CORRESPONDANCE III SOURCES CHRÊTIEN.XES Directeurs-fondateurs : H. de I.ubac, s. j., et J. Daniétou, s. j. Directeur : C. Mondcscrt, s. j. HI THÉODORET DE CYR CORRESPONDANCE III (Epist. Sirm. 96-147, TEXTE CRITIQUE, TRADUCTION ET NOTES PAK Yvan AZÉMA Agrégé de rUnivcrsilé Docteur es lettres Cet ouvrage est publie avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique LES ÉDITIONS DU CERF, 29, bd de 1965 Latour-Maubourg, PARIS 1Û5E J!JLl2’S3 ABRÉVIATIONS = Analecta Rollandiana, Bruxelles 1882. etc. ΛU Chalkedon — Das Konzil von Chalkedon. Geschichte und Gegenwart. Ed. : A. Grh.i.meier et H. Bacht, Würzburg I (1952). II (1953), il (1953), III (1954). DACL — Dictionnaire d'Archéologie chrétienne et de Liturgie, éd. : F. Cabrol et II. Le­ clercq, Paris 1907-1953. = Dictionnaire, des antiquités grecques et DA GH romaines, par Ch. Darrmberg et E. Saglio, Paris 1877-1919. — Dictionnaire de spiritualité, éd. M. Viller, D Sp Paris 1932, etc. — Divus Thomas, Piacenza 1880, etc. DTP — Echos dy Orient, Paris 1897-1942. EO = Éludes Théologiques et Religieuses, pu­ ETE bliées par la Faculté de Théologie pro­ testante de Montpellier, 1925, etc. — Journal of Theological Studies, Londres, JThSt 1900-1905 ; Oxford 1906-1949 ; N. S. : Oxford 1950, etc. = Mélanges de Science Religieuse, Lille 1944, MSH etc. = Orientalia Christiana, Rome 1923-1934. OCh = Orientalia Christiana Periodica, Rome 1935, OCP etc. = Patristic Greek Lexicon, éd. by G. W. PGL IL Lampe, Oxford. Clarendon Press, 1961, etc. (fasc. 1 et 2). = Revue d'Ascétique et de Mystique, Toulouse RAM 1920, etc. s REG RUE RSPT .RS R RSRUS SAM SD ABIIBVIA'I IONS = Revue des Études Grecques. Paris 1888. etc. = Revue d'Histoire Ecclésiastique, Louvain 1900, etc. = Revue des Sciences Philosophiques et 'rhéo­ logiques. Paris 1907. etc. = Recherches de Science Religieuse. Paris 1910. etc. — Revue des Sciences Religieuses. Strasbourg et Paris 1921, etc. = Silzungsberichte der Baycrischen Akademic der Wissenschaflen, Phil.-hist. Klasse. Munich 1871, etc. — Studies and Documents, éd. par K. Lake et S. Lake. Londres et. Philadelphie 1934, etc. SIGLES x z Λ Neapolitanus-Vindoboncnsis 6 = Vaticanus gr. 630 Bcrolcnsis gr. 41 XIe s. milieu du xvi° s. XVIe s. cudd. - consensus codicum ΝΖΛ. Sinn. Sirmond, Beati Theodoreti Opera, Paris 1642. Noes. Schulze et Noesselt, Beati Theodoreti Opera IV, 2, Halle 1772. Auct. Garnier, Beati Theodoreti Auctarium, Parie 1684. A partir de Γόρ. 125, chaque épitre est. affectée de deux numéros : le premier est celui qu’elle porte dans les manuscrits, le second, en chiffres romains, celui qui lui est attribué dans les éditions ante­ rieures. Une table de concordance est placée â la fin du dernier volume. 96. ΝΟΜΩ ΠΑΤΡΙΚΙΟ. Δίς μέν ήδη γράψας, οίμαι δ' 8τι καί τρίς, άντιγράφων ούκ έτυχον· καί σιγήσαι λονπδν βουληθείς καί νΟν γοϋν έμαυτόν 5 10 15 20 τε γνώναι καί των εξουσιών τδ μέγεθος έπιγνώναι, άμεινον ώήθην αυθις γράψαι καί παρακαλέσαι μαθεϊν τήν αΙτίαν τής σιωπής. Τώ δντι γάρ ούκ οΐδά τι πλημμελήσας εις τήν ύμετέραν μεγαλοπρέπειαν. ’Επειδή δέ ού μόνον έκόντες, άλλα καί άκοντες πταίομεν καί άγνοοΟμεν ?στιν δτε & πλημμελοΟμεν. ή ύμετέρα μεγαλοφυία, των θείων νόμων άναμνησθείσα, οι διαρρήδην παρεγγυώσιν ’Εάν άμάρτη ό άδελφός σου είς σέ, έλεγξον αύτδν μεταξύ σοΟ μόνον καί αύτοΟ. δήλην μοι τής λύπης ποιήσαι καταξιωσάτω τήν άφορμήν. ϊνα ή άθώον έμαυτδν έπιδείξω ή γνούς | τδ πλημμέλημα 111' συγγνώμην αίτήσω. ’Ελπίζω δέ τδ πρότερον ίσεσθαι, τή τοΟ συνειδότος μαρτυρία θαρρών. Πάντας μέν οίν άνθρώπους ή μεγαλοψυχία κοσμεί, ούχ ήκιστα δέ τούς κατά τήν ύμετέραν μεγαλοφυίαν καί διά τής θύραθεν παιδείας ήγμένους καί τά θεία πεπαιδευμένους καί τών άποστολικών επαίοντας νόμων άντικρυς βοώντων· Μ ή έπιδυέτω δ ήλιος επί τώ παροργισμφ ύμών· καί τών 'Ομηρικών μεμνημένους επών· 8 Ante a verbum zat add. A in ras. J| 17 ήγμίνον; codd. : ί,γο-μίνονς Sirmond 1. Sur ce personnage, voir ëp. 58, I. II, p. 135, n. 3 et sur la date cp. 92, t. II, p. 242, n. 2. 2. Cette lettre ne peut s’expliquer vraiment que si on la met en rapport avec la lettre 81, dans laquelle Théodoret demandait â Nomus d’apaiser la tempête qui secouait l’Église. Mais comme Nonius était l’ami de l’illustre Chrysaplic (Tiixemont, Hist. des emp. VI. 89 et 114), il s’etait bien gardé d’intervenir, l/ép. 81 avait été écrite en avril 448. Or non seulement Nomus n’était pas intervenu, mais 96. Au pathice Nomus ’. Bien que je vous aie déjà écrit deux fois, et même, je crois bien, trois, je n’ai reçu de vous aucune réponse, et tandis que j’avais décidé de rester désormais silencieux pour me connaître, enfin maintenant, moi-même et ap­ prendre à connaître la grandeur des puissances, j’ai juge préférable de vous écrire à nouveau et de vous demander la raison de ce silence Car réellement je ne sais quelle faute j’ai pu commettre à l’égard de votre Magnificence. Cependant, comme ce n’est pas seulement de notre plein gré mais aussi malgré nous que nous commettons des fautes et qu'il nous arrive de laisser échapper des fausses notes à notre insu, que votre Magnificence, se souvenant des lois divines qui prescrivent expressément : « Si ton frère a péché contre toi, va, reprends-le entre toi et lui seul ’», veuille bien me faire savoir ce qui lui a causé de la peine, afin que je puisse montrer mon innocence ou que, connaissant ma faute, j’en demande le pardon. J’espère toutefois que c’est la première hypothèse qui se vérifiera, fort que je suis du témoignage de ma conscience. D’ail­ leurs, si la grandeur d’âme embellit tous les hommes, clic embellit surtout ceux qui, à l’exemple de votre Magni­ ficence, brillent par les sciences profanes, sont instruits des choses divines, prêtent l’oreille aux enseignements de ΓApôtre qui proclame ouvertement : « Que le soleil ne se couche pas sur votre colère 4 », et se souviennent des vers d’Homère : il n’avait même pas répond» à Théodorct. C'est ce qui explique que •Ians l'ép. 96 l'évéqne de Cyr se plaigne amèrement. 3. Maith. 18, 15. 4. Éplics. -i, 26. 12 THÉOOORET DE CYR Σύ δέ, μεγαλήτορα θυμόν “Ισχειν ένί στήθεσσι* φιλοφροσύνη γάρ άμείνων. ΤαΟτα δέ ού διδάσκων ?φην, άλλ’ άναμιμνήσκων Ιν πολλοΐς ο3σαν τήν ύμετέραν μεγαλοπρέπειαν· καί μέντοι καί τών τοΟ 5 Κυρίου μεμνημένος νόμων, οϊ ταΟτα διαγορεύουσιν· ’Εάν προσφέρης τδ δώρόν σου επί τδ θυσιαστήριον, κά- κεί μνησθής δτι έχει τι δ άδελφός σου κατά σοΟ, άφες έκεί τό δώρόν σου έμπροσθεν τοΟ θυσιαστη­ ρίου, καί I ΰπαγε, πρώτον διαλλάγηθι τώ άδελφφ 112 10 σου, καί τότε έλθών προσφέρεις τδ δώρόν σου. Τούτοις έπόμενος, άναγκαίον φήθην καί διά τών θεοφιλεστάτων επισκόπων προσειπείν ύμών τδ μέγεθος, καί παρακαλέσαι φροντίσαι τής τών Εκκλησιών γαλήνης. Παμπόλλης γάρ ένεπλήσθησαν ζάλης. 15 97. ΣΠΟΡΑΚΙΩ ΚΟΜΗΤ1. Έψυχαγώγησέ με τής ύμετέρας μεγαλοπρεπείας τά γράμ­ ματα· ηύξησε δέ μου τήν θυμηδίαν καί δ θεοφιλέστατος πρεσδύτερος καί μονάζων ‘Ιάμβλιχος, τδν θερμόν ύμών διηγησάμενος ζήλον, καί τήν περί τά θεία σπουδήν, καί τήν περί 20 ήμδς γνησίαν διάθεσιν. Έγώ δέ καί ταΟτα μαθών καί τοΟ ένδοξοτάτου καί φιλοχρίστου τοΟ κυρίου τοΟ πατρικίου τούς υπέρ ήμών άγώνας άκούων, τήν άποστολικήν ύμιν εύλογίαν 2 foyci·/ Ν 7. : ϊσ/ί Λ || 3 άλλ’ άναμιμνήσκων 7. A : άλλα μιμνήσχω Ν (post αλλά verbum’να add. s. 1.) |' 4 χ»·« add. Sirm. || 6-7 z.«- codd. J| 21 του» om. Sirin. 1. Iliade, IX, 255-6. 2. Maith. 5, 23-24. 3. SurSporacius, voir t. I, p. 53. Le» êp. 97 et 9S appartiennent à la série des lettres composées vers la fin de 448, mais clics sont en dehors du groupe d’épîtree qui ont trait à la délégation syrienno ; elles sont à ranger parmi celles qui fournissent les réponses aux ca- T.F.1TRES 96-97 13 « Toi, étouffe la colère de ton grand cœur, car la clé­ mence d’un esprit lucide vaut mieux *. » Mon intention en citant ces textes n’a pas été de vous en instruire, mais d’en rappeler le souvenir à votre Magni­ ficence, qu’absorbent tant de soucis, et aussi je inc sou­ viens des lois du Seigneur qui prescrivent : « Si tu viens présenter ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère, et alors viens présenter ton offrande ’. » Fidèle à ces enseignements, j’ai pensé qu’il était nécessaire que je salue aussi votre Grandeur par Γintermédiaire des évêques très chers à Dieu et que je la prie de veiller à la tranquillité des églises, qui ont été emplies d’une immense tempête. 97. Au comte Sporacius a. La lettre de votre Magnificence m’a réjoui, mais ma joie a été encore accrue par le très pieux prêtre et moine Jarnblique ‘ qui m’a exposé l’ardeur de votre zèle, votre application aux choses divines et la pureté de vos senti­ ments à notre égard. Pour moi, à ces nouvelles et au récit des luttes soutenues en notre faveur par le très illustre, très chrétien et vénérable patrice ·, je vous adresse la béné­ diction de ΓApôtre que le bienheureux Onésiphore a recueillie de celte sainte bouche : « Que le Seigneur fasse lomnics. Peut-être ont-elles été remises à leurs destinataires par les ■ •vèques syriens puisque les correspondants habitaient duns la capi­ tale. 4. Inconnu. 5. Si rraipixicrj était un nom propre, il ne pourrait s'agir de Patri­ cius, le fils d’Aspar {cf. ép. 140}, lequel, étant arien, n'était pas φιλόχριστο;. Les termes de la lettre s'appliquent au contraire si bien au patrice Anatole, le grand ami de Theodorei, qui était précisément le neveu de Sporacius (PIV, I, 2072), qu'il faut évidemment sup­ primer la majuscule et lire na-ptxio>, patrice. 14 TBÉODOKET Γ>Ε CYK προσφέρω, ήν δ μακάριος | Όνησιφόρος έκ τής αγίας έκεί- 11 υης έκαρπώσατο γλώσσης· Δώη ελεος Κύριος — τώ ύμετέρω οϊκω —, 8τι -πολλάκις με άνέψυξε καί τήυ άλυσίν μου ούκ έπησχύνθη· δφη ύμίν ό Κύριος έλεος εύρείν 5 παρά Κυρίου έν έκείνη τή ή μέρα. ΤαΟτα ύμιν έπεύχομαι, κ&ν μείζοσιν οί τής άληθείας εχθροί περιθάλωσί με λυπηροις, ώς νομί&ουσιν. Εϊς γάρ τήν πρόθεσιν άφορών έδιδάχθημευ. Καί τοΟτο δέ ιστω ύμών τδ μέγε8ος, ώς μετά τής εύσεβείας καί ό θάνατος ήμίν ήδιστος καί αί τής οικουμένης έσχατιαί. 10 Άνιώ δέ δμως ήμδς τών ’Εκκλησιών ό χειμών, δν δυνατός λΟσαι των όλων ο Κύριος. 98. ΠΑΓΧΑΡΙΩ. 'Ημείς μέν άνιώμεθα τών Εκκλησιών τδν κλύδωνα βλέ- ποντες· ο δέ τούτων Δεσπότης καί κυβερνήτης αεί διά τρικυ15 μιών έδειξε τοίς άνθρώποις τήν οίκείαν σοφίαν καί δύναμιν. Έξαίφνης γάρ επιτιμώ τοίς άνέμοις καί τήν | γαλήνην έργά- Γ ζεται· τοΟτο δέ καί έπί τοΟ σκάφους τών άποστόλων πεποίηκεν. Άλλ’ δμως καί ταύτην τοϋ Σωτήρος ήμών τήν δύναμιν έπιστάμενοι καί τάς δλλας αύτοΟ πάλιν οίκονομίας είδδτες, 20 κ&ν τι τών έναντίων έκβή, χ^ριν όμολογοΟμεν καί ώς θεόσδοτον δεχόμεθα δώρον. Τών γάρ παρόντων καταφρονειν, τα δέ προσδοκώμενα προσμένειν έδιδάχθημεν άγαθά. Τήν δέ σήν μεγαλο­ πρέπειαν τήυ ύπέρ τής άποστολικής πίστεως είσενεγκείν προσήκει σπουδήν, Υνα τήν ύπέρ ταύτης άυτίδοσιν παρά ΘεοΟ 25 τών δλωυ κομίσηται. 6 χάν Ν : χαν ΖΑ ]| ηβριδάλωοί ΝΖ : -δάλλωσί A sed S. Ι. βάλω scr. alia manu || 17 χα!. N Z : om. A add. i. mg. non eadem nia nu |: 20 xiv N 'L : ziv A 1. LI Tim. 1, 16.18. LETTRES 97-98 15 miséricorde à la maison d’Onésiphorc, parce qu’il m’a réconforté souvent et n’a pas eu honte de mes chaînes ; que le Seigneur vous donne de trouver miséricorde auprès du Seigneur en ce jour-là 1 !» Ce sont les vœux que je forme pour vous, dussent les ennemis de la vérité me jeter dans des tourments qu’ils se figurent encore plus grands. Car c’est l’intention que l’on nous a appris à con­ sidérer. El que votre Grandeur sache que, lorsqu’ils s'accompagnent de la piété, la mort et l’exil, fût-ce aux extrémités de la terre, sont pour nous de bien grandes douceurs. Mais ce qui nous angoisse, c’est la tempête des Eglises, que le Seigneur a le pouvoir de dissiper. 98. A Pancharius a. Pour nous, nous sommes affligé à la vue de la tempête qui secoue les Églises, mais leur Maître et Pilote a tou­ jours manifesté aux hommes, à travers les vagues les plus fortes, sa propre sagesse et sa puissance. Car soudain il commande aux vents et fait naître le calme, ainsi qu’il lit précisément sur la barque des apôtres *. Et en vérité, parce que nous n’ignorons pas cette puissance de notre Sauveur et que nous connaissons aussi ses autres inter­ ventions, même si quelque événement fâcheux vient à se produire, nous rendons grâce et nous le recevons comme un don de Dieu. Car on nous a enseigné à mépriser les biens présents et à attendre les biens futurs. Quant à ta Magnificence, il lui appartient de mettre son zèle à défen­ dre la foi des apôtres, afin qu’elle en recueille la récom­ pense du Dieu de l’univers. 2. Vraisemblablement un haut fonctionnaire de Constantinople. 3. CL Matth. 8,26. j(j THÉODORET DE CYR 99. ΚΛΑΥΔΙΑΝΩ ΑΝΤΙΓΡΑΦΕΙ. Οΐμαι καί τήν σήν είδέναι μεγαλοπρέπειαν, καίτοι μηδέπω συναφθεΐσαν ήμΐν, τής καθ’ ήμών γεγενημένης συκοφαντίας τδ προφανές. Πολλάκις γάρ ήμών έν έκκλησία διαλεγομένων 5 άκήκοεν, καί τόν ένα Κύριον ΊησοΟν κηρυττόντων, καί | δεικ- M3» νύντων τά τε τής θεότητος, τά τε τής άνθρωπότητος ίδια. Ού γάρ είς δύο υίούς τδν ένα διαιροΟμεν, άλλ' ένα Μονογενή προσκυνοΟντες, σαρκδς καί θεότητος δείκνυμεν τδ διάφορον. ΤοΟτο δέ, ώς οΐμαι, καί οί τά Άρείου φρονοΟντες δμολογοϋσι, 10 καί ού καλοΟσι τήν σάρκα θεότητα, ούτε μήν τήν θεότητα σάρκα προσαγορεύουσι. Σαφώς γάρ ήμάς ή θεία Γραφή καί ταύτην κάκείνην διδάσκει τήν φύσιν. Άλλ’ δμως, τούτων ο&τω παρ’ ήμών είρημένων άεί, ψευδείς τινες καθ’ ήμών ύφαίνουσι λόγους. ‘Ημείς δέ τώ συνειδότι θαρροΟντες καί μάρτυρα τής 15 διδασκαλίας έχοντες τόν έννοιών τόν ’Επόπτην, ίστδν Αρά­ χνης, κατά τδν Προφήτην, ύπολαμθάνομεν τά τής συκοφαν­ τίας ύφάσματα. ’Εκείνο γάρ προσμένομεν τδ κριτήριον, τδ μή δεόμενον λόγων, άλλα δήλα ποιοΟν τά τέως | λανθάνοντα. 11V ΤαΟτα διά τόν θεοφιλεστάτων επισκόπων γράφω, προδργου 20 νομίσας προσειπεΐν τήν σήν δι' αύτών μεγαλοπρέπειαν καί τής ύποσχέσεως άναμνήσαι. Ούδέ γάρ πολεμούμενος τού θηρεύειν άπέχομαι. ΟΪδα γάρ καί τούς ιερούς Αποστόλους μετά τοΟ βάλλεσθαι τή πνευματική σαγήνη χρησαμένους άεί. I 100. ΑΛΕΞΑΝΔΡΑ. 25 Έδεξάμην πρώην τής ύμετέρας σεμνοπρεπείας τά γράμ- | ματα, καί μαθών τήν γεγενημένην ύμίν ύπέρ ήμών σπουδήν, 12 χαΜίνην : χαχεινην Ν χάχιίνην Ζ Λ 1. Sui· Ctaudien, voir I. Π, p. 106, n. ! et sur lu date, ib., p. 242, I n. 2. 2. Cf. h. 59, 5. 3. Voir à ce sujet ép. 59, t. Il, p. 136, n. 4. LETTRES 99-100 17 99. A J.'A NT1GR Α1Ή Al RE ClàUDIP.N Je veux croire que ta Magnificence, elle aussi, bien qu’elle ne nous ait pas encore rencontré, sait combien est. manifeste la calomnie qui a été lancée contre nous. C’est souvent, en effet, qu’elle nous a entendu prêcher dans l’assemblée, proclamer l’unicité du Christ Jésus et mon­ trer les propriétés particulières de la divinité et celles de l’humanité. Car, loin de diviser en deux Fils l’unique Fils, adorant un seul Monogène, nous démontrons la distinc­ tion entre la chair et la divinité. Sur ce point d’ailleurs, si je ne me trompe, les sectateurs d’Arius eux-mêmes sont d’accord et n'appellent point la chair divinité ni ne pro­ clament chair la divinité. La sainte Écriture nous enseigne, en effet, clairement l’existence de l’une et de l’autre nature. Et cependant, bien que nous ayons toujours affirmé cela, certains tissent contre nous des mensonges. Mais nous, fort de notre conscience et prenant pour témoin de notre enseignement Celui qui sonde les pensées, nous regardons ce qu’a tissé la calomnie comme la toile d’araignée dont parle le prophète 2. Car nous attendons le grand tribunal où point n’est besoin de discours et qui découvre au jour ce qui était jusque-là tenu caché. J’envoie cette lettre par l’intermédiaire des évêques très chers à Dieu, ayant jugé utile de saluer par eux ta Magnificence et de lui rappeler sa promesse s. Car, même attaqué, je ne renonce pas à la chasse. Je sais, en effet, que les saints apôtres, eux aussi, même sous les coups, ont toujours tendu aux âmes le filet de l’esprit. 100. A Alexandra A J’ai reçu récemment la lettre de votre .Noblesse et lorsque j’ai appris le zèle que vous aviez déployé en notre 4. Sur Alexandra, voir t. I, p. 55, et t. II. p. 46, n. 1, p. 53. n. G. Correspondance. 111. 2 is TIÏÉODORET DE CYR χάριν ώμολόγησα, καί τδν τών όλων Δεσπότην ίκέτευσα καί τά -παρόντα ύμιν άγαθά φυλάξαι καί ταΐς προσθήκαις αύξήσαι καί τών μελλόντων καί αιωνίων χαρίσασθαι τήν άπόλαυσιν. Πιστεύομευ δέ αύτδν καί τών περιωρισμένωυ άκούειν, μδλλον 5 δέ πολλφ -πλέον τούτων, έπειδή διά τήν θείαν αύτοΟ διδασκαΙλίαν τήν δοκοΟσαυ ύπομένουσιν αιτίαν. ΤαΟτα διά τών 0εοφι- 114Τ λεστάτων έπισκόπων γράφω, παρακαλών τής ύμετέρας αύτούς άπολαΟσαι κηδεμονίας. Τής γάρ εύαγγελικής ένεκα πίστεως καί τής τόν ’Εκκλησιών χάριν είρήνης τήν μακράν ταύτην 10 άποδημίαν ε'ίλοντο. 101. ΚΕΛΕΡΙΝΗ ÛIAKONQ. Έξήφθη πάλιν δ καθ’ ήμών πόλεμος καί σμικρδν ένδούς δ τών άνθρώπων άλάστωρ πάλιν ώπλικεν καθ’ ήμών τούς τώ ψεύδει συντεθραμμένους. ΟΥ προφανώς ήμάς συκοφαντοΟντες 15 εις δύο λέγουσι μερίζειυ ημάς υιούς τδν ένα Κύριου ήμών ΊησοΟν Χριστόν. ‘Ημείς δέ θεότητος μέν και άυθρωπότητος τό διάφορον έπιστάμεθα- ένα δέ δμολογοΟμεν Υίόν, τδν ένανθρωπήσαντα Θεδν Λόγον. Καί αύτδν εΐναΙ φαμεν Θεδν προαιώ­ νιου καί άνθρωπον επ' έσχάτου τών ήμερόν γενόμενον ού τή 20 τροπή τής θεότητος, άλλα τή προσ λήψει τής άνθρωπότητος. Î15* Αλλά γάρ περιττόν ποιώ τήν σήν διδάσκων φιλοθεΐαν &περ φρονώ, τήν άκριθώς είδυιαν άπερ κηρύττομεν καί τούς άγνοοΟντας διδάσκομεν. Παρακαλώ τοίνυν, έπειδή πάντων δμοΟ τών τής ’Ανατολής θεοφιλεστάτωυ έπισκόπων κατέχεαν τήν λοι- 25 δορίαν οί τού ψεύδους έργάται καί τάς ’Εκκλησίας ζάλης ένέπλησαν, τήν δυνατήν ύπέρ τών εύαγγελικών δογμάτων καί τής τών Εκκλησιών ειρήνης είσενεγκείν σπουδήν τήν σήν 1. Cette indication permet do penser que la correspondante de l’évêque de Cyr est une pieuse et riche daine du inonde et suffit pour ne pas faire d’elle une diaconesse, ainsi que le voulait Tillemont (Jfém. hisl. eccl., XV, 286, 288). 2. Inconnue par ailleurs. Cette sainte femme devait habiter Cons­ tantinople et être au courant des querelles christologiqucs. Date de l'épître : cf. t. II, p. 242, n. 2. LETTRES 100-101 19 faveur, j’ai rendu grâce et j'ai supplié le Maître de l’uni­ vers de vous garder les biens présents, de les accroître par leurs revenus ‘ et de vous accorder de jouir des biens futurs et éternels. Mais nous croyons qu’il écoute aussi les prières des exilés et même bien plus encore lorsque c’est à cause de sa divine doctrine qu’ils endurent ce qui passe pour une infamie. .Je vous adresse cette lettre par le moyen des évêques très chers à Dieu, en vous deman­ dant de les faire bénéficier de vos soins. Car c’est pour la foi de ΓÉvangile et en vue de la paix des Églises qu’ils ont entrepris ce long voyage. 101. A LA DIACONESSE Crï.ERINA â. Voici que la guerre contre nous s’est rallumée et <|u’après s’être un peu relâché l’ennemi du genre humain a de nouveau arrné contre nous ceux qu’a nourris le men­ songe. Ceux-ci, par une calomnie manifeste, prétendent que nous divisons en deux Fils notre unique Seigneur Jésus-Christ. Il est vrai, certes, que nous savons distin­ guer divinité et humanité, mais nous ne reconnaissons qu’un seul Fils, le Dieu Verbe fait homme. Et nous affir­ mons que ce Fils est Dieu de toute éternité et qu’il est devenu homme h la fin des temps, non en transformant sa nature divine, mais en assumant l’humanité. Mais je fais œuvre superflue en instruisant ta Piété de ma doc­ trine, puisqu’elle sait exactement ce que nous prêchons cl enseignons aux ignorants *. Je demande donc à ta Piété, puisque les artisans du mensonge ont déversé leur calomnie également, sur tous les évêques de i'Orient très chers à Dieu et ont empli les Eglises de trouble, de déployer toute l’activité dont elle est capable en faveur de la doctrine évangélique et de la paix des Églises. Car 3. Il semble résulter de là que les relations épistolaires entre Colcrina et. l'évéque de Cyr étaient assez fréquentes, ou même, peutêtre, que celte femme avait entendu prêcher Thêodorct. 20 ΤΗΕΟηΟΠΕΤ WE CYH θεοσέβειαν. Διά γάρ δή ταΟτα καί οι θεοφιλέστατοι επίσκοποι καί τάς ύ-n' αύτών ποιμαινομένας κατέλνπον ’Εκκλησίας καί τής τοΟ χειμώνος κατεφρόνησαν ώρας καί τών τής οδοιπο­ ρίας ήνέσχοντο πόνων, *ίνα τδν έπαναστάυτα καταπαύσωσι 5 χειμώνα. Οδς εδ οΊδ' δτι δψεταί σου ή κατά Θεόν τελειότης εύσεδείας προμάχους καί τώυ Εκκλησιών κυδερυήτας. | 102. ΒΑΣΙΛΕΙΩ ΕΠΙΣΚΟΠΩ. Τδ μέν τούς άγυοούυτας ήμάς σιγή τώυ καθ' ήμών άκούειν λοιδοριών, ούδέν άπεικός· τδ δέ τήν σήν δσιότητα τών λοιδο10 ρουμένων μή διελέγχειν τδ ψεύδος ή μετρίως τοΟτο ποιεΐυ καί μή λίαν έκθύμως, ούκ &υ τις ιιιστεύσοι, τήν ήμετέραν συνή­ θειαν έπιστάμευος. Ούκ έπειδή τής άληΟείας δεί τήν φιλίαν προκρίυειν, άλλ' δτι τή φιλία καί ή τής άληθείας πρόσεστι μαρτυρία. Καί γάρ έπ’ εκκλησίας λεγόντων ήμών πολλάκις 15 άκήκοεν ή σή Βεοσέδεια, καί έν συλλόγοις έτέροις δογματικών ήμΐυ κιυηβέντωυ λόγων, τούς παρ' ήμών είρημέυους έπήκουσε· καί ούκ ο7δα πώποτε μεμψαμένηυ ήμίν, ώς ούκ δρθοις δόγμασι κέχρημαι, τήν σήν θεοσέβειαν. Τί τοίνυν επί τοϋ παρ­ όντος γεγένηται; Τί δήποτε μή κινείς, ώ φίλη κεφαλή, κατά 20 τοΟ ψεύδους τήν γλώτταν, αλλά καί φίλον συκοφαυτούμενον καί τήν | άλήθειαν πολεμουμένην ύπερορας; Et μέν ώς άπόρωυ 11 καί λίαν σμικρών αμελών, τής Δεσποτικής έυτολής έπακοΟσαι 2 ζατΐλίΓ.ον έχζληοίαί ΝΖ : iz. ζατέλιζον Λ | 5 ο:δ' :λι ΝΖ : οίία Λ II 10 διελέγχιιν ΝΖ : έλέγχειν Λ sed s. 1. δι add. non, ut vid., eadem manu '| I I ημίτΐοα·/ codd. : opt- Sirm. Noes., ut vid., sine necessitate I. Snr Basile, voir cp. 85, n. '1 el aussi, outre P. Godet, art. dans DTC 1( (1905|, 459-400 : P.-Tn. Camelot. « De Ncstorins à Eulychês», dans Chalkedon 1 (1951}, 233-234 et E. Homoμανν, Patristic Studies {ST 173) 1953, 174-184. Date : au plus tôt déc. ·448 nu début -449. En effet T. sc plaint du silence de son correspondant ; or, au milieu de 448, il écrivait à l ev. de Sélcucie sa lettre 85, encore très amicale pour lui. D'autre part, en nov. 448, Basile condamnait Eutychès à Constantinople. Sans doute est-ce LETTRES 101-102 21 c’cst pour elles que les évêques très chers à Dieu ont, eux aussi, quitte les églises dont ils sont les pasteurs, n’ont pas tenu compte de l’hiver et ont accepte les fatigues du voyage, pour faire cesser la tempête qui s’est levée. En eux, je le sais bien, ta divine Perfection verra les défen­ seurs de la vérité et les pilotes des Eglises. 102. A l’évêqve Basile *. Que ceux qui ne nous connaissent pas écoutent sans mot dire les calomnies répandues contre nous, rien d’éton­ nant : mais que ta Sainteté ne réfute pas le mensonge de ceux qui nous insultent ou ne le fasse que médiocrement et sans beaucoup d’ardeur, c’est ce que ne pourrait croire quiconque connaît nos relations. Ce n’est pas que l'amitié doive être préférée à la vérité, mais le témoignage de la vérité s’ajoute encore à l’amitié. Et c’est souvent, en effet, que ta Piété nous a entendu parler dans les assemblées et que dans d’autres réunions où nous avions institué une discussion sur des points de doctrine elle a entendu les propos que, pour notre part, nous tenions, et je ne sache pas que jamais ta Piété nous ait reproché d’avoir une doctrine qui ne fût pas orthodoxe. Que s’est-il donc pro­ duit aujourd’hui ? Pourquoi donc, tête chère, ne pas ouvrir la bouche contre le mensonge et pourquoi regarder d’un œil indifférent un ami calomnié et la vérité attaquée ? Si c’est parce que nous sommes pauvre et petit que tu ne un peu plus tard qu’il prit peur, lorsqu'il vil le parti monophysite redresser la tète : il abandonna alors son arni Théodore!·, avant de le condamner à Ëphèso. 2. Théodoret distingue ici les grandes assemblées religieuses qui ont lieu dans les églises et les réunions plus restreintes, à caractère sans doute plus savant, où l’on discute de certains points de doc­ trine. On voit que l’évêque de Cyr prenait lui-même l’initiative de ces réunions, qui, bien qu'il ne nous le dise pas, pouvaient sc tenir â Antioche, où il se rendait assez souvent et où devaient se rendre aussi d’autres évêques du diocèse d’Orient. THEODORET DE CYR 22 προσήκει διαρρήδην βοώσης* Όρδτε μή καταφρονήσητε ένός τών μικρών τούτων τών έλαχίστων τών τιιστευόντων είς εμέ. Αμήν γάρ λέγω ύμίν, οί άγγε­ λοι αυτών καθ' ήμέραν όρώσι τό πρόσωπον τοΟ 5 πατρός μου τοΟ έν ούρανοίς. Εί δέ τών κατηγορούντων ήμδς ή δύναμις τή σή φιλοθεΐα τήν σιωπήν πραγματεύεται, χρή τής έτέρας άκοΟσαι νομοθεσίας λεγούσης· Ού λήψη πρόσωπον δυνάστου. Καί* Δικαίαν κρίσιν κρίνατε. Καί· Ούκ εση μετά πολλών επί κακία. Καί· Καμμύων 10 τούς δφθαλμούς αύτοΟ, ϊνα μ ή Ιδη άδικίαν καί κλείων τα ώτα αύτοΟ, ϊνα μή άκούση κρίσιν αϊματος άδικου. Καί έτερα δέ μυρία τοιαΟτά έστιν εύρείν παρά τή θεία Γραφή. "Α περιττόν ύπέλαδον | συλλέξαι πρός άνδρα 12 *16 4 3 γράφων τοίς θείοις έντεθραμμένου λογίοις καί τήν διδασκα­ 15 λικήν άρδείαν προσφέροντα τοίς φιλοχρίστοις λαοις. Τοβτο τοίνυν μόνον έρώ, δτι πάντες παραστησόμεθα τώ βήματι τοΟ ΧριστοΟ καί τών λόγων καί τών έργων τάς εύθύνας ύφέξομεν. ’Εγώ δέ τών άλλων ένεκα πάντων τοΟτο δεδιώς τό κριτήριου, έν τοίς καθ' ήμών λεγομένοις έκ τής τούτου μνήμης λαμβάνω 20 τής ψυχαγωγίας τάς άφορμάς. 103. ΑΠΟΛΛΩΝΙΩ ΚΟΜΗΤΙ. Τούς μέν θεοφιλεστάτους έπισκόπους εϊς τήν βασιλεύουσαν εϊλκυσε πόλιν ή κατά πάντων ήμών γεγενημένη συκοφαντία· έγώ δέ διά τής αύτών δσιότητος τή σή μεγαλοπρεπεία προσ­ 25 φέρω τήν πρόσρησιν καί τής φιλίας έκτίνω τό χρέος· ούχ ϊνα τό τριπόθητον δφλημα διαλύσω, άλλ' ϊνα πλέον έργάσωμαι. .“> μου Λ : ΰμων N Ζ 1. 2. 3. 4. 5. 6. sont Mattit. 18, 10. Lév. 19, 15. Jn 7, 24. Ex. 23, 2. Is. 33, 15. De Basile il nous reste un assez, grand nombre d'homélies qui surtout des commentaires de l’Ecriture (PG 85, 25-474). T. LETTRES 102-103 23 fois pas cas de nous, il te faut écouter le précepte du Maître qui proclame expressément : « Prenez garde de mépriser aucun de ces petits qui croient en moi, car je vous dis que leurs anges voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux ·. » Et si c’est la puissance de nos accusateurs qui impose silence à ta Piété, il lui faut entendre l’autre loi qui dit : « Ne prends pas le personnage d’un puissant 2. » Et : « Jugez selon la justice 3. » Et : a Tu ne suivras pas la multitude dans le mal *. » Et : « Fermant scs yeux pour ne pas voir le mal, et bouchant scs oreilles pour ne pas entendre le jugement, d’un sang injuste 6. » Il serait facile d’ailleurs de trouver encore mille autres textes semblables dans la sainte Écriture. Mais j’ai cru superflu de les recueillir puisque j'écris à un homme nourri des saints oracles et qui déverse les flots de son enseignement sur les foules chrétiennes ·. Je ne dirai donc qu’une chose : c’est que, tous, nous comparaîtrons devant le tribunal du Christ pour y rendre compte de nos paroles et de nos actes. Pour moi, bien que toutes les raisons me fassent redouter ce tribunal, pour ce qui est des accusations por­ tées contre nous, je puise dans la pensée de ce tribunal les motifs de inon réconfort. 103. Au comte Apollonius Ce sont les calomnies lancées contre nous tous qui ont entraîné vers la capitale les évêques très chers à Dieu : quant à moi, par l’intermédiaire de leur Sainteté, j’adresse à ta Magnificence mon salut et j’acquitte le tribut de l’ami­ tié : non avec l’intention d’éteindre cette dette très chère mais pour l’augmenter encore, car les dettes de l’amitié loue ici justement sa grande science scripturaire et c’est peut-être Tune des raisons qui l’ont poussé a Caire dans cette épître un appel fréquent à Γ fieri turc. Voir B. Marx, « Der Honiiletischc Naclilass des Basilius von Sclcukia », OOP 1 (1941 329-369. 7. Sur ce personnage, voir ép. 73, lre n. et sur la date ép. 92,lre <>· 24 THEODORET DE CYR Tà J γάρ τής φιλίας δφλήματα διά τής έκτίσεως αύξεται. 117 Τδ μέντοι καί ή μας τών τής συκοφαντίας άπολαΟσαι καρπών, ούδέν άπεικός. ’’Ανθρωπον γάρ όντα πάντα δει προσδοκάν. Τούτου δή χάριν τοις φιλοσοφειν οεδιδαγμένοις τά τοιαΟτα 5 πάντα έστί φορητά· εν δέ μόνον άνιαρόν, τδ λώ6ης τινδς μεταλαχείν τήν ψυχήν. 104. ΦΛΑΒΙΑΝΩ ΕΠΙΣΚΟΠΩ ΚΩΝΣΤΑΝΤΙΝΟΥΠΟΛΕΩΣ. Καί ήδη σου τήν αγιότητα δι' ετέρων έδίδαξα γραμμάτων, 10 ώς άντικρυς ημάς συκοφαντοΰσιν οϊ τής ήμετέρας κατηγοροΟντες διδασκαλίας· καί νΟν δέ ωσαύτως διά τών θεοφιλεστάτων επισκόπων τοΟτο ποιώ καί αύτούς μάρτυρας έχων τής τών δογμάτων όρθότητος καί έτέρας πολλάς μυριάδας άνθρω­ πον, οϊ τών ήμετέρων έν ταις κατά τήν έώαν έκκλησίαις 15 έπαίουσι λόγων καί πρδ τούτων, τδ συνειδός, καί τδν τοΟ 12 3 συνειδότος Επόπτην. Οΐδα δέ καί τδν θειον ’Απόστολον πολ- 117 λάκις τή τοΟ συνειδότος μαρτυρία χρησάμενον Ή γάρ καύχησις ήμών αϋτη έστί, τδ μαρτύριον τής συνειδήσεως ήμών. Καί πάλιν· ’Αλήθειαν λέγω έν Χριστφ, 20 ού ψεύδομαι, σ υ μ μ αρτυρ ο ύ ση ς μοι τής συνειδήσεώς μου έν Πνεύματι άγίω. ’Ίστω τοίνυν ή ίερά σου καί θεοφιλής κεφαλή, ώς ούδείς ήμών άκήκοε πώποτε δύο κηρυττόντων υίούς. Τώ οντι γάρ μοι μυσαρδν καί ουσσεθές τάδε τδ δόγμα δοκει. Εις γάρ Κύριος 25 Ίησοϋς Χριστός, δι' ου τά πάντα. ΤοΟτον έγώ καί Θεδν 14 κατά N et i. mg. A : μκα Z et in ras. Λ 1. Môme idée chez S. Jean Chrysostomk, ôp. 22 (PG 52, 624), et ép. 130 'ïb., 689) : άλλα τοιαυτη τούτου του χρίου; ή çj7c;· ά«·. ζατατίΟιται καί ά:ϊ οφβίλίται. 2. Sur Flavien et la dale de lep., voir t. II. p. 38, n. 2. 3. Nous avons perdu ce premier écrit dogmatique ù Flavien dans lequel Théodoret défendait déjà l'orthodoxie de sa foi. En consé­ quence, l’ép. 11 qui fut composée en déc. 448 apres la condamnation LETTRES 103’104 25 s’accroissent du fait même qu’on les acquitte *. Que nous jouissions donc, nous aussi, dos fruits de la calomnie est chose naturelle, car puisqu’on est homme il faut s’attendre à tout. C’est pourquoi ceux à qui on a enseigné la sagesse peuvent supporter tous les maux de ce genre. Une seule chose est pénible, c’est que l’âme en subisse quelque dom­ mage. 106. A Flavien, évêque de Constantinople Déjà par une autre lettre 3 j’ai fait savoir à ta Sainteté que ceux qui nous reprochent notre doctrine nous calom­ nient manifestement, et aujourd’hui je le fais à nouveau par le moyen des évêques très chers à Dieu 4 que j’ai pour témoins de l'orthodoxie de ma doctrine avec plusieurs dizaines de milliers d’autres personnes qui entendent nos discours dans les assemblées de l’Orient, et d’abord, ma conscience et Celui qui sonde les consciences. Car je sais que le divin Apôtre, lui aussi, a fait souvent appel au témoignage de sa conscience : « Car ce qui fait notre gloire, c’est le témoignage de notre conscience 5. » Et de nou­ veau : « Je dis la vérité dans le Christ, je ne mens point, ma conscience m’en rend témoignage par l'Esprit-Saint ·. » Que ta tète sainte et chère à Dieu sache donc que per­ sonne ne nous a jamais entendu prêcher deux Fils. Car c’est là réellement une opinion qui me paraît exécrable et impie. Il n’y a, en effet, qu’un seul Seigneur Jésus-Christ, par qui sont, toutes choses ’. Je sais, quant à moi, que celui-ci est Dieu de toute éternité et fut homme à la fin des d’Eutychès à Constantinople, et. qui n'a plus rien d’un écrit dog­ matique, serait la troisième lettre adressée par l’évêque de Cyr à celui de la capitale. 4. Cf. t. Il, p. 242, n. 2. 5. II Cor. 1, 12. 6. Boni. 9, 1. 7. I Cor. 8, 6. 26 THÉODORET DE CYR ■προαιώνιου οίδα, καί άνθρωπον επ’ έσχάτου τών ή μερών, κα·. μίαν ώς Μονογενεΐ προσφέρω προσκύνησιν. Σαρκδς μέντοι καί θεότητος τδ διάφορον έδιδάχθην· άσύγχυτος γάρ ή Ινωσις. Ούτω κατά τής Άρείου καί Εύνομίου παραταττόμενοι λύττης, 5 £βστα τήν κατά τοΟ ΜονογενοΟς | παρ’ αύτών τολμωμένην 11 διελέγχομεν βλασφημίαν, τά ταπεινώς είρημένα παρά τοΟ Δεσπότου καί τή ληφθείση φύσει προσφόρως, ώς άνθρώπω προσάπτοντες, κα’ι αΰ πάλιν ώς Θεό τά θεοπρεπή καί τής φύσεως έκείνης δηλωτικά· ούκ είς δύο πρόσωπα διαιροΟντες, 10 άλλα τώ ένΐ Μονογενεΐ καί ταΟτα κάκεΐνα προσήκειν διδάσ­ κοντες· τά μέν ώς Θεω καί Ποιητή καί Δεσπότη των δλων, τά δέ ώς άνθρώπω δι' ημάς γενομένω. “Ανθρωπον δέ αύτδν ή θεία λέγει γεγενήσθαι Γραφή, où τής θεότητος τραπείσης, άλλα τής άνθρωπίνης φύσεως έκ σπέρματος ‘Αβραάμ ληφθείσης. 15 Τούτο γάρ δ θείος ’Απόστολος άντικρυς βοδ, λίγων· Ού γάρ δήπου αγγέλων επιλαμβάνεται, άλλά σπέρματος 'Αβραάμ έπιλαμθάνεται· δθεν ώφειλεν κατά πάντα τοίς άδελφοίς όμοιωθήναι. Καί πάλιν· Τώ δέ ’Αβραάμ έρρέθησαν αί έπαγ|γελίαι καί τώ σπέρματι αύτοΟ. Πΐ 20 Ού λέγει· Καί τοΐς σπέρμασιν, ώς έπί πολλών, άλλ' ώς έφ' ενός· καί τώ σπέρματι σου, δς έστι Χρισ­ τός. ΤαΟτα καί τά τοιαΟτα τής θείας Γραφής περικόψαντες Σίμων καί Βασιλείδης καί Βαλεντίνος καί Βαρδησάνης καί 25 Μαοκΐων καί δ τής μανίας επώνυμος, μόνον Θεόν άποκαλοθσι τδν Δεσπότην Χριστόν, ούδέν άνθρώπειον έχοντα, άλλά + παραταττόμινοι Ζ Λ : παραττόιανοι Ν | λύττη; Α: λύττα-.ς Ν (sed , s. 1. η scr.) Z II ϋ -αρά codd. : ~<-ρ· i. mg. A alia manu 1, 10 zâxiîvx N : xàxsîva Z A 1. Sur l’union sans confusion cf. Eranislcs II (Pi7 S3, 105-220,'. Encore faut-il remarquer que dans cet ouvrage Thcodoret prend pour point de comparaison Γάσύγχυτοί ένωσις de l’âme et du corps. 2. Hib. 2. 16. 3. Gai. 3, 16. Cf. Gen. 12, 7 ; 13. 15 ; 17, 8. 4. Tous les hérésiarques cites ici sc rattachent plus ou moins LETTRE 104 27 temps et je ne lui rends qu’une seule adoration puisqu’il est Monogène. J’ai cependant appris à reconnaître en lui la distinction de la chair et de la divinité : car l’union est sans confusion *. Ainsi équipé contre la rage d’Arius et d’Eunomius, c’est très facilement que nous réfutons le blas­ phème qu’ils osèrent proférer contre le Monogène, attri­ buant au Christ en tant qu’homme les paroles humbles prononcées par le Maître et qui conviennent à la nature assumée, mais au Christ en tant que Dieu ce qui convient à Dieu et révèle cette nature divine, sans le diviser en deux personnes, mais en enseignant que les premiers comme les seconds attributs appartiennent à l’unique Monogène : les uns au Christ Dieu, Créateur et Maître de l’univers, les autres au Christ fait homme pour nous. Tou­ tefois la sainte Écriture nous dit qu’il s’est fait homme non par une transformation de sa divinité, mais par assumption de la nature humaine à partir de la race d’Abraham. C’est, en effet, ce que le divin Paul proclame ouvertement par ces mots : « Car certes ce n’est pas à des anges qu’il vient en aide, mais c’est à la postérité d’Abraham. De là vient qu’il a dû être fait semblable en tout à ses frères *. » Et. encore : « Or c’est à Abraham que les promesses furent adressées et à sa descendance. Il n'est pas dit : et à ses descendants, comme s’il s’agissait de plusieurs, mais comme pour un seul : et à sa descen­ dance, c’est-à-dire le Christ’.» C’est après avoir amputé la sainte Écriture de ccs textes et d’autres semblables que Simon, Basilide, Valentin, Bardesane, Marcion 4 et celui qui porte le nom de sa folie, appellent seulement Dieu notre Maître le Christ, lequel au docétisme, qui niait la réalité de l'incarnation et prétendait quo la forme humaine sou« laquelle le Christ est apparu aux hommes rl'avait été que l'effet d’une illusion. Quant à celui qui porte le nom de sa folie, il s'agit de Manès. De tous ccs hérésiarques Théodorct lui-méme nous a parlé dans son Haereticarum fabularum Compen­ dium, liv. I, ch. 1, 6, 7, 22, 24, 26 (PG 83)· 28 THÉODORET DE CYH φαντασία καί δοκήσει φανέυτα τοις άνθρώποις ώς άνθρωπον. Οί δέ τά Άρείου καί Ευυομίου φρονοϋντες σώμα μόνου άνειληφέναι τόν Θεόν Λόγον φασίν, αύτδυ δε τής ψυχής έν τώ σώματι πληρώσαι τήν χρείαν. Άπολιυάριος οέ έμψυχον μέν 5 το Δεσποτικδν σώμα καλεί, τόν δέ νοϋν τής γεγενημένης σω­ τηρίας Αποστερεί, ούκ οιδα πόθεν μαθών ψυχής καί νοΟ τήν διαίρεοιν. ‘Η δέ των θείων ’Αποστόλων διδασκαλία ψυχήν λογι­ κήν τε καί νοεράν μετά σαρκδς προσειλήφθαι [ διδάσκει, καί 11 10 Γ> 20 2ΰ τελείαν τοϊς πιοτεύουσιν ύπισχνείται τήν σωτηρίαν. “Εστι δέ καί έτερον στίφος αιρετικών τάναντία τούτοις θρησκεΟον. Φωτεινός γάρ καί Μάρκελλος καί ό έκ Σαμοσάτωυ Παύλος, άνθρωπον μόνον είναι λέγουσι τόν Κύριον ήμών καί Θεόν. ’Ανάγκη δέ πρδς τούτους μέν διαλεγομένους ή μάς τάς περί θεότητος μαρτυρίας προσφέρειν καί δεικυύναι ώς καί Θεός προαιώνιος δ Δεσπότης Χριστός· προς δέ τήν έτέραν άγωνιξομέυους συμμορίαν, ή Θεόν μόνον άποκαλεΐ τόν Κύριον ήμών ΊησοΟυ Χριστόν, τήν θείαν αύτοΐς άντιτάττειυ Γραφήν καί τάς περί τής ληφΟείσης άνθρωπότητος έκειθεν μαρτυρίας συλλέγειυ. Χρή γάρ τόν ιατρόν άρμοδίοις πρδς τά πάθη κεχρήσθαι φαρμάκοις καί έκάστω προσφέρειν τδ πρόσφορου. Παρα­ καλώ τοίυυν τήν σήν άγιωσύνην τήν καθ' ήμών συυτεθεισαν διαλΟσαι συκο|φαντίαν καί τάς μάτην ήμιν λοιδορουμένας 1 ( χαλινώσαι γλώττας. 'Ημείς γάρ καί μετά τήν έναυθρώπησιν ένα προσκυνοϋμεν Υιόν τοΟ ΘεοΟ τόν Κύριον ημών ΊησοΟυ Χριστόν καί τούς άλλο τι φρουουντας δυσσεθείς δνομάζομεν. Παρασχειν δέ ήμιν καί τάς άγιας σου προσευχάς, δέσποτα, καταξιώσου, '(να τής θείας άπολαύοντες εύμευείας, τό κινδύΙ:> έτίραν ρ. con·. A : ήμετέραν codd. [| 21 συντιΰε-αα·? N Z el i. mg. add. A alia manu : om. A 15*26 ijuîv i. mg. A : ήμϊς N Z et iti ras. A 1. Sur Arius et Eunomius, ci'. Haer. fab. Comp., I V. I, 3 2. Apollinaire do Laodicéc, dans la deuxième moitié du ive siècle, fournissait une explication trichotoniiste du Christ, en qui l'élé­ ment humain comprenait avec le corps, l'àine, le Verbe tenant seulement la place de l’esprit (νους). Cf. Hacr.fub. Comp., IV, 8 (ιό.). LETTRE 104 29 n’aurait rien d’un homme mais ne se serait manifesté aux hommes sous les traits humains qu’en image et en appa­ rence. D’autre part, selon les sectateurs d’Arius et d’Eunomius, le Verbe Dieu n’aurait assumé qu’un corps et aurait lui-même rempli le rôle de l'âme dans le corps Quant à Apollinaire -, il dit bien animé le corps du Maître, mais il prive l'esprit de l'action salvatrice, sans que je sache où il a appris cette distinction de l’âme et de l’esprit. Par contre, la doctrine des divins apôtres nous enseigne qu’une aine à la fois raisonnable et intelligente a été assumée avec la chair et promet à ceux qui le croient leur salut total. Mais il existe encore un autre bataillon d’hérétiques qui ont. une croyance opposée à celle-là. C'est ainsi que Photin, Marcel et Paul de Samosate disent que notre Sei­ gneur et Dieu n’est qu’un homme 8. 11 est nécessaire, lorsque nous menons la discussion contre eux, que nous apportions les témoignages qui confirment sa divinité et que nous montrions que notre Maître le Christ est aussi Dieu de toute éternité ; mais lorsque, par ailleurs, nous luttons contre l’autre parti, qui ne reconnaît, qu’un Dieu en notre Seigneur Jésus-Christ, il est nécessaire de lui opposer la sainte Ecriture et de recueillir les témoignages qu’elle nous fournit, sur l'humanité assumée. Car le méde­ cin doit user de remèdes appropriés aux maladies et appli­ quer à chacune celui qui lui convient. Je prie donc ta Sainteté de détruire la calomnie forgée contre nous et de mettre un frein aux langues qui nous insultent à tort. Car, pour nous, même apres l’incarnation, nous n’adorons qu’un seul Fils de Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ, et traitons d’impies ceux qui ont une autre croyance. Daigne, ô maître, nous accorder aussi tes saintes prières afin que, bénéficiant de la bienveillance divine, nous traversions 3. Taudis que les premiers hérésiarques cités no voyaient dans le Christ que Dieu, Photin, Marcel et. Paul de Samosate (Haer. fab. Comp., Il, 8, 10, 11) ne reconnaissaient en lui que l’homme. 30 THÉODOKET DE CYK νων μεστόν διαπεράσωμεν -πέλαγος καί εις τούς άπηνέμους τοΟ Σωτήρος μεθορμισθώμεν λιμένας. 105. ΕΥΛΟΓΙΟ OIKONOMQ. Τούς μέν ύπέρ τής εύσεβεϊας άγώνας τής σής φιλοθείας 5 -παρά πολλών μεμαθήκαμεν. Δίκαιον δέ καί τώ διά ταύτην συκοφαντουμένφ -προθύμως συνηγορείν καί διελέγκειν τών λοιδορουμένων τό ψεΟδος. ’Ακριβώς γάρ οίσθα, θεοφιλέστατε, καί τίνα φρονοΟμεν, καί τίνα διδάσκομεν, καί δτι δύο κηρυττόντων | υιούς ούδείς ημών άκήκοε πώποτε. Χρησάσθω τοϊνυν 10 ή σή θεοσέβεια κάνταΟθα τώ ζήλω καί έμφραξάτω στόματα λαλούντων άδικα. Έν γάρ τοίς τοιούτοις άγώσιν ού μόνον προσήκει τών φίλων, άλλα καί τών λελυπηκότων ύπερμαχείν. 106. ΑΒΡΑΑΜΩ ΟΙΚΟΝΟΜΩ. Καί διά τών θεοφιλεστάτων έπισκόπων προσφθέγγομαί σου 15 τήν θεοσέβειαν, καί παρακαλώ τής τών ’Εκκλησιών φροντίσαι γαλήνης καί τής συκοφαντίας διαλΟσαι τά κύματα- ftO γάρ άν σπείρη άνθρωπος, τοϋτο καί θερίσει, κατά τόν θειον ‘Απόστολον. Ό τοίνυν τών άποστολικών ύπερμαχών δογμά­ των, δήλον δτι τήν άποστολικήν εύλογίαν τρυγήσει καί τής 20 έκείνων άπολαύσεται κοινωνίας. 10 χάνταΰ&α : χανταΰΟχ ΝΖ χάνταΜα Λ || Ante ζ»{λω verbum Otio» add. A I H λαλούντων codd. : λαλουμένων Sirm. |[ 13 Til.‘Αδραάμω Sinn. : άδραχμη codd. 1. Sur Eulogo, voir t. 1, p. 41. — Ce billet, ainsi que les billets 107, 108, ressemble tellement à la lettre 106 envoyée au moment do la délégation, qu'on serait tenté de la réunir à la série des 12 épîtres LETTRES 104-106 31 la mer pleine de dangers et abordions aux ports tran­ quilles du Sauveur. 105. A l'économe Euloge *. Beaucoup nous ont appris les combats soutenus pour la foi par ta Piété. Mais il est juste qu’elle vienne aussi en aide avec ardeur à celui qui est calomnié à cause de cette même foi et qu’elle réfute le mensonge de ceux qui Γinsultent. Car tu sais fort bien, homme très cher à Dieu, et ce que nous croyons et cc que nous enseignons, et que personne ne nous a jamais entendu prêcher deux Fils. Que ta Piété déploie donc ici encore son zèle et ferme la bouche de ceux qui prononcent des paroles injustes. En do tels combats, en effet, il convient de lutter non seule­ ment pour scs amis, mais encore pour ceux qui ont causé du chagrin. 106. A l’économe Abraham s. Par les évêques très chers à Dieu je salue la Piété et je lui demande de prendre soin de la tranquillité des Églises et de briser les flots de la calomnie, car « ce qu on aura semé, on Je moissonnera », selon le mot du divin Apôtre s. Celui donc qui lutte pour la doctrine des apôtres récoltera évi­ demment la bénédiction des apôtres et jouira de leur communion. portées par les évêques (c(. t. II, p. 242, n. 2) : en ce cas il serait de nov. 448. 2. Sur Abraham, voir t. I, p. 41 cl ta note 1. — Sur la date de i’ép., ci. t. Il, p. 242, n. 2. 3. Gai. 6, 7 (cf. 4, 8 ; Prop. 22, 8 ; Os. 8, 7). 32 THÉODORET DE CYR 107. ΘΕΟΔΟΤΩ ΠΡΕΣΒΥΤΕΡΩ. Ούκ ελαθον ot τής σής φιλοθεΐας αγώνες, οΟς j ύπέρ τών 12 άποστολικών άνεδέξω δογμάτων· άλλ’ άδουσι τούτους ού μόνον οΐ πείρα μεμαθηκότες, άλλα καί οί παρά τούτων άκηκοότες. 5 “Εχου τοίνυν, ω φίλη κεφαλή, τών άγώνων καί τών πατρώων ύπεράθλησον δογμάτων. ‘Υπέρ ών καί ήμείς πολλαχόθεν βαλλόμεΒα, καί τάς τρικυμίας δεχόμενοι τόν Κυβερνήτην άντιβολοΟμεν ή νεΟσαι καί τόν κλύδωνα λΟσαι, ή τοίς κλυδωυιζομένοις άνδρίαν χαρίσασθαι. 10 108. ΑΚΑΚΙΩ ΠΡΕΣΒΥΤΕΡΩ. ’Αληθής γάρ ή τής Δαυίτικής μελωδίας ύπόσχεσις· τό γάρ ΠνεΟμα τής άληθείας δι* έκείνου ταύτην προσενήνοχε τοίς πιστεύουσιν· Άποκάλυψον πρός Κύριον τήν δδόν σου, καί ελπισον επ’ αύτόν, καί αύτός ποιήσει, καί έξ15 οίσει ώς φώς τήν δικαιοσύνην σου, καί τό κρΐμά σου ώς μεσημβρίαν. Τοϋτο καί έπί τής j σής θεοσεβείας 12 γεγενημένον εύρίσκομεν. Όπόσην γάρ τών δρφανίαν δδυρομένων ποιείται κηδεμονίαν ή σή θεοσέβεια καί όπως ύπέρ τών άποστολικών άγωνίζη δογμάτων, άδουσι πάντες, δήλων κατά 20 τήν προφητείαν τών κεκρυμμένων γεγενημένων. Τούτου δή χάριν κάγώ τούς άξιεπαίνους πόνους τής σής φιλοθεΐας μεμαΒηκώς γράφω καί προσφθεγγόμενός σε, θεοφιλέστατε. καί παρακαλών αύξήσαι τό κλέος τή προσθήκη τών πόνων καί τής εύαγγελικής ύπερμαχήσαι διδασκαλίας, ϊνα καί τόν πατ25 ρώον κλήρον φυλάξωμεν άσυλου, καί τό τάλαντον τώ Δεσπότη μετά τής καλής προσενέγκωμεν έργασίας. 21 χάγω Ν : ζχγώ 7. Λ 1. Inconnu. Sur la date possible, i:f. êp. 105, n. 1. 2. CL Matth. 8, 26. 3. Inconnu. Date possible : nov. ViS. LETTRES 107-108 33 107. Au PRÊTRE Théodote Les luttes que ta Piété a soutenues pour défendre la doctrine des apôtres ne sont pas inconnues : et elles ne sont pas célébrées seulement par ceux qui les ont connues d’expérience, mais aussi par ceux qui les ont entendu raconter par ces derniers. Persévère donc, ô tête chère, dans ces combats et lutte pour la doctrine de nos pères. C’est pour clic que, nous aussi, nous sommes frappé de tous les côtés et que, subissant l'assaut des vagues, nous prions le Pilote ou bien de faire un signe et d’apaiser la tempête 2 ou bien de donner du courage à ceux qu’elle accable. 108. Au prêtre Acace Véridique assurément est la promesse du psaume de David, car voici ce que, par sa bouche, ΓEsprit de vérité a promis aux croyants : « Remets ton sort à Dieu et conlie-toi en lui : il agira lui-même ; il fera resplendir ta jus­ tice comme la lumière et ton droit comme le plein midi45 .» C’est ce qui s’est aussi réalisé, nous le voyons, dans le cas de ta Pieté. Le soin qu’elle prend des malheureux orphe­ lins et la façon dont elle lutte pour défendre la doctrine des apôtres sont chantés par tout le monde puisque, comme dit la prophétie, ce qui était caché est devenu mani­ feste. C’est pour ce motif que, moi aussi, ayant appris les efforts magnifiques de ta Piété, je t’écris à la fois pour te saluer, homme très cher à Dieu, et pour t’inviter à ac­ croître ta gloire, en ajoutant de nouveaux efforts, et à lutter pour défendre l’enseignement de l’Evangile, afin que nous conservions intact l’héritage de nos pères et que nous offrions au Seigneur notre talent accru de nos belles œuvres *. 4. Ps. 36, 5. 5. Cf. Mallh. 25, 14-30. Correspondance. III. 3 34 THEODORET DE CYR 109. ΕΥΣΕΒΙΩ ΕΠΙΣΚΟΠφ ΑΓΚΥΡΑΣ. Πολλά μέν τά καθ' ήμών τυρευόμενα καί δι' ήμών κατά τής άποστολικής καττυόμενα πίστεως. Ψυχαγωγεί οέ ή μας τά τών άγιων I παθήματα προφητών, άποστόλων, μαρτύρων καί τών 121' 5 έν ταΐς Έκκλησίαις διαπρεψάντων έν τφ λόγω τής χάριτοςπρδς δέ τούτοις καί αί τοϋ ΘεοΟ καί Σωτήρος ήμών έπαγγελίαι. Ούδέν γάρ ήμιν έν τφ παρόντι βίω τερπνόν ούδέ θυμήρες ύπέοχετο, άλλά θλίψεις καί πόνους καί κινδύνους καί πολε­ μίων έπαναστάσεις. ’Εν τφ κόσμω γάρ, φησί, θλίψιν 10 έχετε. Καί* Et έμέ έδίωξαν, καίύμάς διώζουσι. ΚαίEt τδν οικοδεσπότην Βεελζεθούλ έκάλεσαν, πόσω μάλλον τούς οίκειακούς αύτοϋ; Καί- “Ερχεται ώρα, 'ίνα πας δ άποκτείνας ύμδς δόξη λατρείαν προσφέρειν τφ Θεφ. Καί- Στενή ή πύλη καί τεθλιμμένη ή 15 δδδς ή άπάγουσα είς τήν ζωήν. Καί- "Οταν διώκωσιν ύμ&ς έν τή πόλει ταύτη, φεύγετε είς τήν «τέ­ ραν. Καί δσα τούτοις έστί παραπλήσια. Συνωδά δέ φησι καί δ θειος ’Απόστολος- Πάντες οί θέλοντες ζήν εύσεθώς έν Χριστφ ΊησοΟ, | διωχθήσονται- πονηροί δέ άν- 1221 20 θρωποι καί γόητες προκόψουσιν επί τδ χείρον, πλανώντες καί πλανώμενοι. ΤαΟτα μέν οδν ήμίν παραψυχήν έν τήδε τή ζάλη παρέσχε μεγίστην. ’Επειδή δέ είκδς καί μέχρι τής σής άγιωσύνης τάς καθ' ήμών διαθήναι συκοφαν­ τίας, παρακαλώ σου τήν όσιότητα μηδ' δλως ύποσχείν ταΐς 25 τών συκοφαντών ψευδολογίαις τάς άκοάς. Έγώ γάρ ούκ οΐδα μέχρι τοΟ παρόντος διδάζας είς δύο πιστεύειν υιούς. ΕΙς ένα γάρ έδιδάχθην πιστεύειν Μονογενή τδν Κύριον ήμών ΊησοΟν Χριστόν, τδν ένανθρωπήσαντα Θεδν Λόγον. Σαρκδς μέντοι 15 όταν Ζ Λ : δτ' αν Ν 1. 2. 3. 4. 5. Sur Eusôbo d'Ancyrc ot Ja date de l'cp., voir t. II, p. 19S, n. 3. Jn 16, 33. Id. 15, 20. Matth. 10, 25. Jn 16, 2 LETTRE 109 109. A Eusèbe, évêque d'Ancyre 35 ». Nombreuses certes sont les machinations dirigées contre nous et, à travers nous, les intrigues tramées contre la foi des apôtres. Mais nous nous consolons en songeant aux souffrances des saints prophètes, apôtres, martyrs et de tous ceux qui dans les Églises se sont illustrés en prêchant la grâce et, en outre, aux promesses de notre Dieu et Sauveur. Car ce ne sont ni des joies ni des plaisirs qu’il nous a promis dans la vie présente, mais des tribulations et des peines, des dangers et des attaques de nos ennemis. Car «dans le monde, dit-il, vous aurez de la tribulation 2 », et «s’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi 1 », et « s’ils ont appelé le maître de maison Béelzéboul, com­ bien plus les gens de la maison 4 ! », et « l’heure vient où quiconque vous faisant mourir croira offrir un hommage à Dieu *», et « étroite est la porte et resserrée la voie qui conduit à la vie * », et « lorsqu’on vous poursuivra dans cette ville,fuyez dans une autre7 ». Et combien de textes semblables à ceux-là ! De concert avec eux le divin Apôtre dit aussi : « Tous ceux qui veulent vivre avec piété dans le Christ Jésus auront à souffrir persécution. Quant aux méchants et aux charlatans, ils iront toujours plus avant dans le mal, trompeurs et trompés Voilà les mots qui, au milieu de cette tempête, nous ont fourni une bien grande consolation. Toutefois, puisqu’il est vraisemblable que les calomnies lancées contre nous sont parvenues aussi jusqu’à ta Sainteté, je la prie de ne point prêter l’oreille aux mensonges des délateurs. Car, pour moi, jusqu’ici, je n’ai point enseigné — que je. sache qu’il faut croire en deux Fils. J'ai,en effet, appris à croire en un seul Monogène, notre Seigneur Jésus-Christ, le Verbe Diexi fait homme. G. Mallh. Ί, 14. 7. Id. 10, 23. 8. Il Tim. 3, 12. 36 5 10 15 20 25 THÉODOKBT DE CYB καί θεότητος έπίσταμαι τδ διάφορον, καί δυσσεθεΐν μοι δοκοΟσιν οί εις δύο υιούς μερίζοντες τδν ένα Κύριον ήμών ΊησοΟν Χριστόν, καί οί τήν έναντίαν τούτοις όδεύοντες καί μίαν φύσιν άποκαλοΟντες τήν θεότητα τοΟ Δεσπότου ΧριστοΟ καί τήν άνθρωπότητα. | Έναντίοι γάρ άλλήλοις οδτοι κρημνοί.· 122 μέση δέ ή τών εύαγγελικών δογμάτων οδός, τοίς τών άγίων προφητών καί άποστόλων ιχνεσι κοσμουμένη, καί τών μετά τούτους έν τώ διδασκαλική διαπρεψάντων χαρίσματι. Έβουλόμην δέ καί τάς τούτων παραθεΐναι χρήσεις καί δεϊξαι τώ ήμετέρω μαρτυρούσας φρονήματι. 'Αλλά πλειόνων δει μοι λό­ γων ή κατά μέτρον έπιστολής. Οδ δή χάριν έν κεφαλαίο γράψας, & περί τής τοΟ Μονογενούς ένανθρωπήσεως μεμαθήκαμεν, άπέστειλά σου τή κατά Θεδν τελειότητι. “Εγραψα δέ ούκ δλλοις προσφέρων διδασκαλίαν, άλλα πρδς τήν γεγενημένην συκοφαντίαν απολογίαν ποιούμενος καί τδ έμαυτοΟ φρό­ νημα τοις άγνοοΟσι τοΟτο δεικνύς. ΆναγνοΟσα τοίνυν ή αγιο­ σύνη σου, εΐ μέν εΰροι τά γεγραμμένα τοις άποστολικοίς συμδαίνοντα δόγμασι, τοις πρδς ήμάς άντιγράφοις βεθαιω]- 12 σάτω τδ φρόνημα. Εί δέ τι τών έγκειμένων τή διδασκαλία τή θεία μή συμφωνεί, καί τοΟτο μαθειν παρά τής σής όσιότητος άξιώ. Καί γάρ πολύν έν τή διδασκαλία καταναλώσαντες χρό­ νον, ετι δεόμεθα τοΟ διδάσκοντος. Έκ μέρους γάρ, φησίν δ θείος ’Απόστολος, γινώσκομεν. Ήκούσαμεν δέ αύτοϋ πάλιν λέγοντας· Et δέ τις δοκεί έγνωκέναι τι, ούδέπω έγνω καθώς δει γνώναι. Καί τάληθές τοίνυν παρά τής 18 ήμϊς ΝΖ el i. mg. A alia manu : om. A |l 18-10 βιδααοοχτω N Z cl i. nig. A alia manu : βί&αιούτω A |i 21 χατανχλώσανπς codd. : άνχλώβχντες birm. || 24-25 οΰδέκω ίγνω Z Λ : Ιγνω ούδϊπω Ν 1. Sur cet écrit, son identification et les circonstances dans les­ quelles il fut composé, voir M. Richaud, a Un écrit do Thêodoret sur l'unité du Christ après l’incarnation o, dans RS R 14 ,'1934), 34-61 : l’ouvrage auquel il est fait ici allusion est celui dont il s’agit égale­ ment dans l’cp. 16 adressée ά Iréncc de Tyr, alors exilé depuis plu­ sieurs mois, et qui se trouve dans les éditions Λ la suite «le la lettre 151 {PG 83, 1433-40), SOUS le titre *0« xxi jmtx t.-v Κανδρώ.τΓ,οϊν ε·ς Tiôç ό Κόρ ος ή·χών Ίησονς Χρ·.στ·>ί (texte conservé dans le Codex LETTRE 109 37 Assurément je sais la distinction de la chair et de la divi­ nité et ils me semblent commettre une impiété aussi bien ceux qui divisent en deux Fils notre unique Seigneur Jésus-Christ que ceux qui, prenant la voie opposée, disent que la divinité du Christ notre .Maître et son humanité sont une seule nature. Ce sont là, en effet, deux abîmes opposés l’un à l’autre, niais le milieu est tenu par la voie des vérités évangéliques, qu’ont tracée de leurs pas les saints prophètes et apôtres et ceux qui sc sont illustrés par le charisme de l’enseignement. J’aurais voulu produire aussi les textes de ces derniers et montrer qu’ils rendent témoi­ gnage à notre propre croyance. Mais il me faudrait pour cela plus de développement que ne le permet le cadre d’une lettre. C’est pourquoi, ayant résumé dans un écrit1 ce que nous avons appris sur l’incarnation du Monogène, je l’ai adressé à ta divine Perfection. Et si je l’ai mis par écrit, ce n’est point pour dispenser un enseignement à autrui, mais afin de me défendre contre la calomnie dont je suis l’objet et de montrer à ceux qui les ignorent mes opinions. Si donc, l’ayant lu, ta Sainteté juge que ce que nous avons écrit est conforme à la doctrine des apôtres, qu’elle con­ firme notre croyance par la réponse qu’elle nous fera. Si, par contre, il s’y trouve contenu un point qui ne s’accorde pas avec renseignement divin, je demande à ta Saintêté de nous le faire aussi savoir. Car nous avons beau avoir passé un long temps à enseigner, nous avons encore besoin d’un maître. « En effet, dit le divin Apôtre, nous ne con­ naissons qu’en partie *. » Et nous l’avons aussi entendu dire : « Si quelqu’un présume de sa science, il n’a encore rien connu comme on doit le connaître ’. » Nous réclaHatilientis A III 4). Cf. aussi E. Scuwartz, ACO I, 1, G, p. 111. Par contre l’opuscule auquel fait allusion l’ép. 131 à Timothée serait Γ’Απόοηξζς Sta συλλογισμών (PG 83, 317-36), sorte de résumé des thèses développées dans l’Erantstee en 447. 2. / Cor. 13, 9. 3. Id. 8, 2. 38 THÉODORKT DE CYR σής δσιότητος παρακαλοΟμεν μαθεΐν καί τής εκκλησιαστικής φροντίσαι γαλήνης καί τών θείων ύπερμαχήσαι δογμάτων. Τούτων γάρ δή χάριν καί ot θεοφιλέστατοι έπίσκοποι, καί τών τής δδοιπορίας πόνων καί τής χειμερινής καταφρονή5 σαντες ώρας, έπί τήν βασιλεύουσαν ώρμησαν πόλιν, λύσιν τινά πορίσαι τώ κλύδωνι μηχανώμενοι. Καί αύτούς τοίνυν έφοδιάσαι ταΐς προσευχαΐς, καί ήμάς ταύταις έρεΐσαι παρακλήθητι, δέσποτα. ' 110. ΔΟΜΝΩ 10 ΕΠΙΣΚΟΠΉ ΑΝΤΙΟΧΕΙΑΣ. Άναγνούς τά γράμματα τής μακαριωτάτης άνεμνήσθην Σουσάννης, ή τούς άλάστορας έκείνους δρώσα καί τδν τών όλων θεόν παρεΐναι πιστεύουσα. τήν θαυμασίαν έκείνην άφήκε φωνήν· Στενά μοι πάντοθεν. Άλλ* δμως ε'ίλετο μάλλον ταΐς τής συκοφαντίας πάγαις περιπεσεΐν, ή τοΟ δικαίου 15 καταφρονήσαι κριτοΟ. Καί νϋν δέσποτα, δύο πρόκειται. ΤοΟτο δέ πολλάκις είρήκαμεν ή Θεώ προσκροΟσαι, καί βλάψαι τδ συνειδός, ή ταΐς άδίκοις τών ανθρώπων ψήφοις περιπεσεΐν. Έμοί δέ ούδέ δοκεΐ τούτων είδέναι τι τδν εύσεθέστατον βασιλέα. Τί γάρ έκώλυσεν αύτδν γράψαι, και έπιτρέψαι τήν 20 χειροτονίαν γενέσθαι, εϊπερ άληθώς αύτδν έθεράπευε τοΟτο ; Τί δήποτε οέ εξωθεν άπειλοΟσι καί δεδίττονται, γράμματα δέ προφανώς τοΟτο κελεύοντα ού πέμπουσιν ; Δυοιν γάρ θάτερον, ή ού πείθεται γράψαι δ εύσεθέστα|τος βασιλεύς, ή κατασκεοάζουσι παρανομήσαι ήμδς καί δίκας ύπ’ αύτών ύστερον τής 1 παρακζ/.οϋμεν codd. : xçteu in ras. Λ II Σουσάννης Z A : -»«ς N î| 19 τήν seel. Sinn. ·| 21 Ante Εξωθεν verbum o:. add. Sirm. U N 7. : in ras. A 1. Sur Domnus, cï. t. 1, p. 29. Date vraisemblable : printemps »48 (postérieure à la déposition d'Irénéc en avril). Cette lettre, dont on a parfois contesté l’authenticité, à tort, croyons-nous, doit être entendue comme la réponse de Théodoret à une lettre de Domnus relative aux soucis que donnait à celui-ci l’alTaire d’Irénéc, évêque de Tyr, et par laquelle il cherche à le, persuader de surseoir à l’élec- 39 LETTRES 109-110 mons donc de ta Sainteté qu’elle nous enseigne le vrai, prenne soin de la tranquillité des Églises et lutte pour la divine doctrine. Car c’est pour elle que les évêques très chers à Dieu, eux aussi, méprisant et les fatigues du voyage et la saison de l’hiver, sont partis pour la capitale, afin d’essayer de fournir un moyen d'apaiser la tempête. Ainsi donc, ne te refuse pas, maître, à les fortifier de tes prières et, par elles, à nous soutenir, nous aussi. 110. Λ Domnus, évêque d’Antioche ’. En lisant ta lettre, je me suis souvenu de la bienheu­ reuse Suzanne qui, voyant les vieillards impies et ayant foi en l’assistance du Dieu de l’univers, prononça ce mot admirable : « De tous côtés l’angoisse m'environne *. » Néanmoins elle aima mieux tomber dans les filets de la calomnie que mépriser le juste juge. Maintenant aussi, maître, deux altitudes s’offrent, ainsi que nous l'avons dil plusieurs fois : ou bien offenser Dieu et faire tort à sa cons­ cience, ou bien tomber sous le coup du jugement inique des hommes. Pour moi cependant je ne crois même pas que le très pieux empereur sache rien de cette affaire. Car enfin, qu’cst-ce qui l'aurait empêché d écrire pour permettre une élection, si telle avait été sa volonté ? Et pourquoi donc menacer du dehors et inspirer la terreur, au lieu d’envoyer une lettre qui ordonnerait la chose clairement ? Car de deux choses l’une : ou bien on ne peut amener le très pieux empereur à écrire, ou bien on agit de façon à nous faire violer la loi et à nous punir ensuite de la faute corntion d’un nouveau métropolitain en Phénicie. Il faut donc considé­ rer la partie du texte que nous avons placée entre guillemets dans la traduction comme la réponse même que Théodoret propose Λ Dom­ nus d’envoyer à Constantinople. Sur l’étrange carrière du comte I rénée devenu évêque en W>, cf. t. I, p. 29-30 et la note 1. 2. Dan. 13, 22. •10 THÉODORKT DB CYR ■παρανομίας άπαιτηθήναι. Πρόκειται γάρ ήμιν τό κατά τδν μακάριον Πριγκίπιον ύπόδειγμα· έκεΐ γάρ καί έγγράφως κελεύσαντες. δίκας άπήτουν τδν ύπακούσαντα. “Α δέ άνέγνων κατ' αυτήν τήν ή μέραν, καθ’ ήν δ λεκτικά■' ριος άφίκετο, γράμματα, εναντία τούτοις έστίν. "Αγιος γάρ τις μονάζων τών έπισήμων έγραψε πρός τινα, ώς έδέξατο γράμματα καί τοΟ μεγαλοπρεπεστάτου σπαθαρίου, καί τοΟ ένδοξοτάτου άπδ μαγίστρων, σημαίνοντα ώς διορθώσεως τβύξεται τά κατά τδν θεοφιλέστατου επίσκοπον τδν κύριον ΕίρηΗ· ναιον· καί ταύτης γε τής σπουδής άντιδόσεις άπήτουν τάς ύπέρ αύτών προσευχάς. ’Εγώ τοίνυν νομίζω χρήναι γραφήναι πρδς τούς γεγραφότας άπδ τής βασιλευούσης { πόλεως κληρικούς, άτι ψήφω μέν 124 τών τής Φοινίκης θεοφιλεστάτων επισκόπων πεισθείς, έχει15 ροτόνησα τδν θεοφιλέστατον επίσκοπον Ειρηναίον· τόν τε ζήλον καί τήν μεγαλοψυχίαν καί τήν φιλοπτωχείαν καί τάς άλλας αύτώ συνειδώς άρετάς, καί πρδς τούτοις, τήν τών δογ­ μάτων δρθότητα. Ούκ οϊδαμεν γάρ αύτδν παραιτησάμενΟν πώποτε Θεοτόκον καλέσαι τήν άγίαν Παρθένον, ή άλλο τι 20 έναντίον φρονήσαντα τοίς εύαγγελικοίς δόγμασιν. Είς δέ τδ τής διγαμίας, τοίς πρδ ήμών ήκολουθήσαμεν. Καί γάρ δ τής μακαρίας καί όσιας μνήμης ’Αλέξανδρος, δ τδν άποστολικδν τοΟτον διακοσμήσας θρόνον, συν τώ μακαριωτάτω Άκακίω τφ Βέροιας έπισκόπφ, τδν τής μακαρίας μνήμης Διογένην ίχ«ι25 ροτόνησαν δίγαμον οντα- ώσαύτως δέ καί δ μακάριος Πραύλιος Δομνινον τδν Καισαρείας δίγαμον δντα. ] “Εθει τοίνυν 125 ήκολουθήσαμεν, καί άνδράσιν έπισήμοις, καί έπί γνώσει καί 13 μ'εν i. mg. A non eadem manu : μετά codd. || 16 φιλοπτωχείαν X : -/ ίϊν Z Λ |j 19 άλλο π : άλλο τ: codd. || 22 μνήμης N Ζ : μνημνης Λ '! 23 τώ1 4 codd. : της Sirm. Nocss. 3 2 1. Nous ignorons tout de cette affaire. 2. Sur le Icclicairc (lilt. porte-litière) voir DACL VIII (1929), col. 2269, qui renvoie à II. Grégoire, Recueil des inscriptions grecques chrétiennes d'Asie Mineure, 1922, fasc. I, p. 36, col. 2. 3. Sur les fonctions du spathairc, qui accompagnait l'empereur ou les hauts fonctionnaires, voir DACL XV (1933), col. 1634. LETTRE 110 41 mise. Nous avons, en effet, devant les yeux l’exemple du bienheureux Principius : là aussi, après être allé jusqu’à donner un ordre écrit, on punissait ensuite celui qui s’y était soumis *. Quant à la lettre que j’ai lue le jour même où est venu le Iccticaire 2, elle est en désaccord avec tout cela. Un saint moine, en effet, a écrit à un personnage en vue qu’il avait reçu des lettres et du très magnifique spathaire 8 et du plus illustre des magistrats, faisant savoir que la situa­ tion de l’évêque très cher à Dieu, le seigneur Irénée, s’ar­ rangerait, et comme récompense de ce zèle ils récla maient des prières pour eux. Mon opinion est donc qu’il faut répondre ainsi aux clercs qui ont écrit de la capitale ‘ : « C’est poussé par les votes des évêques très chers à Dieu de Phénicie que j’ai ordonné l’cvêque très cher à Dieu Irénée, et cela, parce que je savais son zèle, sa grandeur d’âme, son amour des pauvres et ses autres vertus, auxquelles s’ajoute l’ortho­ doxie de sa foi $. Car il n’a jamais — que nous sachions — refusé d’appeler mère de Dieu la Vierge sainte, ni nourri quelque croyance contraire à la doctrine des évangiles. Quant à la question du second mariage, nous avons suivi nos prédécesseurs. C’est ainsi, en effet, qu'Alcxandre d’heureuse et sainte mémoire qui gouverna ce siège apos­ tolique, de concert avec le bienheureux Acace de Béréc, ordonna Diogène d’heureuse mémoire malgré sou double mariage ; de même aussi le bienheureux Praylius ordonna Domninus de Césaréc malgré son double mariage. Nous n’avons donc fait que suivre la coutume et l’exemple d’hommes illustres et célèbres à la fois par leur science ». Ce sont donc les prêtres de Constantinople qui sont, aux yeux de Théodorct, à l’origine de l’allairc d’Irénéc et non l’empereur qui lui paraît tout ignorer. 5. Réponse anticipée au reproche qui sera retenu contre Domnus, lore du Brigandage d'Éphèse, d’avoir ordonné des hommes indignes Flbmming, Akten, p. 122). 42 FHEODORET OF. CYR ΒΙφ πολυθρυλήτοις. Πολλά δε καί άλλα τοιαύτα δεδιδαγμένος δ τής μακαρίας μνήμης Πρόκλος, δ τής Κωνσταντινουπολιτών έπίσκοπος, καί αύτδς τήν χειροτονίαν έδέξατο, καί εγραψεν έπαινόν καί θαυμάτων. ‘Ωσαύτως δέ καί οί πρωτεύοντες τής 5 Ποντικής διοικήσεως θεοφιλέστατοι έπίσκοποι, καί οί Παλαιστΐνοι πάντες, καί ούδεμία άμφιθολία περί τούτου γεγένηται· καί δυσσεθές νομίζομεν τδ κατακρΐναι Ανδρα πολλοίς καί παντοδαποίς κατορΟώμασι λαμπρυνόμενον. ΤαΟτα καί τα τοιαΟτα]κατά τήν έμήν γνώμην δει γράψαι. 10 El δέ &λλο τι σύνορά σου ή άγιότης, τδ δοκοΟν γινέσθω. ‘Εγώ γάρ καί τήν μίαν, ώς νομίζουσι, τιμωρίαν δεξάμενος, έτοιμός είμι, τοΟ ΘεοΟ μοι βοηθοΟντος, δέξασθαι καί τήν Αλλην. Εί δέ καί τρίτην βούλονται, | καί τετάρτην, τής’θείας χάριτος 125' έπερειδούσης οϊσομεν, τδν Δεσπότην ύμνοΟντες· εΐ δέ δοκι­ 15 μάζει σου ή όσιότης, Ιδωμεν καί τάς άπδ Παλαιστίνης Αποκρί­ σεις· καί άκριβέστερον τδ πρακτέον σκοπήσαντες, οβτω καί γράψω μεν είς Κωνσταντινούπολιν. 111. ANATOAIQ ΠΑΤΡΙΚΙΩ. ‘Η μέν ύμετέρα μεγαλοφυία τών είς ή μάς εύεργεσιών παρα 20 τοΟ ΘεοΟ τών <5λων κομιείται τάς άντιδόσεις. Πδν γάρ δτιοΟν αύτοΟ χάριν γιγνόμενον, μισθόν έχει συνεζευγμένον. Έγώ μέντοι τών συκοφαντιών τδ πλήθος γελώ. Καί γάρ τα σφοδρό1 ΛολνΟρνλητοίς N Ζ : -βρνλλήτοις Λ |. 2 κωνσταζΐΐνουπολ-.τών : νοτ:ολιτών ΖΑ I; 6 οΰδίμία Λ p. corr. : ουδί μία ΝΖ || 10 άλλο τ< : άλλό τι codd. || 16 καί2 Sirm. : orti. codd. | 17 γρίψωμεν A : γράι^μΐζ N Z ‘I 21 γιγνόμενον N Z : γινο- A 1. Après les troubles provoqués par l'affaire de Nestorius, l’Oricnt 1 avait connu entre 638 et 446 des années do calme relatif dont Pro élus, évêque de Constantinople depuis 434, avait su profiter pour accroître l’autorité de son siège : ainsi le voit-on intervenir dans b,- 1 choix des évêques d'Asie malgré les règles établies par le concile de Constantinople de 381 (canon 2, reprenant le 6e cl, en partie, le 5e canon de Nicée) ; son approbation au choix d'Trénée comme évêque | de Tyr entre dans le cadre des démarches par lesquelles l’évêque-de Constantinople entendait faire valoir les droits de son siège. LETTRES 110-111 43 et par leur vie. Et c’est parce qu'il connaissait de nom­ breux antres cas semblables que Proclus d’heureuse mémoire, l’évêque de Constantinople, accepta, lui aussi, l’élection et adressa une lettre de louange et de félicita­ tions De même encore, les principaux évêques très chers à Dieu du diocèse du Pont et tous ceux de Palestine, et jamais aucune discussion ne s’est élevée à ce sujet, et nous jugeons impie de condamner un homme qu’illustrent de nombreux mérites de toutes sortes. » Voilà, selon moi, ce qui, avec d’autres propos sem­ blables, doit être écrit. Cependant si ta Sainteté voit quelque chose d’autre, qu’elle fasse ce que bon lui sem­ blera. Car pour moi qui ai subi ce que l’on croit être un châtiment, je suis prêt, avec l’aide de Dieu, à en subir encore un second. Et si l’on en veut même un troisième et un quatrième, avec l’appui de la grâce divine, nous les supporterons et nous louerons le Maître ; toutefois, si ta Sainteté le juge bon, voyons aussi les réponses de Palestine et, après avoir examiné avec plus de soin l’attitude à prendre, écrivons alors à Constantinople «. 111. Au patrice Anatole’. Votre Magnificence recevra du Dieu de l’univers la récompense de ses bienfaits envers nous. Car tout ce qui est fait pour lui porte avec soi son salaire. Pour ma part, en vérité, je me ris de la multitude de mes délateurs. Car 2. Nouvelle preuve de l’indécision dans laquelle se trouve encore à cette date l’épiscopat oriental au sujet de la tournure que peuvent prendre les événements. 3. Sur Anatole, voir t. I, p. 47-18 et t. II, p. 118, n. 3. L’épître 111 est la réponse à une lettre du patrice qui informait l'évêque de Cyr du danger qui le menaçait. Elle peut donc être considérée comme la charnière reliant les deux séries d'épitres dont la première groupe celles qui protestent contre la relégation et la seconde celles dans les­ quelles l’auteur prouve l’orthodoxie de son enseignement. Date probable. : au plus tôt avril-mai 448. 44 THÉODORET DR CYR τερον αίκιζόμενα σώματα τής δδύνης 3 >0 ta 20 έπαισθάνεται, νεκρωθείσης λοιπόν τής αίκιζομένης σαρκός. Θρηνώ δέ 8μως τά άθυρώτατα στόματα ψευδολογίας προφέροντα· τι γάρ -παρ' ημών άδικηθέντες οί τοΟ θεοφιλέστατου επισκόπου νΙβα κατήγοροι ταύταις καΒ’ ήμών ταΐς ψευδολογίαις έχρήσαντο; Πρώ]τον μέν γάρ ούδέ τών κριτών ή μην έγώ· κατά γάρ τήν βασιλι­ κήν ψήφον έν τή Κύρρω διήγον. ’Έπειτα δέ, ώς παρά πολλών άκήκοα, καί δυσχεραίνοντες διετέλουν τήν ήμετέραν άπόλειψιν· καί γάρ τής μυστικής αύτούς έν τώ σωτηρία Πάσχα μεταλαχειν κοινωνίας εγώ παρεσκεύασα· καί πολλάκις ήμίν συντυχειν έθελήσαντας εύμενώς έδεξάμην, καί είσηγησάμην ίίπερ έχρήν. "Ινα δέ καί ύπέρ τοΟ Βεοψιλεστάτου επισκόπου τοΟ κυρίου Δόμνου άπολογήσωμαι, τι έδει πρδξαι τον ούτω φανερώς πολεμούμενον, και θεώμενον τούς ψήφφ συνοδική καθαιρουμένους εις έτέραν διοίκησιν πεμπομένους, καί παρά τους εκκλησιαστικούς θεσμούς τήν Ιεροσύνην άπολαμβάνοντας, καί τά σεπτά καί θεία παρά τών εχθρών τής άληθείας γελώμενά τε καί κωμωδούμενα! Τούτου χάριν, ώς 2γνω, τήν κρίσιν έτέροις παρέ|πεμψε, καί ού μόνον τώ θεοφιλέστατο τώ κυρίω *Ί6α, άλλά καί τώ άγιωτάτω έπισκόπφ τώ κυρίω Συμεώνι τώ Άμίδης, ώστε τών δύο έπαρχιών τούς μητροπολίτας δια·· κοθσαι τών ύποθέσεων. Πώς δέ δίκαιον τούς αύτούς Δμότητα καί φιλανθρωπίαν κατηγορεισΒαι ; Καί γάρ έκδάλλοντες κινδυούκ 13 τόν N cl s. 1. Λ alia manti : τον Z cl in ras. A || οντω i. mg. A I ούτως N όντως ΖΛ 1. Snr I bas en général, voir t. I, p. 30-31 cl sur les démêlés avec les clercs d'Edesse en particulier, ép. 87, t. II, p. 234, n. 1. 2. Pour que Théodoret ait pu s'employer ainsi auprès de Domnus ■ en faveur des accusateurs d'Ibns, il faut, scrnblc-l-il, qu’il ait I séjourné à Antioche, et cela peu de temps avant Pâques, au cours du carême de 448. Puisque, d'autre pari, nous savons par les ép. 79 et 80 que l'évequc de Cyr était absent de sou diocèse et sc trouvait ; même à Antioche lorsqu’on lui communiqua le décret impérial, ce serait au cours de cette sainte quarantaine, alors qu'il attendait! LETTRE 111 45 les corps trop maltraités ne sentent plus la douleur, puis­ que la chair maltraitée est désormais morte. Mais je déplore toutefois les bouches sans retenue aucune qui profèrent des mensonges, car enfin quelle injustice ont-ils subi de notre part les accusateurs du très pieux évêque ïbas pour avoir use contre nous de ces mensonges 1 ? Car, premièrement, je n’étais même pas parmi les juges puisque, conformément à l’ordre de l’empereur, je vivais à Cyr. Ensuite, comme bien des gens me l’ont appris, ils ne cessaient de se plaindre aussi de notre absence, car je m'étais employé à leur faire accorder la sainte com­ munion pendant l’époque salvatrice de la Pâque, et sou­ vent, alors qu’ils désiraient nous rencontrer, je les ai accueillis avec bienveillance et leur ai fourni les conseils nécessaires ». D’autre part, afin que je prenne la défense de l’évêque très cher à Dieu le seigneur Domnus », que devait faire un homme si manifestement attaqué et qui voyait que ceux qu’une sentence conciliaire avait dépo­ sés étaient envoyés dans un autre diocèse et, en dépit des canons ecclésiastiques, recouvraient le sacerdoce, et que tout ce qu’il y a de vénérable et de saint était ridiculisé et raillé par les ennemis de la vérité ? C’est pourquoi, dès qu’il le sut, il transmit à d’autres le jugement et non seulement à l’évêque très cher à Dieu, le seigneur Ihas, mais aussi au très saint évêque, le seigneur Syméon d’Amida, afin que les métropolitains des deux provinces fussent mis au courant de l’affaire. Comment sans injustice pour­ rait-on accuser les mêmes de cruauté et d’humanité ? dans la métropole de l’Orient le jugement de l’affaire de son ami ïbas, que Théodorot aurait, appris la mesure édictée contre lui. 3.’ Accusé par les prêtres d’Édcssc qui, à Constantinople, s’étaient associés aux calomnies lancées par le clan d’Eutychès contre Theo­ dorei, Domnus lit connaître à ïbas et à Sinsus, les deux métropo­ litains d’Osroéne et de Mésopotamie, les décisions du concile auquel Théodorct n’avait pu assister et qui avait réglé le sort des accusa­ teurs d’Ibas. •16 THKODOKET DK CYK νεύομεν, καί μή έκθάλλοντες τούς κινδύνους ού διαφεύγομεν· καί μόνοι πολεμούμεθα παρά πάσαν τήν οίκουμένηυ. Καί αί μέν Αλλαι διοικήσεις έν ήσυχίφ διάγουσιν· ήμεΐς δέ μόνοι τοίς συκοφάνταις προκείμεθα' έγώ δέ διαφερόντως, καίτοι μήτε 5 συνδικάσας, καί παντελώς Ανεύθυνος ών. ΤαΟτα ήναγκάσθην γράψαι τοΐς τοΟ ύμετέρου μεγέθους γράμμασιν έντυχών καί μαθώυ δι' αύτώυ, ώς καί διά ταΟτα κίνησις μεγίστη γέγονε καθ’ ήμών. Ανδρών περιορισθέντωυ, καί ήσυχίαν Αγόντων, καί ουδέ τοίς τής έπαρχίας θεοφιλεστά- 10 τοις | έπισκόποις συνεδρευόντων. Τώ δντι γάρ δίς ήδη χειροτονίας έπισκοπικής έν τή έπαρχία τή ήμετέρα γεγενημένης, ούδεμιδς έκοινώνησα. Εί δέ μή τώ βασιλικά κατειχόμην νόμω, άρα &ν άπέστην, καί τινα καταλαθών έσχατίαν. έκεί τάς λειπομένας ήμέρας διήγαγον. Άπείρηκα γάρ πρός τά κατ' έμοΟ 15 τυρευόμενα. Καί γάρ τούτους αύτούς τούς Έδεσηνούς ούκ οΐμαι αυτομάτους ταύτην καθ' ήμών τήν συκοφαντίαν ύφήναι, άλλ' ύπδ τών αΰτόθι φιλαληθών Ανθρώπων ταΟτα καθ' ήμών διδαχθήναι. Καί χάρις τώ Σωτήρι τών όλων, ότι με Ανάξιον δντα τώυ εύαγγελικών ήξίωσε μακαρισμών. Διά τοι τοΟτο καί 20 τδν περιορισμόν μεθ' ήδονής έδεξάμην καί τήν έξορίαν προσδέχομαι· καί πάν δτιερ Αν έπαγαγ·εΐν έθέλωσιν, Ασπαστώς δέχομαι διά τήν άποκειμένην έλπίδα. Τής δέ ύμετέρας μεγαλοφυίας διηυεκώς ύπερεύχομαι καί τούς άγιους | απαντας κοινωνείν μοι τών εύχών ικετεύω. 25 112. ΔΟΜΝΩ ΕΠΙΣΚΟΠΩ ΑΝΤΙΟΧΕΙΑΣ. Ήλπίσαμευ πεπαΟσθαι τά σκυθρωπά, τινών ήμΐν μεμηνυκότωυ ώς έσβέσθη μέν ή τοΟ καλλινίκου βασιλέως μικροψυχία, καταλλαγαί δέ μεταξύ αύτοΟ καί τοΟ θεοφιλεστάτου έπισκό12 οΰδεμιας Z A : ούδΐ μιας Ν || 14 διήγαγον COCld. : διήγΟν Sirm. Jj 15 Έδισηνούς Λ : Ά·.δί- ΝΖ j| 10 αυτομάτους ΝΖ : -μάτως A 1. Ironique. 2. Cf. Maith. 5, 11-12. j 3. Dato probable : mai-juin 449. Théodoret traite ici do la con­ duite à tenir au concile qui va se réunir à Éphèsc. LETTRES 111-112 47 Car, si nous les repoussons, nous courons un danger : mais si, d’autre part, nous ne les repoussons pas, nous n’échap­ pons pas au danger et, seul, nous sommes attaqué à travers tous les diocèses. En vérité, les autres diocèses vivent en paix : seuls, nous sommes en butte à la calomnie — et moi principalement, quoique je n'aic point pris part au jugement et que je n’aie nullement à me justifier. J’ai été contraint de vous écrire cette lettre après avoir lu celle de votre Grandeur et appris par elle que ces mêmes événements ont provoqué un immense mouvement contre nous, homme exilé qui se tient bien tranquille et ne siège même pas au côté des évêques très chers à Dieu de la pro­ vince, puisqu'il est bien vrai que déjà deux consécrations épiscopales ont eu lieu dans notre province sans que j’aie participé à aucune. Si je n’étais pas retenu par le décret de l’empereur, assurément j’aurais quitté ce lieu et, gagnant quelque retraite éloignée, j’aurais passé là le reste de mes join's. Car je suis dégoûté de ce que l’on machine contre moi. Je ne pense pas. en ciïet, que ces gens d'Edcssc aient de leur propre mouvement tissé contre nous cette calomnie, mais je pense plutôt que ce sont les philalèthes de ce pays * qui leur ont enseigné cela contre nous. Grâce soit cependant rendue au Sauveur du monde qui, malgré mon indignité, m’a jugé digne des béa­ titudes de ΓÉvangile s. Car c’est bien pour cela que j’ai accueilli avec joie ma relégation, que j’accepte l’exil et que tout ce qu’ils peuvent vouloir m’infliger, je le reçois de bon cœur en raison de l’espérance qui s’y trouve dépo­ sée. Je prie sans cesse pour votre Magnificence et supplie tous les saints de s'unir à mes prières. 112. A Domnus, évêque d'Antioche3. Nous avions espéré que nos tristesses avaient pris fin après que certains nous eurent annoncé que le glorieux empereur avait mis un terme à sa pusillanimité, que la 48 THÉODOUTE DE CYR •που γεγένηνται, καί πέπαυται μέν ή τής συνόδου κλήσις, ή δέ τών Εκκλησιών έπανήλθεν εΙρήνη. Τά δέ νΟν τιαρά τής σής όσιότητος γραφέντα σφόδρα ήμας ήνίασεν. Ούδέν γάρ έστιν έκ τής θρυλουμένης συνόδου προσδοκήσαι χρησμόν, εΐ μή &ρα 5 δ φιλάνθρωπος Δεσπότης, τή συνήθει κηδεμονία χρησάμενος, τών ταραχωδών δαιμόνων διαλύσει τάς μηχανάς. Καί γάρ έν τή μεγάλη συνόδω, τή έν Νικαία συναθροισθείση φημΐ, συνεψηφίσαντο μέν τοις δρθοδόξοις οί τής Άρείου συμμορίας καί τή άποστολική διά των χειρών εκθέσει [ συνέθεντο. Διετέλεσαν 10 δέ τή άληθεία πολεμοΟντες, £ως τδ σώμα τής Εκκλησίας διερρηξαν. Καί τριάκοντα μέν έτη διετέλεσαν κοινωνοΟντες άλλήλοις, οϊ τε τών άττοστολικών άντεχόμενοι δογμάτων καί οί τήν Άρείου βλασφημίαν νοσοΟντες. Έν ’Αντιόχεια δέ τής έσχάτης συνόδου γεγενημένης, 8τε τον τοΟ Θεοί) άνθρωπον 15 τδν μέγαν Μελέτιον τοΐς άποστολικοίς έκείνοις ένίδρυσαν θώκοις, είτα μετ' όλϊγας αύτόν ήμέρας διά τής βασιλικής έξέθαλον δυναστείας, προεθλήθη μέν Εύζώιος προφανή τήν Άρείου περικείμενος λύμην, άπέστησαν δέ παραυτίκα οί τών εύαγγελικών δογμάτων ύπερασπίζοντες, καί έξ εκείνου μεμέ20 νηκεν ή διαίρεσις. ΕΙς έκείνα άφορώσα καί τά δμοια προορώσα ή άθλια ψυχή μου στένει καί δδύρεται, ούδέν καραδοκούσα χρηστόν. Ουδέ γάρ ισασιν I οί έκ τών άλλων διοικήσεων τδν έγκείμενον τοίς δώδεκα κεφαλαίοις ίόν· αλλά τή περιφανεία τοΟ ταΟτα γεγρα- 25 φότος προσέχοντες, ούδέν ύποπτεύουσι φλαϋρον· καί οίμαι ώς 4 Ορυ/.ου;» ντ.ς N Ζ : Ορυλλου- Λ ,| 6 ταρβχωδων Ν : ταραχών ΖΑ sell i. mg·. χωδων A eadem, ut vid., manu || It ίν/ίτ/χ N Z : -του Λ -της i. mg. non eadem, υί vid., manu 1. La nouvelle de la convocation du concile, publiée le 30 mars (ACO II, I, 1, 08-69), pouvait être arrivée en Orient depuis quelque temps déjà lorsqu’écrit l’évêque de Cyr. 2. De fait, si le concile de Nicêe avait apparemment vaincu l'aria­ nisme, une fois revenus chez eux et soustraits à l’influence de l'empe­ reur, les Pères avaient éprouvé des hésitations, parfois mémo des regrets. On sait que pendant un demi-siècle encore le grand Athanasc eut à lutter contre les tenants de l'arianisme. LETTRE 112 49 réconciliation s'était faite entre lui et l’évêque très cher à Dieu, que l’on avait cessé de convoquer le concile et que la paix était revenue dans les Églises. Mais ce que ta Sainteté nous a aujourd’hui écrit nous a profondément affligé Car il n’y a rien de bon à attendre de ce concile dont on parle tant, si le Maître, dans sa bonté, usant dp son habituelle providence, ne réduit à néant les machina­ tions des démons fauteurs de troubles. En effet, dans le grand concile aussi — je parle de celui qui se réunit à Nicée — les partisans d’Arius unirent leurs votes à ceux des évêques qui professaient des opinions saines et applau­ dirent à l'exposé de la foi des apôtres, et cependant ils ne cessèrent de faire la guerre à la vérité qu’ils n’aient déchiré le corps de l’Église 3. Pendant trente ans, certes, n’ont cessé de vivre en communion et ceux qui restaient fidèles à la doctrine des apôtres et ceux que les opinions impies d’Arius avaient contaminés. Mais à Antioche, le dernier concile termine, quand ils établirent sur ce siège aposto­ lique l’homme de Dieu, le grand Mélèce, et que quelques jours plus tard, soutenus par l’autorité de l’empereur, ils le chassèrent. Euzoius, sans doute, fut promu évêque — un homme qui était visiblement recouvert de la pour­ riture arienne mais aussitôt firent défection ceux qui combattaient pour la foi de l’évangile et dès lors persista le schisme. Quand elle considère ces événements et qu’elle en pré­ voit de semblables, mon âme malheureuse gémit et se lamente, parce qu'elle ne s’attend à rien de bon. Car ceux des autres provinces ne savent pas quel poison renferment les douzes chapitres * et, ne considérant que l’éclat de celui qui les a écrits, ils ne soupçonnent aucun mal ; et 3. Les Douze anatkcmalisnics contre Nestoriu* \PG 7it 105-112, ACO I, II, 33-42) par lesquels Cyrille «l'Alexandrie avait prétendu en 430 traduire la doctrine orthodoxe pour l'opposer aux erreurs de l’archevêque de Constantinople et dont Theodorei avait écrit une Correspondance. III. 4 50 THHODORET DR CYR ο τόν εκείνου διαδεξάμευος θρόνον -πάντα -πραγματεύεται, ώστε δευτέρα ταΟτα κρατΟναι συνόδω. Ό γάρ έξ έπιτάγματος τοιαΟτα -πρώην γράψας καί άναθεματίσας τούς τούτοις έμμέ- νειν ού βουλομένους, τί ούκ αν πράξαι έν οίκουμενική προκαθί5 σας συνόδω; Καί ευ ϊσθι, δέσποτα, ώς ούδεις τών τήυ έγκειμένην αύτοίς αϊρεσιν έγνωκότων άυέξεται αύτά οέξαοθαι, κ&ν δίς τοσοΟτοι ψηφίσωνται. Καί γάρ ήδη καί πλειόνων ώς έτυχε ταΟτα βεδαιωσάντωυ, άντέστημεν έν Έφέσω, καί ού πρότερον έκοινωνήσαμεν τφ ταΟτα γεγραφότι. έως τοίς παρ’ ημών 10 έκτεθεισι συνθέμενος, σύμφωνον αύτοίς | διδασκαλίαν προσ- 129? ήρμοσεν, ούδεμίαν τών κεφαλαίων έκείνων ποιησάμενος μνή­ μην, Καί τοΟτο £άδιον γνώναι τήν σήν δσιότητα, κελεύσασαυ ζητηθήναι τα πεπραγμένα. Άπόκεινται γάρ πάντως, κατά τό παρακολουθήσαν έθος, τής συνόδου τάς ύπογραφάς έχουτα15 Έστι δέ πλείονα ή πεντήκοντα συνοδικά, τήυ κατηγορίαν τών δώδεκα κεφαλαίων δεικνύυτα. Πρό μέυ γάρ τής είς ‘Έφεσον άποδημίας ό μακάριος γέγραφεν ’Ιωάννης τοίς περί τόν θεο­ φιλέστατου έπίσκοπον Εύθήριου τών Τυάυων, καί Φίλμου τόν Καισαρείας, καί Θεόδοτου τόν Άγκύρας, Άπολιναρίου διδασ 20 καλίαυ τά κεφάλαια ταΟτα καλέσας. Καί έν Έφέσω δέ ή παρ ήμών γεγενημένη καθαίρεσις τοΟ τε τής Άλεξανδρέων καί τοΟ τής Έφεσίων, αιτίαν έχει τήυ τών κεφαλαίων τούτων έκθεσιν 3 το'.αΰτα N Ζ et i. mg. Λ non eadem manu : ταυτα A || 4 ού N Z : μη Λ Γ ^ιυλομίνους Ν : -υοι$ ΖΑ || πράξαι ίν codd. : πράξίΐο Noes. ’! 8 άντίστημίν N : -ztv Ζ Λ sed i. mg. μ-:ν A non eadem manu | il ούδίμίαν Z : ούδε μίαν ΝΑ [I 18 Φίλμου sic codd. réfutation sous forme de Conlre-analhénudisines (PG 76, 385-452, ACO I, I, 6, 107-146). Traduction dans P.-Tu. Camelot, Éphènc cl Chalcédoiiu:, 206-207. Sur les anathematismes voir en particulier : P.Galtiek, * Les anathématismes de saint Cyrille et le concile de Chalcédoine <·, flSIl 23 (1933), 45-47, et a Saint Cyrille d’Alexandrie et saint Léon le Grand à Chalcédoinc o, Chalkedon 1 (1951), 372-377. 1. Dioscore, successeur de Cyrille sur le siège d’Alexandrie depuis 444, qui, appelé à présider le concile d'i'phèso en 449, devait s'em­ ployer à y faire approuver les anathërnatisines. LETTRE 112 5! j'irnagine que celui qui iui a succédé sur ce siège 1 inet tout en œuvre pour les faire approuver par un second concile. L’homme, en effet, qui, par ordre, rédigea récem­ ment de tels écrits et jeta l’anathème à ceux qui refu­ saient de s’y tenir, que ne ferait-il pas s’il présidait un concile œcuménique ? Mais sois bien sûr, maître, qu’au­ cun de ceux qui connaissent l’hérésie qu’ils renferment n'acceptera de les recevoir, quand bien même recueille­ raient-ils deux fois plus de suffrages. En effet, bien que ces chapitres eussent déjà trouvé plusieurs Pères pour les sanctionner, nous nous sommes dressé contre eux à ïsphese et nous ne sommes pas entré en communion avec leur auteur avant le jour où, consentant aux opinions que nous avions nous-même exposées, il eut accordé sa doctrine à la nôtre, sans faire mention aucune de ces cha­ pitres 23. De cela ta Sainteté pourra facilement s’informer, sj elle veut bien faire rechercher les actes, puisque ceux-ci se trouvent intégralement conservés avec, suivant la cou­ tume qui a suivi, les signatures du concile. Or il existe plus de cinquante pièces conciliaires qui exposent les griefs contre les douze chapitres. Car. avant même notre départ pour Éphèse, le bienheureux Jean avait écrit à ceux qui accompagnaient les évêques très chers à Dieu Eulhérius de Tyanc, Firmus de Césarée et Théodote d’Ancyre ’, pour dénoncer dans ces chapitres la doctrine d’Apollinaire. A Éphèsc également la déposition que nous avons faite des évêques d’Alexandrie et d’Éphèsc n’eut pas d’autre cause que la lecture et l’approbation de ces 2. Finalement l’acte d’union d’avril 433 n'avait été possible que par des concessions réciproques des Orientaux et des Alexandrins mais surtout par la souscription de Cyrille à une formule d’origine orientale rédigée sans doute par Théodore!. Sur les faits cf. FlicubMartin, IV (1945), 18G-196, et P.-Τπ. Camelot, op. cit., p. 70 s. 3. Ces trois évêques, partisans de Cyrille, devaient faire partie de la délégation envoyée à Chalcédoine pour essayer d’aboutir à un accord avec les délégués des Orientaux. 52 THÉODORET DE CYR καί βεδαίωσιν. Καί συνοδικά δέ -πολλά I έυ Έφέσφ πρδς τε 1 τδν καλλίνικον βασιλέα, καί ττρός τούς μεγάλους άρχοντας •περί τούτων έγράφη· ώσαύτως δέ καί πρδς τδν έν Κωνσταυτινουπόλει λαόν καί πρδς τδν εύλαόέστατον κλήρου. Καί μέν 5 δή καί είς τήν Κωυσταντινούπολιν κληθέντες, -πέντε διαγνώ­ σεις έπ* αύτοΟ τοΟ βασιλέως έσχήκαμεν καί τρείς δστερον αύτώ διαμαρτυρίας έπέμψαμεν. Καί τοίς θεοφιλεστάτοις δέ τής δύσεως έπισκόποις, τώ Μεδιολάυου φημί, καί τώ Άκυλιείας, καί τώ ‘Ραθέυνης, -περί τούτων έργάφαμεν, διαμαρτυ16 ρόμενοι ώς τής Άπολιναρίου ταΟτα καινοτομίας πεπλήρωται* καί αύτώ δέ τώ ταΟτα γράψαντι δ μακάριος έ-πιστέλλων Ιωάν­ νης διά τοϋ μακαρίου Παύλου προφανώς αύτοΐς έπεμέμψατο· ώσαύτως δέ καί δ τής μακαρίας μνήμης ’Ακάκιος. Καί ϊνα συντόμως μάθη σου ή άγιότης, άπέστειλα τής τε τοΟ μακα Κ 15 ρίου I Ακακίου έπιστολής καί τής τοΟ μακαρίου Ίωάννου πρδς τδν μακαρίτην Κύριλλον γραφείσης το ίσον- 'ίνα γνώς ώς καί περί συμβάσεως αύτώ γράφουτες, τήν τών κεφαλαίων τούτων κατηγορίαν έποιήσαντο. Καί αύτδς δέ δ μακαρίτης Κύριλλος, γράφων τώ μακαρίω Άκακίω, τδν τών κεφαλαίων 20 τούτων παρεδήλωσε σκοπόν, είρηκώς δτι ’Εκείνα πρδς τάς τοΟδε καινοτομίας έγράψαμεν, καί 'ότι τής εΐ6 en’ αύτοΰ Ν el i. mg. Λ alia manu : 1 μαντού 7. Λ 1. La déposition do Memnon, évêque d’Ephèse, cl de Cyrille, par le concile partiel des Orientaux le 26 juin 431 iACO 1,1,5, 119124) fut la conséquence de l’approbation donnée en leur absence par leurs collègues aux anathematismes, lots de la séance du 22 juin (ACO 1, I, 1, 54-64). 2. Cf. PG 83, 1440-1457. Dans l’cd. Mansi (IV, 1260-77, 138092) l’ordre des documents est brouillé. 3. Pour parvenir à l’accord souhaité entre le concile et le? Orien­ taux, Théodose fit venir à Chalcédoinc au lendemain d’Ephèse les délégués des deux partis : parmi eux se trouvait Théodoret, repré­ sentant Alexandre de Iliérapolis ; à ses côtés figuraient entre autres .Jean d’Antioche et Paul d’Etnése, qui représentait Je vieil Acace de Bérée. Les deux partis se refusèrent Λ toute concession. Sur la réu­ nion de Chalcédoinc cî. Synoâicon, XXXVI-XXXVH. LETTRE 112 53 chapitres Sur ce même sujet encore de nombreuses pièces conciliaires furent écrites, à Éphèse, tant au glorieux em­ pereur qu’aux grands magistrats et. de même aussi, au peuple de Constantinople et à son très pieux clergé ·’. Bien plus, appelé à Constantinople, nous avons eu en présence de l’empereur cinq délibérations et nous lui avons envoyé trois protestations 3. Sur ces memes questions nous avons écrit aussi aux évêques très chers à Dieu de l’Occidcnt j’entends ceux de Milan, d’Aquiléc et de Ravcnne — leur prouvant que ccs chapitres étaient pleins des innovations d’Apollinaire*; il n’est pas jusqu'à leur auteur à qui le bien­ heureux Jean, écrivant par l’intermédiaire du bienheureux Paul, ne les ait reprochés ouvertement, et de même Acace d’heureuse mémoire ». Et afin que ta Sainteté ait une vue d'ensemble de l’affaire, je lui ai envoyé le double de la lettre du bienheureux Acace et de celle du bienheureux .Jean au bienheureux Cyrille, et cela pour que tu saches qu’au moment même où ils lui écrivaient à propos de la récon­ ciliation, ils lui reprochaient ccs chapitres. De son côté, le bienheureux Cyrille lui-même, écrivant, au bienheureux Acace, a indiqué clairement le but de ces chapitres lors­ qu'il a dit : « Nous les avons écrits contre les étrangetés de 4. Ces lettres, ainsi que la lettre à l’évêque Rufus de Thessalonique (dont Théodoret ne parle pas), restèrent sans réponse ou arri­ vèrent trop tard. 5. C’est en 432, à la suite des réponses données par les Orientaux à la lettre de Cyrille, qui leur avait été transmise par Acace, que Jean d’Antioche avait adressé à Cyrille une lettre dans laquelle il rappelait â l’évêque d’Alexandrie les événements qui avaient rompu l’union et sc déclarait prêt à la paix (cf. E. Schwartz, Neue Aktenxtückc, p. 65-66, et Synodicon, LXXX). Cette lettre, pleine de bons sentiments, avait été portée Λ Alexandrie par Paul d’Emèse, mais malgré sa bienveillance elle avait été cependant déclarée par Cyrille inacceptable. La lettre d’Acace à Cyrille, portée à Alexandrie par Paul d’itinèse à l’automne de 432, est perdue sauf un fragment il.· par Sévère d’Antioche (Contra Cramrnaticum, III, 2, trad. Lebon, t. Il, p. 10 s). 54 TÏ1ÉODORET DE CYR ρήνης γενομένης έκλευκανθήσεται. Καί αΰτη τοίνυν ή άπολογία βέβαιοι τήν κατηγορίαν. Άπέστειλα δέ καί των -παρ’ αύτοΟ γραφέντων έν τώ τής συμβάσεως καιρώ τώ άντίγραφον. ϊνα γνώς, δέσποτα. ώς ούδεμίαν τούτων έποιήσατο μνήμην· 5 καί ώς χρή τούς άπιόντας είς τήν σύνοδον τά έν τώ καιρώ τής συμβάσεως γραφέντα προσενεγκεϊν. καί σαφώς είπειν τίνα μέν εΙργά|σατο τήν διάστασιν, έπ’ι τίσιν δέ τά διεστώτα συνήφθη. Τούς γάρ είς τδν ύπέρ τής εύσεόείας καλούμενους άγώνα, πάντα πόνον άναδέξασΟαι χρή καί τήν θείαν έπικα10 λέσασθαι συμμαχίαν. ϊνα τόν παρά τών προγόνων ήμιν καταλειφθέντα κλήρον διατηρήσωμεν άσυλον. Χρή δέ σκοπήσαί σου τήν άγιωσύνην καί τών Οεοφιλεστάτων έπισκόπων τούς ομογνώμονας καί κοινωνούς τής άποδημίας ποιήσασθαι* καί τών εύλαβεστάτων κληρικών τούς τδν ύπέρ τής εύσεβείας έχοντας 15 ζήλον, ϊνα μή καί παρά τών οίκείων προδοΟέντες, ή άναγκασθώμέν τι πρδξαι τών άπαρεσκόντων τώ τών δλων Θεώ. ή μονωΟέντες εύεπιχείρητοι τοις πολεμοΟσι γενώμεθα. Πίστις έστί, παρακαλώ, έν ή τάς έλπίδας έχομεν τής σωτηρίας* καί χρή πάντα κινήσαι πόρον, ώστε μηδέν αύτή νό8ον έπεισαχθή20 ναι, μηδέ | τήν άποστολικήν παραφθαρήναι διδασκαλίαν. ΤαΟτα εγώ καί πόρρωθεν ών, στενών καί θρηνών γράφω και 4 ουζεαίχ·/ Ζ : ονδϊ μίαν ΝΑ | 7 «ίργά^ατο ΝΖ el i. mg. A : -σαντο Λ I iO-ll καταλεηρά.ντα N Z el i. nig. A alia, ut vid., manu : -ληφΟέντα A | <7 ιύεζιχείρητοι NZ : exzr/uprjo: A || 20 uroè Z Λ ; μή δε N 1. Informés par le tribun Aristolaüs, venu à Antioche, du désir de l'empereur de voir un accord intervenir au lendemain du concile entre Cyrille et .Jean, les Orientaux écrivirent i Acace à la fois pour l’assurer de leur orthodoxie et pour lui dire qu’ils refuseraient toute addition à renseignement commun (Synodtcon, LUI). Cette lettre ayant été transmise à Cyrille par Acace, c’est à celui-ci que fut adressée la réponse de l’évêque d’Alexandrie {Synodicon, LVI). Théodorct lait ici allusion a cette réponse dans laquelle, apres avoir indiqué les conditions d’un arrangement possible» Cyrille ajoutait qu’il n’était pas hérétique Pt que les anathérnatismes ne visaient LETTRE 112 55 cet homme et, la paix faite, ils seront blanchis » Ainsi la défense elle-même vient renforcer l’accusation. Si. d’antre part, je t’envoie la copie de ce qu’il écrivit à l’heure de la réconciliation, c’est afin que tu saches, maître, qu’il ne fit alors aucune mention de ces chapitres 2, et aussi, qu’il faut que ceux qui partent pour le concile y portent ce qui a été écrit au moment de la réconciliation et disent clairement ce qui a amené le schisme et à quelle condition les partis opposés s’accordèrent3. Car il faut que ceux qui sont appelés à défendre la foi supportent toute épreuve et invoquent le secours de Dieu, afin que nous conservions intact l’héritage qui nous a été légué par nos pères. Il faut aussi que ta Sainteté recherche ceux des évêques très chers à Dieu qui partagent ces opinions et les associe à son voyage, comme aussi ceux des clercs très vénérables qui sont pleins de zèle à défendre l’ortho­ doxie, afin d’éviter que, trahis par les nôtres eux-mêmes, nous ne soyons contraints à quelque acte qui déplaise au Dieu de l’univers, ou que laissés à nos seules forces, nous ne devenions une proie facile pour nos ennemis. Je t’en supplie 4, il existe une foi qui contient toutes nos espé­ rances de salut et il faut mettre en œuvre tous les moyens pour n’y rien introduire d’impur et ne pas corrompre la doctrine des apôtres. Pour moi, je t’écris cette lettre, tout éloigné que je suis 5, plongé dans les larmes et les que Nestorius et ses dogmes. C'est contre l'affirmation de Cyrille contenue dans cette réponse que s’élève l’évêque de Cyr. 2. Si, pour parvenir à l’union, les Orientaux s’étaient vus obligés d'accepter la condamnation et la déposition de Nestorius, Cyrille, de son côté, avait dû faire silence sur les anathérnatismes. 3. Le concile d'Éphèse ne doit donc pas être comme une revanche de l’acte d’union de 433. 4. I.'évêque de Cyr a-t-il quelque doute sur les sentiments de Domnus ? De fait on allait voir celui-ci, quelques semaines plus tard, ratifier la sentence portée par le concile contre lui.. 5. Théodorct est toujours relégué dans son diocèse, en attendant que. le concile le condamne à l'exil. 56 THÉODÔrtBT DE CYR τόν κοινόν Δεσπότην άντιβολώ τό στυγνόν τούτο διαλϋσαι νέφος καί καθαράν ήμϊν αιθρίαν χαρίσασθαι. 113. ΛΕΟΝΤΙ ΕΠΙΣΚΟΠζΣ ΡΩΜΗΣ. Et Παϋλος, τής άληθείας δ κήρυξ, ή τοΟ παναγίου Πνεύ ·> ματος σάλπιγξ, πρός τόν μέγαν εδραμε Πέτρον, ώστε τοΐς έν ’Αντιόχεια περί τής κατά νόμον πολιτείας άμφισθητοΟσι παρ' αύτου κομίσαι τήν λύσιν, πολλώ μδλλον ήμεϊς οί εύτελεΐς καί σμικροί, πρός τόν άποστολικόν ύμών τρέχομεν θρόνον, ώστε παρ' ύμών λαθεΐν τοΐς τών ’Εκκλησιών ελκεσι θεραπείαν. Διά 10 πάντα γάρ ύμίν τό πρωτεύειν άρμόττει. Πολλοΐς γάρ δ ύμέτερος θρόνος κοσμείται πλεονεκτήμασι. Τάς μέν γάρ άλλας πόλεις ή μέγεθος, ή κάλλος, ή τό πλήθος τών οίκητόρων κοσμεί· ένίας δέ τούτων | έστερημένας πνευματικά τινα λαμ- 131 πρύνει χαρίσματα· τή δέ ύμετέρα; φοράν έδωκεν αγαθών δ τών 15 αγαθών χορηγός. Ή γάραύτή πασών μεγίστη, καί λαμπροτάτη, καί τής οικουμένης προκαθήμενη, καί τώ πλήθει τών ο’κητόρων κυμαίνουσα. Πρός δέ τούτοις, καί τήν νϋν κρατοΟσαν ήγεμονίαν έθλάστησε1 καί τής οικείας προσηγορίας τοΐς άρχομένοις μετέδωκε. Κοσμεί δέ αύτήν διαφερόντως ή πίστις- καί 20 μάρτυς άξιόχρεως δ θειος ’Απόστολος, βοών "ότι 'Η πίστις ύμών καταγγέλλεται έν δλω τώ κόσμω. Et δέ εύθύς δεξαμενή τά τοΟ σωτηρίου κηρύγματος σπέρματα, τοΐς άξια γάστοις τούτοις έθεθρίθει καρποις, τις άπόχρη λόγος τήν νϋν ♦ παναγίο» codd. : άγιον Sirm. |’ 12 τό ΝΖ : οπι. Λ || G τχ,ν corid. : seel- Sirni. Noes. 1. Sur Léon, ci. I. I, p. 27. Outre P. Batiffol, art. Léon dans DTC IX (1926), 218-301 et E. Caspar, Geschichte des Papsltums, 1, Berlin, 1930, 462-555, voir : Π. Rahner, « Leo der Gross, der Papst des Konzils x, dans Cludkedon I, 323-339 ct P.-Tn. Camelot, a Saint Léon lo Grand, successeur de saint Pierre », dans La Vie Spirituelle, nov. 1961, 521-529. — Date : sept.-oct. 449, ainsi qu'il apparaît par plusieurs passages de la lettre, donc contemporaine des cp. 116, 117 et 118, toutes trois adressées à des Occidentaux. Cette lettre peut être considérée comme l’une des plus belles de l’évêque de Cyr. A propos do l’hommage rendu ici par T. à la primauté pontificale LETTRES 112-113 57 gémissements, et je supplie notre Maître à tous de dissi­ per ce sombre nuage et de nous gratifier d’un ciel serein. 113. A Léon, évêque de Rome '. Si Paul, le héraut de la vérité, la trompette de ΓEsprit très Saint, a couru vers le grand Pierre pour recueillir de sa bouche et apporter la solution à ceux qui à Antioche disputaient au sujet de la conduite à tenir à l’égard de la loi ”, à plus forte raison, nous, les humbles et les petits, accourons-nous vers votre trône apostolique pour trou­ ver auprès de vous un remède aux blessures dont souffrent les Églises. Pour toutes les raisons, en effet, c’est à vous que revient la primauté, car mille avantages rehaussent votre siège. Les autres villes, en effet, tirent leur gloire de leur étendue, ou de leur beauté, ou du nombre de leurs habitants ; quelques-unes, qui sont privées de ces avan­ tages, brillent par certains dons spirituels : mais à la vôtre le Dispensateur des biens en a donné à foison. Car elle est à la fois la plus grande de toutes, la plus éclatante, elle est la capitale du monde et s’enfle d’une multitude d’habitants. De plus, elle a fait naître une hégémonie qui dure aujourd’hui encore et elle a fait participer à son nom ceux à qui elle commande. Mais c’est surtout la foi qui fait sa beauté, comme en témoigne le divin Apôtre, quand il proclame : « Votre foi est renommée dans le monde entier3». Si, aussitôt qu’elle eut reçu les germes de la prédication du salut, elle s’était déjà alourdie de ces fruits admirables ’·, quels mots pourraient assez célébrer voir t. 1, p. 27, n. 2 mais aussi : P.-Tu. Camelot, Épk. et Chalc., p. 112. note, et P. Hathtol, Le Siège Apostolique, Paris 1924, 513519. 2. Allusion au premier concile de Jérusalem (/Ici. 15,1-35}. 3. Rom. 1, 8. ·'». L'Épitre aux Romains, écrite en 57, prouve qu’il y avait à Rome dès celte date une chrétienté importante. 58 THÉODORET DE CYR έν αύτή πολιτευομένην ευσέβειαν εύφημήσαι; *Εχει δέ καί τών κοινών πατέρων καί διδασκάλων τής άληθείας Πέτρου καί Παύλου τάς θήκας, τών πιστών τάς ψυχάς ] φωτιζούσας. ‘Η 13 δέ τρισμακαρία τούτων καί θεία ξυνωρίς άνέτειλε μέν έν τή 5 έώα, καί πάντοσε τάς άκτίνας έξέπεμψεν έν δέ τή Δύσει προθύμως έδέζατο τάς τοΟ βίου δυσμάς, κάκείθεν νΟν καταυ­ γάζει τήν οίκουμένην. Οδτοι τδν ύμέτερον περιφανέστερου άπέφηναν θρόνον· οδτος τών άγαθών τών ύμετέρων δ κολοφών. Ό δ’ εκείνων Θεός καί νΟν τδν έκείνων έλάμπρυνε θρό10 νον, τήνύμετέραν άγιωσύνην Ιδρύσας έν τούτω τής δρθοδοξίας τάς άκτίνας άψιεισαν. Καί τούτου πολλά μέν έστιν εύρείν καί άλλα τεκμήρια· άρκει δέ ύμών καί δ κατά τών δυσωνύμων Μανιχαίων ζήλος, δν πρώην ύμών ή δσιότης έγύμνωσε, δείξασα τήν περί τά θεία 15 τής ύμετέρας φιλοθείας σπουδήν. Άπόχρη καί τά νΟν παρ’ ύμών γραφέντα τδν άποστολικδν ύμών χαρακτήρα δηλώσαι. Î | j I Έντετυχήκαμεν γάρ | τοίς παρά τής σής γραφεισι δσιδτητος 13! περί τής τοΟ ΘεοΟ καί Σωτήρος ήμών ένανθρωπήσεως, καί I έθαυμάσαμεν τήν τών γεγραμμένων άκρίβειαν. Άμφότερα γάρ | •J0 κατά ταύτδν ίδήλου, καί τήν έκ τοΟ άϊδίου Πατρδς άίδιον θεό- | τητα τοϋ Μονογενούς, καί τήν έκ σπέρματος ’Αβραάμ καί Jj Δαβίδ άνθρωπότητα· καί δτι κατά πάντα ήμιν ή ληφθεΐσα II φύσις έώκει, μόνον δέ άνόμοιος ήν τώ πάσης άμαρτίας άμύη- 1 6 χαχ<ϊθεν Z : xaxcifav N xixcîtkv A || 7 sTcptpxvcertpov N Z et i. mg- II Λ alia manu : -νίστατο> Λ | 16 ίμών1 Λ : (,μων N Ζ || 20 χατά ταύτόνΗ Ν el i. mg. A non eadem manu : χατ’ αότόν Z el in ras. Λ 1. Bien qu’à la date de 449 le pontificat de S. Leon (440-461) soit Join d'être terminé, il avait déjà manifesté assez d'éclat pour que les paroles de Fcvcquc de Cyr paraissent justifiées. Mais ce qui plaît sans doute surtout à T. chez S. Léon, à la date de l’êp. 113, c’est qu’il est depuis le 13 juin l'auteur du tome à Fiavicn, qui contient un exposé complet de la position doctrinale prise par le pape. Texte dans PL 54, 755-779, ACO Π, II, 1, 24-33 et aussi éd. critique par C. Silva-Tahouca, S. Leonis Magni Tomus ad Flavianum cpisco* pum Conslantinopolilarum cum testimoniis Patrum et epistola ad LETTRE 113 59 la piété qui y fleurit aujourd’hui ? Elle possède aussi les tombeaux de nos pères à tous, les maîtres de la vérité, Pierre et Paul, qui illuminent les âmes de ceux qui ont la foi. Leur bienheureux et divin couple s’est levé en Orient et a répandu partout ses rayons, mais c’est en Occident qu’ils ont supporté avec courage la fin de leur vie et c’est de là-bas qu’ils éclairent aujourd’hui la terre ; c’est eux qui ont rendu votre trône plus illustre, c’est eux qui sont le couronnement de vos richesses. Mais leur Dieu, maintenant encore, a illustré leur trône en y établissant votre Sainteté qui répand les rayons de l’orthodoxie l. De cela, certes, on pourrait trouver mille autres preuves, mais il suffît de voir le zèle que récemment votre Sainteté a manifesté contre les odieux manichéens *, montrant par là l’ardeur de votre Piété à l’égard des choses divines. Ce que vous venez d’écrire 3 suffît aussi à révéler votre carac­ tère apostolique. Nous avons lu en effet les écrits de ta Sainteté sur l’incarnation de notre Dieu et Sauveur et nous en avons admiré la précision des termes. Car ils mettaient en lumière les deux éléments à la fois, et le Fils monogène né du Père selon la divinité éternelle, issue du Père éternel, et son humanité, issue de la race d’Abraham et de David, et ils proclamaient aussi que la nature assu­ mée fut en tout point semblable à la nôtre et n’en a dif­ féré que par le seul fait qu’elle est demeurée exempte de Loonom I impuratorent·, Rome 1932, coll. Textus el Documenta. Plu­ sieurs traductions dont celle de P.-Th. Camelot, op. cit., 216-223. Sur la théologie de S. Léon telle qu'elle s’exprime à travers cet écrit cf. P. Tn. Camelot, ib., 98-105 et 143-144 ; ajouter A. Lauras, « Saint Léon le Grand et la Tradition », RS RUS 48 (1960), 166-184. 2. L'action contre les manichéens est une des plus vigoureuses qu'ait menées ce pontife, ainsi que l'attestent plusieurs documents (cf. Jaff6-\Vattenuach, Regesta Pontificum romanorum, Leipzig 1885, n° 405, ép. du 30 janv. 444). 3. Cf. supra, p. 58, n. 1. A l'éloge que T. fait ici de la lettre du pape, on voit combien les formules décisives employées par ce der­ nier avaient dû satisfaire les Orientaux. 60 THÉODORET DE CYR τος διαμείναι· έπειοήπερ ούκ έκ φύσεως άλλ' έκ προαιρέσεως αϋτη φύεται. Είχε δέ καί τοΟτο τά γράμματα, ώς είς μέν δ μονογενής τοΟ ΘεοΟ Υιός, άπαθής δέ αύτοΟ ή θεότης, καί άτρεπτος, καί άναλλοίωτος, καθάπερ δ γεννήσας αύτδν Πατήρ, 5 καί τό Πανάγιον ΠνεΟμα· καί διά τοΟτο τήν παθητήν ίίλα6ε φύσιν, έπειδήπερ ή θεία φύσις ούκ έδέχετο πάθος· ϊνα τώ πάθει τής ιδίας σαρκός τήν άπάθειαν ] τοίς εις αύτδν πεπιστευκόσι χαρίσηται. ΤαΟτα, καί ‘όσα τούτοις έστί συγγενή, περιείχε τά γράμματα. ‘Ημείς δέ τήν πνευματικήν σου σοφίαν 13; 10 θαυμάσαντες, τήν δι’ ύμών φθεγξαμένην τοΟ παναγίου Πνεύ- ; ματος άνυμνήσαμεν χάριν· καί παρακαλοΟμεν, καί άντιβολοΟμεν, καί δεόμεθα, καί ίκετεύομέν σου τήν άγιωσύνην, έπαμΟναι ταΐς τοΟ ΘεοΟ Έκκλησίαις χειμαζομέναις. Λύσιν γάρ έσεσθαι τοΟ κλύδωνος προσδοκήσαντες διά τών 15 παρά τής ύμετέρας άγιωσύνης εις τήν Έφεσον άποσταλέντων, χαλεπωτέρα περιπεπτώκαμεν ζάλη. ‘Ο γάρ τής Άλεξανδρέων I <πόλεως> δικαιότατος πρόεδρος ούκ ήρκέσθη τή άνόμω ταύτη καί άδικωτάτη καθαιρέσει τοΟ άγιωτάτου καί θεοφιλεστάτου τής Κωσταντινουπολιτών επισκόπου τοΟ κυρίου ΦλαθιανοΟ, 20 ουδέ ένέπλησεν αύτοΟ τδν θυμδν τών άλλων έπισκόπων ή I 10 παναγίου codd. : αγίου Sirin. || 17 Post ’Λλεξανδ-.ίων verbum ι ποΛίιο;) supp. putavi : Άλίξανδρίίας scr. Sirm. probante Noes. || Il 1. Il n'est pas sans intérêt de noter que. soulignant vigoureusement dans l’EranixIes combien ΓάπάΟπα est un privilège exclusif de la divinité, Théodorct, dans scs autres ouvrages, use avec discrétion do ce mol pour exprimer l'idéal vers lequel tendent les ascètes, mais sans jamais l’atteindre tout â fait, aussi longtemps qu’ils demeurent dans la condition humaine ; sur ce sujet voir P. Casivi.t, « Théodoret et le monachisme syrien », dans Théologie de la vie monastique, 1961, p. 258. 2. Les trois légats qui devaient représenter S. Léon au concile d’Éphëse : Jules, évêque de Puuzzoles. le prêtre René et le diacre Hilaire. 11 semble que le second soit mort â Délos tandis qu'il s’y rendait. 3. Dioscorc, qui mena à sa guise le concile. I] 1| I I I II I | I I 11 I: 1| I LETTRE 113 61 tout péché, puisque celui-ci ne provient, pas de la nature, mais de la volonté libre. Vos écrits contenaient aussi cette affirmation que le Fils Monogène de Dieu est unique, mais que sa divinité est impassible, immuable et à l’abri du changement, comme le sont le Père qui l’a engendré et l’Esprit très Saint, et que s’il a pris une nature capable de souffrir, c’est précisément parce que la nature divine ne pouvait souffrir, afin que par les souffrances de sa chair il procurât l’exemption de la souffrance à ceux qui croi­ raient en lui Voilà les enseignements qui, avec d’autres de môme nature, se trouvaient contenus dans vos écrits. Pour nous qui avons admiré ta science des choses de l’esprit, nous avons célébré la grâce du Saint-Esprit qui a parlé par votre bouche, et nous prions ta Sainteté, nous la supplions, nous lui demandons, nous l’implorons de défendre les Églises de Dieu battues par la tempête. Car tandis que, grâce à ceux que ta Sainteté avait envoyés à Éphèse ’, nous avions espéré la fin de la tem­ pête, voici que nous sommes tombés dans une agitation plus terrible. Notre très juste évêque d’Alexandrie 3, en effet, ne s’est pas contenté de cette déposition illégale et pleine d’injustice de l’évêque très saint et très cher à Dieu de Constantinople, le seigneur Flavicn, et l’héca­ tombe semblable des autres évêques 4 n’a pas rassasié 4. Lors 3e la séance «lu 22 août. Il s’agit «les évêques suspects de nestorianisme : Ibas, évêque d'Édessc, Irénée, évêque de Tyr (dont le concile se borna à régulariser la situation en prononçant contre lui la déposition canonique, puisque dès le printemps de 448 Γempe­ reur lui avait ordonné de quitter son évêché — décret publié le I8 avril, dans Mansi, V, 417), Domnus, évêque d’Antioche, mal récompensé de son attitude pendant le concile. Théodorct avait été condamné, sans être entendu, sur la simple lecture de quelques pas­ sages do scs écrits. Quant à Flavien, évêque do Constantinople, il avait été le 8 août non seulement déposé, mais brutalisé et conduit en prison ou il devait mourir (.4CO‘II, II, 78). Voir le récit des évé­ nements dans Fliche-Maîitin, IV, 222-223 et P.-Tn. Camelot, i>p. 109. 62 THéODORET DK CYK παραπλήσια | σφαγή, άλλα κάμέ τδν άπόντα δμοίως καλάμφ 1 κατέσφαξεν, ούτε καλέσας είς χριτήριον, ούτε -παρόντα κρίνας, ούκ έρωτήσας τίνα φρονώ -περί τής τού ΘεοΟ καί Σωτήρος ήμών ένανθρωπήσεως. Καί τούς μέν άνδροφόνους, καί ■> τυμβωρύχους, καί τούς τάς άλλοτρίας συλήσαντας εύνάς, ού πρότερον κατακρίνουσιν οΐ δικάζοντες, έως &ν ή αύτοί τάς κατηγορίας ταΐς δμολογίαις κυρώσωσιν, ή -παρ' έτέρων έναργώς έλεγχθώσιν. ‘Ημάς δέ δ τοΐς θείοις νόμοις έντεθραμμένος πέντε καί τριάκοντα σταθμούς άφεστηκότας κατέκρινεν ώς 10 ήθέλησε. Καί τοΟτο ού νΟν μόνον πεποίηκεν, άλλά καί -πέρυσι μετά δύο άνδρας τών τήν Άπολιναρίου νόσον είσδεξαμένων έκείσε δραμόντας, καί συκοφαντίας καθ’ ήμών ύφήναντας, άναστάς έπ' έκκλησίας ήμάς άνεθεμάτισε· καί ταϋτα έμοΟ γράψαντος πρδς αύτδν καί δ φρονώ διά γραμΙμάτων δηλώσαν- J 15 τος. ’Εγώ δέ δδύρομαι μέν τής Εκκλησίας τδν κλύδωνα, τήν δέ ήσυχίαν άσπάζομαι. ηΕξ γάρ καί είκοσι έτη τήν έγχειρισθείσάν μοι παρά τοΟ ΘεοΟ τών ΰλων Εκκλησίαν ίθύνας διά τάς ύμετέρας εύχάς, ούκ έπΐ τοΟ μακαριωτάτου Θεοδότου τοΟ τής 20 ’Ανατολής προέδρου, ούκ έπΐ τών μετ’ έκείνον, τών τδν Άντιοχέων διαδεξαμένων θρόνον, τήν τυχοΟσαν μέμψιν ύπέμεινα, άλλά τής θείας μοι χάριτος συνεργησάσης, πλείους μέν ή χιλίας ψυχάς ήλευθέρωσα τής Μαρκίωνος νόσου, πολλούς δέ άλλους έκ τής Άρείου καί Εύνομίου συμμορίας προσήγαγον 25 τφ Δεσπότη Χριστώ- καί έν δκτακοσίαις Έκκλησίαις έλαχον ποιμαίνειν- τοσαύτας γάρ ή Κύρρος παροικίας έχει, έν αΤς ουδέ ëv διά τάς ύμετέρας εύχάς μεμένηκε £ι£άνιον· άλλά πάσης αιρετικής ήλευθέρωται πλάνης τδ ήμέτερον ποίμνιον. Οΐδεν δ πάν|τα έφορων πόσους έδεξάμην λίθους ύπδ τών 1« ( κάαΐ Ν : χάμι ΖΑ || 8 ΐλίγ/Οωσιν Ν Λ : ΐλίγχιδσι Z | H peri i. mg. A coni, alia inanus : om. codd. l| 17-18 Ιγχπρισθΐΐσάν μοι N 7. : -d'taav υο: A 1. Cf. ép. 86 Λ Flavien. 2. Sur le marcionismc qui fut redoutable pour l’Égliso dès sa naissance et connut un grand succès surtout en Orient, notamment LETTRE 113 63 sa colère, mais moi-môme, malgré mon absence, il m’a pareillement assassiné de son roseau, sans m'avoir appelé au tribunal, sans que j’aie assisté au jugement, sans m’avoir demandé ce que je pensais sur l’incarnation de notre Dieu et Sauveur. Les homicides, les effracteurs de tombeaux, les adultères ne sc voient pas condamnés par leurs juges avant qu’ils n’aient eux-mêmes, par* leurs aveux, confirmé l'accusation ou que d’autres n’aient clai­ rement découvert leurs fautes. Mais nous, c’est quand nous étions à une distance de trente-cinq étapes que nous avons été condamne, selon sa volonté, par l'homme qui fut nourri des saintes lois. Et ce n'est pas seulement aujourd’hui qu’il agit de la sorte, car, l'année dernière aussi, comme deux hommes atteints de la maladie d’Apol­ linaire avaient couru là-bas et avaient tissé des calomnies contre nous, il se dressa au milieu de l'assemblée et jeta sur nous l'anathème, et cela, alors que je lui avais écrit et lui avais découvert par une lettre ma pensée *. Pour moi, je pleure d’autant plus sur la tempête dont souffre Γ Eglise que j’aime la tranquillité. Car pendant vingt-six ans, grâce à vos prières, j’ai dirigé l’Eglise que m’a confiée le Dieu de l'univers et ni du temps de l’évêque d’Orient, le bienheureux Théodote, ni du temps de ses successeurs sur le siège d’Antioche, je n'ai subi le moindre reproche, mais avec le secours de la grâce divine j’ai déli­ vré plus de mille âmes de la maladie de Marcion * et j’en ai, d’autre part, amené au Christ notre Maître beaucoup d’autres de la secte d Arius et d’Eunomius. J'ai reçu en partage la charge pastorale de huit cents églises — c’est le nombre de paroisses que comporte le diocèse de Cyr où, grâce à vos prières, pas kunc mauvaise herbe n’est demeurée ; bien mieux, notre troupeau a été délivré de toutes les hérésies. Celui qui voit tout sait combien de pierres j'ai reçues, lancées contre moi par les infâmes hcrédane leu campagnes, cf. DTC IX (1927),2009-2032 et E. C. Black­ man, Marcion and his influença (1948). 64 THÉODORET DR CYR δυσωνύμων κατ’ έμοΟ πεμφθέντας αιρετικών, πόσους έν ταΐς πλείοσι τής ’Ανατολής πόλεσι εσχον άγώνας πρδς "Ελληνας, πρδς Ιουδαίους, πρδς πάσαν -πλάνην αίρετικήν. Καί μετά τοσούτους ίδρωτας καί -πόνους μή δικασάμενος κατεκρίθην. 5 ’Εγώ δέ τοΟ άποστολίκοΟ ύμών θρόνου -περιμένω τήν ψήφον καί Ικετεύω, καί άυτιβολώ τήν σήν άγιότητα, έπαμΟναί μοι τδ δρθδν ύμών καί δίκαιον έπικαλουμένω κριτήριον, καί κελεΟσαι δραμείν παρ' ύμδς, καί έπιδειξαί μου τήν διδασκαλίαν τοίς άποστολικοις ϊχυεσιν έπομένην. νΕστι γάρ μοι τά μέν 10 πρδ είκοσι έτών συγγεγραμμένα, τά δέ πρδ δκτωκαίδεκα, τά δέ πρδ πεντεκαίδεκα, τά δέ πρδ δυοκαίδεκα, τά μέν πρδς Άρειαυούς καί Εύνομιανούς, τά δέ πρδς ’Ιουδαίους καί 'Έλλη­ νας, τά δέ πρδς τούς έν Περσίδι μάγους, | άλλα περί τής κα- 13$ Βόλου Προνοίας, ετερα δέ περί θεολογίας καί τής θείας έναν15 θρωπήσεως. ‘Ηρμήυευταί μοι διά τήν θείαν χάριν, καί τά άποστολικά συγγράμματα, καί τά προφητικά θεσπίσματα. Καί ράδιου έκ τούτων καταμαθειν, είτε άκλινή τδν κανόνα τής πίστεως διετέρησα, εϊτε τήν τούτου παρέθην εύθύτητα. ’Αλλά μή,διαπτύσητέ μου τήν ίκετείαν. παρακαλώ, μηδέ τήν άθλίαν 1 20 μου παρίδητε πολιάν μετά πολλούς ύβρισμένηυ καμάτους. Πρδ δέ πάντων, μαθειν άντιδολώ παρ’ ύμών, εϊτε χρή με στέρξαι τήν άδικον ταύτην καθαίρεσιν, εϊτε μή- τήν γάρ ύμετέραν προσμένω ψήφου. Κ&ν κελεύσητε τοΐς καταψηφισαμένοις έμμείυαι, έμμενώ καί ούδενί άυθρώπων ένοχλήσω λοιπόν, 25 άλλά μενώ τδ άκλινές τοΟ Θεού καί Σωτήρος ήμών κριτήριου; Έμοί δέ, ώς ό Δεσπότης μαρτυρεί Θεός, ου τιμής μέλει καί j δόξης, άλλά μόνον τοΟ γεγευημέυου σκανδάλου· δτιπολλοί τών 135 άπλουστέρων, καί μάλιστα οϊ έκ διαφόρων αίρέσεων παρ' ήμών S παρ’ ΰμα; Ν : παρ’ υμών 7. Λ ~ρζς υμάς i. mg. A' || -:π:οί:;αί μου : -'ίίξα! μου codd- |, 23 καν Ν : καν Ζ Λ | 25 και Σω,ηρος ήμών ζρ-.τ^ρ:'»* ΝΖ et s. I. A non cadem manu : ήμών σωτήριον in ras. Λ | 26 μίλα N Z cl i.mg-. A : μζλλα A 1. Le problème de l'attitude de T. dans la polémique judéo-ebrê- 1 tienne et de ses écrits contre les Juifs a été en dernier lieu bien étudie par P. Canivet, Hîsl. entr. αροΐ.,ρ. 42-79 : le traité contre les Juifs auquel l’évêque de Cyr semble faire plusieurs lois allusion ne serait ■ LETTRE 113 65 tiques, combien de luttes j’ai dû soutenir dans plusieurs villes de l’Orient contre des Grecs, contre des Juifs, contre des hérésies de toutes sortes, lit après tant de sueurs et de peines, sans me juger, on me condamne ! Cependant j’attends pour ma part le verdict de votre siège apostolique, je prie et supplie ta Sainteté de porter secours à celui qui fait appel à votre droit et juste tribu­ nal, d’ordonner que j’accourre vers vous et vous démontre que mon enseignement marche sur les traces des apôtres. Car je suis l’auteur d’ouvrages écrits les uns il y a plus de vingt ans, les autres il y a dix-huit ans, les autres quinze, les autres douze, les uns contre les ariens et les eunomiens, les autres contre les Juifs 1 et les Gentils, d’autres encore contre les Mages de Perse, certains sur la Providence uni­ verselle et d’autres sur la théologie et la divine incarna­ tion. J’ai commenté, grâce à Dieu, et les écrits de l’Apôtre et les oracles des prophètes. Or. par ces livres, il est facile de voir si j’ai conservé sans dévier la règle de la foi ou si je me suis écarté de sa droite ligne. N’allez pas, en tout cas, je vous le demande, repousser ma supplique ni mépriser le malheureux aux cheveux blancs qu’on outrage après qu’il a tant peiné. Mais avant tout, je vous demande de me faire savoir si je dois ou non me résigner à cette injuste déposition : car c’cst votre verdict que j’attends. Si vous m’ordonnez de m’en tenir au jugement qui m’a condamné, je m'y tiendrai et je n’importunerai plus personne désormais, attendant le jugement droit de notre Dieu et Sauveur. Pour moi, certes — Dieu, notre Maître, en est témoin ce qui me préoccupe, ce n’est ni l’honneur ni la gloire, mais seule­ ment le scandale qui a eu lieu, car beaucoup parmi les simples et surtout ceux qui par nous ont été arrachés à pas à distinguer de la Thérapeutique. Sur ce problema d'identifica­ tion littéraire voir noire recension de l’ouvrage cité dans ETR1959, 3, 265-6. Correspondance. III. 5 66 THÉODORE!' DE CYK ζωγρηθέντες, τώ θρόνω τών κατακρινάντων προσέχοντες, αιρετικούς ϊσως ήμ&ς ύπολήψονται, τήν τοΟ δόγματος Ακρί­ βειαν κατιδείν ού δυνάμενοι. "Οτι δέ τοσοΟτον χρόνον έπισκοπεύσας, ούκ οΙκίαν έκτησάμην, ούκ Αγρόν, ούκ όβολόν, ού 5 τάφον, άλλά τήν αύθαίρετον ήσπασάμην πενίαν, καί τα παρά τών πατέρων είς ήμδς έλθόντα μετά τήν έκείνων τελευτήν εύθύς διανείμας, ϊσασιν άπαντες οί τήν Έφαν οίκοΟντες. Πρδ δέ πάντων, Ικετεύω τήν ίεράν ύμών καί τώ Θεώ φίλην κεφαλήν παρασχειν μοι τών προσευχών τήν βοήθειαν. ΤαΟτα 10 διά τών εύλαβεστάτων καί θεοφιλεστάτων πρεσβυτέρων Ύπα- τίου καί Άβραμίου τών χωρεπισκόπων, καί Άλυπίου τοΟ έξάρχου τών πα',ρ’ ήμίν μονα&όντων τήν ύμετέραν άγιωσύνην 136’ έδίδαξα, έπειδήπερ έμέ δραμειν πρδς ύμδς τά τών βασιλικών γραμμάτων έπέσχε δεσμά, ώσπεροΟν καί τούς άλλους. Καί 15 παρακαλώ τήν ύμετέραν όσιότητα, καί Σδειν αύτούς πατρικώς, καί τάς άκλινείς ύμών άκοάς εύμενεις αύτοίς παρασχειν, καί τδ συκοφαντούμενον καί μάτην πολεμούμενόν μου γήρας τής ύμετέρας άζιώσαι κηδεμονίας, καί πρδ πάντων τής έπιβουλευομένης πίστεως παντί σθένει φροντίσαι, καί φυλάξαι ταΐς 20 Έκκλησίαις τδν πατρώον κλήρον άκήρατον ϊνα καί τάς άντί ; τούτων άντιδόσεις δέξηται ύμών ή άγιότης παρά τοΟ μεγαλοδώρου Δεσπότου. 3 δί Ν7. et i. mg. Λ alia manu : om. A |J 7 Ante ισαοιν verbum ώς s. I. add. A non eadem, ut vid., manu || 14 wosspovv : ωσπιρ ovv codd. I' 18-19 έχ-.βουλίυομΣνης N Z el i. mg. A : «πιβονλίνμένι,ς z\ ίκισκβονλίυμένης scr. Si rm., quem secutus est Noes, ul vid., non ] rec le 1. A propos de la pauvreté de T., cf. ep. 81, t. 11, p. 197, n. 4. 2. C’est à la demande d'IIypatius que Théodoret aurait entrepris la redaction du Commentaire de l'Octaleuque et des Livres des Rois (PG 80, 76 A et 528 B). 3. Nom donné couramment à l’ancien d'un monastère ou d’un groupe de religieux (cf. PGL, p. 493, «. v., avec renvoi à l’ép. 113 et à quelques autres textes). S’agit-il d'Alypius neveu de Marcianus dont Théodoret parle dans son II. H. [PG 82, 1336 D), qui éleva à Cyr un tombeau pour le grand moine ? 11 aurait été bien Agé en 449, si toutefois il vivait encore à celte date (sur la date de la mort de LETTRE 113 67 diverses hérésies, ne prêtant attention qu'au siège de ceux qui nous ont condamné, nous croiront peut-être hérétique, incapables qu'ils seront de saisir l’exacte doc­ trine. Par ailleurs, que non content de n'avoir durant un si long épiscopat acquis ni maison, ni champ, ni obole, ni tombeau, j’ai embrassé spontanément la pauvreté, allant même jusqu’à distribuer, aussitôt après leur mort, les biens que j'avais hérites de mes parents, tous ceux qui habitent l’Orient le savent *. Mais par-dessus tout je supplie votre tête sainte et chère à Dieu de m’accorder le secours de vos prières. J’ai porté ces faits à la connaissance de votre Sainteté par le moyen des prêtres très pieux et très chers à Dieu Hypatius 2 et Abraham, nos chorévêques, et d’Alypius, l’exarque * des moines qui vivent chez nous, puisque les chaînes dont m’a chargé l’écrit de l’empereur m’ont empêché d’accou­ rir vers vous, comme elles en ont empêché aussi les autres. Et je prie votre Sainteté de les regarder avec les senti­ ments d’un père, de leur prêter avec bienveillance votre oreille que n’atteint point l’injustice, de juger digne de votre sollicitude ma vieillesse calomniée et attaquée sans raison et, avant tout, de veiller de toute sa force à la foi contre laquelle on complote et de conserver intact aux Églises l’héritage de nos pères, afin que votre Sainteté reçoive aussi de la générosité du Maître les récompenses ainsi méritées J. Marcianus cf. A.-J. Festugièrk, Antioche païenne et chrétienne, Paris 1959, 254-256), d'autant plus quo c’est du vivant même de son oncle qu’il lui fit construire ce tombeau. 4. Le pape attendit que le concile ait statué sur le cas de Thcodorot pour lui répondre : la lettre qu'il lui adressa alors {PL 54, ép. ad Theoàorilum episcopum Cyri, 1046-1055), datée du 11 juin 453 dans Jaffé-WattenbaCu, op. cil., p. 69, n° 496, constitue un élo­ quent témoignage d’estime et de confiance à son égard. I! est vrai que l’authenticité de celte lettre a été contestée par le P. SilvaTarouca (Gregorianum, 1932) mais sans preuve décisive, tandis qu'une opinion moins catégorique a été soutenue par le P. Montai.- 68 THÉODORE! ’ DE CYR 114. ΑΝΔΙΒΕΡΙ. Ό εύλαβέστατος πρεσδύτερος Πέτρος κοσμείται μέν τή τής ίερωσύνης άξια, κοσμείται δέ καί τή τών σωμάτων λογική θεραπεία. Συχνόν δέ παρ' ήμίν οϊχήσας χρόνον, εΐλεν ίίπαν5 τας τή των ηθών εύαρμοστία. Ουτος νΟν τήν Κύρρον καταλιπείν έδοκίμασε, τήν έμήν έκδημίαν μεμαθηκώς. Οδ δή χάριν αύτόν τή ύμετέρα μεγαλοπρεπείς συνίστημι καί παρακαλώ τής ύμετέρας αύτόν προμήθειας τυχειν, χρήσιμον αύτόν τή πόλει γενέσθαι δυνάμενον. Τήν γάρ ’Αλεξάνδρειαν οϊκήσας 10 τήν τοιαύτην ήσκησε τέχνην. 115. ΑΠΕΛΛΗ. Τήν Κύρρον Ιθύνειν λαχών τάς άναγκαίας αύτή πάντοθεν έπόρισα τέχνας· πρός δέ τούτοις καί τούς τής ιατρικής επι­ στήμονας οϊκήσαι ταύτην προέτρεψα. ΕΪς τούτων έστίν δ 15 ευλαβέστατος πρεσδύτερος Πέτρος, λογικώς μέν μεταχειρίζων τήν τέχνην, κόσμων δέ ταύτην τοΐς ήθεσιν. ‘Αλλά νΟν έκδημούντων ήμών πολλοί μέν καί άλλοι ταύτην άπέλιπον, έκδημήσαι δέ | καί αύτός έδοκίμασε. Διά τοι τοΟτο τήν σήν παρακαλώ μεγαλοπρέπειαν κηδεμονίας αύτόν άξιώσαι. Ικανός 20 γάρ έστιν έπικουρήσαι τοΐς κάμνουσι καί πολεμήσαι ταις νόσοις. 116. PENATQ ΠΡΕΣΒΥΤΕΡΑΣ “Εγνωμεν τόν θερμόν καί δίκαιον τής σής δσιότητος ζήλον, καί τήν δικαιοτάτην καί έννομον παρρησίαν, ή χρησάμενος, 25 δέσποτα, τά έν Έφέσω τολμηθέντα ήλεγξας. Ούχ ήμείς δέ verne dans Theodoreti Cyrenxis doctrina antiquior de Verbo α inhu­ manato s, Rome 1948. 1. Sur co personnage, cf. t. I, p. 46. - Date probable : fin 449, car an moment où la lettre est écrite 1c depart pour l’exil semble proche, comme dans l’épître 115. Du reste, après sa déposition, Théodorct séjourna encore un moment dans son diocèse, et c’est certainement à Cyr que furent composées les lettres 113 â 119. LETTRES 114-116 69 114. A Andibère ’. Le très pieux prêtre Pierre est paré de la dignité du sacerdoce, mais il est aussi paré de la science qui soigne les corps. Ayant habité longtemps parmi nous, il a con­ quis tous les cœurs par l’harmonie de son caractère. Mais aujourd’hui qu’il a appris mon départ, il a décidé de quit­ ter Cyr. C’est pourquoi je le recommande à votre Magni­ ficence et je la prie d'accorder ses soins à cet homme qui peut être utile à votre ville, puisqu’à Alexandrie où il vécut il a exercé cette profession. 115. A Apelle ®. Ayant reçu la charge de gouverner Cyr, j'ai réuni de partout les professions indispensables à cette cité et, en outre, j’ai exhorté à venir l’habiter ceux qui sont experts en l’art, de la médecine, parmi lesquels le très pieux prêtre Pierre, qui pratique son art avec science, autant qu’il Γ honore de scs mœurs. Mais aujourd’hui que nous par­ tons, d’autres aussi et nombreux — quittent cette ville et il a décidé de son côté de partir. Voilà pourquoi je demande à ta Magnificence de le juger digne de sa solli­ citude, car il est en mesure de rendre service aux malades et de lutter contre les maladies. 116. Au » I prêtre René 8. Nous savons le zèle ardent, et juste de ta Sainteté ainsi que la très équitable et légitime liberté dont tu as usé, maître, pour réfuter les audaces commises à Ephèsc. Nous 2. Vraisemblablement un fonctionnaire comme Andibère. A lui est aussi adressée la lettre LI de la Coll. Palm. (t. I, p. 120). — Date : cf. supra, p. 68, n. 1. 3. Sur René, ci. t. I, p. 41-42, cl sur la dale, cf. supra, p. 68, n. 1. I 70 THÉODORBT DE CYR μόνοι μεμαθήκαμεν ταΟτα, άλλ’ είς πάσαν τήν γήν τής σής δρθότητος έξήλθεν δ φθόγγος, καί πάντες άδουσι τήν δικαιο­ σύνην, τδν ζήλον, τήν παρρησίαν, τάς κατά τής -παρανομίας ■παρ' ύμών γεγενημένας άπειλάς. Καί ταΟτα έδρασέ σου ή 5 δσιότης, τήν μίαν θεασαμένη σφαγήν. Εί δέ καί τάς άλλας έωράκεις τάς μετά τήν σήν έκδημιαν γεγενημένας, τάχα Sv τδν Φινεές εκείνον έζήλωσας. | ΕΪς δέ των μετά ταΟτα κατα- I κριθέντων εγώ, δραμείν μέν αύτόθι κωλυθείς διά γραμμάτων βασιλικών, Απών δέ κατακριθείς. Μετά γάρ εξ καί εϊκοσιν έτη 10 τής έπισκοπής, μετά τούς πολλούς καί μυρίους πόνους, μετά τούς ύπέρ τής εύσεβείας αγώνας, μετά τδ προσενέγκαι τώ Σωτήρι τών δλων πολλάς αιρετικών μυριάδας τής προτέρας πλάνης άπηλλαγμένας, έγύμνωσαν μέν ίερωσύνης, έξελαύνουσι δέ καί πόλεως, ουδέ τδ γήρας αίδεσθέντες, ούδέ τήν 15 πολίαν τήν έν εύσεδεία τραφεΐσαν. Διά τοι τοΟτο τήν ύμετέραν άγιωσύνην παρακαλώ πείσαι τδν άγιώτατον καί όσιώτατον αρχιεπίσκοπον τή άποστολική χρήσασθαι εξουσία καί είς τδ ύμέτερον άναδραμείν κελεΟσαι συνέδριον. *Έχει γάρ δ πανάγιος θρόνος έκεινος τών κατά τήν οίκουμένην Εκκλησιών τήν ήγε20 μονίαν διά πολλά, καί πρδ τών άλλων απάντων, δτι αιρετικής μεμένηκε δυσωδίας | Αμύητος, καί ούδείς τάναντία φρονών 1 είς εκείνον έκάθισεν, άλλα τήν άποστολικήν χάριν άκήρατον διεφύλαξε. Τά γάρ παρ' ύμών κριθησόμενα στέρξομεν, όποια Sv ή, τή ύμετέρα δικαιοκρισία θαρροΟντες· καί άξιοΟμεν άπδ 25 τών εγγράφων κριθήναι. Πλείους γάρ ή τριάκοντα συνέγραψα βίθλους, κατά Άρείου καί Εύνομίου, κατά Μαρκίωνος, κατά Μακεδονίου, κατά ‘Ελλήνων, κατά Ιουδαίων· ήρμήνευσα δέ 14 πόλεως Λ : ,τόλεων N Z et i. nig. A ;| 15 διά το: scripsi : διάτοι codd. 1. I.a déposition de Fiavien prononcée dès Ιο 8 août au cour» do la première séance du concile {ACO il, I, 1, 191). La déposition des autres évêques, Ibas, Irénéo, Theodorei et Dornnus lui-même, eut lieu seulement le 22 août, alors que les légats n’étaient peut-être déjà plus à F.phèse : en tout cas ils s’étaient abstenus d'assister à la séance. 2. Xombr. 25, 1-12. LETTRE 116 71 ne sommes d’ailleurs pas le seul à l’avoir appris, car le bruit de ta rectitude s’est répandu sur la terre entière et tout le monde chante ta justice, ton zèle, ta franchise et les menaces que vous avez lancées contre l’iniquité. Et il a suili à ta Sainteté d’assister à un seul massacre ’ pour agir de la sorte. Mais si tu avais vu en outre tous ceux qui ont suivi ton départ, peut-être aurais-tu cherché à imiter Phinée 2. Cependant, de tous ceux qui ont été con­ damnés à la suite de ces événements, je suis le seul qu’une lettre de l’empereur ait empêché de se rendre là-bas et qui ait été condamné sans avoir comparu s. Car enfin, après vingt-six années d’épiscopat, après un nombre infini de travaux, après les luttes que j’ai soutenues pour la foi, après avoir amené au Sauveur du monde plusieurs dizaines de milliers d’hérétiques délivrés de leur erreur première ·, voici qu’ils m’ont dépouillé du sacerdoce et me chassent même de ma cité, sans égard ni pour mon âge ni pour ma vieillesse qui a blanchi dans la piété. Voilà pourquoi je prie votre Sainteté de persuader le très saint et très sacré pontife d’user de son pouvoir apostolique et d’ordonner que j’accourre vers votre synode. Car ce siège très saint a autorité sur les Églises du monde entier à bien des titres sans doute, mais surtout parce qu’il est demeuré à l’abri de tout relent d’hérésie, que personne ne s’y est assis qui eût des opinions contraires, mais qu’il a con­ servé intacte la grâce des apôtres. Nous nous soumettrons en effet à votre sentence, quelle qu'elle soit, plein de confiance dans l’équité de votre jugement, et nous demandons à être jugé sur nos écrits. Car j’ai composé plus de trente livres contre Arius et Eunomius, contre Marcion, contre Macédonius, contre les Grecs, contre les 3. L’absence de Théodurct, empêché de sortir de son diocèse par ordre de l’empereur, de memo que celle d’Ibas, alors emprisonné, avait privé la délégation syrienne groupée autour de Domnus de ses meilleurs théologiens. Voir pour le détail, ép. 113. 72 THÉODORKT DE CYR καί τήν θείαυ Γραφήν· καί ράδιου τώ βουλομένω καταμαθειυ, ώς τοίς άποστολικοίς ϊχνεσιυ ήκολούθησα, ένα κηρύττων Ytôv, 5 10 15 20 ώς ένα Πατέρα, καί ëv άγιον Πνεύμα· μίαν τής Τριάδος θεό­ τητα. μίαν βασιλείαν, μιαν εξουσίαν, άχδιότητα, άτρεπτότητα. άπάθειαν, εν θέλημα, τελείαν τοΟ Κυρίου ήμών ΊησοΟ ΧριστοΟ τήν θεότητα, τελείαν τήν άνθρωπότητα, τήυ διά τήν ήμετέραν σωτηρίαν ληφθεισαν, καί ύπέρ ήμών τώ Οανάτφ | παρα- 138* δοθεΐσαν. Ούκ άλλον οΐδα τόν Υίόν τοΟ άνθρώπου, καί άλλον τόν Υίόν τοΟ Θεο0· άλλα τόν αύτόυ, Υιόν μέν τοΟ ΘεοΟ καί Θεόν εκ ΘεοΟ γεγενημένον· Υίόν δέ άνθρώπου, διά τήν έκ σπέρματος ’Αβραάμ καί Δαβίδ ληφθεισαν τοΟ δούλου μορφήν. ΤαΟτα καί τά τούτοις παραπλήσια διατελώ διδάσκων. ΤαΟτα καί έν τοϊς γράμμασι τοΟ άγιωτάτου καί όσιωτάτου άρχιεπισκόπου τοΟ δεσπότου μου Δέοντος εδρου έγκεΐμενα, καί τόν τών όλων ύμνησα Δεσπότην ότι τοίς άποστολικοίς αύτοΟ δόγμασι συμφωνώ. Δέξαοθέ μου τοίνυν, παρακαλώ, τήν ίκεσίαυ, καί μή παρίδητε ήδικημένον. Τούτου γάρ δή χάριν καί τούς θεοφιλεστάτους πρεσΒυτέρους Ύπάτιον καί Άβράμιον τούς χωρεπισκόπους, καί Άλύπιον τών παρ’ήμιν μοναξόντων τόν έξαρχον. πρός τήν ύμετέραν φιλοθεϊαν άπέστειλα, βίφ μέν λαμπρώ κοσμούμενους, δυναμένους δέ καί διά τής γλώττης άκριΒώς ύμάς διδάξαι τά κατά τήν ήμετέραυ εύτέλειαυ. 117. ΦΛΩΡΕΝΤΙΑ ΕΠΙΣΚΟΠΩ. Ού παντελώς άρα τών άνθρώπων τό γένος ή τοΟ ΘεοΟ καί 25 Σωτήρος ήμών έπιλέλοιπε χάρις· άλλ' έγκατέλιπεν ήμιν σπέρμα τήν ύμετέραν άγιωσύνην, ϊυα μή ώς Σόοομα γενηθώ5 ήμών seel. Sinn. |’ 14 τοΰ code). : seel. Sirni. || 19 τών Sirin.: τόν codd. (ι'σ. τών i. mg. A) | 20 τόν Sirni. : om. eodd. (| 21 τής add. Sirni. : om. codd. t. Cf. Phil. 2,7 : μορφήν δούλου λαβών. 2. Le tome à Fiavicn (cf. ép. 113, p. 58, n. 1}. 3. Ces trois prêtres sont les porteurs de la lettre 113 à saint Léon. Sur Ilypatius, cf. ép. 113, p. 66 n. 2 et sur Alypius, ib., n. 3. 139» LETTRES 116-117 73 Juifs, j’ai expliqué aussi la divine Ecriture : or il est facile à quiconque le veut de se rendre compte que j'ai suivi les pas des apôtres, prêchant un seul Fils, comme un seul Père et un seul Esprit-Saint, un seul Dieu en trois per­ sonnes, une seule seigneurie, un seul pouvoir, une seule éternité, une seule immutabilité, une seule impassibilité, une unique volonté, la divinité parfaite de notre Seigneur Jésus-Christ, sa parfaite humanité, assumée pour notre salut et livrée à la mort pour nous. Il n’y a pas, que je sache, d’un côté, le Fils de l’homme, et de l’autre, le Fils de Dieu, mais c’est le même qui est à la fois Fils de Dieu et Dieu né de Dieu et, d’autre part, Fils de l’homme à cause de la forme d’esclave 1 qu’il a prise de la race d’Abraham et de David. Ce sont là les vérités que je ne cesse d’enseigner, avec d’autres semblables. C’est la doctrine que j'ai trouvée jusque dans les écrits du très saint et très sacré pontife, notre maître Léon *, et j’ai loué le Maître de l'univers de me trouver en accord avec sa doc­ trine apostolique. Accueillez donc, je vous en prie, ma supplique et ne regardez pas avec indifférence un homme accablé par l’injustice. Car c’est pour cela que j’ai envoyé aussi vers votre Piété les prêtres très chers à Dieu Hypatius et Abraham, nos chorévêques, ainsi qu’Alypius 3, l'exarque des moines de chez nous, remarquables par l’éclat de leur vie et capables, en outre, par leur parole, de vous instruire exactement de la situation de notre modeste personne. 117. A l'évêque Florent *. La grâce de notre Dieu et Sauveur n’a donc pas tout à fait abandonné le genre humain puisqu’elle nous a laissé votre Sainteté comme une semence, afin que nous ne devenions pas comme Sodome et que nous ne soyons pas ·'»· Sur Florent, cî. t. I, p. 37, et sur la date, ép. 114, lro n. 74 THÉODORET DE CYR μεν καί Γομόρροις όμοιωθώμεν. Τοϋτο ήμδς άπαγορεύειν παντάπασιυ ούκ έ&· άλλά τοΟ χαλεπού χειμώνος προσμένειν τήν λύσιν παρεγγυά· τοΟτο ήμάς εύέλπιδας άπεργάζεται. Διά τοιτοΟτο καί τούς θεοφιλεστάτους πρεσδυτέρους Ύπάτιον καί 5 Άδράμιον τούς χωρεπισκόπους, καί Άλύπιον τών παρ’ ήμιν μοναζόντων τον εξαρχον, πρδς τήν ύμετέραν άπεστείλαμεν αγιότητα, ϊνα τήν έπισκήψασαν ταΐς τής ‘Ανατολής Έκκλη- σίαις διαλύσητε συμφοράν. Καί -πρώτον μέν τήν άνωθεν -παρά τών Ιερών άποστόλων παραδοθεΐσαν ήμίν κρατύνητε πίστιν, 10 καί τήν έπαναστάσαν α'ίρεσιν στηλιτεύσητε, | καί τούς παρα- 139 χαράττειν τολμώντας τής οικονομίας το κήρυγμα προφανώς έξελέγξητε, Ιπειτα δέ καί τών ύπέρ τής εύσεδείας πολεμουμένων ύπερμαχήσητε. Υπέρ γάρ τής άποστολικής πίστεως, άγιώτατοι, τήν άδικον ταύτην σφαγήν ύπεμείναμεν, ώς τών 15 εύαγγελικών δογμάτων ού προιέμενοι τήν άλήθειαν. Πρέπει δέ ύμών τή όσιότητι μή παριδεΐν τούς δμόφρονας αδίκως έλαυνομένους, άλλά παυσαι τή Οικαία βοηθεία τήν άδικίαν, καί διδάξαι τούς κατά τής άληθείας Ορασυνομένους, ώς ού πάντα δρδν &ξεστι τοίς παν δτιοΟν άδεώς ποιεΐν πειρωμέ20 νοις. 118. TQ ΑΡΧΙΔΙΑΚΟΝΟ ΡΩΜΗΣ. Παγχάλεπος χειμών ταΐς παρ’ ήμιν Έκκλησίαις έπέσκηψεν· οί δέ τής άποστολικής άντεχόμενοι πίστεως τήν ύμετέ- ραν άγιωσύνην εύ'στομον έχουσι λιμένα καί είϊδιον. Ού γάρ τών 19 πχν δποΰν A : παν ότι ούν Ν πανντιοδν '/. | 24 ενστομον N Z cl i. mg. A alia manu : ιίατολον A 1. Cf. Gen. 19, 23-29. 2. Déjà porteurs des lettres 113 et 116. 3. Les décisons prises par le Brigandage d’Éphèse et la déposition des évêques mentionnés dans les épitres précédentes. 4. Sur le sens du mot οικονομία dont Théodoret lui-même a donné un commentaire à propos de Éphis. 1, 10; 3, 9 {PG 82, 512 C513 A} voir P. Canivet, éd. de la Thérapculiquc, SC 57 (1958}, I, 287, n. 1. LETTRES 117-118 75 assimilés à Gomorrhe ». Cette pensée nous interdit de succomber complètement et nous invite à attendre la fin de la dure tempête : cela nous rend plein d'espoir. C’est pourquoi nous avons envoyé vers votre Sainteté les prêtres très chers à Dieu Hypalius et Abraham, avec Alypius *, l’exarque des moines de chez nous, afin que vous dissi­ piez le malheur qui s'est abattu sur les Églises d’Oricnt 3. Et tout d’abord affermissez la foi qui nous a été trans­ mise dès l’origine par les saints apôtres, flétrissez l'hérésie qui s’est redressée et réfutez ouvertement ceux qui osent altérer le message de l’incarnation1 ; défendez ensuite ceux que l’on combat pour leur foi. Car c’est bien pour la foi des apôtres, homme très saint, que nous avons subi cet injuste assassinat, pour n’avoir pas voulu abandon­ ner la vérité de la doctrine évangélique. Il convient donc à votre Sainteté de ne pas voir d’un œil indifférent chasser injustement ceux qui partagent votre foi, mais de faire cesser l'injustice en leur apportant l’aide que réclame la justice et de faire entendre à ceux qui osent attaquer la vérité avec insolence que tout n’est pas permis à ceux qui essaient, de faire impunément n’importe quoi °. 118. A l’Arckidiacke de Rome*. Une tempête tout à fait terrible s’est abattue sur nos Églises : mais ceux qui restent attachés à la foi des apôtres trouvent en votre Sainteté un port large et tran5. De Florent, Théodoret réclame donc à la fois un enseignement dogmatique et une action pratique pour réparer les iniquités du concile. 6. Quel est col archidiacre ? Théodoret ne le dit pas et peut-être ignorait-il lui-même son nom. Scrait-ce Hilaire, Γυη des légats du pape auquel on a parfois songé ? Τιιλβμοντ {Mérn. hist. ted. XV, 603) fait remarquer (avec raison, semble-t-il) que si ce personnage avait clé archidiacre de Runic lorsqu'il vint en Orient, dans les actes d’Ephèse on n'eût pas manqué de lui donner ce titre. — Sur In date, cf. ép. 114. lr,‘ n. 76 THÊODORBT DE CYR εύαγγελικών ύπερμαχεΐτε δογμάτων μόνον, άλλά καί τήν καθ’ 140» ήμών γεγενημένην άδικίαν πάντως μυσάττεσθε. Πόρρω γάρ ή μάς διάγοντας καί πέντε καί τριάκοντα σταθμοίς άφεστηκότας, κατέκριναν ώς ήθέλησαν οί δικαιότατοι δικασταί, καί τήν 5 έκ τής τοΟ ΘεοΟ Σωτήρος παρουσίας μέχρι καί τήμερον έν ταΐς Έκκλησίαις κρατήσασαν διδασκαλίαν παραλιπόντες, και­ νήν τινα, καί νόθον, καί άντικρυς εναντίαν τή παραδόσει τών άποστόλων είσήγαγον, καί τοις τά παλαιά κρατοΟσι κηρύγματα προφανώς πολεμοΟσι. Καταξίωσον τοίνυν, θεοφιλέστατε, πυρ10 σεΟσαι τδν ζήλον τού πάντα άγιωτάτου καί όσιωτάτου άρχιεπισκόπου, ώστε καί τάς τής ’Ανατολής ’Εκκλησίας τής ύμετέρας άπολαΟσαι κηδεμονίας· καί διαφερόντως τής άνωθεν παρά τών ιερών άποστόλων παραδοθείσης ύπερμαχήσαι πϊστεως. καί | άσυλον τόν πατρωον κλήρον διαφυλάζαι, καί τήν 1·'*0Τ· 15 έπικειμένην δμίχλην άποσκεδάσαι, καί άντί τής σκοτομήνης καθαράν αιθρίαν έργάσασθαι, καί τήν καθ’ ήμών άοίκως γεγε­ νημένην έξελέγξαι σφαγήν. Πρέπει γάρ σου τή δσιότητι τοίς δλλοις αυτής κατορθώμασι καί τούτον προσθείναι τόν ζήλον. 119. ΑΝΑΤΟΛΙΩ 20 ΠΑΤΡΙΚΙφ. "Εγνω -πάντως τδ ύμέτερον μέγεθος τά παρά τών δικαιοτάτων έν Έφέσω γενόμενα δικαστών. Είς πάσαν γάρ τήν γήν έξήλθεν δ φθόγγος αύτών, καί εις τά πέρατα τής οικουμένης ή δρθοτάτη ψήφος αύτών. Ποια γάρ Εκκλησία τήν έντεϋθεν έπαναστδσαν ούκ έδέξατο ζάλην ; Οί μέν γάρ ήδίκησαν, οί δέ 25 ήδικήθησαν· οί δέ τοΟτο μήτε ύπομείναντες, μήτε δράσαντες. 1 ύπερ'Λβχίϊτί N Z. et s. 1. Λ non eadem manu : in ras. A H 10 Post τού verbum τά s. I. add. A alia manu sed i. mg. του πάντα real. : ont. codd. 1. L'évêque de Cyr voit bien dans le siège de Rome celui à qui revient de droit, la prééminence sur tous les autres ; voir à co sujet le début de l’ép. 113 et lu lre note. 2. Date : peu après le Brigandage d’Éphèse. Théodore! craint LETTRES 118-119 77 quille. Car, non content de lutter pour la doctrine de l’évangile, vous haïssez aussi profondément l’injustice dont nous sommes victime. En effet, tandis que nous vivions au loin, séparé d’eux par trente-cinq étapes, nos juges très équitables nous ont condamné comme ils l’ont voulu et, laissant de côté renseignement qui avait prévalu dans les Églises depuis la venue de notre Dieu et Sauveur jusqu’aujourd’hui même, ils ont introduit je ne sais quelle doctrine nouvelle, corrompue et en tout point contraire à la tradition des apôtres, et font une guerre ouverte à ceux qui restent fidèlement attachés à l’enseignement de toujours. Daigne donc, homme très cher à Dieu, enflam­ mer le zèle du pontife parfaitement saint et sacré, afin que les Églises d’Orient, elles aussi, puissent bénéficier de votre sollicitude 1 ; daigne surtout combattre pour la foi que nous ont transmise dès l’origine les saints apôtres, garder intact l'héritage de nos pères, dissiper le nuage qui pèse sur nous, à la nuit obscure faire succéder un ciel serein et réparer la blessure qu’on nous a faite injuste­ ment. Car il convient à ta Sainteté d'ajouter encore à scs autres actions d’éclat cette marque de son zèle. 119. Au patrice Anatole 2. Votre Grandeur sait bien ce qu’ont fait â Éphèse nos juges pleins d’équité, puisque leur voix est allée par toute la terre et leur sentence très droite jusqu’aux extrémités du monde ·. Quelle Église, en effet, n’a pas été touchée par la tempête qui s’est levée ici ? Les uns ont commis l’injustice, les autres l’ont subie ; quant à ceux qui n'en ont été ni les victimes ni les auteurs, ils compatissent aux qu’on ne l'exile» ainsi qu’il apparaît à la fin de la lettre. C'e>t môme cotte crainte qui l’engage à écrire à son protecteur. 3. Cf. P$. 18, 5. Application ironique du texte que S. Paul appli­ quait aux apôtres (Rom. 10, 18). 78 5 10 15 20 25 THÉODORET DE CYR τοΐς μέν ήδικημένοις συναλγοΟσι, τούς δέ ήδικηκότας θρηνοΟσιν, I ώς ώμώς Αγαν καί -παρά πάντας τούς νόμους, τούς τε θείους, τούς τε Ανθρωπίνους, τά οίκεία κατασφάξαντας μέλη. Τούς μέν γάρ τοιχωρύχους Αλισκομένους έπ' αύτοφώρω κρίνουσι πρώτον, εϊθ' οΟτω κολάζουσι οί δικάζοντες* καί μέντοι καί τούς άνδροφόνους, καί τούς τυμβωρύχους, καί τούς τάς άλλοτρίας άποσυλώντας εύνάς, είσάγουσι πρότερον είς τδ κριτήριου, καί τοΐς κατηγόροις ποιεΐσθαι κελεύουσι τάς γραφάς, καί τδν τδν μαρτύρων σκοπόν έξετάζουσιν, εί μή πρδς χάριν μαρτυροΰσι τών διωκόντων, εί μή τόν φευγόντων είσί δυσμενείς, καί πρός τούτοις άπολογεΐσθαι τοΐς κατηγόροις κελεύουσι. Καί τοΟτο δίς γίνεται καί τρίς, έστι δέ δτε καί τετράκις· καί τότε λοιπόν έν τοΐς τούτων κάκείνων λόγοις ζητήσαντες τήν Αλήθειαν, τήν ψήφον έκφέρουσι. Οδτοι δέ <5πως μέν τοΐς Αλλοις έδίκασαν, ούδέν έρώ, ϊνα μή δό|ξω 141 περιττός τις είναι καί πολυπραγμονεΐν τά Αλλότρια· ύπέρ έμαυτοΟ δέ λέγειν μόνον βιάζομαι τής Αδίκου με καταναγκαζούσης σφαγής. Οϊκοι γάρ με τοΟ βασιλικού καθείργοντος νόμου, καί περαιτέρω τών όρων τής ύπ' έμοΟ ποιμαινομένης πόλεως προδαίνειν κωλύοντος, έκάθισαν μέν κατ’ έμοΟ τδ συνέδριου, τδν δέ πέντε καί τριάκοντα σταθμοΐς άφεστηκότα κατέκριναν. Καί ό μέν τών ‘όλων Θεός πρός τόν πατριάρχην Άθραάμ περί Σοδόμων εφη καί Γομόρρων· Κραυγή Σοδόμων καί Γομόρρων πεπλήθυνται πρός με, καί αί άμαρτίαι αύτώυ μεγάλαι σφόδρα. Καταδάς οδν δψομαι, εί κατά τήν κραυγήν αύτών τήν έρχομένην ταύτην πρός με ουντελοΟνται. Εί δέ μή, ‘ίνα γνώ. Καίτοι σαφώς ήδει τών Ανθρώπων έκείνων τήν πονηριάν* άλλ’ 13 χάχιίνων Ν : χχχιίνων ΖΑ || 20 μίν seel. Sirm. || κατ’ «μοΰ ΝΖ et s. 1. add. A non eadem manu : om. A 1. La véritable raison du silence do Théodore! sur lo sort des autres évêques est sans doute qu’Anatole étant l’ami personnel de l'évêque de Cyr, c'est à ce dernier que le patrice pourra manifester le plus de bienveillance active. LETTRE 119 79 souffrances de ceux qui la supportent et pleurent sur ceux (pii l’ont commise, parce qu'avec la pire cruauté et contre toutes les lois tant humaines que divines, ils ont immolé leurs propres membres. En effet, quand on prend sur le fait des voleurs, on les juge tout d’abord et ce n’est qu’ensuite que leurs juges les châtient ; de même aussi les homicides, les effracteurs de tombeaux, ceux qui violent la couche d'autrui, on les amène d'abord au tribu­ nal, on ordonne aux accusateurs de dresser leur acte, on examine l’intention des témoins pous savoir s’ils ne ren­ dent pas leur témoignage en vue de plaire aux accusa­ teurs ou s'ils ne sont pas hostiles aux accusés, et en outre on demande que réponse soit faite à l’accusation. Et cela deux, trois et même quatre fois, et c’est alors seulement, quand ils ont cherché la vérité dans les paroles des uns et des autres, que les juges rendent leur sentence. Cepen­ dant, sur la façon dont ceux-ci ont jugé les autres, je ne dirai rien, afin qu’on ne croie pas que je dépasse la mesure et que je m'occupe trop des affaires d’autrui 1 : je suis obligé de parler seulement de moi, puisque j’y suis con­ traint par l’injuste vexation dont je suis victime. C'est, en effet, lorsque j’étais enfermé chez moi par le décret de l’empereur*, avec l'interdiction de franchir les limites de la ville placée sous ma houlette, qu’ils ont réuni l’assem­ blée contre moi et condamné un homme séparé d’eux par trente-cinq étapes. Certes le Dieu de l’univers a dit au patriarche Abraham, au sujet de Sodome et de Gomorrhe : « Le cri qui s’élève de Sodome et de Gomorrhe est bien fort, et leur péché bien énorme. Je veux des­ cendre et voir si selon le cri qui est venu jusqu’à moi leur crime est arrivé au comble ; et, s’il n’en est pas ainsi, je le saurai 23. » Il savait pourtant clairement la méchanceté de ces hommes, mais il a dit quand même : Je veux des2. La lettre impériale antérieure au concile, dont il est aussi question dans l’ép. 116. 3. Gen. 1R. 21 22. 80 THÉODORET DE CYR δμως Ιφη· Καταδάς δψομαι, διδάσκων ήμάς άναμένειν | τών -πραγμάτων τήν -πείραν. Οδτοι δέ ούκ εις δικαστήριον ήμδς καλέσαντες, ού φωνής ήμών έπακούσαντες. ού τί φρονοΟμεν μαθεΐν παρ’ήμών έθελήσαντες, τώ θυμφ τών τής άλη5 θείας εχθρών τήν ήμετέραν σφαγήν έχαρίσαντο. ’Εγώ δέ τήν μέν ήσυχίαν άσπάζομαι, καί διαφερόντως έν τώ παρδντι καιρώ, τών άποστολικών -παρά πόλλοις διαφθαρέντων δογμάτων, καί τής καινής κρατυνθείσης αίρέσεως. ‘Ίνα δέ μή τις τών άγνοούντων ημάς άληθές είναι πιστεύση 10 τάς καθ' ήμών γβγενημένας διαβολάς, καί σκανδαλισθή νομίσας έτερα παρά τήν εύαγγελικήν διδασκαλίαν φρονειν, άντι6ολώ τήνύμετέραν μεγαλοπρέπειαν, ταύτην αίτήσαι τήν χάριν τήν καλλίνικον κορυφήν, ώστε με τήν Εσπέραν καταλαβειν καί παρά τοις έν έκείνη θεοφιλεστάτοις καί άγιωτάτοις | 15 έπισκόποις δικάσασθαι· καί εΐ ύφθείην βραχύ γοΟν τι παρεκβαίνων τοΟ κανονος τής πίστεως. αύτώ με παραδοΟήναι τώ μεσαιτάτφ τής θαλάττης βυθώ. Εί δέ ούδέ ταύτην ύμών τήν δέησιν δέχεται, οίκήσαι γοΟν με κελευσάτω τδ ήμέτερον μοναστήριον, δ τής μέν Κυρρεστών είκοσι καί έκατδν μιλίοις άφ- 20 έστηκε, τής δέ Άντιόχου πέντε καί έβδομήκοντα, άπδ δέ τριών μιλιών τής Άπαμέων διάκειται πόλεως. Τούτων, εί μέν δυνα­ τόν, τδ πρότερον, εί δέ μή, τδ γοΟν δεύτερον παρασχεθήναί μοι διά τοΟ ύμετέρου μεγέθους παρακαλώ. Ου τήν μνήμην κάν τή διανοία, κάν τή γλώττη, διηνεκώς περιφέρομεν, Ικετεύοντες 20 ίδδομζ/.οντα ΝΖ cl i. mg. A : όγδοήχοντα in ras. A , 23 χάν : χ£ν codd. |; 24 κάν Ν Λ : ζάν Ζ 1. L’hérésie utonophysitc. 2. L'empereur auprès de qui Théodoret sollicite une intervention du patrice. 3. Texte précieux qui complète les données do l'Histoire Reli­ gieuse, puisque Théodoret y désigne expressément le monastère d’Apamée comme son (ημήιρον) monastère, celui où il fut moine avant de devenir évêque. Sur ce texte repose l'hypothèse du P. Pebters (Orient et Byzance. Le Tréfonds oriental de l'hagiographie · byzantine, Subs, hag., 2G, Bruxelles 1950, p. 90) qui situe précisé- I ment à Aparnée l'exil de Théodoret après sa déposition, confirmant . ainsi l'opinion déjà émise en 1934 par J. Opjtz (PW, V A 2, 1791, LETTRE 119 81 cendre et voir, nous apprenant ainsi à attendre l’expé­ rience des faits. Mais eux, sans nous avoir appelé au tri­ bunal, sans avoir entendu notre voix, sans avoir voulu apprendre de nous ce que nous pensions, ils ont accordé notre perte à la fureur des ennemis de la vérité. Pour moi, certes, j’aime la tranquillité et particuliè­ rement dans les circonstances présentes, où la doctrine des apôtres a été corrompue chez beaucoup et où la nou­ velle hérésie 1 a pris de la force. Mais afin qu’aucun de ceux qui ne nous connaissent pas n’accorde vérité aux calomnies lancées contre nous et ne soit scandalisé en croyant que nous avons des idées contraires à l’enseigne­ ment de l’évangile, je supplie votre Magnificence de demander cette faveur au glorieux maître 2, de me laisser aller en Occident et d'y être jugé par les très chers à Dieu et très saints évêques et, si l’on me voyait m’écarter tant soit peu de la règle de foi, d'etre jeté en plein au fond de la mer. Cependant, s'il n’acceptait même pas cette requête de votre part, qu’il m’ordonne, du moins d’habi­ ter notre monastère, séparé de Cyr par cent vingt milles, d’Antioche par soixante-quinze, et situé à une distance de trois milles de la ville d’Apamée 3. De ces vœux que ce soit le premier, s’il est possible, qui soit exaucé, sinon, je prie que le second du moins soit obtenu par votre Gran­ deur *, dont nous ne cessons de rappeler le souvenir à la 54 s.) et admise encore par A.-J. Eestugikhk (/IntrocAe païenne et chrétienne, Paris 1959, p. 253). Ce monastère qui se trouvait à côté d’Apamée, à Nikertai (Nicerte) et comptait environ 400 moines au moment où Théodoret écrivait 17/. II. (PG 82, 1385 D), était l’un des doux monastères fondés au iv® siècle par Agapet, disciple de .Marcianus et plus tard évêque d’Apamée, et par Syméon. Pour la localisation de Nicerte et son identification avec l’un des deux vil­ lages situés à 6 km au N.-E. d’Apamée, cf. G. Tchalenko, Villages antiques de la Syrie du Nord. Le massif du Bélus à l’époque romaine, t. III, Paris 1958, p. 101. 4. Des deux vœux formulés par l’évêque de Cyr c’est le second qui devait sc réaliser, comme semblent le prouver les ép. 123 et 126 Correspondance. III. 6 82 THÉODORET DE CYR τδν τών δυνάμεων Κύριον, άμείψασθαι τήν ύμετέραν μεγαλο­ πρέπειαν, καί τοίς παροΟσι, καί τοίς μέλλουσιν άγαθοίς. ΤαΟτα δέ γράψαι νΟν ήναγκάσθην, μαθών ώς τινες καί τήν έντεΟθέν μοι καττύουσι μετανάστασιν. | Γ20. ΛΟΥΠΙΚΙΩ. 5 Οΐμαι καί τους τής άληθείας σχετλιάξειν εχθρούς έπί ταις άδίκοις ήμών καί παρανόμοις σφαγαΐς. Πολλώ δέ πλέον, ώς είκός, άνιδ τούς τροφίμους τής εύσεθείας ή καινή αΰτη καί παράδοξος τραγωδία, ων ή ύμετέρα πρωτεύει μεγαλοπρέπεια. 10 Προσήκει δέ τούς πλειον άλγοΟντας πλείονα σπουδήν τε καί προθυμίαν είσενεγκείν, ώστε τά δυσσεβώς καί παρανόμως γεγενημένα λύσιν λαθειν, τδ δέ διασπασθήναι κινδυνεΟον σώμα τής Εκκλησίας εις τήν προτέραν συμφωνίαν έπανελθεΐν. Τού­ του δή χάριν παρακαλώ τδ ύμέτερον μέγεθος, πνευματικής 15 εμπορίας άφορμήν νομίσαι τδν παρόντα καιρόν· καί τήν μέν ύπέρ τής εύσεθείας είσενεγκείν προθυμίαν, άντιλαβείν δέ παρά τοΟ μεγαλοδώρου Δεσπότου, κάν τώ παρόντι βίφ | τήν 143Τ μεγίστην κηδεμονίαν, κάν τώ μέλλοντι τήν τών ούρανών βασι­ λείαν. 20 121. ΑΝΑΤΟΛΙζλ ΠΑΤΡΙΚΙΩ. "Εδειξεν δ πάντ' έφορών καί πρυτανεύων Δεσπότης, καί τήν άποστολικήν τών ήμετέρων δογμάτων άλήθειαν, καί τής 4 μετανάστασιν ΝΖ el i. mg. A alia manu : μίτάβτασιν Λ || Γ» Til. Aovr:x!ü> : Λουππιχίω codd. || 17 ζάν : χάν N Ζ χαν A |Ι 18 χάν ΝΑ : χαν Ζ I' 21 παντ' A : πάντα Ν 7. ante παντ’ verbum τά add. A qui représentent l’évèque de Cyr exilé assez loin de l’Euphratésic, mais en milieu ami. L'intervention d'Anatole réclamée dans l’ép. 119 ne fut peut-être pas étrangère à cette faveur. 1. Les lettres 114 et 115 montraient, déjà le départ de T. comme proche; il en est encore question dans l'ép. 116, par contre il n’y a aucune allusion explicite â ce fait ni dans l'ép. 117 ni dans l'ép. 118 : on pourrait, donc en déduire que ces deux dernières lettres sont antérieures aux autres et qu’elles ont été écrites à une date plus rapprochée du Brigandage d’Éphèse, alors que les manœuvres dont Γ*1 LETTRES 119-121 83 I fois par nos pensées et nos paroles, suppliant le Seigneur des puissances de récompenser votre Magnificence et par les biens présents et par les biens à venir. Voilà ce que j'ai été aujourd’hui contraint d’écrire, en apprenant que certains travaillaient même à me faire partir d’ici *. I ► 120. A Lupicius *. Je crois que les ennemis de la vérité eux-mômes sont indignés des traitements injustes et iniques que nous subissons. Mais bien plus encore, comme il est naturel, celte tragédie nouvelle et inouïe afflige les nourrissons de la foi, au premier rang desquels figure votre Magni­ ficence. Or il convient à ceux qui souffrent davantage de déployer davantage de zèle et d'ardeur pour mettre un terme aux impiétés et aux injustices qui ont été com­ mises et ramener à son ancienne harmonie le corps de l’Églisc qui court le risque d’etre déchiré. C’est pourquoi je prie votre Grandeur de voir dans le moment présent une occasion d’enrichissement spirituel, de mettre son zèle à défendre la foi et de recevoir en échange, de la libé­ ralité du Maître, dans cette vie la plus grande sollicitude et, dans la vie future, le royaume des cicux. 121. Au patrice Anatole s. Le Maître qui voit et dirige toutes choses a manifesté cl la vérité apostolique de nos croyances et la fausseté il est ici parlé en vue de l’exil n’avaient pas encore commencé ou que, du moins, T. ne les connaissait pas. 2. Sur Lupicius, cf. ép. 90, lrc n. — Date : postérieure au synode d’Éphèse, sans qu’il soit possible de préciser si T. se trouvait déjà à Λ pâmée. Pour classer les ép. 120-135 et 137-147 la mort de Théo­ dose constitue un point de repère ; aussitôt cette mort, en effet, T. peut, quand il le veut, d’accusé devenir accusateur : ainsi furent certainement composées entre OCt. 449 et août 450 les ép. 120-132. 3. Cf. supra, n. 2. 84 théononet de cyh καθ' ήμών γεγενημένης συκοφαντίας τδ ψεύδος. Τά γάρ -παρά τοΟ θεοφιλεστάτου καί άγιωτάτου τής μεγάλης ‘Ρώμης άρχιεπισκόπου τοθ κυρίου Δέοντος, τά προς τδν τής όσιας μνή­ μης Φλαβιανδν καί προς τούς άλλους τούς έν Έφέσω συν5 αθροισθέντας γραφέντα, άγαν συμφωνεί τοΐς παρ' ήμών καί συγγραφεΐσι καί επ' έκκλησίας κηρυχθεΐσιν άεί. Ου δή χάριν εύθύς έντυχών ύμνησα τδν φιλάνθρωπον Κύριον, δτι ού τάς Έκκλησίας παντελώς καταλέλοιπεν, άλλ’ έφύλαξε τδν τής δρθοδοξίας σπινθήρα· μάλλον | δέ ού σπινθήρα, άλλα πυρσόν 14f»r 10 μέγιστον, ικανόν έξάψαι καί φωτίσαι τήν οικουμένην. ’Αλη­ θώς γάρ τδν άποστολικόν έν οΐς έγραψε διεφύλαξε χαρακτήρα, καί τά παρά τών αγίων καί μακαρίων προφητών καί άποστόλων, καί τών μετ’ εκείνους κηρυξάντων τδ Εύαγγέλιον, καί μέντοι καί τών έν Νίκαια συναχθέντων άγιων Πατέρων, εύρομεν έν 13 τοΐς γράμμασι* τούτοις έμμένειν δμολογοΟμεν, καί τούς άλλο τι παρά ταυτα φρονοΟντας άσεθείας γραφδμεθα. Συνέταξα δέ τοΐσδε μου τοΐς γράμμασιν μίαν τών εις τήν "Εφεσον παρ’ αύτοΟ πεμφθεισών επιστολών, 'tv' έντυχοϋσα ύμών ή μεγαλοφυία, τών παρ' ήμών πολλάκις επ' έκκλησίας είρημένων άνα20 μνησθή, καί γνώ τών δογμάτων τήν συμφωνίαν, καί μισήση τούς λαλοθντας τδ ψεΟδος, καί τούς τήν καινήν άϊρεσιν κατά τών άποστολικών συυτεθεικότας δογμάτων. | 122. ΟΥΡΑΝΙΩ ΕΠΙΣΚΟΠΩ ΕΝΕΣΗΣ. 'Ότι μέν συνεζεύχθημεν έν τοΐς γράμμασιν οί τή διαθέσει 14’1 25 συνεξευγμένοι, λίαν ήσθημεν. Ού νενοήκαμεν δέ τδ δτι Ούχ < ' 3 τον om. Noes. || 9 oi N Z et i. mg. A : oni. Λ I 12 τά i. rng. A : a codd. Il 14 ουνα/Οίντων codd. : συναΟροιβΟίντων Sinn. Noos. |: 15 τούτοις ίμμε'νειν codd. : τούτοις· οίς ε’μ. i. nig. A non eadem manu || 15-16 άλλο τ: : άλλο' π codd. |’ 18 '■·/ έντυχοϋσα N : ίνα έντ- Z A || 23 Tit. Έμίσης Sirin. : Έμίσης codd. J j 1. Les lettres du pape portées en Orient par ses légats avant le concile. 2. Théodoret a donc appris à cette date la mort de Flavicn qu'il ignorait encore lorsqu'il écrivait l'ép. 113. Cela seul prouve que l’ép· LETTRES 121-122 85 de la calomnie lancée contre nous. Car les écrits du pontife très cher à Dieu et très saint de la grande Rome, le sei­ gneur Léon *, ceux qui ont été adressés à Flavien de sainte mémoire * et aux autres évêques rassemblés à Éphèse, sont en parfait accord avec ce que nous avons nous-même écrit et toujours prêché dans les églises. C’est pourquoi dès leur lecture j’ai loué la bonté du Seigneur de n’avoir pas abandonné tout à fait les Églises mais d’avoir gardé l'étincelle de l’orthodoxie, ou plutôt non une étincelle mais une immense flamme, capable d'embraser et d'illu­ miner la terre entière. Car il est bien vrai qu’il a conservé dans scs écrits la marque de la pensée des apôtres et c’est bien l’enseignement des saints et bienheureux prophètes et apôtres et de ceux qui, après eux, ont prêché ΓÉvan­ gile, et aussi des saints Pères réunis à Nicée, que nous avons trouvé dans ces écrits; à cette doctrine nous dé­ clarons, nous aussi, être fidèle et nous accusons d’impiété ceux qui partagent une autre croyance que celle-là. J'ai joint à cette lettre l’une de celles qui furent envoyées par lui à Éphèse, afin qu’à sa lecture votre Magnificence se souvienne de ce que nous avons souvent prêché dans les églises, qu’elle reconnaisse l’accord des doctrines et qu’elle prenne en haine ceux qui profèrent le mensonge et ceux qui ont fondé la nouvelle hérésie contre la doc­ trine des apôtres. 122. A Uranius, évêque u’Émèse ’. Que nous qui étions déjà unis de cœur nous nous soyons trouvés unis aussi par nos lettres m’a causé une 121 est postérieure aux lettres 113-119, écrites en sopt.-oct., c’està-dire à une date encore trop proche du concile d'Éphèse pour que la nouvelle de cette mort, survenue peu après, ait pu parvenir jus­ qu'à lui. 3. Sur Uranius, cf. t. I. p. 34 et la note 5. — Date : antérieure à juillet 450, comme l'ép. 123, qui on est la suite logique. 86 TNÉODORET DE CYR οΰτοι ol λόγοι μου; El μέν γάρ προσρήσεως χάριν είρηται μόνης, ούκ άνιδ τδ λεχθέν· εΐ δέ συμβουλής άναμιμνήσκει σιγήν παραινεσάσης, καί τήν καλουμένην οΙκονομίαν, χάριν ομολογοΟμεν, μή δεξάμενοι τήν είσήγησιν. Ό γάρ θείος ’Από­ 5 στολος τάναντία παρεγγυά· Έπίστηθι εύκαίρως, άκαίρως. Καί ο Δεσπότης αύτώ γε τούτω τώ κήρυκι* Λάλει, καί μή σιωπήσης. Καί τώ Ήσαία- Άναβόησον τή ΙσχύΧ σου, καί μή φείση. Καί τώ ΜωΟσεί· Καταθάς διαμάρτυραι τώ λαώ τούτω. Καί μέντοι καί τώ ’Ιεζεκιήλ· Σκο­ 10 πόν δέδωκά σε τώ οϊκω ’Ισραήλ· καί έσται, έάν μή διαστείλη τώ άνόμω, καί τά τούτοις άκόλουθα· περιττόν γάρ πρός είδότα μηκύνειν. Ού μόνον τοίνυν ούκ άλύομεν παρρησία χρησάμενοι, αλλά καί γαννύμεθα καί γεγήθαμεν, καί 145» τόν τούτων ήμδς άξιώσαντα τών παθημάτων ύμνοΟμεν, καί 15 μέν δή καί τούς συνήθεις επί τούς αύτούς άγώνας παρακαλοΟμεν. El μέν γάρ ΐσασιν ήμδς τόν άποστολικόν κανόνα τής πίστεως μή φυλάττοντας, άλλ' έκκλίνοντας δεξιά ή άριστερά, καί μισησάτωσαν, καί τής εναντίας γενέσθωσαν μοίρας, καί μετά τών πολεμούντων τετάχθωσαν. Et δέ τήν δρθήν τοΟ 20 ευαγγελικοί) κηρύγματος προσμαρτυροΟσιν ήμίν διδασκαλίαν, βοώμεν πρός αύτούς· Στήτε καί ύμείς περιζωσάμενοι τάς οσφύας ύμών έν άληθεία, καί ύποδησάμενοι τούς πόδας έν έτοιμασία τοΟ Εύαγγελίου τής εΐρήνης, καί τά εξής. Φασί γάρ τήν άρετήν, ού μόνον σωφροσύ­ 25 νην, καί δικαιοσύνην, καί φρόνησιν, άλλά καί άνδρίαν έχειν, καί διά ταύτης κατορθοΟσθαι κάκείνας. Καί γάρ ή δικαιοσύνη | 8 MwSstîZ et s. I. Ν : Μωϋσ$ Ν Λ || 13 γχννύμίβα ΖΑ : γανύ- Ν || γίγήΟαμίν Ν Ζ ! γίγημϊίχ A | 26 ζάζίίνα; Ν : χάχ«να{ Z A 1. Uranine avait écrit à T. pour lui conseiller la prudence ; voyant que l’évêque de Cyr n’avait pas suivi son conseil, L’ranius a dû dans une nouvelle épître répéter le meme conseil, non sans quelque reproche : l’ép. 122 est la réponse à ce reproche. 2. Le mot τ'χονομία désigne ici la politique de concessions par opposition à la fidélité rigide aux principes. 3. 11 Tim. 4, 2. 4. Ad. 18, 9. [ LETTRE 422 87 grande joie. Cependant nous n’avons pas saisi les mots : « Ne sont-ce pas là mes paroles ‘ ? » Car s’ils ne sont qu’une apostrophe., ce que tu m’as dit ne me chagrine point ; par contre, s’ils veulent, me rappeler le conseil par lequel tu m’invitais au silence et à ce qui est nommé prudence *, nous t’en remercions mais nous n’acceptons pas ton invi­ tation. Car le divin Apôtre ordonne le contraire : « Insiste à temps et à contre-temps 3. » Et le Maître à ce héraut même : « Parle et ne te tais point *. » A Isaïe : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas*. » Et à Moïse : « Descends, et défends expressément au peuple ·. » Et de même aussi à Ezcchiel : « Je l’ai donné comme sentinelle à la maison d’Israël, et cela arrivera si tu ne l’annonces pas à l’im­ pie 567 », et la suite..., car il est superflu de prolonger la cita­ tion devant un homme qui la connaît. C’est pourquoi nous ne sommes point fâché d’avoir usé de franchise mais nous sommes dans la joie et dans l’allégresse, nous louons Celui qui nous a jugé digne de ces souffrances et nous allons jusqu’à convier nos amis aux memes luttes. Et. en effet, s’ils sont sûrs que nous ne restons pas fidèle au principe de la foi apostolique, mais dévions soit à droite soit à gauche, alors, qu’ils nous haïssent, qu'ils passent dans le camp adverse et se rangent du côté de ceux qui luttent contre nous. Mais s’ils confirment eux-mêmes par leur témoignage que notre enseignement est dans la ligne de la prédication évangélique, nous leur crions : « Soyez donc fermes, vous aussi, les reins ceints de la vérité, les sandales aux pieds, prêts à annoncer Γ Évangile de paix 8 », et la suite. Car la vertu, est-il dit, ne comporte pas seule­ ment la tempérance, la justice et la prudence, mais aussi le courage, et c’est par lui que les autres éléments à leur tour prospèrent. La justice, en effet, dans sa guerre contre 5. 6. 7. 8. /«. 58. 1. Ex. 19, 21. Éz. 3,17. ÉpA&r. 6. 14. 88 rnÉODORET DE CYR είς τδν κατά τής άδικίας πόλεμον δείται τής άνδρίας συμμά- 14 χου· καί ή σωφροσύνη συνεργφ τή άνδρία χρωμένη τήν άκολασίαν νικά. Διά τοι τοΟτο καί δ τών δλων Θεάς πρδς τδν -προ­ φήτην 2φη· ‘Ο δέ δίκαιός μου έκ -πίστεως ζήσεται, 5 καί εάν ύποστείληται, ούκ εύδοκει ή ψυχή μου έν »ύτώ. ‘Υποστολήν δέ τήν δειλίαν ώνόμασε. “Εχου τοίνυν, ώ φίλη κεφαλή, τών άποστολικών δογμάτων. "Ηξει γάρ δσον δσον δ έρχόμενος, καί ου χρουιεΐ· καί· Αποδώσει έκάστω κατά τά έργα αύτοΟ. Παράγει γάρ τδ σχήμα 10 τοΟ κόσμου τούτου, καί φανήσεται ή τών πραγμάτων αλήθεια. Ι23. ΤΩ ΑΥΤΩ, Καί μακρά ή έπιστολή, καί χαρίεσσα, καί τδ τής αγάπης θερμόν τε καί γνήσιον ύποφαίνουσα. Καί τοσαύτης με θυμη15 δίας ένέπλησεν, ώστε ήκιστα μεταγνώναι, δτι δή έτέραν 2χειν έτόπασα διάνοιαν τδ τής προτέρας προοιμίου. | Του γάρ νοϋ 14 τών γραμμάτων ή άγνοια τδν τής Αδελφικής φιλοστοργίας άπεκάλυψε θησαυρόν, καί τδ τής πίστεως έδήλωσεν Ακραι­ φνές, καί τδν περί τήν εύσέθειαν έγνώρισε ζήλον. ΤοΟ μέντοι 20 προφήτου τούς λόγους καί πειρασμούς διενειμάμεθα, καί ή μέν δσιότης σου τοίς λόγοις έχρήσατο· ήμεΐς δέ ταΐς καταιγίσι καί τρικυμίαις βαλλόμεθα, καί κατά τών το σκάφος έρεττόντων μετ'έκείνου βοώμεν Φυλασσόμενοι μάταια καί ψευδή, έλεον αύτών έγκατέλιπον. Παρέξει δέ ϊσως ο καί ήμών 25 κάκείνου Δεσπότης, καί ημάς άναδϋναι, καί τοΟ κήτους Απαλ1 κατά N Z et i. mg. A : om. Λ |] 3 διά τοι scripsi : διάτοι codd. || 10 çxvr'oirai codd. ; έμ®α- Si rm. probante Noes. 1. Sur l'analyse de la vertu et de ses composantes, avec des sou­ venirs platoniciens, voir un développement analogue dans le De Providentia VI (PG 83, 645 C-648 A) et dans notre traduction {Théo­ dore dé Cyr, Discours sur la Providence, Paris, Les Belles-Lettres, 1954}, p. 202-203, les notes 114 et 115. 2. Hab. 2,4 ; lléb. 10, 38. 3. Cf. Héb. 10. 39. LETTRES 122-123 89 l’injustice, a besoin d’avoir pour allié le courage, comme aussi la tempérance ne triomphe de l’intempérance que si elle a à son service le courage *. Voilà pourquoi le Dieu de Γunivers, lui aussi, a dit au prophète : « Mon juste vivra par la foi ; mais, s’il se dérobe, mon âme ne mettra pas sa complaisance en lui 2 », et il a appelé la lâcheté une dérobade 3. Reste donc attaché, tète chère, à la doctrine des apôtres. « Car encore un peu. bien peu de temps, et celui qui doit venir viendra : il ne tardera pas 45 67» et : « Il rendra à chacun selon ses œuvres °. » Car « la figure de ce monde passe ° », et la vérité des faits sera révélée. 123. Av même Ta lettre était longue, prévenante, et elle m’a manifesté l’ardeur et la sincérité de ta charité. Elle m’a aussi rempli d’une telle joie que je ne regrette nullement d’avoir ima­ giné un autre sens au préambule de la première. Car l’ignorance où j’étais du sens de ta lettre m’a découvert le tré­ sor de ton amitié fraternelle, m’a montré la pureté de ta foi et m’a fait connaître ton zèle pour l’orthodoxie. Cepen­ dant nous avons partagé entre nous les paroles et les tour­ ments du prophète : si ta Sainteté s'est réservé les paroles, pour notre part, nous sommes ballotté par les vagues et les tempêtes et nous crions avec lui à ceux qui poussent le vaisseau à force de rames : « Ceux qui s'attachent aux vanités et aux mensonges abandonnent l’auteur de leur grâce 8. » Mais peut-être son Maître, qui est aussi le nôtre, nous accordera-t-il de nous élever, nous aussi, au-dessus 4. Id. 10. 37. 5. Rom. 2, 6. 6. I Cor. Ί, 31. 7. Uranins a reçu la lettre de T. que l'on vient de lire et a jugé bon d'éclaircir sa pensée par le moyen d'une nouvelle lettre qui a Comblé de joie l'évêque de Cyr et à laquelle répond l’ép. 123. 8. Jonas 2. 9. 90 THÉODORET DE CYR * λαγήναι. Et δέ καί ζέον έπιμείνη τδ |5όθιον, έλπίζομεν καί οΰτως τής θείας άπολαύσεσθαι προμηθείας, καί τή πείρα μαθειν, ώς ή δύναμις αύτοΟ έν άσθενεία τελειοΟται· καί γάρ αύτούς τούς κινδύνους τή άσθενεία ήμών έμέτρησε. Τδν μέν 5 γάρ θειον έκεΐ|νον προφήτην άπαντες καθήκαν εις τδ πέλαγος Ι4θν οι συμπλέοντες· έμοί δέ καί τήν τής σής δσιότητος παρέσχεν παραψυχήν, καί μέντοι και άλλων θεοφιλών άνδρών· οθς τής Όνησιφόρου τοΟ θαυμάσιου τυχείν εύλογίας μετά τής σής φιλοθεΐας προσεύχομαι, ότιτήν άλυσιν ήμών ούκ έπησχύνθητε· 10 άλλά τών ύπέρ τής πίστεως ήμίν κεκοινωνήκατε θλίψεων. ΤοΟτο μέντοι εδ ϊσθι, δέσποτα, ώς καί έτέρων μοι πεμψάντων θεοφιλεστάτων έπισκόπων εύλογίας ούκ έδεξάμην ούχ ώς ύθρίζων τούς πεπομψότας, μή γένοιτο· άλλ' ώς τήν άυαγκαίαν τροφήν τέως ποριζόμενος παρά τοΟ καί τοις κόραξι ταύτην 15 άφθόνως παρέχοντος. ΈπΙ δέ τής σής φιλοθείας ούδέν τοιοΟτο πεποίηκα. Τώ δντι γάρ ένίκησεν ή τής αγάπης θερμότης τδν έγγενόμενόν μοι τέως σκοπόν. “Οτι γάρ έξ ού τά τής συνηθείας ήμίν ηύξήθη, καί τδ φίλτρου σφοδρόΐτερον έξήφθη, 147Γ πειθέσθω ή θεοφιλής σου ψυχή. 20 124. ΜΑΡΑΝΑ ΣΚΟΛΑΣΤΙΚΩ. I Τάς μέν έκκλησιαστικάς δλοφύρομαι κάγώ συμφοράς, καί. τδν έπικείμενον όδύρομαι κλύδωνα. Έμαυτφ μέντοι συνήδομαι θορύβων άπηλλαγμένφ, καί γαλήνης άπολαύοντι τής έρασμίας μοι. Οθς δέ καί υΟν άδικείν ή σή παίδευσις εϊρηκεν, ούκ είς 12 ιύλογία; Ν : Ευλογίαν Ζ Λ |’ 15 τοωντο N Ζ : τοα>ντον Λ ' 21 κάγώ ΝΑ : χάγο) Ζ || 2ί χα: A : om. ΝΖ 1. Cf. Π Cor. 12, 9. 2. Cf. / Cor. 10, 13. 3. Cf. Jonas 1, 13. 4. Cf. 11 Tim. 1, 16-18. 5. Cf. Maith. 6, 26. Le 12, 24. 6. Allusion possible à l’hospitalité que l’évfquo de Cyr offrit à Uranius lorsque l'hostilité à laquelle ce dernier fut en butte dans son diocèse lors de son arrivée à Émèse l'obligea à se réfugier Λ Cyr. LETTRES 123-124 91 des flots et d’échapper à la baleine. D’ailleurs, la tempête continuerait-elle de faire rage, même ainsi nous espérons bénéficier de la protection divine et éprouver par expé­ rience que c’est dans la faiblesse que sa force se montre tout entière Car il a proportionné les dangers eux-mêmes à notre faiblesse *. Tous les marins, en effet, jetèrent à la mer le divin prophète 3 : à moi, il a donné les conso­ lations de ta Sainteté et d’autres personnes chères à Dieu : à eux, ainsi qu’à ta Piété, je souhaite d’obtenir les bénédictions du divin Onésiphore, parce que vous n’avez pas rougi de mes chaînes 1 et que vous avez participé aux tribulations que nous avons endurées pour la foi. Sache bien en tout cas, maître, que je n’ai pas accepté de recevoir les dons que m’envoyaient d’autres évêques chers à Dieu : non point par mépris de ceux qui me les ont envoyés — loin de moi cette pensée — mais parce que je suis jusqu’ici pourvu de la nourriture nécessaire grâce à Celui qui la fournit en abondance aux corbeaux euxmêmes ·. Si, par contre, je n’ai pas agi de même envers ta Piété, c’est parce que réellement l’ardeur de ta charité a triomphé de la résolution qui avait, été jusqu’ici la mienne. Que ton âme chère à Dieu ait, en effet, la certitude que, depuis que nos relations sont devenues plus fréquentes, la flamme de notre amour est devenue, elle aussi, plus vive *· 124. A l’avocat Marana Je déplore, moi aussi, les malheurs de l’Églisc et je me lamente sur la tempête qui l’accable. Pour ma part, certes, je me félicite d’être délivré de l’agitation et de jouir de la tranquillité qui m’est chère. Mais ceux dont ta Science me dit qu’aujourd'hui encore ils commettent l’injustice. 7. Sur Marana, cî. t. ΓΙ, p. 148, n. 2. Date : oct. 449-août 450. L’ép. est selon toute vraisemblance du temps de l’exil : Théodoret. y manifeste sa joie do jouir alors de la tranquillité et ne paraît guère savoir ce qui se passe que par los lettres qu’il reçoit. 92 THÉODOBET DE CYR μακράν τίσουσι δίκας ών νΟν παρανόμως τολμώσι. Σταθμώ γάρ άπαντα καί μέτρφ πρυτανεύει τών όλων δ Κύριος· καί όταν τιυές είς άμετρίαν παρανομίας έκπέσωσι, μακροθυμεί μέν ούκέτι, δικαστικός δέ λοιπόν επιφέρει τήν τιμωρίαν. ΤαΟτα 5 προορώντες ήμείς παύσασθαι αυτούς τής άμετρίας εύχόμεΟα, 'ίνα μή κολασμένους δρώντες πάλιν αυτούς θρηνειν βιαζώ- μεθα. Τής δέ ύμετέρας θαυμασιότητος διηνεκώς μνημονεύομεν, καί τδν κοινόν Δεσπότην άντιθολοΟμεν τήν ύμετέραν οίκί[αν εύλογίας έμπλήσαι. 147ν 10 125(CXLVll!. ΙΩΑΝΝΗ ΕΠΙΣΚΟΠΩ ΓΕΡΜΑΝΙΚΕΙΑΣ. Τά μέν πρότερα γράμματα τής σής δσιότητος εύθύς δεξάμενος άντιγέγραφα. Περί δέ τών προκειμένων ούδέν έστιν έλπίσαι χρηστόν. Τής γάρ παντελούς άποστασίας ύπολαμβάνω ταΟτα είναι προοίμια. Τό γάρ τοϋς θρηνοΟντας τά κατά βίαν, 15 ώς φασιν, έν Έφέσω γεγενημένα μή μεταμέλεσθαι, άλλ12έπι- μένειν τοίς παρανόμως παρ' αυτών τολμηθεΐσιν, καί έποικοδομειν κατά ταύτόν τήν τε άδικίαν καί τήν άσέβειαν, καί τό τούς άλλους μήτε συμβουλεύειν, ϊνα αϋτοις έξαρνηθή τά τολμηθέν-ια, μήτε έπιμενόντων οΐς παρανόμως έδρασαν φεύ20 γειν τήν κοινωνίαν, τί τών χρηστών έλπίζειν έδ ; Et μέν γάρ έπήνουν τά γεγενημέ.να ώς εύ καί καλώς εχοντα, είκότως τοίς παρά σφών έπαινουμένοις έπέμενον. Εί δέ θρηνοΟ.σιν, ώς 148* λέγουσιν, καί άνάγκη καί βία ταυτα πεπραχέναι φασί, τί 1 μακρόν Λ : -χραν ΝΖ || παρανόμως scr. Sirin. : -νόμων codd. || 1-2 σταθμά» ... μέτρω i. mg. A : σταθμόν ...μίτραν codd. |[ 4 οΰχέτι : ούζ. iTt codd. Il 9 οικίαν N Z : -χίας Λ || 10 ilaec non exstat epistula in cod. A II Tit. Γίρμανιζείας N : -ζίας Z || 15 φασιν : ώ; φασίν NZ |i 10 ζαρανόμως codd. : -νο’μοις Noesselt || 1” τάυτόν : ταντόν codd. 1. L’évcquc de Cyr semble attendre un renversement de la situa­ tion en sa faveur. 2. Sur cet évêque, ci. 1.1, p. 32-34. — Contemporaine des ép. 124 et 126, cette lettre est donc écrite, elle aussi, d'Apamée avant la LETTRES 124-125 93 avant peu devront expier les iniquités qu’ils osent présen­ tement commettre. Car le Seigneur du monde gouverne tout avec poids et mesure, et lorsque certains viennent à tomber dans un excès d’iniquité, il ne manifeste plus sa patience, mais leur inflige alors sa vengeance ». C’est en prévision de cela que, pour notre part, nous les prions de renoncer à leur démesure, afin que nous ne soyons pas obligé de pleurer encore sur eux au spectacle de leur châ­ timent. Nous avons sans cesse à la pensée votre Excellence et nous supplions notre Maître commun de combler votre maison de ses bénédictions. 125 (CXLV11). A Jean, évêque de Germanicie *. A la première lettre de ta Sainteté j’ai répondu aussitôt que je l’ai reçue. Mais du spectacle qui s’offre à nous on ne peut rien attendre de bon, car je pense qu'il est le prélude de l'apostasie générale. En effet, que ceux qui déplorent les événements qui, suivant leur propos, se sont passés à Éphèse sous l’empire de la violence, ne modifient pas pour autant leur sentiment, mais restent fidèles aux inégalités qu’ils ont osé commettre et bâtissent, sur elles à la fois l’injustice et l’impiété, tandis que les autres ne conseillent point aux premiers de désavouer leurs audaces et n’évitent point de s’associer à ceux qui demeurent fidèles aux illégalités commises, qu’est-ce que cela laisse espérer de bon ? Car enfin, s’ils approuvaient ce qui s’est passé comme étant une œuvre juste et belle, ils auraient raison de rester fidèles à ce qu’ils approuveraient personnelle­ ment. Mais si, au contraire, ils le déplorent — comme ils le disent — et prétendent que c’est sous la contrainte et la violence qu’ils ont agi de la sorte, pourquoi alors, au mort de Théodose. L’autre lettre adressée à Jean (ép. 134) est pos­ térieure. Sur la place donnée à cotte ëpitre dans notre édition, voir t. II, Avant-propos, p. 16. 94 5 10 15 20 TIIÉODORET DE ÇYR δήποτε μή έξαρνοΟνται & παρανόμως δεδράκασιν, άλλά το παρόν, καί σφόδρα δν δλιγοχρόνιον, τοΟ μέλλοντος προτετίμηται; Τί δήποτε δέ καί προφανώς ψεύδονται καί φασι μηδεμίαν γεγενήσθαι περί τδ δόγμα καινοτομίαν ; Διά ποίους φόνους καί γοητείας έξηλάθην εγώ; Ό δείνα τίνας μοιχείας έτόλμησεν ; Ποίους ό δείνα διώρυξεν τάφους; Δήλου έστι καί τοις βαρδάροις, ώς δογμάτων χάριυ κάμε καί τούς άλλους έξήλασαν. Καί γάρ τόν κύριου Δόμυον, ώς τά κεφάλαια μή δεξ,άμενον, καθείλον οι βέλτιστοι, πανεύφημα ταΟτα καλέσαυτες καί έμμένειν τούτοις δμολογήσαντες. ’Εγώ γάρ αύτών τάς κατα­ θέσεις άνέγυων έμέ δέ ώς τής αίρέσεως έ'ξαρχον άπεκήρυξαν καί τούς άλλους ωσαύτως διά τήν αύτήν αιτίαν έξέδαλον. 'Ότι γάρ τήν πρα|κτικήν άρετήν τοίς Άμαξοβίοις μάλλον ή 148 αύτοίς νενομοθετήσθαι παρά τοΟ Σωτήρος ύπέλαδου, αύτά βο& τά πράγματα. Κατά γάρ ΚανδιδιανοΟ τοΟ Πισίδου λιθέλλους έπέδοσάν τινες, μοιχείας αύτοΟ κατηγοροϋντες πολλάς, καί έτέρας παρανομίας. Καί φασιν είρηκέναι τής συνόδου τον έξαρχον· El δογμάτων κατηγορείτε, δεχόμεθα τούς λιβέλλους· ού γάρ ήλθομεν μοιχείαις δικάσαι. Διά τοι τοΟτο καί Άθήνιον καί ’Αθανάσιον ύπδ τής άνατολικής έκβληθέντας συνόδου, τάς οΙκείας άπολαβειν ’Εκκλησίας έκέλευσαν· ώς ούδέν μέν περί βίου τοΟ Σωτήρος ήμών νομοθετήσαντος, μόνα δετά δόγματα 3 μηδεμίαν : μηδ» μίαν N Ζ .| (> δηλόν ίστι Ζ : δήλου έστι Ν || 7 ζάρι : χαμέ Ν ζ?μ* 7· Il Ιί νενομοθετήσθαι codd. : νομοΟίτείσίΐα: Noes. J 22 ήμών seel. Sirni. probante Noes. 1. Sur cette vertu pratique cf. P. Canivet, éd. de la Thérapeutique, SC 57 (1958), t. II, p. 419, n. 1. 2. Proprement des gens qui vivent dans des roulottes. D’après le PGL, qui renvoie à d’autres textes (p. ex. Tu/iodoret, Ps. 48, 3, PG 80, 1220 A 7) ce mot servirait à désigner un peuple scythe ; ou pourrait donc traduire par : ce qu'il y a de plus barbare. 3. Inconnu par ailleurs. 4. Dioscorc, assisté de Juvénal de Jérusalem et de Thalassius selon Je mode du compose humain. 118 THÉODORET DE CYR καί ποιητήν ’Αβραάμ. Ή γάρ ένωσις κοινά ποιεί τά ονόματα, άλλ' ού συγχεϊ ταύτας τό των όνομάτων κοινόν. Δήλου γάρ τοις εύ ψρονοΟσιν, δτι τά μέν ώς Θεω, τά δέ ώς άνθρώπω προσήκει. Ούτω καί τδ παθητδν καί τδ άπαθές άρμόττει τώ 5 Δεσπότη Χριστώ. Πέπονθε μέν γάρ κατά τδ άυθρώπειον, απα­ θής δέ μεμένηκεν ώς Θεός. Ei δέ κατά τδν τών δυσσεδών λόγον κατά τήν θεότητα πέπονθε, περιττή δήπουθεν τής σαρκδς ή άνάληψις. Ού γάρ εχρηξε τής παθητής άνθρωπότητος, τής θείας φύ σεως δέξασθαι δυναμένης τδ πάθος. Et δέ καί 15$ 10 κατά τδν αύτών λόγον άπαθής ή θεότης, καί αληθές τδ πάθος, μή άρνείσθωσαν τδ πεπονθός, ϊνα μή άρνηθώσι καί τήν τοΟ πάθους άλήθειαν· ψευδές γάρ τδ πάθος ούκ δντος τοΟ πάσχον­ τος. "Οτι δέ καί ή θεία Γραφή προφανώς τοβ σώματος κηρύτ­ τει τδ πάθος, £άδιον τώ βουλομένω τών Ιερών Εύαγγελίων 15 άναπτύξαι τήν τετρακτύν, καί μαθειν έκειθεν, ‘όπως Ιωσήφ δ άπδ Άριμαθίας προσήλθε τώ Πιλάτω, καί ήτησε τδ σώμα τοΟ ’Ιησού· καί ώς ό Πιλάτος προσέταξε δοθήναι τδ σώμα τοΟ ΊησοΟ, καί ώς δ 'Ιωσήφ καθείλεν άπδ του ξύλου τδ σώμα τοΟ ΊησοΟ, καί ώς ένείλησε τή σινδόνι τδ σώμα του ΊησοΟ, καί ώς -0 τοΟτο κατέθηκεν εν τώ καινφ μνημείω. ΤαΟτα οί τέσσαρες εύαγγελισταί συνέγραψαν, πολλάκις τοΟ σώματος μνημονεύσαντες. Et δέ τά παρά τοΟ | άγγέλου πρδς τάς περί Μαρίαν είρημένα προφέρουσι* ΔεΟτε βλέπετε 8που έκειτο ο Κύριος, άκουσάτωσαν τής τών Πράξεων Ιστορίας λεγούσης, 25 8τι Συνεκόμισαν τδν Στέφανον άνδρες εύλαθείς, καί σκοπείτωσαν, ώς ού τήν ψυχήν τοΟ νικηφόρου Στεφάνου· 1 Post ίνωσ:; verba των φύσεων i. mg. add. A alto manu || 9 ζαΐ N Z et s. 1. Λ non eadem manu : om. A || 18 τού* codd. : secl. Sirm. I 23 βλίπετε codd. : secl. Sirm. 1. Sur l'épisode de Joseph d’Arimaihie, cf. Matlh. 27, 57-60 ; ;Wc 15, 42-47 ; Le 23. 50-54 ; Jn 19, 38-42. Les circonstances de cet épi­ sode présentent quelques différences chez les quatre évangélistes, mais l’accord est réalisé sur le fond. 2. Madh. 28. 6 ; Mc 16,6. Λ I LETTRE 181 119 et créateur d’Abraham. Car si l’union des natures fait que les noms sont communs à l'une et à l’autre, néanmoins la communauté des noms n’entraîne pas la confusion des natures. Il est évident, en effet, pour ceux qui pensent juste que, parmi ces noms, les uns conviennent au Christ en tant que Dieu, les autres au Christ en tant quhomme. De même passibilité et impassibilité conviennent à la fois au Christ notre Maître, puisqu'il a souffert dans sa nature humaine, mais est demeuré à l’abri de la souffrance on tant que Dieu. Si, au contraire, selon le raisonnement des impies, il a souffert dans sa divinité, assurément l’assomption de la chair a été superflue. Car il n’avait pas besoin d’une nature humaine capable de souffrir si la nature divine pouvait endurer la souffrance. Mais si, suivant encore leur raisonnement, la divinité est à l’abri de la souffrance et si la passion est réelle, qu’ils ne rejettent pas l’existence d’un patient, afin de n’avoir pas à rejeter aussi la réalité de la passion. Car il n’est pas de passion réelle s’il n’est pas de patient. Mais comme la divine Écriture proclame manifestement la souffrance du corps, il est facile à qui le veut d’ouvrir les quatre saints évangiles et d’y apprendre comment Joseph d’Arimathie alla trouver Pilate et lui demanda le corps de Jésus, comment Pilate ordonna que le Corps de Jésus lui fût remis, comment Joseph ôta le corps de Jésus de la croix, comment il enve­ loppa dans le linceul le corps de Jésus et comment il le déposa dans son sépulcre neuf. Voilà ce que les quatre évangélistes ont écrit en faisant maintes fois mention du corps *. Et si l'on met en avant les paroles de l’ange aux compagnes de Marie : « Venez au lieu où le Seigneur a été déposé 8 », que l’on écoute le récit des Actes où il est dit que « des hommes pieux ensevelirent Étienne 3 », et que l’on considère que ce n’est pas à l’âme du victorieux Étienne, mais à son corps, qu’ils ont rendu les honneurs 3. Aa. 8, 2. 120 THÉODORET DE CYR άλλά τδ σώμα τών νομιζομένων ήξίωσαν. Καί μέχρι δέ τοΟ •παρόντος, έν τοΐς τών καλλινίκων μαρτύρων είσιόντες σηκοΐς, έρωτδν είώθαμεν τις ό έν τή θήκη καλείται· οί δέ τάληθές είδότες Αποκρίνονται, ή Ίουλιανδν τυχόν τον μάρτυρα, ή 'Ρω5 μανόν, ή Τιμόθεον· καίτοι πολλάκις ούδέ τελείων τών σωμάτων κειμένων, άλλα σμικροτάτων λειψάνων· άλλ’ δμως τφ κοινώ όνόματι καί τό σώμα προσαγορεύομεν. Ούτως δ Αγγελος τού Κυρίου τό σώμα Κύριον προσηγόρευσεν, επειδή σώμα ήν τού τών δλων Κυρίου. Καί αύτός δέ ό Κύριος, ού τήν άόρατον 10 φύσιν, άλλά τό σώμα j δώσειν ύπέσχετο υπέρ τής τοΟ κόσμου 160* ζωής· Ό γάρ άρτος, φησίν, δν έγώ δώσω, ή σάρξ μου έστίν, ήν έγώ δώσω ύπέρ τής τοΟ κόσμου ζωής. Κάν τή τών θείων μυστηρίων παραδόσει λαβών τό σύμβολου ?φη· ΤοΟτό έστι τό σώμά μου, τό ύπέρ ύμών διδόμενον, 15 ή κλώμενον, κατά τόν’Απόστολον. Καί ούδαμοΟ περί πάθους διαλεχθείς τής άπαθοΟς έμνήσθη θεότητας. Χρή δέ πρό τών άλλων Απάντων τούς άντιλέγειν έπιχειροΟντας έρωτδσθαι, εί συνομολογοΟσι τελείαν ύπό τοΟ ΘεοΟ Λόγου προσειλήφθαι τήν άνθρωπείαν φύσιν, καί εί τήν ένωσιν 20 άσύγχυτον γεγενήσθαί φασιν. Εί γάρ ταΟτα συνομολογηθείη, καί τάλλα κατά τάζιν προβήσεται, καί τό πάθος τή παθητή προσαρμοοθήσεται φύσει. ΤαΟτα έν κεφαλαίω νΟν ύπηγόρευσα καί τής έπιστολής ύπερέβην τό μέτρον. Άπέστειλα δέ καί ήν πρώην έγραψα, προτραπείς ύπό τοΟ θεο[φιλεστάτου καί άγιω- 161» 3 τάληΟίί ΖΑ : ταληΟες Ν | 10 δώσιιν ΝΖ el s. 1. A non eadem manu : om. Λ || 12 ήν s. 1. Λ non eadem manu : ov codd. || xàv : xciv N x?v Z ζάν Λ || 14 σώμα μου : σώμα μου cotld. || 20 γιγϊνήσύαί φασιν : -νήσύα·. φασιν codd. | 21 ταλλα Ί. : ταλλα Ν τχλλα Λ 1. Sur le culte des reliques, et aussi Tliirap., VIII, 11 cl 69 (où au groupe indiqué ici Théodoret a substitué un groupe de huit mar­ tyrs vénérés spécialement dans la région d’Antiochc). Julien, au témoignage de S. Jean Chrysustome, est un martyr de Cilicie dont les Antiuchiens prétendaient posséder le corps (cf. H. Delehaye, Les origines du culte des martyrs, 2e cd., Bruxelles 1933, p. 166 et 200) ; Romain, diacre d’une église voisine de Césaréo, fut martyrisé LETTRE 131 121 habituels. Bien plus, aujourd’hui encore, lorsque nous entrons dans les temples dédiés aux glorieux martyre, nous avons coutume de demander le nom de celui qui est dans le tombeau, et ceux qui savent la vérité répondent que c’est par exemple le martyr Julien ou Romain ou Timothée 1 et, quoique souvent les corps qui reposent là ne soient même pas entiers, mais qu’il n’y en ait que d’infimes restes, néanmoins nous les désignons par le nom général de corps. Ainsi l’ange appela-t-il Seigneur le corps du Seigneur, parce que c’était le corps du Seigneur de l’univers. Et le Seigneur lui-même a promis de donner pour la vie du monde non point sa nature invisible, mais son corps : « Le pain, dit-il, (pie je donnerai, c’est ma chair, pour la vie du monde a. » Et dans l’institution des divins mystères, reprenant l’image, il a dit : « Ceci est mon corps donné pour vous 3 » ou « rompu », selon le mot de ΓApôtre 4. Et nulle part, lorsqu’il est parlé de la Passion, il n’est fait mention de la divinité impassible. Mais il faut avant tout le reste demander à ceux qui s’efforcent de s’élever contre cette croyance s’ils recon­ naissent que la nature humaine qui a été assumée par le Verbe Dieu est une nature parfaite et s’ils admettent que l’union s’est faite sans confusion. Car s’ils sont d’accord sur ces points, le reste aussi s’ensuivra logiquement et la souffrance sera attribuée à la nature capable de souffrir. Je n’ai exposé aujourd’hui ces idées qu’en résumé et j’ai pourtant dépassé les limites d'une lettre. Mais je t’ai aussi envoyé la brève instruction que j’ai écrite récemù Antioche p. 200) ; enfin Timothée est nommé huit fois au martyrologe syriaque {ib., p. 203). Sur Romain en particulier, voir en outre H. Dbleuaye, «S. Romain, martyr d’Antioche», 1932, AB, iP 406). 2. Jn G, 52. 3. Le 22, 19. 4. / Cor. 11, 24. 1<λώ;;.«>ον n’est pas dans tous les manuscrits; autres leçons : Oposrcïjxev&v ou Siootic/ov. 122 THÉODORET DE CYR τάτου άυθρώπου τοΟ ΘεοΟ τοΟ κυρίου... σύντομον διδασκαλίαν, ικανήν οδσαυ καί αύτήν διδάξαι τήν τών άποστολικών δογμά­ των άλήΟειαυ. Εί δέ εΟροιμι καλλιγράφον, πέμψω σου τή δσιότητι καί & διαλογικώς συνέγραψα, τούτέστι κατ' έρώτησιν 5 καί άπόκρισιν, καί τδν λόγου εύρύνας, καί δχυρώσας τά ήμέτερα ταις τών Πατέρων διδασκαλίαις. Άπέστειλα δέ υΟν καί όλίγας τών άρχαίων διδασκάλων χρήσεις, ίκανάς ούσας δεΐξαι τδν τής έκείνων διδασκαλίας σκοπόν. ΆντιδοΟυαι τοίνυν ήμΐυ, θεοφιλέστατε, καταξιώσου τήυ επικουρίαν τών -προσευχών, 10 Υνα τδν χαλεπόν διαπεράσωμεν κλύδωνα καί τών εύστόμωυ τοΟ Σωτήρος έπιτύχωμεν λιμένων. 132 (CXXXI). ΛΟΓΓΙΝζΙ ΑΡΧΙΜΑΝΔΡΙΤΗ ΔΟΛΙΧΗΣ. Καί τδν ύπέρ τής εύσεΒείας ζήλον καί τήυ περί τδν πέλας 15 άγάπην ίδειξεν υμών ή θεοσέβεια. Άμψότερα γάρ επί τοΟ 1 παρόντος συνέζευκται. Ύπέρ γάρ τών άποστολικών πολεμούμεΒα δογμάτων, επειδή τδν πατρώον ού προΐέμεΟα κλήρον, άλλα πδν δτιοΟν παθειν αίρούμεθα μάλλον, ή μίαν κεραίαν έκ τής ευαγγελικής πίστεως παριδείν συλουμένην. Κεκοινωνή- 20 κατε τοίνυν ήμίν τών παθημάτων, καί διά γραμμάτων ψυχαγωγήσαντες( καί πέμψαντες πρός ή μάς τούς τιμιωτάτους καί εύλαθεστάτους ΜατΒαΐου καί 'Ισαάκ η ν τούς διακόνους· καί, εδ οίδα, άκούσεσθε παρά τοΟ δικαίου ΚριτοΟ· Έν φυλακή ή'μηυ, καί ήλθετε πρός με. Et γάρ καί ήμείς ευτελείς 25 καί ομικροί, καί πολύυ άμαρτημάτωυ φόρτον περικείμενοι, άλλ' ό Δεσπότης φιλότιμός τε καί μεγαλόδωρος. Διά τοι τοΟτο I Post, κυρίου verbum unum ileest in codd. ,j 6 διδασκαλίας N Z els. 1. A non eadem manu || S ήμίν N A : ύμΐν Z, ni. app., librarii errore 1. Sur cet écrit, cL ép. 109, p. 36, n. 1. 2. Sur le développement de l'argument palristique à partir de l’affaire nestoricnne cl l'apparition de florilèges dogmatiques, voir M. Richaud, « Les florilèges diphysites du v® et du vt': siècles >■, Chalkedort I, 721-7Ί8 LETTRES 131-132 123 ment à l’instigation du très religieux et très saint, homme de Dieu, le vénérable—, exposé capable à lui seul d’ensei­ gner l’authentique doctrine des apôtres *. Si je trouvais un copiste, j’enverrais aussi à ta Sainteté les traités en forme de dialogues, c’est-à-dire sous forme de questions et réponses ou j’ai donné plus d'ampleur au discours cl appuyé notre propre croyance sur renseignement des Pères. Mais aujourd'hui je t’envoie aussi quelques pen­ sées des anciens Pères 2, susceptibles de découvrir le but de leur enseignement. Daigne donc, homme très cher à Dieu, nous accorder en échange le secours de tes prières afin que nous franchissions la rude tempête et abordions aux ports tranquilles du Sauveur. 132(CXXXI). Λ LoNGIN, ARCHIMANDRITE DE DOUCHÉE*. C’est tout à la fois son zèle pour la foi et son amour du prochain qu’a manifestés votre Piété, car les deux sont aujourd'hui liés ensemble. Si on nous attaque, en effet, c’est parce que nous combattons pour défendre la doc­ trine des apôtres, parce qu’au lieu d'abandonner l’héri­ tage de nos pères, nous préférons endurer tous les tour­ ments plutôt que de laisser avec indifférence retrancher un seul iota de la foi évangélique. Vous vous êtes donc associé à nos souffrances tout à la fois en nous consolant par vos lettres et en nous envoyant les très vénérables et très pieux diacres Matthieu et Isaac, et vous entendrez, j’en suis sûr, cette parole du juste Juge : « J’étais en pri­ son, et vous êtes venu vers moi '·. » Car bien (pic pour notre part nous soyons insignifiant et faible345et chargé d’un lourd fardeau de péchés, du moins le Maître, lui, est ma­ gnifique et libéral dans scs dons. C’est bien pourquoi il ne 3. Sur Longin, cf. t. 1, p. 40. — Date : avant le milieu de 450. 4. MaUk. 25, 36. 5. Épithètes particulièrement justifices par la situation dans la­ quelle se trouve Théodorcl nu moment où il écrit. 124 TUEODORET DE CYR ού τών μεγάλων, άλλα τών σμικρών μέμνηται, καί φησιν· Έφ' δσον έτιοιήσατε ένί τών σμικρών τών | έλαχίστων τών πιστευόντων εις εμέ, έμοί έποιήσατε. ’Επειδή τοίνυν καί έν τοίς όρθοίς διαπρέπετε δόγμασι, καί τώ άξι5 επαίνω λάμπετε βίω, καί πολλήν έντευθεν πρδς τόν Θεόν έχετε παρρησίαν, έπαμύνατέ μοι ταϊς προσευχαΐς, ϊνα άντισχείν δυνηΟώ, κατά τήν άποστολικήν φωνήν, πρός τάς μεθοδείας τής πλάνης, καί διαφύγω τάς τοϋ άλάστορος πάγας, καί μετά σμικράς παρρησίας έν τή τής έπιφανείας ήμέρα παραστώ τώ 10 δικαίω Κριτή. 133 (CXXXU). ΙΒΑ ΕΠΙΣΚΟΠΕΙ ΕΔΕΣΗΣ. Τούς άδικουμένους ούκ άΟυμεΐν, άλλα χαίρειν δ Δεσπότης προσέταξεν, καί έκ τών παλαιών ελκειν παραδειγμάτων τής ψυχαγωγίας τάς άφορμάς. Έκ γάρ τών πρώτον φύντων άυΟρώ· 15 πων μέχρι τοΟ παρόντος καιροΟ, τούς τόν δλων έσπουδακότας σέδειν Θεόν έστιν εύρείν παρά τών συμβεβιωκότων άνθρώπων ήδικημένους, καί πλείστοις | άγαν περιπεπτωκότας άνιαροΐς. Καί τούτων Sv τόν κατάλογον άπαντα διεξήλδον, εϊπερ έπέστελλον άνδρί τήν θείαν άκριδώς ούκ έπισταμένω Γραφήν. 20 ’Επειδή δέ παιδόΰεν τοίς θείοις ένετράφης λογίοις, θεοφι- λέστατε, παρέλκον οΐμαι τοΟτο ποιείν. Ε’ς έκείνους δέ μόνον άφοράν άξιώ, καί τών φιλανΟρωποτάτων Ιερέων τούς μέν ήοικηκότας Βρηνεΐν, τούς δέ παρορώντας έλεείν, καί τόν μέν τής '.I ζαραστώ τώ Ν el i. nig. Λ : παρά τώ ΖΑ '| 15 τόν ΝΖ et s. 1. A : τών in ras. A |; 22-23 ήδιζηχοτας N Z els. 1. A : ήδ-.ζότας A || 23 παρορώντας NZ et i. nig. A : παρόντα; in ras. A 1. Mallh. 25, 40. 2. Cf. Êphis. 4, 14. 3. Cf. II Tint. 4, 8, mais l'ensemble· de la phrase rappelle I Jn 4, 17. 4. Sur Ibas. cf. ép. 52, lrc n. Avant qu'Ibas fût rétabli sur son siège en 451 au concile de Chalcédoine, ce siège fut pourvu d’un successeur dans les premiers mois de 450, comme le furent ceux de Constantinople, d’Antiochc et de Dorylée. Date : entre le concile d'Éphêsc et la mort de Théodose. LETTRES 132-133 125 fait pas mention des grands mais des petits lorsqu’il dit : « Chaque fois que vous l'avez fait ù l'un de ces plus petits de mes frères, qui croient en moi, c’est à moi que vous l’avez fait1. » Ainsi donc, puisque vous vous distinguez par l’orthodoxie de votre foi, que vous brillez par votre vie digne de louange et jouissez par là-mêine d’une grande puissance auprès de Dieu, protégez-moi de vos prières, afin que je puisse résister, selon le mot de l’Apôtre, aux artifices de l’erreur :!, échapper aux filets du démon et rne tenir, au jour de la manifestation (du Seigneur), avec quelque assurance devant le juste Juge3. 133 (CXXXII). A Ibas. évêque d’Édesse4. A ceux qui sont victimes de l’injustice le Maître a pres­ crit de ne pas se décourager, mais de se réjouir et de pui­ ser dans les exemples d’autrefois leurs motifs de consola­ tion s. Depuis la naissance des premiers hommes, en effet, jusqu'à nos jours, on peut voir que ceux qui ont mis leur zèle à honorer le Dieu de l'univers ont subi des torts de la part de ceux qui vivaient avec eux et ont rencontré bien souvent les pires obstacles e. De ces hommes je dresserais la liste entière si j’écrivais à quelqu’un qui ne connût point parfaitement Γ Écriture sainte. Mais puisque dès l’enfance tu as été élevé dans les saints oracles, homme très cher à Dieu, j'estime cela superflu. Je te demande seulement de regarder ces hommes, de pleurer sur ceux des prêtres si pleins d’humanité 567 qui ont commis l’injustice, d’avoir pitié de ceux qui n’y prêtent pas attention, de déplorer 5. Cf. Mallh. 5,11-12. 6. En fait Théodoret a médité sur l'amour dont ont fait preuve au cours de leurs tribulations les patriarches dans le Discours sur la Charité (PG 82,151G A-1517 B}. 7. Emploi d'autant plus ironique ici du mot φιλάνθρωπος que ce mot exprime une qualité éminemment divine (cf. ép. 6, 2e n.) qui doit cire spécialement pratiquée par tous ceux qui se consacrent à Dieu. 126 THÉODORE'! DE CYR Εκκλησίας δδύρεσθαι κλύδωνα· δτι δέ τών ύπέρ τής εύσεδείας •παθημάτων μετέσχομεν, χαίρειν καί γάννυσθαι, καί τδν ταύτης ήμ&ς τής μερίδος τιεποιηκότα διηνεκώς άνυμνείν. Παραχωρήσωμεν τοίς άπεκτονδσι καί τιμής, καί τρυφής, καί 5 •προεδρίας, καί τής δυστήνου δόξης. Μόνον δέ ημείς τών εύαγγελικών δογμάτων έχώμεδα, καί μετ' εκείνων &ν δέη πάν ότιοϋν άλγεινδν ύπομένωμεν, καί τήν άξιό'κτητον πενίαν τοϋ 163 πολυφρόντιδος προτιμήσωμεν πλούτου. ΤαΟτα δέ γράφω, ού παραίνεσιν είσφέρων - έγνων γάρ σου τής όσιότητος τήν έν 10 τοίς άλγεινοίς παρρησίαν—, άλλα τήν έμαυτοΟ γνώμην δήλην τή σή φιλοθεία ποιών, καί διδάσκων ώς ?χεις, δεσπότα, συναγωνιστάς ασμένως τής άληθείας προκινδυνεύοντας. ΤοΟτο πάλαι βουληθείς έπιστείλαι, ούχ εδρον τδν κομιοΟντα τά γράμματα. ’Επιτυχών δέ νυν τοΟ τιμιωτάτου καί εύλαδεστάτου 15 πρεσδυτέρου Όζέου, άνδρδς καί τής θεοσεδείας ύπερμαχοϋντος καί τής σής έξηρτημένου εύσεδείας, καί γράφω, καί περιπτύσσομαί σου τήν όσιότητα, καί παρακαλώ ταΐς προσευχαΐς ήμδς ύπερείδειν, καί στηρίζειν τοίς γράμμασιν. 134(CXXXIII), ΙΩΑΝΝΗ ΕΠΙΣΚΟΠΩ ΓΕΡΜΑΝΙΚΕΙΑΣ. 20 ‘Ότι μέν ούκ άμνημονεΐς, δέσποτα, τής ήμετέΙρας φιλίας, 163 καί ήδειν, καί οίδα σαφώς. Έβουλόμην δέ δμως καί ηύχόμην, τήν μέν σήν θεοσέβειαν τής άκριδείας φροντίσαι, καί φυγειν τών τήν εύσέβειαν προδεδωκότων τήν κοινωνίαν, άναδειναι δέ τώ Κηδεμόνι τών δλων τήν ύπέρ ήμών καί ύμών φροντίδα. 25 Καί γάρ σιγώντων ήμών καί ήσυχίαν άγόντων τάς τε πικροτά3 τη; ΝΖ et s. 1. A alia manu : om. A | 15 Όζίου p. corr. A : Όζζίον NZ 1 Ο.-οπό-ία: codd. : cvo;6ica; ser. Sirm. || 22 ulv NZ et i. mg. A : om. A | 24 za: ύμΛν N et i. mg. A ; om. ZA 1. Inconnu. 2. Snr Jean, évêque de Germamcie, ci. supra, p. 92, n. 2. Au pes­ simisme et à la violence de Fépître 125 succèdent ici une pleine assurance et. une réconfortante sérénité. C’est en effet d'Apmnée, lien de son exil, que fut écrite la lettre, â la fin de 450 ou nu début LETTRES 133-134 127 la tempête qui agite l'Église, mais, en revanche, d’être dans la joie et l’allégresse parce que nous avons part, aux souffrances endurées pour l'orthodoxie et de louer sans cesse Celui qui nous a gratifié d’un tel sort. Abandonnons aux assassins honneurs, délices, dignités épiscopales et leur misérable gloire. Pour nous, restons seulement accrochés à la doctrine de l'évangile, avec elle, s’il le faut, soyons prêts à supporter tous les maux et préfé­ rons l'enviable pauvreté à la richesse pleine de soucis. Si j’écris cela, ce n’est pas pour t’encourager, car je connais l'endurance de ta Sainteté dans les épreuves^ mais pour découvrir à ta Piété ma propre pensée et t’apprendre, maître, que tu as des émules qui ont de la joie à s’exposer aux dangers pour la vérité. Voilà ce que depuis longtemps je voulais t’écrire, sans trouver personne pour te porter ma lettre. Mais puisque aujourd'hui j’ai rencontré le très respectable et très religieux prêtre Ozée *, un homme qui lutte pour l’orthodoxie et qui est attaché à ta Piété, je t'écris en embrassant ta Sainteté et en l'invitant à nous soutenir de ses prières et à nous fortifier par ses lettres. 134 (CXXXII1), A Jean, évêque de Germanicie z. Que tu n’oublies pas notre amitié, maître, je le savais et le sais parfaitement, .le voudrais néanmoins et souhai­ terais que ta Piété eût souci de la perfection, refusât la communion avec ceux qui ont trahi la foi et mît au compte du Protecteur de l’univers le soin qu’on a pris de notre personne et de la vôtre. Car tandis que nous gardions le silence et vivions dans la solitude a, il a écarté de nous de 451, donc après la mort de Théodose. Ce serait aussi le cas de la plupart des épîtres qui suivent. 3. Sur le sens du mot ίρυχία, calme, mais aussi solitude, en parlant de la vie monastique, voir P.-Tn. Camelot, Éph. cl Chalc., p. 1G0, et sur l’hésychasme en général, outre DACL VI, 2362-2365, cl. entre autres I. Haubhrrr, t La méthode d’oraison hésychaste n, OCh 9, 2, Borne 1927. 128 THÉODORRT DF. CYR τας καί ώμοτάτας διέλυσε τιμωρίας, καί άντί τοΟ χαλεποί) κλύδωνος τήν λευκήν ταύτην παρέσχεν γαλήνην. Καί ταύτης δέ ήμϊν παρά τοΟ φιλανθρώπου παρασχεθείσης Δεσπότου, τήν ήσυχίαν άξιεραστοτάτην νομίζομεν. Πεΐσαι μέν γάρ τούς 5 ταΐς καθ' ήμών ύπαχθέντας συκοφαντίαις Αναγκαίου ύπολαμβάνομευ, καί δείξαι μέν τήν τών εύαγγελικών δογμάτων Αλή­ θειαν, διελέγξαι δέ τδ κατ' αύτών στρατευσάμενον ψεΟδος. Μετά μέντοι τούς ελέγχους, καί της άληθείας τδ κράτος, | φυγείν ήμϊν πρόκειται τήν τών κοινών έπιμέλειαν, καί πρδς 16'J 10 τήν τριπόθητον ήμϊν ήσυχίαν παλινδρομήσαι. Περί δέ γε τών τής αλήθειας έχΟρών μετά τοΟ Προφήτου βοώμεν· Άπώλετο τδ μνημόσυνου αύτών μετ' ήχου, καί δ Κύριος εις τδν αΙώνα μένει. Περί δέ γε ημών αύτών εκείνο ψάλλομεν· ’ Εξαπέ στε ιλε ν έξ ύψους, καί έλαβέυ με· 15 προσελάθετό με έξ ύδάτων πολλών, καί έρρύσατό με έξ έχΟρών μου δυνατών. ΤαΟτα δέ νΟν γράφω δύο τής σής θεοσεθεϊας δεξάμευος έπιστολάς· τήν μέν δι' ’Ανα­ στασίου τοΟ Βεροιαίου πρεσθυτέρου, τήν δέ διά Θεοδότου τοΟ I δρακωναρίου. Τήν γάρ Αλλην ούδείς ήμϊν άπέδωκε, περί ής έν 20 τοίς τελευταίοις δεδήλωκας γράμμασι. Περί δέ τής αύτόσε πορείας ούδέν γράψαι δύναμαι, πριν δν γνώ τί περί ήμών προσέταξεν δ εύσεθέστατος βασιλεύς. | Ούδέπω γάρ ήλθεν ό Κ| ταΟτα κομίζων τά γράμματα. 12 135 (CXXXIV). ΘΕΟΚΤΙΣΤΩ 25 ΕΠΙΣΚΟΠζλ ΒΕΡΟΙΑΣ. νΗρετό τις τδν Σωτήρα, καί Νομοθέτην, καί Κύριον, ποια εντολή πρώτη. Ό δέ έφησεν ’Αγαπήσεις Κύριον τδν 7 χατ* Ν 7. : s. 1. A p. corr. non eadem manu || 10 ήσυχίαν N Z : ήσνγχίαν A || 18 Ante την verbum xai scr. et punctis notavit N : | add. Z et in ras. A | 22-23 ό ταυτα ζομίζων τχ ΝΖ et i. mg. Λ alia manu : verba ό et ζομίζων om. Λ 1. Souvenir possible de l’Odyssée, X. 94. 2. Ps. 9, 7-8. LETTRES 134-135 129 les châtiments les plus durs et les plus cruels et, au lieu de la dure tempête, nous a fourni ces eaux calmes et lim­ pides *. Et puisque c’est à la bienveillance du Maître que nous les devons, nous considérons que la tranquillité est ce qui mérite le plus d’être aimé. Car si nous estimons qu’il est necessaire de convaincre ceux qu’ont égarés les calomnies dirigées contre nous, à la fois en leur montrant la vérité de la doctrine des évangiles et en réfutant les mensonges dont on s’est armé contre elle, d’autre part, une fois les mensonges réfutés et la vérité triomphante, nous nous proposons de fuir le souci des affaires et de nous en retourner bien vite à la vie paisible qui nous est si chère. Et tandis qu’au sujet des ennemis de la vérité nous nous écrions avec le prophète : « Leur souvenir a disparu avec fracas, mais le Seigneur règne pour jamais 2 », nous chan­ tons à notre sujet : « 11 étendit sa main d’en haut, il me saisit, il me retira des grandes eaux et me délivra de mes puissants ennemis s. » Je t'écris aujourd’hui cette lettre après avoir en reçu deux de ta Piété, l'une par l’intermé­ diaire du prêtre Anastase de Bérée, l’autre par l’enseigne Théodotc ; car pour celle dont tu parles à la fin de ton épître, personne ne nous l’a remise. Quant à notre départ là-bas 4 je n’en saurais rien dire avant de connaître les ordres du très pieux empereur6 à notre sujet, puisque le porteur de sa lettre n’est pas encore arrivé. 135 (CXXXIV). Λ Théoctïste, évôqur de Bérée*. Quelqu’un demanda à notre Sauveur, Législateur et Seigneur, quel était le premier commandement. Et lui de 3. Id. 17, 17-18. 4. Jean de Gcnnanicie avait dû demander dans une lettre à Thèodoret ce qu’il comptait faire au sujet de son retour à Cyr. 5. Marcien, proclamé empereur le 24 août 450 par le sénat et la milice» après la niort de Théodose le 28 juillet. G. Sur Théoctïste, cf. t. H. p. 92, n. 1. — Sur la date cf. t. II, p. 126, n. 2. Correspondance. III. 9 130 THÉODORET DE CYR Θεόν σου έξ δλης τής καρδίας σου καί έξ δλης τής ψυχής σου, καί έξ 'όλης τής διανοίας σου· καί έπήγαγεν Αδτη έστίν έντολή πρώτη· δευτέρα δέ δμοία αυτή· ’Αγαπήσεις τδν πλησίον σου ώς σεαυτόν. Καί 5 προσέθηκεν· Έν ταύταις ταΐς δυσίν έντολαΐς δλος δ νόμος καί οί προψήται κρέμανται. ‘Ο τοίνυν ταύτας φυλάττων, δήλον ότι πάντα πληροί τδν νόμον κατά τδν Δεσποτικδν δρον· δ δ’ αδ παραβαίνων, παντδς τοΟ νόμου παραδότης άλίσκεται. Σκοπήσωμεν τοίνυν, τοΟ συνειδότος όρθώς καί 10 δικαίως δικάξοντος, εί τάς Θείας πεπληρώκαμεν έντο^λάς. 12 Πληροί δέ τήν μέν πρώτην δ τήν θεόσδοτον πίστιν ψυλάττων άκήρατον, καί τούς ταύτη πολεμοΟντας ώς τής άληθείας εχθρούς μυσαττόμενος, καί μισών έκθύμως τούς μισοϋντας τδν άγαπώμενον· τήν δέ δευτέραν, δ τήν τοΟ πέλας θεραπείαν 15 περί πλείστου ποιούμενος, καί μή μόνον έν ταΐς εύπραξίαις, άλλα κάν ταΐς δοκούσαις δυσημερίαις διατηρών τής ψιλίας τούς ορούς. Οί δέ τής μέν οικείας, ώς νομίζουσιν, άσφαλείας φροντίξοντες, τών δέ τής φιλίας νόμων διά ταύτην δλιγωροΟντες, καί πολεμουμένους παρορώντες τούς φίλους, τής 20 τών φαύλων είσί, καί παρά τοις έξω μερίδος. ‘Ο δέ τών δλων Δεσπότης τά τελεώτερα παρά τών οίκείων άπαιτει μαθητών. ’Αγαπάτε γάρ, ψησί, τούς εχθρούς ύμών. Et γάρ τούς αγαπώντας ύμάς άγαπδτε, τί πλέον ποιείτε; ’Ιδού | καί οί αμαρτωλοί καί οί τελώναι τοΟτο ποιοΟσιν. 1 25 Ημείς δέ ούδέ τής τελωνικής άπελαύσαμεν αγάπης. Καί τί λέγω τελωνικής ; Ούδέ ής τυγχάνουσιν οί άνδροφόνοι καί γόητες έν τοις δεσμωτηρίοις παραψυχής, άπελαύσαμεν. Et δέ πάντες ταύτην έξήλωσαν τήν ωμότητα, ούδέν έτερον ύπελεί- πετο, ή ξώντας μέν ύπ’ ένδειας άναλωθήναι, τελευτήσαντας 1-2 τή; καρδία; ...τή; ψν/,ή; ΝΖ : τη; ψ»χή« ■•.τή; καρδιά; (β supra τή; ψ-χή; el α supra τή; καρδία; ord. N Ζ. restit.) Λ || 5 δι>σ·.ν ΝΑ : SvoYv Ζ I' 11 μίν N Ζ et s. 1. add. Λ : om, Λ J 16 καν : καν Ν καν Ζ καν Λ 1. Mattii. 22, 37. 2. lb. 38-39. LETTRE 135 131 répondre : «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit1 », et il ajouta : « C’est le premier commandement ; mais un second lui est égal : Tu aimeras ton prochain, comme toi-même z. » Et il ajouta encore : « En ces deux commandements tient toute la loi, et les prophètes34. » Ainsi donc celui qui garde ces commandements, de tonte évidence accomplit toute la loi, selon la définition du Maître, mais celui qui les transgresse est convaincu de transgresser toute la loi. Examinons donc, d’après le jugement droit et équitable de notre cons­ cience. si nous avons accompli les divins commandements. Accomplit le premier celui qui garde intacte la foi divine, qui déteste comme ennemis de la vérité ceux qui la com­ battent et qui a une haine ardente pour ceux qui haïssent le Bien-Aimé ; accomplit le second celui qui fait le plus grand cas du soin de son prochain et qui non seulement dans la prospérité, mais aussi dans les jours qui paraissent difficiles, observe les lois de l'amitié. Ceux, au contraire, qui veillent à ce qu'ils croient être leur sécurité et qui, à cause de celle-ci, font peu de cas des lois de l’amitié et regardent avec indifférence les attaques que subissent leurs amis, sont du nombre des méchants même aux yeux de ceux qui ne sont pas chrétiens. Mais le Maître de l’uni­ vers exige de scs disciples une conduite plus parfaite. « Aimez vos ennemis, dit-il en effet, car si vous aimez ceux qui vous aiment, que faites-vous de plus que les autres ? Les pécheurs et les publicains le font aussi *. » Quant à nous, nous n’avons pas même bénéficié de l’amour du publicain. Que dis-je, du publicain ? Nous n’avons pas même trouvé les consolations que les assassins et les magi­ ciens trouvent dans leur prison. Et si tout le monde avait imité cette cruauté, il ne nous serait plus resté qu'une solu­ tion : vivant, mourir de faim et, une fois mort, rester même 3. ib. 40. 4. W. 5, 44-46. 132 THÉODOBET DE CYR δέ μηδέ τάφω παραδοθήναι, άλλά κυνών καί Οηρών γενέσθαι βοράν. Άλλ' ήρκεσαν ήμιν οί τοΟδε τοΟ βίου καταφρονοΟντες, καί των αϊωνίων άγαθών προσδεχόμενοι τήν άπόλαυσιν, οΐ παντοδαπής ήμάς ψυχαγωγίας ήξίωσαν. Ό δέ φιλάνθρωπος 5 Κύριος έκ τοΟ ούρανοΟ ήκόντισε κρίσιν. ‘Η δέ γή έφοθήθη, καί ήσύχασεν έν τώ άναστήναι είς κρίσιν τδν Θεόν. Οί δέ έχθροί αύτοΟ άμα τώ δοξασθήναι αύτούς καί ύψωθήναι, έκλείποντες ώσεί κα-πνδς έξέλιπον. Έστηλίτευται | δέ τό τής καινής αίρέσεως ψεΟ- 166' 10 δος, κηρύττεται δέ -προφανώς ή τών θείων Εύαγγελίων άλήθεια. ‘Ημείς δέ μετά τοΟ μακαρίου βοώμεν Δαθίδ- Εύλογη τδς δ Θεός, δ ποιων θαυμάσια μεγάλα μόνος, καί εύλογητδν τδ όνομα τής δόξης αύτοΟ, καί πληρωθήσεται τής δόξης αύτοϋ πάσα ή γή. Γένοιτο, γέ15 νοιτο. 136 (CXXXV). ΡΩΜΥΛζλ ΕΠΙΣΚΟΠφ. Επειδή τής παλαιδς ήμδς άνέμνησας Ιστορίας, καί τών Σύρων έφης τδν βασιλέα, τών τοΟ Ισραήλ βασιλέων τδ φιλάν­ θρωπον λογισάμενον, ικέτου σχήμα λαθεΐν, καί μή διαμαρτεΐν 20 τής αίτήσεως· άναμνήσθητι, δέσποτα, καί τής θείας δργής. Τδν γάρ Άχαάθ τώ έλέω χρησάμενον πανωλεθρία παρέδωκε, | [ καί διά τοΟ προφήτου τήν ψήφον έξήνεγκεν. 'Έσται γάρ, φησίν, ή ψυχή σου άντί τής ψυχής αύτοΟ, καί δ λαός σου άντί τοΟ λαοΟ αύτοΟ. 'Ημείς δέ κελευόμεθα 25 διά I τούτων κρίσει κεραννύναι τδν Ιλεον, ώς ού παντός έλέου 166' άρέσκοντος τδν τών δλων Κύριον. Διαφερόντως δέ λογισμοΟ δειται σώφρονος ή παροΟσα ύπόθεσις. Περί γάρ θείων άγωνιζόμεθα δογμάτων, έν οΐς έχομεν τήν τής σωτηρίας ελπίδα. 1. l.es moines qui l'ont aidé à subsister pendant sou exil près d’Apamée. 2. Ps. 75,9-ÏO (des LXX). Le mot Kvp'Oî ne figure pas dans les LXX. 3. Id. 36, 20 (des LXX). 4. Id. 71,18-19 (des LXX). 5. Sur Romulo, cf. t. I, p. 36-37. Cet évêque n'alla pas lui-inème [ LETTRES 135-136 133 sans sépulture et devenir la proie des chiens et des bêtes sauvages. Mais nous avons trouvé une aide auprès de ceux qui n’attachent aucun prix à ce inonde et mettent leur espérance dans la jouissance des biens éternels : ceux-là 1 nous ont comblé de toutes sortes de consolations. De son côté, dans sa bonté. « le Seigneur, du haut du ciel, a fait entendre sa sentence. La terre a été saisie de crainte et s’est tenue tranquille, lorsque Dieu s’est levé pour faire justice *. » « Ses ennemis, quand ils se glorifient et sont exaltés, s’évanouissent et disparaissent comme de la fumée3 » Le mensonge de la nouvelle hérésie est proscrit tandis que la vérité des divins évangiles est prêchée ouvertement. Et nous, nous nous écrions avec le bienheu­ reux David : « Béni soit Dieu qui seul fait des prodiges ! Béni soit son nom glorieux ! Que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen ! Amen !4 » 136 (CXXXV). A l'évêque Romule0. Puisque tu nous as rappelé l’histoire ancienne et nous as cité le roi de Syrie qui, ayant considéré la bonté des rois d’Israël, prit une attitude de suppliant et obtint ainsi l’objet de sa demande, souviens-toi aussi, maître, de la colère de Dieu. Car il livra à la ruine complète Achab, qui avait usé de la miséricorde, et. par la voix du prophète, il prononça contre lui cette sentence : « Ta vie, dit-il, sera pour sa vie et ton peuple pour son peuple e. » Par là nous sommes invités, quant à nous, à tempérer la pitié par le discernement, car toute pitié n’agrée pas au Seigneur du monde. Or c’est dans la circonstance présente qu’une sage prudence est surtout nécessaire. Car nous luttons pour les saintes croyances dans lesquelles réside au concile de C.lialcédoinc, mais son collègue Mare, l’évêque d'Anasarthe, signa pour lui (ACO II. I, 2, p. 142 (339) n*> 54).— Date : entre la mort do Théodose cl le concile do Chalcédoine. C. /// Λοι* 20. '.2 (des LXX). 134 THÉODORET DE CYR Πολλήν δέ δμως έστιν ίδεΐν κάν τούτο ις άνθρώπων διαφοράν. ΟΙ μέν γάρ άληθώς τήν κοινήν νοσοΟσιν άσέδειαν, οΐ δέ άδια- 5 ίθ 15 20 φόρως καί ταΟτα καί τά τούτοις έναντία προσφέρουσιν. “Ετε­ ροι δέ τήν άλήθειαν έπιστάμενοι, ταύτην μέν tv τοΐς τής ψυχής κατακρύπτουσι ταμιεΐοις, τά δέ δυσσεδή μετά τών άλλων κηρύττουσιν. * Αλλοι δέ τοΟ φθόνου τδ πάθος δεξάμενοι, τδ οίκειον έχθος άφορμήν τοΟ κατά τής άληθείας πολέμου πεποίηνται, καί πάσαν κατά τών τής άληθείας κηρύκων είσφέρουσι κακοήθειαν. Είσί δέ οϊ τών μέν άποστολικών δογμάτων άσπάξονται τήν άλήθειαν, τήν δέ τών κρατούντων | δείσαντες δυναστείαν, δημοσιεϋσαι ταύτην πεψρίκασι· καί Π στένουσι μέν καί δδύρονται τών κακών τήν φοράν, σύνεισι δέ δμως τοίς τάς τρικυμίας έγείρουσι. Ταύτης τής συμμορίας τήν σήν είναι θεοσέβειαν δριζόμεθα. Ύγιαίνειν μέν γάρ αύτήν έν τοίς θείοις δόγμασι πεπιστεύκαμεν, καί τήν περί ήμας διασώξειν άγάπην νομίξομεν, διά μόνην δέ δειλίαν συμπεριφέρεσθαι τώ καιρώ. Ου δή χάριν, ούδεν! τών άλλων έπιστέλλοντες, τή σή φιλοθεϊα καί γράφομεν, καί παρ' αυτής δεχόμεθα τά γράμματα, τδν μέν σκοπόν είδότες, τή δέ δειλία συγγνώμην οΰτω πως νέμοντες. Ό δέ φιλάνθρωπος Κύριος καί τάς τής δειλίας παντελώς νΟν άπέκοψεν άφορμάς, τήν μέν καινοτομηθεΐσαν δείξας ασέβειαν, τήν δέ τών Εύαγγελίων γυμνήν έπιδείξας αλήθειαν. ‘Ημείς δέ ούτε ταΐς θριξίν Ισα­ ρίθμων ήμΐν γενομέ]νων στομάτων, ύμυήσαι κατ' άξίαν τδν 1 25 φιλάνθρωπον δυνάμεθα Κύριον, δτι τά παρ’ ήμών κηρυττόμενα, καί τούς έναντιωτάτους προφανώς κηρύττειν ήνάγκασεν. Ήκούσαμεν γάρ ώς καί τής σής φιλοθεϊας δ σύνοικος, γνούς τούς έν ταΐς μεγάλαις πόλεσι γεγενημένους άναθεματισμούς, έπαύσατο μέν τήν λοξήν τών καρκίνων πορείαν μιμούμενος, 1 κάν Ν : κάν Ζ κάν A || 5 ταμαίοις Ν Ζ : ταμείοις A || 7 άφορμήν Ν el s. 1. A alia manu : «μορφήν Z el in ras. A H 19 τά A : om. Ν Z || j 21 Sf.Àia; codd. : -λίί«ς Noes. |, 24 χχτ' NZ et i. mg. A alia manu : om. A I 27 ώς NZ el s. 1. A alia manu : orn. A 1. Allusion au changement survenu dans la politique ecclésias­ tique de l’empereur après la mort de Théodosc. LETTRE 13G 135 l’espérance de notre salut. Cependant, même ici, on peut voir entre les hommes de grandes différences. Car si les uns sont vraiment atteints de l’impiété commune, les autres affichent indifféremment tantôt telle croyance, tantôt telle autre qui lui est opposée. D’autres, tout en possédant la vérité, la tiennent cachée dans le secret de leur âme et prêchent avec les autres l’impiété. D’autres encore, écoutant les sollicitations de l’envie, ont trouvé dans leur haine une occasion de lutter contre la vérité et accumulent toutes les méchancetés contre les hérauts de la vérité. Il en est aussi qui s’attachent à la vérité de la doctrine apostolique mais qui, parce qu'ils craignent la puissance de ceux qui sont les maîtres, ont peur de la pro­ duire en public. Et s’ils gémissent, certes, et s’affligent de tant de malheurs, néanmoins ils sont avec ceux qui déchaînent les tempêtes. C’est à cette catégorie qu’appar­ tient, scion nous, ta Piété. En effet, qu’elle professe de saines opinions à l’endroit des choses divines, nous en sommes bien sûr, comme nous pensons aussi qu’elle nous conserve son amour, et nous croyons d’autre part que si elle se laisse entraîner par les circonstances, c’est par simple timidité. C’est pourquoi, alors que nous n’écrivons à personne d’autre, nous écrivons à ta Piété et accep­ tons scs lettres, parce que nous connaissons ses intentions et pardonnons en quelque sorte à sa crainte. Mais voici que dans sa bienveillance le Seigneur est allé aujourd'hui jusqu’à faire disparaître totalement les raisons mêmes de craindre, en montrant l’impiété nouvelle et en mettant à nu la vérité des Evangiles. Quant à nous, aurions-nous autant de bouches que de cheveux, nous ne pourrions louer autant qu’elle le mérite la bonté du Seigneur, qui a contraint nos plus grands ennemis eux-mêmes à prê­ cher ouvertement ce que nous aussi nous prêchons *. Nous avons, en effet, entendu dire que le collègue même de ta Piété, ayant appris les anathématismes publiés dans les grandes villes, a cessé de suivre le chemin tortueux des 136 THÉODORET DE CYR έθάδισε δέ τήν ευθείαν περί δογμάτων διαλεχθείς 2ν τινι πανηγύρει. Χρή δέ μή τοίς καιροΐς προσαρμόττειν τούς λόγους, άλλ’ άκλινή τής άληθείας τδν κανόνα διασώζειν άεί. 137 (CXXXVh. ΚΥΡΩ ΜΑΓΙΣΤΡΙΑΝΩ. Λίαν ήλγησα τήν συμβάσαν ύμιν άθυμίαν μεμαθηκώς. Πώς γάρ ούκ εμελλον τοΟτο πείσεσθαι, τά ύμέτερα οίκειούμενος, καί τής άποστολικής μεμνημένος νομοθεσίας, ή ού μόνον χαίρειν μετά χαιρόντων, άλλα καί κλαίειν ] μετά κλαιόντων 168 παρεγγυα ; Καί αύτδ δέ γε τδ πάθος ικανόν είς συμπάθειαν 10 καί τούς δυσμενεστάτους έλκύσαι. Τί γάρ ούτως άνιαρόν, ώς δμοζύγου στερηθήναι, έννόμως μέν έλκυσάσης τδν τοΟ γάμου ζυγόν, τφ δέ συνοικώ θυμήρη τδν βίον έργασαμένης, καί τής οίκίας τάς φροντίδας μερισαμένης. καί τά μέν ένδον οίκουρησάσης, τά δ' άλλα πάντα συγκυθερνησάσης· καί τδ συνοίσειν 15 μέλλον είσηγησαμένης καί ταις του άνδρδς ύποθημοσύναις είξάσης ; Τδ οέ καί σύν ταύτη τδν έξ αύτής φύντα, καί έπιμελώς έκτραφέντα, καί λόγοις ένασκηθέντα, καί γηρωκόμον έλπισθέντα γενήσεσθαι, έν αυτό τφ ήρι τής ηλικίας, ίούλων λοιπόν καθερπόντων, παραδοΟναι τφ τάφω, ποίας άχθηδόνος 20 ύπερβολήν καταλείπει; Εί μέν οδν είς αύτήν άποθλέψαιμεν μόνην τοΟ πάθους τήν φύσιν. ού δε μίαν ψυχαγωγίαν είσδέχε- 168 ται. El δέ τδ θνητόν τοΟ γένους είς νοΟν λάδοιμεν καί τήν θείαν ψήφον τήν κατά τοΟ γένους έξενεχθεισαν, καί πρδς τού5 8 άλλά s. I. add. Λ alia manu : oin. codd. !| 13 of/.ίας N Z et s. 1. A alia manu : ο:χι:ας in ras. A || 21 ovfopiav : ούδΐ αίαν codd. || 22-23 Verba νουν ...του γίνου; ΝΖ et i. mg. add. A : om. A || λάοοιικν X Z : ^άλοιμδν i. mg. Λ sed add. λά&παέν 1. Les membres du Brigandage annonçaient alors un peu partout leur soumission. 2. En Fabsence de tout indice, nous ignorons à la fois lu date de cette cpître et la qualité do son destinataire. Doit-on confondre celui-ci avec Vautre Cyrus à qui est adressée Fcp. 13 ? D'autre part, même s’il faut distinguer CCS deux correspondants, il est encore dif­ ficile de préciser quel poste occupe le Cyrus de l’ép. 137 : en effet, le titre de magintriantM^ qui lui est attribué, se donnait parfois au i.ETiRES 136-137 137 écrevisses et a pris la voie droite lorsqu’il a parlé de la doctrine dans une assemblée *. Ce qu’il faut toutefois, ce n’est pas plier ses discours aux circonstances, mais con­ server droite la règle de la vérité dans tous les cas. 137 (CXXXVI). Au magistrianus Cyrus ’. Vive a été nia douleur à la nouvelle de l’épreuve qui vous avait frappé et comment aurais-je pu ne pas la res­ sentir, moi qui fais mien tout ce qui est vôtre et qui me souviens du précepte de l’Apôtre, qui incite non seulement à se réjouir avec ceux qui sont dans la joie, mais aussi à pleurer avec ceux qui pleurent3? En outre, par ellemême, la souffrance suffit à pousser même nos plus grands ennemis à la compassion. Quoi de plus affligeant, en effet, que d’etre privé d’une épouse qui porta à la perfection le joug du mariage, rendit la vie agréable à son époux, par­ tagea les soucis du foyer, veilla sur les intérêts domes­ tiques, dirigea tout le reste de concert avec vous, pour­ voyant à tout ce qui pouvait être utile et soumise aux conseils de son mari ? Quant à voir mettre au tombeau en même temps que cette épouse celui qui était né d’elle, qui avait reçu une éducation soignée, qui était versé dans les lettres, en qui vous espériez voir la consolation de votre vieillesse, cela au printemps même de sa vie, tandis que le premier duvet commençait à fleurir sur sa joue, y a-t-il douleur au-dessus de celle-là ? Aussi, à ne considérer que la nature même de votre malheur, il ne paraît pouvoir comporter aucune consolation. Mais si nous nous repré­ sentons la destinée mortelle du genre humain et la sen­ tence portée par Dieu contre lui4, et, en outre, l’univcrmaître des offices lui-même (ci. Dar. Sag., DAGR II, 156} niais aussi à ses subordonnés et, en particulier, à des fonctionnaires du palais chargés par lui de remplir diverses missions en province ; voir Λ. Piganioi., I.'empire chrétien, Paris 1947, p. 316 et 326. 3. Cf. Rom. 12, 15. '·. Cf. Gen. 3, 19. 138 THÉODORET DE CYR τοις τδ τοΟ πάθους κοινόν — πλήρης γάρ τών τοιούτων παθη­ μάτων δ βίος — οϊσομεν γενναίος τδ γεγονός, καί τάς τής άθυμίας άποκρουσόμεθα προοΟολάς, καί τήν θαυμασίαν εκεί­ νην άσομεν ύμνωδίαν- Ό Κύριος έδωκεν, δ Κύριος 5 άψείλετο, ώς τώ Κυρίω έδοξεν, ούτως καί έγένετο· εϊη τδ ονομα Κυρίου εύλογημένον είς τούς αίώνας. Ημείς δέ καί πλείους ϊχομεν είς παραψυχήν άφορμάς. Τάς γάρ τής άναοτάσεως ελπίδας έναργώς έδεξάμεθα καί τήν τών τεθνεώτων προσμένομεν άναβίωσιν· καί πολλάκις άκηκόαμεν 10 τοΟ Δεσπότου ύπνον κεκληκότος τδν θάνατον. Et δέ πιστεύομεν, ώσπεροΟν πιστεύομεν, ταΐς τοΟ Σωτήρος φωναις, ού δεί θρηνειν τούς κοιμηθέντας, κ&ν ’ μακρότερος ή τοΟ είωθότος ο 1®$’ ύπνος. Άλλα προσδέχεσθαι μεν χρή τήν άνάστασιν· είδέναι δέ ώς σοφδς Δν τών δλωυ δ Πρύτανις, καί ού τά παρόντα 15 μόνον, άλλά καί τά μέλλοντα γινώσκων σαφώς, πρδς τδ συμφέ­ ρον ιθύνει τά πράγματα. ΤοΟτο δή καί σοφός τις είδώς περί τών τοιούτων θανάτων φιλοσοφεί, καί φησιν· ‘ Η ρπάγη πριν ή κακία άλλάξη σύνεσιν αύτοΟ, ή δόλος άπατήση ψυχήν αύτοΟ. Παραχωρήσωμεν τοίνυν, παρακαλώ, τώ σοφώ 20 τοϋ παντδς Κυβερνήτη, καί στέρξωμεν τά οίκουομούμενα, δποιά ποτ' &ν ή, κ&ν θυμήρη, κ&ν λυπρά. Σύμφορα γάρ ταΟτα καί λυσιτελή, καί φιλοσοφίας πρόξενα, καί στεφάνων τοις καρτεροϋσι παρεκτικά. 138 (CXXXVII). ΙΩΑΝΝΗ 25 ΑΡΧΙΜΑΝΔΡΙΤΗ. *0 μέν μακάριος Δαδίδ 2τερά τινα πεπλημμέληκεν, α καί άνάγραπτα πεποίηκεν είς τήν | τών ύστερον έσομένων ώφέ- 169' 11 ώσπερουν : ώσπερ ουν codd. || 12 ζαν Ν : ζχν ΖΛ || 46 δη s. I. Λ alia manu : τοι ΝΖ et in ras. A || 17 τών codd. : seel. Sirin. || 18 άπατήση A : -σει NZ || 18-19 Verba ή δόλο; ...αυτόν codd. : seel. Sirin. H 21 xxv N z&v ZA || 26 ύστερον codd. : seel. Sirin. 1. Job 1, 26. .Même citation dans ép. XLVI1 à Eurycianus, t. I, p. 115. 2. Cf. Jn 11, 23-27. 3. Cf. Maltk. 9, 24 ; Afc 5, 60 ; fx 8, 52 ; Ju 11, 11-15. I I 139 LETTRES 137-138 salité de ce mal — car la vie est pleine de souffrances de cette sorte — nous supporterons vaillamment le coup qui nous a atteints, nous repousserons avec force les assauts de la douleur et nous chanterons cet admirable cantique de louange : « Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté : la chose s’est passée comme il a plu au Seigneur ; que le nom du Seigneur soit béni dans les siècles *. » Mais nous, nous avons des motifs encore plus nombreux de consolation : car nous avons reçu avec évidence les espérances de la résurrection 2 et nous attendons le retour à la vie de ceux qui sont morts, et c’est souvent que nous avons entendu le Maître appeler la mort un sommeil3. Si nous avons con­ fiance — comme nous l’avons réellement - dans les paroles du Sauveur, nous ne devons pas pleurer ceux qui se sont endormis, même si leur sommeil est plus long que le sommeil ordinaire, mais nous devons attendre la résur­ rection et savoir que le Maître du Monde, puisqu’il est sage et connaît clairement non seulement le présent mais aussi l’avenir, dirige les événements en vue de notre avan­ tage. C’est justement parce qu'il savait bien cela qu’un sage, méditant sur de telles morts, peut dire : « Il a été enlevé avant que la malice n’altérât son intelligence ou que la ruse ne pervertît son âme » Confions-nous donc, je t’y invite, à la sagesse de Celui qui mène le monde et chérissons les décisions de son gouvernement, quelles qu’elles soient, agréables ou pénibles. Car elles sont utiles et avantageuses, engendrent la sagesse et procurent des couronnes à ceux qui les supportent. 138 (CXXXVII). A l’archimandrite Jean45. Le bienheureux David avait commis certaines fautes que Dieu, qui régit toutes choses avec sagesse, a fait con4. Sag. 4, 11. 5. Sur Jean, ef. i. I, p. 40 et lu note 2. - Date ·. 450-451. 140 THEODORET DE CYR λείαν δ σοφώς άπαντα πρυτανεύων Θεός. Άθεσαλών δέ δ πατραλοίας, καί μιαιφόυος, καί δυσσεθής, καί παμπόνηρος τύραννος, ούκ έκείνων χάριν τήν κατά τοϋ πατρδς άνεδέξατο λύτταν· άλλά τής τυραννίδος έπιθυμήσας, τδν άδικώτατον 5 έκεϊνον προείλετο πόλεμον. Ό μέντοι θείος Δαθίδ, καί τούτων οΰτω γιγνομένων, τής είργασμένης άνεμιμνήσκετο πλημμε- λείας. Κάγώ τοίνυν έτερα μέν τινα έμαυτώ σύνοιδα πλημμε­ λήματα, τήν δέ γε δογματικήν τών αποστόλων διδασκαλίαν άκραιφνή διετήρησα. Οι δέ, καί τούς θείους καί τούς άνθρω10 πείους πατήσαντες νόμους, καί άπόντας ή μάς κατακρίναντες, ούχ ύπέρ ών ήμάρτομεν τήν ψήφον έξήνεγκαν· ού γάρ ήν αύτοις δήλα τά κεκρυμμένα· άλλά ψευδολογίαν καί συκοφαν­ τίαν I ΰφηναν καθ’ ήμών, μάλλον δέ τοϊς άποστολικοις δόγμασι 170; προφανώς πολεμούντες, τδν έκείνοις επόμενον άπεκήρυξαν. 15 Άλλ* έξηγέρθη ώς δ ύπνων Κύριος, καί διήλεγξε τούς έχθρούς αύτοΟ, καί όνειδος αιώνιον 1‘δωκεν αύτοις. Καί τά μέν κίδδηλα καί νόθα διεσκέοασε δόγματα, α δέ παρέδωκεν ήμίν έν τοϊς Ιεροίς Εύαγγελίοις, σύν παρρησία κηρύττεσθαι παρεσκεύασεν. ‘Ημιν δέ ταΟτα είς τελείαν άρκεί 20 θυμηδίαν. Ούδέ γάρ πόλεως έπιθυμοΟμεν, έν ή μοχθοΟντες τδν άπαντα διατετελέκαμεν χρόνον· άλλά τήν τών Εύαγγελίων άλήθειαν ποθοΟμεν κρατυνομένην δράν. ΤοΟτον δέ ήμών τδν πόθον δ Δεσπότης πεπλήρωκεν. Διά τούτο γαννύμεθα καί γεγήθαμεν καί τδν μεγαλόδωρον Κύριον ύμνοΟμεν, καί τήν ύμε25 τέραν θεοσέβειαν τοΟτο σύν ήμιν παρακαλοϋμεν ποιειν |, καί 170’ ύμνοϋντας ικετεΟσαι σπουδαίως, ϊυα καί τούς νΟν μέν ταΟτα, νΟν δέ εκείνα λέγοντας, καί πρδς τούς καιρούς μεταβαλλόμε­ νους, καθάπερ οι χαμαιλέοντες τήν τών φύλλων μεταμφιέσ- 7 ζάγώ N Ζ : κάγώ A J 24 γ£γήθαμ<ν Ν Ί. : γίγήμε&χ A 1. Cf. II Bois 13-18 (des LXX|. 2. Id. 11-12, 15. 3. P$. ~Ί, 65-G6 (des LX Xi. ; LETTRE 138 141 signer par écrit pour Futilité des générations futures. Mais ce ne furent pas ccs fautes qui enflammèrent chez Absalon le parricide, le meurtrier, l’impie, le tyran plein de perversité, la fureur qu’il conçut contre son père : c’est sa passion du pouvoir qui lui lit entreprendre ccttc guerre si contraire à la justice *. Et pourtant le divin David se rappela la faute qu’il avait commise 2. Eh bien donc, moi aussi, j’ai conscience d'avoir commis certaines autres fautes, mais pour ce qui est de l’enseignement doctrinal des apôtres, je n’ai pas cessé de le conserver dans sa pureté. En revanche, ceux qui ont foulé aux pieds les lois divines et humaines et qui nous ont condamné en notre absence, n’ont pas porté leur sentence sur les fautes que nous avons commises, puiqu’ils ne pouvaient connaître nos fautes cachées, mais ils ont tissé contre nous mensonges et calom­ nies, ou plutôt, attaquant ouvertement la doctrine des apôtres, ils ont proclamé la déchéance de celui qui restait fidèle a ccttc doctrine. « Mais le Seigneur se réveilla comme un homme endormi, il frappa scs ennemis et il leur infligea une honte éternelle3. » II a dissipé les croyances impies et fausses, tandis qu’il a fait en sorte qu’on prêchât libre­ ment. celles qu’il nous a transmises dans les saints évan­ giles 4. Voilà qui suiïit à nous donner une joie parfaite. Car si nous ne soupirons pas après la ville où nous n’avons cessé d’être à la peine tout le temps que nous y avons passé, par contre, voir consolider la vérité des évangiles est notre désir. Ce désir, qui est le nôtre, le Maître Fa exaucé. C’est pourquoi nous sommes dans la joie et l’allé­ gresse, nous chantons un hymne à la Magnificence du Seigneur, nous invitons votre Piété à la chanter avec nous et. en la chantant, à le supplier ardemment de fortifier dans sa bienveillance ceux qui disent tantôt une chose et tantôt une autre et qui changent selon les circon­ stances, à la manière des caméléons qui prennent la cou4. Depuis l'avènement *χων άλλην καυχήματος αφορμήν, τήν ύμετέραν μεγαλοφυίαν παρακαλώ, τάς εύχαριστηρίους φωυάς ύπέρ τής έμής εύτελείας τώ φιλοχρίστω προσενεγκειν βασιλει, καί τή εύσεβεστάτη καί θεοφιλεστάτρ Αύγούστη, τή τών καλών διδασ- 25 κάλω, δτι τοιούτοις δώροις τδν μεγαλόδωρον Δεσπότην ήμείψαντο, καί τής βασιλείας ύποβάθραν καί κρηπίδα τδν ύπέρ τής εύσεβείας έποιήσαντο ζήλον. Πρός δέ τούτοις καί ικε­ τεύσατε αύτών τήν θεοφιλή κορυφήν, τέλος έπιθεΐναι τοίς I ή N Z et i. mg. A alia manu : om. A || i πολυθρύλητου N Z : -θρύλλητον A || 10 ταύτχ scripsi : ri ταυτά N Z ταυτά A τα i. mg. add. alia manu) || 12 ό χαλεπός N et i. mg. A alia manu : oni. Z A H 20 χάγώ N : χάγώ Z A || 21 μηδερίαν A : μή31 αία·.· N μήδ< αίαν Z U 25 ήμεί-ύαντο scripsi : -ύατο codd. 1. Sur le détail, ef. ép. 113 et la note 4, p. 61. 2. Toi Domnus. Allusion pleine d'amertume à l’attitude de cet 12 I.ETTFE 139 145 ou bien il relâche l’accusé comme innocent ou bien le châ­ tie comme coupable. Or. dans notre cas. c’cst tout le con­ traire qui est arrivé. La lettre de l’empereur nous avait en cfl’ct interdit de nous rendre h cette très illustre assem­ blée : or nos juges pleins d’équité ont condamné, eux, l’absent sans jugement, ou mieux, ils sont allés jusqu’à approuver grandement les écrits qu’on leur avait présen­ tés dès lors pour nous accuser *. Et ni loi divine ni respect humain ne lit obstacle à leur violence. Au contraire, le président ordonnait, délaissant la vérité pour servir un pouvoir éphémère, tandis que, de leur côté, obéissaient ceux qui avaient les mêmes idées que nous, qui parta­ geaient nos opinions et qui avaient le plus admiré nos actes Cependant cette pénible circonstance fit éclater la trahison des uns et la lâcheté des autres, tandis que les souffrances que nous avons endurées pour la vérité nous ont fourni, à nous, un motif de confiance. Car le Christ, notre Maître, nous a accordé la grâce « non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui3»; c’est bien, en effet, la plus grande grâce que de souffrir pour le Maître, une grâce que le divin Apôtre va jusqu’à placer au-dessus même des miracles les plus grands. De cela je suis fier, moi aussi, moi l’humble et le petit, qui n’ai d’autre raison de me glorifier que celle-là, et je demande à votre Magnificence d’offrir au nom de mon humilité les paroles de reconnaissance à l’empereur qui aime le Christ ainsi qu’à la très pieuse et très chère à Dieu Augusta, maîtresse de vertu, qui ont répondu par de tels dons à la libéralité du Maître et qui ont fait du zèle pour la foi le fondement et l’assise même de leur trône. Suppliez en outre leurs Altesses chères à Dieu d’ajouter un terme à ce qu’elles ont si bien entrepris, en réunissant un conévêque qui n’avait pas eu le courage, on le sait, de résister aux sen­ tences portées par Dioscorc contre l'évêque de Cyr, réclamant que ses écrits fussent brûlés et lui-même exclu de l'épiscopal. 3. Phil. 1,29. Correspondance. ill. 10 116 TnÉOOORET DE CYR ορισθεΐσι καλώς, καί συναγαγείν σύνοδον, μή -πάλιν ταραχο­ ποιών καί συγκλύδων Ανθρώπων πεπληρωμένην, Αλλά τούτων μέν πάντων κεχωρισμένην, κρινόντων δέ τών τά [ θεία περί 1 πολλοΟ ποιούμενων καί πάντων όμοΟ τών Ανθρωπίνων τήν 5 αλήθειαν προτιμώντων. Εί δέ βούλεται αύτών τδ κράτος τήν παλαιάν πρυτανεΟσαι ταις Έκκλησίαις ειρήνην, Αντιβολήσατε αύτών τήν ευσέβειαν παρείναι τοίς πραττομένοις, Υνα τούς τάναντΐα προαιρουμένους τή παρουσία δεδίξηται, καί μηδέν αντίπαλον ή Αλήθεια εχη· Αλλ' αυτή καθ' αύτήν έξετάζη τών 10 πραγμάτων τήν φύσιν, καί τδν τών Αποστολικών δογμάτων χαρακτήρα. ΤαΟτα δέ έξαιτώ παρά τής ύμετέρας μεγαλοφυΐας, ούχ ώς τήν Κύρρον πάλιν ίδείνποθών — οίδε γάρ ύμών τδ μέγεθος τής πολίχνης τήν έρημίαν, ής άμηγέπη τδ είδεχθές κατεκρύψαμεν 15 ταις τών παντοδαπών οικοδομημάτων πολυτελείαις —, άλλ' Υνα δειχθή καί τά παρ' ήμών κηρυττδμενα τοίς Αποστολικοις 1 συμβαίνοντα δόγμασι, καί νόθα καί κίβδηλα τά τών εναντίων εύρέματα. Τούτου γάρ γενομένου — σύν Θεώ δέ είρήσθω — τάς λειπομένας ήμέρας σύν εύθυμία βιώσομεν ένθα &ν ήμΑς 20 διάγειν δ Δεσπότης κελεύση. Πρέπει δέ ύμΐν εύσεβεία συντεθραμμένοις, καί τής Αρετής κεκτημένοις τδν πλοΟτον, τόνδε τδν ζήλον Αναλαβειν, καί προθυμίαν ίχοντας, καί τδν εύσεβέστατον βασιλέα, καί τήν φιλόχριστον Αύγούσταν, ταις παρακλήσεσι προθυμοτέρους έργάσασθαι, ϊνα τώ άξ,ιεπαίνω 25 ζήλω τήν πανεύφημον αύτών βασιλείαν κρατύνωσιν. 3 τών Ν Ζ el i. mg. Λ alia manu : ont. Λ '| ί-·ί την αλήθειαν ΝΖ et s. 1. add. A non eadem manu : ont. A |, 6 Post ειρήνην verba βούλεται Si add. Z A || 22 Ι/οντα; Sinn. : -τα codd. 1. De fait le concile de Chalcédoinc, quelques mois plus tard, allait heureusement effacer l’œuvre du Brigandage d’Ephèse. Thêodoret, qui se souvient des manifestations bruyantes causées non seule­ ment par Dioscore et ses acolytes, mais aussi par les moines en cette circonstance, définit ici avec force les conditions que devra remplir le nouveau concile. LETTRE 139 147 cile qui ne soit pas à nouveau rempli de tout un ramassis de factieux, un concile dont, au contraire, tous ceux-ci soient écartés et où l’on verra comme juges ceux qui font grand cas des choses divines et font passer la vérité avant tous les biens de ce monde ’. Que si leur Pouvoir veut restaurer l'antique paix des Églises, suppliez leurs Piétés d’assister aux débats pour effrayer par leur intervention 2 les adversaires et pour que la vérité ne rencontre aucun obstacle et qu’elles-mêmes examinent la nature des faits et recherchent ce qui caractérise la doctrine apostolique. Si j’adresse cette prière à votre Magnificence, ce n’est point certes que je désire revoir Cyr - car votre Gran­ deur connaît la solitude de cette petite cité dont nous avons en quelque sorte dissimulé la laideur par la cons­ truction d’édifices somptueux et divers — mais pour montrer que les croyances que nous prêchons sont con­ formes à celles des apôtres, tandis que les inventions de nos adversaires ne sont qu’impuretés et faussetés. Car cela fait et veuille Dieu nous aider lorsque nous par­ lons ainsi !—, c’est avec joie que nous passerons le reste de nos jours où que ce soit que Je Maître nous ordonne de vivre. Mais vous qui avez été élevé dans la foi et qui pos­ sédez le trésor de la vertu, vous vous devez de ranimer ce zèle et, par vos exhortations, de rendre plus ardents encore ceux qui le sont déjà, le très pieux empereur et l’amie du Christ Augusta, afin que par leur zèle digne de louange ils affermissent leur trône plein de gloire. 2. Sur le sens ici technique du mot zasousia servant à designer l’intervention du souverain dans une ville pour y redresser les torts ou y apporter son secours contre un ennemi, voir A.-J. Festcgière, dans Histoire générale des Religions, Paris 1944, t. II, p. 399, nota 11 avec références. 148 THÉODORET DE CYR 1-iO (CXXX1X). ΑΣΠΑΡΙ ΥΠΑΤΙΚΩ ΚΑΙ ΠΑΤΡΙΚΙΩ. “Εδει καί τοΟτο τοίς άλλοις τής ύμετέρας άνδρίας κατορθώμασι προστεθήναι, τδ τδν εύσεθέστατον ήμών καί φιλόχριστον βασιλέα, δν ή θεία χάρις έπ' εύεργεσία των άρχομένων άν5 έδειξε, διά τής ύμετέρας μεγαλοφυίας μαθειν τήν | τής καθ' 173* ημών άδικίας ύπερθολήν καί λΟσαι νόμω νόμον δικαίω τδν ού τοιοΟτον. Εί γάρ καί ήμεΐς, ύπδ τής θείας έρειδόμενοι Προ­ μήθειας, άφορμήν άγαθών έποιήσαμεν τήν νομισθεΐσαν τιμω­ ρίαν. καί τήν ήσυχίαν άσπαστώς έδεξάμεθα· άλλ' οΰν άδικα 10 πεπόνθαμεν καί -παράνομα, ούδέν μέν πεπλη μ μέλη κότες ων έσυκοφάντησαν ή μάς οι τής άληθείας έχθροί, τά δέ τών τά μέγιστα τετολμηκδτων τιεπονθότες δεινά· μάλλον δέ καί τού­ των ύπέστημεν χαλεπότερα. Άκρίτως γάρ καί έκρίθημεν, καί άπόντες κατεδικάσθημεν· καί βασιλικοις γράμμασι κωλυ15 θέντες καταλαδειν τήν ‘Έφεσον, τήν δικαιοτάτην τών Ιερών δικαστών έδεξάμεθα ψήφον. ’Αλλά ταΟτα πάντα λέλυκεν ό γαληνότατος βασιλεύς, διά τήν τής ύμετέρας μεγαλοπρεπείας σπουδήν. ’Εγώ δέ άδικειν νομίσας εί σι γήσαιμικαί μηδέ χάριν 184» δμολογήσαιμι, έπΐ τάδε ήλθον τά γράμματα, δι’ ών τδ ύμέτε20 ρον -παρακαλώ μέγεθος, τάς ύπέρ ήμών ευφημίας καί τό νικηφόρω καί φιλοχρίστω βασιλει προσενεγκείν, καί τβ θεοφιλεστάτη καί εύσεδεστάτη Αύγούστη· ύπέρ ών είς δύναμιν τόν αγαθόν Ικετεύω Δεσπότην, ώστε αυτών βεδαίαν φυλάξαι τήν βασιλείαν, τών μέν ύπηκόων φιλανθρώπως προμηθουμένην, 1 Tit. ύπατικώ Noes. : ίπάτψ codd. |, 18 Post σ<- ordo codicis Ν foliorum turbatur, de quo vide Λ va ni-Propos, p. 12. | μηίΐ Z : μή 61 N A 1. Sur Aspar, cf. t. 1, p. 48 et note 5. Lorsque son ami Marcien arrive au pouvoir, ses croyances ariennes ne l'empêchent pas de lui recommander Théodoret injustement exilé. C’est pour le remercier de cette intervention que l’évêque do Cyr lui adresse la présente épître. 11 paraît certain qu’il faut lire A$par et non Avienus, ainsi que le proposait Garnier (PG 84, 300 C) sous prétexte que c'est Avienus qui était consul en 450 et non Aspar : il suffît de corriger 149 lettre 140 140 (CXXXlX)· Au consulaire et pathice Aspar x. Il fallait qu’aux autres hauts faits de votre courage s’ajoutât encore celui-ci : faire en sorte que notre empe­ reur très pieux ami du Christ, que la grâce de Dieu a établi sur le trône pour le bien de ses sujets, fût instruit par votre Magnificence de l’excès d’injustice dont nous avons été l’objet et détruisît par une décision équitable celle qui ne l’était pas. En effet, meme si. pour notre part, fort de la Providence divine, nous avons fait de ce que l'on croyait être un châtiment une occasion de bienfait spirituel et si nous avons accueilli le repos avec joie, il n'en reste pas moins que nous avons souffert des injustices et des iniquités puisque, sans avoir commis aucune des fautes dont nous ont accusé par calomnie les ennemis de la vérité, nous avons dû néanmoins subir le terrible sort de ceux qui ont osé les plus grands crimes. Que dis-je ? Nous avons connu un sort plus pénible même que le leur. Car sans jugement on a décidé contre nous, c’est en notre absence qu’on nous a condamné, et alors que nous étions empêché par l’édit de l’empereur de nous rendre à Éphèse, nous avons appris la sentence très équitable prononcée par nos saints juges. Mais tout cela le sérénissiine empereur l’a effacé grâce au zèle de votre Magni­ ficence. Pour moi, pensant que je serais coupable si je gardais le silence et si je ne témoignais ma reconnaissance, j’ai entrepris d’écrire cette lettre par laquelle je prie votre Grandeur d’offrir en notre nom des louanges à l’empereur glorieux et ami du Christ ainsi qu’à la très chère à Dieu et très pieuse Augusta, à qui je supplie, autant que je le puis, le bon Maître de conserver solidement leur trône qui pourvoit avec bonté au bien de leurs sujets, inspire la ύ.τάτω en Aspar avait, en effet, ét éconsul pour l’Occidont la même année qu’Aréobindus {cf. Bouché-Leclerq, Manuel des in.vtitutions romaines. p- 593-613!. — Sur la date, cf. supra. p. 142, n. 2. 150 THÉODORET DE CYR τούς δέ "πολεμίους δεδιττομένην, καί τήν άξιέπαινον ειρήνην πρυτανεύουσαν άπασιν. Ίκετεϋσαι δέ αύτούς παρακληθήτω τδ ύμέτερον μέγεθος. δοΟναι λύσιν τελείαν τώ τής Εκκλησίας χειμώνι, καί κελεΟσαι συναθροισθήναι σύνοδον, μή πάλιν τών 5 Οορυθειν είωθότων τδ συνέδριον ταραττόντων, άλλά μεθ' ήσυχίας τών τά θεία πεπαιδευμένων· τά μέν άποστολικά ' δόγματα 184* βεβαιούντων, άποκρινόντων δέ τά νόθα καί τής άληθείας άλλότρια· ϊνα καί τδ έντεΟθεν δρέψηται κέρδος τδ ύμέτερον μέγε­ θος. 10 Hl (CXL). ΒΙΓΚΟΜΑΛΩ ΜΑΓΊΣΤΡΩ. Λίαν έθαύμασα γνούς δτι πάμπαν άγνοοΟσα τά καθ’ ήμδς ή ύμετέρα μεγαλοπρέπεια, μόνην δέ τήν καθ’ ήμών άδικίαν μαθοΟσα.συνήγορος ήμών άνεφάνη, καί πάντα πόρον έκίνησεν, ώστε διαλΟσαι τά καθ’ ήμών τυρευθέντα. ’Αλλά τώ μέν ύμετέρω 15 μεγέθει δώσει πάντως τάς άντιδόσεις δ μεγαλόδωρος Κύριος. Ό γάρ ύπέρ σμίκροΟ ϋδατος μισθόν δώσειν έπαγγειλάμενος μείζους παρέξει δήπουθεν άμοιθάς τοις τά μείζονα δεδωκό σιν. ‘Ημείς δέ τοιαΟτα πεπόνθαμεν, ού μόνον παρά τών προδηλοτάτων έχθρών, άλλά καί παρά τών γνησίων, ώς ύπελαμ20 βάνομεν, φίλων, ύπδ μέν έκείνων πολεμηθέντες, ύπδ δέ τούτων ■ προδοθέντες, οΐα ή ούδείς, ή άγαν δλίγοι τών παλαιών ύπέστησαν. Τις γάρ τοιαύτης δίκης άκήκοε πώποτε ; Τίς τδν κατηγορούμενον πρδ πέντε καί τριάκοντα πεδήσας σταθμών, 1851 έκέλευσε δικάσαι τώ μή παρόντι τούς δικαστάς ; Τίς δέ ούτως 25 ώμδς καί θηριώδης γεγένηται δικαστής, ώστε δικάσαι άνδράσιν, ών τής φωνής ούκ έπήκουσε, καί ού δικάσαι μόνον, άλλα καί καταδικάσαι, καί τοΟτο λίαν ώμώς καί θηριωδώς J ΤοΟ γάρ 10 Tit. μαγϊστρω N et s. 1. Λ ; μαίοτρψ Ζ A |' 15 τάς N cl i. mg. A alia manu : πώς 7.A | 19-20 ύπιλαμόανομίν N cl s. 1. p· corr. Λ : υπό- 7. Λ 1. Sur Vincomalc, cf. t. I, p. 51. - - Sur la date, cf. supra, p. 142, n. 2. 2. Cf. Matlh. 10. 42 -, Mc 9, 40. LETTRE 140-141 151 terreur aux ennemis et procure à tout le inonde la paix digne de louange. Que par ailleurs votre Grandeur se laisse fléchir et les supplie d’apaiser définitivement la tempête des Églises et d’ordonner la réunion d’un concile, non point composé à nouveau de ceux qui, habitués à ce tumulte, troubleraient l’assemblée, mais d’évêques paisibles et instruits des choses divines, des hommes qui affermissent la doctrine des apôtres et rejettent les croyances impures et contraires à la vérité, afin que de son côté votre Grandeur en recueille le bénéfice. 141 (CX1.). Au MAÎTRE UES OFFICES V1NCOMAI.E1. J’ai été rempli d’une grande admiration quand j’ai su (pie votre Magnificence, qui ignorait tout de notre situa­ tion, dès qu’elle eut appris seulement l’injustice dont nous étions victime, s’était faite notre avocate et avait tout mis en œuvre pour déjouer les complots dirigés contre nous. En vérité, le Seigneur accordera à votre Magni­ ficence toutes les récompenses qu’elle mérite. Car Celui qui a promis de donner une rétribution pour un peu d’eau 2 accordera à coup sûr de plus grandes récompenses à ceux qui auront donné davantage. Quant à nous, nous avons subi non seulement de la part de nos ennemis les plus déclarés, mais de ceux-là mêmes que nous considérions comme de véritables amis attaqué par les premiers, trahi par les seconds un sort tel que personne, ou bien peu de gens, n’en connût de semblable dans le passé. Qui donc, en effet, a jamais entendu parler d’une telle façon de juger ? Qui donc a ordonné aux juges, après avoir enchaîné l’accusé à plus de trente-cinq journées de marche, de le juger sans le citer au tribunal ? Quel juge fut-il jamais assez cruel et assez féroce pour juger des hommes dont il n’avait pas même entendu la voix, et non seule­ ment pour les juger, mais encore pour les condamner, et cela avec la plus grande cruauté et la plus grande sauva- 152 théου0Ret ne cyr Κυρίου προστεταχότος τδν πλημμελοΟντα τών άδελφών, καί τής συμβουλίας ούκ άνεχόμενον, μετά πρώτην, καί δευτέραν, καί τρίτην νουθεσίαν, ύστερον εχειν ώς τδν εθνικόν καί τδν τελώνην· οί όρθότατοι καί δικαιότατοι κριταί, ούδέ ώυ τοΐς 5 έθνικοίς καί τελώναις μεταδιδόασι, τοΐς δμοπίστοις μετέδοσαν. ’Εκείνους μέν γάρ καί δρώσιν, καί έστιν | δτε προσδιαλέ- 185’ γονται, καί μετά πλείστης δσης τιμής, εϊπερ τινά έχοιεν άξιώματος περιφάνειαν· ημάς δέ ιιροσέταξ,αν μή στέγης, μή ύδατος, μή δλου μεταλαχείν. Ούτως έβουλήθησαν μιμηταί 10 γενέσθαι τού Πατρδς ήμών τοϋ έν ούρανοΐς, δς άνατέλλει τον ήλιον αύτοΟ έπI πονηρούς καί άγαθούς, καί βρέ­ χει έπί δικαίους καί άδικους. ’Αλλά τούτους μέν έάσω. ’Εγγύς γάρ τό τοΟ Δεσπότου κριτήριου, δνθα ού ζητείται σχημάτων ύπόκρισις, άλλα πραγμάτων άλήθεια. Τδ δέ ύμέτε15 ρον παρακαλώ μέγεθος, τήν ύπέρ ήμών τής χάριτος δμολογίαν τώ φιλοχρίστω καί νικηφόρο προσενεγκείυ βασιλεΐ, καί τή εύσεδεστάτη καί θεοψιλεστάτη Αύγούστη, ί$τι τή εύσεδεΐ βα­ σιλεία £ίζαν έδωκαν ίσχυράν τήν εύσέδειαν, καί άντιδολήσαι αύτών τδ κράτος, βεδαίαν πρυτανευσαι ταΐς Έκκλησίαις τήν 20 είρήνην, ; καί σύνοδον άθροισδήναι κελεΟσαι, μή τών ταραχο- 186r ποιών, πάλιν άνθρώπων διακυκώντων τδν σύλλογον, άλλά τών τής άληθείας εραστών, τήν άποστολικήυ κρατυνόντων διδα­ σκαλίαν, καί άποκηρυττόντων τήν καινήν ταύτην καί κίβδηλου αϊρεσιν· ϊνα καί τών άξιεράστων τούτων πόνων παρά τοΟ 25 φιλανθρώπου Κυρίου κομίσησθε τούς καρπούς. 142 (CXJL1). MAPKEAAQ ΑΡΧΙΜΑΝΔΡΙΤΗ ΑΚΟΙΜΗΤΩΝ. ΤΩΝ Λαμπρύνει μέν ύμών τήν θεοσέβειαν δ άξιέπαινος βίος, τής τών άγγέλων πολιτείας έν τή γή τήν εικόνα δεικυύς· 7 e’jwp τ:νά : τινα ΝΖ ϊΐπέρ τινα A || 9 δλου ΖΛ : λόγου N et i. mg. A (ta. άρτου add.) | 10 Ante ουρανού verbum το'? add. Λ ,| Il αύτοΰ codd. : «υτοδ Noes. '| 13 του codd. : seel. Sirin. || 19 τήν add. Sirin. || 21 Verba πάλιν άνΟρο>πων sed. Simi. || 23 καινήν A Χίνήν N Z et i. mg. A non eadem mann LETTRES 141-142 153 gerie ? Car tandis que le Seigneur a ordonné que celui des frères qui commet une faute et ne veut point entendre conseil ne soit regardé comme le païen et le publicain qu’après un, deux et trois avertissements *, nos juges très justes et très équitables, eux, n’ont pas même accordé à leurs frères dans la foi ce qu’ils accordent aux païens et aux publicains. Car ceux-là ils les voient et il arrive qu’ils s’entretiennent avec eux, et même avec les plus grands égards, pourvu qu'ils soient revêtus de quelque dignité : nous, ils ont ordonné que nous n’ayons plus en partage ni toit ni eau ni quoi que ce soit. Ainsi ont-ils voulu sans doute imiter notre Père des cicux « qui fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et descendre la pluie sur les justes et sur les injustes3. n Mais ceux-là, laissons-les. Car le tribunal du Maître est proche, où l’on ne cherche pas les attitudes feintes mais la vérité des faits. Par contre, je prie votre Grandeur d’offrir en notre nom l’expression de notre merci au glorieux empereur ami du Christ ainsi qu’à la très pieuse et très chère à Dieu Augusta, qui ont donne comme puissant fondement à leur pieux trône la piété, et de supplier leur Souveraineté de procurer aux Églises une paix solide en ordonnant la réunion d’un concile qui ne soit pas compose des factieux, bons à jeter à nouveau le tumulte dans l’assemblée, mais de ceux qui sont épris de la vérité, des hommes disposés à soutenir l’enseigne­ ment des apôtres et à repousser publiquement cette nou­ velle et impure hérésie, afin que, vous aussi, vous receviez de la bonté du Seigneur les fruits de ces efforts bénis. 142 (CXLI). *4 Marcel, abbé des Acémètes Votre Piété s'illustre certes par la vie digne de louange qui est la sienne et qui reproduit sur cette terre l’image 1. Cf. Matlh. 18. 17. 2. Matth. 5, 45. 3. Sur Marcel, cf. t. 1. p· 38, et sur les Acémètes en général, 154 THÉODORET OK CYR λαμπρότερον δέ τοΟτον άπέφηνεν δ ύπέρ τής άποστολικής 5 10 15 20 25 πίστεως ζήλος. "Οπερ γάρ έστι πλοίω μέν τρόπις, οϊκία δέ θεμέλιος, τοΟτο τοις εύσεθεΐν προαιρουμένοις ή τών εύαγγελικών δογμάτων άλήθεια. Ταύτης δέ πολεμηθείσης έκθύμως ύπερηξθλήσατε, ούχ ώς άσθενούσης προκινδυνεύοντες, άλλά 186 τήν φιλόθεον έπιδεικνύντες διάθεσιν. ‘H γάρ τοΟ Δεσπότου ΧριστοΟ διδασκαλία τό σταθερόν εχει καί βέδαιον, κατά τήν αύτοΟ τοΟ Σωτήρος ύπόσχεσιν Πύλαι γάρ άδου, φησίν, ού κατισχύσουσιν αύτής. "Υπέρ ταύτης καί ήμας άτιμασθήναι καί σφαγήναι δ φιλάνθρωπος καί μεγαλόδωρος ήξίωσε Κύριος. Τήν γάρ δή ατιμίαν τιμήν, καί τήν σφαγήν ζωήν ύπειλήφαμεν. Ήκούσαμεν γάρ τοΟ ‘Αποστόλου λέγοντος, ‘ότι ‘Ημΐν άπδ ΘεοΟ έχαρίσθη ού μόνον το εις αύτδν πιστεύειν, άλλά καί τδ ύπέρ αύτοΟ πάσχειν. Άνέστη δέ τάχιστα ώς δ ύπνών Κύριος, καί ένέφραξε μέν τά στόματα τά λαλοΟντα κατά τοΟ ΘεοΟ βλασφημίαν, καί καθ' ήμών άδικίαν· τάς δέ τών εύσεδούντων γλώττας εις τήν συνήθη απο­ στολήν τά νάματα προχείν παρεσκεύασεν. ‘Ημείς δέ τής ήσυχίας | τούς άξιεράστους τρυγώμεν καρπούς· καί τήν μέν 187 τών ’Εκκλησιών ζάλην δρώντες άλγοΟμεν, γαννύμεθα δέ καί εύφραινόμεθα φροντίδων άπηλλαγμένοι. Τή δέ θεοσεθεία σου άεί μέν συνήσΟημεν διά πάντα θαυμαζομένη· μέχρι δέ τοΟ παρόντος ούκ έγράψαμεν, ού τών τής άγάπης νόμων δλιγωροΟντες, άλλ' άφορμήν τινα λαδειν γραμμάτων προσμένοντες. Αύτίκα νΟν τοις εύσεβεστάτοις καί συνετωτάτοις συντετυχη8 γχο Ν : om. ΖΛ | άδου Ν : αδου Ζ Λ | 18 παρεσχεόχοεν codd. : άνεσ- Sirin. V. Grumel, art. Acêmètes, D Sp I (1937), col. 169-175, et J. ΡαπGOiitE, art. /kémêto, DACI. I (1907), 307-321. Voir aussi P. Cani­ vet, « Theodorei et le .Messalianisme », llev. Mabillon, t. 51 (1961), p. 33-34 et les notes. — Date : deuxième semestre 450. En elïcl, cette épître, antérieure à Γ épître 143 adressée an même destina­ taire, a dû être composée vers le même temps que les cpîlres 134 et suiv. (ci. p. 126, n. 2j, vraisemblablement au début de la réac­ tion qui suivit la mort de Théodose (l’évêque n’emploie pas l’aoriste, mais le présent et le parfait, pour parler dos maux qui accablent l’Égliso d'Oriont). LETTRE 142 155 de la vie des anges ; mais ce qui lui a donné plus d’éclat encore, c’est son zèle en faveur de la foi des apôtres. Car ce qu’est pour un vaisseau la quille et ce que sont pour une maison les fondations, voilà exactement ce qu'est pour ceux qui veulent vivre selon la piété la vérité de la doctrine évangélique. Celle-ci se trouvant attaquée, vous avez combattu ardemment pour elle, non avec l’idée de la défendre comme si clic manquait par elle-même de force, mais afin de manifester votre amour de Dieu. Car l’ensei­ gnement de notre Maître a pour lui la stabilité et la durée, suivant la promesse du Sauveur lui-même : « Les portes de l’enfer ne prévaudront point contre luil23.» C’est pour cet enseignement que, dans sa bonté et sa générosité, le Sei­ gneur nous a jugé, nous aussi, digne d'être humilié et frappé. Nous avons, en effet, considéré ce déshonneur comme un honneur et cet assassinat comme la vie même. Car nous avons entendu celle parole de l’Apôtre : « C’est une grâce que Dieu nous a faite, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui i. » Mais le Seigneur s’est aussitôt dressé comme un homme endormi et il a fermé la bouche à ceux qui répandaient contre Dieu des blasphèmes et contre nous l’injustice *, tandis qu’il a incité la langue des hommes pieux à répandre les flots de leurs paroles selon leur cours habituel. Quant à nous, nous cueil­ lons les aimables fruits de la tranquillité et si nous pleu­ rons, certes, de voir la tempête dans les Églises, nous sommes dans la joie et dans l’allégresse d’être délivré de soucis. Nous avons toujours été uni de cœur avec ta Piété en tous points admirable, et si jusqu’ici nous ne lui avons pas écrit, ce n’est nullement par mépris des lois de l’amour, mais c’est parce que nous attendions de trouver quelque occasion de le faire. Aujourd’hui où nous avons rencontré 1. Mallh. 16, 18. 2. Phil. 1, 29. 3. Ps. ΊΊ, 65 ; 94, 4 (des LXX). 156 THBODORET DE CYR κότες μονάζουσιν, o*t παρά τής σής δσιότητος ετέρων ε'ίνεκα χρειών άπεστάλησαν, εύθύς δεδράκαμεν τδ ποθούμενον, καί τήν θεοφιλή σου περιπτυσσόμενοι κεφαλήν, παρακαλοΟμεν -πρώτον μέν ήμας άνέχειν ταΐς προσευχαΐς, έπειτα δέ καί 5 γράμμασιν εύφραίνειν. Διά γάρ τήν θείαν χάριν ύπέρ τών άποστολικών πεπολεμήμεθα δογμάτων |. 143 (CXLH). ΤΩ ΑΥΤΩ. 187* Καί ήδη δι’ ετέρων γραμμάτων τήν σήν προσείπομεν θεοσέ­ βειαν, τοίς τιμιωτάτοις άδελφοίς τοίς ύμετέροις τήν έπιστο10 λήν δεδωκότες· καί νΟν δέ πάλιν προσφθεγγόμεθά σου τήν άγιότητα. Προτρέπει γάρ ήμας τοΟτο ποιειν καί δ άξιάγαστος ύμών βίος, καί δ άξιέπαινος ζήλος, δν ύπέρ τής άποστολικής έπεδείξασθε πίστεως, ού βασιλικήν δείσαντες δυναστείαν, ούκ έπισκοπικήν συμφωνίαν. Εί γάρ καί τών συνεληλυθότων 15 οι πλείστοι βιασθέντες συνέθεντο, άλλ’ ούν ταϊς ύπογραφαΐς τήν καινήν έκράτυναν αϊρεσιν. Τήν δέ ύμετέραν φιλοθείαν ούδέν τούτων διέσεισεν· άλλ’ επί τών παλαιών διεμείνατε δογμάτων, δ καί διά τών προφητών καί τών άποστόλων φρονεΐν τάς ’Εκκλησίας δ Δεσπότης έδίδαζε. Τούτους καί ήμείς τούς 20 όρους φυλάττειν εύχόμεθα. καί τήν είς τδν ] ένα Πατέρα, καί 188f τδν ένα Υιόν, καί τό εν άγιον ΠνεΟμα πίστιν τε καί δμολογίαν μέχρι τέλους διατηρήσαι. *Η γάρ ένανθρώπησις τοϋ ΜονογενοΟς ούκ ηύξησε τής Τριάδος τδν άριθμόν, άλλα μεμένηκε καί μετά τήν σάρκωσιν Τριάς ή Τριάς. Ουτω γάρ έξ άρχής 16 καινήν ΖΛ et 8. 1. N cadein, nt vid., manu : «νήν >’ || 18 δ-.ά N Z et i. mg. A alia manu : om. Λ :| 20 Verba τον ένα -ατ.-ca ζαί seel. Sirm. || 23 Ante τρ:άδοί verbum άγία< in ras. add. Λ '| 24 τήν N Z et i. nig. A alia manu : om. Λ 1. L’êpître 142. 2. Allusion à l’attitudo courageuse do Marcel, nettement hostile au monophysisme, lors du Brigandage d ïiphèse en 449. 3. Théodore! semble donc bien admettre ici que le plus grand nombre «les évêques réunis à Éphèsc avaient voté pour les proposi­ tions qui leur étaient soumises non par conviction, mais par peur, LETTRES 142-143 157 les moines très pieux et très avisés qui ont été envoyés par ta Sainteté à d’autres fins, nous avons réalisé notre désir et, embrassant ta tète chère à Dieu, nous te prions d'abord de nous protéger de tes prières, ensuite de nous réjouir aussi par une lettre. Car, par la grâce de Dieu, c’est à cause de la doctrine des apôtres que nous avons été attaqué. 143 (CXI.II). Au même. Déjà par une autre lettre 1 nous avons salué ta Piété, ayant remis notre missive à vos très vénérables frères, et voici qu'aujourd’hui encore nous adressons notre salut à ta Sainteté. Ce qui nous pousse, en effet, à le faire, c’est à la fois votre admirable vie et le zèle digne de louange que vous avez manifesté en faveur de la foi des apôtres, sans craindre ni la puissance de l’empereur ni l’accord unanime des évêques 2. En effet, bien que ce soit sous la contrainte que la plupart de ceux qui s’étaient réunis en concile aient donné leur accord 3, par leurs signatures ils n’en ont pas moins fortifié la nouvelle hérésie. Et pour­ tant rien de tout cela n’a ébranlé votre Piété, ou plutôt, vous êtes resté attache à l’antique doctrine, ù laquelle par scs prophètes et ses apôtres le Seigneur a enseigné aux Églises à croire. C’est à ces définitions que, pour notre part, nous souhaitons, nous aussi, nous tenir, de même que nous voulons conserver jusqu’au bout la foi et la con­ fession à un seul Père, ù un seul Fils et à un seul EspritSaint. Car l’incarnation du Monogène n’a pas accru au sein de la Trinité le nombre des personnes et la Trinité est demeurée Trinité même après l’incarnation. C’est en ainsi qu’il ressort des actes mômes du Brigandage. La différence entre la version donnée ici et celle que l’on trouvait dans Pupitre 125 (147), où il manifestait quelque ironie à l’égard de la prétendue contrainte sous laquelle les évêques auraient été obligés de voter, s’explique sans doute par les circonstances nouvelles : Théodorct est aujourd’hui plus capable de juger les choses avec sérénité. 158 THÉODORET DE CYR έμαθητεύθημεν, ούτως έπιστεύσαμεν, ούτως έδαπτίσθημεν, ούτως έκηρύξαμεν, ούτως έδαπτίσαμεν, ούτω διατελοΟμεν δοξάζοντες. Περί δέ τοϋ πατρός τών λαλούντων τό ψεΟδος ό Κύριος έφη· "Οταν λαλή τό ψεΟδος, έκ τών Ιδίων λα5 λεί. 'Αρμόττει δέ τοίς μαθηταΐς τά περί τοΟ διδασκάλου ^ηθέντα. Καί γάρ ουτοι. ταΐς καθ’ ήμών ψευδολογίαις χρησάμενοι, έκ τών ίδιων λαλοΟσιν, ού τά ήμέτερα λέγουσιν. 'Ημάς δέ δ Δεσπότης ψυχαγωγεί λέγων Μακάριοι έστε 'όταν όνειδίσωσιν ύμδς, καί διώξωσι, καί εϊπωσι πάν 10 πονηρόν | ^ήμα καθ' ύμών ένεκεν έμοϋ ψευδόμενοι· 188 χαίρετε καί άγαλλι&σθε, δτι ό μισθός ύμών πολύς έν τοίς ούρανοις. Καί τήν σήν δέ παρακαλοϋμεν προσεύξασθαι θεοσέβειαν, μή τής τών άδικούντων ήμάς γενέσθαι μερίδος, άλλα τής τών ήδικημένων διά τήν τών Εύαγγελίων 15 άλήθειαν. 144 (CXLIII). ΑΝΔΡΕΑ ΜΟΝΑΖΟΝΤΙ ΚΩΝΣΤΑΝΤΙΝΟΥΠΟΛΕΩΣ. Ούτε θεασάμενος πώποτε τήν σήν εύσέδειαν, ούτε διά γραμ­ μάτων ύμιληκώς, έραστής αύτής έγενόμην θερμότατος. Είργά20 σατο δέ τό ψίλτρον, καί τοΟτο πυρσεύει διηνεκώς, τά παρά τών τού σοΟ μέλιτος γεγευμένων συμφώνως λεγάμενα. Θαυμά&ουσι γάρ άπαντες τής πίστεως τήν ορθότητα, τήν τού βίου λαμπρότητα, τήν εύστάθειαν τής ψυχής, τήν τών ήθών άρμονίαν, τό τής συνουσίας επαγωγόν καί γλυκύ, καί τάλλα 25 δσα τόν τέλειον ύπογράφει τής ψιλοσο|ψίας τρόφιμον. Διά 189 ταΟτα τής σής φιλοθείας έξήρτημαι. Ό δέ πόθος καί γραμμά­ των &ρξαι πεποίηκεν. Άλλ' ώ φίλη μοι κεφαλή, μετάδος ώς τάχιστα τοϋ ποθουμένου καί τήν διά γραμμάτων ήμΐυ παράσχε 2-3 δ'.απλοΰμίν δοξάζονπς ΝΖ et i. ing. A eadem. ut vid. manu : διατίλοΰντίς δοξάζουν in ras. A l| 24 τάλλα Z A : τάλλα N | 28 Τϊάραογ t N Z : πάρεοχε A 1. Jn 8, 44. 2. Les partisans de Dioscore. 3. Midth. 5, 11-12. 159 LETTRES 143-144 effet là ce qu’on nous a enseigné dès le principe, ce en quoi nous avons cru, ce au nom de quoi nous avons été baptisé, ce que nous avons prêché, ce au nom de quoi nous avons donné le baptême, ce que nous ne cessons pas de croire. Par contre le Seigneur a dit au sujet du père de ceux qui profèrent le mensonge : « Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds *. » Or ce qui a été dit du maître convient aussi aux disciples. Car ceux-ci*, lorsqu’ils usent contre nous de mensonges, parlent de leur propre fonds et ne parlent pas notre langage à nous. Mais nous, le Seigneur nous console en disant : « Heureux serezvous lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement toute sorte de mal contre vous à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense est grande dans les cieux 3. » Cependant nous implorons ta Piété de pricr, afin que nous ne soyons pas compté au nombre de ceux qui commettent l’injustice, mais au nombre de ceux qui la subissent à cause de la vérité des évangiles. 144 (CXLIII). A André, moine de Constantinople4. Bien que je n’aie jamais vu ta Piété et que je n’aie jamais eu avec elle de relations épistclaires, je me suis ardemment épris d’elle. Ce qui nous a inspiré cet amour et ce qui l’enflamme sans cesse, ce sont les paroles una­ nimes de ceux qui ont goûté à ton miel. Car ils admirent tous l'orthodoxie de ta foi, l’éclat de ta vie, la constance de ton âme, l'équilibre de ton caractère, l’attrait et la douceur de ton entretien et tout, ce qui dépeint le parfait nourrisson de la philosophie. C’est cela qui m’attache à ta Piété : mon affection est même allée jusqu’à me faire entreprendre une lettre. De ton côté, tête qui m’es chère, réponds le plus vite possible à mon désir et procure-nous 4. Sur André, cf. t. I, p. 39-40. — Date : fin 450-début 451. 160 THÉODORET DE CYR διάλεξιν. Ικανήν γάρ τοις διεστηκόσι -παρέχει ψυχαγωγίαν ή δι* έπιστολών δμιλιά. Γράψεις δέ ούχ έτεροδόξω, άλλα τή τών άποστόλων έντεθραμμένω διδασκαλία, καί Τριάδος ού τετράδος κήρυκι. Τφ δντι γάρ -παραπλήσιος ύπείληφα δυσσεθείς, 5 τούς τε τάς δύο τοΟ ΜονογενοΟς φύσεις εις μίαν συνάγειν τολμώντας, καί τούς τόν Κύριον ήμών ΊησοΟν Χριστόν, τδν Υίδν τοϋ Θεοί) τοΟ ζώντος, τόν ένανθρωπήσαντα Θεόν Λόγον, είς δύο μερίζειν έπιχειροΟντας υιούς. Ειπερ άρα τινές εϊσινέγώ γάρ ούκ οΐομαι· άλλά ταύτην άεί τήν συκοφαντίαν κατά 10 τής 'Εκκλησίας οί τής Άρείου καί Εύνομίου, καί μέντοι καί | Άπολιναρίου συμμορίας άναίδην έξύφηναν. Καί £άδιον γνώναι 189’ τοις ψιλοπόνοις, ώς οί πανεύφημοι Πατέρες ήμών, τών ’Εκκλησιών οί φωστήρες, παρά τών τής άληθείας εχθρών ταύτην τήν κατηγορίαν ύπέμειναν, ήν νυν ήμεϊς παρά τών 15 βέλτιστων ύψιστάμεθα τής καινής προμάχων αίρέσεως. *Ων δ πάνσοφος Δεσπότης έγύμνωσε τήν άσέθειαν ούκ άνασχόμενος τήν ανοσίαν αϊρεσιν τή μακροθυμΐα κρατΟναι. Πεισθείς τοίνυν ώς δμοδόξοις, δέσποτα, γράφεις — ράδιον δέ σοι τοΟτο καί έκ πολλών ήμών συγγραμμάτων μαΟειν —, άντίδος τά 20 γράμματα. “Εστι γάρ ταΟτα πάλιν, σύν Θεώ φάναι, τής άγάπης εκκαύματα. Πρό δέ τών γραμμάτων, δδς τών προσευχών τήν βοήθειαν, καί τδν αγαθόν ήμών άντιδόλησον Κύριον, πρδς τήν άπλανή κατευθΟναι πορείαν τούς ήμετέρους πόδας, | ϊνα μετά 190Γ τών αύτοΟ νόμων έξανύσωμεν τδν λειπόμενον δρόμον. *Έχων 9 οιομαι ΝΖ cl i. nig. A ; οίμαι in ras. Λ | 11 άναίδην Z. Λ el s. 1. N eadem, ni vid., manu : άνίοην N in textu | 15 καινής p. corr. s. 1. N A : χίνής codd. J 20-21 Verba γράμματα ...ίχχανματα N7,:i. nig. add. A alia, nt vid., manu 1. Théodoret so refuse done encore à croire que lu doctrine nestorienne ait été réellement et personnellement professée par Nestorius (voir la réserve exprimée par les mois iixcp άρα τινίς £·σιν) et c’est en ce sens que la division radicale qu’il réprouve n’a pas à ses yeux autant de gravité que la confusion des natures que professent effec­ tivement les cutycbiens. LETTRE 144 161 le plaisir d’une conversation épistolairc. Car grande est la consolation que les relations épistolaires apportent à ceux que la distance sépare. Et par ailleurs, tu n’écriras pas à un homme qui professe des croyances différentes des tiennes, mais à un homme qui a été nourri de l’ensei­ gnement des apôtres, à un héraut de la Trinité, non de la Quatcrnilé. Car j’ai réellement considéré comme d’une impiété presque égale et ceux qui osent réunir en une seule les deux natures du Monogene et ceux qui entre­ prennent de diviser en deux Fils notre Seigneur JésusChrist, le Fils du Dieu vivant, le Dieu Verbe incarné, si toutefois il existe de telles gens, car pour ma part je ne le pense pas 1 : mais c’est là la calomnie que les partisans d’Arius et d’Eunomius, comme aussi les sectateurs d'Apol­ linaire, ont tissée avec impudence contre l’Eglise. Et ceux qui s’en donneront la peine reconnaîtront facilement que nos Pères les plus célèbres, les lumières des Eglises, ont été de la part des ennemis de la vérité en butte à la même accusation dont nous sommes, nous, aujourd'hui, l’objet de la part des excellents défenseurs de la nouvelle hérésie. De ces hommes le Seigneur, dans sa haute sagesse, a mis à nu l’impiété afin de ne pas permettre à leur infâme hérésie de se fortifier grâce à sa longue patience. Ainsi donc persuadé, maître, que tu écris à un homme qui par­ tage ta croyance — et il t’est facile de t’en rendre compte par nos nombreux ouvrages —, réponds à notre lettre, car celle-ci, à son tour, sera, s’il plaît à Dieu, un aliment à notre amour. Mais avant meme de nous écrire, accordenous le secours de tes prières et supplie notre bon Maître de guider nos pas dans le droit chemin, afin que nous achevions le reste de notre carrière fidèle à ses lois. Car puisque tu possèdes la puissance2 que confère une vie 2. Même sens du mol παρρησία que dans l'épitre 132 (181) : il s'agit dans les deux cas de l'assurance qui permet de demander à Dieu tout ce que l’un veut. Corrctpondance. III. Π 162 THÉODORET DE CYR γάρ τήν έκ τής καθαρδς βιοτής “παρρησίαν, ρδστα πείσεις τδν εύεργετεΐν έπειγόμενον. 115 (CX1.IV). ΤΟΙΣ ΣΤΡΑΤΙΩΤΑΙΣ. Μία μέν πάντων άνθρώπων φύσις, αί δέ τών βίων προαι­ 5 ρέσεις πολλαί καί διάφοροι. Οί μέν γάρ ναυτικόν, οί δέ πολε­ μικόν αίροΟνται βίον καί οί μέν άΟλητικόν, οί δέ γεωργικόν· καί οί μέν τήυδε, οί δέ τήνδε τήν τέχνην μεταχειρίζουσι. Καί Υνα τάς άλλας παραλίπω διαφοράς, οί μέν είσι τών άνθρώπων σπουδαίοι καί έμμελείς περί τά θεία, καί τών άποστολι10 κών δογμάτων έκπαιδεύονται τήν άκρίθειαν· οί δέ γαστρί δουλεύουσι, καί τών αίσχρών ηδονών τήν άπόλαυσιν ευημερίαν ύπολαμθάνουσιν· άλλοι δέ γε μέσοι τούτων κάκείνων είσί, καί ούτε τήν έπαινουμέ;νην &ηλο0σι σπουδήν, ούτε τδν άκόλαστον 1907 άσπάζονται βίον, τήν δέ απλότητα τιμώσι τής πίστεως. 15 ΉγοΟμαι τοίνυν τούς έπισκήψαντας έκείνω τώ λόγω, δς φησιν είναι τινα παντελώς άδύνατα τώ Θεώ, ού τών σπουδαίων είναι, καί τά θεία πεπαιδευμένων, άλλ' ή τούτων, οί τήν άκρίθειαν τών άποστολικών δογμάτων ούκ ϊσασιν, ή εκείνων, οί ταΐς ήδυπαθείαις, δεδουλωμένοι πρδς τούς καιρούς μετα­ 20 θάλλονται, καί νΟν μέν ταΟτα, νΟν δέ εκείνα πρεσθεύουσιν. ’Επειδή δέ γράψαι περί τούτων ήμ&ς ήτήσατε, σιγάν έπί τοΟ παρόντος βεθουλευμένος, βραχέα είπείν άναγκάζομαι, τή Δεσποτική πειθόμενος έντολή· Π αντί γάρ, φησί, τώ αίτοΟντί σε δίδου. 25 ‘Ημείς τοίνυν πάντα μέν δύνασθαί φαμεν τδν τών όλων Θεόν· τή δέ πάντα φωνή μόνα τά καλά καί τά άγαθά συμ| 12 ζάχίίνων ΧΖ : ζάζίίνων Λ ' 25 δύνασΟα·' «αμίν : δύνασθχι φαμιν codd. 1. Nous ne savons rien de ces destinataires. - Date : vraisem­ blablement postérieure à la mort de Théodose (juil. 450), l'épître a pu être écrite en fév.-mars 451, sensiblement vers la même époque que les ép. 134 et suiv {cf. supra, p. 120, n. 2). ; LETTRES 144-145 163 pure, tu convaincras sans peine Celui qui est empressé à répandre ses bienfaits. 145 (CXI.IV). Aux soldats1. Si la nature humaine est une, les genres de vie que choisissent les hommes sont multiples et divers. Car les uns optent pour une vie de marin, les autres de soldat, les uns d’athlète, les autres d’agriculteur, les uns pra­ tiquent tel métier, les autres tel autre. Et sans parler des autres différences qui existent entre les hommes, les uns sont pleins de zèle et de soin à l’égard des choses divines et sont dès l'enfance élevés exactement dans la connais­ sance de la doctrine des apôtres, les autres sont esclaves de leur ventre et pensent que le bonheur réside dans la jouissance des plaisirs honteux ; d’autres, à mi-chemin des uns et des autres, sans être poussés par le louable zèle des premiers ni adonnés à la vie licencieuse des seconds, cultivent la foi toute simple. C’est pourquoi je pense que ceux qui se sont élevés contre l’idée suivant laquelle certaines choses sont absolument impossibles à Dieu, ne sont point à ranger parmi les gens zélés et ins­ truits des choses divines mais ou bien parmi ceux à qui manque la connaissance exacte de la doctrine des apôtres ou bien parmi ceux qui, esclaves des voluptés, changent selon les circonstances, préférant tantôt une chose et tantôt une autre. Et puisque vous nous avez demandé de vous écrire sur ce sujet, malgré la décision que j’avais prise de garder en ce moment le silence, me voici con­ traint de vous en dire quelques mots pour obéir au pré­ cepte du Maître qui dit en effet : « Donne à quiconque le demande 2. » Nous disons donc quant à nous que tout est possible au Dieu de l’univers, mais que le mot tout n’embrasse ici 2. Le 6, 30. 161 THÉODORET DE CYR περιλαμβάνεσθαι. Ό γάρ φύσει | σοφός τε καί άγαθδς ούδέν 191 r τών εναντίων προσίεται, άλλά μόνα τά τή φύσει πρέποντα. Εί δέ τινες άντιλέγουσι τφδε τώ λόγω, ερεσθε αυτούς, εϊ δύναται ψεύσασθαι δ τών δλων Θεός τής άληθείας δ νομοθέ5 της· κ&ν μέν εϊποιεν δυνατόν τώ Θεώ τδ ψεύδος, ώς δυσσεβεις καί βλάσφημους τής ύμετέρας συμμορίας έξελάσατε. Εί δέ σύνθοιντο καί αύτοί, μή δυνατόν είναι τοΟτο τφ τών όλων Θεφ, πάλιν προσερωτήσατε, εί δυνατόν άδικον γενέσθαι τδν τήν δικαιοσύνην πηγάζοντα. Εί δέ συνομολογήσαιεν καί τοΟτο 10 αδύνατον είναι τώ τών δλων Θεώ, πυθέσθαι χρή πάλιν, εί δυνατόν άσοφον γενέσθαι τής σοφίας τήν άβυσσον, καί τόν Θεόν μή είναι Θεόν, καί τδν Κύριον ωσαύτως μή είναι Κύριον, καί τδν Δημιουργόν ού Δημιουργόν, καί τδν άγαΟδν ούκ αγα­ θόν, άλλά κακόν, καί τδ άληθινδν φώς μή είναι φώς, άλλά 15 τούναντίον. Εί δέ | συμφήσαιεν ταΟτα πάντα, καί τά τούτοις 1<Μν προσόμοια, αδύνατα είναι τώ τών δλων Θεώ, είπείν χρή πρός αύτούς· ούκοΟν πολλά άδύνατα τώ Θεώ· καί δτι ταΟτα τά άδύνατα ούκ άδυναμίας δηλωτικά, άλλά δυνάμεως μεγίστης σημαντικά. Ουδέ γάρ περί τής ψυχής τής ήμετέρας λέγοντες, 20 ώς άδύνατον αύτήν άποθανείν, άσθένειαν αύτής κατηγοροΟ μεν, άλλά τής άθανασίας αύτής τδ δυνατόν κηρύττομεν. Ουτω τοίνυν δμολογοΟντες τοΟ ΘεοΟ τδ άτρεπτον, τδ άπαθές, τδ άθάνατον. ούτε τροπήν, ούτε πάθος, ούτε θάνατον εκείνη προσάψαι τή φύσει δυνάμεθα. Εί δέ εϊποιεν· °Απερ άν έθε25 λήση δύναται δ Θεός, χρή πρός αύτούς είπείν δτι ούδέν βούλεται ποιείν ών μή πέφυκεν πέφυκε δέ αγαθός, ούκοΟν ού βούλεταί τι κακόν· πέφυκε δίκαιος, ούκοΟν ού βούλεταί τι άδικον· I πέφυκεν άληθής, ούκοΟν τδ ψεΟδος βδελύττεται· 192Τ πέφυκεν άτρεπτος, ούκοΟν τροπήν ού προσίεται· εί δέ τροπήν 2-3 Verba άλλά ...τω λόγω ΝΖ : ί- mg. add. A alia, nt vid., manu | 4 Ante νομοΟίτη; verbnm ό seel. Sirm. | 5 xàïv N : xÿv Z A |] <7 τα secl. Sirm. |' 20 αύτη« codd. : scr. Sinn. || 27 βούλιταί τι : βούλ,ται τι codd. LETTRE 145 165 que le beau et le bien. Car Celui qui est sage et bon par nature ne saurait admettre rien de ce qui lui est contraire, mais seulement ce qui convient à cette nature. Et si cer­ tains s’élèvent contre cette affirmation, demandez-leur donc si le Dieu de l’univers, le Législateur de la vérité peut mentir : s’ils venaient à dire que le mensonge est possible à Dieu, chasscz-lcs de votre communauté comme impies et blasphémateurs. Si, par contre, ils reconnais­ saient eux aussi que c’est là chose impossible au Dieu de l’univers, demandez-leur encore si Celui qui est la source de la justice peut être injuste. S’ils reconnaissent que cela également est impossible au Dieu de Vunivers, il faut encore leur demander s’il est possible que l’abîme de la sagesse soit dépourvu de sagesse, que Dieu ne soit pas Dieu, que semblablement le Seigneur ne soit pas le Sei­ gneur, ni le Créateur le Créateur, que Celui qui est bon ne soit pas bon mais mauvais, et que la vraie Lumière ne soit pas la lumière mais son contraire. S’ils conviennent que toutes ces choses et celles qui leur ressemblent sont impossibles au Dieu de l’univers, il faut leur dire : il y a donc bien des choses impossibles à Dieu; mais ces impos­ sibilités, loin de révéler une impuissance, sont au contraire le signe d’une très grande puissance. En effet, lorsque nous disons de notre âme qu’elle ne peut mourir, nous ne l’accusons pas, elle non plus, de faiblesse, mais nous pro­ clamons la puissance de son immortalité. De même donc, lorsque nous confessons que Dieu est immuable, impas­ sible, immortel, nous ne pouvons attribuer à cette nature ni changement, ni souffrance, ni mort. Si, d’autre part, ils disaient : Dieu peut tout ce qu'il veut, il faudrait leur dire qu’il ne veut rien faire qui soit contraire à sa nature : il est bon par nature, il ne veut donc rien qui soit mauvais ; il est juste par nature, il ne veut donc rien qui soit injuste ; il est vrai par nature, il a donc le mensonge en horreur ; il est immuable par nature, il n’admet donc pas le changement et, s’il n’admet pas le changement, il 166 THÉODORET DR CYR ού προσίεται, άεί κατά ταύτά καί ώσαύτως εχει. ΤοΟτο γάρ καί αύτδς διά τοΟ Προφήτου φησίν· ’Εγώ είμι, εγώ είμι, καί ούκ ήλλοίωμαι. Καί ό μακάριος Δαβίδ· Σύ δέ δ αύ­ τδς εΐ, καί τά έτη σου ούκ έκλείψουσιν Et δέ δ αύτδς 5 έστι, μεταβολήν ούκ έδέξατο. Et δέ κρείττων ύπάρχει μεταβο­ λής καί τροπής, ού γέγονεν έξ άθαυάτου θνητός, ούδέ έξ άπαθοΟς παθητός. Et γάρ τοΟτο γενέσθαι οΤόν τε ήν. ούκ &ν τήν ήμετέραν προσέλαβε φύσιν. ’Επειδή δέ άθάνατον έχει φύ­ σιν, έλαβε τδ παθεΐν δυνάμενον σώμα, καί σύν τώ σώματι τήν 10 άνθρωπείαν ψυχήν. Καί τούτων έκάτερον τών τής αμαρτίας κηλίδων φυλάξας άμύητον, ύπέρ μέν τών ήμαρτηκυιών ψυχών δέδωκε τήν ψυχήν, ύπέρ δέ | τών τεθνηκότων σωμάτων τδ 192» σώμα. Καί έπειδήπερ αύτοΟ τοΟ μονογενούς ΥίοΟ τοΟ ΘεοΟ σώμα τδ ληφθέν προσηγορεύθη σώμα, είς έαυτδν άναφέρει τδ 15 τοΟ σώματος πάθος. "Οτι δέ ούχ ή θεία ψύσις, άλλα τδ σώμα τώ σταυρώ προσηλώθη, μάρτυρες οΐ τέσσαρες εύαγγελισταί. "Απαντες γάρ συμφώνως τοΟτο διδάσκουσιν, ώς ’Ιωσήφ δ άπδ Άριμαθείας προσελθών τφ Πιλάτω ήτησε τδ σώμα τοϋ ΊησοΟ· καί δτι ουτος άπδ τοΟ ξύλου καθείλε τδ σώμα τοΟ ΊησοΟ. καί 20 δτι σινδόνι καλύψας έθηκεν έν τώ καινφ αύτοΟ μνημείω τδ σώμα τοΟ ΊησοΟ· καί ώς αί περί Μαρίαν τήν Μαγδαληνήν ήλθον είς τδ μνημειον ζητοΟσαι τδ σώμα τοΟ ΊησοΟ, καί μή εύροΟσαι τδ σώμα τοΟ ΊησοΟ έδραμον πρδς τούς μαθητάς αύτοΟ, καί απήγγειλαν ταΟτα. 25 ΤαΟτα οί τέσσαρες εύαγγελισταί συμφώνως κηρύττουσιν. Et δέ φασιν οί άντιλέγοντες είρηκέναι τδν &γ|γελον· ΔεΟτε, 193* βλέπετε τδν τόπον δπου έκειτο ό Κύριος, μαθέτωσαν ο! άσύνετοι, ώς καί περί τοΟ καλλινίκου Στεφάνου φησίν ή 1 txùri ; ταυτά codd. 1. Mal. 3.6. Le ίγώ ιίμι curieusement répété, peut-être par faute de copiste {voir le commentaire que T. donne de ce texte, dans PG 81, 1980 C) ne figure pas dans les J.XX. 2. />.«. 101, 28 [des I.XX). 3. La souffrance reste donc rigoureusement, selon Théodoret, souffrance du corps assumé par le Verbe. Théodoret reste ainsi LETTRE 145 167 est donc toujours identique à lui-même. C’est, en effet, ce qu’il dit lui-même par la voix du prophète : « Moi je suis, moi je suis, et ne subis pas de changement ’. » Et le bienheureux David : « Mais toi, tu restes le même, et tes années n’auront point de lin 2. » Or, s’il est le même, il n’a pas subi de changement ; et s’il n'est pas atteint par le changement et ne subit pas de transformation, d’immor­ tel il n’est pas devenu mortel, ni d’impassible passible. Car si cela avait pu être, il n'aurait point assumé notre nature. Mais comme il a une nature immortelle, il assuma un corps capable de soulîrir et, avec le corps, l’âme d’un homme. De plus, ayant conservé l’un et l’autre à l’abri des souillures du péché, pour sauver les âmes qui avaient péché, il offrit son âme et, pour sauver les corps que la mort avait atteints, il donna son propre corps. Et comme le corps qui fut assumé a été nommé corps du Fils Mono­ gène de Dieu, il rapporte à lui-même la souffrance du corps3. Cependant,que ce n’est point la nature divine qui a été clouée à la croix, mais bien le corps assumé, c’est ce dont les quatre évangélistes témoignent. Car tous sont unanimes à nous enseigner que Joseph d’Arimathic, étant allé trouver Pilate, lui demanda le corps de Jésus, que celui-ci descendit de la croix le corps de Jésus et que, l’ayant roulé dans un linceul, il déposa dans son propre sépulcre, qui était neuf, le corps de Jésus, et que les com­ pagnes de Marie-Madeleine vinrent au sépulcre chercher le corps de Jésus et, n’ayant pas trouvé le corps de Jésus, coururent vers ses disciples pour leur annoncer les faits. Voilà ce que les quatre évangélistes proclament d’une seule voix. Et si vos adversaires objectent la parole de l’ange : « Venez et voyez la place où était le Seigneur* », les ignorants doivent apprendre que, du glorieux Étienne fidèle à la doctrine exprimée dans l’ép. 126 (p4touai γάρ oi rfi Οιότητι του Μονογινου; τό ττάθος προσχητοντίί) et il le prouve encore par les exemples tires dos évangiles, qu’il donne ennuite. 4. Matlh. 28, fi. 168 THÉODORET DE CYR θεία Γραφή· Συνεκόμισαν δέ ιόν Στέφανον άνδρες εύλαβεΐς. Καίτοι τδ σώμα μόνον ήξιώθη ταφής, ή δέ ψυχή ού συνετάφη τώ σώματι, άλλ' δμως τοΟ κοινοϋ δνόματος καί μόνον το σώμα μετέλαχεν. Ούτως 6 μακάριος ’Ιακώβ τοις υίέ5 σιν έλεγε· Θάψατέ με μετά τών πατέρων μου· καί ούκ είπε· Θάψατέ μου τδ σώμα· καί έπήγαγεν ‘Εκεί έθα­ ψαν ‘Αβραάμ καί Σάρραν τήν γυναίκα αύτοΟ· καί εκεί έθαψαν ‘Ισαάκ, καί 'Ρεβέκκαν τήν γυναίκα αύτοΟ· καί εκεί έθαψαν τήν Λείαν· καί ούκ είπε· τά 10 έκείνων σώματα. Καί μήν τά δνόματα κοινά σωμάτων έστί καί ψυχών· άλλ' δμως καί μόνα τά σώματα έκ τών κοινών δνομάτων έκάλεσεν. Ουτω καί ήμείς πολλάκις τούς τών άγιων άτιοστόλων καί προφητών καί μαρτύρων | σηκούς δνομάζομεν, 103 καί τδν μέν Διονυσίου τυχόν, τδν δέ ΊουλιανοΟ, ή Κοσμά* 15 καίτοι είδότες, ώς μικρά πολλάκις λείψανα σωμάτων έν τούτοις κατάκεινται, αί δέ ψυχαί έν θειοτέροις χωρίοις διαναπαύονται. Κάν τή κοινή δέ χρήσει τοΟτο τδ έθος έστιν εύρείν. ‘O δείνα γάρ, φαμέν, άπέθανε, καί ό δείνα έν τφδε κατάκειται τώ τόπω· καί ταϋτα είδότες ώς άθάνατος ή 20 ψυχή, καί ώς ού κοινωνει τοΟ τάφου τώ σώματι. Οΰτω καί δ άγγελος έφη· ΔεΟτε, βλέπετε τδν τόπου όπου έκειτο δ Κύριος· ού τήν θεότητα περικλείσας τώ τάφω, άλλά τοΟ Κυρίου τδ σώμα τώ τοΟ Κυρίου προσαγορεύσας όνόματι. 5 Οάψατί Ν’ Ζ : θάψετε Λ || 6 Οά-Ιατ» N Ζ : θίγετε Λ '| 15 χαι’τοι Ν’ Ζ : χαϊ A sed s. I. add. τοι non eadem, ut vid., manu || 16 χαταζεΐνται Ν’Λ : ζατ<- Ζ ; 17 εστιν : έστιν Ν’ έστιν Ζ Λ | 19 ζατάχειται Λ : χατίτε Ζ χατετίΟη Ν' el i. mg. A non eadem manu Ad. 8, 2. C’est-à-dire le nom qui désigne le Seigneur corps et aine. Gcn. 49, 29. Id. 30, 31. Des trois martyrs cités ici, le second était déjà nommé dans 131 à Timothée (ci. p. 120, n. 1). Sur les autres voir H. Df.lhiiaye, op. cit., p. 221-223. Denys est sans doute un martyr indigène, qui eut sa basilique à Cyr, selon le témoignage même de Théodoret (II. B., II, dans PG 32, 1321 D). Quant à Côme, dont le nom est presque toujours lié à celui de Damien, nous ne savons historique- 1. 2. 3. 4. 5. l’ép. LETTRE 145 169 aussi, la divine Écriture dit : « Des hommes pieux ense­ velirent Étienne ’. » Bien que le corps seul ait été mis au tombeau cl que l’âine n’ait point été ensevelie avec le corps, néanmoins le corps à lui tout seul a reçu le nom commun aux deux a. De même le bienheureux Jacob disait à ses fils : « Ensevclisscz-moi avec mes pères 3 », au lieu de dire : Ensevelissez mon corps, et il ajouta : « C’est là que furent ensevelis Abraham et sa femme Sara, c’est là que furent ensevelis Isaac et Rebecca sa femme, là aussi que fut ensevelie Lcia * », et il ne dit point : leurs corps. Assurément les noms sont communs à la fois au corps et à l’âme et néanmoins ce sont les corps seuls qu’il a appelés de ces noms communs aux deux. C’est de la meme façon que, nous aussi, nous nommons les temples des saints apôtres, des prophètes et des martyrs, en appelant par exemple tel temple celui de Denys, tel autre celui de Julien ou de Cônic : et toutefois nous savons bien que ces temples ne contiennent souvent que de pauvres restes de leurs corps, tandis que leurs âmes reposent· en des lieux plus divins 5. D’ailleurs cette coutume peut se retrouver aussi dans l’usage commun puisqu’un Ici, disonsnous, est mort, ou bien un tel repose en ce lieu, alors que nous savons bien que l’âme est immortelle et qu’elle n’est pas associée au corps dans le tombeau. C’est ainsi que l'ange, lui aussi, a dit : « Venez et voyez la place où était le Seigneur», sans enfermer pour autant la divinité dans le tombeau, mais appelant le corps du Seigneur par le nom du Seigneur. ment que peu do choses, le lieu même de son martyre (Cyr ou la Cilicie ?} est incertain ; en tout cas sa renommée fut grando de bonne heure dans tout l’Orient, et très vite le culte de Corne et Damien, qui avaient leur sépulture dans la ville épiscopale de Théodoret, se répandit en Occident, le pape Félix IV (526-530) leur dédia meme une basilique sur la Via Sacra. Pour le choix des martyrs dont T. aime citer les noms, cf. notre article, « Sur la chronologie de trois lettres de Théodoret de Cyr », dans REG 67 (1954), p. 84, n. 1. 170 rnÉODORET DE CYR 'Ότι δέ καί τοίς άγίοις Πατράσι ταΰθ’ ούτως δοκει, άκου­ σάτωσαν ’Αθανασίου τοϋ πανευφήμοη τής ’Αλεξάνδρειάς άρχιεπισκόπου, 8ς δι’ δμολογίας τήν άρχιερωσύυην έκόσμησε. βοώυτος· Ζωή | άποΟανειν ού δύναται, μάλλον δέ καί 194Γν 5 τούς νεκρούς ξωοποιει. Άκουσάτωσαν καί τοΟ πολυθρυλήτου Δαμάσου, τοΟ τών ’Ρωμαίων έπισκόπου, βοώυτος· Εϊ τις εϊποι, 'ότι έν τώ σταυρό πόνου ύπέμεινεν ή 6εότης, καί ούχί τδ σώμα μετά τής ψυχής, ή τοϋ δού­ λου μορφή, ήν τελείαν άυέλαδεν, άνάΟεμα έστω. 10 Άκουσάτωσαν καίτοϋ άγιωτάτου καί δσιωτάτου τών 'Ρωμαίων έπισκόπου τοϋ κυρίου Λέοντος, νϋν γεγραφότος· "Οτι ε·παΟευ ό Υίδς τοϋ Θεοϋ, ώς παΟείν ήδύυατο, ού κατά τήυ λαδοΰσαν φύσιν, άλλά κατά τήν ληφθεΐσαν. Ή γάρ άπαΟής φύσις τδ παθητδν έλαβε σώμα, καί 15 αύτδ παρέδωκευ ύπέρ ήμών, ϊνα τήυ ήμετέραν έργάσηται σωτηρίαν, καί τήν οίκείαν φύσιν έφύλαξεν άπαβή. Καί πάλιν· ού γάρ ήλ0εν ϊνα τήν οίκείαν άπολέση φύσιν, άλλ’ ϊνα τήν ήμετέραν σώση. El τοί- 1 νυν I κατηγοροΟσιν ήμών είρηκότων, δτι *όσα βούλεται δύναται 194Τ 20 δ Θεός, βούλεται δέ τά τή αύτοΟ φύσει πρέποντα, τά δέ μή 1 ταΰίΤ οϋτως δοζίϊ codd. : ταυτα Boxe! Sirm. || 5-6 πολυΟρυλήτου | N Z : -Ορυλλήτου Λ | 6 τών 'Ρωμαίων scrips* : τής 'Ρωμαίων ΝΖ τής ‘Ρώμης Λ || 10 τών 'Ρωμαίων scripsi : τή; 'Ρωμαίων codd. 1. Apres avoir fait condamner à Nicéo Arius qui ne voulait pas reconnaître la divinité de J.-C., Athanase eut à subir de la part des ariens toutes sortes de persécutions et connut cinq exils pendant les 45 années de son épiscopat : c'est ce qui lui vaut ici le titre de confesseur de la foi. 2. Texte cité aussi dans Eran., III [PG 83, 293 A, 9-10) et tiré du Sermo major de fde \PG 26,1265 B), faussement attribué à Athanase. Fragments grecs dans PG, ib., 1263-1294 et surtout E. Schwartz, « ücr sogennante Sermo maior de fide des Athanasius » (S/1A1, Phil.hist. Kl. 1924, 6), Munich 1925 ; version arménienne (texte inté­ gral) ëd. par R. P. Casry, The Armenian version of the PseudoAthanasian Letter to Ike Antiochencs and of the Expositio fidci. Part I (SZ> 15), London and Philadelphia, 1947, 7-10. I.'auteur pourrait LETTRE 145 171 S’ils veulent acquérir la certitude que telle est bien aussi l'opinion des saints Pères, qu’ils entendent donc Athanase, le glorieux archevêque d’Alexandrie, qui embellit son épiscopat par la confession de sa foi s’écrier : « La vie ne peut pas mourir, bien mieux, elle vivifie même les morts *. » Qu’ils entendent aussi le très célèbre Damase l’évêque de Rome, s’écrier : « Si quel­ qu’un dit que c’est la divinité qui fut à l’épreuve sur la croix et non le corps avec l’âme, la forme de l’esclave qu’elle avait assumée dans sa totalité, qu’il soit ana­ thème 4 ». Qu’ils écoutent encore les paroles du très saint et très pieux évêque de Rome, le vénérable Léon, qui écrit de nos jours : « Le Fils de Dieu a souffert comme il pouvait souffrir, non pas selon la nature assumante, mais selon la nature assumée. En effet, la nature impassible assuma le corps passible et elle le livra pour nous, afin d’opérer notre salut, mais garda sa propre nature à l’abri de la souffrance. » Et encore : « Il n’est pas venu, en effet, pour détruire sa propre nature, mais pour sauver la nôtre 4. » Si donc ils nous accusent, d’avoir dit que Dieu peut tout ce qu’il veut mais qu’il ne veut que ce qui être soit Eustathc d’Antioche (cf. Schwartz, op. cil.) soit plutôt Marcel d’Ancyre (cf. F. Schf.idweh.er « Wer ist der Verfasscr des sogenannten Sermo maior de fide ? », dans DZ 47 (1954) 333-357). 3. Saint Dainasc Ier, pape de 366 à 384, eut fort à faire pour essayer de réconcilier l’Oricnt et {’Occident que déchiraient les troubles de l’arianisme (voir l’appel que lui adressait S. Basile en 371, ép. LXX, éd. Courtonne, Paris, Coll, des Univ. de France, 1957, t. I, p. 164-166). 4. Texte tiré de la Confessio fidei catholicae (PG 13, 362 A) qui fait suite à l’épître Ad Paulinum (ib., 356-357), cité aussi dans Eran. III (PG 83, 296 CD) et dans H. E., V, II (PG 82, 1224 A, 12). I.a citation est. sans doute faite de mémoire ; peut-être aussi Théodore!· a-t-il voulu adoucir un peu les termes de Dainase qui, à celte époque, pouvaient paraître suspects. 5. Les deux textes attribués ici par T. au pape Léon ne figurent dans aucun des écrits conservés de ce dernier. Faut-il donc penser qu’il s’agit de citations seulement approximatives ou d’un simple 172 THÉODORET DE CYR •πρέποντα ούτε βούλεται, ούτε δύναται, κατηγορείτωσαν καί τώνδε τών άγιων, καί τών άλλων απάντων, δσοι ταΟτα πρεσ- θεύουσι. Κατηγορείτωσαν καί τοΟ Αποστόλου βοώντος· Ή να διά δύο πραγμάτων αμετάθετων, έν οΐς άδύνατον 5ψεύσασθαι Θεόν. Καί πάλιν· Et άπιστοΟμεν, έκείνος πιστός μένει, άρνήσασθαι εαυτόν ού δύναται. ΤαΟτα τοίς άντιλέγουσιν ύπανάγνωτε· καί εί μέν πεισθεΐεν, ύμνήσατε τόν άγαθόν Κύριον, δτι διά τής ύμετέρας σπουδής κάκείνοις τήν ώφέλειαν προύξένησεν. Εί δέ έπιμένοιεν άπει10 θοΟντες, μηδεμίαν πρός αύτούς περί δογμάτων ποιεΐσθε διάλεξιν. ’Απαγορεύει γάρ δ θείος ’Απόστολος, λογομαχειν είς ούδέν χρήσιμον έπί καταστροφή τών άκουόντων. Υμείς δέ τήν | ευαγγελικήν διδασκαλίαν άσυλον διατηρήσατε, 195 ϊν' έν τή τής επιφάνειας ήμέρα, μετά τής προσηκούσης έργα15 σίας τήν παρακαταθήκην τώ δικαίω προσενεγκότες Κριτή, τής τριποθήτου φωνής έπακούσητε· Εύ, δοΟλε άγαθέ καί πιστέ· έπί όλίγα ής πιστός, έπί πολλών σε κατα­ στήσω· εϊσελθε είς τήν χαράν τοΟ Κυρίου σου. 140 (CXLV). ΤΟΙΣ 20 ΕΝ ΚΩΝΣΤΑΝΤΙΝΟΥΠΟΛΕΙ ΜΟΝΑΖΟΥΣΙΝ. Οί κατά τοΟ ΘεοΟ καί Σωτήρος ημών τάς γλώττας δπλίσαντες, ούδέν καινόν ουδέ παράδοξον δρώσιν, καί τούς εύνους αύτοΟ θεράποντος τώ ψεύδει τοξεύοντες. Τής γάρ Δεσποτι5 Ante βεο'ν verbum τον add. Λ | 9 κάχείνο·.; : zaxtivotç Ν χάζείνοκ ΖΑ | 10 μηδεμίαν : μή δε μίαν Ν μηδε μίαν Ζ A | 14 ?'/' Èv Ν 7. : ίνα ίν Λ résumé de la pensée de Léon ? Pourtant aucune raison positive ne permet de rejeter Γauthenticité de ces textes et même le fait qu’ils font suite à deux citations littérales de Damase et du Pscudo-Athanasv semble infirmer cette hypothèse. Cost pourquoi mieux vaut sans doute penser qu’ils appartiennent l’un et l’autre à une lettre perdue de saint Léon. I. Hib. 6, 18. LETTRES 145-146 173 convient à sa nature et ne veut ni ne peut ce qui ne lui convient pas, qu’ils accusent aussi ces saints et tous ceux qui proclament ces vérités. Qu’ils accusent aussi ΓApôtre qui s’écrie : « ... Afin que par deux choses im­ muables, dans lesquelles il est impossible que Dieu nous trompe.... 1 ». Et encore : « Si nous ne sommes pas fidèles, lui reste fidèle, car il ne peut se renier lui-même 23 .» Relisez ces textes à vos contradicteurs : si vous les persuadez, louez la bonté du Seigneur de leur avoir été, par votre zèle, à eux aussi, de quelque utilité. Mais s’ils demeurent incrédules, n’engagez plus avec eux aucune discussion doctrinale. Car le divin Apôtre défend d’« enga­ ger des disputes de mots qui ne servent à rien qu’à la ruine des auditeurs *». Pour vous, gardez dans son inté­ grité l’enseignement de Γ Évangile, afin qu’au jour de l’avè­ nement, rendant au juste Juge 456le dépôt qui vous a été confié avec l’intérêt correspondant, vous entendiez la parole infiniment désirée : « Viens, serviteur bon et fidèle; en peu lu as été fidèle, je te préposerai à beaucoup, entre dans la joie de ton Maître » 146 (CXLV). Aux moines dp. Constantinople. ·. t Ceux qui ont arme leur langue contre notre Dieu et Sau­ veur ne font rien de nouveau ni de surprenant en frap­ pant de leurs mensonges ceux-là mêmes qui le servent avec amour. 11 faut bien, en effet, que les serviteurs qui 2. Il Tim. 2, 13. 3. 1b. 2, 14. 4. CL // Tim. 4, 8. 5. Matlh. 25, 21. 6. Nous ne savons rien (le ccs destinataires.— Date : sans doute première moitié de 451, c’est-à-dire après que le pape Léon eut déclaré nulle la décison prise par le Brigandage d'Éphèsc contre l'évêque de Cyr et que l'empereur Mansion lui eut permis de rega­ gner Cyr, ainsi qu’il apparaît par le ton très dégage de l'auteur et par sa dureté à l'égard de Dioscore. 174 IHÉODORET DE CYR κής παροινίας μετέχειν ανάγκη τούς δι* αυτήν λίαν άλγοΟντας οίκέτας. ΤοΟτο δέ καί αυτός ό Κύριος προτεθέσπικεν, τούς Ιερούς αύτοΟ ψυχαγωγών μαθητάς. "Εφη 5έ ούτως· Et έμέ έδίωξαν, καί ύμας διώξουσιν εί τόν οικοδεσπότην 5 Βεελζεβούλ έκάλεσαν, πόσω μάλλον τούς οίκειακούς αύτοΟ ; Είτα παρεθάρρυνεν αυτούς, δείξας τδ τής σύκο- 19·>ν ψαντίας εύφώρατον. Έπήγαγε γάρ· Μ ή οΰν φοβηθήτε αυτούς· ούδέν γάρ έστι κεκαλυμμένου , δ ούκ άπο- 10 15 20 25 καλυφθήσεται, καί κρυπτόν, δ ού γνωσθήσεται. Τής δέ θείας προρρήσεως τήν αλήθειαν πολλάκις μέν καί άλλοτε, μάλιστα δέ νΟν σαφώς έωράκαμεν. Οί γάρ τήν καθ' ήμών συκοφαντίαν ύφήναντες, καί παμπόλλων πριάμενοι χρημάτων τάς ήμετέρας σφαγάς, ώφθησαν έναργώς τήν Βαλεντίνου καί Βαρδησάνου περικείμενοι λώθην. ’Ήλπισαυ δέ δμως τήν σφετέραν καλύψειν ασέβειαν, εΐ τή τοΟ ψεύδους θηγάνη τάς γλώττας καθ’ ήμών παραθήξαιεν. ’Επειδή γάρ ημείς τήν πάλαι κατασβεσθεισαν αϊρεσιυ άνανεουμένην ύπό τούτων δρώντες, διετελοΟμεν βοώυτες, διαμαρτυρόμενοι καί ίδια καί δημοσία, κάν τοΐς άσπαστηρίοις οικοις, κάν τοΐς θείοις 196 Γ σηκοις, καί τάς κατά τής πίστεως έγχειρουμένας έπιβουλάς έξηλέγχομεν, λοιδορίας ήμών κατέχεαυ, ώς δύο κηρυττόντων υιούς. "Εδει δέ παρόντας έλέγχειν, καί μή διαβάλλειν άπόντας. Ουτοι δέ τούναντίον δεδράκασι. Βασιλικοΐς γάρ ήμδς τή Κύρρω προσδήσαντες γράμμασιν, έρήμην δικάσαι τούς δικαιοτάτους ήνάγκασαν δικαστάς, καί κατά του πέντε καί τριά­ κοντα σταθμοΐς άφεστηκότος τήν δρθοτάτην ψήφον έξήνεγκαν. ΤοΟτο δε ούτε γοητείαν τις, ούτε νεκροσυλίαν κατηγορούμενος, ούκ άνδροφόνος, ού γάμων έπίδουλος ύπέμεινε πώποτε. ’Αλλά 3 αύτοΰ : αύτοΰ codd. | 18 δπτιλουμιν N cl s. 1, A : διατβλοΰμίν ΖΛ I 19 ζάν ...ζάν : xïv ...xïv Ν χαν ...ζάν Z xïv ...χάν Λ ! 21 έξηλίγχομίν ΧΖ et ρ. coit. Λ : έξε- a. corr. A J 25 xarâ N et s. 1. Λ non eadem manu : μειά Z cl in ras. Λ 1. Ju 15, 20 ; MaUh. 10, 25. 2. MaUh. 10, 26. 3. Sur la lutte menée par Théodoret contre les hérésies, voir en particulier ép. 81, 82, 83 et 113. , LETTRE 146 175 souffrent beaucoup à cause des insultes que subit le Maître aient part à celles-ci. Cela le Seigneur lui-même l’a annon­ cé, en consolant ses saints disciples par ces paroles : « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont appelé le maître de maison Béelzéboul, combien plus les gens de la maison 1 ! » Ensuite il les encouragea en leur montrant combien il est facile de reconnaître la calomnie. Car il ajouta : « Ne les craignez donc point : car il n’y a rien de caché qui ne doive se découvrir, rien de secret qui ne doive être connu 2. » Or, si en maintes circonstances nous avons reconnu la vérité de la prédiction divine, c’est surtout maintenant que nous l'avons vue claire­ ment. En effet, ceux qui avaient tissé contre nous leur calomnie et qui avaient mis le prix fort à nos souffrances ont paru visiblement atteints du mal de Valentin et de Bardesane. Ils avaient cependant espéré pouvoir tenir leur impiété cachée, en aiguisant contre nous leur langue sur la pierre du mensonge. En effet, comme devant le spectacle de ces hommes renouvelant l’hérésie autrefois éteinte nous ne cessions de pousser des cris et de protes­ ter, tant en privé qu’en public, aussi bien dans les maisons amies que dans les édifices sacrés, et dénoncions les pièges tendus contre la foi3, ils ont déversé sur nous un flot de calomnies, en prétendant que nous prêchions deux Fils. C’est pourtant de face qu’il eût fallu nous attaquer, au lieu de nous calomnier en notre absence. Mais eux ont fait tout le contraire puisque c’est après nous avoir enfermé à Cyr par le moyen d’une lettre de l’empereur qu’ils ont contraint nos juges très équitables * à nous juger sans procès et à porter un verdict plein de justice contre un homme que séparaient d’eux trente-cinq jour­ nées de marche. Voilà un sort que n’a jamais subi aucun homme, qu’il fût accusé de sorcellerie ou de violation de sépulcre, qu’il fût meurtrier ou adultère. Je laisserai •t. Ironique. I 176 THÉODORE'!’ DE CYR τούς μέν δικαστάς έπί τοΟ παρόντος έάσω. ’Εγγύς γάρ δ Κύριος, ο κρίνων τήυ οικουμένην έν δικαιοσύνη καί λαούς έν εύθύτητι, καί πραττόμενος εύθύνας | ού μόνον ρημάτων καί 19G' πραγμάτων, άλλα καί πονηρών ένθυμημάτων. 5 Τήν δέ γεγενημένην δίκαιον οΐμαι διελέγξαι συκοφαντίαν. Ποίαν άπόδειξιν έχουσι του δύο λέγειν ήμας υιούς; Εί μέν γάρ τών σιγώντων ή μεν, εσχεν άν χώραν ίσως ή ύποψία. Επειδή δέ έργον εϊχομεν τούς ύπέρ τών άποστολικών δογμά­ των άγώνας, καί τοίς τοϋ Κυρίου ποιμυίοις τήυ διδασκαλικήν 10 προσφέρομεν πόαν, καί πρδς τούτοις πέντε καί τριάκοντα συνεγράψαμεν βίβλους, τήν τε βείαυ Γραφήν έρμηνεύοντες, καί τδ τών αιρέσεων διελέγχοντες ψεΟδος· εύέλεγκτος άρα ή παρά τούτων συντεΟεϊσα ψευδολογία. Πολλαί μέν γάρ άκροατών μυριάδες μαρτυροΟσιν ήμιν τήν τών εύαγγελικών δογμάτων 15 πεπρεσβευκόσιν αλήθειαν. Πρόκειται δέ καί τά συγγράμματα τοίς βουλομένοις εις βάσανον. Ού γάρ ύπέρ δυάδος υιών, 197' άλλ’ ύπέρ τοΟ μονογενοΟς ΥίοΟ τοΟ ΘεοΟ, καί πρδς ‘Έλληνας, καί πρδς Ιουδαίους, καί πρδς τούς τήν Άρείου καί Εύνομίου νόσον είσδεξαμένους, καί πρδς τούς τήν Άπολιναρίου φρε20 νοβλάβειαν άσπαζομέυους, καί μέντοι καί πρδς τούς τή Μαρκίωυος σηπεδόνι κατεχομένους άγωνιζόμενοι διατετελέκαμεν, "Ελληνας μέν πείθουτες, ότι αυτός έστιν δ τών απάν­ των Δημιουργός, δ τοΟ άεί Κντος ΘεοΟ συναϊδιος Υιός· Ιου­ δαίους δέ, δτι περί αύτοΟ τάς προρρήσεις οί προφήται 25 πεποίηνται· τούς δέ Άρείου καί Εύνομίου κληρονόμους, δτι τοΟ Πατρδς δμοούσιος, όμότιμός τε καί ισοδύναμος· τούς δέ τής Μαρκίωνος λύττης μετεσχηκότας, δτι ούκ άγαθός έστι ϋ διίλίγςαι Ν Ζ el s. 1. Λ : 8:αλ«γξαι A || 18 τήν Ν cl i. ing. add. A alia manu : om. Z A || 24 τάς ττρορρήσας N et s. LA non eadem manu : ~α·.ς προρρήσιις οί προρρήσεις Ζ et in ras. A | 27 τής N Z cl i. mg·. A alia manu : του A 1. Cf. Ps. 95, 13 (des LXX). 2. La bonne foi de Théodorel autant que son émotion sont ici visibles. 3. Des ouvrages auxquels il est fait ici allusion la plupart sont Γ t1 LETTRE 146 177 cependant pour le moment de côté les juges. Car le Sei­ gneur est proche, qui juge la terre entière selon la justice et les peuples selon l’équité *, et qui demande compte non seulement des paroles et des actes, mais même des pensées mauvaises. Je crois juste, en revanche, de réfuter la calomnie que l’on a forgée contre nous. Quels moyens ont-ils de démon­ trer que nous affirmons l’existence de deux Fils ? Si nous étions, en effet, de ceux qui gardent le silence, peut-être y aurait-il place pour le soupçon. Mais puisque notre effort a consisté à lutter pour défendre la doctrine des apôtres, que nous distribuons aux brebis du Seigneur la pâture doctrinale, et qu’en outre, nous avons écrit trente-cinq livres tant pour expliquer la sainte Ecriture que pour réfuter le mensonge des hérésies, c’est sans peine assuré­ ment que l’on peut prouver la fausseté de leurs pro­ pos. Plusieurs myriades d’auditeurs, c’est un fait, nous rendent témoignage que nous avons prêche la vérité de la doctrine évangélique. Nos ouvrages, eux aussi, sont des preuves à la disposition de qui le désire ’. Ce n'est pas, en effet, pour la défense de deux Fils, mais pour celle du Monogène, Fils unique de Dieu, que contre les Grecs, contre les Juifs, contre ceux qui ont été atteints par le mal d’Arius et d’Eunomius, contre les tenants de la folie d’Apollinaire, et aussi contre ceux qu'a atteints la putré­ faction de Marcion, nous n’avons cessé de lutter’, nous efforçant de persuader les Grecs que c’est bien Lui, le Créateur du inonde, le Fils coéternel du Dieu éternel, les Juifs que c’est sur Lui que les prophètes ont rendu leurs oracles, les héritiers d’Arius et d’Eunomius qu’il est con­ substantiel au Père, égal à lui en honneur et en puissance, ceux qui sont atteints de la folie de Marcion, qu’il n’est pas seulement bon, mais juste, qu II n’est point, comme perdus ; «tir ces ouvrages et leur chronologie, cf. ép. 82, t. II, p. 203, n. 2. Correspondance. III. 12 178 THÉODORET DE CYR μόνον, άλλά καί δίκαιος· ούκ άλλοτρίων, κατά τον εκείνων μϋθον, άλλ’ οίκείων ποιημάτων Σωτήρ. Καί άπαξαπλώς πρός α'ίρεσιν έκάστην διαμαχόμενοι, τον ένα προσκυνείν | -παρρεγ- 197» γυώμευ Υιόν. Καί τί δει μακρηγορειν, εξόν συντόμως διελέγξαι τό ψεϋ5 δος ; Τούς γάρ καθ' έκαστον έτος τώ παναγίω προσιόντας βαπτίσματι, τήν έκτεθεϊσαν έν Νίκαια καρά τών αγίων καί μακαρίων Πατέρων πίστιν έκμανθάνειν παρασκευάξομεν· καί μυσταγωγοΟντες αύτούς ώς προσετάχθημεν, βαπτίξομεν είς 10 τό δνομα τοΟ Πατρός, καί τοΟ ΥίοΟ, καί τοΟ αγίου Πνεύματος, ένικώς έκάστηυ προσηγορίαν προσφέρουτες. Καί μέντοι καί τάς θείας λειτουργίας έν ταΐς Έκκλησίαις έπιτελοΟυτες, καί άρχομένης καί ληγούσης ήμέρας, καί αυτήν δέ τήν ημέραν κατά τριτημόριον διαιροϋντες δοξάζομεν τόν Πατέρα, καί τόν 15 Υιόν, καί τό άγιον ΠνεΟμα. Et δέ δύο υΙούς κατά τήν τούτων συκοφαντίαν κρεσθεύομεν, τίνα δοξάζομεν, τίνα δέ άπροσκύνητον καταλεί-πομεν ; Μανίας γάρ έσχάτης, δύο μέν είναι κιστεύειν | υιούς, ένί δέ μόνω τήν δοξολογίαν κροσφέρειν. 198 Τις δέ ούτως εμβρόντητος, ώς τοΟ θείου Παύλου βοώντος 20 άκούων· Είς Κύριος, μία κίστις, 2ν βάκτισμα* καί πάλιν· Εις Κύριος ΊησοΟς Χριστός, δε’ οδ τά πάντα· άντινομοθετήσαι τί] διδασκαλία τοΟ Πνεύματος, καί διχή τόν ένα τεμείν ; Άλλά γάρ μάτην άδολεσχώ. Ουδέ γάρ οΰτοι φάναι τολμώσι, καί ταΟτα τώ ψεύδει συντεθραμμένοι, ώς ταΟτα 25 λεγόντων ήμών άκηκόασι πώποτε· άλλά τώ τάς δύο φύσεις 5 συντόμως N et p. corr. A non eadem, ut vid., manu : συντόμων Z et in ras. A | 13 άρχομένης codd. : άρχοόσης Noes. :| Ante Ημέρας verbum της add. A 1. Théodorct reviendra plus loin sur ces hérétiques auxquels il ajoutera d’autres noms, en essayant de définir brièvement la pensée de chacun. La distinction établie par Marcion entre le Dieu juste, qui est le démiurge, Dieu secondaire, cl un Dieu bon, qui est le Dieu véritable, résidant dans un autre monde invisible, distinct de notre monde, œuvre du premier, est l'idée fondamentale de son système. 2. A propos des différents offices de la journée, auxquels Théo- , LETTRE 146 179 ils le disent dans leurs fables, le Sauveur des œuvres d’un autre, mais des siennes propres *. Et, pour le dire d’un mot, menant le combat contre toute hérésie, nous prê­ chons l’adoration du Fils unique. Mais à quoi bon prolonger le discours, quand il est possible de réfuter le mensonge en quelques mots ? En effet, à ceux qui chaque année s’approchent du très saint baptême, nous faisons apprendre la foi exposée à Nicée par les saints et bienheureux Pères et, les initiant aux mystères, comme nous en avons reçu l’ordre, nous les baptisons au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, en prononçant séparément chaque nom. De même aussi, lorsque nous célébrons les saints offices dans les églises, tant au début de la journée qu’à la fin, et, dans la jour­ née elle-même, observant la distinction tripartite a, nous glorifions le Père et le Fils et le Saint-Esprit. Or si, comme ils le prétendent en nous calomniant, nous prêchons deux Fils, lequel glorifions-nous ? Lequel laissons-nous sans adoration ? Car ce serait la pire folie, tout en croyant à l’existence de deux Fils, de n’appliquer la formule de glorification * qu’à un seul. Qui donc, alors qu’il entend le divin Paul s’écrier : « Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ‘ », et encore : « Un seul Seigneur JésusChrist par qui tout a été fait 5 », a l’esprit assez égaré pour instituer une loi opposée à renseignement de l’Esprit et pour diviser en deux le Fils unique ? Mais tout ce bavardage est inutile. Car même ces hommes, bien que nourris dans le mensonge, n’osent prétendre qu’ils nous ont jamais entendu tenir ce langage ; seulement, parce doret fait ici allusion, il faut suns doute voir dans le mot τριτη­ μόριον une signification liturgique en relation avec chacune des trois personnes de la Trinité. 3. Sur le sens technique du mol δοξολογία, voir PGL, p. 382-3, avec référence à Théodorct. 4. Éphés. 4, 5. 5. / Cor. 8, 6. 180 IHÉODORET DE CYR δμολογείν τού Δεσπότου ΧριστοΟ, δύο λέγουσι κηρύττειν υίούς. Καί συνιδείν ούκ έθέλουσιν, ώς τών ανθρώπων έκαστος καί ψυχήν αθάνατον εχει, καί σώμα θνητόν· καί ούδείς μέχρι καί τήμερον δύο Παύλους τδν ΠαΟλον ώνόμασεν, επειδή καί ψυχήν 5 ίίχει καί σώμα· ούτε τδν Πέτρον δύο Πέτρους, ούτε τδν 10 15 20 25 ‘Αβραάμ, ούτε τδν Άδάμ. Άλλ’ οΐδε μέν έκαστος τών φύσεων τδ διάφορον, δύο δέ Παύλους ούκ δνομάξει τδν ένα. Οίίτω τοίνυν καί τδν Κύριον ήμών ΊησοΟν Χριστόν, τδν μονογενή τοΟ ΘεοΟ Υιόν, τδν ένανθρωπήσαντα Θεδν Λόγον, καί ΥΙδν ΘεοΟ, καί Υίδν Ανθρώπου προσαγορεύοντες, ώς παρά τής θείας Γραφής έδιδάχθημεν, ού δύο φαμέν υίούς, άλλα τής θεότητος καί τής άνθρωπότητος δμολογοΟμεν τάς ιδιότητας. Ουτοι δέ τήν έξ ήμών ληφθεΐσαν άρνούμενοι φύσιν, δυσχεραίνουσι τώνδε τών λόγων άκούοντες. ‘Ημάς δέ δείξαι προσήκει πόθεν ταύτην ήσπάσαντο τήν Ασέβειαν. Σίμων μέν γάρ καί Μένανδρος, Κέρδων καί Μαρκίων παντώπασιν ΑρνοΟνται τήν ένανθρώπησιν, καί τήν έκ Παρθέ­ νου γέννησιν μυθολογίαν ΑποκαλοΟσι. Βαλεντίνος δέ, καί Βασιλείδης, καί Βαρδησάνης, καί ‘Αρμόνιος, καί οί τής τούτων συμμορίας, δέχονται μέν τής Παρθένου τήν κύησιν, καί | τδν τόκον· ούδέν δέ τδν Θεδν Λόγον έκ τής Παρθένου προσειληφέναι φασίν, Αλλά πάροδόν τινα δι' αύτής ώσπερ διά σωλήνος ποιήσασθαι, έπιφανήναι δέ τοίς Ανθρώποις φαντασία χρησάμενον, καί δόξας είναι άνθρωπος, Ον τρόπον ώφθη τώ ‘Αβραάμ, καί τισιν άλλοις τών παλαιών. “Αρειος δέ καί Εύνόμιος σώμα μέν αύτδν £φασαν είληφέναι, τήν θεότητα δέ τά τής ψυχής 5 Ante οϊτί12verbum χα:. add. Λ codd. j 15 ήσπάσαντο Sinn. : Ιοπά- 1. Même comparaison que dans l'ép. 131 entre l’union du corps et de l’âme d’une part, et d’autre part, l’union de la divinité et de l'humanité dans le Christ ; sur la valeur de cette comparaison, voir ép. 131, p. 116, n. 2. 2. Sur la manière assez schématique dont Théodoret établit ici des rapprochements entre la doctrine d'Eutychis et les hérésies antérieures, souvent fort diverses en réalité (cf. aussi ép. 104 et F LETTRE 146 181 que nous confessons les deux natures du Christ notre Maître, nous prêchons, disent-ils, deux Fils ! Et ils ne veulent pas prendre en considération ce fait que si tout homme possède à la fois une âme immortelle et un corps mortel, personne jusqu’ici n’a vu en Paul deux Pauls, sous prétexte qu’il possède à la fois une âme et un corps, ni en Pierre deux Pierres, et de même d’Abraham et d’Adam Chacun, au contraire, sait distinguer les natures et personne ne voit deux Pauls dans l’unique Paul. De la même manière donc pour notre Seigneur Jésus-Christ aussi, lui le Fils unique de Dieu, le Dieu Verbe incarné, lorsque nous l’appelons à la fois Fils de Dieu et Fils de l’homme, comme nous l’a enseigné la sainte Écriture, nous ne prétendons pas qu’il représente deux Fils, mais nous reconnaissons les propriétés de sa divinité et celles de son humanité. Tandis que ces gens-là, parce qu’ils nient que la nature humaine ait été assumée, supportent mal de nous entendre parler ainsi. Nous avons par ailleurs à montrer où ils ont puisé cette impiété 2. Simon et Ménandre, Cerdon et Marcion, eux, nient purement et simplement l’incarnation et traitent de fable le récit de la naissance (du Christ) à partir d’une vierge. De leur côté Valentin, Basilide, Bardcsane, Har­ monias et tous ceux de leur secte admettent bien que la Vierge a conçu et enfanté, mais ils prétendent que le Dieu Verbe n'a rien assumé de la Vierge et serait passé par elle comme par un canal, se serait manifesté aux hommes tout en n’étant qu’un fantôme et n'ayant d’un homme que l’apparence, ainsi qu’il apparut à Abraham et à quelques autres personnages de l’antiquité. Arius et Eunomius, pour leur part, disaient qu’il avait assumé un corps, mais que c’était la divinité qui avait joué le rôle de l’âme, de sorte qu’à cette divinité ils appliquent 126), voir P.-Τη. Camelot, * De Neslurius à Eutychès *, Chalkedon I, 235-236. 182 THÉODORET OB CYR ένηργηκέναι, ϊνα ταύτη τά ταπεινά καί τών βημάτων καί τών πραγμάτων προσάψωσιν. Ό δέ γε Άπολινάριος καί ψυχήν αυτόν μετά τοΟ σώματος έφησεν είληφέναι, άλλ' ού τήν λογι­ κήν, άλλά τήν ζωτικήν ήγουν φυτικήν δνομαζομένην. Τοϋ νοΟ 5 γάρ, φησί, τήν χρείαν ή θεότης έπλήρου. Ψυχής δέ καί νοΟ τήν διαίρεσιν παρά τών έξω μεμάθηκε φιλοσόφων. Ή γάρ θεία Γραφή έκ ψυχής λέγει καί σώματος συνεστάναι τδν άνθρω- 199’ πον. Έποίησε γάρ, φησίν, δ Θεός τδν άνθρωπον χοΟν άπδ τής γής, καί ένεφύσησεν είς τδ πρόσωπον αύ10 τοΟ πνοήν ζωής, καί έγένετο δ άνθρωπος είς ψυ­ χήν ζώσαν. Καί δ Κύριος έν τοϊς ίεροϊς Εύαγγελίοις τοϊς άποστόλοις έ'φη· Μ ή φοθείσθε άπδ τών άποκτε ινόντων τδ σώμα, τήν δέ ψυχήν μή δυναμένων άποκτεϊναι. Τά μέν οδν τών αιρετικών δόγματα τοσαύτην έχει πρδς 15 άλληλα διαμάχην. Ουτοι δέ τδν Άπολινάριον, καί μέντοι καί ’Άρειον καί Εύνόμιον ύπερθήναι τή άσεθεία φιλονεικήσαντες, τήν ύπδ Βαλεντίνου καί Βαρδησάνου πάλαι σπαρεϊσαν αϊρεσιν, είτα πρόρριζον ύπδ τών άριστων άνασπασθεΐσαν γεωργών, φυτεΟσαι νΟν έπειράθησαν. Παραπλησίως γάρ έκείνοις ήρνή20 θησαν τδ έκ τής ήμετέρας φύσεως προσειλήφθαι τοΟ Δεσπό­ του τδ σώμα. ‘Η δέ Εκκλησία, τοϊς άποστολικοϊς ϊχνεσιν 200J 12 άποκτε f/όντων ΖΛ ; χποκτεννόντων Ν Ι| 20 το codd. : secl. Sinn. 1. La pensée d’Apollinaire (évêque de Laodicëo en 361) est plus subtile que celle d’Arius et d'Eunomius. En effet, selon lui, le Christ avait do l'homme non seulement le corps mais l’âme, et tan­ dis que dans la pensée arienne le Verbe tenait lien d'âme, selon Apollinaire, le Verbe tenait seulement la place de l'intellect (νοϋ<). Cette conception supposait donc une explication trichotomiste du composé humain. Même réfutation de l’erreur d’Apollinaire avec les memes citations scripturaires (d’où il ressort qu'Apollinaire con­ fondait l’esprit et l’âme raisonnable) dans Ilaer. fab. Comp., IV (PG 83, 425 I), 428 A) et Eran isles, II (ibid., 106 AB). Encore con­ vient-il de noter que la distinction du corps et de Fame comme élé­ ments du composé humain n’est pas conforme à la métaphysique hébraïque telle qu'elle se découvre à travers ΓΑ. T. ; sur cette ques- LETTRE 146 183 tout ce qu’il y a d’humble aussi bien en paroles qu’en actes. Quant à Apollinaire », il prétendit bien que le Verbe avait assumé une âme en même temps que le corps, mais que cette âme, au lieu d’être l'âme raisonnable, était l’âme appelée animale ou encore végétative : car, dit-il, la divinité a rempli le rôle de l’esprit. Or cette distinction de l'âme et de Γesprit ce sont les philosophes païens qui la lui ont enseignée, puisque la sainte Ecriture aiïirmc que l’homme est composé d'une âme et d’un corps. Car, est-il dit, « Dieu forma l'honnne du limon de la terre, et il insuffla sur sa face un souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante *. » Et le Seigneur, dans les saints évan­ giles, dit aux apôtres : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais ne peuvent tuer l’âme *. » Te) est donc le désaccord qui oppose les opinions des hérétiques entre elles *. Cependant nos gens, rivalisant d’impiété pour dépasser Apollinaire, que dis-je, Arius et Eunomius eux-mêmes, ont essayé de nos jours de faire croître l’hérésie semée autrefois par Valentin et Bardesane et arrachée ensuite jusqu’à la racine par les excel­ lents laboureurs \ Comme ces hérétiques, en effet, ils ont nié que le corps ait été assume de notre nature. Mais Γ Église, elle, marchant sur les traces des apôtres, conlion voir Cl. Tresmontant, Le métaphysique du Christianisme et la naissance de la philosophie chrétienne, Paris 1961, p. 577 s. et aussi Essai sur la pensée hébraïque, Paris 1956, p. 89 s. : l’anthropo­ logie biblique ne connaît que l'imité psychosomatique. Voir aussi (Thérap., V) le chapitre que Théodoret consacre à la nature de l'homme. 2. Gen. 2, 7. 3. Matlh. 10, 28. 4. Théodoret se plaît à souligner les divergences dogmatiques chez les hérétiques ; de même ailleurs (Thérap. I, 49; IV, 13-14, 29-31, etc. et De Prov., 1, in PG 83, 556 D-560 C), avec tous les apologètes, il reproche aux philosophes du dehors leurs contradictions (cf. notre ouvrage, Théodoret de Cyr, Discours sur la Providence, Paris, Les Belles-Lettres, 1954, p. 98, n. 4). 5. Souvenir de Malth. 13, 24-36. 184 THÉODORET DE CYP έπομένη, καί θεότητα τελείαν, καί Ανθρωπότητα τελείαν έν τό Δεσπότη Χριστώ θεωρεί. “Ωσπερ γάρ έλαβε σώμα, ού δεόμενος σώματος, Αλλά πάσι τοΐς σώμασι δΓ εκείνου τήν Αθανασίαν πραγματευόμενος ούτω δή καί ψυχήν έλαβε τήν 5 κυβερνώσαν τδ σώμα, ϊνα πάσα ψυχή δια ταύτης μετάσχη τής άτρεπτότητος. Εί γάρ καί αθάνατοί εϊσιν αί ψυχαί, άλλ' ούκ άτρεπτοι. Πολλάς γάρ καί άγχιστρόφους μεταδολάς ύπομένουσι, νΰν μέν τούτοις άρεσκόμεναι, νΟν δέ έκείνοις. Ού δή ι ( I χάριν καί πλημμελοΰμεν εκτρεφόμενοι, καί τήν έπί τά χείρω , 10 £οπήν είσδεχόμενοι. Μετά δέ τήν Ανάστασιν, Απολαύει μέν Αθανασίας καί αφθαρσίας τά σώματα, άπολαύουσι δέ άπαθείας καί Ατρεπτότητος αί ψυχαί. Διά τοι τοΟτο καί σώμα λαβών καί ψυχήν δ μονογενής | Υίδς τοΟ ΘεοΟ, μώμου ταΟτα παντός 200’1 έλεύθερα διεφύλαξε, καί τήν ύπέρ τοΟ γένους Ουσίαν προσή15 νεγκεν. Διά γάρ δή τοΟτο καί άρχιερεύς ήμών έχρημάτισενάρχιερεύς δέ ούχ ώς Θεός, Αλλ’ ώς άνθρωπος κέκληται. Καί αύτδς προσφέρει μέν ώς άνθρωπος, δέχεται δέ τήν θυσίαν μετά τοΟ Πατρδς καί τοΟ άγιου Πνεύματος ώς Θεός. Εί μέν γάρ ι . Ι( | τοΟ Άδάμ τδ σώμα μόνον έξήμαρτεν, £δει τοΟτο μόνον Απο- 20 λαΟσαι τής θεραπείας. Έπεί δέ ού μόνον συνήμαρτεν, άλλά καί προήμαρτεν ή ψυχή — πρότερος γάρ ό λογισμός διαγράφει τήν Αμαρτίαν, είθ’ ούτως ταύτην διά τοΟ σώματος ενεργεί—· δίκαιον ήν δήπου καί ταύτην τής ΐατρείας τυχείν. Άλλά γάρ παρέλκον ίσως έκ λογισμών ποιεϊσθαι τούτου τάς αποδείξεις, 25 τής θείας σαφώς τοΟτο κηρυττούσης Γραφής. Καί γάρ Δαβίδ 7 χχί N Z et s. I. add. Λ alia manu : otn. Λ |; 13 τού N et i. ing. Λ alia maim : otn. ΖΛ || 15 δή NZ el s. 1. A alia manu : om. A || l·/ρημάτισεν NZ : -τησίν A |' 25 σαγως τούτο NZ : τούτο σαφώς A 1. A propos de l’usage que, dans scs écrits ascétiques, Théodoret fait du mot άχάΟπα, qu’il n’emploie qu’avec discrétion, parce qu’il n’est pas dans la nature de l'âme de connaître cet état aussi long­ temps qu’elle est unie au corps, ci. 1’. Canivet, « Théodoret et le monachisme syrien », dans Théologie de la vie monastique, Paris 1961, p. 258. 2. Sur le processus de la tentation et de l’acte peccainineux ct‘. aussi Tmton., Commentaire de l'fip. aux Romains \Ad Rom. 7, 17, I LETTRE 146 185 temple dans le Christ notre Maître à la fois la divinité parfaite et l’humanité parfaite. Car de même qu’il prit un corps, non parce qu’il avait besoin d’un corps, mais pour procurer par lui à tous les corps l’immortalité, de même, assurément, il prit aussi une âme pour gouverner ce corps, afin que toute âme participât par elle à l’immu­ tabilité. Car si les âmes sont, immortelles, elles ne sont pourtant pas immuables. Fréquents, en effet, et soudains sont les changements qu’elles subissent, trouvant leur plaisir tantôt ici et tantôt là. C’est pourquoi sans doute nous commettons aussi des fautes en nous écartant du droit chemin et en cédant à l’entraînement du mal. Mais après la résurrection les corps jouissent de l’immortalité et de l’incorruptibilité, et les âmes, elles, jouissent de l'impassibilité 1 et de l’immutabilité. C’est pourquoi, certes, le Fils Monogène de Dieu, ayant pris à la fois un corps et une âme, les conserva l’un et l’autre à l’abri de toute souillure et les offrit en sacrifice pour le genre hu­ main tout entier. Car c’est la raison pour laquelle il se comporta comme notre grand pontife, et toutefois, s’il reçut ce titre de pontife, ce n’est pas en tant que Dieu mais en tant qu’homme. Lui-même offre le sacrifice en tant qu’homme tandis qu’il le reçoit avec le Père et l’Esprit-Saint en tant que Dieu. Si, en effet, le corps d’Adam avait été seul à pécher, il eût fallu que lui seul fût guéri, mais comme l’âme non seulement a participé à la faute mais fut même la première à la commettre — car c’est d’abord la pensée qui dessine la faute et ce n’est qu’ensuite qu’elle la réalise par le moyen du corps : — il était juste assurément qu’elle aussi obtînt, la guérison. Mais peut-être est-il superflu de faire la démonstration de cette vérité par le raisonnement, puisque la sainte Écriture la proclame clairement. Le divin David, en effet, et le très in PG 82, 124 B-125 A) où Théodoret raisonne A partir d’une divi­ sion trichotomiste de l’âme. 186 THÉODORET DE CYB δ θεσπέσιος καί è θειότατος Πέτρος | διαρρήδην τοΟτο διδά- 201Γ σκουσιν, ό μέν πόρρωθεν προθεσπίξων, δ δέ τήν ττρόρρησιν έρμηνεύων. Φησί δέ οϋτω τών άποστόλων ό πρώτος· Προφή­ της ύπάρχων ό Δαβίδ, καί είδώς 8τι δρκω ώμοσεν 5 αύτφ δ Θεός έκ καρτιοΟ τής όσφύος αύτοΟ άναστήσειν κατά σάρκα τδν Χριστόν, καθίσαι έπί τοΟ 8ρόνου αύτοΟ, προειδώς έλάλησε περί τής άναστάσεως αύτοΟ, ότι ούκ έγκατελείψθη είς άδου ή ψυχή αύ­ τοΟ, ούδέ ή σάρξ αύτοΟ εΐδεν διαφθοράν. 10 Πολλά δέ κατά ταύτδν ή μάς διά τών ό?άγων τούτων έξεπαίδευσε λόγων. Πρώτον μέν ώς ή ληφθεϊσα φύσις έκ τής όσφύος τοΟ Δαβίδ κατάγει τδ γένος· έπειτα δέ δτι ού σώμα μόνον, άλλα καί ψυχήν αθάνατον έλαθε· καί πρδς τούτοις, βτι ταΟτα τώ θανάτω παραδέδωκευ, δ λαθών πάλιν άνέστησεν ώς ήθέλη15 σεν. ΑύτοΟ γάρ έστιν | ή φωνή· Λύσατε τόν ναδυ τοΟ- 201ν τον, καί έν τρισίν ήμέραις έγερώ αύτόν. Μεμαθήκαμεν δέ καί ώς ή θεία φύσις αθάνατος. Πέπονθε γάρ τδ •παθητόν, καί τδ απαθές μεμένηκεν απαθές. Ένηνθρώπησε γάρ δ Θεός Λόγος, ούχ ϊνα παθητήν άποφήνη τήν άπαθή 20 φύσιν, άλλ' ϊνα τή παθητή φύσει διά τοΟ πάθους τήν απάθειαν δωρήσηται. Καί αύτδς δέ δ Κύριος έν τοις ΐεροις Εύαγγελίοις νΟν μέν φησιν· ’Εξουσίαν έχω θεΐναι τήν ψυχήν μου, καί έξουσίαν έχω πάλιν λαβεϊν αύτήν. Ούδείς αίρει αύτήν άπ' έ μοΟ · έγώ τίθημι αύτήν άπ' έμαυτοΟ, 25 ϊνα πάλιν λάθω αύτήν, νΟν δέ· Διά τοΟτο ό Πατήρ με άγαπδ, ότι έγώ τίθημι τήν ψυχήν μου ύπέρ τών προβάτων. Καί πάλιν ΝΟν ή ψυχή μου τετάρακται Καί αυθις· Περίλυπός έστιν ή ψυχή μου έως θανά­ του. Καί περί τοΟ σώμαΐτος δέ φησιν· * Ο δέ άρτος 8 ν έγώ 202* 30 δώσω, ή σάρξ μου έστίν, ήν έγώ δώσω ύπέρ τής τοΟ 10 ταντον : ταντόν codd. || 14 παραδε'δωζεν ΝΖ et i. mg. add. A alia manu : τίαρέδωζίν A || a A ; δ NZ || 15 ή A : om. N Z || 17 zac N et i. mg. add. A alia manu : om, Z A LETTRE 146 187 divin Pierre l’enseignent expressément., l’un en prophéti­ sant de loin, l’autre en expliquant la prophétie. Ainsi parle le prince des apôtres : «Comme David était prophète et savait que Dieu lui avait juré par serment que le fruit de sa chair, le Christ, se dresserait selon la chair, et qu’il le ferait asseoir sur son trône, c’est dans celte prévision qu’il a parlé de la résurrection du Christ, (disant) et qu’il n'a pas été abandonné dans le séjour des morts et que sa chair n’a pas vu la décomposition l23. » Par ces quelques mots il nous a enseigné en même temps bien des choses. Tout d’abord, que la nature assumée tire son origine du sang de David ; ensuite, que le Verbe a pris non seulement un corps mais une âme immortelle ·, en outre, qu’il les livra à la mort, les reprit à nouveau et les ressuscita selon sa volonté. C’est, en effet, lui-même qui dit : « Détruisez ce temple et je le relèverai en trois jours a. » Nous savons, d’autre part, que la nature divine est immortelle. Car si ce qui pouvait souffrir a souffert, ce qui ne pouvait souffrir n’a pas souffert. Le Verbe Dieu, en effet, s’est fait homme non pour rendre passible la nature impassible, mais pour faire, don, par sa souffrance, de l’impassibilité à la nature passible. Le Seigneur luimême, dans les saints évangiles, dit ici : « J’ai le pouvoir de donner ma vie et j’ai le pouvoir de la recouvrer. Per­ sonne ne me l’enlève, mais c’est moi qui la donne de moimême, pour la recouvrer», et là : «C’est pour cela que le Père m’aime, parce que je donne ma vie pour mes brebis *. » Et de nouveau : « Maintenant mon âme est troublée 4*. » Et encore : « Mon âme est triste jusqu’à la mort 6. » Et au sujet de son corps il dit de même : « Le pain que je don­ nerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du 1. 2. 3. 4. j. Act. 2, 30-31. Jn 2. 19. Id. 10. 17-18. Id. 12, 27. Malth. 26. 38. 188 THÉODORET DE CYR κόσμου ζωής. Καί τά θεία δέ παραδούς μυστήρια, καί τό σύμβολου κλάσας καί οιανείμας, έπήγαγε- ΤοΟτό μου έστί τδ σώμα, τό ύπέρ ύμών θρυπτόμενου εις άφεσιυ ΤοΟτο μου έστί τό αίμα, τό ύπέρ -πολλών έκχυνόμενον εις άφεσιν αμαρτιών. Καί αίθις· ’’Αν μή φάγητε τήν σάρκα του ΥίοΟ τοΟ άνθρώπου, καί πίητε αύτοΟ τό αίμα, ούκ εχετε ζωήν έν έαυτοίς. Καί- ‘O έσθίων μου τήν σάρκα καί •πίνων μου τό αΐμα εχει ζωήν έν έαυτώ αιώνιον. Καί ετερα δέ τοιαΟτα μυρία εστιν εύρειν, κάν τή Παλαιδ κάν τή Καινή, καί τοΟ σώματος καί τής ψυχής δεικνύντα τήν πρόσληψιν, καί ώς έξ ’Αβραάμ καί Δαβίδ δλκει ταΟτα τδ γένος. Καί ’Ιωσήφ δέ ό Άριμαθαιος τώ Πιλάτω -προσελίθών, 202 ήτησε το σώμα τοΟ ΊησοΟ. Καί διδάσκει ήμώς διαρρήδην τών ιερών Ευαγγελίων ή τετρακτύς, όπως τε έλαβε τό σώμα, καί δπως ένείλησε τή σινδόνι, καί 'όπως τώ τάφφ -παρέδωκεν. Έγώ δέ θρηνώ καί όδύρομαι, δτι άς -πρώην τοίς τήν Μαρκίωνος λύμην είσδεξαμέυοις -προσέφερον αποδείξεις — καί πλείους ή μυρίους διά τής θείας χάριτος πείσας προσήγαγον τώ παναγίω βαπτίσματι —, ταύτας νΟν τοίς νομισθεΐσιν δμοπίστοις ή επισκήψασα νόσος προσφέρειν καταναγκάζει. Τις γάρ πώποτεπερί τούτων τοίς τής ’Εκκλησίας τροφίμοις άμφισβήτησις γέγονε ; Τίς δέ τών αγίων Πατέρων ού τήνδε τήν δι­ δασκαλίαν προσήνεγκε ; Πλήρη γάρ ταύτης καί τά τοΟ μεγάλου Βασιλείου συγγράμματα, καί τά τών έκείνου συναγωνιστών αμαρτιών. Καί πάλιν- 5 10 15 20 25 10 ζάν ...ζχν : ζχν ...καν Ν z.av ...zâv Ζ ζχν ...ν.γ» Λ ίΙ 17 5γ Ν Ζ : oin. A I) την Ν Ζ el i. mg. A alia rnanu : του A || 18 Ante λύμην ver­ bum τήν S. I. add. A II εί-ιδεξαμίνο:»- ΝΖ : δίξαμίνοις A || 24 πλήρη p. COIT. A : πλήρης Ν Ζ 1. 2. 3. ό. 5. 6. 7. J/i 6, 51. Matth. 26, 26. Ibid. 28. Jn 6, 53. Ibid. 54. Cf. ép. 131 (p. 119} et 145 (p. 167). Ci. ép. 113, p. 63. LETTRE 146 189 monde l. » Et célébrant les divins mystères, après avoir brisé et. distribué le symbole, il ajouta : « Ceci est mon corps qui est rompu pour vous en rémission des péchés 2. » Et de nouveau : « Ceci est mon sang, répandu pour beau­ coup en rémission des péchés *. » Et encore : « Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme et ne buvez son sang, vous n’aurez pas la vie en vous 4. » De même : « Celui qui mange mu chair et boit mon sang a en lui la vie éter­ nelle ®. p Et on pourrait trouver mille autres textes sem­ blables tant dans l’Ancien Testament que dans le Nou­ veau, qui montrent que le corps et l’âme tout à la fois ont été assumés et qui prouvent qu’ils tirent leur origine d’Abraham et de David. Joseph d’Ariinathie, lui aussi, venant trouver Pilate, demanda le corps de Jésus. Et les quatre saints évangélistes nous enseignent expressément comment il prit le corps, comment il le roula dans le lin­ ceul et comment il le déposa dans le tombeau Pour moi je gémis et je me lamente de voir que les mêmes preuves que je produisais naguère contre ceux qui avaient contracté la souillure de Marcion et, grâce à Dieu, c’est plus de dix mille personnes que j’ai convain­ cues et conduites au saint baptême 7 — je suis contraint aujourd'hui de les produire contre ceux que je croyais mes frères dans la foi, à cause du mal qui s’est abattu sur eux. Quelle contestation y eut-il, en effet, jamais là-dessus parmi les fils de F Église ? Quel est parmi les saints Pères celui qui n’a pas fourni cet enseignement ? C’est lui qui emplit les écrits du grand Basile 8, ceux de ses émules 8. Ici commence le riche catalogue des plus hautes autorités ecclésiastiques de l’Oricnl cl de l’Occidcnt quo Théodoret invoque à l’appui de sa doctrine. Sur la formation de cette liste de Pères, voir M. Richard, o Un écrit de Théodoret sur l’unité du Christ après Γ Incarnation », flSHUS 14 (1934), 34-61. On reconnaît tout au long de cc catalogue les noms les plus illustres do la tradition chrétienne. A cette longue théorie l’évêque de Cyr est heureux de pouvoir joindre le nom du pontife actuel de la grande Rome, le très saint Léon, l’auteur du tome à Flavian. C’est ce concert unanime de voix, 190 THÉODORET UE CYR Γρηγορίου καί Άμφιλοχίου, ' καί των έν τή Δύσει διαπρε- 174» ψάντων έν τή διδασκαλία τής χάριτος, Δαμάσου τοΟ τής μεγά­ λης 'Ρώμης, καί ’Αμβροσίου τοΟ Μεδιολάνων, καί ΚυΤϊριάνου τοΟ Καρχηδόνος, δς καί τοΟ μαρτυρίου τδν στέφανον άνεδέ5 ξατο ύπέρ τουτωνί των δογμάτων. ‘Αθανάσιος εκείνος δ •πολυθρύλητος πεντάκις έξηλάθη τής ποίμνης, καί τήν ύπερορίαν οίκείν ήναγκάσθη. Καί Αλέξανδρος δέ δ έκείνου διδάσκα­ λος ύπέρ τούτων ήγωνίσατο τών δογμάτων. Καί Εύστάθιος, καί Μελέτιος, καί Φλαθιανός, τής ’Ανατολής οί φωστήρες, 10 καί Έφραίμ, ή τοϋ Πνεύματος λύρα, δ τδ Σύρων Εθνος άρδων όσημέραι τοις τής χάριτος νάμασι, καί Ιωάννης καί ‘Αττικός οί τής άληθείας μεγαλόφωνοι κήρυκες· καί οί τούτων ετι πρεσδύτεροι, ’Ιγνάτιος καί Πολύκαρπος, καί Ειρηναίος, καί ’Ιουστίνος, καί Ιππόλυτος, ών I οί πλείους ούκ άρχιερέων 174’ 15 προλάμπουσι μόνον, άλλά καί τδν τών μαρτύρων οιακοσμοΟσι χορόν. Καί μέν δή καί δ νΟν τήν μεγάλην ‘Ρώμην Ιθύνων, καί τών δρθών δογμάτων τάς άκτινας έκ τής Εσπέρας πάντοσε έκτείνων δ άγιώτατος Λέων, τοΟτον ήμίν τής πίστεως τδν χαρακτήρα διά τών οίκείων δογμάτων προσήνεγκεν. Ουτοι 20 πάντες σαφώς έξεπαίδευσαν, ώς εΐς Υίδς δ μονογενής τοΟ Θεού Υίδς καί Θεδς προαιώνιος έκ τοΟ Πατρδς άρρήτως γεγεννημένος· καί ώς μετά τήν ένανθρώπησιν καί Υίδς ανθρώπου καί άνθρωπος έχρημάτισεν, ούκ εΐς τοΟτο τραπείς άτρεπτον γάρ έχει τήν φύσιν —, άλλά προσλαθών τδ ήμέτερον· καί 25 ότι αύτδς καί άπαθής ήν, καί άθάνατος ώς θεός, καί θνητός καί παθητδς ώς άνθρωπος· μετά δέ τήν άνάστασιν, καί κατά τδ άνθρώπειον, καί τήν άπάθειαν καί τήν άθανασίαν έδέξατο. Et ] γάρ καί μεμένηκε σώμα τδ σώμα, άλλ’ άπαθές έστι καί 175» άθάνατον. καί θειον όντως σώμα, καί θεία δόξη δεδοξασμένον· .30 καί τοΟτο σαφώς ήμας δ μακάριος έδίδαξε Παύλος· 'Ημών γάρ, φησί, τδ πολίτευμα έν ούρανοίς ύπάρχει, έξ ού 1 Γρήγορων bis scriptum in ΝΖ |’ 0 πολυθρύλητο; ΝΖ : -Ορύλλητος A '|| 8 κα: N Ζ : om. Λ || 12 ίτ: codd. : sed. Sinn. | 19 δογ­ μάτων codd. : γραμμάτων i. mg. Λ coni, alia manus | 21-22 γιγονημένο; codd. : γ'γίνημίνο; Sinn. || 30 έδιδα;» NZ et s. I. add. A alia manurom. A LETTRE 146 191 Grégoire et Amphiloque, ceux des évêques d’Occident qui se sont illustrés par leur enseignement sur la grâce, Damase, évêque de la grande Rome, Ambroise de Milan, Cyprien de Carthage, qui alla jusqu’à recevoir la cou­ ronne du martyre précisément pour la défense de cette doctrine. Pour elle le grand et si célèbre Athanase, à cinq reprises, fut chassé loin de son troupeau et contraint de vivre en exil. Pour elle ont combattu son maître Alexandre, Eustathe, Mélèce, Flavicn, ces lumières de l'Orient, Éphrcm, celte lyre de l’Esprit-Saint, qui abreuvait chaque jour le peuple syrien des îlots de la grâce, Jean et Atticus, ces puissants hérauts de la vérité, et aussi ceux qui les précédèrent, Ignace, Polycarpe, Irénée, Justin, Hippo­ lyte, dont la plupart non seulement brillent avec éclat parmi les pontifes, mais encore illustrent le chœur des martyrs. Et également celui qui de nos jours gouverne la grande Rome et de l’Occident répand partout les rayons de la vraie foi, le très saint Léon, telle est la règle de foi qu’il nous a donnée à travers son propre enseignement. Tous ces hommes ont enseigné clairement qu’il n’y a qu’un seul Fils, qui est le Monogène, Fils de Dieu et Dieu, engendré du Père avant les siècles d’une façon ineffable ; qu’après son incarnation il fut appelé Fils de l'homme et homme, non qu’il se fût transformé en homme, puisque sa nature est immuable, mais parce qu’il a assumé notre nature ; que lui-même était impassible et immortel en tant que Dieu, mais mortel et passible en tant qu’homme ; qu’après la résurrection, même dans sou humanité, il reçut en partage l’impassibilité et l’im­ mortalité. Car, bien que son corps soit demeuré corps, il est impassible et immortel, corps réellement divin, glori­ fié d’une gloire divine. Et cela le bienheureux Paul nous l’a enseigné clairement : « Pour nous, notre cité est dans qui se fait entendre à lu fois à travers le temps et l'espace, qui repré­ sente aux yeux de Théodoret la meilleure garantie de l’orthodoxie. 192 THÉODORET DE CYR καί Σωτήρα άπεκδεχόμεθα Κύριον ΊησοΟν Χριστόν, δς μετασχηματίσει τό σώμα τής ταπεινώσεως ήμών εις τό γενέσθαι αύτό σύμμορφον τώ σώματι τής δόξης αύτοΟ. Καί ούκ είπε τή δόξη αύτοΟ, άλλά τφ σώ5 μάτι τής δόξης αύτοΟ. Καί αύτδς δέ δ Κύριος είπών τοίς άποστόλοις· ΕΙσί τινες τών ώδε έστώτων, οϊτινες ού μή γεύσονται θανάτου, εως &ν ϊδωσι τόν Υιόν τοΟ άνθρώπου έρχόμενον έν τή δόξη τοΟ Πατρός, παρέλαθεν αύτούς μετά 2ξ ή μέρας εις δρος ύψηλδν λίαν, καί μετ10 εμορφώθη έμπροσθεν αύτών, καί έγένετο τό πρόσωπον αύτοΟ ώς ό ήλιος, καί τά ίμάτια αύτοΟ λαμπρά ώς τό φώς. 1 Έδί- 17 δαξε δέ διά τούτων τής δευτέρας έπιφανείας τόν τρόπον. Καί ώς άπερίγραφος μέν ή ληφθεισα φύσις ούκ εστι — τοΟτο γάρ μόνης τής θεότητος ίδιον , τάς δέ τής θείας δόξης άφήσει 15 μαρμαρυγάς, καί φωτός άκτίνας έκπέμψει, τής δπτικής αίσθήσεως ύπερθαίνουσα τά μέτρα. Μετά ταύτης άνελήφθη τής δόξης· ούτως αύτδν έφασαν ήξειν οί άγγελοι· αύτών γάρ έστι φωνή· Ουτος δ άναληφθεΐς άφ' ύμών είς τδν ούρανδν ούτως έλεύσεται, 8ν τρόπον έθεάσασΟε αύτδν 20 πορευόμενον είς τδν ούρανόν. Καί τοίς θείοις δέ άποστόλοις δφθείς μετά τήν άνάστασιν, καί χεϊρας αύτοίς καί πόδας ύπέδειξε· τώ δέ Θωμά καί τήν πλευράν, καί τών ήλων καί τής λόγχης τάς ωτειλάς. Διά γάρ δή τούτους τούς άντικρυς άρνουμένους τής σαρκός τήν άνάληψιν, καί μέντοι καί | 25 τούς άλλους, οί μετά τήν άνάστασιν είς θεότητός φασι μετά- 17' θεθλήσθαι φύσιν τήν τοΟ σώματος φύσιν, έφύλαξεν ακεραίους τών ήλων καί τής λόγχης τούς τύπους. Καί τάλλα σώματα μώμου παντός έγείρων ελεύθερα, τώ οίκείω σώματι τά τών παθημάτων σημεία κατέλιπεν, ϊνα καί τούς άρνουμένους τοΟ 18 υμών Ν Ζ : ημών A | 27 τού; -τ&ιου; Ν Ζ cl s. L A eadem manu : ώτκλάς in ras. punctis notavit A 1. Phil. 3, 20-21. 2. Matth. 1G, 28. Variante : iv τξ βασιλ.ΐα αυτοί. 3. Cf. Mauth. 17, 1 s. 193 LETTRE 146 les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera notre corps si misérable en le rendant semblable à son corps glo­ rieux *. » Il n’a pas dit à sa gloire mais à son corps glo­ rieux. Et le Seigneur lui-même, après avoir dit à ses apôtres : « Quelques-uns de ceux qui sont ici présents ne goûteront point la mort, qu'ils n'aient vu le Fils de l’homme venant dans la gloire du Père - ». les fit monter, six jours après, sur une très haute montagne et fut trans­ figuré devant eux, son visage devint comme le soleil et ses vêtements aussi transparents que la lumière 3. Par là il leur enseigna le mode de son deuxième avènement : que d’une part la nature assumée n’est pas incirconscritc — car cela est le propre de la seule divinité - - et que, d’autre part, il répandra les éclairs de sa gloire divine et enverra des rayons de lumière qui dépasseront en éclat la puis­ sance de notre vue. C’est environné de cette gloire qu'il fut élevé de terre : c’est ainsi, selon la parole des anges, qu’il viendra 4 : car voici leurs paroles : « Ce Jésus qui, d’auprès de vous, a été enlevé au ciel, ainsi viendra de la même façon que vous l’avez vu s'en aller au ciel ®. » Et étant apparu aux divins apôtres après la résurrection, il leur montra ses mains et scs pieds, et à Thomas son côté et les marques des clous et de la lance °. Car c’est pour ceux qui nient ouvertement que la chair ait été assumée et pour tous ceux aussi qui prétendent qu’après la résur­ rection la nature corporelle s’est transformée en nature divine, c’est pour tous ceux-là qu’il conserva intactes les traces des clous et de la lance. Et tandis qu'il fait se dresser les autres corps purifiés de toute souillure, sur son propre corps il a laissé les traces de ses blessures afin, d une part, de convaincre d’erreur par ses blessures 4. Cf. Eran., II {PG 83, 164 BC>. 5. /1«. 1, 11. 6. Cf. Jn 2D, 26-27. Correspondance. Ill, 13 194 IHÉODORET DE CYK σώματος τήν άνάληψιν διά τών παθημάτων πλανωμένους έλέγξη, καί τούς είς έτέραν φύσιν μεταθεθλήσθαι τδ σώμα νομίζοντας διδάζη διά τοΟ τύπου τών ήλων, ώς έπί τών οικείων χαρακτήρων μεμένηκεν. Et δέ τις άπόδειξιν εχειν 5 οιεται τοΟ μή μεμενηκέναι σώμα μετά τήν άνάστασιν τοΟ Κυρίου τδ σώμα, ώς κεκλεισμένων τών Ουρών πρός τούς μαθη- 10 15 20 25 τάς εϊσελθεΐν, άναμνησθήτω πώς έπί θαλάσσης έθάδισε θνητόν εχων ετι τό σώμα, καί μέντοι πώς | έγεννήθη τής παρθενίας 176 άκήρατα φυλάξας τά σήμαντρα, καί αυ πάλιν πώς τών έπιβουλευόντων πολλάκις τάς χεϊρας διέφυγεν ύπ' εκείνων κεκυκλωμένος. Καί τί λέγω τδν Δεσπότην, δς ού μόνον άνθρωπος ήν, άλλα καί Θεός προαιώνιος, καί £άδιον ήν αύτώ πάντα ποιεΐν όσα βούλεται ; Ε’πάτωσαν πώς δ ‘Αμθακούμ έκ τής Ίουοαίας είς Βαθυλώνα έν άκαρεί τοΟ χρόνου μετέθη, καί διέθη τοΟ λάκκου τό κάλυμμα, καί τώ Δανιήλ προσενήνοχε τήν τροφήν, καί αυθις έπανήλθε μή διαφθείρας τοΟ λάκκου τά σήμαντρα. ’Αλλά μανία σαφής, καί τών Δεσποτικών θαυμά­ των τούς τρόπους άνερευνδν. Προσήκει δέ καί τοΟτο πρός τοΐς είρημένοις είδέναι, ώς μετά τήν άνάστασιν καί τά ήμέτερα σώματα άφθαρτα έσται. Καί | άθάνατα, καί τοϋ γεώδους 177 άπαλλαττόμενα κοΟφα γίνεται καί μετάρσια. Καί τοΟτο διαρ­ ρήδην σαφώς ήμδς έδίδαζεν δ θείος ΠαΟλος. Σπείρεται γάρ, φησίν, έν φθορά, εγείρεται έν άψθαρσία· σπεί­ ρεται έν άσθενεία, εγείρεται έν δυνάμει· σπείρεται έν άτιμία, εγείρεται έν δόξη· σπείρεται σώμα ψυχι­ κόν, εγείρεται σώμα πνευματικόν. Καί άλλαχοΟ· Άρπαγησόμεθα, φησίν, έν νεφέλαις είς άέρα, είς άπάντησιν τοΟ Κυρίου. Εί δέ τά τών άγιων σώματα κοΟφα γίνεται καί μετάρσια, καί £αδίως τδν άερα διαπερά, ού δει 12 άλλα ΝΖ cl s. I. add. Λ non eadem, ul vid., manu : oin. A || 13 oox codd. : a Sirm. || Άμδαχουμ scripsi : Άμ€- N Z ’AC- A || 27 ©ησίν codd. : secl. Sirm. 1. Ci. MaUh. 14, 22-33; A/tf 6, 45-52; .In G, 17-21. Voir aussi Bran., Il {PG 83, 157 D-160 A). 2. Cf. Dan. 14, 32-38. LETTRE 146 195 mêmes ceux qui nient que la chair a été assumée, et, d'autre part, d’enseigner par la marque des clous à ceux qui croient que le corps a été changé en une autre nature, qu’il est demeuré avec scs propriétés. Et si quelqu’un croit tenir une preuve qu’après la résurrection le corps du Seigneur n’est pas resté corps dans le fait qu’il vint vers ses disciples, les portes étant fermées, qu’il se souvienne de la façon dont il marcha sur les eaux, tout en ayant encore son corps mortel, et aussi comment il naquit sans porter atteinte au sceau de la virginité et, d’autre part, comment il échappa plusieurs fois aux mains de ceux qui lui tendaient des pièges, tandis qu’ils l’entouraient *. Pourquoi d’ailleurs parler du Seigneur qui, lui, était non seulement homme, mais aussi Dieu avant les siècles et qui pouvait faire facilement tout ce qu’il voulait ? Qu’on nous dise comment Habacuc passa en un instant de Judée à Babylone, traversa la clôture de la fosse, apporta à Daniel de quoi manger et, de nouveau, s’en retourna sans endommager ce qui fermait la fosse 2. Cependant c’est pure folie que de rechercher le comment des miracles du Seigneur. Et pourtant il convient de savoir, outre ce qui a été dit, qu’après la résurrection nos corps, eux aussi, seront incorruptibles et immortels, et que, délivrés du poids de la terre, ils seront légers et aériens. Cela le divin Paul nous l’a enseigné clairement et expressément, car il dit : «Semé dans la corruption, le corps ressuscite incor­ ruptible ; semé dans la faiblesse, il ressuscite plein de force ; semé dans l’ignominie, il ressuscite glorieux ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ’. » Et ailleurs : « Nous serons emportés sur les nuées à la ren­ contre du Seigneur dans les airs 3 4. « Or, si les corps des saints deviennent légers et échappent à la pesanteur, et s’ils traversent l’air facilement, il ne faut point s’éton3. / Cor. 15, 43-44. 4. / ΤΛλμ. 1,17. 196 TUÉODORET DE CYR θαυμάζειν, et τδ Δεσποτικόυ σώμα, τό τή θεότητι τοΟ Μονο 5 10 15 20 25 γενοΟς ηνωμένου, μετά τήν άνάστασιυ γεγευημένου άθάνατου κεκλεισμένωυ τών θυρών είσελήλυθε. Καί μυρίας δέ έτέρας καί προφητικός καί άποστολικάς μαρτυρίας παραγαγεϊυ εύπετές. | Άλλ' άρκει καί τά είρημένα 17 δεϊξαι τόν τής ήμετέρας διδασκαλίας σκοπόν. Πιστεύομεν γάρ είς έ’να Πατέρα, είς ένα Υιόν, είς έν άγιον ΠνεΟμα· καί δμολογοΟμεν μίαν θεότητα, μίαν κυριότητα, μίαν ούσίαν, τρεις ύποστάσεις. Ή γάρ ένανθρώπησις τοΟ Μονογενούς τόν τής Τριάδος ούκ ηύξησεν άριθμόυ, καί τετράδα τήν Τριάδα πεποίηκεν, άλλά μεμένηκεν καί μετά τήν ένανθρώπησιν Τριάς ή Τριάς. Έυαυθρωπήσαι δέ πιστεύοντες τδν μονογενή Υιόν τοΟ ΘεοΟ, ούκ άρνούμεθα ήν έλαβε φύσιν, άλλ’ όμολογοΟμεν, ώς έφην, καί τήν λαβοΟσαν καί τήν ληφθεισαν. 'H γάρ ένωσις ού συυέχεε τά τών φύσεων ίδια. Εί γάρ ό άήρ όλος δι’ 'όλου τό φώς είσδεχόμευος ούκ άπόλλυσι τό είναι άήρ, ούτε μήν τοΟ φωτός διαφθείρει τήν φύσιν, άλλά τοίς μέν δφθαλμοίς δρώμεν τό φώς, τή δέ άφή τόν άέρα γινώσκομεν — ή γάρ ψυχρός ήμιν, ή θερμός, ή ύγρός, ή ξηρός προσπελάζει — άνοίας 17! έσχάτης σύγχυσιυ άποκαλειυ τήν τής θεότητος καί τής άυθρωπότητος ένωσιν. Εί γάρ αί δμόδουλοι καί δμόχρονοι καί κτισταί φύσεις ένούμεναι, καί οίονεί κεραννύμεναι ακέραιοι διαμένουσι, καί τοΟ φωτός ύποχωροΟντος μένει καθ’ αύτήν τοΟ άέρος ή φύσις, πολλώ δήπουθευ δικαιότερου, τήν τά πάντα τεκτηναμένην φύσιν τή έξ ήμών ληφθείση συναψθεΐσάυ τε καί ένω- θεισαν φύσει, καί αύτήν ακραιφνή μεμενηκέναι όμολογεΐν, καί ήν έλαβεν ωσαύτως άκεραίαν διαφυλάξαι. Καί γάρ καί ό χρυ­ σός τώ πυρί προσομιλών μεταλαμβάνει μέν τής τοΟ πυρός ΐ μυρίας δί Ν : μυριάδας Si Ζ A |’ 7 άγιον jîvivpa N Z : Κνίυμα άγιον A II 7-8 Verba ζαί ομολογούμε·/... κυριότητα in textu Ν co s. I. OjHc Χριστώ verbum add. A non eadem, ul vid., manu 1. Ex. 23, I. 2. Dent. 1, 16. 3. Sur Jean, ci. t. I, p. 41. — Certainement postérieure au con­ cile de 449 et Λ la mort de Thëodosc, l’êpîtro appartient peut-être au carême de 451. r LETTRES 146-147 201 sèment : « Tu ne recevras pas de vain discours 1 », et : « Jugez selon la justice le différend de l'homme avec son voisin -. » Car par là la loi divine nous prescrit de ne pas croire aux calomnies lancées contre les absents, mais de juger quand les accusés sont présents. 147 (CXLVI). A l’économe Jean’. Agréables certes sont pour moi le calme et la vie libre de soucis. C’est bien pourquoi j’ai fait murer la porte d'entrée de ma cellule et évite les entretiens avec les gens connus4. Mais depuis que j’ai appris qu’on lançait des nouveautés contre la foi de l’évangile, je pense que le silence n’est pas sans danger. Car si lorsqu’un homme à qui est échue en partage la royauté a essuyé des insultes, ce n’est pas seulement sur ceux qui l’ont insulté qu’un danger est suspendu, mais aussi sur ceux qui, bien que présents, n’ont pas écarté les insultcurs 5, quel juste châ­ timent ne subiront pas ceux qui osent rester indifférents devant les blasphèmes que l’on a l'audace de proférer contre notre Dieu et Sauveur ? C’est cette crainte qui m’a obligé «à écrire aujourd'hui et à découvrir les inno­ vations qu’on m’a dit être tentées par quelques-uns. Bien des gens, en effet, selon certains, répètent dans la ville que, tandis que des prêtres avaient fait la prière et l'avaient achevée par la formule habituelle, les uns ayant dit : « A toi convient la gloire et à ton Christ et à ton Es­ prit-Saint », les autres : « Par la grâce et la bonté de ton Christ, avec qui la gloire convient à toi et à ton EspritSaint », le très sage archidiacre a déclaré qu'il ne fallait 4. Vraisemblablement les moines qui, pour lui manifester leur sympathie, viennent lui rendre visite. 5. La sédition d’Antioche, en 387, en avait fourni un exemple (cf. S. Jean Cukysostome, Hom. XXI ad pop. antioch., PG 49, 211-222, et Libanivs, Orat. 19-23, éd. Foerster, l. Il, p. 385-507;. 202 5 10 15 20 25 THKODORET DE CYR ναι λέγειν τδν Χριστόν, άλλα τδν Μονογενή δοξάζειν. Et δέ τοΟτο άληθές, ούδεμίαν άσεδείας ύπερδολήν καταλείπει. "Η γάρ είς δύο υίούς μερίζει τδν ένα Κύριον ήμών ΊησοΟν Χριστόν, καί τδν μονογενή μέν Υίδν ύπολαμβάνει γνήσιόν τε καί φύσει γεγενημένον, τδν δέ Χριστόν είσποιητόν τε καί νόθον, καί διά τοΟτο δοξολογίας άνάξιον* ή πειράται κρατύνειν τήν νθν είσκωμάσασαν αΧρεσιν. ' Καί et μέν παγχάλεπος 180 έπεκειτο κλύδων, έτόπασεν άν τις, αύτδν δεδοικότα τήν δυ­ ναστείαν των γεγεννηκότων τήν αϊρεσιν, τφ καιρφ τήν βλασ­ φημίαν χαρίζεσθαι. ’Επειδή δέ δ βλασφημούμενος έπετίμησε τοίς άνέμοις καί τή θαλάττη, καί ταις χειμαζομέναις Έκκλησίαις παρέσχε γαλήνην, καί πανταχοΟ γής καί θαλάττης τδ τών αποστόλων καταγγέλλεται κήρυγμα, ποιαν έχει χώραν ή βλασφημία ; Άλλα γάρ ούδέ οί τήν μίαν φύσιν σαρκδς καί θεότητος τοίς έκκλησιαστικοις νϋν κακώς κατασπείραντες δόγμασιν άπηγόρευσαν τδν Δεσπότην ύμνεΐσθαι Χριστόν καί £φδιον αύτδ τοΟτο μαθειν παρά τών έκειθεν έπανεληλυθότων. Έχρήν δέ αύτδν τής εκκλησιαστικής προστατεύοντα τάξεως τήν θείαν είδέναι Γραφήν καί μαθειν έκ ταύτης, δτι καθάπερ τδν μο|νογενή Υίδν τώ Πατρί συντάττουσιν οί τής άλη- 181 θείας κήρυκες, ούτω δή πάλιν τήν τοΟ ΧριστοΟ προσηγορίαν άντί τής Υίός τιθέντες, ποτέ μέν τώ Πατρί, ποτέ δέ τφ Πνεύματι τφ παναγίω συναριθμοΟσιν, έπειδή ούκ άλλος έστίν δ Χριστός παρά τδν μονογενή Υίδν τοΟ ΘεοΟ. Καί έστιν άκοΟσαι τοΟ θειοτάτου Παύλου Κορινθίοις μέν έπιστέλλον2 ούδιμία·/ Λ : ούδί μίαν N Ζ || 7 Ante παγχάλίΧΟζ verbum ό add. codd. : sec). Sinn. [| 9 γιγιννηχότων s. 1. Λ non eadem manu : γιγίνηχότων codd. || 17 μαΟιΐν N Z et i. mg. A non eadem manu : χαταμαβε:·/ A 1. Είσποιτ-ο’ν : mot de la terminologie nestoricnne déjà condamné par Cyrille dans Horn, pasch., 12, 4, PG 77, 688 B, et dans Quod tmus .vit Christus, PG 75, 1312 D, SC 97, p. 404. Sur ce dialogue voir l'élude do C. Scanzillo, o Intorno al dialogo ' Quod Christus sit unus ' di S. Cirillo d'Alessandria », DTP 59 (1956), 218-229. 2. Le monophysisme. 3. A l’égard de cette timidité, Théodoret, dans l'épitrc I3G à Romule, manifestait une indulgence très humaine. LETTRE 147 203 pas nommer le Christ, mais glorifier le Monogène. Si cela est vrai, voilà qui dépasse toute impiété. Car ou bien il divise en deux fils notre unique Seigneur Jésus-Christ et considère que le Monogène est Fils authentique et par nature, tandis que le Christ est Fils adoptif1 et bâtard et, par suite, ne mérite pas qu’on le glorifie, ou bien il s’efforce d’accréditer l’hérésie qui s’est introduite de nos jours avec insolence *. Certes, si une dure tempête pesait sur nous, on pourrait penser que c’est par crainte de la puissance des auteurs de l’hérésie que, cédant aux cir­ constances, il a consenti au blasphème par complaisance *. Mais puisque Celui qu’on blasphème a commandé aux vents et à la mer *, aux Églises agitées par la tempête a procuré le calme, et que l’enseignement des apôtres est prêché partout sur terre et sur mer quelle place reste-t-il au blasphème ? Car pas même ceux qui de nos jours ont introduit à tort, dans la doctrine de l’Église l’idée que chair et divinité ne forment qu’une seule nature, n’ont défendu de célébrer notre Maître le Christ, ainsi qu'il est facile de l’apprendre de la bouche même de ceux qui reviennent de là-bas e. Mais il faudrait que cet homme 4567 qui occupe une première place dans l’Église connaisse la divine Écriture et apprenne d’elle que, de même que les hérauts de la vérité mettent le Fils Monogène au même rang que le Père, de même aussi, lorsqu’ils em­ ploient le nom du Christ au lieu de celui de Fils, ils le comptent à l’égal soit du Père, soit de l'Esprit-Saint, puisque le Christ n’est autre que le Fils Monogène de Dieu. On peut, entendre aussi les paroles du très divin Paul qui, écrivant aux Corinthiens, enseigne au inonde 4. Cf. Malth. 8, 23-26. 5. Grâce à la politique religieuse de Marcien après la mort de Théodose. Sur les principaux faits ci. P.-Tn. Camelot, Éphèse el Chalcidoine, 115-118. 6. Les évêques qui ont assisté au Brigandage en août 449. 7. Eutychès. THÉODORET DE CYR 201 τος, τήν δέ οικουμένην διδάσκοντος ότι Εΐς Θεός δ Πατήρ, εξ ου τά πάντα, καί εΤς Κύριος ΊησοΟς Χριστός, δι' οδ τά πάντα, καί τόν αύτόν καί Χριστόν, καί ΊησοΟν, καί Κύριον, καί τών όλων Δημιουργόν δνομά&ον5 τος. Καί ΘεσσαλονικεΟσι δέ γράφων ούτως ίφη- Αυτός δέ ό Θεός καί Πατήρ ήμών, καί δ Κύριος ήμών ΊησοΟς Χριστός κατευΟύναι τήν δδόν ήμών πρός ύμδς. Έν δέ τή δεύτερα τή πρός τούτους Επιστολή καί προτέταχε τόν Χριστόν τοΟ Πατρός. ού τήν τάξιν άνατρέπων, άλλα διδάσκων, 10 ώς ή τάξις τών ονομάτων ούκ άξιω|μάτων καί φύσεων διδάσ­ κει διαφοράν. Λέγει δέ ούτως· Αύτός δέ ο Κύριος ήμών ΊησοΟς Χριστός, καί δ Θεός καί Πατήρ ήμών, δ άγαπήσας ήμας, καί δούς παράκλησιν αιώνιον, καί έλπίδα άγαθή ν έν χάριτι, παρακαλέσαι ύμών τάς 15 καρδίας, καί στηρίξαι έν παντί έργω καί λόγω άγαθώ. Έν δέ γε τφ τέλει τής πρός ’Ρωμαίους Επιστολής, τινά παραινέσας έπεισήγαγεν· Π αρακαλώ ουν ύ μάς, άδελφοί, διά τοΟ Κυρίου ήμών ΊησοΟ ΧριστοΟ, καί διά τής άγάπης τοΟ Πνεύματος. Et δέ άλλου τινά παρά τόν ‘20 Υιόν ήπίστατο τόν Χριστόν, ούκ άν αύτόν προέταξε τοΰ παν­ αγίου Πνεύματος. ΚορινΟίοις δέ γράφων, έν αύτώ γε τώ προοιμίώ, μόνου τοΟ ΧριστοΟ τό όνομα τέβεικεν, ώς άρκοΟν καί μόνον τούς πιστεύοντας καταιδέσαι· Παρακαλώ οΰν ύμάς, άδελφοί, διά τοΟ ονόματος τοΟ Κυρίου ήμών | 25 ΊησοΟ ΧριστοΟ, ϊνα τό αύτό λέγητε πάντες. Καί δίς δέ αύτοίς έπιστείλας, τοΟτο τοις γράμμασιν έντέθεικε τέλος· Ή χάρις τοΟ Κυρίου ήμών ΊησοΟ ΧριστοΟ, καί ή άγάπη τοΟ ΘεοΟ καί Πατρός, καί ή κοινωνία τοΟ αγίου Πνεύματος εϊη μετά πάντων ύμών. Καί προτέ30 Οεικεν ένταΟθα ού μόνον τοΰ Πνεύματος, άλλα καί αύτοΟ τοΟ Πατρός, τήν τοΟ ΧριστοΟ προσηγορίαν. ΤοΟτο δέ έν πάσαις ταις Έκκλησίαις τής μυστικής έστι λειτουργίας προοίμιον. 21 cv αυτοί γι Ν ; {·/ ίαυτώ γ£ Ζ £ν αυτό» Λ sed s. I. γΐ add. non eadem manu 'j 25 In lextu N codicis (Coi. ISI v-182r) nunc desunt quae sequuntur a verbis 'Ιησού Χριστού usque ad verba δ:αφ«ροντως ή ’Εκκλησία (infra, ρ. 222, I. I i) | 32 προοίμιον Z : προοίμοίον A LETTRE 147 205 entier : « Il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses 1 », et appelle le même Christ, Jésus, Sei­ gneur, Créateur de l’univers. Par ailleurs, écrivant aux l’hessalonicicns, il s’exprime ainsi : « Puisse Dieu luimême. notre Père, et notre Seigneur Jésus-Christ, aplanir notre route vers vous2!» Dans sa seconde lettre aux mêmes, il va jusqu’à faire passer le Christ avant le Père, non pour intervertir l'ordre, mais pour enseigner que l’ordre des noms ne signifie pas une différence dans les dignités ou les natures. Car il dit : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, que Dieu notre Père, qui nous a aimés et nous a donné par sa grâce une consolation éter­ nelle et une bonne espérance, console vos cœurs et vous affermisse en toute bonne œuvre et bonne parole 3 ! » Et à la fin de 1’épître aux Humains, après quelques conseils, il ajoute : « Je vous exhorte, mes frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par la charité de l'EspritSaint 45 6. » Or, s'il avait su que le Christ était un antre à côté du Fils, il ne l’aurait pas placé avant l'Esprit-Saint. D’autre part, écrivant aux Corinthiens, dans son exorde même, il n’emploie que le nom du Christ, comme capable à lui seul de remplir les fidèles de respect : « Je vous exhorte, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à avoir tous un même langage *. » Et, leur écrivant par deux fois, il a terminé l’une et l'autre épître par cette for­ mule : « Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, l'amour de Dieu le Père et la communication de Γ EspritSaint soient avec vous tous ·. » Et ici il a placé non seule­ ment avant ΓEsprit, mais avant le Père meme, le nom du Christ. C’est d’ailleurs dans toutes les églises aussi le 1. 2. 3. 4. 5. 6. 1 Cor. 8, 6. H 3, 11-12. II 'Chess. 2. 15. Rom. 15, 30. / Cor. 1. 10. Il Cor. 13, 13. THÉODORET DE CYR 206 Προσήκει τοίνυν κατά τδν θαυμάσιου τούτον νόμον, καί έκ τβν μυστικών άτιολειφθήναι γραμμάτων τά σεπτότατον όνομα το0 ΘεοΟ καί Σωτήρος ήμών ΊησοΟ ΧριστοΟ. Άλλά γάρ -περιτ­ τόν -περΙτοΟτου μηκύνειν. “Εκαστον γάρ Επιστολής προοίμιον 5 ό θείος ‘Απόστολος τήδε τή προσηγορία λαμπρύνει, νΟν μέν λέγων· ΠαΟλος δοΟλος ΊησοΟ ΧριστοΟ. κλητός Από­ στολος, νΟν δέ- ΠαΟλος κλητός Απόστολος ΊησοΟ ΧριστοΟ· καί· ΠαΟλος δοΟλος ΘεοΟ, Απόστολος δέ ΊησοΟ ΧριστοΟ. Καί τώ προοιμίω τήν εύλογίαν συνάπτων, 10 έκ ταύτης ταύτην Αρύεται τής πηγής, καί τώ Θεώ καί Πατρί τήν τοΟ ΥίοΟ προσηγορίαν συζεύγνυσι λέγων· Χάρις ύμιν καί ειρήνη άπό ΘεοΟ Πατρός ήμών καί Κυρίου ΊησοΟ ΧριστοΟ. Καί τών ’Επιστολών δέ τά τέλη τήδε τή ευλογία διακοσμεί· Ή χάρις τοΟ Κυρίου ΊησοΟ 15 ΧριστοΟ μετά πάντων ύμών. ‘Αμήν. Καί έτέρας δέ παμπόλλας ?στιν εύρείν μαρτυρίας, δι' ών καταμαθειν εύπετές, ώς ό Κύριος ήμών ΊησοΟς Χριστός ούκ άλλο πρόσωπόν έστι παρά τόν Υιόν τής Τριάδος πληρωτικόν. Ό γάρ αύτόςπρό μέν τών αϊώνων Υιός ήν μονογενής καί Θεός 20 Λόγος, μετά δέ τήν ένανθρώπησιν ώνομάσθη καί ΊησοΟς καί Χριστός, άπό τών πραγμάτων τάς προσηγορίας δεξάμενος. ΊησοΟς μέν γάρ Σωτήρ ερμηνεύεται· Καλέσεις γάρ τό όνομα αύτοΟ ΊησοΟν, ότι αυτός σώσει τόν λαόν αύτοΟ άπό τών Αμαρτιών αύτοΟ. Χριστός δέ κέκληται, 25 ώς κατά τό άνθρώπειον τώ Πνεύματι τώ παναγίω χρισθείς, καί χρηματίσας άρχιερεύς ήμών, καί απόστολος, καί προφή­ της, καί βασιλεύς. ΜωΟσής μέν γάρ δ θεσπέσιος βοά πόρρωθεν Προφήτην ύμίν άναστήσει Κύριος δ Θεός έκ τών Αδελφών ύμών, ώς εμέ. ‘O δέ θείος Δαβίδ κέκραγεν 12 Post κυρίου verbum ήμών ap;vz μαρτυρία; 7. : μαρτυρία; ϊβτιν sùptîv A 1. 18 Ante τή; verbum τό i. mg. add A non eadem manu 1. 2. 3. 4. Ironique. Hom. 1,1. I Cor. 1, 1. Tit. 1, 1. LETTRE 147 207 préambule de la sainte liturgie. Il convient donc sans doute, selon cette admirable règle, que des formules des mystères aussi soit rayé le nom très vénérable de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ 1 ! Mais il est inutile d’en dire davantage sur ce point. Car c'est de ce vocable que le divin Paul fait resplendir l’exordc de chacune de ses lettres, en disant tantôt : « Paul, serviteur du Christ Jésus, apôtre par son appel 2 ». tantôt : « Paul, appelé à être apôtre de Jésus-Christ 3 », ou encore : « Paul, esclave de Dieu, apôtre de Jésus-Christ *. » Et, accordant la formule de la bénédiction avec celle de l’exorde, c’est à cette source qu’il puise, et il unit ainsi le nom du Fils à celui de Dieu le Père, en disant : « Grâce et paix à vous de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ *. » Et il rehausse la lin de scs cpîtres par cette formule de bénédiction : « Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen e ! » On pourrait trouver encore mille autres témoignages qui nous apprendraient sans peine que notre Seigneur Jésus-Christ n’est pas une autre personne à côté du Fils achevant la Trinité. Car c’est bien le même qui, Fils mo­ nogene et Verbe Dieu avant les siècles, fut, après l’in­ carnation, appelé Jésus et Christ, ayant reçu ces noms des faits eux-mêmes. Car Jésus signifie Sauveur : « Tu lui donneras pour nom Jésus, car il sauvera son peuple de scs péchés » Et s’il fut appelé Christ, c’est parce qu’en tant qu'homme il reçut fonction de l’Esprit-Saint et qu’il est devenu pour nous pontife, apôtre, prophète et roi. Le divin Moïse, en effet, s'écrie longtemps à l’avance : a Le Seigneur Dieu suscitera parmi vous un prophète, tire d’entre vos frères comme moi ·. » Et le divin David pousse ce cri : « Le Seigneur l’a juré et ne 5. 6. 7. 8. Rom. 1, 7. Id. 16, 24. Maith. 1, 21. Deui. 18, 15. 208 THÉODORET DE CYR λέγων- "Ωμοσε Κύριος καί ού μεταμεληθήσεται. σύ Ιερεύς είς τόν αίώνα κατά τήν τάξιν Μβλχισεδέκ. Βε6αιοΐ δέ τήν -προφητείαν ό θειος Απόστολος καί πάλιν “Έχοντες οδν άρχιερέα μέγαν διεληλυθότα τούς ού- ΰρανούς, ΊησοΟν τδν Υίόν τοΟ ΘεοΟ, κρατώμεν τής δμολογίας. "Οτι δέ καί βασιλεύς έστι προαιώνιος ώς Θεός, ή -προφητική πάλιν ή μάς μελωδία διδάσκει· Ο θρόνος σου γάρ, φησίν, ό Θεός, είς τόν αίώνα τοΟ αίώνος- ράβ­ δος εύθύτητος ή ράβδος τής βασιλείας σου. Υπο- 10 δείκνυσι δέ ήμιν καί τό άνθρώπειον αύτοΟ κράτος. ’Έχων γάρ τών δλων τήν δεσποτείαν ώς Θεός καί δημιουργός, λαμβάνει ταύτην ώς άνθρωπος. Οΰ δή χάριν έπήγαγευ· Ηγάπησας δικαιοσύνην, καί έμίσησας άνομίαν διά τοΟτο έχρισέ σε δ Θεός, δ Θεός σου, έλαιον άγαλλιάσεως 15 παρά τούς μετόχους σου. Καί έν τώ δευτέρω γέ φησιν ψαλμώ αύτός ό χρισθείς- ‘Εγώ δέ κατεστάθην βασιλεύς ύπ’ αύτοϋ έπί Σιών όρος τό άγιον αύτοϋ, διαγγέλ- λων τό πρόσταγμα Κυρίου. Κύριος εΐπε πρός με· ΥΙός μου εί σύ, έγώ σήμερον γεγέννηκά σε. Αϊτη20 σαι παρ’ έμοΟ, καί δώσω σοι έθνη τήν κληρονομίαν σου, καί τήν κατάσχεσίν σου τά πέρατα τής γής. ΤαΟτα δέ ώς άνθρωπος εϊρηκεν. 'Ως γάρ άνθρωπος λαμβάνει άπερ έχει ώς Θεός. Καί έν αύτώ γε τφ τοΟ ψαλμοΟ προοιμίω τώ Θεώ καί ΠατρΙ συνέταξεν αύτόν ή προφητική χάρις. °1να 25 τί γάρ, φησίν, έφρύαξαν έθνη, καί λαοί έμελέτησαν κενά; Παρέστησαν οί βασιλείς τής γής, καί οί άρχοντες συνήχθησαν επί τό αυτό κατά τοΟ Κυ­ ρίου, καί κατά τοΟ ΧριστοΟ αύτοΟ. Μηδείς τοίνυν άνοήτως άλλον τινά τόν Χριστόν νομιζέτω 30 παρα τόν Υιόν τόν μονογενή- μηδέ σοφωτέρους εαυτούς ύπο15 γι Z et in ras. A : ot i. mg. A alia manu || 27 έπί το αΰτό Z et s. 1. A alia manu : oïD. A 1. Pt. 109. (des LXX). Cité par saint Paul dans Héb 7, 21. 2. Héb. 4, 14. 200 LETTRE 147 s’en dédira point, tu es prêtre pour l’éternité selon l’ordre de Mclchisédcch *. » Cette prophétie, le divin Apôtre, à son tour, la confirme une fois encore : « Puisque nous avons en Jésus le Fils de Dieu un grand pontife, qui a pénétré les cieux, demeurons fermes dans la profession de notre foi :. » Par ailleurs, qu'il soit également roi avant les siècles en tant que Dieu, le chant des prophètes encore nous l’enseigne : « l'on trône, est-il dit en effet, à Dieu, est pour toujours et à jamais ; le sceptre de ta royauté est un sceptre de droiture 34 . » Mais il nous manifeste aussi sa puissance humaine. Car s’il tient dans scs mains, en tant que Dieu et Créateur, la puissance de l’univers, il reçoit cette puissance en tant qu’homme. C’est pourquoi il ajoute : « Tu as aimé la justice et lu as haï l’iniquité : c’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d'une huile d’allé­ gresse, de préférence à tes compagnons *. » Et, dans le second psaume, Point lui-même parle ainsi : « Et moi j'ai été établi par lui roi sur Sion sa montagne sainte. Je vais publier le décret du Seigneur : le Seigneur m’a dit : Tu es mon Fils, moi-même, aujourd'hui, je t’ai engendré. Fais in’cn la demande et je te donnerai les nations pour ton héritage, et pour domaine les extrémités de la terre 5. «Voi­ là ce qu’il dit en tant qu’homme. Car, en tant qu’homme, il reçoit ce qu’il possède en tant que Dieu. Et au début même du psaume la grâce du prophète l’a uni à Dieu le Père : « Pourquoi, en effet, dit-il, les nations ont-elles frémi, et pourquoi les peuples ont-ils médité de vains projets ? Les rois de la terre se sont soulevés, et les chefs ont tenu conseil ensemble contre le Seigneur et contre son Christ6. » Que personne n’ait donc la folie de croire que le Christ est quelqu’un d'autre à côté du Fils Monogène ; et n’allons 3. Ps. 44, 7 (dos LXX}. 4. Ibid. 8. 5. Ps. 2, fi-8. 6. Ibid. 1. Correspondance. lit. U 210 TUÉODORBT UE CYR λάδωμεν τής τοΟ Πνεύματος χάριτος. Άλλ’ άκούσωμεν τοΟ μεγάλου Πέτρου βοώντος· Σύ εΐ ό Χριστός ό Υίδς τοΟ ΘεοΟ τοΟ £ώυτος. Καί άκούσωμεν τοΟ Δεσπότου ΧριστοΟ. τήυδε τήν ομολογίαν κρατύνοντος. ’Επί ταύτη γάρ. έφη, 5 τή πέτρα οϊκοδομήσω μου τήν ’Εκκλησίαν, καί πύλαι άδου ού κατισχύσουσιν αύτής. Διά τοι τοΟτο καί ΠαΟλος ό πάνσοφος, δ τών ’Εκκλησιών άριστος άρχιτέκτων, ούχ ετερον, άλλα τοΟτον αύτδν κατέπηξεν τδν θεμέλιον. ’Εγώ γάρ, φησίν. ώς σοφδς άρχιτέκτων θεμέλιου τέθεικα, 10 άλλος δέ έποικοδομεί. "Εκαστος δέ βλεπέτω πώς έποικοοομεί. Θεμέλιον γάρ άλλον ούδείς δύναται Βείναι παρά τδν κείμενον, δς έστιν ΊησοΟς Χρισ­ τός. Πώς τοίνυν έτερον έπινοοΟσι θεμέλιον, ού πηγνύναι θεμέλιον, άλλ' έποικοδομειν τώ κειμένω προστεταγμένοι ; Ό 15 δέ θειος εκείνος άυήρ τδν Χριστόν οΐδε Θεμέλιον, καί ταύτη τή προσηγορία λαμπρύνεται. Καί νΟν μέν φησι· Χριστφ συνεσταύρωμαι· £ώ δέ ούκέτι εγώ, &ή δέ έν έμοί Χριστός. Νϋν δέ· Έμοί τδ £ήυ Χριστός, καί τδ άποθανεΐν κέρδος. Καί πάλιν· Ού γάρ έκρινα τοΟ είδέναι 20 τι έν ύμΐυ, εΐ μή ΊησοΟν Χριστόν, καί τοΟτον εσταυ­ ρωμένου. Καί μικρόν πρδ τούτων· ‘Ημείς δέ κηρύττομεν Χριστόν εσταυρωμένου, Ίουδαίοις μέν σκάνδαχου, έθνεσιδέ μωρίαν, αύτοίς τε κλητοις Ίουδαίοις τε καί "Ελλησι Χριστόν ΘεοΟ δύναμιυ καί ΘεοΟ 25 σοφίαν. Καί Γαλάταις μέν έπιστέλλων έφη· "Οτε δέ ηύδόκησεν ό άφορίσας με έκ κοιλίας μητρός μου, καί καλέσας διά τής χάριτος αύτοΟ, άποκαλύψαι τδν Υίδν αύτοΟ ευ έμοί, Υυα εύαγγελί£ωμαι αύτδν Jv τοίς έθνεσι. Κοριυθίοις δέ γράφων ούκ είπεν, δτι i άλλ' άχούσωμεν Ζ : αλλά άζούσωμ-ΐν A | 4 τήνδί Λ : τήν δϊ Ζ J 1415 ό SI Otto; ixcîvo; άνήρ Ζ et i. mg. A alia manu : ό δε ixtûo; 0<ΐος i-,ηρ Λ (θίίος in ras.) 1. Maith. 16, 16. 2. Ibid. 18. 3. 1 Cor. 3. 10 11. LKTTRF. 147 211 pas nous estimer plus sages que la grâce de l’Esprit. Entendons plutôt le grand Pierre s’écrier : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant l. » Entendons aussi le Christ notre Maître approuver cette confession : « Sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle ·. » C’est pour cela que le très sage Paul, lui aussi, lui, l’excellent architecte des Églises, ne leur a pas fixé d’autre fondement que celui-là même. « Pour moi, dit-il en effet, j’ai, comme un sage architecte, posé le fondement, et un autre bâtit dessus. Seulement que chacun prenne garde comme il bâtit des­ sus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui est déjà posé, savoir Jésus-Christ ·. » Comment donc peuvent-ils imaginer un autre fondement ceux qui ont reçu l’ordre non d’établir un fondement, mais de bâtir sur celui qui a été posé ? Cet homme divin, lui, sait que le Christ est le fondement, et il s’enorgueillit de ce nom. Tantôt il dit : « J’ai été crucifié avec le Christ, et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi * », et tantôt : « Le Christ est ma vie, et la mort m’est un gain 45678. » Et de nouveau : « Car je n’ai pas jugé que je dusse savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ’. » Et un peu plus haut : « Nous, nous prêchons un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les Gentils, mais pour ceux qui sont appelés, soit Juifs soit Grecs, puissance de Dieu et sagesse de Dieu T. » Écrivant aux Galates, il dit : « Mais lorsqu’il plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère et qui m’a appelé par sa grâce, de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonce parmi les Gentils·... » Écrivant aux Corinthiens, il ne dit pas : « Nous prêchons le Fils », mais : 4. 5. 6. 7. 8. Gai. 2, 19. Phil. 1, 21. i Cor. 2, 2. Id. 1, 23. Gal. 1,15. 212 THÉODORET DE CYR "Ημείς μέν κηρύττομευ τόν Υίόν, άλλά Χριστόν Εσταυρωμένον ούκ εναντία -ποιόν ο*ς προσετάχθη, αλλά τόν αυτόν είδώς καί ΊησοΟν, καί Χριστόν, καί Κύριον, καί Μονογενή, καί Θεόν Λόγον. Τούτου δή χάριν καί ‘Ρωμαίοις 5 γράφειν άρξάμενος δοΟλον εαυτόν ώνόμασεν ΊησοΟ ΧριστοΟ. 10 15 20 25 Είπε δέ, άφωρίσθαι είς Ευαγγελίου ΘεοΟ, δ προεπηγγείλατο διά τών -προφητών αύτοΟ έν Γραφαίς άγίαις -περί τοΟ ΥίοΟ αύτοΟ, τοΟ γενομένου έκ σπέρ­ ματος Δαβίδ κατά σάρκα, τοΟ όρισθέντος ΥίοΟ ΘεοΟ έν δυνάμει, καί τά εξής. Καί τόν αύτόυ έκάλεσε καί ΊησοΟν Χριστόν, καί υιόν τοΟ Δαβίδ κατά σάρκα, καί Υίόν τοΟ ΘεοΟ, ώς Θεόν καί τών ‘όλων Δεσπότην. Καί μέντοι κάν τώ μέσω τής ’Επιστολής ’Ιουδαίων μνημονεύσας, έπήγαγευ· *Ων οι πατέρες, καί έξ ών ο Χριστός τό κατά σάρκα, ό ών έπί πάντων Θεός εύλογητός είς τούς αιώνας τών αιώνων, ’Αμήν. Καί τόν αύτόν κατά σάρκα μέν έξ Ιου­ δαίων ίφη κατάγειν τό γένος, αιώνιον δέ είναι Θεόν, καί πάντων όμοΟ τών γενητώυ Δεσπότην παρά τών εύγνωμόνων ύμνούμενον. Τήν αύτήν δέ ήμίν δικασκαλίαν προσήνεγκεν καί δι’ ών τώ θαυμασίω γέγραφε Τίτω. Π ροσδεχό μενοι γάρ, φησί, τήν μακαρίαν έλπίδα, καί έπιφανείαν τής δό­ ξης τοΟ μεγάλου ΘεοΟ καί Σωτήρος ημών ΊησοΟ ΧριστοΟ. Καί τόν αύτόν καί Σωτήρα, καί μέγαν θεόν, καί ΊησοΟν Χριστόν προσηγόρευσε. Καί άλλαχοΟ' ’Εν τή βασιλεία τοΟ ΧριστοΟ καί ΘεοΟ. Καί μέντοι καί τοίς ποιμέσιν ό τών άγγέλων Εφη χορός· Ιδού τίκτεται ύμίν σήμε­ ρον Χριστός Κύριος έν πόλει Δαβίδ, 'Αλλά γάρ παρέλκον πάσας τάς τοιαύτας συλλέγειν μαρτυ­ ρίας άνδράσι γράφοντα τοίς μελετώσιν έν νόμω Κυρίου ήμέρας 5 Post δούλο·/ verbum μ'.ν add. Ζ : ont. A || 9 κατά αάοχα ont. A || 14 καί Ζ : orn. Λ || 23 αυτόν i. mg. add. A alia manu : οιη. ΖΛ || 28 ουλλίγίΐν Ζ cl i. mg. Λ alia manu : ont. A |; 29 γράφοντα i. mg. A : -τι Z A 1. I Cor. 1, 23. 2. Rom. 1, 1-4. Texte cilé aussi par saint. I.ëon dans le Ionie à Flavien, § 2 iP.-Th. Camelot, Eph. et Chair., p. 217). LETTRE 147 213 « Le Christ crucifié 1 ». non point pour faire le contraire de ce qui lui avait été ordonné, mais parce qu'il savait que Jésus, Christ, Seigneur, Monogène, Verbe Dieu, étaient le même. C’est pourquoi, dès le début de sa lettre aux Romains aussi, il s’est donné le nom de serviteur de Jésus-Christ. Et il dit qu’« il a été mis à part pour annon­ cer l’Évangile de Dieu, évangile que Dieu avait promis auparavant par ses prophètes dans les saintes Ecritures, touchant son Eils, issu de la lignée de David selon la chair, et établi Fils de Dieu avec puissance 2 », et la suite. Et il a donne au même les noms de Jésus-Christ, de Fils de David selon la chair, de Fils de Dieu, en tant que Dieu et maître de l’univers. Mais, au milieu même de l’épître, après avoir fait mention des Juifs, il ajoute : «à qui appar­ tiennent les patriarches et de qui est issu le Christ selon la chair, lequel est au-dessus de toutes choses, Dieu, béni éternellement. Amen 3. » Et si, d’une part, il dit que le même a tiré son origine des Juifs selon la chair, il dit aussi qu’il est Dieu éternel et Seigneur de toute la création, célébré par ceux qui ne sont pas ingrats. C’est encore le même enseignement qu’il nous a donné dans ce qu’il écrit à l’admirable Tite : « En attendant, dit-il, la bienheu­ reuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ 456. » Ainsi au même il a donné les noms de Sauveur, de grand Dieu, de JésusChrist. Et ailleurs : « Dans le royaume du Christ et de Dieu s. » Et, de même, le chœur des anges a dit aux ber­ gers : « Voici que vous est né aujourd'hui, dans la ville de David, le Christ Seigneur ·. » Mais il est superflu de recueillir tous les témoignages semblables quand on écrit à des hommes qui s’appliquent nuit et jour à étudier la loi du Seigneur et sans doute ceux3. 4. 5. 6. Id. 0, 5 . TU. 2, 13. Éphés. 5, 5Le 2, il. 214 TIÏEODORET DE CYR καί νυκτός· άποχρώσί τε αΰται πεΐσαι καί τούς &γα.υ δυσπειθεστάτους τάς θείας μή μερίζειν προσηγορίας. ’Εκείνο μέντοι παραλιπειν ούκ άνέξομαι. Φασί γάρ αυτόν εϊρηκέναι, χριστούς μέν είναι -πολλούς, Υίδν δέ ένα. ΤοΟτο δέ εξ άγνοιας αύτόν 5 ύπείληφα -πλημμελειν. Εί γάρ τήν θείαν άνέγνω Γραφήν, έγνώκει άν ώς καί τήν τοΟ ΥίοΟ προσηγορϊαν πολλοίς δ μεγαλόδωρος Δεσπότης δεδώρηται. Μωϋσής μέν γάρ δ νομοθέτης, ό τήν παλαιάν Ιστορίαν συγγράψας, φησίν· Ίδόντες οι υιοί τοΟ Θεοϋ τάς θυγατέρας των άνθρώπων, δτι καλαί ΙΟείσιν, έλαβον αύτοίς έξ αύτών γυναίκας. Αύτός δέ ό τών όλων Θεός πρός τοΟτον έφη τδν προφήτην· Είπέ πρός Φαραώ* Υιός πρωτότοκός μου ’Ισραήλ. Κάν τή 'Ωδή οέ τή μεγάλη· Εύφράνθητε, φησίν, έθνη, μετά τοΟ λαοΟ αύτοΟ, καί ένισχυσάτωσαν αύτώ πάντες υιοί 15 Θεοϋ. Διά δέ Ήσαίου τοΟ προφήτου φησίν· Υίούς έγέννησα καί ύψωσα, αύτοί δέ με ήθέτησαν. Καί διά τοΟ τρισμακαρίου Δα6ίδ· ’Εγώ, φησίν, είπα· θεοί έστε, καί υιοί Ύψίστου πάντες. Ό δέ πάνσοφος Παϋλος ‘Ρωμαίοις μέν γέγραφεν ούτως* “Οσοι γάρ Πνεύματι Θεοϋ άγον20 ται, οδτοί είσιν υιοί Θεοϋ. Ού γάρ έλάδετε πνεΟμα δουλείας πάλιν εις φόβον, άλλ' έλάδετε πνεΟμα υιοθεσίας, έν ώ κράξομεν· Ά86δ δ Πατήρ. Αύτό τδ ΠνεΟμα συμμαρτυρεί τώ πνεύματι ήμών, δτι έσμέν τέκνα ΘεοΟ. Εί δέ τέκνα, καί κληρονόμοι, κληρονό25 μοι μέν ΘεοΟ, συγκληρονόμοι δέ Χριστοϋ, ειπερ συμπάσχομεν, "(να καί συνδοξασθώμεν . Γαλάταις δέ έπιστέλλων ούτως εφη* “Οτι δέ έστε υιοί, έξαπέστειλεν δ Θεός το ΠνεΟμα τοΟ ΥίοΟ αύτοΟ εϊς τάς καροίας ύμών, κράζον* ΆΒβά δ Πατήρ. “Ωστε ούκέτι εΪ 30 δοΟλος. άλλ' υιός· εί δέ υιός, καί κληρονόμος ΘεοΟ 6 Post πολλοίς verbum μέν add. A 1. 2. 3. 4. Gen. 6, 2. Ex. 22. Deui. 32, 43. Is. 1, 2. LETTRE 147 215 là suffisent à dissuader même les plus durs à convaincre de diviser les noms de Dieu. Il est un point cependant que je n’accepterai pas de laisser de côté. On prétend, en effet, que cet homme-là a dit qu’il y avait beaucoup d’oints, mais un seul Fils. C’est là une erreur qui a été commise, je suppose, par ignorance. Car s’il avait lu la sainte Écri­ ture, il saurait assurément que le nom de fils, lui aussi, le Maître, dans sa libéralité, en a gratifié un grand nombre. C’est ainsi que Moïse, le législateur, qui écrivit l’histoire des premiers temps, déclare : « Les fils de Dieu, ayant vu que les filles des hommes étaient belles, en prirent pour femmes ’. » Et le Dieu de l’univers lui-même a dit à ce prophète : « Tu diras au pharaon : mon fils premier-né en Israël » Et de même, dans le grand Cantique : « Ré­ jouissez-vous, dit-il, nations, avec son peuple, et que tous les fils de Dieu prennent de la force en lui ’. » Et il dit par la bouche du prophète Isaïe : « J’ai engendré des fils et les ai exaltés : mais eux m’ont méprisé *. » Et par la bouche du bienheureux David : « Et moi, dit-il, j’ai dit : vous êtes des dieux et vous êtes tous les fils du Très-Haut 56. » Le très sage Paul, de son côté, écrit en ces termes aux Romains : « Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. En effet, vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un esprit d’adoption, en qui nous crions : Abba ! Père ! Cet Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers, héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ, si toutefois nous souf­ frons avec lui, pour être glorifiés avec lui *. » S’adres­ sant aux Galatcs, il dit : « Parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba ! Père ! Ainsi tu n’es plus esclave, tu es fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu, grâce à Jésus5. Pu. 81, 6 (des LXX|. 6. ftom. 8, 14-17. 216 THÉOJDORKT DE CYR διά ΊησοΟ Χριστοί). ΤαΟτα δέ καί Έφεσίους έδίδαξεν Έν άγάπη γάρ, φησί, προορίσας ήμδς εΐς υίοθεσίαν διά ΊησοΟ ΧριστοΟ εΐς αύτόν. Et τοίνυν, έπεί κοινόν έστι τδ δνομα τοΰ ΧριστοΟ, δοξάζειν ού δει τδν Χριστόν ώς 5 Θεόν, μηδέ ώς Υιόν αύτδν προσκυνήσομεν· πολλοί γάρ καί τοϋδε μετέλαχον τοΟ δνόματος. Καί τί λέγω τοΟ ΥίοΟ ; αύτήν γάρ τήν Θεός προσηγορίαν πολλοί μέν έλαβον τοΟ ΘεοΟ δεδωκότος. Θεός θεών Κύριος έλάλησε, καί έκάλεσε τήν γήν. Καί· Έγώ εΐπα· θεοί έστε. Καί· Θεούς ού κακολογή1θ σεις. Πολλοί δέ καί άρπάσαντες τήνδε τήν κλήσιν έοχήκασιν. Οί γάρ τούς ανθρώπους έξαπατήσαντες δαίμονες τοις είδώλοις τήνδε τήν προσηγορίαν επέθεσαν. Ου δή χάριν Ιερε­ μίας βο5· Θεοί, οί τδν ούρανδν καί τήν γήν ούκ έποίησαν, άπολέσθωσαν άπδ προσώπου τής γής, καί 15 άπδ προσώπου τοΟ ούρανοΟ. Καί πάλιν· Έποίησαν έαυτοίς θεούς άργυροΟς καί θεούς χρυσούς. Καί δ ‘Ησαίας κωμωδήσας τήν τών ειδώλων κατασκευήν, είρηκώς δτι Τδ ήμισυ αύτοΟ κατέκαυσεν έν πυρί, καί όπτήσας κρέας έφαγε, καίείπεν· ‘Ηδύ μοι δτι έθερμάν20θην, καί εΐδον φως, καί έπήγαγε· Τδ δέ λοιπόν έγλυψεν ώς Θεόν, καί προσκυνεί αύτώ λέγων· ΈξελοΟ με, δτι θεός μου εΐ σύ. Ού δή χάριν αυτούς δουρόμενος λέγει· Γνώθι ‘ότι σποδός ή καρδία αύτών· Καί δ μελοποιδς δέ Δαβίδ ψάλλειν ήμδς έδίδαξεν “Οτι πάντες οί 25 θεοί τών εθνών δαιμόνια, δ οέ Κύριος τούς ούρανούς έπο ίη σε ν . ‘Αλλά τδ τών δνομάτων δμώνυμον ούδέν τοις εύσεβειν έπισταμένοις λυμαίνεται. Ίσμεν γάρ ώς οί δαίμονες ψευδώς σφίσιν τε αύτοΐς καί τοις είδώλοις τήν θείαν προσηγορίαν 5 μηδέ A : μή δΐ Ζ ί| 9 «ϊπα A : ί’χο·/ Ζ ’| 12 τήνδι Λ : τήν 1. 2. 3. 4. 5. Gal. 4,6-7. Éplifs. 1,5. Pi. 49, 1 («les I.XX). Id. 81, G ( 30δόξης τοϋ μεγάλου ΘεοΟ καί Σωτήρος ήμών Ίησοϋ ΧριστοΟ. Καί ΘεσσαλονίκεΟσι δέ τά παραπλήσια γέγραφεν· 7 «ίςι N et ϊ. mg. A alia manu : om. Z A |[ 11 χρή p· corr. A : χρήναι X’Z et in ras. Λ ' xàxcivo : ζαχ(:νο N zàxcîvo A || 15 α-· π>ν codd. : αΰτο-ν Sîrm. 1. S. Basile, De spiritu sancio, XII, 28 (PC 32, 116 C]. 1 LETTRE 147 225 clairement par l'enseignement du grand Basile, cette lumière de la Cappadoce ou plutôt ce flambeau de la terre, qui s’exprime ainsi : « Car le nom du Christ dit tout. Ce nom manifeste, en effet, le Père qui a oint, le Fils qui a été oint, Γ Esprit-Saint par lequel il a été oint ». » A leur tour, les bienheureux Pères réunis à Nicée, après avoir proclamé qu’il fallait croire en un seul Dieu et Père, ont ajouté : « Et en un seul Seigneur Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu», enseignant par là que le Seigneur JésusChrist est précisément le Fils Monogène de Dieu. Mais il faut encore ajouter à ce qui précède l’interdic­ tion de dire qu’après l’Ascension notre Maître le Christ n’est plus Christ mais Fils Monogène. Car c’est bien après l’Ascension que les saints Evangiles ont été composés et, de même, le récit des Actes et les Épîtres de l'Apôtre. C’est après l’Ascension que le divin Paul s'écrie : « Puisque nous avons un grand prêtre qui a pénétré les cieux, JésusChrist, notre Seigneur, demeurons fermes dans la pro­ fession de notre foi » Et encore : « Car ce n’est pas dans un sanctuaire fait de main d'homme, image du véritable, que le Christ est entré, mais il est entré dans le ciel même afin de se tenir désormais pour nous présent devant la face de Dieu » Et, de nouveau, après avoir parlé de l'espérance en Dieu, il poursuit : « Nous la gardons comme une ancre de l’âme, sûre et. ferme, cette espérance qui pénètre jusqu’au-delà du voile, dans le sanctuaire où Jésus est entré pour nous comme précurseur, en qualité de grand prêtre pour toujours selon l’ordre de Melchisédech *. » Et dans sa lettre au bienheureux Tite, parlant du second avènement, il dit :« En attendant la bienheu­ reuse espérance et la manifestation de la gloire de notre errand Dieu et Sauveur Jésus-Christ 8. » Aux Thessalo2. Hcb. 4, 14. Texte déjà utilisé plus haut (cf. p. 208, n. 2). 3. Id. 9, 24. 4. Id. 6, 19-20. 5. Til. 2,13. Correipondunce. 111. 15 226 THÉODORET OE CYR Αύτοί γάρ περί ήμών άπαγγελοΟσιν, οποίαν είσοδον κχομεν πρδς ύμας, καί πως έπεστρέψατε πρδς τδν Θεόν άπδ τών ειδώλων, δουλεύειν Θεώ ζώντι καί άληΒινώ, καί άναμένειν τδν Υίδν αύτοΟ έκ τών ού5 ρανών, δυ ήγειρεν έκ τών νεκρών, ΊησοΟν, τδν θυό­ μενου ήμας άπδ τής οργής τής ερχόμενης. Καί πά­ λιν ‘Υμάς οέ δ Κύριος πλεονάσαι, καί περισσεύσαι τή άγάπη είς άλλήλους, καί είς πάντας, καθάπερ καί ήμείς είς ύμάς, είς τδ στηρίξαι ύμών τάς καρ10 δίας άμέμπτους έν άγιωσύνη έμπροσθεν τοΟ ΘεοΟ καί Πατρδς ήμών, έν τή παρουσία τοΟ Κυρίου ήμών ΊησοΟ ΧριστοΟ, μετά πάντων τών αγίων αύτοΟ. Καί αδθις δέ τοϊς αύτοίς έπιστείλας καί ταΟτα τέθεικεν· Έρωτώμεν δέ ύμάς, | άδελφοϊ, ύπέρ τής παρουσίας τοΟ 15 Κυρίου ήμών ΊησοΟ ΧριστοΟ, καί ήμών έπισυναγωγής έπ' αύτόν. Καί μετ' όλίγα δέ, τοΟ Άντιχρίστου τδν όλεθρον προΒεσπίζων, έπήγαγεν· "Ον δ Κύριος άναλώσει τώ πνεύματι τοΟ στόματος αύτοΟ, καί καταργήσει τή έπιΦανεία τής παρουσίας αύτοΟ. Καί ‘Ρωμαίους 20 δέ είς δμόνοιαν προτρέψας καί ταΟτα προστέθεικε· Σύ δέ τί κρίνεις τδν άδελφόν σου, ή καί σύ τί έξουθενείς τδν άδελφόν σου; Πάντες γάρ παραστησόμεθα τώ βήματι τοΟ ΧριστοΟ. Γέγραπται γάρ· Ζώ έγώ, λέγει Κύριος, δτι έμοί κάμψει πδν γόνυ, καί πάσα γλώσσα 25 έξομολογήσεται τώ Θεώ. Καί αύτδς δέ ό Κύριος, τήν δευτέραν αύτοΟ παρουσίαν προαγορεύων, πρδς πολλοίς άλλοις καί ταΟτα εϊρηκε· Τότε εάν τις ύμίν εϊπη· Ιδού ώδε δ Χριστός, ίδού έκεί, μή πιστεύσητε. "Ωσπερ γάρ άστραπή έξέρχεται άπδ ανατολών, καί φαίνεται 30 είς δυσμάς, ούτως έσται ή παρουσία τοΟ ΥίοΟ τοΟ άνθρώπου. Καί μετά τήν τοΟ σώματος αθανασίαν καί άφ1 ήμ.<ΐι7 Noes. : αύτώ·/ codd. ' G τής3 codd. : secl. Noes. | 14 Post ύμας verbum desinit codex N |; 27 εϊπη Z el s. 1. add. Λ non eadem manu : om. A 1. I Thess. 1.9-10. LETTRE 147 227 niciens aussi il tient à peu près le même langage : « Car eux-mêmes parlant de nous racontent quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes con­ vertis des idoles au Dieu vivant et vrai, pour le servir et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts. Jésus, qui nous sauve de la colère à venir A » Et de nouveau : « Puisse le Seigneur faire croître et abonder votre charité les uns envers les autres et envers tous les hommes, telle qu’est la nôtre envers vous. Qu’il affermisse vos cœurs, qu’il les rende irréprochables en sainteté devant notre Dieu et Père, au jour où notre Seigneur Jésus-Christ viendra avec tous ses saints s. » Et écrivant une autre fois aux mêmes, il déclare : « En ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et notre réu­ nion avec lui, nous vous prions, frères... 3 » et. un peu plus loin, prédisant la ruine de ΓAntichrist, il ajoute : « Celui que le Seigneur fera disparaître par le souffle de sa bouche et anéantira par le resplendissement de sa venue 4. » Après avoir exhorté les Romains à la concorde, il ajoute aussi : « Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Toi aussi, pourquoi méprises-tu ton frère, puisque nous paraîtrons tous devant le tribunal du Christ ? Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur ; tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu ·. n Et le Seigneur lui-même, annonçant son propre avènement, après bien d’autres paroles, dit encore : « Ainsi si quelqu’un vous dit : ‘ Voici le Christ ici ! ’ ou · là ’, ne le croyez point. Car comme l’éclair part de l’Orient et paraît jusqu’à l Occident, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme e. » C’est après que son corps fut devenu immortel et incor2. 3. 4. 5. 6. Id. 3,12-13. 11 Tlmss. 2, 1. Ibid. 8. Rom. 14, 10. Maltk. 24, 23.27. 228 THÉODORET DE CYR θαρσίαν, Υιόν άνθρώπου έαυτόυ προσηγόρευσεν, &τώ τής δρωμένης φύσεως δνομάσας. Αΰτη γάρ καί τότε φανήσεται. ‘Η γάρ θεία φύσις καί άγγέλοις άόρατος. Θεόν γάρ ούδείς έώρακε πώποτε, κατά τήν αύτοΟ τοΟ Κυρίου φωνήν. Καί 5 τώ μεγάλω ΜωΟσεί ?φη· Ούδείς δψεται τό πρόσωπόν καί ζήσεται. Τό γάρ· Ούδένα οϊδαμεν κατά σάρκα, εί δέ καί έγνώκαμεν Χριστόν, άλλα νΟν ούκέτι γιυώσκομευ· ούκ είς άναίρεσιν τής ληφθείσης φύσεως δ θείος εΐπεν ’Απόστολος, άλλ' είς βεδαίωσιν τής έσομένης 10 ήμιν άφθαρσίας τε καί άθανασίας, καί -πνευματικής ζωής. μου, Ου δή χάριν έ-πήγαγεν "Ωστε εϊ τις έν Χριστώ καινή κτίσις, τά άρχαΐα -παρήλθεν, ιδού γέγονε τά -πάντα καινά. Τά δέ έσόμενα ώς γεγενημένα εϊρηκεν. Ούδέπω γάρ τής άθανασίας έτύχομεν, τευξόμεθα δε, καί τυχόντες ούκ 15 άσώματοι γενησόμεθα, άλλ' άθανασίαν ένδυσόμεθα. Ού θέλομεν γάρ, φησίν ό θειος ’Απόστολος, έκδύσασθαι, άλλ* έπενδύσασθαι, ϊνα καταποθή τό θνητόν ύπό τής ζωής. Καί πάλιν· Δεϊ γάρ τό φθαρτόν τοΟτο ένδύσασθαι ά’φθαρσίαν, καί τό θνητόν τοΟτο ένδύσασθαι 20 άθανασίαν. Ούτω τοίνυν τόν Κύριον ούκ άσώματου εϊρηκεν, άλλ' άφθαρτον είναι καί τήν δρωμένην φύσιν, καί άθάνατον, καί τή θεία δόζη δεδοζασμένην πιστεύειν έδίδαξε. ΤοΟτο γάρ εν τή πρός Φιλιππησίους σαφέστερου ή μάς έξεπαίδευσεν. Ήμών γάρ, έφη, τό πολίτευμα έν ούρανοίς ύπάρ- 25 χει· έξ οδ καί Σωτήρα άπεκδεχόμεθα Κύριον ΊησοΟν,δς μετασχηματίσει τό σώμα τής ταπεινώσεως ήμών είς τό γενέσθαι αύτό σύμμορφον τώ σώματι 9 itr.iv Z et s. I. add. A non eadem manu : om. A | 10 τι Ί. et s. 1. add. A non eadem manu : om. A 1. Le mot cité est de saint Jean (1, 18), mais la même idée est exprimée par le Christ en plusieurs passages des évangiles : Λ/αΠΛ. 11. 27 ; Le 10, 22; Jn 5, 37 et 6» 46. Cf. aussi Col. 1, 15 et I Tim. 6, IG. 2. Ex. 33, 20. 3. II Cor. 5,16. Le texte porte κατά σάρκα Χρίστον, que Théodoret a omis. LETTRE 147 229 ruptible qu’il se donna à lui-même le nom de Fils de l’homme, tirant ce nom de sa nature visible. C’est cette nature, en effet, qui apparaîtra aussi alors, puisque la nature divine est invisible même aux anges. « Nul, en effet, n’a jamais vu Dieu », selon la parole du Seigneur luimême *. Au grand Moïse aussi il dit : « Nul ne verra ma face et ne vivra x. » En effet les mots « nous ne connaissons plus personne selon la chair ; et si nous avons connu le Christ selon la chair, à présent nous ne le connaissons plus ainsi 3 », le divin Apôtre ne les a pas prononcés pour sup­ primer la nature assumée, mais pour confirmer notre incorruptibilité et notre immortalité future, ainsi que notre vie spirituelle. C’est pour cela qu’il ajoute : « Aussi bien, quiconque est en Jésus-Christ est une nouvelle créa­ ture ; les choses anciennes sont passées, voyez, tout est devenu nouveau 4 », parlant de l’avenir comme s’il était déjà accompli. En effet, nous n’avons pas encore obtenu l’immortalité, mais nous l’obtiendrons et, quand nous l’aurons obtenue, nous ne serons certes pas sans corps, mais nous revêtirons l'immortalité. Car, dit le divin Apôtre, « nous ne voulons pas ôter notre vêtement, mais revêtir l’autre par-dessus, afin que ce qu’il y a de mortel soit englouti par la vie $. » Et de nouveau : « Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité et que ce corps mortel revête l’immortalité ·. » Ainsi donc il n’a pas dit que le Seigneur était sans corps, mais il nous a enseigné à croire que même sa nature visible est incor­ ruptible, immortelle et glorifiée de la gloire divine. Cela, en effet, il nous l’a enseigné plus clairement dans son épître aux Philippicns : « Pour nous, notre cité est dans les cieux. d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus, qui transformera notre corps si misérable, en le 4. Ibid. 17. 5. Id. 5, 4. 6. 7 Cor. 15, 53. 230 THÉODORET DE CYR τής δόξης αύτοϋ. Έναργώς δέ διά τούτων έδίδαξεν, δτι σώμα μέν εστι τό Δεσποτικδν σώμα, θειον δέ σώμα, καί τή θεία δόξη δεδοξασμένον. Μ ή τοίνυν φύγωμεν προσηγορίαν δι' ής άπελαύσαμεν σωτηρίας, δι’ ής άνεκαινίσθη τά πάντα, 5 ώς αύτδς έφη δ διδάσκαλος Έφεσίοις γράφων· Κατά τήν εύοοκίαν αύτοΟ, ήν προέθετο έν αύτώ είς οικονο­ μίαν τοΟ πληρώματος τών καιρών, άνακεφαλαιώσασθαι τά πάντα έν τώ Χριστώ τά έν τοΐς ούρανοις καί έπί τής γής έν αύτώ. Μάθωμεν δέ παρά τής μακαII) ρίας ταυτησί γλώττης καί δπως δει δοξάζειν τδν εύεργέτην, τώ Θεώ καί Πατρί τήν τοΟ ΧριστοΟ προσηγορίαν προσάπτον­ τας. ‘Ρωμαίοις μέν γάρ έπιστέλλων ώδέ φησι* Τδ Εύαγγέλιόν μου, καί τδ κήρυγμα ΊησοΟ ΧριστοΟ, κατά άποκάλυψιν μυστηρίου χρόνοις αίωνίοις σεσιγημέ15 νου. φανερωθέντος τε νΟν διά τε Γραφών προφητι­ κών κατ' επιταγήν τοΟ αιωνίου ΘεοΟ, καί εις ύπακοήν πίστεως είς πάντα τά έθνη γνωρισθέντος, μόνω σοφφ Θεώ διά ΊησοΟ ΧριστοΟ, ω ή δόξα είς τούς αιώνας. ’Αμήν. Έφεσίοις δέ γράφων ούτως ύμνησε* 20 Τώ δέ δυναμένω ύπέρ πάντα ποιήσαι ύπερεκπερισσοΟ ών αϊτού μέθα, ή νοουμεν, κατά τήν ούναμιν τήν ένεργουμένην έν ήμιν, αύτώ ή δόξα έν τή ’Εκ­ κλησία έν Χριστώ ΊησοΟ είς πάσας τάς γενεάς τοΟ αίώνος τών αιώνων. ’Αμήν. Καί μικρδν δέ τούτων 25 έμπροσθεν ούτως εφη· Τούτου χάριν κάμπτω τά γό­ νατά 'μου πρδς τδν Πατέρα τοΟ Κυρίου ήμών ΙησοΟ ΧριστοΟ, έξ ου πάσα πάτριά έν ούρανώ καί επί γής όνομάξεται. Καί μετά πλείστα· ΕύχαριστοΟμεν , φησί, πάντοτε ύπέρ πάντων ύμών έν δνόματι τοΟ Κυρίου 30 ήμών ΊησοΟ ΧριστοΟ, τώ Θεώ καί Πατρί. Καί μέντοι καί τήν Φιλιππησίων φιλοτιμίαν ταΐς εύλογίαις ήμείψατο- Ο 12 ωδέ Ζ : ωδί Λ 1. Phil. 3. 20. 2. Éphis. 1, 9. 3. Rom. 16, 25-27. LETTRE 147 231 rendant, semblable à son corps glorieux x. » Il nous a par là enseigné clairement que le corps du Maître est bien un corps, mais un corps divin et glorifié par la gloire divine. Ne repoussons donc pas le nom auquel nous devons notre salut, par lequel toutes choses ont été rénovées, comme le Docteur lui-même l’a dit dans sa lettre aux Éphésiens : « Selon le libre dessein que s’était proposé sa bonté, pour le réaliser lorsque la plénitude des temps serait accomplie, à savoir, de réunir toutes choses en Jésus-Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre » Mais apprenons aussi de cette bienheureuse langue com­ ment il faut glorifier le Bienfaiteur, en associant à Dieu le Père le nom du Christ. Écrivant, en effet, aux Romains, il s’exprime ainsi : « ... mon évangile et la prédication de Jésus-Christ, conformément à la révélation du mystère resté caché durant de longs siècles, mais manifesté main­ tenant et, selon l’ordre du Dieu éternel, porté, par les écrits des prophètes, à la connaissance de toutes les nations pour qu’elles obéissent à la foi; à Dieu, seul sage, soit la gloire par Jésus-Christ aux siècles des siècles ! Amen 3 ! » Écrivant, d’autre part, aux Éphésiens, il éleva cet hymne : « A celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de ce que nous deman­ dons et concevons, à Lui soit la gloire dans Γ Église et en Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ' Arnen ‘ ! » Et un peu plus haut il disait : « A cause de cela, je fléchis le genou devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ de qui tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre5. » Et beaucoup plus loin : « Nous rendons grâce continuellement, dit-il, pour vous tous au nom de notre Seigneur Jésus-Christ à Dieu le Pèree. » De même encore, à la générosité des Philippicus il répond par cette bénédiction : « Que mon Dieu, dit-il, pourvoie à 4. Éphés. 3, 20. 5. I bid. 14. 6. Id. 5, 20. THÉODORET DK CYR 232 δέ Θεός μου πληρώσαι πάσαν χρείαν ύμών κατά τδν πλούτον αύτοΟ έν δόξη έν Χριστό ΊησοΟ. Έβραίοις δέ οϋτως έπηύξατο· Ό δέ Θεός τής είρήνης, δ άναγαγών έκ τών νεκρών τόν ποιμένα τών προβάτων 5 τόν μέγαν έν α’ίματι διαθήκης αιωνίου, τόν Κύριον ήμών ΊησοΟν, καταρτίσαι ύμάς έν παντί ê ρ γ ω άγαθώ, είς τό ποιήσαι τό θέλημα αύτοΟ, ποιών έν ύμίν τό εύάρεστον ένώπιον αύτοΟ διά ΊησοΟ ΧριστοΟ, ω ή δόξα είς τούς αιώνας. Αμήν. Ού μόνον δέ 10 δοξολογών, άλλα καί παραγγέλλων, καί διαμαρτυρόμενος, συνάπτει τόν Χριστόν τώ Θεφ καί Πατρί. Καί τώ μακαρίω Τιμοθέω γράφων βοδ· Διαμαρτύρομαι ένώπιον τοΟ ΘεοΟ καί ΊησοΟ ΧριστοΟ. Καί πάλιν· Παραγγέλλω σοι ένώπιον τοΟ ΘεοΟ τοΟ ζωογονοΟντος τά πάντα, καί 15 ΧριστοΟ ΊησοΟ, τού μαρτυρήσαντος έπί Ποντίου Πιλάτου τήν καλήν ομολογίαν, τηρήσαί σε τήν έντολήν άσπιλον άνεπίληπτον μέχρι τής έπιφανείας τοΟ Κυρίου ήμών ΊησοΟ Χριστού, ήν καιροις ίδίοις δείξει δ μακάριος καί μόνος δυνάστης, δ βασιλεύς 20 τών βασιλευόντων, καί Κύριος τών κυριευόντων, δ μόνος έχων άθανασίαν, φώς οίκών άπρόσιτον δν εΐδεν ούδείς άνθρώπων, ούτε ίδεΐν δύναται· ώ τιμή καί κράτος αίώνιον. ’Αμήν. ΤαΟτα παρά τών θείων έδιδάχθημεν άποστόλων, ταύτην καί 25 ‘Ιωάννης καί Ματθαίος, τών εύαγγελικών κηρυγμάτων οί μέγιστοι ποταμοί, τήν διδασκαλίαν ήμιν προσήνεγκαν· δ μέν είπών· Βίβλος γενέσεως ΊησοΟ ΧριστοΟ υίοΟ Δαβίδ, υίοΟ ’Αβραάμ· δ δέ τά πρό τών αιώνων έπιδείξας· Έν άρχή ήν ° Λόγος, καί δ Λόγος ήν πρός Θεόν, καί 30 Θεός ήν δ Λόγος. Οδτος ήν έν άρχή πρός τόν Θεόν καί βτι πάντα δι’ αύτοΟ έγένετο. 1. 2. 3. 4. 5. Phil. 4,19. Héb. 13, 20-21. Il Tim. 4,1. / Tim. 6,13Ί6. MaUh. 1,1. LETTRE 1ό7 233 tons vos besoins, selon sa richesse, avec gloire, dans le Christ Jésus ’. » D’autre part, écrivant aux Hébreux, il fait entendre cette prière : «Que le Dieu de la paix, qui a ramené d’entre les morts celui qui, par le sang d’une alliance étemelle, est devenu le grand Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté, en opérant en vous ce qui est agréable à ses yeux, par Jésus-Christ auquel soit la gloire dans les siècles des siècles ! Amen 2. » Et ce n’est pas seulement lorsqu’il glorifie, mais aussi lorsqu’il exhorte et prend à témoin, qu’il unit le nom du Christ à celui de Dieu le Père. Écrivant au bienheureux Timothée, il s’écrie : « Je t’adjure devant Dieu et le Christ Jésus3. » Et encore : « Je te recommande devant Dieu qui vivifie toutes choses et devant le Christ Jésus qui a fait sa belle confession sous Poncc-Pilate, de garder le commandement sans tache, sans reproche, jusqu'à l’appa­ rition de notre Seigneur Jésus-Christ, que fera voir en son temps le bienheureux et unique souverain, le Roi de ceux qui régnent et le Seigneur de ceux qui exercent la seigneu­ rie, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui sont honneur et puissance éternelle. Amen 4 ! » Voilà ce que nous ont appris les saints apôtres, voilà la doctrine que Jean et Matthieu, ces fleuves puissants de la prédication évangélique, nous ont fournie, l’un en disant : « Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham 5 », l’autre en nous révélant ce qui existait avant les siècles : «Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était, au commencement, auprès de Dieu. Tout par lui a été fait*.» 6. Jn 1, 1-3. — Quoique la lettre s’achève par deux citations qui peuvent paraître résumer fort bien renseignement qui a clé déve­ loppé tout au long, il est.très vraisemblable que la fin manque, car ces citations ne sont pas une vraie conclusion et il serait étonnant que Théodoret ait terminé son épître aussi brusquement, contrai­ rement à son habitude. INDEX SCRIPTURAIRE (Tomes Π et HI.) Les chiffres entre parenthèses indiquent une allusion et non une citation. Dans la colonne de droite les chiffres romains indiquent le tome, les chiffres arabes les pages. LtWt Ton» «t psge Genèse 2. 7 ■2, 24 2. 24 3. 19 (3, 19 6, 2 (18, 1-8 18, 21-22 (19, 23-29 (22, 1 s. 30, 31 31. 39 31, 40 (37-45 (39, 7-21 49, 29 23, 1 146 15 18 14 18 137 147 29 119 117 128 145 75 78 83 146 145 III, 183 11. 55) 11, 65 H, 49 11. 65 III. 137) III, 215 11. 89) ill, 79 III, 75) 111, 107) III, 169 II. 163 II, 179 II, 207) III, 199) III, 169 3 147 128 129 129 77 122 147 II. 27) III, 215 III, 107) III, 109) III, 109) II, 177) III, 87 III, 217 Exode {2,15 4. 22 (17, 8-16 (17, 12, 13 (18, 24 19, 21 22, 28 23, 2 33, 20 Leîu» km» et ta?? 82 146 102 147 Il, 205 III, 201 III, 23 III, 229 102 III, 23 116 III. 71| Lévitique 19, 15 Nombres (25, 1-12 Deutéronome 1,16 18. 15 32, 43 146 147 147 III, 201 III, 207 III, 215 130 III, 111 Josué 1, 5 Juges 15, IG 16 II, 59 I Rols (7, 2 s. (17. 1 s. (18, 1 s. (19, 1 s. 128 16 83 3 Ill, 107) 11, 59) II, 207) II, 27) 236 INDEX SCRIPTURAIRE Utvi (11-12, 15 (13-18 138 138 111, 141) III, 141) 136 9 126 III, 133 H, 37| III, 101} 15 137 12 II. 55-57 III, 139 IT. 43 Psaumes 2, 1 2. 6-8 9, 7-8 17. 17-18 18. 5 36, 5 36. 20 39. 3 39, 4 44, 7 44. 8 49, 1 71, 18-19 75. 9 10 (77, 65-66 (77. 65 81, G (94, 4 95, 5 (95, 13 101, 28 103, 4 109, 4 117, 6 119, 7 145, 4 145, 9 mi* 27, 1 29 II, 87 Cantique Job 1, 21 1, 2G 40, 8 Tone ei Proverbes III Rols 20. 42 (21, 1-14 Uiui Torre K Ml» Il Rois 147 147 134 134 119 108 135 77 77 147 147 147 135 135 138 142 147 147 142 147 146 145 147 147 130 85 147 14 HI. 209 III, 209 HI, 129 III, 129 III, 77 III, 33 HI, 133 II, 175 II. 175 III, 209 HI, 209 III, 217 HI, 133 HI, 133 HI. 141} HI, 155) III, 215 III, 217 HI, 155) Ill, 217 HI, 177) III, 167 III. 219 III, 209 Ill, 111 11, 225 III, 219 H, 53 2, 3.16 147 HI, 223 137 14 HI, 139 II, 49 147 1 102 147 147 147 14 122 99 147 111, 215 Π, 21) HI. 23 Hl, 217 HI. 217 HI, 217 II, 53 III, 87 HI, 17) III, 223 147 Hl, 217 Sagesse 4, 11 7, 6 IsaYp 1, 2 (3, 3 33, 15 44, 16 44, 17 44, 20 49, 15 58, 1 (59, 5 G5, 16 Jérémie 10, 11 Lainentatlons 3, 25 78 H, 181 Baruch 3, 38 6. 3 7G 147 II, 1G5 HI. 217 122 78 78 77 78 78 III, 87 II, 181 II. 183 II, 171) 11, 179 II. 179 Ézéchicl 3, 17 3, 17.18 33, 11 {34, 3 34, 3.17 34, 4 237 INDEX SCRIPTURAIRE trv· Terni « fi-jr lenre Daniel 3, 86 13, 22 (14, 32 38 (10, 42 147 110 146 III. 219 Ill, 39 III, 195} 123 123 III, 91) 111. 89 122 HI, 89 12, 29 (13, 24-36 (14, 22-33 16, 16 16, 18 Jonas (1, 13 2, 9 Habacuc 4 A **» · . Malachie 3. 6 145 Hl. 167 147 131 131 147 3 76 87 111 127 131 133 96 135 141 123 109 147 98 107 137 109 3 109 146 146 146 III, 233 III, 117) III, 115 III, 207 II, 29 II, 165) II. 235 HI. 47) III, 107) III, 113) III. 125) III, 13 III, 131 ΙΠ. 153 III, 91) III, 35 III, 203) III, 15) III, 33) III, 139) III, 35 II, 27) III, 35 III, 175 III, 175 HI, 183 Matthieu 1,1 il. 1-17 î. 21 4. 6 (4, 19 5. 11-12 (5. 11-12 5, 23-24 5. 44-46 5. 45 (6.26 7. 14 (8. 23-26 (8. 26 (9. 24 10, 23 (10, 23 10, 25 10, 26 10, 28 16. 28 (17, 1 8. 18, 10 18, 15 (18, 17 19, 5-6 (19, 5-6 22, 37 22, 38-39 22, 40 24, 23.27 (25, 14-30 25, 21 25, 36 25,40 26, 26 26, 28 26, 38 26, 41 (26, 69-75 (27, 45-46 (27, 57-60 27, 63 28, 6 28, 20 Torre «! Ρφ 45 141 60 146 146 147 142 147 146 146 102 96 141 18 15 135 135 135 147 108 145 132 132 146 146 146 3 77 3 131 83 131 145 130 ίΐ, Γ21 III, 151) II, 139 III, 183) ill, 195) III, 211 III, 155 III, 211 111, 193 III, 193) III, 23 III, 11 III, 153) II, 65 11, 55) III, 131 ill, 131 III, 131 III, 227 III, 33) III, 173 HI. 123 111, 125 III, 189 III, 189 HI, 187 II, 29 II, 175) II, 29) III, 119) II, 207 III, 119 III, 167 III, 111 78 •:;7 146 45 141 18 II, 183 HI, 139) Ill, 195) II, 121) III, 151) II, 65 Marc 4, 39 (5, 40 (6, 45-52 (9, 40 10, 8 238 (10, 8 (15, 42-47 16, 6 INDEX SCRIPTURAIRE Leurs Terni ej pege 15 131 131 II. 55) III, 119) III, 119 131 147 131 145 69 137 3 147 123 78 131 77 82 131 III, 115 III, 213 HI. 115 III, 163 11, 151) HI. 139) II, 29 III, 219 HI, 91) 11, 1S1 HI, 121 II, 167) 11. 205) HI, 119) 131 147 83 147 83 146 84 146 146 131 131 131 84 102 143 77 146 137 137 146 109 146 III. 115 HI, 233 11. 213 HI. 229 II, 213 III, 187 II, 221 III, 195) HI. 189 HI, 121 HI, 189 111, 189 II, 221 III, 23 III, 159 II, 169 Hl, 187 III, 139) III, 139) III, 187 HI, 35 HI, 175 LUC 1, 31 2. 11 2, 11-12 6, 30 (8, 52 11, 4 11. 26 (12, 24 19, 23 22, 19 (22, 31 (23, 50-54 ΤλΟ n düctn 1, 1 1, 1-3 1, 14 1, 18 1, 30 2, 19 3, 13 (6, 17-21 6, 51 6, 52 6, 53 6, 54 6, 62 7, 24 8, 44 10, 12.13 10, 17-18 (11, 11-15 (11, 23-27 12, 27 15, 20 16, 2 16, 33 (19. 38-42 (20, 26-27 20, 28 Unie •urrû H ptgt 109 109 131 146 83 III, 35 III, 35 III, 119) III, 193) II, 215 146 146 147 79 131 145 3 113 122 3 3 3 3 81 III, 193 III, 187 111, 223 II. 187 HI, 119 III. 169 II, 27 HI. 57) III, 87 II, 27) H. 27) II. 27) II. 27) II, 193 147 147 83 147 113 122 147 147 21 21 21 21 104 83 147 87 137 147 91 147 III, 207 III, 213 II, 213 III, 207 III. 57 111,89 III, 221 III, 215 II, 71 II, 71 II, 71 11, 71 HI, 25 11, 211 III, 213 II, 233 III, 137) III, 223 11, 243 III, 227 Actes 1, 2. 2. 5, 8. 11 30-31 38 29 2 12, 5-12 (15, 1-35 18, 9 (22, 25 <23, 6 (23, 16-17 125, 10-12 25, 16 Romains 1,1 1. 1-4 1, 3 1, 7 1, 8 2, 6 6, 2 8, 14-17 8. 18 8, 35-36 8, 37 8, 38-39 9, 1 9, 5 12, 15 (12, 15 13, 14 14,10 239 INDEX SCRIPTURAIRE faite! pap: 15, 30 (16, 20 16, 24 16, 25-27 147 78 147 147 ΠΙ, 205 II, 183) III, 207 111, 231 I Corinthiens 1, 1 1, 10 i, 23 2, 2 2, 9 3, 10-11 4,5 (4, 17 7, 31 8, 2 8. 5-6 8. 6 (8, 13 (9, 20-21 10, 13 (10, 13 11, 24 12, 26 (12, 26 •;13, 4-13 13, 9 (14, 4 15, 20 22 (15, 43-44 15, 43-44 15, 53 147 147 147 147 147 15 147 3 78 122 109 147 83 84 104 146 147 77 3 77 16 123 131 77 126 63 85 109 16 126 74 146 147 III, 207 III, 205 III, 211 III, 213 III, 211 II, 51 III, 211 II, 23 II, 177) III, S9 III, 37 III, 219 11, 213 II, 221 III, 25 111, 179 III, 205 II. 173) 11. 25) II, 171 11, 57 III, 91) III, 121 II, 169 III, 101 II, 143) 11, 223| III, 37 II. 61) III, 103 Π, 161) III, 195 III, 229 H Corinthiens 1, 12 2, 7 104 77 III, 25 II, 173 LtIM 2, 11 5, 4 5, 10 5, 16 5. 17 11, 2 <11, 33 (11-12, 13 12, 9 (12, 9 12, 11 13,13 Tone K 77 147 91 147 147 147 3 81 78 123 83 147 II, 173 III, 229 II, 243 III, 229 III, 229 HI, 221 11. 27) II, 199) II, 181 111, 91) II, 211 III, 205 147 147 85 147 104 147 147 77 106 74 III, 211 III, 211 II, 2231 HI, 221 HI. 27 III, 221 III, 217 11, 173 III, 31 II, 161) 147 147 147 147 147 83 84 146 83 132 77 77 96 147 147 167 III, 217 Hl, 231 III, 231 III, 221 Ill, 231 II, 213 II, 221 III, 179 II, 213 III, 125) II, 169) II. 169) III, 11 III, 213 III, 231 III, 221 Galates 1, 15 2, 19 13, 11 3, 13 3, 1G 3, 27 4, 6-7 4, 19 6. 7 (6. 8 Éphêslcns 1, 5 1,9 3, 14 3, 14-15 3, 20 4, 5 4. 10 (4, 14 (4, 15 (4, 25 4, 26 5, 5 5, 20 5. 25 240 INDEX SCRIPTURAIRE lettrî 5, 31 5, 5, 6, 6, 31-32 32-33 13 14 15 18 147 147 63 122 Terra κ pjqi II, 55 II, 65 Π I, 221 ΙΠ, 221 II, 145 III, 87 Philipplens 1, 21 1, 29 1, 29 {2, 6-7 2, 6-7 (2, 7 3, 20 3, 20-21 4. 19 147 139 142 126 131 116 147 146 147 III, III, III, HI, III, HI, HI. III, III, 211 145 155 103} 115 73) 231 193 233 Colosslens II, 169) I Thessaloniciens 147 147 15 8 146 78 III, 227 III, 227 II, 51 II. 35) III, 195 11,181 II Thessaloniciens 2, 1 2, 8 2, 15 (3,1 3, 11-12 147 147 147 78 147 HI, 227 III, 227 HI, 205 11, 177) III, 205 11 Timothée 1, 16.18 (1, 16-18 2, 13 2, 14 3. 12 4, 1 4, 2 (4,8 97 123 145 145 109 147 122 132 145 HI, HI. 111, HI, III, HI, HI, HI, HI. 147 4 147 147 32 HI, 207 II. 35) III, 213 Ill, 225 Π, 93 104 90 147 147 145 147 147 122 Γ22 122 77 23 83 147 III, 27 II, 241 III, 209 Hl, 225 III, 173 111, 225 III, 225 HI. 89 III, 89 III, 89} 11, 169 II, 81) II, 213 HI, 233 89 II, 237) 11 II, 39) 15 91) 173 173 35 233 87 125) 173) Tite 1, 1 (1.2 2, 13 3, 14 76 147 2,16 4, 13 4,14 6, 18 6,19-20 9, 24 10. 37 10. 38 (10, 39 11, 37-38 112. 6 13, 8 13, 20-21 I Pierre (5,4 I Timothée 2, 4 6, 13-16 Twrest ;i-;e Hébreux 77 (1,18 1, 9-10 3, 12-13 4, 12 (4, 14 s. 4, 17 5, 14 let?? II, 165 III, 233 Apocalypse (16, 10 INDEX DES CORRESPONDANTS (Tomes II et III.) Abréviations. - ab. : abbé ; anlig. : antigraphairc ; archim. : archi­ mandrite ; (tas. : assesseur; av. : avocat; de : comte; d. : dame; diac. : diacre ; diacon. : diaconesse ; écon. : économe ; cp. : évêque ; fond. : fonctionnaire; gén. : général; gouv. : gouverneur; imp. : impératrice ; jitr. : jurisconsulte ; ni. : moine ; m. d. off. : maître des offices ; ni. d. : maître des soldats ; mag. : magistrat; pal. : patrice; pr. : prêtre ; pref. : préfet ; soph. : sophiste ; vie. : vicaire. Les chiffres renvoient aux numéros des Lettres de Théodoret. Abraham, écon., 106. Acace, pr., 108. Verius, soph., 30, 66. Agapins, pr., 51 Alexandra, ‘. d’Émèse, 122, 123. Uranius, gouv., 76. Urbanus, fond., "'t. Vincoinale. m. d. off., 141. Zénon, géw., 65, 71. Lettres festoies, 4, 5, G, 25, 26, 38, 39, 54, 55, 56, 63, 64. (Sans titre), 9. INDEX DES NOMS PROPRES (Tonics il et III.} Les abréviations utilisées sont les mêmes que dans l'index des cor­ respondants ; il faut ajouter : «p. : apôtre ; arch. : archonte ; cur. : Curiate ; crap. : empereur ; ens. : enseigne ; eun. : eunuque ; ivang. : évangéliste ; ex. : exarque ; hcr. : hérétique ; hist. : historien , j. f. : jeune fille; mari, : martyr; or. : orateur; pair. : patriarche ; phil. : philosophe ; p. ens. : porte-enseigne ; proph. : prophète ; rh. : rhéteur ; s. diac. : sous-diacre ; tr. : tribun ; i». : ville. Les noms qui figurent sans indication sont ceux des personnages et des lieux très connus ou dont, au contraire, l'identité nous fait défaut. En cas d'homonymie, nous n’avons pas omis, toutes les fois que la chose nous a été possible, de préciser la qualité de chaque per­ sonnage ou l'identité de chaque lieu. Les chiffres romains renvoient au tome, les chiffres arabes aux pages de la traduction et aux notes (n.). Aaron, III, 109. Abraham, pair., II, 77 ; 89 ; III, 27 ; 59 ; 73 ; 107 ; 117 ; 119. Abraham, icon., III, 31, n. 2. Abraham, pr., III, 67; 73; 75 ; 79 ; 103. Abram, II, 38, η. 1 ; 39. Absalon, III, 141. Acacc, éi>. de Ucrée, H, 161, η. 4 ; 1G2, η. 1 ; 226, n. 2 ; III, 41 ; 52, n. 3 ; 53 et n. 5 ; 54, n. 1. Acace, év. de, Scythopolis, II, 217, n. 4. Adam, II, 49 ; III, 103. Adelphe, cv., II, 227, n. 3. Aegées, v. de Cilicie, II, 154, n. 1. Acrius, soph., II, 88, n. 2 ; 147, n. 3. Afrique, II, 93 et n. 2 ; 128, n. 2 ; 129» n. 3 ; 130, n. 1. Agapet, m., III. 81, n. 3. \gapius, pr., II, 128, n. 1. AlcinoÜR, II, 91. Alep» f. de Syrie, II, 162, n. 2. Alexandra, dame, II, 46, η. 1 ; 52. n. 2 ; 53, n. 6 ; III, 17, n. 4. Alexa nd re, &··. d’.4 lexa n drie, II, 214, n. 3 ; 215 et n. 4. Alexandre, év. d’Antioche. III, 41. 244 INDEX DES NOMS PROPRES Alexandre, éo. de Hiirapolis, II, 67, n. 3 ; 227, n. 2 ; III, 52, n. 3. Alexandrie, II, 68, η. 1 ; 138. n. 3 ; 139, n. \ ; 198, n. 3 ; 200, n. 2 ; 201 ; 205, n. 3 ; 207, n. 4 ; 217, n. 5 ; 220, η. 1 ; 225 ; 227 ; 231 ; III, 49, n. 3 ; 50, η. 1 ; 51 ; 53, n. 5 ; 54, η. 1 ; 61 ; 69. Alypius, ex., Ill, G6, n. 3 ; 67 ; 72, n. 3 ; 73 ; 75. Anialccitc, III, 107 ; 109. Amphiloque, év. d'Iconiutn, II, 175, n. 4. Anasarthe, v. de Syrie, III, 133, n. 5. Anastase, pr. de Itérée, III, 129. Anatole, pat., II, 118, n. 2, 3 ; 119, n. 4 ; 1S2, n. 5 ; 233, n. 1 ; III, 13, n. 5 ; 43, n. 3 ; 78, η. 1 ; 82, n. 4. Ancyre, v. de Galatie, II, 131, n. 2 ; 175, n. 4 ; III, 51. Audibère, fond., III, 69, n. 2. André, ru. de Constantinople, III, 159, n. 4. André, 6'. de Samosate, II, 81, n. 4. Antioche, II, 37, n. 4 ; 44, η. 1 ; 45 ; 53, n. 6 ; 60, n. 2 ; 69, n. 3 ; 92, n. 1 ; 10G, n. 2 ; 108, n. 3; 114, n. 1; 115; 118, n. 3 ; 185 et n. 3 ; 186, n. 3 ; 188, n. 3 ; 191 ; 195 ; 196, η. 1 ; 201 et n. 2 ; 207 ; 209 ; 217 et n. 5 ; 220, η. 1 · 231 ; IH, 21, n. 2 ; 44, n. 2 · 49 ; 52, n. 3 ; 53, n. 5 ; 54, η. 1 ; 57; 61, n. 4 ; 63 ; 81 ; 95, n. 5 ; 96, n. 3 ; 97 ; 110, n. 4 ; 120, η. I ; 124, n. 4. Antiochus, préf. d’Orient, II, 134, η. 1 ; 249, n. 1. Antoninopolis, o. d'Osroène, II, 131, n. 3. Anytos, II, 73. Apaniêe, v. III, 80, n. 3 ; 81 ; 83, n. 2 ; 92, n. 2 ; 99, n. 2 ; 126, n. 2 ; 132, n. 1. ApeBion, fond., II, 94, n. 2. Apollinaire, her., II, 203; III, 28, n. 2 ; 29 ; 51 ; 53 ; 63 ; 97. Apollonius, préf., Il, 158, η. 1 ; 184, n. 1. Aquilcc, III, 53. Aquilinus, diac., Π, 85, η. 2. Archibius, pr., II, 137, η. 5 · 139, n. 4. Aréobindus (a), m. d. s., II, 80, n. 1 ; III, 149, n. 1. Ariens, II, 214, n. 3. Aritnathie, HI, 119. Aristolaüs, lr., II, 219, n. 1 ; 226, u. 2; III, 54, n.l. Aristote, II, 47, n. 4. Arius, II, 76, n. 3 ; 77 ; 193 ; 203 ; 219 ; III, 17 ; 27 ; 28, n. 1 ; 29 ; 49 ; 63 ; 71. Arménie, II, 166, n. 2. Asie, III, 42, n. 1. Aspar, pat., Ill, 13, n. 5 ; 148, n. 1. Athanase, co. d’Alexandrie, II, 214, n. 3 ; 215 el n. 4 ; 227 ct n. 3 ; 237 ; III, 48, n. 2. Athanase, év. de Pcrrhs, II, 108, n. 3 ; 109, n. 2 ; 114, n. 1 ; 119, n. 4 ; 121, n. 4 ; III, 94, n. 5 ; 95. Athanase, or., II, 67 el n. 3 ; 69 ; 79. Athènes, II, 157. Athénius, éo., Ill, 95. Attila, II, 106, η. 2. Augusta, imp., Ill, 145; 149; 153. Axia, diacon., II, 63, η. 2. INDEX DES NOMS PROPRES Bahram, roi de Perse. Il, 167, n. 2. Bardesano, hér., III, 27 ; 101. Basile (le grand), II, 37, n. 3 ; 43, n. 5 : 104, n. 2 ; 141, n. 4; 175, n. 4 ; 215 et n. 4 ; 237. Basile, cp. de Séleucie d’Jsaurie, II, 222, η. 1, 3 ; III, 20, η. 1 ; 22, n. 6. Basilidc, hér., III, 27. Beelzébou), III, 35. Bérée, II, 92, η. 1 ; 93, n. 3 ; 95 ; 162, n. 2 ; III, 52, n. 3 ; 129. Bithynie, II, 211 ; 221 ; 227. Caïn, III, 107. Candide, pr. cl arckini., III, 106, n. 2 ; 108, n. 1, 2. Candidien, . d'Antioche, II, 100, n. 1. Étienne, pr., II, 177. Eudaimon, II, 153. Eudoxie, III, 98, n. 1. Eugraphie, dame, II. 150. n. 1. Enlalius, év. d'Arménie per­ siste, II, 166, n. 2 ; 177, n. 2, 3. Euloge, ècon., III, 30, η. I. Eunomius, hér., Il, 76, n. 3 ; 77 : 193 ; 219 ; III, 27 ; 28, n. 1 ; 29; 63; 71. Euphratésie, II, 37, n. 4 ; 80, n. 1 ; 100, η. 1 ; 101, n. 2 ; 127, n. 3 ; 162, n. 2 : III, 82. n. 4 ; 94, n. 5. Euphratésiens, II, 101. Euphronius, II, 185. Euripide, II, 94, n. 4. Eurycianus, tr., II, 50, n. 3 ; 151, n. 2 ; III, 138, n. 1. Eusèbe, év. d'Ancyre, II, 21, INDEX DBS NOMS PROPRES >'· 1 ; 131 Ct η. 2; 198, η. 3 ; 242, η. 2 ; Ill, 34, η. 1. Eusèbe, év. d'Arménie per· sique, Π, 166, η. 2 ; 177, η. 3. Eusèbe, év. de Dorylce, Π. 40, η. 1. Eusèbe, pr., II, 137, η. 5 ; 139 et η. 4 ; 143. Eusèbe, hi.st., Il, 231. n. 2. Eusèbe, jar.. Π, 68, n- 2. Eustathc, év. d'AegéCS, II, 152, η. 1. Eustathc, év. d'Anlioche, II, 202, η. 1 ; 237. Eustathe, év. de Béryte, II, 124, n. 2. Euthérius, év. de Tyane, II, 20, n. 1 ; III, 51. Eutrèque, pré/. d'Orienl, II, 134, η. 1 ; 184, η. 1 : 188, η. 1 ; 234, n. 3 ; 240, n. 2. Eutychès, m., II. 38, n. 2 ; 40, η. 1 ; 41, n. 2 ; 60, η. I ; 69, n. 3; 78, η. 1 ; 184. n. 2; 188. n. 2 ; 194, η. 1, 2; 199, n. 3 ; 243, n. 2 ; III, 20, n. 1 ; 25, n. 3 ; 45, n. 3 ; 96. n. 4. Euzoius, év. d'Anlioche, III, 49. Evagrius, hist., II, 106, n. 2. Ézèchiel, II, 179; III, 87. Festus, gouv. romain, II, 193. Firmus, év. de Cisarée, III, 51. Flavien, év. de. Constantinople, II, 38, n. 2; 40, n. 4, 1 ; 41, n. 2 ; 135, n. 4 ; 205, n. 3 ; 225. n. 3 ; 226, η. 1 ; 230, n. 1 ; III, 24, n. 2, 3 ; 58. η. 1 ; 61 et n. 4 ; 62, η. 1 ; 70, n. 1; 72. n. 2 ; 84, n. 2 ; 85 ; 100, n. 3. Florent, exilé, II, 87, n. 4 ; 128, n. 2 ; III. 73. n. 4 ; 75, n. 5. 247 Florent, préf. d'Orienl, II, 109, η. 1 ; 117 et n. 4 ; 123 ; 236, n. 1. Gabriel (range), III, 115. Galatçs, II, 173. Galatie, II, 131, n. 2. Genséric, II, 129, n. 3. Gcrmanicie, III, 126, n. 2; 129, n. 4. Géronte, pr., II, 178, n. 3. Géronte, s. diac., II, 38, η. I ; 39. Géronte, archim., II, 126, n. 1. Gomorrhe, III, 75 ; 79. Grecs, II, 156, n. 2 ; III, 65 ; 71 ; 109. Grégoire, év. de Nazianze, II, 43, n. 5; 141, n. 4 ; 215, n. 4. Grégoire, év. de Nysse (?), II, 215 et n. 4 ; 237. Hcrmésigènes, ass., II, 156, η. 1. Hérode, II, 27. Hiérapolis (Hiéraple), II, 37, n. 4 ; 67, n. 3 ; 100, n. 1 ; 103; III,52,n.3. Hilaire, diac., III, 60, n. 2; 75, n. 6. Homère, II, 75 ; 92, n. 2 ; 116, n. 2; III, 11. Huns, II, 107, n. 2. Hyacinthics, II, 157. Hypatius, pr., III, 66, n. 2 ; 67 ; 72, n. 3 ; 73 ; 75. Ibas, év. d’Édesse, II, 128, n. 2 ; 201, n. 2 ; 234, η. 1 : 235, n. 3 ; III, 44, η. 1 ; 45 et n. 3 ; 61, n. 4 ; 70, η. 1 ; 71 ; n. 3; 124, n. 4. Ignace, év. d'yl/ihoc/ie, II, 204, n. 2 ; 237. 248 INDEX DES NOMS PROPRES Irénéc, to. de Tyr, II, 22, η. 1 ; 23, η. 1 ; 41, n. 3; 42, n.2;44, η. 1 ; 86, n. 2 ; 96, . de Gcrmanicic, III, 9«. η. 1 ; 126, n. 2; 129, n. 4. Jean, archim., III, 97, n. 4. Jean, pr., n, 137, n. 5 . 140, η· 1 ; 142, η. 1. Jean (Marc), II, 27. Jérusalem, II, 157, n. 3 ; 188, n- 3 ; III, 57, n. 2 ; 94, n. 4. Jethro, II, 176, η. 1 ; 177. Jézabel, II, 29. Job, pr. et archim., III, 106. n. 2. Laodicce, II, 195, n. 4. Léon, pape, II, 21, η. 1 ; 205, n. 3 ; III, 58, η. 1 ; 60, n. 2 ; 72. n. 3 ; 73 ; 85 ; 98, n. 1. Lesbos, II, 45. Libanius, rhé.l., II, 96, u. 5. Libye, II, 92, n. 2; 93; 95; 97 ; 129; 131 ; 153. Longin, archim., III, 123, n. 3. Lupicius, III, 83, n. 2. Macédoine, II, 107, n. 2. Macedonius, hir., II, 203. Macedonius, in., II, 196, η. 2. Madianites, II, 29. Magnus (Antoninus), pr. el archim., Ill, 109, n. 6. Manés, hér., II, 199 ; III, 27, n. 4 ; 101. Mara, eu. d'Anasarthe, III, 133, n. 5. Marana, ao., II, 148, n. 2 ; III, 91, n. 7. Marc (saint}, II, 27. Marcel, her., 111,29 et n. 3. Marcel, ab., Ill, 153, n. 3 ; 156, n. 2. INDEX DES NOMS PROPRES Marcianus, /n., Ill, 66, η. 3 ; 81, η. 3. Marcien, emp., Ill, 129, n. 5 ; 141. n. 4 ; 142, n. 2; 143. n. 4 ; 148, n. 1. Marcion, hir., II, 197; 199; 203. Marie (sainto femme), III, 119. Marie, j. II, 153. Martyrius, in., II, 67, n. 3. Matthieu, évang., Ill, 117. Matthieu, diac., HI, 123. Maxime, év. d'Antioche, III. 98. n. 1. Maxime, phil., II, 227, n. 3. Maximien, exilé, II, 87, n. 4 ; 128, n. 2. Mcciinas. pr. el archim., HI, 99, n. 2 ; 103. Mélcce, év. d‘Antioche, II, 161. n. 4 ; III, 49. Mclitos, II. 73. Memnon, Λ». d'Éphèse, III, 52, η. 1. Mésopotamie, II, 166, η. 2 ; III, 45, η. 3. Mcthynme, II, 45. Milan, III, 53. Mitylène, II, 45. Moïse, II. 27 -, 176, η. 1 ; 177 ; III, 87 ; 107. Montan, her., II, 195. Naboth, II, 37 ; III, 101. N co clés fpère de Thêmistocle), II, 159. Néon, arch., II, 100, η. 1. Ncstorius, II, 78, η. 1 ; 212, n. 2; 219 ; III, 42, η. 1 ; 54. η.1 ; 55, n.2 ; 160, η.1. Nicéc, 11,175, n. 4; 202, η. 1 ; 203 ; 211, 214, n. 3 ; 221 ; 227 ; 229 ; 230. η. 1 ; 235 ; 249 239 ; III, 42, η. 1 ; 48. n. 2 ; 49 ; 85. Niccrto III, 81, n. 3. Nomus, pal., II, 135, n. 3 ; 136, η. 1 ; 192. n. 1 cl 2 ; III, 10, n. 2. Odyssée, II, 73, n. 2 ; 90, n. 1. Oloros (père de Thucydide), 11. 73. Olympias, dame, II. 68, n. 1. Olympiques, II, 156, n. 2 ; 157. Onésiphore, III, 13 ; 15 ; 91. Or, 111,109. Orient, II, 110, n. 3; III, 19. Osroène, II, 131, n. 3 ; 233 et n. 1 ; III, 45, n. 3. Ozce, pr., III, 127. Palestine, II, 148, η. 1 ; 188, n. 3; 189 ; 111,43. Palladius, phil., II, 73, n. 4. Panathénées, II, 157. Pâques, II, 31, n. 3 ; 34, n. 2 ; 41, n. 3 ; 103, n. 4 ; 105, n.3 ; 106, η. 1 ; 107, n. 2. Patricius, de, II, 94, n. 2 ; 96, n. 1. Patricius (fils d’Aspar), III, 13, n. 5. Patroïnus, p. ens., II, 137. Paul (saint), II, 23, n. 2 ; 25 ; 27 ; 70, n. 2 ; 177 ; 193 ; 199; 211 ; 213; 223; III, 27 ; 57 ; 59; 77, n. 3 ; 108, n. 6. Paul, év. d'Émise, III, 52, n. 3 ; 53, n. 5. Paul, év. de Samosale, III, 29. et n. 3. Péanie, II, 73. Pericles, II, 159 et n. 2. Perse, II, 166, n. 2 ; III, 65. Phénicie, II, 41, n.3; 86, n. 2 ; 250 INDEX DES NOMS PROPRES 148, η. I ; 187; 189; 191 ; 199 ; III. 39, n. 1 ; 41. Philippe, cur. de Cyr, II, 109 ; 115, n. 4 ; 117 ; 123 et n. 2 ; 125. Philistins, II, 59; III, 107. Phinee, III, 71. Photin, her.. Ill, 29 et η. 3. Photius, co. de Tyr, II, 205, n. 3 ; 226, n. 1. Pierro (saint), II. 27; 174, n. 1 ; 231 ; III. 57 ; 59. Pierre, pr., Ill, 69. Pierre, ni. de Galatie, II. 196, n. 2. Pierre, αν., II, 120, n. 3. Pilate, III, 119. Placidie, III, 98. n. 1. Platon, II, 47, n. 4 ; 52, n. 4 ; 72, n. 2. Plutarque, II, 141, n. 4. Pompeiauus, co. d'Émèse, II, 86, n. 2 ; 98, n. 1. Pont, II, 166. n. 2 : III, 43. Praylius, co., Ill, 41. Priscos, hist., II, 107, n. 2. Proclus, éo. de Constantinople, II. 108, n. 3 ; 122, n. 1 ; 123, n. 2 ; 135, n. 4 ; 219, n. 1 ; 231 etn. 3 ; III, 42, n. 1 ; 43. Protogène, préf., II, 246, η. I ; 247, n. 2. Pulchérie, imp., II, 112, n. 2. Pythagore, II, 140, n. 2. Pythiques, II. 156, n. 2; 157. Ravcnnc, III, 53. Rene, pr., Ill, 60, n. 2; 69, n. 3. Romain, mart., Ill, 120, n. 1 ; 121. Romains, II, 23 ; 87 ; 193. Rome, III, 75, n. 6 ; 76, n. 1 ; 85. Romule, év. de Chalcis, HI. 132, η. 5 ; 142, η. 1. Rufus, etc, II, 158, η. 1 ; 183 ; 184, η. 1. Rufus, éa. de ThessatoniqM, III, 53, η. 4. Sabinien, co. de Perrhe, III, 94, η. 5 ; 105, η. 2 et 3. Salustc, arch., II, 100, η. 1 ; 101, η. 2, 3 ; 102, η. 2. Samson, II, 59. Samuel, HI. 107. Saül, II, 207. Séleucie, en tsaurie, III, 20, η. 1. Senator, pat., II, 108, n. 1; 116, η. 1, 3. Sévère, c<·. d’Antioche, III, 53, n. 5. Simon, hir., Ill, 27. Simonide, II, 141, n. 4. Sinsus, év. en Mésopotamie, III, 45, η. 3. Socrate, II, 73. Sodoinc, III, 73 ; 79. Sophocle, II, 87 ; 116. n. 2. Sophronisque (père de So­ crate), II, 73. Sophronius, év. de Constantine en Osroènc, II, 131, n. 3. Sparte, II, 157. Sporacius, rte, III, 12, n. 3 ; 13, n. 5. Suzanne, III, 39. Syméon, év. d'Amida, III, 45. Syméon, m., III, 81, n. 3. Syrie, 11,86, n. 2 ; 119, n. 3.4 ; 162, n. 2; 186, n. 3; 235, n. 3 Syrtes, II, 93, n. 2. Taurus, pat., II, 234, n. 3. Thalassius, diac., II, 83. INDEX DES NOMS PROPRES Thalassius, co. de Césarée, III, 94, n. 4. Thella, v. d'Osroène, II, 131, n. 3. Themistocle, II, 159 et n. 2. Théocrite, 11,116, n. 2. Théoctiste, év. de Bèrée, II, SG, n. 2 ; 92, η. 1 ; 162, n. 1 ; III, 129, n. G. Théodore, év. de Mopsuesle, II, 58, n. 3 ; 59 ; 217, n. 5. Théodore, ni., II, 227, n. 4. Théodore, fond., II, 10», n. 3. Théodose, emp., II, 42, n. 2; 184, η. 1 ; 216, n. 4 : III, 52, n. 3 ; 93, n. 2 ; 124, n. 4 ; 127, n. 2; 129, n. 5; 133, n. 5 ; 134, η. 1 ; 154, n. 3. Théodote, patr. d’Antioche, II. 194, n. 3 ; 195 ; 209 et η. 1 ; III, 63. Théodote, év. d'Ancyre, 111,51. Théodote, ens., Ill, 129. Théophile, év. d’Alexandrie, II, 215, et n. 5. Thcsniophories, II, 157. Thossaloniquo, III, 53. n. 4. Thomas, ap., II, 215. Thomas, év. de Mopsueste, II, 126, n. 3. Thomas, év. de Porphyréon. II, 127, n. 3. Thomas, év. d’Evaria, II, 127, n. 3. Thomas, év. de. Theodosiopolis, II, 127, n. 3. Thomas, év. d’Atdios, II, 127, n. 3. 251 Thrace, II, 107, n. 2. Thucydide, II, 73, n. 2, 4 ; 159, n. 2. Timothée (saint), II, 177. Timothée, mart., III, 121 et n. 1. Timothée, év. de Dolichée (?), III, 37, n. 1 ; 104, η. 1 ; 110, n. 4. Tito (saint.). II, 93. Tyane, v. en Cappadoce, III, 51. Tyr, III, 61, η. 4. Ulpien, de, II, 79, n. 2. Uranins, gouv., II, 1G3, n. 4. Uranius, év. d’Émcse, III, 85, n. 3 ; 86. n. 1 ; 89, n. 7 ; 90, n. 6. Urbanus, fond., II, 160, n. 1. Valentin, hér., II, 195; 199; III, 27 ; 97 ; 101. Valentinien, emp., III, 98, n. 1. Vandales, II, 129, n. 3. Vincomale, ni. d. off., Ill, 150, η. 1. Xanthippe (père de Périclès), II, 159. Zenobius, II, 57, η. 6. Zénon, in., II, 196, η. 2. Zénon, gén., II, 145, η. 4 ; 155, η. 2 ; 184. η. 1. Zeugma, v. en Syrie, III, 99, η. 2. INDEX CHRONOLOGIQUE (Tomes I, II et III.) Les chiffres romains désignent les Lettres de mensis (tonic I), les chiffres arabes celles de la la Collectio Pat· Collectio Sirmon(liana (tomes II et ΙΠ). En 423-429. Ep. XXXII. XLV. En 428 448. Ep. V. Avant 430. Ep. XXXIV. Avant 431. Ερ. XXXVI. 66· 68. Avant 434. Ep. XIV, XVIII (?)· Environ 434. Ερ. XXXVII, XXXIX. XL. En 434-435. Ep- VI (?). Après 435. Ep. I. En 435-448. Ep. XLIX. En 439-443. Ερ- XXIII. Après 440. Ep. II, XXII (?). En 440-448. Ep. XI.VII. En 443. Ep. 29-36, 52,53. En 443-447. Ep. 75, 76. En 443-448. Ep. 22 («XX VI), 48, 50 (?|, 51 (?), 59, 70, 73. Avant 444. Ερ· XXX (?) En 444 Fin do l'année. Ep. 60-62. En 445. Ep-58 (= XVI). printemps. Ep. 37. En 445-446. EP· XVI1· xx· 72, 78 (?). Avant 446. Ep- XUV (?). Peu avant Juil­ let. Ep. 47. En 446-447. Ep. XV, 42-46. En 447. Ep.23(?)(-XXI). Pâques. Ep. 41. Fin de l'année. Ep. 1,2,65, 71. Fin 447-début 448. Ep. 57. En 447-448. Ep. XIX. Avant 448. Ep. XLI. En 448. Après février. Ep. 12. Pâques. Ep. 40. Printemps. Ep. 3, 110, 111. Vers avril. Ep. 7981. Avril-mai. Ep. 84. Début été. Ep. 83, 87. Septembre, Ep. 85, 86. Sep te ni b re-dé­ cembre. Ep.8891. Novembre. Ep. 92-96, 99-101, 103,104,105(F). 106, 107 {?). 108, 109. En 446. 253 INDEX CHRONOLOGIQUE No ve m b r c - d é cembre. Ep.97, 98. Decembre. Ep. 11, 82. Fin 448-début 449. Ep. 14, 21, 69, 102. En 449. Janvier. Ep- 55. Pâques. Ep. 5, 8, 38, 39, 54, 56, 63. Mai-juin. Ep. 16, 112. Sep tcmbrc-octobre. Ep. 113, 117, 118. Fin de l'année. Ep. 9,114-116, 119. Août 449-Juillet 450. Ep. 133. Octobre 449-Juillet 450. Ep. 127-130. Octobre 449-Août 450. Ep. 120, 121, 124. En 450. Avant juillet. Ep. 122, 123, 125, 126, 132. Vers le milieu de En 448. l'année. Ep. 131En 450. Juillet-décembre Ep. 142, 143. Juillet 450-Octobre 451· Ep. 136. Fin 450-début 451. Ep. 134, 135, 144. En 450-451. Ep. 138. En 451. Début de l’année. Ep. 139-141. En 451. Février-mars (?). Ep. 145, 147. Printemps. Ep. 6. Janvier-juillet. Ep. 146. Dates inconnues. Ep. III. IV, VII, VIII, IX, X, XI, XII, XIII, XXVII, XXV11I, XXIX, XXXI, XXX III, XXXV, XXXVIII, XLII, XLIII, XL,VI, XLVIII, L, LI, LU, 4, 7, 10, 13, 15, 17, 18, 19 (-XXrV),20 (= XXV), 24-28. 49, 64, 72, 74, 137. INDEX DES MOTS GRECS (Tomes I, II, III.) Les chiffres romains renvoient aux volumes de la Correspondance que nous avons publiés (I = n® 40 de S. C. ; II n°98; III = n® 111) ; les chiffres arabes indiquent les premiers les pages, les seconds les lignes de chaque volume. Les mots précédés d'uu astérisque sont ceux qui font l’objet d'une note. άγαθότης 11, 56, i i. αγάπη 1, 74, 9 ; 96, *23 ; II, 70, 21; 80, 22; 84, 16; 132, 20; 142, 9; 160, 20 ; 222, 10.12 ; III, 88, 13 ; 90, 16 ; 102, 28 ; 122, 15 ; 130, 25 ; 134, 16; 154, 23; 160, 20. άγιοτης {titre) I, 75, 16; 87, 2; 92, 3; 93, 18; 105, 10; 110, 2 ; 119, 22 ; II, 40. 4 ; 82, 7 ; 122, 5 ; 138, 17 ; 204, 3 ; 206, 18; 208, 17 ; 232, 1 ; 111, 24, 9 ; 42, 10; 52. 14 ; 64, 6 ; 66, 21 ; 74, 7 ; 156, 11. άγιωσΰνη I, 87, 13.17.21 ; 92, 9 ; 111, 1 ; II, 90, 25 ; 98, 8 ; 124, 4 ; 136, 21 ; 198, 21 ; 204, 17 ; 218, 24 ; 228, 26 ; Ill, 28, 21 ; 34, 23 ; 36, 16 ; 58, 10; 60, 12.15; 66. 12; 70, 16. άγριύω II, 164, 16. αγχίνοια (titre) I, 107, 10. αγών II, 40, 3.19 ; 42, 8.12 ; 52, 2 ; 72, 6 ; 170, 21 ; III, 30, 4.11 ;32, 2.5; 54, 9; 70. 11 ; 108, 20 ; 110, 1 ; 112, 9 ; 176, 9. άγωνίζοιχα*. II, 58, 8 ; 70, 3 ; 236, 20 ; III, 32, 19 ; 132, 27 ; 176, 21 ; 190, 8. άγο>ν;·3·:ήί II, 44, 1 ; 166, 15. άδιλφικό; 1, 78, 7 ; III, 88, 17. άδίλφ-.ζώ; II, 174, 22. άδίλφάί III, 96, 12. άδίλρότης II, 218, 26. αθλητής 11, 24, 17; 40, 17; 42, 8 ; 44, 1 ; 128, 8 ; 156, 1 ; 166, 13. άθλο; II, 42, 10. ά·.δ·.ότης III, 72, 4. αφισις Π, 200, 1.2.8; 236, 20 ; Ill, 50, 6 ; 64, 28 ; 74, 10 ; 80, 8 ; 84, 21 ; 94, 11 ; 100, 7; 108, 10; 132, 9: 152, 24; 156, 16; 160, 15.17; 174, 17; 176, 12; 178,3; 182, 17 ; 202, 7.9. χφίτιχός I, 113, 20; II, 196, 23 ; 200, 3 : 111, 28, 10; 62, 28 ; 64, 1.3 ; 66, 2 : 70, 12 ; 116, 5 ; 182. 14 ; 198, 11. INDEX DES MOTS GRECS αισθητοί II, 30, 6. άχοινωνησία II, 108, 16; 114, 2; 116, 15 ; 120, 6. άχροτ«λ$4τιον II, 218, 16. αμύητος III, 59, 23. άναόίωσις III, 138, 9. Αναγνώστης (hiérarchie cccl.) U, 40, 9 ; III, 9G, 12. άνα&ίματίζω II, 228, 19; Ill, 50, 3 ; 62, 13 ; 96, 17.20. άναΟιματισμός III, 134, 28. άνάληψκ i'll, 118, 8; 192, 24 ; 194, 1 ; 224, 12.13.15. αναλλοίωτος III, GO, 4; 114, 21 ; 116, 18. ανάστασή 1, 112, 8; 113,21; 114, 9 ; 115, 7 ; 118, 3 ; II, 32, 16 ; 34, 1.9 ; 50, 8 ; 54, 16 ; 62. 23 ; G6, 6 ; 74, 15 ; 102, 16; 142, 20.21 ; 144, 17.18 ; 164, 25.26 ; III, 102, 14 ; 116, 21 ; 138, 8.13 ; 184, 10; 190, 26; 192, 21.25; 194, 5.19 ; 196, 2. άνΟρωποτη; II, 76, 6.17; 164, 20; III, 16, 6; 18, 16.20; 28, 18; 36, 5; 58, 22; 72, 6; 96, 7; 102, 2; 116, 16; 118, 8; 180, 12; 184, 1; 196, 20. άνθρωποτοχος II, 58, 11.23. άντίγρχρον III, 36, 18 ; 54, 3. άντ<δοξάζω II, 166, 12. ‘άντίληύις III, 106, 25. ανυμνώ II, 24, 14; 38, 25; 88, 2 ; 224, 2 ; 232, 18 ; Ill, 60, 11 ; 126, 3. *άπάθ»<α III, 60,7 ; 72, 5: 184, 11 ; 186, 20 ; 190, 27. άπα4<ς H, 222, 21 ; Ill, GO, 3 ; 100, 16.17.20 ; 116, 7 ; 118, 4.5.10; 120, 16; 164, 22; 166, 7 ; 186, 18.19 ; 190, 25. 28 ; 198, 3. 255 άπαθώς II, 76, 20. απαλλαγή II, 50, 24. απαύγασμα II, 210, 18. άπςρίγραφος III, 116, 18; 192, 13. άπ'.στίχ I, 114, 16. άπλο'της III, 162, 14. άπογραφή Π, 110, 5.17; 120, 4 ; 122, 17. αποίμαντος (ά propos de l’évêque) II, 170, 20 ; 248, 14. άποχηρύττω II, 216, 8 ; Ill, 94, I l ; 96, 9.17.19; 140, 14 ; 152, 23. άποχόπτω II, 172, 20. άποχρίνω H, 212, 7. *άποπομπαϊο< II, 216, 12. απόρρητος I, 85, 1. αποστασία II, 142, 27 ; III, 92, 13. άποστολιχός I, 87, 14 ; S9, 18 ; Π, 38, 22 ; 40, 3 ; 74, 14 ; 78, 5; 160, 22 ; 162,12 ; 186, 18.19; 198,7; 220, 9; 222, 2; 226, 7; 228, 14 ; 234, 21 ; 238, 23 ; 240, 24 ; 244, 1 ; 246, 15 ; 248, 18; III, 14, 23 ; 30, 18.19 ; 32, 3.19 ; 34, 3 ; 36, 17 ; 48, 9.12.15 ; 54, 20 ; 56, 8 ; 58, 16 ; 64, 5.9. 16; 70. 17.22 ; 72, 2.15 ; 74, 13.23 ; 80, 7 ; 82, 22 ; 84, 11. 22 ; 86, 16 ; 88, 7 ; 96, 16 ; 98, 5 ; 100, 2 ; 104, 13 ; 106, 24 ; 108, 18 ; 110, 23 ; 112, 10 ; 122, 2.16 ; 134, 9 ; 136, 7 ; 140, 13 ; 146, 10.16 ; 150, 6 ; 152, 22 ; 154, 1 ; 156, 6. 12; 162, 9.18; 176, 8; 182, 21 ; 196, 4. •χποχκροδίωτος II, 108, 17. άπροσζύνητος III, 178, 16. άρντή 1, 78, 19 ; 83, 23 ; 91, 8 ; 92,10; 104, 12; 106,8; 111. 256 INDEX DES MOTS GKF.CS 13; 112. 1 ; 118, 16.20; II, 36. 12 ; 40, 17 ; 42, 23 ; 50, 4 ; 72, 7 ; 78, 19 ; 86, 3 : 88, 16 ; 96, 4.19 ; 128, 8 ; 136, 14.20 ; 154, 25 ; 156, 1 ; 158, 25; 162, 14; 164, 8; III, 146, 21. — (fùre] I, 97, 19 ; 101, 4 ; 117, 21. άρρητο; I, 117, 13 ; II, 54, 18 ; ' 88, 4 ; 142, 21 ; 152, 4.7 ; 156, 7 ; 160, 11. άρρήτω; III, 190, 21. άρ/έτυ.το; Π. 42, 10; 128, 9; 138, 3. άρ/ιδιάκονος {hiérarchie ecd.} I, ‘ 86, 3 ; III, 200, 26. αρχιερατικός II, 114, 4. άρ/ιβρεύ; I, 80, 2; II, 116, 14 ; 190,10 ; III, 184,15.16; 190, 14 ; 206, 26. άρχιίρωσυνη III, 170, 3. αρχιμανδρίτης ill, 102, 27. άρ/ιποιμή·/ II, 168, 6 ; 236, 23. άσίβεια II, 24, 13 ; 90, 22 ; 176, 5; HI, 84, 16; 96, 2; 98, 10 ; 110, 12 ; 134, 2.22 ; 160, 16; 174, 15 ; 180, 16; 182, 16 ; 202, 2. ασκητήριο* II, 190, 11. άσόγχυτο» II, 76, 5.16 ; 224, 1 ; III, 26,3 ; 96, 6 ; 120, 20. ατέλεια J, 99, IS. άτμήτω; II, 76, 20. *5τρεπτος II, 216, 5 ; III, 60, 4 ; 102, 5 ; 114, 21 ; 164, 22. 29 ; 184, 7 ; 190, 23. άτρεκτότης HI, 72, 4 ; 184, 6. 12. ά/ρόνως II, 76, 20. αφθαρσία III, 226, 31 ; 228, 10. άπαρτος III, 198, 3; 228, 21. x«up<3 I. 75, 5 ; 82, 2. βαφτίζω I, 114, 7 ; II, 74, 25 ; 246, 19 ; III, 158, 1.2 ; 178, 9 ; 222, 24. βάκτιβμα I, 114, 8; II, 172, 11 ; 220, 17 ; III, 178, 7 ; 188, 20. βάρβαρος III, 94, 7. βασιλεία II, 50, 9; 74, 17.20; 138, 11 ; 160, 13 ; III, 72, 4 ; 82, 18. βασιλικός (impérial) III, 70, 9; 78, 18. βλασφημώ III, 202, 10. βλασφημία III, 48, 13 ; 154, 16; 200, 16; 202, 9.14. βραβείο* I, 77, 13 ; II, 52, 3. γαληνότης {litre] II, 114, 22; 186, 6. γεννώ {à propos du Feric) I, 112, 11; II, 76, 20; 210, 18 ; 111,60, 4 ; 116,15 ; 190, 21. γνήσιο; Ill, 202, 4. γνώσις II, 28, 27; 122, 22 ; 158, 26 ; 164, 7 ; III, 41, 27. γόης III, 142, 14. γοητεία III, 174, 27. δαίμων II, 24, 18 ; III, 48, 6 ; 216, 11.28 ; 218, 17. δεισ.δαιμονία 1, 80, 27. δημιουργώ II, 158, 24. δημιουργός II, 30, 4 ; 52, 15 ; 64, 22 ; 80, 3 ; 206, 12 ; Ill, 114, 16.27; 164, 13; 176, 23 ; 204, 4 ; 208, 11. •δημοΟοινία II, 144, 16; 156, 17. διάβολος II, 28, 7 ; 172, 10. διαγωγή II, 50, 9. διαθήκη II, 148, 2. διαίρεσες III, 48, 20. διακονώ II, 40, 10. INDEX DES MOTS GRECS διάκονο; (hiérarchie eccl.j I, 75, 6; 111, 14 ; 11, 82, 8; 154, 5 ; III, 96, 12; 122, 22. διάλεξι; 111, 172, 10. διάστασι; U, 188, 13; 198, 12 : III, 54, 7. διδασκαλία (enseignement) 1, 75, 1 ; II, 46, 14 ; 62, 19 ; 74, 14; 92, 20; 162, 13; 164, 21 ; 194, 8 ; 196, 1 ; 208, 8 ; 210, 12; 220, 12; 222, 2 ; 236, 16 ; 240, 2.21 ; 244, 1 ; 111, 16, 15 ; 24, 11 ; 28, 7 ; 32, 24 ; 36,14.19 ; 50,10.19 ; 54, 20; 64, 8; 76, 6; 80, 11 ; 86, 20 ; 96, 16 ; 100, 8. 26 ; 122, 1.6.8 ; 140, 8 ; 152, 22 ; 154, 7 ; 160, 3 ; 172, 13 ; 178, 22; 1S8, 23; 190, 2; 196, 6; 198, 9; 212, 19; 232, 26. διδασκαλικό; III, 36,8; 176,9. διδάσκαλο; Il, 60, 1.10; 172, 18; 174, 14; 210, 2; 216, 15 ; 111,58, 2 ; 104, 14 ; 122, 7 ; 222, 19. διήγημα II, 204, 20 ; 206, 7. δικαστήριο* I, 76, 20 ; II, 186, 21.24 ; 242, 4. διοϊκησι; II, 230, 1.3; Ill, 42, 5 ; 44, 15 ; 46, 3 ; 48, 23. δόγμα I, 85, 5 ; 112, 3 ; II, 68, 17 ; 194, 2 ; 208, 12.16 ; 218, 8 ; 220, 21; 222, 17; 228, 14. 25 ; 238, 4.23 ; 240, 25 ; 246, 16.18 ; I Π, 18, 26 ; 20, 17; 24,13; 30,18; 32, 3; 36, 6.18; 38, 2; 40, 17.20; 48, 12.19; 66, 2; 72, 16; 74, 15 ; 76, 1 ; 80, 8 ; 82, 22 ; 84, 20.22; 88, 7; 94, 4.18.22; 98, 5; 100, 2.6; 104, 14.22 ; 106, 14 ; 108, 20 ; 110, 23 ; 112, 10 ; 122. 2.17 ; 124, 4 ; Correspondance. Π I. 257 126, 6; 128, 6; 132, 28; 134, 9.15 ; 136, 1 ; 140, 13. 17; 142, 10; 146, 10.17; 150, 6 ; 154, 4 ; 156, 6.18 ; 162, 10.18 ; 172, 10; 176, 8 ; 182, 14; 190, 5.8.17.19; 202, 16δογματικό; H, 236, 16 ; 111,20, 15 ; 140, 8. δοζιτό; II, 200, 1. δόξα II, 222, 4; Ill, 192, 14. 17 ; 198, 4 ; 228, 22 ; 230, 3. δοξάζω II, 166, 12; 180, 7; Ill, 158, 3; 178, 14.16; 190, 29 ; 198, 4.5 ; 202, 1 ; 216, 4 ; 222, 20 ; 228, 22 ; 230, 3.10. δοξολογώ HI, 232, 10. •δοξολογία (— glorification} III, 178, 18 ; 202, 6. δραζωνάριο; II, 136, 13; III, 128, 19. δυάς III, 176, 16. δύναμ·.; [puissances angéliques) III, 82, 1. έγζαινια I, 101, 4 ; II, 148, 7. •εγκαταλείπω II, 36, 13. ειδωλόθντον II, 172, 25. ειδωλον II, 24, 20; 176, 4 ; Ill, 216, 12.17.29. είσποιητό; III, 202, 5. εΓσπραξις II, 114, 19. εισπράττω II, 110, 4. εκβάλλω III, 94, 12.20. εκκλησιαστικός II, 108, 14 ; 186, 9; 18S, 12; 192, 22; 194, 17 ; 196, 15 ; 198, 10 ; 218, 7 ; Ill, 44, 16 ; 90, 21 ; 202, 15.18. ΐζπορεύω II, 210, 16. •εμπορία I, 77, 12; Ill, 82, 15. ένανθρώπησις II, 76, 15; 111,28, 23 ; 36, 12 ; 58, 18 ; 62, 4 ; 17 ■«i 'nos Ίπ sfjnDMiiou) γττΙοιολ:»-/ •9 *ser ‘ii Ί3 *96 ! Ç| *JI1 2>ώχ<)»ζ ‘33 ‘99 : SI ‘09 : 17. ‘09 ‘m *M«»’ Tl ‘OSI ‘III ί l ‘933 : 83 ‘337. ‘7, ‘94 ‘II »M52Î •8 ‘8SI ‘Il ! 9 ‘ill : 33 ‘911 Ί x,’=f9 ’3 ‘8il ‘Il χγΐϊΙ?*9 '91 ‘99 ‘III ‘-91 ‘39 ‘II XT^-x?0 •91 ‘99 ‘III ‘- SI ‘801 ‘II ’31 *84 ‘I •8 ‘39 ‘II 61 ‘09 ‘III : il ‘813 : 3 ‘313 ί 87’71 ‘8S ‘II »0x01019 ■çi ‘307, ■ S ‘861 : 07.-8 1 ‘961 : 53’91 ‘361 : I ‘981 ‘ S ‘381 : 97’11 ‘081 ! S3 ‘891 : 91 ‘071-01 L ‘811 : SF4 ‘911 1 83 ‘911 1 3 ‘301 1 41’01 ‘001 ‘ i ‘96 : 9 ‘34 : 8 ‘09 ! 07 ‘89 : 9’ I ‘98 ■ 91 ‘83 : 8Γ8 ‘93 1 03’91 ‘81 ·0Γ8’9‘91‘III : 01 ‘937 ‘ 53Ί7Ό3 ‘333 : i’3 ‘917 ■ 91 S ‘917. : 17. il ‘94 ‘Il ‘81 ‘851 1 8 ‘951 *· 13 ‘951 î 83 ‘351 ‘ S3 ‘091 ■ 91 ‘981 5 il ‘831 *· 73'91 ‘971 695 i£l *331 ‘S ‘7 II :8l '901 i 71 ‘86 : 81’91 ‘78 · SI 01 ‘08 : 81911 ‘07. ‘III :97 ‘813 ! 77 ‘941 ‘341 : SI '7.91 ! 81 ‘091 : 07 ‘991 : 47’01’9 ‘791 · 17*881 : 9 ‘781 : 4 ‘931 ! 81 ‘971 : 8 ‘901 : S3 ‘96 : 91 ‘76 ■ S ‘98 : 91 ‘99 ! 9Γ9 ‘99 ί SI ‘79 : 5 ‘98 1 01 ‘08 ‘- G ‘7.7. : II ‘03 ‘II : i ‘611 M ‘OU ·■ 37. ‘601 ‘41'91 ‘401 : 91 ‘SOI ■ 61 ‘96 : 33'61 ‘96 : Il ‘LL · S *94 ‘I »13310039 '81 ‘79 ‘Il loior.3A-p3fj •91 ‘99'111 : H ‘93 ‘II »jXo’(owj •73 ‘961*11 : l ‘Si ‘1 •9 ‘77 ‘II -,,-‘-P3!6 ‘8 ‘941 ‘II »ι>Χ<Ι«οιχτΐο»β •fi ‘84 ‘I îOAOooxxTÎnri;, ‘87 ‘991 ‘Il »iAo’ooixrJc.x0 '67. ‘701 : 4 ‘76 ‘III :<· ‘351 :3Γ9 ‘OSI J8 ‘701 : 07 ‘96 ί 4 ‘99 ί 01 ‘89 ! 7. ‘98 ‘11 ikipicBn’r-rQ •41 *961 ■ 61 ‘991 ‘111 •S3 ‘931 ί 9 ‘08 ΊΠ :Sl‘OO3· H‘961 I ‘061 ’· I ‘7,91 ‘II »?·/··4»ύ, ’9 ‘781 ‘III ' 13 ‘991 ΊI AOilpôUcn* ‘01 ‘87.3 ‘III ‘-91 ‘991 5 fil ‘091 ί6 ‘OS ‘il l ‘99 ‘III : 81 *991 ‘II •47 ‘79‘HI : 97 ‘961 ‘Il ’61 ‘94 Ί Aoigpôs 43 ‘391 Ίΐ ιβτΐο’Ζ™ •33 ‘901 î 47. ■61 ‘7.9 : 97. ‘99 ‘III : 33 ‘813 !fil ‘941 :4l ‘881 ‘Il ‘ 83 ‘611 *61 *84 ■ 91 ‘94 Ί 61 ‘383 soauo sj-OK saa xaûNi '03 *8Vl ‘Hl ; L ‘3VI :£ ‘931 *· V *0'/ ‘II *· 6 ‘811 1 9 ‘£01 ■ I *6£ ! 81 *91 'I »?n’UâçJ '91· *m ‘II x?5Bi9’ £3 ‘913 ! £1*8 'V9l ‘III ί l *66 : il *98 'I 9>23ί>Ρ '81 ‘891 1 £ *9 VI '· 91 ‘931 'III : 9'3 ‘981 ! 13 ‘Vll ; 13 *88 ‘II ("W — :8l ‘391 : 03 *9Vl i £3 ‘Wl : 9 ‘8VI * I ‘931 : VI ‘331 ! 91 ‘011 :8I *901 : 61 ‘88 :9Γ8 ‘38 : 31 *V£ ‘-9ΙΪΙ *0£ * I ‘89 ί VI'8 ‘V9 JV ‘08 : 9 *03 : 8 ‘VI '111 ·* V ‘313 ‘- 83 ‘091 · 13'8 ‘931 : Ll ‘311 · 03 ‘001 ; 3 ‘86 1 3 ‘V6 ^61 *06 : 3 ‘0£ : 8 ‘89 1 03 *V9 :9 ‘OV : 13 ‘88 *· £1 *V3 ‘II :Vl ‘Vll :Sl ‘88 ‘-93 *18 *· £3'93*8 ‘08 ί 33'3 ‘6£ ! 8 ‘9£ ‘1 ’>1 "° x’-32;tr.: '31 ‘06 ‘HI (»«««· -nv) ’■ Ifi ‘083 ; Vl'6 ‘903 :8 ‘06 *61 *08 :33 ‘31 ‘111 * 8l'£ *SVl *· 33 ‘911 ‘ VI ‘301 : VI ‘V8 ‘II :01 ‘£ll i 91 ‘ΙΟΙ 5 £1 *98 : l ‘38 ‘I '81 ‘V91 ‘ 03 ‘381 J 11 ‘V01 : 8 *3£ ‘II ‘- 8 ‘SII ί 83 ‘96 :6 ‘LL ‘I M.U) '91 ‘88 !’;3 ‘VV‘II :93*18*I (»-W) »»μ?Λμ •93 ‘383 *· ΟΙ ‘003 * SI ‘311: £ ‘V91 :6 *ÔVl ί 9 *831 ί 9 *931 ■ 61 ‘331 ‘ VI ‘901 ! 8 ‘001 ‘ 03 '98 U1 '08 : l ‘91 : 91 *V£ *· 61 *8V *· 61 *9V : 03 *0V = 9 ‘98 *· VS *3£ : 93'8 ‘81*111 ί 13 ‘0V3 *· 3 ‘333 : 31 ‘013 •· I ‘961 : 3 ‘V6I ‘II 5?x»vsUx«î T. ‘091 ‘III lojcgç^iî ·£ ‘981 ί H *9£l ■ LZ ‘8£ : 91 *V9 *111 *-93*983 : 6 ‘VIS : ll ‘303 'II mcjaUZo? soauD sxok Ί ‘901 ‘l 5*2·'·»-* II ‘331 ■Z ‘031 s 61*91'8 ‘911 ‘-33 *811 · 3 ‘Oil : V ‘801 '11 '91 *V3 : 91 ‘91 *111 : V3 ‘833 1 13 ‘331 ‘11 '9 ‘081 ‘II '83 *V33 : 31 ‘361 : VI ‘3£l : 6 *V31 'III !6I ‘983 ÎOI ‘013 ! 91 'V03 ! 51 '381 ■ I *0£ ‘Il *33*61'91*31 ‘991 ‘II 'VI *991 ■ H '9V ‘III ■ 6 ‘361 ‘II *8'£ ‘961 ‘II '8 ‘99 ‘III 1 01 ‘061 ‘II «{'.«oxwa? 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'5 *891 ‘-V1 ‘VVI ‘II Ό5 ‘0£l ‘III (onb;i®J?q =) cojï Ί 1 ‘9V5 ‘II (*O?î) : V ‘3£ ‘IU (auiritp a^uvssind'} xicr.oîs '81 'V6 (iu9pu§jd) ·-n ‘«jG fois F’p: i 9 ‘V£ ■ 05 ‘3£ ■Z\ *99 ’III (wk™*») 5o7.-J»>3 13'91 ‘961 : 61 ‘031 : I '811 ■ I:i'£ *911 : i'9 ‘96 '■ £ *93 Ί1Ι : 9Γ9 *9£ ‘II ΐ:ώωΛ= *35 *V81 : 1 *581 ‘III *91 ‘333 1 V3 ‘813 : 31 *961 '· 81 *981 · 6 ‘081 ' L *091 *-£3 *311 : 83 ‘V£ : £1 ‘81 ‘III : 93 ‘335 : 8 *033 : 9 ‘VIS : 03 *013 ! 9'003 : 9‘881 *· 53 *38 : l *9£ ‘11 '05 ‘903 : ΙΓ6 ‘961 :33 ‘061 ‘ LÏ ‘OSI iSS ‘991 103'6l'V 1'6 *VH ‘-93 ' 13'81 ‘311 : LZ ‘001 ‘ Vl‘V9 saa xhuni 89g 260 INPEX DES MOTS GRECS καινοτομία (nouveautés héré­ tiques} 111, 94, 4 ; 200, 10. χαχοδοξία II, 238, 21. καλλίνικό; (en parlant d'un mar­ tyr) I, 110, 11 ; III, 120, 2 ; 166, 28. κανών II, 174, 20 ; 182, 5 ; 194, 17; 228, 28; 230, 13.20; Ill, 64, 17 ; 80, 16; 86, 16; 136, 3. κατηχούμενο; 11, 174, 13 ; 246, 17.’ χίγάλα·.ον H, 210, 13 ; 222, 2 ; '111, 48, 24; 50, H. 16.20.22; 52, 17.19 ; 94, 8 ; 96, 8. κηδεμονία Π, 200, 19; III, 48, 5. κηδεμονικό; II, 52, 9 ; 84, 20. κηδεμών 11, 52, 4 ; 54, 24 ; III, 126, 24. ’ζηραρχία I, 108, 15. κήρυγμα 11, 144, 12 : III, 56, 22 ; 74, 11 ; 76, 8 ; 86, 20 ; 104, 15 ; 202, 13 ; 222, 26. 29 ; 232, 25. ζήρυξ II. 148, 2.9; 214, 10; 111, 56, 4 ; 86, 6; 134, 8 ; 160, 4 ; 190, 12 ; 202, 21 ; 222, 18. κηρύττω II, 58, 10; 62, 22; 168, 28; 200, 29; 212, 15; 216, 5 ; III, 16, 5 ; 18, 22 ; 24, 23 ; 30, 8 ; 72, 2 ; 84, 6. 13; 100, 20; 104, 12.16; 112, 11 ; 118, 13 ; 134, 6.25. 26; 140, 19; 158, 2; 164, 21 ; 166, 25 ; 174, 21 ; 180, 1 ; 184, 25 ; 198, 9. κληρικός Π, 196, 11 ; 208, 21 ; 228, 16; 232, 23; Ill, 40, 13 ; 54, 14. κληρονομιά II, 106, 18. κληρονόμο: III, 104, 13 ; 176, 25. κλήρο; 11, 184, 19; 238, 3; Ill, 32, 25 ; 52, 4 ; 54, 11 ; 66, 20 ; 76, 14 ; 100, 5 ; 122, 17. χλήαι; Ill, 48, 1. κοινωνώ (communion ecclésias­ tique) ΙΠ, 48, 11 ; 50, 9. κοινωνία II, 108, 12 ; 234, 2 ; 111, 30, 20; 44, 10; 98, 10; 104, 23 ; 126, 23. κορυφαίο; (appliqué à saint Pierre) II, 230, 10. ζοσμήτωρ I, 112, 11. κράτος (litre) II, 112, 21. κριτήριο·/ II, 24, 10; 62, 1; 104, 2; 126, 9; 190, 19 ; 244, 9 ; Ill, 16, 17 ; 22, 18 ; 64, 25 ; 98. 7 ; 152, 13. ζυριότη; III, 196, 8. κυβερνήτη; 1, 112, 12; II, 62, 12 ; 90, 18 ; 226, 4 ; 244, 3 ; HI. 14, 14 ; 32, 7 ; 110, 11 ; 138, 20. λαμ-ρότη; (litre) I, 102,2; II, '100,13.18 ; 102, 11. λατρεία 11, 24, 20. λειτουργία III, 178, 12; 204, 32. λεχτικάριο; Ill, 40, 4. λογικός 1, 91, 2 ; 108, 12 ; II, 76, 8.13 ; 146, 4 ; 164, 22 ; 178, 17; III, 28, 7 ; 68, 3 ; 116, 12 ; 182, 3. λόγων (l’Écrituro sainte) I, 119,18; 11,62, 13 ; 150,18; 168, 6 ; 208, 15 ; III, 22, 14 ; 124, 20. λόγο; (le Verbe) I, 112, 10; 111, 18, 18 ; 28, 3 ; 34, 28; 160, 7 ; 180, 21 ; 186, 19; 206, 20 ; 212, 4; 218, 24; (autres sens) II, 88, 4 ; 90, 7 ; 140, 21 ; 142, 4 ; III, 34, 5. INDEX DES MOTS GRECS λύττχ Π, 202, 14; III, 26, 4 ; 176, 27. μα&ητεόω II, 74, 25. μ«ζάρ:ος I, 112, 27 ; 114, 9 ; 116, 16.31 ; II, 92, 21; 194, 14; 208, 10.13; 214, 13; 216, 9.13.15; 218, 2; 222, 1 ; 226, 12.17 ; 228, 29; 230, 6.8; 234, 22; 238, 25; Ill, 14, ί : 40, 23.25; 50, 17; 52, 11.12.13.15.19; 62, 19; 84, 12 ; 138, 25; 168,4; 178, 8 ; 190, 30; 224, 27; 230, 9 ; 232, 11. μακαρισμός I, 119, 9; JI, 234, 5 III, 46. 19. ααχαρίτης III, 52, 16.18. μανία II, 202, 2 ; III, 26, 25. μίγχλον·>ιχ (litre) I, 108, 13 ; II, 120, 21. μεγαλοπρέπεια (titre) I, 75, 25 ; 76, 11 ; 77, 2 ; 78, 15 ; 83, 9 ; 86, 2 ; 88, 11 ; 90, 14 ; 91, 12; 95, 14.16; 103, 2; 104, 24 ; 109, 4.10.12 ; Hi. 8.12 ; 120, 15 ; 121, 10 ; II, 30, 19; 54, 24 ; 78, 14; 88, 6; 94, 9.17 ; 96, 8 ; 100, 16 ; 102, 1.5 ; 106, 18 ; 108, 6.22; 112, 6; 116, 6; 118, 7 : 120, 8.17 ; 132, 14 ; 134. 7 ; 136, 11 ; 158, 11.23 ; 160, 10; 162, 23; 182, 19; 188, 10; 198, 9; 238, 18; 240, 8; 244, 3.13; III, 10, 7; 12. 4.16 ; 14, 22 ; 16, 2.20 ; 22, 24 ; 68. 7.19 ; 80, 12 ; 82, 9; 1. 148, 17; 150, 12. μεγαλοφυΐα (titre) I, 90, I ; 91, 17; 108, 17; II, 80, 11; 110, 24 ; 118, 21 ; 134. 3 ; 146, 18 ; 156, 6 ; 182, 22 ; 184, 12; 186, 12; 188, 2; 261 192, 2; 198, 16; 234, 18; 238, 5; 242, 15; 244, 22; 246, 8.22; 248, 9; III, 10, 9.17; 42, 19; 46, 22; 84, 18 ; 144, 22 ; 146, 12 ; 148, 5. μέγεθος (titre) 1, 77, 16; 78, 6; 88, 17; 99, 6; 103, 6; 104, 5; 111, 18; II, 80, 16; 96, 15 ; 106, 4.23 ; 116, 2.21 ; 118, 24 ; 134, 14 ; 136, 17 ; 156, 4 ; 160, 15 ; 182, 21 ; 184, 23; 186, 14; 188, 6; 190, 2.20; 194, 13 ; 244, 6 ; 246, 5; 248, 17; III, 12. 12; 14, 8; 46, 6; 76, 20; 80, 23; 82,14; 146,13; 148, 20 ; 150, 3.8.15 ; 152, 15. μελοποιο'ς III, 216, 23. μελψδία 111, 208, 7. μεμοριάλιος I, 99, 15. μετάβασις I, 114, 5 ; 115, 9. μετάΟεσις I, 114, 5. μετάληψις II, 174, 12. μεταμέλεια II, 180, 28 ; 182, 3. μίταμορφΛ III, 192, 9. μετάρσιος Ill, 194, 29. μήνυμα II, 144, 21. μητρόπολις {Carthage} II, 88, 20; 92, 16. (UUrapolis) I, 75, 8. μητροπολίτης III, 44, 21. ‘μνήμη H, 42, 17. μονάζω II, 198, 14 ; 232, 10 ; Ill, 12, 18 ; 40, 6 ; 66, 12 ; 72, 19 ; 74, 6 ; 156, 1. μοναστήρι©·/ 11, 196, 7 ; I Π, 80, 18 ; 200, 8. μονα/tzô; II, 194, 11. μονή Π, 232, 10. μονογενής I, 112, 10; II, 74, 28; 76, 23; 210, 17; 218, 19; Ill, 100, 10.12.14.16; 102, 6; 112, 21.27 ; 114, 15 ; 116, 8; 156, 22 ; 160,5 ; 166, 262 INDEX DES MOTS GRECS 13; 176, 17 ; 180, 8 ; 18'., 13; 190, 20; 196, 1.9.12; 198, 6.7; 202, 1 Λ.20.24 ; 206, 19; 208, 30 ; 212, 4; 218, 2.22.24; 222, 15; 224, 9.13. μδύος III, 178, 2. μυσταγωγώ III, 178, 9. μυστήριον II, 66, 4 ; 164, 28 ; 174, 12.15; III, 100, 24 ; 120, 13. μυστικός I, 85. t ; II, 158, 8; 202,17; III, 44, 9; 204, 32; 206, 2. νικηφόρος (en parlant d'un mar­ tyr) \\, 42, 9 ; 244, 20 ; III, 96, 22; 118, 26. νοιρός Π. 156, 17 ; III, 28, 8 ; 222, 17. νοητός II, 30, 5. νόθος Ιϊ, 162, 11 ; III, 54, 19; 76, 7 ; 140, 17; 146, 17: 150, 7 ; 202, 6. νομτίς I, 75, 6. νο;ιο9ισία III, 136, 7. νομοβίτης I, 81, 5.14 ; 107, 7 ; II. 40, 20 ; 204, 7 ; III, 128, 25 ; 164, 4. νοσώ I, 114, 16; II, 194, 1 ; 202, 13 ; III, 48, 13 ; 134, 2. νόσος III, 62, 11 ; 176, 19. νυμφίο; (= le. Verbe] Π, 60, 21. •νυμφοστόλος 111, 220, 11. οικοδομώ J1, 60, 20. * οικονομώ (disposition divine] II, 42, 17 ; 54, 17 ; 152, 5 ; III, 138, 20. [disposition d'un homme] II, 194, 12. [l'épiscopat] II, 200, 12. ’οικονομία (disposition morale; II, 42, 5. [christologie) 1. 113,1; II, 66, 4; 164, 28; III, 74, 11 ; 100, 24 ; 112, 23 ; 198, 10. [disposition di­ vine) III, 14, 19. οικουμενικός III, 50, 4. ομόδοξος 111, 160, 18. ομολογία II, 172, 28 ; 232, 15 ; ‘ 238. 2; III, 156,21 ; 210, 4. ομολογώ (confesser Dieu, le Christ) III, 18, 17 ; 96, 4 ; 164, 22; 180, 1.12; 196, 7. 13.26. ôo-oo^o; 111. 114, 27; 176, 26. ‘όμόχιστο; II, 148, 13; 170, 5; Ill, 110, 25; 152, 5; 188, 20. '0μ0β/.ηνος Π, 148, 14. ομότιμος III, 176, 26. οπτικός II, 160, 4. όοδοδοξία III, 58, 10; 84, 9. ό'.Ονδοξο; II, 184, 4; Ill, 48, 8. ό’οΟός III, 20, 17 ; 124, 4 ; 190, ’ 17. ότθότης (orthodoxie) H, 208, ' 9.27; 238, 23 : III, 24, 13; 40, 18; 158, 22. (rectitude inorale) III, 70, 2.’ ορος II, 32, 15 ; 46. 7 ; 48, 12 ; ‘ 64, 22 ; 146, 14 ; 224, 13 ; 230. 5; 238, 14 ; ΠΙ, 130, 8.17 ; 156, 20. όσιότης (titre) I, 74, 11 ; 75, 18 : 92, 11 ; 96, 15.21 ; 98, 6.8; 105, 7.12; 107, 20; 109, 25 ; II, 20, 6 ; 40, 10 ; 56, 9; 68, 9; 98, 19; 100, 3 : 124, 23 : 130, 1.14 ; 138, H ; 168,5; 176, 7 ; 206, 20 ; 222. 22 ; 230, 13 ; 232, 12 ; 234, 2 ; III, 20. 9 : 22. 2.4 ; 34, 24 ; 36, 20 ; 38, 1 ; 42, 15 ; 43, 3 ; 50, 12 ; 58, 14. 17; 66, 15; 68, 23; 70, 5; 74, 16 ; 76, 17 ; 88, 21 : 90. 6 : INDEX DES MOTS GRECS 92. 11; 96, 10 ; 98, 9 ; 104, 5 ; 122, 4 ; 126, 9.17. ούσία III, 196. 8. παΟητός 111, 60, 5; 104, 17; 116, 6.13: 118, 4.8 ; 12(1, 21 ; 166, 7 ; 186, 18.19.20 ; 190, 26. καίδευσις |(ïirc] I, 85, 3; 95, 1 ; II, 38, Il ; 111. 90. 24. παλαιός II, 162, 12: Hl. 156, 17. παλινωδία I, 120. 3. πανδαισία I, 79, 5; II. 138, 18. πανηγυρίζω II, 158, 5. •πανήγυρις I, 101, 14 : 110, 12 ; Ιί, 84, 3.12 ; 104. 21 ; 106, 6; 132, 2; 144, 16; 146, 23 ; 148. 4.7.15; III, 136, 2. ‘παντοκράτωρ III, 112, 24; 114, 15. παραδολιχώς II, 180, 1. παράδοσις II, 220, 17 ; HI, 76, 7 ; 120. 13. παρακαταθήκη 111, 172, 15. παράκλητος III, 218, 25. παρθένος II, 58. 12.18.21 ; Ill, 180,17.21. παροικία III, 62, 26. •παρουσία (assistance d’un sou­ verain} 111, 146, 8 ; 226, 26. •παρρησία I. 109, 23 ; II, 162, 16; 182, 15 ; 204, 13 ; 236, 8 ; HI. 68, 24 ; 86, 13 ; 124, 6.9 ; 126, 10 ; 140, 18 ; 144, 14 ; 162, 1. παρρησικζομαι 1, 109, 15; II, 190, 22. περίβολέ II, 156, 8. πίπτω Η, 172, 3 ; 178, 3. πιστεύω I, 114, 5 ; 117, 3 ; II, 52, 23 ; 68, 19; 74, 1523.26 ; 76, 6 ; 84, 11 ; 92, 18 ; 144, 13 : 210, 15 ; III, 263 28, 9; 32, 13; 34, 26.27; 38, 12 ; 60, 7 ; 100, 12 ; 138, 10 ; 15S, 1 ; 178, 18 ; 196, 6. 12 ; 204, 23. πίστις I, 112, 8 ; 113, 18 ; 114, 3.13 ; II, 40, 6 ; 66, 18 ; 78. 4.6; 90, 23; 112, 18; 150, 15 ; 162, 11 ; 188, 2 : 204, 14 ; 210, 9 ; 220, 24 ; 222, 13 ; 224, 3 ; 226, 7.16 ; 228, 27 ; 230, 14 ; 234, 22 ; 238, 2. 25; 242, 17; 244, 5; 246, 14; 248, 18; III, 14, 23; 18, 8 ; 34, 3 ; 54, 17 ; 56, 19 ; 64, 18 ; 66, 19 ; 74, 9.13.23 ; 76, 13 ; 80,16 ; 86, 17 ; 88, 18 ; 90, 10; 96, 23; 98, 12.22; 104, 2; 108,18; 112, 6 ; 122, 19; 130,11 ; 142, 9; 154, 2; 156, 13.21 ; 158, 22 ; 162, 14; 174, 20; 178,8; 190, 18; 198, 21 ; 200, 10. πιστός II, 152. 27 ; III, 58, 3. πληρωτικός III, 206, 18. πνεύμα 1, 105, 19 ; II. 46, 14 ; 74, 24.27 ; 210, 15 ; 220, 19 ; III, 32, 1.2; 56, 4 : 60, 10; 72. 3; 100,13; 156, 21 ; 178, 10.15.22 ; 184, 18 ; 190, 10 ; 196, 7; 202, 23; 204, 21. 30 ; 210, 1 ; 218, 3.10.14. 23. 25 ; 220, 8. πνευματικός I, 110,18; 11,32, 1 ; 34, 5 ; 52, 22 ; 80, 14 ; 84, 4 ; 102, 18 ; 104, 8 ; 106, 7 ; 138, 18; III, 16,23; 56, 13 ; 60, 9 ; 96, 24 ; 228, 10. ποιμαίνω (à propos des pasteurs} I, 78, 6; 89, 15; II, 92, 18; 170, 23; 184, 11; III, 20, 2 ; 62, 26 ; 78, 19. ποιμενικός II, 178, 14. ποιαήν II, 162, 16 ; 168. 7 ; 170, 22 ; 172, 4 ; 180, 7. 264 INDEX DES MOTS GRECS II, 162, 15; 170, 19; III, 190, G. ποίμνην (— une Église) II, 218, 10 ; 248, 14 ; III, 62, 28 ; 17G, 9. πολιπία 1, 91,3; II, 1G4, 22; III, 56, 6. ’πολιτίόομυα·. II. 112, 1 ; 114, 18; 111,58, 1. πραιτούρα I, 99, 8. •πρακτικός III, 94, 13. πράκτωρ II, 110, 21. πρια&ύω III, 172, 2 ; 176, 15 ; ‘ 178, 16. πρεσβυτέρα; (hiérarchie eccl.) I, ' 78, 10 ; 99, 8 ; 105, 3 ; 110, 2; 117, 21; H, 226, 10; 232, 11 ; Ill, 66, 10; 68, 2. 15; 72, 18; 74, 4 ; 96, 13; 102, 27 ; 126. 15 ; 128, 18 ; 200, 21. προαίρςσις I, 104, 14 ; II, 146, ' 1 ; III, 60, 1. r.pôSi'.ov (à propos des fidèles) H. 168, 8 ; 170, 24 ; 172, 4 ; 178, 1.14.19 ; 180, 5. προεδρία III, 126, 5. πρόεδρος III, 60, 17; 62, 20 ; ' 98,15; 144, 9 (ό π. = lo pré­ sident du concile). -ροϋιζτ.’ζω (prophétiser) Ill, 114,11 ; 174, 2:186, 2; 226, 17. ’πρόληψις T, 85, 6; II, 148, 15. spo/ota 11,172, 2 ; 180. 20. πρόρρησις III, 174, 10; 176, ‘ 24 ; 186, 2. προσεύχομαι I, 75, 18.22; III, 158,'12; 200, 21. προσευχή I, 74, 14 ; 105, 13 ; II, Î26, 2 ; 138, 13 ; 176, 8; 182,15 ; 222, 9 ; 232, 2 ; III, 28. 26 ; 38, 7 ; 40, 11 ; 66, 9 ; 108, 9.12; 122, 9; 124, 6; 126, 17; 156, 4 ; 160, 21 ; 200, 22. προσκυνώ 111, 28, 24 ; 116. 24 ; 178, 3 ; 216, 5 ; 218, 27. προσκύνησή I II, 26, 2; 220, 4. πρόσληύις III, 18, 20 ; 102. 2. προσλαμβάνω II. 164, 9; Ill, ’ 116,3; 120, 19; 166, 8; 182, 20. τ.ράιρτ^ις II, 158, 11 ; 160, 9; Ill, 22, 25. προσρητιζός II, 136, 11. r.pio'or.w Π, 76, 10; III, 26, 9 ; 116, 8 ; 198, 7 ; 206, 18. πρυτανεύω II, 54, 18; 62, 13; 82, 5; 146, 15 ; HI, 82, 21 ; 92, 2 ; 140, 1. πρύτανις I, 98, 22 ; II, 38, 17 ; 44, 5 ; 48, 5 ; 62, 11 ; 80, 3 ; 88, 2 ; 134, 2 ; 152, 4 ; 200, 18 ; III, 138, 14. •πρωτεύω II, 122, 6; Ill, 56, 10. πρωτότοκος II, 218, 19. ύαόδοΰ/ο; I, 101, 1. σαγηνεύο) II, 164, 15. σάλπιγς Ill, 5G, 5. σάρκωσις III, 156, 24. σεμνοπρίπεια (litre) II, 32, 8 : 34, 13 ; 46, 9; 150, 24 ; III, 16, 25. σεμνότης (titre) I, 93, 21. ’σι/ιάζω II, 166, 10 : 204,12 ; HI, 104,3. •σκοπός I, 109, 10; 11, 24, 1 ; 60, 19; 108, 7.16.20; 120, 16; 142, 9; III, 52, 20; 78, 9 ; 90, 17 ; 122, 8 ; 134, 19 : 196, 6. σορία J, 108, 12 ; II, 52, 23 ; INDEX DES MOTS GRECS 54, 18; 152, 4. titre) I, 95, 13; 103, 7; II, 110, 14. •σπαθάριος III, 40, 7. στηλιτεύω II, 200, 2; III, 74, 10 ; 132. 9. στρατηλατιανός II, 184, 7. συγχέω II, 76, 4 ; Ill, 196, 15. σύγχυσες HI. 196, 20. σύλλογος II, 208, 2; Ill, 20, 15 ; 152, 21. σύμβολον II, 102, 3 ; 160, 14 ; Ill, 120, 13. συμμορία II, 90, 27 ; Ill, 28, 16 ; 48. 8 ; 62. 24 ; 160, 11 ; 1G4, 6 ; 180, 20. συμφωνία II. 162, 11 ; 222, 17 ; 224, 3; Ill, 82, 13; 84, 20 ; 156, 14. συναίδιος 1,112, 11 ; III, 176,23. συνάπτω (à propos des lapsi) II, 172, 20. συνέδριου II, 108, 14 ; 114, 4 ; 116, 14 ; 194,4 ; III, 78, 21 ; 150. συνοδιχός H, 226, 10 ; 230, 19 ; Ill, 44, 14 ; 50, 15; 52, 1. σύνοδος II, 56, 7 ; 108, 13 ; 120, 7 ; 184, 3 ; 192, 9.21 : 194,19 ; 200, 9; 202, 9; III, 48, 1.4.7.14 ; 50, 2.5.14; 54, 5; 94, 17.20; 144, 4; 146, 1 ; 150, 4 ; 152, 20. •σχήμα I, 92, 15. σωτηρία II, 82, 23 ; 98, 4 ; 138, 14 ; 144, 11 ; 164, 15 ; 166, 5; 170. 25 ; 172, 9; 174, 10; 182, 3; 210, 19; 230, 15; III, 28, 5.9 ; 54, 18 ; 72, 7 ; 100, 16 ; 132. 28 ; 230, 4. σωτήριος I, 114, 8 ; II, 28, 12 ; 30‘ 23; 34, 5; 74, 14; 102, 4.13 ; 132. 2 ; 142, 19 ; 144, 8; 172, 11 ; 222, 21 ; III, 44, 9 ; 56, 22; 112, 11. 265 τελε-.δτης (titre) I, 85, 22; II, 208, 5.23 ; Ill, 20, 5 ; 36,13. τελώνης III, 152, 4. τετρακτύς 111, 118, 15; 188, 15. τετράς III, 160, 3 ; 196, 10. το'μος II. 218, 1. τριβοΰνος I, 87,19. •τριτημόριον III, 178, 14. τύραννος (= le démon) 11,174, 18. όγείαΙΙ, 222, 17. υγιαίνω III, 134, 14. • ύοροσχόπος II, 102, 8. υιοθεσία II, 84, 19. υμνόί II. 44, 4 ; 66, 10 ; 90, 4. ' 18 ; 142, 22 ; 152, 7 ; 166, 6 ; 232, 15; Ill, 42. 14; 72, 15 ; 84, 7 ; 86, 14 ; 134, 24 ; 140, 24.26; 172, 8; 202, 16; 212, 19; 230, 19. ύμνοιτοιός III, 218, 14. ύμνος II, 158, 7 ; 174, 8. υμνωδία I, 75, 19 ; II, 102, 21 ; * 111, 138, 4. •ύπαρχος I, 99,13 ; II, 122,15. υπογραφή III, 50, 14 ; 156, 15. υποδιάκονος (hiérarchie eccl.) II, 38, 9. υπομνηστικόν (τό) Π, 182, 23; 188, 21 ; 200, 7.13. ύπόστασις II, 210,19 : III, 196, 9. φιλαδελφι'α II, 130, 23 ; 232, 5. φιλαλήθης II, 124, Γ; III, 46, 17. 'φιλανθρωπία ides hommes) I, 90, 3.15; 98, 17; 101, 26: 120, 1 ; 121, 13; II, 80, 7. 18; 88, 22; 90, 6; 96, 4.17. 20 ; 98, 26 ; 100, 11 ; 112, 14 ; 114, 14. (de Dieu) I, 75, 266 INDEX DES MOTS GKECS 21 ; 76, 23 ; II, 84, 10; 92, 6 ; 104, 3 ; 142, 22 ; 166, 1 ; 230, 16 ; 236, 18. ‘«■.λάνΟρωπος (appliqué à Dieu) I, 89, 10;' II, 30, 22 ; 90, 3 ; 92. 8 (δ φ.) ; 96, 1 ; 102, 9; 106, 1 ; 132, 8 ; 160,14 ; 180, 27; 188, 1 : 246, 2; III, 48. 5 ; 84, 7 ; 128, 3 ; 132, 4 ; 134, 20.25 ; 142, 1 ; 152, 25 ; 154, 10. φιλα-ζ&ρώ.’ίως II, 122, 16; III, 148', 24. Φίλοβιί-χ (Hire) I, 119, 12; U. 42,3 ; 5G, 17 ; 80, 21 ; 86, 7 ; 98. 10.24 ; 100, 2 ; 126, 2 ; 128,1 ; 130, 6; 170,17; 220, 3.20 ; III, 18, 21 ; 22, 6 ; 30, 4 ; 32. 2.21 ; 58, 15 ; 72, 20; 90, 9.15 ; 106, 21 ; 108, 20 ; 126, 11 ; 134, 18.27 ; 156. 16; 158, 26. "φίλοσσοία I, 99, 9.17 ; 106, ‘2; 114, 15; 117, 16; 118, 18; 11. 26, 22 ; 32, 17 ; 42, 14; 62, 7; 64, 6; 72, 13; 88, 1 ; 98, 3 ; 120, 22 ; 146, 3; 150, 23 ; 111. 138, 22; 158, 25. 1, 106, 4.12; II, 32, 10; 146, 1 ; Ill, 24. 4 ; 138, 17. φίλοτίοργία 1. 95, 17 ; 98, 11 ; 109,13 ; II, 170, 7; Ill, 88, 17. *φιλόχριστος I, 118, 15; II, 30, 23; 122, 24 ; 208, 22; 212, 7; 236, 6 ; 246, 10: III, 12, 21 ; 22, 15 ; 148, 3. 21 ; 152, 16. ΦΦίνοδλάδίΐα III, 176, 19. ·ψύσ<ί II, 76, 2.5.19; 216, 1 ; ‘222, 20.25 ; 224, 1.10 ; HI, 16, 12 ; 26, 14 ; 36, 4 ; 58, 23 ; 60, 6 ; 96, 5 ; 100, 14 ; 104, 16 ; 114, 23 ; 116, 2.3.6. 9. 23 ; 118, 9 ; 120, 22 ; 1G0, 5 ; 164, 24 ; 166, 8.15 ; 170, 20 ; 178, 25 ; 190, 24 ; 192, 13.26; 194, 2; 196, 13.15. 25.26 ; 198, 8 ; 202, 14 ; 218, 2.23 ; 220, 7 ; 228, 2.3.8.21. φνπ/.ός III, 182, 4. ρώς Π, 156, 17 ; 160, 3 ; 164, 7; 196, 22; ΪΙΓ, 164, 14; 222, 17. φωτίζω II, 144, 14 ; 164, 7 ; 111 58. 3. ■/α?α/.ηί? II, 210, 18; 111, 84, 11 ; 146, 11 ; 190, 19. χάρις II. 68, 15 ; 84. 22 ; 102, 18 ; 158, 3 ; III, 34. 5 ; 42, 13 ; 60, 11 ; 62, 22 ; 70, 22 ; 72, 25 ; 148, 4 ; 190, 2.11 ; 208, 24 ; 210, 1 ; 218, 1. /άοισιιχ 111, 36, 8; 56, 14; 144, 17. χαροτονία II, 194, 23 ; 196, ’ 8 ; 111, 38, 20 ; 42, 3 ; 46, 10; 98, 14. χςιροτονΰ III, 40, 14.24 ; 96, ’ 12. χορηγία II, 172, 12. χορηγός II. 38, 25 ; 48, 9 ; 82, 17; 134, 10; 160, 3; ΙΠ, 56, 15. χορηγώ Π, 118, 20 ; 160, 13. χρίω III, 206. 25 ; 208, 16. χωρεπίσζοπος (hiérarchie eccl.) Ill, 66, 11 : 72, 19 ; 74, 5. χωρίζω II, 224, 9. ψάλλω III, 21 G, 24. ψαλαός III, 208, 16.23. TABLE DE CONCORDANCE DE L’ÉDITION SCIWLZE-MIGNE (SM) AVEC LA PRÉSENTE ÉDITION (PE) (Cette table intéresse seulement les épîtres 125-147. Voir à ce sujet t. II. p. 16-17.) SM CX XV............................... CXXVI............................ CXXVII............................ CXXVI II........................ CXXIX............................. CXXX............................... CXXXI........................... CXXX II........................ CXXX III........................ CXXX IV......................... CXXXV.......................... CXXX VI........................ PE 126 127 128 129 130 131 132 133 13'. 135 136 137 SM CXXXVH...................... CXXXVIII.................... CXXX IX........................ CXI.................................. CXL1............................. CXLII............................. CXLII I......... .................. CXLIV............................ CXLV............................. CXLVI............................ CXLVII.......................... PE 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 125 ERRATA DU TOME I 25, 1. 18, 67, n. 2, 77, 1. 9, 78, 1. 5, — 1. 20, P. 80, 1. 24, P. 81, l. 27, P. 83,1. 8, — 1. 16, P. 85, 1. 27, P. 87, 1. 2, 1. 8, L 13, P. 89,1. 6, P. 90,1. 3, P. 93, 1. 26, P. P. P. P. P. 95, 1. P. 98, 1. — 1. P. 100, J. 1. P. 102, 1. 16, 16, 19, 3, 7, 3, lire : — — — — — — — — — — — — — — — — — — — — P. 107, 1. 12, — P. 108, 1. 17, — P. 109, 1. 5, — réhabilitation βιβλιοθήκη Piété pêcheurs άγαθύν θείος άγια παν'Γοδαπών κελεύσητε Perfection ύμετέρα ούδέ έτιιστολάς υίδς άπολαΟσαι ta Noblesse au lieu de : ta Majesté μεγαλοτιρέτιεια άκριβέστερος ζωήν θέουτας άγρόν ta Splendeur au lieu de : ta Magnificence Intelligence Magnanimité άποστερεί ERRATA DU TOME I 269 P. 109, 1. 21, lire, διαθέσει P. 112, I. 3, - δογμάτων — I. 8, — άνάστασιν — 1. 27, — σαφέστερου P. Ill, 1. 6, — μακρότερον — 1. 7, — έβαπτίσ— 1. 19 : après je t’en prie, ajouter par la foi P. 115, I. 5, lire : έλαβεν — 1. 14, — Μαρτυρίου P. 119, l. 7, — πολλήν P. 120,1. 11, — λώβην P. 121, litre courant grec, lire ΕΠΙΣΤΟΛΑΙ — ajouter en marge les numéros des lignes ERRATA DU TOME II P. P. P. P. P. P. P. P. P. P. lire : lettre 125 — καί. — la Noblesse au lieu de : ta Majesté — ta Noblesse — ta Majesté — καί — φιλοθείαν — ta Noblesse au lieu de : ta Majesté — τής — άγιωσύνην — ta Splendeur au lieu de : ta Magni­ ficence 1. 21, — ta Magnificence au lieu de : ta Majesté 1. 23, — ta Splendeur au lieu de : ta Majesté 1. 11-12, lire : Ta Splendeur au lieu de : ton Altesse 1. 11, lire : σου τά J. 17, αύτοΟ καί I. 18, — κληρονομιάν αύτοΟ 1. 20, — ta Magnificence au lieu de : ta Majesté L 24, — ta Noblesse au lieu de : ta Majesté 1. 25, — ta Magnanimité au lieu de : ta Magnificence I. 5, -πολκμουμένης ύηερασπίσαι 1. 18-19, lire : εττιτυχόντα διηγείσθαι n. 2, 1. 9, lire : cf. p. 86 10, 1. 30, 1. 33. 1. 35, 1. 40, 1. 42, I. 47, I. 56,1. 90, 1. 101, 1. — — P. 103, P. 104, P. 106, — Ρ. 107, P· 117, P· 121. P. 124, P. 1.26, P. 128, 24, 10, 9, 15, 6, 3, 11, 8, 25, 17, ERRATA P. P. 1’. P. DU TOME il 271 140, 1. 21, lire : δικαιότερου τούς 144, 1. 10, ακριβώς 146, I. 18, — μεγαλοφυίαν 151,1. 4, — ton Admirable Personne au lieu de : ta Majesté — 1.11, ta Noblesse au lieu de : ton Excel­ lence 1. 15, — ton Admirable Personne au lieu de : ton Excellence — 1. 30, — votre Noblesse au lieu de : votre Majesté P. 153,1. 7, — ton Admirable Personne au lieu de : ton Excellence P. 158, 1. 4, καθιερώνται P. 174, 1. G, — έκ λάκκου ταλαιπωρίας P. 200, 1. 23, — γεγενημένα τδ P. 246, 1. 11, ήυέσχοντο 1. 19, — ol (au lieu de oî) — en marge, remonter de 2 lignes les n<» 20. s I Μ TABLE DES MATIÈRES Pages Abréviations............................................................... 7 Siglcs........................................................................... 9 TEXTE ET TRADUCTION 96. 97. 98. 99. 100. 101. 102. 103. 104. 105. 106. 107. 108. 109. 110. 111. 112. 113. 114. 115. 116. 117. 118. — — — — — — — — — — — — — — — — Au patrice Nomus..................................... Au comte Sporacius................................. A Pancharius.............................................. A l’antigraphairc Claudien........................ A Alexandra............................................... A la diaconesse Celerina.............................. A l’évêque Basile....................................... An comte Apollonius................................. A Flavien, évêque de Constantinople.... /V l’économe Euloge................................... A l’économe Abraham............................... Au prêtre Théodote................................... Au prêtre Acace......................................... A Eusèbe, évêque d’Ancyre...................... A Domnus, évêque d’Antioche................... Au patrice Anatole..................................... A Domnus, évêque d’Antioche................... A Léon, évêque de Rome........................... A Audi hère.................................................. A Apelle....................................................... Au prêtre René............................................ A l’évêque Florent....................................... A l’archidiacre de Rome............................. Correspondanee. III. 11 13 15 17 17 19 21 23 25 31 31 33 33 35 39 43 47 57 69 69 69 73 75 1S TABLE DES MATIÈRES 274 119. 120. 121. 122. 123. 121. 125. 126. — — — — — — — 127. — 128. — 129. 130. — 131. 132. 133. 134. 135. 136. 137. 138. 139. 140. 141. 142. 143. 144. 145. 146. 147. — — — — — — — — — — — — — — — — — Au patrice Anatole...................................... A Lupicius.................................................... Au patrice Anatole...................................... A Uranius, évêque d’Émèsc........................ Au même...................................................... A l’avocat .Marana....................................... A Jean, évêque de Gcrmanicie................... A Aphtonius, Théodorite, Nonnus, Scylacius, Aphtonius, Jean, magistrats de Zeugma..................................................... A l’évêque Sabinicn...................................... A Job, prêtre et archimandrite................ A Candide, prêtre et archimandrite........ A .Magnus Antoninus, prêtre et archiman­ drite.......................................................... A l’évêque Timothée................................... A Longin, archimandrite de Dolichée.... A Ibas, évêque d’Edesse.............................. A Jean, évêque de Germanicie.................. A Théoctiste, évêque de Bérée.................. A l’évêque Romule..................................... Au magislrianus Cyrus.............................. A l’archimandrite Jean.............................. Au patrice Anatole...................................... Au consulaire et patrice Aspar................. Au maître des offices Vincomale............... A Marcel, abbé des Acémèles................... Au même................................................... A André, moine de Constantinople......... Aux soldats.................................................. Aux moines de Constantinople................. A l’économe Jean........................................ 109 111 123 125 127 129 133 137 139 143 149 151 153 157 159 163 173 201 11 et III............ 235 Index scripturaire des Index tomes des correspondants des tomes 77 83 83 85 89 93 99 105 107 109 II et III. 241 TABLE DES MATIÈRES Index DES NOMS PROPRES DES TOMES 11 ET III··· Index Index CHRONOLOGIQUE DES TOMES I, II ET HL. Table DES MOTS GRECS DES TOMES I, H ET 111 · . 275 243 252 254 267 2G8 270 I I I I I Λ CH EVÉ HTMPRIMER LE 8 Λ VR l L 1965 SUR LES PRESS ES DE PROTΛT FRÈRES, A MACON KVMKRO DOHDIKB : ΙΜΡΚΙΜΒΙΠ. 6079 ; PMPÔT LBGAt : 2· TMIMKSTBB 1965. SOURCES CH RÉTIEN N ES LISTE COMPLÈTE DE TOUS LES VOLUMES PARUS 1V. B. — L’ordre suivant est celui de la date de parution (η· 1 en 1942;, et il n’est pas tenu compte ici du classement en séries : grecque, latine, byzantine, orientale, textes monastiques dOccidcnt; et scrie annexe : textes para-chrétiens. Sauf indication contraire, chaque volume comporte le texte original, grec ou latin, souvent avec un apparat critique inédit. La mention bis indique une seconde édition. F 1 bis. Giincofiuc i»k Nyssb : Vie do Moïse. J. Daniclou. S. J., prof, à rinst. cath. de Paris {1956)..................................... 14,10 2 bis. Ct.»cNic.vr d’Albxa.xdrib : Protrcptiquc. C. Mondesert, S. J., prof, aux Fac. cath. de Lyon, avec là collaboration d'A. Plassart, prof, à la Sorbonne (réimpression 1961)... 12,00 3. ΑτκΛχλοοκκ : Supplique au sujet des chrétiens. G. Bardy (trad, seule) (1943).........................................................Épuisé 4 bis. Nicolas CadaSilas: Explication de la divine Liturgie. S. Salaviile» A. A., de l’Inst. fr. des Ét. byz.... En préparation 5bis. Diadoqvk dk Photick : Œuvres spirituelles. E. des Places, S. J., prof, à final. biblique de Rome (1955).... 14,10 6. Ghbgoirr dx Nysse : La création de l'homme. J. Laplace, S. J., et J. Daniélou, S. J. (trad, seule) (1914)................. Épuisé 7 bis. Origbnb : Homélies sur la Genèse. H. de Lubac, S. J., prof, à la Fac. deThéol. de Lyon, et L. Doutreleau, S. J. En préparation 8. Nicrtas Stbthatos : Lo paradis spirituel. M. Clialendard, doct. ès lettres (1915)........................ Remplacé par le n* R! 9 bis. Maximr lr Confesseur : Centuries sur la charité. J. Pegon, S. J., prof, à la Fac. de Thûol. de Fourvière..................................................................... En préparation 10. Ignace d'Antiochk : Lettres. — Lettre et Martyre de Polycarpb de Smyrnb. P.-Th. Camelot. O. P., prof, aux Fac. dominie, du Saulchoir (3· édition, 1958).......... 12,00 1! bis. Hippolytr dk Rom b : La Tradition apostolique. B. Botte. O. S. B., au Mont-César..................................... En préparation 12. Jean Moschus : Le Pré spirituel. M. J. RouSt de Journel, S. J., prof, à l’Inst. cath. de Paris (trad, seule) (1946).... Épuisé 13 bis. J ban Chrysostoms : Lettres à Olympias. A. M. Malingrey, agr. de PUniversité..................................... En préparation Trad, seule (1947) .... 8,70 14. Hippolytr : Commentaire sur Daniel. G Bardy et M. Le­ fèvre (1947)................................................................ Épuisé Trad, seule .... 9,60 F 15. Athanasr dAi.kxandhir : Lettres à Sérapion. J. Lebon, prof. àl’Univ. de Louvain {trad, seule) (1947)............ 8,10 10. Oriohnk : Homélies sur J’Exode. H. de Lu bac, S. J., et J. Fortier, S. J. (trad, seule) (1947).................................... 10.50 17 bis. Basils ne O.sakrb : Traité du Saint-Esprit. B. Pruche, O. P ........................................................... JSn préparation Trad, seule {1947).... 10,50 is. Athaxask d’Alexandrie : Discours contre les païens. De l'incarnation du Verbe. P.-Th. Camelot, O. P. (trad. seule) (1917)........................................................................... 12.30 19. Hilaire db Poitibhr : Traité dos Mystères. P. Brisson, prof. à Γϋιιίν. de Poitiers (1947).............................. .................. 7.50 20. Théophile d'Antiochb : Trois livres à Autolycus. J. Sender (1948)....................................................................................... 10.80 Trad, seule............ 7.20 21. Éthbjhr : Journal de voyage. H Pctré, prof. A SainteMarie deNeuilly {réimpression 1964)................................... 11,70 22 bis. Léon lb Grand : Sermons, t. 1. J. Leclercq, O. S. B., et B. Dolle, O.S. B., ÀClcrvaux (1964)....................................... 18.00 23 bis. Clément d'Alkxandi'IK : Extraits de Théodoto. En préparation 24 bis. Ptolémbb : Lettre à Flora. G. Quispcl, prof. Λ Γϋηίν. d'Utrecht.............................................................. En préparation 25 bis. Amuiioisb de Milan : Des sacrements. Des mystères. B. Botte. O. S. B ;1961)...................................................... 13.20 26. Basils ne Césarkr : Homélies sur l'Hcxaéméron. S. Gicl, prof, à Γϋηίν. de Strasbourg (1950).................................. 19,50 2". Homélios Pascales : I. I. P. Nautin, chargé de recherches au G.N. R.S. (1951)........................................ 8,40 23. Jran Chkysostonk ; Sur l'incompréhensibilité do Dieu. F. Ca va liera, S. J., prof. A Flnst. calh. de Toulouse, J. Daniclou, S. J., et R. Flaceliére. prof, à la Sorbonne (1951)..................................................................................... Épuisé 29. Orioknb : Homélies sur les Nombres. J. Méhat, agr. de Γϋηίν, (trad, seule) (1951)................................................... 21,00 30. Clément d’Alexandrik : Stromate I. G. Mondéscrt, S. J.. et M. Casier, prof. Λ Γϋιιίν. de Toulouse (1951).............. Épuisé 31. EusAbh dk Cksahrk : Histoire ecclésiastique, t. I. G. Bnrdy (réimpression 1964}............................................................... 17.40 32. Grégoirb lb Grand : Morales sur Job. R. Gillet, O.S.B.. et A. de Gaudcmaris, O.S.B., à Paris (1952)................. 14,40 33bis. A Diognète. H.-I. Marron, prof, à la Sorbonne. En préparation 34. Iubnbb db Lyon .Contre les hérésies, livre Ill. F.Sagnard, O. P. (1952)........................................................................... Épuisé 35 bis. Tbrtullibx: Traité du baptême. F. Refoulé. O.P. En préparation 36. Homélies Pascales, t. IL P. Nautin (1953).......................... 5,85 37. OniGBxn : Homélies sur le Cantique. O. Rousseau, O.S.B., à Chcvctognc (1954)............................................................ 6,30 3$. Clkmkxt d’Alhxandkib : Stromate II. P. Camelot, O. P., et C. Mondésert, S. J. (1954).................................................. 10,80 39. Lactancr : De la mort des persécuteurs. 2 volumes. J. Moreau, prof.à ('Universitédelà Sarre (1954)................ 25.80 40. Théodoret de Cm : Correspondance, t. I. Y. Axéma, agr. de l Univ. (1955)........................................................................ 7,80 41. EvsioK hr CAsarbe : Histoire ecclésiastique, t. II. G. Bardy (1955)............ 19,20 42. Jean Cassibn : Conférences, t. I. E. Pîchcry, O.S.B., à Wisqucs {1955)................................................................... 19.50 43. S. Jérôme : Sur Jonas. P. Antin, O.S.B., à Ligugé (1956).. 8,10 44. Philoxénk de Maiirodg : Homélies. E. Lemoine (trad. seule) (1956).......................................................................... 21,00 45. Ambroise du Milan : Sur S. Luc. t. I. G. Tissot. O.S.B., à Quarr Abbey (1957)........................................................... 21,00 46. Trrtullirn : Do la prescription contre les hérétiques. P. de Labriollcet F. Refoulé, O. P. (1957).......................... 9,60 47. Philon o Alkxandrir : La migration d Abraham. R. Cadiou, prof. Λ rinst. calhol. de Paris (1957)................................... 6,00 48. Homélies Pascales, t. 111. F. Flucri et P. Nautin (1957). .. 7,80 49. Léon le Grand : Sermons, t. II. R. Dollc, O.S.B. (1957) . Épuisé 50. Jean Chhysostonh : Huit Catéchèses baptismales inédites. A. Wenger, Λ. A., de l lnst. fr. des Et. byz. (1957)....... 16,50 51. Syméon lh Nouveau Théologien : Chapitres tbéologiques, gnostiques et pratiques. J. Darrouzès, A. A. (1957)......... 9,60 52. Amûroisb db Milan : Sur S. Luc, t. II. G. Tissot, O.S.B. (1958).................................................................................... 18,00 53. Hkrmas : Le Pasteur. R. Joly (1958)..................................... 19,50 54. JranCassirn : Conférences» t. ILE. Pichery, O.S.B. (1958).. 21,00 55. EusAbb nu Cksaree : Histoire ecclésiastique, t. III. G. Bardy (1958)................................................................... 17,50 56. Atiianasu d'Alrxandrir : Deux apologies. J. Szymusiak, S. J. (1958)........................................................................... 12,90 57. Thbodorrt dr Cvn : Thérapeutique des maladies hellé­ niques. 2 volumes. P. Canivet, S. J. (1958)....................... 48,00 58. Denys l’Aréopagite : La hiérarchie céleste. G. Heil, R. Roques, prof, à la Eac. de Théol. de Lille, et M. de Gandillac, prof, à la Sorbonne (1958).............................. 24,00 59. Trois antiques rituels du baptême. A. Salles, de IOratoirc(trad. seule) (1958)...................................................... 3,60 60. Aelrbu dr Rirvaulx : Quand Jésus eut douze ans... Anselm Hoste, O.S.B.Stecnbrugge et J. Dubois (1958). 6,60 6t. Guillaume dr Saint-Thibrry : Traité de la contemplation de Dieu. J. Hourlier, O.S.R., λ Solesmcs (1959)............. 8,40 62. îhknkk ηκ Lyon : Démonstration de la prédication aposto­ lique. L. Froidevaux, prof, à l'institut catholique de Paris. Nouvelle trad, sur (’arménien (trad, seule) (1959).. 9,60 63. Richaud un Saint-Victor : La Trinité. G Salet, S. J., prof, à la Fac. deTbéol. de Lyon-Fourvicrc. (1959).......... 24,00 61. Jean Gasmen : Conférences, t. ill. E. Pichery, O.S.B. (1959). 65. Gêlask I·* : Lettre contre les Lupercales et dix huit messes du sacramontairc léonieu. G. Pomarès, ï)r en théol. (I960)......................................................................... 66. Adam dk Pbrsbignb : Lettres, t. 1. J. Bouvet» supr du grand séminaire du Mans (1960).................................................... 67. Oimgènr : Entretien avec Hôraclide. J. Scherer, prof, à ('Univ, de Besançon (I960;.................................................. 68. Marius Victoiunus : Traités théologiqnes sur la Trinité. P. Henry, S. J., prof, à l'institut catholique de Paris, et P. Hadot, chargé de rech. au C.N.R.S. Tome I. Inlrod,, texte critique, traduci ion (I960). 69. Id. — Tome II. Commentaire et tables (1960). Les 2 vol. 70. Cl&mknt d’Alexandrik : Le Pédagogue. t. I. IÏ.-Ï. Marrou et M. Harl, prof, ά la Sorbonne (I960).............................. 71. Origenb : Homélies sur Josuô. A. Jaubcrt,agrégée de l’Université (i960)........................................................................ 72. AmbdiIk db Lausanne : Huit homélies mariales. G. Bavaud, prof, à Fribourg. J. Dcshusses et A. Dumas. O.S.B. A Haulecombe (I960).............................................................. 73. Eusbde dh Cksarre: Histoire ecclésiastique, t. IV. Introd. générale de G. Bardy et tables de P. Périchon (1960)....... 74. Leon le Grand : Sermons, t. III. R. Dollc, O.S.B. (1961), 75. S. Augustin : Commentaire de la Épître de S. Jean. P. Agacssc. S. J., prof, à la Fac. de Philos, de Chan­ tilly (1961)/........................................................................... 76. Abliibd du Ribvavgx : La vie de recluse. Ch Dumont, O. C. S. O., à Scour mont (1961)........................................ 77. Drfrnsdii dk T.iouGK : Le livre d’étincelles, t. I. H. Rochais. O. S. B., â Ligugc (1961)........................ 78. Grâgoire or Nakkr : Le livre de Prières. I. Kéchichian, S. J. (trad, seule] (1961)............................................................... 79. Jean Chrysostomk : Sur la Providence de Dieu. A. M. Ma· lingrcy (1961)....................................................................... 80. Jkan Damascene : Homélies sur la Nativité et la Dormi­ tion. P. Voulut. S. J. (1961)............................................... 81. Nîcktas Stbthatos : Opuscules et lettres. J. Darrouzès, A. A. (1961).......................................................................... 82. Guillauhr dr Saixt-Tiubrry : Expose sur le Cantique des Cantiques. J.-M. Décbanet, O. S. B. (1962).............. 15,00 13,80 10.50 9,60 49,50 16.80 30,00 15.00 24,00 15,60 18,00 13,80 18.00 25,20 19,50 14.70 39,00 21,00 F 83. Didymh l’Avbuolk . Sur Zacharie. Texte inédit. L. Doutre· lean, S. J. Tome I. Introduction et livre I (1962). 84. Id.— Tome 11. Livres II et 111 (1962). 85. Id. — Tome 1(1. Livres IV et V, Index (19621. Les 3 vol ... 84.00 86. Dbfrnsor i»k Liovoé : Le livre d’étincelles, t. II. H. Ho­ chais, O. S. B. à Ligugé (1962).......... 15,00 87. Origrnb : Homélies sur S. Luc. II. Crouzel, F. Fournier et P- Périchon, S. J. (1962)................................................ 33,00 88. Lettres des premiers Chartreux, tome I : S. Bruno. GuigueS, S. A.nthhi.mk. Par un Chartreux (1962).............. 17,40 89. Lettre d’Aristée A Philocrate. A. Pelletier, S. J. (1962)....... 24.00 90. Vie de sainte Mélanie. Dr D. Gorce. Dr ès lettres (1962)....... 24.00 91. 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Germain d’Auxerre, R. Borius. Irénér :>k Lyon : Contre les hérésies, livre IV. A. Rousseau, O. C. S. O. avec la collaboration de B. llcmmcrdingcr. Ch. Mercier, L. Doutrckau. Jean Ciiiiy.wtoxb : Lettres à Théodore. J. Dumortier. Romanos le Mblodr : Hymnes. J. Grosdidier de Matons. Tome ΙΠ. Hymnes XXI-XXXI. 25,20 SOURCES CHRETIENNES Adam di: Peiiseignk. DEEENSOR dC L1GUGÉ. Lettres. 1 : 66. Livre d’étincelles, 1-32 : 77. Arlred de Rievaulx. Quand Jésus eut douze ans : 66. Denys l'Aréopagite. La vie de recluse : 76. Am droise DE MlLAN. La hiérarchie céleste : 58. Diadoqvr Des sacrements : 25. Des mystères : 25. Sur saint Luc. I-VI : 45. Didyme Pourquoi Dieu s'est fait homme : 91. Lettre d’AiusTÉE : 89. Athanase d’Alexandrie. De Γ Incarnation du Verbe : 18. Deux apologies : 56. Photicé. l'Aveugle. Sur Zacharie, I : 83. Amédée i>k Lausanne, Anselme de Cantordery. de Œuvres spirituelles : 5. VII-X : 52. Huit homélies mariales : 72. 33-81 : 86. — — Il-11I:JL — IV-V : JJ. Diognète : JJ. Dorothée df. Gaza. A Œuvres spirituelles : 92. Ethérie. Journal de voyage : 21. Eus&bb de Césarée. Histoire ecclésiastique, I-IV : 31. Discours contre les païens : /5. V-VII : 41. Lettres à Sérapion : 15. VHI-X : 55. Atiiénaguiie. Introduction Supplique mi sujet des chrétiens : J. Gélase Augustin. Commentaire de la première Épltrc de saint Jean : 75. Basile de Césaiiéb. Homélies sur l'Hexaéméron : 26. Traité du Saint-Esprit : 17. Baudouin de Ford. Le sacrement de l’autel : 03 et 94. Cassikn, noir Chartreux. .lean Cassicn. huit messes : 65. Grégoire de Narek. Le livre de Prières : 78. Grégoire de Nysse : La création de l'homme : 6. Vie de Moïse : 1. Grégoire le Grand. Guillaume de Saint-Thierry. Exposé sur le Cantique : 82. · Clément d'Alexandrie. Le Pédagogue, I : 70. II : 108. Protreptiqne : 2. Stromate I : 30. Stromate II : JL Extraits de Théodote : 23. Cyrille Ier. Lettre contre les lupcrcalcs et dix- Morales sur Job : 32. Lettres des premiers Chartreux, I : 88. et Index ; 73. d’Alexandrie. Deux dialogues christologiqucs : 97. Traité de la contemplation Dieu : 61. Hermas. Le Pasteur : JJ. Hilaire pr Poitiers. Traité des Mystères : 19. Hippolyte de Rome. Commentaire sur Daniel : 14. La Tradition apostolique : 11. de Homéliks Pascales. Ohigène. Tome I : 27. — II — Ill ; 43. Entretien avec Héracllde : 67. : 36. Homélies sur la Genèse : 7. Homélies sur l'Exode : 16. Homélies sur les Nombres : 2p. Ignace d’Antioche. Homélies sur Josué : 71. Lettres : 10. Homélies sur le Cantique : 37. Irénéic de Lyon. Homélies sur saint Luc : 37. Contre les hérésies. III : 34. Démonstration do la prédication apostolique : 6*2. Philon d’Alexandrie. I^a migration d’Abraham : 47. PHILOXÊNE DE MABnOUG. «Iran Cassien. Homélies : 44. Conférences, I-VII : 42. VIII-XVH : 34. XVIH-XX1V:. Quod deterius potiori insidiari soleat. I. Feuer. 14. De migratione Abrahami. J. Cazcaux. 15.00 12.60 12.00