SUR ZACHARIE SOURCES CHRÉTIENNES DIDYME L’AVEUGLE SUR ZACHARIE TEXTE INÉDIT D’APRÈS UN PAPYRUS DK TOURA INTRODUCTION. TEXTE CRITIQUE, TRADUCTION ET NOTES Louis DOUTRELEAU, s. j. TOME II du Centre Nelionut de lu Recherche Scienli/fyue LES ÉDITIONS DU. CERF. 29, an db la Tocb-Mauboubc, PARIS 9 C 1962, λι/ Les ifions 'lu Cerf. 16855 JLNgo’62 Sigles et conventions. Dans l'apparat. — L’apparat critique vise surtout à indiquer les corrections» le plus souvent erronées» que les lecteurs antiques ont apportées au texte unique du Papyrus. Nous n’avons pas relevé, sauf quelques exceptions significatives, leurs corrections d’iota­ cisme, d’orthographe ou de lapsus sans importance. L’apparat est positif :1e lemme d’abord (s’il est le texte de P, au­ cune indication de provenance, laquelle n’est marquée, au contraire, en cas de correction, que si le correcteur peut être reconnu) et, Λ droite des deux-points, la ou les corrections rejetées. L’apparat répété les mots en entier, quelque réduit que soit l'élément sur lequel porte la correction manuelle. Les points de suspension sont employés quand deux ou plusieurs mots séparés dans le texte sont affectes de la même alteration ou de la même correction. Le tiret indique qu'il faut prendre en considération l’ensemble de la phrase qui s’étend entre les deux mots que le tiret sépare. le copiste état du texte avant correction état du texte apres correction de la main de P main de P1 ; voir Inlr. p. 147 et 175 main indéterminée ; Pttl, PnI, en ordre de succession main du glossateur, parfois distingué en P*1 et P*8; voir Inlr. p. 150 cancell, cancellavit exp. expunxit expunct. expunctum, expuncto gl. glossa, glossa vit h. 1. hoc loco incl. inclusit iter. iteravit mg. in margine s. v. supra versum P Prtr Pc P1 P· P* Dans le trj-te. — L'usage que Didyine fait de l'Écriture sainte étant extrêmement libre, il n’a pas toujours été possible de distin­ guer dans les citations ce qui est littéral de ce qui est accommo­ dation. Les guillemets enferment donc parfois des éléments qui ne sont pas strictement de Γ Écriture. RÉFÉRENCES ET ABRÉVIATIONS DBS DS D-. CCS PG PL RAM nsn sc svf LIVRES II ET III TEXTE ET TRADUCTION ......_________ _______ Pour renvoyer à l’Irr Zaclmriam «le S. jÀùine, PL 25, 1418- Σωτήρ εν Εναγγιλ!» çqslv “Ρ'5ί rou; wr/ipws'· — ίμί ·Λ·> λίγοντα ΐηλονάτι, — s ΰμ<Γ; Xiysn ori βλααον;μι(,|ΐτι sir fié; wS θεού «ίμι· ». Kxi ίπεΐ Osci άπο3β(κννντα< πρό; ίκλαμ£αν«ιν α άπαγγίλλονσιν 0»?ορο4μινθγ ol μακαριότατος s προρήται. των χαι τδν -/ρησίμων αντί; xal έχεγνωχέτων i Celui-ci était auprès de Dieu “ ·, étant Dieu Verbe. . Elle ne demeure pas, mais elle parvient aux person­ nages inspirés, et n’csl auprès d’eux quo quand elle leur est parvenue. Car alors vraiment ils seront aussi des dieux1, ceux qu’elle a visités et à qui elle est parvenue, ceux qui supportent mal qu’il se soit appelé lui-même Fils de Dieu. 5. Voici ce texte : < S’il a appelé dieux ceux A dire moi qui vous parle, — « vous, vous dites qu’il blas­ phème ·, I parco que j’ai dit : Jo suis le Fils de Dieu “s. Puisque ceux à qui la parole do Dieu est parvenue sont déclarés dos dieux, il faut comprendre les paroles de Dieu et recevoir les messages annoncés sous l’inspiration de Dieu par les bienheureux prophètes. Examinons ce que Zacharie, à qui la parole du Soi- Les offrandes is παρά τών κρατούντων αντί}; τυραννικών άνίρών. 7. Où παρά 6. « Recueille, dit-il, ce qui vient qu’il faut recueillir de la captivité et que donnent1 les chefs, ceux qui ont été utiles à la captivité et ceux leurs ont emportés de Jérusalem et du temple qui s’y trouvait. Car ces objets ont été emmenés, eux aussi, en captivité à Babylone avec le peuple hébreu par les ce n’est pas auprès de n’importe qui qu’il faut recueillir, mais auprès dos chefs légalement constitués et auprès 95 LIVRE II Μγων >·Λ«βί τ4 èx τής αιχμαλωσίας παρά τβν έρχδντβν καί παρά τών χρησίμων αδαής εαΐ παρά τών ίπεχνωκάτων λήμψη ίρχύρ.ον «al χρυσίο» καί πο.ήσε.ς στέφανους «αΐ vint en ces termes : le Recueille ce qui vient de la captivité captivité et auprès de ceux qui l’ont connue. Et tu iras en ce jour-là dans la maison de Josias, fils de Sophonie, qui arrive de Babylone. 11 Et lu prendras l'argent et Cor et tu 2. De même qu'il n'est pas possible 3. Ο&χ ·τ«?[ί]ς ?ε i »(*« *> :ΰ Θε;ΰ Λίγα» ύκίρχιι. ίστις γίνεται μεν ζρσ; τ:ό; άγιους νόρας, άγγίλοας n χαΐ άρ·/ά; χαε έτοκίας χαε. θρόνους χαΐ Element connaître à l'avance selon Dieu ou d'annoncer une prophétie spirituelle sans que la parole de Dieu par­ vienne à celui qui connaît par avance et qui prophétise *. Survenant en un tel homme, la parole du Seigneur le rend clairvoyant et l’éclaire pour lui faire contempler de Dieu. 3. La parole qui parvient · au prophète n’est autre que le Verbe de Dieu ; elle parvient aux saints person­ nages, aux anges, aux principautés, aux puissances, aux trônes et aux dominations, mais, auprès du Père qui l'engendre, elle demeure éternellement. En effet, du Père, -•30 [98] IS ZACIIAHUll (CH. t, V. »-ll) νιμίμως εχιστατσύντων καί των χρησίμων τή αιχμαλωσία. Οίτοι ΐΐίας χατρίϊσς ι σύ χεχσιήχασιν Οίντ·; σοφοί αρός το βσηθεΐν τώ λαφ, προτροπής καί vouOs25 σίας τρίζω, χρήσιμοι τής αιχμαλωσίας εΐρηνται, ων Δανιήλ, 9. Πρύς τούτοι;, καί έζιγνωζότι; τί το τής αιχμαλωσίας 96 τ<λος I έστίν, rt χατελβείν εις τήν γήν άς' ής αιχμάλωτοι ”■ Μ> έλήμςΟησαν, ώς ψίλαι ευχαριστίας ύμνον · Έν τψ γάρ ίπιστρίψαι Κύριον τήν αιχμαλωσίαν Σιών έγενήΟημεν ώς ταρακεχλη- non pas h cause de hommes on envoie, avec les forces militaires, des méde* cins pour soigner les soldats blesses, de même y eut-il le peuple pur l'encouragement et l’avertissement, et ils sont appelés les ■ utiles » de la captivité. Parmi eux, Daniel, lîzéchiel, Aggéo et bien d’autres personnage· envoyés do Dieu. 9. En plus do ceux-là, il y a aussi ceux qui ont connu la lin de la captivité, | le retour dans le pays d’où ils en hymne do reconnaissance : < Quand le Seigneur a fait 10. Les chefs et ceux qui ont été nommés avec eux, ii savoir ceux qui ont été utiles à la captivité et ceux qui ΙΙεχοιβώς !σει ίζί Κύριον χαί άναί[ι]«άσϊ σε έζί τα αγαΟα τής γής··, ήτιςχληρο- 15 τή χαρίία έστίν'»’. Περί ή;'4 ύμνγίίς χίχραγεν « Πιστού™ -L t...at κ,.-ίτ» ίν νί ζώντων*. » Συμσώνως καί ό aussi les vertus et les saintes pensées dont ils se sont enrichis là-bas. Tirant profit en effet de leur pénible et dure condition, ils ont acquis les biens dont il est dit dans un des Psaumes des Montées h l’adresse de celui que bénit le Seigneur : « Puisses-tu voir les biens de Jérusalem 1 ! », 11- et encore : < Tu établiras ta confiance terre · ·, de cette terre donnée en héritage à ceux qui ont appris de Jésus qu'< il est doux et humble de cœur ‘ ». 432 IN ΖΑΟΙΛΚΙΛΜ (CH. 6, V, 9-H) μακάριο; πρσφήτης Ήσαία; προτρέπει Μλ<ιί«ηι εισιίναι εις τόν οίκον Ιωσιου, το5 μεταλαμόκνομένοο Όότος « ζητήσαι χαΐ σϋσα^τό απολωλός *’ »>^oibv εϊναι <1οροσι. is> ος σωτηρίας αιωνίου*’. » phète Isaïe excite le désir de recevoir ces biens que nous avons expliqués, quand il dit : « Si vous consentez à qui cola a été enjoint par la parole du Seigneur qui lui est parvenue, reçoit l’ordre d’aller dans la maison de Josias, nom qui signifie « qui est sauvé » '. 13. Car il convient que celui qui est sauvé par le Seigneur, dont il est écrit : « Notre Dieu est un Dieu sauveur * » venu pour «chercher et sauver ce qui avait péri*», soit fils de : χαϊ τχ,ν ύζεραναδεύςχνΐαχ όνυχα τβν αραγμάτων Ρ || précédé P1, Ml plus lilUralemcnt celle de l'ÉplIre aux Hébreux, avait employé l’expression avec une négation : σχίαν 98 436 tb Μχλιτ» «i::S -zaosiov ‘. » Τούτο» τού «ιοματαοδ φο;«ίο» lait dresser des colonnes en argent et son siège est en or ·. » De celte litière spirituelle, les colonnes ont été faites avec pour la piété, ■ luttant jusqu'à la mort pour I λαίς ο! μάρτυρες τ% άλτ,βείχς «« χάντις ο·. χατοτολοίσαντος préparées les couronnes, afin que les martyrs de la vê­ χχλονμί[νο]»ς “άρ/άς, εξονσίος. χοομοχρίτο- χΐ τά sxaéÀx κολλά χχΐ ΐιάρορχ τυγνά»«». Δώ ονχ εις άλλο ■ Dominations. Puissances, Maîtres de ce inonde de ténèbres. Esprits du mal ‘ ». 20. Puisqu'il y a des combats nombreux et variés, il pourquoi ce n'est pas une, mais plusieurs couronnes qui sont fabriquées par celui qui en a reçu l'ordre. En effet chaque vertu et les œuvres qu'elle fait accomplir com­ portent une couronne particulière. 21. Car celui qui a écouté les lois de Dieu son Père et « qui n'a pas repoussé les préceptes de sa mère ' », « la Jérusalem d'en haut qui est · libre ’ », ■ l'Église glorieuse * », « reçoit une cou­ la puissance de subordination de l'âme, allégoriquement appelée · cou * ». El, dans ce passage, le collier d’or n'est pas fait de matière sensible, mais il porte la facture d'une γεγίζντ,τχ;· », xal φυλάετι*» τού[ς Osojusûç τής ζροχχοϊοΟείοης écouté les paroles de Dieu, qui est son père | du fait qu’il pratique la justice. En effet « tout homme qui pratique la justice est né de Dieu '», ainsi que celui qui garde, sans en 98 & ξύλο» : Εύλων PI H Ιβντφ : β»ΐ(? p“ II 9-1 * isotuxrurtai — οί 28 unie χχριτοε ailil. ital» mg. I'1 II 99 4 «χωίούρι.κ : ά^,.ΟουμΙ,ης P·' donné plus haut la signification ; et ce sont les diffé­ rentes espèces de vertu qui remplissent de grâce celui 23. Il y a un autre combat et celui La récompense . ( soul jcnt M „ délecte dans le Soidu bon combat. gneur 1 *. ». Il y participe commo a. un pain vivant et il boit « lu coupe on no peut plus eni­ vrante ‘ » que le Seigneur tend A ceux qui aspirent à boire ', si bien que celui qui y a bu dit en action de grâce cœur ·. » Celui qui a participé à ce festin avec innocence parole de l'athlotète (suprême) : ■ Sois dans de bonnes dis­ positions devant moi et sois irréprochable ' », celui-ci reçoit une couronne de délices, parure et instrument de salut à la fois, et la Sagesse la lui donne en disant : « Orne toi d'une couronne de délices ·. ■ 24. L'Apôtre Paul, aspirant au prix et à la couronne, • combattit le bon combat ; il fournit cette course ‘ ■ dont le Psalmisle dit : ■ J’ai couru sans iniquité et j'ai couru dans la voie de tes fourni dilaté mon cœur » Il va cette course, « garde aussi moindre faux pas, demeurant ferme en elle, selon cet éloge adressé à certains fidèles : < Vous êtes demeurés fermes dans la foi '. ■ 25. Qu’est-ce qui récompensera celui qui a combattu ce bon combat, fourni la course dont il s'est agi plus haut, gardé « la foi imputée à justice " », sinon la couronne de justice ? Celui qui s'est ainsi conduit en homme de bien dit : « J'ai combattu le bon combat », — et le reste de la phrase, qu’il ajoute. « 11 ne me reste plus qu’à recevoir IK ΖΛΟΙΛΒΙΑΜ (CH. 6, V. 9-U) LIVRB II, 25-2« ούχ έμοί δέ μόνον, αλλά και πασιν τοΐς ήγαπχχόσιν την επιφά­ νειαν " » το5 Σωτίρος | ήμών Ίησοϋ Χριστού. 26. Οίτες ό στίζανε;] καί τί]ς αιωνίου ζω«|ς όπάρχει, <“« ’Ιάκωβος ίν τΐ) χ[ατ' αϋ]τδν επιστολή χαράττει ψάσχων » Ό μακάριες άνήρ ός ύπ[ομ]ίν’ει πειρασμόν, δτι δόκιμος γενόμενος λήμψεται τον στέ- non seulement à moi, mais h tous ceux qui ont attendu avec amour la manifestation " » do notre Sauveur | désus-Christ. 26. Cette couronne est aussi la couronne de 440 [99] χαλδν αγώνα ίγισνίσασίαι, τελίσαι « τδν 8ρσμεν καί tqpfjcai 10 27. ο/γινα. τό γαρ Ίωσιδεχ δικαιοσύνη » μεταλαμδάνειαι βχ της τού Ίτ,σο5 πολλοδς στιφάνευς δίνεται. Έπειράσόη γάρ ol πιστενεντες σώμα τον εΟαλμε: οί χατα τδν on déclarant : « Heureux l’homme qui supporte l’épreuve, parce que, devenu un homme éprouvé, il recevra la cou­ ronne de vie que Dieu a promise à ceux qui l’aiment “. » Et puisque avoir supporté courageusement l’épreuve est la même chose qu’avoir combattu le bon combat, avoir fourni la course et avoir gardé la foi, il est naturel que la couronne de justice soit lu môme que la couronne 27. Ces nombreuses couronnes faites d'or et d’argent spirituels sont placées toutes sur la tête do Jésus, le Jésus de justice — car le mot Josédek en hébreu se traduit par justice en grec. Examine comment il se fait que Jésus, sur sa seule tête, reçoive plusieurs couronnes. C’est qu'il a connu « toutes les épreuves hormis le péché * », ayant combattu les combats jusqu'au bout. 28. Selon une autre manière do voir, cherche comment il se fait que Jésus le grand prêtre reçoive sur sa tête les couronnes do tous. Tous les fidèles forment le corps du Christ et ses membres. Il a été dit en effet h ceux qui composent rassemblée de l’Église : « Vous êtes corps du Christ et membres les uns des autres * '. » Parmi ces membres du corps, les uns, actifs, sont les mains, d’autres, « qui pour le zèle ne sont pas nonchalants 4 », sont les pieds ; ceux qui ont l'esprit pénétrant sont les yeux ; ceux qui president légitimement, exerçant leur charge comme il faut, sont la tête. 29. Ceux qui sont ainsi la aux paraboles de Jésus. Et comme beaucoup sont ainsi allégoriquement appelés tête, étant donné la vie active et contemplative qu’ils mènent, il est logique de dire 100 UVM> II, t»-34 El le grand prêtre, on le trouve aussi mentionné dans l’épltrc aux Hébreux, en ces termes : « Ainsi, puisque nous cieux, demeurons fermes en la foi que nous professons ·. » 30. El il n’y a rien d’extraordinaire h ce que la léle d'un seul reçoive l'ensemble des couronnes. | Car si chaque vertu a sa couronne, ou plutôt si chaque vertu est une couronne, et si le parfait possède toutes les bonnes dispositions, puisque les vertus sont liées les unes aux autres *, celui qui les possède toutes ceint do nombreuses couronnes, essentiellement l'homme assumé par le Verbe de Dieu, ensuite ceux qui l'imitent et qui sont appelés, eux aussi, des Christ par leur participation avec Celui vertu ; et il siégera et commandera sur son trône · ; et le prêtre sera à sa droite et entre eux il y aura une volonté de paix. 33. “ La couronne ira à ceux qui supportent, et à ceux qui ont été utiles à la captivité et à ceux qui l'ont connue ; et elle sera donnée en faveur du fils de Sophonie et pour chanter un psaume dans la maison du Seigneur. peut sembler bien gauche, on attendra le commentaire, 54-C2, de rétablir i=i tel. La «assure est de trois leurs». La troisième lettre IS ΖΛΟΙΑΚΙΛΜ (CII. β, V. 12-15) 20 φονής Κυρίου του θ κοΟ op]Ûv. ρωιός αλν)0ινο[8] χα 24 Mipia; τφζρορήτη Ίιρίμίαb/sv οϋτω;' «'12-ù ήμίραι ëpyovtat, λίγι 30 ixi τή; γί|; 102 γάρ avie«t|xsvoç sx toü Δαυίΐ ανατολή δίκαια ό Ssixvùptvà έστιν αρός τοί Ιιροράντου | ένιώ' « Ίίοόάνήρ, ανατολή ίνομχ tô 2ιχαιΜύνης ήλιον jttipyttv, tx του ΔαυΙΒ άνατολί 8 oxlpparoc Διυιΐ xatà βάρκα", x«pl ου é 101 b. Mr. 13,5.6 | 103 ■. Cl. Rom. 1.3 1. Le passage est sujet à caution. Naév, Λ l'accusatif, encore qu< le v final soit refait sur un u par 1' lui-même, est bien attesté. La particule II a été ajoutée au-dessus do la ligno après Sstoi ; autan que l'on puisse en juger sur deux lettres, elle semble do la main d< P ; nous l’adoptons. N«4» doit so comprendre en le rattachent 1 te qui. théologiquement, eat acceplabk. 445 >· El ceux qui sont loin d'eux viendront et bâtiront dans la maison du Seigneur. Et vous saurai que le Seigneur tout puissant m'a envoyé vers vous ; et cela arrivera si, prêtant l'oreille, vous écoulez docilement la voix du Seigneur votre — lui, c'est-à-dire le fils de Sophonie — : « Ainsi parle le Seigneur tout-puissant : Voici un homme, son nom est Orient. » Il s’agit de notre Sauveur venu en ce monde, qui est homme en tant que fils de Marie et temple du Verbe de Dieu, mais qui est Vraie Lumière et Soleil de Justice ·. 34. En accord avec notre texte, le prophète Jérémie a dit : « Voici que des Orient de justice et il régnera en roi et comprendra, il ces jours-là, Juda sera sauvé et Israël se reposera sous sa tonte avec confiance. El voici le nom dont le Soigneur l'appellera : Josédek parmi les prophètes·1.» 35. En effet, l’Orient de justice qui se lève de David est celui que le Révélateur ’ montre | dans le passage : s Voici un homme, son nom est Orient *. ■ Or cet homme que cet Orient de justice qui s'est levé de David, nous disons qu'il n'est autre que Celui qui est né de la race de David selon la chair*, au sujet duquel le porte-parole de Dieu, qui sa termine par Ίωσιδί*, tes versets 7 et 8 ayant été rejetés à la fin du chapitre. 'Es toit xpoptjteu est on tait le titre du morceau qui suit : s (Oracle) sur las prophètes, » Ainsi englobé par Didymo dans la phrase précédente, il est difficilement compréhensible. Il <02 440 (102) 1.x ZAMIARUM (CII. 6, V. 15- IS) χροφήΐιχως βοα* « "Εοται ή £ϊζα r»0 Ίισσαί, » άνιστάμινος αρχιιν έΟνών* ία' αΰ»φ ΪΟνη έλΐποΰοιν μΙ ferai ή ivaaauec; nations espéreront en lui et son repos sera glorieux ·. · il écrit b son « véritable disciple · » Timothée : < Souviens-toi que Jésus-Christ est issu de la race de David *. » 37. La citation de ces textes montre que le fils de la « ptd' ή|χών é Θιό; ». ToQro γάρ άποσημαίν» μ[ιΙ)]|ρμηνιυίμ<16 ses rb Εμμανουήλ·. —ύμψωνα roürcc; ϋζά[ρχ]ιι xai rà ézb nom do « Dicu-avoo-nous », comme l'indique le mot Emmanuel * quand on lu traduit. C’est dans le même sens âiiksst σου. Al yttpii σου ici vûrea τών «[χθρ]»» e», xai Bénédictions de Juda, qui commencent ainsi : « Juda, que tes frères te louent ! les mains pèseront sur le dos de tes ennemis, et tous les fils de ton père se proster­ xpoexavcisOn ûxb τώ» aitXmiv avtoO x« aiwv de sa mère. Et il est montré qu’il est aussi un roi vic­ torieux en ce qu’il a posé ses mains sur le dos de ses ennemi» qu'il a mis en fuite. Ι.άρχηΐ xa: νομιΰ; apter»;, zpsxiviavtvwv aurws' 40 Tini. i,x II e. Cf. Maltb. 1,23 II f. tien. 49.8 103 ». Jn 10, Il II b. Iléb. 3,9 lieux, il y a aussi dans le prophète Ëzéchiel cette pro­ messe de Dieu qui dit à ceux qu'il veut combler de bien­ faits et sauver : « Je vous susciterai un pasteur unique, mon serviteur David·», celui-là même qui a dit dans l’Ëvangilc : « Je suis le bon pasteur. | Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis · », dont il est le guide et mort pour tous les hommes * », afin de les rendre vivants et par là de procurer la gloire du Seigneur tout-puis­ sant, Car Michée, le suint prophète, prophétisant à son 103 et ils subsisteront dans le nom de leur Dieu tout-puissvToç τω Uesedvre Μωΰσϊί* « Έγώ sipt ό ων · à Moïse, le Révélateur : « Je suis celui qui suis *. » main vigoureuse, s’est dressé en pasteur excellent pour paître les brebis qui écoutent la voix de Jésus *, « brebis ραγήν τού; ζςλβμίοος οςβηθίντας τρίψας, τας 7* αββλψοίς pou* έν μίσφ Ιχχλησίας ύμν[ήσ]ω et 25 'Αβραάμ χα! Δαυβ, ώς i Ματθαίος γρά?<ι' « Βίβλος γενίσβι a été dit il y a un instant, s’est dressé en excellent chef de guerre envoyé par la bienveillance du Père et a mis mains. 42. Il est loué et glorifié par ses propres frères, car il est apparu comme le premier-né d'entre eux, selon la parole de l'Apôtre : < Ceux qu'il a connus d'avance et qu'il a prédestinés » — Dieu, évidemment — sà être semblables à l'image de son Fils, afin que celui-ci fût le premier-né entre beaucoup de frères n De ces frères, le 44 Καταλλήλως ττίς αΐνοθστν αύτθν ά?<λςοίς, xat οί άγγίλοις ««pi ων ripijtov « ΠρΜχνη-,αάτωην | αύτώ χάντ δγγιλοι Η<ο0“. » ί.αδούσης ' στάμινος ipysw έθνών" έχ' αύτώ έθνη ίλχ«5ς<ν b. de descendre d'Abraham et de David, comme Matthieu l'écrit : · Livre de la descendance de [ Jésus]-Christ fils de 44. Semblablement à ses frères qui le louent, de leur côté les fils do sa mère — c’est-à-dire de la Jérusalem céleste — se prosternent devant lui en esprit et en ■nges de Dieu se prosternent devant lui ·. : Le rejeton do Mîchée, alUrt 45. Et tous les hauts faits trouvent leur couronnement à l’accomplissement de cette prophétie : < Il sortira un reje- les nations espéreront en lui ·. · 450 l» ÏACHAKUM (en- e, »■ IS-IS) LIVRE II, 40-48 46. Dans le même sens que les mots s sortira de la race de Jessé le chef de toutes les nations ", il faut com­ prendre aussi le texte de Jérémie cité tout à l'heure '. 'lucri :όν 3>·ιλία rû[’J Μνών»,«' « 1ÎW ήμχρ» spyovraij 5ϊρρι/.4ω[ς Ευλογημένος ό χΌρηχ»; 30 βηώοόονη $>σιλεί, σν»ήσχνη βνοζβίντος iit otiti’ ll’tép χοιήοαντ-. κρίμα καί 8<χα·.οαύνην txl τή’ γί[’, f ύ ’ lonliij rai; ήμεροι; r.roO «!χαχο[σ»]»η» 48. Σχρτ,νιοΟίντων των χχρχληρΜντων χροοητιζόιν χρο 30 «ΰτήν Οίωρήσαι. 104 c. Cf. Mr. S3.5.6 I <1.1·. 33, 2 : e. Mr. 17. 7 | f. Is. II. 2 g. a. Mr 23.0.9 || b- P». 84. IS II I- P·. 71. 7 jours viennent, dit le Seigneur, et je susciterai à David un Orient de justice qui régnera en roi, dans les jours duquel sera sauvé» celui qui reconnaît (Dieu) — autre­ ment dit · Juda », selon le mot hébreu, — et l'esprit qui contemple Dieu — c'est le sens du mot · Israël » — · se reposera sous sa tente avec confiance ’ » selon la parole de ceux qui reconnaissent à leur tour le Maître de toutes choses : s Aie pitié do nous, Seigneur, parce que nous avons mis notre confiance on toi '. » Et do quiconque fait ainsi preuve de confiance et de résolution, il est écrit: « Heureux l'homme qui a mis sa confiance dans le Seigneur : le Seigneur sera son espoir » 47. Mais quel sera le nom donné ù ce rejeton de David qui régnera on roi, qui aura l'intelligence parce quo l’Esprit do Dieu est sur lui — « esprit do sagesse et d’intelJoscdek veut dire : « Justice ·, — et elle se trouve parmi les prophètes1 qui annonçenl sa venue parmi nous, selon haut du ciel *», ou encore : 48. Une foi· expliqués les passages des prophètes qui charic, il est temps de l'examiner on lui-même. 452 [104] 105 <9Ι>.7) 1» ZACUABUX (ch. β. ν. 42-15) 49. « 'IJjj, φησίν, ανατολή όναμααυτφ. " IIpÔ; «1; κρημίvs:; τήν ένανύρώχςσι» δηλευσΟαι έχ τσϋ’ « ’U»ù | ανατολή δνσμα αντω», Ιπίστησαν et άνήρ Ινταύύα καλείται : νυμφίος ό τήν νύμφην ίχων. Τούτο γάρ i 'Απόστολο; φανεροί, γρίφων KcpnOiot;· « Βούλομαι τούς πάντα; υμάς ένί άνόρί αρμόσαι, S παρθένον αγνήν*. » 50. Εις τούτον τόν άνόρα καταντήσαι προσόοκία ίστίν τού; πεχληρωμένου; τής γνώσεως τού Γίού του θεού, ώ; χάλι» i αυτός έν Χριστώ λαλών Παύλο; χαράττκ' « Μέχρι ου κατχντήαώμεν ο! πάντες si; α’νϊρα τέλειον, et; με'τρον ήλιχίας τού πληρώματος1’» τον Τίοο τού θεού,, «ς τον10 το[ν] γ»Ρ τόν τέλειον ανϊρα, τόν περί ο! ό βαπτιστή; Ιωάννη;, ο5 « èv γιννητοίς γυναικών οόΐείς μείζω» έγήγερται* », φησί[ν]· « Έρχεται όπίσω μου άνήρ ό; ίμπροσβεν μου γίγανεν· ·’ τού­ τον τον άν3ρα σημαίνει φάσχων " ‘0 ίχων την νύμφη»νυμφιό; έστιν ί ai φίλος τού νυμφίο» χαρά χαίρει 3ιά τήν λαλιαν τού 1S νυμφίου*. » _ ... 51. Οντας ό 3ειχν»μενος ύχό τού προφήτου άνθρωπος ανατοΛη προσαγορεύεται, ix-.ίνη χέρι ή; ί» Ευαγγελίω ό τού βαχτιστού πατήρ Ζαχαρίας, πληαύεί; Πνεύματος αγίου, ανεφΟεγςατο« ’Ανατολή ί; ύψους », φωτός αληθινού χαί τού τής Βικαιοσννης 30 ήλιου1, « έπέφανεν τοίς,έν σχάτει χαί σκιά θανάτου καύημίνοι; « », ίνα, λυβίντο; τού σκότους χαί μηχίΟ’ ύπαρχονσης τής του θάνα­ το» σκιάς, μεταίώμε» έχ τού βανάτου εις τήν ζωήν , χ» «ταυγασΜντες φώς ί» Κυρίω γενώμεΟα, άχοίαλόντε; το ε; αγνωσία; θεού καί τή; λοιπή; xxxfa; «ώτος, φώ; iv Κυρίω γενωμεία 25 κατά τήν φιλοσοφίαν τού γράφοντός τισιν « Ητε γαρ σχοτος, νύν ôè ,ώς έν Κυρίω1· » , r . ., , 52. Περί τής ανατολής ταύτης άναστασης ex τού a® ι , πατήρ τού βαπτιστού πρό; έτίροι; περί τού θεού χαί ·ο.ε 105 ». 11 Cor. H, 2 II b. Êphés. 4,13 II c. MaltM1, » Il J· i, 30 II 0. Ju 3,29 H f. Ci. Mol. 3,20 || g. U 1,73 II h. Cf. 5,24 II i. Éphé». S, 8 105 5 καταντήσει add. mg· P° Il 14 3* exP· livre il, 49-52 453 49. « Voici, dit-il. Orient est son Jé>lüm?ère1S'’ nOm· * Oulre “ quc l on vient de d're de l'orient ,Ur *'IncQrnol*on 4U1 w découvre dans le texte : « Voici, | Orient est son nom », examine si l'époux qui possède l’épouse reçoit dans ce texte le nom d’homme. Car c’est ce que manifeste l’Apétrc quand il écrit aux Corinthiens : « Je veux vous unir tous, comme une vierge pure, à un seul homme “· » 50. A cet homme, il faut s'attendre que parviennent ceux qui ont la plénitude de la connaissance du Fils de Dieu, comme l’écrit encore Paul, qui parle dans le Christ : < Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l'homme parfait, à la mesure de la stature parfaite · » du Fils de Dieu. Oui, c’est à cet homme parfait dont « Jean-Bap­ tiste, le plus grand parmi les enfants des femmes * » dit : < Après moi vient un homme qui était avant moi · » ; cet homme, il le montre en disant : · Celui qui a l’épouse est l'époux et l’ami de l’époux se réjouit de la voix de l'épouse '. » 51. L’homme que le prophète montre est appelé Orient : et c’est à son sujet que, dans l'Évangile, Zacharie, le père du Baptiste, rempli du Saint-Esprit, a proclamé : Comme un « Orient d’en haut », comme l’Orient de la Lumière Véritable et du Soleil de Justice ', « il s’est montré à ceux qui étaient assis dans les ténèbres et à l'ombre de la mort·»; pour que, une fois dissipées les ténèbres et disparue l'ombre de la mort, nous passions de la mort à la vie1, et qu’illuminés, nous devenions · lumière dans le Seigneur » ; pour qu'ayant rejeté les ténèbres de l’igno­ rance de Dieu et des autres vices, nous devenions β lu­ mière dans le Seigneur», nous conformant à l’ensei­ gnement plein de sagesse de celui qui écrivait : « Vous étiez ténèbres ; maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur *. » 52. A propos de cet Orient qui s’est levé de la race de David, le père du Baptiste ajoute encore ceci à ce qu’il 105 454 IS ZACIIAKIAM (ch. 6, ». 12-IS) φησίν « Ήγειρε» χέρας σωτηρίας ήμίν ΐξ σϊκβυ Δαυίδ! », τσΰτ' 30 ίστιν βασιλέα σωτηρίας. ’Εν πολλοί; γάρ τόποι; τής γραφής. | 106 οϋχ ήκιστα δε b τώ σοφώ Δανιήλ, βασιλείς καί βασιλείαι (VX1.8) (χίρατα) καλοίνται*. [105] ci σοφοί φασιν τώ θεώ' « Έν σοΐ τούς ίχΟρούς ημών κερα- 54. « 'Γποκάτωίεν » τοί δεικνυμίνου άνδρός ανατολής καλούμενου, « άνατελεί1 » ήτοι φώ[ς], ή φυτον σωτηρίου; φίρον βήμα τϊτακται, — χ-ίρ ϋποχάτωίιν άνατελεί τοί μεγάλοι 10 διδασκάλου, νομοβέτου τε καί βασιλίως. 55. Τίνα δε τά υποκάτω αυτοί, ή τά ύποτεταγμένα νόμοι; θείοι; καί σομ[φ]ι>81 παιδεύσει λογικά; Πώς γάρ οόχ υποκάτω πδς ό έπαινετως καλούμενος άνήρ, τοί Χριστοί ίντος αυτοί κεφαλής*; Καί πάντα 3ε τά μΛη Χριστοί συμπληρωτικά όντα 15 τής Εκκλησία; οΰσης σώμα Χριστοί, υποκάτω τοϋ Χριστοί τυγχάνει υπάρχοντες κεφαλής τής Εκκλησία; . 56. Οΰτω χα'ι βασιλίω; καί διδασκάλου υποκάτω ερει; τούς υπηκόους καί μαθητές, ές ων ανατολή γίνεται φωτός τή, ,-νωσεως τής άληβείας καί .δένδρου τοί καλόν καρπόν φίροντος, 20 προς Ô διαλεγόμενο; οία φυτουργο; b θεός φησιν ·· ’Εγώ έφύτευσά σε ίμπελον καρποφόρου πάσαν άληβινήν »· άπίστω δε ίκάστου βεοσεδοί; τό' « Πώς ίστράφης εις πικρίαν, ή άμπελος ή 57.' Υποκάτω Si τοί πνευματικοί γεωργοί άνατελεΓν όρείς 25 καί τά; κατ' είδος άρετά; καί τα τούτων έργα, γενηματα οι 105 j. U 1, 59 11 106 ο. CL Dsn. 7 || b. P»· 11, 3 U d. Cf. Éphés 5, 23 || 0. Jér. 2.21 — 106 2 xipxra add. nos 1. CL 1100 et Le noto. 6 Ii «· Cf· 1 Cor-, LlVtlK H. 52-57 455 a dit sur Dieu i « Il a lait se lever pour nous de la maison de David la corne du salut’·, c’est-à-dire un roi de salut, car en bien des passages de l’Êcriluro, | et principelemcnl chez le sage Daniel, les rois et les royaumes sont appelés des cornes · ’. 53. Familiers de celui qui s’est levé dans la maison do David, les sages disent à Dieu : « Avec toi. nous frappe­ rons de la corne nos ennemis *. · 54. Ce qui «se lèvera d'au-dessous «Il se lèvera l’homme'» qui est apparu dans d'au-dessous ]n v;sjon el gUj pOrto le nom d’Orient, de lui... ». unc lumière, sojt Une plante portant des fruits de salut, car c’est en commun h la lumière et à la plante que s'applique le mot de «se lever ·. Lumière et plante, donc, se lèveront d'au-dessous du grand Maître, législateur et Roi. 55. Or, qu’esl-ce qui est au-dessous de lui, sinon les créatures raisonnables qui se soumettent aux lois divines et à l’enseignement qui fait corps avec elles ? Comment en effet ne pas considérer comme en dessous quiconque, appelé homme au meilleur sens du mot, a le Christ pour tète·? Et tous les membres du Christ, qui composent l’Église. corps du Christ, sont au-dessous du Christ qui est la tète do l’Église*. 56. De mime, l'on dira que les sujets sont au-dessous du roi et les disciples au-dessous du maître, et d’eux se lèvent, comme un Orient, la lumière de la connaissance de la vérité et l’arbre qui porte de bons fruits. A cet arbre Dieu parle en jardinier et dit : « Je I. ni planté comme une vigne prospère tout entière de bon aloi. ■ Mais puisse aucun homme de piété ne s’entendre dire le reste : • Comment es-tu devenue amère, ô vigne étrangère · ? » 57. D’au-dessous du cultivateur spirituel on peut dire que se lèvent les differentes espèces de vertus et les œuvres qu’elles produisent, qui sont des fruits de justice. 106 456 *ûef|s' « Έχζητήσχτβ TW Κύριον ίως ou ίλ»η γίνήμαοα L’Apôtre en parle quand il écrit : « Que Dieu sanctifie 1 les fruits de votre justice ' », et le prophète Osée de son côté dit : « Cherchez le Seigneur jusqu'il ce que vous l’allégresse que les récoltent ceux qui le» ont semés dans ‘ Γχεχζτωόεν αυτοί ΰηηλεί » χμ 58. On peut encore comprendre le texte : · Il se lèvera d’au-dessous de lui » de la façon suivante : Le Verbe qui θεού Λίγο», J ύχάρχόντος άλ.η6ινοί φωτός. 59. Έχ περιουσίας χαΐ τ52ε ρητίον· 1χ όεςιών το3 Πατρ3ς του ΥΙοδ χαδΐσαντος, όκοχάτω αυτοί « οί iyOpol έτίδησαν 2ίχη» ΰχοχοδίου*», οΐτινες, ûetxr,Μύτες έχ το5 ύχό τούς χόδας γεγο- 10 χάτωθεν άνατείλαντες, ύζήχοο[ι τ]οϋ χαμίχσιλίως χαί άγαβο» ίιίασχάλο», εις αράξεις μετα5αλ[ό]ντιις τας έντολάς τού χρα- μου τήν Εχχλησίαν, χ«: ζίλαι αίοο ου μη χατισχίσουσιν αυτής". > 10» f. II Cor. 9,10 || g. Ο». 10.12 II Ι>. Ρ·. 125, 5 || I. Cf. Gal. 4, 4 U j. Cf. Le I. 78 II 107 ·. Ps. 109. I || b. Cf. Molli. 7, 24 || e. Cf. I Cor. 10, 4 I d. Mallb. 16,1» 106 28 ύϋί,ι nos : ώση« P ,1 Ιχζητ<σατι no» 107 14 χρηχϊδβί no» : xoioléui P d’au-dessous de «l’Orient d'en haut'», du Verbe de Dieu J qui est la Vraie Lumière. s’est assis à la droite du Père, « ses ennemis ont été placés sous lui comme un marchepied ' ». Ceux-ci, tirant parti de leur situation à ses pieds, se sont levés comme une lumière et comme des rejetons. 60. Celui qui s'est levé d'au-dessous de Celui dont est reconnue la divinité « bâtira la maison du Seigneur · », l'Églisc du Dieu vivant. Ce sera en premier lieu l’homme qui, en venant parmi nous, s’est levé sous le Verbe de Dieu. Mais aussi, selon les autres interprétations, ceux qui se sont levés d'en dessous, en sujets du Roi Uni­ versel et (disciples) du Bon Maître, ayant mis en pratique les commandements de Celui qui les gouverne et les instruit, ceux-là aussi ont construit leur vie, comme une maison, sur la pierre * qui est le Christ ', ils ont établi les bases et les fondements de la maison sur la foi solide at indestructible en la Trinité. C'est lit, la pierre désignée y a été reconnu, dans le texte suivant : » Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle ". » 61. Mais ,1. Dans la citation da II Cor. 9,10, Didyuie a substitué dyufaat 4 I°7 IX ZAC1IXRIAM (CH. < !107] 20 tsOéscsç reO παμίασ·.λίως iyèpci, «vri Î[ta]p6pwv ρΐλοι ysvè psvoi, οτχοίομήαοοσ'.ν rcv oïxos Kvpfou, « ïv’ ένοιχήσν, xa χλησίω: τώ' « Άλήθίια ix ri γ«ντχ γαρ, W*, αμαρ-naw, mp ήμω» apapztev ΐΧΜησζ» 108 Ht άριτήν ούσαν | τήν h <*“·«·> <8<χα«σάνην> xai χλ1|«Ρ μίντ,ν άριΐήν, ϊχαστο; τώ» χιστών χαρχδφβρβί-ω χαι xpwçspéti S αύτήν* ό cwppcvtiv xpctl8<|ssvoç, χοβμιότητα χαι βωρροαόνην Πρβαρ<ρ«Μ< ϊ« ίριτή» xxi ='- Έλισαίίτ, χαι im ίχλ« hoi 5λλ>[ι] èuxpsÿav s» άγ-ιί, 1Ιροοηγ<ο·/αν ît xiettv μϊγάλτ,ν x[si] ixaiaiptwv, èxtpso àpstxv 5»sav, « cl μένρι Oavârco [âlxip tlj; âXr.ésia; άγωνισί bâtiront encore la maison du Seigneur les ennemis qui, selon la troisième interprétation, ont été placés sous les tilité, sont devenus des amis : ainsi le Seigneur, qui les a appelés et les a transformés, « habitera et se promènera 62. Celui qui, en venant sur la terre, s’est levé d'en bas conformément au texte : « La vérité s’est levée de la terre ' », « recevra la vertu * s, fruit produit par ceux qu’il sauve et conduit il un haut degré de gloire. Com­ ment en effet ne la recevrait-il pas de ceux qui deviennent justice de Dieu en lui, parce qu’il est devenu péché pour eux selon l’enseignement plein de sagesse de ΓApôtre : ■ Celui qui n'avait pas connu le péché a été fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui ’. » Comment, en effet, ne recevrait-il pas aussi comme vertu I la justice et la paix abondante qui fleurissent aux jours de son incarnation * ? 63. Puisqu'il condescend à recevoir la vertu qui se trouve parmi les hommes, que chacun des fidèles la pro­ duise et la présente comme fruit : qui entend être chaste, produise décence et modestie, pureté et virginité ; qui entend être maître de soi, produise la modération et « porte la mort de Jésus en tout temps dans son propre corps · ·. Apportent aussi de la vertu ceux qui vivent «purement et honnêtement dans le mariage 64. Tels étaient Joseph, Suzanne, Anne la Prophétesse, Éli­ sabeth la mère du Baptiste et tous ceux et celles qui se sont distingués par leur pureté. Ont fait preuve d’une foi profonde et invincible, ce qui est une vertu plus que la vérité 4 », reconnaissant en eux-mêmes le Fils de Dieu devant les hommes pour que lui-même présent en eux 108 (108] 460 LIVHB II, 65-30 1» ΖΛΟΙΙΛΒΙΑΜ (di. β, V. 12-15) 65. '0 χληθιί; ανατολή άνήρ « χαθιείτ[α]ι ni κατάρςιι ίπΐ τοΒ θρόνου αότοΟ·». Διττός ί' έστίν 4 θρόνος αυτοί, S μιν ώς βασύ.ίως, ό 4ε ώς Ιερίως, ώς άτό λέξεων γραφικών ίστιν άχο20 ίεϊξαι. 66. Δηλοϋ'® ό χαντοκρατοριχός èx τοό χαζςιμιώϊους 0«σζίσματος ούτως ίχοντος' « "Οταν βασιλε[ύς] Δίκαιος χαβίσΙ) έχί θρόνου, ουχ αντιτάσσεται αΰτώ οϋδέν ζονηρον »' αλλά χαί ίχ το·} τού'’ « '0 θρόνος σου, 4ό θεός θεός, εις αιώνα αίώνος' ^άόόος έχ aS εόΟύτητος ή ^άόίος τής βασιλείαι Ψαλμοίς είρημόνου· « ΚαΟιείναι Trône de roi, 65. L’homme appelé Orient «siéSon trône est double, trône de roi. de l’Écriture. denec par col oracle des Proverbes : « Quand le roi de justice siégera sur son trône, aucun mal ne lui résistera et aussi par ce texte : «Ton trône, ô Dieu, durera dans les siècles des siècles ; le sceptre de ton royaume est un sceptre d’équité ’ », et encore par cette parole des Psaumes : « Le Seigneur siégera, roi pour l’éternité *. » 67. Le trône sacerdotal est mentionné dans l’Épîtro aux Hébreux. L’auteur de la lettre ayant en effet écrit : « Tel est le grand prêtre qu'il nous fallait, saint, innocent, sans souillure ■ ». ajoute : « Marchons donc avec assurance vers le trône do la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus 1 ’. » Ce qu'il appelle I trône de grâce, c'est le trône du pontife saint, innocent, sans souillure. 68. Puisque celui dont il s’agit siégera et commandera do son trône, il a pris « le trône de David son père pour régner dans tous les siècles, car sa royauté n’aura pas de fin · » et « son sacerdoce est immuable * », selon ce qui lui a été dit : « Tu es prêtre pour tous les siècles ·. » 69. Sur son double trône, il siégera et commandera cice d’une royauté bien établie, c’est alors précisément qu'sil y aura un prêtre à sa droite avec une volonté de paix entre les deux * ». Quel est ce prêtre, sinon Melchisédech, l’Apôtre écrit qu’il reste prêtre pour toujours, assimilé au Fils de Dieu ? 70. Voici le passage 1. P* a rétabli, dan» la citation d'Htb. 4, 16, l'adjectif ijxaipov. 108 32 Μ*·“· ; ιίχαιρον βοήΐεα» Ρ· I! 109 4 Hi add. no» || 10 Livnis it, 70-13 463 de ΓApôtre aux (Hébreux1): « Il n’a ni père ni mère ni généalogie ni commencement do jours ni fin do vie ; il est assimilé au Fils de Dieu, il demeure prêtre pour toujours '. » Et puisque co n'est pas en ombre qu'il est serviteur de Dieu, mais on esprit et on vérité, il sera à droite do Celui qui siège et qui commando sur son trône. 71 .Assimilé au Fils de Dieu, étant à droite et demeurant prêtre pour toujours, il a une volonté de paix avec Celui à qui il est assimilé, étant donné quo le Fils do Dieu do son côté vil également en paix avec le roi do Salem, c'est-à-dire de paix, et avec le roi de justice, qui est Melebisédech a. Comment en effet n’aurait-il pas une volonté de paix avec celui selon l'ordre duquel il est prêtre pour vsïv, S-o» piv ώς si; πάντες, èià συμφωνίας ψοχήν Plav *° ixapiiav pto‘ ίχο««ς· « Ύπομίνων ύπίμιιν» isv Κύριον μ 109 15 Hjutns nos add. nos II 21 5{<ξ]ιχ 1. Pour l'oroillo, le mot italpwi est proche d'iSpulni. te scrl aura substitué l'un à l’autre. 2. La négligence do la rédaction demandait ici que nous tntar 72. Or la couronne véritable et divine est attribuée à ceux qui ont patiemment et vaillamment sup­ porté la captivité selon le passage que nous avons rappelé un peu plus haut · : « Ileureux l’homme qui sup­ porte l'épreuve, parce que, devenu un homme éprouvé, il recevra ] la couronne de vie que Dieu a promise à ceux no qui l’aiment » 73. Celui donc qui désire obtenir celle couronne et la voir ceindre sa lête, doit développer sa constance, joie parfaite, mes frères, d’être en butte aux épreuves de toutes sortes, sachant que l’épreuve produit la cons­ tance ’. a El ceux qui ont fortifié leur constance chantent en action de grâces comme un seul homme — car, dans âme ■ — tantôt : « J'ai attendu le Seigneur avec une grande constance et il s’est tourné vers moi et il a exaucé restait au nominatif î Comment justifier i/oi à l'infinitif ? Que tiviuc *n, 73-77 465 ma prière ' ·, tantôt : « El maintenant qu'attendrai-je ? N'esl-co pas le Seigneur ? Mon assurance vient de toi ·. · réservée seulement à ceux qui supportent (la captivité), mais aussi « à ceux qui lui ont été utiles et à ceux qui 110 <1. P». 30, i II ο. Ρ»· 38.8 » r. Is. 28,5 || g. CT. 1 Cor. 6.20 Il h. 1 Cor. 9,25 110 22 Mbi; I· :‘3=®»î P' Il 24 t®» : «*» P" 1. CI. supra, 14-17. ., . 2 Nous saisissons bien ira la distinction entre tS. ψίονητίω» ο τΛ 8ογμ4:ων. Los premiers sont les enseignements ordinaires tirti est a couronne. jans |c scns <)c ]a vertu que nous venons d’indiquer, quelle est cette couronne par excel­ lence, ainsi désignée par rapport aux couronnes nommées précédemment1 faites d’or et d'argent ? C’est le Sei­ gneur des armées en personne, comme il est dit dans le prophète Isaïe : « En ce jour, le Seigneur des armées sera la couronne de gloire '. » Car le Seigneur est une récompense de gloire puisqu'il sera donné à ceux qui ont glorifié Dieu dans leur corps · et à ceux qui professent une religieuse soumission d’esprit vis-à-vis des opinions à garder, mais plus encore des dogmes imposés par la piété®. Cette soumission nous vaut le nom d'orthodoxes, à nous qui gardons la pensée de l’Église. 76. Et cette couronne est composée non pas d'or et de pierres précieuses, mais de l’exacte doctrine sur la vérité. Elle est la même que la couronne impérissable, à propos de laquelle l’Apôtre écrit en propres termes : « Celui qui combat s'impose toute espèce de privations », mais celui qui combat dans les luttes humaines de ce monde le fait «pour obtenir une couronne périssable, et nous pour une impérissable*», ou pour une incorruptible selon les termes du Prince des Apôtres. 77. Pierre, en effet, écrivant aux bergers qui dépendent du Pasteur Véritable que Dieu promet de donner à ses brebis spirituelles, | quand il déclare : « Je vous donnerai des bergers selon mon cœur foi, les enseignements indubitables ol ilécrélès. ZMbarie. 11. ill 1" ZSCHIRUM (CB- ’■ ’■ 18*,S) LIVRE II, 77-82 peu, x» ««μανβί»» Μ; |Μτ’ έπκτήμτ,ί·», t/si st ώίι ή «Ο Iliipsu λέξις· 78 « Πρ«»ί»τίρο»ΐ το»; i» épi» ζαρχχαλώ ζοιμα!»«» το Ιι όρϊ» «ίμ»«». μί άναγχζστώ; άλλ’ ixeyoiu;, ο ϊ»α, φζ»«ρω6ί»το; τοβ àpyiseipiw;, z:u;.cr,:0i rt» άμαράντι»»' τής ίόξτ,; στέφανο»1», i«8o0r,o6psve» τοίς έφΟοδόξω; τή» χίστιν φ»λάξαο[ι]ν χα! τ:ί« <ίς τέρα; άγαγοίσιν ζρίσταξι» τή λέγοοοαν- « ΑΜ« *»?« θ·'? ί·*“* ’ *· *Α"' “ ’E,.» ζ» δότι τόμχανον, ψαλτήριο» «ρζ»ο» ;» οτί et ils vous feront pattre en bergers capables · » — Pierre 466 111) lorsque le Souverain Pasteur paraîtra, vous obteniez la couronne incorruptible de gloire ·■ promise en récom­ pense é ceux qui ont gardé la foi orthodoxe et â ceux qui ont mis en pratique de la façon la plus complète le conseil que voici : ■ Rendez gloire à notre Dieu · ·, et cet autre : 79. Celte couronne est donnée « en tambourins ^aveur Sophonie et pour chanter un Λ propos de quoi, le Psalmiste dit : s Entonnez un can­ Μ νιχ[ρο5 ζ]ώο» τή» χατασχίοή» έχ« Ψαλμώ- “ Προέφ[0ασα»] άρχοττις έχδμονα ψαλλδντω» i» μία »ια»ίδ[ω» τ»]μτανιστριί»»'. » 82. Τοίς ήρμηκυμένοις τνμχά»! 'Ερ[νΨρΪΗ Ο]άλασσα» ai Ιδροί» γοναίχις, ·»» ίξήρχο» ή ζ[ρ φήτι]ΐ Μαριάμ, άδίλφή Μυ,ιϊαίω; χα! Άαρώ», λα(ο5[σαιχι]ρ« if y a renseignement des bonnes actions et des bonnes pensées, pour lequel il convient de faire résonner le tam­ bourin, la harpe mélodieuse et la cithare. 80. De son côté, de lu chasteté, « mortifie les membres [terrestres], la forni­ cation, l'impureté, les passions, les mauvais désirs '», de peau de [bêle morte]. 81. C’est ce tambourin que frappent et battent les cinq vierges sages porteuses de lampes, selon la parole do musiciens au milieu de jeunes lilies battant du tam- 1. On remorquera l’anacoluthe. La pbHM oommonce par vp4ÿ venons de les expliquer qui'utilisèrent], après la sortie d'Égypte et le passage de la mer [Rouge], les femmes des Hébreux. Ayant à leur tète la [propliélesse] Marie, sœur de Moïse cl d’Aaron, elles prirent [en main; leurs tam­ bourins et, avec ensemble, ] sous la conduite de leur mai- 46« I* ZACHABIAM (CH. 6, V. 11-15) μίλιοοτοι, îmsxsv « Άισωμίν :ÿ Κνρίω, ί.ίέςω; fif ί,ΐά; ξητη- ΐχχον xai άναίάτήν «Η ·ίλ«σκεν·». *«· ’· έςή; V-fyp τοδ τέλους τής ΰΐής. 83. Où γάρ χάν χιΨανον έστιν S νομίζει» τοτοοτο χλήΟος τνμχό»ω» νχορήσβο: ·» τόχιρ χονερήμφ ταίς τοσαύταις μυριαοιν τών γυ»οιχώ», δννοτολ τυγχανοντος χάνο εύρε«ή»αι τί χχτ' όλλήγορία» λ·χ»έ»τα τύμχ[α]»ο τοές έτιοιν χλείουι» ήΐή 4»ΐ)γμ4ν«ς Οεοτιβώς, χ[χ]ρορμωμέ»Μς μάλιστα χρΐ; τή» χ»ευματιχή» χορείαν [ί]ς ω» τεβέανται χαρα10 Βόξως γεγενν,μένων ύχέρ το5 Ιςω [τής] ΑίγύχτΟΟ γ·»έ»6αι. 84. ΔίΒοται Si όχό τώ» ψολμύν 5·ξ[ομ]ίνων ζρός τΰ tupτήν xoi ψαλτήριο» τ«ρζ»ύ» μ«τ[ό xiJWpo;, ««ήρμοσμί’® xpb; των δυνάμιων τής ψνχή; xai ο<β[6ήβ]1ων ζρδς τή» Οιίαν μελω’Ιχν, νήψιω; ΐί χριίτ Γ»« [μή ψ)ιχτα ϊργανα xoi ώίίς Ιίλόίή τις ô ζοραιτε’τα·. βή; λίγ»[ν 85. « Μ(]τ0Μήβ» η ίμοό ήχον ωδών τ:υ, χαΐ ψχλμδ» ίργ»[»ων o]s» oùx όχοίσοή μαι*. » '0 τό ζοραιτητο τώ Ηιώ άοοοτροριίς [ψίλλ]« χαΐ ό8ει ίζαινιτώς, χχτά ζροτροχήν το5 γρίψον[τος Ά]χίττόλς»· « Λαλοΰντες έοοτοϊς ψαύψίϊς, ώδχϊς χν<[υμοτι]χο(ς, ίίοντις 86. Μιτά τ[ί οτίοος] 4'5 χόριτα Sopovîov xai ιίς ψχλμδ» I» αΐχοΒτμήοουοιν iv τΐχω τοί ί(υχον]Λη» 2ιήν«χώς ιερέων ΐίχην, xa:i τδ» μαχάριον χ[ροφήτή]ν Σαμευήλ. «12 ·. Ει. 15, I ot 21 II b. Am. 5,13 || c. Col. 3,16 || d. CT. la 61,1 112 7 τ«!( : «<< P“ || 13 τήε ψ»ζί( "M· P' 2. Jérôme n'a pal auivi Didyma dan· açi explication» daZock. ■ LIVRE II, 82-86 tresse de chœur, elles entonnèrent un chant de victoire, disant : « Chantons le Seigneur, car il a fait éclater sa vraisemblable de penser qu'on ait pu sc procurer, dans ce lieu entièrement désert, autant de tambourins qu'il en fallait à tant de dizaines de milliers de femmes, tandis qu’il est tout à fait possible do trouver les tambourins allégoriques que nous avons dits, quand il s’agit de femmes qui se sont déjà avancées durant de longues il la danse spirituelle par le spectacle des prodiges étonnants qui se sont produits pour permettre la sortie d’Égypte. 84. En plus du tambourin, ceux qui ont entonné le Ces instruments sont accordés au chant divin par les puissances de l'âme1 et les sens, mais à condition de s'en instruments et l’on entonne des chants que Dieu interdit quand il dit : 85. « Éloigne de moi le son de les chants ; je ne veux pas entendre le son de tes instruments *. » Il faut avoir abandonné les instruments interdits par Dieu, si l’on veut [jouer] et chanter comme il faut, selon l'exhortation do Γ Apôtre qui écrit : « Vous exhortant réciproquement par psaumes et cantiques spirituels. 86. Une fois accompli ce que suppose le texte con­ cernant [la couronne] en faveur de Sophonie et le cantique dans la maison du Seigneur, ceux qui sont encore loin celui qui leur a annoncé la délivrance- et, [lui donnant leurs louanges], «se mettront à bâtir dans la maison du Seigneur*» pour le [servir] continuellement à la manière des prêtres, selon l'exemple du bienheureux [prophète] Samuel ·. 470 I" lAOIABIAM (CH- V. 1- 07 Τ.λ.,Η».™ 8'h» Kepto» «(ivrcapitopes 87. Tout ce que contient la vision sera accompli quand ■ écouleront docilement la voix du Seigneur ■ a ceux qui ont M utiles (à la captivité) et qui ont connu la cause |.. ί . . , W. Zach. VU, 1-3 : ‘K«l ίγίνατο 4» τψ Τ«]τ4ρτφ »τ·[ τοροςίΐ κβΐ πρώς το[ύς ττροφήτβς λέγον- Είαιλήλνθϊν δδ« έ lion devince. Jérôme, ici (1459 C-1460 C}, n'aidera pal à reeonaliûe moyenne 45 lettre·. Ici, tel pointa do ren>pli»n«e no représentent pas le nombre des lettres manquantes. 2. Nous reconstituons le texU d'après celui do Habite. 472 IX ZACHARIAM (CH. U V. 1-3) ......... -·■-·) (···---■ ............. 1 **pi *o4 [. .. 1 Ρ»ς 4m. . ]<βς iv ·»(..... .................. 1 ZSSw (»» fe· ‘1................................................. . ........... ) SiAw ...... J »p4; . ............. ]io< s»t<; *: ... ........... (’» I................................................. .......... ) i? <«s «4..... .....) a/*ou I........ • »'1' 101141* »:■·· ... 6]ipaoia•is a<» ·» tf, [ ■’ ·< v( · - · ne*w> in ITS; «is»' I· »-1414(1X1* 114 24 2]*pw.lu (a 2S δυνόμεων προς με λί'γων 8 ΕΤπον πρδς I [απαντα τδν λαόν κόψησθε ίν ταϊς πέμπ]ταις ή έν ταίς 1 ,'έβδόμαις, καί ιδού έβδομήκοντα έτη μή] νηστείαν νενησ^τεύκατέ μοι ·καΙ έάν «αΐ εΜηνοΟσα καί α! πόλεις α]4τί|ς ευελόθεν ΙκαΙ ή δρεινή 108 ΕίηληλνΟό» 11β 23 ill fine sub ιχΟιόριβα gl. o;j8i» «pôç ii ενάγμν Ρκ | 117 34 paragripiM» || 0-10 paragraph^· Il U-I2 paragraphes 117 a. Cf. Jn 4.14 II «» "· Ma«l>. <3, 3 II b. U 18.12 117 18 npowat ■ =Ρ«««Τί P” Il 30 ·«!>’*': P“ lîjvjrs» τιμ- Hp ’ρ·ρ·-1 119. rév άλήβκχ» τοδ Hioë, xxt τό» Θ15» ί» ϊχιγνώκι • xa’l το» i; «ûtljç τουγώμινον olsev ëvtz « Ου[μο Ce sont ceux | qui ont été livres par Dieu aux pas* avoir honoré la créature au lieu du créateur, changé la vérité de Dieu et réprouvé la connaissance de Dieu, au point de faire ce qui ne convient pas *. 120. Donc, comme il est salutaire de s’abstenir des chairs du dragon — les chairs du dragon ce sont justement les enseignements impies et les fausses doctrines —, il est aussi avantageux et préférable de repousser et de fuir «la grappe cueillie i venin des dragons et venin mortel des aspics · ». 121. Le jeûne accompli de cette sorte, il faut le pour* τού αρτομ τή; ζω«; J καί τών σχρχώ» ΊκσοΟ aï ε’ισιν άρτο; ζω poitrine on mêlant les coups aux gémissements. Mais condamnable et tout à fuit nuisible est le jeûne pratiqué Otettssûcrw vpspji’ xspi μ·» γάρ τήί isawsrgs b Ίωτ,λ τρβφήτν, τρ:στάττεται' « Αγιάσατε νηστεΐχν, κηρύξατε 2ε ΖΟζεία»' »’ »α· ίτέρωβι άπαγγίλζ. tendu du ciel ', et dont la privation, étant donné qu’il est aliment de vie, est absolument inadmissible *. 1. Joël 1. Hot 2,15 ■ages épars dans (’Écriture sainte. A propos du bon jeûne, dans le prophète Joël, est donné cet ordre : « Sanctifiez le jeûne, annoncez un service divin ' » ; ailleurs, il est proclamé : « Le jeûne avec la prière et l’aumône délivre 1.1VHB II, 123-126 et dos impies accusent Dieu et disent : « Pourquoi donc jeûner el que tu ne nous voies pas, humilier nos âmes et impiété leur répond : « Ce n’est pas ce jeûne que j’ai choisi 1 », mois seulement celui qui est abstinence de des bonnes œuvres. | En effet, dit l’Écriture, « romps ton pain pour l’affamé ; â la vue d’un homme nu, couvre-le, et ta guérison ne se fera pas attendre'». „ , ... 124. A ceux qui ont jeûné et se de Jérusalem 80,11 *raPPe *a pmtnne de la mauvaise manière « au cinquième et au septième mois » le Seigneur dit : « Voici soixante-dix années » complètes que vous avez vécu à Babylone où vous avez été déportés en captivité ; vous n'avez pas jeûné du jeûne qui m'agrée, vous mangiez et buviez ce qui vous plaisait sans vous conformer en rien aux paroles des pro­ phètes antérieurs, lorsque Jérusalem, avant la captivité, était habitée et prospère ainsi que les villes de Judée environnantes dont elle était la métropole et lorsque la montagne et la plaine étaient habitées ·. 125. Comment en effet n'aurait-elle pas été prospère la métropole avec les villes qui en dépendent ainsi que la montagne et la plaine habitées qui l'entourent, lors­ qu'elle vivait dans une paix profonde, régie par de justes lois, tout ennemi et tout voisin hostile repoussés au loin ? Quand Jérusalem et les villes environnantes jouissaient de cette paix et do cotte stabilité, il y avait d'abondantes récoltes dans l’année, et la plaine et la montagne étaient peuplées. 126. Or, d’ordinaire, do tels endroits sont peuplés dans la surabondance et la prospérité générales ; car les 120 LIVRE 11, 120-129 Karmsasuns xat ίϊΟηνοϋσ» | Ιιρουϊαλτ,μ xai xuxXd ίλεις ή Έζχχησΐα χατ’ αναγωγήν xxi at àsOâscçci γνΰμά wovroi. ΕνεδΟσαντο oi xpwl τώι ifc SaïUxtix; xai παγχαρπίας ο5σης wr,Tl| ni .. Ps. μ, ιο ί ·. 481 honimes peuvent sans souci vivre dans les montagnes, puisque les bois regorgent de fruits sees tandis que la plaine fournit le froment, l’orge et les autres récoltes. Car, d’habitude, c'est dans les lieux qui regorgent d’abon­ dance qu'aime vivre la foule des hommes, tour à tour cultivant la terre et profitant de scs belles récoltes. 127. Jérusalem peuplée et prospère | et les villes envitonnantes représentent spirituellement l'Église et les croyances orthodoxes ; les fruits dont la montagne regorge sont les fermes enseignements de la piété et de la foi orthodoxe, tandis que les fruits extrêmement nom­ breux de l'enseignement moral sont ceux de la plaine 128. Sur celte abondance comprise dans un sens spi­ rituel, voici ce que dit le Psaume 64 : « Tu as visité la terre et tu l’as enivrée ; tu as multiplié ses richesses ; enivre ses sillons, multiplie ses produits, la terre qui lève se réjouira de ses pluies. Bénis la couronne de l’année do ta bonté, et les plaines se réjouiront avec tout ce qu'ellos renferment. Les montagnes du désert seront dans l'abon­ dance, les collines s’entoureront d’allégresse. Les béliers dos troupeaux se sont couverts do toison et les vallées regorgeront de froment. Ils pousseront de grands cris et ils jubileront *. » 129. Lorsque régneront cette abondance et cette plé­ nitude de récoltes spirituelles, comment la montagne et la plaine ne seraient-elles pas habitées par des hommes qui agissent en tout avec rectitude, jusqu'à s’exclamer et chanter par reconnaissance en l’honneur do Dieu, auteur de tant de bienfaits1 ? kljeclih^e’csl un procédécemclérislique do son stylo. Le· psrli- <21 IX ZACHAHIAM (CH. 7, V. 8-10) peaux se soul couverts d'épaisses toisons, preuve que l'herbe a poussé en abondance dans les pâturages des monts et des plaines. IU. S) jv χερ«ν rôv «paçijtûv, άλλομίνοο sic ζωήν β'ώνι»·» -ζάρι spirituelle écoule les paroles | que Dieu a < mises dans les mains * · des prophètes et les fasse passer en actes, pour que, de ses puissances d'action aussi, surgisse une source de vie dont < l'eau jaillit pour la vie éternelle “ » par la grâce du Sauveur, auteur de tous ces bienfaits. 132. Zach. VII, 8-10 : 8El la parole du Seigneur fut adressée a Zacharie en ces termes : 8 Voici ce que dit le Seigneur tout-puissant : Il dit : Prononces des jugements justes ; que chacun pratique la pitié et la miséricorde envers garder en son cœur rancune de la méchanceté de son frère. 133. La parole du Seigneur, adressée au prophète comme il a été dit précédemment1, lui annonce les volontés des jugements justes. Que chacun» de ceux qui écoutent < pratique la pitié et la miséricorde envers son frère. Qu’il 122 17 χήραν : καί χήραν P« l'étranger ni l’indigent ». Et ainsi il arrivera tout natu­ rellement que « nul ne gardera plus rancune en son cœur de la méchanceté de son frère ». 1. Ct supra, 2-5. mandements ? C’est ce qu’il est à propos de considérer. 484 I.IVHK II, 134 138 IS ΖΛΙΊΙΛΒΙΑΖΙ (di. 7, V. 8·|θ) Rendre χ;ί; τ<ν»« των ΐιχαζίμίνων. 135. Teieittiç <·;χλήμβσιν V SO χρίνετε άίιχίαν χαΙ xpisuxo αμαρτωλών λαμίάνετ 136. Πιρϊ των οντω χριτή; Kaptzvii' îii το5τρ 8und3»»t νίμ-ο» χ® ε» ίιιςίγιτχιΐ εις τίλες χρϊμα, δτι ε άτεδής χχτβΐυναοτεύεε «» tf»uv*. »1 ί ζρζγμχτβ τΰν χρινίμενων 134. La parole du Seigneur, qui est déjà souvent venue en Zacharie, main- ce qui suit : « Voici, dit-elle, ce que dit le Seigneur toutpuissant » ft chacun des chefs du peuple : < Prononcez des jugements justes. » Comme il est possible de pro­ noncer des jugements injustes quand on juge contrai­ rement au droit par vénalité et par complaisance, cola se produit parfois aussi par rancune contre tel ou tel de ceux qui sont en procès. 135. Sous des reproches do ce genre tombaient ceux contre qui la parole divine s’est exclamée ft grands cris : « Jusqucs ft quand rendrez-vous des jugements iniques et ferez-vous acception do per­ sonne en faveur dos pécheurs ? Jugez l’orphelin et le pauvre ; | rendez justice ft l’humble et ft l’indigent ·. » De tels juges aussi visait le prophète Isaïe : « Ils jugent en faveur de l’impie pour des cadeaux et enlèvent son droit au juste * ’. » 136. C’est ft cause de prévaricateurs de ce genre que le prophète Habacuc crie vers Dieu : « Devant moi, un jugement a été rendu, et le juge reçoit des cadeaux. La loi est violée et le jugement n’est pas mené à bon terme parce que l’impie opprime le juste *. » Il faut dire que ceux qui examinent ainsi les affaires de ceux qui ont des dif­ férends, loin d’être dos juges valables, ne sont que dos juges injustes et prévaricateurs. 137. Car celui qui juge n’a pas ft considérer ses liens d’amitié ; il ne doit tenir compte ni do la richesse, ni du rang, ni de la parenté, ni de l’affection ; il ne doit pas être attentif à ses rancunes, mais uniquement ft l’affaire de ceux qu’il juge s. 138. C’est ce qu’explique le Révélateur inspiré ft ceux qui ont au petit ; tu ne feras pas acception de personne ' le pauvre ’ » ; « car le jugement appartient ft Dieu -. » Or il ne faut pas remettre et confier les prérogatives de Dieu it n’importe qui. Libre à un particulier de faire plaisir ù qui bon lui semble, mais, quand il s'agit de juger selon la loi divine, le jugement ne lui appartient pas, il les autres actes do la vertu il tend au droit dans la jus­ tice,! à plus forte raison le fait-il au tribunal. 140. On saisira la portée de ces considérations par l'examen de leur contraire. En effet, pour tendre au droit dans la justice, il faut avoir conformé ses intentions et ses actes & la justice ; il faut, à l’inverse, pour tendre son action sur l’inégalité et la méchanceté. 141. Tels étaient tous ceux ù qui s'adresse la parole : « Jusques à quand prononcerez-vous des jugements injustes et ferez-vous acception de personne en faveur des pé­ cheurs * ? > Et pourtant le divin législateur a dit : < Tu feras justice au grand et au petit sans faire acception de personne *», quelque riche, quelque honoré, quelque noble que soit celui qui passe en jugement. Car ce n'est pas la richesse ou la pauvreté, la noblesse ou l’humilité de la condition des personnes jugées qu'énumère la loi, 124 10 i (6<>) no» : Elle Nie. V, 4, 7, Jérôme n’a pas repris l’idée et n’a pas lait nllusio * Aristote. méchanceté. 142. Do même donc qu'il ne faut pas avoir égard aux supériorités venant do la richesse et de la dignité des personnes jugées, de même ne faut-il pas tenir compto de leur pauvreté et do l'humilité do leur condition. « Car, dans les jugements, tu ne te laisseras pas aller il la pitié pour le pauvre » C'est selon le droit qu’il faut examiner l'orphelin, du pauvre ou de l'indigent, on les jugera sans leur donner raison s'ils ont tort, parce qu'il ne faut pas faire d'entorse à la légalité du jugement. 488 LIVRE 11, 143-147 1« ZACIIARIAM (CH. 7, V. 8-10) 143. Πρσστάςπς i ApObç λίγος δίκαιον χρίμα διεξάγιαΟαι, έξής διαγορεύει’ « Χήραν ι.Λ ορφανόν χαί προσήλυτον χαί κινητά μή χαταδυναστεύει»'. » Οϋγάρ προσήχει τυραννιχώ; ίζιτίΟεσίβ κατά των άνίρωπίνης βοήθειαςέστερημίνων, άλλ’ ίζ τού ίναντίοι 25 δεξιάν αότοίς δρίγειν. χατά το ζροσταττίμενον « Γίνου γάρ ρησίν, όροανοίς ώς πατήρ, χαί άντί άνδρός τή μητρί αυτώνJ », « κρίνων ύρφανοίς χαί διχαιών χήραν*. » 144. Αϋτη γάρ άνεζί125 λημπτο; χαί χατά βούλησιν τού ζ[ά]ντα συ|σ-ησαμίνου πολιτεία n-,,> ώς ’Ιάκωβος γράψει ίν ή ζροσεψώνησεν τοί; πιστοί; έζιστολί ούτως· « Θρησκεία καθαρά χαί αμίαντο; παρά Θιώ Ιίατρί αΰη έστίν ίζισχέζτεσβαι ορφανούς χαί χήρας ίν τή θλίψει αυτών 5 άσπιλον ίαοτόν τηρεί» από τού χόαμοο *. » 145. Ό οίΐτω θεάν θεραπεύων, πώς αν αδίκως ζρίνοι τού­ τους οΟς επισχίπτεται εν τή θλίψει αυτών, «ναζληρών αννών το υστερήματα διά ίλεημοσυνη; καί άλλης ίπιχουρίας χαί προ­ στασίας ής ίάν χρήζωσιν ο! ευεργετούμενοι ; 10 146. Όνζερ δέ τρόπον où δει χήραν χαί ορφανόν χαταδονώ στεύειν δι* άνδρός χαί γονιών έρημίαν, ούτως ουδέ προσήλυτου έζιξενούμενον παρά τούς οϊς ζροσίφυγεν, ηγουμένου; αυτόν αύτόχΟονα χαί συμπολίτην. Καν τις δέ τών ώνομασμίνων, χήροι φημί χαί ορφανού χαί προσήλυτου, έστίρηται χρημάτων, χαί 15 νούτω ίσότητος μεταδοτε'ον, ου χαταδυναστεύοντα ή άλλως πω καταπονούντο. 147. Καλόν μίν ουν και θεώ άρέσχον προίστασΟαι τών οϊϊτωί ίχόντων χαΟ’ ιστορίαν, μάλιστα δί κατ' αναγωγήν. 124 <1. Sag. Sir. 4,10 || ο. Is. 1, 17 || 125 O. Jao, 1,2? 1 17) on une seule. Jérôme, 1462 B, a l'ait de mimo.’ Lettre-Dldle. 4 (SC 32,, Irait. Λ, de Gacdcmaxis, p. 120) : ■ Quell’histoire, c'esl voiler la lumière do vérité qui s'oITre ; et à vouloir 489 143. Après avoir enjoint de rendre la veuve ^CS jugements justes, la parole de et l'orphelin. VÈrilé P»ur!uit = « N'opprimez ni la veuve, ni l'orphelin, ni 1 étranger, ni le pauvre*». 11 no faut pas on effet instrumenter tyran- 24] 1 humaine, mais au contraire leur tendre la main, selon le commandement : « Sois comme un père pour les orphelins, et comme un mari pour leur mère*», «jugeant en faveur des orphelins et rendant justice à la veuve *l. » 144. C'est là, en effet, une conduite irréprochable et qui répond à la volonté de celui qui a tout | organisé, comme Jacques l'écrit dans l'épltre qu'il a adressée aux fidèles : I Père de visiter les orphelins et les veuves dans leurs tri­ bulations et de se garder pur du monde “. » 145. En servant Dieu de celte façon, comment pourrait-on juger avec injustice ceux qu’on visite dans leurs tribulations, à l'indigence do qui on pourvoit par l’au­ mône et les autres moyens do secours et de protection, quels que soient les besoins de ceux à qui on porte ses ? , 1 1 i 1 j 146. De môme qu'il ne faut pas opprimer la veuve et l'orphelin parce qu'ils n'ont pas de mari ou de parents, de même faut-il agir de façon semblable envers l’étranger qui fait appel à ceux auprès de qui il est venu se réfugier et qui doivent le considérer comme de chez eux et comme un compatriote. Et si l’un do ceux qu'on vient de citer, je veux dire une veuve, un orphelin ou un étranger, manque de ressources, o'est une raison de plus de le traiter comme les autres et de ne pas l'opprimer ni le maltraiter de quelque façon que ce soit. 147. C'est donc une bonne œuvre et qui plaît à Dieu que de protéger ceux qui sont tels au sens propre, c’en est une plus belle encore quand il s’agit de ceux qui le sont au sens spirituel ·. 125 IN ZAC1IAH1AM (CHAV. 7, V. 8-10) I.IVKK II, 148-150 148. 'Επαινείται χήρα χατά θεωρίαν άνηγμένην ή άποθα20 λοϋσα όν εϊχεν κακόν άνθρα, οΰχ έτερον όντα τοϋ δια άλλου τινός πονηρού πνεύματος. Ωσαύτως ορφανός άγαί 148. Elle mérite l'éloge comme veuve au sens spirituel celle qui a rejeté son mauvais mari qui n’est autre que le diable ou quelque autre esprit du mal‘. De même, est bon orphelin celui pour qui n’existe plus le père qui l’a engendré dans le péché. Et cela est symbolisé par le départ, loin de la maison de son père, de celui qui a été appelé par Dieu * et de celle à qui il a été dit dans le Psaume : « Oublie ton peuple et la maison de ton père · », comme s’il était déjà mort pour loi. 149. Les Urnes devenues ainsi veuves et orphelines, l’époux divin les conduit vers les hauteurs, leur servant aussi de père, puisqu’il est dit dans les Psaumes à son sujet :« 11 recueillera la veuve et l’orphelin » «En effet, il est le Père et le Juge des veuves et dos orphelins · », 25 « ’Επιλαθοΰ τοϋ λαού σου και τού οϊχου τοϋ πατρός σου * », ήθι τεθνηκότος σοι. 149. Τάς οίίτω χηρευσάσας καί ίρφανωθείσας ψυχάς εις όψο< μετεωρίζει ό θείος νυμφίος ών χαί πατήρ, χατά τό έν Ψαλμοί .26 30« Πατήρ γάρ των ορφανών και των χηρών χριτής έστιν ' » χατά τα | έν άλλοι Ψαλμώ «ιρημίνα, χηόόμενος ν.α'ι των προα πτωχόν και πίνητα, κατά lemeni soin des étrangers qui ont abandonné l'ido­ lâtrie et qui s’appliquent à la piété, il enrichit par la pauvreté qu'il a acceptée pour nous tout homme pauvre et indigent, selon le texte de i’Apôtre, qui invite à la reconnaissance ceux qui ont goûté ses bienfaits, en ces termes : e Voyez la bonté de Moire-Seigneur JésusChrist, lui qui, étant riche, s’est fait pauvre pour nous, είναι οΰ λόγοι μόνον άλλα χαί άπό βάθους τής θιανοίας, ε-.πώ' « Και κακίαν τοϋ «δελφοθ αυτού ϊκαστος μή μνησεκακείτω έν 1 Oublier laisse échapper ce qu'on pouvait atteindre on surface sane difficult 150. Après cet enseignement sur l'obligation rie ne pas opprimer ceux qui sont dépourvus de protection et du cœur : « Que chacun de vous cesse de garder dans son cœur de la rancune contre la méchanceté do son frère*. » Dans le môme sens que celui du prophète, on peut citer le mot du Sauveur dans l'Evangile : « Si vous pardonnez LIVKE II, 130-155 151. Χανωβα τώ ίκκιιμβνω προρητι· ■ Και κακίαν 20 ρανιρσϊ β Σωτήρ ίν τή παραβολή τοδ μόρια τάλαντα χρεωστοΝ τος ΐδύλοο'· επιλέγεται γάρ α5ττ| όπβ τοδ δεοπότσ» τοδ συγ*/ά| 25 « Οίιτω και ύμίν ο Πατήρ ποιήσει Sv μή άψήτε έκαστος άπβ καρβίας ύμδν τοίς όρείλουσιν ύμίνβ. » 152. Λαβών εν χερσΐν όλην τήν παραβολήν, επιστητόν αι 153. Τοδ άβελφοβ îiyôç νοούμενο», τοδ μεν κατά σάρ 103 aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous par­ donnera les vôtres ·. > 151. Et Jérémie 1 fait écho au passage en question du prophète quand il dit de la part de Dieu : « Que nul de vous ne garde rancune en son cœur contre la méchanceté de son prochain ·. » Ce parfait oubli de toutes les fautes commises, le Sauveur le mot en relief dans la parabole du serviteur endetté do dix nulle talents · ; car le Maître qui a remis sa dette ou « serviteur inutile * » conclut en disant à notre intention è tous : « Ainsi vous traitera lo Père si vous ne pardonnez 152. Reprends en mains toute cette parabole et ap­ plique-toi à en saisir exactement les termes et la signi­ fication : tu en tireras une leçon de bonté pour remettre du fond du cœur toutes leurs dettes [ à tes créanciers et 153. Et comme le mot frère s'entend de deux façons, d'abord désignant ton parent selon la chair, ensuite celui qui est né du Dieu qui t'a engendré toi aussi, c'est sal U·. 128 Ι>. Maith. 6, Η II e. Cf. Mallii. 18.23-35 || <1. Maith. 25,1 o. Mallii. 18,35 154. Z*cn. VII, 11-12 : "Et ils jurent infidèles, refu­ sant d'être attentifs ; et ils présentèrent un dos méprisant et ils alourdirent leurs oreilles pour ne pas entendre ; "et ils se firent un cœur indocile pour ne pas entendre ma 128 S3 μή οχρ. Ρ· U 25 ί» Ρ· : τήν Ρ“ parabole des talents et de celle de l'économe infidèle. 127 i.ivne ii, 154-158 toi ni les paroles que le Seigneur tout-puissant envoya par son Esprit par « les mains » 1 des prophètes d'autre/ois. , . qui 1 avait donnée exhorta do plus commandements. le peuple en ces termes, au Psaume 77 : oO mon peuple, prèle attention à ma loi·. » Celui qui suit cette invitation « médite jour et nuit la loi du Sei­ gneur · », selon les sages réflexions du Psaume 1 que Moïse, le Révélateur, avait déjà annoncées en disant de la part de Dieu : 156. « Tous ces commandements que je le donne aujourd'hui seront dans ton cœur et dans ton âme, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras ; tu les attacheras comme un signe sur ta porte chacune des deux leçons, s devant tes yeux ·. » 157. La conséquence de cette docilité au comman­ dement donné, c’est que l’on est attentif et fidèle à la loi. Comment en effet ne serait-il pas fidèle à être attentif celui qui garde les saintes paroles dans son âme et dans son cœur de manière à pouvoir en parler h la maison ou en voyage, à son coucher ou à son lever ? N’en parlet-il pas à son coucher celui qui dit | au Maître de toutes h même chose : ayant dans l’esprit le souvenir de la la nuit, mon esprit veille pour toi, ô Dieu » Demandetoi aussi si l’oracle suivant n’a pas le même sens : « Au 150. Cl. aussi supra, 131. 128 128] 496 IN ZACHARIAM (CH. 1, V. H-lî) LIVRE Il, 150-103 497 159. '0 ούτω σπουδαίως διατεθείς πρίς τούς θεσύ λόγους,· f 10 εις έργα μετακαλώ* αυτούς, άφάπτει αυτούς επί τής πρακτικής^·I δυνάμεως αυτοί, χειρός άλληγορικώς ζαλουμένης, ϊν’ οότω πρό·! οφθαλμών αυτού έχων, Οεωρή τό «άλλος τής νοήσεως αότων,^· σαλευτους ή άααλεύτους έχων, — είπον γάρ δύο γραοας εινα^·1 τής λέςεοκ. Σαλεύονται δε πρύ τών οφθαλμών τής ζαρδίας τ^Μ1 κατά τα νομοθετηθεντα. 160. Ή où σαλεντα τα έπί τής"-/ιιρό^ΒI 1 άπαοθέντα δήματα νοούμενα καί πρζττόμενα, δηλοόσης τή^· έτερος γραφής τής ασάλευτα λεγούσης προ προσώπου τωι^·1 οφθαλμών τα νομοθετηθίντα το μόνιμόν τι ^ζαί £ίίαιον ιών^ΗI 1 fήμα τού Κυρίου μίνει εις τύν αιώνα · », καί τή τού ψαλμωδο^·■ λέξει· « Πιαταί πάσαι ο! έντολαί αυτού, ίστεριγμίναι εις τόνΗ1 αιώνα του αιώνας f. » Κατά ταύτην την νόν,σιν « où παρίρχοντα^·I ο! τοϋ Ιησού λόγοι, καν παρέλθη ό ουρανός καί ήγή» ». ■ 1 25 161. Ό διά πάντων τών τεθεωρημένων ήσφαλισμένος, έ/ωί^Η1 I I 1 νώτον παραφρονοΰντα1». : 1 162. Πώς δέ i απειθών τού προσέχειν δώσει νώεον παραφρ^Μ1 1 S νούντα έπιστατέον. I έλεγκτιζώτατα λεχΟήναι προς αυτόν τά έν τεσσαρακοστό ΐ,άτ^ΜI Ψαλμώ ένθεν άρ-χόμενα* h Τώ αμαρτωλό εϊπεν ό θεός' *Ι'^ΜI τί διηγή τα δικαιώματα μου και αναλαμβάνεις την διαθήκην μο^Η 159. Être ainsi bien disposé pour les paroles de Dieu et les mettre en pratique, c’est les attacher à ses puissances d’action — que l’Êcriture appelle allégoriquement <28 e. Is. W, 8 || t. Ps. 110,8 11 g. Mallb. 84, 35 I 128 11 καλονμίνης : καλούμενος Ρ" || 20 προφητική : προφητική Ρ»'^·■ 1 την διαθήκη» Ρ' : διαθήκην Ρ" I 1. Cl. Did., In Pa. 48, 2, PG 39,1376 D : < τών πρακτικόν οννκμια^Η1 τών ίθνών τμΜΙικώ; χηνών ά,ομαέομίνων. ο 1 1 après θ'.οπιοΜντιον. A tort, semble-t-il. 1 162. Comment montrera-t-il un c“ul 9“' ,our"e dos méprisant, celui qui est infidèle, le dos à la loi rcfu5ant d'être attentif ? C’est ce de Dieu. qu il faut. voir. 163. Cela arrive quand on s’est tellement enfoncé dans le mal qu’on mérite les très péremptoires reproches du Psaume 49 à partir do : « Dieu dit au pécheur : De quel droit parles-tu de mes lois et as-tu mon alliance à la ZMéurie. II. · contempler la beauté de leur signification, soit qu’on les agite, soit qu’on les tienne fixes, puisque j’ai dit qu’il y avait les deux leçons pour ce texte. El ces mots avec les phrases qu’ils forment sont agités devant les yeux tiens de la loi. 160. Ne sont-ils pas agités, les mots attachés it la main, quand on les inédite et quand on les met en pratique ? L’autre leçon, cependant, qui porto que les prescriptions de la loi sont tenues fixes devant les yeux, fait ressortir le caractère durable et sûr des paroles divines ’. Cola s’accorde avec le passage du Prophète qui dit : « La parole du Seigneur demeure éternellement * s, et avec le texte du Psalmiste : « Tous ses commandement» sont fidèles, stables pour tout le cours des siècles » C’est on ce sens que « les paroles de Jésus ne passent pas, quand bien même le ciel et la terre passeraient * ». 161. Celui que toutes ces considérations ont fortifié et qui garde en son cœur et en son âme les paroles du Seigneur, « parlant d’elles à la maison | et en voyage, à son coucher et à son lever », celui-là ne commettra ni négligence, ni infidélité, a il ne montrera pas non plus un dos 139 LIVRE 11, 183-165 ύδωχώ;, « δ συντρέχω* χλέχτη χβί Ρ<ϊ 409 bouche ? Tu as détesté qu'on t'instruise et tu as rejeté mes paroles derrière toi » Comment en effet ne se détourne-t-il pas dos commandements divins en leur montrant le dos, « le complice du voleur, le compagnon de l’adultère * », puisqu'il agit comme les impies qui ne tiennent aucun compte du précepte : « Tu ne commettras e, tu ne voleras pas · », ni des autres lois nême temps. arrive à ceux qui ont tourné le dos aux eu de déraisonner et de perdre le sens au étourner de Celui-là mémo qui est l’auteur .. Les fous et les insensés de cette sorte font s à Dieu Législateur en transgressant sa ,t l'Apôtre é celui qui se donne faussement ment l'apparence do posséder la vérité et à Dieu en transgressant la loi *. » Aussi, ce t font injure dit h ceux qui ont faussé leur point que, non contents de rejeter derrière ;s divines, ils ont encore, en se détournant, tontré le dos ù Celui qui leur parlait : « Ils ;é le dos et non leur visage ·. » Ils auraient tuteur de tout bien, de la même façon que el tous les mystères et les secrets de la Lé révélés · : « Vers toi j’ai levé les yeux, toi el encore : s Mes yeux sont 165. Non seulement les impies n'ont pas fait cela, mais, en cheminant jusqu'au bout derrière Baal * et toute sorte d’idolâtrie, ils ont montré sont prosternés dans leurs adorations devant les démons du mal, établis près des statues inertes ', et qui se dus Félix, Terlullion, Origène, Eusèbe. Ct. DTC, art. Dimoiu d’apria ta Pires, 339 s. LIVRE II, «05-109 500 130] «K tt xaï Xcniatt, χΜμίκις «ri tst; xap«vi|ws xai sçoépa άαιβώς βΐχοδίρηβείσι βωμείς166. Iléôsv ûxgpxtai toip xaxcïafpeecs té èoüvai νώτοι Bliss vsp.-J xxi Z; ... >*.Z ÿzx/z.îev zostsxpâtwp » 107. Bspizii 501 régalent de la graisse, do la fumée, des galettes et des libations qui se consument sur des autels construits au ces fous Ceux qui ferment .. 166. D’où vient ., donc è... leurs oreilles. démoniaques «devoir présenté un le montre : « Ils ont alourdi leurs oreilles, dit-il en effet, x«i ίνοιίση; ta “ta, U1 t« pap|*xx«u:i IMÎtcxc r.XX«pu»piv« θεοί, Λανηβίντιε τ« xal ψιύ3η λ»* Seigneur tout-puissant a dites par son Esprit*.» 167. Quand on alourdit ses oreilles, ce ne peut pas être celles du corps, car cela ne dépend pas de nous, mais celles de dant sur certains individus, dit : s Les méchants se sont rendus étrangers dès leur naissance ; ils se sont égarés talion que chante le magicien ·. » 168. Comment en effet ne seraient-ils pas indociles et sourds, ceux qui alour­ dissent et qui bouchent leurs oreilles, ceux qui dès leur naissance sont étrangers è Dieu, égarés et menteurs I depuis le sein de leur mère ? Cela pourrait se dire aussi, dés leur naissance à ΓÉglise qui les a enfantés ; ils se sont égarés, ils ont proféré des mensonges dès qu’ils sont sortis de son sein ; ils se sont bouché les oreilles comme l'aspic, dont la puissance est faite de méchanceté et de lagesse, le disciple bien-aimé de Jésus, dit, dans la sainte «31 LIVRE Π, ltt-171 131] 503 épitre qu'il a écrite : « Ils sont sortis de chez nous, mais 10 χχΐ Χριστοί μαθητών ΐοχοδνι έξω γίγοναν τ?,ς τεχούοη; άγΐ»; μήτρας χ«1 των γτννηβίντων i ils seraient restés avec nous ·. · Ils paraissaient en effet appartenir aux apôtres et aux disciples du Christ ; ils s'étaient attachés au mémo évangile et avaient trouvé naissance grâce au « bain do régénération - » ; mais ils ses nuire* fil* qui ont continué 5 « posséder l'esprit t-.ézessvéïtex άζΐίάλη vsv !ηλι;:ήρι:> il·», ώ; vépestai <«1 ι 3ρος το αγίαν «5 θβοδ, έςιληλοβοία; Tgç μαχχρίχ; χαί άγια 20 ààCîov ίχ -V liera*. ρίζχ; ·. χηιντριχώ;' « ΕζαχννΟη γαρ, jijeiv. ή χαροιχ tsO λαού ται ζΐιτών έχάμμυοζν, μήχϊτί Γίωβιν τοίς sféiAp-si; z»l vct; ώβ άχούσωσιν, xzl τή xzpïtz savûsiv xai έζκτρίψωην, χάγώ iéei l{3é|Uv:i -;is <711·. xxxi un αϊτού ‘ iuulvflv r. *' qu'ils se sont bouché les oreille* et les ont alourdies, sem­ blables h l'aspic meurtrier qui n'entend d'aucune façon ceux qui lui chantent le* sainte* paroles de Dieu et lui préparent le remède spirituel capable de l’endormir et de le plonger dans un profond sommeil 1 Car il pour­ rait, apprivoisé, rejeter son dangereux venin et demeurer sur la suinte montagne do Dieu, maintenant qu'a surgi le bienheureux et saint rejeton de la racine de Jessé 171. Mais nous nous sommes étendus davantage sur ce sujet quand, en commentant clairement le passage du prophète Isaïe ·, nous sommes arrivés au texte sui­ vant : * Le nouveau-né mettra la main dans un trou ni do ravage sur ma sainte montagne, parce que tout a été rempli de la connaissance du Seigneur . ■> | 172. Quo soit volontaire, comme on vient de le dire, l'alourdissement des oreilles pour l'homme intérieur, Isaïe en témoigne dans la prophétie adressée en ces termes 1> ceux qui s’adonnent à celte pratique détes­ table : ■ En effet, dit-il, le cœur do ce peuple s’est épaissi ; ils sont devenu* durs d'oreilles et il* ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient do leur* yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur cœur, qu'ils no »o convertissent et que je ne les guérisse ·. » piété dont ils ont fait choix, ils ont alourdi leurs oreilles IN ZACHARIAS! (CH. 7, V. 11-131 505 ainsi n'entendaient-ils pas les paroles sur la vertu et la αολιψιαν αστών. « πάσαν vo«v χα·. μαλαχίαν · » ιωμενος τεΰ σώματος χαί «ι leurs et les auraient fait revenir à Celui dont ils s'étaient 173. De pareilles guérisons sont maintes fois symboli­ quement retracées dans les Évangiles, car Jésus a guéri ces maux mémo sur le plan sensible : il amena sourds et aveugles ή l'audition distincte et Λ la vue précise, « gué­ rissant toute maladie et toute langueur * » du corps 174. Dana le passage d'Isaïe, ceux qui ont épaissi leur cœur sc sont alourdi les oreilles pour ne pas entendre et ils ont accompli les mauvaises actions que cela inclut ίεβίχν, μ>. Ιλεγνεν, μή προτροπήν, μηίέ αοοσεννη» τρ- Zacharie que nous commentons, ceux qui ont rendu leur cœur indocile afin do ne pas entendre la loi et les paroles qui leur étaient adressées dans l'Esprit du Seigneur toutpuissant, se bouchaient aussi les oreilles de l'intelligence pour ne pas recevoir les enseignements salutaires et béa­ tifiants ainsi que les paroles qui leur étaient adressées dans l'Esprit du Seigneur tout-puissant, qui est en fait l’Esprit-Saint. La libre tiques1 qui, dans leur ignorance et détermination leur manque total, d’instruction, | pré­ humaine. tendent qu'il y a différentes natures (humaines) : ils enseignent, en effet, comme une doctrine, que les uns sont incapables de vertu tandis que les autres sont naturellement exempts du mal. D'où il suit que ni adressée à Dieu, ne servent quoi que ce soit. 176. Ils ont adopté pareille doctrine, les fauteurs d'une si mons­ trueuse impiété, sans avoir tenu compte du Nouveau ni de ('Ancien Testament. Car dans les Évangiles, comme <33 άν»ρ«αοος ςτ,σίν « Εέ τις θίλει όχία ειστ,γευμενων. 17«. Έζήιμένης ir. τής καινής ίιαΟήζης τας κερί ' ιτεξούαισν είναι T5V ίνύρωζσν μαρτυρίας, ώρα καί τας oirb ■ 180. Πρώην τών 8ίκα λογιών ôsb θεοΟ λεχβίντΜ» ' Μωϋσέως έστίν « Ού« ίαονταί σ»ι θεοί έτεροι ίλήν έμοϋ»4 5 Ιξής- <· Ού χοιήσεις σεαντφ ιΒωλον, ονϋ ααντός ίμοίωμα» έν τώ ούρανφ άνω, και όσα έν τοίς ΰΐασιν ό«ζάτω τής γήςΐ ώςελήβείς Παδλος ό άχάπολος, νο|| 133 ». Maith. 10. 2t II b. Maith. 11,28-20 || e. Maith. 4,11 ■. L'v an II .. P.« on 11 IS 14 1 : P·' li IM 6 post iv«. add. ζ«ί i»« j Il importé.’peu qua «nib’ <*« I» elution tel ou lol membra do phn à des hommes qui possèdent une libre et autonome déter­ mination de leur conduite, il est dit : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renonce, qu’il prenne sa croix et qu'il me suive * », et encore : · Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et accablés et je vous soulagerai. Prenez mon joug et apprenez de moi que je suis doux ·. » 177. C'est bien en effet à des personnes capables de décision personnelle que s’adressent les impératifs : « Venez..., prenez..., apprenez. » Ainsi, il commence l'enseignement de sa doctrine par ces mots adressés à ses disciples : s Repentez-vous, car le royaume des cieux approche *. a C'est dire que le repentir des actes déréglés, antérieurenation de leur conduite et non de ceux dont le nature est étrangère soit à la vertu soit au mal. Car dans la théorie impie de ceux qui inventent plusieurs natures, le méchant n'accédera pas à la vertu, pas plus que le bon ne tombera dans le mal. 178. Une fois tirés du Nouveau Testament les témoi­ gnages de l’existence de l'autodétermination humaine, il est opportun d'y ajouter ceux que donne ('Ancien. | 179. D’abord les témoignages mosaïques, ensuite ceux des prophètes. 180. Le premier des dix Commandements proclamés par Dieu grâce à Moïse est le suivant : «Tu n'auras pas d'autres dieux que moi. » Aussitôt après : « Tu ne te feras pas d'image taillée ni aucune ligure de ce qui est soit on haut1 dans le ciel, soit dans les eaux sous la surface de la terre ·. » Après quelque intervalle : « Honore ton père et ta mère afin qu'il t’en arrive du bien ·. » Et aussitôt après : « Tu ne tueras pas, tu no commettras pas d'adul­ tère, tu ne volera» pas » S'appuyant sur ces textes, l'apôtre Paul, un connaisseur de la loi s'il en fût, écrit : 508 1.1 ZACHAXIAM (CH. 7, πτέτω, μέλλον 31 χοχιάτω, Ιργαζομενο; τό αγαθόν·1. » ’( πρός αύτεξοοσίοος δε καί τάδε γράρει* « Άχοθίμενοι τό ψιΰδε λαλεΐτε αλήθειαν έκαστος πρός τόν πλησίον αύτοθ ·. » a 181. 'Ακόλουθον εΐχιίν καί Ιχ τών προφητών χηροττάμ 182. Ήαα'.ας φη®ΐ* xpftç τού; ένεχεμίνου; άμαρτίαις | s Que le voleur ne vole plus, mais plutôt qu'il s'applique A faire quelque honnête ouvrage ·. » C'est en supposant qu’il s'adresse ft des personnes capables de décision per­ sonnelle qu’il écrit encore : ff Rejetez le mensonge et que chacun dise la vérité ft son prochain ’. » 181. Ensuite, il faut citer des messages des prophètes formulés pour des personnes capables de libre détermi­ nation. 182. Isaïe dit ft ceux qui sont attachés au péché et s Arrêtez-vous de commettre l’iniquité, apprenez à faire le bien ’. » En effet, s’ils se déterminent librement et sans τό χροπτόν όμων. Διό μή λάγω ή τφ δοχεΐν άλλα χατά άλήθιί Seigneur dit per la bouche d'haie : " Enlevez de devant 2S ζίσθω. profond do vos cœurs. Aussi n’est-cc pas en parole ou en de vos cœurs le renoncement aux iniquités. 183. Jérémie, en des textes de même portée, recom- 184. Τραχεία δε οδό; ίατιν ή απαγορευμένη ή άκανθων τιχ βιωτικα! μέριμνα!b “ εΐσιν αΙ άκάνθαι, αίτινε; φύονται μέλι ίο άχάνθα;, μή τριβάλεος φύισθαι. le désir se porte aux plus pernicieuses boissons : « Détourne ton pied du chemin raboteux et ton gosier de la soif. Mais celle-ci dit : Je veux me comporter en homme, | car elle a aimé les étrangers et a marché ft eDes poussent de préférence sur les sentiers de ceux qui ne s'exercent pas à la vertu, selon cet oracle des Pro­ verbes : ■ Les voies des paresseux sont tapissées d'épines, tandis que les voies des hommes courageux sont unies '. » Car la marche continue et régulière des hommes déci­ dés et courageux aplanit les lieux ou ils passent et leur foulée ininterrompue empêche les épines et les ronces de pousser. <35 IK ZACIlAhlAM (CII. 7, V. 11-12} LIVKB II, 1B7-I8B nXsvwa τής χρν,ηέτν,τσς αάτσό χαί τής rntfi «al ’ήί μαχρ comparée Λ un disque do plomb ·. A celui qui méprise Dieu, source de bonté, l’Apôtre écrit : « Ou bien méprisestu les trésors de sa bonté, de sa patience, de sa longani­ mité, ignorant que la bonté de Dieu veut le conduire au xapliav θησαυρίζεις σβαατω έργήν έν ήμερα δργής'- cœur, tu amasse» contre toi la colère pour le jour de la αυτοί. Έχαλλήλων γάρ τεραστίων δυνάμεων τοδ χλοϋτεδντι 188. C'est ainsi que Pharaon s’est endurci dans son cœur. En effet les pouvoirs prodigieux de Celui qui est riche de bonté s’étaient manifestés les uns après le» autres, l'invitant, ou plutôt l'obligeant A on arriver au repentir ; pourtant, persévérant dans son arrogance et sa cruauté, cet homme exécrable s'endurcissait, alour­ dissant son cœur avec le disque do plomb qui n’est autre que l’iniquité. C’est pourquoi, se taisant qualifier du mémo terme que le plomb de l'iniquité, « il coula comme du plomb dans les eaux déchaînées ‘ ·, ainsi qu’il est dit dans le Cantique qui célèbre la victoire remportée contre lui. 513 136) μένων ήχειν εις μετάγνωσιν, ίμμενων τή Ορασύτητι xsl ωμότητ ίσχληρώνετο δ άλάστωρ, βαρουμίνης τής χαρδίας αύτοδ άπδ τ μως τώ τής ανομίας μολίδδφ χρηματίσας, « ίΐυσεν ύς μόλιί 20 ρον xai àvTÎTairov, xai λιΟίνην ένομαζομίνην, ως cap’ ίαΜΒ 189. Donc puisque personne ne Un cœur docile. tjcnl pjeu un cœur ρ0Γ(,;ζ étant donné que, si l'on a ce cœur, c'csl par soi-mômo qu’on le Ι3Β 4 χβρβίελλομίνην : χ»?σ6σλλσμίνη Ρ« || Β σι om. Ρ« || · de sa résistance, puisque c’est de nous-mêmes que nous vient une telle direction de la volonté, que ce soit aussi par un libre choix que nous nous approchions de Celui qui ôte les cœurs de pierre pour mettre en leur place des cœurs de chair *, souples et dociles. Ainsi nous pourrons garder, dans la fidélité A la loi spirituelle, ses ordonnances el ses commandements en faisant passer1 notre cœur de 137 <1Χ-7> L ιφ π«$: τοΟτο, I ώς tow-pon ίλίχ . 190. Συ»άΐΐΐ τούΐγ >ji τ!> αλλαχό»! Λ<-χί<» ϋ« έαΐέλλομαιέ» Π-ηΰμαΐί μ£« τβίς Βούλβις Έρμηνίύι*» -rtvsç ο’, άτίβτχλένης 516 1« ZACHABIAM (CH. 7, V. I2b-lt) 137] 20 ΕΕρηται γούν όπ’ αΰτοΰ περί των σχευών τν·ς οργής χολαστωι τνγχανόντων* « ’Εγώ μεν ώργίσδην δλίγα, αυτοί 2< συνεπέβενπ εις χαχά ‘. » Και οί χατηγοροδντες εαυτών 1φ' οίς παρανο μούντες ϊπραςαν πρδς τδν ίλεω χαί ΐλεήμονα δεσπότην βοώσιν « Μήδργίζου ήμίν ooôîpad. » "Ονκερ γάρ τρόπον «δίχαιος ω ήμέράν·», όντως ήρέμχ οργίζεται το?ς χρινομένοις, ου παρ'α τηρούμενος πάνας τάς ανομίας αυτώνf. 193. Τούτων οϋτω νοουμένων, ώ λέγοιτο δργή μεγάλη πα( 138 χαΐ πηγήb δπάρχει, τήν δέ όργήν μέχρι του νουδετήσαι «πει έπάγει* «ϊ δ' οΐ άμαρτάνοντες χαταφρονοίεν τής απειλής, 5 αυτή τή πείρα χολάσεως άχολαύσυιεν. ίπιοτρεψας ζωώσεις ήμϊς, χαΐ απόκρεψαν τδν θυμόν σου άς 10 ήμών ■*. » 195. Τούτα περί θεού των γραφών λέγουσων, μή εις τόσα τη» άσεδείαν xal ήλιίιίτητα πεσοιμεν ώς ανθρώπινα πάδη —ρα< άψαι τω ΜγοντΓ α Οϋχ ήλλοίωμαι · », ιτρδζ όν οΙ Οεολόγ φααίν, ο μέν « Σΰ δε δ αίιτδς ιϊf », ό δΐ περί αυτού* « Παρ | 15 oùx ίνι παραλλαγή ή τροπής άποσχίασμα·. » Ει γάρ = ,jr’ ή άποαχίααμα μή εχων, «3» 1. Ct. Did., In V Cor.. PG 39.1681 B : · Πατήρ ««ειρμών «Λ ουσίαν, πηγή -vnimn’·■ LIVBB II, 192-195 Aussi a-t-il dit à propos des instruments de colère qui sont des châtiments : a Quant à moi, j’étais peu irrité, mais eux se sont acharnés à les mettre à mal » Et ceux qui s’accusent eux-mémes de leurs transgressions disent à haute voix au Maître bienveillant et miséricordieux : < Ne t'irrite pas violemment contre nous *■ » Car, de même qu’« il juge avec justice, force et longanimité, sans dé­ chaîner sa colère tous les jours ' », il atténue aussi sa colère contre ceux qu’il juge, sans tenir compte do toutes leurs 193. Cela étant entendu, quand il est dit que le Sei­ gneur tout-puissant s’est mis dans une grande colère, nous n'alïirmons pas que cette colère est grande une fois pour toutes ; | s car il ne manquera pas non plus d’être miséricordieux, et, dans la colère, il ne retiendra pas ses miséricordes ·. » Car il est on vérité le Père et la Source des miséricordes ·*, ne déchaînant sa colère que jusqu'à l’avertissement des menaces ; si les pécheurs viennent à faire fi do la menace, en expérimentant le châtiment ils en tireront encore profit. 194. Ceux qui gardent ces dispositions de piété dament vers leur bienfaiteur : « Pousseras-tu à bout ta colère contre nous et feras-tu durer ta colère de géné­ ration en génération · ? » Et encore : « 0 Dieu, en te tour­ nant vers nous, tu nous feras vivre ; détourne ta colère loin de nous d. » 195. Si les Écritures s’expriment ainsi sur Dieu, n'al­ lons pas tomber dans tant d’impiété ni de stupidité que nous attribuions des passions humaines à Celui qui dit : I Je ne change pas · », et de qui les théologiens disent, soit en s’adressant à lui directement : · Toi, tu es le même ' », soil en parlant de lui : < Lui en qui il n’y a ni vicissitude ni l’ombre d’un changement ’. » Car s’il est le même, sans mutation ni altération, incapable de la moindre vicissitude ou de l'ombre d’un changement, comment peut-il désirer la vengeance ? La colère, en 138 51« [138] 20 pù.tvSato; τοίς rséruv ΐεομίνεις βον,6ή|«τεί 2ίχην, ôzip rd xaôsacéai τήν àpapriav xal èrt Taônji νοσήμβτά τε xai tpau xai v.e ixlvswms αλήθειας ΐλβείν*1»· «Όταν εργή τβ5 βυμ Liva» II, 195-199 519 effet, n’est qu'un désir de vengeance1. 196. Mais telle n’est pas la colère de Dieu qui est impassible : il inflige les châtiments pour rendre meilleurs ceux qui en ont besoin comme d’un secours, pour mettre fin au péché ainsi qu'aux maladies et aux blessures qui en découlent. Aussi peut-on entendre de la bouche même de Celui " qui veut que tous soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité * > les mots que voici : · Quand la colère de mon indignation sera venue, je les guérirai à nouveau > avec reconnaissance : ■ Je te bénirai, Seigneur, parce que lu t'es irrité contre moi ; tu as détourné ton indi­ gnation et tu as eu pitié de moi ’. « 197. L'âme ainsi secourue célèbre Celui qui l'a soumise à ce dur traitement, en disant : « Ne le réjouis pas contre moi, Ô mon ennemie, I car si je suis tombée, je me relèverai. Je supporterai la colère du Seigneur parce que j’ai pêché contre lui, jusdamnation et me fera sortir à la lumière. Je verrai sa justice, et mon ennemie la verra et sera couverte de honte, elle qui me disait : Où est-il, le Seigneur ton Dieu ? Mes yeux la verront ; elle sera alors comme la poussière qu'on foule aux pieds ·. » 198. La colère du Seigneur, qui apporte avec elle une telle moisson de bienfaits, n'est donc pas malfaisante mais utile, judicieusement exercée par un médecin des âmes qui « guérit toute sorte de maladie et de langueur * >. N'est-il pas salutaire, en effet, que celui contre lequel s'était irrité le Seigneur miséricordieux parvienne à la 1. Définition stoïcienne de la colère. Dioc. Lacs., VII. 113 O. SVF III, n·· 395, 396, 398. ennemie, écrasée de honte, dominée jusqu'à devenir k poussière qu'on foule aux pieds ? 199. En médecin avisé, l'Auteur de tout bien emploie des remèdes désagréables et pénibles, comme l'atteste le Prophète parlant en théologien : « Dans sa sagesse, il a envoyé des maux sur eux eCsa parole ne peut être 139 LIVRE 11, 199-203 :5ί μή άΟετηθλναι τόν λόγ. αΰτβΰ' « ΕξαπίστπΛχ; ’ή' ; χαλάμην4. · 200. Ό» , άλλ* izizcvs; άγωγή. repoussée ·. » Si c’est pour qu’on ne puisse repousser la parole de Dieu, qui est seul sage, que les châtiments sont infligés, elle n’est ni passion ni altération la colère de Dieu qui les inflige. Que la colère de Celui qui est seul miséricordieux ne soit pas désir de vengeance, le prouvent aussi ces paroles qu’adresse Moïse, le Révélateur, à Celui qu’il glorifie dans le chant de victoire sur Pharaon et son armée : « Tu as envoyé ta colère et elle les a dévorés comme du chaume1». 200. Or une colère envoyée pour dévorer ceux que leur stérilité fait comparer à du chaume n’est pas un désir de nature passionnelle vraiment im­ planté en celui qui est irrité. Il disparait aussitôt sorti de celui qui est en colère ; aussi la colère envoyée au-dehors 201. Aussitôt après la mention de la grande colère du Seigneur tout-puissant, l’Écriture en donne la cause : AeevpiOC δί X ϋαίνλώνιΐΐ ζ» ί«ι ί'.λίΐ Jisixpsi θ’; ί Ίτριήλ ίμχ?τί« ’ ’ χ<ρα» αύτΰν νδμ 139 c. Is. 31,2 II d. Ex. 15,7 || 140 a. Cf. Zach. 7,13.1» Ps. 40,17 II b‘. Ut. 26, 27-29 139 21 ίλιω : ίλ«»ί Ρη I’ 140 4 ίζ6®λ4ντ<( : χαί ίχ&Ιλλοντίί Ρ" paroles, de même ils crieront sous le coup des durs trai­ tements et je ne les exaucerai pas, dit le Seigneur toutpuissant ·. · On trouve dans les livres mosaïques des paroles à peu près semblables prononcées par le juste Juge : « Ils ont marché contre moi par des voies obliques, et moi aussi je marcherai contre eux avec une colère oblique *. » 202. Mais quel sera le châtiment Comment Dieu châtie les aiens. de ceux qui sont tombés sous le rejetterai, dit le Prophète, chez les peuples qu’ils ne connaissaient pas1», n’ayant pas fait l’expérience de leur sauvagerie et de leur cruauté : les Assyriens, les Babyloniens et tous les autres Barbares auxquels Israël, pour ses péchés et son impiété, a été livré, réduit â leur merci par la captivité. 203. Outre les hommes de ce degré de cruauté et de IN ZAC1IAR1AX (CH. 7, V. I2k-I4) UVU II, 203-207 Οηριωίίαν, xal âeapxoi aveasfpsvai 8ονάμ«;, άπα'Λρώχω έςηγρ’-ωμενβι xarà των (αλωχότων αιχμαλώτων, 'Aeauatei χχΐ sauvagerie, les Assyriens, les Babyloniens et les Égyptiens représentent aussi, au sens spirituel, les puissances hos­ tiles incorporelles, d'une inhumaine cruauté contre les captifs prisonniers. Car ce ne sont pas des Assyriens mortels, ceux dont le chef est appelé «Grand Esprit· tfi Ν«νμ au Grand Esprit, chef des Assyriens ·. · 204. Il est aussi parlé de lui dans Nahum le prophète, le septième des Douze Prophètes : « Malheur à eux ! Tes bergers se sont assoupis et le Roi d'Assyrie a endormi tes chefs'.» Or le roi d’Assyrie est appelé Grand Esprit à cause de sa fourberie et de son habileté à faire le mal ; il est si habile que peu de gens peuvent le prendre sur le fait dans ses machinations : seuls en sont capables ceux qui peuvent dire : « Nous n’ignorons pas en effet ses des­ seins * », I mais nous pouvons les surprendre et les coufondre. 205. Ainsi, par exemple, celui qui ne pouvait ignorer les desseins du diable, ayant percé à jour les sophismes de son serviteur le mage Élymas, lui opposa une vigoureuse contradiction en ces termes : ■ O homme plein de ruse et de toute espèce de méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu pas de pervertir les voies du Seigneur qui sont droites'·? Ce Grand Esprit, qui exerce sa puissance et sa royauté sur les Assyriens pris au sens allégorique, commande, d'après une autre explication, la méchanceté des Babyloniens et, d’après une autre, celle des Égyptiens, de ceux qui, au sens allégorique, sont spirituellement Égyptiens et Babyloniens. 206. Vers ceux qui sont ainsi devenus les Gentils, la Providence rejette ceux qu'elle leur abandonne. Car s'ils étaient restés dans l'observance des lois divines, les méditant et les gardant en fidèles du dedans, ils ne seraient pas rejetés ; mais ils ont subi ce châtiment pour avoir décidé et accompli ce qui a été la cause de leur rejet et de leur abandon à leurs ennemis. 207. L'Apôtre l'explique de plusieurs façons, quand il écrit, d’abord : « Se pré- 522 140] zpoyétr, είρηται, — ffôspoç il w Aôîsw askeùi 'Awâp'.eç f-zs-pçetv tsùp δονάοτας es. αροαν,γόρϊοιαι é τΰν 'Aeevpiwv ^ast'xùç ïti χαχιντρίχκα» xa usécîtisç, ή psvcuc νοήμζτα «3 ?taî[à>.]so, ϊσχυρώς w» ελϊγχον apses 206. Etc ri οότω éOvn ytvàusva ιχίαλλζι 140 22 ι«ν«" : :ν5 Ρ“ r 23 νχώχ : »χ»> Ρ“ I ΜΙ 2 «ννήώ 523 141 524 IN ZACHAB1AM (CHAP. 7, V. I26-14) ήλλαξαν τήν δόξαν wi άφθάρτοσ θιον έν όμσιωματι ΰχόνσ^Β φθαρτόν άνθρωπον χαί πετεινών χαΐ τιτραπΐδων χαί ίρπετών^Η I 30 διά τοδτο παρέδωχεν αστούς ό θεός ταϊς όπιθνμίαις τών καρδιώ^Η ' αστών εις ακαθαρσίαν*", 208. ότέ οέ* « Οίτινες μετήλλαξ^· τήν αλήθειαν τοθ θεού ίν τφ ψεύδει, χαΐ έτιδάσθησαν χς^· έλάτρενοαν τή χτίσει παρά τόν χτίσαντα· δια τούτο παρίδωχ^^Η αστούς πάθεσιν ατιμίας, τον άτιμάζεσθαι το σώμα αστών 4^· 35 αστοίς, ώς τούς άρρενας αστών κατ’ άλλήλων αΐσχρώς χαί άχε^Μ λάστως Ιμμαίνεσθαι, άρσενες 1» άρσεσιν τήν αισχύνην κατεργι^Η 142 ζομίνοσς* ωσαύτως χαί αί θήλειαιαστών μετήλλαςαν τήν ςνσι|κή^Η IX, 12) χρήαιν τής θηλείας εις τήν χαρά ψνσιν*. » 209. Τρίτην παράδοσιν έσχον « οί παραδοθίντες εις άδόχιμον νονν διά τό μ^Η ! δεδοχιμαχέναι ίχειν τήν θεόν έν έπιγνώσει1’ », ώς αχολονθήα^^Β[ 5 τό » πεπληρώσθαι αστούς χάσης χαχίας ‘ » χαί τών ειδών αντή|^· ών χατέλεξεν έςής ό γράψας τήν ίπιστολήν ’Απόστολος. 1 210. Ταΐς αόταίς ταύταις παραδόσεσιν ύπίπεσαν οί έζδε^Μ I βλήμίνοι εις τα έθνη, διά τήν γεναμένην έπ’ αστούς οργήν μεγ^· 1 λην παρά Κσρίοο παντοχράτορος- Εις έθνη δέ αλλότρια α 0^^·1 10 ίγνωσάν ποτέ διά πείρας παρεδόθησαν. l 211. Έκβληθεντες οί καθ’ ων ή μεγάλη οργή γέγονεν ε^^Η[ πάντα ά οσχ άγνωσαν ίθνη, έξύπισθεν αστών ή γή ήοανίσθ^^Η1 μετοιχισθίντων έξ αύτής, ώς μή είναι διοδεύοντα ή άναστρίγονί^·! άνθρωπον*. Άνθρωπον δε μηχέτ’ όντος έπ αυτής, καί αχ^· 1 ΐδπάσης αστείας ήψανίσθη, οσ χλον,ρορούσης ίτι, ον δενδριχ^^· 1 γντείας ονσης, ω ήχολούθησεν χαί τό ζφων άγίλας μηκέτ’ εΜ^· 1 [141] <41 b. Rom. 1,22.24 II 142 a. Cf. Rom. 1,24-27 || b. RmJ· 1,28 H c. Rom. 1,29 .. . | ------------ ■ 1 1 141 24 άστοχε : αστός P“ Il 142 2 θηλιίας : θηλείας μειήλλαξα. αύτή^· i P·· E I 1 1 LIVRE II, 207-211 525 tendant des sages, ils sont devenus insensés et ils ont troqué la gloire du Dieu immortel pour des images repré­ sentant un homme mortel, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles. C’est pourquoi Dieu les a livrés aux convoi­ tises de leur cœur menant & l'impureté * », 208. ou bien : » Ils ont transformé la vérité de Dieu en mensonge, ils ont honoré et adoré la créature au lieu du Créateur. C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions dégradantes pour le déshonneur de leur propre corps ; les hommes parmi eux ont brûlé de désir les uns pour les autres dans la honte et l’immoralité, ayant d’homme à homme des rapports infâmes. Et semblablement les femmes parmi eux ont changé | les rapports naturels do la femme en des rapports contre nature ·. » 20». Mais ils ont été aussi livrés d’une troisième manière, qui est celle « do ceux qui ont été livrés à la dépravation do l’esprit pour avoir réprouvé la véritable connaissance de Dieu * » ; en suite de quoi « ils ont été remplie do toute sorte de méchancelé ·» et do ses manifestations dont l’Apôtre dresse h la suite la liste dans son épttre. 210. Ces mêmes abandons, les subirent encore les hommes rejetés chez les Gentils Λ cause de la grande colère contre eux du Seigneur tout-puissant. Ils furent livrés à des nations étrangères qu’ils n’avaient pas encore connues d’expérience. 211. Ceux qui firent l’objet de Le désert |ft gran(|c colère une fois rejetés ou coulent ™lalt ohaz toue lee PcuPIm <’U’i!’, n’aVa!Cn‘ et le miel Pas connus> ,a lcrPe fiu avalont quittée fut changée on désert derrière eux, sans qu’il y eut personne à y aller et venir ’. Quand l’homme n’y fut plus, toute végétation à son tour disparut ; la terre ne produisit plus d’herbe verte, plus d’arbres, et par conséquent les animaux ne purent plus y vivre en troupeaux. Et la ruine s'étendit, car elle était 142 528 ·«) IN ZACHABIAM (CII. 7, V. 12b-14) χαί γάλα pit ή αγία γή, όχιρ τους iv Χριστώ νηχίου? χοτίζοι 217, Τυγχάνων γο·3ν Παύλο? «ία σύζυγο? νύμφη «ατά τή ψυχήν τού βσίου νυμφίου, =χων ϋχο τήν γλώσσαν ίαυτού, τοΟ Ιστιν τδν λόγον, ίχότιζτ γάλα τούς χ«ρι ων ιΐρν,τα·.· « Γιγ4 »νατ< χρτίαν ίχ-.ντι; γάλαχτος. où οτιριά; τροφή?·. » Tot? rt μίλι χαριίχιν οίσιν τολιίοι?, σοφίαν «apxÎiJoù? αυτοί φάσχων « Σοφίαν ίί λαλοϋμσν Ιν Toi? τσλιίοτ? 218. '0 έχχισών τού ίχλιχτή γΐ| ύχάρχκν μίλι ίχιι έχ«(ι χτρι ον γίγραχται χαροτμκοδώς* « Μίλι άχοοτάζιι αχό χοιλίι 30 γυναιχό? χόρνη;, ή χρ'οο ι Όν γλυχαίνοι σόν φύρυγ·,'α. ϋσΐ ρον μίυτοι χιχρόκρον χολή? «άρήττι? «. » « Καί γτ δράχοντο? έξίάασαν μαοδου?, ίβήλχοαν αχύμν· S αυτών, θυγάτηρ λαοΟ μου ώ; στρουβίον ίν έρήμω*. » Φιοί 143 ο. Cf. 1 Cor. 3.2 || d. C«nt- ♦, 11 || o. Hib. 5.1» I t I Co 2. · II 8. Prov. 5, 3-4 B 1U ·. Lam. 4, 3 ·,■, L1VKK II, 215-220 529 216. Ces deux produits, la sainte épouse du Verbe de Dieu les porte dans scs discours, au point que, dans l'éloge ta langue '. » 217. Ainsi, Paul, comparable à l'épouse unie de cœur « Vous Oles commo dos gons qui ont besoin de lait et non il donnait le miel, leur transmettant la sagesse, en disant : s Nous parlons de sagesse parmi les parfaits '. » 218. Celui qui dégénère et cesse d'être terre d'élection coule des lèvres de la femme impudique : celle-ci est douce à ton gosier pour un temps, mais ensuite tu la trouveras plus amère que la bile '. » | 219. Comme le miel des lèvres de la femme impudique, un lait coule do la mamelle des dragons — ceux-ci sont les puissances du mal —, selon ces paroles de Jérémie ft et ont allaité leurs petits. La fillo de mon peuple est comme l'autruche dans lo désert ■. » Ceux qui ont étudié la appelle · serpents à cornes », qu'au désert ils cachent tout leur corps dans le sable en ne laissant apparaître à la surface que leurs cornes qu'ils font bouger pour attirer les autruches. 220. Celles-ci, en effet, descendues en volant vers les serpents qui ont pris l'apparence de vers de terre, sont atteintes par le venin que les serpents ft cornes leur envoient dans la bouche. C'est pourquoi l'Ecriture 1908), Celle manière de s'en remettra aux spécialistes pourrait 530 τό ΰποτων ε’ιρημένων ερπετών LIVRE il, 220-223 dit de ceux qui reçoivent le venin des dragons qu'ils tètent, que, même s'ils font partie du peuple de Dieu, ils sont desséchés «comme l’autruche dans le désert*» surprise par les serpents dont nous avons parlé. 221. Zach. VIH, 1-3 : i Kal èyévrro λόγος Κυρίου ηαν λωσα τήν 'Ιερουσαλήμ καί τήν Σιών 4ήλον ρίγαν, και θυμ μεγάλο, εζήλωσα αυτήν. ’Τάδε λίγε, Κύριος- Καί έττιοτρίψ le Seigneur tout-puissant : J'ai aimé Jérusalem et Sion sien, ’ Voici ce que dit le Seigneur : El je me tournerai salem sera appelée sla Ville véritable· et la montagne du Seigneur tout-puissant « la Montagne sainte ». 222. Voici comment on pourrait expliquer littéralement ce texte : La parole du Seigneur tout-puissant fut adressée (au prophète) lui disant co qui est indiqué immé­ diatement après : Voici, dit-elle, ce que dit le Seigneur tout-puissant : J’ai aimé Jérusalem et Sion, car je l’ai rappelée à moi après l'avoir rejetée et repoussée au point qu'elle a été couverte d’outrages par les étrangers Et oe n’est pas n’importe comment que je l’ai aimée, c'est avec une ardente passion. Jérusalem, délaissée 223. L'exemple est emprunté ù la vie conjugale. La femme qui a violé les lois du mariage et délaissé I le lit. conjugal par amour pour de son conjoint antérieur et mérite son mépris, si bien gnerai plus et je ne l’aimerai plus. Comment en effet 533 l'aimer et se soucier d'elle, le mariage rompu ? Mais, même dans le cas où celle qui a méprisé le lit conjugal a été répudiée, si elle saisit l'occasion de se repentir et revient à celui qu'elle avait délaissé, alors elle redevient réadmet avec une inépuisable bonté. à la considération de Sion et de Jérusalem. J'appelle Jérusalem et Sion non pas les lieux, mais la nation qui y habitait. 225. Dieu l’avait amenée pour vivre avec lui, l'ayant fait monter d’Égypte, lui ayant donné comme dot ses lois et ses préceptes, décidé à faire preuve désormais de sollicitude et de ménagement pour cette épousée et à partager sa couche, comme il convient à un époux pour une jeune épouse. 226. Après l’accord ainsi contracté selon les lois, Jéru­ salem rompit les lois du mariage, et de ce fait rompit avec l'époux, son protecteur et son soutien. Aussi dit-il : « Comme une femme rompt avec son mari, ainsi a rompu avec moi la maison d'Israël·», partie vivre désormais auprès de démons criminels et d'esprits impurs, dont elle reçoit toute sorte d'outrages impudiques *. Et ceux qui l'accompagnent sont des Babyloniens et des Assyriens au sens allégorique. 227. A la longue, « Jérusalem et Sion » retrouva son bon sens ; elle se rappela celui qui, jadis, l’avait prise pour compagne et elle voulut revenir à celui dont elle s'était séparée. Elle laissa donc échapper ces paroles : plus heureuse que maintenant ·. · | Celui vers lequel elle (a commencé> à se retourner et b revenir, acceptant d'elle un tel repentir, dit : « En ce jour-là » — c'est-à-dire quand ce retour sera chose sûre — « elle pourra m’ap- tecteur et son soutien, il l'aimera avec une ardente pas- LIVRE II, 2S7-ÎM 229. ri J ώπαρξίτα*. « filas «π«τρ<ψω xai χ«τ»σχη·<ωσω . Ipr.psv βΐχίτ' «Sa», άλλχ vkljpqç ζολιτών xai s'ixs3cpr,pdtui »* sitfiu Si' « ’Fâkits ιώ Κορΐω 535 ûon et châtiera ceux qui l'ont couverte d'outrages. El comme il l’a aimée d’une si ardente passion qu'il veut vivre avec elle comme auparavant quand clic n'avait pas déserté le lit conjugal, il revient à elle en disant : ■ J'habiterai au milieu d’elle ’. » 228. Il parle de Sion el de Jérusalem comme d’une seule ville, car Sion est un quartier do la métropole ·. j'habiterai au milieu d'elle », sinon qu'elle se nommera de nouveau « la ville véritable » ? En ellet, elle ne sera plus un désert, mais sera pleine d'habitants et les cons­ tructions foisonneront : le temple et chaque maison l’une après l’autre seront relevés, et il y aura désormais, comme auparavant, des nies, des chemins, des temples, 230. Quand la Jérusalem du sens littéral aura été ainsi nommée, à son tour la montagne du Seigneur tout- les cérémonies sacrées habituelles y seront célébrées et du Psalmiste qui dit d'abord : « Il convient, ô Dieu, de te louer en Sion · ·, et encore : < Chantez pour le Seigneur 231. Ces explications littérales donAppllc3'*005 nÉeSi il scralt bon de considérer les sp r tue es. cboses du point de vue spirituel. 232. L’âme contemplative qu'on appelle Jérusalem — car le mot de Jérusalem se traduit pars vision de paix » — qui a (ailli el à cause do cela a été exclue de la divine chambre nuptiale, s’est trouvée chassée par celui qui 146 7 χ«τβοκην<ύοω nos : χαταοχηνΛ 1’ || 9 ω( «pi : ωβκίρ K» impudiquement malmenée par les puissances hostiles, appelées au sens spirituel I Assyriens et Babyloniens, d'époux n'en a plus aucune sollicitude. 147 536 IN ZACIIAIUAM (CII. 8. V. 1-3) 5 τροπή, οδτω; ίμπαλιν ίζ. χειριστών χαΙ έπιίλαβών εί; β«*τβ σθειη, ουχέτι γράφει’ « Sxiàv Ιχων δ νόμο; των μελλόντων αγαθών, οΰχ αντή i βασιλεία; μνστήρια είχεν; ' « ' ΓμΕν ίέίοται γνώναι Λ 147 a. H4b. 10,1 || b. Col. 2, IC 447^9 : ενεργιϊν Ρ“= || 13 όρ£σι add. nos || Ι3-ί4^1ρή^Μ 1. Pour ψιχή δρώσσ, of. 164 ; Π 236 ; lit 157, 336 ; IV207 ; V 161 ; in Ps. 101, PG 39,1517 A : « Ή -,ών sal Ίερονσαλήμ ... 3ώ r L1VBK II, 233-236 233. Mais le choix du libre arbitre ne demeure pas fixe. En effet, comme il y a retournement de la vertu vers le vice et de la piété vers l'impiété, de même, en sens inverse, il y a transformation des pires vices apportant mille dommages en des améliorations vraiment profi­ tables. Aussi peut-elle connaître à nouveau l’union divine, l’âme qui l'a délaissée : l’époux donc, retrouvant son attachement ancien, se remet à l'aimer et chasse ceux qui l’avaient souillée dans une union adultère. Il y met une ardente passion, un ressentiment extrême contre ceux qui l’ont malmenée. Désormais, il peut dire bien haut : s J'ai aimé Sion et Jérusalem » 234. Au sens spirituel, Sion et Jérusalem c’est l’âme qui contemple1 les choses invisibles et éternelles, et aussi l’âme qui voit la paix, en qui s’enchaînent dans leur dépendance réciproque les vertus et sentiments divins. Celui qui est animé d'une ardente passion pour elle la fait se tourner vers lui, cl lui de son côté se tourne vers elle ne cesse de le prier. 235. Ainsi rendue meilleure, elle peut être appelée véritable Jérusalem ; attachée non plus aux ombres et aux figures de la loi, mais aux biens réels que celles-ci représentent et au sujet desquelles FApôtre inspiré écrit : « La loi possède une ombre des biens à venir, et non l'image même des choses ·. » Et il dit encore aux croyants venus du paganisme : « Que nul ne vous critique pour la nourriture ou la boisson, ni en matière de fêtes, de néoménies et de sabbat, car ce ne sont là qu'une ombre des choses ù venir *'. · 236. Dans les passages précités, les biens à venir ce sont les ensei­ gnements de {’Évangile, que le Sauveur désigne à ses disciples comme les mystères du royaume en disant : « A vous, il a été donné de connaître les mystères du royaume LIVRE II, 234-230 [14η νώσα τάς «εοχνβύστους γραράς · ». Υιού τού θεού τυγχάνει, «tpi ου εν τινι ώίή τών άναήαΟμί ρίριται ούτως' « Ô! ζιχοιβότις ϊχί Κύριον ώς ύρος &ώ»Ν Μή γάρ τοσούτον χτωγιόση ήμών ε νούς ώς νομίσαι αισΟιρ Spei παραύάλλεσΟαι ή όμοιούσΟαι τους ixî Κύριον πιποιθότσ ΙΟχαμμεγίΟη αρετήν ίχοντας, ώς ευλογημένους άχοΐιίχνυσ! χατά χνευματιχάς ιολογίας τούς έχοντας. Γίγραχται γαρ · ίχιλάμψαν χ® çovipwétv «■ 30 άφανίσας αυτήν, «μ»5 ίίχςν χυθείς. 239 Τούτο τί> μυστήριο» οωτίζων Ίωάννν,ς i ρίγας, lux’ τού χύομου·. » 147 ο. Msllh. 13,11 | 143 a. Ct. 1« Μ» 539 des cicux *. · L’âme qui contemple ces mystères et qui voit 1« P“ix do leur accord mutuel est « Jérusalem cl Sien » au sens spirituel, et elle est dite « véritable · | parce qu’elle est régie selon la vérité que l’on découvre sous l’ombre de la loi et parce qu'« elle scrute les Écri­ tures inspirées · ·. μυστήρια τής βασιλέας τών ουρανών*. » 237. En accord avec l'appellation La Mlnte*^11* **e * véritablc * donnée é la ville sacrée, la montagne du Seigneur tout-puis­ sant, de son côté, sera sainte et en méritera le titre. Vois si la montagne du Seigneur tout-puissant n'est pas la doctrine de la venue parmi nous du Fils do Dieu. De cette montagne, il est écrit dans l’un des Cantiques des Mon­ tées : « Ceux qui se confient dans le Seigneur sont comme la montagne de Sion · '. » N'ayons pas l'esprit indigent au point de penser qu’on compare ou qu'on assimile à comme ceux qui la possèdent, bénis de bénédictions spi­ rituelles. Il est écrit en cflet dans le prophète Jérémie : gneur sera son espérance * », et dans les Psaumes : · Il vaut mieux se confier dans le Seigneur plutôt que de se confier en l’homme s 238. Ainsi donc, puisque ceux qui se confient dans le Seigneur ne peuvent ressembler à une montagne maté­ rielle, simple soulèvement de terre, que laul-il penser ■} ‘""'./'J.j tera ' » ? Elle brillera et resplendira < à la fin des temps pour détruire le péché'», l’ayant réduit et anéanti en 239. Pour éclairer cc mystère, le grand Jean (Baptiste) montre Jésus et dit : s Voici l'agneau de Dieu, celui qui 148 LIVRE Π, 240-243 ΤΟγχηνα κδ>ν ων τβ λνόμβτζ i» θίίζ,ω ζωή: 240. C'est encore en le rapportant λ la montagne en question qu'il faut interpréter ce texte du Psaume 47 : « Grand est le Seigneur et tout à fait digne de louange, dans la ville de notre Dieu, sur sa montagne sainte * '. » 244. Après ces explications selon le premier sens spi­ rituel, il faut comprendre encore allégoriquement, dans une interprétation élevée, que «Sion qui se convertit» et que « Jérusalem dénommée la véritable », ce sont les réalités profondes exprimées dans l'Epîlrc aux Hébreux par celui qui parle dans le Christ, quand il écrit : « Vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, de l'assemblée des premiers-nés, réunis avec les myriades | d'anges », raison pour laquelle ■ leurs noms sont inscrits dans les cieux · », c’est-à-dire parce qu'ils sont inscrits sur la liste des citoyens de la ville sainte et céleste. 242. De leur nombre étaient aussi les Apôtres et ils entendirent le Roi Souverain leur dire : « Réjouissez-vous parce que vos noms sont inscrits dans le cieux ·. » Ces listes constituent le « Livre des vivants * ». Ainsi, h propos de quelques saints personnages, celui qui fut un Vase d'Élection ‘ s’ex­ prime de la sorte : « Avec Clément et les autres dont les noms sont inscrits dans le Livre de vie ·. » χειρί «ΟτοΟ. άπό πλήθους ήμιρώυ. 6 Καί «I πλατειαι s ττόλεως πληαθήσοντβ» παιδαρίων καί κορασίων παιζόναωνί 448 h. Ps. 41,2 I 449 ». Iléb. 12,22.2.1 || b. Le 10,20 || c.! 148 20 i> 2" om. P“ || 149 S bctfdfw· P‘ : ίγρί?»,«·« P“ ||’ tout-puissant : Vieillards et femmes âgées viendront encore sasseoir sur les places de Jérusalem, chacun avec son bâton « la main, à cause du grand nombre de leurs fours. * Et les places de la ville seront remplies de petits garçons et de petites filles qui y prendront leurs ébats. LIVRE 11, IU-U‘ χαντων xeXsptuv ταρρω beos littéral. , ,. ,., du prophète montre que Jerusalem se trouve rétablie dans une paix profonde et une vie pu­ blique tranquille. Dans ce calme, puisque tous les ennemis ont été refoulés loin de la ville de beauté et qu’il n’y a 20 ί,ριρϋν πρίσβοπζήν ήλτχίαν ίχοντος. αροενες ipso xai OijXif ηγχάνει. 245. Οΰτω xssxaOnpfvus τώϊ par leur grand âge et le nombre de leurs jours, sont arrivés ù la vieillesse, hommes et femmes ensemble, s'assiéront h nouveau, comme avant la captivité, sur les places publiques, tenant des bétons à la main. En prin­ cipe, ce sont les hommes qui tiennent un béton, mais il faut voir si les femmes, elles aussi, n’en tiennent pas ’ ; premier rang, les places publiques seront pleines de jeunes enfants qui s’ébattent, garçons et lilies, alors que spirituelle glorieuse à laquelle s'applique ce qui est proclamé en l'honneur | du Roi Souverain son Maître : « On raconte ne serait-elle pas, en effet, chantée et abondamment célébrée, ayant part aux ondes divines qui découlent rdu fleuve de Dieu débordant ··? Π est dit aussi dans le Psaume 45 à propos de la ville royale et dos faveurs quelle reçoit du roi qui la gouverne : « l-es bouillon­ nements du fleuve réjouissent la ville de Dieu ; le TrèsHaut a sanctifié sa demeure ; Dieu est au milieu d’elle, elle ne sera pas ébranlée ’ ·. » Car le Très-Haut, qui a semble, I 160. Groupement de OorUige ? 545 [1501 10 νεοομενη» βόλοως χατοιχδν ό άγιάβας το βχήνωμα xrtiatç sappqotov άγει' est) vàp eux άγει sappqor® εχμίω ΐρχμχτι· « Esi κοίι ιρω γαρ «5 συνεαναζεοβα» raoa où*/ βίρεν, καί καλίά ; χρήσιμον μαχρυνΟέντα αύτ' ίλλον εγείρεται. 150 14 Si exp. P» y 15 Ésî δι : in' P" Il 24 x«i : lÇi[tr,e« αΰτδνΐ P> Il 20 -ή» χΛιν : 1» τή κολ« P1 || 27 «ütôv : ον ήγΛιηοιν ή ψνχή pou Jusqu'à 278, il recueille surtout les oilaliuns, 1405 B-I4G6 C. j 2. On pourrait traduire la .citation du P». 118, 96, en gardai sanctifié sa demeure, habitant au milieu de la ville qui vit dans la paix, n’en sort jamais, demeurant inébran­ lable au milieu d'elle ·. 248. Les places de cette ville de beauté sont les vertus les Proverbes, le Sage fait l'éloge en écrivant ceci de la sagesse : · La Sagesse chante dans les rues ; elle parle avec confiance sur les places publiques, elle se fait entendre du haut des remparts 34. » Et pourquoi donc la Sagesse de Dieu ne parlerait-elle pas avec confiance sur les places publiques de la ville spirituelle, puisqu'un autre texte dit : « Si tu désires la sagesse, garde les commandements et Dieu te l'accordera ·>? Or les commandements sont appelés des places publiques h cause de leur propre lar­ geur, ce qui fait dire au Psalmiste en s’adressant à Dieu : «Ton commandement est immensément large'1.» 249. Examinons si ce n'est pas en ce sens spirituel « Sur ma couche, dans la nuit, j’ai cherché celui qu’aime mon âme et ne l’ai pas trouvé ; je l’ai appelé et il ne m'a pas entendue. Je me lèverai donc et je parcourrai la ville, j’irai dans les assemblées et sur les places publiques, jusqu’à ce que je l’aie trouvé *. » En effet, au moment qu’elle appelle allégoriquement la nuit, | après avoir cru son époux divin à côté d’elle, elle l’a cherché, mais sans le trouver ; elle l'a appelé, mais sans être entendue. Il s’était éloigné d'elle pour l’avantage de la blesser encore plus d’amour pour lui4 ; car l'éloignement de celui qu’on aime avive davantage l’amour qu’on lui 250. Donc, excitée par ce sentiment, elle s’est éveillée d’ellc-mfime, s’est levée et s’est mise à le chercher. 3, I,o Cantique, drame nuptial : cf. V 55. 4. Sur la « blowuro d'amour », of. Ill 189, note. J'ai ne cesseront pas jusqu'au bout de rappeler le Seigneur '. » 253. Dans la ville bienheureuse, sur les divines places dont nous venons de parler, s'assiéront à nouveau, comme auparavant, des vieillards et des femmes figées, pleins de vertu, portant en main chacun son bâton, sym­ bole soit de la royauté, soit des fonctions sacerdotales, soit même aussi de l'enseignement par la parole '. Les Anciens 11 ,aul c0,nPren<,rc l,nr Anciens, les hommes blanchis dans la sagesse, selon ce qui est rapporté dans l'admirable Sagesse de Salomon : « Une vieillesse honorable ne dépend pas de la longueur des jours et ne se mesure pas au nombre des années : | la sagesse, au milieu des hommes, tient lieu de Ce grand âge spirituel, c’était celui d'Abraham, lui qui fut appelé ami de Dieu et dont ■ la foi fut imputée à justice ’ s. 255. Car Moïse, le Révélateur, dit dans la Genèse : ■ Abraham s'éteignit et mourut dans une belle vieillesse, ancien et rempli de jours ·. s Ce n’est pas le 152 548 IN ZACIIAIUAM (CII. xaüt’ tipqtai. Πολοίτιστΐρων yëp = LIVRE 11, 255-238 549 nombre d’années des révolutions du soleil sensible qui fait dire cela, car ceux qui le précédèrent étaient plus âgés 'et jours. » Le père d*Isaac fut en effet le premier homme à être appelé Ancien à cause de cette vieillesse que pro256. A propos d’hommes arrivés là par la pensée, la Dispensateur de tout bien, dit à son serviteur fidèle : « Institue avec toi soixante-dix Anciens que tu sais par toi-même être des Anciens J. » Preuve que ce n’est pas qui ne l’était pas auparavant, mais qu'elles le désignent et le font apparaître publiquement ■ : le chef du peuple reçut l’ordre exprès do choisir ceux qu’il savait être déjà des Anciens. 257. Il y a dans Joël, l’un des Douze Prophètes, un texte de portée semblable : ordre est donné de « choisir commo Anciens ' » ceux qui le sont déjà ; le choix ne pré­ cède pas, mais s’ajoute pour proclamer ceux qui pos­ sèdent déjà la vertu et l’ancienneté qu’elle confère. Sur ceux qui possèdent cet honneur il est dit dans les Pro­ Βώτη, χοβν; ill reùç èxxàqeuwrtzsùç ZaOpfii. ζολν/ρονι ( TÉS",», plus classique, certes, mais bien moins didy 2. Ou mesure l'insouciance littéraire do Didyme aux yip qui blancs ' », c’est-à-dire ceux qui viennent de leur sagesse. du même honneur et de la même autorité que ceux dont nous venons do parler. L’Apôtre écrivant à Tile, son dis­ ciple. I lui dit entre autres choses : « Si je t’ai laissé en Crète, c’est pour que lu règles les questions on suspens selon que je te l’ai ordonné, et que lu établisses des Anciens dans chaque ville e. » Et il donne les caractéris­ tiques de ceux qui sont promus, de ceux qui sont rangés dans les dignités ecclésiastiques : n’avoir été marié qu’une fois, avoir bien élevé ses enfants et s’être conformé aux 153 lavait ii, 258-201 551 l'avons dit dans un autre commentaire '. 259. Ainsi, il est ΓΙράςεσι των Αικοτόλων ρέριτα: ώ; « |Μΐ·ΜΛ<ητο ΙΙχϋλω £Οιτ» τό χγων ϋνιΟμχεχισχότονς «ιμχίνην τήν Εχχληβίχν βαθμόν ivcaoiv, ό zcpiwxié 260. Oi àssîsOivce; χατά άμροτίρας τί; î-.χθήχχ; xpwM les Anciens de Γ Église *» et qu'il leur dit : s Le SaintEsprit vous a établis comme imezôxsoç (inspecteurs) pour paître l'Églisc qu’il s'est acquise par son propre sang», et le reste *. Λ ceux qui ont cotte dignité, Pierre, le prince dos Apôtres du Christ, dit dans son épître : « J'exhorte les Anciens parmi vous ·. » Et Λ quoi donc les oxhorle-t-il, sinon, voyons, h paître le troupeau du pour que, quand apparaîtra ' le Pasteur Suprême, ils obtiennent la couronne de gloire impérissable 260. Ces personnages que les deux Testaments regardent comme Anciens, quoique rois à la manière d'Abraham, sa supériorité : οχής, χχΟήμινχι έν τχί; ζλχτιίχ’.ς τής ένχγγος 2ιχγρχρ(Μ τρον χχί 3ι:ρθωτιχόν λόγον. 261. Ilspt γάρ των έλεγχέ OCzrct ; έν fritiu έλθω srps; νμίς ή έν χγάχν,b ; ΐοΰτ»ς zxi Otia των Ιίχρχιμτων γρχρή όιαγορτνω lenient, celui qui les a choisis. C'est pourquoi ils portent le sceptre de la double autorité qui est la leur ! assis sur les places publiques de la ville décrite tout h l'heure, chacun d'eux lient son bâton, qui représente le sceptre mandes fustigeant pour ainsi dire ceux qui le méritaient chez vous avec un baton ou avec amour · ? » Et la divine Écriture a de» textes semblables dans les Pro­ verbes. soit celui-ci : ■ Celui dont les lèvres profèrent la sagcssej frappe du bâton l’homme sans jugement · », la place de xxpaStiOivrat, Λ lu rigueur uaçaSoOivrec pourrait se défendre eu pensant au texte 5» !>■· || 12 g : I» j I Mois il n’eil pas sûr que la leçon du Papyrus, qui sc relrouvel IV 154, soit une faute. C’était sans Joule le forme abrégée qu’avl en train de jouer au jeu louable où David, homme selon le cœur de Dieu ·, s'étant fait remarquer en exécutant toutes les volontés de Celui qui l’avait choisi, proclama avec une confiance entière ■ : « .le danserai et je jouerai devant le Seigneur i » 268. Les enfants qui jouent sur les places publiques de la glorieuse cité de Dieu, on peut comprendre que ce sont ceux qui se sont adonnés à la tempérance dès la petite enfance de manière à joindre à une pureté accom­ pagnée d'une dignité profonde une parole saine et irré­ prochable ·. 269. Tels étaient les disciples des Apôtres, «régénérés d’un germe non pas corruptible mais incorruptible par 556 1« ZACH4RIAM (CII. 8, V. 4-5) L1VBB II, 262-274 557 la parole du Dieu vivant et éternel ' » et qui, « comme des enfants nouveau-nés, étaient avides du lait spirituel non frelaté ' ». 270. C’est aussi l’occasion d'utiliser ce passage des Pro­ verbes : « Afin do donner aux innocents le discernement et au jeune enfant le sens et la réflexion * ». Dans le même livre, l’auteur inspiré dit encore : “ Écoutez, enfants, l’instruction de votre père et soyez attentifs pour ap­ prendre la réflexion '. · 271. Mais ce n’est pas seulement en parlant de la viri­ lité I corporelle que l’on dit cela ; car il y a aussi dans des corps de femmes des âmes viriles par leurs sentijÙBents. trouver aussi le sens des fillettes qui jouent. Demande- propos de l'époux et de l’épouse, est chanté l'hymne suivant : « Des vierges seront amenées au Roi à sa suites, c'est-à-dire à la suite de l'épouse et reine, de « celle qui se tient à la droite » de son époux ; ■ ses proches te seront amenées -, elles seront amenées dans la joie et l’allégresse · ■. 273. Ιλ-s vierges qui doivent être amenées à la suite de l’Église, conduite comme une épouse à son unique époux, le Christ, sont pures d’esprit et de corps ·, chastes dans leurs pensées et dans leurs actes. 155 (. 1 Pierre 1,23 j| g. I Pierre 2,2 I h. Pro'. I.* II i· Prol 4,1 |l 156 a. Ps. 41,10.15.10 1 b. Ct. I Cor. 7.34 || c.Apoo. 14,4 tons dont non seulement le corps, mais surtout l’âme est masculine, de même aussi celles qui par la sainteté de leurs pensées et de leur conduite sont vierges n’ont pas nécessairement un corps de femme. Ainsi, dans l'Apocalypse de Jean, les cent quarante-quatre mille vierges n’étaient pas, corporellement, des femmes, car il est rapporté : « Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes ; ils sont vierges et il n’y a pas de trom ■ perie dans leur bouche, car ils sont irréprochables ·. » 156 MVRK II. 273-278 375. Tous ceux qui vivent sur les Unanimité places publiques de la cité glorieuse dans la louange. forment pour ainsi dire un seul chœur, dont il est dit dans un Psaume : « Jeunes gens et jeunes filles, anciens mêlés aux plus jeunes, que tous louent le nom du Seigneur *. » A propos des différents âges selon l'homme intérieur, le disciple que Jésus aimait écrit : « Je vous écris, petits enfants, parce que vos pé­ chés ont été effacés par son nom » — celui du Sauveur évidemment — ; «je vous écris, pères, parce que vous connaissez ce qui est dès le commencement1 ; je vous écris, jeunes gens, parce que vous êtes forts et que la parole | de Dieu demeure en vous et que vous avez vaincu le Malin ·. · 276. Il appelle petits enfants ceux qui viennent d'obtenir la rémission de leurs péchés, quel que soit leur âge selon l'homme extérieur ; il donne le nom de père à ceux qui connaissent ce qui est dès le commen­ cement de la science de Dieu 1 ; il nomme jeunes gens ceux qui possèdent la force, car ils ont en eux la parole de Celui qui les exhorte à rester invincibles quel que soit le combat à soutenir contre « les principautés, les puis­ sances, les maîtres de ce monde de ténèbres et les esprits du mal*·. Comment en effet ne seraient-ils pas forts, ceux qui ont reçu du Sauveur, Roi Souverain. « pouvoir de fouler aux pieds les serpents et les scorpions et de s'opposer à toute la puissance de l’ennemi ' » sans en recevoir le moindre mal ? Car dire : « rien ne pourra vous nuire * », c’est dire la même chose que : « rien ne vous fera de mal». 277. Voilà pourquoi, quand il s’agit de celui qui a reçu le pouvoir do fouler aux pieds les bâtes venimeuses et toute puissance ennemie, c’est en ces termes qu'un chant de victoire monte vers les hauteurs : « Tu marcheras sur l'aspic et le basilic ; tu fouleras aux pieds le lion et le dragon *. » 278. Mais on voilà assez sur le texte à commenter, IS ZACHABIAM (CH. 8, τ«ις ήμέραις Ικαίναις, μή καί ένώπιάν μου άδυνατήσε. ; Μ 280. Κατασχαρήν ύιτδ «ολεμίων ΰιτομεινάσης τής αίσβη ύ χάτω 'Ιερουσαλήμ, ώς ύχοστήναι χολλήν αιχμαλωσίαν το μίνονς In λαμιτρώς «Xi[a]Oljvai αυτήν, ώς τήν δρβινήν θ<ώ δυνατά ■ » άλοόση; καί ισχάτην ΐρημίαν ύχτμινούσης, άίύνατον ήγβ UVHB II, S79-28I _ ». Zach. VIII, 6 : Voici ce que dit le Seigneur tout· puissant : Si cela paraît impossible aux yeux du reste de te peuple en ces jours-là, est-ce que cela paraîtra impos­ sible à mes yeux ? dit le Seigneur tout-puissant. 280. La Jérusalem visible d’ici-bas avait été soumise par ses ennemis à une destruction telle que la majorité de scs citoyens eurent ù subir la captivité sans plus croire aux promesses de sa restauration. La voyant en ruines, ils pensaient impossible qu'elle redevint une bril­ lante cité où la montagne et la plaine auraient encore des habitants, et que vieillards et femmes âgées | y siègent encore sur ses places publiques au milieu d'une foule, de garçons et de filles en train de jouer. Mais « tout est possible à Dieu * o, même de tirer la largeur de l’étroi­ tesse et l'abondance de la pauvreté ; c'est pourquoi, même si, aux yeux du reste du peuple qui avait survécu jus­ qu’alors à la mort d’un grand nombre, c'était une chose qui paraissait impossible, du moins ce ne l'était pas pour . . 281. Ainsi, quand la capitale de de^iS^”8 la Ju,lée cut étô P,i,e ct ’lors ’u’elle était complètement laissée déserte, ceux dont l'âme était sans ressort pensaient qu’il était impossible de la restaurer dans sa gloire et sa prospérité 1SS a. Maith. 19,36 157 27 άχωτοΰνται nos : ômeroSi mg. I’· I 158 5 âSù-scov nos : Wv— p 11 ’· Dieu et sa toute-puissance à les réaliser. Semblablement, lors des persécutions contre les chrétiens, les incrédules et les faibles d'esprit, voyant Γ Eglise ravagée de fond en comble et tombée au point de ne plus sembler pou­ voir se relever, s’imaginaient qu’il était impossible 562 1» ÏACIIABU» (CII. 8, V. 6) llVBB 11; 281-2BS 563 58] IS αυτήν, «ρή»η» βαθιίαν άπολαμβάνουσαν προς τοδ εφηχίτος τοίς Μ1 qu'elle fût restaurée et retrouvât la paix profonde de γνώριμοι;' «Ειρήνην τήν έμήν 50»Ι« ΰμ!»,,ε1ρή»η» τή» ίμή’Μ1 Celui qui avait dit à ses disciples : « Je vous donne ma άσ[(]ημι ύμίν » 282. Θύρσος oîv ίμποιών θ’; δώσει» ύπέσχετο^·L paix, je vous laisse ma paix ·. s 282. Et pour donner τήν εύστάβεια» Mil γαληνιώσαν ειρήνη»· « θαρσείτε, ί?η, Ιγώ Λ1 confiance à ceux à qui il promettait cette paix stable νενίχηχα τό» κόσμον* »' διό χϋ» 6λϊψιν »5» ίχητε, άνεσι» προσ-β1 et sereine, il leur dit : « Ayez confiance, j’ai vaincu le 20 δοχήσαι 6αρσήσασε· Φίλη γάρ ή άλήόεια. 1 monde *. » C’est pourquoi, même si en ce moment vous 283. Οί χατά τής Έχχλησία; χαί τού χριστιανισμοί έχιτεβεω^· êtes dans la tribulation, espérez avec confiance qu'elle μένοτ el; τοσοβτα» έξηγριώβησαν ώς τούς συναχτηρίους τοπου;^· cessera. Car la vérité est aimable ·. εις έδαρος χατασπάσαι χαι τάς Ιερός βίβλο»; πυρι δαπανήσαι^· 1 283. Ceux qui se sont attaqués à l’Église et au chrisΤής τοσα-ότης ώμότητσ; πρό; ολίγον χρατησάσης, ο· μιχροροβΐ^·f tianisme en arrivèrent à tant de sauvagerie qu’ils détrui­ 2S έτόπασαν αδύνατον είναι ίτι αυτή» εϊ; τό ίνάοξο» άναχάμψα»^· sirent de fond en comble les lieux de réunion · et livrèrent 284. Άλλ' ει χάχείνοι; άπορον χαί άχατόρβωτον τό συμδά^· au feu les Saints Livres. Tant de cruauté l’ayant emporté 59 έδοξβν, αλλά δυνατό» χαί εύχολον τό άπελπισβί» άπο3ί|_δ«χται.·1 pendant quelque temps, les pusillanimes s'imaginèrent Ι3> Έστιν γοΰν ΐδε!» του; τότε χατασπασΟέντα; τόπους et; ύψο;,^·l qu’il était impossible que l’Eglise retrouvât son presέγηγερμίνους ένίοξοτίρου; ή πρότερον ήσαν, χρυσορόρους χαΙ'ΜI tige. 284. Mais quoique, à leurs yeux, la situation semιτάσι το!; περισπούδαστο!; προχοσμήμσσιν διαπρέπει», χαί τά; Μ|Γ blât sans issue et irréparable, il s'est avéré que ce dont ils S πυρ’ι άναλωΟείσα; βίβλους» διαχρύσους χαί χρυσοχόλλοο; χατα-^·1 désespéraient était possible et facile. ] Ainsi, l'on peut σκευαζόμενα;, ίν τα!; βασιλιχαΐ; «ϋλα!; άνακειμένας. 285. Το δυνατόν δέ χαί παράδοξον τοί θεού ραίνεται» ότι δε]^·1 splendides qu’ils n’étaient, se faisant remarquer par ών χατεπονήβη δ χριστιανισμός χαί άνίλαμήεν' δι' αυτών δ! V[ leurs toitures dorées et toute leur décoration extrêmement λέγω, οΰ τών ανθρώπων άλλα τών τήν αυτήν περιεπόντων ήγι-^·1 recherchée. Et les Livres que l’on jetait au feu, main1» μανίαν. Εϊρηται δέ εντελέστερο» περί τούτων ίν τοί; ύπομνήμαγ^|! tenant ornés d’incrustations et de plaques d’or, sont b exposés dans les palais des rois. 285. La puissance de Dieu se manifeste au-delà de 198 b. Jo 14,27 I ο. Jo 16,33 il E toute attente en ce que ceux-là mêmes qui ont persécuté le christianisme l’ont aussi restauré ; quand je dis les 158 15 αυτή» : αυτήν ίκελόμεανον Pl ’| 24 τοααύττ,ι : χοβύτηί mg.^·I mêmes, je ne veux pas dire les mêmes hommes, mais Ρ· II 25 Ισώσουν Ρ* : ϊδοξα» Ρ·< || 158 8 χαΗαονήδη : κυί χατιτωήβ^·I r ceux qui détiennent le même pouvoir. Mais il a été parlé L de cela plus complètement dans le Commentaire du pro! phèle Isaïe ·. proposition se rattache pour lo sein à ce qui prAcède ou à ce qui n'en a mis aucune antro «λήθ«« et oi. — Comparer 111 212 : ον οΐλισ ■■1 I Λ-dire pour le sacrifice eucharistique. Un peu plus bas, 297, Didymo j· tafe II, vu, 8, PG 39, 589 B/C, on relève pour désigner les églises, 1m mots : Ιχχλ,,οία, ιΰχτήριο» (ou ο'χοι ευκτήριοι), μαρτύριο» et, s’il n'y a sujet, col. 591-594. 159 àccxticèai, Κύριον τον χχντοχρατορχ Ιβν,γγΙλΟχι sots 286. Pour donner confiance et faire attendre la réali­ sation de ce qui semble désespéré, le texte du prophète dit maintenant que le Seigneur tout-puissant promet de passer à la réalisation. 287. Zach. VIII, 7-8 : biterai au milieu de Jérusalem, et Us seront mon peuple et je serai leur Dieu dans la vérité et dans la justice. exacts ôssotlw» αυμχληρονμινβς. Λαός αότοδ τογχάνιι cite, άνασφζιι ίχ χάσης τής οΐχοομάνης χαΐ των «ιράτων αύτήβ 288. De même que l’on appelle homme «,ïe do Dieu celui qui adore Dieu et qui le mon peuple». ainsi appelle t on peuple de Dieu celui qui est formé d’individus qui honorent Dieu en όντων τώ Σωτήρι sôvüiv κατά tè <ΰ«γγέλιον ύχάρχιι. 289. Πάλ pelant de toute la terre jusqu’à ses extrémités. Il le pro­ met en ees termes : « Voici que je sauve mon peuple de la terre d’Oricnt et de la terre d’Occident. dit le Seigneur on Égypte plus longtemps qu’ailleurs (303-313) et qui avait lain do cruels et durables souvenirs : martyrs nombreux, églises rasé· quès par Eoséan, Via, HI, 1 ; IV, 36,37. On dire que c’était des lieux aS Ανατολών χαΐ Airb γής Ανομων, λίγέι Κύριος χαντοχράτωρΜ circoncision, mais celui qui est formé de toutes les na­ tions qui croient nu Sauveur annoncé par l’Évangile. lionne ù ces doux dernières manifestations sans évoquer les martyi 283 st V 123. L'idée de la palinodie, si chère à Eusèbo (H. E. VI1Ï 13, 8 ; 16, 1 ; 17, 2| IX, 1, 1 ·, Μ. P. 13,14. Vu do Constantin ■ 57, 5. Éloge ueConslanun, XVII, 5) so retrouvo (sans l’exprcssioffl l'es anciens suscitant mémo admiration cher. Evsùax (ff. E.*^ lormédiairc de Didyma, cello d’Eusèbe. —Faul-il donner à χρνούployant. *1167 C. lee adj. «deauratos el purpurato·*, le suggère 566 IN ZACHABIAM (CH. 8, V. 7-8) μαρτυρίαν λίγοντος· α'Οτε 3εεμέριζεν ό ύστατο; | έθνη, 3ιά καλλονήν ήθοο; καί ftiov, κατά τήν μαρτυρίαν τήν έν τε 5 ραχοστώ καί ?χτω Ψαλμώ κραρερομένην ύζ'υ τών άγιων οΰ' « Έήιλϊξατ: ήμΐν τήν χλι-ρονομέαν έαυτυΰ, τήν καλλονήν Ίο έττεστήμων, τό ϊθν=ς τό μέγα τοδτε' », ήείσείών xai άχενίμ· IHK II, 289-292 Hébreux, était le peuple du Créateur de toutes choses, « sa part et son héritage », selon le témoignage du Révé­ lateur qui dit : « Quand le Très-Haut partageait | les peuples, au moment où il dispersa les fils d’Adam. selon et Israël la portion de son héritage · », à cause de la beauté morale de sa vie, selon le témoignage rapporté en ces termes par les saints dan» le Psaume 46 : « 11 nous choisit son héritage : il a aimé la beauté de Jacob ·. » 290. Dans l'enseignement mosaïque, un texte semblable montre cela directement : « Voici un peuple sage et savant ; celui-là, c'est la grande nation * », car elle honore mirable Sagesse de Salomon : «Celui qui n'a pas une éme corrompue ni un corps asservi au péché * » reçoit la sagesse de Dieu et la science sacrée qui y correspond. εστιν ετπατήμι) . » ι βααιλιίω ίερατεύματι, λαώ εις αερι«ίν,[«]ιν ’ » δντι, εύρ irai τα ίθνη χάντα, γιναμένευ το5 Χωτή[ρος] αντοίς άγο ή ίίζ» τοδ 'lirai, ναι ό άνιττάμεν;; άρνειν ίΓβΙνών' is i«O a. Deni. 32,8-9 g b. P». 46. 5 || c. Dent, έ, 9 II d. Seg. 1. 0. Job 28, 28 g f. I Pierro 2,9 || g. Cf. Gen. 49, 10 II h. 1s. d'après Rom. 15,12 g I. Dont. 32, 43 d'après Rom. 15, 10 || d'un homme pieux rapportant la parole adressée par Dieu à l'homme véritable : « La crainte religieuse de Dieu, voilà la sagesse, et s’abstenir du mal, voilà la 291. Avec ce peuple sage et savant, qui forme «un sacerdoce royal, peuple que Dieu s'est acquis ' », tous les peuples se réjouissent, car le Sauveur est devenu leur heureuse attente, selon la Bénédiction qui annonce que le Sauveur sortira de Juda ’, confirmée par le pas­ sage suivant d'Isaïe : « Il y aura un rejeton de .lessé qui se lèvera pour commander aux nations ; en lui les nations cette joie communes à tous les hommes, il est écrit : « Réjouissez-vous, nations, en même temps que son peuple ‘ ·, et ce peuple n’est plus le seul peuple hébreu, sèment Dieu, selon ee qui est prophétisé dans les Psaumes, soit dans ce texte : ■ Tous les peuples seront ses esclaves 1 », I.IVRK 11, 392-295 569 I Tous les peuples que tu as créés Seront ton nom. I Seigneur tient au Seigneur et que c est lui le Maître souverain to twv τής οιχο·?|Ηνήί συναγόμενσυ χορού xai το Ixai δνσμών ήλιου ήξοοσιν, χα'ι άναχλιθήσσντ»[ι] Ιν τή βασιλι is όμνω&ς χιλαϊών φηοιν wepitiui τής ώραιέτχττς πςιι ίχ Σιώ» 293 >. Sur la vocation universelle de universelle des peuples. no formant qu’un soul peuple, lu pas­ sage du prophète que nous commentons annonce, on le mettant dans la bouche du Maître de toutes choses : « Voici que je sauve mon peuple de la terre d'Orienl et de la terre d'Occident, dit le Seigneur tout-puissant*. > L'Évangile aussi signale cette réunion il rapporte ces paroles du Sauveur : ■ Beaucoup vien­ dront de l'Orient et de l’Occident et prendront place οχιήος, ί Ιν Χριστώ λαλών Πα5λος. Xsotv λαλήσ{ας} δ τών 6οών θβδς, ή ότι άζιβλήΟη δ ex τη τομής λαός, ά(?]νχσάμενος τον χαμέασιλία Σωτήρα ιίχι I'Occident '. ■ 294. Mais quand donc eut lieu cette vocation ? « Quand la splendeur de ui beauté s'est manifestée en Sion ■ ·, < Le libérateur viendra de Sion ’ » ou « pour Sion · ·, comme l'écrit Paul ■, le vase d'élection, qui parlait dans le Christ. 295. Et quand donc le Dieu des dieux a-t-il parlé et rejeté le peuple de la circoncision pour avoir renié le Sauveur, Roi Souverain, en disant : ■ Nous n'avons de 670 in zachariam (cil. 8, v. 7-8) [161] 25 « Οΰχ Σχομιν 2ασ[ιλ]ία <1 μή Καίσαρσ ίπω, χαι Ουσία καθαρά ·. » Βι»« ισζι^ινή χαί ι:ροσιυ·χήν άναχίμΐΗΐν, χαι Ουσίαν iepeup^ ζρσσάγηαι χαΐ ή άρ[μδν]ισς αΰτφ Ουσία, ζρσσβυχτηρίων 3νσμα [ι:ύ] Oes5 έν ζασι τβί; iOvtsiv τοΐς ανανσλιχοΟβ ΐ[υσμιχ]:ί,-. . _ 298. Κατά Οιάνσιαν άλλην, Οοξάζσυσιν τδν θβσν σίς 4 ήλ νή]ς διχακσύνης άνίτβιλιν, καί υ'ς Σϊυ τδ βώς των άσ<[® roi que César * », « que son sang retombe sur nous et sur Dieu put leur dire : « Je ne prends en vous nulle complai­ sance I et je ne recevrai pas d’oblation de vos mains, parce que do l’Orient et de l'Occident monte vers mon nom en tout lieu un sacrifico fumant et une oblation 296. Quel est ce sacrifice fumant et celte oblation pure qui s’élève en tout lieu pour glorifier Dieu ? Le Psalmiste nous le fait voir quand il dit au Grand Roi : « Que ma prière monte vers toi comme un sacrifice on ta présence, que mes mains levées soient comme l’oblation du soir ·. » Autrefois, en effet, tant que dura le culte do l'ombre, Jérusalem était « l’endroit oil il fallait adorer ■ », adres­ ser ses prières et offrir le» sacrifices. 297. Mais main­ tenant qu’a resplendi la vraie Lumière 4 et qu’elle a illu­ miné le monde entier, c’est partout que s’élève le sacri­ fice que nous venons de dire et l’oblation qu’il comporte, car des lieux de prière 1 ont été élevés avec un zèle pieux en tous points do la terre pour que soit glorifié le nom de Dieu chez toutes los nations de l’Orient et de l'Oc­ cident. χαρχθί|, άνασωζιι νδν λασν αυτβΟ Κ “ν’ ΰσαγάγν, τά έθνη, aux iüv αυτά μ 5-/λσ»; τους ίν χαραΟσλαί; άχβύβντα; τ 161 Ιι. la 19,15 II i. Malth. 27.25 || 162 a. Mal. 1,10-11 b. Pa. 140,2 II c. Jn*,20 || d. Cf. .1» 1,0 || e. Prov. 13,9 Ceux qui entrent 298. Selon une autre interpréta- P»"’ 1U' 5 !eve “ ’Ο,·“ de Justice et pour qui a disparu la lumière de» impies, dont il est dit dans les Proverbes : « La lumière de» impies s'éteindra ’. » Mais, quand cela aura lieu, le Seigneur tout-puissant sauvera son peuple de la terre d'Orient et de la terre d'Occidenl : il intro­ duira les nations, sans les laisser dehors comme les foules qui entendaient en paraboles les discours de perfection; qui restent dehors. spirituelle de Jésus, elles se mettent è entendre aussi 162 572 I» ZACHANAX (CH. 8, V. 7-8) [162] τ'μ[<» ΐ(δ:)τα. γι été donné de connaître lea mystères du royaume des 299. 'Qosip il ίξω τις ύχάρχων où τδχφ | άλλί δίοδέ γδρ itepl τών τυιούτων χιχαλνμμίνω; rcO νόμου άκουόντυ εΰχ^ς ωδ< iyowr,;’ « Άοβχάλυψεν 299. De même que, lorsqu’on est dehors, non pas loca­ lement I mais moralement, on entend des paroles dans leur sons exolérique, de mime aussi on est coupable, quand on écoute l'Ancien Testament selon la lettre et l'ombre ; car il est dit do ceux qui écoutent ainsi la loi avec un voile * : « Ils ont lu la loi de l'extérieur et ils se sont prévalus de leurs professions de foi ' » Tandis que quand · l'Esprit vivifiant's fut venu é eux. 300. Et cela s’est produit, une fois montée au ciel la prière ainsi formulée : « Ote le voile de mes yeux et je comprendrai ΑΧ?1 W mipepsv ήμϊρας, ήνίχιί δί Κύριος το χνιδμχ ιστιν·. » 301. Τί δέ όζέρξιτχι, χοριζομένου θ«0, Slav W τον Κύριον, ζΑηροομίνου τού έν aàrS] vacS ο[ής] δίςν,ς Kg ό χοριοδμηος («μ]»μος 1ργάζ£α««ι διχχιοσύνην ι 25 Ψηλμΰ* « *Έλ<ος χχ(1 άλήθι]ιχ ουνήντησβν, διχαιοαύνΟΑ 1. Le texte d'Amos Nt cité «don let LXX. il difléro beau de l'hébreu. lever, c’est l'obscurité des textes et l’ignorance inhérente devrait être. On peut à ce propos recevoir les leçons avi­ sées de l’Apôtre qui écrit : « Jusqu'il ce jour, toutes les fois qu'on lit Moïse, un voile recouvre cette lecture. Mais quand on se tourne vers le Seigneur, le voile est ôté : car le Seigneur est l'Esprit a Justice et vérité. Dieu, quand les peuples seront introduits de la manière que nous avons dite ? Le Sei­ gneur habitera dans Jérusalem et le temple qui s'y trouve sera rempli de la gloire du Seigneur Dieu tout-puissant ' dans la vérité et dans la justice. Car non seulement ici, mais encore dans d'autres textes des Ecritures, lu jus­ tice est mentionnée avec la vérité. Par exemple, dans le Psaume 14, il est dit que « celui qui marche dans l'inno· 163 [163) 164 ειρήνη χατετίλητα.· ά[λή]θεια έχ τής γής άνίτειλεν, όιχαωσϋι ίχ TS5 ουρανοί ϊ(ι·χ]-αψεν». » 302. Καί σχίζει si ή άλή|Μ τήν μνσπχήν χαι άνηγμίνην »εωρ[ί]αν τών της εάσείείας ΐογμι των όηλεί, τής ηθικής χαι πρακτικής αρετής iixo-.σσάνης χαλοι μνημσνευΟείσαις àpirxti tea 304. Tfl άληθιΐα ίλερς συναντά, «ή ΐιχαιασύνη χαι ώρήι χατερίλησαν b. » 'ΕχσΙ γάρ μεγάλη τίς ίστιν χαΙ άνηγμίνη , 10 ΘιβΟ αλήθεια, χρεία ΙσνΙν ελεηθήναι ιερός τβϋ θεβΟ ίντος ζηγΙ αγαθότητας, ίνα άνθρώκσις ύχαρχΟή. 'Αλλά χαί ή ΛχαιοσίιΙ λώσυσα κάσαν άάιχίαν, μητέρα χάσης στάσεως χαΐ παντός α:λ el spirituelle des fermes enseignements morale et pratique, selon ce qui est dit d'elle à ceux qui désirent le salui : · Apprenez à pratiquer la justice,vous qui habitez la terre ·. * mentionnées. paix se sont embrassées ·. s Comme la vérité de Dieu est vraiment grande et élevée, il faut la pitié de Dieu, qui est source de bonté, pour qu'elle soit accordée 11 [ r> ■ ■ dominant h terre, l’égalité Άρμσνίως -ύ <ι*αε τήί αλήθειας σεα [Μή ί;]ελ»άτω μεγαλσρημσσύνη ίχ όμων, άτι [θεός γν]ώσεως Κάρω tcü gneur de la vérité et de la justice. C'est pourquoi il est dit dans le Psaume 30 par celui .» Tel ο5τ« λ«χ»ίντ5ς ofxoo [·]||Μλ(5»« ί·χτ,χίτθς ο| ναού άγίβο eixc8flgr,0iv[eo;], ai ψείρες, ττΐτ 1«τιν ai ηραχτιι 9ννί|Μ>«, χατιτχ(ύα>]σιν χατά vàç ίμζροαύιν φωτμνα; Otwpfc ήιχίρας χαλβνμίνας. ( I so 311. Έαίοτηοο» «i οίχο» τ«Οΐμ»λιωμίνος xai ναό; ωχοί μημίνο; | τογχάνη ή ίνδβξο? Έχχληοία, ττερ· ί« ίπιατίλλιί ' Αχίσττλτ; ΤιμοΟίω τώ ίαοτοδ μαβ',τί)· « ’Εάν U ftrnWf uvae II, 310-3H divine reçoit se» fondations el où le temple’ se bâtit selon les jour» anciens. Or la maison du Seigneur reçoit ses fondation» et le temple se construit lorsque s'ac­ complit la parole des Proverbes : «La sagesse s'est bâtie une maison qu'elle a étayée de sept colonnes ". » C’est en faisant allusion h cette maison et il ce temple que le Seigneur fait homme dit à son Père : «Tu m’as façonné un corps *. » Une fois que la maison telle que nous venons de la dire ■, avec ses fondements, a été construite comme, un temple saint, les mains, c'est-à-dire les puis­ sances actives, sont fortes selon les contemplations lumi­ neuses d'autrefois ·, que l’Êcrilure appelle jours. Le temple el |e jenlpjc construit | ne sont pas et la son. yg(,|;se glorieuse. à propos de laquelle ΓApôtre écrit â son disciple Timothée : « Si je tarde, c’est tonne et le fondement de la vérité ·. » Cette interpré­ tation est suggérée aussi par cette prophétie d'Isaïe : 185 ο. Prov. 6, I II b. llèb. 10, S || 166 0. I Tim. 3, IS || 44, 28 II c. Épbés. 2,20-22 et je poserai les fondements de ma sainte demeure ·. » Et le moment où cela se produira, n'est-ce pas quand tous ceux qui ont adhéré ù l’Evangile par une foi et une vertu parfaites «seront bâtis sur le fondement dos Apôtres et des Prophètes, dont la pierre d’angle est le Christ Jésus, pour former un temple saint dans le Seigneur et une LIVRE II, 3I2-3IS 581 rendent un culte à Dieu est lui aussi une maison qui reçoit scs fondations et un temple qui se bâtit, selon le témoignage du Christ affirmant : « Si quelqu’un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l’aimera, et nous vien­ drons », mon Père et moi, « et nous ferons en lui notre demeure '. » 313. Les mains des disciples du Christ sont fortes, quand elles accomplissent ce que prescrit l’Évangile. Le Sauveur, en effet, a accompli la loi et les prophètes au «instruisit, c’est-à-dire quand l’Esprit-Saint survint en la très Sainte Vierge Marie et que la puissance du TrèsHaut la couvrit de son ombre *. Alors, les paroles des pro­ phètes d’autrefois furent accomplies en vérité, l’évé­ nement ayant réalisé les prédictions. 314. Comment est né Celui qui devait s'appeler « Dieu-avcc-nous ' » ? Quand en effet le Seigneur est avec nous, nos mains sont fortes et nous pouvons chanter à pleine voix : « Le Sei­ gneur I dos armées est avec nous, le Dieu de Jacob est 315. Oui, avec la protection du Dieu tout-puissant de celui qui frappe le mal de son talon ·, c’est-à-dire de Jacob, en possession d'une force surnaturelle, exclamonsnous triomphalement : « Dieu est avec nous : sachezle, nations, et soumettez-vous ; écoutez jusqu’à l’extré­ mité de la terre. Vous aurez beau déployer votre force, vous émettiez, il échouera, car le Seigneur Dieu est avec nous ·. · Quand donc auront lieu ces succès ? Ce sera sur ses fondations et le temple bâti, en comprenant cela suivant toutes les interprétations données de la présente prophétie. 187 talion. El /'enverrai tous les hommes, chacun contre son prochain. 317. Mainte» prédiction» ayant été faites au peuple comblé do bienfaits, relatives à la restauration glorieuse et à la résurrection de la sainte Jérusalem, — Jérusalem en laquelle sont établies les fondations do la sainte maison et où a été bAti le templo pour l'utilité et la joie du peuple, — peuple dont les mains puisent leur force promesse, quand la ville était déserte et soumise à la puissance de ceux qui l'avaient réduite on captivité, le salaire des hommes n'avait aucune utilité : ils fai­ saient de vains efforts cl agissaient sans résultat ·. 318. Outre l'inanité de l'effort des hommes, il n'y a pas non plus de salaire pour les bûtes de somme, qu'on fait sans profit peiner ou porter des fardeaux. Au con­ traire, le salaire dos hommes a son utilité J et il y a un salaire pour les animaux, quand on creuse les fondations de la maison et que le temple se construit. Alors, en effet, la tribulation laisse en paix et celui qui sort et celui qui entre ; par tribulation j'entends la sueur et la peine dépensées en vue de l'amélioration et de la per­ fection dos buts poursuivis ·. 168 LIVRE II, 319-313 seoaiusw xa* ixeccrviuivi», νηρντ» χχι x-uoçe? 319. Comme la tribulation ne laisse en paix ni celui qui entre ni celui qui sort, puisque le travail des hommes et des animaux n'aboutit et ne sert à rien, notre texte χαΐ όγρύττ,τα νζβρξ«σ»ν 1χ Οίμίν χαι «σπονίοο ίχβρας. lité et qu’il n’y en aura pas pour les bites, si bien que les hommes se dresseront chacun contre son prochain et que la bonne entente et la concorde seront bannies par la brutalité féroce résultant du ressentiment et des haines implacables. ρων, ων άπαγορχύων τήν iheyfav, <ΰήθ«ά» -s xai άγριέ [5νν]*’ μι»#05 Ιχοντος «5 vxip ëpitq; xaieûesésfa;. 322. * μισ6»Χ5?ίτη; 169 a. Jer. 31, It 320. Au sens spirituel, on peut dire aet,ainutile. ,r° “ e que hommes parce » ... les hommes — Il* qui se donnent du mal et travaillent en vain, ont un salaire sans utilité, tandis que ce salaire n'existe même pas pour ceux que leur stupidité assimile plutôt à des bêtes*. L’fioriture, reprochant à ces derniers leur inin­ telligence, leur stupidité et leur sauvagerie, leur dit : ■ Ne soyez pas comme le cheval et le mulet qui sont sans intelligence ·. » 321. Comment en effet pourrait-il y avoir un salaire pour des gens sans intelligence qui font tout avec déraison ? Et même si parfois certains semblent être des hommes, comme ils font tout frauduleusement, agissant sans mériter de récompense et sans résultat, ils touchent un salaire inutile, car « la sagesse n’entre pas dans leur âme artificieuse et n'habite pas un corps asservi au péché * », alors que le salaire utile est celui qui produit cette « nourriture qui reste pour la vie éter­ nelle ' » cl qui met en pratique les saints commandements, Dieu s qui donne le salaire * » dit : j « 11 y a un salaire pour tes œuvres ·. » C’est quelque chose d'équivalent 169 IX Z.lCIlABIAM (ch. 8, V. 10) tmoxéstiOT ίργατών S sv Xputü ’AséstoZoc (lavis; γρόρι 10 ι’φήνην μή ίϊνχι «ZÔ το5 xsl ταρ«τ«μίνων. 325. Τήντβκίτην ivpta χατίήταην ûtreypaiuv, b û|zvq»#i 15 sv Ψ«λμφ ίνίιζίτω φησίν « Mâraia έλάλησιν ίχαστος Ιν 587 à cette réponse que Paul, Γ Apôtre dans le Christ ‘, écrit à propos de ceux qui agissent en toute droiture : a Chacun recevra son salaire selon ses œuvres * » 323. Examine avec grande attention si seul porte le nom de salaire ce qui est donné en échange de bonnes actions, tandis que ce qu'on reçoit en échange du péché se nommerait châtiment et non salaire. 324. Que s'ensuit·!! de ee que le salaire des hommes est sans utilité et qu'il n’y a pas de salaire du tout pour les bêles de somme ? Il s'ensuit qu’il n'y a pas de paix mettant lin ti la tribulation de la part de celui qui sort et de celui qui entre, ear les hommes, envoyés chacun vers son prochain par Celui dont le règne est un règne de paix, sont dressés les uns contre les autres dans des meurtres et des troubles continuels. mensonges dans son cœur ; leurs lèvres sont trompeuses dans leur cœur, et c’est dans leur cœur qu’ils ont parlé ·. » dressés les uns contre les autres: as ϊχ«ι r[r,]v lyêpav '·>, b êi'z.rpô; xai ôsarr.z.i; ΐηλονάη. 326. Tûvsfjra] resoîatèvw» xai «τ«τΡ,« capxi; ίργ·! vous frappera du talon et tout ami vous trompera. Ils songe '. s A propos d’hommes de cette sorte, David, le psalmiste sacré, s'écrie : « Us prononçaient pour moi des paroles de paix, mais la colère inspirait leurs paroles '. » Et le prophète dit encore : ■ Il prononce des paroles de paix pour son prochain, mais il garde la haine en son cœur ' ·, le menteur et le fourbe évidemment. 326. Ceux qui agissent ainsi et accomplissent > les œuvres de la chair · · peuvent bien ressembler Λ des hommes, leur salaire n'en sera pas moins inutile et, pour ceux qui ressemblent plutôt aux bêtes, il n’y en aura pas du tout. I 327. Dans ces textes, il faut comprendre les bêtes 170 LIVRE II, 327-329 18 ZACHARIAS! (ch. 8, V. 11-18' 589 __ ...„__ les voluptueux et les sensuels, et les hommes comme étant ceux qui professent la gnose au nom trompeur * ainsi que « la sagesse de ce monde et des maîtres de ce monde · ·, sagesse dont le salaire est io ύχάρχειχ, τοΟ ixxopseopfvsu xal iiexeptuaufvoo ούδαμώς εΐρή τάς Ιμπροοθεν έγώ ποιώ vote καταλοίποις τοΟ λαοΟ τούτου) IS λέγει Κύριος παντοκράτωρ, 11 άλλ'ή ίεΐξω εΙρήνην- ή άμπελος δώσει τόν καρπόν αύτής καί ή γή ίώοκ, τά γενήματα αύτής χρότιρο» ήμέρχ;, ότε ixpircos οί lytpcf, χεριγενάμενοι ί lqr„ ινίΐηρίχ xai εύβηνίζ γεχήμιτι ιί[{) çXgéoç χαρχορορούαης, îp-ac» τού c-jpasol 270 a, Cf. I Tim, C, 20 || b. I Cor. 2, β . V0. ® ’z”*··* nos : i/οόαηί P || 12 xopiilv : sopOovv P« || lütéi h. I. [o»]»!v mg. gl. Ps f| 22 ii5,jvoZ<0rtos. : Ιϊψαλώη,,,, p 1 b co monde ni à se vio. Car dans le siècle à venir, à l'apparition de la Lumière Véritable, on verra se dis­ soudre tous les sophismes trompeurs et tous les plaisirs déraisonnables, de sorte que leur salaire qui n'existe qu'en apparence n'a plus d'utilité ou n'existe plus, tan­ dis que la tribulation accablante ne laisse nullement en paix celui qui sort et celui qui entre, chaque homme étant envoyé contre le prochain de manière à le mallrai- 328. Zach. VIII, 11-12 : "El maintenant ce n'est pat comme durant les jours passés que je rais agir envers les survivants de ce peuple, dit le Seigneur tout-puissant, "mais je vais faire paraître la paie; la vigne donnera de ce peuple. 329. Incliné à la bienfaisance, l'au­ 11 accordera teur de tout bien promet de no plus agir envers les survivants du peuple comme aux jours d'autrefois quand les ennemis u pouvoir faisaient sentir leur domination ù ceux qu’ils avaient emmenés en captivité. Il accordera la grâce de la paix", dit-il, et l'abondance et la prospé­ rité régneront, les vignobles donneront du fruit en abon- 590 LtvaE II, 329-332 591 330. 'Q; npb« Jfltiv, Ηήγγβλ«η ri xpsxifpi'ia τώ «ni r«ç ixwnoeflc rü» «ιχμαλώτων, xaO’ Sv o'. «3 «»ί«κ, çi» donnera sa rosée, et tout cela Dieu le donnera en héri­ tage aux survivants de ce peuple. 330. Au sens littéral, ces promesses ont été faites pour l'époque du retour des captifs, dont les bénéficiaires, pleins de reconnaissance, ont dit : s Quand le Soigneur I a fait cesser la captivité de Sion, ce fut pour nous comme une consolation ·. » Car Dieu n’agit plus alors envers κρίνον trelois quand Jérusalem était dévastée ; mois il leur donne désormais la paix selon la prière qu’ils lui adres­ saient en ces termes : « Seigneur, notre Dieu, donne-nous lieu au sens spirituel quand est venu Celui qui και oixolouésovciv τά il m'a oint ; il m’a envoyé pour porter la bonne nouvelle aux pauvres, annoncer la délivrance aux captifs, rendre la vue aux aveugles et guérir ceux qui ont le cœur brisé *. » 11 fait les mêmes prédictions dans le prophète A mot, en disant : « Je ramènerai les captifs d’Israël, mon peuple, et ils rebâtiront les villes détruites et je les y installerai » 1 332. Quand ces grâces et ces dons divins auront été accordés par la munificence divine, il y aura la paix ; terre du Roi qui a reçu de Dieu le jugement · et dont il paix débordante » Sa paix ne connaîtra pas de fron­ tières : ce ne sera pas celle d'une seule nation mais celle de l’ensemble des nations · et de toute la terre régies par Celui qui a dit à ses disciples et 4 ceux qui veulent 171 22 pov*o|» ουρανόν κατά συμφωνίαν JnjTÔOv, διδόντα πνευματικήν δρόσον, ’Αλλά χαί έκαστος τών τοιοότων δίδωσιν τήν Ιδίαν δρόσον, παρα­ πλήσιος τώ λέγοντι Ιεροφάντη ΜωϋσεΓ « Προσδοκάσθω ώς 5 νέτος απόφθεγμά μου, και καταόήτω ώς δρόσος τα ρήμχτ; μ 342. Όμώς εί χαί taô τών έρμηνευθέντω» ουρανών «δοτοί, άλλ’ οδν tab TOO δεσπότου τών ουρανών προηγουμένως χορητείται, κατά τήν Ήσαίου θείαν φωνήν ώδε εχουσαν* « Ανασή| ΙΟσονται οί νεκροί, χαι έγερθήσονται cl έν τοίς μνημείοις, καί1 εύφρανθήσονται οί έν τή γή· ή γάρ δρόσος ή παρά σοϋ ϊαμι αύτοίς εσται «. » 343. Καί έπ« περί τής νοητής δρόσου ιατιχή( οδσης ευφραίνονται οί έν τή γή τυχόντος αυτής, χαί τούς άνιστβ μόνους νεκρούς χαί έχ τών μνημείων {“ερχομένους μεθέξειτ 15 αυτής )ητέον, τότε μάλιστα οτε έλθόντος τοδ τελείου χαθ g προσόάλλει τις πρόσωπον προς πρόσωπον τή αλήθεια, το έχ μέρους χαί δι’ έσόπ-ρου θεωρεί» πεπαύσετα·.d, έπιχρατήσαντοί τοΟ πληρέστατα θεωρηθησομένου. 344. Περί Τής ούτως άποδοθείσης δρόσου έχλήμψει καί τήν , 20 του ’Ισαάκ πρός τόν Ίαχώό ευλογίαν, ένθεν άρχομένην* « Από τής δρόσου το5 ούρανοθ, χαί τής πιότητος τής γής ·. » 345. Τα δπάρξαντα πάντα τφ λυτρωθέντι λαω από τής Βαθύ-’ λώνος, Θεοί καταχΛηρονομησαντος, έδόθη. 346. Καί έπει παθητιχώς τό καταχλη[ρ]ονομήσειν τόν θεόν ' 173 g. Rom. 8,20 || Ii. I Cor. 15,49 Γ 174 a. 1 Cor. 1,10 []■ b. Peut. 32,2 II c. II. 26,19 || il. Ci. 1 Cor.13, 10.12 || o. Goa. 1 597 qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à deve­ nir conformes à l’image de son Fils · », et encore : « Por­ tons l’image de l’homme céleste ·· ? 341. Ceux qui se sont ainsi distinguée par la vertu morale et contemplativex, « unis entre eux dans le même esprit | et les mêmes sentiments · », il faut dire qu’ils constituent par leur union un ciel unique qui donne la rosée spirituelle. Mais chacun de ceux-là donne aussi sa propre rosée, semblablement à Moïse, le Révélateur, qui dit : « Que mes préceptes soient attendus comme la pluie, que mes paroles descendent comme la rosée ·. » 342. Cependant, quoique donnée par les cieux au sens que nous avons dit, cette rosée est accordée avant tout par le Maître des cieux, selon la parole inspirée d’Isaïe que voici : « Les morts se lèveront et ceux qui sont dans les tombeaux ressusciteront, et ceux qui sont dans la terre se réjouiront, car la rosée qui vient de toi sera pour eux un remède·.» 343. Et puisque, dans la rosée spiri­ tuelle, à cause de son caractère médicinal, se réjouissent les hommes ensevelis sous terre qui la reçoivent, il faut affirmer aussi que les morts qui ressuscitent et sortent des tombeaux y auront part, surtout au moment où, une fois réalisé l’accomplissement parfait de la ren­ contre face à face avec la vérité, la contemplation partielle et comme dans un miroir sera abolie1 par la victoire de Celui que nous contemplerons en toute plénitude. 344. Au sujet de cette rosée ainsi interprétée, on peut encore citer le texte de la Bénédiction de Jacob par Isaac, à partir de : « De la rosée du ciel et do la graisse do la 174 12 πεώ : taô mg. P» 345. Et tous ces dons, revenant Être un héritage au p(Jup|e rachcté de Babylone> |ui un héritage ont donnés par Dieu à titre d’hé- 1. Sur ce que Didyma entendait par là, voir spécialement III5 »v. 346. Et puisque c’est au passif qu’a été exprimée la 174 598 14] 25 τ;(ς χαταλβίπβι; του λαο5 ‘χάντχ εϊρηται, ίηλαίή τέν τί",; άμπίά τιχώ;. 347. Ένεργητιχώ; μίν οντεο;" εϊρηται μέρι; καί χληρονομί θεόν ο Ισραήλ, :έ 5:’ άλλ; τι ή ϊιά πρασσυβα; άρι|τάς. προαε ρετιχώ; χιι έζευσίω; πραχΟεΐσα; τι χαί 9εωρη9ε·«α;. Τή; ϊέτή ΙΟνη τήν χληρίνσμίαν eau'», πάντων των ανθρώπων χληρονι χληρονβμήαει, νέησι; Inoi τοεαύτη· β θεέ; χληρσνσμή«ι; προειρημένα πάντα, 3ε3αύ; αυτά κληρονομιά; τρέπω τοΙ; χατ σπέρμα, ü; —έ3σμα àv ίγινήΟημεν, xai ώ; Γβμορρα ώμειώ*, ώ; ή αμμα; ή παρά τδ -/είλας τής θαλάσση;, τό χατάλεεμμ Llvnl II, 316-330 599 promesse que Dieu accordera en héritage aux survivants de son peuple tout cela, c’est-à-dire le fruit de la vigne, les produits de la terre et la rosée du ciel, il faut la com­ prendre dans les deux sens, au sens actif et au sens passif. 347. Au sens actif, cela veut dire : Israël a été appelé la part cl l'héritage de Dieu, et cela pour la seule rai­ son qu'il possédait les vertus | acquises librement et de plein gré par l'action et la contemplation. C’est le même en héritage * », c'est-à-dire que tous les hommes deviénautres actes de vertu. 348. Si c'est au contraire quelque chose de subi qu’in­ dique, au passif, le verbe « il-donnera-en-héritage », le sens sera le suivant : Dieu donnera en héritage tous les biens susdits, en en faisant don par manière d'héritage aux survivants de son peuple, auxquels Isaïe fait dire : « Si le Seigneur des armées ne nous avait laissés comme une semence, nous serions devenus comme Sodome, nous aurions été semblables à Gomorrhe · », et plus bas : ■ Quanti bien même le nombre des fils d'Israël serait égal au sable qui se trouve sur les bords de la mer, un petit reste sera sauvé » Après avoir cité ces paroles prophétiques, ΓApôtre ajoute ces mots : « Maintenant, ce reste a été choisi par grâce et non à cause des œuvres, autrement la grâce ne serait plus grâce '. » 349. Après avoir expliqué ce passage autant qu’il nous était possible de le faire, passons au suivant. 350. Z*cn. VIII, 13-15 : “El il arrivera : de mime que 175 ■il ZACHAKIÀM (CH. 8, V. 13-lS) LIVRE 11, 350-354 κατισχύετε ίν τα»ς καρίίαις ôpûv. *·Διώτι τάί« λίγε» Κύριος. 351 Te -jsoststiv άνιαροϊς nat χατάρζ, oôx ίλλοβεν ή ίξ αμαρτία; [ καί άσε&ίχς, τή; εάλεγία; toi; ctxaiotç θεόθεν 3»3ο» τούτω x«l εύχαΘεία καί Ίοόΐά καί ' Ισραήλ, καί où |Μ«νίι;σα. 353. "Εσπ 2ε τράτων 1κ τώ» Οείενεόστων vpaçüv μαρεορίαι ααραγαγείν. 354. 'Ήμαρτόν sots καί ÿsifysa1/ άζερδαλλόντω; ο: τήι 175 24 3ux>. 'i seconde foie où paraît l'expression au n° 352. Mais il ramble plutdi 601 en bénédiction. Ayez courage et soyez forls dans vos cœurs '•C'est pourquoi voici ce que dit le Seigneur tout-puissant : De même que fanais résolu de vous maltraiter lorsque vos pères m'avaient irrité, dit le Seigneur tout-puissant, et ne m'en suis pas repenti, “ de même je suis disposé et décidé en ces fours à faire du bien à Jérusalem et à la maison de J uda. 354. Autrefois, les habitants de Ninive ont perpétré le péché et l’im­ piété au-delà de toute mesure : aussi le cri de leur méchanceté montait que ce soit Didyme, oi non le copiste, qui s’est laissé entraîner à l'association habituelle Jnda-Isralil. Car le duo revient oneore en 36" et surtout on 370. Dans ce dernier passage, Didyme, prenant conscience de s'être laissé entraîner au duo habituel, rectifie, en 176 LIVRE II, 3Si-3S6 603 jusqu’à Dieu * réclamant vengeance, si bien que Celui qui pourvoit à tout et juge toutes choses annonça : « Encore trois jours et Ninive sera détruite ·. » A celte nouvelle proclamée par le prophète Jonas, les coupables, écoulant le conseil impliqué dans la menace, on vinrent au re­ pentir ; ils avouèrent leurs péchés et accomplirent les œuvres propres à les libérer de leur méchanceté anté­ rieure, Aussi, devant leur repentir. Celui qui avait fait annoncer les châtiments dirigés contre eux, changea d’avis, y ayant trouvé le motif d’exercer sa générosité. Mais cela ii’arriva pas aux habitants de Sodome, à cause de leur obstination dans l’impiété et dans le péché, bien que Dieu, dans sa bonté, eût voulu trouver on eux quelque motif de leur être favorable. 355. 11 dit en effet : r Le cri de Sodome et de Gomorrhe est à son comble et leurs péchés sont énormes, à l’excès. Je vais donc des­ cendre et voir s'ils réalisent vraiment la méchanceté qui est montée | jusqu'à moi. Sinon, je connaîtrai · ·. ■ C’est presque comme s’il disait : Le cri de leurs fautes énormes m’a appelé. Je descends donc pour que, si je trouve modérés dans leurs pensées impies et leurs selon ce qui est écrit : « Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui, et que tous ceux qui invoquent le nom du Seigneur s'éloignent de l’injustice ·. » 356. Dans ce sens, Paul, le vase d’élection, écrit aux Galates : « Alors vous ne connaissiez pas Dieu et vous serviez des dieux qui ne l’étaient pas réellement. Mais maintenant vous avez connu Dieu : connaît ceux qui l’ont connu, non pas qu’il commence seulement alors à avoir connaissance d’eux, mais parce 604 LIVRE Π, 356-359 is zachariam (ca. s, v. 13-is) qu'alors il commence It les juger en tant que connaissant des gens déjà connus, tandis qu’il n’y a rien de pareil pour les méchants qui s’obstinent encore dans le mal. 357. Aussi le Sauveur dit aux méchants qui persistent tion du Juge suprême, qui n’est autre que lui-méme : «Éloignez-vous do moi, artisans d’iniquité ; je ne vous ai jamais connus 1 », c’est-à-dire : il n’y a jamais ou de vous à moi expérience ou participation, ni de moi à vous. Si, en effet, le mot connaître était employé dans son sens usuel, identique à savoir intellectuellement, comment saurait-il qu’ils sont des artisans d’iniquité 1 ? manières d* ^a'sciKKe rapportées dans les écritures inspirées. Selon l'une, Dieu qui sonde par l'expérience. lecluclle tout le monde, justes et pécheurs. Ainsi, | · quand siégera sur le trône de sa gloire * » le Roi « qui vient juger les vivants et les morts · », il séparera les justes des pécheurs pour faire pénétrer dans le royaume qu'il possède par droit d’héritage ceux qui participent à sa justice et à sa sain­ teté ; mais les injustes et les méchants qui n’ont pas aimé le prochain comme eux-mêmes ·, il les enverra au châ­ timent, en disant : « Allez, maudits, au feu éternel pré­ paré pour le diable et ses anges *. » 359. C’est d’après ce mode de connaissance intellectuelle que « Celui qui con­ naît tout ce qui est caché * » et qui « sait ce qu’il y a 177 22 : 5 resti» P" II 23 h. I. li où» o&faesi· uv:o)5; Ijm (lass jJBo «»«{»; ipfitajs •»o{p(’fl mS· ** 1. Ce qui «t ajouté en marge (el. apparat) est plutôt une gio· qu’une correction. « S’il no le» connaissait pas du tout, cummee pourrait-il savoir qu'ilt sont des artisans d'iniquité ? » — G Jésîus, 1473 BC. sais que vos fautes sont nombreuses * », et semblablement dans l’Évangile : « Vous êtes ceux qui se font passer pour justes devant les hommes, mais Dieu connaît vos cœurs, car ce qui est élevé aux yeux des hommes est en abomi­ nation devant Dieu ·. » 606 IX ZaCHAXIlX (CH. S, V. 13-15) Livna II, 3M-3M 607 78) 15 360. Κατά τήν 6εω;όαν τούτην» έχλημχτέσν xai ts TJViyi χεΐμενσν i» τώ Εΰαγγβλίω* « Γνο-àç Ji ό Ίησαδς τβϊ>; Sum γισμβΰΐ αυτών* », οαυλών δηλαδή τογχανδντων* χανοόρη γάρ κϊ' χαχτήδω; διαχείμεν», ωεντο λανβάνειν « ττν τιντι τδν νο5ν Ιχιοτάμεντν i ». 20 361. *Q; ο5ν Ιστιν γινώσχιβθαι χατά τδ έτήσταβΟαι ω ι άγχοιϊν άντίχειται, οΰτω xai 3τά ζιίρας Ιστιν tijfvai xai μή t-Jiva*. ‘Εάν γάρ γράρη Παύλος xtpi τού ϊωτήρο; ώ;«:ό» ίγνω αμαρτίαν*», εχλαμδανομεν το γεγραμμάνον Γοον τώ* τδ μή χεφαδίντα χραχηχώ; ή iuvor,tixmç άμαρτ[·]α;. Έχιβτάΐ » να; αυτήν οιας δυνάμεώ; ίσττν xai χοία χροκρίσει τελουμΜ όροι γούν αυτήν έλήλυδεν τού άοσμου1. 362. ΙΙαρατιΙνπ Ji ή διαρορά αυτή xai ixi των άνδρώχα 79 εΐρηται γοδν ii Έχχλήαιαστή· « '0 ρολάσ|σων ιντολήν j **■’> γνώ[σε]τα*. ^ήμα χονδρόν* », τούτ' ίστιν ου δ-.ατεόήσεται u| [fi]μα χονηρόν, γινωσχουμίνου τού χονηροϋ βήματος [χ]αι ίτιστήμην τώ ουλάττοντι τήν ίιίαν Ιντολήν, ού;[αν] θ::ϋ )ήμΛ 5 «ιστήμν,ς γάρ μιϋ; οϋαης τών ίναντίων, δ [τ]δ αγαθόν Jr,μ γινόσχων xai τδ ivavTWv αΰτώ ίχίαταται. 363. Τδ διττόν το» γινύοχειν xai «pi τοΰ Άΐάμ άταγγβ ΜΙ ή γραρή, όχου μεν λέγοοσα ΙχίοταοΟαι αϊτόν τί; ή ούαία τις γυναιχδ;, — άχοδόντο; γάρ αυτήν μετά τήν χλόην τού ίημων| to γήσαντος, δ Άδάμ «tew « Τούτο νυν όστοΰν ίχ τών όστβΙ μ» xai οάρξ ix τή; ααρχό; μον αΰπ) χλήβήσεται γυνή ‘ »· ■ ύστερον γνούς αυτήν χατά τδν τή; χείρα; τρΰχον* γε-;ραχτ[ΐ γάρ* «Έγνω Άδάμ Ευαν τήν γυναίχα αύτοδ, xai rovéaîo» Ιτεχεν τδν Κάίν·. · Καί io' ίχάστου Ji συμδεοϋντο; άνδρδ is τούτο ρίριται, xai εν τή συ/ήδει όμύ,ία xai τή βεία σΐ'.ϊιυ* 364. Αΰτίχα γο8ν xai «ρέ τού χατρός τού χροφήτοο Σαμοιά γίγραχται* « Έγνω ϊ’ε Έλχανά "Ανναν τήν γυναίχα αύτοδ, «Λ 173 i. 1.0 5,83 II j- Job 7, SO || k. Il Cor. 5,31 J 1. Ct. Jn I.2· 178 >. Eccl. 1,9 I 5 Gon. 3. 33 J c. Gen. *, 1 178 30ωτ> : οΰτω P* ? SI οΰτω : ût» «ΰτω Ρ·= I S3 6s : [. 1 qui revient continuellenient dans l'Evangile : · .léous connaissant leurs pensées ' ». Il s'agit des méchants, c'est clair, car, dans leur fourberie et leur méchanceté, ils pensaient échapper à ■ Celui qui connaît l'esprit de tous les hommes * ». 361. De même donc que l'on peut connaître par con­ naissance intellectuelle — et le contraire c'est « ignorer» rience. En effet, quand Paul écrit du Sauveur qu'< il n'a pas connu le péché ‘ », nous comprenons que le mot équivaut λ : il n'a eu l'expérience du péché ni dans ses actes ni dans son esprit, mais, sachant intellectuellement de quelle puissance il relève et avec quelle intention on le commet, il est venu l'enlever du monde *. 363. Cette différence s'étend aussi aux hommes ; ainsi est-il dit dans l’Ecclésiaste : « Celui qui garde | le commandement ne connaîtra pas de parole mauvaise · », c’est-à-dire qu’il ne sera pas disposé à prononcer une parole mauvaise. Mais la mauvaise parole est connue de science intellectuelle par qui garde le commandement divin, parole de Dieu. En effet, puisque la science des contraires est une, celui qui connaît la bonne parole sait aussi quel est son contraire. 363. L'Écriture laisse encore entendre, à propos d'Adam, ces deux sens du mot ■ connaître », quand elle dit d'abord qu'il connaissait intellectuellement la nature de la femme. lorsque le Créateur, en effet, lui en eut fait don après l’avoir formée, Adam dit : · Ceci est os de mes os et chair de ma chair : elle sera appelée femme ·. » Mais ensuite il la connut d'expérience, car il est écrit : «Adam connut Ève, sa femme, et elle conçut, et elle enfanta Caïn '. » Cette manière do parler se dit de tout homme marié, que ce soit dans le langage ordinaire ou dans l'enseignement de Dieu. 364. Il est écrit par exemple au sujet du père du prophète Samuel : ■ Elkana connut 179 608 IK ZACIIABIAM (CH. 8, V. 13-15) νόμενυν είρηται περί τής 'Ρείέχχας' « Παρθένος ήν. άνήρ οΰχ) 20 έγνω αυτήν®. » Καί ή απειρόγαμος δε παρθένος Μαριάμ, περί συλλήμψεως τέχνου άχούσχσα πρδς τού μεγάλου άγγελέ Γαβριήλ, έφη" « Και πόθεν μοι τούτο, έπεΐάνδρα ονγινώσχω'ί τιχοΰ ήγούμεθα’ ύπήρχται γάρ τοΟτο σαφήνειας ϊνεζα τού à 25 ρώς εΐραμένου ούτως· « Καναδάς οδν δύομαι ει χατά τήν χραυγή αυτών τήν έρχομένην συντελοδντα·.’ εΐ δέ μή, ϊνα γνώ®. υ Έδβ γ[άρ] οανερωσαι χατά ποίον σημαινόμενον είρητα-, υπό τού Θεοθ 21 366, Δείςαντες έπι τίσιν τών παρο[ργισ]άντων διανοηθεΙ» Θεός χαχώσαι χαι επαράτους ά[να]8εϊξαι οΰ μετενδησεν, έμμεΙ νας τή χατ’ αυτών ψήσω, i[x] τίνων δε μετενόησεν εμφύτψ άγαθότητι καιρός ιδ[εί]ν. 5 367. Ώς προΟέμενος εΰλογήσαι τδν 'Ιούδα χαί Ισραήλ οΰ μετέγνω, ίμμεινάντων αυτών τή αρετή ή άνέλαδον έχ προτροπή θεοί χαί τού νόμου αύτοΟ’ εϊρηται γάρ ίν ένΐ τών Ψαλμώή « Δώσει ευλογίας δ νομοθετώ»* », δηλαδή τοίς φυλάττουσιν τβν , θειον αυτού νόμον. Ίσοδυναμευντως χαι Ιν άλλω Ψάλμφ οέρε10 ναι, ένθεν άρχόμενον « Τίς άναβήσεται εις τό δρος τού Κυρίου, χαί τίς στήσεται έν τδπω άγίω αυτού ; αθώος χερσίν χαί καθαρός τή χαρδία, ός ούχ Ω.αίεν ίπί ματαίω τήν ψυχήν αυτού, ουδέ ωμοσεν ίπί δόλω τώ πλησίον, θύτες λήμψεται ευλογίαν παρά Κυρίου, χαι ελεημοσύνην παρά Θεού σωτήρος αΰτοΒΜ 15 368. Λεχθέντος γάρ πυσματιχώς’ « Τίς άναβήσεται εις τό όρος: τού Κυρίου, χαί τίς στήσεται έν τόπω άγίιρ ; » απόχρισις δίδοται: διαγράρουσα τίς έστιν χαί βίος ί περί ού ή έρώτησις, ότι χεροίή 179 d. I Sam. 1,19 II e. Gen. 24,10 || f. 1.0 1,34 || g. Go| 18,21 (I 180». 1’·. 83,1 || b. Ps. 23, 3-6 179 10 ^ιβίχκαε : P“ II 25 S-Jvpoi add. P' || 180 17 obi- LIVIB II, 364-368 609 Anne, sa femme, et elle conçut, et elle enfanta Samuel *. » C’est dans ce sens aussi qu’il est dit de Rébecca : « Elle était vierge, aucun homme no l’avait connue *. » Et la Vierge Marie, qui n’usait pas du mariage, ayant entendu l’archange Gabriel lui parler de concevoir un enfant, répondit : » D’où cela me viendra-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ' ? » 365. Nous ne pensons pas nous être écarté inutilement du texte prophétique à commenter ; nous l’avons fait pour éclairer ce passage obscur : « Je vais donc descendre et voir s’ils agissent selon le cri qui est venu {jusqu’à moi). Sinon, je connaîtrai ’. » Car il fallait déterminer en quel sens Dieu avait dit : e Je connaîtrai ». | 366. Nous avons montré contre quels provocateurs de sa colère Dieu avait décidé de sévir et do fulminer sa malédiction sans changer d'avis et en maintenant le décret pris contre eux. Il est temps de voir à la suite de quoi il est revenu à sa bonté naturelle. 367. 11 n’est pas revenu sur sa déPourquolDleu je bpnjr Juda et Israël qui reste bon. . . .... , . . avaient persévère dans la vertu à laquelle ils s’étaient attachés sous l'impulsion de Dieu et de sa loi. Il est dit, en effet, dans un Psaume : « Le la donnera à ceux qui gardent sa divine loi. Un autre Psaume présente le même sens dans le passage suivant : tiendra dans son lien saint ? Celui dont les mains sont innocentes et le cœur pur, qui n a pas porté son âme aux vanités et qui n’a pas fait de faux serment à son prochain. Celui-là recevra la bénédiction du Seigneur et la miséricorde de Dieu son Sauveur *. » 368. En effet, à la ques­ tion posée : « Qui montera à la montagne du Seigneur et qui se tiendra dans le lieu saint ? », la réponse est donnée sous la forme du portrait de la personne en question : ZscAsrla. II. ta 180 pures Λ cause de l'innocence de son errur, qui n'a pas porté Semblablement, il est dit aussi dans les Proverbes : « La bénédiction du Seigneur est sur la tête du juste *. » 369. Celui qui adopte cette conduite salutaire ne se verra pas frustré de la promesse, car il est conduit vers les promesses divines par Celui qui dit : « J'ai décidé de car j'ai persévéré dans ma bonté ; | aussi rendrai-je heu- aucun sujet, par le repentir de votre méchanceté, de chan- vous qui appartenez à Jnda « qui reconnaît » (Dieu) et à 180 o. Prov. 10. 0 II 181 ·. I Tim. 8,4 ceux qui s'opposent à la connaissance de la vérité d'un salut plus qu'éternel 1; je soumets pour un temps à la peine ceux que je veux rendre meilleurs et heureux. Grâce .i cette aide très facile, ils seront sauvés, puisque ceux qui ont été choisis pour être mon lot et mon héritage. Conclusion. 371.^ Si nous voulons, ^nous aussi, 612 IS Ziciunua (en. 8, V. 13-15) I] 20 VS», ίργων άριστων smpéxetav ζοιησάμενσι, ίνα β'ίαίω; χαί I άναντιρρήίω; τα της εΰααΰείας χαί αχεράντοα σωτηρία; ύζαρ-1 χβ;, χεριγραρείση; χαί ϊς όλων ήρανισρίνης της αρες έλίγοΛ χρατησάσης χατάρας. Δή θχρσείτε άνενίεεάστως, ζρε:2:χώντες| ά επηγγείλατο i άψεοίής θεό;' αϊτού γάρ «ρηχότος· «Θαρ-J 2 σείτε·», άναμριβίλως έχίεχτίον τά ίλ|χ<ζίμε<α αγαθά. | 613 ture appelle le cœur, en même temps que nous nous préoc­ cuperons de bonnes œuvres : ainsi viendront sûrement et indubitablement le bonheur et le salut éternels, tan­ dis que sera annulée et complètement effacée la malé­ diction qui l’avait emporté pour un temps. Ayez donc invinciblement confiance, dans l’attente des promesses fiance * », il est hors de doute que nous recevrons | les biens que nous espérons. ζρσρήτη» Ζαχαρίαν, aiwï twu χαταααίσωμεν, άρ;5μτ«χ 372. Ce second tome sur le prophète Zacharie a été suffisamment développé. Arrètons-le là, pour commencer 182 >. Épilés. 6.19 parole à l’ouverture de la bouche-», lui qui a déjà éclairé le prophète de la lumière éternelle. 182 I.IVRE III ο?ς i Κύριος sal ϊωιήρ «râov « Ί'μβΙς pwvtfti μ«' i Κύριό 1. Dieu, qui ne trompe pas, parce Introduction, ^.jj wt ja ,ource et |e p(.rc <[„ ]„ vérité, ne cesse jamais de former et d’instruire ceux qui se sont préparés avec empressement à accueillir les grâces du Saint-Esprit ; aussi donne-t-il sans tarder à ceux qui désirent lu recevoir une parole de sagesse et une parole de connaissance *. C’est ce que dit l’Épître de Jacques : i Quelqu'un parmi vous manque-t-il do sagesse, qu'il en demande Λ Dieu qui donne sans récriminer. Mais qu’il le demande avec foi, sans hésiter ·. » 2. Le texte que voici des Proverbes va dans le même sens : « Lo Seigneur donne la sagesse et de lui viennent la connaissance et l’intel­ ligence '. · Celui qui se révéle sage de cette sagesse donnée par Dieu est trois fois heureux, puisqu’il a pour Maître le Dieu do toutes choses : « Heureux en effet, dit l’Éoriture, l'homme que tu instruis toi-mémo, Soi­ gneur, et ii qui tu enseignes ta loi ·. » C’est ce Maître que désiraient avoir ceux é qui le Seigneur et Sauveur a dit : < Vous m’appelez Seigneur et Maître, et vous dites bien, 3. Ce don nous sera fait à nous aussi grâce à la prière sagesse et « do parole à l’ouverture de notre bouche ' βιθ IS ZACH A (U A Μ (CH. 8, V. 16-17) H 82) 25 στόματος* », ώστ’ άμέμπτως ζαϊ ώς δεί έκλαδείν τα έςής τΛ<;·. εχχειμένου προφήτου, αρχόμενα ενΟένδε. | ; 83 *’ α) 4. ZaCH. VIII, 16-17 : 1βΟδτοι οί λόγοι οΟς ττοιήσετΓ λαλειτε άλήθειαν έκαστος πρδς τόν πλησίον αύτοβ καί κρίμα είρηνικόν κρίνατε έν ταΐς πύλαις ύμών. 17 Καί έκαστος τήν κακίαν τοΟ πλησίον αύτοΟ μή λογίζεσθε έν ταΐς καρδίαις ύμών, 5 καί όρκον ψευδή μή άγαιτδτε, διότι ταΟτα πάντα έμίσησα, λέγει Κύριος παντοκράτωρ. 5. Των τού Θεού λόγων οί περί ηθικής και πρακτικήςΊ αρετής οντες ποιείσΟαι δυνανται, των γνωστικών καί εποπτικών ] [ε]χόντων τό θεωρεΕσθαι προς των εποπτικών και διορατικών] ϊθ άνδρών. 6. Θεού γούν δια τού ίεροοάντου Μωυσέως πολλά έντειλαμέ- , νου ι'να έργα κατά αρετήν γίνωνται, οί συνεντες τους δοθέντας I λόγους μεγαλοφώνως ώμόλόγησαν μεταοαλείν είς έργα τα παρηγγελμένα, φήσαντες τω οιαζόνω των θείων χρησμών | ι» « ΙΙάντα οσα είπεν ό Θεός ποιήσομεν καί άζουσόμεθα*. η ' 7. Επειδή δέ προσήχειτούς ηθικούς λόγους πρός τω ποιείν χαΐϊ νόησιν αυτών ίγϊν/, ίνα δικαίως τό δίκαιον διωχΟή, καί σωφρόνως τό σωφρονείν, άνδρείως τε καί φρονίμως τα ανδρεία καί çpô- ’j νιμα, — ούτω γάρ κατορΟωΟείη συν νοήσει άνύεσΟαι τάς πραχτι- ■ 20 χάς άρετάς — άμελει γο5ν καί τούς Ιησού λόγους αζοΰειν καί 182 g. Éphé». 6, 19 i| 183 a. Ex. 19,8 183 7-10 rfiv ro5 Otoû — άν?ρών : oî τον Oîo-5 λόγο: οί γνωστικοί χαί , ιποπτιχοι τον θ«ον λόγου οί r.tpï τ,Οιχης καί πρακτική» δνπ; Οεωριΐσ^αι δννανται προς τών εποπτικών καί διορατικών άνδρδν tng. Pn !| 8 κριτής add. P» 1. En marge (v. apparat], un lecteur semble avoir protesté conta la distinction trop tranchée entre paroles qui se mettent en pratiqui LIVRE III, 3-7 617 de manière à interpréter sans erreur et comme il faut la suite de notre prophète, qui reprend ici. | 4. Zach. VIII, 16-17 : 18 Voici les paroles que vous mettrez en pratique : dites la vérité chacun ά votre prochain, et rendez, à vos portes, un jugement de paix. 17 Et que chacun ne pense pas dans son cœur au mal de son prochain ; et n'aimez pas le parjure : car je hais tout cela, dit le Seigneur tout-puissant. 5. Parmi les paroles de Dieu, Les enseignements cc|jçs j concernent la vertu morale moraux. \ . et pratique peuvent se traduire en actes, tandis que celles qui contiennent des connaissances et des mystères fournissent un objet de contemplation pour les mystiques et les contemplatifs *. 6. Ainsi, quand Dieu eut, par l’intermédiaire de Moïse, le Révélateur, enjoint bien des manières d’agir suivant la vertu, ceux qui avaient compris les paroles à eux adressées, convinrent à haute voix de mettre en pra­ tique ce qui leur avait été demandé et ils dirent à l’in­ tendant des oracles divins : « Tout ce que le Seigneur dit, nous l’accomplirons et nous l’écouteronse. » 7. Puisqu'il convient que les enseignements moraux, non seulement soient mis en pratique, mais soient aussi compris, afin que le droit soit poursuivi avec justice, la tempérance avec tempérance, la force et la prudence avec force et prudence, — car c’est ainsi que l’on peut parvenir à développer avec intelligence les vertus pratiques — il faut évidemment aussi écouter et mettre en pratique et paroles qui se contemplent. Pour les hommes spirituels, rappellet-il, toutes les paroles do Dieu peuvent être objet de contemplation. 183 β19 les paroles de Jésus, selon que lui-même le déclara : ■ Celui qui vient à moi et qui entend mes paroles et qui les met en pratique, sera comparé à un homme 8. Or les paroles ont celte vertu de passer en pratique chez ceux qui celui qui les enseigne pratique ce i Celui qui aura pratiqué (ces commandements) et les aura enseignés aux hommes, celui-là sera appelé grand pratique pas | ce qu'il recommande aux autres de faire est le plus petit : interdisant l'adultère, il le commet, proscrivant le vol, il s’en rend coupable, et même exécrant les idoles, il pille les biens des temples. 9. Ne pille-t-il pas les biens des temples, celui qui scandalise ceux qui ■e sont consacres au service do Dieu comme de divines statues vivantes ? Celui qui scandalise, en effet, de tels hommes par une conduite exécrable et des pensées impies pille véritablement les temples par la transgression de la loi dans laquelle il semble mettre sa gloire cl le déshon­ neur qu’il inflige à Dieu ·. Donc, pour éviter d'être un mau- Μ«ξιι P II 184 T !<» »5 : gnements moraux que l'on donne : car ainsi sera-l-on » : -ωτήρ', έ» τοίς Εύαγγχλϊοις, vxm μέ» αροστάττει ης îel «ιεϊ» xoycoft cacu 5è "ζαραϊβοσιν s5; γινΰΐχει» xai tewpiCv ηρ:σήχ·ι. T γάρ λεγίμενο» tat' αύτοΰ* « Μάθετε ae' έμοδ ori χραός ε'ιμι *ri razsivôq τ', xapîia, xai εύρήοιτε àvixaww·α’.ς ψν/αϊς ύμΰν*Μ 10 xai χάλι»' < Ei τι; Ηλει jeisie μο» ίλβείν, άτταρνψαίτθ» tas* ri» xai àpitu ri» ocaopèv aùtol, xai άχ:λ»ν>είτΗ u:i «· 15 s'Ελεάτε, xai έλεηθήσε«»ε4 », xai ôea άλλα χαραγγέλμΜ 15. Tô μέντίΐ' « 'Εγώ έν τύ Πατρί, xai 1 Πατήρ iv Ϊρ4^ έστιν* », xai ri' β'Εγώχαίί ΙΙατήρ εν εαμεν4», χαϊίτι' 4 0 184 d. Mal. 2,1 | 185 a. Gen. 1.1 j b. Maith. H,S» fi e. he >,23. Cf. Matth. 16,2» | d. Maith. 1,1 I e. Jn 1», 10 1 I '» 1».« 184 20 ««pi : ύ,ί r.fèi napi P« || 185 II «vieil : i«»i»S M ·’ «v : «v is P« H 13 «λλα : «λλ« i’ll P“e 1. La correction marginale (v. opporal â la page précédente) trahit coup combien Didyme a peu do préoccupation· do col ordre. Sonltyll est fruste, elliptique sans concision, desliné 4 être suivi grico aux inflexions do lu voix. qui s'appelle Malachie 1 veut faire participer le véritable serviteur de Dieu. Voici son texte : « Les lèvres du prêtre garderont la connaissance et ils s'attacheront à la loi divin les enseignements orthodoxes et les mystères du royaume qu'il faut connaître, ainsi que la loi qui inter* dit l’injustice et qui prescrit do se former aux vertus. 12. Sachant la nature des paroles è mettre en pratique par ceux qui les ont acceptées, étudions la nature de 13. Quand Moïse enseigne qu’« au Les ense gnements Dieu fil le ciel | et 185 théoriques. , , 1 la terre*», il dit ces paroles pour que nous connaissions la vérité sur la création et son auteur. Et toutes les autres paroles du Récit de la Créa­ tion qui ont été transcrites, ont été dites non point pour que nous les mettions en pratique, mais pour que nous les contemplions. Toute la Sainte Écriture corrobore cet enseignement. 14. Du moins le Sauveur lui-même, dans les Evangiles, tantôt prescrit des obligations à mettre naître et contempler. Quand il dit, en effet : ■ Apprenez do moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trou­ verez le repos pour vos âmes * s, ou encore : « Si quel­ qu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce h lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive jour après jour * >, il le dit pour que nous le mettions en pratique, tout comme la parole : « Soyez miséricordieux et vous obtiendrez miséricorde4 », ainsi que les autres avertissements du même genre. 15. Par contre, les mots : « Je suis dans le Père et le Père est en moi · », ou encore : · Le Père et moi nous tance. On ne cherchera rien d'ésotérique dans celle gnose de 622 5 seù; xictoù; si; τή» τήρ^σι» sij; IvtoXîJ;, fée»; ά?<8ηλότ«ά 25 « ’AxeO(pl»o< si ψιϋΐ»;, haXctrs άλήθιια» ixwse; peso sc» χληιΐο» kayrsü h. » 17. Ksi xps soi ’AiessfiXcu ît na?a8s8sj xs» i Σωτήρ si άνωμέτω; àx^Otétc», <ΐχώ»' « Εγώ 2i λέγι ύμ(» μή èpsssi άλω;, àxx' ίβτω ύμων si va1. va-, x«i sè cvj eï‘. » Msxwss 8i seüss pexsssisit kxiersv Xixsüxss; ii.ifitm 6 “pi; si» xhqrfe»' 1 oisw γιρ xi; 6«υ8ή; z.»~s; χαι ΐρχβς ι,8ϊ 3<·/ή«;αι, φ serrai ixp-Xsssssii xai rsx'ia sàaxxqXia. 1 t». Πρδ; s$ άλήθ'ΐα» λιλιί» xpi; si» xXr.sis» ieusol ixisse», xil χρίμα sipipixi» γ«»ή«»κ, si 8uesie.»>.»,6r,»»» st xai »·>ιγ?»ιΐ»1», ao 16. âtlgav si ίγ«» ΙΙ»5μ» si»·; οί λίγι·. eâ; î'i -="(»ί xai ixisse» <8(1 xai xis’ sïîo; 8<αγβρ«ί«. Te γά?· « "Exiesof άλήβιια» Xixiisu x?é; «» xz.yio»' », spàssr,ss< fi- 19. Tsisiv si tlpsjxtxiv sû itxikp xpipasi τυγχάνει, xspl e5 2à xkt<ë»u» θεωρία έ» ssi; xpiscpev γ<γ(»ηται. 20. Λίγιι 81 si sewSso χρίμα ois i»ss56s μ:»:». άλλα xai 186 g. Jo 1», » I h. Éphés. ♦, 25 t ■· Msttb. 3,3*.37 1 — 1. Pour te ion· de fcokojuoU,. et. I 22 ; 11 276 i III 251. i 2. a. Il 1M-U3. j ■ ( il d J* «1 1*7* A-B : «Hoc idem ApoMolu, tequilur : Drponrol» m'ndaciunl Veritatem, inquit, et judicium paci» judicate in porlii veitris. In illi prophetico congruit ·. Oderunt in partit earripienlrm, et -rriuM 623 sommes un '», ou bien : « Celui qui m'a vu a vu le Père ainsi que les autres révélations relatives à la nature de Dieu 1 qu’on trouve dans les deux Testaments, ont été dits et transcrits pour que nous les contemplions et que nous ayons d’eux une connaissance vraie et pieuse. Quelques p cp moraux. |es prjeCpt0< qu’jj faut mettre en pratique, le Saint-Esprit les expose encore chacun en particulier et selon son es prochain ’ », a été écrit pour qu'on s’y conforme. C'est ce qu'indique bien Paul, qui parle dans le Christ, quand il dit sans ambages : « Abandonnez le mensonge et dites chacun la vérité à votre prochain *. » 17. Et avant l'Apôtre, le Sauveur avait enjoint de dire la vérité sans serment, quand il avait dit : s Et moi je vous dis de ne pas jurer du tout, mais que votre oui soit oui et votre non, non '. » Ce précepte est surtout observé quand chacun dit tout faux serment disparaissant, cela fait naître la plus entière et la plus parfaite confiance mutuelle. 18. En plus de la vérité que chacun d^p^^611* <^*ra à *°Π PTOchain’ ? aUra auss’ « un jugement de paix » quand les hommes ne seront plus en dissentiment les uns avec les autres et qu’ils ne s'efforceront plus de dominer ni de commettre des injustices. Comment en effet songeraientils encore à faire naître batailles et injustices, si chacun dit loyalement la vérité à son prochain ? 19. Le jugement de paix est la même chose que le jugement juste, sur lequel d'abondantes explications ont été fournies plus haut *. (186) 624 IS ZAClUnUM (CH. S, V. 16-17) ίν έτεραις γραφαίς, έν ταίς τών 'Εδραίων ϊόλαις τελείοΟ», 21. Και «—et sst utssûsiv τους χεχιστεομένοος το έΛί*Π« εικότως εκεί καΟέζεσΟκι τούς κριτας εζι τω έςεταζειν τους pm livre ni, 20-23 625 d’autres encore que les Écritures disent qu’un tel juge­ ment est rendu aux portes, chez les Hébreux. Il est dit en effet dans un autre prophète : « Ils ont haï celui qui les censurait aux portes et ils ont pris en horreur la parole sainte · ·. « Us >, c'est-à-dire les impies, car, à leur sujet, l'oracle des Proverbes donne celte prescription : a Ne fais pas de reproches aux méchants de peur qu'ils ne te haïssent ·. » En effet, ils ont en horreur la parole qui rappelle la loi de Dieu, tandis que c'est l’inverse pour celui qui commence à acquérir la sagesse ; celui-là aime éviter l’homme qui s'efforce d’être juste. 21. Et comme on ne cesse de haïr ceux à qui est confiée la charge de convaincre les coupables auprès des portes, la parole (divine) annonce qu’en faisant intervenir un changement, elle ramènera au bien et è l'avantage (du peuple) le fonctionnement de la justice auprès des 22. On pourrait se demander pourquoi les jugements et les procès avaient lieu aux portes et non pas dans un autre lieu ou une autre partie de la ville. Il faut répondre d’une manière commune et plausible : comme c’est par la porte qu'on sort de la ville et qu'on y entre, il est ISS a. Amos 5, 10 J b. frov. 0,8 | 187 a. Haïti·. 16.19 tanclum abominati eunt [Arnot 5,10). _ Et quaeritur quare I des citoyens afin d'expulser facilement ceux qui sont convaincus des fautes dont on les accuse, tandis que ceux qui ont une vie sans tache et qui en donnent des témoi­ gnages manifestes | restent à l'intérieur de la ville et y 187 pénètrent plus avant. 23. En un sens spirituel, il faut dire que cette place d'honneur et le siège do justice reviennent en droit à ceux qui ont reçu do Jésus «les clés du royaume des deux · b pour jeter dehors ceux qui ont commis des actes méritant d'être liés et pour faire entrer au contraire ceux qui, au lieu d'être liés par les chaînes du péché, s'en sont délivrés. LIVRE 111, 24-28 627 24. Or le jugement de paix s'ac­ complit principalement lorsque «cha­ cun cesse de penser au mal de son pro», pratiquant un total oubli des ressentiments. Le pardon des injures. en effet, signifie soit le contraire de la vertu, c’est-à-dire τάς νότους τής ψυχής Οερα-ευων ιατ χαΐ το|χών, — 26. ϊηλοί ή καχία όιάΟεαιν, έξ oütrsp à Θεός ζερί Ni xcv αύτούς ί θεός <>ς άΐάχιμον νοΟν ζεαληρωράνονς τάσης αδικίας, καχία 25 5i λογίζεται έν zapSia τη ίαυτοΰ χατ 28. Ιώ ιζνηοιζαζείν την χαχιαν (suivent le» mêmes citation· que ehtx Didyme). lu.. LrUre 55j (Éd. J. Lanotmr, III, p. 42) : Dans ce texte : « S’il y a dans la ville du « mal » (ζαχία) dont le Seigneur n'est pas l’auteur1», le «mal» est un traitement qui fait mal ; or Dieu l’applique pour la con­ version de ceux qu’il maltraite, cor il soigne les maladies de l’âme comme un médecin, pratiquant pour ainsi dire cautérisations et ablations ’. 26. Le mot do « mal » (ζαχία) indique aussi l’attitude détestable qui précisément a fait dire à Dieu au sujet des habitants de Ninive : « Le cri de leur méchanceté (κακία) est monté vers moi ·. » Ce même sens apparaît aussi dans le texte de l’Apôtre sur les impies, dont voici les termes : « Comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à la dépravation de l’esprit pour faire ce qui ne convient pas, remplis qu’ils sont de toutes sortes d’injustice, de méchanceté (καχία) *», etc. 27. Ainsi donc, c’est dans les deux sens du terme que celui qui se soumet à la loi de Dieu ne songe pas dans son cœur au mal à faire à son prochain, car « il ne rend pas mal pour mal * » et ne résiste pas à celui qui lui inflige de méchanceté qui a été indiqué, il se refuse à méditer du mal contre son prochain, avec l'intention de l'emporter sur lui à son tour et de se venger. 28. Après la volonté de conserver dans son cœur du ressentiment contre le mal (xaxia) qui vient du pro­ chain, I le texte passe aussitôt à « l’amour des faux ser­ ments » dans une intention de parjure. IN 7.*CHSHI*M (cil. B, V. 18-19' ivsskxcpsve ματ»ίω· » ;, . >ί άλλος άμαρτί» rspareâ te» xii axsarpifstai, μισών τό μή λαλι<» Ιχοστον Mfism ti 10 πλησίον, χαί τόν rapâtrovra χβΐ οΐρηνιχόν χρίμσ μή xeioBw x«l esv όργίλον χαί ,ίχρύμη.ιν λογιζόμινβν xaxisv reO πλησίσ b rjj «iroS xapita. Kai iv τώ Μζλχχΐζ σομψώνω? λίγαι èvravOl γβγραμμίνω' « ι.ινηκ 111, 29-92 629 La franc se. ;ntcr «ιράτη 15 λδμβνβν ούτως' « ΈνΟύμιον άνθρώχοο έγχατάλειμμα ένΟυμίου ίορτάσβι coi *. * τά αράγματα, s Ηι:ς ipsi* « Μεμίοηχα, άαώομαι triéme, le cinquième, le septième et le dixième jours ; il s'agit évidemment dos jours du mois, car il no peut y avoir do dixième jour dans une semaine, comme nous l’avons déjà remarqué '. El il est naturel que ce soit pour le septième moi» hébreu que le Seigneur tout-puissant donne do tels ordres, puisque l'on y célèbre le jour dit de l’Expialion et de l'Affliction ', | que les Juifs célèbrent publiquement, lui donnant le nom de Jeûne et le faisant précéder de purifications au quatrième, au cinquième et au septième jour pour ceux qui se rendent è ce jeûne Le sens du jeûne ([ |u façon j0 |c, accomplir selon la et des fêtes. . . .. . ... exDij„ufc, dans tueuse, les nourritures nuisibles et malsaines au sens allégorique. En effet, doit s'ensuivre pour tous ceux à qui leurs marques do reconnaissance méritent le nom de Maison de Juda, un heureux état d’âme · : à eux joie, allégresse et fêtes bienfaisantes, à eux qui célèbrent les fêtes dans les sentiments et avec les actions qui conviennent, selon les paroles du Psaume : « Cris d'allé­ gresse et de reconnaissance, bruits de ceux qui célèbrent la fête * », et encore : « Célébrez la fête avec des rameaux touffus jusqu’aux cornes de l’autel ·. » A ces textes, font l'homme te loueront 34. Les fêtes bienfaisantes se célèbrent quand la Jéru- repoussé vos fêtes et je suis loin de goûter vos assem­ blées *. s Et ii aggravo encore ses menaces en disant : « Je 189 632 IS ZACIIARIAM (CH. 8, V. 18-19' 35. Ααεστω δβ τα ανιχρα ταυτα τή; των πιστών συνδϊ; α ι'ι; χαράν Χ«'ι Ενφρσσόνην ΧΛηΟέντις αγαθά; βορτάς χο τήν άλήθίΐαν αγαπώνte;. Ένθα γάρ αταραξία λογισμών χαΐ δταν ,έζ τΐ|; άνταχσλσϋΟήσβω σΐρήνη αροτανσίη, τϋρραινσμέ 36. Ειχόί «να αχαιτήσιιν xédsv έατοχασάμβθα rev zap *Ε6σαίσο; iêèspov «Ινατ μίνα, βά ή τιτράς χαΐ αί αζ.λαι 2«ιί I.IVHB 111, 34-36 changerai vos fêles en deuil et vos hymnes en lamenta­ tions '. » 35. Que ces malheurs soient épargnes à l’assemblée des fidèles, afin que, appelés à la joie et à l'allégresse, nous célébrions des fêles bienfaisantes et de saintes réunions dans l’amour de lu paix profonde et de la vérité qui l’ac­ compagne. Car là où il y a calme des pensées | et sérénité d’âme, le charme et la beauté de la vérité apparaissent ; cr la vérité se manifeste surtout lorsque, par suite de la dépendance réciproque des vertus, la sérénité dirige et la paix domine 1 ; ceux qui ont obtenu à un si grand degré un tel état heureux de l’âme goûtent allégresse et Problème Mombr. 29, I !| c. Ps. 80, 36. Il est juste qu’on demande d’où nous avons conjecturé que le septième trième jour et les autres jusqu’au dixième ont été fixés comme jours de jeûne. D’où, sinon de ce qui est écrit à la fin de Zacharie, le prophète même que nous com­ mentons, là où il est dit : « Vous célébrerez la fête des Tentes ' » ? Car celte fête ne se célèbre pas selon la loi en un autre mois que celui que nous avons dit, comme aussi la fête des Trompettes et celle du Jeûne * ·. de fête d’assemblée, comme on peut s’en rendre compte clairement par le texte suivant du Psaume : « Sonnez de la trompette au jour de la nouvelle lune, en ce jour pro­ pice que nous célébrons ·. » . 1. ,’Αγωγή (ν. apparat] est une mélecture du copine, pensons; Tonus cil V 157-177. 190 IS ZACIUBUM (en. S, v. SO-22) 90) 37. Zach. VIII, 20-22 : «TéJs λέγ« Κύρ.ος πα.τοκρί. τβρ-'Ετι ήξουσιν λαοί πολλοί καί κατοικοΟντεςπόλεις πολλάς «καί συνελεύσονται κατσικοΟντες πόλεις εις ρίον πόλι» λέγοντες- Πορευβδμευ !εηβή.αι τοΟ προσώπου Κυρίου κα W ίκίητήσα. τό πρόσωπο. Κυρίου παντο.ράτορος πορεύσομσ εάγώ. “ Καί ήξουσι. λσοί πολλοί καί 5β»η πολλά ίκζητήσα τό πρόσωπο. Κυρίου παντοερότορος ί» ’Ιερουσαλήμ, καί τοΟ LIVRE III, 37-39 635 tout-puissant : Viendront encore des peuples nombreux et des habitants de villes nombreuses, *· et les habitants des villes se rassembleront en une seule ville, disant : Allons implorer la face du Seigneur et rechercher ta face du Sei­ gneur tout-puissant. J’irai moi aussi. 11 Et des peuples la face du Seigneur tout-puissant à Jérusalem et se rendre favorable la face du Seigneur. 38. Au sens littéral, le prophète an­ nonce, après avoir reçu la parole du restauration. Seigneur tout-puissant, la restauration du peuple hébreu, des villes do Judée et de la métropole, Jérusalem. Par la bouche do Moïse, Dieu avait ordonné à lout le peuple d’Israël de célébrer chaque année trois jours de fête en son honneur |-au lieu choisi par lui, savoir Jérusalem. C'est pourquoi de toutes les villes et villages de Judée, ils accouraient ù qui mieux mieux dans la capitale où se célébraient toutes les cérémonies reli­ gieuses et où se déployait l’ardeur mystique des fêtes. les Hébreux furent expulsés de la mère-patrie. 39. C'est cette situation lamentable et pitoyable que le prophète de Dieu, Jérémie, déplore dans le Livre des Lamentations : « Les rues de Sion sont en deuil, car il n'y a personne qui vienne pour la fête : toutes scs portos ont été détruites et ses prêtres poussent dos gémissements ·. » Comment nul ne parcourait plus, puisqu'il n'y avait plus personne 191 636 It* ÏACHAMAM (CH. 6, V. 20-22) LIVRE lit, 30-42 837 À s'empresser de monter à Jérusalem 1 pour les fêles et 40. Cette absence de belles cérémonies entraînait forcément les lamentations des prêtres, qui voyaient Ισνΐχίζς τοΟτο ίίσσμηχσστον its?' ϊΐρηνιχή 4γ·>ΐή τήί Ίιρσυσαλήμ, üt ώ; xxi «f Mxxapict cl xaOxpct ni ipcia, Stt a-jtsl tè» θιΐν Sfcvrat*. » Tafcj) τή νοήσει σνμρόβ oç ό Οισσίσισς Ιΐαίλος Έίρχίσι; έχτβτίλλει « μΐίσσιώχιιβ s'était choisi Israël, il n'y avait plus place pour le moindre sentiment de joie. Mais voici que Zacharie prédit la fin prochaine de ce triste état, en disant : « Des peuples nom­ breux viendront encore», évidemment à Jérusalem; car on était alors arrivé à la soixante-dixiême année de la à Dieu sous forme de prière : « Jusqucs à quand refuse­ ras-tu ta pitié à Jérusalem et aux villes de Judée en cette soixante-dixiême année · ? » 41. Le Seigneur toutpuissant ayant aussitôt répondu favorablement à sa j des peuples nombreux viendraient comme auparavant chercher la face du Seigneur tout-puissant, remettant en vigueur cette recommandation : « Trois fois par an, tout mâle de ton peuple paraîtra devant moi * », et celle-là : < Tu ne paraîtras pas devant le Seigneur ton Dieu les mains vides ·. » C’est-à-dire que lu apporteras les offrandes nécessaires aux sacrifices ainsi que les autres 42. Cette réunion sacrée préparée Les peuples avec tant de zèle a comme but tout indiqué de rechercher, par des sup­ plications et de saintes prières, la ma­ nifestation du Seigneur tout-puissant. Car celui-ci appales Béatitudes : < Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu *. » En ce sens, Paul, le divin inspiré, écrit aux · Hébreux de « rechercher la paix et la sanctification, faute 192 638 IS ZACIIAMAM (cil. 8, V. 20-52) de quoi nul no verra le Seigneur4», qui se manifeste jus­ tement à ceux qui ne sont pas incrédules 11 son égard et apparaît à ceux qui observent ses commandements ; 43. « Pensez à Dieu avec un coeur bon, et recherchez-le dans ne le tentent pas et il se manifeste à ceux qui no sont pas incrédules h son égard *. » Et dans l'Evangile, le Sauveur parle ainsi : < Celui qui connaît et garde mes 44. C'est pour rechercher ainsi la face du Seigneur tout-puissant que les peuples nombreux ; venaient à Jérusalem. Ils n'y venaient pas pour trouver Dieu vivant à cet endroit dans le temple, mais pour acquérir, en faisant monter vers lui des prières favorablement accueillies, une pieuse intelligence et une juste idée du Seigneur tout-puissant qui se fait chercher et que l'on se rend favorable. 45. Au sens spirituel, on pourrait appliquer chaque parole du prophète à Γ Église glorieuse et sanctifiée" IM d. Iléb. IS, U I e. Saj. I, 1.2 | t. la lé.M I 193 *· α· Éph4». S. 26 193 9 γ>γ<»ν>Ι>ϊ, Ι»ΐΛ : l««< γιγοήοΐιι P“ Il 10 «·:· om. P“ au temps des persécutions, que tout état de joie et de paix, autant qu'il était au pouvoir des persécuteurs, lui était interdit ’. La parole que de nombreux peuples reviendront à elle ainsi que des habitants de villes nom­ breuses, désignerait les Églises des différents districts ·. Ainsi ceux qui, en tout lieu, habitent les villes susdites, convergeront, par une pensée pieuse et une vie irrépro­ chable, de plusieurs villes vers une seule pour se rendre propice et favorable la face du Seigneur et pour la recher- 193 LIVBE HI, 45-50 641 cher par des prières favorablement accueillies et des démarches qui mènent à voir Dieu *. 46. Καί έ«1 εράσμια χαι τσλνχύβητχ τα τρ:ανασωντ,)ένΜ| ιαί αστό; έ ζρσσήτη; λαβών έρωτα τών Ιλτιζομίνων, συνελθεί ΰρίχθ*; τσ<; σννελθσδσιν έαΐ τό αύτσ λαοί; αολλοίς χα'ι χατσι «J’irai 46. commft 'cs biens annoncés moi aussi* » ’iar Prol)’1^t’c &onl attachants et hautement désirables, le prophète luimême, épris de ce qu'il fait espérer, a désiré venir lui aussi avec les peuples nombreux et les habitants des villes nombreuses qui se rassemblonl en un même lieu ot il 47. Or, en général, les foules accordent foi aux pro­ phéties au point do les attendre avec ardeur, quand celui Κύριον τήν αιχμαλωσίαν τού λα-0, άγαλλιάσεται Ίαχώβ αα εΰρρανθήσεται ’Ισραήλ’’ », ώς χαί τήν I Ιατέρα αυτόν οάσχειν*! 111 Ιβ| χαί τήν αιχμαλωσίαν τσδ λαού μου ίχιστρϊψει, où μετά λύτρα 46. Il sc peut que les mots : s J’irai, moi aussi », aient été dits au nom du Sauveur ; car si lui-même s'avance, ion peuple de nera mon peuple de sa captivité sans rançon ni présents ". » 49. Qu’arrivera-t-il une fois la ville resplendissante rebâtie et le peuple ramoné do la captivité ? Do tous nombreuses pour se rendre propice la face du Seigneur 193 b. Ρ·. 13, 7 Η 194 a. Is. 45, <3 || b. Col. I, IS ii c. «éhf 1,3 g d. Jn 14, 9 || o. Cf. I Pierre 1,12 ■ image », car Dieu est invisible ·, et « l'empreinte de sa substance * ». Celui qui s’y applique avec un emur pur voit le Père, c’esl-ù-dire lo Dieu invisible : «Car celui qui m’a vu a vu lo Père * » et les anges eux-mêmes ont le désir de voir le Fils '. SO. Il est dit dans l'Évangile que les anges de ceux qui céleste '. Monlre-nous ton visage el nous serons sauvés ·. » Puisque celui qui est invoqué exauce cette demande, le Saint-Esprit dit en prédiction : « Le Dieu des dieux se manifestera à Sion ·. > 51. Ayant cherché et trouvé son visage que le Père lui-même a dévoilé, réjouissons-nous donc do l'avoir trouvé propice, puisqu'il nous cet apparu quand nous 52. Comment ceux qui recherchent la face du Seigneur tout-puissant et veulent se la rendre propice viennent de plusieurs villes pour se réunir en une seule, la'Jérusalem d'en haut, voilé ce qu'il faut examiner. 53. Vois encore comment ceux qui ont eu hâte de mul­ tiplier leurs progrès dans les vertus et la connaissance de la vérité, tout en étant citoyens de nombreuses villes, les ont déjà dépassées dans leur élan vers co qui est comme la métropole, | la parfaite connaissance de Dieu : citoyens maintenant de la Jérusalem céleste. Quand tout chagrin, toute douleur et tout gémissement auront fui pour faire place à la joie éternelle, dit l'Écriture ”, alors il faudra célébrer la fête avec la multitude des anges et des premiers-nés de l'Église, selon le texte de ΓApôtre : « Vous vous êtes approchés, dit-il en effet, de la mon­ tagne de Sion et de la Cité du Dieu vivant, de la Jérusa­ lem céleste et de myriades d'anges, réunion do fête, et de l'assemblée des premiers-nés inscrits dans le ciel *. s 194 r, Maith. 18,10 II g. Pa. 79, t || lu Pa. 83,8 || 195 a. C la. 35. iO; SI, <1 | b. lUb. 13,11-33 54. Zach. VIII, 23 : Voici ce qua dit le Seigneur tout194 17-18 : ap-ï»aç» Ρ·« j| 18 I· : « P*4 I 91 H Ms» ; »|<λάθ<χα·»1 P- | 195 5 Up:«Tioa : Wp-ϊζνΌ» o>g. 644 IS UCHMUN (CM. 8, V. 23) 55. ) χράίορς xal ixintgeai βΰτέ, 'Εμμανουήλ, i» ήμϊν τβδ θ«οδ λ«χ3ν γεγενημίν μινη ΐν,λοί χρερητιίχ ώΐι fgauM* · Έν τχί{ ή;*ίρ®« 0ιι< ΐίχβ 55. La prophétie suggère l’époque où des peuples nombreux et des nations nombreuses viendront pour se rendre favorable la face du Seigneur tout-puissant et pour la rechercher. Or cette époque, c’est celle de la venue ΓΕιβ parmi les hommes ", les hommes de toutes les contrées seront appelés, comme le dit en ces termes la prophétie que nous commentons : < En ces jours, quand dix hommes de toutes les langues dos nations saisiront le pan de la xat’ ίξρχήν ΐν:μαζόμιν:ς* οΰχ ίλλβς 3’ Ίούΐ[α] I άνατέταλχεν i Κυρ»; ν,μών·", ί=: τϊ ήγιΐΐδχι xal βκιλιδειν τών εν xpaxtÿ ’Isvisiuv, χνεύμα:< ίλλ’ γ:ίμ- ένούεη' « Ίοό3α, « αΐνίσαισχν el aJiXosf oe-ι ° ’ présente prophétie, il faut d'abord exami­ nerquel est cet homme unique appelé Juif par excellence. Je pense qu’il ne peut être différent de celui que désigne l’Apùtre écrivant aux Hébreux : ■ Il est notoire que c’est de Juda j qu'est issu notre Seigneur * » pour commander et régner sur les juifs du dedans, ceux qui le sont on esprit et non par la lettre, circoncis non dans la chair mais dans leur cœur". A lui, nous appliquons ce passage des Psaumes mis dans la bouche de tout homme de discer- sens est suggéré aussi par la bénédiction que prononça Juda, ni le commandement d’entre ses pieds ’, jusqu'à ce que vienne Celui à qui il appartient et qui est l'at­ tente des nations ·. » Car il est la bienheureuse attente i parles LXX : 646 •96] ix zaciiaaiA» (ch. 6, v. S3) 647 ζροοδοζία τογχάνει, ζληρουμίνης ζρορητείας ζερι ζΛήσιωρ, πάντων άνΟρωζων w3s έχοΰαης' « "Εοται ή τοό Ίεοοαί χβ ό «νιστβμενος άρ-χειν Ιθνών, επ’ αΰτω ίΟνη έζζιοΟσιν f. ή 58. Τούτο» τοΟ άνβστάντο; εζ τής £ίζτ,ς 'lierai zai χνχτιίλχη de toutes les nations h la fois et non pas d'une seule, et ' il accomplit la prophétie de l'appel de tous les hommes qui disait : « Un rejeton sortira de Jessé et il se lèvera pour commander les nations ; en lui, le» nations met­ tront leur espérance '. » 58. De celui qui est sorti de la τών εβνΰν pao-.v αντώ ώς ν,γοομε'νω xal οτρχτηγώ, ρ3λλον ii ip%upsï «ai ζαμβαοιλεΓ « ΙΙορευΟώμεν 31 psrx oo3, διότι àxlj véritable, dix hommes de toutes les langues des nations et Λ un chef, ou mieux comme à un grand prêtre et h un roi souverain : < Nous irons avec toi, car nous avons esprit et en vérité et non à Jérusalem ou sur la montagne 59. Τούτων ζρο[τ]εΟεωρηράνων, ειρμό; χολεΤ ixWttv zdq ici zari< TÜv [;]- ..οτΛ. * ièoè. : .·- i i.’; . ç-i,· :»ros 'lovSacoo. tw εύαγγελίω έζΐ τΰ χατ αύτό ζολιτενεο^αε zaî yvweiv ίχενι que les anges adorent le Fils de Dieu, dont le Saint· Esprit dit : ■ Tous les anges de Dieu l’adoreront * », de même, les adorateurs de Dieu parmi les hommes ne l'adorent pas dans un lieu, car leur adoration est spiri- 59. Après ces considérations, la suite dlx'hornrnes ? ^eman<*e comprendre comment dix hommes de toutes les langues des na­ tions saisiront I le pan de la robe, c'est-à-dire le corps 60. Interprété allégoriquement, le nombre de dix a une signification mystique ici comme en d'autres pas­ sages inspirés dont nous parlerons ensuite. Disons d’abord qu'il est impossible que, sur les milliers et milliers d'hommes de toutes les nations cl de toutes les langues qu'elles parlent, il n'y en ait que dix, si l'on prend le chiffre donné au sens ordinaire du mot, a avoir suivi N’est-il done pas possible que toutes les multitudes formées de nations et langues différentes venues à l'Évangile pour y conformer leur vio et connaître la 197 648 97) LIVRE III, 61-63 IS ZACIUniAM (ch. S, V. 23) φ λεχθέντι παρά ΜαΜαίω έπε Ίησεϋ παραβολής τρέπω·] I Τότε όροιωθήσεται ή βασιλεία τών ουρανών δε'χα παρθένεις** ών πιστεεσάντων πάντων τογχανέντων τών δεχα παρθένων νεή· 62. Πας άνθρωκες ζώεν ών πέντε αισθήσεις ίχει, citv, ΙΙεσσέθηχ^ί 2S σασθαι εστιν ότι Χριστά; ό Κύριες ', χαΐ αψασθαι χαΐ ύν,λαφήσβ εά|αγγελίσο μαθηταϊ, εταν άΐιαρθερεες έχωσιν σας αισθήσεις] ί{ς αΐσθητσίς ικανέ- καί έπίλειψις Ιστοί. 497 a. Maith. », I J b. la. 50, - 649 Sainte Trinité soient mystiquement au nombre de dix, comme dans la parabole de Jésus en Matthieu : « Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges " », où les dix vierges représentent tous les fidèles d’après l’explication suivante. 62. Tout homme, de par sa nature de vivant, a cinq sens : la vue, l'ouïe, l’odorat, le goût et le toucher, aux­ quels s’ajoutent leurs equivalents sur le plan spirituel1 : les yeux illuminés, l’ouïe, dont le prophète dit en remer­ ciant le généreux donateur : « Il m’a donné des oreilles pour entendre * » ; et il y a, sur le même plan que cette vue et celte ouïe intérieures, un odorat propre à per­ cevoir « la bonne odeur du Christ · » et les effluves de ses parfums spirituels ; 63. il y a aussi, à côté du goût et du toucher ordinaires, un goût qui permet de goûter que le Seigneur est le Christ * * et un toucher qui permet de toucher et de palper de nos mains le Verbe^de vie', quelque nombreux qu'ils soient, quand ils possèdent des sens purs, ù la fois extérieurs et intérieurs, sont représentés par les dix vierges, s’ils sont régis souverai­ nement par le Christ. Mais s'il arrive que certains, par pour n’agir que selon les sens périssables, ils deviendront les cinq vierges folles, appliquées seulement aux choses matérielles, qui, négligeant d’entretenir leur lumière, verront leur huile s’éteindre et manquer. est écrit en abrégé, χί. iurmonté de U barra de contraction qui affecte lai nomina tacra. Un peu plus loin, III 236, citant le Ps. 39.0, Origine, dam RAM 1932, p. 113*145. J. Dasiélov, Platonieme i 17» Zac*. : III 203-204, 236 ; IV 104 ; V 129. avec le Juif véritable : ce sont ceux qui ont gardé purs et incorruptibles leurs deux sortes de sens, selon la parole de ΓApôtre : « La grâce » et la paix seront « avec ceux qui aiment le Christ Notrc-Scigneur d'un amour incorniptible ·. » 65. Il est naturel que les amis de la lettre voient, en ees dix hommes, ceux qui mettent en pratique le deca­ logue donné par le ministère du grand Révélateur, ou encore les chrétiens, ceux qui portent le nom de Jésus, car ce nom commence par In dixième lettre de l’alphabet hébreu, en effet, comme dans l'alphabet grec, la lettre I est la dixième ’. Ίησοί usèr.rip. '0 μίν γήρ I Ι»μψ«ν fin τί) βά«λ·», ό ϊ· « i γυνΜχών μή usuAueuiw» * » Valeur mystique des nombres. forcée, mais conforme à l'Écrilurc inspirée, il est possible de produire do nombreux témoignnges. Mais il suffit pour le moment d'emprunter des textes à l'apôtre Paul et à Jean, le disciple que Jésus aimait. Le premier écrit aux Romains | que Dieu > dit : · Je me suis réservé sept mille hommes qui n'ont pas fléchi le genou devant Baal · » ; et le second écrit qu’« à lu suite de l'agneau », c’est-à-dire du Sauveur, lil y aura cent quarante-quatre mille vierges qui ne se sont pas souillés avec des femmes ' ». 67. Voilà des textes qu'on ne peut prendre au sens littéral. Comment en effet, alors qu’une si grande quan- prophète Élic l’ignorait-il, au point de dire : « Je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter la vie *» ? Et comment aussi prendre à In lettre tant de milliers de vierges, particulièrement d’hommes, surtout à un mo- 653 199 68. 'Αλλά μήν ïxaotov τούτων άληθως γίγονβν c- τζντω is τών άριΟμών έ”ΐ «ϊσθήσ<ω< λαμδανομύννιν. Έζτβχις μένι γά χίλιοι άνδρβ; μή χάμψ»ντ<ϊ γύνυ τί) βύλ τυγχάνουσιν ο! μιιιι ζριδμώ των χιλιτοων άγβμίύντων ίτι το5 Ίωάννου ici γίίς Ϊατμίδονι ment où l'Ascension du Sauveur avait eu lieu depuis peu do temps, puisque Jean était encore do ce monde ? 68. Néanmoins, chacun de cos textes est conforme à la vérité, ii condition de ne pas prendre les nombres en un sens strictement matériel. Car les sept mille hommes qui n’ont pas fléchi lo genou devant Baal, ce sont ceux qui Célèbrent mystiquement le sabbat réservé au peuple de Dieu *, étant intimement liés b la chiliadc et à l’hebdomade composée à partir d’elle ’. En bien des textes, en comme celui qui convient à la divinité, par exemple dans ce texte qui, parlant de Dieu, déclare : < Il s’est souvenu éternellement de l'alliance de sa parole qu’il avait engagée A Abraham pour mille générations ·, · Rien n'indique on effet qu’il y aura mille générations jusqu'à la fin du monde, comme il a été plus longuement développé de façon particulière dans un autre commentaire ·. 69. Cette chiliade mystique se compose donc en hebdo­ made, en vertu de laquelle les authentiques adorateurs 7«. De même aussi | les hommes vierges qui accom­ pagnent ('Agneau et qui ne se sont pas souillés avec des femmes so comptent par milliers au nombre de cent qua­ rante-quatre. 71. L'invraisemblance du sens littéral s'accusera sur­ tout encore si l'on considère que chaque tribu d’Israël fournit bien régulièrement douze milliers d'hommes 1. La chiliad* (1 ΟΟΟ, nombre d« Dieu) entre en eompoeitioa 0 où Jean vivait encore, d'obtenir, de l'humanité tout entière, un total aussi considérable do gens qui aient cuvante » que celle de Didyiue : on tonnant le nombre imped •sepl mille ". (Voir la note do Vallarsi in A. L) 654 [200] IK ZACIIAMAU (™· ν· '’2) 72. 'Enti ο!» τά ”>5 λ<-,"ί >5^'ά™ΐ «Ζ«· ?>!>*’ 10 τζς «bai χιλιάΐα; rûu άμολύντως χαί άμώμως ÿuvvswv -u ti άριτήν τή'/χροσοϋσα» «? άριΟμφ' ί«> Ϊ«Ρ τετράγωκ;, 00 ζ« «Xtvpà ÎMÎexâs «στι» χιλιΟβ», κΛλής zai τούτου «Ο αρΛ«Μ προνομίας τόσης, ώς τφ άναλίξαντι ά=ότής γρ»«ή« biai ίήλ» 73. Σαοτ,νκα Si αναντίρρητος «pi-»»ww γίγ:»<’ b » 10 ύχομνήμαοιν τής ΆχοχαλόψίΜς τού lubvso Χαι τής Μ ’Ριομαίους Παύλου ίχιστολής, β=ιρ ό ΰναγνονς i-ic.ai το να τών αριθμών »<ί> ίινιρηματα ««σπαρμένα τή γραοή, τί *1 τής ίχιίημίας τοβ Χοιτήρος, αύτη 8' «ατίν ή χαλοορΛή 8ια»ήχη, xai τή μετά τήν îlüpo τοβ Χριστοί âf£n> χροσκη 72. Puisque la lettre du texte se révèle inacceptable, nous disons que c’est la vertu, propre à ce nombre, qui permet Λ ceux qui vivent sans souillure ni péché d’atest un carré dont chaque côté est formé d'une douzaine de milliers, et ce dernier nombre est un nombre hautement privilégié, comme ou peut s'en rendre compte en feuil- 73. Mais nous avons donné une sûre interprétation de ces nombres dans nos commentaires sur l'Apoca* lypse de Jean et sur l'Épltre do Paul aux Romains. En l'y reportant, on aura une idée de la science sacrée des nombres éparse dans l'Écriture, que ce soit l’Écrituro avant lu venue du Sauveur, autrement dit l'Aneien Testament, ou l’Écrituro après la venue du Christ icibas. autrement dit le Nouveau Testament. 74. Zach. IX, 1-2 : 'Λήμμα λόγον Κυρίου έν γή IrJpàc καί Δαμασκού, ίιάτι Κύριος ίφορή άνβρώπους καί -πάσας τ*α φυλάς τοΟ Ισραήλ, · καί Ήμάβ έν τοίς »ρ1οις αύτής. -9 75. [Οί] άγιοι ΰχηρίται 5ντ«ς τού Ο«ίου λόγου ' λαμύάν»Λ as αύτάν θεού ίιίόντος, ώς 0<ολημ«ουμίνου; χατα τόν ίν X Pict'S 201 λαλοΰντα* χηρόττειν τήν τΟν ίσομίνων γνώσιν τούτφ | Λ (ΧΠΙ,Τ) τ?5-(,ι j Άμίαχούμ χατ«χόμ«νος λήμμα Oeiov τεΟέαταΓ γίγρΛ· ται γάρ «pi α-άτοΟ' « Λήμμα Κυρίου «Κεν Άμίαζούμ 1 zpri 74. Zack. IX, 1-2 : 1 Orach de la parole du Seigneur sur la terre de Sddrach et de Damas * — car le Seigneur veille sur tous les hommes et toutes les tribus d’Israël — *et d‘Hamath dans ses frontières. la prennent quand Dieu la donne et c'est en quelque sorte pris d'un ravissement divin, comme l’Apôtre qui parle dans le Christ ·, qu’ils annoncent la connaissance de l'avenir. | Habacuc, ravi de cette manière, a contemplé un oracle 1 divin, car il est écrit à son sujet : a Le prophète S. Λήμμα : co mot traduit l’habreu c massa s qui a le sons d Bibles contemporaines. Il apparaît bien ici que Didyme met ; Λήμμα, c'est ce qu'un prend ou reçoit. JAnèMX traduit du greo : 201 rî|e οίίτω θβοφορίχς XX xai Δ»μ«ζ.ΐ5 κ«ί Ημί ■ψβρώντος θβοΟ τούς ivOpé , Μαχάρ»» 3’ Ιστίν το ύΐ μβΐ Kupiou Ixî îtMÎOÙÎ'M χσχοντχ εζκϊϊκώί* “ ΈχίβΜ 79. Δ» και oxsvoWW ; ψοχαίς αύτω» ùxb τβ ’.χ< « α’μχ eaxxss ·>, φόνι 201 ». tlab. 1,1 II b. P». 33, 16. 1 Pierre 3.12 || e. Ps. 21, li <1. Matth. H, 29 201 8 ήράΟ nos : «I|W P «<;<«0 P" Il 17-18 «lvf™«i : Habacuc vit un oracle du Seigneur · ». Et dans notre texte où il s'agit d'un pareil transport divin, c’est un « oracle » de la parole du Seigneur qui a été annoncé. 76. Quel est cet oracle de la parole et qui concerne-t-il ? 77. Il a lieu, dit l'Écrituro, dans le de Sédraclt et de Damas et do des Idolâtres. pays Hamath1 aux contins de Damas, car Dieu veille sur les hommes et sur les tribus d'Israël. Or c’est un bonheur que d'être sous le regard de Dieu, grâce : « Regarde vers moi et aie pitié de moi '. » 78. Demande-toi si la terre do Sédrach ne peut pas représenter la masse du peuple ancien parvenue à la foi au Sauveur qui a dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos de vos latrie, ont été appelés ù la foi, — car le» Damasquins sont très attachés au culte des démons. 79. Aussi, contrai­ rement à ceux qui ont trouvé le repos de leurs âmes sous la conduite du Sauveur doux et humble de cœur, ils sont sauvages, cruels et avides do meurtre contre leurs voide meurtres. Sous la garde du Seigneur tout-puissant, il y a donc ceux qui, de la Gontilité, sont venus à la foi, et, en second lieu, ceux qui sont venus des tribus d’Israël. 80. Tous ceux qui ont été mentionnés, sauvages avant encore enfant les dépouilla en prenant «les dépouilles de Hamath ne reçoive pas d'explication aux n**· 7S-S0, comme aussi Zacharie. 11. 658 UVBB 1Π, 81-83 r 1 1 É i î lr i- i • iM ï a. s ■ · = fa?:i ï hs-f-ît - ϊΐ mΊ ”;s;:■· 4 ï*cw*ni*M (ch. », v. 82. ZaCH. IX, l‘-l : 'Τύρος «al ZJ4», Jlôt. έφρό.ηοι 10 οψόίρα 1 Καί 4«οΜμηα<. Τύρος 4χνρώμ«να iavrij cal t8q σαύρ.οε. épjOpm» Δς χοΟ. «al αυ.ήΓαγ<» χρυσίο. Δς ττηλίι Μόν. «Διά τοΟτο Κύριος «ληρο.ομήα». σίπή» χαί ποτάξι «Ις βάλσσσσ. νή» ίύ.σμι. αΟτής. «al aO-ιη Αν rrupl d 83. Διά τβ» ίχχ«ιμ1»υ» ό«μάτω» ή χόντω» τώ· iOnSv ·ζλφ σι; σημχίκτχ·.. Diva γά» ίι3*>λολίτρχι νογχήοοοι. Τύρκι a Ztiù.mu Το γάρ λιγόμι.:. 1» «ί ψχλμΰν' · II::5XW nvns oârô βσγχιίρι; Tipou i» όώρσις4 », τή> xAfm. anin ΤΜ -ΰ. « ϊλχίόχ μή «χί-rtw», «ai άβίω» Αν χότμν* » tOw. « » ixwxpcov- Kaïà 'C' «ΰτή» νίησιν ϊχλημχχίο. xai » i» ‘-.if ÙAf) i-zé situ' « Διίΐξχσμί.χ ίλχλήΟι; sopi «5, ή χίλις 4 θοοο, χώ -Aoi άλλόρΛσι, χχί Τύρος xai λαός ΛΙΟιόχων, sût έγοήΟηκ» txoi'. » Tirs γάρ tirs γίνο««ι i- ri) è:î:;«orf θοοί χόλοι, ërav èxiorpapùei» ά?' ί; ιί-χο» ascSoias xai ii 202 ο. Is. 8.4 | b. er. Is. 8,4 | e. O. Maith. S. 1 s. H , qui s'enorgueillissait des rem* parts et des tours de garde | inexpugnables qu'elle s’était construits, Celui qui réduit à néant les rodomontades de ce genre lui dit : a Toi aussi, tu seras enivrée et disgrâciée et lu chercheras pour toi-même un refuge devant l'ennemi. Tes remparts sont dos figues qu on guette, on les secouera et elles tomberont dans la bouche de qui 87. Comment en effet ne serait-elle pas disgrAciée par Celui qui pourvoit à toutes choses, celle qui s'est enivrée du vin de la débauche, qu’interdit de boire ΓApôtre qui ήρμήνίαϊ'» Μ«υβ(; çasxw» pas de vin, source de débauche ·> ? Comment en effet ne Sodome et la treille de Gomorrhe, dont Moïse a expliqué ........................ ......... isè «6 xxstiùvoc HtoS, ίκ MXétt otwiv tâplexs» d'aspics, quand il a dit : après : « Leur vin est do la colère de dragons et du venin mortel d'aspics * » ? 88. Celle qui a bu de ce breuvage jusqu'à l'ivresse est cox[À}qv àcôivtia» «οίκχβέντων ùrt trt τροπβοόχοο χαμί*} contre elle comme des ennemis puissants. Qu’adviendrat-il après ce tumulte, sinon que ses remparts, qu'elle imaginait solides et inébranlables, seront tellement affaiblis que, comme des figues qu'on guette, on les secouera, et ils tomberont du coup dans la bouche de ouvert la bouche toute grande, l'ennemi en disposition d'attaque, pour être prêt à dévorer ceux qui tombent des remparts, dont l'immense faiblesse a trop bien dé­ montré la fragilité sous les coups du Souverain-Roi vic­ torieux qui a donné le pouvoir de fouler aux pieds l’armée adverse, ( selon ces paroles du Sauveur à ses disciples dans l'Évangile : « Je vous ai donné le pouvoir 664 LIVRE Hl, 89-93 IX ZACHUUX (CH. 9, V. S»-4) « 'EJ.4XI ύμΐ, i'surfav irai. - =?ός Hi;»; τήν όύναμ» wj ίχβμσΟ, xai oùîïv ύμά; αΐιχή«·' *> 'βΟΐ 5 βλάψει. 90. Ότι » ri χι«Γν ci; στόμα ίσβσντσ; τσ ήττηβήναι σηΜ vu, ix ζσλλών γραφών μαρτνρεϊται, χαί μάλιστα ίχ τοΰ’ « 1ρ4 βατόν χλανώμενσν Ισραήλ, λίσντι; έςώσαν αυτόν" τρωτά χατίραγιν αϊτόν βασιλιά; Άσυυόρ, χαί ύστερο» τα sera - » 10 βασιλιά; Βαβυλώνα; ». » Όμως 3» « ίσχνσαν =' /f’"* ζαραβαλλσμεναι 3ι* αγριότητα άντιχιίμτιαι δυνάμεις, άλλ νφ ςσυσιν δίχν,ν, ίλινΟιρσνμίνσυ τσν χαταασΟίντσ; υτ αυτ. ‘Ισραήλ, άλληγβριχώ; χρσβάτσυ βηόίντσς, ώ; τσν τρσβήτ ίχινιχίω; βσίν « "Αγιος Ισραήλ τώ Κυρΰρ, αρχή γ««1« 15 αϊτοί" ζάντις cl Ισβοντι; αϊτόν ζλημμιλήσουσιν, χαχα τ,,ει 1 αϊτούς, φν,σίν Κύριο;*. .. 91. Έτιχερτομεί χασά τής μιβυΛ ση; χαί χχριωρνμίνη; 4 λόγος, όχιαερων' * 'Γδωρ —«ραοβ Ιζίσχασαι «αυτή, χαταχράτησσν των οχυρωμάτων σου ων ήγου άχαταμαχήτων τυγχάνει., Ei γάρ «αί «τ’ i’ixsi α'·ν 20 τα σοφίσματα είναι χαί άχαβαίριτοι σί έρισπχοΐ λογ:·., ά/.λά φανείσης τής άληβιίας χαίαιρϊΟήτσνται ώς μηδαμώς in tn ρεσήαι χασά τής γνώσιω; το5 θ«5 *. ' 92. Παραζλησίω; ϊχλήμψει φρούρια χαί ίρις if,”-· ax’·· ρετα οϊχοδσμήοβαι ûzi τών συναγοριυόντων τή ειδωλοχα· as χαί χολυβίω αλάνη’ ούτ« 31 αλληγορίας τρ:ζ[ω] Τύριοε ο, 206 μάζονται, μιταλαμβαι4μεν« 'Ελλήνων ?(ω]|νή εις ■■ συνοχή! «“<·“> χαί «συνίχοντας». 93. Καί isti χαντι; :1 χαχσ'ι ταρ' εαυτούς sio< τσκύτ οΰδενός μοχβηροί χατ'οόσίαν ίντος φαύλου, γίνεται θεοί <-λι 5 ρονσμία χαί ή Τύρο; μιτά πάντων των ζερ'ι ων εΓρηται ύαό τ 205 ». U 10,19 ;| b. Jér. SO, IT = LXX W, Π Ί 0. Jér· 2.3 d. Nab. 3,14 II 0. Cf. 11 Cor. 10, S 205 II όνπχιίμινβ'. : β! «νπκιίμιν» (αί s.v. expunct.) P· '1 1. Jiaixx. 1481 A : ■ Tynia... σωοχή, id «1 angustia ·. cl. MP?” PG 39. 1160 B. 1205 B. 1289 C. 1401 D; C.M nidi. 1088 C ; In Zndi. I1189 : III 122 i V 210. 665 r * de fouler aux pieds >, entre autre» choses, < toute la puissance de l'ennemi et rien ne vous fera du tort · >, [205; 90. Tomber dans la bouche de celui qui mange signifie être vaincu, comme en témoignent beaucoup de passages de l’Écriture, en particulier ce texte : ■ Israel est une mangée le premier, puis le roi de Babylone a dévoré ses os ·. " Ces puissances ennemies, comparées aux lions à ' subiront leur châtiment quand Israël qu'elles ont dévoré . sera libéré, Israël que l’Ecriture appelle allégoriquement une brebis. Aussi le prophète pousse ce cri do victoire : s Saint est Israël pour le Seigneur, c'est lui les prémices de scs fruits ; tous ceux qui le dévoreront commettront une faute et le malheur fondra sur eux, dit le Seigneur ·. ■ s’est enivrée et a été disgrâciée : · Va puiser de l'eau pour le siège, restaure tes remparts 4 > que tu croyais impre­ nables. Car même si jadis les sophismes paraissaient irréfutables et les arguments de controverse imbattables, è l’apparition de la vérité ils seront pourtant renversés lance de Dieu *. 92. De manière analogue, il faut comprendre la cons­ truction de tours et d’enceintes soi-disant imprenables par les tenants de l’idolâtrie et de l'erreur polythéiste. Ceux-ci sont appelés par allégorie des Tyriens, mot qui signifie en grec | : « resserrement » ou « ceux qui tiennent 93. Et puisque c'est par leur T3r subira fautç que les méchants sont tels, l'épreuve du feu. . 1 , étant donné qu aucun homme per­ vers n'est mauvais par nature ·, même Tyr devient l’hétago de Dieu avec tous ceux dont a parlé le Père quand 206 666 1« ZaCHAnUX (αι. », v. t'-t) LIVRE III, 03-46 il a dit au Sauveur : « Demande-moi et je te donnerai les nations en héritage “. » Faisant donc partie de ces et les prodiges de Jésus. »*· Elle se vantait auparavant de la poussière et d'entasser l'or comme la boue des cha­ lui aient servi à rien ni l'argent amassé, comparé à la prix, ni l'or entassé comme la boue des chemins, accu- leurs efforts seront voués à l'échec. 95. Comment en effet ne pas comparer à de la pous­ sière la richesse de ceux qui, dans leur folie, s'opposent à 207 Οήσιται ττορθς χολαστιχβθ, ,. ............. ..... xtii.13) ,[w· << Ι|δρ ήλθσν βαλ<[ν έπΐ τήν γήν, efOr ήδη άνήρθη ΐνα χαταναλωθή Gx' αύτσθ καν βλάστημα βλαθιρδν è άχανθα ύχο το6 Σωτήρις" « Ι15ς Kept άλιτΟήτίται'. » Έαω?ελ<^8 καί τά κάσαν τήν tuvaquv αύτής χαταχθήναι χΐς τήν θάλασσα 1. Lee tempêtes de la vie humaine : cl. JéséMs, 1481 B. — I puisque s'avilit aussi semblablement l’or qu'ils ont entassé comme la boue des chemins ? En effet ceux qui suivent les enseignements impies marchent dans la boue et sont sujets à mille chutes. Cependant, si longtemps que dure l'opposition de Tyr dans les voies de la résis­ tance, elle éprouvera le feu du châtiment et ensuite celui dont | parle le Sauveur : < Je suis venu apporter le fou sur la terre, que n’a-t-il déjà été allumé · · », pour consumer toute végétation nuisible, à savoir épine, chardon, ivraie*. 96. 11 sera bon en effet pour Tyr d'avoir passé par cette épreuve dévorante du feu, selon la parole du Sauveur : « Chacun sera salé par le feu * ». Mais il sera aussi utile que toute sa puissance ait été engloutie dans le mer où se trouvent aussi l’argent IJVRB III, M-99 ubstaneo premiere 669 670 LIVRE 111, 100-103 I» XACHABIAM (CH. 9. V. 5-8) l’échec de son espérance. sinon de ce que son roi a péri, et d’où l’effroi d’Ascalon, sinon des malheurs subis par ses habitants ? C’est ainsi qu'il faut comprendre aussi le sort d'Accaron, d’Axoth Conversion d'Ascalon 302. Tel est donc le sens littéral du texte ; voyons maintenant sa signilication spirituelle. Ascalon, « la me- eieuscs et belles fondations, prendra un esprit perspicace et verra sans rester aveuglée par les plaisirs dégradants et les autres passions 1 ; elle parviendra à celle crainte vertu dont l’oracle des Proverbes parle à propos de la Sagesse et de Celui qui en est le Père : « 11 veillera sur la voie de ceux qui le craignent ·. > Dans cette vertueuse condition, notre prophète invite tous les hommes | à entrer, ou plutôt la parole qui s’exprime en lui y invite en disant : ■ Que toute chair soit saisie de crainte en présence du Seigneur ' a tout-puissant. 103. Non seulement Tyr a subi ses malheurs, mais la prophétie que nous commentons la montre d'avance transformée et améliorée. cette vue, Ascalon IN ΖΛΟΙΛΝΛΜ (cil. 9, V. 5-8) LIVRE ni, 103-106 673 textes suivants : « La crainte du Seigneur surpasse tout * », et : « Il n’y a point d’indigence pour ceux qui craignent le Seigneur * », comblés de tous les biens utiles, rceux qui cherchent le Seigneur ne manquant d'aucun 104. Επομβνως τή Ασχαλώνι, φοοηΟβΙση έχ του οιορατι έπιίοβληχίναι τή επαινετή αλλοιώσει τής Τύρου, χαί ή Γάί σροίρδς οΪυνηΟήσεται, ώσαύτως τώ 2ώ μετάνοιαν όλοφυρομβ λίγοντι* « Λούσω χαΟ’ έζάστην νύκτα τήν κλίνην |λοο, έν οάχρι όίονηρά χατάατζης τή Γάζη, ή όταν γνοΟσα έβυτήν γνώ τ| ζροσοδσαν, τήν ούμρυτον ΐσχνν αυτής, τήν έχ Οβίσυ λόγου φυα 104. Λ la suite d’Ascalon, saisie de crainte pour avoir mation de Tyr, Gaza aussi ressentira do grandes dou­ leurs, comme celui qui gémissait de repentir en disant : «De mes larmes chaque nuit je baignerai ma couche, de mes pleurs j'arroserai mon Ht ’. » Et quand donc Gaza sera-t-elle dans cet état de douleur, sinon quand, se connaissant elle-même, elle aura connu aussi la force qui lui appartient, la force innée qui est la sienne, celle qui lui a été donnée avec sa nature par la parole de Dieu *. 105. Quand tout cela aura joué pour Accaron, Gaza plongée dans la doulour, Aecaron la stérile. elle aussi, c’est-à-dire la stérilité, car telle est la signification de ce nom, sera sous le coup de la honte devant l’échec de ses espérances. Or on com­ prend, au sens spirituel, deux sortes de procréation. Lu υπάρχει στοίρωσιν ύπομείναι τήν ολεΟρίως τίχσουσαν άπήι 10 αοράτων πονηρών έραβτών προς άγοΟοΰ γόρ γίνιται ή otfpm j « Dans la crainte que tu nous inspires, nous avons conçu, nous avons senti la doulour et nous avons enfanté ·. » Louable procréation que celle-là, fécondée par le Verbe qui est l'époux. Détestable, au contraire, celle des adul­ tères. Aussi le Maître de toute chose dit-il à propos de cette dernière et de la mère qui s’y livre : « Je n’aurai point pitié de ses enfants, car ils sont les enfants de la donné naissance s'est déshonorée ·. » 106. Une fois distinguées ces deux sortes de descen­ dance, il est heureux que souffre de stérilité celle qui engendre criminellement par le fait des puissances invi­ sibles du mal, ses amants. Bienfaisante est cette pri- 240 l.lVftB 111, 106-107 675 vation : point de départ do la fécondation venant de Dieu qui donnera naissance il des enfants do salut ; ainsi l'épouse comblée do bienfaits et devenue mère de nom* breux enfants habitera désormais la maison do son mari, à propos de qui il est dit dans les Psaumes : « 11 a fait habiter dans sa maison la stérile devenue la mère joyeuse de nombreux enfants *. » Et dans un autre livre do l’Écritare, il est rapporté qu'à la stérilité succède le bonheur d'avoir do beaux et do nombreux enfants : « La stérile a enfanté sept fois 4. » C’est d'elle que parle le prophète Isaïe, bien mieux c’est à elle qu'il s’adresse quand il S’écrie : « Eclate en allégresse et pousse dos cris de joie, toi qui ne connaissais pas les douleurs de I enfantement, car les ills do la délaissée sont plus nombreux que les fils de celle qui avait un mari ■ >. » 107. Ces textes que nous avons cités font surtout allusion aux deux vocations, celle de la circoncision et colic I do la gentilité ‘ ; l’une avait pour époux la loi et 211 c'est par elle qu'elle est devenue mère ; l'autre était stérile et sans enfants quand, loin de Dieu, elle était aussi sans aucune espérance en ce monde ·, comme l'écrit Paul au sujet des idolâtres. Dans cette situation, à la venue du véritable époux, la stérile est devenue grâce à lui mère de rejetons divins, au nombre de sept, d'après l’Écriture *, pour marquer l'incorruptibilité et la pureté qui s'attachent à ce nombre. Ce sont 1.Ί les vertus de la mystique hebdomade ·. Cependant, la stérile a enfanté sept fois et a été établie dans sa maison par son mari mère · d’enfants joyeux χρΐ;·βϊ·ζι,·.... »0pvso{ (opp.) ; IV 213 ixsjiwi ôiiOivre» (app.). IS ZACHASIAM (cil. 0, [211] «77 108. « Celle qui avait beaucoup d'en­ fants s’est affaiblie * », A cause de l'excès non tant du nombre que de la médiocrité 1 de ses enfants. C’est aussi ce que montre le texte do Γ Évangile où il est dit que «nombreux sont ceux qui marchent dans lu voie large conduisant.h la perdition ' ». De même, les enfants d'Irnèl, quand ils étaient soumis au tyran de l’Égypte spiri- Les enfants 109. Τών ο»Τω λεγεμένυν κολλών άο:ρίζω[ν] Απόστολος μι τούς τήν βΐτήν αΰτώ οιΜχονόαν · 110. I ής τών tx περιτομής σοναγωγΐς ασΟενοαρ] σΜ| diocros · ». 109. Se distinguant lui-même de ceux dont ('Écriture rappelle le grand nombre et en distinguant aussi ceux qui ont reçu le même ministère que le sien, l'ApÔtre écrit : « Nous no sommes pas de ces gens qui, en grand nombre, falsilient la parole du Seigneur*, s Cette inter­ prétation est confirmée par ce qu’annonce le Psalmiste dans un de ses hymnes : «Un grand nombre diront à mon âme * », et encore : « Un grand nombre se dressent contre moi » 110. La synagogue des circoncis s'étant affaiblie | â cause de la médiocrité do scs enfants, bien qu'elle ait la loi pour époux, celle qui a été appelée de chez les Gentils est devenue mère bien qu'elle fût stérile auparavant ; ■ ont été régénérés d'un germe non corruptible mais menant vic commune avec la loi, allégoriquement appelée III. Étant données les différentes sortes d’enfants et la façon dont leur génération a été marquée dans la qui risque d'enfanter des fils de perdition, tandis qu'il 679 quoi il faut prier pour conjurer une stérilité de cette sorte 112. Voilà ce qu'il y avait à considérer pour expliquer le nom d'Accaron qui signifie stérilité. Cette ville fut on effet stérile au point de repousser l’espérance et l'attente d'un grand nombre d'enfants inutiles1. 20 υπάρχει 4 ήγούμινος αυτήν [0·α]μ'ας ήτοι λόγος. Και <ι 113. Telle étant la situation d'Ac<'’aztl' caron trompée dans scs espérances, i le roi de Gaza mourut ■ ». Nous avons dit précédem- conduit, l'irascible ou la raison ·. S'il s'agît du chef qui la dirigeait avant que sa vie et sa conduite ne se soient améliorées, sa perte est la bienvenue. S'il s'agit au con­ traire de celui qui (la dirige) après son amélioration et (les pages 213 et 214 manquent ·) ίςαρόή, ΰπολε[ί]-ονται τώ Κυρΰρ οΐ τής φονικής ΰοριως ήλ Οιρυιμένοι' άναιριβιίσης γάρ ζάσής κακίας έζιααμόάσής ’ άνβρώκοις, ύπολϊίπιται τό κατ’ ι(ί]κόνα καί όμοίκσιν* καθ' 122. [Non seulement ceux qui man- à la nature « ceux qui se mordent et se dévorent première. les uns les autres ' ■ ont « des abomi­ nations dans les dent» et du sang dans la bouche * ». meurtrière, ils forment un reste pour le Seigneur. Car si toute 1a méchanceté qui vient s'ajouter à la nature et à la ressemblance selon lesquelles Dieu la créa ·. 123. Comme l’homme « constitué en dignité, manquant d'entendements, se ravala au rang des animaux, «au point d'etre comparé aux animaux sans raison * >, quand 215 680 IN ZACHARIAX (CH. «, V. 5-8] [215] 10tS|; Οηριώϊοιις χαταστάσεωρ, « teoXtfe μούς ματαίο»;, Οχάρχοντας πολλούς δια χυδαιότητα. αολίτβ χαί τής Άχχαρώ οίχήτορες Ιγίγόνιισαν, οί χατ’ « χαί δμοίωαιν' βίΐϋ δήμιονργτ,Οίντίς ότοληοΟήσοντ» χαί αΰ λχμδάνίτα[ι]. Έχαστοί δί μ<[νος] -/ιλίαρχέΐ èorw. Θιδς I ανάοτεμα, ορούρ-.ον v-èo; Ιχ Αμαρτήματα, « έχΛανόανόμενοί αντώ δωρημάτων, oùxéô' οζάρχει αολίμιο αγρίως έκιχίιμίνων χαταλυΟίντων. 127. Έζεδίωχέν «ors τον βίο» LIVRE 111, 681 t ce qui reste pour notre Dieu », c’est la dignité, car se manifeste le côté raisonnable de celui qui est redevenu un homme droit ' par la disparition du grand nombre de sophismes qui le faisaient dévier ·. Car Dieu qui fit l’homme en fit un être droit, mais eux recherchèrent les qui les avaient rendus Ascalonites, citoyens de Gaza et habitants d’Accaron, ceux qui ont clé créés à l’image et à la ressemblance de Dieu ' seront eux aussi un reste pour notre Dieu qu’ils reconnaîtront sincèrement au point de recevoir l’appellation de « Chefs de Juda · » ; tance, est un chcf-de-mille ·. 125. Accaron de son côté sera comme le Jébuséen, mot qui se traduit par : foulé aux pieds. 126. Après ces événements. Dieu leur bâtit, nouveau bienfait, [ une forteresse avec une haute tour de garde, pour que, et ne reviennent phis aux fautes qu’ils ont abandonnées, i en perdant le souvenir, tout tendus en avant pour remCes succès, ou mieux ces dons de Dieu obtenus, il n’y a plus d'ennemi pour les expulser, car tous les sauvages agresseurs ont été mis en déroute. 127. Le tyran de l’Égypte spirituelle poursuivant jadis le peuple de Dieu, disait avec insolence et fanfaron­ nade : « Je les prendrai il la course, je partagerai leurs dépouilles, j’assouvirai ma vengeance, je les tuerai par 1. · Chet-de-millo », ehiliarquo. Π faut se souvenir que mille achevé de se vanter qu’il était submergé, tous ses or* >s xaciiabiam (eu. 0, v. 5-8) livna ut, 127-131 ζονιχως λίγων. γίγονϊν, τιντών των vcspi οίνων Λόγων όνιτριιττντω», ώ; ρν,χιτ’ αϊτόν ίςιλαννοντο <ί«ι gueilleux discours renversés, et il ne pouvait plus con­ tinuer sa poursuite. 128. Le roi d’Assyrie subit le mémo sort tragique : il 682 ivéç άγγίλοο ίστρώΟη, ώς ή γραφή ίιαγοριύιι φίσν.οντα ίν< ά’γγιλον « ίχατόν ίγίοήζίντα τ.ί-ηι χΑιάίας · » άντ,ρηχίναι,Λ 20 μηζίτι σόένιιν Ιξιλαννιιν tbv τού θίβΟ λαόν. sitôt il fut abattu : en l’espace d’une heure, son immense armée joncha le sol par le fait d’un seul ange, comme le rapporte l’Eoriture qui dit qu’« un ange abattit cent quatre-vingt-cinq mille hommes », si bien qu’ils no furent « Mon regard ’Ρητί:ν îtvsfpuç ipfivtaç θ::ύ sfisXpoai «!»»> το»« ■-'>» ôpwtiç Ôsta άνιγράφησαν, οφθαλμούς Θβοδ φάν»' ιτάα)ί; γ«0 -ν·ς Έχχλησίας των σωζομίνων σώματος Χριστοί τογ-χανοίσΙΙ ίο οι όιοραηχοΙ όφβαλμοί ίιζάρχοοσιν, ώ; ή 683 ^'ns‘’ Dieu de bonté qui scr. car mon regard s'est posé sur eux. » | Ce» regards sont évidemment cette puissance de clairvoyance dont l’Apôtre écrit : s Tout est à nu et ù découvert pour les second lieu que les regards do Dieu, oe sont les unges et dont le Psalmiste dit : « Ses regards observent les nations ·. » 130. 1) n’est pas déplacé non plus d’appe­ ler regards de Dieu les contemplatifs dont les visions divines ont été décrites. Car, puisque l’Égliso des ra­ chetés dans son ensemble est le corps du Christ, les οτηρύ των ίλών, ζϊς Ιξίλαννων «ατ«*ύθϊ avons donnés du texte, verront ceux qu’ils ont pour fonc­ tion de surveiller, nul ne s’approchera pour expulser. Façon suivante : quand les regards ont vu le Sauveur promis pour le bonheur et le salut de tous, tout ennemi donnée de fouler aux pieds les serpents, les scorpions ' ». En effet, à la suite du pas- 217 218 IN ΖΑΟΙΛΒΙΛΜ (CII. 9, V. 9-10) LIVRE 111, <34—137 687 134. Il ordonne h la fille de Sion de tressaillir d'une lie vive et forte et à la fille de Jérusalem d’annoncer la venue du Roi Sauveur, juste et sauveur, doux et monté sur une bile de somme et son jeune poulain, afin d'anéantir les chars d'Éphrainl, le cheval de Jérusalem, zpoeén xokciMxèv τέξαν, χλήάές τ< Ιάνών xai tlpr'vr,. 1 135. Il convient maintenant de dire ce que tout cela signifie. «d εντολή πεκοιηρίνη. La nilo do Sion βωτίζοασχ iftaXpoé« 136. La fille do Sion est l'âme attentive au bien, qui observe les de Jérusalem. car Sion signifie < observatoire s et i commandement exécuté > ’· Comment, en effet, l'âme dements divins en les mettant en pratique ? | Ainsi Οογχτ>)ρ τής Ουγατρίς. ως I, Sens étymologique de Sion : et. 1 64. le chérit ·. » Une âme de cette qualité est fille de Sion selon ce que nous avons dit ; de même, est-elle aussi fille de Jérusalem, quand elle voit « la paix qui dépasse toute intelligence ’ ». 137. A toutes deux, évidemment, s'adresse lo com­ mandement : à la premiere, de tressaillir d'une grande joie à lu venue du Roi véritable ; à la seconde, car elle est dans une situation très élevée, d'annoncer l'arrivée du Roi Souverain. Car Jérusalem l'emporte sur Sion, et, en conséquence, la fille de l'une sur la fille de l'autre. Aussi l'une reçoit seulement l’ordre de se réjouir, tandis contente de an bien conduire dans les actes de la vie peut te réjouir, tandis que celui qui s’adonne à la contem- 219 688 ■" ZACHÀBIAM (CH. 9, V. 9-10) T40 θεωρίαν ίχοντσς, 3ιά rt έσχηχίναι w5 άγίεν Ιΐνιύματβς^·■ is ύχερσνέ; χάρισμα, '5v '<» *»' γνώσεω; λόγον'. fl J 1 138. Χαίρει» 51 σρόδρα χαί κηρύττει» ίντίλλιται τρορ',τιά®1 ixi xapovota βασιλέως, σΰζοντσς άμαχα! ΐιχαίτν τνγ/ύνεντοι· βαχ ετέρου ίντος xapi τό» ’Ιησού». Tip γαρ οντ» σώζω» α^Η■ σωτήρ το» χσσμ» ή « δ με*’ ήμώ» θεός Έμμανσνήλ^^· 1 » τε-χΟιί; η χιίρχ» ά»5ρ3ς σύχ ίχσύση; ττχρΜνσν'. ■=>. ».::νμ<»^·1 τής χροφητείας τής έχονσης zm»' «Ίδσύ ή χαρΜνες « ίςιι. χαί τέςεται νίόν·. » Τούτα» τον τόχε» τής ά»ιυ ανδ^^Η1 ■ τεχοϋση; χαρΟίνε» άγγελος ώνόμασε» Ίησο5» \ άτττόσνς τή» αιτίαν τής ούτως έχσνσης χροοηγορίας. Δια τοδτο γάρ^Ηb 220 σηοί», χληθήσιται ΊησοΙΙς. «όαι αϊτός σώοε[ι)|τ3» λαό» άεΜ C1V. '<·> -Û» αμαρτιών αντεύ* ·. 139. Αντίχα γ»5» τεχοϋσης τής Μαρΐο^Η1 έν τή ΒηΟ/αίμ, ixwri; άγγελος μεγας· · ΈτίχΟη .■>·.·. -,α· ρο» σωτήρ, έρη, ός ίττιν Χριστός Κύριος, ίν χόλοι Δαοίδ^· S Περί τού τεχΜ»«ς Χρίστον χροσετάττοντο ς[·] -ρτα.αρωνοί^·1 αϊτού τήν δεύρο χάΟοόσν, χ[α]τά τον έν ΊΙσαΙα* « Είχατε ΟυγατρΙ Χιών' Ιδού οοι σωτ[ή]ρ χαραγίνεται ' »■ ;>/ ΐχερ^Η1 3' οδτος ύπαρχοι τού άχαγ[γ]είλα»τος περί έαυτοΰ Ιησού*· « Ήλθε» 3 υιός τού 4ν«ρώπ[ο]ν ζητήσαι χαί σώσαι -Λ άτολύΜ 1«λός'»' χαί Ιτι' " Δίχαιος χαβ] σώζω» ονχίστιν πάρεξ έμσύ^Μ■ 140. ΙΙώς γαρ ον σώζω» 3 έγε[ρ]θει; υπό τον Ιίατρός Ίρεβ1 σωτηρίας έν οίχω ΔαοέΙ, χατά τ[ό]ν χληρωβίιτα ά ΙΙ,είΜ μίτος Ζαχαρίαν, πατέρα τον Κτιστοί Ίιεάννον, λίγον^·1 « Ενλογητος Κύριο; 3 θεός ’Ισραήλ, ός ίχισχέψαύο^^^Η1 15 έχοίησεν λύτρωσιν ήγειρε» χέρας σωτηρίας ήμίν έ> ς^·1 ■ Δανί3 Γ. » 219] LIVIIK III, 137-140 689 plalion peut de plus annoncer, car il est en possession de ce don surnaturel du Saint-Esprit qui est la parole de la sagesse et do la connaissance 1 138. La prophétie ordonne donc de Jésus, le Roi tres«aillir d’une grande joie et d’ank salut β noncer la venue du Hoi qui sauve et qui est juste tout à la fois, et qui n'est autre que Jésus. Qui donc en effet apporte le salut, quel est le Sauveur du monde, si ce n'est a l'Emmanuel, le Dieu avec nous * s, né de la Vierge qui n’a pas connu s Voici que la Vierge concevra et enfantera un Fils · s ? Jésus ; «C'est parce qu'il sauvera | le peuple de ses péchés*.» 139. Aussi, quand Mario eut enfanté ù Bethle Christ Seigneur ·. » C’est cette naissance du Christ que les prophètes de sa venue ici-bas avaient reçu l'ordre Sion : Voici que ton Sauveur est a ton côté * ■ ; et ce Sauveut n'est autre que Jésus qui a dit de lui-mème : « Le Fils de l'homme est venu pour chercher ot sauver ce qui était perdu *», ot encore : « Il n'y a pas do justice ni de 211 d. α. I Cor. 12.8 1 e. Mallh. 1,21 | f. Ct. Lo I. it ■ g. U. U 1 h. et. U>llh. 1,21. Le 1,31 1 320 *. Molih. i.StMB que le dit, rempli de l'Esprit-Saint, Zacharie, père de b. Lo î. Il '1 c. Is. 62. Il || d. Le. 1», 10 I e. It. «,21 | 11.M.60 ■ H Jean-Baptiste : «Béni soit le Seigneur Dieu d'Israël 1 corne de salut dan» la maison de David ' » ? ------------- 230 13 ζαχαρίαν : ζαχαρίαν P“ Il τταιέρα mg. P"» : om. P οατ|ί· (exponet.) P·1 χατρόε iter. nig. P·· ■K ïwtarû. 230 141. Outre qu'il est juste et sau­ veur, le Roi qui vient est encore doux et son poulain. Et de fait, parlant de lui-même, il dit dans l’Évangile : « Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur, et vous trou­ verez le repos de vos âmes, car mon joug est suave et mon fardeau léger ’. > Quiconque porte ce joug suave est la bête de somme sur laquelle est monté ce Roi de dou­ ceur '. Et comme il n'est pas seulement le Sauveur de ceux qui sont soumis Λ son joug suave, mais aussi de ceux qui ont été tout nouvellement appelés, il est monté sur un jeune poulain, encore indompté et rétif, afin J de l’apprivoiser comme un bon dresseur. deux] peuples appelés : celui de la circoncision, [soumis] au joug dit pesant de la loi selon la lettre et l’ombre, et celui qui vient d’fètre appelé] à se retirer de toute espèce d'idolâtrie el du culte détestable [des démons]. Que ceux qui étaient soumis selon la lettre à la loi portaient un joug pesant, les Apôtres le disent en en parlant dans le Livre de leurs Actes : « Ni nous ni nos pères n’avons pu porter** le joug pesant de la loi. 143. Dans lo même sens, Paul, qui parle dans lo Christ, écrit aux Galntes qui l’Évangile : « Tenez-vous donc fermes et n’allez pas vous remettre sous lo joug de l’esclavage ··. » Car il ne conve­ nait plus que fussent encore soumis au fardeau et au joug pesant (de la loi) les disciples de l’Évangile, après avoir donné leur foi à Celui qui a dit : s Mon joug est 221 [221) 144 Ώοαντω; χαι ζώλ[«>] τφ λιχβίντι νί.» ίπ.ίιίηχιν πραό; βασιλιός, « ίνα τού; ΐύο χτίον, έν αϋτφ 1.; ϊνα χαιν 222 ■ ,. (X1V.12) xjqcu νιήρχον, ονίιμίαν [άλν,β.ντ,]ν ίλχβα Igovw;·’ αλλ « Καί αύτάς (στα. xpaeSoxia ίβνών· Wvq ίλΐϊίονσιν **. » ίάσ<«; τής έ«' αντά; τοϋ ΐιζαίοο χαί σφζοντο; xal Xf >=J βα 10 Λίως, ίξοΜίριόιται τά το» 'Eçpiip ίρματχ xai ίχ τής lipas σαλήμ !κχο; xai où» χότοϊς τά τών ώμοτάτων χαί ίγρ| βίζ,η· », τιτρώσχοντχ cl; τον τής axoAwla; ίρωτα, ώς zvfuétj ϊογματιτοιία. Πώά.ά(ζ]ις . poulain dont on a parlé qu est monté sur eon ûnon. a!,,.,, , le Roi de douceur, car il·, veut. c »fondre en lui les doux en un seul homme nouveau * » ; et ainsi un seul peuple et une seule Église naîtront de l’accord des deux vocations. 145. C'est dans le même sens que les Évangiles · rap­ portent l’épisode du poulain détaché au village d'en face : c’était pour qu’il vienne h Jésus, pour que le Sauveur le monte et l'apprivoise. En effet, l’Écrituro dit qu’aucun homme encore ne l’avait jamais monté montrant par lé que les Gentils ne s'étaient encore jamais [convertis] I car « ils étaient sans Dieu dans le monde et n'avaient pas d'espérance»[véritable]·. Mais s’il est vrai qu'avant la foi ils étaient comme un poulain [rétif], néanmoins, au moment où apparut la lumière du Christ qui s'est levé do Juda ·, [ils] participèrent A l'attente, selon la parole à son sujet : « Lui-même sera l'attente des nations · · et encore : « En lui, les nations espéreront *. » Les chars 14”· ^Pr^s *es 8r",,|l" profits, tirés d'Éphraïm Par *CB ^oux peuples appelés, d’avoir été chevauchés par le Roi juste, sau­ veur et doux, « sont détruits les chars d'Éphraïm et le cheval de Jérusalem et l'arc des ennemis » très cruels 221 <1. Éphés. 2,15 fl e. Ct. Malli.. 21,2. Mc 11, 2. Lc i»,l et i. embraser de fureur ceux qui brûlent de passions honteuses 147. Les chars d'Éphraïm, ce sont les assemblées des hérétiques et leur dogmatique insensée. Souvent déjà nous avons démontré que le nom d'Éphraïm sert à intro- l’exégèse allégorique, Ct. Osicbxx, In Jmu Nava, bom. XV, 694 (222| is zscusmax (eu. », V. 9-10) χρΜ>)γορίις, ici rtv ήγησίμβ»» süv r/ispi-as xpüt ?μα· , irtais. rlfc se» f»M<" ôvstp Ύ’? άναηταλχίνατ, duire les hérésies 1 ; car le premier auteur de schisme fut Jéroboam de la tribu d'Éphraïm. De même que le Sau­ veur est appelé Juda parce qu’il sort de la tribu du même nom et qu’il dirige l’Église, de même aussi la parole qui introduit les hérésies est appelée Éphrnïm et elle se pro­ met des fruits ' abondants parce qu’elle les fait croître chez ceux qu'elle a trompés. 148. Quant à la destruction des chars, les soldats du camp de la vérité disent, dans les Psaumes, de leurs occupants et de leurs conducteurs : < Ceux-ci se tar­ gueront de leurs chars et ceux-là de leurs chevaux, mais nous du nom | [du Seigneur notre Dieu. Eux, ils ont été enchaînés et ils sont tombés, tandis que nous nous sommes restés debout et nous nous sommes élevés ’ »] (les pages 223 et 224 manquent) <·; Ιμ;ύη «ai îweficuv. 157. ........ I ils étaient d'accord pour le péché et l’impiété. 157. A tous ceux qui partagent ces sentiments, la loi souveraine dit : « Tu ne suivras pas la majorité pour faire ή xpsewxexctoepéviî un faux témoin·.» En ce qui concerne celte (disposition) funeste et encline au mal, la femme de mauvaise vie, quelle qu'elle soit, mise en scène dans les Proverbes, s’adressant sans pudeur et effrontément à ceux qu'elle abuse, s’exclame : « .l’ai à faire un sacrifice pacifique ; aujourd'hui j’accomplis mon vœu ·. » si épxsfw; χίχρχγ»»' 158. 'AwtipsOfvTOV T.iitm tù» ίο χαμ5«σιλίω;, όζχρχβήσιτχι Mt «8«’ « 222 r. Cf. Gen. 41,52 || g. Ps. 10,8-9 II 225 ». Ex. b. Pro*. 7,14 L1VHB 111, 158-161 le prophète, montrant qu’il s'agit d’eaux salées et non eaux qui résident là, à cause de' leur se), ce' sont les dis­ cours impies qui falsifient l’eau douce et potable des fleuves de la terre qui ont des issues >. Tels sont ceux Sur lesquels s'appuie Pharaon pour se vanter et dire : a A moi sont les fleuves ; c'est moi qui les ai faits ·. s Mais Dieu, par le prophète Jérémie, interdit que l'on y pour boire l'eau du Gihon, et qu’as-tu à faire sur la terre des Assyriens pour boire l’eau des fleuves ' ? » 159. Ce que l’Écrilure appelle isssues des fleuves de la terre, ce sont les développements logiques issus à leur sujet, captieux et élégamment présentés, dont l’appa­ rence fait toute la douceur à les absorber. 226 160. Zach. IX, 11-12 : >> K«l où iv αίματι δ.«9ήκ 25 ίξ«π4στειλ«ς τούς ίισρίους σου 1κ λάκκου ούκ ίχοντος tin “ Καθήσισθε ίυ ίχυρώματι. | 5ίσρ>ο, τής συναγωγής,-ί 160. Zach. IX, 11-12 : "El toi, dans M sang de l'ai- 11 Vous seres assis sur un rempart, | captifs de l'assemblée ; iv αίματι ΐιοβή/.η; ίςαπίστιύ.ας ΐισμίους σου Ιχ λχχχου 225 c. És.29,8 II <1. Jèr. 2,18 225 15 1κιψ£υδή«»ο« : taÿtuSopta» P’ || <9 γή :όδΛ Ρ3 || 21 « oi (expunci.) Ρ' II γινάρινοί : γυρίνοι (ο 2· cxponcl.) Ρ< || 22 λογό Ρ< : λόγο, χαί Ρ“ λογ.>α[ mg- Ρ· II 25 «·« οχρ. Ρ" II ôsopimu :8 La fosse 161. La parole qui s’exprime dans le donné scs ordres à Sion et à Jérusalem, à l’une de tressaillir d’une grande joie et à l'autre d’an­ noncer la venue du Roi sauveur, fort et doux, tourne son propos * vers celui-là même qui vient et dit : « El toi, dans le sang de l’alliance, tu as fait sortir les captifs de — «imperitus sermone « — ? Car, en somme, on lit ici : ό λόγος -piati 226 IN ΖΛΟΙΛΚΙΛΜ (CII. », V. H-IS) LIVRB III, 161-IG5 la fosse sans eau. » Où fallait-il, en effet, que fussent les captifs, sinon dans une fosse sans eau où les avaient enfermés leurs bourreaux ? On peut trouver beaucoup d'exemples de saints personnages relégués dans des fosses sans eau par ceux qui leur voulaient du mal et cherchaient a les tuer. 162. Joseph, par exemple, jalousé pour son honnêteté, fut jeté par ses injustes envieux αΰτον είναι .. μίνιων ζίν ε’ι αεαληρωμ.ένος ύδάτων ύΐϊΐ|ρχεν. Καί tbv Ίερι 20 βητε» ίμεινεν, άζοστείλαντος aÙTCiiç «3 θεοί αυτών ά5λ< par excellence, l'ami de Dieu, fut jeté dans une fosse sans eau par les Babyloniens*; ce qui fait dire qu’elle était sans eau, c’est la présence des lions qui n’au­ raient pas pu y vivre si elle s'était trouvée pleine d’eau. Et Jérémie aussi *, le grand prophète, fut jeté par ses ennemis dans une fosse pleine de bouc ·. Mais aucun de sortir indemnes de la fosse sans eau. 163. Étant donné que ces événements s'accomplissaient avec une portée symbolique, demande-toi si la fosse sans eau que nous montrent les symboles n’est pas l'enfer des impies cl des pécheurs, où il n’y a pas d’eau qui fasse vivre puisque l’on n'y trouve nulle part de bonne humidité. de pourpre ] et de lin fin ‘ s ! 2. Les pages 227-228 et 241-262, appartenant A la collection de Archio für Papyrusforschung, Cologne, Bd XVII, I860, p. 61-105, I. Koenen. dont l’effort et les résultait sont remarquables si l’on stsav oxpunct. II 5-6 paragr. || 9-10 paragr. 702 '228] 229 (XV.S) IN UCIIAKU» (en. 9, V. 11-12) [συνείδησιν ήμών άπ]ό νεκρών έργων εις τδ λατριύειβ1 θεωζώντι" « και άληίίινω. , Κ ]^Β 1,3 Ti y Mi «ία ασφάλεια ίσε» "·\· .«;«■ σταλείσιν δεσμίοις τού ο μ έχοντας ύδωρ λάκκου ίξήί ©ηεουτ· φάσκοντος τού λόγου- « ΚαΟήσ[ο]νταιίν δχορώμασ» », έπαινεβ1 5 δηλονότι, « ©1 δέσμιοι τής συναγωγής ‘ « τής ίνδέξου Ι'.ζζ/.ηιίβ·1 1 ουδαμώς ότι « σπίλον ή ^υτβα1'*’ έχούσης. λωτήρια δε φρούρια' Ινία καΟεδούνται διαναπαυόμενοι οί δέσμιοι τής, -.^ΒB γωγής, μετενεχδέντες έκ τού άνύδρου λάκκου. _ 9^· 1 174. Έν τοϊς πρότερον ό λόγος έφανέρωσεν τίνα τα ψιχΛ1 B 10 οχυρώματα ά ωκοδόμησεν ή Τιίρος και ή Νινευή* τίνα δ τα νδν μνημονευόμενα έπαινετά, εν οις φυλάσσονται ο! μετ αιΜ1 ■ παόσεως οί δέσμιοι τής θείας συναγωγής,, ίδωμεν. 175. Έν τή θεία των Παροιμιών γραφή ή εύλάίεια όχύρω·B εϊρηται τών ισότητα καί διχαιοσύνή(ν) κατορΟούντων ouraj■ is « 'Οχύρωμα όσίου φόβος Κυρίου1. » '0 τώ φόύω τού Θεού ρ^Β■ παυθείς, ύπεραναίάς ταύτην τήν σκέπην, ύπ’ αυτού τού α·B φυλαχΟήναι ευχόμενος, λέγει προς αυτόν δι ευχής' <1^·B μοι εί’ς θεόν υπερασπιστήν, εις τόπον οχυρόν τού σώσαί με<·B καί έτι έν τριακοστώ καί πρώνιρ Ψαλμώ' « Χό μου εί καταήνΗB 20 άπδ βλέψεως τής περιεχούσης με, το άγαλλίαμά μου, λύτρωέ·B με από τών καταδίωκαντων μ«·. » Ίσοδυναμούντως καί b τρρ·■ κοστω' Ψαλμφ ί τυχείν φρουράς άκαταμαχήτου , παρακοή·B « Γενού μοι εις Θεόν υπερασπιστήν, εϊπεν, εις τόπον καταη·B γής του σώσαί μεΓ. “ 176. Άλλα καί ό τόν καλόν ΐ,άγϋ^B 25 άγωνισάμενος τελέσας τε τόν άγαδόν δρόμον, τηρήαας τί·B πίστιν» τηρείται καί αυτός ύπ' αυτής- ήν καί διικνύς ώ; iolfl■ ασφαλώς τετειχισμένη καί οίσαν άκαταμάχητον, μετά τών, παρ·B B 229 ο. Iléb. 9,13-14 II b. Cf. Épilés. 5,27 || c. Pros. 40,1·B d. Pe. 70, 3 II 0. Pu. 31, 7 II f- Ps. 30, 3 || g. Cf. Il Tim. 4,71^·B B B 229 27 ούααν : xai P> || ακαταμάχητο» : ακαταμάχητο: Ρ" Μ B B B 1. Cf. supra, 85-92. UVM III, 172-170 703 conscience des œuvres mortes pour servir | le Dieu 173. Qu’arrivera-t-il alors et quelle « Ils seront assis Mra sécurilé je8 prisonniers qui eur de9 ren,Par<*· » auront été retirés de la fosse sans eau ? La suite du texte l’indique immédiatement en ces termes : « Seront assis sur des remparts » — de bons remparts, évidemment — « les prisonniers de l’assemblée ' « qui est l’Église glorieuse désormais « sans lâche ni ride's. Los citadelles sont des citadelles de salut : là, s'assiéront pour prendre du repos les prisonniers de l’assemblée ramenés do la fosse sans eau. 174. Dans ce qui précède1, la parole de Dieu a montré quels sont les mauvais remparts qu'avaient construits Tyr et Ninive. Mais nous, voyons quels sont les bons remparts dont il est fait mention maintenant, où les captifs de l'assemblée do Dieu seront gardés dans le repos. 175. Le texte inspiré des Proverbes dit que la crainte de Dieu est le rempart de ceux qui vivent avec droiture dans la sainteté et la justice : « Le rempart du saint, c’est la crainte du Seigneur ·. » Mais celui que protège la crainte de Dieu va plus loin que cette première protection, il prie pour être gardé par Dieu lui-même et il lui dit dans sa prière : « Sois pour moi un Dieu protecleur, un lieu fortifié pour mon salut ‘ », et encore dans le Psaume 31 : « Tu es mon refuge dans la tribulation qui m’assaille ; ô toi qui fais ma joie, délivre-moi de ceux qui me pousiiivent ’. » Semblablement, dans le Psaume 30, cette invocation de celui qui désire trouver une fortecesse inexpugnable : « Sois pour moi un Dieu protecleur, un Heu de refuge pour me sauver '. » 176. De même, «lui qui a combattu le bon combat, qui a fourni la bonne course et qui a gardé la foi * est à son tour gardé par elle ; et montrant que c’est là une fortification solide et inexpugnable, il pousse, avec ceux qui lui ressemblent, 229 IS ZACHABIAM (CH. », V. 11-12) vàuou και i Μονογενούς lioa 0eoS, όντος Θεο5 Λίγο», άλτ,βείας τε xai 0«oS σοφίας χεριτείνο» καταλλήλως ταύτι; τή νοήσ LIVRE HI, 175-180 705 ce cri d’action de grâces : s Voici la ville forte, notre salut ; il on établira | le mur et l’avant-mur ". » Comment ne serait-elle pas inexpugnable la ville entourée d'un mur Bt d’un avant-mur1 ? Cette ville, c'est Γ Église, dont le mur est formé par la loi spirituelle el la contemplation mys­ tique et dont l’avant-mur, qui est è l’extérieur du vrai rempart, est lo mot-à-mot et la lettre de l’Écriture. 177. Suivant une autre interprétation, le rempart de la ville de beauté, c’est la foi en la Trinité et en le Fils Monogène de Dieu, qui est Verbe do Dieu, Vérité et Sagesse de Dieu ·, tandis que l’avant-mur, par rapport à cette interprétation, ce sont les enseignements qui concernent l'incarnation et l'enfantement de celui qui est né de Marie, la Vierge qui n'a pas connu d’époux. 178. On peut dire que le rempart qui protège l’Église, de la vérité, tandis que l’avant-mur, ce sont les enseigne­ ments moraux et la garde des commandements. 179. On pourrait encore dire que la principale défense lités spirituelles et incorporelles ·, tandis que son avantmur, c’est la connaissance sensible du inonde visible et de ses éléments ainsi que de la divine Providence qui le gouverne. 230 a. Is. 20,1 H b. Cf. Epilés, 3, I La double récompense. réside dans celte ville et est assis sur les remparts louables qu'elle comporte, y vit sans crainte, car il s’attend à recevoir deux fois plus de consolations et d’encouragements qu’il n'a subi de tribulations. En effet, l’Écriture ajoute en s’adressant UVBB in, 180-185 707 à la foule qui reçoit les bienfaits : s Pour une seule journée d’exil, je te rendrai le double ■ », c’est-à-dire que la conso­ lation est double pour les tribulations passées. δώσω σοτ1», διπλασιαζόμενη; υαάρξασι Ολιβηροίς. 181. Αισθητήν ιϊχόνα τής 0 Ίώδ λαβί. "Οναιρ γάρ τρόπ : '■ τού; isi μόνην αύτήν ήλαικότας “, άλλα τής ν5ν ύιταρχΙΗ δοναμένης τοί; ιτιστιόοοοιν, χατα τό λεχΟόν ύκό το3 « ‘0 αιστιύων ι’ις ίμί ίχιι ζωήν αιώνιον1 », και χάλιν· «4 3’ όστ’ιν ή αιώνιος ζωή, ΐνα γινώσχοοσίν σε τόν αληθινόν tj ασθενούς και ôuvixoS σώματος, âçéaprov, ΐσχορόν τι xoi même qu’il se vit rendre le double · de tout ce qui lui avait été enlevé [ auparavant, de même ceux qui se sont dépouillés de tout par piété « ont la promesse de la vie en ce monde et en l’autre ·», non pas d’une vie périssable, qui rend misérables ceux qui espèrent seulement en elle ·, mais de la vie que les croyants peuvent posséder dès icia la vie éternelle ' », et encore : s La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ *. » encore bien davantage quand viendra l'achèvement et que la vérité sera contemplée face à face ' ! 183. Mais on peut donner de ee texte une explication plus élémentaire. Par la mort, venue pour tous les hommes à la suite de la transgression du premier homme le corps fut séparé de l’âme, et celle-ci, naturellement, souffrait d’avoir perdu le compagnon d’un long temps au point que c’était un exil pour elle ; comme compensation de cet exil qui ne dura qu’un jour, Dieu lui rendit le double : il ressuscita et rendit à l’éme le corps qu’elle avait eu ; mais elle ne le récupéra pas simplement tel qu’il 'était : au lieu d’un corps corruptible, méprisé, faible et vivant d’une vie animale, elle reçut un corps incorrup184. Le lecteur assidu des Saintes Écritures trouvera le double pour l’exil d’un jour. 185. Au sens littéral, voici encore ce qu’on pourrait dire : le peuple exilé chez ses ennemis par la captivité fut non seulement racheté, mais devint le maître de 231 708 IN 8ACHABIAM (en. 0, V. 13 14) χρατησάντων éxuphuaev ou συμβάντος διπλήν θυμηδίαν ίσ® οΐ προς ολίγον χαχωθίντ»;. 186. Zach. IX, 13-14“: 15 Διότι ένέτεινό oc, Ιούδα, έμβ τφ τδξον ίπλησα τόν Έψρ4ιμ καί ίηεγερώ | τά τέκνα <0 Σιών, ini τύ τέκνα Ελλήνων καί ψηλαφήσω os ώς ήνμφαίί LIVRE III, I8S-I88 709 ses oppresseurs, et cela doubla le bonheur de ceux qui avaient été éprouvés pour peu de temps. 186. Zach. IX, 13-14« : 18 Cat pourquoi, ô Juda, je t'ai tendu comme un arc pour moi; j'ai rempli Éphraim et je susciterai | tes enfants, Sion, au-dessus des enfants des Grecs, et je te brandirai comme une épée de guerrier. i* El le Seigneur sera sur eux1. 187. Le Père a tendu lo Sauveur qui Juda tendu sort de la tribu de Juda comme son arc avec lequel il lance des flèches dont la blessure est salutaire. Mais remarque bien la différence : l'arc meurtrier d'Éphraïm a été appelé ennemi parce que ce sont les ennemis qui en usent. Ainsi a-t-il été dit au Psaume 77 à propos des puissances hostiles de Satan et des hérétiques de tout genre : « Puisque les fils d'Éphraïm tendent leur arc et tirent, comment se iait-il qu’ils aient fui au jour du combat · », affaiblis et mis en fuite mani­ festement parce que leurs armes ont été brisées ? Car il est écrit : « Que leur épée leur entre dans le cœur et que 20 αυτούς. ΙΕίλιόονται ώ( έστραπή foils P cancell. P‘ 1. La phrase : Kai tara. Κύρ-Μ ia’ les cœurs 2 des guerriers d’où partent des discours per­ vers semblables ù ces flèches acérées qui font dire à la parole divine : « Leur langue est une flèche qui blesse, menteuses sont les paroles do leur bouche *. » Car les paroles des prédicateurs do la fausse gnose * sont remplies d'un venin mortel qui tue ceux qui les accueillent. Wmmentée dans la section présente au n° 198. 232 Livra lit, 189-193 189. Mais bien différents sont les traits du vaillant l’heureux et parfait archer : a Tes flèches sont aiguës, ô vaillant guerrier * », elles qui mettent l’amour do Dieu l'épouse divine éprise d’un bienheureux amour : blessée d’amour ' ·. » prophète | que nous commentons, Dieu lui dit : « Juda, je fai tendu comme un arc pour moi'»; et, dans les Psaumes, ceux qui le célèbrent lui disent : s Tes flèches dit de lui-même : « 11 m’a disposé comme une flèche d’élection, dans son carquois il m’a caché ’. » Comment no serait-il pas une flèche d’élection, lui qui transforme en élus ceux qu’il blesse, flèche cachée dans son carquois, la chair qu’il reçut de Marie ? 191. Cet arc divin une fois tendu, dès ce moment il décoche des flèches qui blessent d’amour divin. Éphraïm en est accablé, il est renversé et sa faiblesse apparaît, selon la parole du Psaume que nous citions à l’instant : » Puisque les fils d’Éphraïm tendent leur arc et tirent, comment se fait-il qu’ils aient fui au jour du combat ■ », alors que Dieu dans sa munificence · a suscité les enfants Les enfants de Sien des Grecs » désigne ici ceux qui et les enfants professent la fausse gnose et tous ceux qui pratiquent l’impiété d’en­ voyer les paroles impies comme des flèches meurtrières PG 39, 1365 D : . Έ»τιί«κ 81 eta w^t» littérature pstrietique el spirituelle, cf. A. Cabassot, »rt. Blejiia titur, qui ipse est et arcus et sagittarius et sagitta. » 233 LIVRE 111, 192-Ι9β sur ceux qui no se sont pas couverts « du bouclier de la foi '·. Au contraire, se trouvent être enfants de Sion sus- 193. Quelle est celle Sien, cette mère des enfants suscités par Dieu, sinon celle dont nous venons de mon­ trer tout à l’heure la signification’, celle dont la fille recevait l'ordre do tressaillir d’une joie vive et forte à l’apparition éclatante du Roi puissant et sauveur ? 194. s Dieu brandit Juda comme une épée de guer­ rier ' », opérant le salut de deux façons, soit qu’il le tende comme un arc qui blesse d’amour bienheureux, soit que, en excellent chef do guerre, | il le brandisse comme une épée, tel un guerrier, pour égorger ses adversaires. Le Psaume 44 parle aussi de lui : « Ceins ton épée sur ta cuisse, vaillant guerrier, dans ta splendeur et ta beauté, à cause de la vérité, de la douceur et de la justice, et ta droite te conduira en des voies admirables · ·. » Com­ ment en effet sa droite ne conduirait-elle pas en des voies admirables le vaillant qui a ceint son épée sur sa cuisse et qui frappe d'une manière étonnante ceux qui reçoivent qui sont surpris des coups de sa puissance divine : « Vous, Éthiopiens, vous ôtes les blessés de mon épée ·. » Car, une fois blessés par Celui qui leur tient ce discours et ayant abandonné leur vio d'Éthiopiens, ils recevront l'immortalité et diront, pleins de reconnaissance : « Il brillera sur nous, l'éclat du Seigneur notre Dieu * », nets et blancs selon le mot de celui qui disait avec confiance : « Tu me laveras et je serai plus blanc que piens, ceux qui sont blessés pour leur bien afin de mourir à l'impiété * ? C'est qu'ils étaient nés du diable et qu'ils 3. P». 44, 4-5, cité par Jinéna, 1487 A. 4. Soph. 2,12, P». 89,17. P». 50, 9 : cités par JiaÔMs, 1487 B. uvnR ni, 498-198 715 dans le Livre de la Pénitence qu’on appelle « Le Pasteur *1 et dans l'Épître de Barnabe *. salutaires de la Parole vivante et efficace, dont il est écrit : « Elle est vivante et efficace, la Parole de Dieu, et plus acérée qu’une épée à deux tranchants ’ », afin qu’étant morts selon la chair, nous soyons vivifiés selon l’esprit *. Puissions-nous aussi être blessés | de la flèche d'élection qui part de l’arc tendu, car nous serons ainsi suscités, étant enfants de Sion, au-dessus des enfants 198. Comme les enfants et les fils des Grecs sont nomgnements de la piété, ils laissent derrière eux de volu­ mineux traités ·. Mais ils périssent quand Dieu suscite •Contre eux des hommes appartenant à l’Église qui réduisent à néant les arguments de leurs controverses τύ τΙ)ς Σιών, ïS γνώμρb, ν.Ησ«ς <ις 2να Ίοοδαίον’, dvOptw» tfcv EL>.q»« 1). SC 53, ρ. 134. 138. 332. 2. Barn. 4,10; 20.1. — Mime allusion au PaaUur d'IlcnnMi VÉpilre da BarnaU, IV 312. — Si Barnabe est explicite, puise désigne le diable par la seule expression do ό ρέλοι (4.10), Hen armes de notre combat ne sont pas charnelles, mats puissantes selon Dieu ; elles renversent les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la science de Dieu ·. » Quand les enfants de Sion seront suscités sur ceux des Grecs, «le Seigneur sera sur eux’», lui qui a opéré ce rétablissement en unissant ceux qu'il a suscités à ceux contre qui il les a suscités et il régnera sur eux tous, qui seront réunis en un seul esprit et une seule pensée ·, car il fonde en un seul homme nouveau le Grec et le Juif ·. l’est moins. La grosso bête à forme do baleine qui lui apparati a quatre coûtais» sur la Uu, dont lo noir (22,10). Le noir, dit-il, c’osl le monde où nous vivons actuellement (24. 2). Noirs, également, 3. L'activité des hérétiques vue à travers Vin Zach., cl. Intr.. p. 83. 716 [235] IX ZACIIAMAM (CII. ' 199. Zach. IX. li' -in· : “ Καί έξελεύοεται ώς δατραπ βολίς, ««L Κύριος παντοκράτωρ έν οάλπιγγι ααλ-πιεϊ καί m ρεύσεται έν σάλφ 4·π«ιλής αύτοΟ. “Κύριος παντοχράτι 20 ύπβραοπιεί αύτύν. 200. Ένηίνχντος Θεοί) ο’α τόξον -.it ’Ιούδαν, βοζ.ΐς ' «τρβχή έξελεύσεται, τιτρώσχοοσ» χαι χλήττουσχ εις Μ» LIVBE III, 199-201 199. Zach. IX, 14b-15a : ’· Sa flèche parlira commo pelle, et il marchera dans l'agitation de sa colère mena­ çante. “ Le Seigneur loul-puissant les protégera. La flèche et la trompette 200. Quand Dieu aura tendu Juda comme un arc, sa flèche partira de l'amour divin l’âme parfaite ou 23 Ότι is oùx ίνταύβη μόνον τά πιμπόμινχ dxb τοΟ Osfoii caractère lumineux des traits que décoche l'arc divin n’eet pas propre à ce seul passage ; dans Habacuc, aussi, on dit à Dieu : « Tes flèches partiront dans la lumière, dans l'éclat fulgurant de tes armes ' ’. » Et il n’y a pas de différence entre l’expression au singulier et l’expression 5 εΐδιχών ύχαρχόντων των erepi έχάστης άρετής xai ilia μΛ«ς λόγων, χαί διά τούτο πληΟοντιχώς όνομαζομίνων βολίίω Πλήν xai ή μία βολίς ώς άστραζί| εξέρχεται χαί ai «λλ«ώϊ Pol II 6 βολίδων : βολών P" 1. Hab. 3,11, cité par Jénéun. 1187 D. 2. l.o correcteur antique a tenu Λ tout prix à uniformiser le 1: gage do Didymo. D’abord όνομαζομίνων βολίδων est devenu όν. βολ® par analogie avec ptpixei βολαί qui avait été la première oxpressin de Didymo. Puis,'s’apercevant que le mot βολίί était repris i conformité avec le texte d'Habacue, le correcteur a tramtornSM la flèche qui partira comme l'éclair — mais celle-ci a pour espèces nombreuses les traits pris en particulier s. 201. La parole qui blesse d’amour ceux qui s’attachent aux différentes sortes de vertu et aux différents points de doctrine, c'est la flèche selon le genre, tandis que les les paroles sur chaque vertu et sur chaque point de doc­ trine sont spécifiques, et c'est pourquoi elles sont appelées au pluriel dos flèches ·. D’ailleurs la flèche unique part premier βολαί on βολίδεί. Pour Didymo, βολαί se rapporte aux verius particulières (ear’ e'Sot), tandis que βολίδες so rapporte è 3. Ici et dans le numéro précédant, remarquer le recours aux terme. techniques : .--ληί.νταώί, ίναώΐ. prsixés. γινιχ®!, r.ar' ε’δος, Vitas's... Didymo aimo à se parer du langage dos écoles. IK UCHAKUM (ca. 9, V. Ub-I5‘l LIVRE III, 201-206 719 comme l'éclair et les flèches multiples, selon Habacuc, parlent dans la lumière, parce qu'ils sont tous lumineux les traits décochés de l'arc tendu par Dieu. El cet arc. άχαγγίλλιται. 203. ΈξελΟυύοης ώς άστρα=ΐ|ς i»ç càv «wOr,«v λαβόντα της ΰχαρξάσης ώφιλείχί avaçOl καριοτηρίως* « Ή καΜα Κυρίου 3ι»ο1γ<ι μου τά Ιχείζερ 3£3ωκέν μοι βδς του ά»ύ<». 204. Καί ορα ci μή χατ’ tslwMr» άλλην χαί 202. Nous avons montré dans ce qui précède1 que c'est du Sauveur qui sort de la tribu de Juda que cela est annoncé. 203. Quand la flèche divine sera partie comme l'éclair pour illuminer l'homme intérieur et les yeux du cœur ·, le Seigneur tout-puissant sonnera de la trompette, stiperçu l'utilité fera retentir ce cri de reconnaissance’ ■ L'enseignement du Seigneur m’ouvre les oreilles * 204. Demande-toi si ce n’est pas selon des intentions * ^υ·/ης Οφθαλμόν όντα, àecpatcî} icixacw. χνχστρϊβομένων, ίΟη de Dieu prononcées clairement, distinctement et à haute voix, doivent être entendues, elles sont comparées · l'os" iTcolère 'cs l,'c nfi>il s ■ si,s ,e 'eulent bien, comme Dieu sont lumineux et retentissants, ainsi se font-ils menace contre ceux qui vivent dans l’indifférence. C’est pourquoi, justement, après la flèche qui part comme l’éclair et le coup do trompette du Seigneur tout-puissant, le texte ajoute que l’auteur de ces bienfaits s’agite dans une colère menaçante. Mais une grande bonté ressort du fait que Dieu marche avec agitation dans une colère mena­ çante sans en sortir complètement, j quand la menace arrive à corriger, comme cela s'est produit dans le cas des Nivinites*. 206. En effet, quand Celui qui menace dit: Encore trois jours et Ninive sera détruite · », ce n'est pas 237 720 IN Z.ACIIABISM (CH. 9, V. 14b-15·) , ίξω τής απειλής ποιήση τούς παυσαμενους άφ ων πρότερι ίνήργουν. Ταύτρ τοι καί ό Άδάμ. άμα τφ άχοϋσαι τής φωνί -f- άπό toi ίφεως άπαιηΟείσής γυναικ'ος αΰτοδ, aMqaiv ίκ 6εν κλίνου τοδ νομοΟίτου, ώς είπεϊν* « Τήν φωνήν » των πο5ί 207. Kat των Ίουίαίων γοϋν οϋκ άοιοτάμενος ότε γνηαίω τηνικάΐε εδοήΟζ,σεν, üasp αυτών προοαλβν τή άκαταμάχητον άσπίύα αύτοϋ. περί ής iv Ύμνοις εϊρηται τ ευεργετούμενο* « "Οπλω κυκλώσει σε ή αλήθεια aè«ü e. » 209. ’East εϊρήται ίναγχος ώς σαλπίζων Κύριος παντοκρβ 26 τωρ Ϊιατορως και μεγαλοφώνως άγει τάς παρ’ αυτού ευεργεσίας γραφικός περί τούτου μαρτυρίας συνακτέον. 210. ΓΙροστάττει τ'ο άγιον Πνεύμα τω κήρυκι τής άλήβείί mine ainsi (1487 D| : s ... vadet in motu comminationis sim,·. Id, LIVRE 111, 206-210 721 rente agitation de colère et un apparent éloignement pour leur donner l’occasion du repentir et écarter d'eux la menace quand ds auraient cesse leurs anciens agisse­ ments. De mémo, Adam lui aussi, aüssitôt après avoir écouté la voix de sa femme trompée par le serpent, perçut l'agitation do colère du Législateur. D’où ses mots : chais *», alors qu’avant la chute, Adam saisissait Dieu par sa présence et ses paroles. 207. Dieu done, qui no s’était pas éloigné dos Juifs tant qu’ils observaient fidèlement la loi et qu’ils servaient Celui qui la leur avait donnée, ne les a pas non plus complètement abandonnés quand il a marché dans l'agi­ tation do sa colère menaçante et dit d’eux : « J’ai aban­ donné ma maison, j’ai délaissé mon héritage'.» Et cet abandon ressort elniromont do cos paroles de Jésus dans l'Évangile : « Voici que votre maison vous est laissée déserte A » 208. Mais le but et l’issue do cette manière dé faire a été pour le bien do ceux qui ont été abandonnés. Cola ressort du texte, puisque, après avoir dit : « Et le Seigneur tout-puissant marchera dans l’agitation de sa colère menaçante ». le prophète ajoute : « Le Seigneur toutpuissant les protégera ' ». En effet, quand il parut s’éloigner en les menaçant, c'est alors qu’il les aida ; il interposa pour eux sa protection invincible, dont il est dit dans les Psaumes à l’adresse de celui qui a reçu le bienfait : « Comme une armure, sa vérité t’entourera '. » . 209. Puisque nous avons dit tout ses bfcX«."° “ I’.heure ' ‘l"“nd 10 Scig"CUr t0Utpuissant sonne distinctement et bien haut de la trompette, il répand ses bienfaits, il faut produire à ce sujet des témoignages de l’Écrituro. 210. L’Esprit-Saint ordonne au héraut de la vérité i Zsoéaria. II. 20 i.ivnn in. 2I0-SI4 723 d'élever sa voix comme le son de la trompette ' pour que la leçon qu'il proclame | excite au combat les soldats de Dieu contre leurs ennemis, mais aussi pour les convo211. Ce qui concerne ce sujet dans les Ecritures ins­ pirées se trouve soit sous forme d’énigme, soit sous forme 212. Pour montrer que sonner de la trompette indique une manifestation, il suffira do cette parole do Jésus à ceux qui voulaient se glorifier do leur bienfaisance envers le prochain : « Toi, dit-il, quand lu fais l'aumône, ne sonne mande spécialement â être pratiquée dans le secret, parce que, quand elle est pratiquée au grand jour, elle et elle fait transgresser le précepte qui dit : ■ Ce que tu pour ainsi dire, de l'infortune de ceux qui sont dans le 213. Quand donc le Seigneur tout-puissant illumine ceux qu’il assiste, il sonne de la trompette pour mani­ fester scs bienfaits, protégeant les âmes bien disposées, en sorte que celles-ci sont désormais à l'abri des risques et des coups. Il les entoure d'une protection invincible après qu'elles ont revêtu l’armure complète * de leur Chef 214. Puissions-nous, nous aussi, s revêtir les armes de lumière 4 s, nous ■ munir du bouclier de la foi * >, et dire en toute assurance : « Tu es mon secours et mon pro- 1.IVBK ni, 215-218 τδ αίμα αύτών 4ς οίνο" καί πλήσουσιν ώς φιόλας βυσιαο 725 215. Zach. IX, 15b-16 : ” Ils Us accableront et ils les enseveliront sous les pierres de leur fronde, et ils boiront leur sang comme du vin, et ils empliront l’autel comme des coupes. 14 Et le Seigneur les sauvera en ce four-là, comme 30 πρόβατα λαόν αύτοΟ, διότι λίθοι δγιοι κυλίονται έπΐ τής γή sa terre. | 2S9 216. Έντβίναντο; 0soü οΐα τέξαν τδν 'Ιούδαν, Ιχίγίίρανβ αυτών ίστα·., χαταναλισχομένων τών ίλληνιχών γίνημάτων χ| τών ίχ«γ«ρθίντων ία'αυτούς; ο’α σ?«νδονιστών αρίστων ιάθυδ μένσος, χινσμίνσο το» αίματος αυτών χάνο χροθύμως into τι σμίν3ον[ι]ζόντων χληρσύντων τί ώς φιάλας θυσιαστήρια. ■ 217. "Οταν αάθωσιν οϊ των 'ν·.................... μηθήναι τώ Odio ΟιμΛιω ίοχινήΐ ν«: το» Θισύ xiiXiuta, xoôoos Dieu ayant tendu Juda comme Explication un216. arc et ayant suscité au-dessus des littérale. entants des Grecs les ills de Sion, c'est à ces derniers que la victoire appartiendra. Les descendants des Grecs seront accablés par ceux qui ont été suscités contre eux et qui, en frondeurs émérites, jettent droit au but les pierres, en sorte que sont ensevelis ceux qui sont désignés sous le nom do pierre >. Leur sang est bu avec une grande avidité par les frondeurs et ceux qui emplissent les autels comme des coupes. 217. Quand les fils des Grecs seront sous le coup des malheurs indiqués, quand ils seront ensevelis sous les pierres et qu’on boira leur sang, alors le Seigneur sauvera comme des brebis ceux qu’il protège, devenus son peuple. En effet, les pierres qui peuvent servir à la construction · & remuer pour qu’elles roulent sur la terre de Dieu, tenant leur légèreté et leur mobilité de Celui qui leur enlève la lourdeur et le caractère de pierres. Roulant ainsi iziimp, aboutit à uu enchaînement lion spirituelle permettra de donner semble bizarre. S. JénôMB trouvait <1 1488 C : « Dicamus et ju dans la construction, s'emboîtant avec harmonie pour former les remparts de la ville sainte et le bâtiment du temple de Dieu. 218. Le sens de l'ensevelissement Ensevelis sous les pierres accablés par les protégés du Dieu tout-puissant est à examiner. lépend de celle de Didyme. 239 726 IN Ζ-ΑΟΙΙΛΝΙΛΜ (CB. », V. I5k-I6) 219. Les paroles péremptoires de blême, comme des pierres que la fronde envoie droit au but, accableront les pécheurs do telle sorte qu’ils cesseront d'être les ennemis de Dieu : leur méchanceté, qui faisait obstacle aux grâces do Dieu, sera écrasée puisqu'ils sont enfouis lité Car de même que « l'amour couvre une multitude I de péchés " > et, en les couvrant, les efface complètement au point qu’ils ne subsistent plus, de même les paroles de reproches et de correction qui s’en viennent frapper les pécheurs comme des pierres do fronde, les enseveliront et deviendront leur s voile > 2 ; on boira leur sang comme qui offre un sacrifice de louange el de justice positions, on couvre de larmes l'autel de Celui qui dit par manière de vif reproche : « Vous couvriez de larmes mon autel. Faut-il encore que j’aie égard è votre sacri­ fice et que je reçoive l’offrande de vos mains · ? » Cela vaut pour ceux qui sacrifient avec impiété ; mais pour ceux qui célèbrent pieusement leurs sacrifices et dont les offrandes sont agréées, les autels seront des spirituel, quand ils seront sauvés comme des brebis et de ceux qui commencent bien et comme il faut, c'est d’être menés comme un troupeau par le Bon Pasteur ; LIVag III, 22I-22S 729 je peuple, ils ont comme Roi celui qui d'abord avait été leur Berger ; et après s’être appelés le peuple du ToutPuissant, ils formeront aussi la Ville que construit le 222 Les pierres saintes qui roulent sur la terre de Dieu è cause de leur légèreté et do leur peu de poids | [conjecture : sont placées dorénavant dans le fondement inébranlable de la construction divine comme des pierres Je choix ·, avec le Christ, au sujet duquel le prince des Apôtres écrit : « Approchez-vous de lui, la pierre vivante, choisie par Dieu comme une pierre d’honneur, et vous aussi, comme des pierres vivantes, entrez dans la cons­ truction de la demeure spirituelle pour de saints sacri­ fices, pour offrir des oblations spirituelles agréables h I. Ce paragraphe reprend les idees déjà développée» en 1, Cf. Ill IM. note. 241 LIVRE III, 226-236 llùç γίρ aâx ίίλάίη ή 731 xai γ,5σι; too Μύρον ix(xiv]uO*'«» à-s»»* s .1. i-poi. g| 'Aiietohov. C ο*ή <■ ll»te SaxtpM folie ‘ parce que les sens de l’homme intérieur sont gâtés. Comment on effet ne seraient-ils pas gâtés, l’odorat et le goût1 do celui qui ne goûte pas le Seigneur selon la parole : « Goûtez et voyez que le Seigneur est bon * », laison de son nom en vertu du texte : s Ton nom est une huile épanduc, c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment ' » ? (o*Onat ι,άγαβά-, »taâ* u>J at :» xakâ», tsp « »«:(· ■ (les pagos 243 el 244 manquent) 229-235 |-/ixeO άνΟρώχι» itpbs τώ Μ 5(χ[«σ0«ι] rà tsO πκύ pupi» αύτά ήγοομίνοο· tû ps6Aâp»[ai τοί 1]οω Μρώβ 242 a. Joe. I, 17 II b. Cf. Mallh. 7,11 |l e. Ps. 102, 5 I Ps.33,15; 36,27 || a. Cf. Is. 1.17 || f. I These. S,21 II t ». 17 li 245 a. Ct. I Cor. 2,14 || b. Ps. 33, 9 II c. Cant. 1. 3 1245) 732 IS ZACtlARIASI (CH. 10, 733 Γ. Zach. X. 1-3 : 'Demandez au Seigneur, suivant visions et la pluie d'hiver ; il leur donnera pour chacun de 15 δ θυμός μου, καΐέττί τούς Αμνούς ίττ[ισκέψομαι. ναχτοΰντα ζατά τών οΰτω βίς άΟιότητα [, ώς άντί Θίο'ύ δαίμονας κροιλ[άσχ<σ*»..]( sntéAootev ήν τον Ισραήλ «υτργιτηΟεντα ύκαρχΟί). Το5τ ei ϊυναμενων τών <ΐΐΰλι*[ν ία]!"<» 246 I τ·5τ' ov τηεοίηχεν P< : τούτο μη κοιη[ P“ τούτο 82 μ', «orç( j ont annoncé des peines, et les devins des visions menson­ gères, et ils rapportaient des songes mensongers, ils don­ naient des [consolations vaines] ; c'est pourquoi ils se sont desséchés comme des brebis et ils ont subi le malheur, car il n'y avait point de remède. · Ma colère [s'esl aiguisée] contre les bergers el je visiterai les agneaux. 238. Quand le mal s’étend, Dieu ' chcresae, décide [souvent d’envoyer] la séchedevins et pluie». resso; aussi ‘ . faut-il . ., se rendre , propice dans de [telles circonstances *] celui qui s'irrite contre ceux qui sont tombés dans une ignorance de Dieu si [pleine d'erreurs] qu'ils cherchent à apaiser, [... ] Λ se d eux oracles et ] songes]. Dieu ena agi de la sorte avec [les Hébreux] au temps d’Élie le grand prophète. En ellet six mois] ', de sorte que tous les produits de la terre vinrent h manquer, et les hommes furent bien près [de la mort] où les précédaient les autres animaux par suite do [la disette] des choses nécessaires ύ la vie. 239. Devant (l'ampleur croissante] de ce fléau, il aurait été normal qu’Israèl, qui avait [souvent] ressenti les effets de la bien­ veillance divine, se tourne, en de telles circonstances, avec instance vers Dieu et [lui] demande la pluie pour que l'abondance | revienne. Mais il ne le fit pas ·, [car ceux qui le leur demandaient ce qu'en réalité elles sont incapables de fournir. Cette folle idée venait de Jézabel, 734 1.IVBB III, 239-244 246 S τώ» 'Εβρζίων, vpitpx 1ΐ?ωΛο>.3τρ[ίύσ]ης ώ; su»»*r/W,VM «it aitsMar χϊ[ρηγεϊ» ôttej» « tè» «satcXÂsvta «» ry.wv .. .]μοο ίκτ«7βίντες, oho» ÂaCùv i Hiiç M l'épouse du roi des Hébreux, idolâtre si fanatique qu'elle avait entraîné avec elle son mari. 240. A son époque, les prophètes de Baal, idole de Sidon, se multiplaiont, devins, oracles, et précisément songeurs attachés Λ des songes, ne cessant de flatter [sans vergogne] par de soi-disant moyens [de connaître l'avenir], modifiant leurs men­ recevoir la pluie] on ne s’adressait plus ù « Celui qui fait lever le soleil sur les bons [et les méchants] et qui fait 241. [Puisque] ceux qui se sont laissés égarer par [ces a pris pitié [de ces égarés] et a suggéré au prophète do dire : « Demandez [la pluie * » d'une manière opportune] τοοούτον 3ιί0ηχεν ως «ναςίους TOp«ow»[«n «ντους OJe^it® dos extrémités do la terre et qui transforme [les éclairs on pluie] * » selon les [oracles] prophétiques do Jérémie. 242. Rendant confiance à ceux qu'elle encourage [à demander....... ] la pluie en son temps, la parole pro­ d'hiver1 », et [la pluie serait venue] plus d’une fois d’en haut, si l'impiété qui s'était emparée des [Hébreux] no ât» ipoetysc». τ1)ς ερ»γ»«.[ er/Orpâ- «>’. ζώκυς h ( séxoat haistv τούς «κ|· S a; sel 4«.t»«t i.[. τούς âxatwp4»9»i, o»[.. . ώς ήΐη ίλίχβη lai 'HMa ;(. Ut ». Mallh. S, 45 II b. Cf. Ps. 134, 7 ol Mr, 10,13 rendus indignes do recevoir les dons envoyés du ciel. 243. Puisque o'est donc toujours Dieu qui abreuve [la terre] en faveur dos hommes, c’est lui qu’il convient do so rendre favorable quand vient [la sécheresse], plutôt quo s’attacher h de faux devins |......................................... 247 LIV«Ï III. 244-248 246. Maintenant que le texte de Zacharie a été, [à ce que je pense ·], sullisamment présenté au sens littéral, il faut examiner aussi son sons spirituel. 247. La pluie spirituelle, c'est l'enseignement donné (par Dieu), comme il ressort du texte suivant : « Que les nuées fassent pleuvoir la justice 4 », nuées qui reçoivent l'ordre de ne pas donner la pluie quand |........................ 1. ; d'aprts IV174. Z»e/i,r<». II. 248 ■ >. I. Ml Ïη χράψΐ Pluie précoce et pluie tardive. rituel, écrit aux Hébreux 1 : « Une terre, dit-il, [abreuvée] souvent par la pluie qui tombe sur elle, [produit] de l’herbe. · [Mais voici] le texte de tombe [souvent sur elle] et qui produit une herbe utile [à ceux] pour qui on la cultive, a part la bénédiction de Dieu ; mais si elle [porte] dos épines et des chardons, elle est jugée de mauvaise qualité, près d'étre maudite et l’on finit par y mettre le feu ·. » Et pour que nul ne pense qu'il a écrit cela dans un sens littéral, il a ajouté avec justesse : « Nous avons de vous, mes bien aimés, | une opinion meilleure et plus favorable à votre salut * », ne portent pas de fruit parfait- 250. Ceux de la circon- cbèrent pas à l'Évangile, car ils ne crurent pas au Sau­ veur. De leur côté, ceux qui. après la venue du Sauveur, pluie tardive, sans jouir de la pluie précoce ; ils appa­ rurent imparfaits, eux et leur enseignement, tandis que seule l'Églisc * apostolique produit des fruits parfaits, doux et comestibles, car elle est abreuvée parfaitement eus où Didymo prépare une citation par sa paraphrasa presque IN XACHABIAM (CH. 10, V. 1-3) θιωρία* ùxe&lh'/.tl xal ή τοά Ώσήι xpsçr.Ttia όϊ< ίχ:υ«3 ptv «ùrév, χαί ήςιι ήρίχ ώς ύιτος χρόϊμος χαί 5ψιμβς γί| ExA-nuxrio» χβτ* »όί«ν άλλην ζρόψο» I.IVRK III, 250-252 Effor- prêt à paraître comme l’aurore, et il viendra à nous 251. Selon un autre sens, on peut entendre par pluie ■ Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, gloire qu’il tient du Père comme Fils Unique plein de grâce et de vérité ·. » Dans le même sens, on peut citer ce texte de Paul aux Corinthiens : « Il se peut que nous ayons connu le Christ selon la chair, mais maintenant nous no le connaissons plus (ainsi)4.» En faveur de la première interprétation, celle dos deux [μ]Ιρους γινωαχβμενα xal πρυςητευόμΑνα » ùttbç πρόΙμβ| les Saintes Écritures et qui concerne son Fils | né de la race de David selon la chair et établi Fils de Dieu avec îi χα'ι τάδ« λιλένΟω* ή ήθώ» έχχνβρβωτιχή sàJsenf χ® phéties partielles » d’ici-bas, tandis que la pluie tardive wces, tandis que les ondées tardives représentent la doc* Irine sur la connaissance des mystères de Dieu. Dieu, quand, pour connaître le Seigneur, nous aurons passé par les lectures · et la recherche approfondie des 250 IK ΖΛΟΙΙΛΒΙΛΜ (di. <0, V. 1-3) LIVRE III, 353-255 Sainte» Écritures et par les exercices propres à nous élever à une contemplation insurpassable. Après quoi, 8qX[oüJ|stva, ανχατασιν, ζωήν, γνώσιν τ·Λ(«ν, ως αυτά λ[ιχΜ)ν çavspei xptsvsyOiv ώΪΓ 251 (XVL9) fcnoâwm· », « τρο«<-χοντ<ς ζνιιίμαοι» κλάνοις χαΐ 8ι|3»χ«Χ| ?7ψ.ο,ίων, [i)y ύζοχρίσει ψιο8ο'Λέγων, χεχαυτηριαομένων τ 5 xai νήφτιν6 άπαβαλόντις, χάρω χαταριρόμοάι ars 8ή ί-υ]χτ a prêt â paraître comme l'aurore · », étant lui-même la pluie précoce et tardive pour la terre qui a reçu la semence de Jésus. Car c’est ainsi que cotte terre produira les fruits indiqués dans la suite du texte, résurrection, vie et con­ naissance parfaite, comme le texte ci-dessus lui-même le montre dans sa teneur : « Il viendra à nous en effet, dit-il, comme la pluie précoce et tardive sur la terre. Et nous ressusciterons, nous vivrons, nous nous tiendrons en sa présence et nous connaîtrons '. » Les n es 25*· ces ^‘ens divinement s songes inSpir^s, celui qui a cherché lo Seigneur évitera comme de mauvais uloi les faux devins qui rendent des oracles, songe-creux plutôt qu’effectivement voyants. Tels sont ceux qui ont im­ planté les hérésies dans le christianisme : « ils no savent ni ce qu'ils disent ni ce qu’ils affirment catégoriqueaux doctrines diaboliques de séducteurs hypocrites dont 255. Ils sont retenus par des songes trompeurs, ceux qui se refusent à veiller et A être sobres *, plongés dans l'en­ gourdissement pour dormir et s’enivrer la nuit ; car il est écrit de ces songeurs qui n'ont d'autre désir que de dormir : a Ceux qui dorment, dorment la nuit et s’enivrent la nuit * », privés de la lumière véritable. C’est pourquoi ils ont beau faire des promesses encourageantes, leurs consolations sont stériles, car de leurs prédictions soi-disant divinatoires il ne sortira rien de nourrissant, ni herbe, ni fourrage. Aussi se dessèchent-ils comme des brebis sans pâturage, pâturage dont le saint dit : < Le Seigneur est mon berger et rien ne pourra me manquer. M'ayant mené â un lieu rempli d'herbe, il m'y a installé *.» 744 1« ΖΛΟΙΙΛΙΙΙΛΜ (cil. 10, V. 1-3) |251) 1S Τδ εισερχομίνω χαέ ίξερχομίνω τήν βύραν ούχ ίλλην οΰσανΛ ράοχοντος Σωτήρος· '■ 'Εγώ ε!μι ή Ούρα. Δε’ ίμοϋ έίν.-β είσίλΟν,, εέσελεύαεταε χαέ έξε).εύσετ[α]ε χ» νομήν εύρήσεε*.»! χροσίχοντε; ςηρανβήσονταε 3ίχην θρεμμάτων βοσχήματα J 3εά τήν περί τήν άγ[έλ]ην ραθυμίαν, ώς χεεραΟήναε μετά Λ χοεμίνων θυμοί θεού τούς αμνούς, γινόμενη; χαέ μί’ζρις ’ύτί τής ίπεσχοπής, ίχετεμωμίνων χαέ χαχουμενων τών χείτηί 35 Ιχόνταν αμνών, ώς χαί αυτούς ξηρανΟήναε μετά τών συναγεΜ ζομενων προδάτεον. 257. 'Γχήρχταε οή βλάδη τή ποίμνη χα αιτίαν τών ε'ες άβεότητα πεσόντων άγελαρχών, χερέ ων 4 θεέ 252 αυτές ρησεν « Ο! χοεμφες ήσίβοον εις ίμέ, χαέ ό[χίσ]» άν« (χγΐ,ΙΟ) ?,) ο5ς ίχορεύοντο* », άχοςβεγγομίνοες χαέ μάντεσεν χαέ ύεεΛ βλαδήναε απώλειαν ύρεστάμεν[α. ’Ε]λέχθη γο5ν όχο τ:5 χάνΜ τούς αμνούς χακωόήναε, τήν έχ νομής αίτνας εύαελεεαν οόχήΑ 10 άγαΟότητε ταΰ χαλοΰ χοεμένος, έτόΟη ύχερ το» « αραε τή 251 ο. Jn 10,7.9 || 252 a. Jcr. 2,8 || b. Jér.50,5 = LXX 27,( LIVRE III, 255-258 745 Mais cet abondant pâturage est à la disposition de qui il entrera et sortira et trouvera de la pâture : 256. Hors de ces pâturages, les η°“'λΪ1Χ. tenants des songes et des faux quiV”se 'tlesséchcnt. , se dessécheront , . , , oracles comme de jeunes agneaux sans nourriture sans qu'il y ait plus aucun remède pour eux dans cette rude épreuve. La colère de Dieu sera si terrible contre les mauvais bergers pour avoir négligé leur troupeau que les agneaux éprou­ veront la colère de Dieu en même temps que les bergers, car la visite de Dieu s'étendra même jusqu'à eux ; les agneaux gras seront châtiés et éprouvés au point qu'ils se dessécheront eux aussi avec les brebis rassemblées en troupeau *. 257. Ainsi le malheur est le lot du trou­ peau par la faute des pasteurs tombés dans l'impiété. Dieu lui-même dit à leur sujet : « Les bergers | m'ont fait outrage par leur impiété ; ils ont suivi ce qui ne leur était d’aucun secours·», car ils se sont attachés à des oracles, à des devins et à des songeurs de mensonge * et ils ont entraîné la perte des brebis qu'ils conduisaient. d’énergiques reproches : « Mon peuple est devenu comme un troupeau de brebis perdues ; ses bergers l'ont re­ poussé·» et les agneaux eux-mêmes s’en sont fâcheu­ sement ressentis, privés désormais des bienfaits d’un gras pâturage. 258. Bien qu’ainsi par leur faute ils se fussent mis teur, l’Agneau de Dieu fut immolé « pour ôter le péché 1. Dam P, ponctuation forte et paragraphe après ofé il a été conduit à l'abattoir et il est resté silencieux Comine l'agneau devant celui qui le tond ‘ ». C’est de lui que le Baptiste, qui est plus qu’un prophète ·, dit en 252 le montrant du doigt : » Voici ('Agneau de Dieu, celui qui ôte le péché du monde '. » Une fois ôté le péché du χοΐ|ΛΧΐνομίνοι>ς, ΐ»α s:e[spjyéptv« χαι ϊξίρχίμοςι χώς xai ίξιχτιριχώς toi; teistç ϊχιόάλλονςις λίγ«ς, μχχαρ 260, Zach. X, 3s-5 : 1 Καί έπισκέψκται Κύριος ύ Θβύς I πολέμφ καί παρατάξονται. διύτι Κύριος «τ' αύτών. I citeront plus et n'auront plu» h subir de calamité sem­ blable, pas plus que les agneaux visités par Celui qui déclare : < Ma colère s'est enflammée aussi contre les ber259. Nous devons, nous aussi, nous efforcer de nous mettre sous la conduite du Bon Pasteur qui installe dans un lieu de verdure ' ceux qu'il fait paître ; ainsi, entrant et sortant ·, nous appliquant au sens intime dos paroles divines autant qu'h leur sens extérieur, nous pourrons goûter II la vie éternelle et bienheureuse. 260. Zach. X, 3b-5 -.‘Elle Seigneur Dieu tout-puissant visitera ton troupeau, la maison de Juda, et il en fera son cheval d'honneur au combat. · C'est de lui qu'il a observé ; de lui qu'il a disposé son armée en bataille ; de lui qu'il même tempe lout homme qui mène la poursuite. · El ils dans la bataille, et ils seront en ordre de combat, car le Seigneur est avec eux. | θιος zavtsxpâtwp ύζχρχων' xepi ο5 χ« έν τώ Μιχαίχ efpr,t« ΐσχύί Κύριος· 261. Celui qui, en sa qualité de Le Seigneur vl.lt. _ Dj toul iss„nt. guérit son troupeau. ,heureusement, " ... de sa co­ au sortir lère, ceux qui sont tombés sous les coups de son indi­ gnation, visitera son troupeau, qui est * χΰχλω συνεπιτιΟεμένων potb. » I Ιρδς τούς σΰτω παρατ Χριστώ στρατευόμενοι xai τήν παντευχίαν αυτού ήνδυσάμεφ ρασιν' « Ούκ ίστιν ήμίν ή πάλη προς αίμα χαι σάρκα, άλλ τούτου καί πνευματικά τής πονηριά:'1. » ΙΙεριεστηχύτων γά 268. ZaCH. X, fib-7 :1 Καί καταισχυνθήσονται άνα6άτ[«ι Ιππων. · Καί κατισχύσω τόν οίκον ’Ιούδα καί τόν οίκον ‘Ιωσήφ σώσω καί κατοικιώ αύτούς, δτι ήγάπηκα αυτούς, κ α]1 forai 2S Sv τρόπον ούκ άπεστρεψόμην αύτούς, διότι έγύ Κύριος δ Θκδς 753 plus ; si un combat s’engage contre moi, même alors je garderai confiance “ ■· ■ 267. Porté par le même courage, celui qui chante le Psaume 3, s'enhardit h dire : < Je ne craindrai pas les myriades de gens rangées en cercle contre moi *. » A ceux qui sont ainsi préparés à la bataille, l'Écriture adresse cet encouragement : < Un seul d’entre vous poursuivra des tiers, non seulement les hommes visibles mais aussi les puissances invisibles. Menant contre eux la lutte, les soldats du Christ se couvrent de son armure et disent : • Nous n’avons pas à lutter contre le sang et la chair, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs do ce monde do ténèbres et les esprits du mal '. s En effet, même entouré do tous ces guerriers, celui qui sc confie résolument au nom du Seigneur comme en un bouclier inexpugnable dit : « Us m’ont entouré de toute part et je les ai repoussés au nom du Seigneur '. s Et le prophète pousse le mémo cri do victoire : « Voici que le Seigneur me prête secours : qui pourra me nuire ' ? s 268. Zacb. X, 5b-7 : · Et ceux qui montent des chevaux seront couverts de honte ; * et je fortifierai la maison de Juda et je sauverai la maison de Joseph et je les ferai Il 0. Cf. Deut. 32,30 || d.ÉpM ’ El ils seront comme les guerriers iTÉphraïm, et leur cœur se réjouira comme dans le vin, et leurs enfants verront et se réjouiront, et leur cœur se réjouira ] dans le Seigneur. Inanité de la cavalerie. 269. Ceux qui ont placé de grands espoirs dans les combats de cava­ lerie, quand ils voient l’issue des eombals décevoir leur attente, encourent la honte d’ap­ prendre à leurs dépens qu’« il est illusoire de compter sur le cheval pour se sauver·». Et le chœur des saints dit â propos de tels guerriers : « Ceux-ci c’est de leurs chars, ceux-là de leurs chevaux, mais noue, du nom du Seigneur que nous avons à nous réjouir. On les a pris et ils sont tombés, mais nous, nous sommes restés debout et dressés ·. · De même, le tyran d’Égypte et tous ses utOx' αύτοί συνεπδδίσΟησχν χαί fsîwav, ήμβίς δβ ΛνίΑτημ*™ la mer cheval et homme à cheval '. » L’un des Psaume» dit aussi de ces hommes à cheval : « A ta menace, Dieu de Jacob, ceux qui montaient des chevaux se sont endormis » 270. Il faut voir quels sont ceux-ci. Us cavaliers. sj ]>on |i(.nt que (m chevaux |„ rcsisïxi άνθρωποι, ων cxcoaivoosiv πονηρά; α-οναμι 257 aittvtç διά το | άτχχνωΐ χχιαπέρχχιν [ri] «τρ XVI.!S) xrtaiyyuvth-TO.n'.· χχιχ ?»ρ[ί]θρων χωροθοχν διά i précédant avec le datif ; en I 21 avec l’accusatif ; en III 134 aveo et le génitif. Didyme ne s'astreint pas à l'uniformité. 2. Cf. Onioftna, Hom. in Jesu Λ'«ω XV, 3, CCS VII, p. 385, [ I I les hommes montés sur des chevaux, ce sont les âmes qui n’ont ni règle ni méthode pour dompter les chevaux qu’elles montent. C’est pourquoi, aiguillonnées de fu­ reur, elle» subissent la honte, selon la parole du pro­ phète ; e Ceux qui montent des chevaux seront cou­ verts de honte ■ 271. Selon une autre interprétation, on peut voir dan» les chevaux les sophistes vantards qu’enfourchent1 les puissances du mal, emportées au hasard parce que, ignorant l’art de se servir des rênes, elles se laissent emporter avec une impétuosité désordonnée. Et, pour avoir | éperonné follement les pussions de leur monture, elles seront couvertes do honte. Elles marchent Λ l’abtme ·, parce qu'elles s’endorment ou somnolent, tandis que ceux dont la chevauchée mène au salut ne subissent pas d'humiliation. Car l’âme qui mortifie et 757 |Ut« ôvcpisiv àptctc qui lient en servitude le corps · qu'elle mène, n'est pas simplement portée ou montée sur un cheval, mais elle est un cavalier, experte au dressage ·. 272. 11 y a de même dos puissances divines qui, che­ vauchant sur des hommes excellents selon les règles de l'équitation, sont portées à la manière dos cavaliers. Entraînées par l'élan de l’enseignement divin, elles est le salut, à qui il a été dit : « Monte sur tes chevaux et ta chevauchée sera le salut *. » 273. Un philosophe ancien * disEcuyer tinguait l'écuyer de l’homme à et homme à cheval. “ , ·. . . . . . cheval ; il critiquait celui-ci et ίς oiasapà: ίχζίω; zai ανοιχτοί) cusae, chcvah comme l'a montré notre sage, tandis que seul celui qui monte selon les règles du dressage mérite le nom d'écuyer. Ainsi, quand le grand prophète Elie fut enlevé au ciel, Éliséc, l’interprète de Dieu, s'écria : « Mon Père, mon Père, char d’Israël et son écuyer·’»; car il fallait qu’il fût un écuyer et non un homme à cheval (les chevaux de) son char. 274. Etant donné cette différence entre écuyer et homme a cheval, ce ne sont pas les écuyers mais les s’endormant | b cheval, tandis que ceux qui montent Zach. : V 190-192. a. Inlr., p. 118. 2. Au lieu de rapporter à Philon cette sllusion de Didyme, on pensera, i cause d'assez nombreuses différences entre les deux 258 IN ZACIIAHUX (CII. 10, άχο2εικν[ύμ]ε*οι νίχην ό-ο?έροντ»ε, χχτοτοχννομίνων τ[ώ]χ χ«ί σώ[σ]ετ»ί ύπϋ τοϋ καμίασιλεως Θεού* Ίηοήο χαί Ίο·3χ; à ίτινΟροιζήσα; άλογεϊν πνεομβτιχ^ς τρορής, ης ί νοήτδ[ΐ αύτ)<Λν Ίωοήρ ΐσιτβ έρήμιρ τοό; τροφΐ;[; ο]τερ:μίτοος εις χόροτ ΙΟρεψεν εχ 15 όλίνω[ν χ]ρτω* χολνόνΟρωχχ «λήθη d. ή ότιήγχζησεν α[ΰτο)ύς. Πότε J' ϊσται τοϋτο ή tn «ζολ>|ϊ3 «ονην χς «»[■ ·] εχχγγελεχς, sept ω» γρχρεται-ω5ι 30 « Όρ[0χλ]μ5; όνβρώιιοιι ούχ ι18ε*. οΰ?1 θνητών ούς ήχοοσι 258 ·. er. Gen. »1.56 s. | b. I Snm. 2, S | c. Ct. lx I.S d.Cf. Metlb. 11. «4-31 S e. I Cor. 2.9 LIVRE III. lants. C’est pourquoi ils remportent la victoire et on proclame victorieux, tandis que sont couverts de le ceux qui montent de mauvais chevaux. Affermissement de la maison de Joseph 275. Les fils de Juda sont, raf­ fermis ; la maison de Joseph vit. Souverain. Joseph et Juda1 repré- tribué du blé à ceux que la famine et la disette acca­ blaient·, si bien qu'ils furent désormais comblés de pain*, à l'apparition d'une grande prospérité. Il a donc été dit dans le récit de l'enfantement de Marie que furent comblés de biens · ceux qui s’étaient laissé affamer pour avoir dédaigné la nourriture spirituelle que dis- lement pour eux Joseph. Il poussa même la profusion jusqu'à nourrir à satiété dans le désert, avec tout justo quelques pains, des foules d’hommes nombreux sans nourriture * ·. 276. Après avoir fortifié la maison de Juda et sauvé celle de Joseph, Dieu promet de leur donner une demeure, uniquement parce qu'il les a aimés. Et quand donc cela messes qu’il leur a laissé entendre décrit en ces termes : · L'œil de l’homme n’a pas vu, l'oreille des mortels n’a pas entendu cl le cœur n’a pas imaginé tout ce que Dieu a préparé à ceux qui l'aiment ·. » Pour eux pas détourné d’eux >, c’est-à-dire que je veille sur eux et que je prends soin d’eux puisque je suis le Seigneur ello-même dans le sons spirituel est d’une subtilité que lu continuité 760 1« zsCHAmsM (eu. 10, v. Sk-7) 259 Κύριος αθιός αητών» | όζάρχωι tvii.t) «φόρα χαρζορορούντων ζατα τόν τον θ<ον xzôzpâ xxpih ζροοίαλών «τφ yapzxtijpt 278. Ôi μόνον Livni 111, Ï76-278 < leur Dieu ■ ». | Je les exaucerai, certes, s’ils portent beaucoup de fruit, conformément à leur nom d'Éphraïm qui se traduit par «fertilité». Aussi leur pensée sera-t-elle dans la félicité et la joie, dans la mesure où ils se sont abreuvés du vin de la vigne véritable dont, souvent déjà, nous avons donné l’explication *. 277. Ce que produira cette absorption du vin de Dieu, c’est la joie · à la vue des mystères du royaume des cieux et de tous les autres sujets de haute contemplation, au terme de laquelle on verra Dieu, après s’être, avec un cœur pur, attaché à contempler « l’empreinte de sa substance * », selon ce que dit Celui-là même qui est l'image et l’empreinte du Dieu invisible ‘ : « Celui qui aux Corinthiens : « Par l'Évangilc, je vous ai engendrés '», et aux Galates : ■ Mes enfants, que j’enfante à nouveau dans la douleur jusqu'il ce que le Christ soit formé en vous » El Pierre, le prince des Apôtres, parle comme à ses propres enfants dans l’épttre qu’il a écrite : « En enfants d’obéissance, ne vous conformez plus à votre ancienne conduite ·. » El Barnabé lui-même, établi avec Paul comme Apôtre des incirconcis, a envoyé une épître aux fidèles de l'Évangilc où il s'adresse à eux comme à ses fils cl à ses filles ·. Et le Psalmisle aussi dit à ceux qu’il a enfantés dans la vertu : [ « Venez, mes enfants, écoutcz-moi, et je vous enseignerai la crainte du Seigneur. Quel est l'homme qui veut vivre et qui aime à voir des jours heureux · ? » 4 ceux qu'on vient de mentionner se réjouiront en esprit. Seigneur, leur Dieu, qui dit à chacun de ceux qui se conduisent selon le divin Évangile : ■ Entre dans la joie de tou maître·. ·■ ήοαν ηολλοί- · καί ση.ρώ «Οτούς έν Χαοίς, ««t 8' μνησβήσονταί pou. Έκβρίψουσιν là χίκνα αύτών καί έπί ψονσ.ν, i" Kat έηιστρέψω αύχούς έκ γής ΑΙγύ-πχοο καί U 'Ασσυριών «(σίέζομαι αύτοΟς, καί «ÎC [τή V Γαλααβΐχιν καί <1ζ 15 τβν Λίβανον «Ιοάξω αΟχοός. καί ού μή ύτιολιιφΟή αύτΟν ο 280. Zxcn. X, 8-10 : · Je les avertirai et je les recevrai, car (e les rachèterai, et ils se multiplieront en aussi grand nombre qu'ils étaient. · Et je les disséminerai parmi les peuples, et ceux qui sont éloignés se souviendront de moi. Ils éduqueront leurs enfants et les feront revenir. *· Et je les ramènerai de la terre d'Égypte et je les recevrai au sor- Liban, et il n'en manquera absolument 281 25 φορτίβν ixaspiv lertv·. » (. 260 b. MaUh. 25,21 || e. Mallli. il,28-30 281. Ayant décidé de recevoir ceux qui sont devenus étrangers du fait de la captivité, le Seigneur ne procède pas à l'opération d'un seul coup, mais il commence par avertir de sa faveur ceux qui doivent en être l'objet. Cette considération m trouve surtout dans les Évangiles, car Jésus, voulant que les Ames se reposent, leur dit : « Venez A moi, vous tous qui êtes fatigués et accablés, et vous trouverez le repos pour vos suis doux et humble de cœur. Car mon joug est suave mon fardeau léger ' ’. recevoir auprès de lui pour qu'il· prennent son joug qui < Venez à moi et je | vous soulagerai » en Isaïe, quand le Saint-Esprit proclame : > Illumine-toi, illumine-toi, Jérusalem, car ta lumière est arrivée sur a-rîjpsç ύιταφχίντβς φωτός αληθινοί, «τκνήνο :φ φωτΙ του ιϊσίιχορίνου χαΐ τα ζληθίντα ίΟνη <0 les ténèbres et l’obscurité vont couvrir lu terre des nations, mais sur loi se manifestera le Soigneur ·. a En effet après qui est la lumière véritable, il a ajouté : « Mais sur loi se manifestera le Seigneur et la gloire de ton Dieu appa­ raîtra sur toi ». Aussi les âmes royales qui sont sous l'au­ torité du Souverain Roi chemineront grâce à la lumière de Celui qui les accueille, et les peuples appelés à l'Évangile grâce à l'éclat de l'Église glorieuse qui est la Jéru­ salem spirituelle, puisqu'elle voit « la paix de Dieu qui dépasse toute intelligence * » à cause de son élévation le prophète l’indique ensuite avec justesse en ces termes : 25 262 Κύριε ό θιος τί}ς άληΟιΙας". “ 285. ΦανιφοΓ τή(ν άεο]στροφήν των ^υσΟίντων ùxb τήίΊ ερότιρον [·ζαχο]πρα[γ(α)ς χορυφαίος των Χριστοί μζΟητΜ Πέτρος, γρά|φων τοί; ζιστοίς' « Ού φθαρτοί? χρυσίω ή άργυρίΛ 261 a. Mallii. 11.29 II ·>· ·»■ Μ. >-* II «· Ph·'· ‘. 7 J’ Ρ,*1 nombre qu'ils étaient a 11 les rachète quand des mo­ narques cruels et inflexibles les ont emmenés prisonniers loin do leur propre cité. 284. On trouve indiquée dans d'autres passages de l'Écritiirc la manière dont a eu lieu lo retour à la liberté. Ainsi, l’un des saints s’écrie en s’adressant ft son bien­ faiteur : « Toi qui es mon allégresse, délivre-moi de ceux gneur, Dieu de vérité ·. » 1 285. Pierre, le prince des Apôtres du Christ, montre le retour de ceux qui ont été arrachés à leur malheur par des biens périssables, or ou argent, que vous avez été affranchis de la vaine manière de vivre que vous tivati tu, 285-288 767 teniez de vos pères, mais par le sang précieux du Christ, l’agneau sans tache et sans défaut ·. » 286. Après les avoir rachetés, .Jelesmultlplkral.» lo auUur (U messes, ajoute nécessairement : « Je les multiplierai en aussi grand nombre qu’ils étaient », ce qui ne veut pas valeur, tout comme dans la bénédiction adressée par Dieu à Abraham : « Je le ferai croître et le multiplierai, et je le bénirai, et il sera béni, consacré par la grâce de beaucoup de peuples, non seulement selon la chair, mais aussi selon l’esprit, c’est-à-dire d’enfants et de fils qui lui appartiennent, faisant les mêmes œuvres que lui targuent d’avoir Abraham pour père selon la chair : « Si vous êtes enfants d*Abraham, faites les œuvres d’Abraharn '. » En ce sens l’Apôtre Paul, « cet instrument choisi par Dieu4», écrivant à Γ Église, montre comment «Tune ceux qui se réclament de la foi sont fils d*Abraham, bénis avec lui » C’est la même considération que sug­ gère ce texte du prophète Isaïe : « Le plus petit deviendra des milliers et le moindre un grand peuple '. » 1 beaucoup de très saints personnages n’ont pas eu d’en­ fant du tout. I Élie, par exemple, et Elisée, et JeanBaptiste ■, que nul n’a surpassé dans la pratique de la vertu cl dans la connaissance des saints mystères ·, n’ont jamais eu d’enfant. C’est donc au sens spirituel qu’il faut comprendre que ceux qui ont reçu de telles promesses, se multiplieront « en aussi grand nombre Ι.ιναί III, 288-29! mencèrent à sc multiplier et à être nombreux au sens qui a été expliqué ; ils étaient, aussi, en effet, nombreux 289. Et ces justes nombreux, Dieu les a disséminés parmi les peuples comme une semence pour 290. Οΰχ άμαρτησει 3έ τις λέγω» ίσχαρθαι usi Ιησσϋ même ceux qui sont disséminés parmi les peuples όμας », tc5t' ίστιν ώρισάμη» ζαΐ αζέ3<ιξα, « ΐ»« ϋχάγητι 291. ΊΙγοϋμαι χατα τί» jpétrev τοϋτσν συναιχμαλωτίζιάβ 2Μ σπβρμάτ[ων σ]τ«χυς καί γβνήματα αυτούς ά-σ3ιίξωσιν. | Τυύτφ :νιι.β) άρμσνίως ίψ«ται μνησΟήναι τοδ Κυρίου τους μαχρυνΟέχτας αυτί 5ώ αμαρτήματα χαί άσιίϊίας. 292. Μάλιστα αί ίχαγγτλίαι αυτοί άρμόζουσι» tr; άχ ainsi semé ceux qui entendirent ses paroles : « Allex, enseignez toutes les nations ·. » Aux mêmes, il dit encore dans l'Évangilo de Jean : «Je vous ai placés», c'est-àdire établis et désignés, « pour que vous alliez et que vous portiez davantage do fruit ' », et votre fruit sera glorifié ·. 291. Je pense do la même façon que les saints ont été emmenés en captivité avec les peuples jusqu'à Babylone en semence do salut et les présenter ensuite comme des épis et des rejetons. | La conséquence naturelle de cette à cause de leur» péchés et de leurs impiétés, se sont 292. Ces promesses s’appliquent tout à fait à ceux qui, venant de la gentilité, ont adhéré à la foi. Aussi est-il dit d'eux dans le Psaume 21 : « Toutes les extrémités de la terre se souviendront et se tourneront vers le Sei­ gneur, et toutes les familles des nations se prosterneront lit UCHABUM (CH. 10, V. 8-H) LIVRE III, 292-290 771 lui qui gouverne les notions · ·. » Comment en effet ne poezvveiv xai ίο;ο/.ογ«ΐν τον χρατοοντα ενεργετη 293. Τί 8' ϊψιται τοίς pvvj'oOttoiv «5 παμβασύ ωντος θεοί6 ι rifiô comme le maître et bienfaiteur ? 293. Et la suite, pour ceux qui ont gardé le souvenir Je texte : « Vous qui Otes ou loin, souvenez-vous du Soi- λεσΟαι χατά τήν γραφήν τών θείων ΙΙαροιμιών 00 ρει πατήρ ίίχχιο; ’ L'éducation spirituelle. rituelle, élèveront leurs enfants en leur partageant une nourriture spirituelle, do manière a mériter l'éloge que 265 'Αβραάμ τον Ίσαζχ, χαι 'Icaix rtv Ιαχώί' [χαί αότ]ο; | οΟς ίγέννησεν ?ti «ü εύαγγίλίβιι'. 296. Άζοΰσαι γβΟν iîà| αϊτού γράφοντες Κορινθίας' « Γάλα υμάς ίπότισα1’. » Συμ^ 295. En plus du sons spirituel, cola peut exister aussi eux Corinthiens : « Je vous ai donné il boire du lait6». Dans le mémo sens, Pierre écrit aux fidèles do la diaspora : • Vous avez été régénérés d'un germe non corrupt tide, mais comme des enfants nouveau-nés, désirez ardemment le 264 12 ανηβόϊΐΟί’/ : pmowvtvéumv Ρ"* μνημονίναωοο (expun ---- Οο I 4M tn aaOnmuH 1. Pi. 21, 28-29 : cité psr listas, 2. Jér. 28. 50 : cité par JÉaiae, 1493 engendré ses disciples par son enseignement, écrit à toute l'Église : « Pelits enfants, gardez-vous des idoles 4 *.» IB ZACHARIAM (CH. 10, V. 8-10) 772 χαριζομίνον, rtv < : t«t P" Il IS u'oawil : 299. Apres avoir libéré de l’Égypte l/èmlgration et de l’Assyrie les pères qui élèvent spirituelle. bien leurs propres enfants et ceux qui leur ont donné lo jour, lo Dieu dispensateur des dons lublimes promet de les introduire dans la terre do Galaad Bt au Liban où il n’y aura plus de prince méchant pour les maltraiter. Demande-toi s’il n'introduit pas dans la terre de Galaad ceux qui s’elforcenl de posséder « l’émirration du témoignage quand il* passent des éléments de la science spirituelle 266 à l’étape suivante et de celle-ci à celle qui vient après, jusqu'au terme lui-méme après lequel il n’y a pas d’autre changent de pays : « Ils iront de vertu en vertu ■ 301. Un émigre aussi de l'ombre de la loi à sa vérité 302. Il faut examiner s'il n’y a pas aussi, au sortir de la connaissance cl do la prophétie partielles ·, une émigration. Elle sera témoignage | de l'émigration ou de la transmigration, car celle-ci sc réalise sans aucun au i.ioan. 303. Ceux qui ont été introduits ■ .... sont aussi introduits au Liban, pour l’âme divine et « ΓEglise glorieuse », si abondamment sanc· genre · » : « L'odeur de les vêlements est comme l’odeur du Liban ·. » Cela pourrait être dit à chacun do ceux qui parole do Dieu a été adressée '. » 304. « L’odeur de tes vêtements est comme l'odeur du tant né de Marie * était le signe de la divinité, au sens que homme, mais aussi Roi, il est juste que, pour reconnaître on joigne de l’or pour reconnaître sa royauté. Ainsi est Roi et que de l'or lui est offert : s O Dieu, donne ton jugement au Roi ' » ; et un peu après : « Il vivra et on lui donnera | de l’or de l’Arabie ·. » 306. Comme le Dieu do gloire s’est fait homme en vérité et non point en appade Dieu goûter la mort pour tous · », on lui apporta aussi, parmi les présents, de la myrrhe. Ce présent est le signe que fut enseveli Celui qui mourut pour tous. De fait, Joseph et Nicodème 1 embaumèrent avec de la myrrhe le corps de Jésus descendu de la croix Disparition des ennemis 307. Une fois que le Dieu de muni* Galaad et au Liban ceux qu'il a délivrés ennemi ne subsiste plus, non pas qu'il soit réduit au néant (car il est impossible qu’une substance raison­ nable soit ramenée au néant, quand bien même elle aurait commis toute sorte de crimes et d’impiétés cas quand « Dieu sera tout en tous * », « quand tous seront parvenus à l’état d'homme fait, selon la stature do la plénitude du Christ · », « quand tous seront unis par le même esprit et la même pensée ' ». Alors s’ac­ complira ce que le Fils disait au Père : < Accorde-leur 778 Πάντων ίηλϊΐή άτζτλτβτντων τι -λήρωμα τής ότόττ,ττς, 5νϊ<1 τΐν <ΐννι. a Ά«(δράβ]ι·,ς γίρ τ:τ< ~ior,i όΐύνης, στι· νϊγ|ΐί5* », 3xo[8psjn?si xai τ'ο χατ[ΐ ijptôuxv rkijô;;, li< LIVRE in, 308-310 779 d'être un en nous comme loi et moi nous sommes un * ». Évidemment, lorsque tous auront reçu ‘la plénitude de la divinité, nul ne subsistera séparé de cette unité, restant en dehors d'elle et en lui-même. En effet, quand auront disparu · tout chagrin, toute peine et toute larme··. la multitude en tant que nombre disparaîtra aussi, puisque tous auront abouti ή ne former qu'un seul homme'1. I et ils frapperont les flots de la mer et toutes les profondeurs des fleuves seront mises à sec, et toute l'insolence des Assy­ riens sera arrachée, et le sceptre de l'Égypte sera ôté. 11 Et je les fortifierai dans le Seigneur leur Dieu, et ils se glori­ fieront en son nom, dit le Seigneur. 1 a mer de ce monde ^on,in,,cHemenl, dans les et ses poissons paroles divines, la condition ter­ restre et la vie en ce monde sont filet ‘ ne renvoie pas é quelque chose do matériel, mais elle vie humaine pour capturer les poissons qui s'y trouvent, ainsi nommés par allégorie, c'est l'Écriture Sainte, aux humaine, étendue et élargie pour les voluptueux et les esclaves des passions, qui sont dans une disposition voi­ sine pour ainsi dire de l'immobilité ; les poissons, en effet, n'émettent pas de son, et ne se font pas d'images nettes puisqu'ils n'ont pas non plus de sensations distinctes. 269 IB ZSCHARUX (CH. 10, V. 11-12) distinguent rien, à cause de l’indigence de leurs âmes et de leurs sens, les saints, hommes de mer qui pour- κολλοίς, [αύτοί] είδεν τά ίργβ τεδ βεεϋ χ« τχ Οϊ’εμάσιχ αυτοί έν [ τώ βυΟφ ·. » I 312. Kata[6«]vouotv εις τον χεχοματωμένεν ζάλης τε χ.(α] ■ άλμυρίέος κεκληρωμίνεν άνΟρώκων [?ί]εν i» κλείεις [tejq άν9ρ»ζίνεις βΰμαε» αΙ ύεχαί, [!«] τώ ζειήεα[ι ίρ]γΜ'χ. Ιι Süâwt κελλεΕς, άλιεόον[τε]ς χοίερνώ[ντ]ες· Ιχεντες γάρ τωι νοημένων χοΜρνηαιν’ la mer et qui s'activent en eau profonde ont vu les œuvres de Dieu et ses merveilles dans | la profondeur ·. » 312. Elles descendent sur les flots humains ·, les âmes qui, pour accomplir le travail en navire. Car les sages ont chacun l'art de gouverner *, qu'c assister et gouverner · sont des dons du SaintEsprit '. Outre sa fonction de pilote, le sage ' a aussi celle de pêcheur : il connaît ce métier dont Jésus a dit à Κυρίεο χβ τά *η[μχπ]χ αΰτοϋ έ[ρ]ώσιν ·’ νοντες [ώς] ο’έν τε τ[είς] τοϋ βεοϋ χρίμβι . 15 τιιγχανοέοη. Εϊ γά[ρ] χ.«ΐ άχεξεραΰνητά' εϊοιν, άλλά γε έχονί τά Πνενμα τοϋ θιου « έραονεϋν αΰτοϋ τά βάθη*, έρώοιν τώ βοΟώ τά θαυμάσια xai έργα τοϋ θεεϋ. 314. "Ops St χ»ί ε[τ]=ρον ίργον των εις τήν θάλασσαν χατα έάντων, [έ]ν τώ ζρορήτν, Ήσχίχ άζχγγελλόμενεν « 1 ΙεταοΟί 20 σονται, φησίν, έν κλείεις άλλοοόλων, βάλ«[α]αν α[μα κρε]« 270 ». Ρ». 106, 23-24 II b. Cf. Prov. 1, 5 || c. Cf. I Cor. 12, 28 d. Mallb. 4,19 II 0. Cf. Ps. 35,7 || f. Cf. Rom. H, 33 || g. Cf. I Cor. chcurs d’hommes ’. » 313. Ceux qui accomplissent la besogne en eau pro­ fonde voient dans la profondeur les œuvres du Seigneur et ses merveilles, car ils s’appliquent autant qu’ils le peuvent à l’abîme profond que sont les jugements du Seigneur '. El bien que ces jugements soient insondables cependant, avec l’Esprit de Dieu qui scrute les profon­ deurs divines ', ils voient dans la profondeur les mer­ veilles et les œuvres de Dieu a. Le dragon de la mer. teaux que «ont le» corp· humains ·. cf. In Pt.. PG 39. 1381 Λ 314. Considère encore un autre tra­ vail de ceux qui descendent sur la mer. 3. JtsôwE, 1497-1498 suit d'assex près les idées et les citations pilleront Ια mer tous ensemble ·. » Il appelle navires étrangers les corps, parce qu’ils sont d'une autre nature que les âmes qui s’y embarquent, substances spirituelles et, sur ce point, créées à l’image et à la ressemblance de Dieu*. Et ils pillent | la mer, dépouillant le dragon qui ■/·] « Αυτή ή θάλασσα ή μβγάλη χαί tüpé-. ίιααοριύσνται, ζφα μικρά μετά μ[ΐγά],-| Ιχλασας έμκαίζκ» αύτ[ω] *. » ; ίυταΟΟα μΙ« μίγάλη χαί «ύίύ-χ[ωρά];| ζάλη χαί τίΟλιμμένη ινή [tljsirxtroi « dragon vive dans la mer, le Psalmisto le proclame au Psaume 103 en ces termes : e Voici la mer immense et large où croisent les navires, les animaux petits et grands ot le dragon que tu as façonné pour s’ébattre dans ses flots ·. » 315. Il faut remarquer qu'ici la mer Mer étroite, est immense et large pour ceux qui vivent avec le dragon, tandis qu’elle est étroite pour ceux qui cherchent à en sortir. Car autant la porte est étroite pour les justes et la route resserrée pour ceux qui cherchent la vio éternelle en se comportant comme il faut, alors que la porte est large et la route spacieuse pour les méchants et les voluptueux, envers Dieu, « mais sans être écrasés ce qui leur fait dire avec confiance : « A travers beaucoup do tribulations il nous faut entrer dans le royaume d. s 316. Les flots de la mer que nous venons d’interpréter Ps. 88,10 (I 272 a. Ct. Malli). 8, 23-27 xatitïirai 81 Ρ1 || 20 xsatoSvîOî : «ρά«ί Ρ“ et à qui les saints disent en faisant retentir leur chant : «C'est toi qui maîtrises la puissance de la mer et qui calmes la fureur de ses flots ·. » | 317. Cela, Jésus le réalisa au sons propre et au sens spirituel quand il tança la mer écumanle déchaînée contre la barque des Apôtres et le vent qui avait soulevé les flots. Alors le calme et la sérénité se rétablirent aussitôt 271 784 LIVRE III, 318-321 [272) 785 318. Outre la réprimande, prise allégoriquement, que άλληγςριχώς, ή?ημώ«(η ζ]α· χαί τών βαθών τών [ξηρα]νθίντω[ν] ποταμών, τώ ταΟτα ζατο Οώσαντι [προσίλ]θέντε[ς] χαριστηρίως άναπέμποοσιν ΰμν nient l’orgueil du Roi d'Égypte — appelé dragon · è cause de son venin pernicieux — et à propos desquels il se vantait en disant : · A moi sont les fleuves, c’est moi qui les ai faits » Ceux qui ont fait l’expérience du rétré­ cissement do la mer ainsi frappée dans ses flots et du des­ sèchement des fleuves taris dans leurs profondeurs, s’en ce chant de reconnaissance : « C'est lui qui change la mer en terre ferme ; ils passeront le fleuve à pied sec · », évidemment parce qu'ils ont été taris dans leurs profon- Αμ3βτίρ«ς γαρ άΐριζον, «5« μίν Λ«[5σρσι] 320. Τών ίνττχβιμένων χατα[λν]|8ίντων, χατισγ άσνται fl Κυρίου 0t[oS] αΰτών οί iv θαλάσση στενή ζορευόμτνοι, j -/[αρ<]στηρίως λίγιΐν ϊζαστον » ’Ισχύς μοο χαί ή υμνη[σί]ς μ Oats de la mer ainsi frappés et les fleuves ainsi taris dans leurs profondeurs, l’arrogance des Assyriens périra et le sceptre de l’Égypte lui sera été ; elle ne dominera plus. L'insolence des Assyriens [subira le même sort]. Leur insolence, en effet, s’exerçait d’une double façon, d'abord en ce qu’ils outrageaient les autres, ensuite en ce qu’ils s’enorgueillissaient avec jactance et fierté. ’Αγαπήσω [σ]ε. Κύρη, ή «οχιίς |»u' Se glorifier iv Χριστώ λαλών [Πα]άλσ; cp 3ασιλ<ΐας τών Α1γ»π[τ1ίων χαταλ»(Οβ<]σης, τί «8 ίάεργί duits à néant, | ceux qui s’avancent sur la mer étroite sont fortifiés par le ____ , et encore : « Je t'aimerai, Seigneur, toi qui es ma force ·. · Jérémie aussi dit à Dieu de la mémo manière : « Tu os ma force Dans le même sens que le Psalmiste et que le prophète Jérémie, Paul, qui parle dans le Christ, écrit vigoureu­ sement : « Je puis tout en Celui qui me fortifie 4. » 321. Une fois l’arrogance des Assyriens disparue et souveraineté égyptienne abattue, armés du nom de 786 (2731 IS UOUSU» (CH. 10, V. 11-18) UVU 111, 321-324 ζροσηγίρία sriaeipsvsiκατακαυ-χώνται ‘ sail άνατραχέντβ μί[νον] βύχΐ έκαστο; λόγων* « 'Εμσί 3έ μή γένβιτβ χ(αν-χ)2σ* (<’. μή έν] τψ σΐαυρω τοΰ Χριστού 8ι’ οί έμοί κόσμο; ιστού 15 (ρωται) κάγώ κόσμω'. » Σταορωβέντο; γά[ρ τ]ο5 κό-μ[“)“ i μηχέτ' έηργιίν, κκλνόμβνβν ôzj ίούλιτ» *Ζ“Ρ<<’ και τpatte τα αύτώ βέλα, σταυροΰτα(ι αΰ]τφ ό Χριστοί 8βΛβς, ώστι ;ώ WÎÜV καί τών -χ«ρ[ών] κωλοΟίντων ίτι ένιργοίν, ά/ιμισήτι καυ·/[ήσ£]ται φάσκων* « Χριστώ σονισταύρωμαιf. » 20 322. Ό τούτην τήν «κοίβησιν γινναίω; ίχων έν Χριστ καοχί[ται κατά] τό λνχβέν « Ό καυ-χώμινος έν Κνρίω και ■χά[σβω«», βΰ] κηχώμονο; έπ’ ούίονέ ών ίΐίων Ιγιι. {[ύνατ ψν]-χιχώ, σύ σωματιχώ, siis τών έκτος τιντ. [ Λχ]ηγσ|ρΜ γχρ τα[ϋτα] πάντα* - Μή καοχάσβω γάρ, ρησί*. ’ «?-· **ΐ [σοφ(]α οώτοϋ, -μηΐέ ό ioyopiç «1 τή ίσ-χ-ύί αυτού. μη8Ι χ]λούσιο; iri τώ ζλούτω αυτού, άλλ' ή έν τούτω καυ(-χά]^ 5 ό χαυ-χώμινος, σννίιιν χαέ «ΐΐέναι τύν Κύριον [καί] «ιιΐν Ιλ« μοοήλ έπί τ[ώ το]κιτώ τοΰ ζα 324. ‘Γζάρξοται ίέ καί ήμίν β[ιό]Οον άνίραγαΟήματ ιΰχαριστήσωμιν τψ όρέξ[αν]τι αϊτό όζάρχρντι μιγαλοϊώρή 325. Αύτάρκως [ζ]ερ·.γραρίντος καί τού τρίτου λόγον τ[ 273 e. Gal. β. U II t. Go). 2. 19 II R- I Cor. 1,31 Jér. 9,22-23. I Som. 2,10 | b. Cf. I Sam. 2.10 leur bienfaiteur, ils se glorifient · d’avoir mis en déroute « Pour moi, que jamais je ne me glorifie sinon dans la croix du Christ par laquelle le monde est crucifié pour moi et moi pour le monde ' ! ■ Car une fois le monde cru­ cifié et privé de son pouvoir d'agir, empêché qu'il est d'aller où il veut et de faire ce qui lui plaît, l'esclave du Christ de son côté est crucifié pour le monde : ses mains et ses pieds sont empêchés désormais d'agir, et il pourra se glorifier sans encourir de blâme, en disant : « Je suis crucifié avec le Christ » 322. Celui qui garde généreusement cette confiance se qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur * ! » Qu'il ne prenne pour sujet de gloire rien de ce qu’il peut avoir en propre au physique ni au moral, rien non plus de ce qu’il peut posséder d'extérieur à lui, | car tout cela est interdit. « Le sage, en effet, dit 1’Écriture, no doit pas se glorifier de sa sagesse, ni le fort de sa force, ni le riche de sa richesse, mais que celui qui se glorifie se glorifie en ceci : comprendre et connaître le Seigneur, et faire jus­ tice cl miséricorde sur terre ·. » soil monter en action de grâces vers Dieu lors de la nais­ sance contre toute espérance de son enfant, mais elle changea simplement le mot de sagesse en celui de pm324. Nous accomplirons, nous aussi, avec le secours de Dieu, de belles actions et nous rendrons grâce à Celui qui nous les aura rendues possibles, car il est plein de 274 4 273 13 ΐχαοτοί : ûovîov I·*- Mème réllcxion en IV 226. 325. Nous avons suffisamment développé cette troi- 788 [274] IN ZMIIARUM (CH. 10, V. 11-12) εις αρ[ορή]την Ζαχαρίαν, αύτοϋ που ζαταπαιί[σωμδν] τιχρρ IS [κα?.]οΰντες τόν δράσεις πληΟύνον[τα( θεόν] « 8οΰν[αι λό]νον]| ανοίξει τοΟ στόματος11 ». πρδς -δ και τα έξης ώ[ς] ο'όν ; LIVRE III, 325 789 siéine partie du commentaire du prophète Zacharie *. [1 faut l’arrêter ici quelque part et implorer le Dieu qui multiplie les visions * de « donner la parole à l’ouverture 'èst possible, ce qui suit, si telle est sa volonté.