EUSÉBE DE CÉSARÉE HISTOIRE ECCLÉSIASTIQUE h'Ili IL OBSTAT : Divione, die 2a junii 1951. Ch. BATTAULT IMPRIMATUR : Divione, die 5* junii 1951 L. VERPEAUX, vio, gen. Ce volume est publié avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique. I SOURCES CHRÉTIENNES Collection dirigée par H. de Lubac, S. J., et ./. Daniclou, S. J. Secrétariat de direction : C. Mondésert, S. J. EUSÈBE DE CÉSARÉE HISTOIRE ECCLÉSIASTIQUE LIVRES I-IV TEXTE GREC TRADUCTION ET ANNOTATION PAR Gustave BARDY PARIS LES ÉDITIONS DU CERF 29, boulevard de la Tour-Maubourc, 29 1952 12Se AUG21’58 2>R (s> o AVANT-PROPOS Le texte et la traduction do 17/isioirc Ecclésiastique d’Eusèbe volume renfermera l'introduction et les tables. Personne ne sera surpris do l’importance de cet ouvrage. Comme l’a écrit Mgr Duchesne, « si Eusèbe n’avait pas, avec une diligence sur les trois premiers siècles de l’Église se réduiraient à bien peu de chose. Grâce à lui, nous nous trouvons on mesure. rature, maïs au moins de pouvoir l'apprécier sur de notables débris 1 ». Le texte que nous reproduisons loi est, à peu de choses près, celui qui a été établi par E. Schwartz pour la collec­ tion des Griechische Christliche Schriftsleller dsr ersten drei Jahrhunderten, Leipzig, 1903. Ce texte est, à bon droit, devenu classique ·. Les changements que pourront y apporter ri AVANT-PROPOS les éditeurs de l'avenir ne porteront que sur des deuils, et il nous semble que les travailleurs d'aujourd'hui sont sollicités par des tâches plus urgentes que la perpétuelle remise sur le métier de textes fort bien publiés déjà par leurs devanciers. La traduction que nous donnons est entièrement nouvelle, mais il va sans dire que nous avons toujours eu sous les yeux la plus récente traduction française, celle de E. Grapin, l’étude historique du christianisme s, Paris, 1905 et suiv. travailleur : < La traduction est aussi littérale que possible. Quelques lecteurs la trouveront lourde et embarrassée; mais nous no pouvions donner au style d'Eusêbo les qualités qui lui manquent le plus ». Π y a longtemps déjà que, comme saint Jérôme, nous nous sommes interrogé sur la grave ques­ tion De optimo genere interpretandi; et comme, jusqu’à présent du moins, nous nous sommes toujours trouvé en présence de textes qui valaient par leurs idées plus que par leur forme littéraire, nous n'avons jamais hésité à proposer aux lecteurs des traductions littérales, dût l’élégance en souffrir. Eusèbe est d’ailleurs un auteur difficile. Il écrit mal. il fait de longues phrases embrouillées à plaisir et dans lesquelles il lui arrive de se perdre. Nous aurions mauvaise grâce de reprocher à M. Grapin un certain nombre d’erreurs, de faux sens ou même de contre-sens : il est impossible de les éviter complètement et nous sommes assuré qu’on pourra nous reprocher aussi bien des faiblesses. D’avance nous remercions très cordialement les critiques qui voudront prendre la peiné de nous corriger; nous ferons de notre mieux pour profiter de leurs remarques et pour en faire profiter nos lecteurs uns wo*tiflealion su «a·. Beaucoup d «utres auraient pu tire signalées. Π doit tua entendu, une lois pour toutes, que l'apparat enuqua de Scaoaara reste indispensable et que nous n'avons pas eu liatenuon do la relates. AVANT-PROPOS vu chapitres et des litres auxquels elle correspond. Mais le sys­ tème de références généralement adopté ne correspond pas erits. U arrive donc quelquefois que les références du texte appeler traditionnelles. Les différences sont assez peu nom- vénient notable. Il suffit d'avertir le lecteur de leur existence et de lui en expliquer la raison. table des chapitres figure en tête de chaque livre; mais, dans le texte, chaque chapitre est seulement précédé d'un titre en tête de chaque chapitre dans la traduction française. Une annotation complète et détaillée de VUistoire eceU- et notre but n'était pas de commenter, mais de présenter un texte destiné à être lu et étudié. Il fallait cependant un certain coup d’auteurs; il se cite davantage lui-même et à tout insquestion. Puis, quelques indications bibliographiques. Tant solution ou du moins l’étude : on ne demandera pas à ces bibliographie; elles visent à orienter, rien de plus. Puis encore, des renseignements chronologiques : nous attachons beaucoup d'importance aux dates qui, généralement, laissaient les VII! AVANT-PROPOS avons du moins essayé de donner des points de repère assez nombreux pour être utilisables. Et finalement quelques remarques de critique historique : les uns les trouveront inutiles, les autres trop peu nombreuses. Nous les livrons telles quelles aux lecteurs, sans essayer de les justifier autre­ ment. Notre traduction a été très soigneusement revue par M. Ihar Chevtchenko et par le R. P. Fr. Halkin, S. J. Nous ne saurions assez dire combien nous sommes redevable à cette révision et il nous est très agréable de témoigner publiquement notre gratitude à nos bienveillants censeurs. Notre reconnaissance s’adresse également au R. P. Mondésert qui a bien voulu s’occuper de maints détails d’ordre matériel et qui, de plus, nous a communiqué bien des re­ marques utiles. Comment enfin dire un suffisant merci aux Éditions du Cerf, qui, malgré les difficultés actuelles, n’ont pas hésité à faire imprimer notre travail ? SIGLES DES .MANUSCRITS Λ Paris, Bibliothèque Nationale 1430. T Florence, Laurcntiana 70, 7. E Florence, Laurcntiana 70, 20. R Moscou, Bibliothèque du Saint-Synode 50. B Paris, Bibliothèque Nationale 1431. D Paris, Bibliothèque Nationale 1433. M Venise, Marciana 338. Mss Manuscrits grecs. e Correcteur ancien. r Correcteur récent. m En marge. !os Josèphe. TRADUCTIONS L S Rufin. Syriaque. 1 ΕΥΣΕΒΙΟΥ ΕΚΚΛΗΣΙΑΣΤΙΚΗΣ ΙΣΤΟΡΙΑΣ EUSÊBE HISTOIRE ECCLÉSIASTIQUE LIVRE PREMIER tiastùjut -* II. Résumé sommaire au sujet do la préexistence et do la divinité de Notre Sauveur et Seigneur, le Christ III. Le nom de Jésus et celui de Christ ont été autrefois ni nouvelle ni étrangère. VI. En son temps, conformément aux prophéties, ont fait défaut les chefs du peuple juif pris jusqu’alors dans la succession ancestrale et Hérode est le pre­ mier étranger qui règne sur eux. mort te clnltia. IX. Les temps de Pilate. X. Les grands prêtres des Juifs sous lesquels le Christ enseigna sa doctrine. Xi. Les témoignages sur Jean-Baptiste et sur le Christ XII. Les disciples do notre Sauveur. XIII. Récit sur le roi des Édesséniens. ΕΤΣΕΒΙΟΪ [1] Les successions des saints apôtres, ainsi que les temps παριχίαις ήγήοαντό τε καί πρεοτησχν, όσοι excellemment présidé à la conduite des plus illustres diocèses; ceux qui, dans chaque génération, ont été par la parole ou extrémités de I erreur par le charme de la nouveauté, se οΰ σωτήρς ήμών επιβουλής1 τδ παν 'Ιουδαίο καιρύς τδν οι' αίματος χαΐ βασάνων ύπίρ χύτου διεήήλθί άγΰνα, τά τ’ έϊϊΐ τούτοις χαΐ χαβ’ ήιιάς χυτούς μαρτύρια χα ypa^fy παραδοϋναι ηρήρήμένος, ούδ’ άλλοθεν ή άπό ιτρώτ 1. ήμών ίνεκεν δπιβουλής USL. mensongère1 et qui, tels des loups ravisseurs·, ont cruelle­ ment ravagé le troupeau du Christ; [2] en outre les malheurs arrivés à toute la nation des Juifs aussitôt après le complot contre notre Sauveur; la nature, la qualité, les temps des témoignages rendus de nos jours et la bienveillance miséri­ cordieuse de notre Sauveur sur nous tous : voilà ce que j'ai entrepris de livrer à l’écriture’. Je ne commencerai pas et Seigneur Jésus, le Christ de Dieu. ETSEBIOT [8] Χριστόν τον Οεοϋ οίκονομίας. άλλά μοι συγγνώμην (3] Mais le sujet demande pour moi l’indulgence des gens bienveillants et je confesse qu’il est au-dessus de mes messe. Je suis en effet le premier à tenter, cet ouvrage, à m'avancer pour ainsi dire sur un chemin désert et inviolé 5 : à Dieu donc je demande d’être mon guide et à la force du Seigneur de m’assister; quant aux hommes qui ont suivi avant moi la même route, il ne me sera pas possible d’en trouver les simples traces; je découvrirai seulement les [4] άπλανώη καί άζινδύνως εύΟύνειν. δσα. τοΐνυν είς τήν zpwu ρώδην μνημονευθέντων, άναλεξάμενοι καί ώς δν έκ λογικό; σωματοποίησα!, άγαπώντες, si καί μή απάντων, των δ’ οδν μάλιστι [5] άνασωσαίμεΟα. άναγκαίδτατα δέ μοι πονεϊσθαι τήν ύπόθεσι nous ont laissé des récits partiels des temps qu'ils ont tra­ versés : leurs paroles seront comme des flambeaux qu'on élève en avant, comme les cris des veilleurs qui, du haut d’une tour, appellent de loin; ils indiqueront où il faut passer pour diriger sans erreur et sans danger la marche du récit. [4] Par suite, tout ce que j'estimerai profitable au but indiqué, je le choisirai parmi les choses qu'ils rapportent çà et là; comme en des prairies spirituelles, je cueillerai les passages utiles des écrivains anciens; et j'essaierai d'en faire un corps dans un récit historique. Je serais heureux de notre Sauveur, du moins des plus illustres d'entre eux dans les Églises qui sont encore aujourd'hui vivantes dans les réalisation de ce projet, car jusqu'à présent, personne des ETSEBIOY fiuv διίγνων ntpi τούτο τξς γ;«φί! οκοοδή’ «««ope»» Λ μέρος- ίλπίζ» S' Soi καί ώριλιαωτάτη τοίς φιλότιμος «pi (6] τδ χρηστομαβδς τής Ιστορίας ίχοοσιν άναφανήσ»™. ήδη μέ οδν τούτων χ«1 πρύτορον έν οίς βκτοπωσάμην χροναιοΤς κανύαιν ίπιτομήν καττατησίμη», πληρτστίτην δ’ ούν δμοις «ύτβν ίπΐ τοΒ παρόντος ώρμήΟην τήν άφήγηαιν ποςήσασΟα*. HIST. F.CCI... I. I. 6-8, ll. l'histoire. (6) Déjà du reste, dans les Canons des temps4 quo j'ai composés, j'ai naguère donné un résumé des événements dont je ino dispose aujourd'hui à faire le récit très complot. (7) Et, comme je l'ai dit, mon exposé commencera par l'économie et la théologie du Christf, qui dépassent en puissance et on force la raison humaine. [8] En effet, qui­ conque veut confier à l'écriture le récit de l’histoire ccclé- nolro nom, et cotte économie est plus divine qu'il ne sembla è beaucoup. II [1] La nature du Christ est double : l’une ressemble à la tôle du corps1 et par elle il est reconnu Dieu; l'autre est comparable aux pier pour notre salut. L'oxposition de oo qui va suivre sera désormais parfaite, si nous faisons le récit do toute son histoire en commoneant par les choses ΕΤΣΕΒΙΟΤ οαίμεΟα’ ταύτη ίί χαί της Χριστιανών αρχαιότητας to παλαιόν καί ού τρίτερον φανεϊσαν, ύπολαμβάνουσιν άναδειχΟήαεται. γενητών Απάντων κύριον καί θεόν καί βασιλέα το κύρος όμοϋ καί τό κράτος «ύτβ Οείτςτι καί βννάμςι καί τιμή παρά τού λίγος, χαΐ 4 λίγος ήν 1. πρώτον^χα^μίνον A^xîtov^TEBBMS. 4. παϊία γνήοων καί ι λίγον ίνυπίστατον καί μόνον Α·. IB a HIST. ECCL-, I. ii, 2-3 HIST. ECCL., I. II. 4-8 la création cl l'ornementation de l'univers : le créateur et démiurge de l'univers a accordé au Christ et à nul autre qu'à l'homme : · Dieu dit, écrit-il, Faisons l'homme à notre image et ressemblance13, s [5] Un autre prophète garantit cette 11 introduit le Père et créateur comme un chef suprême qui |6] Le Verbe, tous ceux que, depuis la première création lui ont rendu un hommage qui convenait à un enfant de été vu, comme gneur; il confesse ne pas ignorer qui il est, en disant en propres termes : « Seigneur, toi qui juges toute la terre, ne ΰπ&ρχοντα ΐαοχλεη Β ώσαν HIST. ECCL., I, 11, 9-11 sible d’admettre que la substance innée el immuable du Dieu yeux des spectateurs par l'apparence d’une créature, ou encore que 1 Ecriture imagine mensongèrement de tels récits, le Dieu et Seigneur qui juge toute la terre et fait le l'appeler autrement, s'il n’est pas permis de dire qu'il est la au monde ? De ec Verbe il est dit aussi dans les Psaumes : a II a envoyé son Verbe et les a guéris et les a délivrés do leur le second Seigneur après le Père, en disant : < Le Seigneur fait pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe, du soufre et du feu de la part du Seigneur *». » Ce Verbe encore, qui apparut l'appelle Dieu, lorsqu'il dit à Jacob : a On no t'appellera plus de ton nom Jacob, mais ton nom sera Israël, car lu as com­ battu avec Dieu w. » Alors aussi « Jacob appela cet endroit [10] Que les théophanies ainsi décrites se rapportent à de le supposer, car lorsqu’un de ces derniers apparaît aux hommes, l'Écrilure no le cache pas; elle ne les appelle par leur nom ni Dieu ni Seigneur, mais anges, comme il est [11] Ce Verbe, le successeur de Moise, Josue I appelle l’archislratège de l'armée du Seigneur en tant que chef des anges et des archanges célestes el des puissances supérieures la Sagesse du PèreM, et comme celui à qui a été confiée HIST. ECCL.. I, u, IMS Seigneur et maintenant je suis là. Et Josué tomba le visage s’agit pan d’un autre que de celui qui a parlé à Moïse, car Et il dit : N'approche pas ici. Délie la sandale de tes pieds. Verbe de Dieu cl Sagesse, en outre des preuves exposées plus découvre très clairement ce qui la concerne par la bouche l-e Seigneur m toutes le» collines, il m'a engendrée. Quand il préparait le HIST. ECCL-, I, η, 16-20 ΕΥΣΕΒΙΟΥ αΰτψ, καί ώς άσφαλεϊς έτίΟει πηγές τής ύπ* ούρανόν, ήμην σύν αΰτώ άρμόζουσα. ίγω ήμην ή προσέχαιρεν καθ’ {μέραν, εύφραινέμην δέ ένώπιον αύτοϋ έν παντί καιρφ. δτε εύφραίνετο [16] τήν οίκουμένην συντελέσας η. δτι μάν οδν προήν κα'ι τισίν. [17] Τί δή οδν ούχ! καΟάι tenant ? Il me reste à le dire : les hommes d'autrefois n'étaient [18] καί πανάρετον διδασκαλίαν ό πάλαι των άνΟρώπων βίος. εύβύς θνητόν καί έπίκηρον βίον κατα-έπτωκεν καί τήν έπάρατον ταυτηνί γήν τής πάλαι ένθεου τρυφής άντικατηλλάξατο, οΐ τε τείαν, οΰ' τέχνας. ούκ έπιστήμας έπΐ νοϋν ίβάλλοντο, νόμων tomba dans cotte existence mortelle et périssable et reçut en échangé des délices divines d'autrefois, celle terre mau­ dite. Quant à ses descendants, ils remplirent toute notre terre, et sauf un ou deux se montrèrent beaucoup plus méchants que lui, s’adonnant à dos mœurs bestiales cl ù τά τα λογικά καί ήμερα τής ανθρώπων ψυχής σπέρματα αύτο- τε καί τάς παρά τοΐς πασιν βοωμένας γιγαντομαχίας έπιτολμάν, genre et de douceur que possède Pâme humaine, ils les cor­ rompaient par l’excès d’une méchanceté librement voulue; ils so livraient tout entiers eux-mêmes ù toutes sortes d’œuvres le ciel : la folio d'un esprit insensé les poussait mémo à com­ battre Celui qui est au-dessus de tout. (20J Sur ces hommes BTSEBIOT HIST. ECCL., I, il, 21-28 choses envoya des déluges d'eaux, des torrents de feu comme guerres, des jets de foudre : 11 retenait pour des chfitiments était répandue sur tous ou ft pou près, semblable à une ternée et sa première créature80, le Verbe préexistant lui- salvatrice de Dieu, à un ou deux des anciens amis do Dieu : gion eurent été jetées par aux dans la foule dos hommes et I lébreux se fut ralliée 4 la religion. Dieu donna à cette der­ nière, par l’intermédiaire du prophète Moïse, comme à des nations do la circoncision et d autres observances intelli- peuples eurent leurs pensées adoucies par des législateurs et des philosophes; ils changèrent en douceur leurs cou- connaissance du Père88 Alors de nouveau, le maître des vertus, l’auxiliaire du Père dans tous les biens, le Verbe 11. iptTÜ» TRBBMLS άρρήτ»» Λ. HIST. F.CCL., I, il, 24-26 12 divin et céleste de Dieu, se manifesta lui-même par le moyen d’un homme qui ne différait en rien do notre nature quant à l'essence du corps, au temps où commençait l’empire romain. Il accomplit et souffrit ce qui émit conforme aux prophéties selon lesquelles un homme de Dieu viendrait en eette vie pour faire des œuvres étonnantes cl pour enseigner à toutes les nations la piété à l'égard du Père ; elles avaient également annoncé le prodige de sa naissance, son ensei­ gnement nouveau, les merveilles ue ses œuvres, et de plus (24] Ce règne final du Verbe, le prophète Daniel, inspiré par l’Espril divin, l'avait déjà annoncé en décrivant d’une manière humaine sa vision de Dieu : s Car je regardais, dit-il, jours fût assis. Et son vêtement était blanc comme do la un feu brûlant; un fleuve de feu coulait devant lui. Mille lui. 11 établit un jugement et des livres furent ouverts*·. » [25] Et plus loin : ■ Je regardais, dit-il, et voici avec les nuées du ciel, vint comme un fils d’homme : il alla jusqu'à donnés le commandement et l'honneur et le règne et tous les peuples, tribus et langues le servirent. Sa puissance est sera pas détruit *·. ■ |26] Manifestement cela ne s applique à personne d'autre qu’à notre Sauveur, au Dieu Verbe, qui était au commencement auprès de Dieu *· et qui par son ri /«, ούδ' Αξίας όλως ή τίνος παρά ' Ιουδαίοις τυχών προεδρίας, όμως τοϊς πάσιν, εί καί μή τοϊς συμβόλοις, Αλλ* 2° Wk., Malines, 1032, ι. I, ρ^όέ-όβ. . II ■ i HIST. ECCL., I, ni. 8-11 15 sacrée qu’ornait chez les Hébreux le nom de Christ, mais encore les rois que les prophètes oignaient sous l’inspiration divine et faisaient ainsi des images du Christ; car ces derniers, eux aussi, portaient en eux l’image de la puissance royale et dominatrice du seul véritable Christ, du Verbe divin qui règne sur toute chose. (8) Nous avons appris également que, par l’onction, certains prophètes eux-mêmes sont devenus des Christs en figure ·; de la sorte tous ceux-ci ont eu une ressemblance avec le vrai Christ, le Verbe divin et céleste, le seul grand prêtre de l’univers, le seul roi de toute la création, le seul grand prophète des prophètes du Père. (9) Cela est démontré, par le fait que personne do ceux qui jadis ont été symboliquement oints, prêtres, rois ou prophètes, n’a possédé une telle puissance de vertu divine que notre Sauveur et Seigneur Jésus, le seul vrai Christ. chez leurs compatriotes par leur dignité, leur honneur, leurs longues séries d’ancètrcs, n'a jamais donné à ses sujets, attribuée, le nom de chrétiens. Λ aucun d’entre eux n’a été rendu par ses sujets un honneur religieux; après leur mort, terre, car en eux la force de l’image n’était pas capable de provoquer ce que produisait la manifestation de la vérité boles et les signes du sacerdoce suprême; charnellement, il ne tirait même pas sa descendance des prêtres ®; il n’a n’est pas davantage devenu prophète comme ceux d’autre­ fois; il n’a reçu des Juifs aucune dignité, aucune préséance. ETSBBIOT [12] αύτή γε τή ii-rftchf παρά τού πατρός κοώσμητσ, ούχ όμοίων 8' ούν οϊς προειρήκαμεν, τυχών, πάντων έχείνων καί Χριστός μάλλον άνηγόρευται, καί ώς άν μόνος καί άληδής αύτός ών ό Χριστός τοϋ δεοΰ, Χριστιανών τόν πάντα κόσμον, τής όντως σεμνής καί ιερός αύτοϋ προσηγορίας, χατέπλησεν, ουχάτι τύ­ πους οΰδί είχύνας, άλλ' αύτάς γυμνάς άρετάς καί βίον ουράνιον [13] αύτοΐς άληδείας δόγμασιν τοϊς Οιασώταις παραδούς8, τό τε θείιρ τό δεοπρεπίς, μετοχή τής άγεννήτου καί πατρικής δεότητος άπειλήφει* δ καί αύτο πάλιν ‘Πσαίας διδάσκει, ώς δν ίμέ, ού είνεκεν ίχρισέν με’ εύαγγελίσασΟαι πτωχοΐς άπίσταλχέν βάρδος εύδδτητος ή βάρδος τής βασιλείας σου. ήγάπησας γεγονότα, έλαίφ ού τφ ίξ Ολης σωμάτων, άλλά τφ όνβέφ τής [16] νων σωματιχώτερον κεχριομένων ύποσημαίνει. καί άλλαχοΰ τφ χυρΐφ μου" κάδου έκ δεξιών μου, άως άν Οώ τούς έχδρούς έγέννησά σε. ώμοσεν κύριος καί ού μεταμεληΟήσεται* σύ εΐ 3. διά^αωμάτων ΛΒ^κωσυώ ορώιϊε 1. δι’ άρωμάτων T1Î11MS. 10. (X Λα. ΛρμΙ., xt, 26. H. Lue. rr. IUS; I,.. εν., 1. 12. PMÏm., siiv, 7-8; et. l/e&e., i, S-P. 13. Peelot., eut, 1. HIST. ECCL., I, ni, 12-16 Cependant il a été orné par son Père de tous les honneurs posséder de semblable à ce que nous avons dit, il est pour­ tant appelé Christ plus justement que tous les autres; et sacré 10 : ce ne sont pas des figures ni des images, mais les pures vertus et une vie céleste, grâce aux dogmes mêmes la voix même du Christ : · L'esprit du Seigneur est sur moi, c'est pourquoi il m'a oint; il m’a envoyé pour annoncer la (14) Et non seulement Isaïe, mais aussi David qui dit en s'adressant au Christ : s Ton trône, ô Dieu, est pour les siècles des siècles; un sceptre de droiture est le sceptre de ta royauté; lu as aimé la justice et tu as haï l'iniquité; c’est pourquoi Dieu t’a oint, ton Dieu, d’une huile d’exultation de préférence à tes compagnons12. » Ici, dans le premier verset, la parole divine l’appelle Dieu; dans le second, clic l'honore du sceptre royal, [15] et plus loin, après avoir parlé de la puissance divine et royale, elle le montre en troisième lieu devenu Christ, oint non par une huile de nature maté­ rielle, mais par l’huile divine de l’exultation : elle signifie ainsi son élection bien supérieure et différente de celle des anciens, qui avaient reçu une onction corporelle et figurative. [16] Et ailleurs, le même David montre encore ce qui con­ cerne le Christ, en disant : « Le Seigneur a dit à mon Sei­ gneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à œ que je fasse de tes ennemis un escabeau de mes pieds » Et : « De mon sein, avant l’aurore, je t’ai engendré. Le Seigneur l’a juré et ne se repentira pas : tu es prêtre pour l'éternité, scion l’ordre Icpcôe B-MSL àpvtcpcto ΛΤΒΒ. ΛΒΒΜΤ1 vcvcwnutvov IMS. ύπαληφότα ΛΒΛΤ* άπ<ίληφοτ« B'I’ ίίληφότα At. désigné de ce nom chez les Grecs et chez les Barbares: 1>'" muinlennnt encore. scs disciples dans la terre entière 1 ho- Dieu [20] Et ce qui est encore le plus extraordinaire de que notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ est tout récent 18 ΕΤΣΕΒΙΟΤ xal κύριον ήμών Ίησούν τδ. XpioTJ, πολιτείας αύτού χρόιονς. τούς τής ivoipxo ϊνα Si μηίί τήν 8<δααχαλίαν αύτοϋ νίαν είναι χαΐ ξένην, ώς ίν ΰπό νέου χαΐ μηδέν τούς λοιπούς βιαφίροντος ίνΟρώπονς Ιδρνμένον, άλλα χαΐ πάντων τΰν έΟνων πολυανΟρωπότατόν <£ς αεί τής παρά Ορού βοηΟρΙας τνγχάνει, χρόνων προΟρσμίαις ίτίχΟη έθνος ρίς άπαξ ». ύποοημαίνρι Si πως καί τήν μέλλον* οαν ό αύτύς προσηγορίαν, λόγων « τοΐς Si δονλεύοναίν μοι [4] χληΟήσεται όνομα καινόν, δ εύλογηΟήοεται έπ> τής γής ». άλλ’ καί τής άγωγής ό τρόπος αύτοίς ρύσεβείας βόγμαοιν ότι μή HIST. ECCIa, I, iv, 1-4 [1] Mais afin qu'on ne suppose pas non plus sa doctrine nous aussi brièvement à ce sujet. [2] En effet, In présence de les hommes. C'est assurément un peuple nouveau qui s'est les peuples et par suite impérissable, invincible, parce que limjmms soutenu par le secours (le Dieu, apparu soudaineest celui qui est honoré partout du nom du Christ. [3] Ce qu’il s'écria : « Qui a entendu de telles choses et qui a parlé ainsi ? La terre a enfanté en un seul jour et un peuple est on disant : « Mes serviteurs seront appelés d’un nom nouveau, conduite selon les doctrines mêmes do la piété n'ont pas été récemment imaginés par nous : c'est dés la première création do l'humanité pour ainsi dira qu’ils ont été appliqués par l'inslinol des hommes religieux d'autrefois, comme nous ΕΤΣΕΒΙΟΤ HIST. ECCL., I, iv, 5-10 19 [5] Le peuple des Hébreux n'est pas nouveau, mais il est honoré chez tous les hommes par son antiquité et tous le connaissenta. Chez lui des traditions et des livres rapportent breux, mais cependant éminents par la piété, la justice et toutes les autres vertus, ont vécu les uns avant le déluge, d’autres après, par exemple les enfants et les descendants de Noé, et Abraham, que les enfants des Hébreux se vantent d’avoir pour chef et pour ancêtre. [6] Tous ceux dont la jusqu’au premier homme, on ne se mettrait pas en dehors grâce â la connaissance et A l'enseignement du Christ, se unique Dieu au-dessus de tout : tout cela, ces hommes ne le ils ne se préoccupaient pas de la circoncision corporelle, ni le premier do tous, Moïse commença A faire observer comme plus les chrétiens. Mais ils connaissent bien le Christ mémo de Dieu qui, nous l'avons montré, a été vu par Abraham s, a prophétisé à Isaac ·, a parlé A Israël ’, a conversé avec Moïse et les prophètes postérieurs. (9) C’est pourquoi on trou­ verait que ces amis de Dieu ont été aussi honorés du nom de Christ, scion la parole qui dit A leur sujet : « Ne touchez pas A mes Christs et ne nuisez pas à mes prophètes ·. » [10] Par suite il est raisonnable de penser que cette religion, la plus ancienne et la plus vieille do toutes, celle des amis de Dieu HIST. ECCL., [Il] Que si l'on dit qu’Abraham a reçu bien plus tard le précepte de la circoncision, il faut répondre que déjà crut à Dieu et cela lui fut compté on justice ·. » [12] C’est lui-même et fit une prédiction sur ceux qui devaient, dans les âges suivants, être justifiés semblablement à lui, disant de la terre10 s, et encore : « Il sera pour une nation grande et nombreuse, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre u. » [13] Il est facile d'établir que tout cela a été réalisé pour nous. Abraham, en effet, a été justifié par la foi au Verbe de Dieu, au Christ qui lui est apparu; il a renoncé à la superstition de ses pères et à l'erreur de sa vie anté- l’a servi par des œuvres vertueuses et non par les observances de la loi de Moïse qui est venue plus tard : c’est à un tel tribus de la terre et toutes les nations. [14] Aujourd'hui, seuls chrétiens répandus dans l’univers entier, qu'on voit pratiquée la forme de religion d'Abraham. [15] Pourquoi donc serait-on empêché de reconnaître une à nous qui vivons après le Christ et aux anciens amis do Dieu ? Ainsi, nous avons démontré qu’elle ne paraît pas nouvelle et étrangère, mais s’il faut dire la vérité, qu’elle religion transmise par l’enseignement du Christ. Que cela HIST. ECCL., I, v, 1-3 31 l'histoire ecclésiastique que nous nous proposons d’écrire, et Seigneur, le Verbe céleste de Dieu, pour être notre aide Sauveur Jésus-Christ naquit au temps du premier dénombre­ ment aux prophéties relatives à lui, à Bethléem de Judéee. recensement et il détourna le peuple à sa suite; mais il périt et tous ceux qui avaient eu confiance en lui furent dispersés ·. « « rie. sa daOrins, saa oasvrs. Haris, 1933, I. S13-516; E. Scîioiinen, Cr«dea/ûAulrm Ve/*». 4- Sdil.. 1, S0S-S43; I_ tticexen, I.'Krao^Îh ' ’“"«E” rmn”mM· da'“ J- Ci“ EÏSEBIOT Τηνικαϋτα δέ καί tou ‘Ιουδαίων έθνους Ήρφδου π HIST. ECCL., [4| C’est conformément à cela que l’historien cité, au dix-huitième livre de l’Antiquité, ajoute en propres termes : « Quirinius, membre du Sénat, après avoir rempli les autres charges et les avoir toutes traversées de manière à avec quelques hommes envoyés par César pour y être juge [5] Peu après, il ajoute : « Judas, Gaulonite d’une ville nommée Gamala, prit avec lui le pharisien Saddoc et poussa le peuple ή la révolte; ils apporter directement la servitude et ils excitaient le peuple (6] Au deuxième livre des Histoires de la guerre juive, il écrit encore ceci sur le même personnage : ■ Alors un Galiléen, du nom de Judas, poussait ses compa- VI EN SOS TEMPS, CONFORMÉMENT AUX PROPHÉTIES, ONT ΕΛΙΤ DANS LA SUCCESSION ANCESTRALE, RT IlÉHOOR EST LE EREMI KH ÉTRANGER QUI REGNE SUR EUX recul son accomplissement : elle annonçait qu'un chef issu «Omv TEBBDN. BD άρχιερεΐσ AllMSI. X JoUruK, Aotij. IwX. XIV, VIII, 1SI M. ïiW., I. 123, 181. HIST. KCC.l |2] Les termes de la prédiction ne furent pas accomplis durant 1e temps où il fut permis aux Juifs de vivre sous des temps duquel le premier étranger, Hérode, gouverna les Juifs sous l’autorité des Romains. A ce que rapporte Josèphe *, môme d’un certain Hérode d’Ascalon, un des hiérodules du pur llyrcan, lo grand-prôtre des Juifs. Du lui naquit Hérode, appelle juges : ceux-ci ôtaient venus après Moïse et son x«l TEBBDUL τίλιο ίλάμβανιν καί ή' ιών UvCiv Λ. El diû’Ê·*'proiSo s' * ”|,pd ‘k* ,Ur"" “"°'"1,11·· '°'"'"” 11 * >ίων THBBDML 1m άρχιερίων AS. ipu> AS (τέραν TEBBUM. 5. O. M. J. Lacunu, fc JuJvi.»- «wii Jàu-CArM, plti,. 1931, p. HIST. ECCL-, I, Vl, 7-11 dans les parties sacrées du sanctuaire, envoyé on captivité avait été jusqu'A ce temps roi et grand-prêtre et qui s'appe­ lait Aristobulc, et finalement donné le pontificat suprême A le tribui aux Romains. [7] Or Hyrcan, en qui «'achève Hérodc, sous l’autorité du Sénat romain et de l'empereur s’établit manifestement la presence du Christ qu accompales princes sortis de Juda, je veux dire issus du peuple juif, sacerdoce, qui passait régulièrement des ancêtres â leurs descendants immédiats, selon les générations, fut troublé dans sa succession. Hërode, pour l'installation des prêtres, se conduisit son fils sur les Juifs. (10] Le infime raconte ’ encore que In premier, Hërode, mit sous clef, avec son propre sceau, In robe sacrée du souverain pontife et no permit plus aux souverains pontifes de l'avoir A leur disposition : après lui, Arcliélaüs et ensuite HIST. ECCL-, I, »11. 1-2 Au livre do Daniel donc, l'Écriture, apris avoir tris mani­ festement établi un nombre exact do semaines jusqu'au VII au sujet de ta oéndatociu du christ [1] Les évangélistes Matthieu et Luc nous ont transmis ililTéreminenl la généalogie du Christ ’ : beaucoup pensent qu’ils se contredisent et chacun des fidèles, dans l’ignorance nous dans une lettre adressée à Aristide, sur l'accord de la généalogie dans les évangiles, par Africain dont nous avons ■ [2] En Israël, les noms des générations étaient comptés des enfants sous le nom de son frire mort sans progéniture. En effet, l'espérance de la résurrection n'avait pas encore été une résurrection mortelle, de telle sorte que le nom du tré- 4. χαταριΟμουμένΜΒ ATEMS χπταριΟμούμΕνοσ T'IUll» 5. («ήφ yip Ma ήλΐ «ϋ μ«λχί BllMsL οδ υϋς 4 ήλΐ 4 ■ 7.rxf4 γ€ THnUD.MS μρ4σ γ£ A. «rroplxn. prfeuWbl,».,. ηρ4τ< — πώς internet wl«« Sebwartx ni l'un ni l’autre «les évangile» ne commet d'erreur, en cump- c.....ne descendant, mais de manières différentes, tantôt d’une Façon compliquée mais exacte. David par Salomon, le troisième avant la lin3 se trouve Iléli étaient Frères, et comment avant eux, leurs pères, Matthau s (7j Donc, Matthau et Melclii, ayant épousé successive* avait été répudiée ou dont le mari était mort, d’épouser un ». Cut en eBet In (roiiUine elnlmlon .lieeuUe : I.» r • Malhan et Mdchi; U d«uUnU pu J.tob «I 1MB. HIST. ECCI... I, ’ll, 9-12 ilillércutcs. étaient frères utérins. Do cos derniers, Γηη, Héli, étant mori sons enfants, 1'nutro, Jacob, son frère, épousa so femme el, on troisième lion ·, engendra d'elle Joseph, son Ills remarque) était fils de Joseph, fils d'Héli, fils do Melchi T. générations, a évité le mol : engendra, on poursuivant son -------- 1 ·'· "·’ q la légère. Car d'Apollon, qui était bâtie près des remparts, le petit Anti­ pater, fils d’un hiérodule, Ilérode, avec le reste du butin el HIST. BCCL·., I, vn, 13-14 Puis Antipater ayant été tué par ruse, à cause de la jalousie vertu d'un décret du Sénat, à régner sur les Juifs. Ses enfants furent Hérodo et les autres tétrarques u. Cela se trouve les généalogies des vrais Hébreux ei. celles des prosélytes et des gens sortis d’Égypte et mélangés aux Hébreuxls. Ilérode, que n’intéressait en rien la race des Israélites et que noble, par le fait que personne ne pourrait faire remonter, en en prenant des copies et se glorifièrent d’avoir sauvé la acointancos avec la famille du Sauveur : originaires dos vil­ lages juifs de Nazareth et de Kokaba, ils s'étaient répandus 303-31',; 11. J. Scsosrs, Tlitologie and Gaehichù du JudrnthriMMUumi. Tobhgw'IMO. [15] [16] ΕΥΣΕΒΙΟΥ δκ τε τής Βίβλου των ήμερων, ές δσον έξικνοϋντο. έξηγησάμενοι έϊτ* οΰν ούτως εϊτ* άλλως Ιχρι, σαφεοτίραν έξήγησιν ούκ άν ίχοι τις άλλος έξευρεϊν, ός έγωγο νομίζοι πας τε δς εύγνώμων καί έπΐ τέλει Bè τής αύτής έπιατολής προστίβτ/n ταΰτα* ΜατΟαν δ άπδ Σολο]ΐώνος έγέννςσε τάν 'Ιακώβ. νησε τδν Ήλι. ΜατΟαυ Ομομήτριοι άρα άδελφοί Ίίλι καί 'Ιακώβ. HIST. ECCL., I, vir, 15-17 logic d’après 1c Livre da Joua, nutant qu’ils l’avaient pu ls. « [15] Qu’il en soit donc ainsi ou autrement, on ne saurait trouver une explication plus satisfaisante, du moins à ce que je pense et à ce que croit tout homme de bon sens. Qu’elle nous suffise donc, même si elle n’csl pas garantie, puisqu'il moins (’Évangile est-il entièrement dans la vérité, a [15] Et, à la fin de la même lettre. Africain ajoute ceci : « Malthan, descendant de Salomon, engendra Jacob. Matthan étant mort, Melchi, descendant de Nathan, engendra de la même femme lléli. Héli et Jacob étaient donc frères descendant et engendra Joseph, son fils selon la nature, le [17] El la généalogie de Joseph étant ainsi faite, Marie elle aussi apparaît virtuellement être de la même tribu que lui, car, selon la loi de Moïse, il n’était pas permis de se marier dans d’autres tribus que la sienne : il est ordonné en effet de s'unir en mariage à quelqu'un du même bourg et de la même tribu, de telle manière que l'héritage de la famille ne passât pas d'une tribu à mie autre M. En voilà maintenant assez HIST. ECCL·., VIII demandèrent où était le roi des Juifs nouveau-né; car ils avaient vu une étoile qui avait été pour eux le motif d’un si naissance du Christ, dès qu'il connut la prophétie de Michéo les enfants ù la mamelle à Bethléem cl dans tous les environs, avaient exactement indiqué les mages. II pensait que, selon l'apparence. Jésus lui aussi partagerait le malheureux sort de ses compagnons d’Ago. [2] Mais l’enfant devança sa machi­ nation et fut porté on Égypte car, par l’apparition d’un ange, ses parents avaient d'avance appris l’avenir. C'est lù d'ailleurs [3] Lé dessus, il est convenable de voir les châtiments de l’audace d’IIérodo contre le Christ et ceux do son Age. Aussitôt après, sans même un léger avertissement, la justice divine ΕΥΣΕΒΙΟΥ HIST. ECCL·., τάς κατά τήν βασιλείαν αύτφ νομισβείσας εύπραγίας ταϊς κατά τήν οίκον έπαλλήλοις ήμαύρωσεν συμφοραϊς. γυναικός καί τέκνων κ«1 των λοιπών των μάλιστα πρός γένους άναγκαιοτάτων τε καί φιλτάτων μιαιφονίαις, ουδέ οΜν τε νύν καταλέγειν, τραγικήν άπασαν δραματουργίαν έπισκιαζούσης τής περί τούτων ύκοΟέ- |5| διελήλυΟεν ώς δ' άμα τή κατά τοϋ αωτήρος ήμών καί τών άλλων νηπίων έπιβουλή Οεήλατος αύτόν καταλαβούσα μάστιξ τίς θάνα­ τον συνήλασβν, ού χείρον καί των φωνών τού συγγραφέας έχακοϋσαι, κατά λέξιν έν έπτακαιλεκάτω τής 'Ιουδαϊκής 'Λρχαιοτ, λογίας τήν καταστροφήν τού κατ' αΰτύν βίου τούτον γράφοντας « * Ηρώδη δέ μειζύνως ή νόσος ένεπικραίνετο, δίκην &ν παρηνόμησεν έκπρασσομένου τού θεού, πΰρ μέν γάρ μαλακόν ήν, ούχ ώδε πολλήν άποσημαϊνον τοίς έπαφωμένοις τήν φλύγωσιν, un feu doux était en lui, qui ne manifestait pas au toucher δέξαοΟαί τι, ούδί ήν μή ούχ ύχουργεϊν, καί έλκωσις των τε έντερων καί μάλιστα του κύλου δεινοί άλγηδόνες καί φλέγμα, «Ιο l'intestin, et surtout de violentes douleurs d’entrailles; une enflure humide et luisante des pieds ; |7) les aines étaient dans τε όρθια ένταοις ·, καί αύτή λίαν άηδής Voilà ce que rapporte l’historien indiqué dans le livre dont nous avons parlé [9] Dans le second livre des Histoires', il 2. έσπασμένοσ A’BBDMSL σπασμόσ T°ER Ιο». 3. μέροσ BUSI, μέλοσ ΑΤΒΒΜ Ιον. ETSEBIOT Γύν Ίορδάνην [12] χαΐ τοϊς φίλϋις. i' i:c HIST. BCCU, I, vin, 10-14 32 divisa par diverses souffrances. Il avait en effet une lièvre aux pieds comme un hydropique; un gonflement de l'aine, devins voyaient une punition dans ces maux. s [10] Mois lui, luttant contre de telles souffrances, s'atta- 11 franchit donc le Jourdain et fil usage des eaux thermales de Callirhoe ° : celles-ci coulent, vers le lac Asphaltite et leur sèront réchauffer avec de l’huile chaude tout son corps affaibli en le plongeant dans une baignoire pleine d'huile. Mais il tomba en défaillance et tourna l’œil comme épuisé. Les ser­ viteurs poussèrent des cris, ce qui le lit revenir; mais, pour le reste, voyant la guérison impossible, il ordonna de distribuer notables do choque bourg de toute la Judée et les enferma sœur Saloiné et son mari Alexns : « Je sais, dit-il, que les Juifs fêteront ma mort; mais jo puis être regretté pur d’autres et avoir des obsèques brillantes, si vous voulez bien obéir è mes commandements. Ces hommes emprisonnes, exoeutez-les par des soldats : ainsi toute lu Judée et chaque maison pieu- HIST. ECCL., I, νιιι, IS-16, IX, 1 ΕΥΣΕΒΙΟΥ « «Μις 8I, καί γάρ ένδβία τροφής χαί βηχΐ σπασμώβει δ>ετεύ νέτο, τών άλγηδόνων ήσΟεΙς.· φβάσαι τήν είμαρμένην Ηεβάλ [15] ixl 8t τούτοις ύ αύτύς ιστορεί σνγγραφεύς ίτερον αύτοϋ γνι σιον ηαΐδα npè τής έσχατης τού βίου τελευτής, τρίτον ini δνσίι ήδη ηροανηρημένοις, δι’ έαιτάξεως άνελύντα, ηαραχρήμα τήι (16) ζαήν ού μετά σμιχρΰν άλγηδύνιον άχορρήξαι. χαί νχονπ turc el par une loux spasmodique. Sous l'impression de ces douleurs, il décida de prévenir la destinée. Il prit une pomme cl demanda un couteau, car il avait l’habitude do couper ce molire à mort, el qu’il termina subitement son existence avec enfants qu’il avait massacrés autour de Bethléem, lorsqu'il ange se présenta en songe à Joseph qui vivait alors en Égypte βασιλεύ»1 άντί ΊΙριρδου τοΰ τατράς αύτοϋ, έφοβήβη έχι qu'Archélaüs régnait à la place d’IIérodc, son père, il craignit Galilée11.· βασιλείαν διεδέξατο, χαί ώς τής αρχής μετά δεκαετή χρόνο1 d'Hérode son père et la décision do César Auguste, il reçut lads étant tombé du pouvoir après dix ans, scs frères Philippe 8. ήσδείς Ι>1> αίαβηΟ'Ιΐ Τ·- Comme H mvifeml. dim ήτττ.Οείσ ΛΗ ή δ> αίσΟησισ ER ήσστ,ΟεΙσ ( lev) Κ ή "'λ'ήμ'ϊν ΛΒ1> ήμών γενομίνασ TERM. 8. βασιλεύει TK1WMSL βασιλεύει τήσ ίονδαίασ ΛΒ. XVII. 187-191; ΕΥΣΕΒΙΟΥ θ' HIST. ECCL-, I, IX. 2-4, x, I IX LB TEMPS DS PILATE HIST. ECCL.. I. x. 2-5 rnn HIST. ECCL-, I, x, 6-7, xi, 1 HIST. ECCL·., I, xi, 2-6 ΕΥΣΕΒΙΟΥ όνομαστί τής τε ' ΗριρΜδος μνήμην πεποιημίνος χαΐ ώς άβελφοί γυναίκα οδσαν αυτήν ήγάγετο πρ4ς γάμον Ήρφδης, άθετήσας μίν τήν προτάραν αύτφ κατά νόμους γεγαμημένην 1 (’Λρέτα St ήν αυτή τοϋ ΠετραΙων βααιλέως Ουγάτηρ), τήν δέ Ήρωδιάδι [2] ζώντος διαστήσας του άνδρός. δι’ ήν καί τδν Ίωάννην άνελών πόλεμον αίρεται πρός τόν Άρόταν, ώς άν ήτιμασμένης αντφ (3) βουλής éyexev τής κατά τοΰ Ίωάννου γεγενημένης. S δ mémoire d’Hérodiade, il dit qii’Hérode la prit en mariage bien qu’elle fut la femme de son frère; qu’il répudia donc sa première-femme qu’il avait épousée selon los lois, — elle était elle-même fille d’Arétas, roi de Pétrée —, et qu’il sépara Hérodiade de son mari encore vivant; qu’à cause d’elle. dont il avait déshonoré la fille; [2] que, dans celte guerre, la bataille ayant été engagée, il perdit toute son armée et qu’il subit cette défaite à cause de sa cruauté à l’égard |de Jean *. aussi qu’Hérode tomba de la royauté à cause de la même Hérodiade, avec qui il fut chassé en exil et condamné à exposé au dix-huitième livre des Antiquités, là où il écrit textuellement au sujet de Jean : été perdue par Dieu qui vengeait très justement la mort de Jean, appelé le Baptism. Hérode, en effet, l’avait mis à mort. μόνων (καί γάρ ήρθησαν* ici κλειστόν τή άκροάαεε των λόγων) δείσας Ηρώδης τό έπΐ ςοσόνδε πιθανόν αΰτοΰ τοίς άνθρώπομ ^^^εγαμημίνην DMS γεγαμημένην γυναίκα Β γεγενημέιη 3. ήρθ^αν T*ERBD*S los %Λησαν AT· ήρέαθησαν D’M. Λ*. XVIII, 109-114. craignit sa force de persuasion sur les hommes et qu’il les HIST. ECCL·., I. XI. 7-9 Jean fut donc envoyé en captivité à Machéronte, la prison signalée plus haut et il y fut tué 5. » ment mention de notre Sauveur, dans le cour* du mémo [9] Alors qu'un historien, issu des Hébreux eux-mêmes. patoire resterait-il à ceux qui ont fabrique les Mémoire! ’ Mais que cela suffise sur ce sujet. ΕΥΣΕΒΙΟΥ IB' όμώννμον ΙΙέτρω τυγχάνοντα τφ «ιτοατόλω "8 4μοΙ? ψήφω τιμηΟίντα τής αϋτής των έ?8ομήχοντ« χλήοτως HIST. ECCL., I. XII, M 39 XII [1] Les noms des apôtres du Sauveur sont bien connus de liste des Apôtres3, et tout autant Paul écrivant aux Calatos3 rappellent Quand Cephas vint à [3] On raconte pareil suffrage ·, avaient été jugés dignes du même appel qui est venu jusqu'à nous. - S ’»1 5 I' Z ü - ? -2, g. 8 8 S’ f- 3 ΕΥΣΕΒΙΟΥ I. 'τί-σΐόΐίλάσ'ΛΤ'ΕΒΙζ’ i do soixante-dix disciples du Sauveur, si l’on fait appel au témoignage do Paul : celui-ci dit qu’après la résurrection à lu fois dont quelques-uns, ajoute-t-il, sont morts, dont la comme en dehors de ceux-ci, il y avait à l'imitation des proclamée parmi tous les hommes, à cause de sa puissance avec l’espoir qu’ils seraient guéris des maladies et des sont- HIST. ECCL., I, xnr, 3-5 incurables, du moins selon la puissance humaine. Lorsqu’il n'obéit pas alors Λ son appel, mais il l’honora d’une lettre [4] La promesse fut accomplie pour le roi peu de temps après. EÏSEBIOÏ HIST. ECCL.. I. xiii, 6-10 [6] Abgar, fils d'Ouchamas, toparque, à Jesus bon Sau- tais voir les aveugles et marcher les boiteux; tu purifies les lépreux11; lu chasses les esprits impurs et les démons, tu je me suis mis dans l’esprit que de deux choses l’une : ou veulent du mal. Ma ville est très petite, mais honorable et peu la lumière divine. Il vaut lu peina d'éeouter la lettre que courte sans doute mais pleine do sens : en voici également le [10] Heureux es-tu d’avoir cru en moi, sans m’avoir vu *·. 1 îÆΙολΚμΜ,'19.”"”" d4I” “°* ““Π"4·11’"· II. Ce pwaup es a· trouve nulle pen aoui MW forme HIST. BCCL., II 47 XIV. XV. L’Évangile selon Marc. XVI. XVII. XVIII. Quels écrits do Philon sont parvenus jusqu’à nous. XIX XX. Ce qui arriva encore à Jérusalem sous Néron. XXI. L’Égyptien que mentionnent aussi les Actes des XXII. Comment Paul, envoyé prisonnier de Judée à Rome, se justifie et est absous de toute accusation. XXIII. C°d,"’s"ignC"dil lÎ,"°'g"agC JaC'|U”’ "PP'lé lc frère XXIV. Comment, après Marc, Annianus fut établi premier évêque do l’Église d'Alexandrie. XXV. Paul cl Pierre lurent honorés du martyre pour la XXVI. cl comment ils déclarèrent aux Romains la dernière avons rédigé ce livre d’après Clément, Tcrlullien, Josèplie, Philon t. e des juin lufrès de Claude el sur les Tbéesprules. ” ΕΥΣΕΒΙΟΥ διαατείλασΰαι τής τς θεολογίας πίρι τού σωτηρίου λόγου καί τής Αρχαιολογίας των τής ήμετέρας διδασκαλίας δογμάτων Αρχαιό- μήν Αλλά καί δσα σερί τής γενομδνης ίναγχρς < te διαχονέαν ûwiïpeoiec Λ ουν«>0«» «ντους. cvitOr μένους, μή έκιδικάζοσθοχ δδξης. άλλά 'Ιάκωβον τύν δίκοίον HIST. ECCL.. Π, I. 2-4 49 50 ΕΥΣΕΒΙΟΥ καρίίωχαν. ot »ί >*«τοΙ io4oTO>« ra« ίβΛμήκοττα- ώ» |5] «1< 4' καί Βαρταβάς. 8ύο δί γ<γίν«οι» ΊάχββΜ, «te 4 Μχιιος, 4 κατά TOÛ χτ«ρυγ(ου βληθείς καί 4π4 γναφίως ξύλφ ηληγίΐς apôtres; les autres apôtres la donnèrent aux soixante-dix, dont l’un était Barnabé. [5] Et il y eut deux Jacques · : l'un, le juste qui, ayant été jeté du pinacle du temple, fut frappé pli* '·. · C'est aussi du juste que fait mention Paul en écrivant : du Seigneur11. [6] En ce temps-là aussi, les promesses do notre Sauveur au roi des Osroénicns reçurent leur accom­ [7] El Thaddée, arrivé dans cos lieux, guérit Abgar par la parole du Christ et il Trappe tous les habitants du pays par l'étrangeté de ses miracles : les ayant sullisammcnt disposés |8| Qua cos choses soient dites comme provenant d'un récit martyre d’Étienne, une première et très grande persécution ΕΤΣΕΒΙΟΤ (13) ρύγμπτος, οίκονομίπ τις ήγς» «πύ τής ΛΙΟιόπων γής τής αύτόΟιβ«αιλ(3ος, χατά τι πάτριο» ΙΟος ΰπ'. γοναιχής τοϋ «Ονους ςίς ίτι »0» β«σιλουομί»οι>, 3»»άατην· t» πρύιο» έξ iOv&v πρ4ς S. ίλχΟήντι ARBD ϊλεγχΟή.χι TES ^Λ,^τΗ U HIST. ECCL., II. I. 9-13 ('Église, entrant dans les maisons des fidèles, traînant les hommes et les femmes et les metunt en prison '·. [10] Mais dispersés vint en Samarie et, rempli d'une puissance divine, entraîne par sea paroles avec une très grande multitude. assez par ses prestiges sur ceux qu'il avait trompés, pour être regardé comme la grande puissance de Dieu. Alors donc, simula la foi au Christ jusqu'au baptême inclusivement. impure qui vient de,lui : à la manière de leur ancêtre, ils gale et ils causent les plus grands dommages à ceux en qui ils sont capables d'infuser le poison caché en eux, difficile coté et Simon lui-môme, pris sur le fait par Pierre, reçut le chétiment qu'il méritait20. coutume antique, ce peuple encore aujourd'hui est gouverné 52 EYSEBIOT λΙααοΟαε τή. toS tût 8λω. OwO γ»Οσίν xol τήν ζατητοώ» είς ίτβρώχοος τού οωτήρος ήμώ» ίπτ8ημΙατ, l?t [41 Alors aussi, à ce que dit la divine Écriture, Hérode et le jeta dans les fers; il s'en fallut de peu qu'il le fit aussi prédication*. Telle fut la disposition (divine) envers Pierre. se firent pas attendre et le ministre vengeur de la justice divine le poursuivit aussitôt. Immédiatement après avoir comploté contre les Apôtres, comme le raconte le livre des Ai*», il (Hérode) partit pour Césarée et là, on un jour de tôle solennelle, paré d'un vêlement royal, il harangua le ΒΤΣΕΒΙΟΤ [7J δεακάρδιον έσχεν Οδύνην, έβρουν 8' αύτφ τής κοιλίας κροσέφυσεν άλγημα, μετά σφοδρύτητος δρξάμενον. άναΟεωρών οδν πρύς τούς φίλους· ύ Οεύς ύμΐν έγώ, φησϊν, ήδη καταστρέφεεν κατεψενσμένας φωνάς έλεγχούσης. 0 κληθείς άΟάνατος ϋφ' ύμών, ήδη Οανεΐν άπάγομαι. δεκτέον δε τήν πεπρωμένην, ή θεύς βεβούληται. καί γάρ βεβιώκαμεν ούδαμή φαύλως, άλλ' [8] σει της Οδύνης χατεκονεϊτο· μετά σκουδής ούν είς τύ βασίλειον έχομίσΟη, και διήξε λόγος είς πάντας ώς έχοι τού τεΟνάναε παντάπασε μετ' Ολίγον. ή πληβύς δ' αύτίκα ούν γυναιξί καί έτος καί τέταρτον, τής δέ βασιλείας έβδομον. οντα γραφαϊς ά^Οαυμάζω- τέσσαρας μέν εί δέ Κερί τήν του βασιλέως ,BI)M λαμπρότητοσ Ί'ΉΙΙ î un 1 3 5. συνεχεία TBL αυνεχωσ AT’BRDM loe. έ· ^ο8^"1'’ ^ο*ίς· ίοδ-,^ΧΙΧ, 343-351. Sur h chronologie de Joeiphe, et. HIST. ECCL., II. X. 7-10 mencèrent avec force. Et regardant vers ses amis : Je suis votre dieu, dit-il, et déjà je reçois l’ordre de quitter la vie; duil à la mort. Mais il faut recevoir la fatalité selon que Dieu avec les femmes et les enfants, s'assit sur des sacs, selon la et lui-même ne resta pas sans pleurer. [9] Pendant cinq jours de Philippe et la quatrième année recevant en plus celle d’Hérode; sous le principal de Claude César, il régna encore ΕΤΣΕΒΙΟΤ HIST. ECCL., II, xi, 1-3 qui lui avaient fait confiance, rappelons aussi ce qu’écrit Josèphe sur ce personnage. Il rapporte donc encore, dans [2] « Fadus étant gouverneur de la Judée s, un magicien du nom de Thoudas persuada à une grande foule do gens de Fadus no les laissa pas jouir de cello folio. Il envoya contre eux une troupe de cavaliers qui tomba sur eux à l'improvisto, Thoudas lui-même, et, après l'avoir décapité, envoya sa télé Λ la suite do cela, Joscphc rappelle, en ces termes, la famine qui arriva sous Claude : 0. llicoioni, op, cil.. II, 4M-SS5, 1, 5Μ·50β; ΕΥΣΕΒΙΟΥ HIST. ECCL-, II. xu, 1-3. xm. 1 M XII an Égyptv cl la distribua ft ceux gui étaient dane la besoin *. » cl de Paul ·. [3] He celle Hélène, dont l'historien fail mémoire, répandait déjà chez tous les hommes, l’onnoini ΕΤΣΕΒΙΟΤ ήμάς δόγματος «κολογίγ γράφων ώδέ φησινλοντο ol δαίμονες άνΟρώιτους τινάς λέγοντας εαυτούς είναι μόνης ΓίτΟων, δς έπί Κλαυδίου Καίσαρος διά τής των ένεργούντων δαιμόνων τέχνης δυνάμεις μαγικές κοιήσας έν τή πέλει ΰμων τή βασιλΐδι ' Ρώμγ, θεός ένομίαΟη καί άνδριάντι παρ' γεφυρών, έχων διαγραφήν 'Ρωμαϊκήν ταύτην- SIMONI DEO (4) SANCTO, έκερ έστίν Σίμωνι Οεφ άγίω. καί σχεδόν μέν θεόν έκεϊνον έμολογοϋντες «ροσκυνοΰσιν. 2. . y Τ., καί ’ Ελένην “ τινά. , ί yφΐι ( ,*1 ^ς.^ο^τοβ ΤΕΙΙΙί Ιυμϊηκε SL ούτωσ Λ DM. HIST. ECCL·., II. xiii. 2-5 du salut des hommes s'efforça de la devancer dans la ville royale et de conquérir cello dernière. Il y conduisit Simon dont nous avons parlé auparavant>, et par les habiles pro­ cédés magiques de eet homme qu’il secondait, il entraîna distingua dans notre doctrine : sur lui, j’exposerai ce qui convient au temps opportun®. Dans la première Apologie démons provoquèrent certains hommes à diro qu’ils étaient d'abord, un Samaritain du bourg appelé Gilthon, qui, sous lui, fut regardé comme un dieu et comme un dieu honoré auparavant était dans une maison do débaueho h Tyr en ΒΤΣΒΒΙΟΤ 'Όμως δ' οΰν ή θεία καί ύπερουράνιος χάρις τοϊς αυτής συναιρομένη διακόνοις, δι' έπιαανείας αύτών καί παρουσίας νοϋσα δε' αυτών και καθαιροϋσα πάν ύψωμα έπαιρδμενον κατά (8] τής γνώσεως τοϋ θεοϋ. δώ δη ούτε Σίμωνος οΟτ' άλλου του ■ τών τότε φυέντων συγκρότημά τι κατ' αύτούς έκείνους τούς άποστολεκούς ύπόστη χρόνους. ύπερενίκα γάρ τοε καί ύπε- θείος άρτε θεόθεν ανθρώποις έπιλάμψας έπί γής τε άκμάζων [4] καί τοϊς ίδίοις άποστόλοις ίμπολιτευόμενος. αύτίκα ό δηλωθείς γόης ώσπερ ύπδ θείας κ«1 παραδεξου μαρμαρυγής τά Της διανοίας πληγείς δμματα δτε πρδτερον ίπί της Ίουδαίας έφ' οί<ί έπονηρεύσανο πρδς τοΰ Αποστόλου Πέτρου κατεφωράθη, μεγίατην ώχετο φεύγω», μόνως ναύτη βιωτδν αύτώ κατά γνώμην είναι [5] οίόμενος. έπεβάς δέ της 'Ρωμαίων πόλεως, συναιρομένης αύτφ< θέσει πρύς των τήδε οϊα Οεδν τιμηθήναι. ού μήν είς μακρδγί HIST. ECCL·., II, xiv, 2-6 XIV ta dedication de l’aeotbe γιεκβε a home secours do ses serviteurs, en éloignant au plus vite, dès leur manifestation et leur présence, les flammes du méchant (d’esprit) dressée contre la connaissance de Dieu ’. [3] C’est apostoliques. Tout était vaincu, absolument dominé par récemment avait divinement brillé pour 1er hommes, qui [4] Aussitôt, le magicien dont nous parlons, ayant eu les l'apôtre Pierre de scs machinations mauvaises 8, entreprit un dent, avec la pensée que, là seulement, il pourrait vivre à sa [5] Étant ainsi venu à Rome, il fut assisté grandement par la puissance qui y était installée4; et, on peu do temps ses tentatives eurent assez de succès pour qu’il fût honoré, comme un Dieu, par les gens du pays, do l’érection d’une statue6. [6] Mais les choses ne lui réussirent pas longtemps. i.h HIST. ECCL-, II, xv, 2. xvi, 1 71 dit-on, connut le tail par une révélation de ('Esprit; il se f/ypolyposes *, rapporte le tait et I"évêque d'Hiérapolis, appelant celle ville d'une manière métaphorique Babylone, dans ce passage : ■ l.'élue qui est à Babylone, ainsi que Marc mon Cds vous salue ·. » i.K rnuMiira, mabc micui i.a coknaissanck du cubist [1] On dit que ce More fut, le premier, envoyé en Égypte, des Églises d'abord à Alexandrie même ■. XVII jugea dignes do l’écriture leurs exercices, leurs assemblées, Claude, serait entré Λ Rome on relatione avec Pierre, qui pas invraisemblable, puisque l'écrit même dont nous parlons, entrepris par lui plus lard et assez longtemps après ·, renferme manifestement les règles de l'Églisc, qui sont observées maintenant encore et parmi nous. [2J De plus, lorsqu'il décrit de la manière la plus exacte qu’il est possible la vie de nos encore approuver, diviniser, vénérer les hommes apostoliques d’origine hébraïque et, par suite, observaient encore Λ la (3) Tout d’abord, dans le livre qu’il a intitulé De la vù contemplative, ou Des suppliants ·, Philon assure qu'il n'ajou- ΕΥΣΕΒΙΟΥ [7] τα παραπλήσια Βέ τούτως μαρτυρήσας πχς δηλουμίνοις Φίλων συλλαβαϊς ανιαϊς ίχιφίριι λίγων HIST. ECO.., II, xvn, 4-7 lera rien à ce qu’il doit raconter, qui soit en dehors de la vérité ou qui vienne de lui-même8. On les appelle, dit-il. puis il indique les raisons de celte désignation : elle vient soit de ce qu’ils soignent et guérissent les âmes do ceux qui souffrances causées par la méchanceté, soit de ce qu’ils rendent des soins et des adorations chastes et purs a la divinité. [4] Ou reste, qu'il leur ait imposé de lui-même celle désigna­ tion, on appliquant justement un nom ù la manière de vivre de cos hommes, ou qu’en réalité les premiers les aient appelés [5] Philon atteste donc, en premier lieu, leur renoncement à dehors des murs 8 et menaient leur vio dans des champs isolés et des jardins, sachant bien quo Ια compagnie d’hommes foi courageuse et très ardente, s’exerçaient à imiter la vie des prophètes. [6] Et en effet, il est aussi rapporté dans les Actes apôtres vendaient leurs richesses et leurs biens et les parta­ geaient entre tous, selon les besoins do chacun 8, do sorte qu’il n'y avait pas d’indigent parmi eux : tous ceux donc qui vendu cl l’apportaient aux pieds dos apôtres, de manière [7] Philon témoigne de choses semblables â propos des I I E ! [ ; surtout auprès d'Alexandrie. (8] De partout, ceux qui sont les meilleurs sont envoyés en colonie, comme dans la patrie esl située au-delà du lae Maréole, sur une butte assez peu élevée, lieu tout à fait convenable à cause de la sécurité cl de [9] Ensuite, Philon écrit comment étaient leurs habitations, et voici ce qu’il dit sur les églises du pays : s Dans chaque maison, il y a une pièce consacrée, qu’on appelle oratoire et monastère : o'est là que les thérapeutes gorie; car ils pensent que les mots sont des symboles do la nature eachéo qui se découvre dans les interprétations allé­ de nombreux monuments de leur doctrine sous forme d'allé­ ΕΥΣΕΒΙΟΥ H1ST. ECCL., II, xvk, 12-17 ταθτα μέν ούν έοιχεν slpM« ’Φ «Ρ1 τά« ‘‘f*5 ‘ξηγ““· μόνων αυτών έπακροασαμένφ γραφάς, τάχα δ' εϊκός, s VP™ άρχαίων παρ' αύτοίς είναι συγγράμματα, ευαγγέλια καί τας των άποστόλων γραφάς διηγήσεις τί τινα; κατά τδ ΛΑς τών, πάλαι προφητών έρμηνευτικάς, όποίας ή τβ πρύς Εβραίους καί άλλαι πλείους -τοϋ Παύλου περιέχουσιν έπιστολαή ταϋτ' οίνοι. είτα πάλιν ίξης περί τοϋ νέους αύτούς ποιεϊσθαι ψαλμούί [12] Tout cela paraît donc avoir été dit par un homme qui les a entendu expliquer les saintes Écritures; et peut-être des anciens, ce sont les Évangiles et les écrits des apôtres et probablement quelques exposés interprétatifs des anciens prophètes tels qu en contiennent lEpître aux Hébreux14 et de nombreuses autres lettres de Paul. [13] Ensuite, au « ώστ' ού θεωροϋσι μόνον, Αλλά καί παιοΰσιν άσματα καί ύμνους είς τόν Οούν διά παντοίων μέτρων καί μελών άριθμοϊς" σεμνο- a Ils ne se bornent pas ή contempler, mais encore ils font des cantiques et des hymnes pour Dieu, sur des mètres et des 75 πολλά μέν ούν καί άλλα περί ών 4 λόγος, έν ταύτφ διέξεισιν, έχεΐνα δ' αναγκαίου έφάνη δεΐν άναλέξασθαι, δι’ ών τά χαρακτη[15] ριστιζά της έκχλησιαστιχής άγωγης υποτίθεται. et δέ τιρ μή [14] δύνασθαι δέ καί άλλοις παρά τούς δεδηλωμένους άρμόττειν, πειθέσθω καν άπδ τών έξης αΰτοϋ φωνών, έν αίς άναμφήριστον, et εύγνωμονοίη, κομίσεται τήν περί τοδδε μαρτυρίαν. γράφει « έγκράτειαν 3' ώσπερ τινά θεμέλιον ψυχή, τάς άλλος έποιχοδομοΰσιν άρετάς. άνάγκαςένειμαν. 75 nombres graves ,B. s [14] Dans le môme ouvrage, Philon rapporte encore beau- parlé, qu'il soit du moins persuadé par les paroles de Philon, ment, la continence, puis ils édifient sur elle les autres vertus. Personne parmi eux ne prendrait do la nourriture ou de la όθεν τφ μέν Ημέραν, ταΐς δέ νυκτδς βραχύ τι μέρος ίνιοι δέ καί διά τριών ήμερων ύπομιμνήσχονταέ science. El certains d’entre eux sont tellement joyeux et 15|. ΖΙο l'iW ωΐΙΙ. |υ C5-ÎCC; 470,2*5 Μ. Ct- I>e mOW&ia, 11, 215 Μ. ; Dt ΕΤΣΕΒΙΟΤ [21] τί 3d toütoiç έχιλέγαν τάς 4x1 τχΰτλν βυνάίους xal τάς 18tç μίν Μρβτ, ίίίι 8ί TU»BXÛV 4» τχϋτφ ϊυτριβίς χαΐ τάς 4ξ satisfaits de se nourrir de la sagesse qui leur présente ses enseignements avec abondance et sans compter, qu’ils jeûnent à la nourriture nécessaire tous les six jours*7 ear ils sont accoutumés à cela. > contradicteur s’endurcit encore Ιλ-dessus, que cet homme vieillesse, sont vierges : elles ont gardé la chasteté, non par nécessité comme certaines des prêtresses grecques, mais par immortels, que seule peut enfanter d’elle-inême l’âme éprise paraît ή oos hommes ressembler Λ un être vivant : elle a pour corps les arrangements des mots, pour âme le sens invisible caché sous les mots, que celte secte sc propose de contempler (21) Faut*il encore ajouter Λ cela leurs réunions en un des femmes, hommes et femmes vivant séparémentM, les /<. riu Ml’ J,.' liS-lM C; 4J-4H, 1 M. ΕΥΣΕΒΙΟΥ ρόντως κατά τήν τοϋ σωτηρίου πάθους ίορτήν ίν άσιτίαις καί διανυκτερεύσεσιν προσοχαΐς το των θείων λόγων ίκτελεϊν ρηται παρά μόνοις ήμϊν τρόπον έπισημηνάμενος ό δηλωθείς .ι άνήρ τή ίδίφ παρέδωκεν γραφή, τάς της μεγάλης ίορτής παν­ νυχίδας καί τάς έν τούτους ασκήσεις τούς τε λέγεσθαι είωθότας I πρδς ήμών ύμνους ίστορων, καί ώς ένδς μετά ρυθμού κοσμίως δπιψάλλοντος οΐ λοιποί καθ' ησυχίαν άκροώμενοι των ύμνων τά ήμίρας έπί στιβάδων χαμευνούντες οίνου μέ,ν τό παράπαν, ■ ώς αύτοϊς βήμασιν άνέγραψεν, ούδ' άπογεύονται,'ι άλλ' ουδέ των έναίμων τινός, ύδωρ Si μόνον αύτοϊς έστι ποτόν, καί προσόψημα· , στασίας τρόπον των τάς ίκκλησιαστικάς λειτουργίας έγκεχειρισμένων διακονίας τε καί τάς έπί πασιν άνωτάτω Τής ίπκτκο- , πής προεδρίας. τούτων δ’ ότιρ πόθος δνεστι τής άκριβόθςί ; έπιστάσεως, μάθοι άν έκ τής δηλωθείσης τού άνδρός Ιστορίας' | [24] ότι δέ τούς πρώτους κήρυκας τής κατά τδ εύαγγέλιον διδασκα­ λίας τά τε άρχήθεν πρδς των άποστόλων έθη παραδεδομόνα 1·, 4SI. «2; 482. 3; 24-38(5 HIST. ECCL., II, xvn, 22-24 77 ascèses traditionnelles accomplies encore aujourd'hui chez nous, qui avons coutume, surtout au temps de la fête de la nocturnes et la méditation des paroles divines u. (22] Tout cela, l'auteur mentionné l’a indiqué avec précision ; son dans son ouvrage : les veillées complètes de la grande fêle 52, do façon rythmée, les autres écoutant en silence cl ne chantant avec lui que les dernières paroles des hymnes a : ces jours-là on couche par terre sur des nattes 51; on ne boil pas du tout de vin, comme Philon l’écrit en propres termes ; on no prend pas davantage de viande; l’eau est leur seule boisson et avec qui accomplissent les liturgies ecclésiastiques, les fonctions de diacre, la présidence de l'évêque qui siège au-dessus de tous " : quiconque a le désir d'étudier soigneusement ces questions pourra s’en instruire dans l'ouvrage cité de l’écrivain. (24] Mais de la doctrine évangélique et aux usages transmis dès le commencement par les apôtres, c’est évident pour tous55. ΕΥΣΕΒΙΟΥ III' Πολύς γε μήν τφ λύγιρ καί πλατύς ταΐς βιανοίαις, ύψηλύς γεγενημένος, ποικίλην καί πολύτροπον των ίερώνι λόγων πε· ποίηται τήν ύφήγησιν, τοΰτο μέν είρμφ καί άκολουύία την τών , είς τήν Γένεσεν διεξελΟών πραγματείαν έν οίς έπέγραψεν Νόμων Ιερών άλληγορίας. τούτο δέ κατά μέρος διαστολάς κεφαλαίων των έν Εξαγωγή ζητημάτων καί λύσεων τέΟειται τήν επιγραφήν. j [2] &ττι δ’ αΰτφ παρά ταντα προβλημάτων τενών Ιδίως πεπονημένα μέθης τοσαΰτα, καί άλλα άττα διαφόρου καί οίκείας έπιγραφής,'ΐ ήξιωμένα, οϊος 6 Περί ών νήψας ύ νοΰς 1 εύχεται καί καταράται :” καί εναντία τομής, καί ότι τύ Περί των τριών άρετών άς ούν. [3] αλλαις άνέγραψεν Μωυσής, πρύς τούτοις ύ Περί των μετονομα-ι’ ζεμένων καί <δν ένεκα μετονομάζονται, έν φ φησι συντεταχίναι HIST. ECCL., II, xvni, 1-3 XVIII QUELS ÉCRITS DR RHII.ON SONT PARVENUS IUSQu'a NOUS [1] Abondant en paroles, large dans scs conceptions, Élevé sacrées1 : tout d’abord il a parcouru avec suite et dans l’ordre l’explication dos événements racontés dans la Genèse, dans séparément l’explication de certains chapitres, en proposant les questions et les réponses des difficultés offertes par les blêmes el solutions sur la Genèse et l’Exodea. |2| En outre, il existe de lui des traités particuliérement travailles sur quelques Eux sujets, par exemple Sur ce que désire el déleste un esprit sobre 4, Sur la confusion des langues; Sur ta fuite et l'invention; Des trois vertus que Moïse a décrites avec rTaulres. [3] En outre, ΕΥΣΕΒΙΟΥ HIST. ECCL-, II, xvin, 4-8 sage parfait scion la justice ’ et Des lois non écrites; et encore Des géants ou De Γimmutabilité divine; Que, selon Moïse, les concernent la Genèse. [5] Sur l'Exode, nous connaissons de lui : Problèmes et Solutions, livre» I, II, III, IV, V; Sur le Taber· avec les points principaux des dix commandements, livres I, le discours composé par lui Sur les Juifs '°; te Politique u ·, composés par lui De la vie contemplative ou Des suppliants, qui sont dans la Loi cl dans les prophètes sont aussi regardées comme son œuvrels. [8] Philon, étant venu à Rome sous ΕΥΣΕΒΙΟΥ φέντα,- ά μετά ήθους xol ειρωνείας Περί αρετών ίιϊίγραψεν, έπ! χάσης λέγεται τής ' Ρωμαίων συγκλήτου κατά Κλαύβιον διελβεϊν, ώς καί τής ίν βιβλιοΟήκαις άναθέσεως ΟαυμασΟέντας ‘Ρώμης άπελαύνει Κλαύδιος, 6 τε ‘Λχύλας καί ΠρΙσχιλλαμετά των άλλων 'Ιουδαίων τής ‘Ρώμης άπαλλαγίντες έτϊΐ III [1] των ή Ιερά των Πράξεων γραφή. έτι 8ε Κλαυδίου τά τής HIST. ECCL., Il, xvili, 9, X». Gaïus, décrivit les impiétés de ee prince, dans son ouvrage qu’il intitula, avec finesse et ironie, Des vertus,e. On dit que, sous Claude, il lut son ouvrage en plein sénat romain cl qu on l’admira tellement qu’on jugea ses écrits dignes d'être placés XIX DS CA FAQUR . [XVI11, 9] En ccs lemps-là, comme Paul achevait le voyage les Juifs de Rome 19 : Aquila cl Priscille, ayant été chassés avec les autres Juifs de Rome, débarquèrent en Asie et là ils vécurent avec l’apôtre Paul, qui affermissait les fonde- C’csl ce que nous apprend le livre sacré des Actes. [XIX, 1] Claude régissait encore les affaires de l'empire, Juifs qui se pressaient violemment aux issues du sanctuaire, pour chaque famille. C'est ce que raconte textuellement Josôphc ·. 20 [1 ] Κατά βί Νέρωνα, Φήλιχος τής Ίουδαΐας έπιτροπιύσντσς, αύτως ίήμασιν αύβις ό Ίώστ,πος τήν τΙς άλλήλους των Ιτρέων στάσιν ώίί πως ίν ιόαστώ τής Άρχαιολογέας γράφιτ [2] Claude établit roi des Juifs, Agrippa, Gis d'Agrippa · et envoya Félix comme procurateur de tout le pays de Samarie et do Galilée, et en plus du pays appelé Pérée *. Et après avoir exercé le pouvoir pondant treize ans et huit mois, il [1] Sous Néron, tandis que Félix était procurateur de Judée, comme Josèphe l'écrit en propres termes au vingtième livre des Antiquités : les prêtres et contre les premiers du peuple Λ Jérusalem, et chacun d'eux, s'étant fait une garde des hommes les plus granges pour enlever les dimes dues aux prêtres. Il arriva •f. ril., Il, 497-SOO. ' 28 hms.'cî Sûimi.'aS ân"w> M, p'tîîuosàraa, JeH. I.. IIoho, «p. al.. p. 27S-MI. 2™7°-248| ETSEBIOr [β) πύτορον, Ιχάοτοο χαΟάχρρ ίν πολίμφ χαΟ- Δραν τάν θάνατον ΚΑ' 21 |1] Έ«< »ί ΐ·*”** Μ·»' ««P» λέγων HIST. ECCL·., II, xx, 4-C. xxr, 1 82 XXI [1] Ensuite, après d’autres chores, Josèphe ajouta : « D’une plaie plus grando que celles-là, le faux prophète égyptien frappa les Juifs ·. En elïcl, il arriva dans le pays ΕΥΣΕΒΙΟΥ οοΰσιν δορυφόροις Hr i ΚΒ- HIST. ECCL., II. xxx, 2-3, xxn, 1 prévint son choc, en allant à sa rencontre avec les soldats XXII justifié1, lut envoyé captif à Rome1. Arislarquc était avec compagnon de captivité *. Et Luc, qui a confié à l’Écrilure les HIST. ECCL·., II, XXII, 2-6 84 et quo toute* le* nalion* l'entendent, et j’ni été délivré do la gueule du lion . [4j Par là, Paul établit clairement que. ΕΥΣΕΒΙΟΥ HIST. ECCL., II, xxii, 7-3, xxlll, 1-2 {7] Ayant achevé notre exposé, nous faisons remarquer que le martyre do Paul n'a pas ou lieu pendant le séjour à Rome que Luc a décrit. [8] Il est d’ailleurs vraisemblable qu’au commencement do son règne, Néron était plus doux et reçut facilement la défense de Paul en faveur do la doctrine; mais que, venu ù des audaces sacrilèges, il dirigea scs entreprises contre les apôtres comme contre les autres. XXIII (1] Paul on ayant appelé k César et ayant été envoyé par Festus à la ville dos Romains1, les Juifs perdirent l’espoir en vue duquel ils lui avaient tendu dos embûches2; et ils se tournèrent contre Jacques, le frère du Seigneur, à qui avait été remis par les apôtres le siège épiscopal de Jérusalem3. Voici ce qu’ils eurent l’audace do faire encore contre lui. (2] Ils le firent venir au milieu d’eux et lui demandèrent do contrairement à la pensée de tous, parla ouvertement, d’une voix libre, bien plus qu'ils ne l’attendaient, devant toute la mul­ lo Fils de Dieu. Us no furent pas capables de supporter le témoignage de cet homme, parce qu’auprès de tous il avait la réputation d’être très juste à cause de la supériorité dont il faisait preuve dans sa vie sage et pieuse; et ils le tuèrent, metunt à profil l’absence de gouvernement, car à ce moment même Festus était mort en Judée et tout ce qui regardait HIST. ECCL-, Π, xxm, 3-7 ΕΥΣΕΒΙΟΥ que les prophètes le montrent é son sujetla. [8] Quelques-uns donc des sept sootos qui existaient dans lo peuple (juif) et dont nous avons parlé plus haut dans les Mémoire» ", deman- tous ceux qui crurent le firent par le moyen disaient : Tout le peuple court le risque d'attendre en Jésus Jésus, comme s'il était le Christ. Nous t'on prions, persuade on effet témoignage, ainsi que tout lo peuple, que tu es juste et que tu no fais pas acception de personno “. (11] Toi donc, tout le peuple et nous tous, nous avons confiance en toi. les Gentils se sont rassemblés ■·. Juste, en qui nous devons tous avoir confiance, puisque le 88 [14] BIST. ECCL.. 11, MUII, 13-18 ΕΥΣΕΒΙΟΥ [18] άπαγγειλον ήμϊν τίς ή Ούρα τον Ίησοϋ. καί άπεκρίνατο φωνή μέλλει (ρχεοΟαι tat τών νεφελών τού ούρανοϋ; χαΐ πολλών πληροφορηβέντων καί δοξαζόντων tai τη μαρτυρία τοϋ ’Ιακώ­ βου καί λεγύντων ώσαννά τφ υίφ ΑαυΙδ, τύτε πάλιν οΐ αύτοί γραμματείς καί Φαρισαίοι πρδς άλλήλους ίλεγον κακώς έιτοιή- βάντες καταβάλωμεν α4τ4ν, Ινα φοβηβέντες μή τκστεύσωσιν [15] αύτφ. καί έκραξαν λέγοντες- ώ ώ, καί ό δίκαιος Ηλανήβη, καί Πλήρωσαν τήν γραφήν τήν έν τφ Ίίσαίγ γεγραμμένην άρωμεν τ4ν δίκαιον, δτι δύσχρηστος ήμϊν ίστιν. τοίνυν τά γενήματα τών ίργων αύτών φάγονται. άναβάντες οδν κατέβαλαν' [16] τ4ν δίκαιον. καί ίλεγον άλλήλοις· λιβάσωμεν Ιάκωβον τ4ν δίκαιον, καί ήρξαντο λιβάζειν αύτόν, tad καταβληθείς ο4κ κύριε θεέ πάτερ, άφες αότοίς· ο4 γάρ οίδασιν τί ποιοϋσιν. . ούτως [17] δε καταλιβοβολο4ντων α4τύν, είς τών (ερίων τών οϊών ' Ρηχάβ peuple se trompe A la suite de Jésus le crucifié, annonce-nous quelle est la porte de Jésus. [13] Et il répondit A haute voix : Pourquoi m'interrogex-vous sur le Fils de l'homme M ? Il est sur les nuées du ciel ”. [14] Beaucoup furent entièrement scribes et pharisiens se disaient les uns aux autres : Nous avons mal fait de procurer un tel témoignage à Jésus, Montons autres : Lapidons Jacques le juste et ils commencèrent A le Je t'en prie. Seigneur Dieu Père, pardonne-leur, car ils no savent pas ce qu’ils font85. [17] Tandis qu'ils lui jetaient Réchabim *, auxquels Jérémie le prophète [181 ψΰ εαί έβαψαν αύτύν la tète du juste; et ainsi celui-ci rendit témoignage. El on l'enterra dans le lieu même, près du temple et sa stèle demeure 25, Lee, XXIII, 34; ,ki. .l/awi., vu, 59-60; 1t. SciivFBBn, op. ril.. 1, 582 28. Sur la rèpulluro tlrvua BiUifUV, 1'210, p. 4'20. HIST. ECCL-, II. xxlil, 19-21 Juifs et pour les Grecs, que J» après, Vespasien les assiégea ", d’après eux, n’eut d'autre motif que le sacrilège osé contre Jacques le juste, qui était le frère de Jésus, appelé le Christ, [21J Le même rapporte aussi.sa mort au vingtième livre des Antiquité· on ces termes : ΕΥΣΕΒΙΟΥ* HIST. ECCL-, II, χχπι, 22-25 il était tel, Ananos, pensant avoir une occasion favorable dans la mort de Festus et tandis qu’Albinus était encore en route, fit siéger une assemblée de juges cl cita devant elle le frère do Jésus, appelé le Christ (Jacques était son nom) et condamna à la lapidation. [23] Tous ceux qui, dans la ville, paraissaient les plus modérés et les plus exacts (observateurs) à Ananos de faire siéger un tribunal sans son avis. [24] Albinus, première des épîlrcs appelées catholiques “. [25] Mais il faut savoir qu'elle n'est pas authentique : un petit nombre Cependant nous savons que ces lettres sont lues publiquement BTSBBIOT HIST. ECCL., II, xxiv, 1, xxv, 1-2 91 XXIV PREMIER ÉVÊQUE DE l’ÉGLISE o'aLKXANDRIE après Maro l'Évangélistoi Annianus reçoit la charge do l'Église d’Alexandrie '. XXV SOUS LEQUEL A ROME CAUL ET PIERRE nu marttre roua la religion purent honorés (IJ Lorsque le pouvoir de Néron était déjà affermi, celui-ci même du Dieu de l’univers. Écrire de quelle scélératesse cet homme fut capable, ne serait pas de notre présent souci : des récits très exacts, il est possible à qui le désire d’apprendre d’eux la grossièreté et la folie de cet homme insensé, qui, sans ETSEBtOT HIST. ECLL., II, xxv, S-7 ίΟνος κατκλκβούοης διολθών συμφοράς, βηλοί κατά λέξιν ΙπΙ μάστιξιν aixwOéuTa; èv θύτη rfi * 1 ορουσκλήμ ά-οατκυρωΟηναι XXVI 94 HIST. ECCL., II. xx'l, 2 ΕΤΣΕΒΙΟΤ 94 guerre recommença à s'allumer la douzième année du règne de Néron 3. [2] Il dit ensuite que, dans toute la Syrie, après le soulèvement des Juifs, eut lieu un trouble terrible : partout ceux de ce peuple furent massacrés sans pitié comme des ennemis par les habitants de chaque ville; de sorte qu’on voyait les villes remplies de corps sans sépulture, des cadavres de vieillards jetés avec ceux des enfants, des femmes qui !ί 1S^“’7Î*ÎW* — ». Cssl-a-din ea CMC. Ct. JosCeim, Ml. Μ.. 11, »Μ. pudeur; toute la province remplie de malheurs indicibles; la menaee des maux à venir plus grande encore que les cruautés Voilé littéralement ce que dit Josèphe. El ce que l’on faisait contre les Juifs était ainsi. 4. lostene. ML Μ., II, 46». 465. Τά8« καί ή γ' περιέχοι βίβλος τής Έκκλησιασταιής ιστορίας Περί τής πρώτης των άποστόλων διαδοχής. Tlepl τής μετά τδν Χριστόν ύστάτης ’Ιουδαίων πολιορκίας Ώς δεύτερος Άλεξανδρεων ηγείται Άβίλιος. LIVRE ΙΠ siastiquo : lo promior présidé à l'Égliso des Romains. IV. La première succession des apôtres. V. Lu dernier siège (soutenu) par les Juifs après lo VI. La famine qui les a accablés. Romains. ‘«nplaça par «lui. plu· motlrsu, de Ciel. lonqu'il fut appelé S l'éplicopal. Cl. F. Moi'uurr, Uiaoirt CMralf de f£gliu,l. 1, p. 137. Mû l'Iiûleiee ne M ΕΥΣΕΒΙΟΥ Ώς τρίτος μετ' αύτόν Κλήμης. Περί της Κλήμεντος έπκτίολής. 11'1 1Θ Ώς Δομετιανός τούς άϊώ γένους Δαυίδ άναιρεΐοΟαι κροσ- - Κ© Περί Νικολάου καί των έξ αύτοΰ κεκλιμένων. Χτ ΛΔ Ώς τής 'Ρωμαίων έκκλησίας τέταρτος Ιίύάρεστος ήγεϊται. ΛΒ Ώς τρίτος τής έν Ίερεσολύμοις Ίοϋστος. ΛΗ Περί τής Κλήμεντος έπιστολής καί τών ψευδίδς είς αύτδν HIST. ECCL., HI XV. Comment après lui Clément est le troisième. XVI. La lettre do Clément. XVII. La persécution sous Domiticn. XVIII. L'apôtre Jean et l’Apocalypse. XX. Les parents de notre Sauveur. Alexandrins. XXII. Comment Ignace est le second chel de l’Église des XXIII. Récit sur l'apôtre Jean. XXIV. L’ordre dos Évangiles. qui ne le sont pas. L'hérésie des Ébionites. L’hérésiarque Cérinthe. Nicolas et ceux qui lui doivent leur nom. Les apôtres qui ont vécu dans le mariage. Mort de Jean et de Philippe. Comment Siméon, évêque de Jérusalem, rendit témoignage. XXXIII. Comment Trajan empêcha do rechercher les chrétiens. XXXIV. Comment Évariste dirige, le quatrième, l’Égliso XXVII. XXVIII. XXIX. XXX. XXXI. XXXII. XXXV. Comment Justus dirige, le troisième, l’Égliso de XXXVI. Ignace et scs lettres. XXXVII. Les évangélistes qui se distinguent alors. XXXVIII. La lettre de Clément et les écrits qui lui sont XXXIX. Les écrits de Papias. ΕΥΣΕΒΙΟΥ Ι2:ΔΙ^-3^_η,<φ8ί1· S^W’ + 4rU..r>.~. IkM'h*·"» 1 έχ impôts TERBDM ίχ χ<ρ>τομ%ο S iv tuompi Λ >m L. Lits At-oTniis on iuiêcub lb ciuuht Scytllie, Jeon l'Asie * où il vécut : il mourut à Ephèae. |2] Pierre la Galalio, la Bithynie, le Cappadoce et l'Asie1; finalement. avoir Imunemo demandé de souffrir ainsi4. [3] Que faut-il Romo eons Néron ? C’est là ce qui est dit textuellement par Origéno, doua le troisième tome des Cmuiumlain· sur la ΕΤΣΕΒΙΟΤ B' χαΐ Μνοσ,καΙ κλαΰδίρ BIX * _ 1- Π Τό»..Ct. !.. Durai.·.*!, le Liber Pontifiealie, t. I, p. 121. | HIST. ECO... Ill, il, m, 1-2 98 QUI, I.B PnBMlBK, Λ imitsmé Λ l'fiausn DUS ROMAINS Après le martyre de Pierre et de Paul, Lin, le premier, obtint l'épiscopat de l'Église de Rome. En écrivant de Rome fin de l’épttre1. III [1] Do Pierre done une seule épître, celle qu’on appelle la première, est reconnue et les anciens presbyties eux-mômes Quant Λ celle qu’on appelle la seconde, nous avons appris qu'elle n’est pas testamentaire, mais que pourtant, parce qu'elle a paru utile il beaucoup, elle a été prise en considéra­ tion avec les autres Écritures a. (2) Pour ce qui est des Actes qui portent son nom, de VEvangile appelé Selon Pierrea, du Kdrggme et de VApocalypse soi-disant de Pierre, nous les (écrits) catholiques et qu'aucun écrivain ecclesiastique, ni parmi les anciens, ni parmi les modernes, ne s’est servi do témoignages empruntés Λ l'un d’eux. 2. CI. J. Cnsimt, le Kyllrer^ Catholique, ^Vétis, 1930, p. 1-12; IMS, I*. 108-116. 3. Cl. in/ra, VI, xn. 3-5· 100 ΕΤΣΕΒΙΟΤ HIST. BCCU, III, iv, [1] Que Paul a prêché aux Gentils et qu’il a posé les fonde­ ments des Églises depuis Jérusalem et autour d’elle jusqu’à l’Illyricum ’, cela est évident d'après ses propres paroles et évangélisé le Christ et transmis la doctrine du Nouveau Tes­ tament à ceux do la circoncision2 : cela est clair d'après à eaux des Hébreux qui sont dans la dispersion du Pont, de Galatie, de Cappadoce, d’Asie et de Bithynie 3. [3] Combien do disciples de ces (apôtres) y eut-il et qui parmi les appello lui-même, Ica compagnons d’armes4; beaucoup leur rond dans ses propres épîtres un témoignage incessant. Du reste, Lue, dans les Actes, mentionne également les disdo l’Églisc d’Éphèso 5, comme Tile, lui aussi, celui des Églises de Crète e. [6] Quant à Luc, antiochien d'origine ’ et médecin ETSBBIOT HIST. ECCI... Ill, 1», 7-11 ΕΤΣΕΒΙΟΤ Galba et Othon ne durèren HIST. ECCL·., Ill, », i-6 une ville do Pérée, nommée Pella ·. Ce furent là que sc trans­ portèrent les fidèles du Christ, après être sortis de Jérusalem Judée. La justice de Dieu poursuivit donc alors les Juifs parce qu’ils avaient accompli de telles iniquités contre le le glaive, In faim cl mille autres genres de mort; combien de salem môme comme dans une métropole très fortifiée; quoi les événements qui s'y produisirent; comment a la fin l'abo­ mination do la désolation annoncée par les prophètes ,ft attendait la ruine complète, la totale destruction par le fou : il est possible à qui le désire de le trouver avec exactitude rapporte cet historien des hommes rassemblés do toute la Judée aux jours de la fête do la Pâque et qui furent enfermés mêmes (qu'il emploie). [6] Il fallait, en effet, qu'aux jours bienfaiteur do tous, le Christ de Dieu, en ces mômes jours, ils Jvdmcliristenlumn, Tublngife 191», p. M2 et saîv. Il est vrshonibloblo quo lol IL Josiruu’ Brir. mi., VL '425-428.'' HIST. ECCL., Ill, ν, 7. νι, 1-3 ETSEBIOT quelque autre manière, je crois nécessaire d’exposer les seuls malheurs causés par la famine, de sorte que ceux qui liront [7] Παρελθόν δήτα τών έν μέρει συμβεβηκότων αύτοΐς όσα 8« Histoiren de Josèphe et lisons le tragique récit de ce qui β [1] ή έκ θεού μετήλΟεν τιμωρία. , φέρε δή οδν, τών ' Ιστοριών τήν cause de leur fortune. Do plus, la folie des révoltes s’accroissait taient. [2] Nulle part on no voyait plus de blé; alors, ils Ιοον ήν· προφάσει γάρ αύτομολίας ανρρεϊτό τις διά τήν ούοίαν [2] ήμέραν άμφότερα προσεξεκάετο τά δεινά. φανερός μέν γι ΙπειΟ’ εύρόντες μέν ώς άρνησαμένους ήκίζοντο, μή εύρόντες δι ώς έπιμελέστερυν κρύψανεας έβασάνιζαν. τεκμήριον δέ vol ιώτες εύπορεΐν τροφής έδόκουν, οΐ τηκόμενοι δέ ήδη παρωδεύονττ καί κτείνειν άλογον ίδόκει τούς ύπ· ίνδείας τεΟνηξομένο» [8] αύτίχα. πολλοί δέ λάθρα τάς κτήσεις ένός άντικατηλλάξαντ μέτρου, πυρών μέν, et πλουσιότεροι τυγχάνοιεν δντες, ο! δέ πενέστεροι κριΟής* έπειτα κατακλείοντες εαυτούς είς τά μυχαέ τατα τών οικιών, τινές μέν ύπ’ ίκρας ένδείας άνέργαστον τύ gens pour avoir nié, et lorsqu'ils n’en trouvaient pas, ils les signo qu’ils avaient ou n'avaient pas do blé était les corps de regorger de nourriture, ceux qui étaient déjà exténués, on les ceux qui étaient sur le point de mourir de faim. n [8] Beaucoup échangeaient leurs Liens en cachette contre d’orge s'ils étaient pauvres. Puis ils s’enfermaient eux-mêmes au plus secret do leurs maisons : les uns, au comble du besoin, mangeaient leur blé sans le préparer; les autres le faisaient HIST. ECCL..’. HI, vi, 4-9 [4] Nulle part on ne mettait plus de table; on retirait du fou les mets encore crus et on les déchirait. Misérable était ht les plus robustes accaparer plus que les autres, les faibles gémir. [5] L.0 faim surpassa toutes les douleurs; clic ne détruit la nourriture de la bouche même de leurs maris, les enfants dans leurs mains ceux qu’elles aimaient le plus, elles n'avaient [6] Même lorsqu'on mangeait ainsi, on ne demeurait pas ces miettes. Car, lorsqu'ils voyaient une maison fermée, n’avait nulle pitié des cheveux blancs ou des petits enfants; étaient plus cruellement traités sous prétexte d’injustice. fouillaient le rectum. On souffrait ainsi des tourments effrayants même à entendre, pour avouer un seul pain, pour dénoncer la cachette d’une seule poignée d'orge. [9] Quant aux bourreaux, ils ne souffraient pas de la faim — leur cruauté HIST. ECCL., Ill, τι, 10-14 sauvages et de l'herbe; et lorsque ceux-ci semblaient déjà Les terrasses étaient remplies de femmes et de nourrissons (aient. Un silence profond enveloppait la ville et une nuit « [14] Us fouillaient en effet les maisons transformées en cadavres, ils essayaient sur leurs membres la pointe de leurs glaives; parfois ils perçaient dos abandonnés qui vivaient les suppliaient de les aider de leurs mains et de leurs épées. HIST. ECCL., III, vi, 15-19 mais ils les abandonnaient avec mépris à la famine; alors, chacun des agonisants regardait fixement vers le temple, d’abord enterrer les morts aux frais du trésor public, car ils n'en supportaient pas l’odeur. Comme ensuite ils n’y suffisaient putréfaction; il vit l’humeur qui coulait en abondance des [16] Après avoir parlé d’autre chose, Josèphe continue en disant : je crois que la ville aurait ôté engloutie par un tremblement do terre ou submergée par un déluge ou que la foudre de Sodomc l'aurait détruite, car elle renfermait une race beaucoup plus athée que celle qui souffrit tous ces maux. Tout le peuple ville, frappés par la famine; indicibles les souffrances qui ceux qui s'aimaient mutuellement le plus en venaient aux mains pour s'arracher les misérables aliments do leur vie. mont; (18) mais les voleurs fouillaient meme ceux qui res­ piraient encore, do pour qu’ils simulassent la mort, tout on beaucoup allaient en chancelant, la bouche ouverte comme des chiens enragés, trébuchaient, se heurtaient aux portes h la 3. δργήν T*BRBL Ιοί όρμήν HIST. ECCL., Ill, VI, 20-23 pas pris mémo les plus vils des animaux sans raison, pour le très petite quantité. Barbaros, terrible à dire, incroyable il entendre. Pour moi témoins : au reste, je ferais a ma patrie une faveur misérable Bathézor (ce mot signifie maison de l'hyssope), distinguée qui, à tout instant, insultait et maudissait les brigands en κατμκαλύψασα ίφύλαττεν, [26] λυψςν. μη γόνηοΟς μήτ μόλις τούτης τής τροφής τή μητρί π«ρ«χωρήοαντβς, άνειτλήοΟη·' 5. τολμηΟίν TBDMSL χικνίτομηΟΪν ER^ HIST. ECCL„ ΠΙ, Vi, 24-28 109 avail un enfant, un bébé qui tétait encore; elle le prit : [24] Malheureux bébé, dit-elle, dans la guerre, dans la famine, dans la révolte, pour qui le conserverai-je ? La servitude chez les Romains, si du moins nous vivons encore sous leur pouvoir; la faim prévient d’ailleurs la servitude, et les révoltés sont plus terribles que l'une et que l’autre. Allons! lion, pour l'humanité un sujet de récit, le seul qui fasse défaut aux malheurs des Juifs. [25] Et en même temps qu'elle elle en mangea la moitié; elle cacha le reste et le mit en réserve. Aussitôt les révoltés arrivèrent et en sentant l'odeur do cette chair impie, ils menacèrent la femme, si elle ne leur montrait pas les mots préparés, de l'égorger aussitôt. Mais elle répond qu'elle leur a gardé une belle part et découvre les restes de l'enfant. [26] Aussitôt la peur et l'épouvante les saisissent; ils restent immobiles devant ce spectacle. Mais elle : C’est mon propre enfant, dit-elle, c’est mon œuvre. Mangez, car moi aussi j'en ai mangé. Ne soyez pas plus ôtes pieux et que vous rejetiez mon propre sacrifice, j’ai effrayés et laissèrent avec peine à la mère cette nourriture. Mais la ville entière fut bientôt remplie du récit de cette comme s'il avait été accompli par lui, frissonnait. [28] Il y eut 4. Joalres. Bell. ilei., VI, 193-313. Sur le siège de Jérusalem par True, ΕΥΣΕΒΙΟΥ HIST. ECCI,., Ill, vn, 1-3 VII el de leur impiété à l'égard du Christ de Dieu. 11 est convenable d'ajouter à ce qui précède aussi la pré­ enceintes et ft celles qui nourrissent en ces jours : priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver ni le jour du sabbat. Car alors il y aura une grande affliction, telle qu'il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent et qu'il n'y en aura pas1, s [2] Comptant le chiffre complet des morts, l'historien dit sonnes1; que les révoltés cl les brigands qui restaient se dénoncèrent les uns les autres après la prise de la ville et furent tués; que les plus nobles et les plus remarquables par leur beauté corporelle d'entre les jeunes gens furent réservés pour le triomphe. Quant au reste de la multitude, ceux qui avaient plus de dix-sept ans furent, les uns enchaînés et envoyés aux travaux d'Égypte, les autres, plus nombreux, distribués entre les provinces pour être mis ft mort dans les théâtres par le fer et par les bêtes; ceux qui n'avaient pas dix-sept ans furent emmenés prisonniers pour être vendus : vingt dix mille hommes. |3| Tout cela s'accomplit de cette manière la deuxieme prophétiques de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, qui, 1. «ύαγγίλκττΰν TEKBDM εύαγγίλίων AVI- ΕΤΣΒΒΙΟΤ άρα ποτέ δυνηΟεϊεν Ιφ' οίς έδρασαν, μετανοήσαντες συγγνώμης χαΐ σωτηρίας τυχεϊν, καί πρός -ή τοσαύτη μακροθυμώ παρα­ δόξους θεοσημείας των μελλόντων αύτοϊς μή μετανοήσασί σνμβήσεσθαι παρασχομένης· α χαΐ αύτά μνήμης ήξιωμένα πρός τον δεδηλωμένου συγγραψίως ούδέν ofov τοϊς τήδε προβτοϋσιν τη αύτφ δεδηλωμένα έν τούτοις* μαένουσι τήν μέλλουσαν έρημίαν τέρασιν οΰτε προσεΐχον οΰτ' fortifié pour elle s. [9] La surveillance divine avait été jusqu’à VIII [1) Prenez donc et lisez ce qui est exposé au sixième livre no prêtaient pas attention et ne croyaient pas aux prodiges manifestes qui annonçaient la dévastation future, mais. d’abord une constellation qui se fixa au-dessus de la ville, semblable à un glaive, et une comète qui demeura suspendue pondant une année. Ce fut ensuite, avant la révolte et les était rassemblé pour la fête des azymes, le huit du mois de Xanthique, vers la neuvième heure de la nuit, une lumière au plein jour, et cette lumière dura une demi-heure : les ignorants crurent qu'elle était d'un bon augure, mais les ■ HIST. ECCL., ΠΙ, vm, 3-9 113 « [8] Au temps de la même fête, une vache amenée pur lo heure de la nuit, on la vit s’ouvrir spontanément. [5] Après incroyable, si ce n’avait pas été raconté par ceux qui l'ont l'habitude, pour les liturgies, dirent avoir perçu d'abord des quelque chose de plus attrayant. Un homme, appelé Jésus lils d'Ammie, un homme simple, un paysan, quatre ans pour tous, do dresser des tentes en l’honneur de Dieu; et rues en répétant ce eri. [8] Quelques-uns des principaux du do l'hommo ot le maltraitèrent de coups multipliés. Mais lui, qui no parlait pas do lui-même, ni en son propre nom, con- ΈπΙ τούτοις άχασιν δξιον μη8’ αύιύν τδν Ίώσηττον, τοοαΟτα τβ μοτά χοϊρας βυμβοβλημένον ίοτορίς, όπέΟον το χαΐ άφ' οΤού γένους ώρμάτο, άγνοοΤν. δηλοϊ St πάλιν αύτός xal ToGro, : λίγων ώδ«· ν I Lm toix mu Ε οι R ajoaleul ίά b Co du réeil do Juipl». IMl. fad., . ETSEBIOT άνάγχης ». I. ματΟίου T'EUES ματταΟίον ATOM om. Ilk J. χ«τατ<Οητ«ι TBBB κχταβέβληται Al»M. < Josèphe, fils de Matthias, prêtre de Jérusalem, qui, lui aussi, a d'abord combattu les Romains cl qui, plus tard, se rapprocha d'eux par nécessité *. » |2| En ce temps-là, il fut de beaucoup le plus illustre des Juifs, non seulement auprès de ses compatriotes, mais même composés par lui furent jugés dignes des bibliothèques. (3) 11 expose toute VAnliquilé jufaufue en vingt livres en tout et livres. Lui-même témoigne avoir rédigé ces derniers livres non seulement en grec, mais aussi dans sa langue maternelle3 traditions du peuple juif *. [5] Dans le premier de ces livres, il établit le nombre des écrits appelés l'Ancien Testament et une ancienne tradition, dans les termes que voici : é>ù*PLXX? 3; ΐ!ί!ilium., 13; -ΓΐΙ’/ΐΕ P°P HIST. ECCL-. III, x. 1-7 tradition de la création de l'homme1 jusqu’à la mort do l'écrivain : ce temps est d'un peu moins de trois mille ans. [3] Ile la mort do Moïse jusqu'à colle 2 d’Artaxerxès, roi des Perses après Xorxès, les prophètes venus après Moïse ont livres restants renferment des hymnes à Dieu et des règles do conduite pour les hommes. [4] Depuis Artaxerxis jusqu'à nos propres écrits : en elTot, alors que s’est déjà écoulée une si longue durée, personne n’n osé ajouter ou retrancher ou transposer quoi quo ce soit à cos livres; mais tous les Juifs trouvent naturel, dès leur première enfance, de regarder cas livres commo les enseignements de Dieu, de s’on tenir il eux, ot, s'il lo faut, do mourir volontiers pour eux *. » [β] Il est utile do rappeler ces paroles de l’historien. Un posé par cet écrivain, Sur U raison maîtresse, que quelquesuns intitulent Macchabaleon, parce qu'il renferme les combats ehabées el qui sc sont conduits virilement pour la piété quilé, le même auteur aiguille qu'il se propose d'écrire quatre livres, conformément aux croyances traditionnelles des Juifs, sur Dieu et son essence, sur les lois, sur les motifs pour lesquels ΕΤΣΕΒΙΟΓ HIST. ECCL., ΙΠ, ». 8-11 117 semblablement propres écrits que toi, mais j’ai remis mes livres aux empe­ reurs, alors qu'on voyait presque encore les faits, .l'avais trompé. [10] Λ beaucoup d’autres aussi, j'ai présenté mon ΕΥΣΕΒΙΟΣ μιϊς γνώμης τούς πάντας Συμεώνα τδν τον Κλωπα, οδ κ«1 ή τον σωτήρος (τδν γάρ οδν Κλωπ&ν άδελφδν τού 'Ιωσήφ ύπάρχειν 12 χσΐ ί«1 τούιοις Ούεσχασιανύν μετά τήν των 'Ιεροσολύμων ολωσιν πάντσς τούς ίπ& γένους Δαυίδ, ώς μή περελεεφΟείη τις iwepi ΊουδαΙοες των άκά τής βασιλικής φυλής, «ναζητεΰιβαε : προστάξευ, μίγιστύν τε Ίουδαίως αύΟις έ* τβύτης διωγμόν- HIST. ECCL-, III, xr, xn XI saloin qui arriva on oo tcmps-là, les apôtres ot 1rs disciples du Soigneur qui étaient encore en vio s'oMombléront Μ. * HIST. ECCL., Ill, xvii, xvm, 1-2 121 XVII beaucoup de personnes; il fit tuer un nombre considérable de fiscalion dos bions, sans aucun motif. Finalement, il so posa lutte contre Dieu s. 11 fut incontestablement le second · à XVIII [1] En cc temps-là, à ce qu'on rapporte, l’apôtre ol évan­ géliste Jean était encore en vie : à cause du témoignage en HIST. ECCU, III, xvni, 3-4, xrx 122 l'Antéchrist qu’indique ΓApocalypse2, dite de Jean, Irénée [3] S'il avait fallu proclamer ouvertement, dans le temps qui a vu aussi l’Apocalypse. Car il l'a vue, il n’y a pas très tellement éclatant que mémo les historiens étrangers à notre doctrine n'hésilcnl pas à rapporter dans leurs histoires la sœur do Flavius Clemens *, un des consuls de Rome à cette reléguée dans l'ile Pontia par punition, ii cause du témoignage hérétiques2 dénoncèrent les descendants de Jude, qui était HIST. ECCL-. III. xx. 1-4 ΕΥΣΕΒΙΟΥ έκάστιρ κατά τά έπιτηδεύματα χύτου. έφ’ οίς μηδέν αύτδν |5] κατεγνωκότα τύν Δομετιανόν, άλλα καί ώς εύτελών καταφρό­ νησαντα, Ελευθέρους μέν αύτούς άνεΐναι, καταπαΰσαι St διά [6] προστάγματος τδν κατά τής Εκκλησίας διωγμό». τούς St άπολυΟέντας ήγήσασΟαι των Εκκλησιών, ώς Αν δή μάρτυρας ύμοΰ καί άπδ γόνους όντας τοϋ κυρίου, γενομένης τε εΙρήνης, [7] μέχρι ΤραίανοΟ παραμεϊναι αυτούς τφ βίιρ- ταϋτα μέν 4 Ήγήσιππος· ού μην άλλα καί 6 Ί'ερτυλλιανύς τοϋ Δομετιανοϋ « πεπειράκει ποτέ καί Δομετιανύς ταύτί ποιεί» έκείνιρ, μέρος ι ών τής Νέρωνος ωμότητας. άλλ', οίμαι, «τε έχων τι συνέσεως, , τάχιστα έπαύσατο, άνακαλεσάμενος καί οϋς έξηλάκει ». μετά St τύν Δομετιανδν πεντεκαίδεκα ίτεσιν κρατήσαντα. Νερούα τήν άρχήν διαδεξαμένου, καΟαιρεΟήναι μέν τάς Δόμε* τιανοϋ τιμάς, έπανελΟεϊν δ' έπ! τά οίκεϊα μετά τοϋ καί τάς. ούσίας άπολαβεϊν τούς άδίκως έξεληλαμένους ή ’Ρωμαίων, σύγκλητος βουλή ψηφίζεται· Ιστοροϋσιν οΐ γραφή τά κατά τούς [9] χρόνους παραδόντες. τότε δή οδν καί τύν άπόστολον Ίωάννρν άπύ τής κατά τήν νήσον φυγής τήν έπΐ τής ’Εφέσου διατριβήνI (8] HIST. ECCL·., Ill, XX, 5-9 les vivants et les morts et rendrait à ehaeun selon ses œuvres ·. [5] Domitien, là-dessus, ne les condamna à rien, mais il les fil cesser par un édit la persecution contre l’Église *. [6] Lors­ qu’ils furent délivrés, ils dirigèrent les Églises, à la fois connue ils restèrent en vie jusqu’à Trajan5. [7] Voilà ce que rapporte Hégésippo. Lui aussi, Tcrtullien fait de Domitien une semblable mention : o Domitien avait essayé alors de faire la même chose que lui, tout en n'étant qu’une partie de la cruauté de Néron, s’arrêta très vite, après avoir rappelé ceux qu’il avait exilés ·. » [8] Après Domitien qui gouverna pondant quinze ans, chassés ot leur rendre leurs biens. C'est ce que racontent temps-là89. [9] Alors l’apôtre Jean put donc, lui aussi, reprendre sa vie à Ephèse au sortir de l’exil dans l’îlo (de Patmos), d'après coque rapporte la tradition de nos anciens®. Z«TW Κίρβων. HIST. ECCL., Ill, xxr, xxn 125 XXI conduit pendant treize ans l’Églisc d’Alexandrie1, reçut Cerdon pour successeur : celui-ci fut le troisième chef des Clément conduisait encore les Romains, et lui aussi occupait XXII COUMBNT IGNACK RST LU SECOND CHV.P DR l'ÎOUSB uns ANTIOCniENS Mais, après qu’Evodius eût été établi le premier sur les gens d'Antioche, Ignace le second, llorissait1 dans les temps dont nous parlons. Semblablement, Simeon était le second, après le frère do notre Sauveur, Λ avoir à cette époque la 2. kl encrier, emnino plus haut, Il est question^do Home après Alexandrie, 1. kl et bien souvent ailleurs, le verba έννωρίζετο, employé prr Eurébe, omme per 1er ebranlqueurs greet, désifoo Γάκμή d’un personnage. Dans 1er ΕΥΣΕΒΙΟΥ HIST. ECCL-, III, xxiu, 1-S 126 XXIII ΚΓ' ΈπΙ τούτοις κατά την ’Ασίαν ίτι τφ βί<ρ περιλειπόμενος αύτός ίκεϊνος βν ήγάπα ΰ Ίησοϋς, άπόστολος όμοΰ καί ευαγγε­ λιστής Ιωάννης τάς αύτόΟι διείπεν εκκλησίας, άπό της κατά [1] En ccs temps-là, demeurait encore en vie, en Asie, celui qu’aimait Jésus \ Jean, à la fois apôtre et évangéliste, [2] ότι δέ etc τούτους τφ βίι,ι περιήν, άπόχρη διά δύο πιστώσασΟαι fût en vie jusqu’à ces temps, il suffit de confirmer la chose par deux témoins, et ils sont dignes de confiance car ils ont ιτρεσβεύσαντες όρθοδοξΐας, εί 8ή τοιοϋτοι Ειρηναίος καί Κλήμης αΙρίσεις πως γράφει κατά λίξιν Ιωάννη τφ τοϋ κυρίου μαθητή συμβεβληκότες παρα’δεδωκίναι τύν Ίωάννην. χαρόμεινεν γάρ αύτοΐς μέχρ·- των Τραϊανού de tels : Irénée et Clément d’Alexandrie. [3] De ces hommes. propres termes : avec Jean, le disciple du Seigneur, témoignent que Jean a transmis (sa doctrine). Car il demeura parmi eux jusqu'aux temps de Trajan ’. » la même chose par ces mots : « άλλά καί ή έν Έφόσω δκκλησία ύπό Παύλου μέν τεθεμελιω· χρόνων, μάρτυς άληθής έστιν της τών άαοστόλων παραδόσεως ». ό δέ Κλήμης όμοΰ τύν χρόνον έκισημηνάμενος, καί ιστορίαν (51 Quant à Clément, il indique également en temps et il ajoute un récit très nécessaire à ceux qui aiment entendre des choses belles et profitables, dans son ouvrage intitulé : Quel riche est sauvé. Prenez cette histoire et lisoz-la donc telle θησιν έν φ Τίς ϋ σιρζόμενος πλούσιος ίαέγραψεν αυτού συγγράμW/irlr», àmn.^L··’" I’1 G.. l.XXXIX', IStSlAnàaUaa lo Sinatle, Adm. in wk. «: 1'. G.. LXXX1X, lllk ri nuiv., 113Ç sulv.; Maxim» k ConklMur, HIST. ECCL·., ΙΠ, xxm, 6-11 a [6| Écoute une fable, qui n'est pas une fable, mais une véritable histoire transmise (par la tradition) cl gardée par ll Éphèse; et il allait, sur invitation, dans les pays voisins (habités par) des Gentils, tantôt pour y établir des évêques, tantôt pour y organiser dos Églises complètes, tantôt pour choisir comme clerc un do ceux qui étaient désignés par l'Esprit. [7] Il vint donc dans une do ces villes peu éloignées, dont quelques-uns disent même le nom 6 et consola d’abord celte Église, et, voyant un jeune homme distingué de corps, agréable d’aspect, cl ardent d’esprit : Celui-ci, dit-il, je te le comme lémoins. L’évêque le reçut ol promit tout; ΓApôtre répéta encore les mêmes choses et cila les mêmes témoins. [8] Puis il partit pour Éphèse. Le presbytre °, do son côté, le protégea, le réchauffa do son affection et finalement le baptisa. Et après cela, il se relâcha de son soin et do sa vigi­ lance multipliés, sous prétexte qu'il l'avait muni d'une pro­ tection parfaite, le sceau du Seigneur. accoutumés au mal. D'abord, ils le conduisirent à do magni­ fiques festins; puis ils l’emmenèrent aussi dans leurs sorties nocturnes pour commettre des vols; ensuite, ils le jugèrent [10] Lui s'accoutumait peu ù pou et par suite de sa nature ardente, il sortit de la voie droite commo un cheval indompté les précipices, [il] Lorsqu’il eut enfin désespéré du salut divin, il no se contenta plus do petits projets, mais puisqu'il était perdu une fois pour toutes, il voulut faire quelque chose de grand ot trouva bon de se conduire comme les autres. Il les rassembla donc et organisa avec eux une compagnie do bri­ HIST. ECCL., Ill, xxin, 12-18 gands, dont il était le chef tout désigné, car il était le pins rappela Jean ’. Lorsque celui-ci eut réglé les autres affaires pour lesquelles il était venu : « Allons, évêque, dit-il, rends-nous fut d'abord stupéfait, en pensant à une somme d'argent qu’il n'avait pas reçue et pour laquelle on l'aurait calomnieu­ dernier, le jeune homme et l'âme de ton frère. » Le vieillard un brigand. Et maintenant, il occupe la montagne en face se frappa la tête : « C'est un beau gardien do l’âme de son frère, dit-il, que j'ai laissé. Mais que lourde suite on m'amène Il sortit de l’église aussitôt, comme il était. (15] Arrivé à l’endroit, il fut pris par l'avant-garde des à votre chef. · [16] Cependant celui-ci attendait en armes. Lorsqu’il reconnut Jean qui venait à lui, il prit honte et de son âge, et criant : [17] « Pourquoi me fuis-tu, enfant, qui rendrai compte pour loi au Christ. S’il le faut, je suppor­ terai volontiers de mourir pour toi, comme le Seigneur est aie confiance : c'est le Christ qui m’a envoyé ». [18] En entendant ces paroles, le jeune homme commença ΚΔ' HIST, ECCL., Ill, xxrrr, 10, xxiv, 1-2 129 le pouvait, par ses gémissements, et fut baptisé une seconde se mettant à genoux, en baisant la main droite elle-même longés, enchanta son esprit par les charmes variés de scs paroles. Il ne s’en alla pas, ajoute-t-on, avant do l’avoir résurrection visible®. » Que ce récit de Clément soit ici placé à la fois pour l’infor­ mation cl l'utilité des lecteurs. XXIV i.' obdbb nas bvahcilbs [1] El maintenant, indiquons les écrits incontestés de cet apôtre {Jean). Et tout d’abord il faut certainement recevoir ρ|ι»,”ΐ λ'.1 o’AU·, rowif Λ Cafluér, Paru. 1MI, p. SO. [7] λετο, διά τής γραφής άπεπλήρου- ήδη δε Μάρκου καί Λουκά, 1. ίκρωσ ΛΤΒβ άκριβώσ HIIDM. 2. πείθω TERBDMSI. περινοία Λ. 3. άπασών D’M eorr. Dr. 4. διατριβών ΛΓΕΙΙΜ μαθητών DDL· αποστόλων S. HIST. ECCI.,, ΙΠ, xxiv, 3-7 purifiés dans leur vio cl ont orné lours finies de toute vertu; mais ils connaissaient mal la langue1 : o'est par la puissance le Sauveur qu'ils étaient loris; ils no savaient pas expliquer les enseignements du Maître par la persuasion et l’art des sanco lhaumalurgiquo du Christ qui agissait par eux, leur souci do s’occuper à écrire des livres. [4] Ils agissaient ainsi tous dans la préparation des discours, le plus capable dans les pensées, no livra pas plus à l'écriture que de très courtes inelTablcs, puisqu'il avait effleuré les spectacles du troisième ciel ot qu'il avait été enlevé jusqu'au paradis meme de Dieu [5] Ils n’étaient pas non plus sans expérience des mêmes choses, les autres compagnons do notre Sauveur, les douze ont laissé des mémoires4 des entretiens du Seigneur : et la |β| Matthieu, en clfelj prêcha d'abord aux Hébreux. Comme présence par le moyen de l’écrituro, pour ceux dont il s'éloi­ gnait, [7] Alors que déjà Marc et Lue avaient publié leurs ΕΥΣΕΒΙΟΥ ««" “ΡΖ< [8] 8>ήγη«ν. I™-·*· ·. HIST. ECCL„ III, xxrv, 8-11 131 Évangiles6, Jean, dit-on, avait employé, pendant tout le temps, la prédication orale. Finalement, il en vint aussi écrits précédemment avaient déjà été transmis chez tous (les fidèles) et chez lui aussi, il les reçut, dit-on, on rendant témoiau début de sa prédication ·. [8] Et ce motif est véritable. En effet, il est possible do voir que les trois (premiers) évan- durant une seule année et qu’ils l'ont indiqué au commen­ cement do leurs récits. [9] C'est en effet après le jeûne de montre l'époque do son propre récit, on disant : « Ayant entendu que Jean avait été livré, a il (Jésus) s'éloigna ’ » de la Judée « pour aller en Galilée s. [10] Marc fait de même : Galilée 8 ». Et Luc, avant de commencer le récit des actions pour cola que l'apôtre Jean fut prié de transmettre dans son Baptiste. Il indique cela même, soit lorsqu'il dit : · Tel fut le ΕΥΣΕΒΙΟΥ HIST. ECCL., Ill, xxiv, 12-16 γέλιου γραφή τά μηδέπω τοΰ βαπτιατοϋ είς φυλακήν βεβλημένου le précise même clairement en disant : « Jean n'avait pas encore été jeté en prison u. o [12] Ainsi donc Jean, dans son Évangile écrit, rapporte ce qui a été fait par le Christ lorsque 132 [13] βαπτιατοϋ μνημονεύευσιν οϊς καί έπιστήσαντι ούκέτ’ αν δόξαι 132 arrivé aprôs l'arrestation et l'emprisonnement du Baptiste. [18] A celui qui lait attention à ces choses, il n'est plus possible τήν έπΐ τέλει τοϋ χρόνου αύτφ γεγενημένην ιστορίαν εΙκότως δ' της δέ θεολογίας άπάρξααθαι ώς αν αδτω πρδς τοϋ θείου πνεύ· [14] ματος οΐα κρείττονι παραπεφολαγμένης. ταϋτα μέν οδν ήμίν περί τής τοΰ κατά Ίωάννην εύαγγελίου γραφής εΐρήσθω, χαΐ της κατά Μάρκον δέ ή γενομένη αίτια έν τοϊς πρόσθεν ήμϊν [15] δεδήλωται- δ δέ Λουκάς άρχόμενος κ«1 αύτός του κατ' αύτόν συγγράμματος τήν αέτΙαν προύδηκεν δι’ ήν πεποϊηται τήν σύντα­ ξιν, δηλών ώς άρα πολλών καί άλλων προπετέστερον έπιτετη-' δουκάτων διήγησιν ποιήσασΟαι ών αύτός πεπληροφύρητο λόγων; άναγκαίως άπαλλάττων ήμάς τής περί τούς άλλους ίμφηρίστο» ύπολήψεως, τδν ώιφαλή λόγον ών αύτδς ίκανώς τήν άλήΟεεαν κατειλήφει έκ τής άμα Παύλω συνουσίας τε καί διατριβής κα] τής τών λοιπών άποστύλων όμιλίας ώφελημένος, διά τοή Ιδιου [16] παρέδωκεν εύαγγελίου. καί ταβτα μέν ήμείς περί τούτων οίκειότερον δέ κατά καιρόν διά τής τώνάρχαίων παραδέαεως τά καί τοϊς άλλοις περί αδτών εϊρημένα πειρασόμεΟα δηλώσαι! έν τώ λέγειν Μ Indian dlrwi» I lin do »a viela. Vraisemblablement donc Jean a passé sous silence la généalogie de notre. Sauveur selon la chair, parce qu'elle avait ôté écrite auparavant par Matthieu et par Luc; mais il a commencé par (parler de) sa divinité qui lui avait [14] Voilé donc ce que nous avons à dire sur la mise par écrit do l'Evangile nelon Jean. Le motif de la composition de l'Evangile selon Marc a été plus haut exposé par nous ia. (15) Quant à Luc, lui-même, dès le début de son ouvrage, a marqué les motifs pour lesquels il l’a composé : il indique que beaucoup d’autres se sont exercés avec trop do préci­ pitation ή faire le récit des choses que lui-même a connues avec mie entière certitude. Par suite il juge nécessaire do autres ot de transmettre dans son propre évangile le récit assuré do ce dont lui-même a saisi la vérité14 avec certitude, par suito do la compagnie et des entretiens de Paul et dos conversations dos autres apôtres. [16] Voilà ce que nous devions dire sur les Évangiles. Mous essaierons de marquer plus précisément, selon les circonstances et en utilisant l'exposé des anciens, ce qui a été dit par les autres sur ccs [17] 133 ΕΥΣΕΒΙΟΥ των Si Ίωάννου γραμμάτων προς τφ «ύαγγολίφ χ«1 ή προτίρ» των Ιπιστολων π«ρά te τοϊς νϋν χαΐ τοϊς ίτ' άρχαίοις άναμφί- λύψηος «Ις Ιχάτβρον Ετι νυν χαρά ιοΐς πολλοϊς κοριέλκοται ή ΚΕ- t«l 3ή ταχτέον έν πρώτοι^ >λήν· έπΐ νού-ϊοις ταχτέον, /ου, πκρί ής τά 3άξ«ντα HIST. ECCL., ΙΠ, XXIV, 17-18, xxv, 1-3 133 ment, elle sera appréciée elle aussi d’après le témoignage des XXV BT CBIXBS QUI NE LE SONT TAS avons parlé ’. Et, sans aucun doute, il faut placer tout d’abord la sainte tétrade des Evangiles, que suit le livre des Actes des ù la suite desquelles on doit sanctionner la première attribuée cabjpse de Jean au sujet de laquelle nous exposerons au moment opportun ce qu’on en pense. (8) Tels sont les livres reçus (universellement)Parmi les écrits contestés, mais reçus pourtant par le plus grand deuxième épltre de Pierre et les lettres dites deuxième et ΕΥΣΕΒΙΟΥ 1. Dortrina οιιατ diàtur ES. 2. TBHBDM 4>.>.αα Λ. HIST. ECCL., troisième de Jean, qu’elles soient de l’évangéliste ou d’un de Jean, si cela semble bon : quelques uns, comme je l'ai dit, la rejettent; mais d’autres la joignent aux livres reçus. des écrits contestés. (6) Nous avons trouvé nécessaire de faire également la liste de ces derniers (ouvrages) en séparant les Écritures qui, testamentaires, mais contestés bien que connus par la plupart des (écrivains) ecclésiastiques. Ainsi, nous pourrons con­ naître ces livres mêmes et ceux qui, chez les hérétiques, sont présentés sous le nom des apôtres, qu’il s’agisse des Evangiles de Pierre, de Thomas, de Matthias cl d’autres encore, ou des jamais personne parmi les orthodoxes qui se sont succédé, n’a trouvé bon de rappeler leur souvenir dans un de ses ouvrages. (7). D'ailleurs, le caractère de l’élocution s’écarte do la manière apostolique: la pensee et la doctrine qu’ils renferment sont autant que possible en désaccord avec la véritable orthodoxie; eo qui prouve clairement que ees livres sont des fabrications d’hérétiques. Par suite, il ne faut même connue lout A fait absurdos el impies. Et maintenant, passons à la suite du récit. S. C« ilrruiera ouvrage, «oui frsnohsmellt Mréliqan,. «I poreonno no 1rs ΕΤΣΕΒΙΟΤ κς' HIST. ECCL., ΙΠ, xxn. 1-4 dinbolique non inférieur nu premier. Lui aussi était Samari- le Sauveur envoyé d’en haul jadis, dûs les siècles invisibles, pour le salul des hommes. [2] Il enseignait encore qu'on no rience magique communiquée par lui cl d'avoir reçu le bap- lalité éternelle; ils ne mourraient pas; ils demeureraient ici[3] Justin, lui aussi, en traitant de Simon, ajoute encore la mention de Ménandre et dit : aussi par les démons et venu à Antioche, nous savons qu’il maintenant encore, il y a des gens qui l'assurent d’après s'efforcer de calomnier par le moyen de semblables charlatans KZ' en accusant (Ica fidèles) de magie et de mettre en pièces. souscrivirent ά ces sauveurs furent déchus de In véritable XXVII en effet comme simple et commun, comme un pur homme cette foi. [3] Mais ù cûlé do ces derniers, il y en nvait d'autres, qui portaient lo môme nom et qui échappaient ù leur sottise confessaient pas qu'il fût préexistant, tout en étant Dieu, miers, d’autant plus que, pareillement à eux, ils mettaient tout leur zèle à accomplir soigneusement les prescriptions ment rejeter les Eptlra de l'Apèlre, qu’ils appelaient un apostat de la Loi; ils se servaient uniquement de l'Evangile appelé selon les Hébreux* et tenaient peu de compte des les dimanches è peu près comme nous, en souvenir de la résurrection du Sauveur. [6] Par suite d’une telle attitude, XXVIII devint le chef d’une autre hérésie, à ce que nous avons appris (données) comme écrites par un grand apôtre, nous apporte résurrection, le royaume du Christ sera terrestre et que la ΕΤΣΕΒΙΟΤ χαΐ ήδοναΐς έν ' Ιερουσαλήμ τήν σάρκα πολιτευομέν>>ν δουλεύει·; χαΐ ίχΟρΰς ύπαρχων ταϊς γραφαϊς too Οεοϋ, άριΟμύ» χιλιοντα^ τίας Ιν γάμω εορτής, θέλω» πλανάν, λέγε» γίνεσΟαι ·. ήμάς τήν έπισκοπήν είληχώς. ίν δευτέρω των Κπαγγελιώί περί τής Ίωάννοο ’Λποχαλύψεως είπών τινα ώς ίχ τής άνέκαβε» HIST. ECCb., Ill, xxvlii, 3-6 133 en voulant tromper (les hommes), qu’il y aura un nombre de mille ans en fête nuptiale ·. s [3] Dcnys, lui aussi, qui, de notre temps, a obtenu l’épis­ copat de l’Églisc d’Alexandrie, dans le second livre des (4] Cerinthe, l’inventeur lie l’hérésie appelée d’après lui τούτο γάρ είναι τής διδασκαλίας αΰτοΰ ταϋτα ώήΟη ποριιΐοΟαι, έορταες χα’ι θυσίαις και ιερείων σφαγαϊς ι αΰτοΰ ψευδοδοξίας έν πρώτφ σογγράμματι των προς τάς αίρέ- enseignement : le royaume du Christ sera terrestre; (5) et charnel, et aussi dans des choses par lesquelles il pensait [6| Ainsi s’exprime Denys. Irénéc, de son côté, au premier γραφή παραδέδωκεν. ώς ίκ παραδόσεως Πολυκάρπου φισκών dans le troisième, il confie à l’écriture un récit qui est digne de n’êtrc pas oublié et qu’il tient, dit-il, de la tradition de Polycarpc ·. L’apôtre Jean, dit-il, était entré un jour dans 2. έν βαλανείω ΛΒ έν βαλανίω DM είσ βαλανεΐον TER. ** s°"5ur°i>eo>v*d*A même chose à ceux qui étaient avec lui : « Fuyons, de peur que les haius ne s’écroulent : Cerinthe est là, l’ennemi de la HIST. ECCL·., Ill, xxix, 1-3 ΕΤΣΕΒΙΟΤ XXIX Κθ' NICOLAS ET CEUX QUI LOI DOIVENT LEUR NOM ίπΐ σμιχρότατον συνέστη χρόνον, ής δή χαΐ ή τον Ίωάννου (1] En ce temps-là, naquit aussi l’hérésie dite des Nicolaïtes, de Jean*. Ces hérétiques prétendaient que Nicolas était un θεραπεία προχοχωρισμένων ’ ηϋχουν. δ γ* μήν Αλέξανδρού, pour le service des indigents 8. Du moins, Clément d’Alexan­ drie, dans le troisième Stromate, raconte en propres termes « [2] Il avait, dit-on, une femme dans lu fleur de l’âge. que cette action était conforme à la formule : il faut faire peu de cas de la chair3. Et lorsqu'ils imitent son action et αποβολή πάθους ήν ή «Ις μέσον των αποστόλων της ζηλότυποι των ήδονών τδ παραχράαΟαι τρ σαρχΐ iStSaoxev. 1. χροκεχιιρισμένων ASL προχεχοερισμένον TBIIBDM. 2. παραχρδσθαι ATBRDD (παραχρησθαι Cluvi., Suavi. 2, Its οι 3, 26 hérésie se prostituent d’une manière honteuse. [3] Pour moi, je sais par ouï-dire que Nicolas ne connut jamais d’autre femme que celle qu’il avait épousée et que, de scs enfants, les filles vieillirent dans la virginité, le fils demeura chaste. Les choses étant ainsi, l'abandon, au milieu des apôtres, de sa femme qui était un objet de jalousie, était un renoncement à la passion, et la continence à l’égard des plaisirs recherchés avec le plus d’empressement enseignait à faire peu de cas 3. CL Ci.émsxt o’Aicxssoniii, SlroiSAl, Il, 118. Colla formule οιι_ίηοϊ- ΕΥΣΕΒΙΟΥ οδτω διδάξαι, σσρχΐ μίν μάχεσύαι καί πβραχρίίσδαιμηβίν αύτϊ πρύς ήδονήν ίνδιδόντβ, ψυχήν δί «ΰξειν διά πίστεως καί γνώ- HISY. ECCL-, III, XXIX, 4, χχχ, 1-2 conformément au commandement du Sauveur, servir deux maîtres *, le plaisir et le Seigneur. [4] On dit également que Matthias a enseigné la mémo chose, à combattre la chair. XXX LES AFOTKBS QUI ONT VÉCU DANS LE MAIUAGE αποστόλων ίξετασβέντας ίν συζυγίαις καταλέγει, φάσκων - χαΐ Φίλιππος ίπαιδοποιήσαντο, Φίλιππος δί καί τάς θυγατέρα; δνδράσιν ίξέδωχβν, καί δ γε Παύλος ούκ όκνεΐ δν τινι ίπιστολγ τήν αύτοϋ προσαγορεΰσαι σύζυγον, ήν ού περιεκόμιζεν διά τύ της υπηρεσίας εύσταλίς ». (2] [1] Cependant, Clément, dont nous venons de lire les paroles, énumère à la suite de ce qui vient d’être dit, ceux des apôtres « Est-ce qu'ils repousseront aussi les apôtres ? Pierre1 en effet et Philippe ont eu des enfants. Philippe a même donné dans une épître, à saluer sa compagne3 qu’il n'avait pas ίπεί δί τούτων ίμνήσδημβν, ού λυπεί καί άλλην άξωδιήγητβ' e .’me écrivain τούτον Ιστορών άνίηραψεν τόν τρόπον 5: ά. H»»c, ι. Μ;^ Cer.jix,^ æ [u π>1·ηι» nona d ί a exposé, dar.s le septième Srmmorr. ΕΤΣΕΒΙΟΤ ΛΑ' έρχεται μετά οόξης εξ ουρανού και αναζητήσει πάντας τούς HIST. ECCL., HI, xxxi, 1-3 « On dit donc que le bienheureux Pierre, voyant sa femme consolait en l'appelant par son nom et en disant : Une telle. XXXI [1] Le temps et le genre do la mort de Paul et de Pierre et en outre le lieu où ont été déposés leurs corps après leur nous >. [2] Quant Λ Jean, nous avons déjà dit ce qui concerne l’épttro que Polycrate (celui-ci était évêque de l'église d’Ephèso) écrivit à Victor, évêque des Romains3. Il men­ tionne également Philippe l'apôtre et ses filles en ces termes : n [3] De grands astres3 se sont en diet couches en Asie, qui se relèveront au dernier jour, ù la paronsie du Seigneur, saints, Philippe un des douze apôtres qui repose à Hiérapolis, ainsi que deux de ses filles qui ont vieilli dans la virginité; psHiJrifcrlu’douu'sta·· dû uxKsqi» et les ’sept pluotlei. CL il. Dieu, ΕΥΣΕΒΙΟΥ ή έτέρα αύτοΰ Ουγάτηρ ίν 4γίω κνεόμαπ χολιτευσαμίν, ί» Εθίσω ίνακαύεται- ότι SS καί ’Ιωάννης. 4 έπί ™ στήθος τοθ κυρίου άναπεσών, βς ίγενήθη Ιερούς τό πίταλον πεφορεκώς καί μάρτυς καί διδάσκαλος, σίτος ίν Έφίσφ κεκοίμητσι ». HIST. ECCL.. HI. χχχι, 4-« poitrine du Seigneur, qui a été prêtre et a porté le petalon 6, ταθτα καί κερί τής τώνδε τελευτής ■· καί ίν τώ Γαίου 8ί. οΰ μικρω πρόσθεν ίμνήσθημεν, διαλόγιρ Πρόκλσς. κρδςίν ίκοιεϊτο τήν ζήτησιν. κερί τής Φιλίππου καί τδν θυγατέρων αύτοΰ Philippe, « Hiérapolis en Asie : leur tombeau est là, ainsi ταΰτα μίν ούτος- 6 δί Λουκάς έν τκϊς Πράξεσιν των άποστόλων των Φιλίππου8 θυγατέρων έν Καισαρεία τής Ίουδαίας άμα τφ κατρί τότε διατριβουσδν προφητικού τε χαρίσματος Καισάρειαν. καί είσελθόντες είς τδν οϊκον Φιλίππου τοϋ εύαγγε-, [6] ήταν παρθένοι θυγατέρες τέσσαρες προφητεόουααι. » τά pèvé οδν είς ήμετέραν έλθόντα γνώαιν περί τε των άποστόλων καί των άποστολικιόν χρόνων <5ν τε καταλελοίπασιν ήμϊν ΙερωΙΙν Voilà ce qu’il dit. (5) D’autre part, Lue, dans les Actes des Apôtres, rappelle les filles de Philippe qui vivaient alors à Cësaréo de Judée en même temps que leur père et qui la maison do Philippe l’Évangélisle, qui était un des sept, nous demeurâmes chez lui. Il avait quatre filles vierges, qui et les temps apostoliques, sur les écrits sacrés qu’ils nous ont sur ceux qui sont complètement apocryphes cl étrangers à νόθων καί τής άποστολικής δρθοδοξίας άλλοτρίων έν τούτοιςΐ ΕΤΣΕΒΙΟΤ AB' 1. άτΐΙΧΟϋ ΛΤ·1Ι1>.'1 HIST. ECCL-, III, xxxii, 1-4 143 XXXII COM Μ liNT SIMEON, ÉVÊQUE HE JlillOSAl.CM, HUMDIT THMOICNAGC. |l] Après Néron et Domitien, sons celui doni nous oxa- lalions. Durant cette persécution, Siméon, fils de Clopas martyre, Λ ee que nous avons appris. [2] Et de cc lait témoigne celui-là même à qui nous avons déjà emprunté différents leur part. Parce qu’il était chrétien, il lut tourmenté de d’ailleurs n’est tel que d’entendre l’historien qui raconte les ce lut ainsi qu’il rendit témoignage, âgé de cent vingt ans sous (le règne de) Trajan César et te consulaire Atticus*. » [4] Le môme (écrivain) dit encore qu’il arriva à ses accu- ΕΤΣΕΒΙΟΤ τών αύτοπτών καί αύτηκόων είποι άν τις γεγονόναι τού κυρίου, τεχμηρίφ τφ μήχει τού χρόνου τής αύτοδ ζωής χρώμενος καί Κλωπά, οδ γεγονόναι αΰτδν κοΛ πρότερον ί» λόγος έδήλωσεν. [5] ό 8' αύτύς συγγραφεύς καί έτόρους άπογόνους ■ όνός τών φερομόνων άδελφών τοδ σωτήρος, φ ΰνομκ Ιούδας, φηοΐν είς τήν αύτήν έκιβιών» βααιλρίαν μετά τήν ήδη πρότερον ΙοτορηΟεέσβν ώς μάρτυρες πάοη έκκληοΐφ, μόνοικ» μέχρι Τραϊανού Καίσαρός, μόχρις οδ ό φαντηβεϊς δκό τών αϊρόσεων3 ωσαύτως κατηγορήΟη καί αύτός μάζειν καί τόν ύπατικόν πώς ρκ' τυγχάνων έτών ύπόμεινεν, καί μόνους.' ίπιλόγεε ώς άρ« μόχρι τών τότε χρόνων χαρΟόνος [8] κηρύγματος· ώς 8' ό Ιερός τών άκοστύλων χορός διάφορον είλήφει . ΛΙ I. HIST. ECCL·., HI, xxxu. 3-8 144 peut dire, on vertu d’un raisonnement, que Siméon a été de giles, do Mario, femme de Clopas ·, dont il fut le fils comme nous l'avons montré plus haut °. (5) Le mémo historien dit qu’au même règne de Trajan, après avoir rendu témoignage, sous Domilicn, do la foi au Christ, comme nous l'avons déjà martyrs et parents du Seigneur. Une paix profonde régnant moment, le Ills de l’oncle du Seigneur, Siméon, fils de Clopas, tiques et fut jugé lui aussi comme eux, pour le mémo motif, sous le consulaire Atticus. El il fut torturé durant plusieurs monde et le consulaire lui-même (qui se demandait) comment un homme de cent vingt ans supportait ces tourments. Il [7] Après cela, le même llégésippe, en racontant les evelion · : c'était dans une ombre ténébreuse, comme dans une lanière, que jusqu’alors des hommes, si même il y en avait de tels, s’efforçaient de corrompre la règle saine de la pré­ dication du Sauveur. [8] Mais lorsque le chœur sacré des 145 EÏSEBIOT ToO βίου τίλος παρεληλύΟει Te ή γενεά εκείνη τδν αΰταΐς άκοαΐς τής ένΟίου σοφίας ίπακοΰσαι κατηξεωμένων, τηνικαΰτα της άΟέου πλάνης αρχήν ίλάμβανεν ή σύστασ·-ς διά τής τδν έτερο- ΛΓ' XXXIII ΕΥΣΕΒΙΟΥ ών διωγμών μερικούς κατ' ίχ«ρχί«ν έξά-τεοΟαι ηλείομς πιοτών διαφδμχς ίνχγωνίζεοΟβι μβρευρύχς. είληπτ» 3. μή έχζητιΐαΟαι μδν, έμπεοον 3ε ATERS ίκζητεϊσΘχι μύν. μή έμπεόύν Si 11'1»' έχζητεΐσΟαι μέν. ίμπεούν Si μή D’M έχζητεϊσθαι μίν μή· έμπεαόν il b'. de sorte que, sans qu’il y eût de persécutions ouvertes, des un grand nombre de tideles eurent u combattre dans des martyres variés. (3] Ce récit est emprunté â VApologic latine do Terlullicn, dont nous avons parlé plus hauta. La traduction on est la suivante : rechercher. En cITot, Pline le Jeune, gouverneur d’une pro­ vince, après avoir condamné quelques chrétiens et leur avoir enlevé leurs dignités, fut troublé par la multitude (des fidèles) Trajan en disant qu'en dehors de leur refus d'adorer les idoles. des hymnes au Christ comme à un Dieu et que, pour observer l’adultère, d'être injuste, de voler et autres choses semblables. A cela, Trajan répondit de ne pas rechercher la tribu des XXXIV Quant aux évêques de Rome, la troisième année du règne tou Ociou λόγου διδασκαλίας ίλλά καί toü Συυοώνος τδν δηλωΟέντα toXciwUîvto HIST. ECCL., III, xxxv, xxxvr, 1-3 XXXV L'ÉGLISE DE SÉnUSALEM avons dito1, un Juif du nom de Justus reçut â Jérusalem le siège de l'épiscopatz. Il y avait alors un très grand nombre de XXXVI Smyrna par les témoins et les serviteurs du Seigneur1. [2] En mémo temps que lui étaient également connus Papias, évêque Supra, III, χχχιι, 2. HIST. ECCU, HI, XXXVI, 4-9 cause du témoignage pour le Christ, [4] Et tandis qu'il tenir fermement 4 la tradition des apôtres que, pour plus do sécurité, il estima nécessaire de fixer encore par écrit; il était déjft en train de rendra témoignage. [5] Ce fut ainsi que, étant à Smyrne, où était Polycarpo, il écrivit ft l’Égliso d’Éphèse une lettre a, où il fait mention do son pasteur, Onésimo4; une autre à l'Eglise de Magnésie Damas8; une autre ft ('Église de Tralles, dont il rapporte aussi Λ l'Églisc des Romains, ft laquelle il développe une Ignace cent done en propres termes : fait du bien, en deviennent pires; mais sous leurs injustices, llutterai pour qu'elles me mangent rapidement et qu'elles ne je les contraindrai. [9] Ayez pardon pour moi : ce qui m'est HIST. ECCL·., HI. XXXVI. 10-13 obtenir Jésus-Christ : feu, croix, attaques des bêtes, écartèle­ ment dos os, arrachement des membres, broiement de tout le seulement j’obtienne Jésus-Christ·, delphie1·, à l’Êglise de Sinyme président Polycarpe”, qu'il reconnaissait tout à fait comme un homme apostolique12 13 et ù qui il confie son troupeau dent de s’en occuper avec diligence. [11] I.o même, écrivant aux Smyrniotes, emploie dos paroles (tirées) je ne sais d’où Et lorsqu’il vint auprès des compagnons do Pierre, il leur dit : ■ Prenex, touchez-moi et voyez que je ne suis pas un [12] trênée, lui aussi, connut son témoignage et il fait men­ tion do ses lettres, en disant : et je nuis moulu par les dents des bêtes, afin d'être trouvé τας έπιστολας Ιγνατίου τάς πομφΟείσας ημίν ύΐΐ' αύτου καί δλλαζ δσας τίχομον παρ* ήμϊν, έκέμψαμον ύμϊν, καθώς ένοτοίλαυΟο* αίτινος ΰκοτοταγμέναι οίσίν τ?( έπιστολ^ ταύτη- ’ έξ ών μεγάλα ώφεληΟήναι δυνήσοοΟε. ποριέχουσι ήμών άνήχουσαν ». S. αλλά—ύμών o_m !.. HIST. ECCL, Ill, XXXVI, 14-15 « Jo vous exhorte donc tous à obéir et à exercer toute patience, celle que vous avez vue de vos yeux, non seulement siècle présent1®, mais Celui qui est mort pour nous et qui pour nous a été ressuscité par Dieu20. » « [14] Vous aussi m'avez écrit, ainsi qu’Ignaco, afin que si quelqu’un s’cn va on Syrie, il emporte vos lettres : ce que jo terni, si je trouve une occasion favorable, que j'y aille moi-même ou que j’envoie quelqu’un qui sera aussi votre messager. [15] Quant aux épitres d'Ignace, celles qui nous chez nous, nous vous les avons envoyées comme vous nous l’avez demandé : elles mil été ajoutées à ectte lettre-ci. Vous et patience et toute édification qui se rapporte à Notre SeiVoilà ce qui concerne Ignace. Après lui. Héros reçut la succession do l’épiscopat à Antioche22. ΕΤΣΕΒΙΟΥ ΛΖ' HIST. ECCI... Ill, xxxvil, 1-3 151 XXXVII (1) Parmi ceux qui brillaient en co temps-là, était aussi d'autres encore, en plus do ceux-ci, étaient célèbres à celte fondements1 des Eglises que les apâtres avaient commencé à établir on tout lieu; ils accroissaient de plus en plus la [2] En effet, un très grand nombre des disciples d'alors. Sauveur en distribuant leurs biens aux indigents4; puis, listes4, avec l’ambition do prêcher, ή ceux qui n'en avaient fondements do lx foi dans quelques lieux étrangère7, puis de cultiver ceux qu'ils venaient d'introduire (dans l’Églisc). Après quoi, ils partaient de nouveau pour d’autres pays et d'autres nations avec la grâce cl le secoure de Dieu, car les loilsr, 1040, p, 1-12 (™ Itemu a, Hum., xv, ré-ai. H cto mplù/u', XXV. p. 07-108). 152 [4] ψυχαΐς κκταδέχηιΟ». ETXEBIOT HIST. ECCU, 111. xxxvii, 4, xxxviil, 1-2 recevaient volontiers, en masse, dans leurs âmes la piété à l’égard du Créateur de toutes choses [4] 11 nous est inipos- pasteurs ou évangélistes dans les Églises du inonde. Nous le souvenir de ceux par les ouvrages desquels maintenant encore est transmise jusqu'à nous la tradition ie de l’ensei- XXXVIII avons indiquées, et Clément, dans la lettre, reçue do tous, qu'il adressa au nom de l'Égliso des Romains à l’Église des ΕΥΣΕΒΙΟΥ 3!» [1| 81 Ι|σπ1’ ουγγράμματ» πέντε τάν αριθμόν φέρεται, a χαΐ έηγέγρα»ται Λαγίαν κυριαχών ίζηγήοεωί τράταν χαΐ I. έξ>1ϊή»“» ATEBBDSL Hiero», d· ώ. UL, 18 έξΐ)γήσ<»1 Μ. HIST. ECCL., HI, xxxvui, 3-5, xxxix, 1 153 serait vrai de préférence à cela, à cause des ressemblances de style entre la lettre de Clément et la lettre aux Hébreux et sont pas éloignées. [4| Il faut encore savoir qu’il y a, dit-on, une seconde anciens s'en sont servi4. [5] D'autres écrits, verbeux et longs, ont été tout récemment présentés comme étant de lui : lettre de Clément reconnue (per d’Ignace et de Polycarpe. XXXIX qui sont intitulés les Erègèsea des discours du Seigneur. Do HIST. ECCL-, III, xxxix, 2-5 été écrits par Papias, en disant textuellement : Voilé co que dit Irénée. [2] Pourtant, Pupias, dans la co quo j'ai bion appris autrefois des presbytros et dont j’ai vérité; je no me plaisais pas non plus auprès de ceux qui font Matthieu, ou quelque autre des disciples du Seigneur; et livres ne fussent aussi utiles que ce qui vient d’une parole vivante et durable. · ΕΤΣΕΒΙΟΤ καί διά -ηύιων άποδείκνοοΟαΕ τήν lawptaii άληθη των δύο κατά καί άναγκαεον προαέχεεν τύν νονν, είκδς γάρ τύν δεύτερον, εΐ HIST. ECCL., Ill, xxxix, 6-10 avoir coupé son énumération, il le place avec d'autres en dehors du nombre des apôtres : il le fait précéder d’Aristion il est vraisemblable que c'est le second Jean, si l'on ne veut avoir reçu les paroles des apôtres par (l’intermédiaire de) ceux qui les ont fréquentés5; il dit d'autre part avoir été lui-même l’auditeur d’Aristion et de Jean le presbytro : en effet, il les mentionne souvent par leurs noms dans ses des choses extraordinaires et d’autres qui seraient venues jusqu'à lui par le moyen de la tradition. [9] Il a déjà été rappelé, dans ce qui précède, que l’apôtre Philippe avait séjourné à Hiérapolis avec ses filles ·. Nous devons mainte­ nant indiquer comment Papias, qui vivait en ces temps, temps; et encore un mitre fait extraordinaire concernant et n’aurait éprouvé aucun désagrément par la grâce du Sei­ gneur. [10] Ce Justus est celui qu'après l'ascension du Sauveur les saints apôtres placèrent avec Matthias, après avoir prié ETSEBIOT HIST. ECCL·., ΙΠ, χχχιχ, 11-15 ιόν χλωρόν της άναπληρώσεως τού βάτων άριθμού ή τών Πρά­ ξεων ώδέ πως Ιστορεί γραφή· « καί έστησαν 3δο. Ίωσής τόν καλούμενου Βαρσαβάν, βς έπεκλήβη Ίοΰστος, χ<Λ ΜατΟίαν- καί ; le traître Judas, ce que le livre des Actes raconte en ces termes : ε Et ils placèrent deux hommes, Joseph, appelé Bar- καί άλλα δέ δ αύτδς ώς έκ παραδόσεως άγράςοο είς αδτδν ήκοντα ιταρατέΟειται ξένας τέ τινας καραβολάς τού σωτήροςΙ [12] καί διδασκαλίας αύτοϋ καί τινα άλλα μοΟικώτερα- έν οίς καί χιλιάδα τινά φησιν έτών δσεσθαι μετά τήν έκ νεκρών άνάστασιν, σωματικός τής Χριστού βασιλείας έκί ταυτησί τής γής ύποστησομένης* Λ καί ήγοϋμαι τάς άποστολικάς παρεκδεξάμενον διηγή­ σεις ύπολαβεΐν, τά έν ύκοδείγμασι πρδς αύτών μυστικώς είρη[18] μένα μή συνεορακότα. σφόδρα γάρ τοι σμικρδς ών τδν νοϋν, ώς «ν έκ των αύτού λόγων τεκμηράμενον είπεΐν, φαίνεται, πλήν καί τοΤς μετ' αδτδν πλείστοις όσοις τών έκκλησιαστικών' τής όμοιας αύτφ δόξης παραίτιος γέγονεν τήν άρχαιδτητα τάνδρδς προβεβλημένοις, ώσπερ οδν Είρηναίιρ καί εί τις άλλος τά όμοια [14] φρονών άναιτέφηνεν. καί άλλας δέ τή ΙΒίςρ γραφή παραδίδωσιν Άριοτίωνος τού πρόσΟεν δεδηλωμένου τών τού κυρίου λόγων dans son antiquité : c’est là ce qui s’est produit pour Irénée 156 [11] [151 προεκτεΟείσαις αυτού φωναΐς παράδοσιν ήν περί Μάρκου τού explications des discours du Seigneur, dues à Aristion dont il β καί τοΰθ' δ ιτρεσβόνερος ίλεγεν Μάρκος μέν έρμηνευτης Πέτρον γενόμενος, όσα έμνημόνευσεν, άκριβώς έγραψεν, ού tenant nous sommes obligés d’ajouter, aux paroles que nous ούτε γάρ ήκουσεν τοΰ κυρίου ούτε παρηκολουΟησεν αυτώ, ΰστε l'interprète de Pierre, a écrit avec exactitude, mais pourtant HIST. ECCI... III, axais. 16-17 157 il a accompagné Pierre. Celui-ci donnait ses enseignements selon les besoins, mais sans taire une synthèse des paroles Voilà ce que Papias rapporte donc do Marc. [16| Sur Mal· Jésus) et chacun les interpréta comme il en étoil capable. » [17] Le même Papias se sert ilo témoignages (tirés) de la I ΤΙ·Α> Γ B F 'Οποία Ιουδαίοι κατ^αύτύν πεπύνΟασ^.^ * Δ β“’'’'εΙ“ς P“I“‘U” γ*ϊ4,'“1 Κ“1 ΟΙ κατ' αυτόν 'Ρωμαίων καί Άλεξανδρέων Επίσκοποι. ΟΙ άνίκαΟεν Από τον σωτήρος καί ίπΐ τούς δηλονμίνους Ί«- ? S Τίνες κατ' έκείνο καιρού γογόνασιν ψευδωνύμου γνώσεωςκ Ίρρίτ11· Επιστολή ' Λδριανοϋ ύπίρ τού μή δοϊν άκρίτως ήμδς ίλαώ-Ί Τίνος ΙπΙ τής Άντωνίνου βασιλείας Επίσκοποι * Ρωμαίων καΐΐ f IB Περί τής Ιουστίνου πρδς Άντωνϊνον Απολογίας. Άντωνίνου πρδς τδ κοινδν τής Ασίας έπιστολή περί το» LIVRE IV Voici ce que renferme le quatrième livre île Vflisloire 111. Ceux qui, sou» Hadrien, ont fait des apologies V. Les évêques de Jérusalem en remontant depuis VIII. IX. X. XI. Quels furent les écrivains ecclésiastiques. Lettre d’Hadrien sur ce qu’il ne faut pas nous frapper sans jugement. Quels furent, sous le règne d'Anlonin, les évêques des Romains et des Alexandrins., Les hérésiarques de ce temps, XIII. Lettre d'Anlonin au conseil d’Asie sur notre doc- •in| op »>» uoj anb sjuoo «»[ 10 uouXg a[ ouesapjog •uapaj. op o!Wq,T •nrnnnH 'aoirayody ■uoijuaui iiiq [i loop xnaa ja uoii|?H -atrapoH ia addipiM nionpoimy sap anbjAo ‘a|iqdo?l|x 'χχχ χιχχ ΊΙΙΑΧΧ 1IAXX ΊΛΧΧ ·Λχχ Α|χχ 'uonuotu IIS) |I loop xnao je addHo3a|| ΉΧΧ 'qpsdiuoi •OI|W1Iι>ί> XX *oupuoxo|ylp 10 oiuoh op s*»si|ï1^ xne opieood iuo ‘srupA op oiiiioi o( snos *inb xnoo ιιιοβ opuit) *X1X 'rôCJAIIO lipiiaj ‘«uiiiuioy sap a||iA iq suap is. Rufus, gouverneur do la Judée, après que servitude. μένην άποστιλβουσών έχχλησιων άχμαζούσης « είς άχα/ τό των δλεΟρ&χς ψυχών όργάνοις δίβχόνοις τε Απώλειας χρώμενος, HIST. ECCL., IV, vi, 4, vn, 1-2 d'Hadrien, d'approcher même des environs de Jérusalem, de telle sorte que celui-ci interdit aux Juifs de contempler, mémo de loin, le sol do la patrie. C'est lé ce que raconte Ariston de Pella ·. [4] Ainsi la ville (de Jérusalem) fut réduite à être totalement désertée par le peuple juif cl à perdre ceux qui l'avaient habitée autrefois. Elle reçut des habitants de race étrangère. La ville romaine, qui la remplaça, changea de nom et fut appelée Aclia on l'honneur do l'empereur Aelius Hadrien ’. L'Eglise de la ville fut elle aussi composée de Gentils et le premier, VII humain, la foi en notre Sauveur et Seigneur Jésus-Christ était en pleine floraison, le démon ennemi du bien, qui est l’Égliso. Autrefois, il avait mis en œuvre contre elle les per­ sécutions venues du dehors; [2] alors, ces persécutions lui comme d'instruments capables de perdre les âmes et do ministres de perdition; il mena la lutte par de nouveaux HIST. ECCI... IV, vn, 3-7 tantôt devaient capturer ainsi un certain nombre de fidèles détourner do la voie qui mène à la parole du salut ceux qui été le successeur do Simon *, sortit, scmblsblc à un serpent à chefs do doux hérésies différentes : Saturnin, originaire d’Antioche, et Basilide d'Alexandrie ·. De cas hérétiques, l'un installa en Syrie, l'autre en Égypte, les écoles d'hérésies ennemies do Dieu. [4] Irénée montre que Saturnin répétait parler. [6] De ces écrits est venue jusqu'à nous une réfutation très puissante de Basilide, due à Agrippa Castor qui était habileté de la magie hérétique. [7] Agrippa découvre donc les mystères cachés de Basilide et dit qu'il avait composé pour lui des prophètes qu'il nommait Burcnbbas et Barkopli, et d'autres encore qui n'avaient pas existé, ώ qui il imposait ουχ ως έκςϊνος κρύβδην, άλλ' ήδη καί ςίς φανερόν τάς μαγείας Ακολούθως πάντα δρδν νρήναε |11| διαβολήν καταγεομένης. HIST. ECU,., IV, vu, 8-12 peur de semblables inventions. (L’hérétique) enseignait encore ή la manière de Pythagorc, il imposait à ses disciples un silence de cinq ans. [8] Le môme auteur rapporte encore, (9] Irénéc ·, lui aussi, écrit que Carpocrate vivait en même dernier en secret, mais bien ouvertement, comme ils l'auraient qui envoient les songes et qui prennent place auprès des qu’il fallait tout faire, même les actes les plus honteux, parce accordant ά tous ce qu’il fallait, par des actions honteuses ’. esclavage en vue de leur perle ceux qui avaient été misérable­ ment trompés par eux, soit pour fournir aux nations infidèles peuple des chrétiens. [11] Ce fut donc de cette manière, en à fait déraisonnable, alors courante à notre sujet parmi les croyants, que nous commettions d’abominables unions avec infâmes8. [12] Tout cela d’ailleurs ne servit pas longtemps au démon, car la vérité elle-même se leva et brilla, avec le [15] "Ομως δ’ où-J κατά τούς δηλουμένους αύΟις παρήγον μέσον ή ίλήΟαο κλοιούς ίαντης ϋκορμάχοος. ού δι' *ΥΡά1 αύτδ μδνον ίλίγχων, 4λλά καί δι' Ιγγράφων δκοδοίξοων κι 5 [1] των άΟίων αΙρέσεων στρκτεοομίνοος' ίν τούτοις δγνωρίζ •Ιΐγήηπκος. οδ πλοίοτκτς ήδη πρδτςρον κοχρήμοΟ* φωνκίς. ώ progrès du temps, d’une grande lumière. [13] Les machinations après les autres de nouvelles voies; les plus anciennes s’éva­ nouissaient constamment et se corrompaient, chacune à sa manière, pour donner naissance à des idées diverses et de formes variées. Au contraire, subsistant dans la mémo identité, l'éclat.do la seule véritable Eglise catholique allait en augmen­ tant et en grandissant, projetant sur la race entière dos Grecs pur, de libre, do sage, de chaste dans sa conduite cl sa phi- notre croyance, et notre enseignement demeura seul victo­ rieux auprès de tous, et l'on reconnut qu’il l’emportait do apportor contre notre foi des racontars honteux, ni des sonta do très nombreux défenseurs, qui luttèrent contre les déjà, à maintes reprises, utilisé les paroles1 pour établir. KO ΕΥΣΕΒΙΟΥ [2] παραΟέμενοι περί τών άρχήθεν ίδρυσάντων τά είδωλα οΰτω χως γρίφων HIST. ECCL., IV. vin, 2-5 170 par le moyen de sa tradition, certains faits des temps des apôtres. [2] Celui-ci rapporte donc en cinq livres de Mémoires où il se faisait connaître, en écrivant ceci de ceux qui, au commencement, élevèrent des idoles : « On leur faisait des cénotaphes et des temples, comme noiens et qui a vécu de nos jouis *. (Hadrien) bâtit en effet une ville, qui porta le nom d'Antinoüs et institua des pro­ phètes’. » (3] νάνον άκολογίφ ώδε γρίφων νύου toO νΰν γενομένου, δν ζα'ι άιϊαντες ώς θεόν διά φόβον σέβειν . δ της ’Ιουδαίων άτοστίσεως αρχηγέτης, Χριστιανούς μόνους* είς τιμωρίας δείνας, st μή άρνοϊντο Ίησοΰν τδν Χριστόν καί (5] δν ταύτίρ St καί τήν άιώ τής 'Ελληνικής φιλοσοφίας tel τήν,’ θεοσέβειαν μεταβολήν αύτοϋ, δτι μή άλόγως, μετά κρίσεως δί αύτφ γεγόνει, δηλών, ταΰτα γράφει1. καραΟέμενοι ΒΟΤΜ παραΟεμίνου D' παρ«τιθέ|ΐεν>ι ΑΤΒΒί 2. δ MS δ καί BO om ΛΤΕΚ ορωιω... qui Anluiau appiilaulur, nouns. pas cl lie blasphémaient pas Jésus-Christ. » [5] Dans le même ouvrage, en exposant sa conversion île la BTXRBIOr ή άκρατής καί άνΟρωπείων σαρκών βοράν ήγούμενος αγαθών, vtou Γρανιανοΰ, λαμπροτάτον ηγουμένου, γράμματα ύπέρ Xpw- [7] κρίνειν · άνευ Εγκλήματος καί εύλάγου κατηγορίας* καί τής Επιστολής δέ άντίγραφον παρατίΟίΐται, τήν 'Ρωμαϊκήν φωνήν, HIST. BCCL., IV, vin, 6-7 « Et moi aussi, en effet, je me plaisais aux enseignements qu’on estime redoutable, je pensais qu'il était impossible avec joie, de manière à Être privé (par elle) de tout ce qu’il désire ? Ne s'efforcerait-il pas au contraire, par tous les moyens, [6| Le même écrivain raconte encore qu’Hadricn reçut du arissime gouverneur, Serennius Granianus 7, une lettre au satisfaire aux cris du peuple. (^’empereur) répondit à Minu­ tin) donna la copie de la lettre, en conservant le texte latin ncr, selon que nous le trouvons bon, qu’il y eût des jugements. ΕΤΣΕΒΙΟΤ Επιστολής ' ASpiawü τύ άντΐγραοον, Ενχ ζτί τούτο ’ άληΟτύκ Επιστολήν έοτςάμην γρβφοιβχν μοι πολλφ γάρ μΚλλον HIST. ECCL., IV, vin, 8, ix, 1-3 Nous n'avons pourtant pas trouvé bon de le faire parce que copie do la lettre d'Hadrien, afin que vous sachiez, qu'en cela aussi nous disons lu vérité. La voicifl. » [8] L’homme dont nous parlons ajoute à cela le roserit en nianus, homme clarissime, à qui lu as succédé. 11 ne me semble leurs une aide dans leur méchanceté. [2] Si donc les habitants de la province peuvent soutenir ouvertement cette pétition pas de pétitions ou de simples eris. Il convient en effet beau- décido selon la gravité do la faute. Mais, par Hercule! si ΕΥΣΕΒΙΟΥ τούτα» Si τύ χρτών μετά πρώτον χΛ εικοστόν ίτος Ixttoxv τος. 'Λντωννως δ κληθείς Ηύαεβής τήν'Ρωμαίων άρχήν δ'.αδίχεται. τούτο» Si η ίτει ττρώτω Tsiœoôpou -Λν βίο» Mtxito τής λςιτουργίας ένιαυτ$ μεταλλάζοντας, ' Υγϊνος τδν κλήρον τής 'Ρωμαίων ίπισκοττής πνραλαμβάνςι. ΙΛ' 'Ρωμαίων έπίακοκνν Ύγΐ-ων Ούαλεντΐνον Ιδίας α'.ρίαεως τίσηγητήν καί Κέρδωνα τής κατά Μαρκίωνα πλάνης αρχηγόν HIST. ECCL., IV, X, xi, 1 QUELS PURENT, SOUS LB RÙaNB D’ANTONIN, LBS ÉVfiQUBS DBS ROMAINS KT DBS ALEXANDRINS Ccli>i*ci ayant acquitté sa dette après vingt et un ans (de et Hygin reçoit le lot do l'épiscopat des Romains3. tyre4. Au même endroit, il montre qu’au temps d'Hygin, l’évêque des Romains dont nous venons de parler, Valentin, Rome. Il écrit ceci6 : ΕΥΣΕΒΙΟΥ ποτέ μέν λαΟροδιδασκαλών *, ποτέ δέ πάλιν έξομολογούμενος', αύτούς γενέοΟαι λέγει, μαγικές κυβείας έμπειρέτατον, γράφει έκψαίνων αύτοΐς δή τούτοις τοΐς γράμμασιν 2. λαθροδιδασκαλών BDM λαΟροδιδάσκων ATER. 3. έν τη ρώμη BDM είς τήν βώμην ATBR- HIST. ECCL-, IV, xi, 2-5 nuellement ainsi, tantôt enseignant en secret, tantôt faisant leur de la succession épiscopale depuis les apôtres, a enseigné que le Dieu prêché par la Loi et les prophètes n'est pas le [3] Le même Irénée explique ,i se tapit dans un trou. [4] Er ‘suomap sap apinj aaae ia sauictunq saoej saj sajnot suup ap anaaej ua saSUAno sap sirop aienequioo |t 13 auiAip Violins iniSiane ui'ienp nnb anboda anas a inj 09 [g] isa.a : e apta onao ap sajapg xns aptsaad laapiy *e ledoosida 110s ap aauua auiQpnilnb B| voui imn? oij 'suiewoy sap ayiA B[ suBp ‘13 (/,] 'suiipuexaiy sap asi|3ji,t ap eayisiuiut a[ siodàâ uoipB|?9 *aa?»sniiui ap sue xip saide aaoui lueio sAijBB.a -snsap na npuaasap asa mb injaa acd ‘sasoqa salnoi 6-9 ‘ΛΙ ‘T33S 1SIH .lOiasKAH 176 BTSBBIOr ποιητή» τούίς τού παντύς attifa sivtu το» Χριστού·. άλλο, tt «να ώς δ.τβ μτίζοχ. πσρά τούτο» ύμολογΛν πιποιηχίκί χαΐ r.itttt o'. irt τούτο» όρμημέν». ώς ίφαμί». Χρκτ»»! χολοϋχ τη. S» τρόπο» χχΐ ού mtât ύντω» · «ογμάτον τοϊς φ:><οό?οι; τ» ίποαλούμ·»» ύνομα τής φιλ<οοφ(ας χοιιόν έοτι. .. τούτοι; tnçlfa λΐχω-r αΙρίοοω». φ ci βούλεοΟε έττοχβ». «ώοομς» .. HIST. ECCL.. IV. xr, 10-11, χιι plus grand que lui. Et, comme nous l’avons dit, tous ceux qui sont issus de ces hommes, sont appelés chrétiens, de la pour les philosophes, bien que leurs opinions no soient pas corn- [10] A cela il ajoute 11 : « Il existe encore do nous un traité contre toutes les Itéré* l'acologik on Justin [XI, il] Ce mémo Justin, qui a travaillé excellemment en s'adressant aux Grecs, a rédigé encore d'autres ouvrages qui est et d'où il est, en cos termes, dans VApologie 2 : « [XII] A l'empereur Titus Aelius Hadrianus Antonnius, Pius par l'adoption, amant de la culture; au sacré Sénat et à tout le peuple des Romains, en faveur des hommes do toute HIST. ECCL., IV, run, 1-3 BTSBBIOT race qui sont injustement hais et calomniés, Justin, fils do Priscus, fils de Baccheius, originaire do Flavia Neapolis en N έας πόλίως της Συρίας Παλαιστίνης, etc αύτών, τήν ΐτροσφώ-' celte prière. XIII I.BTTBB d'aNTONIN AU CONSEIL d'aSIE sun NOTRE DOCTRINE d’adresser ce reserit à l'assemblée de l’Asie1. Αρμένιος, «ρχιτρτύς μέγιστος, δημαρχικής έξονσίας τό τιέμιττον και τύ δέκατου, ΰηατος τδ τρίτον », τφ κοινφ τής Ασίας χαΐρίΐν.ί nicionne pour la quinzième fois, consul pour la troisième fois, châtiment, car ce sont eux, beaucoup plutôt que vous, qui έμβάλλετς, βεβαιοϋντος την γνώμην 8 αύτών ήναερ ίχουαιν. ώς accusés, ils estiment préférable Λ la vio une mort apparente ETSEBIOT HIST. ECCL,, IV, xui, 4-7 των γεγονότων καί γινομένων, oùx άτοκον ύμάς ύκομνήσαι [5] τιρύς τά εκείνων, οΐ μίν οδν εύπαρρησιαστότεροι γίνονται πρύς τδν θεόν, ύμεϊς δί παρά πάντα τδν χρόνον καθ’ δν άγνοεϊν δοαεΐτε *, , των τα θεών των άλλων αμελείτε καί της θρησκείας της περί τόν άΟάνατον δν 3ή τούς Χριστιανούς θρησκεύοντας ίλαύνετε [6] καί διώκετε έως θανάτου. ύπέρ δέ των τοιούτων ήδη καί έγραψαν κατρί, οίς καί άντέγραψεν μηδέν ένοχλεϊν τοϊς τοωύ- ■ des Romains. A moi aussi, beammup se sont adressés à leur δίκης. προετέΟη έν * Ερέας» έν τς» κοινς» τής Ασίας ». 5. μή έμφαί’Λΐν^ τι DDSL μή φαίνοιντό τι Μ μηδέν φαίνοιντο . ΕΤΣΕΒΙΟΤ ΈκΙ ίέ των δηλουμένων, 'Λνιχήτου τής 'Ρωμαίων έχχλησίας καί άλλην 3έ ΑΠΟ ΤΟΥ ΤΡΙΤΟΥ ΤΩΝ ΠΡΟΣ ΤΛΣ ΑΙΡΕΣΕΙΣ E1PHNAIOY [4] ήμών ηλικία (ίπί πολύ γίρ παρέμοινεν χαΐ χάνο γηραλέος [5] ή έχχληοία 3 παραδίδωσιν. & χαΐ μόνα ίοτίν άληΟή. I, χν BDMLS Μοόο χν ΛΤΕΒ. 3. δίδαξαν fout· ·η·ϊ·ι>η· pour έδίδαξεν Ιγ*»6β. HIST. ECCL., IV, xiii, 8, χιν, 1-5 179 [8] Que lee choses m «oient ainsi passées, o'csl ce dont témoigne Mélilon, évêque de l'église de Sardes, bien connu dans ce tempsdè : c’est ce qui est évident, d'après ce qu’il dit ta niscirtr. nus λι-οίίιπβ naît ('Église des Romains, Polycarpc, qui était encore en vie. écrivain transmet encore sur Polycarpc un autre récit, qu'il apôtres et vécut avec beaucoup de ceux qui avaient vu le Seigneur, mais encore il lut établi par les apôtres, pour l'Asie, comme évêque dans l'Église de Smyrna; et nous-môme nous longtemps, et ce fut dans une vieillesse très avancée qu'il sortit de la vio, après avoir rendu un témoignage glorieux et très éclatant. Il avait toujours enseigné ce qu'il avait appris |5] C’est ce dont témoignent toutes les Églises d'Asie cl ceux qui, jusqu'à présent, ont succédé à Polycarpe, qui a été un HIST. ECCL., IV, xiv, 6-9 180 ΕΥΣΕΒΙΟΥ δεαδεδεγμένυι τόν Πολύκαρπον, πολλφ άήιοπιστότερον καί βεβαιό­ τερων άληΟεΐας μάρτυρα όντα Ούαλεντίνου καί Μαρκίωνος καί είς τήν έκκλησίαν τοϋ Οεοϋ, μίαν καί μόνην ναύτην άλήθειαν [6] παραδεδομίνην. καί είσίν οί άκηκοότες αύτοϋ ότι 'Ιωάννης ό Ιδών ϋπω ΚήρινΟον όςήλατο τοϋ βαλαντίου μή λουσάμενος, άλλ' ήμας ·, άπεκρΙΟη- έπιγινώσκω έπεγινώσκω · τόν πρωτότοκον τον οατανα. τοσαύτην οΐ άπόστολοι καί οΐ μαΟηταΙ αύτων Ισχον άνθρωπον μετά μίαν κα'ι δευτέραν νουθεσίαν παραιτού, είδώς δτι ίξίοτραπται ό τοιοΟτος καί άμαρτάνει &ν αύτοκατάκριτος, (8| ίστιν δέ καί έπιστολή Πολυκάρπου πρδς Φιλιππησίους γεγραμμόνη Ικανωτάτη, ές ής καί τόν χαρακτήρα της -ίστεως αύτοΟ καί τδ κήρυγμα τής άληΟεΙας οΐ βουλόμενοι και φροντέζοντες τής 180 témoin do la vérité beaucoup plue digne do foi et beaucoup plus assuré que Valentin, Marcion et tous les autres esprits 1 Dieu beaucoup des hérétiques susdits, en prêchant qu’il avait reçu des apôtres la seule et unique vérité, cello qui est transmise par l'Église®. « [6] 11 y a encore dos gens 1 qui l'ont entendu raconter que Jean, le disciple du Seigneur, étant venu à Éphèse, voulut y prendre un bain; mais en y voyant Cérinlhe, il se précipita hors des thermes, sans s'y baigner, et dit : Fuyons, de peur de la vérité! [7] Polycarpe en personne aperçut un jour Marcion qui vint à lui et lui dit : Reconnais-nous. Il lui Satan. Telle était la circonspection des apôtres et de leur disciples qu'ils n'avaient aucun rapport, même de conver- quo le dit Paul : Après un ou doux avertissements, évite l'hérétique, sachant qu'un tel homme est perverti et qu'il « [SJ II y a encore de Polycarpe une épîtro adressée aux apprendre le caractère de sa loi et sa prédication do la vérité. » [9] Voilà ce que dit Irénée. Quant à Polycarpe, dans sa conservée jusqu'à présent, il se sert de témoignages tirés de la ·' ■ ΕΤΣΕΒΙΟΓ κ«1 *ΑντωνΤνο«, ulôç αύτοΰ, σόν κκΐ Λουκίφ «3ελφώ Κικδίχετοι. 1. τόκον TER πόντον ABDMSL. HIST. BCCU, IV, XIV, 10, XV, XV • [3] L’Église do Dieu qui pérégrino à Smyme ή l’Église do tourments. Ils (lisent en effet que furent frappés (d'étonne- décllirés par les fouets jusqu' supplices, exposés, pour finir, aux bêles pour être leur nour- il attira sur lui In bête féroce, il lui fit presque violence et IMraira. Bruxdi··, I5SI p. 11-2 IIIST. BCCL·., IV, XV, 7-12 Qu'on ohorcho Polycarpo. [7] Un grand trouble suivit cos cris Un homme de race phrygienne, nommé Quintus, qui était pitée, mail non scion la prudence. Sa chute offre par suite un admirable Polyoarpo, lorsque d’abord il apprit cos événe- priait, trois jours avant d’être pris, il eut de nuit une vision; ce qui devait arriver, on annonçant clairement à sos coin- deux des serviteurs qui s’y trouvaient; ils battirent l’un vèrent en train de reposer dans une chambre haute, d’où il ETSEBIOT Ανδρός άγνώτχς, ένχποβλίποντας τφ TÎJç ήλιχίας αύτοΰ παλαιφ HIST. KCCI,., IV. très doux, de sorte que ecs homines, qui ne le connaissaient pas jusqu'alors, crurent voir une apparition on contemplant ce vieillard chargé d'années, d'allure vénérable et tranquille 1151 Après cela, sacrifier et à sauver sa vie ? [16] Mais lui, tout d'abord, no cl le firent descendre avec précipitation. de sorte qu'en quitta lit peine à entendre. Lorsque Polycarpe entra dans le stade, en homme ·. Personne ne vil celui qui parlait, mais beaucoup des nôtres entendirent la voix 10. [18] Lors donc qu'on l'amena, il y eut un grand tumulte de la part de ceux qui entendaient réponse affirmative, il l'exhorta à renier en disant : Aie pitié visage grave toute la foule qui était dans le stade, étendit la main vers eux, gémit, regarda vers le ciel et dit : Enlevez les reprit : Si tu espères en vain me faire jurer par la fortune de veux apprendre la doctrine du christianisme, donne-moi un (22] Le proconsul fit : Persuade le peuple. Polycarpe ceux-ci, je ne les juge pas dignes do me défendre devant eux. [23] Le proconsul dit : J’ai des bêtes; je t'exposerai Λ elles. ΕΥΣΕΒΙΟΥ HIST. ECCL., IV. XV, 24-29 |24] Le proconsul lui dit encore : Je te ferai dompter par le et qui s’éteint au bout de peu de temps. C’est que tu ignores le feu du jugement à venir et de l’éternel châtiment qui est tu veux. « [25] En disant cela et beaucoup d'autres choses, il était qu’il était chrétien. [26] Lorsque cela eut été dit par le héraut, toute la foulé des païens et des Juifs, qui habitaient Smyrna, de nos dieux; il apprend à beaucoup de gens à ne pas sacrifier l’olycarpe; mais il répondit que cela no lui était pas permis, parce que les combats de bêtes étaient achevés. Alors, ils qui lui avait été montrée au sujet de l'oreiller, lorsque, dans su prière, il l’avait vu en train de brûler et que, sc tournant manière prophétique : Il faut que je sois brûlé vivant. des bois et des fagots, surtout les Juifs, qui selon leur habitude Suits. M. Simon, Vrrui Itratl, p. 150-151. HIST. ECCL., IV, XV, 30-36 187 ce qu’auparavanl il no faisait pas, parce que toujours les plaça donc aussitôt amour de lui les matériaux propres A d'attendre le feu do pied ferme, me donnera encore, sans In [33] Il dit : Père de ton enfant bien aimé et béni Jésus* ι-l de l'Âmo, dans l'incorruptibilité de l’Esprit-Saint. [34] Puissé-jo être reçu parmi eux en ta présence, aujourd’hui, dans un sacrifiée gras et acceptable, selon que tu l'avais tromperie et véritable. [35] A cause de cela, et pour toutes éternel, Jésus-Christ, ton enfant bien aimé, par qui à toi, < [36] Lorsqu'il eut prononcé l'Amen et achevé sa prière, le* hommes du feu allumèrent le feu et, tandis qu'éclatait ΕΤΣΕΒΙΟΓ όΟύνης πλοίου ύπδ πνεύματος πληρουμένης, κύχλφ περί νοΟν 4δόχ οί χ«1 έτήρτβαυ μίλλόντωυ HIST. ECCL., IV, s», 37-41 d’une voûte, à la manière d’une voile de navire gonflée par lo vent, et entoura en cercle le corps du martyr. Lui était au l’argent embrasés dans la fournaise14. Et nous respirions un parfum aussi fort que celui do l'encens ou do quoique autre des aromates précieux. [38] Los méchants, voyant enfin que une si grande différence entre les infidèles et les élus. De ces catholique de Smyrnc : toute parole qu’a prononcée sa bouche s [40] Le mauvais, jaloux ot envieux, l’adversaire de la irréprochable qu’il avait menée dès lo début, la couronne d'incorruptibilité dont il était couronné, la victoire incon* cadavre ne fut recueilli par nous, bien que beaucoup eussent désiré l’avoir et avoir part A sa sainte dépouille. (41) Certains suggérèrent donc λ Nicétas, le père d'ilérodo et le frère épiaient, même quand noua allions enlever le cadavre du fou. Ils ignoraient que nous no pourrons jamais ni abandonner lo Christ qui a souffert pour le salut dos sauvés du monde entier, 14. Cl. Sap. Salma..... S. till? It ΕΤΣΕΒΙΟΤ HIST. ECCt... V. xv, 42-47 pagnons et leurs condisciples! < [43] Le centurion, voyant donc le rôle querelleur des plus précieux que dos pierres coûteuses et plus estimables que l'or et nous les avons placés lù où c'était convenable. [44] C'est célébrer le jour natal do son martyre, et pour le souvenir de [46] Telle lut la fin dont lut jugé digne 1 admirable Dans le mémo écrit qui se rapporte à lui, se trouvent encore d'autres récits do martyres qui ont été accomplis dans la qui parait avoir été prêtre do l’erreur do Mansion et qui Pionius, se distingua : scs confessions détaillées, la franchise άναπέμψομεν τρις των άρχαΐων συναχΟβνμν ήμϊν μαρτυρίοες (48J έξης δέ καί δλλων έν Περγάμφ πόλει της Άαΐας ύκομνήμμτα iç' HIST. ECCL., IV, xv, 48. xvi, 1 le peuple et les magistrats, ses discours d'enseignement au peuple, et encore scs encouragements à ceux qui avaient succombé à l’épreuve de la persécution, les exhortations qu'il souffrances qu'il supporta ensuite, les supplices qui s’ajou­ tèrent à d'autres, les plaies que lui firent les clous, son courage sur le bûcher, sa mort après toutes ccs merveilles, tout cela inséré dans le recueil que nous avons fait des anciens mar­ tyrs le. [48] On possède encore les actes d’autres martyrs qui ont souffert à Pergame, ville d’Asie, Carpus, Papylus et une femme Agathonicè, qui achevèrent glorieusement leur [En ΕΥΣΕΒΙΟΥ 8ς γε περί ών μή έκίοταται, δημοσίφ καταμαρτυρεί ώς άΟέων εί έντοχών μή συνηκεν τό ίν αύτοις μεγαλεϊον ή βυνείς πρός ών. καί γάρ προΟέντα με καί έρωτήσαντα αύτδν έρωτήσεις τινάς τοιαύτας, μαΟειν καί έλέγξαι fin αληθώς μηδέν ίκίσταται, ύμϊν αί κοινωνίαν των λόγων, έτοιμος καί έφ' ύμών κοινωνεΐν TERBDM Wg^AS. HIST. ECCL., IV, xvi. 2-6 101 dits 3 un second livre en faveur de nos doctrines 3, fut honoré nom de cyniques — ourdit des embûches contre lui, et Justin, après l’avoir plusieurs fois repris dans des discussions aux- martyre. [2] Cola aussi, lui-même, le véritablement très ami do la sagesse, l’avait annoncé clairement dans I’ripofogie que qui, parlant de ce qu’il ne connaît pas, accuse en public les l'ayant comprise, il agit de cette manière pour ne pas être ignorante et déraisonnable et par la crainte. (51 Et, en effet, vérité, et si ces discussions ne vous ont pas été rapportées, je suis prêt à renouveler mes questions même devant vous : celte affaire elle aussi serait impériale. [6] Et si mes questions ΕΤΣΕΒΙΟΤ χαΐ δόξαν ού σμιχράν [8] ο Κρήσκης γοϋν ό έννεοττρύσας Tfi μεγάλη πόλει τεαιδεραστή HIST. ECCL., IV, xvi, 7-9 ainsi que les réponses de eet homme ont été connues de vous, il est évident pour vous qu’il ne connaît rien de nos affaires; auditeurs, ainsi que je l’ai dit plus haut e; il se montre non comme un ami do la sagesse, mais comme un ami de l'opinion et il n'a aucun respect de l’excellente parole de Socrate ’. » (7] Telles sont les paroles de Justin. Selon sa prédiction, il fut victime des machinations do Crescens et mourut. Talion, un homme qui, dés sa première jeunesse, a été instruit dans réputation 8, qui do plus a laissé dans ses écrits do tris nom­ breux monuments de sa science, le rapporte dans son Discours e Et le très admirable Justin a dit justement que ceux qui [8] Puis, après avoir ajouté quelques mots sur les philo- l'amour do l’argent. [9] Tout en conseillant de mépriser la mort, lui-même craignait la mort à co point qu’il s'affaira que les philosophes sont des gourmands et des trompeurs. » Le martyre de Justin eut ce motif. XVII t,«a ΜΛητνη» oun mbntionnk Justin [1] Le même Justin, avant d'avoir combattu lui-même. a Une femme vivait avec un mari licencieux et elle-même les occasions possibles de volupté contrairement Λ la loi de la viendrait quelque jour à se convertir, elle so fit violence à elle-même et resta. [5] Cependant, son mari étant paru pour mal, et afin de ne pas devenir complice do scs injustices cl vous appelez le repudium. (6) Ce parfait honnête homme aurait HIST. ECCL., IV, XVII, 7-13 cUîvm ώμολόγη· άΐτηλλάχΟαι tirôxcv xal χαρά 4γ«0ά HIST. ECCL., IV, xvii, 13, χτιιι, 1 195 sentence aussi déraisonnablement rendue, dit à Urbicius : Quelle est la raison pour laquelle un homme qui n'est ni adultère, ni débauché, ni meurtrier, ni pillard, ni voleur, qui en un mot n’est convaincu d'aucune injustice, mais qui a Tu ne jugos pas d'une manière qui convient à l’empereur Pins ni au philosophe, Cils de César, ni au sacré Sénat, Urbicius. [131 Ce dernier, sans rien répondre d'autre, dit aussi à Lucius : Parfaitement, il ordonna de le conduire également au supplice. L'homme déclara qu’il lui en savait gré : il était délivré, dit-il, condamné au chûtimcnt suprême. » Λ cela Justin ajoute, avec raison et comme conclusion, disant : « Et moi aussi, jo m'attends Λ être l'objet d’embûches XVIII quitus sont tus itcans nn Justin QUI SONT VENUS JUSQU’A NOUS ΕΥΣΕΒΙΟΥ τούς τούτου παϊδας τήν τε ' Ρωμαίων σύγκλητον προσφωνητιχδς ύπέρ των καθ' ήμ.ας δογμάτων, δ St δευτέρων περιέχων ύπέρ νΤνον Ούήρον, οδ τά κατά τούς χρόνους έπ! τοϋ παρόντος διέξι[8J μεν καί άλλος ό πρδς ‘Έλληνας, έν φ μακράν περί πλείστων [4| ούδέν Sv έπείγοι τά νυν παρατίΟεσΟαι. καί αδδις έτερον πρδς 'Έλληνας είς ήμδς έλήλυΟεν αότοΰ σύγγραμμα, δ καί έπέ- [5] συνίστησιν βιβλίων έπΐ τούτοις έπιγεγραμμένον Ψάλτης, καί άλλο σχολικόν περί ψυχής, έν φ διαφόρους πεύσεις προτείνας;. HIST. ECCL., IV, χνιιι, 2-6 surnommé le Pieux et à ses enfants et au Sénat des Romains, on faveur de nos doctrines3; puis celui qui renferme une nommé, Antonin Verus, dont nous venons à l'instant do raconter ce qui regarde le temps3. [3] 11 y a encore un autre posées par nous et par les philosophes grecs, disserte sur la nature des dénions. Il n'est pas urgent d'en rien rapporter ib/jcZiiiioiS»„"x’i" it. M. Simon, Vmu lirait, p. 1W-19Ï. HIST. ECCL., IV. xvin, 7-9 λόγοσ αυτόν περί πραφητείασ AT'T'EHM «or Ιο pirate do Μ prtdteüon S de prophetia au» 1. Λ propheUa ζί'ί :::ί π,.γϊσ ζ,λ . χΐ'. ό τϊ;! Τ'·|> ζ,> ο περί_ψυχήσ καί σώματοσ καί δ περί φιλοςενιασ ΜPL καί ο περί S. καί ή κλείς om S. naissance : de Mclilon, les deux livres Sur lo Pilejue, le livre HIST. ECCL., IV, xxn, 3-6 209 le temps où il le composait, en ces termes : [5] Dans le livre adressé ù l’empereur, Méliton rapporte de Dieu est maintenant persécutée et chassée en Asie, par suite [6] Et, plus loin, il dit : connaisses d’abord les auteurs d'une telle jalousie et que tu décides avec justice s’ils sont dignes de la mort et du châti­ ment, ou bien du salut cl de la tranquillité. Mais si la résolu­ tion meme et ce nouvel édit ne sont pas de toi — il ne con- πολί,οϊς φίλανΟρωποτίραν xsl 11. μςγάλην άρχήν AT'RB μκγάλησ άρχήσ EDM. HIST. ECCL., IV, xxvi, 7-11 tel brigandage public. » sous le grand règne d’Auguste, ton ancêtre, et elle est devenue grande et éclatante : tu en es devenu l’héritier désiré et lu religions. [8] Et c’est une très grande preuve de son excellence que notre doctrine ait fleuri en même temps que l’heureux depuis, par une déraisonnable habitude, le mensonge de la dénonciation s'est répandu contre nous. [10] Mais tes pieux avaient osé innover au sujet des chrétiens. Parmi eux, ton a écrit aux villes, à notre sujet, de ne rien innover; panni ces villes, aux habitants do Larisse, de Ί hessaloniquc d'Athènes et à tous les Grecsl9. [11] Quant à toi, qui as au sujet des chrétiens la même opinion qu’eux, et encore plus1* 1S. CL supra, IV, vin, 6; IV. ix. 10. C’eal plvliaMrmenl passaeo de MSlilun qui a suggérô Λ un faussaire ETSEBIOr άλλα ταυτα μέν έν τω 3ηλω0έντι τίθ«τ«ϊ ?Zyq>· έν 3έ ταϊς HIST. ECCL., IV, xxn, lï-14 211 [12] Voilà ce qui est exposé dans l’ouvrage dont nous avons parié. Dans les Eclogae écrites par lui, le même auteur, dès le commencement de son introduction, fait le catalogne des le reproduire ici. Il écrit ainsi : « [18] Méliton à Onésime, son frère, salut. Puisque tu as souvent désiré, poussé par ton zèle pour la doctrine, avoir Sauveur et de toute notre foi20; que tu as encore voulu con­ naître avec précision le nombre des anciens livres et l'ordre tu estimes cela plus que tout le reste, en combattant pour le « [14] litant donc allé en Orient et ayant été jusqu'à l'endroit où a été précitée et accomplie (l’Écriture) “, j’ai appris avec exactitude les livres de l’Ancien Testament et j'en ai établi la liste que je t'envoie. En voici les noms : de Moïse cinq Jésus Navé, Juge», Ruth; quatre livres des Rois, deux des Paralipoménes; Psaumes do David, Proverbes ou Sagesse de Salomon32; Ecclesiaste, Cantique des Cantiques, Job; prophètes : Esdras. De ees ouvrages j'ai fait des extraits que j’ai répartis Telles sont les paroles de Méliton. ΕΥΣΕΒΙΟΥ ΚΖ' καί Πηδς ‘Έλληνας συγγράμματα πέντε καί ΠςρΙ άληΟίΙας HIST. ECCL., IV, χχνιι, xxtm XXVII ETSEBIOT κθ· 29 [1] ής παρεκτροπής άρχηγ&ν καταατήναε Τατιανών λόγος εχεε. αύτής ώρμημένοις της απ' αύτοϋ παρηνμένης ϊευηριανων προση- 1. a.iupn. IV,x»>.7-9;C*r«>.t,W«muml72.Wit Ηεε». ρ. 9». HIST. ECCI,., IV, xxix, 1-4 [1] De celle erreur on dit que le chef fut Talion, dont noue l’admirable Justin en disant qu’il était le disciple du martyr. « [2] Provenant de Saturninus el de Marcion, ceux qu'on qui a fait l’homme et la femme pour procréer des hommes; ol ils ont nié lo snlul du premier homme. [3} Voilà donc en qui fut inventé chez eux, quand un certain Talion eut le l’auditeur do Justin, aussi longtemps qu’il fut avec lui, ne s'enorgueillit comme s’il était different de tous les des dons invisibles, comme les disciples de Valentin; prêcha blablomenl à Marcion et Λ Saturninus; et do lui-même prit BTSEBIOT 30 [1] btl Si "ii «Mi βαοιλΛς. *X>10«>w>«'· ’a’ «Iptasav Μ τής Μέσης τώ» ποταμών, Π«ρδησ«νης, Ικανώτατός ττς ίνήρ ϊν HIST. ECCL·., IV, xxix, 5-7, XXX. 1 214 [5] Ces hommes emploient donc la Loi, les prophètes et les les Actes des Apôtres *. [6J Leur premier chei, Tatien, composa une compilation et un rassemblement, je ne sais comment des Évangiles et il appela cela Dialessaron : on le possède encore maintenant chez quelques-uns5. On dit qu'il osa (7] Il a laissé un grand nombre d'écrits, parmi lesquels beaucoup mentionnent surtout le célèbre discours Aux Grecs, où il rappelle les temps anciens et où il montre que Moïse et les prophètes des Hébreux sont plus anciens que tous ceux qui sont célèbres chez les Grecs *. Ce discours semble être le Voilà ce qui regarde ces hommes. XXX t.B SYRIEN BARDESANE ET LES ÉCRITS qu'ON MONTRE DE LUI HIST. ECCL., IV, 2-3 dans la longue des Syriens, Bardesane ", composa des Dialogua de diverses croyances; il les écrivit dans sa langue et son écriture nationales, avec de tris nombreux autres ouvrages. Iris habile dialogue Sue (31 II avait d'abord été de l’école de Valentin, mais il la Cependant, il ne parvint pas à laver complètement la tache de 'FABLE DES MATIÈRES Avant-Propos.............................................................................................. Page». v Livre 1...................................................................... 2 Livre II...................................................................... 46 Livre III....................................................................... 95 Livre IV....................................................................... 158 Des tables détaillées paraîtront avec Γ Introduction générale, au tome IV. ACHEVÉ »'lMPRIMER SUR LES PRESSES DES MAITRES IMPRIMEURS ET C,B, A TOURS, MIL NEUF CENT ARRAULT LE VINGT FÉVRIER CINQUANTE - DEUX 12.543 A'« d'édition : 4.C03. D4pM légal : 1er Iriwslrc 1*53. Imprimé en France.