans faire aucune révérence. 2. Arrivé à la banquette, il s’assied, reçoit du Diacre sa barrette, et se couvre. Pendant qu’il est assis, il tient les mains étendues sur ses genoux, par-dessus la chasuble. 3. Lorsqu’il doit revenir à l'autel, il se découvre,donne sa barrette au Diacre, et se lève; il va devant l’autel entre ses Ministres, en saluant le Chœur, d’abord du côté de l’épître, puis, après quelques pas, du côté de l’évangile. En arrivant au bas des degrés,, il fait la génuflexion sur le plus bas degré si le Saint-Sacrement est dans le tabernacle; sinon, il fait l’inclination profonde, et monte à l’autel. 897. — 3° Ton de voix et ensemble des cérémonies. 1. A la Messe chantée, le Célébrant dit à voix médiocre ce qu’il dit à voix haute à la Messe basse 2, sauf la formule de la bénédiction finale qu’il doit dire à haute voix3. 2. II doit faire les cérémonies assez posément pour laisser à ses Ministres le temps de remplir toutes leurs fonctions. (i) Voir la formule t. I, n. 150. 5 1 Car. Ep., 1. I. c. xxm, n. i et 2. — - Rub. gcn. Miss., tit. xvi, n. 3. — 3 Rit. celeb. Miss., tit. Xli, n. 1 et 7. ARTICLE II Fonctions du Célébrant â la Messe solennelle. 898. — i° Préparation à la Messe. — Le Célébrant doit prévoir l’intonation du Gloria in excelsis, du Credo, le chant des oraisons, du Pater, et de la préface. Il se lave les mains, et se revêt des ornements comme pour la Messe basse, aidé par le Cérémoniaire, ou, si c’est l’usage, par le Diacre et le Sous-Diacre. Lorsqu’il est revêtu de ses orne­ ments, il sc couvre. S’il doit y avoir Aspersion de l’eau bénite, il observe ce qui est dit n° 908. 899. — 2° Sortie de la sacristie. — i. Au signe du Céré­ moniaire, le Célébrant se découvre, descend sur le pavé s’il y a un degré, salue d’une inclination profonde la croix de la sacristie, puis, d’une inclination de tête, rend le salut aux Ministres sacrés, est salué par les Ministres inférieurs, se couvre, et se rend à l’autel à la suite du Diacre, les mains couvre, fait passer sa barrette dans la main gauche, fait le signe de croix, et, s’il y a encore un trajet suffisant, se couvre de nouveau. 2. En allant à l’autel, s’il y a lieu de faire quelque révé­ rence, il la fait entre ses deux Ministres. Il se découvre en entrant au chœur et, si le Clergé s’y trouve déjà, il le salue, et demeure découvert en traversant le chœur l. 900. — 3° Introït, Kyrie. — i. En arrivant près de l’au­ tel, il se découvre, s’il ne l’a pas fait déjà, et remet la barrette au Diacre, fait une inclination profonde ou, si le SaintSacrement est dans le tabernacle, la génuflexion, et com­ mence la Messe. Aux mots vobis fratres, vos fratres, demeu­ rant toujours profondément incliné, il se tourne un peu d’abord vers le Diacre, puis vers le Sous-Diacre 2. 2. Étant monté à l’autel et l’ayant baisé, il met et bénit 1 Rit. cclcb. Miss., tit. n. n. 5. — 2 Car. Ep., 1. II, c. vin. n. 3t. 708 OFFICE DU CELÉBHANT A LA MESSE SOLENNEL!.! le haut du livre que tient le Sous-Diacre; lorsque celui-ci l’a baisée, il le bénit sans rien dire 1 (i). Nota. — S’il y a un long trait ou une prose, et qui n’est pas entièrement lu quand le Sous-Diacre vient recevoir la bénédiction, le Célébrant achève d’abord la lecture. 3. Si l’on ne doit pas aller s’asseoir, le Célébrant va ensuite au milieu de l’autel dire Munda cor meum, etc.; puis il se rend au coin de l’évangile, pour lire l’évangile -, Si l’on doit aller s’asseoir, il se rend à la banquette; quand on est de retour à l’autel, il dit Munda cor meum, et va lire l’évangile. Après avoir lu l’évangile, il ne baise pas le livre1 et ne dit point Per evangelica dicta. Il retourne ensuite au milieu de l’autel. Nota. — Si l’on chante un verset pendant lequel on doit se mettre à genoux, il s’agenouille avec ses Ministres, sur le bord du marchepied l. S’il était assis, il se mettrait à genoux 5 devant la banquette, ou sur le plus bas degré de l’autel. l’encens, puis encense l’autel comme il est dit au t. I, n° 152, et est encensé. Il se tourne vers le Missel2; lorsque le Cérémoniaire lui montre l’introït, il le commence en faisant le signe de croix; puis il dit au même lieu, alterna­ tivement avec scs Ministres, le Kyrie eleison; après quoi, il reste au coin de l’épître, ou bien il peut aller s’asseoir3. 901. — 40 Gloria, Collectes. — i. Après le chant du der­ nier Kyrie, il entonne, si on doit le dire, Gloria in excelsis, et le continue à mi-voix avec ses Ministres 4. 2. Quand il a récité le Gloria, il fait la révérence conve­ nable, et se rend directement à la banquette. Lorsqu'on chante un verset auquel on doit s’incliner, s’il est en che­ min, il se retourne vers l’autel, et s’incline; s’il est assis, il se découvre et s’incline. Au signe du Cérémoniaire, lorsqu’on chante Cum Sancto Spiritu, il retourne à l’autel. 3. Lorsqu’on a chanté Amen ou, s’il n’y a pas Gloria in excelsis, après le dernier Kyrie, il baise l’autel, et chante Dominus vobiscum, puis les oraisons. — Les oraisons se chantent sur le ton solennel tous les dimanches, aux fêtes doubles et semi-doubles, et aux Messes votives pro re gravi3. Aux fêtes simples, aux fériés, et aux Messes votives ordinaires, on emploie le chant férial. I Nota. — Si le Diacre chante Flectamus genua, le Célé­ brant ne fait point la génuflexion. 902. — 50 Épître, Évangile. — i. Après les oraisons, il lit à mi-voix (1) l’épître et ce qui suit jusqu'à Munda cor meum °; puis il reste au même lieu. 2. Après le chant de l’épître, quand le Sous-Diacre vient recevoir la bénédiction, le Célébrant se tourne vers lui, et, posant la main gauche sur l’autel, met la droite sur (1) La rubrique du Missel dit submissa voce. Il faut donc que le Célébrant prenne garde, pendant le chant de l’épître, de faire entendu sa voix en même temps que celle du Sous-Diacre, ce qui produit un effet disgracieux. 1 Rit. celeb, .Miss., tit. iv, n. 4. — 2 Ibid. — 3 Ibid, — 1 Ibid. — 4 Ordo Misstc. — 6 Rit. celeb. .Miss., tit. VI. n. a. 709 903. — 6° Chant de l’évangile. — 1. Pendant qu’est chanté par le Chœur le verset qui précède l’évangile, le Célébrant met et bénit l’encens. Lorsque le Diacre demande la bénédiction, il se tourne vers lui, et la lui donne en disant, les mains jointes : Dominus sit in corde tuo et in labiis tuis, ut digne et competenter annunties Evangelium suum 6, puis, posant la main gauche sur l’autel ou sur la poitrine, il fait sur le Diacre un signe de croix, en disant In nomine Patris, et Filii, ►]«, et Spiritus Sancti, Amen, et, mettant la main droite sur le haut du livre, il la lui donne à baiser. 2. Quand le Diacre est descendu, le Célébrant se retire au côté de l’épître, et se tourne vers le Diacre pendant l’évangile. 11 fait les trois signes de croix à Sequentia ( ; I (1) Il faut remarquer la différence qui existe entre la bénédiction donnée au Sous-Diacre apres l'épître» et celle donnée au Diacre avant l'évangile. A la première, le Célébrant donne d'abord sa main à baiser, et bénit ensuite; à la seconde, il commence par bénir. 1 Ibid. — 2 Ibid., n. 5. — 3 Ibid. — * Rub. gen. Miss., tit. xvm. n. 3. — 5 Car. Ep., I. II, c. vm. n, 53. — ° Eif. ttleb. Λ/ùx., tit. vr, n. 5. -io OFFICE Ι)Γ CÉLÉBRANT ou Initium. Quand on prononce le saint nom de Jésus, il s’incline vers la croix1; au nom de Marie, ou à celui du Saint dont on fait la fête ou la mémoire, il s’incline aussi, mais sans se tourner vers l’autel. S’il faut faire une génu­ flexion, il la fait vers la croix, les mains appuyées sur l’autel. 3. Lorsque le Sous-Diacre lui apporte l’évangéliaire à baiser, il prend le livre des deux mains, et baise le com­ mencement de l’évangile, en disant Per evangelica...; puis il est encensé par le Diacre 2. Il se rend ensuite au milieu de l’autel, assez lentement pour y arriver en même temps que ses Ministres. 4. Si Ton doit prêcher, il se rend à la banquette avec ses Ministres. S’il prêche lui-même, il quitte la chasuble et le manipule, et est conduit à la chaire par le Cérémoniaire. S’il prêchait â l'autel, il le ferait au côté de l’évangile, et garderait la chasuble, mais non le manipule. Après le sermon, il reprend les ornements s’il les a quittés, et revient au milieu de l’autel. 904. — 70 Credo. — Il entonne ensuite, si on doit le dire, Credo in unum Deum, et le continue à mi-voix avec ses Ministres3. En disant Et incarnatus est, etc., il fait la génuflexion. Lorsque le symbole est récité, il va s’asseoir. Pendant qu’on chante Et incarnatus est, il se découvre et s’incline jusqu’à Et Homo factus est inclusivement4 (1). A Et vitam venturi saculi, au signe du Cérémoniaire, il retourne à l’autel. 905. — 8° Offertoire. — 1. Lorsqu’on a chanté Amen, le Célébrant baise l’autel, chante Dominus vobiscum, puis Oremus, et lit l’offertoire (2). Il reçoit ensuite du Diacre (î) Aux trois Messes de Noël et le jour de l’Annonciation, on se met à genoux. (2) Si le peuple vient à l’offrande, le Prêtre, après avoir lu l’offertoire, descend au bas des degrés, fait l’inclination profonde, ou la génu­ flexion si le Saint-Sacrement est dans le tabernacle, se rend à la balus­ trade, et donne à baiser le Crucifix ou l’instrument de paix; avant de remonter à l’autel, il fait la révérence convenable. 1 Rit. celeb. Miss.. tit. vi, n. 5. —2 Ibid. —3 Ibid.; Rub. gen. Miss., tit. xvn, n. 3. — 1 Ctrr. Ep.. 1. Π, c. vin, n. 53. Λ LX MESSE SOLENNELLE la patène, et fait l’oblation de l’hostie1; après avoir déposé l’hostie sur le corporal, il met la patène hors du corporal. Il regarde vers le calice pendant que le Diacre y verse le vin2. Lorsque le Sous-Diacre présente la burette d’eau, le Célébrant, appuyant la main gauche sur l’autel, bénit l’eau, en disant l’oraison Deus qui humana substantia, qu’il continue, les mains jointes3. Il reçoit du Diacre le calice, et dit Offerimus f etc. Nota. — Aux Messes où il n’y a pas Credo, le Diacre étend le corporal au moment de l’offertoire5; alors, le Célébrant se retire un peu du côté de l’évangile. 2. Après Veni sanctificator omnipotens, etc., il met l’en­ cens, en disant Per intercessionem, etc., fait le signe de croix au mot benedicere, et fait l’encensement comme il est dit au t. I, n° 153. Après avoir été encensé par le Diacre, il se lave les mains, et continue la Messe 6. 906. — 90 Canon de la Messe. — î. Le Célébrant chante la préface 7. Pour le chant de la préface, il emploie le ton solennel tous les dimanches, aux fêtes doubles et semi-doubles, et aux Messes votives pro re gravi8. Aux fêtes simples, aux fériés, et aux Messes votives ordinaires, on emploie le chant férial 9. 2. Si l’on n’a pas fini de chanter le Benedictus, le Célé­ brant doit attendre la fin du chant pour faire l’élévation 10. 3. Il observe, pour le ton du Pater, ce qui est dit pour celui de la préface. 4. Après l’oraison Domine Jesu Christe qui dixisti, il baise l’autel, se tourne vers le Diacre, et lui donne la paix, le saluant seulement après; il continue ensuite les oraisons11. 5. S'il donne la communion, et s’il faut tirer le ciboire du tabernacle, il fait la génuflexion en même temps que le Diacre. Lorsque le ciboire est découvert, il fait la génu­ flexion avec ses Ministres, se retire un peu du côté de 1 Rit. cclcb. Miss.. tit. vil, n. o; Car. Ep.. 1. II. c. vin. n. 61. — 2 Car. Ep., ibid., n. 62.—3 Kit. cclcb. Miss., ibid.; Car. Ep.. ibid.—4 Ibid.—5 Ibid. — ° Rit. celeb. Miss., tit. vu. n. 10. — ’ Car. Ep., ibid., n. 64. — 8 ürdo Missa. — u Ibid.·. S. R. C.. n. 3168. ud 3. — 10 Car. Ep., 1. II. c. vin, n. 70 — ’’Ctrr. Ep., ibid., n. 72; celeb. Miss., tit. x. n. 8. office in célébrant l’évangile, et y demeure debout, tourne vers le Diacre. Après le Confiteor, il dit Misereatur, etc., et Indulgentiam, etc., puis donne la communion, comme aux Messes basses. Après la communion, si l’on ne conserve pas le SaintSacrement, et s’il reste quelques Hosties, il les consomme, et purifie le ciboire. Si l’on renferme le ciboire dans le tabernacle, il fait la génuflexion en même temps que le Diacre. 907. — io° Conclusion de la Messe. — i. Après avoir pris l’ablution au milieu de l’autel, il met le purificatoire sur le calice, qu’il laisse sur le corporal, et va lire la commu­ nion b Si le chant de l’antienne se prolongeait, il attendrait au coin de l’épître qu’il fût près de finir. Il va alors au milieu de l’autel, le baise, chante Dominus zobiscum, puis se rend au coin de l’épître, et y chante les oraisons2. 2. Après la dernière oraison et Dominus vobisctim, sans dire Ite Missa est \ il demeure tourné vers le peuple jus­ qu’à ce que le Diacre ait chanté Ite Missa est. — Si l’on doit dire Benedicamus Domino, il sc retourne vers l’autel aussitôt après avoir chanté Dominus ‘vobiscum, et dit à mivoix Benedicamus Domino ’. Après Placeat, quand on a répondu Deo gratias, il baise l’autel, donne la bénédiction à haute voix, et va dire le dernier évangile à mi-voix5. 3. Après l’évangile, il revient au milieu de l’autel, fait une profonde inclination de tète à la croix, descend au bas des degrés, et fait la révérence convenable à l’autel. Il reçoit ensuite sa barrette, salue le Chœur si le Clergé ne sort pas avec lui (i), se couvre, et retourne à la sacris­ tie à la suite du Diacre. 4. Arrivé à la sacristie, il sc découvre, salue la croix et ses Ministres, comme avant la Messe, puis quitte ses (i) Dans ce cas, si le Célébrant traverse Je chœur, il ne se couvre qu'après en être sorti. ' "1 5 Ibid.·. Car. Ep., ibid. — 3 S. R. C„ 1 Rit. çeleb. Mus., tir. xr. n. 3. n. 2572, ad 22. — 4 S. R. C ibid. — 5 Rit. celeb. Aiise., ibid.; Car. Ep.* ibid. Λ L ASPERSION DE LEAE BENITE ornements, aidé par le Cérémoniaire ou, si c’est l’usage, par le Diacre et le Sous-Diacre. ARTICLE III Fonctions du Célébrant à l’Aspersion de l’eau bénite. 908. — i. Le Célébrant, ayant pris l’aube et l’étole, bénir l’eau, si un autre Prêtre ne l’a pas fait; puis il reçoit la chape L Il sc rend à l’autel, en observant ce qui est dit pour la Messe solennelle; il ne prend pas d’eau bénite en entrant dans l’église. 2. Après avoir fait la révérence convenable au Chœur et à l’autel, il se met à genoux sur le plus bas degré2. Il reçoit ensuite du Diacre l’aspersoir, entonne l’antienne Asperges me ou, si c’est au temps pascal, Vidi aquam, et asperge l’autel (au milieu, puis au côté de l’évangile, enfin au côté de l’épître); il s’asperge ensuite lui-même, en faisant un petit signe de croix sur son front avec l’aspersoir; puis il se lève, et asperge le Diacre et le Sous-Diacre qui sont restés à genoux 3. 3. Le Diacre s’étant levé, le Célébrant lui remet l’aspersoir, fait, suivant les cas, la génuflexion sur le degré ou l’inclination profonde, et va faire l’aspersion du Clergé et du peuple, récitant à mi-voix et alternativement avec ses Ministres le psaume Miserere. Au temps pascal, il dit le psaume Confitemini, ou seulement le premier verset. 4. Arrivé devant le côté le plus digne du Chœur, il reçoit l’aspersoir, et asperge le Clergé 1 de la manière indiquée au t. 1, n° 162. Il asperge ensuite les fidèles, soit en restant à l’entrée du chœur, et alors il asperge d’abord au milieu, puis à sa gauche, enfin à sa droite, soit en parcourant l’église, selon l’usage des lieux5. 5. 11 revient à l’autel, fait la révérence convenable, reçoit l’aspersoir, asperge les Ministres inférieurs, rend 1 Car. Ep.. 1. II, c. xxxi. n. 3; Afin.» Ordo ad faciendam aquam bencd. — - Miss.. ibid. —3 Mirt.. ibid. — 1 S. R. C., n. 2013. ad 2. 3 et 4. —5 S. R. A I.Λ MESSE DEVANT LE SAINT-SACREMENT EXPOSE OFFICE DU CÉLÉBRANT l’aspersoir, et reste debout au bas des degrés. L’antienne étant répétée, il chante, les mains jointes, les versets tt l’oraison A Après la révérence convenable à l’autel, il st rend à la banquette, quitte la chape, et prend le manipule et la chasuble. Il revient à l’autel pour commencer la Messe 2, en saluant le Chœur, d’abord du côté de l’épître. | I . .ARTICLE IV Fonctions du Célébrant à. la Messe solennelle en présence du Saint-Sacrement exposé. 909. — i° Règles générales. — 1. Le Célébrant fait la génuflexion à deux genoux en arrivant à l’autel pour la première fois, et en le quittant pour la dernière; pendant la Messe, il fait la génuflexion d’un seul genou. 2. II ne salue jamais le Chœur3, et ne se couvre pas. 3. On omet les baisers, excepté ceux qui sont propres aux rites de la Messe. Ainsi le Célébrant donne, comme à l’ordinaire, sa main à baiser au Sous-Diacre, après le chant de l’épître, et au Diacre avant l’évangile. Il le fait encore à l’offertoire lorsqu’il reçoit la patène et le calice, comme il le fait en recevant la patène après le Pater 4. 4. Lorsqu’on va s’asseoir, il fait, avec ses Ministres, la génuflexion d'un seul genou sur le marchepied, avant de quitter l’autel, pour se rendre par le plus court chemin à la banquette; il la fait de même, au bas des degrés en revenant5. ·.' 910. — 20 Commencement de la Messe. — 1. Le Célébrant se rend à l’autel comme à l’ordinaire. Lorsqu'il est en vue du Saint-Sacrement, il sc découvre, et donne sa barrette au Diacre. En arrivant devant l’autel, il fait la génuflexion à deux genoux sur le pavé avec ses Ministres. 2. Après Oramus te, etc., ayant fait la génuflexion, il | bénit l’encens, descend sur le plus haut degré, se met à genoux sur le bord du marchepied, reçoit l’encensoir, et encense le Saint-Sacrement de trois coups doubles, avec inclination profonde de tète avant et après; puis il remonte, fait la génuflexion, et encense l’autel comme à l’ordinaire. Ayant rendu l’encensoir, il descend sur le pre­ mier degré, ou même sur le pavé, selon la disposition de l’autel, se tourne vers le peuple, et, ainsi placé, est encensé par le Diacre. 3. Il monte ensuite au côté de l’épître pour dire l’introït et le Kyrie ; il convient qu’il reste debout pendant le chant du Kyrie. Au dernier Kyrie, il vient au milieu de l’autel, et fait la génuflexion. 911. — 30 Évangile, Offertoire. — 1. Après avoir lu l’évangile, il fait la bénédiction de l’encens, puis revient au milieu de l’autel, et fait la génuflexion. 2. A l’offertoire, il encense les Oblats comme à l’ordi­ naire, sans faire la génuflexion ni avant ni après A II encense ensuite le Saint-Sacrement et l’autel, et est encensé comme à l’introït. Apres avoir été encensé, il se lave les mains sans changer de place. 912. — 40 Conclusion de la Messe. — 1. Il reçoit les ablutions au milieu de l’autel, tourné un peu vers le côté de l’épître, et sans faire la génuflexion. 2. Pendant que le Diacre chante Ite Missa est, le Célé­ brant demeure comme en disant Dominus vobiscum. Nota 1°. — Le Célébrant observe en outre ce qui est prescrit pour la Messe basse en présence du Saint-Sacrement exposé (1). Nota 2". — Si l’on fait V Aspersion de l’eau bénite avant la Messe, le Célébrant n’asperge pas l’autel. (i) Voir t. I, n" 571-573. 1 Gardcllini. ibid., n. 10. — ad iac- aQ' bened- — 2 Car. Ep.. ibid. —3 S. R. C.. n. 2544. Gardellini, Inst. Clem.. § 30. n. 14. — s S. R. C., n. 4081. ad 6. OFFICE 111 7Π) CÉLÉBRANT A 1/ XBSOI ΓΕ (t) Le Célébrant peut aussi lire l’évangile avant d’aller s’asseoir. Dans ce cas, après avoir lu la prose, il va dire Munda cor meum et lire l’évangile. Quand il l’a terminé, il va au milieu de l'autel, fait la révé­ rence convenable avec ses Ministres,et se rend avec eux à la banquette. Il y demeure assis et couvert jusqu’à la fin de la prose. Lorsqu'on chante Amcn. il ôte sa barrette, sc lève, la dépose à sa place, et monte direc­ tement au coin de l’épître pour assister à l’évangile (Baldcschi, Marti· nucci, Mcrati et autres). ¥ ronce convenable, et se rend à la banquette, où il quitte la chasuble et le manipule, et reçoit la chape1. Il va ensuite devant l’autel, fait la révérence convenable, reçoit du Diacre sa barrette s’il y a un certain trajet, se couvre, et va se placer au pied du catafalque, en face de la croix tenue par le Sous-Diacre; s’il est à proximité du grand autel, il se retire un peu du côté de l’épître2, pour ne pas tourner le dos à l’autel. 2. En arrivant près du lit funèbre, il se découvre, et donne sa barrette au Diacre; si le corps est présent physi­ quement ou moralement, il chante l’oraison Non intres .* 3. A la reprise du Libéra me, il bénit l’encens comme à l’ordinaire. Après le dernier Kyrie eleison, il chante Pater noster, qu’il continue à voix basse. Il fait alors la révérence convenable à l'autel, reçoit du Diacre l’aspersoir, et, commençant par sa droite, fait le tour du lit funèbre; en marchant, il asperge le catafalque trois fois du premier côté (aux pieds, au milieu, et à la tête); quand il passe devant la croix, il la salue par une profonde inclination; en revenant par l’autre côté, il l’asperge aussi trois fois (à la tète, au milieu, et aux pieds). 4. De retour à sa place, il rend l’aspersoir, fait la révé­ rence convenable à l’autel, et reçoit l’encensoir; il encense le lit funèbre comme il l’a aspergé 4, de trois coups simples de chaque côté; puis il tend l’encensoir. 5. Après l’encensement du lit funèbre, de retour à sa place, tenant les mains jointes, il chante, sur le livre que le Diacre soutient devant lui, Et ne nos inducas in tentationem, puis les versets et l’oraison. Ensuite : a) Si le corps n’est pas présent, il chante le verset Requiem aternam, en fai­ sant un signe de croix vers le lit funèbre; les Chantres ayant chanté Requiescat ou Requiescant in pace, lî. Amen, il revient devant l’autel, fait la révérence convenable, et se retire, en se conformant, pour les prières à réciter après l’Absoute 5, à ce qui est dit au t. 1, n° 707; — b) Si le 1 celeb. Miss., ibid. — 4 Ibid. — ° S. R. C., n, 1611. ARTICLE V Fonctions particulières du Célébrant â la Messe solennelle de Requiem et à. l’Absoute. 913. — i° A la Messe de Requiem. — Le Célébrant observe les cérémonies de la Messe basse de Requiem et celles de la Messe solennelle ordinaire, sauf les exceptions suivantes : 1. Il ne présente en aucune circonstance sa main à bai­ ser l; il ne bénit ni le Sous-Diacre après l’épître, ni le Diacre avant l’évangile2; il ne baise point le livre à la fin du chant de l’évangile3. 2. Il n’y a pas d’encensement avant celui de l’offer­ toire il n’y a point de baiser de paix 5. 3. Pendant qu’on chante la prose, le Célébrant, ayant fini de la lire, se rend à la banquette, avant de lire l’évan­ gile (1). A la strophe Qui Mariam absolvisti, au signe du Cérémoniaire, il retourne à l’autel, dit Munda cor meum, etc., et lit l’évangile; il revient ensuite au milieu de l’autel. Quand il en est temps, il se rend au côté de l’épître, pour assister au chant de l’évangile. 4. Lorsqu’il a dit Dominus vobiscum après la dernière oraison, il dit à voix basse Requiescant in pace θ, tandis que le Diacre chante ces paroles. · 914. — 20 A l’Absoute. — 1. Le Célébrant, après le dernier évangile, vient au milieu de l’autel, fait la rêvé- OFFICE I)f CÉLÉBRANT 7’8 corps est présent, il observe ce qui est prescrit pour les funérailles L Nota. — Si ΓAbsoute se fait sans catafalque, le Celé- ' brant observe ce qui suit : «) Étant revêtu de la chape, 1 il se rend directement au coin de l’épître; — b) A la reprise du répons, il bénit l’encens; — c) Après le dernier Kyrie eleison, il chante Pater noster ; puis il se rend au milieu de l’autel, se tourne vers le peuple, reçoit du Diacre l’aspersoir, et asperge le drap mortuaire 2 trois fois (au milieu, à sa gauche, et à sa droite). Il rend ensuite l’aspersoir, reçoit l’encensoir, et encense le drap mortuaire 3 comme il l’a . aspergé, de trois coups simples; — d) L’encensement I terminé, il rend l’encensoir au Diacre, et revient au coin de l’épître, où il chante les versets et l’oraison ’, comme il est dit plus haut. ARTICLE VI Fonctions du Célébrant à la Messe chantée sans Ministres sacrés et sans les encensements. 915. — i° Préparation. — i. Le Célébrant doit prévoir l’intonation du Gloria in excelsis et du Credo, le chant des oraisons, de l’évangile, de la préface, du Pater, de Vite Missa est ou du Benedicamus Domino. 2. Après avoir donné quelque temps à la prière, l’heure étant venue, il se lave les mains et se revêt de ses orne­ ments en disant les oraisons marquées; il doit être aidé par les Acolytes. Lorsqu’il est habillé, il reçoit sa barrette des mains du premier Acolyte, et se couvre. 3. Au signe donné par le Cérémoniaire, il se découvre, descend sur le pavé, s’il y a un degré, salue d’une incli­ nation profonde la croix de la sacristie, se couvre, et se rend à l’autel après ses Ministres, les mains jointes. Lorsque le premier Acolyte lui présente l’eau bénite, il se décou1 Cf. Rir. Rom., ibid. — 4 De Car. Ep., excq. ibid. — : Car. Ep., I. 11, c. xxxvn, n. 5. — 3 Car. Ep., Λ LA MESSE CHANTEE SANS LES ENCENSEMENTS vre, fait le signe de la croix, et se couvre de nouveau. 4. En allant à l’autel, si l’on doit faire quelqu’une des révérences prescrites au Prêtre se rendant à un autel pour y célébrer la Messe, le Célébrant la fait entre les deux Acolytes; mais il ne cède jamais le pas à un Prêtre qui viendrait de dire une Messe basse\ Il salue le Chœur en arrivant, si le Clergé y est déjà assemblé. 9 916. — 2° Introït, Kyrie, Gloria. — i. En arrivant près de l’autel, il se découvre, remet sa barrette au premier Acolyte, fait une inclination profonde à la croix, ou la génuflexion au Saint-Sacrement comme il y a lieu, et commence la Messe2. A ces mots, vobis fratres, vos fratres, il ne se tourne pas vers les Acolytes3. 2. Après avoir lu l’introït, il va au milieu de l’autel, I dit le Kyrie eleison, et attend la fin du chant; s’il va s’asseoir, ' il dit auparavant le Kyrie eleison au coin de l’épître, et lorsque le chant de l’introït est achevé au chœur, il se rend à la banquette. Au dernier Kyrie, il revient à l’autel (i). 3. Après le chant du dernier Kyrie, il entonne Gloria in excelsis Deo, si on doit le dire, et récite l’hymne à mi-voix l. Quand il a fini de réciter le Gloria, il fait la révérence convenable, et se rend à la banquette par le chemin le plus court, S’il est en chemin, lorsque le Chœur chante un verset auquel il doit s’incliner, il se retourne 1 vers l’autel, et s’incline comme le Chœur. Au signe du Cérémoniaire, lorsque le Chœur chante Cum Sancto Spi­ ritu, il retourne à l’autel. 917. — j° Collectes, Épître, Évangile. le Chœur a chanté Amen ou, s’il n’y a pas eu Gloria in excelsis, après le dernier Kyrie, il baise l’autel, et chante Dominus vobiscnni, puis les oraisons. Apres les oraisons, ) (1) En observe ce allant qui de est l’autel marqué à n" la banquette, Les auteurs. vice versa, le Célébrant 896. — 2 Rit. celeb. Miss., { 2. — ’ Rub. gcn. Miss., tit. xvi» n. j. 1 et tit. n, n. 5. — 3 Benoît XIII, c. tv. y 20 Ο EE I CE 1)1 CÉLÉBRANT | A LA MESSE CHANTEE AVEC LES ENCENSEMENTS il lit à mi-voix l’épître (i), le graduel, et ce qui suit jusqu e Munda cor meum1 exclusivement. Il peut ensuite aller s’asseoir 2; il revient à temps pour dire Munda cor meum {ή ( S’il ne va pas s’asseoir, il reste au coin de l’épître. 2. Quand il en est temps, il va au milieu de l’autel, et récite Munda cor meum, etc.; puis il se rend au coin dt l’évangile pour chanter l'évangile. ’ 918. — 4° Credo. — i. Après avoir chanté l’évangile et dit Per evangelica dicta, etc., il vient au milieu de l’autel5, i S'il doit y avoir sermon, il observe ce qui est dit n° 903, 4 Si l’on ne doit pas prêcher, il entonne le Credo, si on doit le dire, et le continue à mi-voix. En disant Et incamatiü est, etc., il fait la génuflexion comme à l’ordinaire4. I 2. Quand il a fini de réciter le symbole, il va s’asseoir | Quand le Chœur chante Et incarnatus est, il se découvre . et reste incliné jusqu’à Et Homo factus est inclusivement6 (3). ! Vers la fin du Credo, il retourne à l’autel. j 3. Si le Célébrant ne va pas s’asseoir pendant le Credo, il fait une inclination de tête à la croix quand le Chœur ! chante descendit de cadis; puis il descend un degré ct se · met à genoux sur le marchepied pendant le chant du verset Et incarnatus est'. 919. — 50 Offertoire, conclusion de la Messe. — i. A la fin du Credo, lorsqu’on a chanté Amen, il baise l’autel, chante Dominus vobiscum, puis Oremus, lit l’offer­ toire, et continue la Messe 8. (1) L’épître est ordinairement chantée par un Clerc; mais s’il n’y avait aucun Clerc capable de la chanter, le Célébrant peut se contenter de la lire sans chanter. (S. R. C., n. 3350, ad 3). (2) D’après Baldeschi, le Célébrant reviendrait alors à l’autel par le plus court chemin. Cependant cette disposition ne parait pas con­ forme aux principes. Nous croyons donc avec Merati qu’il doit revenir comme à l’ordinaire par le bas des degrés, au milieu. (3) Aux trois Messes de Noël et le jour «le l’Annonciation, le Célé­ brant observe ce qui est marqué aux n"' 268, 1, et 311, 5. 1 Rub. gen. Miss., ibid. — 2 S. R. C.. n. Q, ad 6. — 3 Rit. celeb. Mist., tit. vi. n. 5. —* Ibid. —5 Rub. gen. Miss., tit. xvn, n. 6. — Car. Ep., 1 ||, c. vin, n. 33. — · Les auteurs. — ” Rit. celeb. .Miss., tit. vu, n. 9. 2. Si le Chœur n’a pas fini le chant du Benedictus, le Célébrant attend pour faire l’élévation 1. 3. Il fait tout le reste des cérémonies comme à la Messe basse. Si le premier Acolyte a le pouvoir de le faire, le Célébrant peut lui donner le calice à purifier. Nota 1". — Toutes les fois qu’il va s’asseoir, le Célé­ brant doit faire attention de donner aux Acolytes le temps de se lever de leurs places, de venir faire la génuflexion devant le milieu de l’autel, et de le précéder à son siège2. Nota 2 >. — Si on fait ΓAspersion de l’eau bénite avant cette Messe, le Célébrant se revêt de l’amict, de l’aube, de l’étole et, s’il est possible, de la chape de la couleur du jour, se rend à l’autel, précédé du Clerc qui porte le bénitier et l’aspersoir, et fait l’Aspersion comme il a été dit au n° 908; il se revêt ensuite de la chasuble à la ban­ quette, et commence la Messe3. ARTICLE VII Fonctions du Célébrant à la Messe chantée sans Ministres sacrés avec les encensements (1). 920. — Le Célébrant observe ce qui est prescrit pour la Messe solennelle et à l’article précédent, sauf quelques exceptions : i. Après l’encensement de l’autel, il est encensé par le Cérémoniaire. Après avoir lu l’épître et ce qui suit jusqu’à Munda cor meum exclusivement, il peut aller s’asseoir; il revient à temps pour la bénédiction de l’encens. — S’il ne va pas s’asseoir, il reste au coin de l’épître. Au verset qui suit Alleluia, ou au dernier verset du trait ou de la prose, il vient au milieu de l’autel, bénit l’encens, et dit (1) Nous avons exposé t. I, n“ 722, les motifs qui nous autorisent à indiquer les cérémonies à observer à une Messe chantée sans Minis­ tres sacrés avec les encensements. 1 Car. Ep., ibid., n. 70. — 2 Baldeschi. — 3 Cnstaldi, Bauldry, Merati. CÉRÉMONIAL. — II. 46 OI HCE ni CÉLÉBRANT Al X VEPRES SOLENNELLES Munda cor metun, etc. Il se rend ensuite au coin de l’évan­ gile. 2. Lorsque le Chœur a cessé de chanter, il chante Domi­ nus vobiscum, Sequentia ou Initium sancti Evangelii, faisant les signes de croix accoutumés. Il reçoit ensuite l’encensoir des mains du Cérémoniaire, et encense le livre de trois coups doubles (au milieu, à sa gauche, et à sa droite), faisant, avant et après, une inclination profonde au livre. Ayant rendu l’encensoir au Cérémoniaire, il chante l’évan­ gile; à la fin, il baise le livre, et est encensé par le Céré­ moniaire. 3. Après avoir lu l’offertoire, il découvre le calice, fait l’oblation de l’hostie, verse le vin et l’eau, et offre le calice, comme à la Messe basse; puis il fait la bénédiction de l’encens et l’encensement de l’autel (voir t. I, n° 153). Il est ensuite encensé par le Cérémoniaire. ARTICLE VIII Fonctions de l’Officiant aux Vêpres solennelles. 921. — Préparation. — 1. L’Officiant, s’étant revêtu du surplis, ou du rochet s’il a le droit de le porter, reçoit la chape, et se couvre de la barrette ’. Au signe du Céré­ moniaire, il se découvre, descend sur le pavé s’il y a un degré, salue la croix de la sacristie puis, de chaque côté, ses Assistants, se couvre et, les mains jointes 2, se rend à l'autel. Lorsque le Cérémoniaire ou le premier Assistant lui présente l’eau bénite, il se découvre, fait le signe de croix, puis se couvre de nouveau. 2. Si le Clergé est déjà au chœur, l’Officiant se découvre en y entrant, et salue le Clergé. S’il entre à la suite du Clergé, il se découvre devant l’autel et ne salue pas le Chœur. 922. — 2° Commencement de l’Office. - Arrive devant l’autel, il se découvre s’il ne l’est pas déjà, donne 1 Car. Ep., 1. II, c. in, n. i. —2 Ibid. sa barrette au premier Chapier ou au Cérémoniaire (r), fait une inclination profonde à la croix ou, si le Saint-Sacre­ ment est dans le tabernacle, la génuflexion, puis se met à genoux sur le plus bas degrc l, pour réciter Aperi. Ensuite, il sc lève, fait la révérence convenable, salue le Chœur, en commençant par le côté opposé à celui où il va, et se rend à sa place soit à la banquette, soit à la première stalle; il s’assied, reçoit sa barrette, et se couvre3. 923. — 30 Chant des psaumes. — i. Au signe du Céré­ moniaire, l’Officiant se découvre, donne sa barrette au premier Chapier (2), se lève joint les mains, et récite à voix basse Pater noster, etc., et Ave Maria, etc.; puis il chante, en faisant le signe de croix, Deus in adjutorium meum intende. Pendant le Gloria Patri, il s’incline vers l’autel. Après Alleluia (ou Laus tibi Domine, Rex cetern a gloria), il entonne la première antienne, lorsqu’elle lui a été annoncée par le Chapier ou par le Chantre 4. 2. Après l’intonation du premier psaume, il s’assied, reçoit la barrette, et se couvre. Il se découvre au Gloria Patri, etc., à la fin de chaque psaume, aux saints noms de Jésus et de Marie, et toutes les fois qu'il est prescrit de le faire. 924. — 4° Capitule, Hymne. — i. Quand la dernière antienne est répétée, il remet sa barrette, se lève et, les mains jointes, chante le capitule. Après Deo gratias, il entonne l’hymne, lorsqu’elle lui a été annoncée par le Chapier ou par le Chantre. Pendant le chant de l’hymne, il demeure debout 5. Nota. — Si l’on chante l'eni Creator ou Ave maris stella, l’Officiant, après avoir répété l’intonation, se met à genoux devant la banquette ou sur le dernier degré de (1) S’il n’y a pas de Chapiers. c’est le Cérémoniaire qui reçoit et donne la barrette de l’Officiant, ainsi que l'encensoir. (2) Voir t. I, n° 349, note (i). 1 iVrr. Ep., ibid., n. 2. —2 Ibid., n. 3 et 4. —3 Ibid., n. s. —4 Ibid. n. b. — 5 Ibid., n. 9. 4 OFFICE 1)1 ) CELEBRANT l’autel, et demeure ainsi pendant le reste de la première strophe1. Pendant les hymnes Vexilla Regis et Pange lingua, il se met à genoux lorsque le Chœur le fait. 2. Après le verset, tenant les mains jointes, il entonne l’antienne du Magnificat, lorsqu’elle lui a été annoncée par le Chapter ou par le Chantre; puis, si l’Office est double, il s’assied, reçoit sa barrette, et se couvre. 925. — 50 Magnificat. — i. Magnificat, il se découvre, donne sa barrette, se lève, et fait le signe de croix. 2. Il salue ensuite le Chœur, en commençant par le côté où il se trouve, et se rend à l’autel entre les deux Cha­ piers. Il fait la révérence convenable à la croix, monte à l’autel et le baise; puis il bénit l’encens et encense l’autel; il peut réciter le Magnificat alternativement avec ses Assis­ tants. H 3. Après l’encensement, il rend l’encensoir au premier Chapier; puis il retourne au milieu de l’autel, fait une inclination de tête à la croix, descend, fait la révérence convenable à l’autel, salue le Chœur, et retourne à sa place, où il est encensé 2. Après le chant du Sicut erat, il s’assied, reçoit la barrette, et se couvre 3. 926. — 6° Oraison. — Quand l’antienne est répétée, il donne sa barrette, se lève et, les mains jointes, chante Dominus vobiscum, puis l’oraison l. S'il y a des mémoires, il chante de même les oraisons. Après la dernière oraison, il chante Dominus vobiscum, et, après Deo gratias, il dit, sur un ton plus bas, Fidelium anima, etc. 927. — 70 Antienne finale à la Sainte Vierge. — i. Si l’on dit les Complies, l’Officiant se rend ensuite à l’autel, avec ses Assistants, fait les révérences convenables, et re­ tourne à la sacristie 5, comme il est dit ci-après. 2. Si l'on ne dit pas les Complies, l’Officiant, après 1 Ibid.. I. I. n. ta. — 2 Car. Ep., 1. II, c. ni. n. 11. — 3 Ibid., n. 13. — Ibid., n. 14. — 8 Ibid., n. 15. AUX VEPRES DEV SAINT-SACREMENT EXPOSE 723 avoir dit Fidelium anima, etc., récite à voix basse le Pater, puis, demeurant à sa place, il dit à voix médiocre Dominus det nobis, etc., et commence de même, debout ou à genoux, selon le temps, l’antienne finale à la Sainte Vierge, que le Chœur continue sur le même ton; il dit de même le verset, puis, debout, l’oraison et Divinum auxilium \ etc. Nnta. — Si l’antienne à la Sainte Vierge est chantée, l’Officiant, après le Pater, dit Dominus det nobis, etc., sur un ton peu élevé et sans aucune inflexion; puis, debout ou à genoux selon le temps, il entonne l’antienne que le Chœur continue; après le verset chanté par les Chantres, l’Officiant chante l’oraison sur le ton férial, avec la finale 928. — 8° Retour à la sacristie. — Après Divinum auxilium, etc., ou Fidelium anima, etc., l’Officiant se rend devant l’autel, fait la révérence convenable, salue le Clergé si celui-ci reste au chœur, se couvre, et retourne à la sacristievdans l’ordre dans lequel il était venu. Arrivé à la sacristie, il se place comme avant les Vêpres, salue la croix et les Ministres, (ainsi que le Clergé si celui-ci y est venu en même temps), et quitte la chape. ARTICLE IX Fonctions de l'Officiant aux Vêpres solennelles en présence du Saint-Sacrement exposé. 929. — i. En entrant au chœur, l’Officiant se découvre et donne sa barrette aussitôt qu'il est en vue du SaintSacrement. Arrivé à l’autel, il fait la génuflexion à deux genoux 2 sur le pavé, puis se met à genoux sur le plus bas degré, pour réciter Aperi. Après cette prière, il fait de nouveau la génuflexion à deux genoux sur le pavé. 2. 11 ne s’assied point avant les λ êpres, ne salue pas 1 Ibid. — 2 S. R. C.. n. 2682, ad 49. 7 20 OFFICE IX CÉLÉBRANT le Chœur1, ne se couvre point2, et ne présente pas sa main à baiser. 3. A Magnificat, en arrivant à l’autel pour l’encense­ ment, il fait la génuflexion à deux genoux sur le pavé, monte à l’autel, fait le génuflexion simple, baise l’autel, et bénit l’encens. Il descend ensuite sur le degré, se met à genoux sur le bord du marchepied, reçoit l’encensoir, et encense le Saint-Sacrement. S’étant relevé, il monte à l’autel, fait la génuflexion, et encense l’autel. Après avoir rendu l’encensoir, il revient au milieu de l’autel, fait la génuflexion, descend, et fait la génuflexion à deux genoux sur le pavé 3. 4. A la fin de l’Office, il fait la génuflexion à deux genoux sur le pavé, et se couvre seulement quand il n’est plus en vue du Saint-Sacrement. ARTICLE X Fonctions particulières de l’Officiant aux Vêpres solennelles des morts. 930. — i. L’Officiant sc revêt de l’étole ou de la chape de couleur noire1. II peut aussi porter l’étole ct la chape5. Il va à l’autel avec les cérémonies accoutumées, puis se rend à la place qu’il doit occuper. 2. Si les Vêpres des morts suivent immédiatement celles de l’Office du jour ou la levée du corps et le répons Subvenite, on les commence absolument ; autrement, l’Officiant, debout à sa place, dit d’abord tout bas Pater ct Ave. — Il n’entonne rien. 3. Quand on a entonné le premier psaume, il s’assied et se couvre; il demeure assis ct couvert jusqu’au Magni­ ficat. Pendant qu'on en répète l’antienne, il s’assied ct se couvre. 4. L’antienne étant répétée, il se met à genoux, chante 1 S. R. C.. n. 2544. —2 Car. Ep., I. I. c. xvilj. n. 16. — 3S. R. C., n. 2682, ad 49: —4 Car. Ep.. 1. 11. c. x, n. 10. — 6 S, R. C., n. 3029. ad 5. ΛΙ X MATINES ET ΛΙ X LAI DES SOLENNELLES Pater noster, continuant à voix basse; puis Et ne nos inducas in tentationem, etc. ; il se lève pour chanter Dominus vobiscunt et l’oraison; il chante ensuite le verset Requiem ceternam. Il se retire lorsque le Chœur a répondu Amen à Requiescant in pace chanté par les Chantres. Nota. Aux Vêpres de la Toussaint, ou le lendemain si la Toussaint est un samedi, après Benedicamus Domino, l’Officiant ne dit point Fidelium anima. Il demeure à sa place, quitte la chape blanche, et reçoit la chape de couleur noire. ARTICLE XI Fonctions particulières de lOfâciant aux Matines et aux Laudes solennelles. 931. — i° Λ Matines. — i. L’Officiant se revêt du surplis, ou de l’habit de chœur qu’il a le droit de porter, ct se rend à l’autel à la suite des deux Chantres. En arri­ vant, il fait la révérence convenable, et se met à genoux pour réciter Aperi1. Il se lève ensuite, fait de nouveau la révérence convenable à l’autel, salue le Chœur, se rend à sa place, s’assied et se couvre 2. 2. Au signe du Cérémoniaire, il se découvre, se lève, et récite à voix basse Pater, Ave, Credo ; puis il chante, en faisant avec le pouce un signe de croix sur ses lèvres, Domine, labia mea aperies. Il chante ensuite Deus in adju­ torium, etc., observant ce qui est dit pour les Vêpres solen­ nelles 3. 3. Il demeure debout pendant l’invitatoire et le psaume Venite exultemus ; il se met à genoux pendant qu’on chante Venite adoremus et procidamus ante Deum ’. Après l’invitatoire, il entonne l’hymne, puis la première antienne. 11 s’assied quand le premier psaume est commencé 3. 4. Au verset fin premier nocturne, il se lève; il chante ensuite Pater noster, continue à voix basse, et chante Et 1 Car. Ep.. 1. II. c. vt, n. 2. 3 ct 4. — 2 Ibid., n. 4. —3 Ibid 4 Car. Ep., I. II. c. VL n. 7 et S. - 4 Ibid., n. S. OFFICE DI’ CÉLÉBRANT ne nos inducas in tentationem ; quand on a répondu, il chante l’absolution, puis la bénédiction lorsque le Lecteur a chanté Jube, Domne, benedicere; il s’assied et se couvre pendant la leçon 1. — Avant les deux autres leçons, quand le Lecteur chante Jube, Domne, benedicere, l’Officiant se découvre, se lève, et chante la bénédiction; puis il s’assied de nouveau 2. 5. Aux deuxième et troisième nocturnes, on observe ce qui est indiqué pour le premier; toutefois, la première antienne n’est pas entonnée par l’Officiant; avant la sep­ tième leçon, il reste debout pendant l’évangile. 6. Pendant le huitième répons, ou même, au besoin, pendant la huitième leçon, l’Officiant reçoit la chape (1). Quand le huitième répons est terminé, il s’incline vers le plus digne du Chœur, et lui demande la bénédiction; celle-ci ayant été donnée, il chante la leçon 3. — S’il n’y a pas d’autre Prêtre, l’Officiant dit Jubé, Domine, benedicere, puis chante lui-même la bénédiction. Après la neuvième leçon, lorsqu’on a répondu Deo gratias, il entonne le Te Deum 4. 932. — 20 A Laudes. — Le Te Deum terminé, l’Officiant commence les Laudes; il observe toutes les cérémonies indiquées pour les Vêpres solennelles5. 11 fait l'encense­ ment au Benedictus, comme au Magnificat des Vêpres solennelles, mais il n’encense que l’autel du chœur fi. ARTICLE XII Fonctions particulières de l’Officiant aux Matines et aux Laudes solennelles pour les morts. 933. — LOfficiant observe ce qui est indiqué à l’article (1) 1 LOfficiant Ibid., C.» n. n. 3029» 12. pourrait — - ad 4. — ° Ibid. aller n. 10. Car. Ep., à la — I. 3 II. sacristie Ibid.» c. vu. n. n. pour 15. 3. se — 4 revêtir Ibid. de —r‘ la chape. Ibid.; $* It. λ l’exposition du saint-sacrement 729 précédent et pour les Vêpres des morts, sauf quelques exceptions. 1. Il peut prendre la chape avec ou sans l’étole depuis le commencement de l’Office1; il peut aussi prendre seu­ lement l’étole 2. 2. Si l’Office ne doit pas commencer absolument, l’Officiant, debout à sa place, récite d’abord tout bas Pater, Ave, Credo. 3. Il n’y a ni bénédictions ni absolutions3. Après la répétition de la troisième antienne de chaque nocturne et le verset qui suit, on se lève, et l’on dit Pater noster entièrement à voix ba^e 4. 4. A la fin des Laudes, l’Officiant observe tout ce qui est indiqué pour les \rêpres, n° 930, 4. S’il doit célébrer la Messe immédiatement après5, et s’il y a un autre Prêtre au chœur, il peut se rendre à la sacristie avant la fin de l’Office pour sc revêtir de ses ornements. Il vient alors à l’autel pendant que le Prêtre chante l’oraison 6. 5. Si l’on ne chante pas les Laudes, l’Officiant chante, après le dernier répons, les prières qui sont marquées pour être dites après Benedictus. ARTICLE XIII • Fonctions de l'Offlciant à l’exposition, à la reposition, et à, la bénédiction du Saint-Sacrement. § i. — A Pexposition. 934. — i° A l’exposition en dehors de toute autre Fonction. — 1. Le Prêtre se revêt du surplis et de l’étole blanche. Si la bénédiction doit suivre immédiatement l’exposition, il prend aussi la chape; et s’il y a un Diacre et un Sous-Diacre parés, le Prêtre doit se revêtir de l’amict, de l’aube, du cordon, de l’étole qu’il croise sur la poitrine, et de la chape. 1 S. R. C., n. 3029, ad 4· —2 Car. Ep.. I. Il, c. X, n. 10. —3 Rub. Brev. — 1 Car. Ep., 1. H. c. XXII, η. io. —6 Rit. Roni., tit. vi, c. in, n. 6. — e Ibid. 7?<» OFFICE DC Cl LEBRANT 2. Arrivé à l’autel, il fait la génuflexion et se met à genoux. Après une courte prière, s’il n’y a pas de Ministres sacrés, ni un Prêtre ou un Diacre pour l’assister, il monte à l’autel, étend le corporal, met la bourse contre le gradin, du côté de l’évangile, et découvre l’ostensoir. Il ouvre ensuite le tabernacle, fait la génuflexion, prend la custode, ferme le tabernacle, et met l’ostensoir sur le corporal. Il ouvre alors l’ostensoir et la custode, met le Saint-Sacrement dans l’ostensoir, ferme l’ostensoir et la custode, met la custode de côté hors le corporal, et l’ostensoir au milieu de l’autel. Il se retire un peu du côté de l’épître pendant qu’un Clerc dispose, si c’est nécessaire, le marchepied, fait la génuflexion, prend l’ostensoir de la main droite, et le place sur le trône; puis il fait la génuflexion, descend, et se met à genoux sur le plus bas degré. 3. Après avoir salué le Saint-Sacrement par une incli­ nation médiocre, il se lève, met, sans le bénir, de l’encens dans l’encensoir, se met de nouveau à genoux, et encense le Saint-Sacrement1 de trois coups doubles, avec profonde inclination de tête avant et après. 4. S’il est assisté par un Diacre et un Sous-Diacre, ou bien par un autre Prêtre ou par un Diacre, il demeure au bas des degrés2. Quand le Saint-Sacrement a été exposé, sur le trône, il met l’encens, et encense comme il est dit plus haut. 5. Ayant rendu l’encensoir, il se lève, salue le SaintSacrement par une génuflexion à deux genoux sur le pavé, et se retire à la sacristie avec les Ministres qui l’ont accom­ pagné. · 935. — 20 A l’exposition avant ou après la Messe. i. Avant (a Messe, si l’exposition est faite par le Prêtre qui doit la célébrer, il se revêt de tous ses ornements, à l’exception du manipule, et observe tout ce qui est dit ci-dessus n° 934. 11 reçoit ensuite son manipule, et com­ mence la Messe. 1 S. R. C.. n. 3086, ad 8. — 2 Merati, Gardellini et autres. A LA REPOSITION DC SAINT-SACREMENT ~3 f 2. Si l’exposition se fait immédiatement après la Messe, le Célébrant quitte seulement son manipule, et observe les cérémonies indiquées ci-dessus. 936. — 3° A l’exposition avant les Vêpres solennelles. 1. Si l’exposition est faite par l’Officiant, il se revêt du surplis, de l’étole et de la chape de la couleur qui convient à l’Office du jour, et se rend à l’autel comme à l’ordinaire. Après les révérences d’usage, il se met à genoux sur le plus bas degré, et observe ce qui est dit n° 934. 2. Après avoir encensé le Saint-Sacrement, il dit la prière Aperi et commence l’Office. §2. — A la reposition. 937. — i. Le Prêtre qui fait la reposition, doit être revêtu de la chape sur le surplis et l’étole 1; quand il est assisté d’un Diacre et d’un Sous-Diacre, il doit prendre l’amict, l’aube, le cordon, l’étole qu’il croise sur la poi­ trine, et la chape. 2. A Veneremur cernui, il incline la tête. Il fait ensuite ou, suivant l’usage, à Genitori, l’inclination médiocre, se lève, met, sans le bénir, de l’encens dans l’encensoir, se met à genoux, reçoit l’encensoir, et encense le SaintSacrement de trois coups doubles, avec inclination pro­ fonde de tête avant et après. 3. Pendant qu’on répond au verset, il se lève; les mains jointes, et sans dire Dominus vobiscum, il chante, sur le livre soutenu devant lui par ses Assistants à genoux, l’orai­ son Deus gui nobis, qui se termine par Oui vivis et regnas in scecula s ccculorum 2. 4. S’il prend lui-même le Saint-Sacrement, il monte à l’autel, fait la génuflexion, prend l’ostensoir, le pose sur le corporal, fait de nouveau la génuflexion, et se met à genoux sur le bord du marchepied pour recevoir le voile. 1 S. R. C.. n. 2528. ad i. — 2Inst. Clem., § 31 ; S. R. C.. n. «7:8: 2252. OFFICE DU CELÉBHKNT — S’il est assisté d’un Prêtre ou d’un Diacre, il reçoit le voile au bas des degrés, après l’oraison A 5. Ayant reçu le voile, le Prêtre monte à l’autel, fait la génuflexion, prend l’ostensoir, et donne la bénédiction. Pour cela, s’étant par sa droite complètement tourné vers les fidèles, il fait lentement un seul signe de croix avec l’ostensoir comme il le tracerait avec la main (après quoi, il peut ramener l’ostensoir au milieu et s’arrêter un instant), puis il se retourne en achevant le cercle 2 (1). 6. Après la bénédiction, il pose l’ostensoir sur le cor­ poral (2). S’il doit lui-même renfermer le« Saint-Sacrement, il fait la génuflexion, se met à genoux sur le bord du mar­ chepied et quitte le voile; puis il remonte à l’autel, fait la génuflexion, met le Saint-Sacrement dans le tabernacle, fait une nouvelle génuflexion, et ferme la porte (3). — S’il est assisté d’un Prêtre ou d’un Diacre, après avoir donné la bénédiction, il fait la génuflexion, descend au bas des degrés et, là, quitte le voile. Il se retire quand le SaintSacrement est renfermé dans le tabernacle. ARTICLE XIV Fonctions du Célébrant le jour de la fête de la Purification. 938. — i° Λ la bénédiction des cierges. — î. Le Célé­ brant se revêt du surplis, s’il le peut commodément, puis de l’amict, de l’aube, du cordon, enfin de l’étole et de la chape violettes. Il se rend à l’autel avec les cérémonies ordinaires, et donne sa barrette au Diacre; après la révé(x ) Le Prêtre peut recevoir l’ostensoir du Diacre, et ensuite le remettre à celui-ci; dans l’un et l'autre cas, les deux sont debout. (2) Si le Prêtre a reçu l’ostensoir des mains du Diacre, il sc retourne vers lui sans achever le cercle, et lui remet l’ostensoir, les deux étant debout. Quand le Diacre a posé l’ostensoir sur l’autel, il fait la génuflexion conjointement avec l’Officiant. (3) Voir n" 155, note (2). 1 Inst. Clem. ibid. — 2 S. R. C., n. 1593, ad 2. JOUR DE LA FETE DE LA PURIFICATION /33 rence convenable, il monte à l’autel, le baise, et va au coin de l’épître 1. 2. Il tient les mains jointes, et chante sur le ton férial les oraisons de la bénédiction : il chante et termine sans aucune inflexion celles qui ont la conclusion longue; pour celles qui ont la conclusion brève, il termine l’oraison et la conclusion en fa ré. Toutes les fois qu’il fait un signe de croix sur les cierges, il pose la main gauche sur l’autel2. 3. Après la dernière oraison, il bénit l’encens, reçoit du Diacre l’aspersoir3, et asperge les cierges trois fois (au milieu, à sa gauche, et à sa droite), disant à voix basse l’antienne Asperges me. Il rend ensuite l’aspersoir, reçoit l’encensoir, encense les cierges de trois coups simples, comme il les a aspergés, mais sans rien dire, et rend l’encen­ soir 4. 939. — 20 A la distribution des cierges. — 1. Après la bénédiction des cierges, le Célébrant vient au milieu de l’autel, et se tourne vers le peuple. Il reçoit son cierge du Prêtre le plus digne du Chœur; s’il n’y a pas d’autre Prêtre, il se tient debout sur le marchepied, et prend son cierge sur l’autel 5 : l’ayant reçu ou pris, il le baise, et le remet au Sous-Diacre. 2. Il reçoit ensuite du Diacre un cierge, et le donne au Prêtre qui lui a remis le sien °; puis il reçoit du Cérémo­ niaire les cierges qu’il donne au Diacre et au Sous-Diacre, et du Diacre ceux qu’il distribue aux membres du Clergé ". Nota. —‘ Le Célébrant ne pourrait pas recevoir son cierge d’un Prêtre qui remplirait l'office de Diacre. , 3. Après la distribution, il revient au coin de l’épître, se lave les mains, et chante l'oraison 8. 4. S’il distribue les cierges au peuple, après les avoir distribués au Clergé, il descend au bas des degrés, fait la révérence convenable, et se rend à la balustrade. Il distribue 1 Miss., rub. du jour. — 2 Tous les auteurs. — 3 Rub, Miss., ibid. — * Rub. Miss., ibid.; Car. Ep., 1. II. c. xvi. n. S._ — 5 W., 1. Il, c. xvni, n. 3. — 3 Rub. du — 1 Rub. Miss., Ep.. Mem. Rit. — 5 Rub. Miss., C., ibid. · IVi IB rll 4]· lï ■ H ■■ mu ■t: '< APPENDICE tu - is a-ma-re quod id prae-ci-pis, id de-si-de- APPENDICE ra - re quod pro-mit -tis; ut in-ter mun-da-nas va- MANIÈRE DE CHANTER LES ORAISONS, L’ÉPÎTRE. L’ÉVANGILE ET LE CONFITEOR. ri-e-ta-tes ibi nostra fixa sint corda, u-bt ve-ra CHAPITRE PREMIER CHANT DES ORAISONS. sunt gau-di-a. Per Dômi.num nos trum Je - sum On distingue, ainsi qu’il a été dit t. I, n° 174, le ton festival et le ton férial1. Christum Fi- li - um tu.um : qui te-cum vi-vit TON FESTIVAL. 975. — i. Le ton festival des oraisons est le suivant : re.gnat in - ré-mus. De - us qui fi - dé- li - um men tes Spi - ri-tus Sancti De us, APPENDICE APPENDICE in u _ ni - ta - te Spi. ri - tus San - cti De.ua, etc. 2. Dominus vobiscum, Et cum spiritu tuo, et Oremus se chantent toujours recto tono. 3. Dans l’oraonsi : a) l’inflexion de la médiante se fait toujours à la fin de la première partie de l’oraison : une oraison, en effet, comprend à peu près régulièrement deux parties distinctes, séparées par deux points dans les Missels bien ponctués. b) L'inflexion de la pause se fait seulement après la médiante, à l’endroit où se trouve le repos de phrase. Ce repos est souvent marqué par un point virgule; s’il n’y a pas de point virgule dans l’oraison, on fait l’inflexion de la pause à la première virgule qui suit la médiante, pourvu, toutefois, que le sens le permette. Si, après les deux points, il n’y avait pas d’autre signe de ponctuation, ou si la phrase ne pouvait être coupée à cet endroit, on omettrait cette inflexion, comme il arrive dans l’oraison Aurem tuam, du troisième dimanche de Γ A vent, dont la seconde partie est : et mentis nostrœ tenebras gratia tu ce visitationis illustra A c) La conclusion Per Dominum se chante invariablement comme ci-dessus. Les autres conclusions, Qui vivis..., Qui cum eodem Deo Patre..., Qui tecum vivit et regnat n’admettent point l’inflexion qui se fait dans la première à Filium tuum. II. — TON FÉRIAL. 976. — î. Dans le ton férial, les oraisons qui se terminent par une conclusion longue n’admettent aucune inflexion de voix, ni dans le texte, ni dans la conclusion; il faut seu­ lement s’arrêter un instant à la médiante et à la pause. 2. Toutes les oraisons qui se terminent par une con1 Car. Ep., I. I. c. xxvn. η. i et suivants. 7” elusion brève ont l’inflexion fa ré à la dernière syllabe de l'oraison, ainsi qu’à la dernière syllabe de la conclusion. Cette règle est invariable, et s’observe à n’importe quel jour et quel office. Nous donnons pour exemple la fin de l’oraison qui se chante à l’Aspcrsion : 3. Les mots Flectamus genua et Levate, se chantent ainsi : Le Diacre chante' Flecté-mus gé-nu.a. Le Sous- Diacre : 4. Aux fériés du Carême, le Diacre chante, avant l’orai­ son sur le peuple, le verset indiqué ci-après, comme il suit : Hu, mi te ca - pi - ta ve _ stra De - o. III. — AUTRES TONS AI) LIBITUM. 977. — r. 'foutes les oraisons de la Messe peuvent aussi se chanter sur le ton suivant1 : ό-mi.nus vo-biscum lü.Et cum sp> - ri . tu tu.o. 1 Graduate typicum, Toni communes Missæ. y56 APPENDICE lem- ni - a, ant, et et con. gru_ a se - eu . ra Per Dô-mi.num tu - um, tâ - te nostrum Je-sum Christum Fi-li-um et re - gnat in Spi-ri -tus Sancti De-us, sae - eu _ Ιό _ rum. vi - vis eus - ci - pi - de.vo - ti - ό . ne per - cùr - rant. qui te-cum vi - vit sac - eu - la Autre conclusion ; pi - e - ta - te re . gnas cum per u - ni - ô-mnia nJ. De-o A - men. Pa-tre APPENDICE (ou: Qui tc.cum vi.vit et 7^7 régnât] in San . cti De-us, Spï - ri -tus u-ni-tâ-te per ôm - ni - a, etc. 2. Pour les oraisons de l’Aspersion, des Benedictions, et des Litanies, on peut aussi les chanter sur le ton suivant1 : ό - mi -nus vo-biscum.^. Et cum spi- ri - tu ré.mus. et mittere tu - um de E-xau-di nos, di-gné - ris coe - lis ; qui tu - o. Dô-mi-ne sancte, san.ctum An-ge.Jum eu — sto - di - at, 1 Graduate typicum, Toni communes Missæ. APPENDICE CHAPITRE II CHANT DE L’ÉPÎTRE utre conclusion: Per Do.mi.num Fi. ]i . um in qui te . cum vi .vit tu . um, u . ni - ta . te [ou: Qui vi - vis [ou; Qui te-cum ta - te no.strum Je. sum Christum Spi . ri . tus et Spi - ri - tus Sancti re-gnas cum vi - vit et et De. o re.gnat] in Sancti De - us, per re. gnat 978. — i. L’épître se chante sans aucune inflexion de voix, excepté aux interrogations. Il faut prolonger un peu les syllabes, surtout à la fin des phrases, de manière que ce soit un chant, et non une simple lecture. 2. Dans la modulation propre aux interrogations, les notes préparatoires débutent au signe de ponctuation placé avant le point d’interrogation, ou, si la phrase est courte, au commencement même de cette phrase; la cadence elle-même commence à la syllabe antépénultième. Si la phrase ne comporte que deux ou trois syllabes, la cadence ne comprend que les notes correspondantes aux syllabes. De - us: ad Co.rin.thi. os. Fratres, Con.ve. ni. en - ri· bus vo . Pa-tre, sto.li u - n’ - bis in ômn> - du-câ-re. Et â-li - us quidem é-su-rit: u-num, jam non est Do-mi-ni-cam Coe-nam man. e-bri.us est Quid dicam â-li.us autem vo-bis? Lau.do vos? In hoc Graduait typicum, Toni communes Missæ. F Ί 1 F __ - — bo APPENDICE non lau.do... Dum ju.di- ca.mur au.tem, a Dô.mi-no corn. pi.mur, ut non cum hoc mun.do dam.né.mur. 3. Le ton indiqué ci-après, d’un usage commun autrefois, peut s’employer ad libitum1. éeti-o E.pisto-lae be-a-ti Pauli A. pôsto-li ad Ro.manos. ad Co rinthi os. ad Ga-la-tas. Lectio ad Ti-tum. li-bri A-po-ca-Iypsis be-a-ti Jo àn-nis A-pôsto-h. Les titres ci-dessus ont seuls la modulation avant le point. In di - e il - hs : com - pie - ren -tur Les mots : In diebus illis, au commencement du texte, se chantent toujours comme ci-dessus. 1 Graduate typicum. Toni comipuncs Missæ. APPENDICE I.sa.i.ae Pro-phetae. Haec dicit Dominus Sa - pi - en - ti - ae. Be . â - tus vir qui in.vén-tus est si-ne ma-eu-la, et qui post au-rum non in pe - eu-ni - a et the-sâu-ris. lau _ da . bi - mus e - um ? bi . Ii - a * vi - ta a - bi - it, fe - cit su . a..... il li us c.nar.ré-bit om.nis et nec spe-râ-vit Quis e - mm e - le - e. mo- sy.nas ce- clé -si -a san-ctô-rum. XPPENDÎCE CHAPITRE III CHANT DE L’ÉVANGILE 1. 979. — i. L’évangile se chante de la manière suivante: a) L'inflexion de la voix correspondant à la fin de la phrase, se fait toujours sur la syllabe qui précède l’anté­ pénultième. b) La modulation finale commence à la syllabe qui porte l’avant-dernier accent, principal ou secondaire, de la phrase. c) Pour les interrogations, on suit la même règle que pour 1 epitre. > f A. o - minus vo.bis-cum. gé-li.i secundum In il-lo tém po-re, estis Sequénti.a Mat-thaeum. Jo - annem Secundum Lucam. Mar cum di-xit Je-sus di-sci-pu-lis sal ter.rae. Quod si sal san.cti E-van. su-is: Vos e -va-nu-e - rit, in quo sa- li - é - tur ? Et glo-ri- fi-cent Patrem vestrum qui in cocGreduolt typicum, Toni communes Missæ. Iis est..·.Hic magnus vo.cé-bi-tur in regno coelorum. 2. On peut aussi chanter l’évangile sur le ton suivant ' : ô-mi nus vo-biscum. Sequén - ti . a san cti sal ti-bi Dô-mi-ne. terrae. Quod si sal Ad ni.hi-lum ni - si foras, et In il-lo e - va - ηύ - e _ rit in quo sa - li _ étur? ut mit-ta-tur tu. o. se - cundum E-vangé-li-i Mat.thac-um. Λ. Glô.ri . a Vos estis Et cum spi-ri-tu va - let ultra con - cul - ce - tur 1 Graduait typicum, Toni communes Missæ. < sic hô-mi nes, mi.ni-mus vo-câ-bi-tur ma. gnus vo - ca - bi - tur in re.gno et do-cù-e-rit, re-gno coe-lô-rum coe-lô-rum: qui au-tem fé-ce-rit hic in CHAPITRE IV CHANT DU CONFITEOR ». 980. — On chante le Confiteor de la manière suivante: on.fî.te .or De.o Ma.ri. ae sem.per Vir.gi.ni, o-mni.po-tën-ti, be - â - to 1 Graduate typicum, Toni communes Misse. be-a-tae Mi-cha-é . U APPENDICE Ar.change-Io, Α-ρό-sto-lis be- a -to Jo-an.ni Baptistae, Pc.tro et Pau.lo, 6 - mni-bus ti-bi, Pa - ter, qui.a pec ca ivi nimis, ver-bo et o.pe re: ma xi.macul.pa. me.a cul.pa, sanctis Sanctis co.gûta-ti-ό-ne, me. a cul.pa, me.a Id - e - o pre-cor be-a-tam Ma.ru am semper Vir.gi-nem, be-é-tum Mi.cha-c-lem Ar.changelum, be- a -tum Jo-annem Pc-trum o . ra . re Bapti-stam, sanctos et Pau.lum, pro me omncs Α-ρό-sto-los San.ctos, et te. Pa - ter, Do-mi-num De-um nostrum APPENDICE ;66 SCHÉMA indiquant la date approximative des Décrets de la S. Congrégation des Rites cités dans les deux volumes. I Numéros des Décrets (i) 4 à 96 Années des Décrets 87. I — — 1189 — 1413 — 1658 — 1853 — 2067 — 1 2209 2271 — — ............. 1588 — 281.......... ............ 1602 376............ .......... 1612 714............ ............ 1626 931............. 1641 1171............ ............ 1651 1406............. ............ 1661 1650............ ........... 1671 1845............. ............ 1681 2065............ ............ 1691 2202............. ............ 1701 2267............. ............ 1711 2353.......... . .. .. 1721 — — 2448.......... 2519.......... I I Il 1 1 2358 2461 2520 2613 2680 2835 2986 — — — — — Il i I 3104 3234 3528 — — — I 3744 — 4067 — 4262 — 4062.......... 4258.......... 4362.......... 4363 4403 306 394 — — 727 937 I — 1741 1761 1781 1821 1831 1841 1851 ............... 1861 ........... 1871 ........... 1881 1891 . ........ 1901 .. 191I .... .. 1921 ........... ............ 2611............. ............ 2675............. . ... . 2822.. . 2976............ 3103.......... 3232............. 3525......... 3737____ à — — — — — — — — — — — 1597 1610 1620 1640 1650 1660 1670 1680 1690 1700 1710 1720 — — — — — — — — — — — — — — — 1740 1760 1780 1820 1830 1840 1848 i860 1870 1880 1890 1900 1910 1920 1926 . numéros des Décrets sont ceux de la Collection authentique de ib9S et de scs deux Suppléments de i9t2 et 1927. 1 ' TABLE ANALYTIQUE Ablution. Où et comment le Prêtre la reçoit à la Messe basse ordinaire, I. 53 5*. — à la Messe en présence du Saint-Sacrement exposé, I, 545'» — à la Messe solennelle, 1, 666. Règles spéciales s'il doit dire une seconde Messe, I, 550. Absolution. Manière de dire les absolutions à Malines, I, 281. — sacramentelle, II, 51. Absoute pour les défunts. Quand et par qui elle peut et doit être faite, I, 675. Cérémonies à observer, I, 676-684. Acolytes. Ceux qu'on désigne sous ce nom, II, 504. Règles générales concer­ nant leur office, ibid. Fonctions des Acolytes: A Γ Aspersion de l'eau bénite, I. 154: IL 505. A la Messe solennelle : ordinaire. I, 616; II, 507; en présence du Saint-Sacre­ ment exposé, 1, 657; II. 514; — en présence de l’Évêque diocésain, I. 732; - de Requiem et à l'Absoute, I, 670» 739; Π, 514; — où Ton porte les chasubles pliées, 1, 650. A la Messe chantée : sans encensements, I, 694; Π. 516; — avec encensements, I, 696; II, 521; — devant le Saint-Sacrement exposé, I, 706; II, 522; — en présence de l’Évêquc diocésain. I, 742; — de Requiem et à l’Absoute, I. 714: II, 522. Aux l'êpres solennelles: ordi­ naires, I, 318, 333; II. 523; - devant le Saint-Sacrement exposé, I, 344; II, 526; — en présence de l’Évêque diocésain, I. 746. Aux Laudes solen­ nelles, I. 358; aux processions, II, 526; aux funérailles, II, 527. Le jour de la fête de la Purification, ibid.; le mercredi des Cendres, II, 52S; le dimanche des Rameaux, II, 529; le Jeudi Saint. II, 530; le Vendredi Saint, ibid.: le Samedi Saint. II. 535’. ht vigile de la Pentecôte, II, 538; à la fête du SaintSacrement, II. 539’» aux Vêpres de la Toussaint, ibid. Accidents qui peuvent arriver pendant la Messe, I, 580. Action de grâces après la Messe, L 539. A cunctis. Voir Oraisons. Adjuva nos. Cérémonies à observer : par le Prêtre en lisant ce verset a la Messe basse. I, 612; et a la Messe solennelle. Il, 255: — par le Chœur. I, 612; IL 250; — et par le Célébrant et ses Ministres, quand on chante ce verset à la Messe solennelle, II. 255. Adorateurs devant le Saint-Sacrement exposé. Il, 101. Adoration de la Croix le Vendredi Saint. IL 304. 312. 449. Agnus Dei. En disant Agnus Dei, on sc frappe la poitrine au mot nobis, I. 533. 614, 645. On omet Agnus Du à la Messe du Samedi Saint. Il, 343Alleluia. Règles concernant I'Alleluia à dire : A ΓOffice: Au commencement des Heures. I 267; IL 246. Pendant le Temps pascal : à l’invitatoire, L 268; IL 348; — aux antiennes. I. 275; IL 348; aux versets, I. 281; IL 348; — aux répons brefs. I. 296; IL 34S; à Benedicamus Domino. IL 348. y68 TABLE ANALYTIQUE ‘i I A la Messe: Après le graduel, I, 484.Pendant le Temps pascal : a l'introït, I, 456: II, 35O‘. — à l’offertoire, I, 485: Π, 350; — à la communion, I. 496; II, 350· A 17fe Missa est. pendant l’octave de Pâques, I, 496; II, 348. A la distribution de la communion au Temps pascal et pendant l’octave de la Fête-Dieu, II, 566. Au Salut, pendant le Temps pascal ct l’octave de la fête du Saint-Sacrcment, II, 119. Alma Redemptoris Mater. I. 306; II, 213. 246. Amict. I, 72. Matière, I, 73; forme, I, 74: couleur. I, 78; bénédiction. I, 81; usage, I, 82, 51 U Π. 413, 421» 427. 438, 446, 462. 1 Angelus. Règles concernant la récitation de cette prière, I, 176. Anges. On dit le Gloria in excelsis à la Messe votive des saints Anges, I, 457; ct Credo à la Messe de leurs fêtes, I, 483. Anneau nuptial. II, 89. Anniversaire. Anniversaire de la création et du couronnement du Souverain Pontife, I. 472; — de l’élection et de la consécration de l’Évêque, I, 412, *. 473 — de l’ordination sacerdotale du Célébrant, I, 474. — de la Dédicace: des églises particulières, I. 230; de l'église cathédrale. ibid.: — de toutes les églises d’un diocèse ou d’une nation, I, 23T. — des défunts : anniversaire au sens strict. I, 450; au sens large, I, 451. Annonciation. Règles particulières à observer, I, 634, 7οτ; II, 260. Antiennes. En général. I, 274; à l’Office du Temps, I, 276; à l’Office des fêtes, I. 276; à Magnificat et à Benedictus. I, 277. Changement d’antiennes pour les mémoires, I, 249. — finales à la Sainte Vierge, I, 306, 307. Aperi. I, 254. Apôtres. Leur rang de dignité, 1, 192. Ils ont Credo à la Messe de leurs fêtes et pendant l’octave, I. 483. ■ I Ascension. Fête de l’Ascension, I, 189, 190. 191, 196; II, 359; vigile, I. 208, 400; II, 352; octave, I, 211; II, 359; vendredi après l’octave, I, 419; H, 359. Aspersion de Peau bénite : à la Messe ordinaire, I, 154; — devant le SaintSacrement exposé. I. 159; — en présence de l’Évêque diocésain, ibid. Assomption. Fête, I, 189. 190. 191; II, 389; vigile» I. 208; II, 389; octave, I, 21 r ; II. 390. Athanasc (Saint). Fête, II, 362. Symbole de saint Athanasc, I, 302. Aube. I, 72. Matière, I, 73 *. forme, I, 75; couleur, I, 78; bénédiction, I, 81; usage, I, 82, 668. Aumônier ou chapelain, I. 404. Aumusse. Défense de porter l’aumusse pour remplir les fonctions à l'autel, I. 614. Aurore. Comment l’entendre quand il s’agit de la Messe, I. 374. Autel. Définition. I. 37: diverses espèces. I. 38; nécessité. 1, 41; place, I, 41; éléments, ibid.·, accessoires, I, 42; consécration, 1, 43; exécration, I, 44; Titulaire, I, 45 *. usage et orientation. I, 47. V. Chandeliers. Cierges. Fleurs. Nappes. — du Saint-Sacrement. I, 54. Ave Maria. Quand et comment le dire à l’Office. I, 301, 302. Ave maris Stella. Au Chœur, pendant la première strophe de cette hymne, on se met à genoux, 1, 3î7» 326, 337. Avent. Temps de ΓAvent, II, 211. Règles spéciales : à l’Office, II, 212; à la Messe, II. 215. Ave Regina cœlorum. I. 306. 3x7; II, 423. Baiser. Règles générales, I. 127. — de l'autel : Pendant la Messe, I. 516. 517· 520, 523. 520. 538. Aux Vêpres ct aux Laudes solennelles, 1, 327, 338. Avant la bénédiction des cierges, II, 239. 4i4t des cendres. II. 250. 422; ct des rameaux. II, 264. 427. Au commencement de la cérémonie du Vendredi Saint, II, 308. 447; avant VExsultet, le Samedi Saint. II, 331. ’L'- ii -69 TABLE ANALYTIQUE — du texte de révangile : ù la Messe basse. I. 520; à la Messe solennelle ordinaire. I. 632; — en présence de l’Évêque diocésain. I. 735, 737. — de la main du Célébrant : Règles générales. I, J 27. Baldaquin. I, 44. Balustrade. I. 35. 36. Bannières. I, 39. Banquette. Siège du Célébrant, I, 92. 609; II, 304. Baptême. Matière. II. 8; forme II, 9; ministre, ibid. ; sujet, II, 11; parrains. II, 13; temps et lieu, II, 15. Cérémonies du baptême : des enfants, II, 22; — des adultes. II, 31; — en cas de nécessité, II, 44; —administré par un Évêque, II, 46. Suppléance des cérémonies omises. II, 45. Baptistère. Nécessité, II, 16; place, ibidA disposition, ibid. Barnabé (Saint). Sa fête a la dignité d’une fête d’Apôtre, I, 192. Barrette. Notions, I, 87; usage, ibidA manière de la mettre et de l’ôter. I, 135; de la tenir en main, I, 136. Moments où il faut la mettre pour la Messe. L 5X2, 514. 539. 543'. moments où il faut I’otcr. ibid. Au chœur, I, 136. 612; aux processions : dans l’église, I, 532; II, 183; — en dehors de l’église, II, ibid a aux processions du Saint-Sacrement ou de la vraie Croix, II. 184. En marchant dans l’église. I. 130; II, 183. Benedicamus Domino. Quand on le dit : à l’Office, I, 257» 259, 261, 263, 264; à la Messe, I, 496; à la Messe solennelle. I, 648. Qui le dit au chœur aux petites Heures ct à Complies non chantées. I, 350; — aux Vêpres ct aux Laudes solennelles. I, 315» 330. 359Z Π· 597· Benedicamus Patrem et Filium cum Sancto Spiritu. I. 354. Benedicite omnia opera, I, 539. Benedicite, Pater reverende. I, 637. Bénédiction. A VOffice, avant les leçons. I, 281. A la Messe : ordinaire, I, 638: — devant le Saint-Sacrement exposé» I. S4S; — en présence de l’Évêque diocésain, I. 738. Après la distribution de la communion hors de la Messe, I. 560. — des vases sacrés, I, 65; des linges sacrés, I, 70: des ornements sacrés, I. 80; de l’encens, I. *145 . de l’eau le dimanche. I. 153; d’une femme après l’enfantement. II, 161. — des cierges, des cendres, des rameaux; du feu nouveau, de l’eau, du cierge pascal, des fonts baptismaux. V. Cierges, Cendres, Rameaux, Samedi Saint. — Apostolique avec indulgence plénière in articulo mortis, II. 77. 162. — papale, II. 168. Bénédictions. Notions générales. II. 153. Règles générales. II» 155- De quelques bénédictions en particulier, II, 159. Bénitier. Aux portes de l’église. I. 94. Bénitier portatif. I. 67. Bienheureux. Règles concernant l’exposition de l’image d’un Bienheureux. I. no; et la célébration de la Messe. I, 403. 407» 420. Un Bienheureux ne peut être Patron, I, 219. ni Titulaire. I, 224. Binage. Conditions auxquelles il est permis. I. 375- Règles à observer, L 550. Bourse. Destination. I. 73. 78· Comment le Prêtre lu porte en allant célébrer, I. 511 ; — dans les autres fonctions. I, 565. Où il la place à l’autel. I. 514. 565. Bras croisés. Ce qu’on entend par là. I, 618. Bréviaire. Nature et obligation du Bréviaire. I. 28. 178. Burettes. Matière ct usage. I, 67. Calice. Matière. I, 63; consécration et exécration, ibtd. Qui peut le toucher. ibid. Manière de le porter. I. 512: de le préparer. I. six; de le purifier, I. 536. Calotte. Usage au chœur. I. T36; — pour celebrer la Messe, I. sSS; — pour les enfants de chœur, I. 89. CÉRÉMONIAL. — Π. 49 I TABLE ANALYTIQUE Canon de la Messe. Prières particulières à dire à certains jours au Canon de la Messe, I, 475; cérémonies à observer, I, 524. Canons d’autel. I, 97. Cantiques, Cantiques en langue vulgaire» I, 166. V. Benedicite. Benedictui, Magnificat. Nunc dimittis. Capitule, Récitation du Capitule, I, 297; chant du Capitule, I, 325. Carême. Dimanches ct fériés du Carême, I, 197; Temps du Carême, II, 248. Cathédrale. V. Anniversaire. Chapitre, Dédicace. Titulaire. Célébrant. Instructions pour le Prêtre célébrant la Messe basse, I, 364î 505: — la Messe solennelle, IL 705. Fonctions du Célébrant: A ΓAspersion de l’eau bénite, I, 154: IL 713. ·4 la Messe solennelle : ordinaire, I, 616; II, 707; — en présence du Saint-Sacre· ment exposé, I, 656; II» 7i4 *. — pour l’exposition du Saint-Sacrement, 1, 665; — en présence de l’Évêque diocésain. 1, 732; — de Requiem et à l’Absoute, I, 668» 675 *. IL 716. A la Messe chantée : sans les encensements. I, 693: II, 718; — avec encensements, I, 695’. IL 721; — en présence de l’Évêque diocésain, I. 742. Aux Vêpres solennelles : ordinaires, L 3x2; II. 722; — devant le Saint-Sacrement, I, 344; IL 725; — en présence de l’Évêque diocésain, L 746; — des morts. Il, 726. Aux Vêpres non solen­ nelles, I, 347. Aux Matines ct aux Laudes solennelles : ordinaires, I, 354Î II, 727; — pour les morts, II, 728. Aux Matines ct Laudes non solennelles, L 359. Aux petites Heures et aux Complies, 1, 350. A Γexposition. II, 107. 729; à la reposition, II, ho. 731; et à la bénédiction du Saint-Sacrement, IL 113. 731. Au Salut du Saint-Sacrement : avec l’ostensoir, II, 117; — avec le ciboire. II, 120; — en présence de l’Evêque diocésain, I, 749. Le jour de la Purification, II, 238, 412, 732; le mercredi des Cendres, II, 421. 734, 790; le dimanche des Rameaux, II. 264. 426, 736; le Jeudi Saint, II, 288; 437. 738; le Vendredi Saint. Il, 307, 446, 741; le Samedi Saint, II, 322, 429. 746; la vigile de la Pentecôte. Il, 363» 749’, le jour de la fête du Saint-Sacrement, II, 374. 478, 751. Cendres. Le mercredi des Cendres. I, 204; IL 248. Fonction de ce jour dans les églises majeures, IL 248; dans les églises des petites paroisses, IL 42t. V. Célébrant, Diacre, Sous-Diacre, etc. Cérémoniaire. Règles générales concernant son office. II, 541. . Fonctions du Cérémoniaire : A l’Aspersion de l’eau bénite, I, 154’. IL 554. A la Messe solennelle : ordinaire, 1. 614; IL 545; — lorsque les Ministres sacrés portent les chasubles pliées, I. 650; — en présence du Saint-Sacrement 7; îî» exposé, I. 657; IL 555 555;’. — pour l’exposition du Saint-Sacrement. I, 665; Ί.1Ι» 555; en Lprésence de l’Évêque diocésain. I, 732’» — de Requiem et à l’Absoute, I, 675; IL 556; — avec un Prêtre assistant. I, 685; II, 558. A la Messe chantée sans les encensements. I. 693: — avec les encensements» 1. 695: 11. 558; JHH·. expose. _ ■ . I, 705; —pour l’expodevant le Saint-Sacrement sition du Saint-Sacrement» I, 709; — en présence de l’Évêque diocésain, I, 742; — de Requiem et à l’Absoute, L 710. Aux Vêpres solennelles : ordi­ naires, I, 310; IL 562; — devant le Saint-Sacrement exposé. I, 344Î IL 568; en présence de l’Évêque diocésain. L 74Ô; — des Morts, le Ier novembre, L 569. Aux Matines ct aux Laudes solennelles. L 353; IL 569; aux Matines et Laudes pour les Morts, II. 570. A l’exposition ct à la reposition du SaintSacrement. Il, 107. no. 571, Au Salut du Saint-Sacrement : avec l'ostensoir, IL 117; — avec le ciboire, II, I2q; — donné par l’Évêque diocésain. I» 728; par un autre Prélat, I. 729; — en présence de l’Évêque diocésain. L 749. Aux processions, II, 572; aux funérailles, II. 572. Le jour de la fête de la Purification, II. 238. 573; le mercredi des Cendres, II. 250, 574’» le dimanche des Rameaux. II. 264, 575; à l’Office des Ténèbres, II, 577Î le Jeudi Saint, H. 288. 578; le Vendredi Saint. IL 307, 582; le Samedi Saint, H. 327, 585: à la fête du Saint-Sacrement, II. 374» 589. Cérémonial des Évêques. I, 25. Cérémonies. De l’Office divin, L 310; de la Messe, L 302. Céroféraires ou Porte-flambeaux. 11. 540. ♦ TABLE analytique Fonctions des Céroféraires : A la Messe solennelle, I, 640, 643. 652, 663. 667; H, 511, 540; à la Messe solennelle de Requiem, I, 674. A la béné­ diction du Saint-Sacrement qui suit la Messe ou les Vêpres, IJ, iîj, 540; à l’exposition du Saint-Sacrement, II, 107, 540; à la reposition, II, ut, 54 *» V. Acolytes. Chaire. Sa place, I, 94; matière, ibid. Chandeliers. — de l'autel : nombre, matière, forme, place, I, 52. — des Acolytes, I, 99. Chandelier triangulaire. II. 281. Chanoines. Leur rang au chœur, I, 112. Leur habit de chœur, J, 86; — pour administrer les sacrements, I, 88. Leur barrette, I. 86. Comment ils saluent la croix, I, 124; comment ils sont encenses, I. 150, i$i; et aspergés, I. 156. Comment ils reçoivent les cierges, II, 237; les cendres, II, 250; les rameaux. II, 263. V. Chapitre. Chant ecclésiastique. Règles générales, I, 164. Chant des diverses parties des Offices liturgiques. I, 167; — des oraisons» I, 168; — de la préface ct du Pater, I, 169; — des versets, psaumes ct hymnes. I. 170; — de l’Ordinaire de la Messe, ibid.·. — des litanies. I. 171 — Manière de chanter : les orai­ sons, II, 752; l’épître, II, 759 *. — l’évangile, II. 762; — le Confiteor, II, 764. Chantres. I, 118, 315; II, 589. Fonctions des Chantres. A la Messe, II, 590; à la Messe de Requiem ct à l’Absoute, II. 592. Aux Vêpres solennelles; s’il n’y a pas de Chapiers. L 3îSÎ IL 593 *. — s’il y a deux ou plus de deux Chapiers. I. 320; II. 59^’. aux Vêpres des Morts. II, 597, Aux Matines et aux Laudes solennelles. II» 598; aux Matines ct Laudes des Morts, II, 600. Aux processions, tbid ; aux funérailles, II, 600. 602. En la fête de la Purification. II, 602; le mercredi des Cendres, II, 603; le dimanche des Rameaux. II, 604; à l’Office des Ténèbres, II, 605; le Jeudi Saint, ibid.·, le Vendredi Saint. Π. 60ό; le Samedi Saint, II, 607; le jour de la fête du Saint-Sacrement. II, 608. Chape. Nature. I, 73; matière, ibid.·, forme, I. 77; couleur. I, 78; bénédiction. 1, 81 ; usage, I, 85. Chapelain. V. Aumônier. Chapelles. V. Oratoires, Titulaires. Chapiers. Doivent être Clercs tonsurés, I, 313. Leur nombre, ibid.\ leur place aux Vêpres, I, 314, 11; 609. Rang qu’ils occupent dans les processions et autres cérémonies, I. 112. Règles générales concernant leur office, I. 314; IL 609. Fonctions des Chapters. Aux Vêpres solennelles : ordinaires, I, 318; II, 609» 612; — en présence du Saint-Sacrement exposé, 1, 344 *. II. 616; — en pré­ sence de l’Évêque diocésain. I, 746. Aux Matines ct aux Laudes solennelles, I. 354; 359· Chapitre. Droit de préséance du Chapitre cathédral dans les fonctions litur­ giques, I, 116; scs prérogatives par rapport aux funérailles de l’Évêque. des Dignitaires, des Chanoines ct des Bénéficiers de l’église capitulaire, ibid.·, scs place cl rôle aux autres funérailles. II. 139. Prérogatives du premier Dignitaire, I, 117. Chasuble. Nature, I. 72; matière, I, 73î forme. I. 77; couleur, I. 78; bene­ diction, 1, 81; usage, 1, 85, II. 121. Chasubles pliées. I, 77. Chœur. Notions, I, 36; disposition. I, 37; places au chœur, I. 38; entrée au chœur. I, 130 *. règles à observer au chœur, I, 134; sortie du chœur. I, 138. Dispositions pour bien assister au chœur. I. 128. Chrémeau. Nature et nécessité, l, 48. Ciboire. Nature, matière, forme et bénédiction. I, 65. Manière de le préparer. I. *555 . — de le purifier. I, 557; — de le transporter d’un autel à un autre. II, 103. Qui peut le toucher. I, 64. Où le pincer le Jeudi Saint, II. 287; — le Vendredi Saint. II. 287. 458; — le Samedi Saint, II, 345. 473. H doit être couvert du pavillon, quand il renferme le Saint-Sacrement. I, 59, Ciborium. V. Baldaquin. TABLE ANALYTIQUE TABLE ANALYTIQUE Cierges liturgiques. Nécessite et qualités de la cire des cierges liturgiques Cordon. Notions, L 72; matière, L 73 î forme. L 76; couleur. L 78; bénédiction. I, 81 : usage, L 82. Corporal. Destination, L 69; forme et confection, ilid. : bénédiction, L 70· Manière de le plier, ibid.; — de le porter, I, Six; — de l’ctcndre avant la Messe, I, 514. Qui peur le toucher, L 69; — le purifier, I, 107, Coton. Interdit pour les linges et les vêtements sacrés, L 69. 77. Cotta. La cotta est le surplis usité à Rome, 1. 87. Coutume. Coutumes qui peuvent légitimement exister en droit liturgique, L 20. Crécelle. Les trois derniers jours de la Semaine Sainte, on se sert de crécelle pour annoncer ΓAngélus, et pour appeler les fidèles aux Offices. IL 285. 302, 323. 436. 445» 461. Crédence. Destination et place, I, 90. Credo. Quand et comment on le dit ά VOffice, I, 255. 258, 264. 301 ; — à l’Office public aux Prières de Prime et de Complies. I, 302. Quand il se dit à la Messe, I. 483. Comment il se chante au chœur. II, 592. Croix. — de l'autel : Nécessité. I. 51; place, I. 52. Règles à suivre pour la couvrir au temps de la Passion. Il, 256; — le Jeudi Saint» II, 280; — le Vendredi Saint, IL 303. — de procession. Confection et matière, L 98. Manière de la porter, L 99. Sa place à l’église, ibid. Adoration de la Croix. Manière de la faire, II, 305» 45t. Cuiller. — pour verser l’eau dans le calice à l’offertoire, L sot, su. 522. 536 ; pour mettre l’encens dans l’encensoir, I, 68. Curé. Rang de préséance dans sa paroisse, L 113; en dehors, ibid. V. Béné­ dictions réservées, Messe pro populo. Ministre des sacrements. Custode. Ce qu’on désigne sous ce nom, I. 65» 66. Manière de la transporter le Jeudi Saint, II, 295. 443 ; et de la reporter le Samedi Saint, II. 345. 473· V. Ciboire. I. 103. Nombre des cierges requis : à la Messe. I. 104; — aux Vêpres, 1. 105; — à l’autel où le Saint-Sacrement est exposé dans l’ostensoir. Il, 100; — aux Snluts avec le ciboire, II, 121; — au reposoir le Jeudi Saint, II. 286, 445· Manière d’allumer et d’éteindre les cierges. I. 105. Cierge pascal, I. 103; H, 328» 346. Cierge a trois branches, II, 325. Bénédiction des cierges le 2 février. V. Bénédiction, Circoncision. I. 189, 19:; II. 229. Cire. Règles concernant la cire liturgique, I, 103. Clef. Règles concernant la clé du tabernacle, I, 57. < Clercs. Ils peuvent être suppléés par des laïques, I, 89, 118. Clergé. Division du Clergé en plusieurs corps ou groupes, I, ni. Cloches. Quand on doit les sonner. I. 176. Sonnerie festi vale, et glas funèbre, I, 177. Emploi des cloches bénites. I, 178. Sonnerie des cloches : le Jeudi Saint, II, 289, 438; — le Samedi Saint. Il, 343. 472. V. Gloria in excelsis. Clochette. Notions générales, I, 98. Moments où l’on doit la sonner, I, 595; — où Ton peut la sonner, II, 115; — où il est interdit de la sonner» I. 137. 589, 601. Coadjuteur. Anniversaire de son élection, I, 412. Cœur (Sacré). Fête et octave, I. 190, 191, 196, 211 ; II, 382. Solennité de la fête, II, 3S3. Messe votive du Sacré-Cœur le premier Vendredi du mois, L 418. CÔme et Damien (Saints). I, 526. Commémoraison de saint Paul. Si cette fête est patronale ou titulaire, IL 387. Commémoraison des Morts. Règles générales. II, 397. Règles concernant: l’Office, ibidΛ — la célébration de l’Office solennel. II, 399; — les Messes, II, 400; — la Messe solennelle ou chantée, II, 403. Règles à suivre quand elle coïncide avec l’exposition des Quarante-IIeures, II, 404. Commun des Saints. I. 206. Communicantes. Règles concernant le Communicantes propre à certaines fêtes, I, 495; — propre à Noel. II, 223. Communion. Ministre, I, 386; temps, I, 386, 559; lieu, I. 387 *. ordre a garder. Manière de la donner : pendant la Messe, I, 560; — hors de la Messe, I, 564: — aux malades, II, 56. — des malades. Règles générales, II, 53. Compassion de Marie. I, 436; H, 392. Complies. Notions, I, 255 *. manière de les dire, I, 264 ; cérémonies à observer au chœur pendant la récitation, I, 351. Concurrence. Ce qu’elle est, I, 234· Règles de concurrence, I, 240; privi­ lèges de certains Offices en cas de concurrence, I, 241. — de deux Offices en l’honneur de la même personne, ibid. Confession. Lieu où l’on doit entendre les confessions, II, 48. Vêtements liturgiques du confesseur, II, 49. Cérémonies spéciales : au confesseur, II. 50: — au pénitent, ibid. Confessionnal. Destination. I. 92; II. 49; nécessité, II. 49; place, ibid.·, conditions exigées, ibid. Conformité. Conformité à [’Office du jour : des Messes privées. I. 391: — de la Messe conventuelle, I, 394’. — de la Messe dans une église étrangère. L 402. Confréries. Assistance des Confréries aux processions, II, 175. Congrégation des Rites. Compétence, I, 17; Décrets, 1. 18. Conopée. Obligation du conopée pour le tabernacle où réside le Saint-Sacre· ment, I, 58. Matière, forme, couleur. I. 59. V. Tabernacle. Consécration. Conditions requises pour que soit valide la consécration de la matière du saint Sacrifice, I. 378. Comment on doit prononcer les paroles de la consécration, 1, 527. 529. V. Calice. Convocations. V. Funérailles. Dais. Destination, I, 100. Pour qui il est employé, ibid. Par qui il est porté dans l’église et en dehors. I, 101; — à la procession du Jeudi Saint. II, 292, 442: — du Vendredi Saint. II, 316, 454;— de la Fête-Dieu. II. 377. 449Dalmatique. Vêtement liturgique du Diacre. I, 73; matière, ibid.\ forme. I, 76; couleur. I, 78; bénédiction, I, 81; usage, I, 85; II, 463. Le Prêtre la prend pour chanter V Exsultet. Décoration. — de l'église : aux solennités. I 108; pour l’exposition du SaintSacrement, H, 97. — de l'autel : ce qu’elle comprend, I, 48. Décrets. V. Congrégation des Rites. Dédicace. Jour même de la Dédicace d’une église, I, 229: anniversaire de cette Dédicace. I, 330. Anniversaire de la Dédicace : des églises particulières, ibid.·, — de l’église cathédrale, ibid.·, — de toutes les églises d'un diocèse ou d’une nation. I. 331. Manière de faire l’Office de la Dédicace, I. 232. Dcinde. Ce mot fait partie de la formule de l’absolution sacramentelle. 11, 51. Délégation. Hors le cas de nécessite, elle est nécessaire au Prêtre (même n l’Évêque), pour administrer les sacrements dans une paroisse ou un diocèse étrangers. II, 5; — pour assister validement a un manage en dehors de sa paroisse, II. 80. De profundis. Ce psaume est récité, et non chanté, à la levée du corps et après les funérailles des adultes, IL 142, 147. On le lit aussi après l'Absoute, excepté le 2 novembre, L 680; IL 403. Deus. Inclination à faire aux mots Deo, Dcum, Deus, au commencement du Gloria in excelsis et du Credo, et à la Bénédiction à la fin de la Messe. L 517, 520, 538. Deus in adjutorium. Se dit au commencement de toutes les Heures, excepté les trois derniers jours de la Semaine Sainte et à l’Office des Morts. I, 255. 267. En disant ce verset, on fait le signe de la croix, L 255. Deus qui nobis sub Sacramento. La petite conclusion de cette oraison est Qui vivis et regnas in scerula saxulorum, IL 113, 119· 771 TABLE ANALYTIQUE Devant-d’autel. Ce qu’il est, I, 49; matière et bénédiction, I, 50; couleur. ibid. Quand il est obligatoire, I, 51. Diacre. Observations et règles générales, I, 616; 11, 658. Fondions du Diacre. A ΓAspersion de l’eau bénite, I, 154; U, 674. A la Messe solennelle : ordinaire, I, 619; 11. 661; — lorsqu’il porte la chasuble pliée» I. 650; 11. 632; — devant le Saint-Sacrement exposé, 1, 657; II, 675; — pour l’exposition du Saint-Sacrement, I, 665: — en présence de l’Évêque diocésain, I, 732’. —avec Prêtre assistant. 1, 684; II, 681; — de Requiem et a l’Absoute, I, 670, 675; H. 678. A l’exposition du Saint-Sacrement, II, 107,682: à la reposition, II, ni, 683. Au Salut du Saint-Sacrement, II, 117; — au Salut en présence de l’Évêque diocésain, I, 749· Aux funérailles, II, 140. Ï45. Le jour de la Purification, II, 238, 684; le mercredi des Cendres. II. 250, 686: le dimanche des Rameaux, II, 264. 688: le Jeudi Saint, II, 288. 691; le Vendredi Saint. II, 307» 695; le Samedi Saint, H, 327. 700: la vigile de la Pentecôte, II, 365» 703; le jour de la fête du Saint-Sacrement, II, 374. 704. Dignitaires. Leur préséance sur les autres membres du Chapitre, I, 116. Prérogatives du premier Dignitaire du Chapitre, I. 117. Dignité. Dignité des Offices. I, 192. Ordre de dignité des Offices, ibid. Dimanche. Diverses classes de dimanches, I, 197. Office du dimanche, I, 196: manière de le faire, I, 197. Dimanches après l’Épiphanie et après la Pentecôte. I. 198. Dimanches anticipés, I. 200. 457» 483. 486; — infra octavas, I. 201: — vacants, ibid.; — values, I. 202: — du Temps pascal, ibid. Premier dimanche du mois, ibid. Fêtes fixées au dimanche, 1, 203. Distribution. — des Cierges, II, 240, 415: — des Cendres, II, 252, 423. 790; — des Rameaux, II, 267, 430. Docteur. On dit le Credo à la Messe le jour de la fête, I, 483. Manière de faire mémoire d'un saint Docteur à l’Office d’un autre saint Docteur. I, 25°. Doigts. Depuis la consécration jusqu’après l’ablution, on ne sépare les deux premiers doigts de chaque main que pour toucher l’Hostie, I, 528. Domine, labia mea aperies. Ce verset se dit au commencement des Matines, I. 255» 256: exceptions, ibid. En le disant, on fait, avec le pouce, un signe de croix sur sa bouche, I. 255. Dominus vobiscum. II faut être Diacre pour dire ce verset à l’Office» I, 299. Double. Office double, I, 186: Quatre degrés, ibid.x jours où l’Office est double, ibid. Manière de célébrer l’Office double, ibid. Doxologie. Ce qu’elle est, I, 271 : en quels temps et à quelles fêtes elle varie, I. 272. Règles à observer quand il y a le même jour plusieurs Offices ayant une doxologie propre, I, 273 *. — si deux Offices en concurrence ont chacun une doxologie propre, ibid. La doxologie de certaines hymnes ne varie jamais, ibid. Révérences a faire au chœur à certaines doxologies, I, 125. Drap d’argent. Peut être employé pour la confection des ornements sacrés, I, 74; quelle couleur il peut remplacer, I, 8t. Drap d’or. Conditions auxquelles l’usage des ornements en drap d’or est permis, I. 74. Quelles couleurs le drap d’or peut remplacer, I, 80. Drap mortuaire. Couleur du drap mortuaire pour les adultes, I. 101 ; — pour les enfants morts avant l’âge de raison, ibid. Eau. A l’offertoire, le Prêtre doit ajouter au vin un peu d’eau, I, 378. Comment suppléer, en cas d’oubli, I, 582. V. Baptême. Eau bénite. Temps et lieu pour faire l'eau bénite. I. 153. Le Samedi Saint et la vigile delà Pentecôte, on fait deux sortes d’eau bénite. II. 324. 337. 339· Usage de l’eau bénite. I, î 55, 512. 591.621; —les trois derniers jours de la Semaine Sainte, II. 279. V. Bénédiction de Veau. Église. Définition. I. 367; disposition. I, 34: orientation, ibid. *, consécration et bénédiction, ibid.·, profanation. I. 583. L’église comprend le chœur et la nef. I, 34. V. Dédicace, Titulaire. TABLE ANALYTIQUE -/5 Élévation. Comment doit sc faire l’élévation de l’Hostie et du calice, J, 528. On doit sonner aux deux élévations, I, 595 ; même dans les oratoires privés, ibid. ; sauf exceptions, I, 595. Embrassement. Baiser de paix par embrassement, I, 139. Encens. Manière de mettre et de bénir l'encens, I, 145. Encensement. Manière d’encenser, I. 141. Nature des encensements. I, 143; nombre des encensements, I, 145. Encensement à l’Absoute, I, 6x9, 683; II· 145: aux funérailles, II, 146, 151. — de l'autel : en général, I, 146; avant l’introït, I, 147; à l’offertoire. I, 148; aux Vêpres et aux Laudes, I, 149, — du Saint Sacrement : à l’exposition et à la reposition, II. 113; aux pro­ cessions, I, 151. — du Clergé, I, 150. Encensoir. I, 68; manière de le porter, II, 482. V. Thuriféraire. Enfants de chœur. I, 89. Leur habit de chœur, ibid. ; leur fonction, I, 118; leur formation, Ibid. Entrée. Règles générales pour l’entrée du Clergé au chœur, I, 130. Entrée solennelle, I, 131; non solennelle, I. 132; individuelle, ibid. . Épiphanie. Fête de l’Épiphanie, I. 189» 190. 191, 196; II. 230. Particularités, à l’Office, I, 256; II, 231: et à la Messe, II, 232. Octave de cette fête, ibid. Épître. Comment le Célébrant doit la lire à la Messe basse, I, 5x9. 577’. — à la Messe solennelle, I, 626. Par Qui elle est chantée à la Messe chantée sans Ministres sacrés, I, 485. Lieu où on la chante, I, 620. Manière de la chanter, II. 759. Étienne (Saint). Fête et octave de saint Etienne, premier Martyr, II, 2265 Et incarnatus est. Comment, aux Messes basses, le Prêtre fait la génuflexion à ces mots, I, 520. Révérences à faire quand on chante ce verset aux Messes chantées, I, 611, 634; — le jour de Noël, I. 634; II, 224; — et à la fête de l’Annonciation. I, 634; IL 260. Étole. Vêtement liturgique du Prêtre et du Diacre, I, 72. Matière, ibid, /forme, I, 76; bénédiction, I, 81; usage, I. 83. Couleur de l’étole : en général» I, 78; — pour donner la communion en dehors de la Messe, I, 564. 566: — pour la porter aux malades, II, 55· — large, I. 73. 76. 651; IL 674. Et Verbum caro factum est. A ces paroles de l’évangile In principio, le Prêtre et le Chœur font la génuflexion, I. 539. 546, 648; IL 226. Eucharistie. Droit de garder la Sainte Eucharistie, I. 54’» à quel autel, I, 55 : Doit être gardé à un seul autel, ibid.; — dans le tabernacle, L 56; — et dans un ciboire, I, 59. Renouvellement des saintes Espèces, I, 61. V. Com­ munion, Exposition du Saint-Sacrement, Tabernacle. Évangélistes. Leur rang de dignité, L 192. On dit le Credo à la Messe de leurs fêtes, L 483. Évangile. Pendant que le Prêtre lit l’évangile, il fait toutes les inclinations ou génuflexions vers le livre, L 520; excepté à la Messe devant le SaintSacrement exposé, I. 544. Aux Messes basses, il dit le premier et le dernier évangile à voix haute et obliquement; à la Messe solennelle, il les dit à mivoix, I, 616. Manière de chanter l’évangile, II, 762. Évêque. Quelques privilèges, de droit commun, des Évêques : autel portatif, oratoire privé, faculté de célébrer sur mer, I, 369. Quel Évêque nommer au Canon de la Messe, L 525; — aux Prières fériales des Laudes et des Vêpres. I. 304. Règles concernant les encensements de l’Évêque, I, 144’. — l’asper­ sion de l’Évêque. I, X57’. — l’administration des Sacrements par l’Évêque. Π, 5, 10, 68, 80. Visite pastorale de l’Évêque, IL X94. Exposition du Saint-Sacrement. Différentes espèces d’expositions, II. 94. Conditions requises pour faire l’exposition, IL 95· Décoration de l’autel de l’exposition. IL 97. Cérémonies à observer pour l’exposition. II, xo6. Règles à garder pendant l’exposition, IL ιοί, V. Célébrant, Diacre, SousDiacre, etc. Exultabunt Domino. IL 143. ffÜ TABLE ANALYTIQUE Exultet. Il est chante par le Diacre, Π, 331, 701; exceptionnellement par le Célébrant, II, 465. Extrême-Onction. Matière, ministre, sujet et forme, H, 68. Réitération, II, 69. Cérémonies à observer, II, 71. Fauteuil. Un fauteuil ne peut remplacer la banquette, I, 92; 610. Férié . Définition. I, 203. Division. I. 204. Rite de l’Office de la férié, ibid. Manière de faire l’Office férial, ibid. Fêtes. Rite, solennité, qualité, dignité et spécialité des fêtes, 1. 185-194. ; V. Concurrence, Occurence, Dédicace, Patron, Titulaire, Translation, Fête-Dieu. V. Saint-Sacrement. Feu. Production et bénédiction du feu nouveau le Samedi Saint, II, 325, 327. Fidèle de Sigmaringen (Saint). Règles à observer quand la Messe de ce Saint est célébrée hors du temps pascal, II, 369. Fidelium. Règles concernant cette oraison, I, 475. Fidelium animæ, Quand on dit ce verset à l’Office, I, 257; quand on doit l’omettre, I, 257; H. 128. Flambeaux. On les porte : a l’élévation des Messes chantées, I. 104, 614. 640. 663» 674’. — pour accompagner le Saint-Sacrement, quand on le trans­ porte d’un autel à un autre, I, 104; — quand on le porte aux malades, IL 56; — à l’exposition du Saint-Sacrement, II, 106. 107: — à la reposition, II, in; — au Salut avec le ciboire. II, 121; — à la procession du SaintSacrement, II, 377. 479. Flectamus genua. A la Messe basse et à la Messe chantée sans Ministres sacrés, le Célébrant fait la génuflexion en disant ces paroles, I, 518. A la t Messe solennelle le Diacre les chante, et le Célébrant seul ne fait pas lu génuflexion, I. 626. Manière de chanter ces mots, II, 755. Fleurs. Jours où l’on décore les églises et l’autel avec des fleurs, I, 109; II, 218, 259. Jours où Ton ne doit pas mettre des fleurs à l’autel, II. 217. 259Fonction. Ce que désigne cette expression liturgique, I» 183. Fontaine. 11 doit y avoir une fontaine à la sacristie, I. 34. Fonts baptismaux. Description, IL 17 *. place, ibid.·, I. 95. Bénédiction : le Samedi Saint, II. 336. 467; — la vigile de la Pentecôte, II, 365. 476; — en dehors de ces deux jours, II, 159. Forme. Forme du saint Sacrifice de la Messe, I, 3&; — du Baptême, II, 9; — de l’Extrêmc-Onction, II, 70. Funérailles. Ce qu’elles comprennent. II, 130. A qui revient le droit : de les célébrer, II, 131; — d’y convoquer. II, 132. Temps des funérailles. II, X33· Lieu de l’inhumation. Il, 137. Cérémonies des funérailles : des adultes, II, Ï39Z — des enfants, IL T49Î — faites par un Diacre, II. 152. Fonctions des divers Ministres aux funérailles. V. Célébrant, Cérémoniaire, etc. Gaudete. Règles particulières concernant le troisième dimanche de ΓAvent, appelé Gaudete, et les Messes fériales des lundi, mardi et jeudi de la même semaine, I, 80, 172, 650; II. 218. Génuflexion. Notion, I, 122. Deux espèces : génuflexion à deux genoux : comment et quand on la fait, ibid. ; génuflexion simple : comment et quand on la fait, L 123. Règles concernant la génuflexion à faire par le Prêtre : a la Messe basse, I. 510. 512, 513» 514. 543 *. — à la Messe solennelle, L 6t6, 627; IL 224. 232. Georges (Saint). Règles à observer quand la Messe de ce Saint est célébrée hors du Temps pascal, II, 369. Gloria in excelsis. A quelles Messes on le dit, I. 457’. a quelles Messes on l’omet, ibid. Quels jours on sonne les cloches au Gloria in excelsis, I, 176; II. 289. 343. 438, 472. Gloria Patri. Quand on le dit et quand on l’omet : à V Office, I, 267, 279, 280. 293. 295; IL 256, 268, 277; — à la Messe, I. 456, 516. 523: IL 257. Révérences à faire en disant ce verset. L 126. 157. V. Deus in adjutorium. Introït, Lavabo, Psaumes, Répons. TAULE AXALYTIQI E Graduel. Ce qu’il comporte, I. 480; quand on le dit et quand on l’omet, ibid. Habit de chœur. En quoi il consiste, I, 86; qui peut le porter, L 89. Habit de chœur des Chanoines, L 86. Hæc dies. Cette antienne sc dit il toutes les Heures pendant l’octave de Pâques, I. 258, 259. 262. 263. 265; IL 347. Aux Vêpres et aux Laudes solen­ nelles, elle est entonnée par l’Officiant, II, 347. Herménégilde (Saint). Règles concernant les hymno de la fêle de ce Saint. L 271: IL 361. Office et Messe, suivant le temps liturgique, IL 361. Heure. — de la Messe privée, I, 3743 — des Messes conventuelles. IL 373. Homélie. Homélie sur l’évangiie du jour à l’Office, L 283, 291. Honoraire. Règles concernant l’honoraire de Messe, I, 388. Honoraire pour l’assistance à un Office, L 137Hostie. Conditions dans lesquelles doit sc trouver l’hostie qui sert au saint Sacrifice : pour la validité. I. 377 *. — pour la licéité, L 378. Règles concernant : le renouvellement des hosties consacrées, I. 66; — l’élévation de la sainte Hostie. I. 528; — les signes de croix à faire avec ΓHostie au-dessus du calice. I. 581. On doit préalablement détacher des hosties à consacrer les parcelles ou fragments, I, 555Huile. Huile de la lampe du Saint-Sacrement. L 60. Par quoi l'Ordinaire du lieu peut permettre, en certaines circonstances, de remplacer l’huile d’olive ou la cire d'abeilles régulièrement présentés, ibid. Huiles (Saintes). Trois sortes, I, 18. Bénédiction, ihid., renouvellement, ibid.. et garde des saintes Huiles, I, 19. Qui peut toucher les vases des saintes Huiles, I, 20. Humiliate capita vestra Deo. Par qui. quand» et comment ces paroles *» — chantées à la Messe solennelle, I. sont dites à la Messe basse, L 537 648; II, 255. Manière de les chanter, II. 755. Hymne. Notions et règles générales, 1, 268. Hymnes propres historiques. I. 269. Doxologies de certaines hymnes, I. 271. Règles spéciales â l’hymne Iste Confessor. 1. 274. V. Doxologie. Images. Exposition des images de Saints et de Bienheureux dans les églises’ I, 110. En quel temps il faut les couvrir, I. 100; quel jour il faut les décou­ vrir. H, 343. 472. Imposition des Cendres. Le Célébrant impose les cendres au Clergé, Π. 253. U peut aussi les imposer au peuple, ibid.: à lui-même, II. 790. Impropères. Le Célébrant les lit alternativement avec ses Ministres, π. 314, 454. Manière de les chanter, II, 606. V. Vendredi Saint. Inclination. Trois sortes, I. 125, Quelle inclination faire, ibid. Manière de s’incliner, I. X27· Indultaire. Règles à suivre par le Prêtre autorisé par induit a célébrer tous les jours la Messe de Bcata. 11, 427. Innocents (Les Saints). Rit et qualité de cette fête, I, 191 ; II. 227. Particularités' si la fête tombe en semaine, L 80. 301; — si elle arrive le dimanche. I. 79. 301, 457: — si elle est patronale ou titulaire. 1. 79: IL 228; — et le jour octave, ibid. In nomine Jesu omne genu flectatur. Révérences à faire en prononçant ces paroles : par le Prêtre a la Messe basse, I» 519. 627; — par le Célébrant et le Sous-Diacre à la Messe solennelle, I, 627; — par le Chœur, I. 612. In paradisum. Quand on chante cette antienne, IL 146; quand on l’omet, IL 148. Instruction Clémentine. L 26. Instrument de paix. Nature, forme et place, L 97. Intention. V. Jlonorairc. Interrogations. En quelle langue les faire au baptême, II, 24. Interruption de la Messe. Causes qui lu justifient, I, 390. •λΛΗ- (S TABLE ANALYTIQUE Introït. Quand et comment on le récite, I, 456; comment d scchante, JI. 591. Invention de la sainte Croix. Règles particulière * concernant I Office et la Messe de cette ivre. II, 362. Invitatoire. Jour * où il se dit A l'Office ordinaire, I, 268, Manière de le dire, I. 25S. 268; — de le chanter, I. 355. * Circonstance où il faut le dire A l'OL ficc des mort *. II, 126. I Iste Confessor. Règles spéciales îi cette hymne, I, 274. A la fête de * Stig­ mates de saint François d'Assise, V. Stiqmater. Ite Missa est. Il est corrélatif au Gloria in cxcclüt. I, 496. Particularités : A la Messe solennelle, I. 648; — et pendant l'octave de PAques, I, 496; II, 348. Jacques (Saint). Règles A observer si la fête de saint Jacques le Mineur est patronale ou titulaire, IL 361; — si la Messe de» saints Philippe et Jacques est célébrée hors le Temps pascal, II, 369. r g Jean-Baptiste (Saint). Dignité de la fête de ce Saint, I, 189. 191» IQ2. Solen­ nité extérieure, I, 43 5. Si cette fête est patronale, on en célèbre la solennité avant celle des saints Apôtres Pierre et Paul, II, 385, Jean de Kenty (Saint). Règles à observer pour la récitation des hymnes de la fête de ce Saint, 1, 271; H. 395· Jean (’Évangéliste (Saint). Dignité de sa fête, I, 189. 191» 192. Règle» à obser­ ver ai cette fête est patronale ou titulaire, II, 228. Jésus. Inclination A faire nu saint nom de Jésus, I. 126, 127; — A omettre quand ce nom ne désigne pas Notrc-Scigncur, I, 126. Jeudi Saint. Règles concernant : l'Office de ce jour, II. 277; — le * Ment * privées, I, 371; II, 279: — la Messe solennelle, I, 270; II, 289. Cérémoniel A observer : A l’Office des Ténèbres, II. 282; - A la Messe solennelle, II, 288; - aux Vêpres, II, 295; — A la Procession, II, 291 ; — au dépouillement des autels, II, 296: — au Mandatum, II, 207; dans le» petites églises paroissiales, II, 436. Office des divers Ministres le Jeudi Saint. V, Célébrant, Diacre, etc. Jeûne. Circonstances où un Prêtre, sans être A jeun, peut achever la Messe commencée par lui ou par un autre Prêtre, I, 584. Joseph (Saint). Son rang dan» l’ordre de dignité. I, 192. Sa fête (19 mars) est une fête primaire, I, 191 : de précepte dan * ('Église universelle, I, 189. On ne s'incline pas au nom de Joieph pendant l’épître le jour de In solennité de saint Joseph. V. Solennité. Judo (Saint). Règle» particulière * A observer quand cette fête est patronale ou titulaire, IL 395· Judica me Deus. Λ quelles Messes on omet ce psaume, I, 456. Julienne de Falconieri (Suinte), Particularités pour les hymne * de sa fête, II, 388. Lætare. Règles particulière * concernant le quatrième dimanche du Carême, appelé Latarc, I, 80. 172; II, 218. 258. Laïques. Fonctions, coutume, formation de * laïque * * employé au nervice de l'église, I. tt8, 119. Défcnie aux laïque * de revêtir le * ornement * *. sacré 1. 90; — de sc placer nu chœur s’il* tic portent pas l'habit de chœur (soutane et surplis), I, 37. Lampe. Devant le tabernacle du Saint-Sacrement on doit entretenir une lampe allumée, 1. 60. Sa place, ibid ; avec quoi elle doit être alimentée. ibid. Aux *, fête on en allume plusieurs, I, ito. I Langue liturgique, I 10. Laudes. Manière de les dire, I, 257. Cérémonie * A observer, I, 359. Laus tibl, Domine. Rex ætcrnæ glorlæ. En quel temps il sc dit A l’Offici après Druf. in adjutorium, L 267; II. 246. Lavabo. Quand et comment on dit ce psaume A la Messe : ordinaire. I, 485: — devant le Saint-Sacrement exposé, I. 545; — de Requiem, I. 485. Leçon brève. A quelle * Heures on dit une leçon brève, I. 259, 260, 261, 264. FABLE ANALYTIQt Η Leçons. Sc dr trit a \Lihn< s. J. 182. Manière de le * dire, I, 383: de let chanter. I, 357. Office * à neuf leçon·» I. 282: — à trois leçon·, ibid. de Γ Ecriture occur rente, I. 283. Lecteur. Règles à observer par le Lecteur pour le leçon· de Matine * I, 357; — pour celle· des Matines de· mort·, IL >29; — aux Ténèbres de la Semaine Sainte, IL 283; à l’Office du Vendredi Saint, II, 308; - sus prophéties du Samedi Saint, II. 335; — à la vigile de la Pentecôte, IL 365. Levate. Règles ù observer en disant ce mot : à In Mette basse. I, 593 J - 4 la Messe solennelle et aux autres fonctions solennelle·, L 626. Manière de chanter ce mut, IL 755. Libéra me. Λ quel moment, on doit commencer ce répons. à l’Absoute, L 678; comment on le chante, ibid. Libera nos. Comment on dit cette oraiton à la Mette, J. 532; - a la Messe des Présanctifiés· II. 320. 457. Lieux liturgiques. Notion, L 34. En quel lieu on peut célébrer. I. 367. Linges liturgiques. Deux sortes, I, 60. Linge· sacrés : quels il· sont, tbtd ; matière, ibid.; bénédiction, L 70. 70 qui peut les toucher. L 69; — les purifier, 1, 107. Linges non sacrés : matière, couleur, usage. I. 7J V Corporal. Manuterse, Nappa, Pale, Purificatoire, Lit funèbre. Ce qu’il est, I, roi; sa place, ibid,; décoration, ibid. Litanies. Litanies autorisées pour l'Églisc universelle. I. 17t. Manière de les chanter : en général, 1, 172; — le Samedi Saint et la vigile de la Pentecôte, IL 341. 366, 470J — aux processions de saint Marc et des Rogation·. IL 355. Ces quatre derniers jours, ceux qui sont tenus au Bréviaire sont obligés aux Litanies, IL 352, Liturgie. Definition, L 3; origine, I, 4; caractères, L $; importance, L 6; diverses variétés, I, 7, 8, — romaine : Origine et développement. I, 10: réforme· successive·, I, 11; expansion, L 12; sources, L 13. Livres liturgiques. En général. I, 23. Lumen Christi. Il, 233. 464. Luminaire liturgique. Matière du luminaire liturgique. L 103. Règle * concernant l’emploi du gaz, de la stéarine, de l’électricité. L 105. Lunule. Ce qu'elle est, I» 66; matière, ibid.; bénédiction, ibid. Qui peut la toucher, I, 63. Manière de la purifier. L 558. Magnificat. Ce cantique sc dit a Vêpres, 1, 263: 280. Mains. Dix position· différente· de· main· à la Messe, I. 505. Moments où le Prêtre tient les mains jointes, I, 57o; - étendues. 1, 571. — sur l'autel. L 57L Maîtres des cérémonies, V. Cérémoniaire. Mandatum· V. Jeudi Saint, Manipulo. Destination, matière, couleur et place, L 71 Marc (Saint). Règle·, A suivre pour la translation de cette fête, et la procession des litanies, IL 351 ; pour la Messe célébrée hors du Temp· pasc.il, IL 369. Marcellin (Saint). V, Clet. Mariage. Célébration du mariage. IL 80; temps et lieu, II. 86. Bénédiction nuptiale. II. 84. Meuse de mariage, IL 90. Marie. Inclination A faire au saint nom de Marie. I. 126. Marie-Madeleine (Sainte). On dit Credo à ht Messe de sa fête. I. 483 Martine (Sainte). Rubrique spéciale aux hymnes de *n fête. L 271. Martyrologe. Notion·, L 25. Obligation de le lire au chœur, tbtd Manière de le lire, ibid. de le chanter la vigile de Noël. U. 219. Attitude du Chœur pendant la lecture du Martyrologe. L 1 s 1 . H. 348. Matériel liturgique. Ce qu'il comprend. L 3h Matière. Matière du saint Sacrifice, I, 277. — du sacrement de baptême. Il, 8: — de l’Extrême-Onction, II. 66. So TABU: ANALY'HQl E Matines, Matines à neuf leçons, I, 255’.— à trois leçons, ibid.; — des trois derniers jours de la Semaine Sainte, II, 277; — des Morts, II, 129. Manière de les dire, I, 255· Matines et Laudes solennelles, I, 353. Fonctions des divers Ministres aux Matines. V. Célébrant, Cérémoniaire, etc. Memento. Pause à faire aux deux Memento de la Messe, I, 525» 530. Mémoire. De quels Offices on fait mémoire, 1, 247. Manière de faire les Mémoires : à l’Office, I, 248; — à la Messe, I, 462. Memoriale Rituum. Ce qu’il renferme, I, 26; pour quelles églises il est autorise, ibid. Messe. Origine et signification. I, 362; division, L 363; rite, I, 366; lieux où l’on peut la dire, I. 367: jours où l’on peut célébrer, I. 370; combien de fois par jour, I, 375 î ce qui est requis pour célébrer. I, 380. Application de la Messe, I, 388: interruption, I, 390; conformité à l’Office du jour. I, 391. Diverses parties de la Messe, L 456. — dans une église étrangère, I. 402; — pro populo, I, 365. Messes conventuelles, I. 363. 373. 394. Messe conventuelle de Requiem, L 395: 440: 453. Messes privées : des fériés majeures et des vigiles communes, I, 392; — du dimanche précédent empêché, I, 393’. — d’un jour dans une octave commune, I, 394Messes des morts en général, I, 439. Notions, ibid.} jours auxquels elles sont permises, ibid.; jours où toute Messe de Requiem est interdite. I, 440: quelle Messe prendre, L 441 \ quelles oraisons dire, ibid.} séquence Dies irae, ibid.; couleur des ornements, ibid. Messes des morts privilégiées : Messes du 2 novembre, I, 444 *. — des funérailles, I. 445 *. — des troisième, septième et trentième jours, I, 448: — des anniversaires, I, 450: — à l’annonce de la mort de quelqu’un, I. 449; — à l’occasion de sa sépulture définitive, ibid. ; — dans les chapelles des cimetières, I, 452. Messes des Morts quotidiennes, ibid. ; — conventuelles, I, 453’. — privées, L 454. Messes votives : en général, I, 404: — pro re gravi, I. 407. — des anniver­ saires de l’Évêque. I, 412; — de la consécration d’une église, I, 4x3; — de la consécration d’un autel, I, 414; — de la bénédiction de la première pierre et de la bénédiction solennelle d’une église, I. 4x5; — des Quarante-Hcurcs, ibid.} — à l’occasion d’un congrès eucharistique, I, 4x7; — du Sacré-Cœur le premier vendredi du mois, I, 418; — pro sponso et sponsa, I, 4X9’. — des Triduums ou Huitaines en l’honneur d’un nouveau Saint ou Bien­ heureux, I, 420; — de la Propagation de la Foi, L 422: — à l’occasion d’une fête missionnaire, L 423; — des fêtes du Patron ou du Titulaire empêchées. I, 43H — des fêtes célébrées avec grand concours de peuple, ibid.} — d’une fête empêchée par une fête supérieure, I, 432; — d’un Office commémoré à Laudes, 1, 433; —des solennités transférées du Patron, du Titulaire et de la Dédicace des églises, I, 434’. — de la solennité des fêtes transférée au dimanche, L 453’. — des solennités transférées en vertu de l'induit Caprara, I, 437. Messe votive du Prêtre autorisé à dire tous les jours la Messe de Beata, I, 427. Cérémonies de la Messe. De la Messe basse : ordinaire. I, 502 *, — de Requiem, L 541: — en présence du Saint-Sacrement exposé. 1, 542; — en présence des Prélats et des Princes, I, 546; — de binage. 1, 550; — du Prêtre nouvelle­ ment ordonné, I, 552. De la Messe solennelle : ordinaire, l, 608; — si les Ministres sacrés portent la chasuble pliée, I, 650 ; — s’il y a distribution de la communion. 652; — de Requiem, L 668; — en présence du SaintSacrement exposé, I, 656; — pour l’exposition du Saint-Sacrement, I, 665; — avec Prêtre assistant. L 685; — d’un Prêtre nouvellement ordonné, L 691; — en présence des Évêques hors de leur juridiction. I. 667; — en présence de l’Évêque diocésain. L 738. De la Messe chantée sans Ministres sacrés. I. 693*. —sans les encensements, ibid.} — avec encensements. I. 69SÎ -H TABLE ANALYTIQUE '81 — en présence du Saint-Sacrement exposé, L 70s; —pour l’exposition du Saint-Sacrement, I» 7O9Î — de Requiem. L 710; — en présence de l’Évêque diocésain, I, 74x. Ceremonies spéciales : aux Messes de Noël, II, 223. 225: —aux Meases du 2 novembre, IL 402: — à la Messe pontificale au trône, I, 716. Métropolitain. Messe basse en sa présence, L 546. Comment il est encensé dans sa province. L 144. 15 *· Ministre légitime des sacrements. II, 5» 9» 67. Ministres : de la Messe solen­ nelle ordinaire, L 614; — en présence de l’Évêque diocésain, I, 73 * : — pontificale au trône, L 718; — des Vêpres solennelles. I, 312; — pour le transport du Saint-Sacrement. Il, 104; — pour l’exposition du Saint-Sacre­ ment. Il, 107; — pour la reposition. IL ni; — pour les Fonctions du 2 février, du mercredi des Cendres, du dimanche des Rameaux, du Jeudi et du Vendredi Saints dans les petites églises, II, 4to; le Samedi Saint et la vigile de la Pentecôte, IL 459» 476. Misereatur. Quand, en donnant la communion, le Prêtre dit Misereatur fur, L 561; quand Misereatur vestri. Il, 60. Miserere mei Deus. Ce psaume sc chante aux funérailles des adultes, IL 143. Missel. Notions, I, 24, 360. Conditions dans lesquelles il doit se trouver, L 96. Sa place, ibid. Mois. Ce qu’on entend par premier dimanche du mois. I, 202. Mouchoir. A quelles conditions on peut le mettre sous la chasuble. I. 5X2. Musique. Règles qui la concernent, I, 165; instruments de musique.!, 175· V. Cantiques. Orgue. I Nappe. Nappes d'autel : Nécessité, I. 49, 69; matière et nombre. ibid.·. béné­ diction. ibid.} dimensions, ibid.} à la Messe des Présanctifiés. II. 303. 445· — de communion. I, 72, 559. 595. 605, 654; — pour les malades, II. 56. — de la crédence, I, 605, 609. Nativité de la Sainte Vierge. Fête, I, 189. 190, 191. Octave simple. I. 212: IL 391. Comment on fait l’Office de Beata pendant cette octave. II. 39i. Navette. L 68. Navire. Qui peut célébrer sur un navire, et à quelles conditions. I. 569. Nérée (Saint). Particularités de l’Office et de la Messe, si cette fête est trans­ férée après la Pentecôte. II. 369. Nocturne. Offices à trois nocturnes. I, 187: — à un seul nocturne. I, xSS. Quel nocturne chanter à l’Office des morts. II, 126. Noël. Fête et octave. I. 189» 190. 191 ; II, 221. Messes de ce jour, I. 375; IL 223. Messe de minuit. I, 375 i IL 222. Messes chantées, L 612. 364; IL 225. Matines, II, 224. Nom. Fête du saint Nom de Jésus. II. 230. Fête du saint Nom de Marie, IL 390. V. Inclination. Jésus. Marie. None. Manière de dire cette Heure. I, 261. Nunc dimittis. Se dit tous les jours à Complies, L 264, 280. Objets liturgiques * Soin que l’on doit en avoir, 1, 106. • ; - des décrets de la S. R. C.. Obligation. Obligation des rubriqnes, I, 10; _ de suivre le Bréviaire reformé, I, 180; — de réciter l’Office divin. L xS; - de suivre VOrdo. 1. 185; — de célébrer, 1» 304. 1, 183 Occurrence. Notions. 1, 234. Règles d’occurrence, I, 235. O crux, ave. Au chœur, on sc inet à genoux pendant cette strophe. I. 3x7. Octavaire. Notions, I. 28. L'usage en est facultatif, ibid. Octave. Notions. I. 210. Manière de faire l’Office : des diverses octaves. I. 213; — des octaves privilégiées, I. 214; — des octaves communes, I. 2x5: — des octaves simples, ibid.} — des octaves particulières, ibid. Liste des fêtes avec octave, I, 190. Offertoire. Notions, 1, 484. Cérémonies .1 faire à l’offertoire, 1, 521. 695. - 1 8'2 ' V TABLE ANALYTIQUE Office· Nature et obligation de l’Office divin. I, 182. Rite, I, 185; solennité, I, 189; qualité, I, 190; dignité, I,, 192; et spécialité ou propriété des Of: Offices, I. 193. Office du Temps, I, 196; — des fêtes du Temps, ibid. Office Îominical, I, 196; férial, I, 204. Office des fêtes des Saints, I, 205; — des vigiles, I. 208 des octaves, I, 210. Office des Morts : règles générales, II, 124; — cérémonies, II, 127. Officiant· Le Prêtre qui préside aux Heures canoniales est appelé Officiant, I, 312. Fonctions de l’Officiant· V. Célébrant. Offrande du peuple. Où et comment elle se fait, I, 636. Ombrellino. Nature et usage, I, 101; IL 55» 292, 3x7. 376. 379. Oraisons. Oraisons à VOffice : Notions, I, 299; manière de les dire, ibid. Oraisons à la Messe : Nature des oraisons, 1, 458; diverses espèces, ibid.; nombre des oraisons à dire, I, 459; conclusion, I, 460» et mutation des oraisons, I, 46t. Oraisons du Temps : Ce qu’elles sont, I, 466’. combien il en faut dire, ibid.; lesquelles, I, 467. Oraison zl cunctis, I, 469; — ad libitum. I, 470; — pro Papa, I. 471; — du Saint-Sacrement, ibid pour l’Évêque, 1. 473LL — P'° Ordinandis. I. 474;—pro seipso sacerdote, ibid.: — Fidelium. I, 475. Oraison impérée : pour les vivants, I, 476’. — pour les défunts, I, 478. Oraisons de dévotion : pour les vivants, I, 479 ; — pour les défunts, 1, 480. Oraisons à dire aux Messes votives, I, 410; — pro re gravi, ibid.: — privilégiées, L 4I3. 414. 416» 418, 420, 421, 422. 431. 432, 433» 430, 438; — privées,!, 426, 427. Aux Messes de Requiem. I, 441. Chant des oraisons, I, 168. Manière de chanter les oraisons, I, 752. Oraison funèbre. V. Prédication. Oratoire. Notions, I, 367» 403. Trois sortes d’oratoires, ibid. Ordo. Notions.!. 183. Obligation de suivre VOrdo. I, 185. Ordo des Instituts religieux, 1, 184. Ordre. Les membres du Clergé se divisent en plusieurs Ordres ou Chœurs, Orgue. Jours où l’on touche l'orgue. I. 172. Règles à observer, I. 173- Ornements. Notions générales. I. 72. Matière. ibid. ; forme I, coulejn L 78; bénédiction. I. 8.; u.age. t. Sa. Qu. peut L de les"X requis pour célébrer, I. 381 ; manière de les disposer. I. 540, de les revêtir. — de les quitter, I, 540· ·_η O sacrum convivium. On dit cette antienne en donnant la communion hors de la Messe, I, 565. . ·„ . ·ι„Γ Ostensoir. Description. I. 66; forme, ibid.·. manere. ib,d. On doit le voiler avant l’exposition et après la reposition, IL >06. 115· Pain eucharistique. Conditions requises pour la validité et 1a licéité de la Paix. Baiser de paix en général. I. «39- Baiser de paix ’ Messes où on regies donner et k rtcevoi . S_ iZKfc P.rle donne, ibid.·. i — .40; - pour leoù -letoh — règles pour le donner et le recevoir, I, 141 · ‘ . Messe solennelle Messe solennelle. I. 645; - à U Messe basse, 1. 601 ; - a la Messe solennelle W bépédicen. i. Qui peut i. toucher. i. Pape. Inclination à faire au nom du Pape régnant. I, tab. Regies a sunre. lorsque le Saint-Siège est vacant. I, 525Particularités de l’Office Pâques- Fête de Pâques. I. 190. 191. «96: H- 347- articulantes de le jour et pendant l’octave de Pâques, L 187. 257, Π, 347. TABLE ANALYTIQUE 83 Parcelles. On doit enlever des hosties à consacrer les parcelles qui sont prêtes à se détacher, I, 511» 555. Que faire si l’on trouve des parcelles sur la patène après les ablutions. I, 584'. — si la parcelle mise dans le calice y demeure attachée au moment de la communion, I, 587; — si une parcelle tombe à terre, ibid. Paroisse. On doit faire les Offices de la Semaine Sainte dans les petites églises de paroisse. Il, 410. On peut régler les cérémonies à observer dans les autres jours de l’année, sur les prescriptions données pour les six jours particuliers par le Memoriale Rituum. Parrain. II, 13. Pascal (Temps). Durée, II, 346. Règles à suivre pendant ce Temps. II. 346. 348; — et les dimanches de ce même Temps, I. 202. Les Apôtres et les Martyrs ont un Commun spécial, I, 206. Passion. Dimanche de la Passion, I, 197; IL 235. Règles à observer pour le chant de la Passion, IL 274» 435: — pour la lecture de la Passion aux Messes basses, IL 274» 276, 436; — à la Messe des Présanctifiés, IL 309. 448. Patène. Notions, L 63 *· matière. L 64 *. consécration, ihid. Qui peut la toucher, ibid. Pater noster. Quand il faut dire le Pater à l’Office, L 301. Manière de le dire à l’Office public, L 302: — à la Messe, I, 531. Chant du Pater. I. 167, 169. Patron. Notions, I. 218. Qui peut être Patron, I, 219; Choix du Patron, ibid. Rit de l’Office du Patron, L 220; qui doit faire cet Office et manière de le faire, I. 221. Paul (Saint). A scs fêtes, on fait mémoire de saint Pierre avant toute autre, I, 248, 253. S’il est Patron ou Titulaire, il a les Vêpres entières le 29 juin, IL 387. Pavillon. I, 59. I Pénitence. Administration du sacrement de Pénitence, IL 48. Lieu où l’on doit entendre les confessions. ibid.\ le confessionnal, II, 49; vêtements liturgiques du confesseur, ihid. Rites et cérémonies à observer, II, 5O· Pentecôte. Fête, I, 190. 191. 196. Office delà vigile, II. 365. Particularités a l’Office et aux Messes de la fête, et pendant l’octave, II, 366. Per Christum Dominum nostrum. Inclination à faire ù ces paroles apres le Memento des défunts, I. 53o; raison de ce rite, ibid. Philippe (Saint). Manière d’ordonner l’Office et la Messe, si la fête de ce Saint est patronale ou titulaire, II, 361. Règles à observer à la Messe des saints Philippe et Jacques célébrée après la Pentecôte, II» 369. Pieds. Position des pieds pendant la Messe, I. 508. Lavement des pieds, IL 297. Pierre, Apôtre (Saint). A ses fêtes, on fait mémoire de saint Paul avant toute autre, L 248. 253. Fête et octave des saints Apôtres Pierre et Paul. II, 386. En France, la solennité de cette fête est transférée au dimanche, L 436; IL 386. V. Chaire, Patron, Paul. Pierre, Martyr (Saint). Règles ù observer si l’on célèbre la Messe de ce Saint après la Pentecôte, IL 3Ô9. Piscine. Piscine de la sacristie, 1, 35î piscine du baptistère. Il, 17. Poison. Conduite à tenir : si les saintes Espèces étaient empoisonnées, L 585; — si l’on avait pris ce poison avec les saintes Espèces, 1, 587. Poitrine. Moments de la Messe où le Prêtre tient les mains jointes devant la poitrine, L 57o; — étendues devant la poitrine. I, S7H — où il pose la main gauche au-dessous de la poitrine. L 507; — où il se frappe la poitrine, et comment, I, 135. 515» 530, 533. Quand le Chœur doit se frapper la poi­ trine» L 614. Pontifical, I, 25. Populo (Messe pro). Qui a l’obligation de dire la Messe pro populo, I, 365; quels jours, ibid.\ dans quelles conditions. I, 366. Porte-bénitier. Son office : à l’Aspersion de l’eau bénite. L 154; — à l’Absoute, I. 676. 682. 684, 712; — lorsqu’on porte la communion et l’Extrênu- ■ ί 7®4 TABLE ANALYTIQUE Onction, II, 56, 59, 72; — aux funérailles. II. 140. 142; — ù la bénédiction des cierges, II. 238, des cendres, II. 250. et des rameaux, II. 264. Porte-croix. Son office : aux processions. II. 175. 1 Si. 355; — à ΓAbsoute. I. 712; II. 145; —aux funérailles, II, 141 — le 2 février. II. 243. 413 le dimanche des Rameaux, II, 270. 427: - le Jeudi Saint, H, 291, 436 le Vendredi Saint, II, 315. 449; le Samedi Saint, 11. 327. 336. 458 le jour de la Fête-Dieu, II. 371, 475; — à la Visite pastorale, II, 196. Précieux-Sang. Fête du Précieux-Sang de Notre-Seigncur, II, 388. Ce qu’il faut faire si le Précieux-Sang vient à geler, I, 586; — s’il était répandu en tout ou en partie, ibid. Prédication. Temps et lieu. I, 163. Vêtements liturgiques du Prédicateur. ibid. Cérémonies à observer par lui. I, 164. Prédication après la bénédiction des cierges, II. 415. des cendres, II, 423» des rameaux. II, 429: et après k chant de la Passion. II. 449. Préface. Nombre de préfaces, I, 485. Quelle préface dire, ibid. Quand faut. il dire les diverses préfaces. I. 487. Chant de la préface. I, 169. Préparation à la Messe. Prières de la préparation, I, 385· Présanctiflés (Messe des). II, 318; — dans les petites églises, II, 455. Prêtre assistant. Qui peut avoir un Prêtre assistant, 1. 615, 691. Fonctions du Prêtre assistant. /I la Messe solennelle : ordinaire, I, 685; — d’un Prêtre nouvellement ordonné, I, *691 . — pontificale au trône, 1, 719; — en présence de l’Évêque diocésain, I. 731. Aux Vêpres : en présence de l’Évêque diocésain, I, 746; — pontificales au trône, I, 725. Au Salut du Saint-Sacrement donné par l’Evêque diocésain, I, 728. à la Prie-Dieu. A préparer, si l’Évêque assiste : a la Messe basse, I, 547; Messe solennelle de Requiem, I. 738; ■ aux Vêpres solennelles, I, 745; — au Salut du Saint-Sacrement, I, I. 749. Prières. Des Prières à l’Office, en général. I, 303. Prières dominicales ct féria­ les, ibid. Prières à l’Office des Morts. I. 304. — à dire par le Prêtre pendant qu’il se revêt des ornements sacrés. I, 385; — par le Diacre, I. 620; II, 662; et par le Sous-Diacre, 1, 620; II, 621. Primaire (Fête). Notion, I, 190. Liste des fêtes primaires, I, 191. Prime. En général. I. 259. Prime dominicale, ibid; — fériale. I, 260; — festi· vale, ibid. Cérémonies à observer au chœur, I. 350. Procession. Notions et règles générales : Nature, H, 171 ’· assistance obligatoire. II, 172; ct tenue aux processions. II, 173; temps des processions, II. 174; autorité compétente pour les instituer, II. 172. Ordonnance des processions : Croix de procession. I, *17s . ordre des préséances. II. 176; costume litur­ gique, II, 179; chants. II. 180; cérémonies à observer. II» 181. V. Marc et Rogations, Purification, Rameaux, Reliques, Saint· Sacrement, Jeudi, Vendredi et Samedi Saints. Prophéties. Règles à observer pour le chant des prophéties le Samedi Saint. Il, 334. 467; et la vigile de la Pentecôte. II. 365. 476. Propre.Propre des Saints, I. 195: ce qu’il comprend. I. 205. Propre du Temps, I, 195. Office du Propre du Temps. I. 196. Psaumes. Des psaumes : à l’Office du Temps, I, 278; — à l’Office des fêtes, ibid.; — à Laudes, I. 279; — à Prime» ibid. Psaumes graduels ct pénitentiaux, I. 309. Chant des psaumes, I, 170. je Pupitre.— pour soutenir le Missel, I, 96; — devant l’Officiant aux Vêpres et aux Laudes solennelles, ibid. ; — pour le livre des Chantres aux Matines. ibid.; — pour le livre qui sert pour le chant de l’épître et de l’évangile. I, 626; — pour le chant de la Passion, II, 262, 304; et de V Exsultet, II, 328. Purification de la Sainte Vierge. Fête, I. 189. 191. 192; II. 235. Cérémonie des cierges en cette fête, II. 238. Messe de la Purification, II, 245. Purificatoire. Destination, dimensions, matière ct confection. I, 69. Qui peut le toucher, I, 69; — le purifier, I. 107. Qualité deb fêtes, 1, too. K TABLE ANALYTIQUE Quarante-Heures. Messe des Quarante-Heures, I, 415, Exposition de» Quarante-Heures, H, 95. Quatre-Temps. — d’hiver, IL 212; — du printemps, II, 248: — d’été. IL 366; — d’automne, Π, 392. Fériés des Quatre-Temps, I, 204. Quinquagésime. Dimanche ct semaine de Ia Quinquagesime, II, 246, S Rameaux. Le dimanche des Rameaux, I, 1971 IL 261. Messe du dimanche des Rameaux, II, 272. 425. Cérémonie des Rameaux, II, 264. Rapports. Rapport des Offices entre eux par occurrence ct par concurrence, I, 234. En règle générale, la Messe est en rapport avec l’Office, I, 391Réchaud. — pour entretenir le feu de l’encensoir, I, 68; — pour la bénédiction du feu nouveau, le Samedi Saint, II, 325. 461, Regina cœli. Quand cette antienne se dit à l’Office, I, 306. Comment on la dit à l’Office public, I, 308. Pendant le temps pascal, elle remplace ΓAngelus. IL 346. Réguliers ct Religieux. Ceux qui doivent avoir un Ordo particulier, I, 184. Comment ils célèbrent la fête du Patron, I. 220; — du Titulaire de l'église cathédrale, I, 227; — l’anniversaire de la Dédicace de cette même église, L 231. Reliques. Notions, II, 186. Manière de conserver et d’encenser les reliques, II, 187. Exposition des reliques : conditions requises, II, 189; et règles à observer, IL 190. Procession avec les reliques, II. 192. Bénédiction donnée avec les reliques. II. 193. Remi (Saint). Rit de la fête de ce Saint en France, II, 193. Répons qui suivent les leçons à l’Office, I, 292; manière de les dire, ibid.-, ordonnance des divers répons. I. 293; variations de certains, 1, 295. V. Alleluia. Répons brefs. Notions. I, 295: manière de les dire. ibid. Répons brefs de Prime, et de Complies, I, 296; — de Tierce, Sexte, et None, I, 297. V. Alle­ luia. Reposition du Saint-Sacrement. Notions, II, no; objets à préparer, ibid.; Ministres nécessaires. H, XI1; cérémonies à observer, II. 120. Reposoir. Reposoir du Jeudi Saint, II. 286. Station aux reposoirs pendant la procession de la fête du Saint-Sacrement, II. 378, 479. Requiem æternam. Circonstances où l'on omet ce verset à la fin de l’Office des morts, II, 126. Requiescant in pace. Règles à observer par le Célébrant pour dire ces paroles aux Messes basses. I, 542; — aux Messes solennelles. L 674. Quand il faut dire Requiescat..., L 680; quand Requiescant..., L 279. 540» 674. Réserve. Manière de garder la Sainte Réserve : en temps ordinaire. I, 59; — le Jeudi Saint. Il, 287, 443. Révérences. Notions et règles générales, I. 121. Diverses espèces. I, 122. V. Génuflexion, Inclination, Salut. Rit ou Rite. Divers rites : de l’Office. I, 185; — de la Messe. I, 364· Rituel. Nature, origine et autorité. L 25; IL x. Objet du Rituel, L 25. Rochet. Notions. 1, 87. Droit au rochet, ibid. Le rochet ne peut pas remplacer le surplis requis pour l’administration des sacrements, L 88. Rogations. Notions générales. IL 350. Procession des Rogations. II, 354· Messe de la Station, II, 3 57. Messes conventuelles des jours des Rogations, L 399; IL 351. Rosaire. Fête du saint Rosaire, L 191; IL 394. Solennité extérieure, I. 436: IL 394. Rubricates. Leur autorité, I, 23. ... Rubriques. Définition. I. 15. Diverses espèces, ibid. Obligation, L 16. Sacré-Cœur. V. Cœur. Sacrement. Administration des sacrements. IL 4. Règles générales à observer avant, pendant, ct après l’administration, ibid, CÉRÉMONIAL. — II. 50 786 TABLE ANALYTIQUE Saint-Sacrement. Droit de conserver le Saint-Sacrement, I, 54. 11 doit être conservé à un seul autel, I. 59; — à quel autel, 1, 56; — dans le tabernacle, ibid.:— dans un ciboire, I, 59. Renouvellement des saintes Espèces, I, 61. Fête du Saint-Sacrement. Solennité, qualité, dignité de cette fête, 1, 189, 191, 192; H, 370; solennité extérieure transférée au dimanche, I, 437; IL 38t. Règles à observer à la Messe solennelle et à la procession, II, 374. Octave de cette fête, I. 190; II» 380. Sacristie. I, 34. Saints. Propre des Saints, I, 180, 195« Commun des Saints, I, 180. Office de * Saints, I, 195» 205. Salut du Saint-Sacrement avec l’ostensoir, II, 116; avec le ciboire, II, 120, Saluts. Règles à observer pour les saluts au Chœur, I, 132. Salve Regina. Quand cette antienne se dit à l’Office, I, 132. Comment on la dit à l’Office public, I, 308. Samedi. Office de Beata in Sabbato. Notions, I, 217; manière de le dire, ibid. Samedi Saint. Particularités de l’Office. II. 277. 345: et des Messes privées, II» 345· Messes permises, I, 387; II, 280. Distribution de la communion, I» 387; II» 280. Cérémonies particulières, II, 327» 461. Sanctuaire. Ce qu’on appelle sanctuaire, I, 36. Sanctum et terribile nomen ejus. Au chœur, on se découvre à ces mots, !, 318. Scabellum. Siège portatif qui sert aux Ministres inférieurs, I, 92. Scamnum. Banquette destinée au Célébrant et aux Ministres sacrés, I, 92. Schola. On appelle ainsi le Chœur des Chantres, II, 589. Secondaire. Ce que l’on entend par fête secondaire, I, 190· Sedile. Ce qu’on désigne sous ce nom, I, 93. Sed libera nos a malo. Le Diacre peut répondre ainsi après le chant du Pater, I, 644. Semaine Sainte. Les six jours de la Semaine Sainte sont des fériés majeures privilégiées, I, 204; II, 277. Règles spéciales aux trois derniers jours, II. 277’» et aux funérailles en ces mêmes jours, II, 136. 277. Semi-double. Jours où l’Office est semi-double, L 187. Manière de le dire, ibid. Septuagésime. Dimanche de la Septuagesime, I, 197; II. 246. Temps de la Scptuagésimc, II, 246. V. Alleluia. Servant de Messe. Obligation d’avoir un Servant, I, 383; conditions. ibid. Quand peut-on avoir deux Servants, I, 602. Fonctions du Servant. Règles générales, 1, 588; à la Messe ordinaire, I. 500; — devant le Saint-Sacrement exposé, I,6oo;—devant les grands Prélats, I,6oi;—de Requiem, I, 602. Fonctions de deux Servants à la Messe basse, I.606. Seu. Ce mot fait partie du texte de la première oraison de la Messe quotidienne de Requiem, et n’est pas une rubrique, I, 442. Sexagésime. Dimanche de la Sexagesime, 1, 197; IL 246. Sexte. Manière de dire cette Heure, L 261. Cérémonies à observer pendant la récitation au chœur, I, 350. Cette Heure ne se chante jamais solennellement, ibid. Sièges. — de l’Évêque, L 9ï; — du Célébrant et de ses Ministres, I, 92; — du Clergé, I, 93. V. Scabellum. Signe de la croix. Manière de le faire : sur soi, L 135; — sur les personnes, L 508; —sur les objets à l’autel, ibid. Moments où le Chœur doit faire le signe de croix : à l’Office, 1, 267; — aux Vêpres, I, 318; — aux Laudes, I, 355; — aux petites Heures, I. 350; — aux Complies, L 351 ; — à la Messe solennelle, L 614. Sommaire des signes de croix à faire sur lui-même par le Prêtre célébrant la Messe, I, 569. Si iniquitates. Quand on dit cette antienne. II. 142. 147. Simon (Saint). Règles à observer si la fête de ce Saint est patronale ou titu­ laire, IL 395. TABLE ANALYTIQUE I ί I f I 9 s 7«7 Simple» Jours où (Office est simple, I, 188. Manière de le dire, I. 188, 281, 291. Sit nomen Domini benedictum. Au chœur, on se découvre à ces parole *, L 318. Solennité. Ce qu’on entend par solennité d’un Office, I, 189. Degré de solen­ nité extérieure à donner aux fêtes, I, 120. Messe des solennités transférées, I. 434. Sonnette. V. Clochette. Sortie. Règles à observer pour la sortie du chœur, I, 138. Soter et Caïus (Saints). Règles à observer si la Messe deces Saints sedit hors du temps pascal, II, 369. Souches. I, T04. Sous-Diacre. Observations et règles générales, I, 616; II. 618. Par quelle Heure canoniale, le nouveau Sous-Diacre commence à réciter lOffice, I. 183. Avant les oraisons, il dit Domine, exaudi orationem meam, au lieu de Dominus vobiscum. I, 299. Fonctions du Sous-Diacre. A ΓAspersion de l’eau bénite, I. 154: IL 633. A la Messe solennelle : ordinaire, I, 616, 619; II. 620; — lorsqu’il porte la chasuble pliée, I, 650; II, 632;— en présence du Saint-Sacrement exposé, I. 657; IL 634; — pour l’exposition du Saint-Sacrement, 1,665; — en présence de l’Évêque diocésain, I, 732; — avec Prctre assistant. I. 685; II, 639; — de Requiem et à 1’Absoute, I. 670, 675; IL 636. A Γ exposition du SaintSacrement, IL 107, 640; à la reposition, IL ni. 640. Au Salut du SaintSacrement, II. 117; au Salut en présence de l’Évêque diocésain, I. 749. Aux funérailles, II, 140, 145. Le jour de la fête de la Purification, IL 238, 641; le mercredi des Cendres, II, 250, 643: le dimanche des Rameaux. II, 264, 644; le Jeudi Saint. II. 288, 647; le Vendredi Saint. Il, 307» 650 *. le Samedi Saint, II. 327. 650; la vigile de la Pentecôte, IL 365» 657; le jour de la fête du Saint-Sacrement, II, 374. 657. Soutane. L 87, 381. Stallum. Stalle de l’Évêque. I. 92. Stalles du Clergé. L 93. Stanislas (Saint). Règles à suivre si Ton dit la Messe de saint Stanislas, Évêque et Martyr, apres la Pentecôte, IL 369. Stigmates de saint François d’Assise» A cette fête, même si elle est trans­ férée, on dit, dans l’hymne, Meruit beata Vulnera Christi. L 274. Subsellium. Long banc à plusieurs places et à dossier élevé, 1, 93. Subvenite. Manière de dire ce répons. IL 143. Suffrage. Deux sortes : Suffrage de tous les Saints. I, 305 ; Suffrage ou mémoire de la Croix, I, 306. Surplis Notion, matière, et usage. I, 87. Pour la célébration de la Messe, I. 22. 511 ; IL 413. 421, 427. 438. 446. 462. Suscipiat. Règles à observer pour la récitation de cette prière, à la Messe basse par le Prêtre, I. 524; — par le Servant. L 595; — à la Messe solennelle par le Sous-Diacre. 1. 640; II. 629. Symbole. V. Athanase, Credo. Tabernacle. Règles liturgiques concernant le tabernacle. I, 56. Matière» ibid.\ intérieur, ibid. *, bénédiction, I, 58. Tantum ergo Sacramentum. Obligation de reciter ou de chanter cette strophe, avec Genitori, à la reposition du Saint-Sacrement. I. 120. Cere­ monies à faire au chœur, I. 317: IL 112. Tapis. Tapis ou housse d’autel, L 40. Tapis couvrant le marchepied et les degrés de l’autel. ibid. Tapis du chœur. I. too. Règles spéciales aux .Messes de Requiem. 1. 668; — et à l’Office du Vendredi Saint. II. 302. 445. Te Deum. Jours où cette hymne se dit à l’Office, I, 301. Règles à observer au chœur pendant le Te Deum. 1, 354; et au Salut du Saint-Sacrement. IL 1x9. 88 FABLE ANALYTIQUE Te igitur. /X la Messe, le Prêtre ne commence cette prière que lorsqu’il est profondément incliné, I, 525. I Ténèbres. Office des Ténèbres : Notions, II. 281. Cérémonies à observer : règles générales, II, 282: ù Matines, II. 283; — à Laudes, II, 284. Thuriféraire. Règles générales concernant son Office, I. 141. 151 ; II. 482. Fonctions du Thuriféraire : A Γ Aspersion de l'eau bénite, I, 154; II. 488 A la Messe solennelle ; ordinaire, I, 616; II, 484: — devant le Saint-Sacrement exposé, I, 657; II, 489; pour l’exposition du Saint-Sacrement, I, 665; — devant l’Évêque diocésain. I, 730 — de Requiem et à l’Absoute, I. 670. 675; II. 489. A la Messe chantée ; avec les encensements, I, 696; II. 491; — de Requiem et à l’Absoute, I, 71 1. Aux Vêpres solennelles : ordinaires, I, 318; II. 493: — devant le Saint-Sacrement exposé, I, 34^, — devant l’Évêque diocésain, 1, 746. A l’exposition et à la reposition du SaintSacrement, II, 108, iio, 496. Au Salut du Saint-Sacrement avec l’ostensoir. IL 1x6; — donne par un Évêque, L 727. Aux processions, I, 151; II, 175» 181, 497. Aux funérailles, II, 146, xsi. 497. Le jour de la fête de la Puri­ fication, II, 238, 414. 498; le mercredi des Cendres, II, 250. 421, 498; le dimanche des Rameaux. II. 264. 426, 499 *. le Jeudi Saint, II, 288, 440, 500; le Vendredi Saint, H, 307, 454. 501; le Samedi Saint, II, 327, 463. 502; à la fête du Saint-Sacrement, II. 375. 478, 504. Tierce. Manière de dire cette Heure. I, 261. Cérémonies au chœur pendant Tierce, L 35r. Quand Tierce se chante solennellement, ibid. Titulaire. Ce qu’on entend par Titulaire, L 224. Qui peut être Titulaire, ibid. Choix et prérogatives du Titulaire, I, 225. Églises qui peuvent avoir un Titulaire, I, 226. Qui doit faire l’Office du Titulaire, L 227; Manière de le faire, I, 228. Différences entre Titulaire et Patron. I. 225. Tonsure. Scs dimensions, I. X29. Toussaint. Solennité de cette fête, L 189; qualité. I, 190. Trait. Quels jours le trait remplace le verset allêluiatique, I, 481. Ce qu’il comporte, ibid. Translation. Translation des fêtes en général. I, 242. — accidentelle : règles générales, I, *243 . règles spéciales à quelques fêtes, L 244; ordre à suivre s’il y a plusieurs fêtes à transférer, ibid. — fixe ou reposition, I, 244. Messe des solennités transférées au diman­ che,!, 434. Transport du Saint-Sacrement. Cérémonies à observer. I, 104. Trinité. Solennité et qualité de la fête de la Sainte Trinité, I, 189. 191; II, 367. Solennité extérieure, I, 121. Règles à observer au chœur à l’Office et à la Messe de cette fête. II, 367. Trône. Trône du Saint-Sacrement, II. 97; sa place, ibid.; conditions dans lesquelles il doit se trouver, ibid. La croix de l’autel ne peut pas y être placée, I, 58. — de V Évêque, I, 91. Place et conditions, ibid. Tu autem, Domine, miserere nobis. Quand on conclut par ces mots les leçons à l’Office, L 283. Révérence à faire par le Lecteur, en disant ces mots au chœur. I, 357. Tunique. Vêtement liturgique du Sous-Diacre. I, 73. Forme, L 76» couleur. I, 78; bénédiction. I. 81; usage. I. 85; II, 372. Vases liturgiques. 1. 63. Vases sacrés, ibid. Vases non sacrés, I. 67. V. Calite, Patène, Ciboire, Ostensoir, Lunule, Réniticr, etc. H Venancc (Saint). Règles à observer : pour les hymnes de l’Office, I. 271: et si la fête est transférée après la Pentecôte. H, 370. 1? Vendredi. Vendredi après l’octave de l’Ascension. I, 187; II. 359. Particularité si ce vendredi se trouve être le premier vendredi du mois, I. 419. Vendredi Saint. II. 302. Particularités de l’Office de ce jour, II, 277. Seul cas r où la Messe est permise. I. 372; II, 279. Cérémonies à observer, II. 302 322: 445-459. TABLE AS .\LYTIQ«’E 7 *9 Veni Creator. Quand cette hymne se dit à Tierce, I. 262: II, 366. Sa doxologic est invariable. I. 274. Révérence a faire au chœur pendant la première * Strophe I. 326; II. 366. V. Pentecôte. Veni Sancte Spiritus. Lorsqu’on chante ce verset, tout le monde sc nier a genoux, I, 612: II, 366. Venite, adoremus et procidamus ante Deum. A ces mots, tout le monde se met à genoux, I. 354. 355'. les Chantres font la génufiexion. en chantant ces paroles. Il, 598. Venite exsultemus. Pendant ce psaume, le Chœur est debout, I, 354. Vêpres. Manière de les dire, J, 162. Cérémonies des Vêpres solennelles : ordinaires, I, 31X — avec quatre ou six Chapiers, I. 320; — avec,deux Chapiers, I. 332; — sans Chapiers, I, 333; — en présence du Saint-Sacre­ ment exposé. 1, 344 *. — immédiatement suivies de la bénédiction du SaintSacrement. I, 346. Vêpres non solennelles, I, 397· — de la Toussaint et des morts, II, 397'. du Jeudi Saint, II. 295; du Ven­ dredi Saint. II. 322; du Samedi Saint, II. 344. 345 Versets. Des versets à l’Office, I, 280; à la Messe, V. Alléluia, Pâques. Vêtements sacrés. V. Ornements. Viatique. Qui peut donner la communion en Viatique, II, 54; quand. II, 53. Cérémonies à observer, II. 56. Vigiles. Vigiles privilégiées et vigiles communes, I, 208; vigiles anticipées. I. 209; vigiles jeùnécs. ibid. Manière de faire l’Office des vigiles, I. 210. Couleur des ornements à la Messe des vigiles, I, 80, Vin eucharistique. I, 37S. Visitation. Cette fête est primaire, I. 191; II, 388. Solennité extérieure» I, 121. Visite pastorale. II. 194-207. Vocable. V. Titulaire. Voile du calice. Notions» I. 73- Matière, ibid.; dimensions, I, 78; couleur, ibid. On ne le bénit pas, I, 82. Voile huméral. Notions, I. 73. Matière, ibid. ; dimensions, I. 77. Couleur : en général, 1. 78: pour le transport, la procession, et la bénédiction du Saint-Sacrement même avec le ciboire, il doit toujours être blanc. I. ιοί. 104. in. 121, 304. 446. Usage du voile huméral, I, 636; il ne peut pas servir pour porter une statue, mais bien pour donner la bénédiction avec une relique de la vraie Croix, II, 194. On ne bénit pas le voile huméral. I. 82. Voiles pour couvrir les croix et les images au temps de la Passion. I. 100; II. 256· Voix. Trois inflexions ou tons de voix à observer a la Messe, I. 509. Sommaire de ces inflexions, I. 573. A la Messe solennelle, le Célébrant ne doit pas sc faire entendre pendant le chant de l’épître. II, 708. Yeux. Moments de la Messe où le Prêtre tient les yeux baisses, I, 512, 517; — fixés sur la sainte Hostie ou le calice, I, 527, 529, 530, 531: — élevés vers la croix, I, 573. -F CORRIGENDA ET ADDENDA Page 252, Nota, irc ligne, au lieu de : le Célébrant se mettrait à genoux, lire : le Célébrant resterait debout. (S. R. C., Variationes faciendœ in Rub. Miss. Rom., 1 Nov. 1931.) Page 424, ir0 ligne, au lieu de : le Célébrant se mettant à genoux, lire : le Célébrant demeurant debout. {Ibid.) Page 735» 3° ligne, au lieu de : il se met à genoux, lire : il se tient debout. (Ibid.) TABLE DES MATIÈRES LIVRE QUATRIÈME LE RITUEL ROMAIN Introduction .................................................................................................. i PREMIÈRE PARTIE. — De l’administration dès Sacrements.......... 4 Chap. Ier — Règles générales à observer dans l'administration des sacrements ............................................... *.............................................. Chap. II. — De l'administration du sacrement de baptême................ 7 Art. icr. — Observations et règles générales...................................... ib. § i. — De la matière du baptême ............................................... 8 § 2. — De la forme dubaptême................................................... 9 § 3. —’ Du Ministre dubaptême................................................... ib. § 4. — Des enfants, sujets du baptême..................................... 11 §5. — Des parrains.................................. 13 § 6. — Temps ct lieu de l’administration du baptême............ 15 §7. — Des saintes Huiles............................................................... 18 Art. h. — Objets à préparer................................................................. 20 Art. ni. — Cérémonies du baptême.................................................... 22 § I. — Cérémonies du baptême des enfants............................... ib. I. — Baptême d’un enfant..................................................Λ ib. II. — Baptême de plusieurs enfants .................................... 29 § 2. — Cérémonies du baptême des adultes............................... 31 I. — Baptême d’un adulte.................................................... ib. II. — Baptême de plusieurs adultes...................................... 41 §3. — Baptême sous condition d’un hérétiqueconverti........... 44 § 4. — Cérémonies du baptême administré en cas denécessité» ib. §5. — Suppléance des cérémonies omises................................. 45 § 6. — Du baptême administré par un Évêque......................... 46 Chap. III. — De l’administration du sacrement dePénitence................ 48 Art. Ier. — Observations et règles générales....................................... ib. Art. π. — Rites ct cérémonies à observer....................................... 50 Chap. IV. — De l’administration de la communion auxmalades.... 52 Art. icp. — Observations ct règles générales....................................... 53 Art. n. — Objets à préparer................................................................ 55 79* TAULE DES MATIERES Art. in. — Cérémonies à observer si le Saint-Sacrement est reporté à l’église.......................................................................................... Art. iv. — Règles spéciales à observer si le Saint-Sacrement n’est pas reporté à l’église...................................................................... Art. v. — Règles spéciales à observer si le Saint-Sacrement est porte secrètement......... .................................................................. Art. vi. — Règles spéciales à observer si l’on porte la communion a plusieurs malades................................................................................. Chap. V. — De l'administration de l’Extrêmc-Onction....................... Art. Ier. — Matière, forme, ministre, et sujet deΓ Extrême-Onction. Art. il. — Objets a préparer....................... ,............................... 71 Art. ni. — Cérémonies à observer ...................................................... Chap. VI. — De la visite des malades et del’assistance des mourants. Art. Ier. — De la visite des malades .................................................. Art. n. — De l’assistance des * mourants............. ............................ Chap. VU. — De radministration du sacrement de mariage.............. Art. Ier. — Règles générales.................................................................... § 1. — De la célébration du mariage........................................... §2. — De la bénédiction nuptiale ............................................... § 3. — Du lieu et du temps de la célébration du mariage....... Art. n. — Objets à préparer................................................................. Art. iii. — Cérémonies à observer........................................ Art, iv. — De la Messe de mariage ................................................... § i. — Règles générales................................................................... §2. — Cérémonies à observer.......................................................... DEUXIÈME PARTIE. — Fonctions extrasacramentelles......... ... Première section. — Des expositions du Saint-Sacrement............... I5|i. % 56 62 64 65 66 ii. ib. 7S ib. 77 80 ib. ib. 84 86 87 ib· 9° ib· 9* 94 ib· C1IAP. Ier. — Notions et règles générales . . ............................................ tô. Art. Ier. — Des différentes espèces d’expositions.............................. ib· Art. il. — De la décoration de l’autel de l’exposition.................... 97 Art. ni. — Règles à garder pendant l’exposition......................... *01 Chap. II. — Cérémonies à observer pour le transport, l’exposition, la reposition, et la bénédiction du Saint-Sacrement............................... i°3 Art. Ier. — Transport du Saint-Sacrement d’un autel à un autre.. .. ib· § i. — Objets à préparer.................................................................. § 2. — Cérémonies à observer.......................................................... I0* Art. π. — De l’exposition du Saint-Sacrement................................. § 1. — Objets a préparer.................................................................. § 2. — Cérémonies spéciales aux Ministres.................................. IQ7 .Art. in, — De la reposition.................................................................... n° . § I. — Objets à preparer.................................... W § 2. — Cérémonies spéciales aux Ministres.................................. 1,1 Art. iv. — De la bénédiction avec l’ostensoir.................................. Art. v. — De la bénédiction avec le ciboire.................................... § i. — Objets a préparer.................................................................. I 21 ib. §2. — Cérémonies spéciales aux Ministres................................. Deuxième Section. — De Γ Office des morts et des funérailles......... Chap. Γ·γ, — De l’Office des morts ......................................................... *b· TABLE LES MATIERES 793 Art. rfRègles generales ......................................................... I24 \m il. — Objets à préparer...................................... 127 Art. tu — Cérémonies spéciales à observer .................... Chap. 11. — Des funérailles........................................................... 130 Art. rr. —’ Notions et règles générales................................................ § j. — Nature et obligation des funérailles.................................. ib. §2. — Du Prêtre qui a le droit de célébrer les funérailles.......... 131 § 3. — Des personnes convoquées aux funérailles...................... 134 § 4, — Du temps des funérailles.................................................. 135 §5, — Du lieu de l’inhumation...................................................... 137 Art. II. — Objets à préparer................................................................ 138 Art. hi. — Cérémonies aux funérailles des adultes........................... 139 § i. — Préparation à la cérémonie .............................................. ib. §2. — De la levée du corps........................................................... 141 § 3. — Station à l'église................................................................... 14.3 § 4. — De la conduite du corps au cimetière.......................... 145 § 5, — Cérémonie; à observer si l’on n’emporte pas immédiate­ ment le corps, ou si le Clergé ne l’accompagne pas.................. 148 Art. iv. — Cérémonies aux funérailles des enfants.................. 149 § i. — De la levée du corps......................................................... ib. §2. — Station à l’église.................................................................... 150 § 3, — De la conduite du corps au cimetière............................... 151 §4. — Cérémonies à observer si l'on n’emporte pas immédiate­ ment le corps, ou si le Clergé ne l'accompagne pas...................... 152 Troisième Section. — Des Bénédictions........................................... 153 Chai». Ier. — Des bénédictions en général............................................... ib. Art. Ier. — Notions générales................................................................. ib. Art. n. — Règles générales..................................................................... 155 Chap. II. — De quelques bénédictions en particulier.......................... 159 Art. Ier. — De la bénédiction des fonts baptismaux un autre jour que le Samedi Saint ou le Samedi de la Pentecôte..................... ib. Art. n. — De la bénédiction d’une femme après l’enfantement.. .. 161 Art. ni. — De la bénédiction Apostolique avec Indulgence plé­ nière ù l’article de la mort................................................................. 162 Art. iv. — De la bénédiction des ornements» linges, et vases sacrés. 167 Art. v. — De la bénédiction papale........................................ 168 Quatrième Section. — Des Processions ...................... Chap. Ier. — Notions et règles générales................................................. Chap. II. — De l’ordonnance des processions........................................ Art. Irt..— Objets à préparer.......................... Art. H. — Des rites à observer.................................... 171 ib. 174 ib. 175 Cinquième Section. — Du culte des saintes Reliques ........... 186 Chap. Ier. — Notions et règles générales.................................................. Ctiw. IL — Du privilège de célébrer la fête d’un Saint dont on possède une relique insigne................................................................................ Chap. III. — De l’exposition des reliques.............................................. Chap. IV. — Des reliques portées en procession.................................. ib. 188 189 1Q2 TAULE DES MATIÈRES 794 Chap. Chap. Art. Art. Chap. V. — De la bénédiction donnée avec les reliques................ •· Sixième Section. — De Quelques cérémonies particulières.......... *94 I* r. — De la Visite pastorale.......................................................... <6. Ier. — Objets à préparer................................................................ ib. n. — Cérémonies spéciales............................................................ *96 II. — De l’installation d’un Curé .............................................. 207 LIVRE CINQUIÈME DES OFFICES PARTICULIERS A CERTAINS JOURS DE L’ANNÉE PREMIÈRE PARTIE. — Das Offices particuliers à certains jours dans les églises majeures........................................................... . 211 Première Section. — Du Temps de Γ Avent ..................................... ib, Regies particulières au temps de ΓAvent........................... Règles concernant l’Office .................................................. Règles concernant la Messe................................................ Règles concernant les Messes et Offices chantés.............. De la vigile de Noël............................................................ 212 ib. 21s 217 219 Deuxième Section. — Depuis la fête de Noël jusqu'au Carême.. 221 ib. 222 223 224 Chap. Art. Art. Art. Chap. Ier. Ier. n. in. II. Ier. Ier. n. iii. II. — — — — — De la fête de Noël.............................................................. Objets à préparer.................................................................. Règles spéciales concernant l’Office et les Messes.......... Cérémonies spéciales aux Ministres.............................. ♦ · De l’octave de Noël et des jours suivants jusqu’à l’Épi­ 226 phanie..................... Chap. III. — De la fête de l’Épiphanie.................................................... 230 Chap. IV. — De l'octave de l’Épiphanie.................................................... 232 Chap. V. — Depuis l’octave de l’Epiphanie jusqu’à la fête de la Puri­ 234 fication . .................. 235 Chap. VI. — De la fête de la Purification de la Sainte Vierge.............. Art. Ier. — Objets à préparer .................................................................. 236 Art. π. — Cérémonies générales du Chœur......................................... 237 Art. ni. — Cérémonies spéciales aux Ministres................................. 238 ib. § i. — A la bénédiction des cierges................................................ § 2. — A la distribution des cierges..................................... .......... 24θ § 3. — A la procession .................................................................... 243 § 4. — A la Messe et à l’Office.................................................... 245 Chap. VII. — Du Temps de la Septuagesime....................................... 246 248 Troisième Section. — Du Temps du Carême....................... ib. Chap. Ier. — Du mercredi des Cendres................................................... ib. Art. 1er. — Objets à préparer................................................................. Art. il. — Ceremonies générales du Chœur......................................... 249 Chap. Art. Art. Art. Chap. — — — — — TABLE DES MATIÈRES Art. iil — Cérémonies spéciales aux Ministres.............. . .............. § 1. — A la bénédiction des cendres....................... ....................... §2, — A l'imposition des cendres ............................................... §3. — A la Messe....................................................................... Chap. II. — Règles particulières au Tempsdu Carême.... .............. Art. rr, — Règles spéciales à l’Office................................................ Art. h. — Règles concernant la Messe.............................................. Art. iil — Règles spéciales concernant lesMesses et Offices chantés. Chap. III. — Des fêtes de Saint Joseph et de l’Annonciation............. Chap. IV. — Du dimanche des Rameaux................................................ Art. 1er. — Objets à préparer................................................................. Art. h. — Cérémonies générales du Chœur.............. *....................... Art. jil — Cérémonies spéciales aux Ministres................................... § t. — A la bénédiction des rameaux............................................ § 2. — A la distribution des rameaux............................................ §3. — A la procession...................................................................... §4. — A la Messe............................................................................. Art. iv. — Règles particulières aux Messes basses de ce jour, du mardi, et du mercredi de la Semaine Sainte................................... Chap. V. — Règles particulières aux trois derniers jours de la Semaine Sainte....................................................................... Art. _ Qc p Office....................................................................... .Art. il — De la Messe et des cérémonies........................................... Chap. VI. — De l’Office des Ténèbres..................................................... Art. ivr. — Objets à préparer................................. Art. il — Cérémonies à observer...................♦......................... Chap. VII. — Le Jeudi Saint...................................... t............................ Art. Ier. — Objets à préparer................................................................. Art. h. — Cérémonies générales du Chœur................ ,.................... Art. iil — Cérémonies spéciales aux Ministres.................................. § i. — A la Messe..................... § 2. — A la procession ................................................................... §3. — Aux Vêpres et au transport du ciboire ......................- § 4. — Au dépouillement des autels............................................ Art. iv. — Du lavement des pieds ouMandatum................................. § 1. — Objets à préparer................................................................ § 2. — Cérémonies à observer...................................................... Chap. VIII. — Le Vendredi Saint.............................................................. Art. Ier. — Objets à préparer.............................................. Art. il — Cérémonies générales du Chœur.................................. Art. iil — Cérémonies spéciales aux Ministres.............. »................ § i. — A ΓAvant-Messe ................................................................. § 2. — A l’adoration de la Croix ................................................ §3. — A la procession au reposoir.......... ................................... § 4. — A la Messe des Présanctifiés............................................ § S. — Aux Vêpres........................................................................... Chap.’ IX. — Le Samedi Saint........................ Art. 1er. — Objets ù préparer........... .................................................... Art. IL — Cérémonies générales du Chœur...................................... Art. iil — Cérémonies spéciales aux Ministres................................ § i. — A la bénédiction du feu nouveau .................................. § 2. — A la procession avec le cierge à trois branches................ yçp P»gcK 250 250 232 254 255 ib. 257 258 239 261 ιό. 262 264 ib. 267 270 272 276 277 tf. 278 281 ib. 282 285 ib. 287 288 ιό. 291 295 296 297 ib. 299 302 ib. 304 307 ib. 3X1 315 3îS 322 ib. ib. 325 327 ib. 320 TABLE DES MATIERES <|b TABLE DES ΜΑΤΙ EK ES •K ** § i. — Règles générales 307 * |·«Ρ De la célébration de l’Office solennel.............................. 399 3. — Λ V Exsultet............................................................................... 33’ Art. n Des Messes ............................................................... 400 334 § 4. — Aux prophéties....................................................................... Règles générales.................................................................. ib. § 5. — A la bénédiction des fonts baptismaux.......................... J3^ De la Messe solennelle ou chantée.............................. .. 403 6. — Aux litanies........................................................................... g 34° Appendice. — De l’exposition des Quarantc-Hcurcs coïncidant avec la 342 Messe ct aux Vêpres .................................................. § 7. — A la Commémoraison des fidèles trépassés....................................................... 404 Art. iv. — Règles particulières aux Messes privées, aux Vêpres, ct Chap. XIII. .Des autres fêtes du mois de novembre 405 345 aux Complies......................................................................................... Chap. XIV. De l’anniversaire de la Dédicace............ 407 Chap. XV. — Des derniers dimanches après la Pentecôte 409 Quatrième Section. — Du Temps pascal............................................. 34^ Chap. I*c. — De la fête et de l’octave de Pâques................................. 34" Chap. II. — Règles particulières à l’Office et à la Messe depuis DEUXIÈME PARTIE. — Des Offices particuliers à certains jours l’octave de Pâques jusqu’à la fin du Temps pascal................................. 348 dans les petites églises paroissiales .... ........... .......... .. .. 410 Chap. III. — De la procession des grandes et des petites Litanies, et de ib. la Messe de la Station................................................................................... 35° Chap. Ier. — Règles générales concernant ces Fonctions Art. Ier. — Observations générales........................................... ............ ib· De la fête de la Purification de la Sainte Vierge Chap. IL Art. n. — Objets à préparer............................................... 353 ih. Objets à préparer........................................... Art. ivr Art. in. — Cérémonies générales du Chœur à la proccsssion. 354 Cérémonies à observer......................... '........... Art. h Art. îv. — Cérémonies spéciales aux Ministres à la procession.... w· ib. • A la bénédiction des cierges Art. v. — De la Messe de la Station................................. 357 A la distribution des cierges 415 § 2 Chap. IV. — De la fête et de l’octave de l’Ascensionet du vendredi A la procession .................... § 3 après l’octave ................................................................................................. 359 > A la Messe............................. § Chap. V. — Règles particulières aux fêtes des Saints pendant le Temps ih. Du mercredi des Cendres... Chap. III. pascal........................................................................................................... 360 ih. Objets à préparer.................. Art. Ier Chap. VI. — De la vigile de la Pentecôte........................................... 363 Cérémonies à observer........ . Art. n Art. Ier. — Objets à préparer.................................................................. 364 ib. • A la bénédiction des cendres Art. n. — Cérémonies spéciales à observer........................................ 36s A l’imposition des cendres .. § 2 Cha”. VII. — De la fête et de l’octave de la Pentecôte........................... 366 425 • A la Messe............................. § 3 ih. Du dimanche des Rameaux.. Chap. IV. Cinquième Section. — Depuis la fete de la Sainte Trinité jusqu'à , ib. Objets à préparer.................. Art. ier, Γ Avent........................................ ... .................................................... 673 Cérémonies à observer........ Art. n Chap. Ier. — De la fête de la Sainte Trinité............................................ ib. ib. la bénédiction des rameaux § 1 Chap. II. — De quelques fêtes dont l’Office peut être transféré après 430 la distribution des rameaux § 2 la Pentecôte................................................................................................. 368 431 A la procession ...................... 9 3 Chap. III. — De la fête du Saint-Sacrement............................................ 370 435 la Messe............................... § 4 Art. 1er. — Objets à préparer.................................................................. 371 436 Jeudi Saint ........................ C hap. V. Le Art. n. — Des Ministres parés............. 372 ib. — Objets à préparer.. .............. A rt . 1 er . Art. ni. — Cérémonies spéciales aux Ministres........................... 374 437 Art. il — Cérémonies à observer........ § i. — A la Messe................................... £6. ib. — A la Messe.............................. § 2. — A la procession ................................................................... 375 440 2 — A la procession .................... Chap. IV. — De l’octave du Saint-Sacrement........................................ 380 * 3 — Au transport du ciboire .... Chap, V. — De la fête et de l’octave du Sacré-Cœur de Jésus........... 382 — Au dépouillement des autels § Chap. VI. — De la fête et de l’octave de saint Jean-Baptiste............... 384 — Le Vendredi Saint................ Chap. VIL — De la fête et de l'octave des saints Apôtres Pierreet Paul. 386 ih. Art. Ier — Objets à préparer.................. Chap. VIII. — · De quelques autres fêtes du mois de juin ct des fêtes du 446 Art. 11 — Cérémonies à observer........ mois de juillet......................................................... 387 ib — A l’Avant-Messe.................... Chap. IX. — De la fête et de l’octave de l’Assomption de la Sainte * Aux monitions et oraisons., Vierge, ct des autres fêtes du mois d’août................................................ 389 2 ih. Chap. X. — Des Quatre-Temps et des fêtes du mois de septembre. 39J 3 — A l’adoration de la Croix .. 453 — A la procession au reposoir. Chap. XL — Des fêtes du mois d’octobre............................................ 393 ’ ii I i Chap. XII. — De la Commémoraison des fidèles trépassés................ 397 r § 5 __ A la Messe des Présanctifiés 459 Art. 1er. — De l’Office............................................................................. 4»·« Chap. VII. — Le Samedi Saint.................... 798 TABLE DES MATIERES Piigr». Art. ter, — Objets à préparer.............................................. 459 Art. h. — Cérémonies à observer.................................... 461 A la bénédiction du feu nouveau................... ib. § 2 A la procession avec le cierge à trois branches 464 3. — A V Exsultet 465 prophéties................... 4. — Aux 467 5. — A la bénédiction des fonts ib. 6. — Aux litanies......................... 470 7. — A la Messe et aux Vêpres 8. — Au transport du ciboire..................................................... 473 Chap. VIH. — De la procession des grandes et des petites Litanies et de la Messe des Rogations............................................................................. Chap. IX. — De la vigile de la Pentecôte............................................... 475 Art. Ier. — Objets à préparer.................................................................. ib. Art. il — Cérémonies à observer........................................................ 476 Chap. X. — De la fête du Saint-Sacrement................................................ 477 Art. Ier Objets à préparer............................... ib. Art. n. — Cérémonies à observer 478 LIVRE SIXIÈME FONCTIONS SPÉCIALES A CHACUN DES MINISTRES PREMIÈRE PARTIE. — Fonctions spéciales à chacun des Ministres inferieurs .............................................. ..... 481 Chap. Ier. — Office du Thuriféraire 482 Art. lor Observations et règles générales..................................... ib. Art. Fonctions du Thuriféraire à la Messe solennelle.......... 4S4 II Art. iii Fonctions du Thuriféraire à Γ Aspersion de Peau 488 bénite. Art. îv. — Fonctions du Thuriféraire à la Messe devant le Saint489 Sacrement exposé................................................................................... Art. v. — Fonctions du Thuriféraire à la Messe de Requiem et à ib. l’Absoute................................................................................................. Art. vl — Fonctions du Thuriféraire à la Messe chantée avec les 491 encensements........................................................................................... Art. vil — Fonctions du Thuriféraire aux Vêpres solennelles......... 493 Art. vin. — Fonctions du Thuriféraire à l’exposition et à la repo­ 496 sition du Saint-Sacrement..................................................................... IX. — Fonctions du Thuriféraire aux processions.................. 407 Art. ib. X. — Fonctions du Thuriféraire aux funérailles....................... Art. Art. XL — Fonctions du Thuriféraire le jour de la fête de la Purification et le mercredi des Cendres........................................................ 498 Art. xil — Fonctions du Thuriféraire le dimanche des Rameaux. 499 500 Fonctions des Thuriféraires le Jeudi Saint....................... Art. xiu Fonctions des Thuriféraires le Vendredi Saint............SOI Art. xiv 502 Fonctions du Thuriféraire le Samedi Saint.................. Art XV Art. xvl — Fonctions des Thuriféraires le jour de la fête du SaintSacrement 504 i TABLE DES MATIERES 799 Chap. Π. — Office des Acolytes..................................................... ib. Art. Ier. — Observations et règles générales........ ............. ib. Art. n. — Fonctions des Acolytes à la Messe solennelle 507 ni — Fonctions des Acolytes à ΓAspersion de Peau bénite. 513 Art. IV — Fonctions des Acolytes à la Messe solennelle devant Art. le Saint-Sacrement exposé................................................................. ,.. Art. v. — Fonctions des Acolytes à la Messe solennelle de Requiem et à l’Absoute........................................................................... ib. Art. vi. — Fonctions des Acolytes à la Messe chantée sans encen­ sements ................................................................. ................................ 516 Art. vu. — Fonctions des Acolytes à la Messe chantée avec les encensements........................................... ................... 521 Art. vin. — Fonctions des Acolytes à la Messe chantée devant le Saint-Sacrement exposé................................................................... 522 IX Art. Fonctions des Acolytes à la Messe de Requiem chantée. ib. Art. Fonctions des Acolytes aux Vêpres solennelles.......... 523 Art. Xi. — Fonctions des Acolytes aux Vêpres solennelles devant le Saint-Sacrement exposé Art. Xiî. — Fonctions des Acolytes aux processions ib. I Art. XIII Fonctions des Acolytes aux funérailles 527 Art. XIV. — Fonctions des Acolytes le jour de la fete de la Pun· fication ib. xv — Fonctions des Acolytes le mercredi des Cendres... Art. 528 Art. xvi — Fonctions des Acolytes le dimanche des Rameaux, 529 Art. XVII — Fonctions des Acolytes 530 de Jeudi Saint...................... Art. xynt. — Fonctions des Acolytes le Vendredi Saint.................. 531 § 1. — A Γ Avant-Messe................................................................. ib. §2. ---- A l’adoration de la Croix et à la procession................ 533 i § 3- — A la Messe des Présanctifiés............................................ 534 Art. XIX. - - Fonctions des Acolytes le Samedi-Saint................. 535 Art. XX. - - Fonctions des Acolytes la veille de la Pentecôte .. .. 5jS Art. XXL - - Fonctions des Acolytes à la fête du Saint-Sacrement. 539 ib. Art. XXII. - - Fonctions des Acolytes aux Vêpres de la Toussaint. Char. III. — Office des Porte-flambeaux................................................. 540 Chap. IV. — Office du Cérémoniaire..................................................... .. 54I Art. 1er. — Notions et règles générales.............................................. ib. Art. II. — Fonctions du Cérémoniaire à la Messe solennelle .. .. 545 Art. ni. — Fonctions du Cérémoniaire à Γ Aspersion de Peau bénite. 554 Art. IV. — Fonctions du Cérémoniaire à la Messe en présence du Saint-Sacrement exposé........................................................................... 555 Art. v. — Fonctions du Cérémoniaire a la Messe pour l’exposi­ ib tion du Saint-Sacrement..................................... . ......................... Art. vi. — Fonctions du Cérémoniaire à la Messe de Requiem et à l’Absoute........................................................................................... 556 Art. vu. — Fonctions du Cérémoniaire à la Messe solennelle avec Prêtre assistant................................................................................... 558 Art. vin. — Fonctions du Cérémoniaire à la Messe chantée avec les encensements.................................. ...................................................... ib. Art. ix. — Fonctions du Cérémoniaire aux Vêpres solennelles... 562 § 1. — Office du Cérémoniaire aux Vêpres solennelles sans ib. Chapiers................................................................................ F .· t 8θθ TABLE DES MATIERES §2. — Office du Cérémoniaire aux Vêpres solennelles avec Chapicrs.......................... ................................................................. Art. x. — Fonctions du Cérémoniaire aux Vêpres devant le Saint-Sacrement exposé............................................................................. ART. XI. — Fonctions du Cérémoniaire aux Vêpres des morts le Ier novembre ......................................................... *.............................. Art. XII. — Fonctions du Cérémoniaire aux Matines et aux Laudes solennelles.............................................................................................. Art. XIII. — Fonctions du Cérémoniaire aux Mutines et aux Laudes des morts................................................................................................. Art. xiv. — Fonctions du Cérémoniaire à l’exposition et à la repo­ sition du Saint-Sacrement......................................................................... Art. xv. — Fonctions du Cérémoniaire aux processions ............. Art. xvî . — Fonctions du Cérémoniaire aux funérailles............... Art. XVII. — Fonctions du Cérémoniaire le jour de la Purification. Art. xviii. — Fonctions du Cérémoniaire le mercredi des Cendres. Art. xix. — Fonctions du Cérémoniaire le dimanche des Rameaux. Art. xx. — Fonctions du Cérémoniaire à l’Office des Ténèbres. Art. xxi. — Fonctions du Cérémoniaire le Jeudi Saint................. § i. — A la Messe et à la procession................................ ♦............ §2. — Au dépouillement des autels................................................ § 3· — Au lavement des pieds........................................................ Art. XXII. — Fonctions du Cérémoniaire le Vendredi Saint............... § i. — A Γ Avant-Messe ................................................................. § 2. — A l’adoration de la Croix ................................................ § 3. — A la procession au reposoir.............................................. § 4. — A la Messe des Présanctifiés............................................. Art. xxiii. — Fonctions du Cérémoniaire le Samedi Saint.............. Art. xxiv — Fonctions du Cérémoniaire â la fête du Saint-Sacre­ ment .............................. Chap. V. — Office des Chantres................................ Art. Ier. — Fonctions des Chantres à la Messe......................... 590 Art. n. — Fonctions des Chantres à la Messe de Requiem et à l’Absoute....................................................... ,........................................... Art. ni. — Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles........... § I. — Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles sans Chapiers .................. ........................................ ........................................ § 2. — Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles avec deux Chapicrs................................ § 3· — Fonctions des Chantres aux Vêpres solennelles avec plus de deux Chapicrs............................................................................. Art. iv. — Fonctions des Chantres aux Vêpres des Morts........... Art. v. — Fonctions des Chantres aux Matines et aux Laudes solennelles................................................................................................... Art. vi. — Fonctions des Chantres aux Matines et aux Laudes des morts..................................................................................................... Art. vu. — Fonctions des Chantres aux processions...................... Art. vin. — Fonctions des Chantres aux funérailles des adultes. Art. ix. — Fonctions des Chantres aux funérailles des enfants. .Art. x. — Fonctions des Chantres le jour de la fête de la Purifi­ cation 565 568 569 ib. 570 571 572 ib. 573 $74 575 577 578 ib. 580 581 582 ib. 583 584 585 ib. 589 ib. 592 593 ib. 596 597 ib. 598 600 ib. ib. 602 ib. 8οι FABLE DES MATIERES Fonctions des Chantres le mercredi des Cendres . 603 Fonctions des Chantres le dimanche des Rameaux 604 Fonctions des Chantres à l’Office des Ténèbres .. 605 Fonctions des Chantres le Jeudi Saint....................ib. . Fonctions des Chantres le Vendredi Saint.............. XV 6c6 XVI Fonctions des Chantres le Samedi Saint.................. 607 608 XVII Fonctions des Chantres le jour de la Fête-Dieu ... Office des Chapiers 609 VI. Ier. — Fonctions des Chapiers aux Vêpres solennelles quand ils sont seulement deux..................................................................... ib. Art. II. — Fonctions des Chapiers aux Vêpres solennelles quand ils sont quatre ou six ............................................................................ Art. ni. — Fonctions des Chapiers aux Vêpres solennelles célébrées devant le Saint-Sacrement exposé ou immédiatement suivies de la 616 Bénédiction..................................................................... «.................... Art. Art. Art. Art. Art. Art. Art. Chap. Art. XI. XII. xhi. xiv. — — — — DEUXIÈME PARTIE. — Fonctions spéciales à chacun des Ministres sacrés. 618 i f ib. Chap. Ier. — Office du Sous-Diacre ib. Observations et règles générale * ...................................... Art. Fonctions du Sous-Diacre à la Messe solennelle............620 Art. Il Art. HT. — Fonctions du Sous-Diacre à l’Aspersion de l’eau bénite. 633 Art. iv. — Fonctions de Sous-Diacre à la Messe devant le SaintSacrement exposé................................................................................... 634 Art. v. — Fonctions du Sous-Diacre a la Messe de Requiem et à Γ Absoute.................................................................................................... 636 ib. § i. — Fonctions du Sous-Diacre à la Messe de Requiem.... §2. — Fonctions du Sous-Diacre à l’Absoute............................ 638 Art. vi. — Fonctions du Sous-Diacre à la Messe avec Prêtre assis­ tant ............................................................................................................ 639 Art. vu. — Fonctions du Sous-Diacre à l’exposition et à la reposi­ 640 tion du Saint-Sacrement................................................................... Art. vin. — Fonctions du Sous-Diacre le jour de la fête de la Puri­ fication ................................................................................................... 641 Art. IX — Fonctions du Sous-Diacre le mercredi des Cendres. 643 dimanche des Rameaux Art. — Fonctions du Sous-Diacre 644 Jeudi-Saint................ 647 Art. XI — Fonctions du Sous-Diacre le Art. XII — Fonctions du Sous-Diacre le Vendredi Saint.......... 650 ib. Γ Avant-Messe ..................................... .......................... 2. l’adoration de la Croix ................................................ 651 la procession ...................... ·.......................................... 652 3. A la Messe des Présanctifiés............................................ 653 Fonctions du Sous-Diacre le Samedi Saint.................... 654 Art. xhi Fonctions du Sous-Diacre la vigile de la Pentecôte. .. Art. xiv. 657 Fonctions du Sous-Diacre le jour de la fête du Saint Art. xv. ib. Saci ement 658 Chap. Π. — Office du Diacre.............................................................. ib. Art. jer . — Observations et règles générales...................................... 661 Art. II.. — Fonctions du Diacre à la Messe solennelle............ Art. III.. — Fonctions du Diacre à l’Aspersion de l’eau bénite.. 674 CÉRÉMONIAL. — T. H. Si 8()2 TABLE DES MATIERES P.1RC* Art. iv. — Fonctions du Diacre à la Messe devant le Saint-Sacre­ 675 ment exposé................................................................................... »... Art. V. — Fonctions du Diacre à la Messe de Requiem et à ΓAb­ 678 soute ......... ........................................ *................................... ib. r. — Fonctions du Diacre à la Messe de Requiem................... 2. — Fonctions du Diacre à l’Absoute..................................... 679 Art. vi. — Fonctions du Diacre à la Messe avec Prêtre assistant. 681 Art. vu. — Fonctions du Diacre à l’exposition et à la reposition 682 du Saint-Sacrement Art. Vin. — Fonctions du Diacre le jour de la fête de la Purification 684 mercredi des Cendres...........686 Art. ix. — Fonctions du Diacre le Fonctions du Diacre le dimanche des Rameaux........ 688 Art. Fonctions du Diacre le Jeudi Saint .......... .................. 691 Art. xi 695 le Vendredi Saint..................... Art. Xii. — Fonctions du Diacre ib. Γ Avant-Messe .................................................... 696 2. — A l’adoration de la Croix...................................... 697 3. — A la procession........................................................ 69S la Messe des Présanctifiés............................... 700 Fonctions du Diacre le Samedi Saint............ Art. XIII 703 Art. XIV. Fonctions du Diacre la vigile de la Pentecôte Art. xv. — Fonctions du Diacre le jour de la fête du Saint-Sacre704 ment............................................. 705 Chap. III. — Office du Célébrant ib. Art. Ier, — Observations et règles générales..................................... 707 n. — Fonctions du Art. Célébrant à la Messe solennelle............ Art. ni. — Fonctions du Célébrant à l’Aspersion de l’eau bénite. Art. iv. — Fonctions du Célébrant à la Messe solennelle devant le Saint-Sacrement exposé Art. v. — Fonctions du Célébrant à la Messe solennelle de 716 Requiem et à l’Absoute........................................................................... Art. vi. — Fonctions du Célébrant à la Messe chantée sans les 718 encensements........................................................................................ .. Art. vu. — Fonctions du Célébrant à la Messe chantée avec les encensements.......................................................................................... 7^ Art. vin. — Fonctions de l’Officiant aux Vêpres solennelles........ Art. ix. — Fonctions de l’Officiant aux Vêpres solennelles devant 725 Saint-Sacrement exposé..................... le Art. x. — Fonctions de l’Officiant aux Vêpres solennelles des morts....................................................................................... ,................ 736 Art. xi. — Fonctions de l’Officiant aux Matines et aux Laudes 727 solennelles.............................................................................................. Art. xn. — Fonctions de l’Officiant aux Matines et aux Laudes 72S pour les morts.......... ............................................................................ Art. xni. — Fonctions de l’Officiant à l’exposition, à la reposition, 729 et a la bénédiction du Saint-Sacrement.......................................... ib· § i. — A l’exposition..................... 731 §2. — A la reposition..................... Art. xiv. — Fonctions du Célébrant le jour de la fête de la Puri­ fication .................................................................................................... Art. xv. — Fonctions du Célébrant le mercredi des Cendres........ 73* Art, Xvi. — Fonctions du Célébrant le dimanche des Rameaux .. 736 TABLE KES MATIÈRES So3 Γ*3|ΡΡ· > Art. XVîe— Fonctions du Célébrant le Jeudi Saint.......................... Art.XVHi.— Fonctions du Célébrant le Vendredi Saint.................... § i. — A Γ Avant-Messe ........................................ § 2. — A l’adoration de la Croix ................................................ . § 3. — A la procession .................................................................. ♦ §4. — A la Messe des Présanctifiés.......................... ................. Art. XIX. — Fonctions du Célébrant le Samedi Saint...................... .Art. xx. — Fonctions du Célébrant la vigile de la Pentecôte.......... Art. xxi. — Fonctions du Célébrant le jour de la fête du SaintSacrement ................................................. ,.............................................. Appendice. — Manière de chanter les oraisons, l’cpitrc, l’évangile, et le Confiteor....................................................................... Chap. Γγ. — Chant des oraisons............................................................ Chap. II. — Chant de l’épître ............................ Chap. III. — Chant de l’évangile ........................................................... Chap. IV. — Chant du Confiteor.................................................................. Schéma indiquant la date approximative des Décrets S. R. C. cités dans les deux volumes..... , ............................................ ... Table analytique..................... Corrigenda et addenda. .... t .......... . .... Imprime en Traner nPOüRAPIIII HRMIX-IHBOT ET C‘\ — PaHIS. — 19#· . 738 741 ib. 74a 744 ib. 746 749 750 7S2 ib. 7S9 *6* 164 766 767 790